11mai 12
Ici il va être question de mon passage au journal « L’Humanité » pour y être le rédacteur en chef d’une journée. Et du coup, je publie mes textes parus dans ce journal le 10 mai. On y trouve ma façon de voir à propos des quatre millions de suffrage du Front de Gauche, de Florange, de la situation grecque, de la célébration de la fin de l’esclavage et de la valeur de l’argent. Puis j’évoque le feuilleton de ma candidature aux élections législatives. Et je dis un petit mot de mon séjour au parlement européen à Bruxelles.
J’étais au siège du journal « L’Humanité ». Je devais y être le rédacteur en chef d’un jour. En fait je fus davantage un participant parmi d’autres car Patrick Apel-Muller qui menait l’équipe ce jour n’avait pas besoin de moi pour faire son travail. Journaliste est un métier et rédacteur en chef une qualification particulière dans ce métier. Un métier ne s’improvise pas. Je préfère donc parler de ce que j’ai ressenti dans ces lieux. J’ai trouvé l’ambiance joyeuse. Je ne sais pas pourquoi, cela m’a surpris. Peut-être imaginais-je les journalistes de L’Humanité » graves et revêches. Pourquoi ? Non, ils sont plutôt joyeux. En tout cas, ce jour-là, ils l’étaient. On préparait le journal du 10 mai. Je comptais écrire deux mots sur le 10 mai. Celui de 1981. Finalement je n’ai pas eu le temps. J’avais pris ma part d’écriture. Plusieurs pavés de diverses longueurs. Mais je n’ai disposé au total que d’à peine deux heures et demie avant mon départ en catastrophe pour le train qui m’emmenait à Bruxelles pour la mini-session du parlement européen. Comme je me savais pris par le temps je commençai par ce que je ressentais le mieux. Trois mots par sujet guidèrent ma cavalcade sur le clavier. Le lendemain j’attendais comme un petit garçon la publication de ma prose. Un pincement d’angoisse sur ce que serait le résultat et si mécontent de n’avoir pu boucler mon regard sur le 10 mai 1981. Je ne me suis apaisé qu’en réalisant avoir fait une conférence d’une heure sur le sujet qui a été entièrement retranscrite. Puis j’ai mesuré une évidence. Rien n’est plus éphémère qu’un quotidien. Tout est déjà enfui à l’heure qu’il est. Le journal a vécu sa vie. Le suivant est sur les rotatives. Mais pour le bonheur de la lecture, si vous n’avez pas eu le journal « L’Humanité » du 10 mai, je choisis de publier les textes que j’y ai donnés ce jour-là. Finalement ils fonctionnent comme un post politique.
« Sans nos quatre millions de voix… » Sans nos quatre millions de suffrages, la défaite de Sarkozy n'avait pas lieu. Sans nos quatre millions de voix, pas de victoire pour Hollande ! Cette leçon de chose ne plaide nullement pour quelques gestes de reconnaissance que ce soit. Nul n'est assez riche pour nous en payer le prix. C'est un signal. Toute analyse d'un résultat électoral est un enjeu idéologique. La version dominante nous efface du tableau. Elle amplifie l'impact d'improbables et mystérieux humanistes et aux autres martiens. C'est un exorcisme. Voici leur message : « Tout plutôt que le peuple », c'est-à-dire tout plutôt que son ardente exigence portée par nos voix. Peine perdue. Laissons nos adversaires s'abuser avec leurs refrains. Gardons-nous de les aider en intériorisant leurs ineptes discours. La victoire de dimanche dernier est cent pour cent populaire. Et peut-être même cent pour cent de classe ! Le plaisir de la soirée à la Bastille fonctionnait comme un indispensable préliminaire. L'appétit vient en mangeant et tout le monde a encore faim. Une faim de loups ! Exigeante, ardente, gourmande !
« Florange – La politique a-t-elle un pouvoir ? Florange est un cri du peuple : « Agissez » Rude mise au pied du mur. Mais la politique a-t-elle un pouvoir face à l'argent ? Oui ou non ? Il n'y a pas de « peut-être » ou de « mais ». Qui commande ? L'agence de notation qui menace Mittal et provoque l'arrêt des fours ou le peuple français qui a besoin de sa sidérurgie ? Maintenant, il faut que ça change. Le dernier mot doit rester aux sidérurgistes et au peuple qui leur donne raison. »
« Une très nouvelle page d'histoire. C'est l'événement. Il égale en importance avec le résultat de l'élection présidentielle en France. À certains égards, il l'est même davantage. Car, en Grèce comme en France, la politique d'austérité a été désavouée. Mais en Grèce les urnes ont placé notre parti en seconde position du résultat électoral, avec 16,80% des voix, surclassant nettement le Pasok socialiste. L'un des nôtres, Alexis Tsipras, trente-huit ans, est chargé de former le gouvernement. Prenons-nous la mesure de l'événement ? Aux élections précédentes, nos camarades ne recueillaient que 4,6% des suffrages. Trois ans plus tard, ils sont appelés à diriger le pays. Le processus politique sud-américain, dont j'ai si souvent annoncé la réplique en Europe, vient de franchir une nouvelle étape décisive. Après la phase des supplices monétaristes sans fin, voici le commencement de la phase de rejet radical. Le vieux système politique bipartisan s'est effondré et l'alternance ne peut se produire sans alternative.
