11mai 12
Ici il va être question de mon passage au journal « L’Humanité » pour y être le rédacteur en chef d’une journée. Et du coup, je publie mes textes parus dans ce journal le 10 mai. On y trouve ma façon de voir à propos des quatre millions de suffrage du Front de Gauche, de Florange, de la situation grecque, de la célébration de la fin de l’esclavage et de la valeur de l’argent. Puis j’évoque le feuilleton de ma candidature aux élections législatives. Et je dis un petit mot de mon séjour au parlement européen à Bruxelles.
J’étais au siège du journal « L’Humanité ». Je devais y être le rédacteur en chef d’un jour. En fait je fus davantage un participant parmi d’autres car Patrick Apel-Muller qui menait l’équipe ce jour n’avait pas besoin de moi pour faire son travail. Journaliste est un métier et rédacteur en chef une qualification particulière dans ce métier. Un métier ne s’improvise pas. Je préfère donc parler de ce que j’ai ressenti dans ces lieux. J’ai trouvé l’ambiance joyeuse. Je ne sais pas pourquoi, cela m’a surpris. Peut-être imaginais-je les journalistes de L’Humanité » graves et revêches. Pourquoi ? Non, ils sont plutôt joyeux. En tout cas, ce jour-là, ils l’étaient. On préparait le journal du 10 mai. Je comptais écrire deux mots sur le 10 mai. Celui de 1981. Finalement je n’ai pas eu le temps. J’avais pris ma part d’écriture. Plusieurs pavés de diverses longueurs. Mais je n’ai disposé au total que d’à peine deux heures et demie avant mon départ en catastrophe pour le train qui m’emmenait à Bruxelles pour la mini-session du parlement européen. Comme je me savais pris par le temps je commençai par ce que je ressentais le mieux. Trois mots par sujet guidèrent ma cavalcade sur le clavier. Le lendemain j’attendais comme un petit garçon la publication de ma prose. Un pincement d’angoisse sur ce que serait le résultat et si mécontent de n’avoir pu boucler mon regard sur le 10 mai 1981. Je ne me suis apaisé qu’en réalisant avoir fait une conférence d’une heure sur le sujet qui a été entièrement retranscrite. Puis j’ai mesuré une évidence. Rien n’est plus éphémère qu’un quotidien. Tout est déjà enfui à l’heure qu’il est. Le journal a vécu sa vie. Le suivant est sur les rotatives. Mais pour le bonheur de la lecture, si vous n’avez pas eu le journal « L’Humanité » du 10 mai, je choisis de publier les textes que j’y ai donnés ce jour-là. Finalement ils fonctionnent comme un post politique.
« Sans nos quatre millions de voix… » Sans nos quatre millions de suffrages, la défaite de Sarkozy n'avait pas lieu. Sans nos quatre millions de voix, pas de victoire pour Hollande ! Cette leçon de chose ne plaide nullement pour quelques gestes de reconnaissance que ce soit. Nul n'est assez riche pour nous en payer le prix. C'est un signal. Toute analyse d'un résultat électoral est un enjeu idéologique. La version dominante nous efface du tableau. Elle amplifie l'impact d'improbables et mystérieux humanistes et aux autres martiens. C'est un exorcisme. Voici leur message : « Tout plutôt que le peuple », c'est-à-dire tout plutôt que son ardente exigence portée par nos voix. Peine perdue. Laissons nos adversaires s'abuser avec leurs refrains. Gardons-nous de les aider en intériorisant leurs ineptes discours. La victoire de dimanche dernier est cent pour cent populaire. Et peut-être même cent pour cent de classe ! Le plaisir de la soirée à la Bastille fonctionnait comme un indispensable préliminaire. L'appétit vient en mangeant et tout le monde a encore faim. Une faim de loups ! Exigeante, ardente, gourmande !
« Florange – La politique a-t-elle un pouvoir ? Florange est un cri du peuple : « Agissez » Rude mise au pied du mur. Mais la politique a-t-elle un pouvoir face à l'argent ? Oui ou non ? Il n'y a pas de « peut-être » ou de « mais ». Qui commande ? L'agence de notation qui menace Mittal et provoque l'arrêt des fours ou le peuple français qui a besoin de sa sidérurgie ? Maintenant, il faut que ça change. Le dernier mot doit rester aux sidérurgistes et au peuple qui leur donne raison. »
« Une très nouvelle page d'histoire. C'est l'événement. Il égale en importance avec le résultat de l'élection présidentielle en France. À certains égards, il l'est même davantage. Car, en Grèce comme en France, la politique d'austérité a été désavouée. Mais en Grèce les urnes ont placé notre parti en seconde position du résultat électoral, avec 16,80% des voix, surclassant nettement le Pasok socialiste. L'un des nôtres, Alexis Tsipras, trente-huit ans, est chargé de former le gouvernement. Prenons-nous la mesure de l'événement ? Aux élections précédentes, nos camarades ne recueillaient que 4,6% des suffrages. Trois ans plus tard, ils sont appelés à diriger le pays. Le processus politique sud-américain, dont j'ai si souvent annoncé la réplique en Europe, vient de franchir une nouvelle étape décisive. Après la phase des supplices monétaristes sans fin, voici le commencement de la phase de rejet radical. Le vieux système politique bipartisan s'est effondré et l'alternance ne peut se produire sans alternative.
