13juin 12
Jeudi 14 juin : assemblée citoyenne à Hénin-Beaumont
Plus de 200 militants pour organiser un second tour victorieux face à Le Pen.
C’est ma fête en ce moment, entre les délires de la droite sur mes liens avec Mikis Théodorakis et une certaine lecture de mon résultat à Hénin-Beaumont. Cela vaut assez largement la pluie de tracts et lettres anonymes de la semaine passée. Il va donc falloir que j’en dise mon mot. Je parlerai donc des élections législatives en général. Puis de celle de la 11ème circonscription du Pas-de-Calais où j’étais candidat. Vous allez en apprendre de belles. J’en profiterai pour lancer une alerte. La victoire n’est nullement assurée sur place contre madame Le Pen en dépit de l’arrogance des socialistes. Je renouvelle donc mon appel solennel à Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault, venus au premier tour faire campagne contre moi, de venir aussi au second tour jeter tout leur poids dans la balance contre Le Pen.
Cette note va à hue et à dia, à mesure que je me déplace avec cet ordinateur, parfois perdant le fil de l’ordre d’exposition d’abord prévu. Je prends donc une précaution. Avant de publier quoi que ce soit, je veux dire ma gratitude à ceux des journalistes qui n’ont pas laissé dire sans réagir contre les calomnies d’Alain Juppé, Kosciusko-Morizet et Estrosi. Ces personnages de la droite ont répété sans savoir de quoi ils parlaient, ce qui les rend d’autant plus coupables, les propos de Marine Le Pen sur ma prétendue proximité avec les antisémites via un improbable copinage avec Mikis Théodorakis. Ils sont parfois tombés sur des journalistes qui ne laissèrent pas dire et ne se contentèrent pas de faire les passe-plats. J’ai trop pris la mesure de ce que coûte le harcèlement mensonger restant sans réplique pendant ma campagne législative pour ne pas sentir la différence de comportement chez ceux qui en sont capables. Une fois de plus, les socialistes sont aux abonnés absents. A Hénin-Beaumont déjà, j’ai appelé le candidat de l’UMP-Modem pour le remercier quand il a démasqué un distributeur de tracts anonymes du Front national et diffusé sa confession sur internet. Dans ma façon de vivre la politique, l’implacable volonté ne prive pas du respect exigeant pour ceux qui marquent de la droiture même au prix des facilités que le silence leur rapporterait. Le contraire des salauds sartriens qui se donnent bonne conscience en s’inventant des raisons de laisser faire.
Pour illustrer ce billet, des images d'actions militantes auprès des habitants tout au long de la campagne législative du Front de Gauche dans la 11ème circonscription du Pas-de-Calais. Photos : Rémy Blang.
Ce premier tour des législatives n’est pas glorieux. Une abstention massive dénature le vote et signe la « joie plate » dont j’ai parlé à propos de l’ambiance du soir du résultat des présidentielles. En 1981, la participation était de 70 %. Le comble du ridicule est avec le vote des français de l’étranger. Les députés vont être élus avec moins de 20 % de suffrages exprimés. Ailleurs, sur tout le territoire national, une fois de plus, l’abstention suit la ligne des frontières de classes, selon les quartiers et les bureaux de vote. Une fois de plus des commentaires à deux balles fleurissent sur « la fatigue des français » de voter et ainsi de suite. C’est à peine si, ici où là, perce une vision plus politique. Ainsi quand « La Croix » pointe que la bipolarisation de la vie politique se présentant davantage comme un étau que comme un choix, dissuade ceux qui se savent d’avance non représentés à la sortie du processus. Et d’interroger : « Que reste-t-il en effet aux électeurs qui ne se sentiraient représentés ni à l’Elysée ni au Parlement ? ». Bonne question. En ce qui nous concerne, Antoine Fouchet du même journal tranche dès la page deux : « Sans groupe à l’assemblée Jean-Luc Mélenchon cherchera à transformer plus que jamais l’alliance en une force "au service de l’insurrection citoyenne" ». En tous cas il est exact que c’est bien ce que, peu ou prou, j’ai l’intention de proposer, avec la direction du Parti de Gauche, à tout le parti pour son prochain congrès. Car certes, nous participons à la mascarade actuelle, et nous respectons sa conclusion parce que nous sommes républicains et que nous nous soumettons à la loi et à la Constitution aussi longtemps que le peuple ne l’aura pas changée lui-même. Pour autant, ce serait une lourde faute d’en attendre davantage que ce que nous en voyons déjà. C’est-à-dire un monstrueux déni de démocratie. Jugez plutôt. Si nous étions représentés à l’Assemblée à la proportionnelle de notre résultat électoral à la présidentielle, nous aurions soixante-quatre sièges. Si nous l’étions à la proportionnelle des voix gagnées à ce premier tour, nous serions quarante-trois députés du Front de Gauche ! On sait ce qu’il en sera en réalité. Surtout quand, par-dessus le marché, le parti dominant, le PS, consacre l’essentiel de ses forces à tenter d’écraser ses partenaires pour avoir la majorité absolue tout seul. Pourquoi faire ? Pour être certain de pouvoir rendre impossible de cette façon toute forme de débat sur les décisions qui viendront d’en haut ! Mais le débat aura lieu. Et bien plus tôt qu’on ne le croit chez les importants. Ailleurs et autrement puisque nous n’avons pas le choix.
