11mai 12
Ici il va être question de mon passage au journal « L’Humanité » pour y être le rédacteur en chef d’une journée. Et du coup, je publie mes textes parus dans ce journal le 10 mai. On y trouve ma façon de voir à propos des quatre millions de suffrage du Front de Gauche, de Florange, de la situation grecque, de la célébration de la fin de l’esclavage et de la valeur de l’argent. Puis j’évoque le feuilleton de ma candidature aux élections législatives. Et je dis un petit mot de mon séjour au parlement européen à Bruxelles.
J’étais au siège du journal « L’Humanité ». Je devais y être le rédacteur en chef d’un jour. En fait je fus davantage un participant parmi d’autres car Patrick Apel-Muller qui menait l’équipe ce jour n’avait pas besoin de moi pour faire son travail. Journaliste est un métier et rédacteur en chef une qualification particulière dans ce métier. Un métier ne s’improvise pas. Je préfère donc parler de ce que j’ai ressenti dans ces lieux. J’ai trouvé l’ambiance joyeuse. Je ne sais pas pourquoi, cela m’a surpris. Peut-être imaginais-je les journalistes de L’Humanité » graves et revêches. Pourquoi ? Non, ils sont plutôt joyeux. En tout cas, ce jour-là, ils l’étaient. On préparait le journal du 10 mai. Je comptais écrire deux mots sur le 10 mai. Celui de 1981. Finalement je n’ai pas eu le temps. J’avais pris ma part d’écriture. Plusieurs pavés de diverses longueurs. Mais je n’ai disposé au total que d’à peine deux heures et demie avant mon départ en catastrophe pour le train qui m’emmenait à Bruxelles pour la mini-session du parlement européen. Comme je me savais pris par le temps je commençai par ce que je ressentais le mieux. Trois mots par sujet guidèrent ma cavalcade sur le clavier. Le lendemain j’attendais comme un petit garçon la publication de ma prose. Un pincement d’angoisse sur ce que serait le résultat et si mécontent de n’avoir pu boucler mon regard sur le 10 mai 1981. Je ne me suis apaisé qu’en réalisant avoir fait une conférence d’une heure sur le sujet qui a été entièrement retranscrite. Puis j’ai mesuré une évidence. Rien n’est plus éphémère qu’un quotidien. Tout est déjà enfui à l’heure qu’il est. Le journal a vécu sa vie. Le suivant est sur les rotatives. Mais pour le bonheur de la lecture, si vous n’avez pas eu le journal « L’Humanité » du 10 mai, je choisis de publier les textes que j’y ai donnés ce jour-là. Finalement ils fonctionnent comme un post politique.
« Sans nos quatre millions de voix… » Sans nos quatre millions de suffrages, la défaite de Sarkozy n'avait pas lieu. Sans nos quatre millions de voix, pas de victoire pour Hollande ! Cette leçon de chose ne plaide nullement pour quelques gestes de reconnaissance que ce soit. Nul n'est assez riche pour nous en payer le prix. C'est un signal. Toute analyse d'un résultat électoral est un enjeu idéologique. La version dominante nous efface du tableau. Elle amplifie l'impact d'improbables et mystérieux humanistes et aux autres martiens. C'est un exorcisme. Voici leur message : « Tout plutôt que le peuple », c'est-à-dire tout plutôt que son ardente exigence portée par nos voix. Peine perdue. Laissons nos adversaires s'abuser avec leurs refrains. Gardons-nous de les aider en intériorisant leurs ineptes discours. La victoire de dimanche dernier est cent pour cent populaire. Et peut-être même cent pour cent de classe ! Le plaisir de la soirée à la Bastille fonctionnait comme un indispensable préliminaire. L'appétit vient en mangeant et tout le monde a encore faim. Une faim de loups ! Exigeante, ardente, gourmande !
« Florange – La politique a-t-elle un pouvoir ? Florange est un cri du peuple : « Agissez » Rude mise au pied du mur. Mais la politique a-t-elle un pouvoir face à l'argent ? Oui ou non ? Il n'y a pas de « peut-être » ou de « mais ». Qui commande ? L'agence de notation qui menace Mittal et provoque l'arrêt des fours ou le peuple français qui a besoin de sa sidérurgie ? Maintenant, il faut que ça change. Le dernier mot doit rester aux sidérurgistes et au peuple qui leur donne raison. »
« Une très nouvelle page d'histoire. C'est l'événement. Il égale en importance avec le résultat de l'élection présidentielle en France. À certains égards, il l'est même davantage. Car, en Grèce comme en France, la politique d'austérité a été désavouée. Mais en Grèce les urnes ont placé notre parti en seconde position du résultat électoral, avec 16,80% des voix, surclassant nettement le Pasok socialiste. L'un des nôtres, Alexis Tsipras, trente-huit ans, est chargé de former le gouvernement. Prenons-nous la mesure de l'événement ? Aux élections précédentes, nos camarades ne recueillaient que 4,6% des suffrages. Trois ans plus tard, ils sont appelés à diriger le pays. Le processus politique sud-américain, dont j'ai si souvent annoncé la réplique en Europe, vient de franchir une nouvelle étape décisive. Après la phase des supplices monétaristes sans fin, voici le commencement de la phase de rejet radical. Le vieux système politique bipartisan s'est effondré et l'alternance ne peut se produire sans alternative.