L'histoire dans cette période n'est pas linéaire, elle ne suit pas les chemins habituels, elle marche par sauts et embardées. À cela on m'objecte que nos amis n'arriveront pas à former un gouvernement. Et alors ? Quelqu'un veut revenir au Pasok ou à la droite ? Non ! C'est nous qui avons la main. Les urnes nous donnerons plus généreusement les moyens dont nous avons besoin. Évidemment, le danger est bien compris par les importants et les belles personnes. Ceux-là s'arc-boutent pour sauver ce qui peut l'être. La piqûre de ciment dans l'édifice en cours d'écroulement est dorénavant partout la même. La peur du diable d'extrême droite ! On ne cesse donc d'en parler pour canaliser et rendre impuissant le mouvement de rejet si fortement engagé. Demain ils imploreront les colonels pour « sauver la démocratie » menacée par « les néonazis et l'extrême gauche » comme titrent déjà dans un même sac certains organes de la bien-pensance française. Assemblez les deux tableaux politiques, le français et le grec, et vous verrez commencer une très nouvelle page d'histoire. Le tour de notre programme approche en France comme en Europe. Je fais le pari que les législatives qui viennent peuvent raccourcir notre chemin. »
« L'argent, cette imposture ! » L'argent a toujours eu une odeur. Il n'est jamais le simple instrument d'échange qu'il prétend être. Car toutes les sociétés qui l'ont utilisé ont été des sociétés de classe, donc des systèmes de domination des uns sur les autres. Il les a durcis. Car la naissance de l'argent a permis que soit accumulée la richesse en dehors de sa réalité matérielle immédiate. Il a permis de différer l'échange. L'argent fait voyager dans le temps les envies et les objets qui les assouvissent. Je mangerai demain les poissons que je peux m'acheter aujourd'hui car il y aura toujours quelqu'un pour le pêcher à ma place si je le paie pour ça. L'argent c'est un frigo. Il stocke en conservant intact le pouvoir de celui qui l'accumule. Et justement parce qu'il a ce pouvoir, il permet d'oser ce qui aurait été inenvisageable sans cela : prendre aux autres davantage que ce dont on a besoin. Dans ces conditions, qu'on en ait beaucoup ou qu'on en manque, l'argent est toujours la mesure de la prédation des uns sur les autres. De là je déduis que de toutes les maladies humaines la cupidité est la plus antisociale.
Les pouvoirs symboliques et culturels sont des denrées périssables dont il faut sans cesse prouver de nouveau les raisons d'être pour reproduire du consentement à son autorité. Le pouvoir de l'argent ne nécessite aucune preuve pour s'exercer. Il vient, il se donne, il prend. Tout le monde consent. La dureté du pouvoir de l'argent résulte de cette nature intime et du consentement universel qui la protège. En ce sens, la richesse individuelle, c'est-à-dire l'accumulation privée de beaucoup d'argent dont on n'a pas besoin, est en soi inhumaine, c'est-à-dire au-delà d'une nécessité humaine. C'est donc un abus de pouvoir et une incitation à tous les abus de pouvoir.
L'argent se présente comme un équivalent entre les moyens de satisfaire nos besoins. En cela il semble postuler notre commune humanité. Il semble même incarner la part la plus humaine de nous, celle qui s'accomplit dans l'échange ! Trompe-l’œil ! Car qu'est-ce qui est fondamentalement humain ? Je veux parler de ce qui distingue un échange humain de tous les autres systèmes d'échanges et de symbioses dans la nature ? Ce qui se donne sans contrepartie. Donc ce qui est gratuit dans l'échange. Sur ce seuil, l'argent est nu comme un ver sans pouvoir. Le carrosse n'est même plus une citrouille ! Mais alors commence le territoire de l'amour et de la fraternité. »
« Esclavage – Jamais accepté par ses victimes. Pour célébrer utilement l'abolition de l'esclavage, méditons toujours ce fait : il ne fut jamais accepté par ses victimes. L'histoire de l'esclavage est aussi, et peut-être surtout, celle du marronnage, esclave enfui construisant des sociétés en résistance frontale contre la sauvagerie sans bornes des propriétaires. Ne sommes-nous pas tous encore des nègres marrons dès que nous résistons aux droits des propriétaires d'entreprise qui disposent de nos vies sans même connaître notre prénom ni rien de ce qui fait de nous des personnes humaines ? Le marronnage est la meilleure nouvelle que reçoit l'humanité à son propre sujet. Il y aura toujours des femmes et des hommes têtus, éclaireurs courageux pour faire de cet instinct individuel si puissant un projet d'accomplissement collectif. Après la première abolition, les « negros franceses » furent la terreur des Caraïbes. Ils étaient si contagieux ! Tout noir ayant mis le pied en terre française était interdit de séjour dans les environs. Eux armèrent trois bateaux et prirent d'assaut le Venezuela pour y établir « la loi des Français : abolition de l'esclavage et instauration de la République ». Projet intact. »
Pour ce 10 mai j’ai eu l’avantage de participer à l’émission « Complément d’enquête » sur France 2. Le lieu du tournage était sublime. Le Panthéon. J’y avais fait le discours d’hommage pour le soixantième anniversaire de l’acte de résistance de Jean Moulin. Les allemands avaient exigé de lui qu’il fasse une déclaration flétrissant le comportement des troupes sénégalaises qui cantonnaient dans la ville dont il était le préfet. Il refusa. C’est le 16 juin. L’appel du général De Gaulle n’aura lieu que deux jours plus tard. Moulin est battu et jeté au cachot. Mais non c’est non. Il refuse toujours. On le bat de nouveau. Il casse un carreau et se coupe les veines. Juste pour l’honneur et par esprit de résistance. Et cela alors que nous venons d’être vaincus, qu’il est seul, sans témoin de ses refus et que la résistance n’a pas commencé. Quand je reviens dans la crypte je pense à cet homme et au choc que me procura la méditation sur le sens de son acte. Puis le reportage me concernant se présente. Plutôt aimable. Subjectif, bien sûr. C’est le propre de cet exercice. S’il me met mal à l’aise c’est seulement parce qu’il m’oblige à me regarder vivre. Un moment cependant est spécialement désagréable. L’ancien maire de Massy m’y insulte. Que pouvait-il bien avoir contre moi pour dire des choses aussi grossièrement mensongères ? La journaliste s’est bien gardée de le rapporter. C’est le reproche que je ne l’ai pas soutenu quand il fut aux prises avec les « affaires ». Selon la biographie de Lilian Alemagna et Stéphane Alliès, elles lui valurent une condamnation à un an de prison avec sursis. On comprend mieux alors. Mais pourquoi le reportage ne le dit-il pas ? Un autre témoin est l’ancien sénateur Paul Loridan. Lui prend un air benoît pour dire qu’il ne se souvient pas m’avoir vu défendre un texte pied à pied. Comme c’est aimable ! Mais si peu crédible. Le reportage oublie de dire que cet homme fut candidat contre ma liste aux sénatoriales et qu’il fut battu. Ce dont il me garde une certaine aigreur. Pour ne parler que de cela ! Ainsi vont les reportages et les biographies !