S’agissant de l’élection législative dans le Pas-de-Calais, je note le nombre de commentaires de presse sur mon résultat au premier tour qui en restent à un niveau de nullité psychologisante auquel je n’arrive pas à me faire ! La paresse intellectuelle moyenne des voyageurs du « cirque médiatique », la jubilation corporatiste haineuse palpable de quelques-uns comme « le Parisien » et « l’Express », tout cela s’est additionné en indigestes tartines. Elles fournissent une pesante littérature qui obscurcit les faits qu’elles prétendent pourtant éclairer. Car l’étude d’un résultat électoral commence d’abord avec l’examen des chiffres. Accrochez-vous. Voici ce qu’il vous faut savoir et que vous ne lirez sous la signature d’aucun de ces « analystes » qui saturent l’atmosphère.
Premièrement dans cette circonscription, Le Pen retrouve ses voix de la présidentielle. Il n’y a donc aucune « percée » du Front national sur place. C’est l’abstention qui fait l’écart des scores entre les deux élections. Pendant ce temps la droite locale perd douze mille voix et quinze points. Le matériel électoral de la droite UMP-Modem ne comportait aucune mention de parti. Les bulletins de vote ne donnaient que le nom des candidats. Dans ces conditions madame Le Pen était en quelque sorte la candidate commune de la droite au premier tour. Elle ne progresse pourtant que de 0,8% ! Où est la « percée » ? Où est le « triomphe » ? Le dire, ce n’est pas minimiser le danger, bien au contraire. Je le crois extrême. Car Le Pen a solidifié son socle. Celui de la gauche n’en est pas au même point.
Deuxièmement, de mon côté je gagne mille voix et cinq points. Je passe en tête de la gauche dans huit communes sur quatorze. C’est-à-dire sur plus de la moitié d’entre elles. Et cela alors que je suis arrivé trois semaines plutôt, en challenger, quinze points derrière les deux premiers. Voilà pour l’ampleur de ma « défaite », claironnée de toute part. Le ticket socialiste ne me bat que grâce aux votes des deux villes dont les candidats titulaire et suppléant sont maires. En tous cas notre campagne, si décriée, nous a permis d’être en tête de la gauche à Hénin-Beaumont, ville sinistrée par les socialistes. Elle me permet aussi d’être en tête dans la commune socialiste d’où est partie la « marche » que nous avons organisée autour de la figure d’Emilienne Mopty ! Une marche «provocante» selon les mous du genou du « PS intelligent ». Une nouvelle fois il va pourtant devoir passer outre tout cela.
Car de son côté, le socialiste perd huit mille voix et huit points par rapport au score de Hollande ! Un effondrement passé sous les écrans radar des « observateurs ». « Le Parisien » titre même : « La surprise Kemel » avec une larmichette de bonheur au coin de l’œil ! Moins huit mille voix à gauche ! Ça c’est une jolie surprise pour un journal de droite. Pourtant Philippe Kemel n’a pas manqué de se réclamer de François Hollande. Il a même affirmé dans sa maigre profession de foi qu’il connaissait « personnellement » le nouveau Président de la République ! Cela n’a pas peu contribué à ulcérer ceux des électeurs socialistes qui se souvenaient de son soutien à Aubry dans les primaires. Reste le pire à savoir : Le Pen fait sa plus forte progression dans la commune du candidat socialiste. Elle y progresse de 29 %. Vous avez bien lu. La plus forte progression de Le Pen est dans la commune de celui qui me reprochait de faire progresser « l’extrême-droite ». Telle est le démenti concret des accusations indignes sur le sujet contre moi du Premier ministre et de Martine Aubry à l’occasion de leur passage sur place avant le premier tour !
Dans cette situation, il est urgent donc selon moi que soient électoralement rassemblés les socialistes, sévèrement divisées localement par les tricheries du vote de l’investiture. Il ne faut pas dire c’est de l’histoire ancienne car « Le Canard enchaîné » l’a bien raconté il y a peu : quatre jours avant le vote ! Il faut que la candidature socialiste soit dynamisée. Phillippe Kemel a refusé le débat sur France 3 avec madame Le Pen pour cette semaine d’entre les deux tours. C’est une erreur. Il paraît sur une craintive défensive. Que craint-il ? D’avoir à répondre aux mises en cause du livre « Rose mafia 2 » dont madame Le Pen fait ses choux gras. Il préfère s’en tenir à l’esquive. C’est une lourde erreur ! D’après moi il faut toujours argumenter face à Le Pen. Affronter ce qu’elle dit plutôt que de croire naïvement que ses mensonges vont s’en aller en fumée tous seuls. Dans ces conditions il est essentiel qu’une dynamisation soit engagée. Ce n’est pas nous qui pouvons la lancer.
