17mai 12
Dans cette note se trouvent assemblés des pièces et des morceaux écrits au fil des jours. J’y parle du nouveau gouvernement, de la foudre, du sommet de Berlin, de mes détracteurs à propos de ma candidature dans la 11ème circonscription du Pas-de-Calais et ce que m’inspire la découverte des mœurs locales. Et comme le 17 mai est journée de lutte contre l’homophobie je viens sur ce sujet via un détour par une question qui m’a été posée sur Cuba.
Comme le gouvernement vient d’être annoncé sur le perron de l’Elysée, j’ai à peine eu le temps de le décrypter avant de souder en paragraphes les petits morceaux que j’ai eu le temps de rédiger au fil des tous petits moments creux depuis la précédente note éditée. Un premier coup d’œil montre une organisation resserrée sur les proches du président placés à tous les postes clefs. Le contraire eut été étonnant. C’est la logique des institutions et une sage précaution compte tenu de l’état du PS. Le quatuor qui pilote l’économique et le social est très droitier. Pierre Moscovici, Jérôme Cahuzac, Michel Sapin, Marisol Touraine c’est un groupe « d’austéritaires » ardents. Ils se feront concurrence dans ce registre… pour mieux se succéder.
Après ça, la faille c’est l’absence politique de Martine Aubry dans le gouvernement. Quelle en est la conséquence ? La conséquence est qu’il y aura une conséquence. Voilà pourquoi c’est une faille politique. Quant aux autres, faut-il gloser sur les tempéraments et les différences de celui-ci par rapport à celle-là ? Cela n’a pas grand sens en général. La règle « un ministre ça ferme sa gueule ou ça démissionne », énoncée en son temps par Jean-Pierre Chevènement, fonctionne et les exceptions ont été rares dans le passé. A présent cela se vérifiera davantage que jamais. En effet tout ce petit monde, excepté sans doute Arnaud Montebourg, est fait de grands taiseux des débats socialistes. Et d’ailleurs il n’y a pas de débats entre eux.
La rencontre Hollande-Merkel n’est vraiment pas de bon augure. J’ai compris qu’il n’est plus question de renégocier le traité. Il est prévu d’examiner en juin ce qui pourrait se faire pour la croissance. Mais je sais aussi que la croissance n’est pas définie de la même façon par tous. Ce qui a été admis sur le sujet jusqu’à présent comme en témoignent les récentes déclarations de Barroso et Van Rompuy n’est rien d’autre que la vieille et très libérale politique de l’offre. Produire au plus bas prix possible des marchandises réputées innovantes. Faut-il reprendre ici une fois de plus la critique de cette sottise productiviste qui repose sur la baisse des coûts salariaux et les « réformes structurelles » du « marché du travail » qui détruisent tous les acquis sociaux. Reste que madame Merkel est prête à tout ce que l’on veut en matière de croissance si c’est bien de cette façon qu’elle est définie. Enfin j’ai bien noté aussi le rappel à l’ordre des Grecs. Il fonctionne aussi comme une déclaration d’allégeance au système absurde du refus du financement direct par la Banque centrale européenne des dettes souveraines. Pas un mot sur le sujet de ce financement direct, alors même qu’en fin de campagne François Hollande s’en était déclaré partisan « depuis longtemps ». Au total, la première rencontre entre les deux responsables n’est donc pas du tout de bon augure.
Je ne sais pas quel risque court au juste un avion frappé par la foudre. Mais sans doute peut-il être détruit d’une façon ou d’une autre. La probabilité qu’un avion en vol soit frappé par la foudre doit être très faible, je suppose, car sinon il n’y aurait pas d’aviation possible. Que le président de la République Française se trouve dedans a sans doute une probabilité encore plus faible. Sinon les présidents ne prendraient jamais l’avion. Que ce soit le président nouvellement élu, ce doit être encore plus faible. Tellement faible que c’est presque quasi inexistant. Nous passons donc du domaine des événements de l’univers matériel liés par des causalités physiques avérées à celui de la métaphysique. Et pourtant c’est une foudre réelle qui a frappé un avion réel dans lequel se trouvait un vrai président de la République Française qui venait tout juste d’entrer réellement en fonction. C’est le premier défi intellectuel que soulève cet épisode. Il y en a un autre à la clef. L’avion et le président sortent indemnes de l’affaire. Ainsi nous sommes en présence d’un événement matériel considérable, stupéfiant par sa rareté, sa dangerosité et ses enjeux historiques et politiques. Mais il n’a eu aucune sorte de conséquences matérielles, pour personne. Juste du temps de perdu dans un voyage. Voyage qui, d’ailleurs, n’a eu aucune conséquence, lui non plus. Madame Merkel a voulu voir dans tout ceci un augure favorable. Sa remarque est donc spécialement inamicale. Mais de quoi alors tout ceci est-il l’allégorie ? François Hollande peut cependant en tirer une immense satisfaction. Et les Français peuvent se sentir très soulagés. En effet, la probabilité pour Hollande qu’un tel événement se reproduise n’est pas statistiquement perceptible. Il peut donc reprendre l’avion sans craindre la foudre. Ceux qui craignent la foudre ne devraient donc prendre l’avion qu’avec lui.
Cette notice étant faite par goût du jeu intellectuel, j’en viens à un autre volet, plus sérieux. Tout ceci aurait pu très mal tourner. Des personnes auraient pu être cruellement frappées. Mais ce ne serait pas resté un malheur privé. Nous aurions tous été impliqués puisqu’il s’agit du président de notre pays. Essayez juste un instant d’imaginer ce qu’aurait été alors la chaîne des événements que tout ceci aurait entraîné. Cette rude confrontation à la part qu’occupent, en toute hypothèse, les individus dans l’Histoire est intéressante. Etendons l’idée. Elle nous montre quelle importance ont nos propres actes dans la chaîne des événements. Tous les déterminismes sont probabilistes et rien n’est jamais inéluctable. L’impact de nos actes affecte toujours la totalité du déroulement de la réalité. Loin d’être une vague agitation sans effet sur la grande roue de l’Histoire, l’action d’une personne introduit le degré de liberté qui demeure disponible dans toute situation, jusqu’à la plus apparemment fermée. A ce sujet me revient à l’esprit une pensée que je cite de mémoire. Elle est de l’auteur de science-fiction Ray Bradbury. Il disait faire partie de ces gens qui se pensent impliqués de façon indicible par le mouvement de la plus infime poussière de l’univers. Il parlait à ce propos de « magie ». C’est joliment dit. Mais non, cher maître, le matérialisme moderne confirme l’intuition poétique. Nafissatou Diallo et la foudre du 15 mai le confirment.
A l’heure où les représentants des institutions et les invités personnels du nouveau président assistaient à la cérémonie de passation de pouvoir, je vaquais à mes occupations. J’étais sur le marché d’Oignies, dans la 11ème circonscription du Pas-de-Calais. Ce n’est pas par mépris pour ce moment. Certainement pas. J’ai eu l’honneur d’y assister en tant que secrétaire du bureau du Sénat en 2007. Bien sûr c’était dans le cadre de mon mandat. Ce n’était pas ma personne l’invitée, mais la fonction que j’exerçais alors. Mais j’en avais été très honoré. D’abord parce que je « viens d’en bas » comme on dit. Ce n’est pas rien que de se trouver là, invité au moment clef du changement au sommet de la pyramide de l’Etat. Mais il y a davantage. Pour moi, comme pour beaucoup de gens, les rites républicains sont pleins de sens et d’une haute portée symbolique. La passation de pouvoir, temps terrible d’une transition difficile mais consentie, achève le temps du pouvoir et de l’autorité publique incertaine qui a cours tant que dure la campagne. Le moment signifie que le dernier mot est celui de la volonté du peuple exprimée par son vote. Nous ne réglons plus les problèmes à coups de bâton comme à d’autres âges de l’Histoire, mais avec des bulletins de vote.
