03mai 12
J’ai rédigé ces lignes au retour de mon rendez-vous avec les ouvrières de Sodimédical dans l’Aube. Je reparlerai de cette visite à cœur fendre. Des femmes courageuses, abandonnées sans paye depuis sept mois, jetées comme des chiffons par des patrons voyous, un ministre des finances qui laisse la loi et les décisions de justice être piétinés, une usine comme neuve grassement subventionnée sur fonds publics et pourtant vide. Un cauchemar. Dimanche on va régler les comptes. La moitié du chemin sera faite. Restera à faire l’autre moitié. Celle qui consistera pour les nouveaux pouvoirs publics à faire respecter la loi, punir les voyous. Et peut-être même décider les mesures qui rendront ce genre de situation impossible à l’avenir. Dimanche, le vote sanction sera un encouragement et un déblocage. Qu’il reste à faire beaucoup ensuite est dans l’ordre des choses. Mais il faut faire son ouvrage en commençant par un bout si l’on veut pouvoir finir à l’autre. Dans cette note je reviens sur l’analyse des résultats électoraux. Tel qu’est fait mon emploi du temps je ne pourrai sûrement pas me remettre devant mon clavier avant minuit ce vendredi. Ces mots seront donc les derniers peut-être avant la libération. Prenez-y votre part. Au deuxième tour on élimine. C’est le cas de le dire !
Pour illustrer ce billet, des photos du 1er mai 2012 à Paris où le Front de Gauche est venu en nombre aux côtés des manifestants puis a défilé à la fin des cortèges syndicaux jusqu'à la Bastille. Photos : S. Burlot et www.photosdegauche.fr
J’ai dit ici, déjà, que la lecture d’un résultat électoral est un enjeu idéologique. C’est toujours l’idéologie dominante qui gagne la partie visible. C’est elle qui rabâche ses refrains. Elle parvient ainsi à fixer non seulement les esprits qui en sont gavés mais aussi et surtout, elle ordonne le débat public lui-même en lui enjoignant son cadre et ses thèmes. C’est une très ancienne affaire que celle-là. Lire un résultat c’est raconter l’Histoire de son temps. Depuis longtemps on observe que l’histoire conservée est le plus souvent celle qu’écrivent les vainqueurs. La science historique est récente et souvent reléguée au profit de versions simplifiées et politiquement correctes selon l’air du temps. Si Néron est si mal vu dans l’histoire, depuis l’antiquité, c’est parce que les récitants qui travaillaient pour les pouvoirs du moment ont ramassé en un seul récit tous les ragots qui traînaient sur son compte, et jusqu’aux plus absurdes comme celui qui lui attribue l’incendie de Rome elle–même. Je cite cet exemple pittoresque et lointain pour faire sourire mon lecteur avant d’en revenir à notre quotidien étouffant. En faisant du Front National le centre de toute l’élection, les marionnettistes sont parvenus à effacer la question sociale que nous étions parvenus à ramener dans le débat. La vieille ruse a fonctionné de nouveau à plein régime pendant quinze jours. Les ravages sont immenses. Les blessures et les régressions innombrables. L’abaissement de l’esprit public, souillé par le flot de propos officiels xénophobes et les grossiers bidouillages, est terrible. La banalisation des « lepénismes » est un désastre qui marquera les esprits les plus faibles pour longtemps. Le Sarkozysme s’achève ainsi dans une ambiance glauque et les odeurs d’égoût.
Mais à côté de tout ce qui nous échappe de cette façon, parce que cela nous pleut dessus à grosses cordes, il y a la ligne de résistance que nous nous pouvons installer. Du moins dans nos propres esprits. C’est d’ailleurs l’essentiel. Cette résistance c’est celle qui se constitue quand on prend le temps de l’analyse et du débat argumenté. Je sais que des dizaines de réunions de bilan du premier tour ont eu lieu dans les partis du Front de Gauche ou bien en réunions publiques communes. L’examen ville par ville et parfois bureau par bureau est souvent très éclairant. Il montre une réalité bien différente du discours dominant. De toute part j’entends confirmer que l’avancée de l’extrême-droite se fait par transfert de voix de la droite. Et le nombre des localités et bureaux de vote où la course-poursuite entre nous et l’extrême-droite a été visible est considérable. Cette partie-là est jouée en dynamique. Il ne suffit pas de regarder les chiffres du moment, il faut aussi observer les évolutions et les tendances. Il est important et très formateur de faire cet examen et d’en parler tranquillement. Car c’est de cela que nous pouvons ensuite tirer des objectifs de travail et une compréhension approfondie de notre terrain d’action. Je mentionne ce point car une leçon se dégage de tout ce que je lis et entends. C’est l’importance de l’intervention des militants sur le terrain. C’est un fait bien plus neuf qu’il n’y paraît. J’ai connu l’époque où l’opinion était très cartellisée. On bougeait des gens, à la marge. C’était, pour finir, décisif ! Mais cela ne concernait pas des pans entiers de population comme ce peut être le cas aujourd’hui. Nombreux sont les témoignages qui l’attestent. Des escouades de quelques militants, parfois seulement deux partant en campagne en voiture de village en village, ou bien de porte en porte dans un quartier populaire ont conquis des centaines de personnes. Elles n’avaient vu personne avant cela ni discuté de politique avec personne, parfois depuis bien longtemps. Le déclic ne se faisait pas selon la loi du dernier qui a parlé. Pas du tout. Il s’agit d’autre chose. Des retours à gauche, des retours aux urnes, de l’intérêt. Tout simplement parce que les filets d’eau tiède de la télé et de la radio, s’ils imprègnent évidemment beaucoup le terrain sur lequel ils se déversent, ne parviennent pourtant pas à le construire stablement. Ce que l’on retient d’un conditionnement ce sont des préjugés et des réflexes conditionnés. Rien que la verbalisation et le contact ne puisse retourner en quelques instants. L’effet Dracula s’applique aussi à l’esprit de tout un chacun. Les grandes peurs périssent d’être reconnues dirait Albert Camus. Et de même les préjugés placés sous la lumière de sa propre raison.