L'histoire dans cette période n'est pas linéaire, elle ne suit pas les chemins habituels, elle marche par sauts et embardées. À cela on m'objecte que nos amis n'arriveront pas à former un gouvernement. Et alors ? Quelqu'un veut revenir au Pasok ou à la droite ? Non ! C'est nous qui avons la main. Les urnes nous donnerons plus généreusement les moyens dont nous avons besoin. Évidemment, le danger est bien compris par les importants et les belles personnes. Ceux-là s'arc-boutent pour sauver ce qui peut l'être. La piqûre de ciment dans l'édifice en cours d'écroulement est dorénavant partout la même. La peur du diable d'extrême droite ! On ne cesse donc d'en parler pour canaliser et rendre impuissant le mouvement de rejet si fortement engagé. Demain ils imploreront les colonels pour « sauver la démocratie » menacée par « les néonazis et l'extrême gauche » comme titrent déjà dans un même sac certains organes de la bien-pensance française. Assemblez les deux tableaux politiques, le français et le grec, et vous verrez commencer une très nouvelle page d'histoire. Le tour de notre programme approche en France comme en Europe. Je fais le pari que les législatives qui viennent peuvent raccourcir notre chemin. »
« L'argent, cette imposture ! » L'argent a toujours eu une odeur. Il n'est jamais le simple instrument d'échange qu'il prétend être. Car toutes les sociétés qui l'ont utilisé ont été des sociétés de classe, donc des systèmes de domination des uns sur les autres. Il les a durcis. Car la naissance de l'argent a permis que soit accumulée la richesse en dehors de sa réalité matérielle immédiate. Il a permis de différer l'échange. L'argent fait voyager dans le temps les envies et les objets qui les assouvissent. Je mangerai demain les poissons que je peux m'acheter aujourd'hui car il y aura toujours quelqu'un pour le pêcher à ma place si je le paie pour ça. L'argent c'est un frigo. Il stocke en conservant intact le pouvoir de celui qui l'accumule. Et justement parce qu'il a ce pouvoir, il permet d'oser ce qui aurait été inenvisageable sans cela : prendre aux autres davantage que ce dont on a besoin. Dans ces conditions, qu'on en ait beaucoup ou qu'on en manque, l'argent est toujours la mesure de la prédation des uns sur les autres. De là je déduis que de toutes les maladies humaines la cupidité est la plus antisociale.
Les pouvoirs symboliques et culturels sont des denrées périssables dont il faut sans cesse prouver de nouveau les raisons d'être pour reproduire du consentement à son autorité. Le pouvoir de l'argent ne nécessite aucune preuve pour s'exercer. Il vient, il se donne, il prend. Tout le monde consent. La dureté du pouvoir de l'argent résulte de cette nature intime et du consentement universel qui la protège. En ce sens, la richesse individuelle, c'est-à-dire l'accumulation privée de beaucoup d'argent dont on n'a pas besoin, est en soi inhumaine, c'est-à-dire au-delà d'une nécessité humaine. C'est donc un abus de pouvoir et une incitation à tous les abus de pouvoir.
L'argent se présente comme un équivalent entre les moyens de satisfaire nos besoins. En cela il semble postuler notre commune humanité. Il semble même incarner la part la plus humaine de nous, celle qui s'accomplit dans l'échange ! Trompe-l’œil ! Car qu'est-ce qui est fondamentalement humain ? Je veux parler de ce qui distingue un échange humain de tous les autres systèmes d'échanges et de symbioses dans la nature ? Ce qui se donne sans contrepartie. Donc ce qui est gratuit dans l'échange. Sur ce seuil, l'argent est nu comme un ver sans pouvoir. Le carrosse n'est même plus une citrouille ! Mais alors commence le territoire de l'amour et de la fraternité. »
« Esclavage – Jamais accepté par ses victimes. Pour célébrer utilement l'abolition de l'esclavage, méditons toujours ce fait : il ne fut jamais accepté par ses victimes. L'histoire de l'esclavage est aussi, et peut-être surtout, celle du marronnage, esclave enfui construisant des sociétés en résistance frontale contre la sauvagerie sans bornes des propriétaires. Ne sommes-nous pas tous encore des nègres marrons dès que nous résistons aux droits des propriétaires d'entreprise qui disposent de nos vies sans même connaître notre prénom ni rien de ce qui fait de nous des personnes humaines ? Le marronnage est la meilleure nouvelle que reçoit l'humanité à son propre sujet. Il y aura toujours des femmes et des hommes têtus, éclaireurs courageux pour faire de cet instinct individuel si puissant un projet d'accomplissement collectif. Après la première abolition, les « negros franceses » furent la terreur des Caraïbes. Ils étaient si contagieux ! Tout noir ayant mis le pied en terre française était interdit de séjour dans les environs. Eux armèrent trois bateaux et prirent d'assaut le Venezuela pour y établir « la loi des Français : abolition de l'esclavage et instauration de la République ». Projet intact. »
Pour ce 10 mai j’ai eu l’avantage de participer à l’émission « Complément d’enquête » sur France 2. Le lieu du tournage était sublime. Le Panthéon. J’y avais fait le discours d’hommage pour le soixantième anniversaire de l’acte de résistance de Jean Moulin. Les allemands avaient exigé de lui qu’il fasse une déclaration flétrissant le comportement des troupes sénégalaises qui cantonnaient dans la ville dont il était le préfet. Il refusa. C’est le 16 juin. L’appel du général De Gaulle n’aura lieu que deux jours plus tard. Moulin est battu et jeté au cachot. Mais non c’est non. Il refuse toujours. On le bat de nouveau. Il casse un carreau et se coupe les veines. Juste pour l’honneur et par esprit de résistance. Et cela alors que nous venons d’être vaincus, qu’il est seul, sans témoin de ses refus et que la résistance n’a pas commencé. Quand je reviens dans la crypte je pense à cet homme et au choc que me procura la méditation sur le sens de son acte. Puis le reportage me concernant se présente. Plutôt aimable. Subjectif, bien sûr. C’est le propre de cet exercice. S’il me met mal à l’aise c’est seulement parce qu’il m’oblige à me regarder vivre. Un moment cependant est spécialement désagréable. L’ancien maire de Massy m’y insulte. Que pouvait-il bien avoir contre moi pour dire des choses aussi grossièrement mensongères ? La journaliste s’est bien gardée de le rapporter. C’est le reproche que je ne l’ai pas soutenu quand il fut aux prises avec les « affaires ». Selon la biographie de Lilian Alemagna et Stéphane Alliès, elles lui valurent une condamnation à un an de prison avec sursis. On comprend mieux alors. Mais pourquoi le reportage ne le dit-il pas ? Un autre témoin est l’ancien sénateur Paul Loridan. Lui prend un air benoît pour dire qu’il ne se souvient pas m’avoir vu défendre un texte pied à pied. Comme c’est aimable ! Mais si peu crédible. Le reportage oublie de dire que cet homme fut candidat contre ma liste aux sénatoriales et qu’il fut battu. Ce dont il me garde une certaine aigreur. Pour ne parler que de cela ! Ainsi vont les reportages et les biographies !
