03mai 12
J’ai rédigé ces lignes au retour de mon rendez-vous avec les ouvrières de Sodimédical dans l’Aube. Je reparlerai de cette visite à cœur fendre. Des femmes courageuses, abandonnées sans paye depuis sept mois, jetées comme des chiffons par des patrons voyous, un ministre des finances qui laisse la loi et les décisions de justice être piétinés, une usine comme neuve grassement subventionnée sur fonds publics et pourtant vide. Un cauchemar. Dimanche on va régler les comptes. La moitié du chemin sera faite. Restera à faire l’autre moitié. Celle qui consistera pour les nouveaux pouvoirs publics à faire respecter la loi, punir les voyous. Et peut-être même décider les mesures qui rendront ce genre de situation impossible à l’avenir. Dimanche, le vote sanction sera un encouragement et un déblocage. Qu’il reste à faire beaucoup ensuite est dans l’ordre des choses. Mais il faut faire son ouvrage en commençant par un bout si l’on veut pouvoir finir à l’autre. Dans cette note je reviens sur l’analyse des résultats électoraux. Tel qu’est fait mon emploi du temps je ne pourrai sûrement pas me remettre devant mon clavier avant minuit ce vendredi. Ces mots seront donc les derniers peut-être avant la libération. Prenez-y votre part. Au deuxième tour on élimine. C’est le cas de le dire !
Pour illustrer ce billet, des photos du 1er mai 2012 à Paris où le Front de Gauche est venu en nombre aux côtés des manifestants puis a défilé à la fin des cortèges syndicaux jusqu'à la Bastille. Photos : S. Burlot et www.photosdegauche.fr
J’ai dit ici, déjà, que la lecture d’un résultat électoral est un enjeu idéologique. C’est toujours l’idéologie dominante qui gagne la partie visible. C’est elle qui rabâche ses refrains. Elle parvient ainsi à fixer non seulement les esprits qui en sont gavés mais aussi et surtout, elle ordonne le débat public lui-même en lui enjoignant son cadre et ses thèmes. C’est une très ancienne affaire que celle-là. Lire un résultat c’est raconter l’Histoire de son temps. Depuis longtemps on observe que l’histoire conservée est le plus souvent celle qu’écrivent les vainqueurs. La science historique est récente et souvent reléguée au profit de versions simplifiées et politiquement correctes selon l’air du temps. Si Néron est si mal vu dans l’histoire, depuis l’antiquité, c’est parce que les récitants qui travaillaient pour les pouvoirs du moment ont ramassé en un seul récit tous les ragots qui traînaient sur son compte, et jusqu’aux plus absurdes comme celui qui lui attribue l’incendie de Rome elle–même. Je cite cet exemple pittoresque et lointain pour faire sourire mon lecteur avant d’en revenir à notre quotidien étouffant. En faisant du Front National le centre de toute l’élection, les marionnettistes sont parvenus à effacer la question sociale que nous étions parvenus à ramener dans le débat. La vieille ruse a fonctionné de nouveau à plein régime pendant quinze jours. Les ravages sont immenses. Les blessures et les régressions innombrables. L’abaissement de l’esprit public, souillé par le flot de propos officiels xénophobes et les grossiers bidouillages, est terrible. La banalisation des « lepénismes » est un désastre qui marquera les esprits les plus faibles pour longtemps. Le Sarkozysme s’achève ainsi dans une ambiance glauque et les odeurs d’égoût.
Mais à côté de tout ce qui nous échappe de cette façon, parce que cela nous pleut dessus à grosses cordes, il y a la ligne de résistance que nous nous pouvons installer. Du moins dans nos propres esprits. C’est d’ailleurs l’essentiel. Cette résistance c’est celle qui se constitue quand on prend le temps de l’analyse et du débat argumenté. Je sais que des dizaines de réunions de bilan du premier tour ont eu lieu dans les partis du Front de Gauche ou bien en réunions publiques communes. L’examen ville par ville et parfois bureau par bureau est souvent très éclairant. Il montre une réalité bien différente du discours dominant. De toute part j’entends confirmer que l’avancée de l’extrême-droite se fait par transfert de voix de la droite. Et le nombre des localités et bureaux de vote où la course-poursuite entre nous et l’extrême-droite a été visible est considérable. Cette partie-là est jouée en dynamique. Il ne suffit pas de regarder les chiffres du moment, il faut aussi observer les évolutions et les tendances. Il est important et très formateur de faire cet examen et d’en parler tranquillement. Car c’est de cela que nous pouvons ensuite tirer des objectifs de travail et une compréhension approfondie de notre terrain d’action. Je mentionne ce point car une leçon se dégage de tout ce que je lis et entends. C’est l’importance de l’intervention des militants sur le terrain. C’est un fait bien plus neuf qu’il n’y paraît. J’ai connu l’époque où l’opinion était très cartellisée. On bougeait des gens, à la marge. C’était, pour finir, décisif ! Mais cela ne concernait pas des pans entiers de population comme ce peut être le cas aujourd’hui. Nombreux sont les témoignages qui l’attestent. Des escouades de quelques militants, parfois seulement deux partant en campagne en voiture de village en village, ou bien de porte en porte dans un quartier populaire ont conquis des centaines de personnes. Elles n’avaient vu personne avant cela ni discuté de politique avec personne, parfois depuis bien longtemps. Le déclic ne se faisait pas selon la loi du dernier qui a parlé. Pas du tout. Il s’agit d’autre chose. Des retours à gauche, des retours aux urnes, de l’intérêt. Tout simplement parce que les filets d’eau tiède de la télé et de la radio, s’ils imprègnent évidemment beaucoup le terrain sur lequel ils se déversent, ne parviennent pourtant pas à le construire stablement. Ce que l’on retient d’un conditionnement ce sont des préjugés et des réflexes conditionnés. Rien que la verbalisation et le contact ne puisse retourner en quelques instants. L’effet Dracula s’applique aussi à l’esprit de tout un chacun. Les grandes peurs périssent d’être reconnues dirait Albert Camus. Et de même les préjugés placés sous la lumière de sa propre raison.