Donc j’étais à Oignies, sur le marché ce jour-là. Le maire socialiste lui-même est venu m’accueillir sur le marché. Il m’a offert un parapluie de l’agglomération dont il est le président. Pratique. Mais il s’est arrêté de pleuvoir. Bon signe ! Cet homme-là était candidat à l’investiture pour la députation dans le cadre du vote interne des socialistes. Il a été battu. On peut me dire que cela ne me regarde pas. En effet. Le choix des socialistes est leur affaire. Dans le Pas-de-Calais, la fédération pèse très lourdement sur les votes et cela de bien des façons. Faut-il en dire davantage ? Certes cela aussi ce n’est plus mon affaire même si j’ai encore en travers de la gorge maints arrangements dont j’ai fait les frais du temps où je militais au PS et où je croyais à la sincérité des scrutins internes. Mais il se trouve que le Front de Gauche est impliqué par les tricheries du vainqueur de la primaire interne du Parti socialiste. Vous allez voir.
Pour tricher, le vainqueur, monsieur Kemel, maire de Carvin, a truqué les listes électorales. Celles de sa section, cela va de soi. Il y a rajouté de nouveaux adhérents. Les communistes ont eu en main la liste des adhérents électeurs. Un ami qui approche ces mystères la leur a remise. Et là, surprise ! En effet, dans la liste électorale réaménagée par le tricheur figurent plusieurs adhérents communistes. Et aussi quelques morts notoires. Ceux-là aussi sont censés avoir voté, si l’on en croit les listes d’émargement. Les vivants communistes, une fois informés, ont protesté par courrier. Les morts restent sans défense. La fédération socialiste a été saisie de tout cela. Côté des perdants socialistes d’autres anomalies ont aussi été pointées. La fédération socialiste a tout couvert. Les votes communistes et ceux des morts ont été pris en compte dans le résultat. Telle est la façon de faire. Il est vrai que le vaincu était un partisan de Hollande à la primaire et le vainqueur un partisan de Aubry. C’est la raison pour laquelle de façon aussi imprévue Martine Aubry ne s’est pas seulement sentie obligée de soutenir ce Kemel. Après tout on pouvait le comprendre, ils sont membres du même parti. Mais pourquoi m’agresser par-dessus le marché ? Juste pour ça : c’était son pion dans le jeu vénéneux de la fédération du Pas-de-Calais. Cet épisode me fait penser que je vais avoir droit à quelques coups de billard à trois bandes spécialement tortueux. Car l’assaut des nordistes en cours contre l’actuelle équipe dirigeante du Pas-de-Calais en pleine déconfiture soulève toutes sortes d’appétits et donc de luttes de pouvoir aux contours les plus improbables. Comme beaucoup se tiennent par la barbichette sur arrière-plan de chantage mutuel je me demande par où va commencer le pilonnage contre moi qui leur sert de prétexte.
Mais sur le terrain les choses se présentent tout autrement. Les socialistes du rang, les électeurs, ne sont pas du tout convaincus de se laisser impliquer de force dans cette guerre de chefs. Car si, vu de loin, tout ça ne veut rien dire, vu de près, voter pour le candidat socialiste c’est lui faire allégeance et lui donner raison contre les autres. Voter pour donner raison à un tricheur qui fait voter les morts c’est rude. Surtout si c’est pour l’aider à virer Pierre, Paul ou Jacques de tel ou tel syndicat intercommunal ou comité d’agglomération. Bref la candidature du sieur Kemel n’est pas très motivante quand on est de gauche. Surtout quand on voudrait s’occuper plutôt de faire face à madame Le Pen.
Qu’est-ce qu’ils boivent chez les Le Pen avant d’aller à la radio ? L’autre jour c’est monsieur Alliot qui fait le malin à propos de ma candidature à Hénin-Beaumont : « Mélenchon ne connaît rien aux gens du Nord » pontifie-t-il. Sans doute. On ne peut pas tout bien connaître. Mais je sais au moins une chose à propos de l’endroit où je vais. C’est qu’Hénin-Beaumont se trouve dans le Pas-de-Calais et pas dans le Nord. Ça prouve donc que monsieur Alliot, lui, ne sais pas de quoi il parle. Madame Le Pen, de son côté, a du boire dans le même verre : « Monsieur Mélenchon est un pauvre sénateur SDF, dit-elle, un sans circonscription fixe. » Qui va dire à madame Le Pen que je ne suis plus sénateur depuis… 2009 ? Mais en revanche je suis actuellement élu de la circonscription du grand Sud-ouest. Madame Le Pen a dû croire à la sale lettre anonyme que ses bons amis font circuler sur internet pour gruger les imbéciles qui les croient. On y lit en effet que j’encaisse des mille et des cent parce que je suis sénateur et député européen, ce qui est impossible.
D’ailleurs, les tracts anonymes, cela semble être une tradition de l’extrême-droite. Le premier jour de ma présence sur place, j’ai eu droit un superbe tract sans signature ni logo, imprimé en bleu, qui alignait les débilités de la famille Le Pen sur moi. Le pauvre bougre qui tractait ces bêtises devant la porte de la permanence du Front de Gauche où je me trouvais ne fut pris à partie d’aucune façon. Au contraire. A l’étonnement de mon escouade qui n’appréciait guère la provocation, les communistes qui étaient là le moquaient même gentiment. Explication donnée par l’intéressé : c’est un pauvre gars à qui madame Le Pen a donné vingt euros pour faire la diffusion. Bref ce type gagnait sa vie. On voit tout de suite la limite des refrains de madame Le Pen contre le clientélisme ! En fait c’est une lourde tradition chez ces gens-là. Leur gestion de la mairie de Vitrolles et de Toulon en a laissé de cruels souvenirs aux contribuables locaux.
Les couplets sur mon « parachutage » devraient bien me servir, comme tremplin dans mon argumentation sur ce qu’est le rôle d’un député national. J’ai déjà commencé à mon arrivée et j’ai bien vu que le raisonnement était apprécié. Le comique de situation c’est de se faire traiter de parachuté par la châtelaine de Montretout. Et même de « sans circonscription fixe ». Madame Le Pen a été élue en Ile-de-France avant de l’être dans le Nord au prix d’une scission de son parti dans cette région. Elle a même changé de circonscription dans le Pas-de-Calais entre 2002 et 2007 ! Naturellement, de cela et du reste il ne lui est demandé aucun compte par les commentateurs qui la dédiabolisent si gentiment. Elle est plus fine qu’eux, et je crois qu’elle a compris le risque de voir la supercherie de son prétendu « ancrage local » mis à jour. Du coup elle est en train d’acheter une maison sur place. En ce moment même ! Ça fait dix ans qu’elle est là à tourner en rond sans résultat et c’est seulement maintenant qu’elle se préoccupe de se loger sérieusement. Ce qui va être intéressant c’est d’en connaître le prix et ainsi de suite.