L'histoire dans cette période n'est pas linéaire, elle ne suit pas les chemins habituels, elle marche par sauts et embardées. À cela on m'objecte que nos amis n'arriveront pas à former un gouvernement. Et alors ? Quelqu'un veut revenir au Pasok ou à la droite ? Non ! C'est nous qui avons la main. Les urnes nous donnerons plus généreusement les moyens dont nous avons besoin. Évidemment, le danger est bien compris par les importants et les belles personnes. Ceux-là s'arc-boutent pour sauver ce qui peut l'être. La piqûre de ciment dans l'édifice en cours d'écroulement est dorénavant partout la même. La peur du diable d'extrême droite ! On ne cesse donc d'en parler pour canaliser et rendre impuissant le mouvement de rejet si fortement engagé. Demain ils imploreront les colonels pour « sauver la démocratie » menacée par « les néonazis et l'extrême gauche » comme titrent déjà dans un même sac certains organes de la bien-pensance française. Assemblez les deux tableaux politiques, le français et le grec, et vous verrez commencer une très nouvelle page d'histoire. Le tour de notre programme approche en France comme en Europe. Je fais le pari que les législatives qui viennent peuvent raccourcir notre chemin. »
« L'argent, cette imposture ! » L'argent a toujours eu une odeur. Il n'est jamais le simple instrument d'échange qu'il prétend être. Car toutes les sociétés qui l'ont utilisé ont été des sociétés de classe, donc des systèmes de domination des uns sur les autres. Il les a durcis. Car la naissance de l'argent a permis que soit accumulée la richesse en dehors de sa réalité matérielle immédiate. Il a permis de différer l'échange. L'argent fait voyager dans le temps les envies et les objets qui les assouvissent. Je mangerai demain les poissons que je peux m'acheter aujourd'hui car il y aura toujours quelqu'un pour le pêcher à ma place si je le paie pour ça. L'argent c'est un frigo. Il stocke en conservant intact le pouvoir de celui qui l'accumule. Et justement parce qu'il a ce pouvoir, il permet d'oser ce qui aurait été inenvisageable sans cela : prendre aux autres davantage que ce dont on a besoin. Dans ces conditions, qu'on en ait beaucoup ou qu'on en manque, l'argent est toujours la mesure de la prédation des uns sur les autres. De là je déduis que de toutes les maladies humaines la cupidité est la plus antisociale.
Les pouvoirs symboliques et culturels sont des denrées périssables dont il faut sans cesse prouver de nouveau les raisons d'être pour reproduire du consentement à son autorité. Le pouvoir de l'argent ne nécessite aucune preuve pour s'exercer. Il vient, il se donne, il prend. Tout le monde consent. La dureté du pouvoir de l'argent résulte de cette nature intime et du consentement universel qui la protège. En ce sens, la richesse individuelle, c'est-à-dire l'accumulation privée de beaucoup d'argent dont on n'a pas besoin, est en soi inhumaine, c'est-à-dire au-delà d'une nécessité humaine. C'est donc un abus de pouvoir et une incitation à tous les abus de pouvoir.
L'argent se présente comme un équivalent entre les moyens de satisfaire nos besoins. En cela il semble postuler notre commune humanité. Il semble même incarner la part la plus humaine de nous, celle qui s'accomplit dans l'échange ! Trompe-l’œil ! Car qu'est-ce qui est fondamentalement humain ? Je veux parler de ce qui distingue un échange humain de tous les autres systèmes d'échanges et de symbioses dans la nature ? Ce qui se donne sans contrepartie. Donc ce qui est gratuit dans l'échange. Sur ce seuil, l'argent est nu comme un ver sans pouvoir. Le carrosse n'est même plus une citrouille ! Mais alors commence le territoire de l'amour et de la fraternité. »
« Esclavage – Jamais accepté par ses victimes. Pour célébrer utilement l'abolition de l'esclavage, méditons toujours ce fait : il ne fut jamais accepté par ses victimes. L'histoire de l'esclavage est aussi, et peut-être surtout, celle du marronnage, esclave enfui construisant des sociétés en résistance frontale contre la sauvagerie sans bornes des propriétaires. Ne sommes-nous pas tous encore des nègres marrons dès que nous résistons aux droits des propriétaires d'entreprise qui disposent de nos vies sans même connaître notre prénom ni rien de ce qui fait de nous des personnes humaines ? Le marronnage est la meilleure nouvelle que reçoit l'humanité à son propre sujet. Il y aura toujours des femmes et des hommes têtus, éclaireurs courageux pour faire de cet instinct individuel si puissant un projet d'accomplissement collectif. Après la première abolition, les « negros franceses » furent la terreur des Caraïbes. Ils étaient si contagieux ! Tout noir ayant mis le pied en terre française était interdit de séjour dans les environs. Eux armèrent trois bateaux et prirent d'assaut le Venezuela pour y établir « la loi des Français : abolition de l'esclavage et instauration de la République ». Projet intact. »
Pour ce 10 mai j’ai eu l’avantage de participer à l’émission « Complément d’enquête » sur France 2. Le lieu du tournage était sublime. Le Panthéon. J’y avais fait le discours d’hommage pour le soixantième anniversaire de l’acte de résistance de Jean Moulin. Les allemands avaient exigé de lui qu’il fasse une déclaration flétrissant le comportement des troupes sénégalaises qui cantonnaient dans la ville dont il était le préfet. Il refusa. C’est le 16 juin. L’appel du général De Gaulle n’aura lieu que deux jours plus tard. Moulin est battu et jeté au cachot. Mais non c’est non. Il refuse toujours. On le bat de nouveau. Il casse un carreau et se coupe les veines. Juste pour l’honneur et par esprit de résistance. Et cela alors que nous venons d’être vaincus, qu’il est seul, sans témoin de ses refus et que la résistance n’a pas commencé. Quand je reviens dans la crypte je pense à cet homme et au choc que me procura la méditation sur le sens de son acte. Puis le reportage me concernant se présente. Plutôt aimable. Subjectif, bien sûr. C’est le propre de cet exercice. S’il me met mal à l’aise c’est seulement parce qu’il m’oblige à me regarder vivre. Un moment cependant est spécialement désagréable. L’ancien maire de Massy m’y insulte. Que pouvait-il bien avoir contre moi pour dire des choses aussi grossièrement mensongères ? La journaliste s’est bien gardée de le rapporter. C’est le reproche que je ne l’ai pas soutenu quand il fut aux prises avec les « affaires ». Selon la biographie de Lilian Alemagna et Stéphane Alliès, elles lui valurent une condamnation à un an de prison avec sursis. On comprend mieux alors. Mais pourquoi le reportage ne le dit-il pas ? Un autre témoin est l’ancien sénateur Paul Loridan. Lui prend un air benoît pour dire qu’il ne se souvient pas m’avoir vu défendre un texte pied à pied. Comme c’est aimable ! Mais si peu crédible. Le reportage oublie de dire que cet homme fut candidat contre ma liste aux sénatoriales et qu’il fut battu. Ce dont il me garde une certaine aigreur. Pour ne parler que de cela ! Ainsi vont les reportages et les biographies !