Nous faisons notre travail. Mais si nous occupions le devant de l’estrade, serions-nous crédible après ce qui a été dit de nous par l’état-major socialiste? Madame Le Pen pourrait s’en amuser à nos dépends et se donner ainsi une fois de plus le beau rôle. Ce serait la contre-performance assurée. J’avais bien prévenu que les mauvaises manières du premier tour qu’ont eu les dirigeants socialistes joueraient contre nous tous au second tour, quel que soit le vainqueur de la compétition à gauche. Nous y voilà ! C’est pourquoi je crois qu’il est essentiel qu’une impulsion vienne du plus haut niveau socialiste. Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault doivent revenir dans la circonscription ! Leur présence est nécessaire. Ce sont eux qui peuvent donner du sens à la campagne socialiste du deuxième tour. Je sais parfaitement qu’au premier tour, le seul enjeu de cette élection pour les socialistes était mon élimination. Mais on n’en est plus là. Il faut prendre la mesure du danger. Les deux dirigeants socialistes doivent venir ! Au lieu d’aller au dépôt de candidature de Ségolène qui n’avait pas besoin de cela et qui n’en a eu que des retours de bâtons, Aubry aurait été mieux inspirée d’être dans sa région en première ligne de la lutte aux côtés du candidat qui doit porter notre résistance dans les urnes.
Car la situation est dangereuse sur place. Les nôtres se mobilisent. Ce n’est pas simple partout. Le journal « Le Parisien » nous informe à propos du candidat socialiste: « On murmure que ses relations avec les communistes locaux n’ont pas toujours été au beau fixe, ce qui pourrait laisser quelques séquelles ». Ce « murmure » est un fait de notoriété publique que seule la pudeur de gazelle du journal l’empêche sans doute d’expliquer. A moins que le journalisme par téléphone n’ait pas permis d’en savoir davantage. En fait le candidat socialiste a conquis sa commune en la prenant aux communistes… en alliance avec la droite. Quel choix rassembleur c’est là !
Mais sans doute les dirigeants socialistes pensent-ils l’affaire gagnée d’avance, et largement ! C’est ce qu’ont dit les sondages d’avant le premier tour, non ? Et c’est ce qu’a répété à l’envi le « seul candidat » qui « peut battre madame Le Pen ». Il n’empêche ! Il y a plus qu’un doute sur le sujet ! Donc il ne faut pas désarmer. Sur place, les camarades se mobilisent. Moi aussi, en dépit du mépris dont j’ai été accablé. Quoique j’ai été contacté indirectement le mardi par un improbable circuit, bien après l’heure de remise des documents électoraux, j’ai dit que j’étais d’accord pour signer ce que l’on jugerait utile à la mobilisation. Sans condition. On ne m’a rien proposé. Que faire de mieux ? Vendredi, dès mon retour de Strasbourg, je serai sur place. J’agirai personnellement et publiquement, en direction de la presse locale et sur le terrain. Il faut barrer la route à la Le Pen. C’est pour cela que nous agissons depuis le début. Les socialistes nous méprisent ? Et alors ! Nous n’agissons pas pour leur faire plaisir mais pour atteindre nos objectifs. Parmi ces objectifs il y a celui d’empêcher l’extrême-droite d’entrer à l’Assemblée. Le comportement des socialistes ne doit pas nous détourner de nos buts.
Le ciel était gris de plomb, à peine perlé. L’air humide était si frais et si poisseux ! Je me demande où est passé le mois de juin. Arras comme Hénin-Beaumont me semblaient sinistres, le jour d’après. Mais depuis combien de temps n’ai-je pas vu commencer normalement une entrée vers l’été ? Pourquoi fait-il si froid ? Une nouvelle fois, juste comme au lendemain du premier tour de la présidentielle, la fatigue me tombe sur les épaules comme on le dirait d’un mur qui me choirait sur le dos. Mais cette fois-ci l’horizon de l’effort s’éclaircit. Un aller-retour sur Strasbourg, un aller-retour Hénin-Beaumont, une soirée électorale et je pourrais faire une pause. La première depuis combien de semaines ? J’ai oublié pour ne pas y penser chemin faisant. La route a été si longue ! Car samedi qui vient est un anniversaire. Il y a un an exactement, les communistes m’investissaient pour l’élection présidentielle. Il y a donc officiellement un an que je suis en campagne, sans trêve. En réalité c’est depuis plus longtemps encore, si je m’en tiens aux dates officielles. N’est-ce pas en janvier que le Parti de Gauche m’a investi, et en février la Gauche Unitaire ? Mais quelle année ? 2011 ! Autant dire un autre siècle ! De toute façon, comme il y a eu une élection chaque année depuis la création en novembre 2008 du Parti de Gauche j’ai l’impression de n’avoir jamais mis sac à terre depuis cette date.