Naturellement je me moque absolument de son logement et du reste en ce qui concerne sa vie personnelle entre le château de Montretout et la ville de Hénin-Beaumont. Ce n’est pas mon sujet. Mais je le mentionne pour que chacun mesure bien l’hypocrisie des arguments de ces gens qui font la morale à tout le monde et donnent des leçons qu’ils n’appliquent pas. Jusque-là, personne ne lui répliquait parce que chacun de ses contradicteurs parmi les puissants du coin craignaient trop d’avoir à balayer devant sa propre porte, vous voyez ? Cela n’est plus possible avec moi ni avec les militants du Front de Gauche local. Il n’y a rien à balayer devant nos portes.
Ce qui est affligeant c’est le concert d’indignés de commande qui viennent valider l’argumentaire de Marine Le Pen. Je serais là parce que je serais en manque de publicité et de caméras. On croit rêver. Pire : les caméras et la médiatisation seraient les ennemis dont la population aurait tout à craindre. Toute cette bouillie colportée par les médias eux-mêmes ! Stupéfiant ! La médiatisation d’un débat politique serait un obstacle à la démocratie ! Et comment comprendre que ces gens me reprochent de vouloir donner une dimension nationale a une élection qui concerne « surtout le terrain » lorsque les protagonistes de l’extrême-droite que j’affronte sur place sont la présidente du mouvement, son directeur de cabinet et le compagnon de celui-ci, le secrétaire général du Front National. Tous ces dirigeants centraux, concentrés au même endroit, sont censés être des « militants locaux » ?
Et que dire de cette stupidité rabachée par les dirigeants socialistes sur le besoin d’un « élu de proximité qui connaisse les dossiers » à propos d’une élection législative ? C’est sommes toute assez drôle quand le responsable des élections du PS comme Christophe Borgel, élu de la Seine-Saint-Denis se parachute lui-même, contre le vote des militants, à la place d’une femme du coin dans la Haute-Garonne ! Quel genre de « dossier local » maîtrise cet important pour pouvoir faire taire tous les caciques locaux qui sont priés de l’accueillir ? Mais s’agissant du Pas-de-Calais c’est tout simplement atterrant. On peut dire que la précipitation en matière d’argumentaire ne peut servir qu’à donner des bâtons pour se faire battre ! Car le Parti socialiste a déjà parachuté dans ce département un connaisseur de dossiers locaux comme Jack Lang ! Mais surtout il a encore essayé récemment d’envoyer précisément dans cette circonscription Aurélie Filippetti, Aquilino Morelle et le même Jack Lang !
Pourtant, pour tenir ce discours contre la médiatisation et les parachutages, ils sont tous d’accord : Marine Le Pen, Vincent Peillon connaisseur de dossier locaux vivant à Paris puis transporté dans la Somme avant de l’être dans le grand Sud est, Martine Aubry. Et bien entendu les inévitables « politologues » Grumberg et Perrineau ! Et avec eux, à dose de fiel plus moins importante, toute la harka de ceux qui feignent de craindre « le risque d’un échec » pour moi dont, en réalité, ils se régaleraient.
Ce qui m’a frappé c’est qu’il n’était absolument rien demandé à madame Le Pen et à ses amis concernant leurs propres parachutages. Il y aurait pourtant de quoi dire ! Dans la famille c’est presque une spécialité ! Ainsi Marion Maréchal Le Pen, petite fille de Jean-Marie et nièce de Marine Le Pen, est candidate dans la 3ème circonscription du Vaucluse à Carpentras. Elle fait elle-même l’aveu de son nomadisme politique en direction des zones à moindre risque politique. « Je ne débute pas réellement en politique, dit-elle au Figaro, car j'ai déjà été candidate à deux reprises, aux municipales à Saint-Cloud dans les Hauts-de-Seine et aux dernières régionales en 2010 où j'étais deuxième de liste dans les Yvelines ». Dans cette circonscription tante Le Pen a obtenu 31% ! Tout le cœur de l’appareil du FN agit de même. Voyez ce Florian Philippot, directeur de campagne de Marine Le Pen à la présidentielle. Il est originaire du Nord et pressenti pour être candidat à Liévin aux législatives. Il sera finalement candidat à Forbach dans la 6ème circonscription de Moselle ! Le Pen y a obtenu 30%. Même l’immense monsieur Bruno Gollnisch, qui habite dans le Rhône où il siège comme président du groupe FN au conseil régional Rhône-Alpes ! Il est dorénavant candidat dans la 3ème circonscription du Var où Marine Le Pen a obtenu 23% ! Et n’oublions pas Gilbert Collard, l’ancien candidat à la mairie de Vichy dans l’Allier en 2001 et 2008 et dorénavant candidat aux législatives dans la 2ème circonscription du Gard où Le Pen a obtenu 29% ! Qui a entendu un seul mot un seul écho en réplique à l’argumentaire de la famille Le Pen contre mon « parachutage » ?
La complicité objective, et même ouverte, que cette situation révèle, doit nous intéresser. On voit bien la racine de cette glissade dont l’acharnement contre moi, au moment où je vais affronter l’extrême-droite, n’est qu’un épisode. Les commentateurs situés à droite ne vivent pas dans l’azur des pures idées éternelles. Ils sont entrés dans la logique d’extrême-droitisation idéologique que Nicolas Sarkozy a libéré. Aucune conscience de droite n’en est sortie indemne intellectuellement. Dorénavant l’extrême-droitisation des thèmes de la droite est devenue irréversible. Elle prend le relais des délires du libéralisme de la période antérieure. Cette plasticité à l’air du temps n’est pas nouvelle à droite. Jacques Chirac s’était lui-même successivement et publiquement identifié aux travaillistes britanniques puis à Ronald Reagan sans problème. Pour cette droite de pouvoir, les idées ne sont rien. Seule compte la conservation du pouvoir et souvent, selon l’inusable adage, « il faut que tout change afin que rien ne change ». C’est spécialement vrai dans les périodes instables et volatiles comme la nôtre. Je l’ai dit et je veux le signaler de nouveau, ce transit du libéralisme vers l’extrême-droite a un précédent en Europe, en Hongrie avec le modèle de Viktor Orban. A côté de cela bien sûr il ne faut pas sous-estimer non plus le rôle que joue la culture de haine des arabes et des musulmans, plus ou moins bien emballée dans de prétendus habits de laïcité.
Cette ligne de pente, pour pouvoir fonctionner a besoin d’un constant travail de dédiabolisation de l’extrême-droite politique. Une des façons d’y arriver est précisément de diaboliser ceux qui voudraient diaboliser madame Le Pen. Il n’y a donc strictement rien d’innocent ni d’objectif dans le traitement qui m’est appliqué. Tout cela est la continuation de la lutte contre ce que j’incarne à cette heure avec le score à deux chiffres du Front de Gauche.
Le sens général de ces discours est dans la même veine que celui qui m’a harcelé pendant toute la présidentielle. A droite, chez « les politologues » qui émargent c’est : « Plutôt Hitler que le Front Populaire ». Au PS : « Tout sauf Mélenchon ». Au lieu de se réjouir de voir arriver des renforts dans la bataille, des dirigeants socialistes me montrent du doigt et relaient l’argumentaire de l’extrême-droite. Il faut l’avoir entendu pour le croire. Pour être franc je ne les aurai jamais crus capable de ça. Je n’en goûte que davantage l’élégance de Ségolène Royal. Elle au moins, tout en soutenant son propre candidat, salue mon engagement personnel. Montebourg et Hamon en ont fait autant m’a-t-on dit. Mais aucun n’a poussé l’audace jusqu’à dire le dixième de ce qui a été dit en faveur du retrait de candidature face à monsieur Bayrou. Certes je ne demande rien aux socialistes, bien au contraire. Mais cela ne change rien au constat des audaces comparées dont sont capables les deux ailes du Parti socialiste.