Pour ma part, je ne me contente pas de ce qu’on me dit, ni même de mes intuitions tirées de l’expérience. Je travaille à partir des tableaux de résultats comparés. Et je lis beaucoup de presse régionale. Car à mesure que les jours passent, il se produit un effet de vérité très intéressant sur les résultats électoraux dans la presse régionale. Jour après jour, cas par cas, sont démentis les emballements convenus qui ont été le refrain des analystes et experts qui ont péroré toute la semaine passée. Vu du terrain, la fable de la « vague Le Pen », comme dit avec une stupeur jubilatoire le « Nouvel Observateur » son allié objectif, est un phénomène pour le moins contrasté. C’est ce que montre, sur le site web de « La Montagne », le bilan de Sébastien Besse. Même si nous ne connaissons pas les communes dont il est question, son récit permet de comprendre quelles évolutions s’observent dans les bureaux de vote populaires. On y voit au contraire clairement dessinée la course de vitesse entre l’extrême-droite et le Front de Gauche. Et nos percées, souvent décisives. « Si Hollande est en tête partout, note « la Montagne », Mélenchon et Le Pen signent aussi des scores importants. Les bassins miniers toujours à gauche mais plus protestataires. L'enracinement à gauche se confirme et s'amplifie. (…) Autre constante dans ces bassins, la poussée de la gauche de la gauche et du Front national, qui progressent quasiment dans toutes les communes, parfois très nettement. À Lamontgie, Marine Le Pen culmine à 23,3%, soit +12,3 points par rapport à Jean-Marie Le Pen en 2007. Jean-Luc Mélenchon atteint les 16% alors que Marie-George Buffet s'était contentée de 2,93%. À Jumeaux, Le Pen signe aussi un gros score avec 23,2%, soit + 8,1 points. Mélenchon parvient à 16 % contre 2,45 % à Buffet en 2007. À Brassac-les-Mines, le candidat du Front de gauche pointe également à 16% et Le Pen, 16,9%, frôle les 7 points de plus que son père. « La gauche, au total, approche des 58% », signale au passage le maire (PS) André Tapissier, président de la Communauté de communes Bassin minier Montagne. À Auzat-la-Combelle, très fortement ancrée à gauche, Mélenchon récolte 20,7 %, (+ 13,7 points par rapport à Buffet). Le FN passe de 9% à 19,5%. « Il y a là une vraie tradition minière et ouvrière où les électeurs se retrouvent plus facilement dans des thèses de rupture à gauche mais qui, au second tour, votent pour le candidat de gauche arrivé en tête », commente André Tapissier. Mélenchon explose les compteurs à Esteil avec 28,3% et se retrouve deuxième, devant Nicolas Sarkozy (8,3 %). Cette commune est, par ailleurs, la seule où Le Pen connaît une baisse (6,7 %, soit moins 3,4 points). À Messeix, Mélenchon et Le Pen sont au coude-à-coude, le premier obtenant 13,5% (+ 8,34 points) et la seconde 13,2% (+ 4,92 points). » Pourtant la seule leçon que tire le socialiste local c’est la percée du FN. « La poussée du FN, générale sur tout le canton, a été une surprise », souligne le maire, Gilles Battut (PS), conseiller général de Bourg-Lastic, qui dresse un constat : « La droite classique n'a pas fait le même nombre de voix que d'habitude ».
Même constat, quand bien même ne connaîtrait-on pas, là non plus, les lieux dont il est question, dans « L'Indépendant » analysant les résultats de l’Aude. Sous le titre « L'autre Front « populaire » », c’est le même écart avec le discours dominant sur l’hégémonie lepéniste. « Même si le Front de Gauche et Mélenchon n'ont pas transformé l'espoir né de sondages flatteurs, du côté des militants communistes, peu habitués à pareille fête, on est ravi du score décroché dans le département 13,15% contre 11,10% au plan national ». « L'avancée est énorme depuis 2009. Grâce au Front de Gauche, la gauche tout entière représente 46% contre 42% en 2002 », commente Amandine Carrazoni-Omari du Parti ommuniste. Dans l'Aude, Mélenchon a visiblement bénéficié du gros travail militant de certaines composantes du Front, notamment dans la Haute-Vallée et dans les Corbières. Il réalise son meilleur score sur le canton de Lagrasse avec 20,23% devançant nettement Marine Le Pen (15,38 %). Il est ainsi premier dans les communes de Maironnes, Treiziers et Montirat. Tout comme sur les sommets de Bugarach où il partage la victoire avec Hollande (41 voix) devant Le Pen (23) et à Fontjoncouse, avec 20 voix contre 12 à Le Pen et 6 seulement à Hollande. Il fait jeu égal avec Marine Le Pen à Lagrasse même (55).Dans la Haute Vallée, on peut citer plusieurs communes où il devance le FN à Axat, Rennes-le-Château, Rennes-les-Bains, Roquetaillade, Montazels ou encore Alet-les-Bains. Dans le Carcassonnais, on notera aussi sa victoire à Lastours avec 33 voix devant Hollande 23. Amandine Carrazoni explique ces bons résultats ponctuels par « une bonne implantation de certains militants du Parti de gauche très actifs. On a eu pas mal d'adhésions de jeunes. On fait des bons scores là où on a travaillé de façon unitaire. »
Ces exemples illustrent en l’étendant le sens du coup d’œil que nous avions jeté sur les quatorze grandes villes sur dix-sept de plus de 150 000 habitants où nous avons battu le Front National. Car non seulement nous l’avons battu mais il y a nettement reculé par rapport à son score de 2002. Les villes étant des avant-postes je considère ces résultats comme des indicateurs du futur en vue pour nous si nous ne lâchons rien. Tout ceci étant lu, goûtons à présent le sel de cet article du « Midi Libre » ! Sous le titre « Une vague bleue Marine » dans le Gard ? Non, sire, une vaguelette », Nathalie Balsan-Duverneuil signe une sorte de petit brûlot. « Halte au feu ! écrit-elle. En matière de politique et de résultats électoraux de l'extrême-droite, on a vite fait de s'enflammer. Mais il est toujours intéressant de comparer les chiffres exacts avec l'évolution des populations inscrites sur les listes. Et, en analysant les chiffres (1) avec plus de précision, le constat est considérablement plus nuancé qu'annoncé. En effet, en 2002 dans le Gard, Jean-Marie Le Pen (FN) et Bruno Mégret (MNR) recueillaient à eux deux 89 712 voix sur 445 562 inscrits. En 2012, Marine Le Pen (FN) obtient certes 106 646 voix (soit 16 934 voix de plus), mais pendant ce temps-là, le nombre d'inscrits sur les listes électorales a atteint le nombre de 513 138, soit 67 576 électeurs de plus. Le vote extrême-droite augmente de 0,5% des inscrits dans le Gard depuis 2002. Dans le Gard, en 2002, Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret récoltaient les suffrages de 20,2% des inscrits sur les listes électorales. Pour tomber à 13,1% des inscrits en 2007. Et la "vague" annoncée pour le premier tour du scrutin de dimanche amène Marine Le Pen à une augmentation de seulement… 0,5% des inscrits, à 20,7%. On est loin du tsunami. Et à regarder le scrutin à l'échelle nationale, on constate que l'augmentation du vote d'extrême-droite croît moins vite dans le Gard que dans l'ensemble du pays. Nous sommes en effet passés de 13,3% des inscrits pour l'extrême-droite en 2002, à 8,6% en 2007 pour terminer à 13,9% en 2012. Une augmentation de 0,6%. Dans le Gard, le vote pour la gauche radicale augmente pendant la même période de… 2,5 %. En précisant les choses, et en comparant l'évolution de l'extrême-droite et celle de la gauche radicale on observe un autre phénomène intéressant, pas, ou peu mis en évidence par les médias. En 2002, dans le Gard, Arlette Laguiller (LO), Olivier Besancenot (LCR), Daniel Gluckstein (PT) et Robert Hue (PCF) obtiennent à eux quatre 47 208 voix, soit 10,5% des inscrits du département. Contre 9,5% des inscrits du pays. Et en 2012, Nathalie Arthaud (LO), Philippe Poutou (NPA) et Jean-Luc Mélenchon (FdG) obtiennent à eux trois 61 892 voix, soit 12% des inscrits du département. Contre 10% dans tout l'hexagone. (…) Malgré le "bruit" médiatique, les choses ne sont pas toujours ce qu'on croit. (1) : Sources : chiffres définitifs du Ministère de l'Intérieur »
