03mai 12
J’ai rédigé ces lignes au retour de mon rendez-vous avec les ouvrières de Sodimédical dans l’Aube. Je reparlerai de cette visite à cœur fendre. Des femmes courageuses, abandonnées sans paye depuis sept mois, jetées comme des chiffons par des patrons voyous, un ministre des finances qui laisse la loi et les décisions de justice être piétinés, une usine comme neuve grassement subventionnée sur fonds publics et pourtant vide. Un cauchemar. Dimanche on va régler les comptes. La moitié du chemin sera faite. Restera à faire l’autre moitié. Celle qui consistera pour les nouveaux pouvoirs publics à faire respecter la loi, punir les voyous. Et peut-être même décider les mesures qui rendront ce genre de situation impossible à l’avenir. Dimanche, le vote sanction sera un encouragement et un déblocage. Qu’il reste à faire beaucoup ensuite est dans l’ordre des choses. Mais il faut faire son ouvrage en commençant par un bout si l’on veut pouvoir finir à l’autre. Dans cette note je reviens sur l’analyse des résultats électoraux. Tel qu’est fait mon emploi du temps je ne pourrai sûrement pas me remettre devant mon clavier avant minuit ce vendredi. Ces mots seront donc les derniers peut-être avant la libération. Prenez-y votre part. Au deuxième tour on élimine. C’est le cas de le dire !
Pour illustrer ce billet, des photos du 1er mai 2012 à Paris où le Front de Gauche est venu en nombre aux côtés des manifestants puis a défilé à la fin des cortèges syndicaux jusqu'à la Bastille. Photos : S. Burlot et www.photosdegauche.fr
J’ai dit ici, déjà, que la lecture d’un résultat électoral est un enjeu idéologique. C’est toujours l’idéologie dominante qui gagne la partie visible. C’est elle qui rabâche ses refrains. Elle parvient ainsi à fixer non seulement les esprits qui en sont gavés mais aussi et surtout, elle ordonne le débat public lui-même en lui enjoignant son cadre et ses thèmes. C’est une très ancienne affaire que celle-là. Lire un résultat c’est raconter l’Histoire de son temps. Depuis longtemps on observe que l’histoire conservée est le plus souvent celle qu’écrivent les vainqueurs. La science historique est récente et souvent reléguée au profit de versions simplifiées et politiquement correctes selon l’air du temps. Si Néron est si mal vu dans l’histoire, depuis l’antiquité, c’est parce que les récitants qui travaillaient pour les pouvoirs du moment ont ramassé en un seul récit tous les ragots qui traînaient sur son compte, et jusqu’aux plus absurdes comme celui qui lui attribue l’incendie de Rome elle–même. Je cite cet exemple pittoresque et lointain pour faire sourire mon lecteur avant d’en revenir à notre quotidien étouffant. En faisant du Front National le centre de toute l’élection, les marionnettistes sont parvenus à effacer la question sociale que nous étions parvenus à ramener dans le débat. La vieille ruse a fonctionné de nouveau à plein régime pendant quinze jours. Les ravages sont immenses. Les blessures et les régressions innombrables. L’abaissement de l’esprit public, souillé par le flot de propos officiels xénophobes et les grossiers bidouillages, est terrible. La banalisation des « lepénismes » est un désastre qui marquera les esprits les plus faibles pour longtemps. Le Sarkozysme s’achève ainsi dans une ambiance glauque et les odeurs d’égoût.
Mais à côté de tout ce qui nous échappe de cette façon, parce que cela nous pleut dessus à grosses cordes, il y a la ligne de résistance que nous nous pouvons installer. Du moins dans nos propres esprits. C’est d’ailleurs l’essentiel. Cette résistance c’est celle qui se constitue quand on prend le temps de l’analyse et du débat argumenté. Je sais que des dizaines de réunions de bilan du premier tour ont eu lieu dans les partis du Front de Gauche ou bien en réunions publiques communes. L’examen ville par ville et parfois bureau par bureau est souvent très éclairant. Il montre une réalité bien différente du discours dominant. De toute part j’entends confirmer que l’avancée de l’extrême-droite se fait par transfert de voix de la droite. Et le nombre des localités et bureaux de vote où la course-poursuite entre nous et l’extrême-droite a été visible est considérable. Cette partie-là est jouée en dynamique. Il ne suffit pas de regarder les chiffres du moment, il faut aussi observer les évolutions et les tendances. Il est important et très formateur de faire cet examen et d’en parler tranquillement. Car c’est de cela que nous pouvons ensuite tirer des objectifs de travail et une compréhension approfondie de notre terrain d’action. Je mentionne ce point car une leçon se dégage de tout ce que je lis et entends. C’est l’importance de l’intervention des militants sur le terrain. C’est un fait bien plus neuf qu’il n’y paraît. J’ai connu l’époque où l’opinion était très cartellisée. On bougeait des gens, à la marge. C’était, pour finir, décisif ! Mais cela ne concernait pas des pans entiers de population comme ce peut être le cas aujourd’hui. Nombreux sont les témoignages qui l’attestent. Des escouades de quelques militants, parfois seulement deux partant en campagne en voiture de village en village, ou bien de porte en porte dans un quartier populaire ont conquis des centaines de personnes. Elles n’avaient vu personne avant cela ni discuté de politique avec personne, parfois depuis bien longtemps. Le déclic ne se faisait pas selon la loi du dernier qui a parlé. Pas du tout. Il s’agit d’autre chose. Des retours à gauche, des retours aux urnes, de l’intérêt. Tout simplement parce que les filets d’eau tiède de la télé et de la radio, s’ils imprègnent évidemment beaucoup le terrain sur lequel ils se déversent, ne parviennent pourtant pas à le construire stablement. Ce que l’on retient d’un conditionnement ce sont des préjugés et des réflexes conditionnés. Rien que la verbalisation et le contact ne puisse retourner en quelques instants. L’effet Dracula s’applique aussi à l’esprit de tout un chacun. Les grandes peurs périssent d’être reconnues dirait Albert Camus. Et de même les préjugés placés sous la lumière de sa propre raison.
Pour ma part, je ne me contente pas de ce qu’on me dit, ni même de mes intuitions tirées de l’expérience. Je travaille à partir des tableaux de résultats comparés. Et je lis beaucoup de presse régionale. Car à mesure que les jours passent, il se produit un effet de vérité très intéressant sur les résultats électoraux dans la presse régionale. Jour après jour, cas par cas, sont démentis les emballements convenus qui ont été le refrain des analystes et experts qui ont péroré toute la semaine passée. Vu du terrain, la fable de la « vague Le Pen », comme dit avec une stupeur jubilatoire le « Nouvel Observateur » son allié objectif, est un phénomène pour le moins contrasté. C’est ce que montre, sur le site web de « La Montagne », le bilan de Sébastien Besse. Même si nous ne connaissons pas les communes dont il est question, son récit permet de comprendre quelles évolutions s’observent dans les bureaux de vote populaires. On y voit au contraire clairement dessinée la course de vitesse entre l’extrême-droite et le Front de Gauche. Et nos percées, souvent décisives. « Si Hollande est en tête partout, note « la Montagne », Mélenchon et Le Pen signent aussi des scores importants. Les bassins miniers toujours à gauche mais plus protestataires. L'enracinement à gauche se confirme et s'amplifie. (…) Autre constante dans ces bassins, la poussée de la gauche de la gauche et du Front national, qui progressent quasiment dans toutes les communes, parfois très nettement. À Lamontgie, Marine Le Pen culmine à 23,3%, soit +12,3 points par rapport à Jean-Marie Le Pen en 2007. Jean-Luc Mélenchon atteint les 16% alors que Marie-George Buffet s'était contentée de 2,93%. À Jumeaux, Le Pen signe aussi un gros score avec 23,2%, soit + 8,1 points. Mélenchon parvient à 16 % contre 2,45 % à Buffet en 2007. À Brassac-les-Mines, le candidat du Front de gauche pointe également à 16% et Le Pen, 16,9%, frôle les 7 points de plus que son père. « La gauche, au total, approche des 58% », signale au passage le maire (PS) André Tapissier, président de la Communauté de communes Bassin minier Montagne. À Auzat-la-Combelle, très fortement ancrée à gauche, Mélenchon récolte 20,7 %, (+ 13,7 points par rapport à Buffet). Le FN passe de 9% à 19,5%. « Il y a là une vraie tradition minière et ouvrière où les électeurs se retrouvent plus facilement dans des thèses de rupture à gauche mais qui, au second tour, votent pour le candidat de gauche arrivé en tête », commente André Tapissier. Mélenchon explose les compteurs à Esteil avec 28,3% et se retrouve deuxième, devant Nicolas Sarkozy (8,3 %). Cette commune est, par ailleurs, la seule où Le Pen connaît une baisse (6,7 %, soit moins 3,4 points). À Messeix, Mélenchon et Le Pen sont au coude-à-coude, le premier obtenant 13,5% (+ 8,34 points) et la seconde 13,2% (+ 4,92 points). » Pourtant la seule leçon que tire le socialiste local c’est la percée du FN. « La poussée du FN, générale sur tout le canton, a été une surprise », souligne le maire, Gilles Battut (PS), conseiller général de Bourg-Lastic, qui dresse un constat : « La droite classique n'a pas fait le même nombre de voix que d'habitude ».