Le 17 mai c'est, comme chaque année la journée mondiale de lutte contre l'homophobie (IDAHO selon l'acronyme anglais)… Cela me fait devoir de revenir sur une erreur commise pendant l’émission de dimanche dernier sur France 5, « C/Politique ». Je suis impardonnable. Ou bien trop lent. Interpellé sur les droits des homosexuels à Cuba par Géraldine Mulhmann je n’ai pas répondu à la question qu’elle me posait. Pourtant elle semblait sous-entendre qu’il y aurait problème sur ce point. Mon ami Maxime Vivas, du journal « Le Grand Soir », qui suit tout ce que je dis et qui m’aide toujours fraternellement, m’a aussitôt fait parvenir une mise au point argumentée. : « Il se trouve, dit-il, que j’ai été à l’origine en 2010 de la tenue d’un colloque international à Cuba sur la question de l’homosexualité et de la transexualité. Le même colloque a eu lieu l’an dernier à Paris et a encore réuni des psychiatres de plusieurs pays, dont Mariela Castro, fille de Raoul. « Le Grand Soir » a patronné l’événement. J’y ai fait une intervention. Avec sa mère (aujourd’hui décédée), Mariela Castro a travaillé depuis de décennies pour faire reculer l’homophobie populaire et pour faire voter des lois contre l’homophobie. Les homosexuels sont protégés à Cuba comme dans peu de pays du monde et les transexuels peuvent s’y faire opérer (gratuitement). L’accusation d’homophobie à l’encontre du gouvernement cubain date d’erreurs commises par les guérilleros machos au début des années 60 (il y a un demi siècle tout de même !). A l’époque, ça n’était guère brillant ailleurs, pas même chez nous. Il a fallu attendre l’élection de François Mitterrand pour que notre code pénal soit (à peu près) dépoussiéré des lois homophobes, en 1982. Mais ça fait plus de 20 ans que les Cubains, au plus haut niveau de l’Etat (femme et épouse de Raoul Castro) font un travail idéologique unique en Amérique-latine sur cette question. Il faudra sans doute 20 ans pour que les médias qui ont ignoré le colloque international de Paris (malgré la présence de la fille du président cubain) découvrent que Cuba est un pays de liberté sexuelle que ne peuvent pas imaginer les qataris chers à Plantu. Je t’embrasse. Venceremos con la verdad ! Maxime ».
Ce n’est pas tout. Pour que votre information soit correcte, il vous reste à en apprendre davantage, comme moi-même je l’ai fait en lisant ce que les responsables de la commission du Parti de Gauche m’ont expliqué sitôt l’émission terminée. Il y a quelques mois, Castro (Fidel, je crois) a même fait son autocritique sur cette question. Il a dit que c'était la seule chose qu'il regrettait depuis la révolution cubaine. Comme il s’agit de la situation qui prévalait là -bas dans les années 1960-1970, il faut la mettre en rapport avec ce qui se faisait ailleurs dans le monde et d’abord chez nous en France. En France ? Oui, car en 1960 « l'amendement Mirguet » a été voté à la quasi-unanimité de la droite et des socialistes. Seuls les communistes s’étaient abstenus. Ce jour là, l’Assemblée Nationale a classé l'homosexualité parmi les « fléaux sociaux ». L’homosexualité n’a été dépénalisée qu’en 1982 par l’union de la gauche et François Mitterrand, on l’a vu. Mais le reste de l’Europe ne brillait pas non plus. Par exemple au Pays-Bas, on sait par un scandale récent qu’il y a eu des stérilisations forcées d'homosexuels dans les années 1960-1970. En Allemagne (RFA) : le « paragraphe 175 » du code pénal, introduit par Bismarck et utilise par Hitler pour organiser la déportation des homosexuels n'a été abrogé qu'en 1969 ! En fait l’homosexualité n’a été définitivement sortie du code pénal allemand qu’en 1994. Au Royaume-Uni la dépénalisation de l'homosexualité par une décision de justice (arrêt Dudgeon) date seulement de 1983. C’est pire pour les Etats-Unis puisque la dépénalisation fédérale de l'homosexualité s’est faite par une décision de la Cour suprême contre le Texas en… 2003 ! Donc, sans nier ce qui s'est passé à Cuba du fait des préjugés machistes aux débuts de la révolution, je crois que l’on doit rééquilibrer les jugements en plaçant dans le contexte de l'époque ce que faisaient aussi les pays capitalistes "libres" au même moment…
Les quatre vérités de Jean-Luc Mélenchon
Bonjour à Tous,
Sans que ce soit la un sujet de préoccupation essentiel, j'aimerais que soit contesté officiellement, l'appartenance à une "Extrême" Gauche. Cela ne me semble vraiment pas refléter la réalité et nier 2 point :
- Le Front de Gauche est composé de parti traditionnellement de Gauche
- Les partis d’extrême Gauche ne sont pas dans des problématiques de conquête du pouvoir
Accessoirement, le PS occupe un place de centre Gauche (non assumée).
Voter à Gauche à un sens et nous sommes "la Gauche". Je demande cela dans un souci de clarté vis à vis de l'électorat et pour appeler la presse à prendre en compte cette réalité.
Vive la 6ème République! Vive La Sociale! Vive le Front de Gauche! Fraternellement
@jprissoan (69) 21 mai 2012 0H05
« Ces ralliements font de lui le candidat républicain. »
C’est bien là le risque. Dans ce cas, Jean-Luc Mélenchon serait le représentant du système face à MLP qui aurait beau jeu de dénoncer en Jean-Luc Mélenchon le candidat de l’UM / PS.
« Jean-Luc Mélenchon mène une campagne sans s'écarter du programme l'Humain d'abord. »
Soit, mais il ne faut pas oublier ni « la révolution par les urnes » ni le « qu’il s’en aillent tous ». Faisons en sorte que MLP ne s’empare pas de cette partie de son programme.
« Parce que le FN, pour l'instant, n'arrive pas a obtenir 51% au second tour »
D’abord, pour être élu, il faut obtenir non pas 51% mais 50% (et une voix), voire moins en cas de triangulaire. Mais surtout, le FN ne parvient pas à avoir d’élus à cause du scrutin majoritaire qui impose de nouer des alliances... qui peuvent être très embarrassantes.
C’est en effet à cause de cette stratégie d’alliance que le PS peut agiter à chaque élection l’argument du vote utile et c’est cette stratégie d’alliance qui interdirait de fait au FdG de voter une motion de c..... contre un gouvernement PS. Il faut en tirer les conséquences et militer activement pour le rétablissement du scrutin proportionnel.
Pierre de Marseille, tu as raison, et le critère essentiel me semble être la vocation à conquérir le pouvoir. Toutefois, les communistes ont l'habitude qu'une certaine presse les classe à l'extrême gauche. Vis-à-vis de l'électorat, je crois que c'est un peu différent. On ne règlera pas le problème par communiqué de presse, mais par l'évidence de notre vocation à conquérir le pouvoir. A toute question que pose un électeur, nous devons répondre : "voilà ce que nous ferons quand nous serons au pouvoir", et non "ce que nous ferions si...". C'est cela que nous, communistes, avions perdu : nous acceptions l'idée de notre incapacité à accéder au pouvoir sans le PS. Le Front de gauche nous a permis de reprendre une vie politique autonome (et cela a payé dans les urnes le 22 avril).