Cette sorte de revue de presse qui fait justice des refrains mondains à propos du Front National ne serait pas complète si je n’y ajoutais ce point de vue paru dans « Le Figaro ». Je l’ai retenu car il nous rend justice à propos d’un argument mille fois rabâché sur le parallèle entre les électeurs du Front National et ceux du Front de Gauche. Je sais bien que je n’ai pas à convaincre sur ce sujet ceux qui me lisent. Mais je crois utile de citer une analyse qui peut ensuite servir d’argumentaire ici où là et qui ne vient pas de nos milieux. Sous le titre « Vote contestataire, les enjeux de la bataille », Jérôme Sainte-Marie, directeur du département opinion de l'institut de sondage CSA, « souligne les différences d'opinions et sociologiques entre les partis de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon ». On va voir que si ce n’est pas tendre pour nous ce n’en est pas moins instructif. « La victoire sans appel de Marine Le Pen sur Jean-Luc Mélenchon dimanche dernier, à l'issue d'un duel qui a marqué toute la campagne, constitue une donnée essentielle pour le prochain quinquennat. À l'orée d'une période qui sera, quel que soit le vainqueur du second tour, celle de la contrainte budgétaire et de la mise sous tension du modèle social français, la maîtrise de l'hégémonie idéologique sur les représentations des catégories populaires est l'enjeu décisif pour les deux forces principales politiquement contestataires. Ceci est d'autant plus important pour l'avenir de la société française en général qu'il s'agit de deux courants politiques parfois stigmatisés ensemble sous le terme polémique de « populisme », mais dont l'analyse des opinions et même de la sociologie indique qu'ils sont irrémédiablement distincts dans leur origine comme dans leur orientation. L'approche dite du « fer à cheval » prétend faire du Front National et du Front de Gauche deux forces convergentes au-delà des faux-semblants. Comme toute pensée paradoxale, elle a l'apparence de l'intelligence, mais sa réalité est bien plus décevante. Tout d'abord, le sondage réalisé le jour du vote par l'institut CSA indique que seuls 12% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon annoncent comme second choix possible, ou plutôt s'il avait été possible, un vote Marine Le Pen. De manière symétrique, seuls 15% de ceux ayant voté pour Marine Le Pen auraient sinon choisi Jean-Luc Mélenchon. Nous sommes bien en présence de deux groupes qui se vivent comme différents, et dont la zone d'intersection est électoralement marginale. »
« Le contraste entre ces électorats est particulièrement net au regard de la motivation de leur vote. Le 22 avril, deux enjeux ont justifié leur choix pour les électeurs de Jean-Luc Mélenchon : le pouvoir d'achat, les inégalités sociales et l'emploi, seuls 3% d'entre eux citant l'immigration. Ce sujet est, à l'inverse, la raison avancée par 66% de ceux ayant voté pour Marine Le Pen, très loin devant tous les autres thèmes proposés. Ce n'est plus une différence, c'est une opposition absolue, en parfaite résonance avec l'antagonisme du discours des deux candidats sur ce sujet. Pour autant, la structure des deux électorats présente quelques analogies.
Comme ceux de Marine Le Pen, les électeurs de Jean-Luc Mélenchon appartiennent le plus souvent aux catégories populaires. Il s'agit, dans un cas comme dans l'autre, pour les deux tiers d'entre eux de personnes en activité, alors que 47% des électeurs de François Hollande et 56% de ceux de Nicolas Sarkozy sont des inactifs, retraités, personnes au foyer ou étudiants. On trouve également parmi eux, même si cela est plus marqué parmi l'électorat frontiste que chez celui du Front de Gauche, une proportion relativement faible de personnes disposant de revenus supérieurs à 3 000 euros. Un tel constat peut paraître évident, il souligne cependant l'inanité de la représentation du vote mélenchoniste comme le produit d'une tocade de « bobos » – si tant est que ce terme renvoie à une quelconque réalité sociologique, hors une poignée de quartiers centraux. »
« Une autre dimension rapproche les deux électorats, c'est la part d'espoir investi dans le vote. Dans le contexte actuel de crise, elle est au global relativement faible, seuls 33 % des Français pensant le jour du vote que leur situation personnelle s'améliorera si leur candidat était élu, au lieu de 50 % qui le disaient le 22 avril 2007. Seuls deux groupes se distinguent par une réponse majoritairement positive, les électeurs de Jean-Luc Mélenchon et ceux de Marine Le Pen. On mesure là surtout l'intensité de l'investissement dans le vote, et la volonté de croire dans le pouvoir du politique, qui caractérise ces deux groupes ayant déjà mêlé leurs suffrages lors du référendum de 2005 concernant le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, à l'issue d'une campagne contre la technostructure européenne. »
« Entre ces deux forces très motivées, plaçant à des degrés divers les deux candidats du second tour sous surveillance, et voyant dans le scrutin actuel un tour de chauffe pour d'autres combats, la partie n'est pas égale. Jean-Luc Mélenchon a plus que quintuplé le nombre de voix de Marie-George Buffet de 2007, mais c'est au prix de l'absorption de la plupart des voix recueillies par la gauche radicale, dont le total n'est que de 12,8 % des suffrages exprimés, soit plus qu'en 2007 (7,7%), mais moins qu'en 2002 (13,8%). À l'inverse, le score de Marine Le Pen est une indéniable réussite, bien au-delà du record précédent de 2002 en termes de nombre de voix. Son succès principal n'est pourtant pas là, mais d'avoir recueilli deux fois plus de suffrages parmi ceux qui estiment faire partie des classes populaires ou défavorisées. Cette domination frontiste chez ceux qui constituent, de façon subjective, la classe socialement dominée est une cruelle réalité pour le Front de Gauche. L'utilisation stratégique du thème de l'immigration par Marine Le Pen comme par Jean-Luc Mélenchon – la première pour diffuser une lecture nationaliste des phénomènes économiques et sociaux, le second pour unifier les revendications des catégories défavorisées – a produit des effets manifestement inégaux. La préparation d'un troisième tour social, pour paraphraser la gauche radicale, s'en trouve d'autant éloignée, mais le hiatus entre le discours des pouvoirs et la subjectivité populaire n'en est en rien réduit. Le succès de Marine Le Pen est d'avoir recueilli deux fois plus de suffrages parmi ceux qui estiment faire partie des classes populaires ou défavorisées. Cette domination frontiste est une cruelle réalité pour le Front de Gauche. » Sans vouloir faire une lecture de détail, je ne contesterai cependant pas que nous n’ayons pas atteint le but visé. Et c’est cruel en effet. Mais je n’oublie pas quelle difficulté ce serait de résoudre en une élection et trois ans d’existence ce que l’extrême-droite a construit depuis 1971. Elle court devant, c’est sûr. Mais nous courrons aussi. Mais nous courrons plus vite qu’elle ! Nous la rattraperons donc. Telle est la situation que montre la prolongation des tendances actuelles.
Il y a des compliments pour lesquels on se ferait tuer. Tel celui mis en ligne le dimanche 29 avril dernier dans « Charlie Hebdo ». Signé Cavanna. Je ne dis pas que ce soit pur blanc-seing, loin de là. Mais quand même ! Lisez. « On a beau être revenu de tout. On a beau ne plus croire à rien. On a beau savoir que derrière tout ça il n’y a que baratin et jolis mouvements de menton, on a beau, on a beau, merci à l’artiste qui sut faire renaître pour nous, fût-ce l’espace d’un instant, les grands frémissements populaires, les forêts de poings fermés dressés parmi l’océan des drapeaux rouges, les « Internationale » qui ne se bêlaient pas comme des cantiques… Merci, camarade Mélenchon. Tu nous as fait rêver, c’est toujours ça de pris. « Romantisme révolutionnaire ». C’est ce qu’on te reproche. Et d’où voudrait-on qu’il vienne, le romantisme ? De la soumission résignée à l’état de fait ? Du soutien passionné à l’un des gestionnaires pépères qui étalent leurs tronches sans conviction au coin des rues ? Bien sûr, on n’y croit pas vraiment, on vibre, on s’entreregarde, on se marre, elle est bien bonne… La Révolution, rien que ça ! Avec la majuscule. La VIème République. Bien sûr, on votera utile, on garde les pieds sur terre. Ça n’empêche pas de se laisser fouetter le sang par ce dandy cravaté comme un Robespierre qui n’a pas la trouille, en pleine crise économique généralisée, d’appeler à foutre les patrons en l’air au nom d’un communisme ingénu fleurant le dix-neuvième siècle.