Pour ma part, je ne me contente pas de ce qu’on me dit, ni même de mes intuitions tirées de l’expérience. Je travaille à partir des tableaux de résultats comparés. Et je lis beaucoup de presse régionale. Car à mesure que les jours passent, il se produit un effet de vérité très intéressant sur les résultats électoraux dans la presse régionale. Jour après jour, cas par cas, sont démentis les emballements convenus qui ont été le refrain des analystes et experts qui ont péroré toute la semaine passée. Vu du terrain, la fable de la « vague Le Pen », comme dit avec une stupeur jubilatoire le « Nouvel Observateur » son allié objectif, est un phénomène pour le moins contrasté. C’est ce que montre, sur le site web de « La Montagne », le bilan de Sébastien Besse. Même si nous ne connaissons pas les communes dont il est question, son récit permet de comprendre quelles évolutions s’observent dans les bureaux de vote populaires. On y voit au contraire clairement dessinée la course de vitesse entre l’extrême-droite et le Front de Gauche. Et nos percées, souvent décisives. « Si Hollande est en tête partout, note « la Montagne », Mélenchon et Le Pen signent aussi des scores importants. Les bassins miniers toujours à gauche mais plus protestataires. L'enracinement à gauche se confirme et s'amplifie. (…) Autre constante dans ces bassins, la poussée de la gauche de la gauche et du Front national, qui progressent quasiment dans toutes les communes, parfois très nettement. À Lamontgie, Marine Le Pen culmine à 23,3%, soit +12,3 points par rapport à Jean-Marie Le Pen en 2007. Jean-Luc Mélenchon atteint les 16% alors que Marie-George Buffet s'était contentée de 2,93%. À Jumeaux, Le Pen signe aussi un gros score avec 23,2%, soit + 8,1 points. Mélenchon parvient à 16 % contre 2,45 % à Buffet en 2007. À Brassac-les-Mines, le candidat du Front de gauche pointe également à 16% et Le Pen, 16,9%, frôle les 7 points de plus que son père. « La gauche, au total, approche des 58% », signale au passage le maire (PS) André Tapissier, président de la Communauté de communes Bassin minier Montagne. À Auzat-la-Combelle, très fortement ancrée à gauche, Mélenchon récolte 20,7 %, (+ 13,7 points par rapport à Buffet). Le FN passe de 9% à 19,5%. « Il y a là une vraie tradition minière et ouvrière où les électeurs se retrouvent plus facilement dans des thèses de rupture à gauche mais qui, au second tour, votent pour le candidat de gauche arrivé en tête », commente André Tapissier. Mélenchon explose les compteurs à Esteil avec 28,3% et se retrouve deuxième, devant Nicolas Sarkozy (8,3 %). Cette commune est, par ailleurs, la seule où Le Pen connaît une baisse (6,7 %, soit moins 3,4 points). À Messeix, Mélenchon et Le Pen sont au coude-à-coude, le premier obtenant 13,5% (+ 8,34 points) et la seconde 13,2% (+ 4,92 points). » Pourtant la seule leçon que tire le socialiste local c’est la percée du FN. « La poussée du FN, générale sur tout le canton, a été une surprise », souligne le maire, Gilles Battut (PS), conseiller général de Bourg-Lastic, qui dresse un constat : « La droite classique n'a pas fait le même nombre de voix que d'habitude ».
Même constat, quand bien même ne connaîtrait-on pas, là non plus, les lieux dont il est question, dans « L'Indépendant » analysant les résultats de l’Aude. Sous le titre « L'autre Front « populaire » », c’est le même écart avec le discours dominant sur l’hégémonie lepéniste. « Même si le Front de Gauche et Mélenchon n'ont pas transformé l'espoir né de sondages flatteurs, du côté des militants communistes, peu habitués à pareille fête, on est ravi du score décroché dans le département 13,15% contre 11,10% au plan national ». « L'avancée est énorme depuis 2009. Grâce au Front de Gauche, la gauche tout entière représente 46% contre 42% en 2002 », commente Amandine Carrazoni-Omari du Parti ommuniste. Dans l'Aude, Mélenchon a visiblement bénéficié du gros travail militant de certaines composantes du Front, notamment dans la Haute-Vallée et dans les Corbières. Il réalise son meilleur score sur le canton de Lagrasse avec 20,23% devançant nettement Marine Le Pen (15,38 %). Il est ainsi premier dans les communes de Maironnes, Treiziers et Montirat. Tout comme sur les sommets de Bugarach où il partage la victoire avec Hollande (41 voix) devant Le Pen (23) et à Fontjoncouse, avec 20 voix contre 12 à Le Pen et 6 seulement à Hollande. Il fait jeu égal avec Marine Le Pen à Lagrasse même (55).Dans la Haute Vallée, on peut citer plusieurs communes où il devance le FN à Axat, Rennes-le-Château, Rennes-les-Bains, Roquetaillade, Montazels ou encore Alet-les-Bains. Dans le Carcassonnais, on notera aussi sa victoire à Lastours avec 33 voix devant Hollande 23. Amandine Carrazoni explique ces bons résultats ponctuels par « une bonne implantation de certains militants du Parti de gauche très actifs. On a eu pas mal d'adhésions de jeunes. On fait des bons scores là où on a travaillé de façon unitaire. »
Ces exemples illustrent en l’étendant le sens du coup d’œil que nous avions jeté sur les quatorze grandes villes sur dix-sept de plus de 150 000 habitants où nous avons battu le Front National. Car non seulement nous l’avons battu mais il y a nettement reculé par rapport à son score de 2002. Les villes étant des avant-postes je considère ces résultats comme des indicateurs du futur en vue pour nous si nous ne lâchons rien. Tout ceci étant lu, goûtons à présent le sel de cet article du « Midi Libre » ! Sous le titre « Une vague bleue Marine » dans le Gard ? Non, sire, une vaguelette », Nathalie Balsan-Duverneuil signe une sorte de petit brûlot. « Halte au feu ! écrit-elle. En matière de politique et de résultats électoraux de l'extrême-droite, on a vite fait de s'enflammer. Mais il est toujours intéressant de comparer les chiffres exacts avec l'évolution des populations inscrites sur les listes. Et, en analysant les chiffres (1) avec plus de précision, le constat est considérablement plus nuancé qu'annoncé. En effet, en 2002 dans le Gard, Jean-Marie Le Pen (FN) et Bruno Mégret (MNR) recueillaient à eux deux 89 712 voix sur 445 562 inscrits. En 2012, Marine Le Pen (FN) obtient certes 106 646 voix (soit 16 934 voix de plus), mais pendant ce temps-là, le nombre d'inscrits sur les listes électorales a atteint le nombre de 513 138, soit 67 576 électeurs de plus. Le vote extrême-droite augmente de 0,5% des inscrits dans le Gard depuis 2002. Dans le Gard, en 2002, Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret récoltaient les suffrages de 20,2% des inscrits sur les listes électorales. Pour tomber à 13,1% des inscrits en 2007. Et la "vague" annoncée pour le premier tour du scrutin de dimanche amène Marine Le Pen à une augmentation de seulement… 0,5% des inscrits, à 20,7%. On est loin du tsunami. Et à regarder le scrutin à l'échelle nationale, on constate que l'augmentation du vote d'extrême-droite croît moins vite dans le Gard que dans l'ensemble du pays. Nous sommes en effet passés de 13,3% des inscrits pour l'extrême-droite en 2002, à 8,6% en 2007 pour terminer à 13,9% en 2012. Une augmentation de 0,6%. Dans le Gard, le vote pour la gauche radicale augmente pendant la même période de… 2,5 %. En précisant les choses, et en comparant l'évolution de l'extrême-droite et celle de la gauche radicale on observe un autre phénomène intéressant, pas, ou peu mis en évidence par les médias. En 2002, dans le Gard, Arlette Laguiller (LO), Olivier Besancenot (LCR), Daniel Gluckstein (PT) et Robert Hue (PCF) obtiennent à eux quatre 47 208 voix, soit 10,5% des inscrits du département. Contre 9,5% des inscrits du pays. Et en 2012, Nathalie Arthaud (LO), Philippe Poutou (NPA) et Jean-Luc Mélenchon (FdG) obtiennent à eux trois 61 892 voix, soit 12% des inscrits du département. Contre 10% dans tout l'hexagone. (…) Malgré le "bruit" médiatique, les choses ne sont pas toujours ce qu'on croit. (1) : Sources : chiffres définitifs du Ministère de l'Intérieur »