Un drôle de feuilleton est commencé avec un suspense assez artificiel sur ma possible participation aux élections législatives. Les commentaires de ce blog ont été aussitôt envahis par un nombre exagéré d’observations que je trouve globalement très inutilement verbeuses. Et surtout contre-productives. S’agit-il de démolir d’avance des décisions que nous aurons à prendre en donnant des arguments à ceux que nous aurons à combattre ? Ai-je souhaité ce « débat » ? Ces sottises me contraignent à mettre les points sur les « i » politiques. Au contraire de maints stratèges en chambre, nous ne pouvons travailler que sur des réalités et à partir d’elles. Nous avons fait une liste de circonscriptions marquées d’une double caractéristique : la nécessité d’y porter le discours sur le partage des richesses et le besoin de renouveau de la gauche. Les deux aspects sont inséparables en général et ils prennent une acuité spéciale à certains endroits qui, de ce fait, sont emblématiques. Puis il nous a fallu consulter les camarades et les candidats au niveau local. Car les décisions de cette nature ne peuvent être prises sans l’avis des animateurs du terrain. Surtout, elles ne peuvent être prises contre leur gré. Ceux qui réfléchissent comprennent que cela demande des délais et de la discrétion, certes incompatibles avec l’impatience des petits enfants. Ensuite il faut du tact car je ne pourrai aller partout à la fois. Donc il faut permettre aux camarades qui auront demandé ma présence de reprendre le cours de leur campagne si je ne prends pas la relève. Et il faut aussi permettre à ceux qui ne retiennent pas l’idée de ne pas en être pénalisés par des ragots et rumeurs. Tout cela va à son rythme propre. Voilà pour la méthode. Quatre options au moins ont été sur la table : deux dans les Bouches-du-Rhône, une dans l’Hérault, trois dans la région parisienne, une dans le Pas-de-Calais. Quand tout cela sera décanté je dirai mon avis personnel aux dirigeants du Front de Gauche. Et nous prendrons la décision.
Vient la question du Front National. Elle est évoquée à propos de plusieurs des circonscriptions concernées par notre tour d’horizon. Elle est traitée dans les commentaires de ce blog parfois pour regretter que je donne l’impression d’une « fixation » sur le sujet ! On croit rêver ! C’est l’argument de la Le Pen elle-même ! Quoi ? L’extrême-droite est en progrès partout en Europe et la bonne réponse au problème posé serait de parler d’autres choses, et si possible ailleurs que là où la bête veut faire son nid ! Et ce serait ainsi qu’on ménagerait « l’autorité » des porte-paroles de notre cause ? Quand on n’ajoute pas en plus cette injonction que je ne dois pas être battu ! Les chefs dans les circonscriptions gagnées d’avance, ce n’est pas notre culture. Je suis allé mener combat avec les camarades du grand sud-ouest dans une circonscription européenne où nous n’avions pas d’élu. Si j’avais été battu c’est tout le pari du Front de Gauche naissant qui était atteint. Mais nous l’avons fait. Parce que nous faisons du suffrage universel l’arbitre de nos luttes et de nos choix. La planque et les « pousse-toi de là que je m’y mette » sur le mode de barons socialistes nous paralyseraient. Se ménager, ce n’est pas du tout notre façon d’aborder les problèmes qui s’annoncent. Pas du tout ! Et surtout pas la mienne. Il n’y a pas d’un côté la lutte contre le Front National et de l’autre la bataille pour le partage des richesses, la protection des travailleurs et la 6ème république. C’est la même affaire ! C’est exactement comme de dire que la lutte contre la droite et pour le partage des richesses c’est la même chose. Pourquoi ce qui est évident s’agissant de la droite devient moins certain quand il s’agit de l’extrême-droite ? La lutte contre l’extrême-droite serait seulement une lutte « morale » ? Une « fixation » particulière, comme on le dirait d’un thème trop étroit ? L’extrême-droite est le rempart du système quand celui-ci ne parvient plus à se maintenir avec ses forces et moyens traditionnels. L’extrême-droite est en train de fournir les thèmes qui restructurent idéologiquement la droite. Elle n’est donc pas à la marge de la bataille ! La lutte contre le capitalisme et la lutte pour la représentation politique de cette lutte sont une seule et même chose !
Voyons à présent un deuxième aspect du problème qui justifie d’intervenir. Dans les cas que j’ai cité, Bouches-du-Rhône et Pas-de-Calais, n’est-il pas évident que l’atout numéro un de l’extrême-droite c’est la décomposition du PS local ? Faut-il faire un dessin ? Le renouveau à gauche est alors la condition qui permet à une masse de gens de sortir de l’atroce tenaille qui les condamne à devoir choisir entre les vociférations de l’extrême-droite et les casseroles d’une certaine gauche ? Quand je parle de casseroles je ne parle pas seulement des « affaires » qui, ici où là, défraient la chronique locale et nationale. Les juges et les policiers s’en chargent parce que c’est la règle dans une société civilisée. Et les citoyens se font vite une idée sur le sujet. En fait les « affaires », c’est aussi les luttes à mort entre des personnalités locales qui prennent à témoin tous les électeurs de gauche et les impliquent de force dans des chiquayas et des intrigues qui les révulsent. Une longue discussion mardi avec René Revol, à propos de la situation dans l’Hérault, m’a permis de bien mesurer la profondeur des dégâts que provoquent dans la gauche les situations de pourrissement local des luttes de personnes au PS.