On se résignait à un Hollande-ou-Sarko sans surprise, à peine si l’on attendait de la petite Le Pen, successeur de son papa, qu’elle produise quelques intermèdes bruyants pour réveiller un peu ce combat de chiens fatigués autour d’un os aride. Tu nous as réveillés, camarade ! La bonne blague serait que tu sois élu au premier tour ! En tout cas, dès aujourd’hui tu existes, je me retiens d’y croire mais je ne peux empêcher cette jubilation rigolarde de m’illuminer l’intérieur. Éveille les jeunes, rajeunis les vieux, secoue-nous le cul, rue, piaffe et gueule. Si ce n’est, comme l’insinuent ceux qui n’aiment pas cela, que l’image de toi que tu veux donner, vive l’image, elle me convient, elle vaut bien les mornes gueules des sauveurs diplômés de la patrie. »
Moins drôle, bien moins sympathique : voici une mise en garde. Comme vous le savez bien des socialistes peuvent être absolument déloyaux de toutes les façons possibles. Une nouvelle manœuvre de leur part a été inaugurée en Essonne. Elle consiste à utiliser ma prise de position à propos du deuxième tour de l’élection présidentielle pour faire croire qu’elle s’applique à leur candidat local à l’élection législative. On se pince, mais c’est possible. Cette filouterie, un candidat aux élections législatives pour le PS, Malek Boutih, vient de la commettre. Il reproduit sans me consulter et sans donc mon autorisation ma photo et mes propos dans son matériel de campagne pour l’élection législative dans laquelle il voudrait succéder à Julien Dray. Comme vous le devinez, il s’agit de créer de la confusion parmi les électeurs. Bien sûr, je ne soutiens d’aucune manière M. Boutih aux élections législatives. Je souhaite au contraire que les électeurs ne le choisissent pas. J’ai une bonne raison au moins, en plus de ce que ce genre de méthode laisse prévoir de son sens moral en politique. Cette raison c’est qu’il y a dans cette circonscription un candidat du Front de Gauche. Et pas n’importe lequel ! Notre candidat dans cette circonscription, c’est François Delapierre, qui a été le directeur de ma campagne présidentielle. Je vous met donc en garde. Soyez attentifs. L’utilisation de mon nom, de mes photos ou d’extraits de mes textes et déclarations doivent toujours être examinés dans le contexte. D’une façon générale ne croyez pas ce que disent les socialistes surtout s’ils sont candidats.
Pourquoi n’arrêterions nous pas de parler du FN, le mépris n'est-elle pas la meilleure arme ? Pourquoi ne pas plutôt parler de l'Islande où, par 93% des voix les electeurs on refuser de payer leur dette indue, où la banque principale à été nationalisée. on a besoin de bonheur et pas de rancœur, on doit montrer l'espoir, montrer que ça marche et ne pas se lamenter des heures sur les méchants. Montrons leurs le bonheur et ils cesseront d'être idiots.
Aujourd'hui les intentions de vote montrent une chute nette du report des voix du Front de gauche pour celui qui peut battre Sarko.
Il n'y aura donc pas 11,1 % d'électeurs qui se reporteront sur Hollande et c'est grave parce que les résultats vont être justes.
Quand vous dites "Il faut faire son ouvrage en commençant par un bout si l'on veut pouvoir finir à l'autre".
Pour moi "Commencer par un bout" c'eut été d'appeler clairement et officiellement tous ceux qui vous ont suivi, à voter François Hollande.
Et "finir à l'autre" : c'est continuer la lutte que vous avez engagée, qui m'enthousiasme et que je soutiendrai.
Quand un enfant à qui on reproche d'avoir mangé les prunes du compotier dit :1- "C'est ma soeur et pas moi" 2-J'étais pas dans la pièce,3-Y'avait pas de prunes dans le compotier. Chacune de ses raisons peut être juste, mais alléguer les trois à la fois montre bien où est la culpabilité.
Ce matin dans l'huma , les neuf raisons pour voter Hollande m'ont fait penser à cela : l'unique raison " dégager Sarkozy !" est suffisante. Parler, même avec un point d'interrogation d'aller vers la république sociale en votant Hollande va à contre sens de toute la campagne. Comme de nommer Mélenchon "l'EX-candidat", non la période électorale présidentielle n'est pas terminée, Mélenchon est toujours notre candidat, et le bulletin Hollande sert à dégommer Sarkozy.
Comme disait Althusser "la lutte des classes passe par la lutte des mots."
Je vois vraiment des glissements dangereux, car je croyais que nous étions en lutte contre le capitalisme...
Sarkozy ce matin sur europe 1 n'avait pas l'air du tout dans ses propos, de penser qu'il pourrait perdre (méfiance) ! alors ce n'est pas parce que François Bayrou (homme d'honneur au passage) a dit qu'il voterait pour Hollande, que ses électeurs le suivront et donc ne surtout pas croire que c'est dans la poche ! toute voix contre Sarko sera nécessaire dimanche pour lui barrer la route, d'autant plus si on tient compte d'un éventuel pourcentage de tricherie par le biais du vote électronique ! tous ensemble contre Sarko ! réglons chaque problème dans l'ordre ! Une fois viré l'intrus, reste à voir venir les législatives et à les organiser aux mieux !
@tilk 56 à 6h42 donnait un lien pour une lecture" plaisante" ; il s'agit d'un article de Mediapart,remarquable,intitulé "à gauche sans complexe" ; " la gauche décomplexée doit lui opposer (à la droite) les ressources de la culture, de l'imagination, de la fraternité, dans les luttes pour un monde plus juste " (H;Pena Ruiz).Il me semble évident qu'il faut être dans l'immédiat ; plus le temps de couper les cheveux en 4 ;on veut autre chose que ce que l'on vient de vivre ? il faut donc y aller et voter,parce que c'est l'urgence ; il s'agit d'être actif et non plus de discutailler.
Les mots sont des armes, les films aussi ! Le grand réinventaire met des paroles dans la bagarre...
L'obscénité du fondé de pouvoir de l'oligarchie, le vocabulaire de l'extrême-droite et la division à la bouche du président Sarkozy, la délinquance impunie des financiers, la barbarie en puissance du capitalisme destructeur, la faillite économique et le racket des travailleurs, les stratégie de dilution et de récupération des spécialistes en communication, les discours supérieurs sur l'intégration et les minorités visibles, la peur et le fatalisme instillés dans le peuple pour protéger une poignée de riches gavés au paradis, les religions du profit et de l'opinion partout, voilà ce qui nous faut commencer à dégager ce dimanche !
Partageons...