Un drôle de feuilleton est commencé avec un suspense assez artificiel sur ma possible participation aux élections législatives. Les commentaires de ce blog ont été aussitôt envahis par un nombre exagéré d’observations que je trouve globalement très inutilement verbeuses. Et surtout contre-productives. S’agit-il de démolir d’avance des décisions que nous aurons à prendre en donnant des arguments à ceux que nous aurons à combattre ? Ai-je souhaité ce « débat » ? Ces sottises me contraignent à mettre les points sur les « i » politiques. Au contraire de maints stratèges en chambre, nous ne pouvons travailler que sur des réalités et à partir d’elles. Nous avons fait une liste de circonscriptions marquées d’une double caractéristique : la nécessité d’y porter le discours sur le partage des richesses et le besoin de renouveau de la gauche. Les deux aspects sont inséparables en général et ils prennent une acuité spéciale à certains endroits qui, de ce fait, sont emblématiques. Puis il nous a fallu consulter les camarades et les candidats au niveau local. Car les décisions de cette nature ne peuvent être prises sans l’avis des animateurs du terrain. Surtout, elles ne peuvent être prises contre leur gré. Ceux qui réfléchissent comprennent que cela demande des délais et de la discrétion, certes incompatibles avec l’impatience des petits enfants. Ensuite il faut du tact car je ne pourrai aller partout à la fois. Donc il faut permettre aux camarades qui auront demandé ma présence de reprendre le cours de leur campagne si je ne prends pas la relève. Et il faut aussi permettre à ceux qui ne retiennent pas l’idée de ne pas en être pénalisés par des ragots et rumeurs. Tout cela va à son rythme propre. Voilà pour la méthode. Quatre options au moins ont été sur la table : deux dans les Bouches-du-Rhône, une dans l’Hérault, trois dans la région parisienne, une dans le Pas-de-Calais. Quand tout cela sera décanté je dirai mon avis personnel aux dirigeants du Front de Gauche. Et nous prendrons la décision.
Vient la question du Front National. Elle est évoquée à propos de plusieurs des circonscriptions concernées par notre tour d’horizon. Elle est traitée dans les commentaires de ce blog parfois pour regretter que je donne l’impression d’une « fixation » sur le sujet ! On croit rêver ! C’est l’argument de la Le Pen elle-même ! Quoi ? L’extrême-droite est en progrès partout en Europe et la bonne réponse au problème posé serait de parler d’autres choses, et si possible ailleurs que là où la bête veut faire son nid ! Et ce serait ainsi qu’on ménagerait « l’autorité » des porte-paroles de notre cause ? Quand on n’ajoute pas en plus cette injonction que je ne dois pas être battu ! Les chefs dans les circonscriptions gagnées d’avance, ce n’est pas notre culture. Je suis allé mener combat avec les camarades du grand sud-ouest dans une circonscription européenne où nous n’avions pas d’élu. Si j’avais été battu c’est tout le pari du Front de Gauche naissant qui était atteint. Mais nous l’avons fait. Parce que nous faisons du suffrage universel l’arbitre de nos luttes et de nos choix. La planque et les « pousse-toi de là que je m’y mette » sur le mode de barons socialistes nous paralyseraient. Se ménager, ce n’est pas du tout notre façon d’aborder les problèmes qui s’annoncent. Pas du tout ! Et surtout pas la mienne. Il n’y a pas d’un côté la lutte contre le Front National et de l’autre la bataille pour le partage des richesses, la protection des travailleurs et la 6ème république. C’est la même affaire ! C’est exactement comme de dire que la lutte contre la droite et pour le partage des richesses c’est la même chose. Pourquoi ce qui est évident s’agissant de la droite devient moins certain quand il s’agit de l’extrême-droite ? La lutte contre l’extrême-droite serait seulement une lutte « morale » ? Une « fixation » particulière, comme on le dirait d’un thème trop étroit ? L’extrême-droite est le rempart du système quand celui-ci ne parvient plus à se maintenir avec ses forces et moyens traditionnels. L’extrême-droite est en train de fournir les thèmes qui restructurent idéologiquement la droite. Elle n’est donc pas à la marge de la bataille ! La lutte contre le capitalisme et la lutte pour la représentation politique de cette lutte sont une seule et même chose !
Voyons à présent un deuxième aspect du problème qui justifie d’intervenir. Dans les cas que j’ai cité, Bouches-du-Rhône et Pas-de-Calais, n’est-il pas évident que l’atout numéro un de l’extrême-droite c’est la décomposition du PS local ? Faut-il faire un dessin ? Le renouveau à gauche est alors la condition qui permet à une masse de gens de sortir de l’atroce tenaille qui les condamne à devoir choisir entre les vociférations de l’extrême-droite et les casseroles d’une certaine gauche ? Quand je parle de casseroles je ne parle pas seulement des « affaires » qui, ici où là, défraient la chronique locale et nationale. Les juges et les policiers s’en chargent parce que c’est la règle dans une société civilisée. Et les citoyens se font vite une idée sur le sujet. En fait les « affaires », c’est aussi les luttes à mort entre des personnalités locales qui prennent à témoin tous les électeurs de gauche et les impliquent de force dans des chiquayas et des intrigues qui les révulsent. Une longue discussion mardi avec René Revol, à propos de la situation dans l’Hérault, m’a permis de bien mesurer la profondeur des dégâts que provoquent dans la gauche les situations de pourrissement local des luttes de personnes au PS.
Mercredi et jeudi j’étais donc à Bruxelles. Hervé Poly, secrétaire du PCF du Pas-de-Calais, est venu y dîner avec moi pour me faire savoir par lui-même que lui et ses camarades du comité de la onzième circonscription du Pas-de-Calais s’étaient prononcés pour que je vienne y être candidat. Nous avons fait le point ensemble en même temps qu’on faisait connaissance mieux que cela avait été le cas jusqu’à présent dans les cadres formels où nous nous sommes croisés. Je lui ai exposé notre dispositif et la méthode de travail retenue. Puis le lendemain j’ai repris mes feuilles de vote et suivi la litanie des décisions de cette assemblée européenne si bizarre. Cent pages de votes à émettre en deux heures. A la file. En chaîne. Soit. Nous y avons consacré un temps fou en travail d’équipe et avec l’assistante du groupe GUE pour recouper les avis car je ne vote pas toujours comme mon groupe. Vous trouverez tout cela sur mon blog européen où je rappelle que se trouve une documentation et un résumé du sujet pour chaque vote.