Essai à confirmer les 6 et 17 juin. Pour ma part, j'ai confiance.
@Poncet 21 mai 2012 à 13h22
Je dit cela comme s'il s'agissait d'un combat, car comme nous sommes "La Gauche", et nous devons nous identifier comme le coeur de la Gauche, et non pas comme un extrême. Bien sur il s'agit d'une certaine presse, mais en combattant pour cette reconnaissance de notre identité de Gauche, nous marquerons mieux la nécessité d'élire nos représentant à l'Assemblée Nationale. Vive le Front de Gauche!
Je viens de trouver la liste des candidats des législatives pour ma circonscription. Sur les 9 candidats, 7 sont de tendance de gauche. C'est idiot. Le FN fait de très grand score à chaque fois dans la 13ème circonscription de Lyon. On se demande quel est le but de tous ces gens, on voudrait laisser l'AN aux mains du FN qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Je rappelle que lors des dernières cantonales, il a fallu choisir au second tour entre le FN et l'UMP. Et encore il est heureux que cette année dans cette liste il n'y ait pas le MODEM ça serait encore pire sinon
- M. MEUNIER Philippe (UMP)
- M. BARTHES Didier (Mouvement écologiste indépendant)
- M. POZZI André (Front national)
- M. PIOT Michel (Lutte ouvrière)
- Mme CHANVILLARD Isabelle (Front de gauche)
- Mme BOCQUET Florence (Parti Radical Valoisien)
- Mme PREVOST Marianne (NPA)
- M. DOMMANGE Matthieu (Alliance écologiste indépendante)
- Mme BOUDAOUD Farida (Parti socialiste)
Correction de mon message précédent, en fait en cherchant le parti radical c'est celui de Borloo. Je pensais que c'était le parti radical de gauche sous cette nomination
Un expérience extrême: je me suis trouvée(pardes circonstances) à une tablée de FN dont un superflic. En plus on m'a présentée comme étant une fervente de JL Mélenchon. Le policier en a profité pour me dire tout ce qu'il avait sur le coeur au milieu de la tablée qui sandait Marine en le regardant avec des clins d'oeil. C'était édifiant, et cela m'a permis de mesurer la gravité de ce qui monte. J'ai réussi à lui montrer que nous étions avant tout républicains, je lui ai même proposé d'aller leur faire une conférence politque avec ses collègues. Mais en fait il m'a dit que n'étant ni intellos, ni bisous nounours ni très instruits, il fallait que l'on sache que 90% chez eux étaient pour M.L Pen, Il a proféré des menaces contre M Aubry, et dit qu'ils étaint prêts, que quand ils chopaient des "arabes" ils leur faisait leur fête que le seul problème c'était eux, on sentait une capacité de passer à l'acte, ils sont border line. Par exemple dans une ville socialiste, ils disent laisser pourrir le climat, exprès, alors ils n'acceptent pas ce gvt qu'ils considèrent illégitime parce que issu de leur astention etc... J'ai vécu en Argentine pendant la répression, ça ressemblait beaucoup à ça et je me suis dit que c'était possible ici aussi. Il faudrait éduquer, rétablir le dialogue, reconquérir l'espace républicain, faire la paix, chercher à les comprendre, parce que l'escalade pourrait nous être fatale à tous.
@jprissoan(69)
Il faut en tirer les conséquences et militer activement pour le rétablissement du scrutin proportionnel.
Plus fondamentalement encore, nous devons nous demander sur qui nous voulons nous appuyer. Sur l’électorat boboïsé, mondialisé et européiste du PS ? Ou sur l’électorat populaire attiré par le discours de rupture de MLP ?
@ tous
LF déclaré sur Europe 1 :"Il faut bien qu'on explique sans arrogance à nos amis grecs que s'ils veulent rester dans l'euro, ce qui est je crois une majorité d'entre eux, ils ne peuvent pas se prononcer pour des formations qui de fait les feraient sortir de l'euro". Par la bouche de LF, nos « alliés » socialistes visaient bien entendu prioritairement Syriza.
Une vidéo de la rencontre du 12 mai à Hénin Beaumont entre Jean-Luc Mélenchon et les militants du Front de Gauche est publiée sur le blog ;
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/05/12/reunion-publique-a-henin-beaumont-avec-les-militants-front-de-gauche/
Hauts les coeurs ! Ardents à la lutte !
Sûr que le mal est profond, tu n'as pas eu besoin d'infiltrer ces FN. C'est là que la prise en compte des journalistes boostant,faisant les yeux doux, mettant sur orbite la fille et comme c'est pas la même chose que le père -sic, et ayant comme but de taper au maximum, nous empêchant de nous exprimer et de convaincre par notre Programme qui il est vrai cible les finances qui sont devenues uniquement financières à court terme pour engranger un maximum en mettant en sacrifice les Peuples entiers. Là nous voyons, analysons que ça ne peu plus durer pour nous, mais pour eux pour que ça perdure "ils" ont sous la main les tenants des pires obscurantismes pour les choisir à garder leurs gigantesques intérêts.
Certains croyaient et nous ont seriné pendant plus de 65 ans que jamais ça ne recommencera tout en les utilisant pour casser du Rouge, et surtout de mettre à résidence la Classe Ouvrière (elle qui n'a pas trahi) comme la classe inculte qui votait le pire, ce qui est faux,démontré par des chercheurs, alors que pendant ce temps des professeurs à Lyon, un mégret polytechnicien,des avocats, policiers, formaient leurs cadres et diffusaient, montraient les problèmes de nos sociétés sans dire ce qui conduisait au pire par leur but et solution, mais si tu mets le petit doigt dans cet engrenage tout y passe. Freud disait malaise, mais là c'est du plus que malaise car les mécanismes sont sus.
Mettre d'ici le 10 la Gauche en responsabilité.
@ jean emmanuel 13h55
La raison d'être de candidats de partis groupusculaires, voire" bidons" est que c'est un moyen non négligeable d'obtenir un financement public!
Chaque voix recueillie, le fut elle par investiture de "candidats désignés à l'insu de leur plein gré" (et oui ça s'est déjà vu par le passé) rapporte 1.63 euro par an pendant 5 ans
@ JCB74
Oui mais à part ça politiquement ça n'apporte rien du tout si ce n'est des voix qui auraient pu être dans des partis dit plus sérieux. Le FN ne fait que profiter de ça
carlo
Le scrutin majoritaire n'impose pas forcément des alliances. On a voté FH sans passer d'alliance. des Bayrou ont voté FH de même. Lors d'un duel PC-FN (cantonales) dans le Rhône, des communes relativement aisées ont voté un peu -mais ce fut suffisant - pour la candidat PC qui est passé*. Il n'y a aucune honte à être le candidat républicain face au candidat crypto-fasciste. Bien au contraire.
* idem dans l'Yonne.
Au-delà du "système", il y a la patrie républicaine comme dit Jean-Luc Mélenchon.
J'attire l'attention sur la sortie de Fabius sur le vote grec. Pour ceux qui se seraient demandés quelle était la signification de la présence de nonistes dans le gouvernement, je crois que la réponse est claire. Pour que l'Union européenne prenne une autre orientation, le seul recours est le Front de gauche.
carlo
"Plus fondamentalement encore, nous devons nous demander sur qui nous voulons nous appuyer. Sur l’électorat boboïsé, mondialisé et européiste du PS ? Ou sur l’électorat populaire attiré par le discours de rupture de MLP ?"