Très bonne intervention ce matin face a Bourdin, dont on découvre progressivement sa vraie nature, "rosette" oblige. Idem avec Chabot, la vraie percée c'est le Front de gauche et surement pas le Front National, c'est l'argument qui curieusement n'a pas été développé, on peut poser la question naivement ; Pourquoi ?.... Mare de ces journalistes autistes qui vivent dans le déni, des Thréard et Barbier, de ces journalistes, politologues serviles omniprésents sur les chaines, sans aucun contradicteurs sérieux, que cela soit sur C dans l'air, ou dans Politique matin, BFMtv, itélévision, là ou ils peuvent débiter toutes les âneries, leurs états d'âmes du moment en toute tranquillité et pour peu qu'elles ne dérangent pas leurs patrons, les oligarchies financières. Il y a un sérieux de torchon à donner dans cette médiacratie et dans ces hauts fonctionnaires qui se sont compromis (voir "l'oligarchie des incapables" et le" Le président des riches") Oui nos arguments portent et sont repris, beaucoup de jeunes, intellectuels, ingénieurs ont compris la problématique et sont devenus des inconditionnels, ils nous reste à continuer le programme d'éducation populaire, faire circuler les animations, elles sont factuelles, indestructibles et marquent l'opinion comme sur le rôle de la BCE, le prix du Pétrole etc..
(144)... faire vivre la VI° après le 6 mai, excellente idée, 4 millions de graines viennent de quitter l'état de dormance.
http://www.fakirpresse.info/Bris-de-classe,373.html
Constat intéressant sur le méli-mélo dans la tête de gens ! L'urgence est là
@Menjine
1- "C'est ma soeur et pas moi" 2-"J'étais pas dans la pièce"
Ces deux raisons peuvent être justes en même temps. La 1ère peut d'ailleurs être la conséquence de la 2ème: "c'est ma soeur et non pas moi" puisque "je n'étais pas dans la pièce" (mais qu'elle y était).
De même,l'unique raison " dégager Sarkozy !" est suffisante en effet, mais elle n'empêche pas d'avoir de mutiples raisons de " dégager Sarkozy ", l'une d'entre elles étant qu'on est en droit d'espérer que FH sera(it) moins insensible aux messages de la rue que ne le fut NS.
Parler, même avec un point d'interrogation d'aller vers la république sociale en votant Hollande va à contre sens de toute la campagne
Absolument d'accord.
à JCB74 (147) et à tous, salutations fraternelles !
"L'objectif n'est pas de ramener [Jean-Luc Mélenchon] au niveau d'une circonscription"
Je ne suis pas d'accord avec l'idée qui semble sous-tendre cette formulation, qu'un ex-candidat à la présidentielle serait, s'il est élu député, "ramené" à sa circonscription. D'une part parce que le député a un rôle d'abord national et non local, et d'autant plus parce que le projet de VIe République, même s'il reste à écrire, se propose d'instaurer un régime de nature parlementaire dans lequel les députés retrouveraient un rôle essentiel.
Mon intuition est que Jean-Luc Mélenchon pèserait davantage sur le cours des évènements à la chambre des députés qu'au parlement européen. Mais c'est pas moi qui vais décider de toutes façons, c'est lui, mais quoiqu'il décide on ne lâche rien... ;)
Cher Jean-Luc,
Je rejoins les compliments de Cavanna.
Merci de faire renaître ce que je n’ai pu connaître jusqu’alors. Je rêvais en secret, bien souvent, qu’un homme de ta trempe puisse émerger d’un moment à l’autre. Tu existes et je ne me retiens pas d’y croire.
Ton analyse par rapport aux résultats électoraux du FN m’a quelque peu réconfortée : la vague bleu marine n‘est pas si spectaculaire que celle annoncée. Et bien qu’il domine et soit devant nous, nous pouvons le rattraper.
Je fonde mes espoirs, là-dessus.
@ PhilGer 55
Merci d'avoir cité La Boétie. Je souhaitais juste rajouter une de ses phrases, toujours dans le Traité de servitude volontaire : "soyez résolu de ne plus servir, et vous voilà libre". Notre liberté ne dépend donc plus que de nous !
4 millions de personnes ont choisi Mélenchon.
C'est la personne qu'il nous faut dès maintenant et pour le futur très proche (dès le 6 mai).
Votons utile sortons Sarkozy.
Encore un billet très clair comme tu sais si bien le faire. Merci, Merci. c'est utile... Mais la seule chose importante aujourd'hui est de dégager Sarko et j'attends avec impatience la passation de pouvoirs!
Pour ce qui est des socialistes, n'aies crainte, nous ne sommes pas dupes. On veille, on est derrière toi, cet Espoir que tu as su réveiller en nous perdurera et on ne lâchera rien !
Venant de vous écouter sur BMFTV et je tiens à vous préciser que votre position sur le meilleur mandat électoral pour vous, en l'état, est l'Européen pour les raisons invoquées fort judicieuses, à la fois, pour l'avenir des Gauches radicales... dont la Française et l'Européenne.
Par ailleurs, Jean-Luc Mélenchon que pensez-vous d'une Radio-TV Européenne de la Gauche radicale?
Est-ce que je suis le seul à chialer quand je lis tous ces messages d'anonymes que j'ai l'impression d'avoir moi-même écrits ?
Vous méritez bien ces quelques vers chantés par notre grand Jean Ferrat :
On a les yeux de toutes les couleurs,
Le rire aux lèvres et la colère au coeur,
Et des milliers de chansons dans la voix,
Vous mes amis que je ne connais pas.
Je ne vous connais pas,
Mais je vous imagine,
Rien d'autre comme en moi
Qu'un rêve qui s'obstine
Hourrah !
Bonjour Jean-Luc, "Il y a des compliments pour lesquels on se ferait tuer.", ces compliments de Charlie Hebdo sous la plume de Cavanna c'est bien mignon mais pour conclure : "Bien sûr, on votera utile, on garde les pieds sur terre." moi cela me pose un gros problème, combien ont fait leur ce......raisonnement. C'est quoi se battre pour ses idées?
Je me suis reconnu dans le projet du FdG que tu incarne, à partir de la le vote utile pour le candidat qui le porte est une évidence qui s'impose si on est quelque peu cohérent avec soi-même.
Certains critiquent, et c'est leur droit, ton "agressivité vis à vis du FN ou tes prises de position notemment dans ton discours Marseilllais, je me suis dit gonflé....contre productif?......conclusion j'adhère j'apprécie que l'on dise les choses clairement.
Tout ceci m'amène, bien que peu enclin à suivre comme un mouton, à faire mienne ta stratégie d'éviction du président sortant, malgré les pratiques de M.Malek Boutih, président de SOS Racisme, une démonstration supplémentaire que nombre de politiques n'ont pas de limites ni même d'amour propre, et bien que : "D’une façon générale ne croyez pas ce que disent les socialistes surtout s’ils sont candidats."
Il y a des convictions pour lesquels on se ferait tuer.
Bayrou vient de prendre sa décision : " l'indécision est impossible".." Les valeurs prennent le pas sur les rigueurs budgétaires" " Unité nationale "Voila ce qui déterminent sa décision.
Ce coup politique va nous amener à analyser les pourquoi et les conséquences qui vont secouer la vie politique en France, après l'explosion ou l'implosion de l'UMP suite à la déculottée de NS
J'attends avec impatience le futur billet de Jean-Luc.
Par ailleurs, le devenir de notre leader est primordial dans le devenir du Parti de Gauche et du Front de Gauche.
Pour ma part je souhaite que Jean-Luc soit présent à l'Assemblée Nationale et égoïstement qu'il soit élu en région PACA. La bagarre va être ferme, tenace, qui mieux que lui pourra influer sur les décisions de l'Assemblée.
Comme certains d'entrevous j'hésitais à voter Hollande, les commentaires de ce blog m'ont convaincu et j'adresse à tous nos camarades qui étaient dans la même interrogation que moi cette réflexion de Ian Brossat : " Plus j'entends Sarkozy, plus je vote Hollande.Plus j'entends Hollande, plus je vote Front de Gauche aux législatives .
Le combat commence maintenant car le futur est aujourd'hui...