Même constat, quand bien même ne connaîtrait-on pas, là non plus, les lieux dont il est question, dans « L'Indépendant » analysant les résultats de l’Aude. Sous le titre « L'autre Front « populaire » », c’est le même écart avec le discours dominant sur l’hégémonie lepéniste. « Même si le Front de Gauche et Mélenchon n'ont pas transformé l'espoir né de sondages flatteurs, du côté des militants communistes, peu habitués à pareille fête, on est ravi du score décroché dans le département 13,15% contre 11,10% au plan national ». « L'avancée est énorme depuis 2009. Grâce au Front de Gauche, la gauche tout entière représente 46% contre 42% en 2002 », commente Amandine Carrazoni-Omari du Parti ommuniste. Dans l'Aude, Mélenchon a visiblement bénéficié du gros travail militant de certaines composantes du Front, notamment dans la Haute-Vallée et dans les Corbières. Il réalise son meilleur score sur le canton de Lagrasse avec 20,23% devançant nettement Marine Le Pen (15,38 %). Il est ainsi premier dans les communes de Maironnes, Treiziers et Montirat. Tout comme sur les sommets de Bugarach où il partage la victoire avec Hollande (41 voix) devant Le Pen (23) et à Fontjoncouse, avec 20 voix contre 12 à Le Pen et 6 seulement à Hollande. Il fait jeu égal avec Marine Le Pen à Lagrasse même (55).Dans la Haute Vallée, on peut citer plusieurs communes où il devance le FN à Axat, Rennes-le-Château, Rennes-les-Bains, Roquetaillade, Montazels ou encore Alet-les-Bains. Dans le Carcassonnais, on notera aussi sa victoire à Lastours avec 33 voix devant Hollande 23. Amandine Carrazoni explique ces bons résultats ponctuels par « une bonne implantation de certains militants du Parti de gauche très actifs. On a eu pas mal d'adhésions de jeunes. On fait des bons scores là où on a travaillé de façon unitaire. »
Ces exemples illustrent en l’étendant le sens du coup d’œil que nous avions jeté sur les quatorze grandes villes sur dix-sept de plus de 150 000 habitants où nous avons battu le Front National. Car non seulement nous l’avons battu mais il y a nettement reculé par rapport à son score de 2002. Les villes étant des avant-postes je considère ces résultats comme des indicateurs du futur en vue pour nous si nous ne lâchons rien. Tout ceci étant lu, goûtons à présent le sel de cet article du « Midi Libre » ! Sous le titre « Une vague bleue Marine » dans le Gard ? Non, sire, une vaguelette », Nathalie Balsan-Duverneuil signe une sorte de petit brûlot. « Halte au feu ! écrit-elle. En matière de politique et de résultats électoraux de l'extrême-droite, on a vite fait de s'enflammer. Mais il est toujours intéressant de comparer les chiffres exacts avec l'évolution des populations inscrites sur les listes. Et, en analysant les chiffres (1) avec plus de précision, le constat est considérablement plus nuancé qu'annoncé. En effet, en 2002 dans le Gard, Jean-Marie Le Pen (FN) et Bruno Mégret (MNR) recueillaient à eux deux 89 712 voix sur 445 562 inscrits. En 2012, Marine Le Pen (FN) obtient certes 106 646 voix (soit 16 934 voix de plus), mais pendant ce temps-là, le nombre d'inscrits sur les listes électorales a atteint le nombre de 513 138, soit 67 576 électeurs de plus. Le vote extrême-droite augmente de 0,5% des inscrits dans le Gard depuis 2002. Dans le Gard, en 2002, Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret récoltaient les suffrages de 20,2% des inscrits sur les listes électorales. Pour tomber à 13,1% des inscrits en 2007. Et la "vague" annoncée pour le premier tour du scrutin de dimanche amène Marine Le Pen à une augmentation de seulement… 0,5% des inscrits, à 20,7%. On est loin du tsunami. Et à regarder le scrutin à l'échelle nationale, on constate que l'augmentation du vote d'extrême-droite croît moins vite dans le Gard que dans l'ensemble du pays. Nous sommes en effet passés de 13,3% des inscrits pour l'extrême-droite en 2002, à 8,6% en 2007 pour terminer à 13,9% en 2012. Une augmentation de 0,6%. Dans le Gard, le vote pour la gauche radicale augmente pendant la même période de… 2,5 %. En précisant les choses, et en comparant l'évolution de l'extrême-droite et celle de la gauche radicale on observe un autre phénomène intéressant, pas, ou peu mis en évidence par les médias. En 2002, dans le Gard, Arlette Laguiller (LO), Olivier Besancenot (LCR), Daniel Gluckstein (PT) et Robert Hue (PCF) obtiennent à eux quatre 47 208 voix, soit 10,5% des inscrits du département. Contre 9,5% des inscrits du pays. Et en 2012, Nathalie Arthaud (LO), Philippe Poutou (NPA) et Jean-Luc Mélenchon (FdG) obtiennent à eux trois 61 892 voix, soit 12% des inscrits du département. Contre 10% dans tout l'hexagone. (…) Malgré le "bruit" médiatique, les choses ne sont pas toujours ce qu'on croit. (1) : Sources : chiffres définitifs du Ministère de l'Intérieur »
Cette sorte de revue de presse qui fait justice des refrains mondains à propos du Front National ne serait pas complète si je n’y ajoutais ce point de vue paru dans « Le Figaro ». Je l’ai retenu car il nous rend justice à propos d’un argument mille fois rabâché sur le parallèle entre les électeurs du Front National et ceux du Front de Gauche. Je sais bien que je n’ai pas à convaincre sur ce sujet ceux qui me lisent. Mais je crois utile de citer une analyse qui peut ensuite servir d’argumentaire ici où là et qui ne vient pas de nos milieux. Sous le titre « Vote contestataire, les enjeux de la bataille », Jérôme Sainte-Marie, directeur du département opinion de l'institut de sondage CSA, « souligne les différences d'opinions et sociologiques entre les partis de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon ». On va voir que si ce n’est pas tendre pour nous ce n’en est pas moins instructif. « La victoire sans appel de Marine Le Pen sur Jean-Luc Mélenchon dimanche dernier, à l'issue d'un duel qui a marqué toute la campagne, constitue une donnée essentielle pour le prochain quinquennat. À l'orée d'une période qui sera, quel que soit le vainqueur du second tour, celle de la contrainte budgétaire et de la mise sous tension du modèle social français, la maîtrise de l'hégémonie idéologique sur les représentations des catégories populaires est l'enjeu décisif pour les deux forces principales politiquement contestataires. Ceci est d'autant plus important pour l'avenir de la société française en général qu'il s'agit de deux courants politiques parfois stigmatisés ensemble sous le terme polémique de « populisme », mais dont l'analyse des opinions et même de la sociologie indique qu'ils sont irrémédiablement distincts dans leur origine comme dans leur orientation. L'approche dite du « fer à cheval » prétend faire du Front National et du Front de Gauche deux forces convergentes au-delà des faux-semblants. Comme toute pensée paradoxale, elle a l'apparence de l'intelligence, mais sa réalité est bien plus décevante. Tout d'abord, le sondage réalisé le jour du vote par l'institut CSA indique que seuls 12% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon annoncent comme second choix possible, ou plutôt s'il avait été possible, un vote Marine Le Pen. De manière symétrique, seuls 15% de ceux ayant voté pour Marine Le Pen auraient sinon choisi Jean-Luc Mélenchon. Nous sommes bien en présence de deux groupes qui se vivent comme différents, et dont la zone d'intersection est électoralement marginale. »
« Le contraste entre ces électorats est particulièrement net au regard de la motivation de leur vote. Le 22 avril, deux enjeux ont justifié leur choix pour les électeurs de Jean-Luc Mélenchon : le pouvoir d'achat, les inégalités sociales et l'emploi, seuls 3% d'entre eux citant l'immigration. Ce sujet est, à l'inverse, la raison avancée par 66% de ceux ayant voté pour Marine Le Pen, très loin devant tous les autres thèmes proposés. Ce n'est plus une différence, c'est une opposition absolue, en parfaite résonance avec l'antagonisme du discours des deux candidats sur ce sujet. Pour autant, la structure des deux électorats présente quelques analogies.