Un drôle de feuilleton est commencé avec un suspense assez artificiel sur ma possible participation aux élections législatives. Les commentaires de ce blog ont été aussitôt envahis par un nombre exagéré d’observations que je trouve globalement très inutilement verbeuses. Et surtout contre-productives. S’agit-il de démolir d’avance des décisions que nous aurons à prendre en donnant des arguments à ceux que nous aurons à combattre ? Ai-je souhaité ce « débat » ? Ces sottises me contraignent à mettre les points sur les « i » politiques. Au contraire de maints stratèges en chambre, nous ne pouvons travailler que sur des réalités et à partir d’elles. Nous avons fait une liste de circonscriptions marquées d’une double caractéristique : la nécessité d’y porter le discours sur le partage des richesses et le besoin de renouveau de la gauche. Les deux aspects sont inséparables en général et ils prennent une acuité spéciale à certains endroits qui, de ce fait, sont emblématiques. Puis il nous a fallu consulter les camarades et les candidats au niveau local. Car les décisions de cette nature ne peuvent être prises sans l’avis des animateurs du terrain. Surtout, elles ne peuvent être prises contre leur gré. Ceux qui réfléchissent comprennent que cela demande des délais et de la discrétion, certes incompatibles avec l’impatience des petits enfants. Ensuite il faut du tact car je ne pourrai aller partout à la fois. Donc il faut permettre aux camarades qui auront demandé ma présence de reprendre le cours de leur campagne si je ne prends pas la relève. Et il faut aussi permettre à ceux qui ne retiennent pas l’idée de ne pas en être pénalisés par des ragots et rumeurs. Tout cela va à son rythme propre. Voilà pour la méthode. Quatre options au moins ont été sur la table : deux dans les Bouches-du-Rhône, une dans l’Hérault, trois dans la région parisienne, une dans le Pas-de-Calais. Quand tout cela sera décanté je dirai mon avis personnel aux dirigeants du Front de Gauche. Et nous prendrons la décision.
Vient la question du Front National. Elle est évoquée à propos de plusieurs des circonscriptions concernées par notre tour d’horizon. Elle est traitée dans les commentaires de ce blog parfois pour regretter que je donne l’impression d’une « fixation » sur le sujet ! On croit rêver ! C’est l’argument de la Le Pen elle-même ! Quoi ? L’extrême-droite est en progrès partout en Europe et la bonne réponse au problème posé serait de parler d’autres choses, et si possible ailleurs que là où la bête veut faire son nid ! Et ce serait ainsi qu’on ménagerait « l’autorité » des porte-paroles de notre cause ? Quand on n’ajoute pas en plus cette injonction que je ne dois pas être battu ! Les chefs dans les circonscriptions gagnées d’avance, ce n’est pas notre culture. Je suis allé mener combat avec les camarades du grand sud-ouest dans une circonscription européenne où nous n’avions pas d’élu. Si j’avais été battu c’est tout le pari du Front de Gauche naissant qui était atteint. Mais nous l’avons fait. Parce que nous faisons du suffrage universel l’arbitre de nos luttes et de nos choix. La planque et les « pousse-toi de là que je m’y mette » sur le mode de barons socialistes nous paralyseraient. Se ménager, ce n’est pas du tout notre façon d’aborder les problèmes qui s’annoncent. Pas du tout ! Et surtout pas la mienne. Il n’y a pas d’un côté la lutte contre le Front National et de l’autre la bataille pour le partage des richesses, la protection des travailleurs et la 6ème république. C’est la même affaire ! C’est exactement comme de dire que la lutte contre la droite et pour le partage des richesses c’est la même chose. Pourquoi ce qui est évident s’agissant de la droite devient moins certain quand il s’agit de l’extrême-droite ? La lutte contre l’extrême-droite serait seulement une lutte « morale » ? Une « fixation » particulière, comme on le dirait d’un thème trop étroit ? L’extrême-droite est le rempart du système quand celui-ci ne parvient plus à se maintenir avec ses forces et moyens traditionnels. L’extrême-droite est en train de fournir les thèmes qui restructurent idéologiquement la droite. Elle n’est donc pas à la marge de la bataille ! La lutte contre le capitalisme et la lutte pour la représentation politique de cette lutte sont une seule et même chose !
Voyons à présent un deuxième aspect du problème qui justifie d’intervenir. Dans les cas que j’ai cité, Bouches-du-Rhône et Pas-de-Calais, n’est-il pas évident que l’atout numéro un de l’extrême-droite c’est la décomposition du PS local ? Faut-il faire un dessin ? Le renouveau à gauche est alors la condition qui permet à une masse de gens de sortir de l’atroce tenaille qui les condamne à devoir choisir entre les vociférations de l’extrême-droite et les casseroles d’une certaine gauche ? Quand je parle de casseroles je ne parle pas seulement des « affaires » qui, ici où là, défraient la chronique locale et nationale. Les juges et les policiers s’en chargent parce que c’est la règle dans une société civilisée. Et les citoyens se font vite une idée sur le sujet. En fait les « affaires », c’est aussi les luttes à mort entre des personnalités locales qui prennent à témoin tous les électeurs de gauche et les impliquent de force dans des chiquayas et des intrigues qui les révulsent. Une longue discussion mardi avec René Revol, à propos de la situation dans l’Hérault, m’a permis de bien mesurer la profondeur des dégâts que provoquent dans la gauche les situations de pourrissement local des luttes de personnes au PS.