P.Brunet le journaliste Sarkozyste (invité sur tous les plateaux en cette période de campagne) qui a déchiré sa carte de presse parce qu'il trouvait que NS était maltraité par tous les médias (même TF1, Europe 1, RFL...pour vous dire). C'était pour lui une injustice qui durait depuis que Sarko était en politique. Une infamie ! Il était invité dans le cadre de l'égalité de temps de parole sur FI puisque le romancier, scénariste et metteur en scène Marc Dugain (que tout le monde connaît et qui est respecté lorsqu'il porte la parole politique) avait un penchant pour FH. Si ce n'est pas du subliminal je ne m'y connaît pas.
Voyez-vous chers camarades, les pauvres médias sont agressés de toutes parts. Quoiqu'ils disent ou fassent ils mécontentent une partie de l'électorat. Les chiens de gardes ne sont qu'en fait des petites fouines qui essaient de faire leur travail, et ils en prennent plein la gueule de toutes parts. Quand JL Mélenchon pointe leur rôle politique, ils sortent les crocs. Quand c'est un autre, ils l'assimilent à JL. Quant c'est P.Brunet, c'est dans l'esprit des affranchis.
Ce matin encore sur FI, B.Dely, du nouvel obs affirmait que rien était joué. C'est son rôle pour mobiliser les électeurs socialistes. Mais quand il dit qu'il suffirait d'un évènement exogène pour faire basculer les 2% ou 3% qui manquent à NS. Je n'ai pas envie de rigoler. Si eux y pensent, les autres aussi.
Quoiqu'il arrive d'ici dimanche il faut prendre le bulletin FH.
Dimanche,dégageons l'infâme personnage insalubre des murs de notre République.
A Toulon il a été dans l'horreur anti-gauchiste primaire,son public saupoudré aux paillettes dorées, ils l'ont acclamé comme des veaux pour sauver leur cuir doré, pendant que le centre se recentrait à gauche.
La droite s’effondrait aux extrêmes,enfonçons le clou pour ne plus qu'ils remontent.
Bravo Jean-Luc avec Bourdin.
Je me pose une question, et je suppose qu'elle doit être débattue au sein du FdG, sauf si évidemment, je suis totalement a coté de la plaque : L'utilité ou non que Jean-Luc Mélenchon devienne un député ?.. Je n'ai pas d'avis la dessus en terme de oui ou non, mais je ne peux m'empêcher de penser a Ségolène Royal qui après la défaite de 2007, a renoncer volontairement a un siège de député.. Est ce que cela n'est pas non plus ce qui a contribué a la marginaliser et a ne voir en elle de façon "péjorative" une simple "présidente" de région ?
Est ce qu'en ne siégeant pas a l'assemblée en tant qu'élu du peuple, Jean-Luc Mélenchon, ne serait pas "cantonné" a un rôle "secondaire" de "tribun" de gauche ?.. Il me semble qu'il serait pertinent de se poser cette question au moins, car pendant et après les législative, nombreux seront nos adversaires et surement pas tous armés des meilleures intentions a l'encontre du FdG.. D'autant que les médias ne relaieront surement pas grand chose venant du FdG...
Je ne dit pas qu'il faut utiliser les mêmes armes que "l'adversaire", mais comme au judo, autant utiliser leur "force" pour les contrer..
@ anne qui dit:
4 mai 2012 à 12h49 : j'ai aussi lu cet article, j'avoue que j'en suis resté "sur le c**".. (Fakir)
sur fr inter dans "la marche de l'histoire" en ce moment, c'est l'histoire du drapeau tricolore et celle du drapeau rouge. J'y ai appris que l'ordre des couleurs n'est pas établi et que nous pourrions mettre le rouge prés de la hampe (pour anecdote, le noir était la couleur des jésuites et le blanc celle des protestants). C'est un peu hors sujet de ce blog mais pas tant que ça...
A tous
Dans la foulée du billet de Jean-Luc et afin d'occuper les heures qui...restent, deux articles à ne pas rater dans Libération de ce jour (page 10, une analyse de Christian Salmon sur la nauséabonde stratégie de NS et page 24 une ITV de l'écrivain Annie Ernaux, soutien déclarée de Jean-Luc Mélenchon). A diffuser largement...
Bon courage à tous. Fraternellement. Jacques
Meeting Sarkozy: Mélenchon a dit: "Si vous croisez un riche dans la rue, faites lui les poches"...
Misérable et pathétique connerie avant le couperet de dimanche.
Qu'il dégage et qu'il nous dégage la route vers la "Révolution Citoyenne"
@ naif pas si naïf que cela....
Tu as raison, il faut prendre le bulletin FH dimanche
Pour remettre le nain dans son sarkophage
Pour ensuite qu'il soit jugé pour ce qu'il a fait
Il n'y pas d'autre choix. Il ne faut prendre aucun risque.
Ensuite, ce sera un autre combat dès le 7 Mai.
Mais seulement à partir du 7 Mai.
Je crois que, comme tu le dis camarade, il est capital que les électeurs du Front de Gauche votent à 100% pour Hollande! Moi aussi j'ai eu ce sentiment aigre-doux à la suite des résultat, mais jamais je ne me résignerai! Des gens de convictions comme nous sommes ne peuvent se porter sur Sarkozy ou s'abstenir... C'est contre notre nature ! Je te demande, cher Jean-Luc, de te faire entendre, pour que 100% de ton électorat se mobilise ! Il est de notre responsabilité aussi de créer cette alternance ! Cette percée ne peut être une victoire en soi si au soir du 6 mai, la gauche devrait vivre une énième déconvenue!
Camarades, comment vous, électeurs du Front de Gauche pouvez-vous vous abstenir, ou pire, voter Sarkozy ? Mobilisons-nous et cessons les ambiguïtés !
Fraîchement convaincu, juste à temps pour pousser bulletin en votre nom au premier tour. Dimanche, ce sera un contre Sarko, par devoir. J'aurais préféré glisser dans l'urne un bulletin Mélenchon, par conviction.
Merci à vous Jean-Luc Mélenchon.
Si nous n'avons pas battu l"héritière" c'est uniquement parce que 2001 a laissé des traces indélébiles. La campagne promettait mieux et on a tous été déçus.Qu'advient-il des législative ? A Marseille Jean-Luc a une cote d'enfer autant en profiter. Une question que je me pose :Pourquoi n'avoir pas fait intervenir Jacques Généreux au cours de la campagne ? Il aurait pu expliquer les réalités des mécanismes européens avec ses mots simples et sa pédagogie. On est beaucoup prêts pour Dimanche et on se retrouvera aux Législatives
@elgaucho156. Excellent lien, que vous présentez très bien, riche de réflexion : le grand réinventaire.
Merci pour ton billet. J'étais revenue de tout, le Front de gauche et toi vous m'avez rendue ma fierté d'être française. Faisons Front contre les fachos!
Bonjour Jean-Luc. Je te remercie pour ce que tu nous a rendus : la dignité d'être hommes et femmes de gauche, et de nous avoir redonnés le courage de nous battre. Nous mettrons Sarko dehors. Nous continuerons à nous battre dans notre Front de gauche. Promis. Continuons le combat. Avec toute mon amitié et ma reconnaissance.
Bonjour Jean-Luc, et tous les camarades,
Pour élargir l'analyse des régions: dans le Finistère, Jean-Luc tu es devant Le Pen dans 92 communes.
Dans certaines d'entre elles tu atteints des scores impressionnants: Berrien:25,76%, Bolazec: 25,66%,Confort-Meilars:18,99%, Loc-maria-Berrien:32,57%.etc..Ce ne sont pas des grandes villes, mais des communes rurales. Donc, les ruraux ne se sont pas tous portés sur l'extrème droite, même si du boulot reste à faire.