Comme ceux de Marine Le Pen, les électeurs de Jean-Luc Mélenchon appartiennent le plus souvent aux catégories populaires. Il s'agit, dans un cas comme dans l'autre, pour les deux tiers d'entre eux de personnes en activité, alors que 47% des électeurs de François Hollande et 56% de ceux de Nicolas Sarkozy sont des inactifs, retraités, personnes au foyer ou étudiants. On trouve également parmi eux, même si cela est plus marqué parmi l'électorat frontiste que chez celui du Front de Gauche, une proportion relativement faible de personnes disposant de revenus supérieurs à 3 000 euros. Un tel constat peut paraître évident, il souligne cependant l'inanité de la représentation du vote mélenchoniste comme le produit d'une tocade de « bobos » – si tant est que ce terme renvoie à une quelconque réalité sociologique, hors une poignée de quartiers centraux. »
« Une autre dimension rapproche les deux électorats, c'est la part d'espoir investi dans le vote. Dans le contexte actuel de crise, elle est au global relativement faible, seuls 33 % des Français pensant le jour du vote que leur situation personnelle s'améliorera si leur candidat était élu, au lieu de 50 % qui le disaient le 22 avril 2007. Seuls deux groupes se distinguent par une réponse majoritairement positive, les électeurs de Jean-Luc Mélenchon et ceux de Marine Le Pen. On mesure là surtout l'intensité de l'investissement dans le vote, et la volonté de croire dans le pouvoir du politique, qui caractérise ces deux groupes ayant déjà mêlé leurs suffrages lors du référendum de 2005 concernant le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, à l'issue d'une campagne contre la technostructure européenne. »
« Entre ces deux forces très motivées, plaçant à des degrés divers les deux candidats du second tour sous surveillance, et voyant dans le scrutin actuel un tour de chauffe pour d'autres combats, la partie n'est pas égale. Jean-Luc Mélenchon a plus que quintuplé le nombre de voix de Marie-George Buffet de 2007, mais c'est au prix de l'absorption de la plupart des voix recueillies par la gauche radicale, dont le total n'est que de 12,8 % des suffrages exprimés, soit plus qu'en 2007 (7,7%), mais moins qu'en 2002 (13,8%). À l'inverse, le score de Marine Le Pen est une indéniable réussite, bien au-delà du record précédent de 2002 en termes de nombre de voix. Son succès principal n'est pourtant pas là, mais d'avoir recueilli deux fois plus de suffrages parmi ceux qui estiment faire partie des classes populaires ou défavorisées. Cette domination frontiste chez ceux qui constituent, de façon subjective, la classe socialement dominée est une cruelle réalité pour le Front de Gauche. L'utilisation stratégique du thème de l'immigration par Marine Le Pen comme par Jean-Luc Mélenchon – la première pour diffuser une lecture nationaliste des phénomènes économiques et sociaux, le second pour unifier les revendications des catégories défavorisées – a produit des effets manifestement inégaux. La préparation d'un troisième tour social, pour paraphraser la gauche radicale, s'en trouve d'autant éloignée, mais le hiatus entre le discours des pouvoirs et la subjectivité populaire n'en est en rien réduit. Le succès de Marine Le Pen est d'avoir recueilli deux fois plus de suffrages parmi ceux qui estiment faire partie des classes populaires ou défavorisées. Cette domination frontiste est une cruelle réalité pour le Front de Gauche. » Sans vouloir faire une lecture de détail, je ne contesterai cependant pas que nous n’ayons pas atteint le but visé. Et c’est cruel en effet. Mais je n’oublie pas quelle difficulté ce serait de résoudre en une élection et trois ans d’existence ce que l’extrême-droite a construit depuis 1971. Elle court devant, c’est sûr. Mais nous courrons aussi. Mais nous courrons plus vite qu’elle ! Nous la rattraperons donc. Telle est la situation que montre la prolongation des tendances actuelles.
Il y a des compliments pour lesquels on se ferait tuer. Tel celui mis en ligne le dimanche 29 avril dernier dans « Charlie Hebdo ». Signé Cavanna. Je ne dis pas que ce soit pur blanc-seing, loin de là. Mais quand même ! Lisez. « On a beau être revenu de tout. On a beau ne plus croire à rien. On a beau savoir que derrière tout ça il n’y a que baratin et jolis mouvements de menton, on a beau, on a beau, merci à l’artiste qui sut faire renaître pour nous, fût-ce l’espace d’un instant, les grands frémissements populaires, les forêts de poings fermés dressés parmi l’océan des drapeaux rouges, les « Internationale » qui ne se bêlaient pas comme des cantiques… Merci, camarade Mélenchon. Tu nous as fait rêver, c’est toujours ça de pris. « Romantisme révolutionnaire ». C’est ce qu’on te reproche. Et d’où voudrait-on qu’il vienne, le romantisme ? De la soumission résignée à l’état de fait ? Du soutien passionné à l’un des gestionnaires pépères qui étalent leurs tronches sans conviction au coin des rues ? Bien sûr, on n’y croit pas vraiment, on vibre, on s’entreregarde, on se marre, elle est bien bonne… La Révolution, rien que ça ! Avec la majuscule. La VIème République. Bien sûr, on votera utile, on garde les pieds sur terre. Ça n’empêche pas de se laisser fouetter le sang par ce dandy cravaté comme un Robespierre qui n’a pas la trouille, en pleine crise économique généralisée, d’appeler à foutre les patrons en l’air au nom d’un communisme ingénu fleurant le dix-neuvième siècle.