En posant la question dans ces termes, la réponse est évidente. Mais entre un bobo éduqué, cultivé et démocrate et un ouvrier fasciste qui manie le bâton, mon choix est vite fait. L'idéal étant, bien sûr, l'ouvrier communiste, conscient, éduqué et qui -comme disait Marx - "a mordu dans le granit de la science".
Sur ce thème de la foudre. Le peuple qui s'apprête a exploser, dont la conscience s'élève au point de demander de vivre tout simplement hors du système de l'exploitation capitaliste
le FN a t il cette ambition ? Non bien évidement, alors a nous de montrer.
"..Nous aspirons à bouleverser radicalement la vie politique de notre pays. Nous voulons que les classes populaires retrouvent leur place alors que ce régime devient de plus en plus censitaire. Nous voulons bousculer la donne à gauche. Nous voulons que la volonté inflexible de résister à la finance devienne majoritaire à gauche et dans le pays.."
Equité, précarité du travail, minima sociaux, garantie du droit du travail, la santé au travail comme cause nationale, le logement social, remboursements de sécurité sociale rétablis, service public et son organisation, pôle public financier, bouclier fiscal !, transformation de la gouvernance de la BCE, titres publics achetés directement par la BCE pour assurer l'investissement public, taxation équitable des revenus financiers avec comme optique la disparition de la CSG, pole finacier public, plan de financement pour la sobriété et l’efficacité énergétiques et pour la diversification des sources d’énergie, la questin du nucléaire dans la réponse du peuple, abrogation de la libéralisation privée de l'énergie, relocalisation de l'économie d'un manière globale, préservation des ressources naturelles....
et j'en passe. On a de quoi dire face aux partisants FN.
« Homophobie » et Mariella Castro..
Attention quand même… Un chose est de mettre fin à toutes les discriminations, de quelle nature qu’elles soient. Une autre est de n’aborder la sexualité que sous l’angle de la libre orientation sexuelles et de l’identité des genres.
L’identité des genres est un concept très fumeux, et potentiellement très dangereux. La libre orientation sexuelle est, au mieux, un fantasme, au pire, du délire pur et simple. Qui peut nous mener tout droit vers une nouvelle forme de totalitarisme, surtout lorsqu’elle s’appuie sur la chirurgie – c’est à dire, la castration. Il serait peut-être temps de parler du bonheur sexuelle des masses, ou plutôt de son absence généralisée qui permet une telle exploitation des fantasmes sexuels par le « système ».
Non ?
@ André Chassaigne.
En effet, ce clip donne la pêche. L'extrait de ton discours est percutant et convaincant, l'explication sur l'austérité et les bienfaits du partage des richesses est très pédagogique de même que les interventions de Cyril Cineux. J'ai adoré le passage à propos du referendum sur le nucléaire (c'est une belle consolidation du FdG) ainsi qu'il était indispensable de parler des licenciements boursiers. La musique, qui est à la fois sobre et entraînante, se marie fort bien avec l'idée de révolution citoyenne, donc chapeau sur la performance.
Et oui, dans ce clip tu dis avec justesse qu'il nous faut un maximum de députés FdG, sinon à quoi bon tout ce boulot. Je suis adhérent PG, le candidat et la suppléante de ma circo sont PC, même si j'aurais souhaité personnellement une autre vision de la parité (les accords étant les accords) je voterai Yvon Renévot au premier et au second tour avec délectation quoi qu'il arrive... les autres iront se faire voir chez la "Mère Tapedur".
Clair et percutant par les schémas et les interventions, le clip des candidats fdg du Puy de Dôme signalé par A.Chassaigne !
L'accent est mis sur le partage des richesses, le cycle d'accroissement qui ne peut qu'en résulter, et les bénéfices qu'on peut en tirer sur l'emploi.
Ce serait bien de trouver aussi du matériel auquel renvoyer et à faire circuler sur les trois autres points nodaux des tâches qui vont s'ouvrir à nos futurs élus du 17 Juin :
La question du pôle bancaire public.
La question de l'ouverture de la discussion sur le Traité de Lisbonne, la refonte de la BCE...
La question de la transition écologique, de la planification nécessaire à un développement industriel d'un nouveau genre.
Matériel qui comme dans ce clip, marquerait bien l'intérêt que pourraient trouver à notre politique tous les électeurs,et l'intérêt général qui serait ainsi bien caractérisé.
On a du boulot en commun à faire, camarades du Front de gauche...
Le programme de Syriza porté par Alexis Tsipras avec qui Jean Luc c'est entretenu à 15 heures ce jour
ici
@ jprissoan (69)
On a voté FH sans passer d'alliance.
Il y a bien une alliance a minima entre le PS et le FdG qui consiste en un désistement réciproque au second tour. Une telle alliance n'existe pas (encore) entre l'UMP et le FN. La contrepartie de cette alliance est l'impossibilité de renverser un gouvernement de "gauche". La proportionnelle permettrait de clarifier les choses et de donner une plus grande autonomie au FdG.
Il n'y a aucune honte à être le candidat républicain face au candidat crypto-fasciste. Bien au contraire.
C'est entendu, mais il y aurait quelque inconvénient à apparaître comme le candidat du système -fût-il baptisé front républicain- en donnant le sentiment de faire bloc contre celle qui prétend le contester.
Bonjour,
C'est tjrs avec plaisir que je lis le papier de Jean-Luc Mélenchon.
Mais,pour avoir vécu dans le nord qq années avant 1981,et revenu depuis peu,je trouve très gentillets les commentaires relatifs au fonctionnement des "institutions socialistes".A telle enseigne la réflexion sur les élus de terrain de Madame la mairesse de Lille!.Attitude à ajouter à celle de la première secrétaire du PS,qui n'a jamais réglé les agissements quasi-maffieux de FD tant au nord qu'au sud de notre pays, pour ne citer que les plus puissantes!
La vigilance est de mise si ns ne voulons pas nous retrouver avec de nouvelles difficultés sociales sur le dos.L'humain d'abord et une majorité du FdG pour une assemblée citoyenne!
ps :continuez vs petits billets,j'apprends ts les jours.Merci!
Françoise 32 à 15 h 53, oh oui c'est d'être passé à l'acte quelque part de voter ne serait-ce qu'une toute première fois, là l'écoute et l'entendement c'est dépassé, ces près de 70 ans d'intox du où était le mal absolu ? Les Rouges à l'unisson de répondre le choeur formaté, les digues par l'ex-yatchman du 8 mai 2007 ont été franchies et M. Chirac en sait quelque chose lui qui a démissionné sous l'accordéoniste et a déclaré son vote à Hollande. Ce que fait,Jean-Luc Mélenchon en terre du Pas-de Calais c'est partout que chaque militant militante du Front de Gauche doit s'engager, encarté ou non, conscient des dangers et de Résister tout en proposant une Alternative de pouvoir et du faire pour réussir ensemble. Ce qui se passe dans notre Hexagone, en Grèce,pignon sur rue avec députés,même qu'à l'émission de Ruquier après Harlem Désir, le FN présent ne veut et dit pas siéger dans cette Europe avec eux ce que personne ne croit avec les bals autrichiens et les références à la collaboration du pire.
A une distribution de tracts un Fn a voulu discuter, certes de l'écoute, il a fallu 3 Camarades chacun notre tour pour qu'il entende nos arguments, notre programme, il était au chômage, au bout de 3/4 d'h. parti et qu'en a-t-il pensé ? résultat 17,9%.