Mercredi et jeudi j’étais donc à Bruxelles. Hervé Poly, secrétaire du PCF du Pas-de-Calais, est venu y dîner avec moi pour me faire savoir par lui-même que lui et ses camarades du comité de la onzième circonscription du Pas-de-Calais s’étaient prononcés pour que je vienne y être candidat. Nous avons fait le point ensemble en même temps qu’on faisait connaissance mieux que cela avait été le cas jusqu’à présent dans les cadres formels où nous nous sommes croisés. Je lui ai exposé notre dispositif et la méthode de travail retenue. Puis le lendemain j’ai repris mes feuilles de vote et suivi la litanie des décisions de cette assemblée européenne si bizarre. Cent pages de votes à émettre en deux heures. A la file. En chaîne. Soit. Nous y avons consacré un temps fou en travail d’équipe et avec l’assistante du groupe GUE pour recouper les avis car je ne vote pas toujours comme mon groupe. Vous trouverez tout cela sur mon blog européen où je rappelle que se trouve une documentation et un résumé du sujet pour chaque vote.
Le bon moment fut le défilé des camarades de toute l’Europe de l’autre gauche et même de la gauche molle venus me féliciter. J’ai mesuré alors quel intérêt nous a accompagné dans de nombreux pays ! Apparemment le meeting de la Bastille, celui de Toulouse et celui de Marseille sont désormais comme des sujets de légendes pour toute notre gauche. De même que notre technique d’assaut contre l’extrême-droite a été beaucoup commentée et reproduite, notamment en Grèce où nos camarades sont allés déloger leurs ennemis au cœur même de leurs tanières. Cette approche et ces regards venus de l’extérieur de nos frontières est précieux. Il nous permet de mieux prendre la mesure de la portée de ce que nous faisons. Nos militants traducteurs, femmes et hommes patients et appliqués, ont édité sept revues de la presse internationale à notre sujet. Je pense la publier bientôt sur ce blog accessible par un nouvel onglet. Car c’est aussi un moyen formidable pour comprendre notre propre réalité que de lire ce regard que les autres portent sur nous sous des angles inhabituels.
@ Jean-Luc Mélenchon
Emission LCP : du stoïcisme, de la clarté, parfait. Courage et continue !
Nous on ne lâchera pas.
Bonsoir,
le lien de l'emission questions d'infos sur lcp ce mercredi 16 mai 2012 avec Jean-Luc Mélenchon.
Bon ? Alors ? Personne n'a rien a dire sur la participation des communistes au gouvernement ? J’attends... (désolé, il fallait le dire)
Excellent sur LCP !
@ Ydaho
Je confesse ne pas connaître tous les noms. Peux tu préciser lesquels stp.
@ Paul
C'était une "blague"...
Roooh là là sur LCP !
Sans doute un commentaire peu constructif (si le WB me le supprime je le comprendrai...) mais qu'est-ce que ça nettoie les oreilles, cette parole !, et, juste derrière les oreilles, le cerveau, et, juste après, on voit plus net...
Jean-Luc Mélenchon ou le premier traitement contre tous les troubles de la vision...
En lisant le Parisien à propos de l'émission sur LCP de ce soir, je me suis dis à propos de certaines phrases de Jean Luc qu'il allait un peu loin sur certains point. Ensuite j'ai vu l'émission. C'est la que l'on se rend parfaitement compte du parti pris par le journal le Parisien ainsi que par la majorité des médias. Des phrases qui couché sur le papier pouvait prêter à la polémique, retentissent tout à fait différemment quand on entend Jean Luc les prononcer. Décidément ces médias ne changeront jamais. Et pendant ce temps la madame le pen a droit à toute ses lettres de noblesse, de probités de sérieux, de féminisme. Marine Le Pen serait accueillie dans le Nord à bras ouvert, tandis que Mélenchon serait accueillie par des sifflets selon les journalistes. Bref comme le dit PPD, nous pouvons éteindre notre téléviseur et reprendre ENFIN une activité normale. Allez à tchao bonsoir !
Tout à fait d'accord, Fabien. Même, en voyant les soubresauts intempestifs et les roulements d'yeux de M. Haziza, j'en viens à me demander si ces journalistes comprennent grand chose à ce qu'ils font semblant d'écouter...
À force de retweeter de l'AFP 140 caractères, quelque chose doit s'être grippé dans leur cortex qui les empêche de suivre un raisonnement au-delà de trois conjonctions de coordination...
651 van59
Quand même, ça manque un ministère du nain de jardin.
Le chef du MUP (mouvement d'union populaire) sans portefeuille, c'est à se désespérer d'aller poser avec PS, MRG et Modem pour que dalle.
Soutenons Bob Hue !
Merci à joan pere (653) pour le lien de l'émission sur LCP.
Très intéressant, malgré tous les efforts désespérés du pseudo-journaliste F. Haziza pour couper la parole et abaisser le débat à son niveau. (Un réel plaisir de voir M. Mélenchon lui clouer le bec (25:38)).
Le vrai plaisir que j'éprouve à écouter Jean-Luc Mélenchon réside dans le haut niveau d'analyse politique de ses interventions mais, excusez cette question qui pourra paraître naïve à certains : les "commentateurs politiques" de LCP sont-ils réellement ignorants et idiots ou le font-ils exprès ? Si la dernière hypothèse est la bonne, il y a vraiment chez eux un plaisir presque pervers à poser des questions stupides à quelqu'un dont les capacités intelectuelles et la valeur morale sont tellement évidentes. Ils peuvent continuer ils n'arriveront pas à nous faire lâcher..
@Guilloux
mais, excusez cette question qui pourra paraître naïve à certains : les "commentateurs politiques'de LCP sont-ils réellement ignorants et idiots ou le font-ils exprès ?
Tu n'es pas obligé de cibler les commentateurs de LCP...il y en a un paquet. Moi aussi, comme toi, je ne comprends pas. A la longue je me dis que pour eux, c'est devenu banal de se comporter comme cela et que d'ailleurs les hommes politiques ont tous conçus des stratagèmes pour s'adapter à ce type de question-réponse-coupure-reréponse sauf Jean-Luc Mélenchon qui recadre systématiquement, voire, souvent, rappelle la question qui était posée au début pour qu'une réponse y soit apportée.