Cette sorte de revue de presse qui fait justice des refrains mondains à propos du Front National ne serait pas complète si je n’y ajoutais ce point de vue paru dans « Le Figaro ». Je l’ai retenu car il nous rend justice à propos d’un argument mille fois rabâché sur le parallèle entre les électeurs du Front National et ceux du Front de Gauche. Je sais bien que je n’ai pas à convaincre sur ce sujet ceux qui me lisent. Mais je crois utile de citer une analyse qui peut ensuite servir d’argumentaire ici où là et qui ne vient pas de nos milieux. Sous le titre « Vote contestataire, les enjeux de la bataille », Jérôme Sainte-Marie, directeur du département opinion de l'institut de sondage CSA, « souligne les différences d'opinions et sociologiques entre les partis de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon ». On va voir que si ce n’est pas tendre pour nous ce n’en est pas moins instructif. « La victoire sans appel de Marine Le Pen sur Jean-Luc Mélenchon dimanche dernier, à l'issue d'un duel qui a marqué toute la campagne, constitue une donnée essentielle pour le prochain quinquennat. À l'orée d'une période qui sera, quel que soit le vainqueur du second tour, celle de la contrainte budgétaire et de la mise sous tension du modèle social français, la maîtrise de l'hégémonie idéologique sur les représentations des catégories populaires est l'enjeu décisif pour les deux forces principales politiquement contestataires. Ceci est d'autant plus important pour l'avenir de la société française en général qu'il s'agit de deux courants politiques parfois stigmatisés ensemble sous le terme polémique de « populisme », mais dont l'analyse des opinions et même de la sociologie indique qu'ils sont irrémédiablement distincts dans leur origine comme dans leur orientation. L'approche dite du « fer à cheval » prétend faire du Front National et du Front de Gauche deux forces convergentes au-delà des faux-semblants. Comme toute pensée paradoxale, elle a l'apparence de l'intelligence, mais sa réalité est bien plus décevante. Tout d'abord, le sondage réalisé le jour du vote par l'institut CSA indique que seuls 12% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon annoncent comme second choix possible, ou plutôt s'il avait été possible, un vote Marine Le Pen. De manière symétrique, seuls 15% de ceux ayant voté pour Marine Le Pen auraient sinon choisi Jean-Luc Mélenchon. Nous sommes bien en présence de deux groupes qui se vivent comme différents, et dont la zone d'intersection est électoralement marginale. »
« Le contraste entre ces électorats est particulièrement net au regard de la motivation de leur vote. Le 22 avril, deux enjeux ont justifié leur choix pour les électeurs de Jean-Luc Mélenchon : le pouvoir d'achat, les inégalités sociales et l'emploi, seuls 3% d'entre eux citant l'immigration. Ce sujet est, à l'inverse, la raison avancée par 66% de ceux ayant voté pour Marine Le Pen, très loin devant tous les autres thèmes proposés. Ce n'est plus une différence, c'est une opposition absolue, en parfaite résonance avec l'antagonisme du discours des deux candidats sur ce sujet. Pour autant, la structure des deux électorats présente quelques analogies.
Comme ceux de Marine Le Pen, les électeurs de Jean-Luc Mélenchon appartiennent le plus souvent aux catégories populaires. Il s'agit, dans un cas comme dans l'autre, pour les deux tiers d'entre eux de personnes en activité, alors que 47% des électeurs de François Hollande et 56% de ceux de Nicolas Sarkozy sont des inactifs, retraités, personnes au foyer ou étudiants. On trouve également parmi eux, même si cela est plus marqué parmi l'électorat frontiste que chez celui du Front de Gauche, une proportion relativement faible de personnes disposant de revenus supérieurs à 3 000 euros. Un tel constat peut paraître évident, il souligne cependant l'inanité de la représentation du vote mélenchoniste comme le produit d'une tocade de « bobos » – si tant est que ce terme renvoie à une quelconque réalité sociologique, hors une poignée de quartiers centraux. »
« Une autre dimension rapproche les deux électorats, c'est la part d'espoir investi dans le vote. Dans le contexte actuel de crise, elle est au global relativement faible, seuls 33 % des Français pensant le jour du vote que leur situation personnelle s'améliorera si leur candidat était élu, au lieu de 50 % qui le disaient le 22 avril 2007. Seuls deux groupes se distinguent par une réponse majoritairement positive, les électeurs de Jean-Luc Mélenchon et ceux de Marine Le Pen. On mesure là surtout l'intensité de l'investissement dans le vote, et la volonté de croire dans le pouvoir du politique, qui caractérise ces deux groupes ayant déjà mêlé leurs suffrages lors du référendum de 2005 concernant le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, à l'issue d'une campagne contre la technostructure européenne. »
« Entre ces deux forces très motivées, plaçant à des degrés divers les deux candidats du second tour sous surveillance, et voyant dans le scrutin actuel un tour de chauffe pour d'autres combats, la partie n'est pas égale. Jean-Luc Mélenchon a plus que quintuplé le nombre de voix de Marie-George Buffet de 2007, mais c'est au prix de l'absorption de la plupart des voix recueillies par la gauche radicale, dont le total n'est que de 12,8 % des suffrages exprimés, soit plus qu'en 2007 (7,7%), mais moins qu'en 2002 (13,8%). À l'inverse, le score de Marine Le Pen est une indéniable réussite, bien au-delà du record précédent de 2002 en termes de nombre de voix. Son succès principal n'est pourtant pas là, mais d'avoir recueilli deux fois plus de suffrages parmi ceux qui estiment faire partie des classes populaires ou défavorisées. Cette domination frontiste chez ceux qui constituent, de façon subjective, la classe socialement dominée est une cruelle réalité pour le Front de Gauche. L'utilisation stratégique du thème de l'immigration par Marine Le Pen comme par Jean-Luc Mélenchon – la première pour diffuser une lecture nationaliste des phénomènes économiques et sociaux, le second pour unifier les revendications des catégories défavorisées – a produit des effets manifestement inégaux. La préparation d'un troisième tour social, pour paraphraser la gauche radicale, s'en trouve d'autant éloignée, mais le hiatus entre le discours des pouvoirs et la subjectivité populaire n'en est en rien réduit. Le succès de Marine Le Pen est d'avoir recueilli deux fois plus de suffrages parmi ceux qui estiment faire partie des classes populaires ou défavorisées. Cette domination frontiste est une cruelle réalité pour le Front de Gauche. » Sans vouloir faire une lecture de détail, je ne contesterai cependant pas que nous n’ayons pas atteint le but visé. Et c’est cruel en effet. Mais je n’oublie pas quelle difficulté ce serait de résoudre en une élection et trois ans d’existence ce que l’extrême-droite a construit depuis 1971. Elle court devant, c’est sûr. Mais nous courrons aussi. Mais nous courrons plus vite qu’elle ! Nous la rattraperons donc. Telle est la situation que montre la prolongation des tendances actuelles.
Il y a des compliments pour lesquels on se ferait tuer. Tel celui mis en ligne le dimanche 29 avril dernier dans « Charlie Hebdo ». Signé Cavanna. Je ne dis pas que ce soit pur blanc-seing, loin de là. Mais quand même ! Lisez. « On a beau être revenu de tout. On a beau ne plus croire à rien. On a beau savoir que derrière tout ça il n’y a que baratin et jolis mouvements de menton, on a beau, on a beau, merci à l’artiste qui sut faire renaître pour nous, fût-ce l’espace d’un instant, les grands frémissements populaires, les forêts de poings fermés dressés parmi l’océan des drapeaux rouges, les « Internationale » qui ne se bêlaient pas comme des cantiques… Merci, camarade Mélenchon. Tu nous as fait rêver, c’est toujours ça de pris. « Romantisme révolutionnaire ». C’est ce qu’on te reproche. Et d’où voudrait-on qu’il vienne, le romantisme ? De la soumission résignée à l’état de fait ? Du soutien passionné à l’un des gestionnaires pépères qui étalent leurs tronches sans conviction au coin des rues ? Bien sûr, on n’y croit pas vraiment, on vibre, on s’entreregarde, on se marre, elle est bien bonne… La Révolution, rien que ça ! Avec la majuscule. La VIème République. Bien sûr, on votera utile, on garde les pieds sur terre. Ça n’empêche pas de se laisser fouetter le sang par ce dandy cravaté comme un Robespierre qui n’a pas la trouille, en pleine crise économique généralisée, d’appeler à foutre les patrons en l’air au nom d’un communisme ingénu fleurant le dix-neuvième siècle.