On se résignait à un Hollande-ou-Sarko sans surprise, à peine si l’on attendait de la petite Le Pen, successeur de son papa, qu’elle produise quelques intermèdes bruyants pour réveiller un peu ce combat de chiens fatigués autour d’un os aride. Tu nous as réveillés, camarade ! La bonne blague serait que tu sois élu au premier tour ! En tout cas, dès aujourd’hui tu existes, je me retiens d’y croire mais je ne peux empêcher cette jubilation rigolarde de m’illuminer l’intérieur. Éveille les jeunes, rajeunis les vieux, secoue-nous le cul, rue, piaffe et gueule. Si ce n’est, comme l’insinuent ceux qui n’aiment pas cela, que l’image de toi que tu veux donner, vive l’image, elle me convient, elle vaut bien les mornes gueules des sauveurs diplômés de la patrie. »
Moins drôle, bien moins sympathique : voici une mise en garde. Comme vous le savez bien des socialistes peuvent être absolument déloyaux de toutes les façons possibles. Une nouvelle manœuvre de leur part a été inaugurée en Essonne. Elle consiste à utiliser ma prise de position à propos du deuxième tour de l’élection présidentielle pour faire croire qu’elle s’applique à leur candidat local à l’élection législative. On se pince, mais c’est possible. Cette filouterie, un candidat aux élections législatives pour le PS, Malek Boutih, vient de la commettre. Il reproduit sans me consulter et sans donc mon autorisation ma photo et mes propos dans son matériel de campagne pour l’élection législative dans laquelle il voudrait succéder à Julien Dray. Comme vous le devinez, il s’agit de créer de la confusion parmi les électeurs. Bien sûr, je ne soutiens d’aucune manière M. Boutih aux élections législatives. Je souhaite au contraire que les électeurs ne le choisissent pas. J’ai une bonne raison au moins, en plus de ce que ce genre de méthode laisse prévoir de son sens moral en politique. Cette raison c’est qu’il y a dans cette circonscription un candidat du Front de Gauche. Et pas n’importe lequel ! Notre candidat dans cette circonscription, c’est François Delapierre, qui a été le directeur de ma campagne présidentielle. Je vous met donc en garde. Soyez attentifs. L’utilisation de mon nom, de mes photos ou d’extraits de mes textes et déclarations doivent toujours être examinés dans le contexte. D’une façon générale ne croyez pas ce que disent les socialistes surtout s’ils sont candidats.
54 Jéremy, j'allais écrire le même commentaire, quel intérêts il y a t il à être député aux législatives ? Avec Hollande, ou Sarko, le combat principal se mènera aussi au niveau Européen. Et pourquoi cette question maintenant ? C'est comme Bourdin ce matin, au lieu de revenir sur le Petit-journal, il aurait pu poser la question sur les triangulaire et la proposition du Front de Gauche à faire barrage au FN. Bizarre que cela ne fut pas évoqué. Bon, en tout cas il faut pas mollir, on va tracter pour virer Sarko et sa bande et semer pour le troisième tour. Ce soir on attend avec impatience le meeting, pour retrouver l’exaltation de cette merveilleuse campagne du Front de Gauche et de notre candidat. Dimanche je ferais mon devoir, comme Bayrou, je voterais contre celui qui présente un danger pour notre république, pour que la devise de Robespierre garde sa place dans notre beau pays.
Et c'est reparti avec le Petit Journal ! Avez-vous entendu la réponse de Jean-Luc ce matin à la question de Bourdin "avez-vous insulté le Petit Journal ?". Il a dit clairement NON ! Je vous conseille de visionner les séquences. Il y a des liens intéressants sur les commentaires du précédent billet qui éclaireront les dubitatifs. Savait-il qu'il s'agissait du petit journal ? Pas si sûr ! Fermons donc cette page sans intérêt qui ne fait qu'alimenter la critique et amoindrir le Front de Gauche pour les prochaines législatives !
Par contre, à mon sens, la page de la lutte contre le FN ne doit pas être fermée. Au contraire, l'extrême-droitisation de la droite et le danger que ces idées font courir à l'Europe doivent nous maintenir en éveil. En France, si Sarko est battu et si le Front de gauche obtient d'excellents résultats aux législatives, nous pourrons alors espérer que la porte se ferme un peu sur ces odeurs d'égoûts. Pas avant !
Sur la candidature de Jean-Luc aux législatives, je pense qu'il faut le laisser se déterminer. Il serait utile et indispensable partout. Bien sûr ! Mais c'est son choix. Il le pèse. N'en doutons pas ! Ca ne doit pas être si simple !
Excellente prestation sur BFMTV ! A ce soir place Stalingrad ! Faisons péter le compteur des connectés ! Car les médias n'annoncent pas ce meeting bien évidemment ! (Hollande : 30 000 à Toulouse ? Je souris en pensant au meeting de Jean-Luc au Capitole. On a bien le droit d'avoir quelques...
@ franc-tireur post 57
Tu ne vas pas voter ? Tu te laves les mains du rapport de force dans la rue, d'un FN qui continuerais de monter alimenté par le discours de Sarkozy pendant 5 ans. Tu parles du risque de finir dans les documentaires en noir et blanc de l'histoire mais tu sembles avoir oublié celui des années 30.
Le PC allemand s'est rendu compte un peu tard que quand les catégories populaires se laissent tenter par le vote d'extrême-droite, c'est l'ensemble du mouvement ouvrier qui est menacé.
Pas simplement sa capacité de résistance, mais sa capacité à exister.
Même le NPA appelle à battre Sarkozy. Et toi tu regardes ailleurs ?
Camarades, lisez vos classiques :
"De plus, ainsi que nous venons de le voir, des fractions entières de la classe dominante sont, par le progrès de l'industrie, précipitées dans le prolétariat, ou sont menacées, tout au moins, dans leurs conditions d'existence. Elles aussi apportent au prolétariat une foule d'éléments d'éducation. Enfin, au moment où la lutte des classes approche de l'heure décisive, le processus de décomposition de la classe dominante, de la vieille société tout entière, prend un caractère si violent et si âpre qu'une petite fraction de la classe dominante se détache de celle-ci et se rallie à la classe révolutionnaire, à la classe qui porte en elle l'avenir. De même que, jadis, une partie de la noblesse passa à la bourgeoisie, de nos jours une partie de la bourgeoisie passe au prolétariat, et, notamment, cette partie des idéologues bourgeois qui se sont haussés jusqu'à la compréhension théorique de l'ensemble du mouvement historique." Karl Marx, extrait du Manifeste.
Aujourd'hui, un aspect est à prendre en compte : La névrose sociétale et les névroses individuelles qui en découlent. Face à "la fabrique du consentement" et à "la stratégie du choc", il faut y répondre par la thérapie de l'humain d'abord. Pour certains, une thérapie brève à suffi, pour d'autres ce sera plus long.
L'enjeu ? Faire comprendre aux millions de salariés qu'ils ont des intérêts de classe.
Merci, Jean-Luc...
Encore une fois merci pour ce billet MR Mélenchon ! J'espère vraiment vous retrouver sur votre blog après ce deuxième tour. Nous aurons plus que jamais besoin de vous et de votre analyse éclairée ! Je vous écouterai avec grand plaisir ce soir. Continuez à expliquer et à convaincre nous courons derrière pour l'instant mais comme vous l'avez si bien dit nous courons plus vite...à dimanche et plus encore à lundi
Merci Jean-Luc pour ce nouveau billet.
Vos mots sont toujours éclairants. Dans mon village, je suis en train de monter un petit bureau de sympathisant du front de gauche pour réfléchir ensemble à des partages d'information, des initiatives visant à aller chercher de nouveaux sympathisants...etc.
C'est la première fois que je m’investis dans ce domaine...et c'est grace au FdG et au programme L'HUMAIN D'ABORD que vous avez su porté haut et fort.
On y arrivera, j'en suis sur.
Resistance !
Bonjour Monsieur Mélenchon
Merci pour votre billet et pour votre analyse pleine d’espoir.