Mon téléphone s’est engorgé ! Il faut se donner en toute chose de la méthode et des buts. Mon projet fut donc de répondre à chacun. Ce fut bien du travail. Cependant je mentirais si je disais que seuls vinrent des réconforts ou des messages de solidarité. Au téléphone c’est sûr. Mais dans la presse, quel festival ! Avec le résultat ressurgit l’habituelle cohorte de tireurs dans le dos, anciens « amis de trente an », « dirigeants socialistes » et même « communistes », quand ce ne sont pas des « proches ». Mais qui sont-ils ? Ils témoignent tous sous le sceau du secret et de l’anonymat. Pourquoi ? Quels risques encourent-ils ? Pourquoi un journaliste accepte-t-il de publier un témoignage anonyme quand ce témoignage n’inclut aucun risque d’aucun ordre à part celui de l’ignominie personnelle ? Quand le journaliste socialiste Philippe Martinat écrit à mon sujet ce que vous allez lire quel jeu joue-t-il ? : « "Si marine Le Pen était élue dimanche prochain, il en porterait une part évidente de responsabilité pour l’avoir mise sur un piédestal", souffle un député socialiste ». Quel député ? Pourquoi ne pas le dire ? N’est-ce pas là une opinion assez banale ? Pourquoi la proférer en secret ? Quel genre de journalisme est-ce là ? En fait c’est une invention pure et simple d’un journaliste militant qui dissimule sa propagande derrière de soi-disant anonymes. Quant au fond de ce qu’il dit, je réponds avec les mots d’un autre journaliste, Pierre Marcelle de « Libération ». M’accuser, comme l’a fait Martine Aubry avant Philippe Martinat, d’être responsable de la mise en valeur de Le Pen ? Autant accuser les pompiers de mettre en valeur l’incendie !
Si rien n’est plus douteux que l’existence de ces soi-disant témoins anonymes il en va peut-être différemment à propos des « anciens amis ». Qui sait ? Ceux-là sont une réalité. Corrompus par l’appât des places, avilis par l’habitude des « témoignages » ignominieux, traînant comme les fantômes sans consistance d’un passé révolu, leur existence médiatique se résume à me nuire dans les moments de transes où la bête médiatique veut goûter du sang et des larmes. L’ancien « proche » sert à donner aux perfidies et délires des plumes hostiles la dose de piquant sans laquelle le caractère venimeux de leur prose se verrait trop. Ainsi, à côté des lettres anonymes, il y a maintenant les « témoins anonymes » de la presse. Aussi insaisissables que les précédents, ils pourriraient ce qui reste de stable et noble dans la vie politique que sont les vraies amitiés et les compagnonnages incorruptibles. Ceux-là se sont mis en mouvement avec chaleur depuis dimanche soir.
Les messages de sympathie ont afflué. Ils me touchent. Je varie mes réponses autant que possible. Mais l’idée reste la même, finalement, quand je veux venir à l’essentiel. Le travail a été fait et bien fait. De plus, je ne veux pas que la haine contre les dirigeants socialistes qui nous ont traités de cette manière indigne devienne une ligne politique. Le Parti socialiste est un astre politique mort. Ce que nous en voyons est juste une rémanence électorale sans consistance dynamique. Tout y tient par la colle du vote utile et autre niaiseries du même acabit. Rien de cela n’est le début d’une ligne offensive cohérente, ni une vision de l’avenir. Il est radicalement inapte pour affronter la crise qui vient comme un parti de masse capable d’organiser l’action populaire. Les entendre parler aux autres est en soi un véritable indicateur. Ainsi du ton haineux, hautain et méprisant de proconsul du type Bartolone ou vicieux comme ce Christophe Borgel qui pérore : « la mobilisation profite à toute la gauche. » Quand il vient d’organiser la déconfiture de ses alliés des Verts autant que de ses concurrents du Front de Gauche ! Et cela juste avant de dire une autre énormité pleine de duplicité : « Si on obtient la majorité absolue cela signifie aussi plus d’élus pour les écologistes et le Front de Gauche ». Après cela étonnez-vous que nous ayons de plus en plus de mal et de moins en moins d’arguments à produire en faveur de la fameuse discipline républicaine ! Une grosse colère couve de toute part. Elle serait mauvaise conseillère.