On se résignait à un Hollande-ou-Sarko sans surprise, à peine si l’on attendait de la petite Le Pen, successeur de son papa, qu’elle produise quelques intermèdes bruyants pour réveiller un peu ce combat de chiens fatigués autour d’un os aride. Tu nous as réveillés, camarade ! La bonne blague serait que tu sois élu au premier tour ! En tout cas, dès aujourd’hui tu existes, je me retiens d’y croire mais je ne peux empêcher cette jubilation rigolarde de m’illuminer l’intérieur. Éveille les jeunes, rajeunis les vieux, secoue-nous le cul, rue, piaffe et gueule. Si ce n’est, comme l’insinuent ceux qui n’aiment pas cela, que l’image de toi que tu veux donner, vive l’image, elle me convient, elle vaut bien les mornes gueules des sauveurs diplômés de la patrie. »
Moins drôle, bien moins sympathique : voici une mise en garde. Comme vous le savez bien des socialistes peuvent être absolument déloyaux de toutes les façons possibles. Une nouvelle manœuvre de leur part a été inaugurée en Essonne. Elle consiste à utiliser ma prise de position à propos du deuxième tour de l’élection présidentielle pour faire croire qu’elle s’applique à leur candidat local à l’élection législative. On se pince, mais c’est possible. Cette filouterie, un candidat aux élections législatives pour le PS, Malek Boutih, vient de la commettre. Il reproduit sans me consulter et sans donc mon autorisation ma photo et mes propos dans son matériel de campagne pour l’élection législative dans laquelle il voudrait succéder à Julien Dray. Comme vous le devinez, il s’agit de créer de la confusion parmi les électeurs. Bien sûr, je ne soutiens d’aucune manière M. Boutih aux élections législatives. Je souhaite au contraire que les électeurs ne le choisissent pas. J’ai une bonne raison au moins, en plus de ce que ce genre de méthode laisse prévoir de son sens moral en politique. Cette raison c’est qu’il y a dans cette circonscription un candidat du Front de Gauche. Et pas n’importe lequel ! Notre candidat dans cette circonscription, c’est François Delapierre, qui a été le directeur de ma campagne présidentielle. Je vous met donc en garde. Soyez attentifs. L’utilisation de mon nom, de mes photos ou d’extraits de mes textes et déclarations doivent toujours être examinés dans le contexte. D’une façon générale ne croyez pas ce que disent les socialistes surtout s’ils sont candidats.
Bon.. (alea jacta es).. Au cas ou je n'en aurais pas le temps, avec le meeting de ce soir (écoute collective ici) et avant la fermeture du blog a minuit (je suppose).. Je viens ici apporter une dernière pierre a "l'édifice" encore fragile que nous avons a construire avec le Front de Gauche : Il faut a tout prix que dimanche soir Sarkozy ne soit pas sur la ligne d'arrivée ! Il faut a tout prix voter contre lui en utilisant le bulletin Hollande ! Il faut que dimanche soir il souffle sur ce pays comme un vent d'apaisement ! (ou une pluie d'été si vous voulez)..
Le soir du Meeting du parc des expos si j'avais pu mettre un film de la salle [....], vous auriez vu un "marabout" le poing levé crier a tue tête au milieu de tout les drapeaux rouges"résistance !", c'était beau ! Alors dimanche soir : pas d'image "filigrane" de Sarkozy sur les écrans ! OUT ! et pas "d'états d'âmes" rangeons le définitivement sur les étagères de l'histoire, on nous remerciera plus tard..
Adieu les rouges, adieu les têtes dures... Et a lundi !..
De battre mon cœur s’est arrêté…. en 2005 !
Souvenez-vous des services publics dans le débat sur le projet du traité constitutionnel européen (TCE) de 2005. Pour les défenseurs du Traité, le fait que quelques articles mentionnent les « services d’intérêt économique général » constitue une avancée formidable. J’étais présent à Lorient où officiait Hollande et son camarade Rocard. Je m’étais déplacé, de 200km, pour le mettre au défi de me prouver que le TCE ne protégeait en rien les services publics existants, mais au contraire qu’ils les soumettaient à la loi de la concurrence. Les services publics rebaptisés SIEG (services d’intérêts
économiques général), sans que ce terme soit défini. Je me suis fait littéralement rembarré par Hollande du haut de son estrade.
Alors, alors, après demain après avoir voté FH (avec une pince à linge), qu’en sera t-il de l’usure des institutions, de la fondation d’une 6ième République, de la volonté de rompre avec les marchés et les délocalisations, de l’éducation, de la culture….. ?
PS : Maintenant que Jean-Luc Mélenchon n’est plus dans la course (donc plus dangereux pour l’oligarchie en place) on peut écrire des textes élogieux sur sa belle personne (Marianne n°783 page 24 à 26).
Visiblement, vous écoutez trop la radio... L'écart se resserrerait parce que les électeurs de JL Mélenchon se reporteraient moins... "que prévu". Ceci est une opération coutumière: Il s'agit de faire porter le chapeau d'avance à d'autres, au cas où. En France les candidats ne perdent l'élection qu'à cause des autres (le cas le plus spectaculaire, c'est Jospin en 2002, même Roger Martelli pense que l'éparpillement des candidatures" lui a coûté sa présence au second tour). Tout ceci est ridicule, ou en tout cas de la politique de série télévisée. Quand dans une élection à deux candiddats l'un perd c'est parce que l'autre gagne, élémentaire. Déjà chez les militants socialistes, il fallait passer son temps pendant la campagne du premier tour à savoir "qui faisait le jeu de qui" et considérer les électeurs de JL Mélenchon comme des électeurs de la gauche reversible, capables de voter Sarkozy, Le Pen, blanc et que sais-je encore (pour le jeune Thomas Hollande, le score moins haut "que prévu" de Mélenchon est du au fait que des électeurs qui s'étaient prononcé pour lui ont finalement voté Le Pen -journal de France 2, samedi dernier-). Tout cette nullité d'analyse vient de loin et elle repose sur un socle simple: tout ce qui n'accepte pas les contraintes du réel (la dette, la crise, la mondialisation, l'Europe) est utopie dangereuse, à combattre. On la ménage quand on a besoin de sa capacité de mobilisation (de ses électeurs), mais on la rejette...
Je viens de jeter un oeil sur le programme du PS ? histoire de savoir à quelle sauce nous serions mangé en cas de victoire,et bien c'est très light, l'humain d'abord ne fait pas le meme effet,il donne des ailes,l'autre quelques plumes pour avoir l'impression de... Est ce que les partisans du F haine savent lire ? Combien ouvrent t'ils de livres,sans doute un par an,une revue ? Pas de mémoire pas de réflexion,des etres surement très primaires,dégouté par les uns par les autres "tient si on essayait Marine ?"C'est douloureux n'est ce pas !Nous risquons de perdre notre temps en essayant de les éduqués politiquement,parce qu'ils n'ont qu'une certitude,tout est de la faute de l'immigré, c'est simple a comprendre, moins nous parlerons d'eux plus ils rentrerons sous terre et le monde changera sans eux avec nous, la route est longue camarade mais il suffit d'un grain de sable pour que tout s'inverse le capitalisme est a bout de course,n'allons pas dans le mur avec lui,la vie est précieuse gardons nos forces pour construire un monde meilleur et faisons confiance à notre porte drapeau à son énergie à sa volonté une chose après l'autre nous gagnerons du terrain et Dimanche respirons un poil.