Le bon moment fut le défilé des camarades de toute l’Europe de l’autre gauche et même de la gauche molle venus me féliciter. J’ai mesuré alors quel intérêt nous a accompagné dans de nombreux pays ! Apparemment le meeting de la Bastille, celui de Toulouse et celui de Marseille sont désormais comme des sujets de légendes pour toute notre gauche. De même que notre technique d’assaut contre l’extrême-droite a été beaucoup commentée et reproduite, notamment en Grèce où nos camarades sont allés déloger leurs ennemis au cœur même de leurs tanières. Cette approche et ces regards venus de l’extérieur de nos frontières est précieux. Il nous permet de mieux prendre la mesure de la portée de ce que nous faisons. Nos militants traducteurs, femmes et hommes patients et appliqués, ont édité sept revues de la presse internationale à notre sujet. Je pense la publier bientôt sur ce blog accessible par un nouvel onglet. Car c’est aussi un moyen formidable pour comprendre notre propre réalité que de lire ce regard que les autres portent sur nous sous des angles inhabituels.
Soutien sans réserve à notre chef gaulois...
Bon courage pour ce combat.
Une petite pensée aussi pour les indignés espagnols.
Des milliers de manifestants à l'appel de la "fédération de la gauche"(FDS), dans les rues de Rome cet après midi, cette fédération rassemble les différents partis issus du PCI et restés à gauche, des socialistes de gauche etc..
Ils viennent de se renforcer lors des élections municipales de dimanche. Lien en italien sur la Repubblica.
"Monti c'est du pareil au même que Berlusconi," c'est le titre de l'article, en Italie aussi l'Europe actuelle libérale est rejetée.
Vous avez lu les réactions à l'interview de Jean-Luc Mélenchon dans "La Voix du Nord" ? le moins que je puisse dire, c'est que ça va être dur...
Magistral démarrage de la campagne pour les législatives: "une symbolique extrêmement puissante"(Jean-Luc Mélenchon).
Que de symboles pour provoquer l'enthousiasme et la motivation! A commencer par celui du respect de ses partenaires et de ses électeurs: celui de faire le "job" de politicien sans perdre de temps, sans attendre une quelconque reconnaissance de la nouvelle présidence. Aller au charbon là où l'on a le plus besoin de lui; là où sont les difficultés les plus grandes: problèmes de société, perte de crédit de la politique, imposture du FN... Le message de portée locale, nationale, internationale est limpide: le renouveau de la gauche, le renouveau de la politique, celle qui force au respect de celui qui porte le drapeau, celle qui nous pousse à le suivre dans l'action. Ce lancement de la campagne des législatives est une merveille, effectuée de façon calme, réfléchie, déterminée, en prenant le temps d'adresser un petit bonjour bien poli aux dirigeants socialistes locaux (et autres peut-être) empêtrés dans leurs luttes des places dans un ministère ou dans leurs embrouilles locales, sans rien attendre d'eux.
Message bien reçu: "L'Humain d'abord", en marche citoyens... On lâche rien, ce n'est que le début.
Bienvenue, Mr Mélenchon, dans notre région historiquement de gauche.Nous sommes très honorés,très émus par votre choix,la bataille sera rude mais je sais que vous pourrez compter sur la détermination des militants du Pas de Calais pour vous faire gagner.
Vive le Front de Gauche
Que cela fait du bien de voir et entendre JL a Hénin-Beaumont lors de son arrivé et expliquer simplement ce pourquoi les instances du FdG lui ont demandés d'etre candidat aux législatives en accord avec les camarades d’Hénin-Beaumont ce petit discourt nous rappel en synthèse tous les contenus des differents meetings! Pédagogie du cœur de la raison de la fermeté l'humain d'abord vive la sociale quel bonheur pour vous les amis d'Hénin-Beaumont haut les cœurs
Je tiens à me joindre à Jean-Luc Mélenchon pour féliciter et remercier chaleureusement le PC Hervé Poly qui a accepté pour l'intérêt général de notre cause de mettre en parenthèse sa candidature personnelle à la députation. Cela n'a pas dû être facile pour lui qui devait s'y préparer depuis longtemps.
Bonne chance à Jean-Luc et Hervé. Et merci Hervé Poly. C'est peut-être une redite, mais importante.
Bravo à tous pour cette superbe ambiance et cette entente pour avancer. Maintenant, on croise les doigts pour vous et on va vous suivre pendant tout le mois. Hénin-Beaumont, centre de la France !
Billets toujours aussi profonds, intelligents et nécessaires parce qu'ils nous alimentent et nous confortent dans la légitimité de nos idées; mais je lis dans le texte de l'Huma. : "et peut-être même de classe", je crois que non. Tout le monde n'est pas cupide, sauf à supposer " classes de pensées". Il y à des pauvres et malheureux qui votent FN il y en a de plus malheureux qui ne le feront jamais. Il y en a de relativement nantis qui se sentent profondément de la Gauche de gauche. Une connaissance que je pensais à droite et qui me donnait une procuration m'a répondu :"tu m'insultes, je vote avec ma tête, pas avec mon portefeuille". "Jeune" retraitée de l’Éducation nationale avec un conjoint salarié, je suis relativement nantie mais je ne me sens que d'une "classe" celle de la Gauche de gauche. Une réflexion sur les médias, en ce moment la complaisance sur "la dignité de la relation des deux présidents" Les commentaires des journalistes TV sur " la preuve d'une démocratie apaisée" me donnent envie de hurler, c'est du foutage de gueule, encore pire que d'habitude. On meuble avec du rien et on rassure le citoyen lambda en lui disant " tu as vu comme il est bien notre agité? et l'autre salamandre, tu as vu comme il ne lui jette pas la pierre?" Tu as cru que la France était le Mali? On a sauvé la République ! (mais on a eu chaud!).