Car notre tâche ne peut être menée si nous nous laissons scotcher dans les règlements de compte avec le PS. Nous devons au contraire être en offensive créatrice, dynamisante, conquérante, en dehors d’eux, sans en tenir compte ni même les évoquer. Il ne faut absolument pas s’occuper d’eux pour bien mener ce travail. Le but est de gagner des forces et du respect dans les milieux qui nous intéressent et qui sont l’enjeu de notre action de conviction. Nous les gagnerons pour une action positive et allante ! Pas pour régler des comptes avec le milieu étroit des catégories sociales impliquées par le plans de carrière socialiste. C’est de cette façon que nous venons de marquer des points partout où nos candidats ont mené campagne. Je parle des points sur le tableau qui compte pour nous. Pas sur celui que tiennent les autres. C’est de cette façon que nous venons d’agir dans la campagne à Henin-Beaumont.
J’ai le cœur tranquille que l’on a toujours quand le travail a été bien fait. Tout a été accompli dans les règles de l’art. Boîtage, tractage, réunions publiques et ainsi de suite. Tout. Et pas en vain. J’ai dit que nous avons gagné mille voix et huit points, depuis la présidentielle. Si l’on se rapporte à la précédente législative nous avons gagné six mille sept cent voix ici. Comme on me l’a dit : je ne suis pas venu pour rien. On mesure donc quel effort nous avons fourni pour parvenir à notre résultat final. Encore n’ai-je parlé ici que d’évaluations chiffrées à propos du résultat de notre action électorale. Mais que dire de la renaissance de notre force politique dans ces parages. Je ne dis pas que nous étions éteints. Ce n’était pas le cas. La base communiste existante n’a jamais lâché le terrain. Mais mon arrivée et la galvanisation créée par l’enjeu a reconstitué une dynamique collective qui a atteint la société elle-même dans plusieurs de ses secteurs. Pour moi c’était l’essentiel.
Le problème posé par l’extrême-droite ne se règlera pas dans l’instant ni par une seule campagne électorale. Il va s’approfondir avec le blanc-seing que lui donne le néo-lepénisme médiatique. Celui-ci, selon moi, n’est qu’une conséquence du fait que la digue a sauté à droite et que ce fait est assumé par un nombre croissant de commentateurs qui jugent positivement cette évolution. Dès lors que la pente est prise, à côté de purs partisans de cette ligne marcheront tous les faibles pour qui le commentaire ne peut s’éloigner d’une ligne médiane dans la masse de ce qui se dit, quel que soit le contenu de ce qui se dit. C’est le camp de « cinq minutes pour le bourreau, cinq minutes pour la victime et chacun a eu sa part équitable. » La règle d’or d’un côté, de l’autre la haine des musulmans remplaçant celle des juifs qui avait pourri la génération précédente, voilà le fond doctrinal moyen non-dit du petit monde qui veut diriger les esprits. L’atavisme est si violent que de simples faits électoraux pourtant excitants pour l’esprit, ne sont plus traités par ceux-là même qui se piquent d’analyse. Voyez.
J’ai dit que notre concurrent socialiste a perdu huit mille voix et cinq points. Cela ne l’a pas chagriné outre mesure, si j’en crois ce qui se lit dans la « Voix du Nord ». En apprenant que je reconnaissais notre deuxième place, la salle des socialistes exulta de joie : « On a battu Méluche ! ». J’étais bien leur adversaire, on le voit. Mais où sont passé les huit mille voix perdues par le socialiste depuis la présidentielle ? Mettons que ce soit de là que viennent les mille voix que j’ai gagné. Il en manque sept mille. Où sont-elles ? Personne ne le leur demandera. La droite en a perdu douze mille. Ou sont-elles ? Personne ne le leur demandera non plus. Pourquoi n’y avait-il aucune mention UMP ou Modem sur le matériel électoral de leur candidat commun ? De la sorte, c’est comme si la droite était absente, poussant ses électeurs abandonnés dans les bras de la madame. Cherchez trace de ce fait dans la presse. Il n’y en a pas. Comment se fait-il que j’ai été la cible exclusive des lettres anonymes déversées sur le secteur sans un mot de soutien des socialistes locaux ou nationaux contre ce genre de méthodes ? Pourquoi n’en est-il question nulle part ? Quel a été l’impact en faveur du vote FN de la parution du deuxième tome de « Rose mafia » trois jours avant le vote ? Et de l’interview sur ce thème à France 3 de l’infect Dalongeville, l’ancien maire de Hénin-Beaumont, par qui toute la catastrophe a commencé ? Rien, pas une trace dans le roman sensationnaliste déversé sur ma « défaite ». Quel impact des sollicitations de David Pujadas au journal de 20 heures suggérant à madame Le Pen de dire que je sollicitais un vote « ethnique » ? Le corporatisme confraternel interdit que cela soit interrogé.