C'est avec un esprit de camaraderie que je me permets de vous faire une petite critique. Depuis hier tourne sur tous les réseaux sociaux l'altercation que vous avez eu avec les journalistes du "petit journal" pendant la manif du 1er mai. On sait tous, nous militants du Front de Gauche, quels sont les précédents avec cette émission partiale de divertissement et leur mépris envers les gens en général et tous les "petits candidats" à cette élection présidentielle. Mais devant la puissance de persuasion d'une vidéo qui va tourner en boucle pendant des mois voir des semaines, le travail de militant pour convaincre et expliquer est limité.
Aussi faudra t'il à l'avenir, non par rentrer absolument dans la norme, devenir pantouflards et renier votre personnalité mais veiller à ne pas donner aussi facilement aux médias le bâton pour se faire battre. La vidéo vous voyant rependre Demorand sur Europe 1 après ses insinuations foireuses ne tournent pas comme cela car votre intervention vigoureuse ce jour là était justifiée. Il n'en est pas de même pour "la vidéo de l'apprenti journaliste" qui tournait il y a un moment maintenant et maintenant celle du petit journal.
Je pense que si d'ici la prochaine élection présidentielle, les médias n'ont pas sous la main des images vous mettent en scène dans des situations aussi désavantageuses pour votre image et celle de vos militants, nous...
a propos de communication (suite)
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[Edit webmestre : Bon ! Cette fois-ci, encore, la comédie a assez duré. Après avoir passé des mois à dénigrer la direction de campagne du candidat sous le pseudo "vaillant", puis sous le pseudo "mimi24", tous deux successivement éjectés, sans jamais aborder quelque sujet politique que ce soit, vous recommencez depuis quelque semaines sous le pseudo "coco bobo". Ne croyez pas que vous parvenez à me mystifier. Vous êtes la seule intervenante sur ce blog à vous spécialiser dans les commentaires négatifs, les attaques personnelles à l'encontre du staff de campagne, et à multiplier les hors sujet visant à défendre votre corporation ! Vous vous trompez à la fois de combat et de lieu. Au revoir.]
De la Lumière dans cette nuit de brouillard, oui il y a un enjeu pour le 6 Mai, lorsque nous crions ou murmurons Résistance, résistance,ré sis tance ce n'est pas du folklore mais bien une prise de conscience de se regrouper face au pire qui est en résurgence toujours là,tapie la bête. Résistance aux sacrifices.
C'est incompréhensible de ne pas licencier le yatchman du 8 Mai 2007, lui qui n'a eu que mépris pour le Progamme du Conseil National de la Résistance.
Mon grand père, communiste, répétait à chaque "coup fourré " socialiste: " à la fin, les socialistes trahissent toujours"....Il est mort en 1972, mais c'est toujours d'actualité!
Excellent billet de Jean-Luc Mélenchon, comme toujours, et qui nous conforte dans l'idée que les electeurs du FdG, sont des femmes et des hommes, covaincus, non pas des "votants honteux " comme ceux de la marine...à preuve elle n'a guere de militants...
Sur ce terreau de conviction, d'intelligence, d'humanisme, nous allons pouvoir construire, solidement, alors cessons de chouiner et on se remet au boulot.
Salut! Effectivement une grande campagne de "division du FdG" est en marche pour les législatives. A toutes celles et ceux qui remarquent de telles procédures d'en faire part afin que la manipulation des esprits se voit bloquée tôt!quel Que soient les candidats FdG dans toutes les circonscriptions, l'union fait la force ! Ne nous laissons pas manipuler par des médias locaux (soutenus souvent par des entreprises locale), réaffirmons cette union haut et fort ! La route est enfin ouverte pour obliger le PS a cesser d’être "l'incontournable" !
Bon courage a toutes et tous. Encore quelques semaines pour modifier en profondeur le paysage médiatipolitique ! On lache rien ni ici a l'ouest ni ailleurs! Amitiés
A Jean-Luc et à tous
Après de longs mois de campagne et de rencontres tellement enrichissants et remotivants pour ceux de ma génération (bientôt 60 ans!), l'heure d'un petit bilan. Tout d'abord un grand merci à Jean-Luc Mélenchon et à tout le FdG pour l'idée même du rassemblement, son positionnement partagé au delà des différences et bien sûr pour la qualité à les défendre de notre candidat à travers un investissement total dont je veux croire qu'il est pour partie responsable de certains excès de langage que -pour ma part- je persiste à déplorer sur la forme pas sur le fond, et à considérer comme contre-productifs (avec hélas de nombreuses preuves à l'appui au niveau de la décision de vote). Je mettrai sur le compte d'un mélange de fatigue et de frustration certains commentaires d'une grande agressivité de la part de "posteurs" qui ont changé de ton dès lors qu'on pouvait émettre le soupçon d'une réserve, même sans remettre en cause bien entendu le bien-fondé et la justesse de notre engagement. Pas grave. Avec le temps, va...
Enfin, sans faire dans la grandiloquence, j'adjure tous ceux qui penseraient encore s'abstenir de voter FH exclusivement pour virer celui qui a fait et ferait encore tant de mal en cas de reconduction. Quant à ceux d'entre nous qui pensent qu'une réélection de NS susciterait un soulèvement populaire de rue, ils seront dans ce cas encore là à l'attendre dans 50 ans. Pensez à nous, à vous, à vos enfants. Virez le nain nuisible. Fraternellement.
Bonjour
Je vous signale ce collectif qui partage aussi des valeurs humanistes
[...]
[Edit webmestre : Hors sujet, déja publié à l'identique dans les deux derniers billets, le 1er et le 3 mai. Cette fois-ci, je modère.]
Et maintenant la 3eme mi temps, Révolution
Car si les électeurs du FN ont pensé mettre un coup de pied dans la fourmilière, ils n'ont jamais pensé renverser la table.
A nous de leur faire comprendre l'enjeu.
J'ai entendu ce matin l’intervention de Jean-Luc Mélenchon sur RMC et les appels des auditeurs. Quel est le but ? pousser les FN a voter Sarko ?
Se poser pour assembler les analyses, les comparer et les interpréter, c'est du bon travail !
Ensuite élaborer une stratégie efficace pour que les lignes directrices du programme "l'humain d'abord" s'appliquent.
Continuer à attaquer les "idées" du FN, c'est se perdre. Le maximum a été fait, passer le relais.
Agir pour que des salarié(e) retrouvent leur dignité.
Soutenir les paysans soucieux d'apporter l'autonomie alimentaire au pays, certains en grève de la faim à Notre Dame des Landes en Loire Atlantique luttant contre le jouet nouvel aéroport porté par des socialistes peu conscients et plutôt inconscients, paysans résistant à l'appât du gain immédiat, il en reste malgré toutes les pressions..
Continuons à défendre le programme, à être ferme sur la place de l'école dans la société, à montrer les causes des dettes sans limites non choisies par les peuples et qui les brisent.
Ne confondons pas les individus et leur comportement, c'est comme dire à un enfant un peu trop vite: "t'es nul" alors que c'est sa copie qui n'est pas bonne du tout et c'est elle qui s'évalue par un zéro.
Tout est une question de gestion du temps. On veut aller vite et on coupe trop de mots, ce qui en crée d'autre mais avec une autre orthographe.
Ce n'est pas "Sarkozy" seul qui doit quitter les écrans mais tout ce qu'il trimbale comme horreurs visibles et masquées. Préférons les espadrilles aux bottes luisantes.
Non, non et non. Plus de questions à se poser. Il faut voter Hollande pour dégager Sarkozy et vite. En 2002 les partis de gauche ont appelés à voter Chirac, alors. Rien que de ne plus le voir parader avec sa bande de ministres douteux et incompétents, quelle joie, quelle jubilation de le voir partir sous les sifflets comme Giscard en 1981. Pensez-y quand vous serez dans l'isoloir.