Ca c'est de la politique Jean-Luc ! maintenant il faut des millions de Mélenchon pour convaincre qui défend vraiment le peuple. Tous à la lutte et le peuple uni vaincra. Aller, collectivement et fraternellement pour le meilleur.
Trés bonne intervention sur TF1, ferme, souriant et calme...Mise au point qui relève le niveau face à Claire Chazal et ces questions à deux balles du café du commerce "revanche personnelle" "Parachutage" gnagnagna.
La Le Pen se la joue détachée, elle se retient de mordre comme d'habitude mais plus elle veut être sympa, je sais pas pourquoi, plus ça sonne faux et aigre.
Mais pourquoi mes collègues en sont venus à me surnommer "Mélenchon"?
Ca y est, votre nom résonne dans nos campagnes, vos idées humaines et courageuses suivent, il n'y a pas de doutes, mais la peur et l'ignorance sont toujours bien présentes.
Peu importe, le travail paye même si je reconnais que l'extrême droite fait des adeptes ches les plus "faibles".
Vive la démocratie et que les débats s'enracinent dans nos existences aussi diverses que généreuses.
Cher Jean-Luc, ne pourrais tu pas parler de se qui se passe en Islande, banques nationalisées et banquiers privés condamnés? Quel belle exemple de démocratie!
Vive le Front de Gauche
Ils ont de la chance dans la 11ème du Pas-de-Calais. Nous sommes tous avec eux !
[...]
Nul doute que les acteurs du front de gauche et Jean-Luc Mélenchon auront pris leur décision en connaissance de cause et jugé que le jeu en vaut la chandelle. Puisse cette élection étendre la lumière de la raison sur l'obscurantisme haineux!
Félicitations pour cette décision audacieuse! Merci de mettre toute votre énergie au service d'une si noble cause!
Que chacun, à son niveau, agisse au mieux. Résistance!
Eh bé, y en a qui en ont de la chance ! Je pense aux citoyens de gauche de la 11ème circonscription du Pas-de-Calais. Avoir Jean-Luc pour les représenter à l'AN, ça c'est vraiment cool.
Quand je vois les fachos qu'on a ici dans les Alpes-Maritimes (Luca, Estrosi, et compagnie, basta cosi ! comme on dit chez nous), j'envie les copains du FdG du 62, car les scores FN chez nous dans le 06 sont particulièrement gratinés, même dans des endroits à tradition de gauche (si, si, il y en a !)
Rien qu'à l'idée d'entendre la voix de Jean-Luc résonner dans l'hémicycle, façon Jean Gabin dans le film "Le Président" (dans une scène d'anthologie tellement elle est prophétique), ou encore mieux dans son propre style à lui, à damer le pion à nos adversaires et concurrents, notamment avec les questions au gouvernement, je sens qu'on va bien se régaler de leur pertinence. Car si un député est élu localement, il n'en reste pas moins un député de la Nation et à ce titre il intervient à titre nationale, pour l'ensemble des citoyens.
Il se peut même qu'on se paye de temps à autre une bonne tranche de rigolade au détriment bien sûr de certains. Je fais confiance au talent de Jean-Luc pour faire passer les messages avec brio sans tomber dans la caricature.
Bon, même si ce n'est pas encore gagné, bonne chance à lui - et à tous les autres candidats FdG en France.
Je souhaite le plus grand succès à Mélechon. Toutefois il reste la question de son mandat Européen.
Il a été élu dans le sud-Ouest, qui va prendre sa place en cas d'élection à l'AN ?
Quelqu'un à des indications? Merci.
L'esprit de Robespierre est toujours vivant !
La raison et le cœur sont plus fort que tout.
Et c'est au FdG que se fait cette alchimie,
l'humain d'abord...
Nous faisons des envieux, a qui je dit de venir nous rejoindre,car ensembles et sans haine, un avenir meilleur se dessine.
Islande, Grèce, Espagne, Italie, les peuples ouvrent les yeux,regardent de notre cote, la mèche est allumée...
Le travail de fourmis (rouges !) fait avancer notre programme chaque jour un peu plus.
La victoire est au bout de ce chemin.
On ne lâche plus rien !
La vidéo du passage de Jean-Luc Mélenchon dans le 20h de TF1 ce soir est publiée sur le blog.
Liberté ! Egalité ! Fraternité !
Les crises génèrent toujours l'inquiétude.
Pour les uns, les plus fragiles, bien souvent incapables d'imaginer une sortie de crise, leur inquiétude se cristallise rapidement en peur prête à être capitalisée par des charlatans politiques leur vendant sécurité et pointant boucs émissaires.
Pour les autres, plus formés, plus créatifs et solidaires, les inquiétudes peuvent positivement se métamorphoser en nouveau projet alternatif porteur dès lors d'espoir et d'optimisme partagé.
Dans cette région de HB sinistrée, encore plus qu'ailleurs que c'est cette problématique de l'inquiétude qui n'a débouché que sur le repli sur soi au lieu du redéploiement des énergies faute d'élus à la hauteur de leurs engagements politiques et moraux.
Attention, les mésententes de la gauche dans la ville d'Orange ont permis à Bompard (initialement FN) de s'y implanter durablement (désormais 60% des voix). Voir le récent documentaire "mains brunes sur la ville"
A défaut d'un comportement responsable des dirigeants socialistes locaux, souhaitons que les électeurs "potentiellement socialistes" sauront massivement voter pour le FdG pour le porter en pôle position pour le 2ème tour.
Video de l'itw de Jean-Luc Mélenchon, ce matin, à la Voix du Nord à voir ici
Je pense que c'est bien d'aller au charbon à Hénin, de toutes façons, Jean-Luc Mélenchon et le front de gauche avec lui ne pourront pas perdre car face à lui Le Pen fera forcément moins et son courage sera salué ailleurs en France par des votes en plus pour le Front de Gauche, qui d'autre que lui oserai faire cela? et aux législatives rien qu'un siège de moins pour le front national c'est déjà une victoire et puis il faut expliquer aux gens du nord qu'il y a un autre choix possible,on les méprise et on leur ment, on leur montre des faux coupables, des faux ennemis,on profite de leur misère, il faut les faire réfléchir, transformer leur colère en résistance et leur montrer qu'une vie meilleure est possible avec des solutions basées sur le partage, l'égalité et l'intelligence plutôt que sur la haine et la peur.Moi j'ai confiance.Hauts les coeurs camarades!