Mercredi et jeudi j’étais donc à Bruxelles. Hervé Poly, secrétaire du PCF du Pas-de-Calais, est venu y dîner avec moi pour me faire savoir par lui-même que lui et ses camarades du comité de la onzième circonscription du Pas-de-Calais s’étaient prononcés pour que je vienne y être candidat. Nous avons fait le point ensemble en même temps qu’on faisait connaissance mieux que cela avait été le cas jusqu’à présent dans les cadres formels où nous nous sommes croisés. Je lui ai exposé notre dispositif et la méthode de travail retenue. Puis le lendemain j’ai repris mes feuilles de vote et suivi la litanie des décisions de cette assemblée européenne si bizarre. Cent pages de votes à émettre en deux heures. A la file. En chaîne. Soit. Nous y avons consacré un temps fou en travail d’équipe et avec l’assistante du groupe GUE pour recouper les avis car je ne vote pas toujours comme mon groupe. Vous trouverez tout cela sur mon blog européen où je rappelle que se trouve une documentation et un résumé du sujet pour chaque vote.
Le bon moment fut le défilé des camarades de toute l’Europe de l’autre gauche et même de la gauche molle venus me féliciter. J’ai mesuré alors quel intérêt nous a accompagné dans de nombreux pays ! Apparemment le meeting de la Bastille, celui de Toulouse et celui de Marseille sont désormais comme des sujets de légendes pour toute notre gauche. De même que notre technique d’assaut contre l’extrême-droite a été beaucoup commentée et reproduite, notamment en Grèce où nos camarades sont allés déloger leurs ennemis au cœur même de leurs tanières. Cette approche et ces regards venus de l’extérieur de nos frontières est précieux. Il nous permet de mieux prendre la mesure de la portée de ce que nous faisons. Nos militants traducteurs, femmes et hommes patients et appliqués, ont édité sept revues de la presse internationale à notre sujet. Je pense la publier bientôt sur ce blog accessible par un nouvel onglet. Car c’est aussi un moyen formidable pour comprendre notre propre réalité que de lire ce regard que les autres portent sur nous sous des angles inhabituels.
JT 13h ce vendredi
Les ouvriers de Petroplus de Petite couronne disent ne pas être soutenus dans leur action et leur attente y compris par la Gauche qui ne pense qu'aux élections.
Est ce que les camarades du FdG et les représentants les plus proches ne pourraient pas aller leur apporter leur soutien.
Branle-bas de combat
Tout le monde sur le pont
Chacun à son poste. "C'est la lutte finale"
Restons unis. "Demain, l'Internationale sera le Genre Humain.
Farpait ! Les impatients attendront, et les autres éviteront de poser des propos inutiles !
Courage à tous. Et écoutez "Oreille Gauche" c'est sympa.
Bravo pour cet article ! le numéro de l'huma était de très bonne qualité, pas de souci à avoir ! Quant à la "remise au point", sans tomber dans un argument de type "discipline de parti" puisque ce n'est pas ce dont il s'agit ici, elle était je pense nécessaire, car les turpitudes de la société du spectacle nous touchent tous, que nous le voulions ou pas, tellement ses effets sont pervers. Donc prudence à ne pas tomber dans des polémiques qui aideraient les adversaires politiques du FdG !
Bon courage pour la suite du combat
Bonjour a tous, bonjour JL j'avais lu les articles écrit sur l-huma du 10 mai j'avais apprécié je viens de les lires une seconde fois et je me suis de nouveau arrêté avec délectation sur le paragraphe,l'argent cette imposture quel bonheur de savourer ces mots justes et tous le reste des écrits est a l'avenant d'une qualité de mots qui expriment parfaitement chaque sujet ! m’étonne de moins en moins que dans les meetings cela ai touché.
L'Humain d'abord. A plus bon courage a tous pour les places a tous les étages de l’hémicycle ont ne lâche rien !
Dans ce cas allons-y en force! mais évitons les attaques nominales. L'interet du combat n'est pas prioritairement les attaques frontales contre le FN mais contre le corpus central de la vie politique déterminé par lasdhésion au projet européen et les dégats qu'il produit. Et secondairement de montrer l'existence de 2 alternatives majeures, celle que propose le FN et nous. A partir de là montrer en quoi l'alternative de l'enfermement et de la xénophobie est illusoire au regard de la nature de la crise et développer notre propre analyse. Pour connaitre des électeurs FN, les attaques ad nominem n'ont rien fait d'autre que de les renforcer dans leurs options.
Votre analyse sur l'argent et le front national est claire et très fine.
Pour ce qui est des législatives, il faut taper là où ça fait mal, c'est une évidence.
Merci... Il n'y a qu'une différence pour ma part, je ne crois pas que l’extrême droite soit seulement le "rempart", mais elle est aussi "l'arme" !.. Merci beaucoup..
Mon sceptiscisme a laissé place à un enthousiasme grandissant. Il me semble de plus en plus évident que l'engagement de Mélenchon dans la 11 eme circonscription du Pas de Calais est une bonne chose. Ne laissons pas le FN prosperer sur les ruines d'un PS englué dans les affaires et les compromissions de tous genres.
L'objectif est de redonner un horizon à cette gauche issue des corons.
Qui d'autres que Mélenchon a su affronter le FN avec autant d'efficacité ?
Notre plus grand ennemi est le doute. Nous voulons renverser la table et affronter la finance avec energie et détermination. Cela passe par un combat pied à pied avec ses représentants.