Votez F. Hollande dimanche même si ce n'est qu'un vote par défaut, sinon la VIème République risque de rester une belle utopie. Révolution oui...mais après le 6 mai !
J'essaie de convaincre des ami(e)s d'aller voter dimanche pour Hollande au lieu de voter blanc ou s'abstenir.
Je leur dis que moi-même j'ai été tenté de m'abstenir, car je ne me reconnais nullement dans le programme du PS.
Mais en même temps, on ne peut pas se payer le luxe de laisser Sarko être réélu, car 5 ans de plus avec lui serait une abomination, d'autant plus qu'il devra satisfaire les électeurs du F haine.
Alors le seul moyen malheureusement dimanche de nous débarrasser de Sarko et de sa clique est de mettre un bulletin pour Hollande, c'est un acte de salubrité publique pour le bien de toutes et tous.
Et il ne faut pas non plus penser qu'à soi, mais aussi à toutes ces personnes qui souffrent déjà énormément de la politique de l'UMP. Certes ça ne sera pas tout rose avec le PS, mais ça sera une politique du moindre pire, en attendant que le Front de gauche soit au pouvoir dans les années qui viennent.
Ah si les 30 % des électeurs qui auraient voulus voter Front de gauche l'avaient fait, on n'en serait pas à se poser toutes questions et avoir autant d'état d'âme !
Mais l'insurrection citoyenne est en marche et le combat continue !
Autant je trouve intéressante et instructive l'analyse sur les transferts de voix de la droite à l'extrême droite, autant je trouve tirée par les cheveux celle qui consiste à rapprocher l'augmentation du nombre de voix du FN dans certaines régions avec l'augmentation de la population: un pourcentage est un pourcentage, s'il augmente ça veut simplement dire qu'à nombre de votants identique, un plus grand nombre a été convaincu (hélas).
Vous dites depuis le début de votre campagne que quand vos idées sont reprises par les autres camps, c'est votre vision qui progresse et c'est vous qui êtes gagnant au final... dans ce cas on comprend pourquoi le FN a tellement progressé, il a bêtement profité du discours de Sarkozy: au lieu de faire venir les électeurs du FN à lui, ce sont les électeurs de la droite qui sont partis au FN, la raison du transfert de voix est évidente.
Mais comment expliquez-vous que, dans le cas de la gauche, vous ayez tellement progressé sans pour autant faire baisser les voix de Hollande ? Bon c'est vrai, il n'a pas vraiment repris vos idées, préférant rester sur la posture "surtout ne bougeons pas, attendons que les français dégagent Sarkozy"...
" De toute part j’entends confirmer que l’avancée de l’extrême-droite se fait par transfert de voix de la droite. "
Evidemment ! Boutin elle-même reconnaît que nombres de voix qui lui étaient acquises (les jeunes catholiques), sont allées vers Le Pen. Rajoutez un Nihous, (un Villepin même), à la liste des candidats de droite, et Le Pen aurait été à 13 ou 14 %.
Le score de Le Pen est une stratégie de l'équipe de Sarkozy.
Si elle s'avère perdante dimanche, ce sera un enseignement majeur de cette élection.
A présent j'imprime vos blogs afin, de les préter peut être, de les lire tranquillement, y réfléchir et m'en nourrir comme un pain vital et quotidien, sans connotation religieuse evidemment ! Je les attends avec impatience car ils me permettent d'aiguiser mes arguments face à d'eventuels contradicteurs lors de distributions de tracts par exemple ! Qui m'aurait dit un jour que je distribuerais des tracts pour appeler à voter pour un candidat socialiste, dont je ne partage pas le programme,même si je sais par ailleurs que c'est pour dégager l'équipe anvcienne de plus en plus nauséabonde et qu'il ne s'agit que d'une première étape du combat, des combats à venir !
Merdi Monsieur pour vos analyses précises et fines qui couvrent de façon salutaire le silence assourdissant dont nous faisons l'objet.
Mais ce silence n'est il pas aussi la preuve de notre force,à ce soir pour une nouvelle soirée de résistance place de la Bataille de Stalingrad ! A nouveau vous allez nous redonner de l'espoir !
Bravo à Jean Luc Mélénchon pour sa tenacité.Qui nous ménera à la victoire malgré tous les obstacles et les malfaisants de la presse qui continuent a oeuvrer contre le Front de Gauche, encore ce matin.
Votons contre Sarkozy.
Je suis un militant communiste
Bonjour à tous et à toutes et
A Jean-Luc,
Tout d’abord, je suis sûre que Jean-Luc Mélenchon lit le blog et y puise des idées ou des inspirations quand il peut, sinon « on » lui fait remonter ce qui se dit…
J’ai écouté attentivement Jean-Luc ce matin et je pense que la matrice du discours de Stalingrad est déjà là.
Mon analyse à ce jour après la baisse (constante ?) ces derniers jours de F. Hollande est inquiétante :
Si F Hollande qui doit éviter de faire le grand écart entre les centristes somme toute plus proches de son programme et les électeurs du FdG (11% quand même) et leur programme à mille lieues du sien, il en est de même de Jean-Luc Mélenchon pour la simple raison que si Jean-Luc Mélenchon appelle ses électeurs à voter en terme « le FdG exigera le retour de ce qui a été volé, la réparation des trahisons… », il mettra F. Hollande en grande difficulté beaucoup de voix centristes risquent de se perdre en vote NS par peur des « révolutionnaires ».
Aussi, c’est à nous de comprendre l’enjeu politique qui ne cesse d’être martelé, lire ce qui est écrit à l’encre sympathique. Nous ne pourrons réussir, nous, pas le PS !, qu’à la condition, et uniquement, que NS soit battu.
Nous devons savoir tous et toutes qu’il y a danger et faire confiance à Jean-Luc Mélenchon, il sera plus facile de se frayer un chemin et plus tard une route, dans un paysage socio-libéral et que dans une dictature et c’est ce qui nous attends si NS est élu faute de nos voix pour FH.
Jean-Luc Mélenchon sur RMC ce matin : http://soundcloud.com/poete77/jlm-rmc-04-05-12
écoutez bien..
Enfin une commentatrice (Nathalie Balsan-Duverneui, Midi libre) qui utilise la bonne méthode pour analyser des résultats électoraux : regarder le nombre de voix, et les rapporter au nombre d'inscrits.
Quand j'exprimais cette idee, un militant m'avait répondu, il y a quelques années, que seul comptait le rapport aux suffrages valablement exprimé puisque c'est lui qui détermine qui sera élu. Oui, mais il ne permet pas de voir ce qui se passe vraiment dans l'opinion; il ne permet pas de comprendre quel rôle joue l'abstention.
Et de même, elle n'oublie pas de prendre en compte les voix de Mégret dans la comparaison d'un année sur l'autre. Le résultat est édifiant.
Quand à la catégorie des "classes qui s'estiment populaires", quelle blague. C'est de l'anti-sociologie. Les artisans n'ont pas la même idéologie que les ouvriers d'usine et ils votent différemment.
S'il y a bien un vote "populaire" pour Le Pen, la seule nouveauté est peut-être du côté des "périphériques", ces faux propriétaires qui n'ont pu acheter une maison qu'en s'expatriant loin des centres villes. La droite à voulu les draguer, il est possible (à vérifier) que cela ait profité à Le Pen.