J'étais cet apres midi au Colisée rue Pasteur à Hénin Beaumont, déja l'émotion de voir Jean Luc enfin de pouvoir lui serrer la main tout en le remerciant de nous représenter si intelligemment.
Dans la salle des gens dignes, fiers accueillant Jean Luc avec le chant "le chiffons rouge" enchainant avec l'internationale, puis à la demande de Jean Luc "la Marseillaise".
La lutte va être ardente dans la 11eme mais nous militants du pas de calais allons user nos chaussures à boiter convaincre on lachera rien!
Nous sommes tous avec vous pour cette bataille du 3 tour... notre confiance en vous reste énorme pour battre M Le Pen. Et puis nous étions un peu orphelin!
On lâche rien, la résistance est bien là.
Merci merci...
@zapping merci ami grace a toi,car j'etais absente a ce moment je peux voir le patron sur tf 1
tu rends vraiment service
Trop continte, camarad', que ch'nord et l'pas-d'calais y vont pouvoir r'prindre leu'couleur rouge grâch'à ti et au Frond d'gauch'! Faut l'battre el'facho et in va t'aider !
Pour faire taire les histoires de parachutage (quels que soient les partis concernés)
Un député vote les lois de la France, il ne défend pas et ne représentent pas les intérêts d'une circonscription ou les habitants de cette circonscription. La circonscription n'a pas d'intérêts ni de budgets particuliers. Ce n'est ni une commune ni un département, ni une région.
Concernant la bataille politique, elle se situe bien dans le cadre de la lutte des classes. Battre tous ceux qui contribuent à faire perdurer le capitalisme libéral (FN, UMP, MODEM, Dirigeants PS compris). Le FN est la solution pour le capital afin de tirer toute la démocratie vers le libéralisme (les traités, lois et politique de déréglementation associées). Les politiques traditionnelles ne suffisent plus eu égard aux enjeux de la rentabilité de leurs capitaux.
Ils leur faut: plus de flexibilité, d'ordre, de soumission, moins de corps intermédiaires (états compris)... Le FN est un parti économiquement de droite, capitaliste et ultra libéral. C'est Madelin en blonde. C'est le FN qui sert de lièvre et de prétexte à tous les libéraux pour libéraliser davantage et faire glisser encore plus à droite le pays. Il faut l'avorter.
Les médias continuent leur matraquage médiatique de dédiabolisation. Ils jouent la cohabitation. Le cheval Sarkozy est à l'écurie pour 5 ans. Ils vont préparer la nouvelle monture avec les mors, les rennes et cravaches adéquats.
Oui, des millions de regards seront attentifs le jour des élections à Hénin Beaumont, le combat d'une idéologie ultra libérale, raciste, haineuse, la politique du pire, la manipulation, le recours au bouc émissaire la recherche de ce qu'il y a de plus sombre chez l'individu, la pulsion de haine contre l'autre contre son opposé, l'humain d'abord, la solidarité, le combat contre le libéralisme qui fait mourir à petit feu, qui enlève tout espoir, le combat pour écraser tout cela pour retrouver une France citoyenne chaleureuse, accueillante, métissée, solidaire; oui redonner l'espoir d'une vie meilleure, alors oui, dans beaucoup de pays, des regards seront braqués dans le Nord, où le peuple ne va plus s'égarer, en votant à l'aveugle comme pour se flageller, mais va reprendre espoir. Quel beau symbole, écraser les Le Pen, la honte de la France! Quand on fait de la politique, on affronte, on ne fuit pas. Jean Luc fait ce qu'il doit faire, et quand on a entendu tous ses discours si beaux, on ne peut que lui faire confiance, cela vient du coeur et de sa belle âme; ce n'est pas de la politique politicienne, car aucun homme politique ne nous émeut comme lui, c'est du sincère, et les gens du Nord le reconnaitront, ils ne s'y tromperont pas. La lutte ne fait que commencer, et elle sera belle. Merci au front de gauche et merci Jean Luc.
De nouveau l'avenir s'est ouvert, même si la lutte politique est difficile, car la jeunesse peut s'emparer du programme du Front de gauche et vouloir le mettre en œuvre. Pour cela, l'enthousiasme et la foi dans les valeurs humaines sont nécessaires. C'est ce qui guidait les Résistants à l'oppression nazie, et ce qui anime tous ceux et celles qui résistent à toutes les formes d'oppression et depuis toujours.
C'est cette dimension de la lutte qui nous dépasse, en tant qu'individus, que Jean-Luc a si bien su traduire et faire partager dans les meetings, le souffle de l'Humanité dans sa construction historique (Le murmure de l'Histoire longue). Si ses paroles ont rencontré tant de cœurs, c'est que ceux-ci les attendaient. Face aux calculs cyniques et aux mensonges érigés en données scientifiques et naturelles, qui nous désespéraient d'être des humains, il a redonné confiance en notre capacité de révolte pour que la justice et la solidarité redeviennent les règles dominantes de la vie sociale(Partage! Partage! Partage!). Il nous a remis en mémoire le sens des luttes passées conduisant au progrès humain: 1789, 1848, 1871, 1945, 1968...
Ce sont ces valeurs, «L'Humain d'abord» qu'il s'agit de faire partager par de plus en plus de gens et qui doivent peser de tout leur poids d'Humanité dans les résultats des législatives.
A priori nous en saurons plus dans les jours qui viennent. Jean-Luc écrit L'argent a toujours eu une odeur. et il développe un extraordinaire argumentaire sur le "sens" de l'argent. Je ne suis qu'un gueux jugé "malodorant" mais je suis certain qu'il n'existe pas plus simple que l'argent pour sentir les trafics en tous genres... comme quoi.
Jean-Luc n'y va pas par 4 chemins. Il frappe l'ennemi où ça fait mal. La meilleure défense c'est l'attaque. Nous sommes derrière notre champion !