Sinon qui le fera ? Soyons combatifs et déterminés à gagner.
L'émission "Complément d'enquête" sur France 2 avec Jean-Luc Mélenchon est publiée sur le blog en 2 vidéos - l'entretien seul et l'intégrale de l'émission avec le reportage :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/05/10/invite-de-complement-denquete-sur-france-2/
Hauts les coeurs ! Hasta la victoria siempre !
OK camarade bien reçu
Même si je pense que l'extrême droite tout en étant le rempart et l'arme de la droite est surtout un rideau de fumée qui plus il est éclairé plus il semble gros.
Merci Jean-Luc pour cette mise au point.
Il est bon de rappeler à certains ici que toute polémique reste vaine et inutilement dévoreuse d'énergie.
Loin de freiner notre élan mobilisateur, il est préférable d'être constructif face à l'enjeu des législatives.
Soyons créatifs pour les outils nécessaires à la diffusion de l'humain d'abord....et réunissons nos forces militantes et sympathisantes pour répandre la bonne parole autour de nous et ce par tous les moyens possibles.
Pensées..Paroles.....Action!
Merci Jean Luc pour ces points sur les i politiques!
J'ai acheté pour la première fois l'Humanité du 10 mai...Je lis avec impatience tous vos billets sur ce blog, et je me dis que décidément...aucun titre de journal ne peut mieux vous représenter.
Sur le précédent billet je me suis abstenu de tout commentaire sur "l'affaire Henin-Beaumont" attendant que Jean-Luc s'exprime sur cela. J'ai aussi appris cela de notre campagne formidable des présidentielles. Il faut se méfier, comme la peste, de nos réactions spontanées, car,nous le voulions ou non, nous sommes nous aussi conditionnés par les messages que nous font passer "les nouveaux chiens de garde".
Puisqu'on parle de l'Humanité dans ce billet et que beaucoup en ont parlé dans le précédent, je fais une suggestion double :
- que partout où il y a une électrice, un électeur Jean-Luc Mélenchon au 1er tour de la présidentielle, celle-ci ou celui-ci prenne l'initiative de réunir ces électeurs et de créer un comité local du front de gauche, sans attendre les consignes.
- que ce comité local se préoccupe de "l'education populaire" de ses concitoyens de multiples façons :
1) en reconstituant autour de l'école du village ou du quartier, une amicale laïque si elle n'existe pas ou la relancer si elle existe mais vivote, afin de lutter contre les thèses haineuses du front national, reconstituer le lien social et prôner la fraternité et la solidarité entre les humains de toute origine.
2) en entreprenant un travail de lutte contre l'abrutissement médiatique des TF1 and Co ou des journaux locaux. Chaque comité local devait ainsi s'abonner à l'Humanité et l'Humanité-Dimanche, rédiger un supplément hebdomadaire sur les questions locales. C'est ce que faisaient les résistants...
@ Jean-Luc Mélenchon :
Quatre options au moins ont été sur la table : deux dans les Bouches-du-Rhône, une dans l’Hérault, trois dans la région parisienne, une dans le Pas-de-Calais. Quand tout cela sera décanté je dirai mon avis personnel aux dirigeants du Front de Gauche. Et nous prendrons la décision.
Egoïstement deux m'intéressent : l'Herault par affection dans ce département qui est celui de mes racines et les Bouches de Rhône à cause de'Aubagne et d'avoir Jean Luc dans ma région.
Plus sérieusement il s'agit d'une stratégie politique de taille.
Si Jean-Luc va se frotter dans le Nord, face à Le Pen, il faut que les chances de la gagne soit évidente, car c'est la voie royale. Notre jean-Luc sera passé maître dans la politique et le Front contre Front qu'il nous a promis sera bien présent.
Reste le rendez vous qu'il nous promet dans 10 ans où le Front de Gauche sera appelé à prendre le pouvoir.
La démarche qu'il va entreprendre est significative. Que pèse les propos d'un quidam comme moi par rapport à la stratégie et au destin politique d'un homme de la valeur de mon leader?
mr Mélenchon s'il vous plait venez a Marseille. cette vill fonctionne au clientelisme et par factions les corses(je suis corse) les israelites les musulmans les armeniens les groupes ne communiquent pas aucune solidarite et les bus pleins de pauvres qui impuissants laissent les friques et les congregations ci dessus nous coller Gaudin bis repetita depuis des calendes. les petites gens ici ont besoin d'etre eduques et menes par un tribun (votre propre expression) enfin pour que cette ville ou la "mediocrite ensoleillee"(dixit Marianne) nous fait vivre tres mal. je suis helas dans cette ville depuis vingt ans et ne l'aime pas. Mr Mélenchon faites nous la aimer, reveillez les gens ici !.
[..]
En Grèce, il devient clair que Syriza ne dirigera pas (ou pas pour l'instant) un gouvernement. L'état actuel des forces ne le permet pas. En revanche, ce qui me fait bondir, c'est que, de par les détails du fonctionnement constitutionnel, ce sont précisément les partis désavouées (en particulier le Pasok, humilié par la pire gifle électorale de son histoire) qui sont en position de gouverner! Décidément, les langues évoluent, même le grec, et le mot "démocratie" est bien fluctuant. Votez contre un parti, et vous le retrouverez au gouvernement! Il n'y a pas que l'économie grecque qui est en miettes: son système politique est vraiment bien malade lui aussi.
Un message qui n'a pas de lien direct avec le billet mais qui a son importance par rapport au journal l'Humanité du 10 mai.
Pour ceux qui n'ont pu l'avoir en kiosque, vous pouvez contacter avec vos nom et adresses et faire une demande au mail suivant rlecteur@humanite.fr
On a le feu vert de la part du service relation clientèle de l'humanité
Bonjour Camarade,
Je dois dire que je n'aime pas bien la pratique du parachutage, mais ta présentation des faits, enlève mes doutes. Hénin-Beaumont est une bonne circonscription en effet pour la lutte frontale contre le FN. D'autant qu'en face c'est aussi totalement parachuté.