Le combat continue, en effet. Mais l'immédiat s'impose : battre Sarkozy ! Le bilan électoral du Front de Gauche peut attendre lundi, l'Essonne aussi, sans rien mettre en péril... Aujourd'hui il n'y a plus qu'une seule priorité qui vaille, elle est absolue : sortir la droite nationaliste et xénophobe de Sarkozy, faire respirer notre pays ; c'est pour moi le seul enjeu du moment. Il faut ouvrir les fenêtres, aérer la pièce... Dés lundi, chacun où il se trouve, pourra alors se remettre à l'ouvrage pour faire vivre un nouveau rapport de force à gauche, pour contraindre le PS et le rappeler à ses obligations historiques. Pour se battre il faut croire dans l'avenir, la victoire de Sarkozy en serait la négation même. Amitiés
Bonjour à tous
Hier soir assemblée citoyenne où la question posée était que faire au deuxième tour, beaucoup d'intervenants pas convaincus et frustrés par le choix imposé du vote FH et moi la peur au ventre, oui la peur au ventre car les questions de fond restent posées !
Les votes FN s'affirment, les "français d'abord" éructent et le Président sortant qui en remet une couche ! Cet homme est dangereux extrèmement dangereux, il a, en cinq ans avec la complaisance de certains médias créé un gouffre entre les français, fait entrer dans la tête des gens que le problème était "l'étranger" qui ne vivrait pas comme nous, n'aurait pas la même culture, serait un profiteur... j'en passe, je vomis!
Et de l'autre côté, à gauche, au PS, trop préoccupés à conquérir des places à l'assemblée, difficile d'entendre le contraire, un démenti ferme !
Mon pays celui des droits de l'Homme, des acquis sociaux est malade, très malade, aussi quand un homme comme Bayrou dit qu'il votera Hollande ça me fait du bien, je ne partage nullement ses idées ! mais lui au moins a eu le courage de dénoncer les dérives de Sarko et de MLP et de tant d'autres !
Aussi soyons clairs, si nous ne voulons pas que notre pays soit submergé par une vague nauséabonde brune, le 6 mai votons FH et le 10 et 17 juin votons Front de Gauche et "l'humain d'abord"
Je résiste tu résistes nous résistons.....
La vidéo de Jean-Luc Mélenchon invité sur BFM TV chez Jean Jacques Bourdin ce matin est publiée sur le blog :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/05/04/invite-de-bfm-tv-2012-sur-bfm-tv/
Hauts les coeurs ! Ardents au vote ! Sarkozy, dégage !
Au sujet des petits et grands journaux...
Regarder Canal+ n'est pas dans mes habitudes. Durant la campagne de premier tour, j'ai visionné la rediffusion du grand journal avec C Autain et MG Buffet. J'ai trouvé l'émission d'une malhonnêteté qui dépasse largement les limites de l'acceptable. J'invite chacun à revoir l'intégralité de la séquence pour mesurer la perversion de ce type d'émission. Je précise qu'il s'agit du "Grand" Journal qui n'est pas classé dans les émissions de divertissement.
J'ai compris la position de Jean Luc Mélenchon de refuser leur invitation. C'est gens sont tellement minable qu'il ne mérite aucune autre réponse que le mépris. Développons nos propres médias comme nous le faisons aujourd'hui et laissons ces personnages de cirques à leurs basses occupations.
Notre objectif est de traiter l'ensemble des questions politiques avec intelligence et pédagogie. Leur objectif est de travestir a réalité et de vider de son sens toute pensé construite qui diverge du cadre de référence du modèle libéraliste. Laissons les sombrer avec leur système à la dérive et continuons notre travail pédagogique. L'intelligence est de notre coté.
@[Edit webmestre à coco bobo :
Bon ! Cette fois-ci, encore, la comédie a assez duré. Vous vous trompez à la fois de combat et de lieu. Au revoir.]
Voila qui vous honore, je salue votre patience, et rappelez vous l'ordre qui vous donnait en voulant interdire sur ce blog les commentaires hostiles à la presse.
Un peu de ménage fait du bien
@JLM
Suite à l'audition de votre interview sur BFM TV, j'approuve votre idée de vous maintenir au niveau "Europeen", celà semble en effet très important...
@ Zapping 129 11h16
Merci oui merci à Zapping, fidèle de ce blog, avec une personnalité telle, que j'apprecie, qui se charge d'aider les autres a s'informer et non de toujours se regarder (même moi cela arrive) son propre nombril, et cela pendant toute cette formidable campagne.
Y que se vayan todos !
Jean-Luc, d'ici dix ans, avez-vous dit, le Front de gauche-front populaire sera au pouvoir. Soyez notre avant-garde à l'Assemblée nationale. Représentez-nous ! Soyez le 17 juin notre député de combat pour mener la révolution citoyenne.
La campagne legislative a commencé, en route pour la Constituante.
Elle n'a pas besoin du seul Président mais du Parlement, le Sénat étant déjà de gauche (LoL ?) ! ?
En tout cas, Sarkozy OUT. Ce sera déjà bien grand et le rôle du FdG, de ses militants, sympathisants y aura été décisif.
Vive l'éclairement des citoyens. [...]
Et courage, rien ne sera plus laché ! En route pour la VIème.
Bien d'accord avec les précisions et l'analyse de J-L Mélenchon.
Je ne veux rajouter qu'une chose : je me suis obligé d'écouter le discours de la Le Pen à la télé le 1 mai (il faut toujours "entendre" ses pires adversaires !) et j'ai ressenti l'effroi et ce frissonnement désagréable quand la foule des hystériques, à deux reprises a crié : "Communistes assassins !).
Quelle horreur !
Il est encore fécond le ventre de la bête immonde...
M. Mélenchon,
Sympathisant lambda, Il me semble indispensable que, dès lundi vous repreniez le flambeau contre tout ce qui est mou chez Hollande. Avec vigueur.
Je vous en prie, existez politiquement en France. Faites vous élire député et dirigez un groupe Fdg à l'assemblée nationale. Des amis centristes, pour qui vos revendications sont à l'heure actuelle du rêve parlé, seraient intéressé de vous voir à l'oeuvre dans l'hémicycle.
Refaites vivre la vigueur parlementaire, quand un Hugo occupait les lieux. A défaut de l'Elysée, ce n'est que à l'AN que vous serez visible, audible, suivi.
D'expérience, autour de moi, les seuls moments où vos idées ont interpellé des individus n'ayant pas vos points de vues furent lorsqu'elles étaient véhiculées par votre verbe.
Quand vous parlez, on se sent intelligent : c'est un talent, c'est un pouvoir : ne le gâchez pas ailleurs que dans la maison du peuple.
Nous sommes désinformés et infantilisés depuis des décennies. La dynamique s'est enclenchée mais beaucoup (dont moi) sommes faible, le nez dans le quotidien. Je sais vous défendre, porter le flambeau de vos idées auprès de mon entourage familial, amical et professionnel. Je ne serais pas capable, pas encore, d'entretenir ce feu si je n'ai pas de modèle.
Soyons clair : ce n'est pas de l’idolâtrie ou du mimétisme : c'est de la rééducation. Cela prendra du temps avant que, moi comme d'autres, soyons politiquement mature.
Personne n'est irremplaçable mais vous êtes actuellement indispensable au développement d'un mouvement alter-politique.
Notre phase de politisation primaire n'est pas achevée.
Mais merci, de toute façon
D’une façon générale ne croyez pas ce que disent les socialistes surtout s’ils sont candidats.
Ben oui jean-Luc... tiens une petite histoire :
il y a une ville de Seine-Saint-Denis,Aubervilliers où le maire communiste arrivé en tête au dernières municipales a dû affronter une liste Ps arrivée 4 points derrière. Elle s'est maintenue, contre toute morale politique, et à été élue (avec le soutien en sous main du Modem).
Rebelote aux cantonales de 2011 mais cette fois-ci la sortante PS battue dès le premier tour... se maintient et est rebattue au 2e tour. Alors que les élus PS tenaient les bureaux, le PS engage un recours. Rejeté, puis rejeté en appel, puis rejeté au Conseil d'Etat. On attend l'appel à l'Onu !
Dans cette campagne présidentielle, certains élus Ps, ne pouvant plus coller le samedi soir ont passé le rouleau de peinture sur toutes les affiches Mélenchon. Et demain, ils les brûleront ?