Je dois avouer que ma première impression concernant le post de Jean-Luc, quelque peu faché de la contradiction au sein des militants et sympathisant du FdG, s'adressait à nous qui émettions,sur ce site, certaines réserves quant à cette candidature. Aujourd'hui je ne doute plus de la stratégie mise en place : faire d'une pierre, deux coups! on combat le parti de la xénophobie et du racisme sur des terres ouvrières et socialistes, et nous aurons notre porte parole au 1er rang d'une tribune Nationale qui portera haut et fort notre programme "l'humain d'abord". La voix de Jean-Luc aura un impact plus important s'il parle du programme sur le sol national plutôt qu'à Bruxelles et ce qui se passera en France aura une notoriété sur l'ensemble du continent européen. Bonne chance, Jean-Luc, on est avec toi et on lâche rien, assuré de faire un tabac national.
Bravo, ce soir sur TF1, vous nous avez offert un beau moment, des réponses ciblées et justes. Ne jamais se laisser démonter par les journalistes, je crois qu'ils ne savent pas encore d'ou vient le vent, ils ont été tellement formatés et muselés. Le souci c'est que la quasi totalité des français écoutent les infos à la télé, alors si vous pouvez, occupez le terrain audiovisuel au maximum, ça serait bien.Déja, depuis l'arrivée de Hollande à la présidence, on peut noter que le ton des infos a changé, on est moins dans le tout sécuritaire, ou alors c'est dit autrement.Il faut aussi etre vigilants sur cette nouvelle forme de droite qui se met en place, mélange UMP et CPNT,en particulier dans les vieux fiefs socialistes clientélistes. Votre présence sur les médias est indispensable, elle seule peut garantir l'ouverture necessaire à un changement de mentalités et donc de société. Encore merci.
Très bien, tout ça, mais Jean-luc Mélenchon a-t-il lu Herbert Marcuse ? Je vois le tank de la société de consommation en route de collision avec celui des restrictions (pour toutes les raisons évidentes que nous connaissons). A l'évidence, le mythe de l'argent a également gangréné le peuple (voir les stars du foot). Ce n'est pas simple de ramener le peuple d'un pays à la raison. Bon courage, je suis des votres..
Aussi bien sur le fond que sur la forme, aussi bien à Hénin-Beaumont que sur TF1, bravo Jean-Luc Mélenchon !
On lâche rien !
Il faut arreter maintenant les polémiques. On aurait certes tous aimé sur ce blog avoir Jean luc Mélenchon comme candidat dans notre circonscription. Le choix qu'a fait le Front de Gauche est judicieux, alors arrétons les débats, nous ne sommes pas propriétaires de la lutte, nous n'en sommes que les acteurs.
Dans un commentaire précédent, j'avais souhaité la candidature de Jean-Luc Mélenchon à Hénin Beaumont. Je pensais que cela serait difficile en raison des accords au sein du FdG pour les législatives. C'est chose faite aujourd'hui.
J'ai le sentiment que le FdG est plus solide que jamais. Les évènements qui se déroulent en Grèce nous servent également de balise. La campagne des législatives pour le FdG est nationale mais décliner le programme l'humain d'abord au niveau local me semble conseillé. Ma question est la suivante: en plus du matériel national FdG, est-il prévu de sortir des documents spécifiques qui permettent de répondre à toutes les configurations du terrain? Exemples : absence de candidat PS, absence de candidat EELV, circonscription rurale avec poussée FN...
Maddy, Jeannine
Oui nous sommes des têtes dures, dans une contrée où, de tout temps, les gens ont toujours préféré l'insoumission au renoncement à leurs principes, à leurs valeurs, quel qu'en soit le risque !
Nous portons des valeurs profondes d'humanité, de tolérance, mais aussi de droiture absolue, de dignité. Je suis révolté par le spectacle qu'offrent la vie publique, la politique et ce modèle de société anglosaxonne que l'on veut nous faire adopter de force. Non messieurs les médiacrates, nous ne sommes pas les agités avides de chaos pour lesquels vous voulez nous faire passer. Nous avons des principes, des valeurs, de la dignité et le pognon n'en participe pas !
Bonsoir Monsieur Mélenchon
Merci à vous. J'ai compris, en vous écoutant attentivement lors de votre conférence de presse que vous avez tenue à Hénin, les raisons de fonds qui vous ont amené à vous présenter à l'élection législative de cette circonscription. Chaque mot et chaque phrase que vous avez prononcés n'ont pas été dit par hasard et ont tous une signification politique très profonde si on prend bien le soin d'écouter attentivement.
J'écoutais récemment cette magnifique chanson de Pierre Bacheley "Les corons" et lisait le commentaire qu'un homme africain avait écrit sur cette chanson. Je ne peux résister à l'idée de vous la soumettre pour lecture... même si Hénin est dans le Pas de Calais et non pas dans le Nord:
"Je ne suis pas du Nord, je suis d'Afrique mais je les comprends. Car nous faisons partie d'un tout, d'un peuple et personne ne peut nous séparer ! C'est cela faire partie de quelque chose que nul ne peut comprendre !".
Je crois bien quand même que vous et tous les camarades du Front de Gauche, nous l'avons compris.
Salut fraternel.
Des échos de blogs amis :
Le blog d'Alexis Corbière : Jean-Luc Mélenchon à Hénin-Beaumont ou le courage en politique… !
Le blog d'Alain Bousquet : Aller au difficile, pour changer la vie : Voilà le choix de Jean Luc Mélenchon.
Creil-Avenir : Un combat juste et courageux
Ariane Walter sur Agora : Mélenchon : la politique comme un acte héroïque
L'interview vidéo de Mélenchon à la voix du Nord.
Enfin un reportage de France3 Nord-Pas-de-Calais : Mélenchon candidat: les réactions à Hénin-Beaumont
Et celui du JT de France 2
Bravo Jean-Luc, belle leçon de courage et d'idéal politique que d'aller chercher la bête là où elle se terre...
Tu devrais aller voir la pièce de théâtre "Naz", direct dans le sujet... La faire jouer à Hénin même....
J'ose espérer que tu vas l'emporter, parce que sinon....on est mal!