Pour regarder l'avenir: depuis ton retrait à la fin du 1° tour, un silence assourdissant s'est installé à propos de l'écologie et de la transition énergétique.
Je cois que c'est un volet vital, car quid des avancées sociales, si notre environnement devient invivable ? Ce sera, au contraire, cause de désastre humanitaire, économique etc...Comment peser sur ce sujet aussi ? Nous ferons tout pour que le résultat aux législatives soit le plus haut possible, mais cela sera-t-il suffisant ?
Des initiatives associatives, ou locales existent; ne serait-il pas bon de travailler avec elles, sous une forme à définir ? Notre force principale est celle de la motivation et du plus grand nombre. Jouons la carte à fond!
Je prends depuis quelques jours un peu de repos et de recul avant de repartir pour la bataille décisive des législatives. Mais je continue à diffuser sur le net quand je me connecte. On lâche rien !
J'ai lu ci avant que pour vaincre l'adversaire, en judo, on utilise sa force.
Je ne sais pas si le raisonnement vaut ici, d’abord parce que l’enjeu n’est pas une compétition mais une révolution, pas d'être les plus fort mais d’ETRE tout simplement, y compris avec ceux qui jusqu’alors n’ont pas pigé le problème.
L'ennemi de fond c'est le CAPITAL.
Il y a deux choses qu'il ne peut s'approprier sans notre consentement : les rapports sociaux et les rapports de distribution, ces derniers reliant les hommes dans leurs rapports sociaux.
Et ce ne sont pas du tout des forces du capital.
A nous de restaurer à leur vrai place ces deux éléments. Les rassemblements des meetings du FdG s'ils nous ont tous émus nous ont rappelé combien ce lien qui unit un peuple qui veut renverser la table peut devenir une force.
Une des premières choses a se mettre dans la tête, et le vote anti Sarkozy en fait partie, c'est le basculement de l'idéologie qui a court actuellement, vers une autre mentalité collective: aujourd'hui le profit est personnel et la faute collective. C'est le propre du capitalisme qui confisque le fruit du travail et l’attribue a une seule main.
Nous devons arriver à ancrer dans les esprits tout le contraire: le résultat est collectif et la faute s'il y en a une concerne une responsabilité unique.
Ou pour tout raccourcir: le résultat, c'est nous le peuple.
Mais pour l'heure, première marche a ne pas rater, Sarkozy dehors. Y'a pas a hésiter une seule seconde.
A propos de l'exemple de Néron, je pense au livre de Paul VEYNES: "Comment on écrit l'histoire".
Passionnant.., et à l'heure de la toile on en est toujours là, avec les nouveaux chiens de garde, qui ces jours-ci sont un peu perturbés quand même...mais continuent de faire une pub délirante pour Marine Le Pen.
Le sujet de l'immigration est effectivement très clivant, entre FN et F de G, comme tous les sujets d'éthique.
Par contre, sur les thèmes de la crise financière et de l'Europe, sur le rôle de l'Etat y compris en matière sociale, certains électeurs voient forcément des convergences, et on a bien vu que notre discours est copié et distordu par M Le Pen.Il faut bien s'expliquer devant les citoyens là-dessus, sur nos divergences majeures, afin que ce soit nous en fin de compte qui ayons le dernier mot et emportions la conviction des électeurs.
Je pense que Jean-Luc Mélenchon considère au fond que les gens qui votent FN ne méritent pas d'être traités comme des électeurs responsables et dotés d'intelligence, mais j'aimerais qu'il tempère son opinion: au vu de la désinformation qui est à l’œuvre, particulièrement dans les média locaux, notre petit temps de parole ne devrait pas être uniquement consacré à les invectiver, c'est contre productif.Les électeurs dans leur ensemble méritent qu'on argumente y compris face au FN..
NO PASARAN!
Bourdin ce matin à préciser avant de recevoir JL Mélenchon que dans le cadre de l'égalité stricte du temps de parole, c'est MLP qui a été invitée la dernière avant le 1er tour. Maintenant c'est JL qui est invité le dernier. C'était bien sûr pour des raisons de calendrier des candidats. (il a du recevoir des mails)
Donc nous avons été trés mauvais dans la gestion du calendrier. Parce que MLP est passée en dernière semaine partout dans les médias. Même son meeting. Le nôtre non, parce que nous avions certainement épuisé notre temps de parole. Mais ils se rattrapent au second tour. Sacré Bourdin: "pas d'embrouille avec Bourdin". C'est dommage nous ne sommes plus éligibles.
Si vous tapez Bourdin Rmc, vous avez une belle photo de MLP (souriante) avec des Twitts "grande dame à recommander". Si vous allez sur les podcasts: il faut chercher JL comme une chauve souris. Non ce mec n'est pas clean. Je ne sais pas pas ce qu'on lui trouve à ce Bourdin. Au prochaines élections, il n'y aura plus d'égalité de temps de parole. Il n'en veulent plus.
JL a raison, la campagne avant le 1er tour a été focalisée sur MLP. Au deuxième tour ce sont les thèmes portés par le FN qui ont monopolisé les 2 candidats et les médias. Bien joué !
Le débat NS/FH n'a pas abordé les problèmes de Pouvoir d'achat, d'emploi, de santé, d'handicap, de logement.... cqfd.
La question selon moi est moins de savoir si Jean Luc sera ou non candidat aux législatives,mais où,quand,comment,va-t-il organiser son soutien aux candidats FdG, dans cette bataille encore plus décisive que l'élection présidentielle. La "rue" l'attend à Marseille (ailleurs sans doute aussi),mais la demande est ici très forte venant notamment des jeunes des quartiers Nord.
Jamais nos voix ne pourront compter si nous ne virons pas Sarko le 6, alors tirez tout ce que vous voulez comme plans sur la "commode" (j'aime bien) mais si le petit est toujours là lundi matin, vos et nos projets sont reportés aux calendes grecques !
En ce qui concerne les législatives notre leader a bien indiqué ce matin que pour le moment rien n'était arrêté et que cela demanderait quelques jours avant de prendre une décision, et dommage pour l'ami de PACA il a même précisé que si cela se faisait cela serait certainement sur Paris ! il doit en avoir marre de faire des kilomètres et être prés de l'Élysée si c'est Hollande comme Président c'est certainement un avantage,
J'ai hâte d'être à lundi matin, j'ai tellement d'idées à proposer pour l'avenir !
Allez mes AMIS encore un petit effort
"Un être humain vaut plus que tout l'or du monde"...
Jean-Luc, tu es bien plaçé pour le savoir, la vie politique est une des composantes de la vie tout court.
Comme dans la vie, combien d'obstacles, de chausse-trapes, de pièges, de mensonges envers nous peuple du Front de Gauche, ont été dressé durant ces derniers mois, par des gens contrariés par la vérité de notre programme "L'humain d'abord", mais aussi parce que nous sommes le pavé dans la marre, du monde politique prisonnier de la finance libérale.
Combien de combats menés par chacun de nous individuellement, mais sutout par des groupes de militants et par vous nos représentants, pour faire taire la meute hurlante.
A coté de tout cela, un travail de fourmi, pour convaincre les citoyens du bien fondé de nos idées, de notre projet.
Nous défendons avec nos moyens, les couleurs du Front de Gauche sur ta page Facebook, Jean-Luc et je tiens à remercier Gersende, Vali, Jean-Michel G., Dillon, Jean-Michel Q. et de nombreux autres camarades qui donnent beaucoup de leurs temps, dans cette bagarre de tous les instants.