Bien sûr il faut tenir compte du hasard, de l’amateurisme, du manque de professionnalisme dans tous ces non-dits. Bien sûr il faut tenir compte de l’effet « cirque médiatique », de la cohue venant le vendredi seulement, jour de marché, « observer » l’inobservable du fait de la cohue des caméras et appareils photos. Bien sûr il faut tenir compte du fait que les uns recopient sur les autres sans talent ni curiosité. Bien sûr il faut tenir compte que rien de tout cela n’est vrai dans tous les cas. Mais il y a quand même un fil conducteur à tous ces silences qui délaissent des faits pourtant avérés et éclatants de questionnements. Avec ma « défaite », c’est que l’essentiel est sauvé pour la bonne société médiatico-compatible : les rouges sont repoussés. Le reste n’a pas d’importance à leurs yeux, semble-t-il. Je prendrais volontiers donc le parti que m’avait recommandé François Mitterrand en son temps : ne plus lire la presse. En fait, quelque goût que j’en ai en réalité, je me protègerais de cette façon contre le chagrin que soulèvent en moi ce constat de l’aveuglement et de la fascination morbide pour madame Le Pen. C’est cette même veine glauque qui fit en son temps les Drieu la Rochelle et les autres intellectuels brillants qui finirent comme on sait. Une nouvelle faillite des élites se dessine sous nos yeux. Il est vain d’attendre d’elles quelque mise à distance que ce soit. C’est à mes yeux le plus grave dans le moment que nous vivons.
Dimanche, je ne déposerai pas un bulletin blanc dans l'urne. PS/FN au menu.
Petite consolation, le sortant a vote contre le MES. A l'époque, je lui avais envoyé un mail pour le féliciter tout en lui demandant si sa place était bien au PS. Je lui renverrai un autre mail pour lui dire que malheureusement je n'ai pas vote pour lui mais contre le FN. Triste dimanche que celui qui arrive.
Allez, on ne va pas baisser la garde surtout pas maintenant !
Pour virer Sarkozy, on a pris ce que nous avions sous la main et ça s'est fait grace a nous.
Pour ne pas laisser une tribune au FN a l'assemblée, on tape aussi avec ce qu'on trouve.
A toutes et a tous, partout ou le FN se maintient, allez lui dire non et peu importe nos blessures, notre envie de sanctionner, ce qui se joue est bien plus important. Pour moi, ça m'a pris 3 jours mais bon, ça commence a aller mieux !
Amitiés bien rouges ! Résistance !
Je ne vais pas rajouter un merci de plus à tous ces messages si émouvant ni un bon courage...Juste une information, j'imagine que vous avez vu le message envoyé par F Hollande aux Grecs pour les appeler à bien voter. Du pur Merkel ou Sarkozy. Ah que n'avons nous pas été plus entendu. La désillusion est en marche!
Bravo et merci à toi, Jean-Luc ! Je serai toujours avec le Front de Gauche à qui tu as donné ses lettres de noblesse, et tu sais bien qu'en Alsace ce n'est pas tous les jours facile d'être de la vraie gauche.....
Nous sommes le lundi 19 juin au matin, et maintenant on fait quoi ?
Nous attendons non pas vos ordres, mais vos directives, car cette troupe de 4 millions de participants, dont au moins deux millions ardents à la lutte, ne doivent pas s'éparpiller, alors même si chacun s'engage à faire son travail local, il serait plus judicieux et payant pour l'avenir de tirer la voiture dans le même sens !
Pour ma part comme je l'ai déjà écris ici, je vais développer sur le journal de la commune, page par page toutes les idées de l'Humain d'abord,et via ce support je vais essayer d'organiser des séances d'explication, notre maire communiste ne devrait pas faire obstruction même si le journal communal est pour tous les habitants qui votent différemment, il suffira peut être que je demande une tribune libre, et si ça marche je vous tiendrais au courant de façon à ce que chacun de nous essaie de faire dans le même genre !
Il ne nous faut pas dire que le FN est mauvais pour l'éradiquer, non il faut que nous prouvions que notre programme est bien meilleur que le leur, et c'est comme cela que nous pourrons faire évoluer les mentalités !
La démocratie nous permet de mettre dans tous les journaux communaux ce genre de tribune libre, et 36 000 communes peuvent être couvertes par deux millions d'adhérents je crois !
Allez SVP,Jean Luc nous sommes tous sur le pont donnez nous quelques lignes pour éviter la débandade et c'est parti !
@Alain Tétart
Lundi, nous serons le 18 juin, c'est un jour prédestiné pour un appel. Les consignes restent de ne pas attendre les consignes. Que fait-on maintenant?.
Nous ne lâchons rien et nous continuons à résister.
Dans notre commune, à Plaisance du Touch(31), la majorité est socialiste et nous avons un élu, issu d'un "collectif de gauche, alternatif et citoyen", dont les statuts sont sur notre blog. Nous avons une tribune libre sur le bulletin municipal, comme tous les groupes représentés au Conseil Municipal. Nous avons demandé et obtenu d'être membre du Front de Gauche départemental.