Certains militants front de gauche sont l'objet d'une plainte au Pénal pour avoir aux cantonales dénoncé un mensonge de la candidate Ps (elle affirmait avoir voté contre un projet qu'elle avait en fait voté au conseil général). Ils ont été entendu par la police il y a quelques mois et hier par un juge ! les élus Ps ont fait voter au conseil municipal la prise en charge de la défense desélus socialistes !
Ouais, je sais, affronter les staliniens bureaucrates n'a jamais été facile...
Il faut continuer à porter les idées du Front de gauche et envoyer un maximum de députés FdG à l'Assemblée pour mettre la pression au PS.
Merci Jean Luc, merci à tous. Dimanche, on vire Sarko! Mais il y a aussi le vote de nos amis grecs,ce même dimanche. A suivre de très près. Notre gauche à nous doit faire un "carton"!Ca va bouger. Ce même 6 mai, en France et plus encore en Grèce les Baroso, Van Roy machin,Draghi, Monti vont commencer a avoir des sueurs froides! Tant mieux. Quant à nous,on résiste, on lâche rien pour les législatives et on ressort nos drapeaux rouges (n'en déplaise à celui qui nous insulte à longueur de discours). Allez! Ouste ! Dégage
Jean-Luc et le collectif national front de gauche qui perdure décideront de ce qu'il vaut mieux : être pour Jean-Luc Mélenchon candidat aux législatives ou non. Mon avis : je pense que non. Jean-Luc a me semble-t-il une autre mission pour le pays, à côté de sa mission européenne aux côtés de Patrick Le Hyaric, c'est de poursuivre la construction du front de gauche. Il a réussi déjà à rassembler 7 forces en partant d'une idée construite avec marie-George Buffet. Mais cette campagne a rassemblé près de 4 millions de personnes, conscientisées, mobilisés, prêts à être les partisans de l'Humain d'abord.
Ces citoyennes et citoyens doivent devenir des actrices et des acteurs encore plus engagés, en adhérant directement au front de gauche. Mais il faut aussi respecter la volonté d'indépendance et de souveraineté de chaque parti constituant le front de gauche. La forme Fédération ne serait-elle pas à approfondir, avec deux collèges les partis et les adhérents directs.
La décision de participer ou non au gouvernement peut être l'occasion de formaliser cela. En effet cette décision ne peut être celle des seuls partis du "cartel", les 4 millions d'électeurs sont des citoyens majeurs et non des citoyens de seconde zone. Jean-Luc Mélenchon à la porte de Versailles avait parlé de Convention. Pourquoi ne pas prévoir des Conventions par circonscription avec adhésions directes (un peu comme pour les primaires socialistes) qui enverraient des délégués à la Convention Nationale : faire vivre la VIe dès...
Le centre...Bayrou l'a rêvé, le PS l'a fait !
Concernant l'altercation de J L Mélenchon avec le journaliste du petit journal, j'ai écouté plusieurs fois les paroles de J L Mélenchon. J'ai eu l'impression qu'il pensait que c'était un faux journaliste envoyé par le FN. Bien sûr, il s'agit de mon ressenti personnel. Peut-être que si les journalistes du petit journal posaient des questions intelligentes, on les prendrait moins pour de faux journalistes.
J L Mélenchon a subi tellement d'attaques au nom du Front de Gauche et en son nom propre et a tellement donné de sa personne pendant cette campagne que je comprends qu'il puisse avoir des réactions de défense. D'autant plus qu'il a été le seul à avoir le courage d'affronter le FN, parti dans lequel il n'y a pas beaucoup d'enfants de coeur.
Bonjour à tous,
Merci Jean-Luc, merci Martine Billard, merci François Delapierre, merci à tous mes collègues militants de me donner du courage!
Personne ne nous prendra la victoire!
À nous tous, nous pouvons vraiment faire la différence.
Ne les laissons pas nous prendre la parole: qu'ils s'en aillent tous: au deuxième tour: pour la révolution citoyenne, pour la VIème république, dégageons Sarkozy!
Demain, nous nous inviterons dans le débat et nous changerons les choses: Résistance, c'est toi qui est le courage.
Alors, vous tous, allez-y, rejoignez-nous et ensemble, travaillons à rendre la République sociale.
Voici de nouvelles analyses qui remettent les pendules à l'heure de façon heureuse. L'entreprise de désinformation sur les résultats des élections est tout de même incroyable. Le pire étant que j'ai l'impression que les journalistes qui s'y complaisent y croient eux-mêmes alors qu'ils n'ont visiblement pas pris la peine que vous vous donnez d'analyser précisément les choses.
@ Michèle à 7h59
" votre place comme député FdeG s'impose à l'esprit."
Ben non, cela ne s'impose pas du tout à l'esprit, du moins au mien. Je pense que Jean-Luc Mélenchon ne doit pas être député, il a mieux à faire. Et notamment à consolider le Front de gauche pour en faire un alternative crédible, en se gardant d'entrer dans la tambouille politicienne.
Sentiment : si Jean-Luc se sent mieux au parlement européen, il serait dommage de l'obliger à faire un truc contre son cœur car il a déjà beaucoup donné de sa personne et les trucs à contre-cœur, ça mine de l'intérieur et ça bouffe l'énergie.
Bonjour Mr MELENCHON,
Je suis comme vous, dimanche 6 mai, je vais sûrement devoir voter pour un candidat que je ne souhaite pas voir au pouvoir.
J'espère que l'avenir de notre pays s'améliorera malgré tout.
A très bientôt qui sait!
Jean-Luc Mélenchon à l'Assemblée Nationale ou à Strasbourg? Je me doute bien que notre avis importera peu dans sa décision. Néanmoins je pense que l'investissement personnel que représenterait un combat immédiat pour être député est trop important pour le peu de retour positif à en attendre. Si l'assemblée devait être majoritairement PS, quel poids aurait il à la tribune ou dans une commission, ormis les courtes minutes des questions orales ? Tant d'heures à passer pour peu de positif. Si la majorité parlementaire tient à la participation critique (ou pas selon les projets) d'un groupe charnière Front de Gauche, il est normal de penser que d'autres aussi peuvent y tenir un rôle (A.Chassaigne ou d'autres). Depuis Strasbourg (comme Cohn-Bendit qu'on entend plus à travers les médias qu'EELV) il peut lier toute l'analyse de la crise du capitalisme et les compromissions des technostructures pour éclairer le combat national. Nul doute que l'aura acquise pour ces Présidentielles portera plus haut son discours ou ses interventions mediatiques. Il pourra continuer à structurer le mouvement, à porter haut et fort la prochaine campagne européenne où le Sud Ouest lui renouvellera encore mieux son appui. Nous avons un porte-parole et un politique de rang national. L'objectif n'est pas de le ramener au niveau d'une circonscription, puisqu'aucune condition n'est réunie pour que notre mouvement soit partie prenante d'un gouvernement qui prendrait en compte une partie de notre programme.
Bonjour Monsieur Mélenchon
Constat ce matin, LCP parlant de sondages tente de vous "effacer" ni plus ni moins - sauf le journaliste du Figaro et c'est à son honneur - Deux forces en présence je crois en 2017, la vôtre Front de Gauche et celle de Marine du FN - alors je crois oui que nous pouvons être confiants, nous qui vous suivons, sûrs de ne rien lâcher des exigences sociales présentées dans vôtre Programme !
Ah! RMC embauchez des correcteurs ! En réécoutant Jean-Luc, que vois-je son nom avec un A.
Quelle bourde Bourdin. bof c'est pas terrible, mais quand même monte-carlo devrait s'interresser plus au Front de Gauche au lieu d'être un (des)coffre-fort mondial de cet argent en errance pas très clair.