Je pense qu'ils font exprès mais que dans le même temps, ils ne se rendent même plus compte de ce que cela peut avoir d'insupportable.
Je regarder "C à vous"...ok Jean-Luc Mélenchon a été impeccable mais quelle émission pathétique avec cette fausse ambiance de convivialité....
Merci à une de mes filles d'avoir perdu il y a 8 ans la clé du buffet dans lequel se trouvait la tv....Après 6 mois de coupure contrainte, nous l'avons jetée ! Plus de télé à la maison depuis et nous le savourons tous les jours...
Je ne suis pas déçu par ce Gouvernement puisque je n'en attendais rien. Avec Moscovovi à l'économie et aux finances, la messe est dite, si j'ose dire: ce sera de l'ultra libéralsime à tous les repas. Ce qui laisse un grand espace au Front de Gauche, plus nécessaire que jamais.Par ailleurs, je trouve extrêmement positifs la conférence de presse et le meeting, lundi 21 mai, du Front de Gauche avec Tsipras, responsable de Syrisa. A mon modeste niveau de citoyen de base et de citoyen du monde,j'ai appelé de mes voeux des solidarités de ce genre avec le peuple grec. C'est un événement dont il faut bien apprécier toute la portée. L'internationale des accumulateurs de fric et ses laquais se coordonnent et sont très solidaires quand il s'agit d'asservir et martyriser les peuples. C'est une folie quasi suicidaire que face à de telles agressions, les peuples restent dans leur coin ! Il faut opposer à tous ces vautours une internationale des peuples et une Révolution citoyenne européenne. Avec l'appui technique, et lui aussi international, des nombreux économistes anti libéraux.
Bonjour !
Votre article sur l'argent m'a tout à fait surprise et beaucoup émue; voilà un propos que l'on pourrait attendre d'un sociologue, ou que l'on pourrait trouver obscurément enfoui dans un livre; contre toute attente, c'est l'expression d'un homme qui s'est présenté à une élection présidentielle et est aujourd'hui en première page politique!
Mais cela change tout ! Car depuis que je vote et que je m'intéresse à la vie politique, jamais je n'ai entendu qui que ce soit repousser ainsi les limites d'un programme en invitant à réfléchir sur le fond, en laissant inventer ou rêver à d'autres perspectives; ou, pour le moins, jamais personne ne rappelle que l'argent n'est qu'une invention humaine qui montre maintenant son vrai visage tandis que le travail n'a plus de valeur. Je vous remercie pour cet écrit que je fais suivre à des tas d'amis!
Les journalistes de LCP savent très bien ce qu'ils font. Ils n'ont qu'un but, faire dire à leur invité les mots qui feront le buzz, ils se fichent totalement de ce qu'il a à dire. Ces émissions sont en fait un piège grossier pour transcrire dans la presse ces mêmes mots qui, sortis de leur contexte, prennent un autre sens, et déforment les propos de leur invité. Observez bien ces gens là, observez leur insistance, leurs regards de connivence, le stylo prêt à l'emploi. Tout est bien calculé, croyez-moi.
La forme libérale de l'Europe est inscrite dans les traités dont elle est issue, notamment celui de Maastricht.
Je ne vois pas comment on peut prétendre combattre le libéralisme sans vouloir déconstruire l'Europe telle qu'elle existe. Il ne s'agit pas simplement de réorienter la construction européenne, comme le dit FH. Pour les socialistes, l'Europe libérale vaut mieux que moins d'Europe. Or, force est de constater que pour l'instant, personne à gauche n'ose se démarquer du PS sur ce point. C'est sur ce terreau que risque de prospérer le FN. Ne laissons pas ce seul parti (avec celui de NDA) exiger la reconquête de notre souveraineté économique. Sans elle, il est évident qu'il n'y a pas d'autre politique économique possible que celle qui est appliquée actuellement en Europe, sous des gouvernements de gauche comme de droite, avec les succès que l'on sait.
Marion Anne Perrine Le Pen se dit proche des gens, sur tout des gens d'Hénin Beaumont.....Alors, il faudra qu'elle explique pourquoi elle a quitté le conseil municipal fin 2010 après avoir été élue en 2008.
Sans doute un poste pas à son "Niveau", pas suffisamment rémunéré ou des déplacements Neuilly-Hénin trop pénibles :-)).
A noter, l'abstention systématique des élus FN lors des votes et l'absence totale de proposition.
@Carlo
Que oui ! c'est bien le problème, c'est celui qui explique aussi la position du KKE par rapport à Syrisa en Grèce.
Je crois que le fdg a déjà tranché, il y avait à Hénin une candidature sur la position de rupture avec l'Europe actuelle celle de Michèle Dessenne avant la candidature de Mélenchon, elle et le suppléant ont semble-t-il proposé à Mélenchon un débat public sur ce point, je ne sais où cela en est. Ce serait bien une discussion argumentée, pas avec des "vous faites le jeu de..." mais avec des arguments sur les réelles possibilités et la nécessité de se dégager ce lien qu'est le TSCG.
Moi en tous cas je trouve que c'est un point fondamental, je ne suis pas "gauchiste",mais il me semble que seule une position de rupture sur ce point de l'Europe peut être comprise, y compris par les gens "normaux" qui finissent par voter n'importe quoi, n'importe qui, le pire pour que "ça" cesse, le pire pour "qu'ils" finissent par comprendre.Les choses sont floues on doit les rendre claires, ce serait notre travail de militants de gauche, de socialistes de communistes ensemble dans le fdg.
Il faut exiger au moins la non ratification du tscg, ce carcan qui bloque tous les droits des travailleurs et empêche toute politique démocratique.
Fraternité.
Pour moi, avec vous je pense, la seule position juste est : lorsque NOUS seront majoritaires nous formerons NOTRE gouvernement.
Entraîner la seule partie résolue du peuple français dans une nouvelle émasculation (le pcf initie un débat sur sa participation au gouvernement... l'expérience des années Mitterand, puis Jospin n'est donc pas suffisante ?) serait une véritable et réitérée trahison de la cause révolutionnaire.