Nous publions, et distribuons régulièrement une "Lettre citoyenne" qui informe et tente d'éduquer la population, nous en somme au n°16 depuis juin 2008. Et nous allons aider les communes voisines à monter de tels collectifs.
Il fallait, il faut lutter contre le FN. Par contre, s'en prendre directement à leur icône médiatique, il me semble que cela les a excités, galvanisés.
Je pense qu'il y aura un second tome à publier du Parti de l'étrangère. Il faudrait que ce soit un bouquin de vulgarisation plus aguicheur peut-être, avec quelques photos et une promo mercantile peut-être mais tapageuse pour que cela se répande telle la trainée de poudre.
C'était pour faire avancer le schmilblick car j'ai déjà adressé mon témoignage de soutien et de sympathie à notre Jean-Luc depuis lundi.
@kalamar31
Lundi, nous serons le 18 juin !
Pardon l'ami, je vais toujours trop vite, à mon âge j'ai peur de ne pas y arriver !
Par contre, merci de nous prouver que mon idée d'éduquer sur le programme du FdG n'est pas utopique et que dans chaque commune on doit pouvoir le faire ! donc je ferai et j'espère ne pas être le seul ! Je vais voir sur ton lien si je peux pomper des idées, j'espère que tu nous l'autorise ?
En regardant ton pseudo je souris car j'espère que ton kalamar ne bouffe pas le Tétart que je suis ! trêve de plaisanterie au boulot !
Courage Jean Luc les têtes dures sont là et bien là !
Comment voter ? Les socialistes ne veulent pas du Front de Gauche mais exigent au nom de la majorité pour le président que les voix de notre parti viennent gonfler les scores de leurs candidats. En bref ils comptent sur notre patriotisme électoral qui est encore dans nos gènes. Là où le FN ne peut l'emporter, à la place du bulletin blanc pourquoi pas un rouge avec une inscription " besoin de personne". Les socialistes qui sont présents dans les bureaux de vote comprendront le message. Beaucoup de personnes y compris à gauche nous répliquent "les caisses sont vides" nous, nous connaissons le système des vases communicants plus de pauvres pour plus de riches.
J'ai été effarée d'entendre, hier soir, sur la 2 une jeune femme bien mignonne dire qu'elle avait voté FN parce que ce parti est pour la peine de mort. Aucun journaliste n'a posé la question à Gilbert Collard.
Nous avons de grandes batailles à mener chacune et chacun avec ce que nous savons pour combler ce qu'ils ne savent pas.
"vous vaincrez car vous possédez plus de forces brutales que nécessaires mais vous ne convaincrez pas car vous n'avez pas la raison" Miguel de Unamuno (guerre d'Espagne)
Jean-Luc poursuit sa route sans se laisser démonter, en vieux routard. Je suis 100% d'accord avec lui et très heureuse de son engagement sans faille : il prouve en continuant le combat avec les héninnois que son choix est profond et n'a rien avoir avec un médiocre égo. Merci à lui de rendre son honneur à la politique. Mon respect aussi à Marie-Georges qui répond à une journaliste médusée, qu'elle se retirerait plutôt que d'être élue grâce aux voix d’extrême droite en disant : l'intétêt politique ne prime pas sur la dignité.
Par conséquent, personne n'en voudra aux camarades communistes de ne pas voter Kemel qui n'a pas eu les mêmes scrupules. J'espère que la mairie leur reviendra avec l'appui de tout le FdG.
Amitiés sincères à vous tous là-haut, votre histoire qui est aussi la notre nous passionne et nous émeut et votre combat nous grandit.
@Alain Tétart
T'inquiète, je bouffe pas les tétards rouges! seulement les bleu et bleu-marine et un rose de temps à autres!
Bien sûr je permets que l'on s'inspire, copie, plagie nos idées.
Croissez et multipliez...
Juste une précision: le "collectif de gauche, alternatif et citoyen" de Plaisance du touch a été créé en 2007 avec des militants de gauche, qui ont lutté pour le NON au TCE en 2005 et qu'il est composé de memembres, encartés, de non encartés, de membres d'associations et de syndicats. j'ose dire, un Front de Gauche avant l'heure!
C'est pour cela que nous sommes entré tout naturellement en campagne au sein du Front de gauche.
Allez on lâche rien! Et vive la France, ma belle, ma rebelle! Vive la sociale!
Ils ont fait campagne contre nous plus que contre le FN, on a apporté 4 M de voix à Hollande, tout ça pour quoi ?