La décision de Bayrou est stratégique et pas de conviction. En effet, il espère récupérer après l'implosion de l'UMP qui aura lieu dès dimanche soir (si si vous allez voir) une partie de l'électorat de droite UMP qui ne se reconnais pas dans les propos FN repris par Sarkozy et pour sont compte, mais de plus, il espère aussi récupérer une parti de l'électorat le plus libérale du PS et démontre ainsi qu'il est la solution d'avenir et de rassemblement à droite car il le sait bien, le centre n’existe pas en France. Pour preuve, pour lui sous cette étiquette, 3è tentative et 3è défaite. Alors, disparaître ou essayer de se reformulé ? Telle est la question qu’il a dû se poser. D’autant plus, je pense, que le Grand Rassemblement tout neuf des forces de la Gauche affirmée qu’a représenter le Front De Gauche a dû le faire réfléchir et l’inspiré.
Lu sur FB;
Quand l'abuelita me disait " Quand Durruti parlait.... on l'écoutait... je ne peux pas te l'expliquer, mais nos coeurs battaient tous a l'unisson " Maintenant que j'ai entendu Jean Luc je comprend ce que voulait me dire mi abuelita, miliciana en 36 en el frente d'Aragon en la Colona Durruti !
Sur BFM-TV ce matin, beaucoup de sérénité. ça fait plaisir.
Aux abstentionnistes : c'est vous qui voyez, pour moi, c'est tout vu!
Et si l'implosion de l'UMP faisait aussi disparaître la notion de droite et gauche? Comment alors nous déterminerions nous?
Il faut penser à construire nos tracts pour l'élection législative avec beaucoup d'intelligence. Il me semble que quelques idées générales doivent apparaître:
1: La partage des richesses et la capacité à vivre de notre travail; Il faut attaquer à la fois par la voie sociale, c'est à dire la dignité humaine d'avoir et de vivre de son travail et d'autre part que les "trop" hauts salaires sont contre productifs pour les entreprises elles mêmes.
2: La lutte contre l'intolérance, l'obscurantisme, c'est à dire contre le Front National et les propose de Sarkozy, en montrant que tout à la fois, l'immigré n'est pas la cause de nos déboire et que ceux qui causent d'immigration s'en foutent plein les poches.
3: L'écologie et la règle verte. Il nous faut céder une planète vivable à nos enfants. Pour cela, il faut utiliser l'intelligence. L'écologie doit être un formidable levier de développement scientifique et non être perçu comme "anti-science"
4: L'école et la laicité doivent être restorés. Nos écoles ont soufferts des années Sarkozy. Il faut que nos écoles redeviennent les temples de la république, correctement dotés et respectés de tous.
5: Il faut montrer que le capitalisme actuel anéantit la "liberté d'entreprendre". Il faut que la société se dotent de structure de financement "démocratique" pour ceux qui veulent entreprendre et innover.
Aidez nous à trouver les bons mots, à construire l'argumentaire pour convaincre nos concitoyens.
Merci Jean-Luc pour cette belle campagne.
A présent votons dimanche en utilisant le bulletin Hollande pour mettre un terme au règne Sarkozyste. Non par adhésion mais parce que la politique proposée par Sarkozy aggraverait encore notre situation.
Pas une voix du FdG ne doit manquer dimanche pour faire battre Sarkozy.
Ensuite, cap sur les législatives... et sur les inévitables mouvements sociaux qui s'annoncent si l'Europe Austéritaire ne lâche de lest.
Vous trouverez ci-après le lien vers la lettre ouverte du Syndicat de la Magistrature à Nicolas Sarkozy sur l'état de la justice après Nicolas Sarkozy".
Cette lettre, adressée ce matin au candidat de l'UMP, est intégralement en ligne sur le site d'information Mediapart.
C'est édifiant et rafraîchit bien la mémoire !
La droite républicaine est morte. N'existent plus qu'une droite extrême, bête et méchante, de type bushiste et une extrême droite décomplexée, courtisée par des médias partis en vrille, qui s'enivrent de leur propre sottise !
Ces droites là, non pas recomposées, mais en décomposition, ont transformé cette élection en "élection pestilentielle".
Tous les citoyens attachés à la démocatie ont un devoir : retourner le karcher contre ceux qui ont mis la République dans le caniveau. Pour la suite, demain est un autre jour.
Il est vrai que l'analyse objective des résultats du premier tour démontre clairement la montée en puissance du Front de Gauche. C'est indéniable, même si la mobilisation spontanée des sympathisants et militants (à leurs frais), lors des meetings et autres, laissait présager un score supérieur. Il y a tout de même une différence impressionnante entre progresser de 0 % à 11,11 % en trois ans (FdG) et d'arriver à moins de 18 % en quarante ans (FN)... à ce rythme le Front de Gauche est certain de parvenir à son but humanitaire avant que la troisième génération des Le Pen puisse répandre sa haine dans les cerveaux de nos arrières petits-enfants.
En ce qui concerne l'intérêt d'une députation Française plutôt que celle Européenne demandé à Jean-Luc, mon avis perso irait naturellement vers le choix de la députation la plus à même de faire progresserl'ensemble grâce aux outils démocratiques mis à disposition. Nous savons que la "commission Européenne" décide de tout en Europe et que le parlement Européen n'a aucun pouvoir.
Il est donc plus logique, pour moi, de siéger à l'Assemblée Nationale pour changer justement la parodie de démocratie Européenne... mais ce n'est que mon avis et Jean-Luc fera bien ce qu'il jugera préférable stratégiquement, aidé de son "staff", ça ne changera rien de mon soutien au PPP l'Humain d'abord.
Il est clair que la percée est du côté du FdG.Inutile d'élucubrer davantage sur la victoire ou stagnation relative du FN. A mon sens, on se retrouvera un jour Front contre Front. Le problème, j'ai pas de réponse d'internaute à ce sujet, c'est que le FN nous pique nos thématiques sociales et notre combat contre l'europe libérale. Ses positions tranchées sonnent "plus clair" aux oreilles des milieux populaires que les nôtres. Notre but, devrait être de vulgariser à fond nos thèmes contre la finance, pour le social, pour le logement, pour le pouvoir d'achat et pour la santé, l'éducation,les retraites, de manière à éclairer notre position sur l'europe dans un 2e temps. Nous avons les moyens d'infléchir l'europe sans y renoncer, et si l'euro s'écroule, on fera face. Mais pour être entendus, il faut impérativement miser à fond sur nos thématiques que le FN confisque à son avantage pour se la jouer "républicaine"
Le FN devrait tomber comme une mouche. Mais si on continue d'attaquer personnellement Marine le pen, les gens n'entendront que son discours lénifiant sur la protection des sans grades, tout en avalant ses thèses racistes de bouc émissaire. L'immigration, c'est bien de démystifier le problème, mais il ne faut pas s'accrocher là dessus pendant des plombes, notre programme est de fait relégué en dernière position et on est considérés uniquement comme des partisans de l'immigration à tout va. Notre discours géopolitique est clair, mais personne ne...
Il faut voter Hollande, sans états d'âme, sans hésitation.
C'est un vote CONTRE Sarkozy. Au début, j'ai pensé qu'une victoire de Sarkozy pouvait avoir paradoxalement un côté bénéfique, en ce sens que la défaite du PS le ferait imploser, et que le FdG en recueillerait les fruits. Un peu ce qu'espère la bourgeoise de Saint Cloud vis à vis de l'UMP.