Si c'est cela le Front de gauche, je quitterai de nouveau le parti que j'ai rallié depuis peu, après plus de 30 ans d'absence.
Pour conclure : à cause de la désillusion à venir, sans recours puisque nous en serions responsables associés, les années Sarkozy paraîtront rétrospectivements douces en regard du fascisme nouvelle mouture que la classe capitaliste nous concocte.
Un mot me revient, il concernait Kérensky je crois : "Le soutenir comme la corde soutient le pendu". Mutatis mutandis, c'est ce que nous faisons, avec vous !
En route d'ici quelques minutes pour aller tracter pour les législatives dans un quartier de ma ville (dans le 06) où les fachos pullulent (taux FN très élevé alors que ce ne sont pas des gens forcément malheureux matériellement...).
Une pensée pour tous les militants de base, encartés ou non, qui veulent une autre France, un autre monde.
On ne peut que saluer l'élan de ce gouvernement en faveur de l'éducation ! La partité H/F, la diversité aussi. Saluons aussi le N°2 Fabius, celui qui avait voté "non " à la constitution, au moment où on parle des symboles en voilà un fort. Saluons aussi, une autre façon de concevoir la vie démocratique, qui espérons-le, sera en rupture totale avec le quinquénat lamentale précédent. Pas de bâton dans les roues, pas la stratégie mesquine du croche-patte permanent, accompagnons plutôt. Non, le seul point qui me fait flipper c'est la nomination de Moscovici (un ancien DSKanien reconverti) à l'économie (heureusement qu'il aura Hamon dans son dos pour nous alerter de ses tendances néo libérales). En résumé : soutenance et vigilance seront les 2 mamelles du Fde G (enfin, c'est mon avis)
Régulierement revient la question d'un journal de gauche. Sauf d'avoir parmi nous de quelqu'un disposant de quelques millions d'euro pour créer ce média et prêt à les perdre, mieux vaut arrêter de rêver. En seine maritime, il y a quelques années nous avons lancé, en s'adossant sur un journal local, un quotidien. Nous avions les journalistes, les bureaux, l'imprimerie mais l'expérience n'a pas duré, les pertes risquant d'entrainer le local dans sa chute. Un gratuit sera vite sur le flan, car la bourgeoisie dispose de l'arme fatale : la publicité, qu'elle n'accordera pas. L'Huma est cher à cause de l'absence de publicité et du nombre de lecteurs, pas assez important. Chaque numéro est vendu en dessous de son prix de revient et ne survit que par nos dons. Avec plus de moyens, beaucoup plus, peut être serait il possible de créer des éditions régionales, approchant mieux les réalités locales. Cela dit un tract peut être présenté façon journal ou se retrouvent articles locaux et analyses nationales, mais la encore il faut quelques moyens et ce n'est pas toujours simple. La démocratisation de radio France télévision se pose, c'est le combat à mener. Nous en avons la capacité, aujourd'hui à l'imposer.
@ Menjine
Les choses sont floues on doit les rendre claires
Entièrement d'accord mais je ne suis pas sûr qu'on en prenne le chemin... En ce qui me concerne, je pense qu'il vaut mieux "moins d'Europe" plutôt que "l'Europe libérale", "ce carcan qui bloque tous les droits des travailleurs et empêche toute politique démocratique."
@fidel
En résumé : soutenance et vigilance [à l'égard du nouveau gouvernement] seront les 2 mamelles du Fde G
Pour ma part, je me contenterai d'une "mamelle" unique : vigilance.
"Saluons aussi le N°2 Fabius, celui qui avait voté "non " à la constitution"
Je crois que vous vous faites des illusions sur LF (et sans doute aussi sur FH) : LF a été aussi le chantre de la flexibilité (en 1984) puis celui de la baisse de l'impôt sur le revenu en 2000.
Bonjour à vous,
Eh! oui, Maastrich est bien le problème. Pourquoi le PCF a t-il changé d'orientation?
Il faudra sortir de ce piège si nous voulons gouverner un jour ! Gouvernez pour réussir! D'ailleurs, Jean-Luc Mélenchon va s'apercevoir face à MLP de l'impact de cette contradiction dans notre électorat présumé.
Je suis heureux que cette idée commence à faire son chemin dans les têtes.
Je viens de visionner l'émission de LCP d'hier et comme toujours, un Jean-Luc Mélenchon remarquable ! Trop affligeant (et marrant) la séquence vers les 15 mn et des poussières :
Aziza : Vous n'êtes pas Hollandais ? (grand éclat de rire (moqueur) de ma part)
Jean-Luc Mélenchon : Non, Français et vous ? c'est assez difficile déjà d'être Mélenchonniste...
Il y en a ici qui se posent la question de savoir si ces journalistes sont réellement bêtes ou font semblant de l'être ! C'est à l'envers que la question se pose ! si ils avaient l'intention de paraitre intelligents, ils ont raté leur but !
Heureusement que nous avons pour nous représenter, un porte-parole intellectuellement viable pour contrer ces déclinants neuronaux, si désespérants à observer et à entendre ! Je dis bien entendre, parce que je préfère écouter, pour ma part, le plus intelligent qui parle ! les autres on les met en sourdine, pour notre plus grand bien être mental (j'ai adoré, au passage, les réprimandes de notre cher invité envers celui qui a tenté de lui couper la parole, en vain).
J'ai vu Jean-Luc sur LCP. Il tire le meilleur parti possible de ce genre d'émission; il a bien du mérite et a une solide expérience de ce " parcours du combattant ". Mais il est crispant, pour le moins, de constater que la "stratégie" médiatique à son égard ne bouge pas d'un millimètre. Pendant un tiers de l'émission on lui demande de se commenter lui même ("tel jour vous avez dit telle chose") en citant toujours une phrase sortie de son contexte et surtout qui ne concerne pas une question de fond, et pendant les deux tiers qui restent il est "assigné à résidence médiatique" dans le rôle de chroniqueur des faits et gestes de la droite et du PS, comme si le Front de Gauche n'existait pas. La ficelle est énorme, mais ils n'en ont cure. L'objectif est évidemment de faire passer notre porte parole pour un marginal, jamais content, et de jetter aux oubliettes le Front de Gauche et son programme. Jean-Luc évidemment réussit à parler du fond des questions, mais c'est fatiguant pour lui de constamment ramer contre le courant. Que faire ? Ne rien lâcher. Patience et longeur de temps finiront par payer. Sans parler des événements à venir qui seront une puissante aide pédagogique pour le FdG !