82,1 % à ne pas choisir le pire certes mais c'est beaucoup trop d'avoir cette assise et avec cette orientation européenne,nous devons construire des rassemblements politiques.
Salut à tous.
un lien qui fonctionne vers l'émission 4 vérités de ce matin.
@ 394 Jean Jolly 21 mai 2012 à 17h28
En faisant les comptes et décomptes, Sarkozy ne bougeait pas mais le Front de Gauche passait, à trois poils de cul près, devant le PS... c'est arithmétique.
Et surtout devant le FN ! Rien que ça, ça changeait tout le paysage politique puisque tout argument de vote utile était pulvérisé. On a vu le résultat et on sait déjà que les socialistes nous resserviront le même plat aux prochaines présidentielles ou législatives si on ne passe pas nettement devant le FN. Il nous reste les prochaines européennes et régionales pour en faire la démonstration. C'est dans pas longtemps. D'où l'importance d'infliger une défaite symboliquement très forte à Hénin en faisant élire Jean-Luc Mélenchon contre Le Pen dans une circonscription socialiste. L'impact de la législative à Hénin a et aura un impact national fort. Hier sur France Inter à 13 h, la victoire potentielle de Jean-Luc Mélenchon sur Marine Le Pen faisait le premier titre. Le sondage qui a donné gagnant Jean-Luc Mélenchon dans le Pas-de-Calais a déjà donné de la pêche à tout le Front de Gauche dans toutes les circonscriptions de France !
Quel dommage que ni la conférence de presse ni le meeting ne soit en direct à la télé ou sur internet. J'attends donc avec impatience de retrouver tout cela dans la vidéothèque...
@ Michel Matain.
Très juste Michel, le FN se serait trouvé aussi derrière le PS, ce qui ne valait pas cette extraordinaire orgie médiacratique dans le but de diaboliser le Front de Gauche et dédiaboliser le Front National.
Il y a forcément des éléments qui nous échappent.
Moi, les sondages ils ne me donnent jamais trop "la pêche", Je me demande toujours pourquoi ils sont publiés à ce moment,à cet endroit, avec cette question.
En fait, cela m'exaspère plutôt les sondages, même dans les journaux de gauche, même (et peut-être surtout) dans les moments de grève et de mouvement sociaux où les sondages disent que l'opinion publique est d'accord avec nous à plus de 68%, on a une fausse sécurité, cela embrume l'esprit, on se croit sur la bonne voie et la déconvenue parce qu'on n'a pas continué à s'arque-bouter sur la lutte, vient très souvent.
Ce sont plutôt les façons d'agir, les thèses, les objectifs qui me donnent la pêche.
En plus les sondages,c'est comme la pub, chacun d'entre nous prétend ne pas y céder et pourtant on s'y fait prendre...Je suis un peu comme le renard de la fable je jure (mais toujours un peu tard) qu'on ne m'y prendra plus!
En attendant, mettons en place des réflexions, des modes d'action qui seront nécessaire aux nombreux élus que nous allons avoir. Préparons la prochaine législature pour la castagne qui nous attend avec le capital et la sociale-démocratie !
Je viens d'écouter Alexis Tsipras sur Europe 1.
Cet homme a un discours clair et précis.
J'espère qu'il sera entendu par son peuple et que les français en tireront des leçons.
La communauté d'idée avec le Front de Gauche est frappante et encourageante.
Pour qui s'intéresse à ce qu'en dit Jean Luc Mélenchon, l'impression est d'être déjà au courant de tout !
Bonjour,
Bravo pour tout ce que vous faites, vous redonnez à la politiques ses lettres de noblesse.
Ayant découvert récemment une passionnante conférence de l'historien Henri Guillemin sur Robespierre au CERN en 1970. Je sais que vous êtes bien renseigné, mais la précision des éléments avancés vous intéressera peut être.
Bref, le lien.
Merci pour tout, vive le Front de Gauche !
Jean-Luc titre son billet : Le jour de la foudre
C'est au minimum l'intensité nécessaire qu'il faudrait imaginer pour réveiller les Français de la dernière chance (le "grattage" en langage FDJ).
Nous avons voté pour le nouveau roi et pour cinq ans (c'est ainsi) et nous n'y pouvons rien puisque c'est la constitution en exercice. Cependant, nous sommes en mesure d'inverser la logique de la Vième République qui ne correspond plus aux besoins de la population actuelle.
Voter Front de Gauche c'est voter pour son prochain.
Merci SAM,pour ton lien sur la conférence d'Henri Guillemin.
Des financiers déjà en 1789 !
@Antraigues353
"En revanche, je ne suis pas persuadé que les sondages qui placaient Jean-Luc Mélenchon très haut deux semaines avant le 1er tour étaient faux... "
Non ils n'étaient pas plus faux que les autres, c'est après que ça s'est gâté. Il ne faut pas oublier que dans la dernière semaine avt l'élection, ces mêmes sondages donnaient JL Mélenchon à 13% et MLe Pen à 17%, et qu'avec une marge d'erreur de 3%, ils ne st guère bcp plantés, hélas !
Dans cette dernière semaine, ça a été tirs de barrage contre JL Mélenchon et appels incessants au vote utile relayés par les médias, c'est à ce moment là que ça s'est joué.
@ Christine
N'étant pas historien, j'ai écouté cette conférence 4 fois pour l'instant, ainsi que les 7h de série historique du même Guillemin sur "la Commune de Paris" de 1871...pour 1789 ou 1791. Incroyable comme certains éléments sont semblables à 2012 ! comme vous dites, les financiers et les possédants étaient déjà prêts à tout...les descendants idéologiques des royalistes et des girondins sont toujours actifs !
Bonsoir les amis !
Je reviens, trempée, du meeting avec Alexis Tsipras. Il y avait quand même pas mal de monde sur cette petite place. Sous une pluie battante, le programme a été écourté : Pierre Laurent a expliqué ce qui c'était passé toute la journée avec la délégation de Syrizia et la conférence de presse qui a eu lieu au sein des bâtiments de l'Assemblée Nationale où toute la presse nationale était présente, il a appelé le nouveau gouvernement français à recevoir la délégation de Syrizia, puis Alexis Tsipras a appelé le peuple français à soutenir dans leur formidable avancée et François Hollaande à tenir les promesses qu'il a faites concernant l'aide à la Grèce pendant sa campagne, enfin Jean-Luc Mélenchon a appuyé sur le lien qu'il y a entre nos différents mouvements et le moteur et l'exemple que Syrizia est pour le Front de Gauche et les autres vraies gauches en Europe.
Va-t-on voir des images aux journaux télévisés ?
J’ai trouvé la prestation de Jean-Luc Mélenchon d’hier sur Radio France, particulièrement réussie. Le rappel de l’héritage historique du FN était opportun. L’extrême droite n’est pas un adversaire de circonstance. C’est bien notre « ennemi héréditaire », la dernière roue de secours du capitalisme financiarisé en crise. Partout en Europe elle relève la tête, sous des formes variées, mais avec une constante, la xénophobie en tant que substitut aux luttes sociales. L’opération « Marine Le Pen » a été entreprise en coordination avec papa Jean–Marie et le concours plus moins conscient de nombreux médias (y compris certains classés abusivement à gauche).