Bonne campagne à tous les camarades du Front de Gauche. Et qu'aucune défection pour la bonne soupe ne se voit dans nos rangs.
Ne lâchons rien, no pasaran...
Merci pour ces encouragements à rester ensemble unis dans la même confiance et la même résistance! Chacun, certes, peut au fond de lui-même se poser des questions à propos des législatives, mais ce qui compte, c'est d'agir de façon stratégique, on l'a bien compris...
Donc après la lecture de ces excellents articles dans l'Humanité (dont celui sur l'esclavage avec l'analogie sur notre résistance) et le reportage dans Complément d'Enquête: on s'organise, sans dissensions entre nous,
on lâche rien, tous ensemble !
Je pense qu'il y a une petite nuance entre Le Pen et le partage des richesses. Le Pen, les gens comprennent ce qu'elle dit et pensent que c'est possible et même facile de faire ce qu'elle dit : fermer les frontières, mettre les étrangers dehors, emprunter à la banque de France à 0%. Par contre, partager les richesses et ne plus emprunter aux banquiers et fonds privés pour enrayer le mécanisme qui a conduit à l'endettement de l'Etat, à l'étouffement des services publics et de la solidarité nationale, les gens pensent que ce n'est pas possible, le smic à 1700, c'est de la folie disent-ils, parce qu'ils ne connaissent pas ce mécanisme. Mais si, mais si je leur dis, les cadeaux fiscaux depuis 10 ans aux entreprises du CAC 40, c'est 100 milliards en moins pour tous les autres. La clinique dans laquelle nous travaillons distribue 2.2 fois plus aux actionnaires qu'aux salariés depuis 2007, c'est cela qui conduit aux manques de cotisations, trou de la sécu etc. Il faut expliquer encore et toujours, souffler un vent de vérité économique qui balaiera la Le Pen, les néo libéraux et les socio-conservateurs démocrates.
C'est vrai (et souvent moi) que beaucoup d'entre nous envahissent le blog de commentaires abrupts, parfois comme des enfants impatients, mais bon ne leur jetons pas la pierre car c'est ça la vraie démocratie. Même si nous commettons des erreurs, à lire la plupart des commentaires, ils sont tous empreints de vouloir bien faire, alors laissons nous écrire, exprimer nos ressentis et ensuite nous saurons entendre la raison.
L'impatience des petits enfants vient simplement du fait que certains de ces enfants, non politiciens, ne trouvaient pas forcément adéquat que tu ailles à "un" endroit, alors que le problème est, ou à peu près, partout ! Donc ce "partout" pouvait être extirpé du local. Pour ma part, je pense que Revol est tout à fait apte à agir dans son coin.
Et puis, les enfants aiment parler et, à force, cela les fait grandir.
Bien à toi
C'est courageux de monter ainsi au créneau contre le FN, et peut-être manquons-nous souvent de courage, en tant que militant, pour ne pas le faire avec suffisamment de constance...
Nous devrions penser aussi à nous réapproprier le drapeau tricolore, car ce symbole est en train d'être confisqué par l'extrême droite; ne lui faisons pas cet honneur !
Je viens de visionner la dernière vidéo, un peu comme quand on arrive au dernier mot de la dernière page d'un livre qu'on a beaucoup aimé, et après, en argot argentin, El Ché ! on attend l'après il ne peut être qu'un combat, on imagine pas que tu ne sois pas à la tête d'un immense chantier pour enseigner à tout un Peuple le Goût des Libertés et des Droits à conquérir, tu as semé les graines de la rébellion, elles donneront les fruits d'autres passions. Je sais qu'au Prado et sur la Rive d'en face on t'attendra longtemps ; Djamel Allam y a écrit une Chanson il y a très longtemps qui dit " Quand mon ami reviendra, je sais qu'il reviendra, je lui offrirai un cheval Blanc fougueux comme l'amour et la passion de la Vie...
Vive le Révolution Citoyenne
un de tes partisans,
RG
Les français de l'étranger peuvent élire leurs députés via internet; c'est ici
Si c'est Hénin-Beaumont, c'est de toute façon la bataille front contre front, question sociale contre question raciale, c'est donc une prise majeure pour marteler sur laquelle des deux doit être orienté le débat idéologique. C'est le premier point. Ensuite, si c'est une victoire sur la Pen, le FN rentre dans son trou, donc c'est un nouveau bol d'air après la défaite de Sarkozy.
C'est ce qu'il y a de plus courageux, donc c'est ce qu'il y a de mieux. On te poussera, on sera derrière toi Jean-Luc!
Merci pour ton courage sans limite!
Mettre les points sur les i de temps en temps n'est pas nuisible, mais nonobstant ton amour des mots, un petit dessin est souvent très efficace.
Merci de poursuivre avec la même "bonne" volonté la construction d'un avenir enthousiasment.
Bien sûr que l'on aimerait tous avoir Jean Luc comme candidat dans notre circonscription, mais il n'est qu'un !
Aux législatives aidons le représentant du FdG comme si c'était lui, et qui sait peut être que notre soutien lui permettra de devenir Député !
Encore merci pour ces mots qui nous redonnent la pêche ou qui redressent nos regards, je partage sa vue sur l'argent, j'ose espérer qu'un jour une loi interdira aux flux financiers de "jouer" en bourse contre notre propre économie et qu'en même temps on obligera à l'investir dans les outils de développement de notre pays.
Bonjour,
Jean-Luc toujours aussi clair et précis, on lit, on se documente, on analyse, puis on fais siens les mots et les paroles, on se réapproprie les idées. Ensuite on essaime, on partage, on discute et on fait tout pour convaincre. Merci pour tout ce travail, pour ce blog mais également merci à vous tous et toutes les camarades qui servez de relais et de porte voix et qui apportez également vos propres voix et idées. Toute cette activité donne du baume au cœur et du courage pour résister ! A cheval !