Bonjour Monsieur Mélenchon - vous dire mon contentement de cette victoire, Sarkozy écarté du pouvoir, est inutile - J'espère pour le pays que Monsieur François Hollande va savoir vous écouter, en harmonie avec son Premier Ministre Jean-Marc Ayrault - que j'estime, ainsi que d'autres - par contre, quelle déception que vous ne veniez pas à Marseille, cette Ville tant aimée, gérée par un autocrate détestable, clientélisme en système de pouvoir ! Marseille où se côtoient toutes les nationalités, toutes les pauvretés. Je suis très déçue !
Moi, ce qui me fait surtout flipper, c'est Valls à l'intérieur. Que va-t'il se passer pour les sans papiers qui attendent des cartes de séjour ?
Des hommes, des femmes qui vivent avec nous, qui sont intégrés parmi nous, qui attendent leur cartes pour pouvoir continuer à étudier, ou pour pouvoir travailler ?
L'humain d'abord ?
Sur l'entretien sur LCP. Avec un soupçon de paranoïa médiatique (c'est l'époque qui veut ça, je suis totalement parano), on pourrait presque penser que Frédéric Haziza a reçu des consignes pour rendre l'entretien confus, empêcher d'aller sur le fond, mordre au mollet tout en portant la discussion sur les plates eaux du mercato PS... Mais non, ne soyons pas paranoïaque, soignons nous :) Juste un roquet perdu sans ses fiches, flippé des analyses pointus du représentant du Front de Gauche. Très bonne prestation d'ailleurs, l'exercice était encore une fois difficile, tant on réserve un traitement spécial à Jean-Luc Mélenchon. On est habitué. Camarades, Femmes et Hommes de gauche ne baissons pas la tête, le vent tourne et encore une fois, ces législatives sont une formidable opportunité de propulser nos idées au devant de la scène.
..suite des dictons
"A Notre Dame des Landes, Saint Betton mal venu, mâle exclu"
"Ne gonfle pas ton vélo tous les cent mètres si tu dois faire cent kilomètres, change la chambre"
"Les lanceurs d'alerte n'ont jamais bonne presse, trop tard le temps leur donne raison ".
..Pirouettes "le plus pire" arrive quand les gens trouvent que ce qu'ils vivent ce n'est pas pire que si c'était "plus pire"...Style "on a connu la guerre et "on" est là !", le on restant à définir, car tous les on n'en sont pas revenus..
Donc tous ces pseudo na(z)ïfs bon-enfants (incroyable le z étant à côté du a, il est venu s'insérer dans le mot naïf, la vérité cachée serait-elle dans les touches du clavier), ne voulant pas voir le danger à se droitiser, ils s'anesthésient en préférant le non changement, alors qu'il se produit de manière insidieuse. Les discours doucereux calculateurs de la droite les confortent dans une ambiance feutrée petit-bourgeois qui leur va bien, repoussant les épouvantails choisis porteurs de peste. C'est intenable de suivre un débat où un ministre UMPavec un aplomb extraordinaire parle comme s'il n'était responsable de rien. Et les mémés et pépés qui gobent, plus les jeunes de "bonne famille"..
Très "rafraîchissantes" les vidéos H Guillemin.
Magistral agenda de Jean Luc. Les émissions de télée, quelle pression, mais le "Prince" tient bon la barre!
Barbier, rasoir !
Souhaitons que les planètes aident le gouvernement à honorer le peuple et...
Bonjour,
Le comportement condescendant, voire discriminatoire des média à l'égard de JL Mélanchon et autres Cléme. Autain, représentant le FdG (& donc nous et ce que nous sommes !), la sottise confondante chez certains journalistes, comme la stratégie de tirer le niveau de l'intervention vers le bas pour ne pas valoriser l'invité (je viens de visionner la vidéo LCP interview d'hier soir : je n'en reviens pas... Bravo Jean-Luc Mélenchon quelle patience ! et quelle constance à recadrer inlassablement le débat) : tout ceci n'est pas nouveau, on la connaît la musique, depuis le temps.
Que l'on ne s'en inquiète pas : ce sont autant d'opportunités pour Jean-Luc Mélenchon de se démarquer par rapport au restant du paysage politico-médiatique : vous imaginez Jean-Luc Mélenchon soudainement être dans le moule et jouer le jeu ? hein ? tout le monde se détournerait de lui, car on attend autre chose du FdG
Dans ces contextes où le FdG n'est pas forcément bienvenu, JL Mélanchon peut d'autant plus imprimer sa marque et par là maintenir l'adhésion pleine de ses électeurs, voire d'en rallier de nouveaux, qui ont peut-être envie d'autre chose que de barnum et de langues de bois.
Pour ce qui est de notre médiatisation : ce serait bien de noyauter ces médias qui ont pignon sur rue et nous desservent, et relayer Jean-Luc Mélenchon en leur pourrissant la vie nous aussi - ceux parmi nous qui en ont le talent pourraient-ils poster des commentaires et contre-vérités intempestifs, sur leurs sites ?
Résistance !
Non Malek, ce n'est pas de la paranoia médiatique, j'ai eu aussi cette impression,soit d'être effectivement missionné pour embrouiller Jean-Luc Mélenchon, soit d'être complètement simplet (plus plausible), mais vraiment Frédéric Haziza était complètement ridicule. Ne lui a-t-il pas demandé avec un sérieux grotesque s'il était Hollandiste ! On croit rêver ! Sur LCP, franchement, pouvez-vous me dire quelles références sont requises pour être journaliste politique ?