On a éloigné de l’avant-scène les éléments les plus gênants, - ceux qui avaient, au moins virtuellement, des croix gammées gravées sur les fesses - et promu Marine Le Pen meilleur défenseur des ouvriers. Fallait oser…
Présenter Jean-Luc Mélenchon face à elle, dans cette vieille terre ouvrière du Pas-de-Calais est une excellente idée. Un sondage le donne gagnant ? Nous savons ce qu’il faut penser du caractère prédictif des sondages. Mais tant mieux, l’argument du vote utile bascule ainsi en notre faveur. En tout cas, par sa dimension symbolique, ce combat portera ses fruits indépendamment même du résultat électoral. « Mélenchon, respect » titre un article de Jack Dion dans Marianne…
Bravo Monsieur Mélenchon pour la clarté et la hauteur de chacune de vos allocutions, ici et là, que j'écoute toujours avec un vrai plaisir. J'apprécie jusqu'à rire aussi de vos métaphores ou de vos synthèses efficaces : "aller là où la bête a fait son nid" ou "fâché mais pas facho". La bataille que vous menez au Pas-de-Calais semble bien engagée : sans doute allez-vous pouvoir permettre à ces gens d'échapper à cette peste brune. Bravo et bon courage. Bien cordialement.
Le lien de Europe 1 sur l'interview ce soir de A. Tsipras.
Que d'energie et de doutes sont à habité pour être "Juste" en tant qu'artiste. Vous êtes juste ! Tenez bon !
Signolet
François Hollande est décidément not dangerous pour l'OTAN, pour Merkel, et pour Hamid Karzaï !
On retirera les troupes française définitivement à peu près au moment où Sarkozy l'Atlantiste avait proposé de le faire.
Nous allons participer "au bouclier anti-missile" prétendument dirigé contre l'Iran, mais qui va permettre aux USA de laisser traîner de longues Oreilles de Brest-Litovsk à l'autre côté de l'Oural, on ne dit pas dans les gazettes s'il écoutera aussi les conversations à Besançon, Hénin Beaumont, ou Dax, je parierais que oui ! Faut tellement faire gaffe aux terroristes et surtout aux partageux!
Nous aurons après la rencontre amicale de Moscovici et de "son homologue allemand" comme disent les mêmes gazettes, un petit additif à l'austérité, (un bon voeu pieux qui me mange pas de pain)...Il faudra veiller à ce que la croissance ne soit pas à l'arrêt, moyennant quoi on signera le TSCG. Posons nous la question:la croissance de qui se développera ? Pas celle du SMIC, pas celle de l'emploi, celle des banques je pense.
Pendant ce temps là le "very dangerous", camarade Tsipras, n'a pu serrer la pince d'un seul des 34 ministres pour dire le danger réel dans lequel les grecs sont plongés, danger qui nous pend au nez.
Après, cela va être la retraite ? Mme Parisot ne doit pas s'inquiéter les "not dangerous" sous la houlette de Marisol, nous concocteront une jolie réforme de la réforme qui la satisfera plus que les travailleurs,.
merci Max Linder pour ce lien; Ce dirigeant m'a fait une excellent impression. Il parle comme un homme d'Etat. (tout en disant la même chose que nous).
bravo.
nous sommes tous grecs !
Merci M. Mélenchon de toujours tenir la barre avec autant d'ardeur, sans déposséder les militants de la première heure de leur combat, mais plutôt en les accompagnant. J'ai hâte de voir ce qu'a pu donner notre rencontre avec notre camarade Alexis Tsipras, les quelques extraits que j'ai vu de la conférence de presse étaient délicieux.
J'ai regretter ne pas pouvoir assister au meeting, j'ai penser à toute la famille pendant que je me faisait arracher les 4 dents de sagesses, et c'est sur le point d'aller dormir et récupérer de cet affront fait à mon corps que je vous renouvelle mes remerciements et encouragements, car j'ai un ami qui lui aussi devrait se les faire enlever, mais qui, par manque d'argent ou d'une bonne mutuelle santé ne peut se faire soigner. En son nom et au nom de tout les jeunes de mon age qui ne peuvent se soigner, merci d'élever la voix face à des gens qui ne connaissent rien de ce qu'est la vie du plus grand nombre.
Jonathan, 22 ans, qui vous écoute depuis 2 ans 1/2 déjà...
Faites fi de toutes ces attaques et de toutes ces divergences, elles nous montrent juste à quel point nous avons raison de continuer à lutter contre cette inertie bien pensante mais tellement ankylosante pour le peuple qui souffre. Restez celui qui apporte une autre parole, celui qui redonne de l'espoir. Nous avons besoin de vous et envie d'etre à vos cotés.
Très bien ce Tsipras
Merci a Max Linder pour ce lien ! j'ai beaucoup aimé ce jeune homme "A. Tsipras" il est calme et très sympa.
Courage à tous.
WM, JL, salut, nous voudrions revendiquér l attentat du vol hollandreou par la foudre, un stagiaire shaman ayant raté le tir nous en sommes navré, mais on l'entraine, ce qui explique aussi le mauvais temps, quant a notre remarque si injustement zappée sur ce blog concernant la perfide petite phrase de la non moins perfide socialiste de lilles, nous constatons que nous avions raison puisque meme JL confirme qu'elle est vraiment perfide, quant à Alex le grec qui serait extremiste gauchiste, nous voudrions demontrer aux journaleux combien ils sont loin de savoir ce qu'est un extremiste, aussi nous formons des shamans pour griller leur stations de radio, leurs satellites et leurs radioreveils, et nous souhaitons tout le bien à Alexis, aux siens, à tous...sauf à droite
merci aux gens qui passent les liens
merci au Wm qui assure parfois
merci JL toujours, chaque fois que ca ne va pas nous l'ecoutons pour nous conforter dans l idée qu'il y a une issue pacifique pour oser un nouvel essor de nos societés....bien que nous preparions les bois de justice avec les opinel xxl, parce qu'il faut etre realiste, la revolution fut un echec malgré quelques avancées a minima
Alex le Grec a toute l'étoffe d'un meneur efficace. Ses réponses étaient justes, calmes et fermes. Prestations impeccable.
On est tous grecs, c'est clair !
Je viens d'écouter l'interview d'Alexis Tsipras sur Europe 1. Je ne suis pas du tout surpris de ses réponses, puisque nous savons qu'il a les mêmes positions que le Front de Gauche sur la dette, l'Europe ultra libérale et l'austérité. Malgré la situation dramatique de son peuple, qu'il n'a pas cachée, il garde le sens de l'humour. Le terme d'Hollandreou visblement l'a bien amusé. Un journaliste n'a pu s'empêcher de dire que Syrisa était d'extrême gauche. Alexis Tsipras l'a remis à sa place en disant que son parti était un parti démocratique. S'exprimant en grec, personne n'a pu l'interrompre, puisqu'il fallait laisser le traducteur faire son travail. Je suggère que Jean-Luc s'exprime en anglais ou en espagnol, ainsi personne ne pourra lui couper la parole pendant que le taducteur fera son travail.
Ségolène Royal, interviewée à la TV, dimanche, à montré ce que je craignais des socialistes, c'est qu'ils sont prêts à tout, pour faire reculer le FdG aux prochaines législatives. Elle a appelé au "vote utile" comme aux présidentielles et trouvé naturel que le PS présente un candidat à Hénin beaumont, prétendant que les sondages lui donneraient 1 point de plus que Jean-Luc Mélenchon...au second tour ! Cela démontre que le PS est prêt à prendre le risque que nous nous retrouvions à choisir entre la peste et le choléra, dans le but diminuer à tout prix l'influence du FdG.
Décidément, il ne faut vraiment pas compter sur le PS pour un véritable changement de société..Pas d'illusions, ils sont aussi nos adversaires de classe !