Il faudrait penser a une importante histoire : l'UMP va imploser en vol. Donc il restera le FN qui prendra un autre nom (par ex la marine mais c'est déjà pris) qui sera fort et la droite Républicaine, droite dans ses bottes.
C'est de la première qu'il faut botter en touche. Alors ou Jean-Luc Mélenchon sera en 1ère ligne sera le mieux. Au nord, au Sud. Le Sud est dans son tempérament, mais au Nord il y a les Corons!
Hasta la victoria sempre.
Concernant l'Europe et suite a un passage rapide sur le blog Europe de Mélenchon (première ligne dans Sites et blogs amis )
Première constatation on a du mal à comprendre comment fonctionne cette institution, les commissions, les directives etc...
Où peut-on trouver un ouvrage accessible pour comprendre tout ça ?
Force est de constater que nous sommes plus ou moins pieds et poings liés avec cette institution qui semble bien loin des usages nationaux, des libertés, plus ou moins inféodée au USA
Alors, comment on lutte contre cette situation ?
Au boulot camarades !
Fin des pauses existentialistes !
Répandez l'humain d'abord autour de vous et restez unis fraternellement, tous et toutes avec nos différences, c'est notre force.
Un grand coup de chapeau aux camarades du pc qui n'ont pas fini de suer pour cette prochaine bataille, malgré les doutes (rares) de certains sur leur attachement au FdG, sûrement l'expression de la peur de la désunion ?...
Et un dernier mot pour dire qu'avec JL, je suis heureux de voir le FdG aller de l'avant vers une société plus juste et solidaire !
On ne lâche plus rien !
Luz11
Notre camarade, notre porte drapeau, Jean Luc s'est déjà rendu à Pétroplus
Merci Camarade de toujours raccrocher tes notes, discours ou autres propres au fil de l'Histoire, un Grand merci
David, 24 ans
Bonjour les camarades,
Alexis Tsipras devait venir en France aujourd'hui... sa visite est elle annulée ?
La presse n'en dit mot, cela n'est pas surprenant car il ne faudrait pas indisposer le nouveau président, cela n'étonnera personne...
En revanche, pourquoi ne pas en dire un mot ici ?
La rencontre prévu avec les dirigeants du FG est a mon avis un temps fort de renforcement mutuel de ces forces de la gauche Européenne et comme on dit "battons le fer tant qu'il est chaud !".
Si quelqu'un a des nouvelles...
Bien sur le journal l’humanité est intéressant a lire mais ce n'est pas le seul, qui parle de l'autre gauche, le journal Politis aussi a ouvert ses colonnes a notre combat collectif, ainsi que alternatif économique, le monde diplomatique..le petit feuillet "a gauche" etc, nous donne des pistes de réflexion sur le monde tel qu'il parait?, mon professeur me disait il y a quelques années de varier les sources d'informations pour ne pas installer "l'habitude «de l'entre soi avez t-il raison, je" le crois" mais suis je bien informer pour autant pas si sur? Autre question : doit on aller a Marseille, ds le nord, dans l’Hérault,cette décision sera-telle "stratégique " peut être; mais ce qui est sur le combat démocratique s'y exercera avec conviction avec ou sans le leader charismatique tant attendu, n’est ce pas ? vite la 6eme république
S'il y en a encore sur ce blog qui veulent voir Le Pen à l'Assemblée Nationale plutôt que le camarade Jean-Luc, (car qui d'autre peut la battre ?) alors qu'ils votent directement pour elle. Pensons efficacité politico-éducative: Je vois très bien (entre autres) notre député Mélenchon nous expliquer à l'A.N. ce qu'est le T.S.C.G. que Bruxelles voudrait nous "enfiler".
Bravo et au combat et pas qu'à Hénin-Beaumont.
Merci pour toutes ces précisions. oui on réagit comme des petits enfants, mais c'est parfois normal : tout est si nouveau, si étonnant, enfin.
Demain pour les parisiens : salon du livre libertaire à l'espace blancs manteaux.
Bon courage à tous
"L'appétit vient en mangeant et tout le monde a encore faim. Une faim de loups ! Exigeante, ardente, gourmande !"
Oui, c'est exactement ça. Le 10 mai n'a été qu'une bouchée apéritive. L'appétit de justice, d'égalité, de fraternité, de liberté, de solidarité, de décence, d'amour demeure intact. Nos ventres grondent...
... et nos plaies saignent toujours. Le placebo socialiste n'a aucun effet cicatriciel ni antalgique.
Avec toi, camarade ! Avec vous tous !
NeD
Il y a encore beaucoup à faire pour bouger les mentalités et enrichir la réflexion politique du plus grand nombre (j'en exclus ceux qui réfléchissent avec leur portefeuille uniquement). Chicaner sur la candidature Jean-Luc Mélenchon me paraît relever de ces à-peu-près politiques dont nous devons nous passer.
Nous n'avons pas tous les éléments de réflexions : on ne peut être du Pas-De-Calais et des Bouches-du-Rhône en même temps et même, d'ici ou là, les priorités ne sont pas toujours ordonnées dans le meilleur sens.
Reste qu'aucune bagarre ne peut être abandonnée, particulièrement celle contre le FN, qui se révèle être le meilleur garant du bipartisme. Piéger le loup et le démasquer n'est pas crier au loup.
Comme je le disais dans le post précédent, Jean-Luc Mélenchon et l équipe de campagne ont qqs kms au compteur. Ceux qui voulaient des explications sur la strategie en ont. Dans mo collège non melenchonien, le sujet à la cantine : HeninBeaumont et le courage de jlm! Quoiqu on en pense, bien vu: on occuppe un espace!