Mais non. le risque est trop fort, trop dangereux. Parce que comme le dit Mélenchon, le FdG est encore trop jeune, pour résister à un choc majeur, tel que la victoire d'un Sarkozy quasi Lepéniste. Il y a un risque insoutenable, que le désespoir emporte le belle et toute juvénile dynamique du FdG.
Donc, il faut battre Sarkozy. Et on se retrouvera alors dans une situation parfaitement "favorable" : pour la première fois, il y aura un PS au pouvoir avec à sa gauche, un mouvement intraitable, combattif, et cela dans un environnement international ultra dangereux. Il y a pire, comme projection politique.
De plus, qu'on le veuille ou non, Sakozy, l'homme de la finance internationale, sachant que c'est son dernier mandat, ne prendra aucun gant pour détruire irrémédiablement ce qui reste d'acquis sociaux. Le bougre n'aura plus rien à perdre, et il ira au bout de sa doctrine. Et qui payera en premier ? Les plus faibles. Hollande, lui, qu'on le veuille ou non, sera moins terrible pour les faibles. Et il y aura le FdG pour lui imposer une pression efficace !
Donc, dimanche, il faut voter CONTRE Sarkozy.
Merci à J-Luc pour cette campagne présidentielle, il faut poursuivre dans la lutte! Vous nous avez redonné l'espoir d'une éventuelle victoire de la VRAIE gauche auquelle on ne croyait plus. Dimanche, il faut faire barrage à SORKO mais donner ma voix à la gauche "caviar" me fait mal au coeur. Il faut que les français réagissent et ne votent pas pour le front national aux législatives. Il faut continuer dans la lutte et soutenir le Front de Gauche, c'est la seule issue pour se sortir de ce désastre économique et humain!
Mermet (fr int) en a remis une couche sur l'évasion fiscale et la complicité des banquiers suisses ; le principe est simple, des clubs trés privés accueillent les grandes fortunes afin de leur faire bénéficier du "conseil" d'avocats spécialisés sur la question des paradis fiscaux ; le fisc Français est mêlé à la combine et ferme les yeux à partir du moment oû une partie est reversée sous formes d'enveloppes qui alimentent, entre autres, les campanes électorales de qui vous savez, le système est internationalisé et c'est aux Etats unis qu'il a été mis à jour ; une enquête y est en cours mais en France aussi la police fiscale suit les choses de trés prés ce qui fait que depuis moins d'un an, la pratique a régressé
@Arrêtonsleursblablas en voila des mesures qu'elles sont bonnes pour empêcher les gens de manifester, bizarre qu'on ait pas ça en France
@Menjine 153
Hélàs non Menjine, dégager Sarkozy ! n’est pas une raison suffisante pour voter Hollande ; on voit sur divers forum que des sympathisants FG sont encore hésitants et l’expriment avec sincérité. Il faut donc continuer à argumenter pour montrer que Sarkozy est le premier verrou ultralibéral, antisocial et antisyndical qu’il faut absolument sauter. C’est pour cela que de nombreux intervenants dans ce blog argumentent et expriment leur détermination à voter Hollande. C’est ce que fait aussi le journal l’Humanité dont la position anticapitaliste est constante et sans ambiguité depuis sa création il y a plus d’un siècle.
Dans les délais impartis, il n'y a d'autre solution que de voter Hollande. C'est comme s'il y avait une porte non vérouillée dans une cellule, bien con celui qui préfèrerai creuser un tunnel....
Imaginons Sarkozy et sa bande de malfrats reconduis dimanche soir ! Imaginons leur désir de revanche, leur rancoeur à évacuer pour le stress accumulé ces derniers mois, qui pense que nous aurions une chance de creuser le tunnel ?
Sarkozy reconduit, c'est le programme mis en route il y a 5 ans qui passe en méthode accélérée, c'est la fin des droits sociaux, l'abattage de tous les droits, tout est prêt ! ils n'attendent que ça.
Je n'aime pas les socialistes, Hollande ne m'inspire que modérément, mais, quand je vois l'autre.
rami dit à 18h01
"Hélàs non Menjine, dégager Sarkozy ! n’est pas une raison suffisante pour voter Hollande ;"
De quels arguments avez vous besoin ? pour prendre le bulletin FH.
Si vous ne le faites pas:
NS est Elu le 6 mai. Il parade et tout le toin toin ! les mêmes têtes hilares ! et on continu, mais cette fois-ci, il nous le fait les yeux bandés. M.Mathieu en pâmoison et E.Macias fait la danse du ventre avec Barbelivien. MLP s'accoquine avec NS et on en prend plein la gueule aux législatives. Je ne vous parle pas d'après.... Bonjour les dégâts !
Arrêtez avec vos boutons qui vous rongent la conscience. Vous les gratterez après le 6 mai. Jusqu'au sang si vous le voulez. On a la pommade qui va bien.
Madame ou Monsieur le Webmestre, où le meeting de Jean-Luc Mélenchon est-il retransmis sur le web ?
Merci de l'info.
@manu
C'est disponible sur humanite.fr, ça doit être pareil pour dailymotion
Cordialement
Sarko veut être réélu pour échapper lui-même à la justice, avec toutes les affaires sordides qu'il a sur les bras (sans compter le mal que sa politique a fait) !
Allons-nous le laisser, non seulement impuni, mais triomphant ?
@ manu 18h22
http://www.placeaupeuple2012.fr/meeting-direct-le-4-mai-a-18h30/
@ naif
MLP s'accoquine avec NS et on en prend plein la gueule aux législatives
Je crois qu'il faut vraiment arrêter avec ça. Inutile d'identifier NS à MLP pour avoir de très bonnes raisons de voter contre lui.
De plus, il y a beaucoup plus de chances que MLP "s'acoquine" avec l'UMP si NS est battu. En tirez-vous alors la conséquence qu'il faut favoriser la victoire de NS?
Dimanche soir, le coup de massue, lundi matin le choc dans le bas du dos ça vous tente ?
Alors dimanche matin, on vote pour hollande, contre sarko, pour se donner du temps, pour s'aérer, mais on vote !
Lorsque JLMélenchon cite en référence le journal régional: l'Indépendant celà m'a fait chaud au coeur: j'étais parmi ces petites gens qui ont sillonné les villages: tracts, affiches, le midi rouge, quoi!
Regardons maintenant le meeting
Je m'y suis repris à trois fois pour voir l'intégralité du débat Hollande/Sarkozy (je me suis empaffé aux deux premières dont celle du direct)... Ouf ! J'y suis parvenu aujourd'hui, je ne conseille à personne ce supplice, même le long film "Titanic" a réussi à me tenir en éveil plus longtemps. Mais pouvoir en discuter nécessite ce moindre sacrifice.
Entre autres, je regrette que François Hollande est omis de rappeler, lors du sujet des retraites, la décision du candidat Sarkozy en 2007 qui, de mémoire, annonçait à peu près en ces termes : "Je n'ai pas mandat pour changer le régime des retraites, donc je ne le ferai pas"... C'était deux ou trois mois avant son élection.
En même temps, Hollande est mal placé pour discuter de ce sujet. Il y aurait mille autres exemples de ce genre pour décourager l'électorat. Et pourtant, jamais il n'a été aussi urgent de débarrasser le pays d'un prédateur avéré et injustement élu.
Puisqu'on arrive au terme de cette campagne...Merci Jean-Luc, pour tes discours, tes interventions, tes commentaires et la formidable impulsion que tu as donnée. Tu as réveillé les consciences et redonné sa dimension au débat politique. On est nombreux désormais. La révolution citoyenne ne fait que commencer....