Je rappelle que nous sommes face à un combat de porté nationale contre un parti d'extrême droite dans une période de l'histoire ou tout peut arriver en Europe. Ce n'est pas un jeu, c'est une situation grave et nous avons besoin d'unité. Aussi je comprends trés bien la réaction de JL Mélenchon à propos de certains messages (qui se multipliaient) et n'aidaient en rien notre objectif. N'oubliez pas que n'importe qui peut lire ce blog et s'en servir contre ns, ça paraît évident mais c'est bien de le dire !
Il ne faut pas reprendre les arguments des médias dominants qui seront, de toute façon, et quoique ns fassions, tjs contre nous : ils ns caricatureront ou nous ignorerons, toujours ils trouveront qqchose, ne vous faites pas d'illusions là dessus.Les militants et sympathisants communistes de longue date en ont une longue expérience...calomniez, martelez, il en restera toujours quelquechose !Et ça n'est pas une ou deux mise au points par ci par là qui peut contrebalancer la puissance d'un système entier.
A ce sujet, puisque JL Mélenchon en aura l'occasion lundi, j'aimerais qd même qu'il "recadre" F Inter,cette radio (comme la plupart d'ailleurs) reprend les arguments du FN pr présenter votre candidature à chaque journal : "Revanche personnelle", "spectacle" etc Evidemment, pas un mot sur votre conférence de presse d'hier et l'explication claire sur cet engagement, ça ne rentre pas dans leur vision donc on zappe, ça c'est de l'info !
un petit coup d'oeil sur la presse belge :
http://www.lesoir.be/actualite/monde/2012-05-12/melenchon-a-hollande-il-faut-resister-a-merkel-915337.php
Nous avons été intimement d'accord avec une chose, c'est que la politique est au service des hommes et non le contraire. L'adhésion au programme s'appuie sur des arguments techniques aussi bien que sur un espoir qui n'est pas inscrit dans des phrases ou des chiffres, c'est celui de pouvoir se sentir aimé.
Oui à l'action courageuse et exemplaire, non à la finalité que tous les dogmatiques partagent "qui veut la fin veut les moyens ". La victoire mécanicienne supprime en l'acquérant les forces même qui nous la firent désirer (Henri Laborit)
Les militants du Pas de calais vont vivre une belle expérience et on peut en être très sincèrement heureux, mais la carte n'est pas le territoire, il faut ajuster les liens qui en relient toutes les parties, c'est ça aussi le partage des richesses. Je trouve que celui qui marche devant doit se retourner pour que tout le monde voie son sourire, et pas seulement le premier rang. C'est parce que le PS croit qu'il y a un automatisme du suivi qu'il ignore ses partenaires et c'est ce qui le perdra, le front de gauche doit constituer dans tous les cas une alternative à cela.Maintenant que l'explication a été donnée, il faut de la chaleur humaine pour la faire partager.
Je critique assez souvent F Inter pour lui reconnaître qques bonnes émissions comme entre autres celle de Mermet et celle du dimanche matin "Interception". Actuellement en direct, cette émission porte aujourd'hui sur la fraude fiscale et le rôle de la Suisse: France "La roue de l'infortune" Enquête sur ces millards qui échappent à l'impôt...c'est pas à piquer des vers, je vs en recommande l'écoute afin de clouer le bec à tous cx qui ns parlent "d'économies" et du "on ne peut dépenser plus que ce que l'on gagne"...et ou on se dit que l'évasion fiscale plus les intérêts cumulés de la dette et nous vivrions tous sans trop de problèmes dans notre beau pays !
Comme je vous envie, oui, je vous envie gens du Pas de Calais. J'en serais presque à demander ma mutation dans ce département (je plaisante mais...). En écoutant la conférence de presse à Hénin, comment ne pas adhérer, comment ne pas soutenir une si belle initiative. "L'humain d'abord", ce n'est pas qu'un programme, c'est une nécessité. Le chemin est tracé, il nous suffit maintenant d'y poser nos pas. N'avons nous pas suffisamment attendu cette voie, cette construction politique et philosophique ? Nous avons aujourd'hui des outils qui nous permettent de relever la tête. Alors aux prochaines législatives, aucune voix ne doit manquer au Front de gauche. Humainement votre !
Bonjour à tous
Ce que je comprends du choix de M Mélenchon et du FdG : ne plus laisser nul part un répit à M Le Pen. Assumer que le Fdg est le seul mouvement à combattre le FN avec des arguments et sur le terrain. Donc en face de la présidente du FN, là où elle fait un score très important, on renforce la lutte du terrain avec la présence d'un leader.
Sur cette terre historique ouvrière, où le PS est divisé et parvient à être élu grâce aux désistements de gauche et de droite face au FN. On affronte aussi cette inertie et forme de désistement automatique. Donc le combat est aussi idéologiquement à gauche. Au PS de convaincre maintenant que leurs candidats et leurs propositions sont plus cohérentes au tandem Mélenchon-Poly. C'est aussi mettre la droite et ses électeurs face à leurs responsabilités : Quel choix feront-ils?
Encore une fois les communistes choisissent M Mélenchon et c'est un des leurs qui se désiste au service de la lutte commune et de la stratégie.
Qui peut encore les critiquer? Ils ont toujours dit ce qu'ils feront... ils ont toujours fait ce qu'ils ont dit.
Quelles preuves doivent ils encore donner pour que cesse les calomnies, rumeurs et ragots et/ou exigences démesurées à leurs endroits ?
Quelles preuves avons nous encore besoin de l'unité du FdG malgré des différences, en quoi ces différences sont elles un frein? Je le vois comme une grande richesse, moi qui ne suis membre d'aucun parti.
Bien à vous tous.
Quid de cette rumeur: Le PS se maintiendrait devant J.L.Mélenchon et se retirerait devant F.Bayrou ?
Et l'Hérault ? Et les Bouches du Rhône ? la Région Parisienne ?
Face au FN, je souhaite que le Front de Gauche y présente également des "pointures" pour les législatives : Clémentine Autain ? Christian Piquet ? Pierre Laurent ? Martine Billard ? Jacques Généreux ? Myriam Martin ? Marie Georges Buffet ?...
J'ai bien compris le message de Mélenchon. Battre le FN. Alors, bon courage Jean-Luc. Tu peux compter sur la détermination des militants du Front de gauche.