Une galerie de photos de la journée de campagne de Jean-Luc Mélenchon à Oignies mardi 15 mai est publiée sur le blog :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/loeil-de-la-campagne/
Hauts les coeurs ! Ardents à la lutte !
Croire, ou savoir, et Comment faire ?
Merci camarade Jean-Luc pour ton intervention sur LCP. C'est un exemple de la pratique compétente, dans la continuité de tes billets (sur un terrain d'adversité, là, dans l'arène médiatique).
A chacun ici, de nous inspirer de la méthode, face à des contradicteurs professionnels, croyants,ou non, en leur doctrine.
Les contradictions sont dans leur propre discours, et il suffit de rebondir, pour recentrer le débat sur le fond, le diagnostic et nos solutions aux vraies questions de l'intérêt général. Mais il faut connaître ses dossiers et avoir bien d'autres talents (...).
Ce sont les auditeurs de l'émission, et pas les journalistes, qui sont à conquérir.
Créer un doute sur une croyance, par un argument vérifiable, laisse à réfléchir et entraine un questionnement.
N'imposons pas les solutions de manière abrupte, sans avoir argumenté de la crise systémique, de ses contradictions, avec ceux de notre quotidien. Demandons aux salariés que nous côtoyons, quels sont, selon eux, les politiques qui les préserveront du chômage, du stress (...)
Les contradictions de ceux qui votent contre leur intérêt, nous laissent une brèche, pour un débat constructif et...patient.
Quelle que soit sa place dans la société, plus nombreux sont ceux qui vont perdre, et plutôt que de se tirer une balle dans le pied, d'aucun verra que le choix du collectif est aussi un intérêt personnel.
Un camarade qui apprend et pratique le terrain avec plaisir !
Les vidéos des émissions de Jean-Luc Mélenchon le 16 mai 2012 sur LCP et France 5 sont publiées sur le blog :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/05/16/invite-de-c-a-vous-sur-france-5-3/
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/05/16/invite-de-questions-dinfo-sur-lcp-3/
Hauts les coeurs ! Hasta la victoria !
@ jo5k 683
Exactement !
Si chacun se fixait un média à "investir" (genre, moi, pour l'instant je tente de mettre mon "grain de sel" le + souvent possible sur le nouvelobs.com) pour y rectifier qui une contre vérité, qui une calomnie évidente et y propager les solutions du FdG, sans sectarisme ni "prise de tête, mais avec humour si possible, cela pourrait être positif. Les sites de Libération, Rue89, mais aussi, pourquoi pas le Figaro, l'Express ou le Point (et d'autres surement) ont des forums plus ou moins ouverts et "modérés" qui permettent le libre expression.
Vive l'internet !
Le bassin minier n'est pas une terre du Front National. Beaucoup d'electeurs ont oublié que Monsieur Maurice Thorez est né à Noyelles-Godault et que pendant quelques décennies ce fut une terre communiste. Elus qui défendaient aprement les droits des mineurs.
C'est avec une immense joie que j'ai appris la candidature de Monsieur Mélenchon dans la 11ème. Ce tribun des temps modernes doit être soutenu, encouragé et enfin être élu pour défendre les intérêts d'une gauche combattante.
Si une réunion électorale est programmée à Noyelles-Godault, qu'on informe : j'y assisterai...
Petit cours amical de statistique. Lorsqu'un un événement de très faible probabilité (la foudre tombe sur l'avion du Président le jour de son investiture) se produit, la probabilité qu'il se reproduise est la même le lendemain. Donc, ne vous précipitez pas dans l'avion de Hollande !
Et surtout, votez Front de gauche aux législatives pour augmenter la probabilité qu'une vraie politique de gauche se réalise !
"Un tel droit de réquisition empêcherait également le dépeçage d'Arkéma, leader français du PVC. "
Pour ce qui concerne la matière utilisée à partir de ressources non renouvelables comme le pétrole, il est important d'inscrire la démarche de sauvetage des entreprises françaises concernées directement et/ou indirectement dans une perspective fondamentalement globale. En premier lieu, faut-il poser sur la table la question de la période du pic pétrolier. L'avons-nous atteinte ? Ou l'avons-nous dépassée ?
Ensuite viennent toutes les autres questions, celles sur la décroissance énergétique, le mix-énergies, et l'utlisation parcimonieuse - donc ! - de la matière pétrolifère de sorte qu'il nous en reste encore très longtemps pour fabriquer nos bassines en plastique !
Et tant de sujets encore à aborder, à débattre ! Faut-il créer un lieu physique de débats ouvert 24h/24h pour ce faire ?
Nous étions là, hier sous la pluie, pour écouter Jean-Luc et Alexis, celui qui va peut-être tout changer en europe...Il pleuvait..on chantait.mais, le problème, Jean-Luc l'a très bien posé, pourquoi est-ce que la BCE ne prête pas directement aux Etats souverains à un taux de 0% au lieu de le prêter aux banques qui en font n'importe quoi. Le messge est clair, simple et il n'a rien de bolchévique. Alors si ce message si simple ne réussit à comprendre personne, je me demande s'il ne faudra recourir à la violence. Alors à quoi joue-t'il les puissants y compris le président de la république française ?Il faut juste aider la Grèce parce qu'au delà du malheur vécu là-bas, c'est bientôt l'europe entière qui passera à la trappe. Il faut vraiment continuer la lutte...
A vous tous, pour le moment c'est la Grèce d'abors! et franchement il pleuvait un max...
Bonjour,
Nous faisons bien d'aller à Henin-Beaumont car Jean-Luc Mélanchon met sur la table le débat de fond devant l'opinion national comme témoin.
Concernant nos 4 millions de voix: Impossible d'avoir écarté le président sortant sans les voix du front de gauche(c'est une réalité arithmétique).Donc si le PS(et EELV) sont intransigeants avec nous et tolérants avec la CDU(parti d'Angela Merkel),le candidat de la rue Solferino ne sera jamais réelu en 2017.Mais c'est mal parti:voir avec quel mépris notre ministre des affaires étrangeres s'est adressé au peuple grec...
Nous avons la clef des prochains scrutins mais il faut rester unis