Cher Jean-Luc,
D’abord un grand merci à toi pour ton travail précis et efficace. Tu as permis de réunir en une force convergente et nouvelle le meilleur des traditions du socialisme, du communisme, du courant républicain et laïque, de l’antiracisme, du féminisme, de l’écologie politique. Nous avons appris les uns des autres, nous apprendrons encore. Nous nous transformons en luttant ensemble. Nous inventons une force nouvelle, celle de l’émancipation humaine du 21e siècle.
J’en viens à l’avenir immédiat en faisant une proposition pour l’action du FdG. Face aux tentatives de l’UMP et du FN d'opposer les habitants de ce pays (immigrés vs "nationaux", chômeurs vs travailleurs, musulmans vs tous les autres, fonctionnaires vs salariés du privé...) et dans la foulée de la défaite prochaine de Tsarkozy, il me semble que le FdG devrait lancer, dès le WE du 12-13 mai et jusqu’aux législatives une vaste campagne « FAITES DE LA FRATERNITÉ (ET DES LUTTES) » dans les usines, dans les cités populaires, sur les marchés populaires et les parkings des centres commerciaux, dans les facs, etc.
Ces fêtes de la fraternité seraient être précédées d'assemblées citoyennes thématiques adaptées au public visé.
Outre l'aspect festif très important (auberge espagnole, musique, sketchs, animations diverses...), ce serait une façon de panser les blessures infligées à notre nation et à la patrie républicaine par la campagne de haine de Tsarkozy et de sa filleule, la Le Pen.
Ce serait aussi et surtout pour les participants l'occasion de réaffirmer avec force, dans le calme et dans la joie leur attachement aux valeurs de SOLIDARITÉ et aux institutions et aux services publics qui les incarnent (Sécu, retraite, école gratuite, transports en commun, allocations chômage, RSA qui sont des droits et non de l'assistanat, logement social, politique culturelle, etc.). Ce serait du même coup le moyen de mieux faire connaitre le FdG dans les banlieues, où peu de gens savent ce que nous défendons et où bcp se sont éloignés de la vie politique depuis des années. Ce serait le moyen de forger une nouvelle alliance avec les enfants de l’immigration.
La fraternité est le contrepoison de l’alliance FN-UMP.
Les idées de fraternité et de fête sont les plus essentielles à la respiration de notre peuple et à l’essor de nos luttes.
Bon courage à nous tous.
@rami
Je lis l'humanité depuis 1964 quotidiennement, je sais bien que la ligne est anticapitaliste et que le journal a été très longtemps" l'organe central" du PCF, ce qui a un sens bien précis.
Ceci dit je sais aussi que même à l'époque du centralisme démocratique le parti communiste n'a jamais été monolithique, que des "lignes politiques "différentes pouvaient être défendues, quoique les courants organisés n'existassent pas.
Ce que j'ai cru lire ce matin, ne m'a pas convaincue. j'ai pensé y voir non pas un "lâchage", mais un éloignement de la ligne collective de la campagne. Peut-être me trompé-je, mais je crois que dire "Sarkozy dehors" sans faire la propagande Hollande, préserverait mieux l'avenir des luttes à venir, et celui du fdg.
Je crains moi que l'Assemblée nationale si c'est Hollande qui passe, puisse être à droite, la règle qui fait en quinquennat l'assemblée de la même couleur que le Président n'est écrite nulle part, et le danger avec l'extrême droite est très important.
C'est pourquoi j'ai mis ce post, pour faire part de ma crainte de la tentation de se couler dans la vieille cinquième république et de ne pas poursuivre cet élan et cette résolution qui ont été les nôtres depuis le début, et même avant, de la campagne de Mélenchon, pour la réalisation de la République sociale.
Pour aller dans le même sens que A Caporale, imaginez l'ambiance si d'aventure Sarko gagnait sur le fil dimanche! Leur arrogance sur les plateaux TV? Ça devrait aider certains à se faire violence pour aller voter FH dimanche.
Le rolling IFOP de ce soir donne NS à 48, soit +1 par rapport à hier! A ce rythme, nous sommes à 50/50 dimanche..
Merci à Jean-luc pour cette magnifique campagne et On ne lâche rien!
Quel dommage que vous ayez supprimé "place au peuple ! " C'était tellement beau et porteur d'espoir. Pourquoi ne pas avoir continué jusqu"au bout ?
bonsoir a toutes et a tous pour ceux qui hésitent encore pour dégager sarko a voter FH dite vous bien et imaginez la liesse des umpistes s'ils gagnent ?le petit hargneux pour vous provoquer est tout bonnement capable de retourner avec ses raclures oligarques au FOUQUET'S puis aller se reposer sur le bateau de bolloré! ! ! ensuite accélérer la démolition de notre model français (enfin ce qu'il en reste!) secu, hôpitaux, les syndicats,code du travail, edf sncf la poste etc ! il n'y a plus a hésiter, ne lâchons rien,l'humain d'abord !
On est tous bien d'accord pour dire que l'analyse des résultats électoraux est un enjeu idéologique et que l'interprétation des médias sur le mode de la "victoire" du FN permet, encore et toujours, d'occulter les vrais questions en focalisant sur la haine de l'étranger. Ceci dit, je me méfie des réactions sur le mode "y'en a marre du peuple qui souffre, ce sont tous des fachos et pis c'est tout". Ce premier mouvement épidermique est compréhensible vu la déception que nous avons vécue. A propos, trois choses:
1) pour un parti qui ne crois pas aux sondages, il me semble que l'on s'est bien fait avoir sur ce coup-là
2) sur un mode plus positif, notre déception est à la hauteur de nos ambitions; nous ne sommes pas un parti de témoignage et n'avons plus le "tempérament minoritaire" -dixit JLM- où certains d'entre nous s'était confortablement réfugiés, et il faut s'en féliciter
3) une fois que la poussière sondagière est retombée, on se rend compte qu'il s'agit objectivement d'une victoire électorale vu les scores précédents et la jeunesse du Front de Gauche, victoire remportée dans un contexte médiatique extrêmement hostile
Pour reprendre mon idée initiale, non les électeurs FN ne sont pas tous des fachos et non ce n'est pas tout. Je crois notamment que l'on a pas assez analysé l'impact de ses propositions contre l'Europe libérale et pour la sortie de l'euro (piquées de façon éhontée à Jacques Sapir, donc forcément intéressantes...)
J'ai toujours, malgré moi en tête, cette phrase de Hollande aux banques "je ne suis pas dangereux, et il n'y a plus de communistes" petite phrase qui détermine un programme: rouler au centre, s'accomoder du libéralisme, faire avec, quelques cadeaux aux profs pour récupérer un électorat qui s'est un peu égaré ces dernières années, Bayrou, qui je pense n'est pas facho, mais est tout de même homme de droite se rallie, cela redessine le paysage politique de la France, la droite raciste et populiste, alliance ump le pen; la gauche molle et centriste, sociale démocratie, et enfin je garde le meilleur pour la fin, la lutte finale, LE Front de Gauche; alors finalement il y aura trois formations politiques, j'espère que le NPA, Lutte ouvrière renforceront le front de gauche Quant à moi, malgré tout ce que je lis sur le blog, et toutes ces années à se désister, ou à voter utile socialiste, sans espoir, je l'ai retrouvé comme tant d'autres avec le front de gauche, les communistes et Jean Luc, et j'aspire à une autre société honnête, solidaire, genéreuse, antiraciste et métissée et anticapitaliste, anti libérale, je crois que nous y arriverons, ce ne sera pas le 6 mai, mais un peu plus tard, je préfère sur des bases claires et combattives mais pas attrappe tout, merci au front de gauche d'avoir donné l'espoir et semé les brassées de fleurs que nous récolterons plus tard. Merci Jean Luc, notre charismatique poète combattant révolutionnaire débordant d'humanité.