J'espère dimanche soir, boire un ballon de rouge à la santé de vous tous, mes amis !
Bonjour,
Deux petites choses concernant votre interview avec J.JBourdin. Il reprend toujours ce que vous lui avez dit pendant la page de réclame. Il fait ça à chaque fois. Ensuite il y a des entrevues où vous dites que vous connaissez f.Hollande et d'autres fois ou vous signalez l'inverse. Cuidado donc.
D'accord avec Doudou.
L'ennemi c'est la famille Le Pen et non les électeurs du front national
Les Le Pen manipulent les électeurs, leur font prendre des vessies pour des lanternes. Et dans l'état actuel de notre pays, comment en vouloir à ces électeurs d'écouter le chant des sirènes et ne ne pas avoir une conscience politique ?
Les Le Pen utilisent les moyens les plus vils pour rameuter les électeurs, sans avoir de réel programme politique, et dans le seul but de tenter de s'accaparer du pouvoir.
Il faut parler à ces électeurs, non pas comme le fait Sarko en utilisant le langage Le Pen, mais en utilisant nos mots, nos idées, et en commençant par leur enlever de la tête la peur de l'étranger (au sens large). Plutôt que de les isoler, il faut les approcher, ouvrir le dialogue même s'il est difficile.
A la question monsieur Mélenchon député europeen ou a l'assemblée nationale la bonne reponse est :les deux mon capitaine. Non serieusement,pour demain c'est sur c'est l'Europe, mais l'urgence vu l'etat dans laquelle Attila mignature le laisse , n'est-ce pas le territoir national en desespoir et en peril en priorité. question? La présence de Jean-Luc serai terriblement efficace et rassurante a l assemblée.n'auriez-vous pas un clone ou un jumeau monsieur Mélenchon ?J'e cherche un peu d'humour pour masquer nos regrets.....c'est vous notre candidat.Allez on vote toute la gauche ensemble dimanche, et on continue!
Bonjour à vous toutes et tous,
excellent billet M. Mélenchon comme (d'hab),
excellente intervention ce matin aussi chez Bourdin, vous avez raison le FN ne sert à rien (excepter faire du mal)...
Le Front de gauche seul, à affronter le FN "front contre au front", et nous sommes les seuls à l'avoir fait...
Je bous et je "rebous", en effet, j'avais fait part de mon intention (ô) combien difficile de voter au deuxième tour de cette foutue élection présidentielle (contre mes convictions), j'avais même dit que : j'ai "retourné ma veste" et (j'en suis malade), bref, je vais voter contre Nicolas Sarkozy...
Mais vivement la fin de cette élection présidentielle pour que je puisse enfin dire ce que je pense du vote "utile" dans un premier tour d'élection présidentielle ou même législative !
L'Humain d'abord.
Max
De revenir sur la lutte toujours d'actualité des travailleuses de Sodimédical fait partie de notre vote de Dimache pour terminer ces 10 années et les 5 terribles pour le monde du travail. Rien n'a été épargné et c'est seulement depuis 3 ans avec le FdG et 7 mois pour faire connaître notre Programme Populaire Partagé vendu à 400 000 exmplaires et combien téléchargés ? que nous sommes debout en nombre. Notre solidarité continuera pour les travailleuses de Sodimédical et dans chaque entreprise pour faire savoir les luttes qui doivent être offensives,bien réelles, réalistes et de visée ambitieuse une radio certes européenne sur les ondes intercontinentales serait un minimum. Une concurence de salubrité publique avec ces chaînes privées et aussi publiques même si un respect démocratique devrait être intoduit dès le 7.
Mais de compter sur ses propres forces qui ne peuvent que se renforcer, car pendant la Résistance historique des tracts existaient mais aussi des postes à galène, à lampes et au temps des bidules très techniques,balladeurs et autres des infos sont filtrés par les possédants donc très orientés.
Le changement maintenant chiche car la demande est forte.
A 18 h 30 Stalingrad,le 6 votons pour dégager l'espace et respirer un vent moins mauvais et le 7 Luttons.
Amis et Camarades,
Sur un thème qui en préoccupe déja plus d'un.....et nous serons sans doute beaucoup plus nombreux dans les jours qui viennent : l'avenir de Jean-luc MELENCHON ?
Sous réserve qu'on nous demande notre avis, car lui seul en décidera....puisque comme chacun le sait, c'est un grand garçon !
Donc, pour ma part,je le verrais très bien,dès la fin des présidentielles, en Président.....du FdG !
La priorité des priorités n'est-elle pas de faire en sorte que le FdG perdure et se renforce de plus en plus ?
Selon vos avis (ou non), j'aurais peut-etre l'occasion de préciser..........
Fraternellement !
Oui, il faut voter Hollande. Ce n'est pas Bayrou qui va nous montrer ce qu'il faut faire, non? Encore que : à la question rigolarde de Pascale Clark sur F. inter ce matin : le soutien de Bayrou, "qu'est-ce que ça change?", j'ai envie de répondre que ça change tout. On a peut-être besoin de croire que cet homme viscéralement et sincèrement ne peut plus supporter, lui non plus, les dérives extrémistes (ou les tendances?) de NS. Oui, le dernier clip de campagne du "candidat-président" donne des haut-le-cœur (panneau douane en français et en arabe). Je suis petite fille de slovènes venus travailler en France en 1923, en même temps que les polonais, dans les mines du Pas-de-Calais. Un "vrai" travail : mon grand-père y a laissé ses poumons. En 1935, Laval expulse à tout va. Mes grands-parents ont revendu leurs meubles. Étrangers, pointés du doigt, traités de "polaks", puis de "boches" même, tant la bêtise est bête. Après, c'est l'escalade qu'on sait. Mercredi, soir du débat, j'étais au théâtre où on donnait un Brecht : "Têtes rondes et têtes pointues", à point nommé, devant des convaincus mais aussi des mômes bouche bée. Pascale Clark, qui découvrait aussi ce matin le mot "anaphore", ne connaît sûrement pas Brecht. Et c'est bien Jean Luc Mélenchon qui a raison, lui qui dans son discours de Marseille n'a pas hésité à rappeler cette diversité que nous sommes, en dépit des frileux qui ont trouvé qu'il en faisait trop. On n'en fait à ce sujet jamais trop.
Monsieur Mélenchon, tenez bon face aux incultes, aux médiocres, aux nihilistes du Petit Journal ! Tenez bon !
Merci monsieur Mélenchon de m'avoir citée dans votre note. Mais je n'ai pas écrit un "brûlot", j'ai juste écrit un article journalistique à contre-courant de l'idée d'une "vague bleue marine" qu'on voulait nous voir encaisser. En faisant un travail de journaliste, et en regardant les chiffres, j'ai simplement voulu faire mon travail, et donner sur sens au réel.
"D’une façon générale ne croyez pas ce que disent les socialistes surtout s’ils sont candidats".
Je ne crois en rien au candidat Hollande et je ne crois qu'en nos propres forces, celles du Front de Gauche. Mais dimanche il faut voter pour éliminer Sarkozy et utiliser le seul bulletin possible, celui de Hollande. La première porte ouverte, il en restera beaucoup à franchir. Mais on ne pourra franchir la seconde porte puis la troisième et toutes les autres que si la première s'ouvre. Et dimanche soir, si Sarkozy est battu, nous ne laisserons pas le monopole de la victoire aux socialistes, nous serons de la fête, nous sortirons avec nos superbes drapeaux rouges et exigerons le SMIG à 1700 immédiatement !