Comment exiger (nous le peuple) que la Commission Européenne soit élue ?
Je me suis frappé quasi tous les commentaires de l'édito précédent et je me demande comment Jean-Luc Mélenchon arrive à rester aussi calme et poli dans sa réponse.
Depuis le 1er tour un trop grand nombre de messages capitulent en regrettant qu'il n'y ait pas eu 10% d'appels à la fraternité méditerranéenne en moins, 5% de discours un tantinet plus "ferme" sur l'immigration; 15% en moins de discours sur le FN. Dans ces interstices pénètrent l'idéologique dominante. Qu'est-ce que veulent ceux qui regrettent le contenu du discours de Marseille ? Faire une concession à qui et pour quoi faire ? Quel est le discours que vous tenez sur l'immigration, les arabes, les berbères ?
Nous sommes dans une bataille idéologique et politique et rien ne justifie de ne pas tenir sur nos bases. Aucune projection, aucun fantasme sur le futur ("JL va perdre et donc perdre sa crédibilité, etc.) ne peut justifier un renoncement présent dans la bataille. Même si le drapeau descend au plus bas à l'instant t, rien ne peut justifier une compromission idéologique ou un compromis dans la bataille politique contre l'idéologie dominante et ses soutiens. La ligne de (notre) front doit continuer à avancer partout où c'est possible sans jamais reculer sur rien.
Comme disait Y. Michaud (qui pourtant a critiqué le FdG): "la grande bataille dans la société où nous vivons n'oppose pas le bien et le mal, mais l'intelligence et la connerie, et les forces de la connerie sont démentielles". Ne rajoutons rien à la force de la connerie...
@camomille
Comment peut on en arriver à penser que vouloir frapper le FN là où ça fait mal revient à "l'éclairer"? S'il faut mettre en lumière un problème pour pouvoir le résoudre, n'est ce pas là une meilleure solution que de regarder ailleurs et d'esperer très fort que rien ne se passe? Ce rideau de fumée n'est il pas le meilleur outil pour ce parti nauséabond de continuer ses petites affaires à l'abri des regards indiscrets? Ce genre de réthorique était déjà bien trop présente lors de la campagne présidentielle dans la bouche de ceux qui ne nous souhaitaient pas que du bien.
Rassurons nous, le FdG ne va pas se transformer tout d'un coup en attaché de presse du FN.
Amicalement
Bravo Jean-Luc, c'est tout à fait ce que l'on attend de toi, la justesse de ton engagement politique qui nous engage à nous aussi.
Je souhaite être actrice, comme beaucoup ici, de ce programme que tu nous a mis entre les mains.
A toi de dire les objectifs à atteindre et, au boulot, on ne lâche rien.
Merci à ceux qui proposent des liens intéressants.
Je trouve sur Internet une foule d'informations et d'arguments qui me permettent de diffuser les idées du FdG avec pédagogie, c'est ça qui est important.
Le travail ne fait que commencer...
Mélenchon dans l'Hérault ! Le renouveau d'une gauche dont on ne peut plus ici, pourrie jusque la moelle, un exemple à montrer pour le reste de la France ensuite; La gauche est très ancrée ici, et les gens auront encore envie d'une gauche, mais d'une vraie gauche. A travailler..
Bonjour à toutes et à tous,
J'ai connu la Grèce dans les années 1974, un pays où il faisait bon vivre, malheureusement, la Grèce n'est plus.
J'ai un ami Grec en retraite depuis Octobe 2011, retraite qu'il n'a jamais perçue. De ce fait, il n'a plus de fuel pour se chauffer, ni d'essence pour sa voiture, plus de téléphone, et bientôt plus d'électricité. Sa maison est maintenant dans les mains de sa banque ne pouvant régler les échéances de son crédit immobilier. Par ailleurs, il n'a pas de quoi se nourrir. Pour cela il ramasse quelques coquillages sur la plage et quelques fois des pêcheurs lui donnent quelques poissons.
[...]
Merci Jean-Luc, des informations précises sur les 7 circonscriptions pressenties soumises à discussion et choix, sans oublier ton dernier % où en Europe la solidarité de classe et de fraternité se manifestent :" un défilé de camarades..".et les meetings "...sujets de légendes pour toute notre gauche. "
Gérard Blanchet à 14 h 27 fait une suggestion double, pas de consigne mais celle -ci est incontournable pour la présence du Comité local Front de gauche et affronter l'extrême droite et soutenir toutes les actions de solidarité en direction du monde du travail en luttes et de la population.
Résistance....Jean Moulin....Le Panthéon....
@jacquelin
Je continue à signaler le Circus Politicus de Chr. Deloire et Chr. Dubois chez Albin Michel: évidemment c'est cher, 21,5 euros. Il n'y est pas question des règles exactes de fonctionnement mais de ce qui s'y passe, les fourmillères des lobbys, l'opacité totale des institutions (sauf pour les services de renseignements étrangers!), des responsables experts autoproclamés ou qui se cooptent en rond (vous vous souvenez du sketch de Coluche sur "les milieus autorisés": ces bien simple vous n'y etes pas dans ces milieux), sans aucune légitimité démocratique, l'absence de pouvoir du parlement qui ne fait qu'enregistrer à la chaine des décisions issues de la commission, prises à huis clos avec des communiqués de fin de séance en langue de bois de fer, etc. Vous y trouverez également toutes ces commissions discrètes des vrais puissants qui manipulent en sous-main: la conférence de Biederberg, la trilatérale, sans oublier l'intérêt des USA pour une formation de l'Europe exactement de cette manière et ce, dès la Libération. Il y a même la petite main fureteuse de la CIA.
A lire vraiment. Quel nouvel Hercule nettoiera ces écuries d'Augias (pardonnez l'allusion mythologique) ?
Et puis toutes mes excuses pour une phrase emberlificotée, mais j'ai la flemme de réécrire.
Animo!