Il est une chose que je ne pardonnerais jamais au PS c'est de nous avoir laissé seuls face au FN pendant toute la campagne...nous étions les seuls à battre le pavé avec des argumentaires contrant le FN, JL Mélenchon a été le seul à attaquer frontalement M Le Pen. A côté de nous, les dirigeants et les militants du PS se contentaient d'entretenir la peur pour ramener le troupeau au bercail du vote utile,sans se mettre à dos l'électorat FN qui peut tjs servir.
Toutefois, malgré le peu de clarté du PS sur ce sujet comme sur tant d'autres, je voterai sans plus d'hésitation François Hollande dimanche pour virer l'autre,celui qui a dévisagé notre pays et menace de l'achever s'il passait une seconde fois.Je pense aux enfants sans papiers qui quittent les bancs des écoles en silence, je pense à tous ces gens salis, stigmatisés, je pense aux multiples affaires d'état qui sentent le souffre, je pense aux médias aux ordres, à la justice piétinée, je pense aux salariés trompés, aux mensonges éhontés etc etc etc Non je n'en peux plus, il faut virer cet individu abject et sa clique de parvenus, eux qui n'ont pas le moindre respect pour le peuple de France.
Plus de la moitié des electeurs de bayrou désapprouvent son choix pour dimanche, que vont ils faire car c'est determinant 2 ou 3% Pour battre NS!
Croisons les doigts, il reste que quelques heures pour convaincre !
Rendez vous dimanche soir devant nos mairies avec nos drapeaux rouges !
Merci RED/// Je suis ravie, car il y a du monde à Paris...et voila pour certains :
Le tout dernier sondage de la campagne n'est pas tendre avec le candidat PS qui perd un point à 52 %. À deux jours du scrutin, Sarkozy n'a jamais été aussi élevé.
Courage à tous et a lundi. Merci au WM, beau travail.
@Louisette
Va voter FH! Sa défaite serait celle de toute la gauche, la nôtre comprise. Puis ce serait sa division, l'une accusant l'autre d'être la cause de la défaite. Cela ne préparera qu'une nouvelle défaite aux législatives pour les uns et pour les autres et donnera libre cours à tous les racismes, à la chasse décomplexée à tout ce qui est un peu basané, aux syndiicats, à une reprise en main encore plus outrancière des médias, etc.
Et ça ne pose d'interrogation a personne ces pourcentages attribués a sarko ? Personne ne soupçonne une embrouille la dessous ?
Sur 10 candidats, aucun n'appelle a voter pour lui, et malgré cela, son taux ne cesse de monter.
Je m'attends a une mauvaise surprise et si ds les bureaux de vote le dépouillement sera surveillé, quid des machines a voter et des "expatriés" ?
J'ai oublié de remercier tous les écrivains du blog, tous ceux qui ont le rouge au coeur,, cette proximité créée, ce rassemblement humaniste, qui nous fait oublier la solitude d"avant dans la grisaille politique, oui, comme jean luc chacun à apporter de la couleur sur la palette des peintres poètes, et une force que plus rien n'arrêtera, le romantisme révolutionnaire, une grande page de l'histoire s'est créée, chacun y participe, merci, oui, le rouge dans toute la france comme des oeillets rouges éparpillés, la lutte anti raciste et anti libérale, anticapitaliste vaincra
Pour mes amis Catalans et j'en suis un d'adoption, regarder les résultats du Front de Gauche en Capcir,je peux vous assurer que le 22 avril au soir, j'ai cru que notre score était une erreur et pourtant plus de 20% dans les petits villages et un 30% à Matemale, un vrai séisme pour ce coin des Pyrénées Orientales.Alors, pour les législatives, le Languedoc Roussillon doit porter des députés du Front de Gauche à l'Assemblée Nationale et nous en avons la possibilité.
Notre future campagne doit monter d'un cran en tenant compte des enseignements de l'élection présidentielle et nous devons réfléchir à notre organisation sur le terrain. Ce soir à 55 ans j'en ai plein les chaussettes, et j'ai fini ma tournée des boîtes aux lettres après plus de neuf heures de travail, je demande à la jeunesse du Front de Gauche d'intervenir plus fortement et de nous aider encore plus, on se donne parce-que nous sentons bien avec notre expérience que nous sommes à un tournant de l'histoire et que la première chose à faire c'est de dégager SARKOZY.
@ 215 jorie
Le problème, j'ai pas de réponse d'internaute à ce sujet, c'est que le FN nous pique nos thématiques sociales et notre combat contre l'europe libérale.
Ils peuvent tout piquer, mais l'original est meilleur que la copie. Tu vas voir qu'après les législatives, tout ce petit monde va se calmer. Il va falloir battre le pavé, être dans les luttes. Or le FN est absent, pas avec les travailleurs. Le vote Hollande va donner de la vigueur au syndicalisme, et fini les slogans" les travailleurs ne sont pas représentés"L e contre pouvoir est dans le Front de Gauche, va falloir que le FN prenne position et comment ?
Ils vont tenir leurs discours jusqu'aux législatives, pour continuer l'enfumage, et après ils vont rentrer à la maison pour récupérer l'UMP qui aura explosé. Ils ne pourront pas avoir un double langage.
L’élection de dimanche est plus qu’une élection présidentielle. Elle doit être la victoire de l’honnêteté, de la justice, de la solidarité. Si Nicolas Sarkozy l’emporte, cela voudra dire que nous n’aurons pas vaincu l’argent et les combines. Ce ne sera pas l’humain d’abord ! Alors même si François Hollande n’est pas notre preux chevalier, il nous permettra d’avancer dans la lutte. L’histoire est en effet lente et cruelle, c’est pourquoi quand quelqu’un peut nous aider à aller plus vite, nous ne devons pas avoir d’état d’âme ! J’ai trois enfants et je voudrais pouvoir leur dire au soir du 6 mai, que la justice finit toujours par l’emporter ! J’espère vraiment qu’aucune voix de gauche ne manquera à François Hollande !
Bonsoir Jean-Luc
Si tu choisissait de te présenter à Marseille dans le 13ème Arrdt., j'aurais beaucoup de plaisir dans la campagne et après devant l'urne mystérieuse, qui fera reconnaître le Front de Gauche.
Fratenellement
J'ai mis du temps à me décider, même l'appel de Jean-Luc Mélenchon ne m'a pas décidé. J'avais pris une décision m'abstenir car un parti socialiste au pouvoir ne faisant pas une politique de gauche fait monter le FN.
Mais là vraiment, après avoir traité les assistés comme des chiens alors que c'est à cause de lui qu'ils sont au chômage, les musulmans… n'en parlons même pas. Les riches favorisés et tout le démolissement de notre République tout au long de son mandat. Et durant cette campagne où il a fait "mieux" que Le Pen.
De plus j'ai découvert un Hollande combatif durant le débat alors que j'étais convaincu qu'il est mou. Donc ma décision est enfin prise je vote Hollande pour éliminer Sarkozy : cinq ans ça suffit.
ceux qui doutent encore ecouter ce que dit media part ce soir
Très bon, les discours de ce soir. Merci à tous.
Dimanche dans les urnes virons le "malin".
Et lundi reprenons le combat.
Pour ceux qui ont le courage, n'hésitez pas à assister et/ou participer au dépouillement des bulletins de vote, c'est aussi un acte républicain.