Les arrestations de Sans Papiers continuent..., dire aux Grecs qu'ils vont se faire pressuriser encore plus... et on va encore tendre le bâton pour se faire frapper dimanche au second tour ? Mais tout ça pour quoi ? Pour qu'ils nous ostracisent encore, qu'ils essaient encore et encore de détruire le Front de Gauche en faisant miroiter des postes au PC. Avons nous besoin d'aller soutenir le PS pour lutter contre le FN et éviter la décomposition politique, de leur faire encore allégeance ? Pour ma part c'est non, plus jamais de vote PS qui n'a de socialiste que le nom, qui n'a même pas de programme et qui revient déja sur de modestes mesures comme les rythmes scolaires pour ne pas déranger les promoteurs de vacances ? Avec tout ça le Front de Gauche est perçu comme un soutien inconditionnel au PS et nous devenons incohérent. Mon bulletin sera un bulletin Mélenchon, et si on était très nombreux à faire cela ? Mais bon ce post ne sera pas publié, pour ne pas déranger le PS ?
[Edit webmestre : Votre commentaire a failli être modéré, en effet, à cause de la stupidité de votre dernière phrase. Et bien qu'on " ne lâche rien ", faites une exception : lâchez-moi, SVP. J'ai un boulot à faire, je le fais.]
Chez moi, le soutien du candidat du FdG au PS a été donné comme quelque chose de naturel, un ralliement en quelque sorte. Je n'attendais pas cela de notre candidat. J'avoue avoir été décontenancée par cette "posture" dans le journal local. Je veux rester libre de mon vote et voter blanc puisque chez nous c'est PS/UMP.
Non, cette fois je ne voterai pas socialiste. Ce n'est pas (que) de la colère. Je m'explique :
1) J'ai voté Hollande au 2ème tour, comme on me l'a dit. J'ai laissé sa chance au gouvernement, comme on me l'a dit. Hollande a clairement installé un gouvernement de droite (Moscovici et Sapin à des postes-...clés, pour ne citer qu'eux), fait clairement une politique de droite (bouclier anti-missiles, pour la règle d'or, "renégociation" du TSCG) et fait maintenant pression sur la Grèce pour qu'elle n'élise surtout pas Syriza. Le droit de vote des étrangers esr repoussé aux calendes... grecques. En dehors de cela, mesurettes sociales qui, je l'accorde, le distinguent de l'UMP.
2) La seule différence apparente du PS avec l'UMP est qu'il ne singe pas le FN. Mais il n'a cessé d'encourager sa progression en l'utilisant pour son chantage du "vote utile", et cela depuis que Mitterrand a refusé de le dissoudre. Mais il ne l'a jamais combattu si ce n'est par des inopérantes leçons de morale à la SOS Racisme. Mais maintenant Najat-Belkacem trouve "malencontreux" que Madonna ait mis une croix gammée sur le front de Le Pen (si elle est victime d'une ratonnade, elle trouvera aussi cela "malencontreux" je suppose). Mais maintenant le PS tente de diviser et de laminer le FdG (Aubry et ses négos pourries pour les circonscriptions à risque FN). Mais maintenant le PS ne dit rien contre les calomnies portées contre Mélenchon, ne dit rien des faux tracts, et a franchi la ligne jaune (oui, lui aussi) en allant spécialement à Hénin-Beaumont pour faire échouer la candidature de Mélenchon alors qu'après ça ils se fichent de ses appels à revenir soutenir Kemel. Si l'UMP est cynique, le PS est irresponsable. Ce n'est pas lui qui nous sauvera du fascisme.
3) Le PS est autoritaire (le MES) et hégémonique, c'est-à-dire totalitaire, comme il ne l'avait encore jamais été. Il a bouffé EELV, et, ne pouvant nous bouffer, il nous ostracise. Tout ce qui n'est pas avec lui est contre lui. C'était la devise de Bush. Son but clair et quasi-affiché est la satellisation du PCF (une fois de plus) et la mort politique du PG et surtout celle de Mélenchon. Le PS VEUT NOTRE MORT. En Grèce, Syriza s'est toujours refusé à soutenir le PASOK. Et ils ne s'en portent pas mal. Je pense que Mélenchon se trompe et nous déconsidère en recollant toujours les morceaux derrière le PS. Je ne sais plus quoi répondre à ceux qui me disent que nous sommes sa voiture-balai.
4) Le panier de crabes qu'est devenu le PS, ses magouilleurs, ses ambitieux, ses individualistes qui se battent pour une place et pas pour des idées, tout ça c'est un fonctionnement qui me répugne. C'est la compétition. C'est le goût du pouvoir. C'est la droite. Je n'imagine pas de Front Républicain possible avec des gens qui non seulement n'ont plus de gauche que leur nom, non seulement ouvrent un boulevard au FN, non seulement veulent notre mort, mais en plus étalent ainsi leur déliquescence...
Merci Jean-Luc ! Nous serons toujours à vos côtés pour défendre l'humanisme et la libre pensée. Les prochaines élections apporteront seront celles du FdG, c'est certain.
Il ne faut rien lâcher !
Bonjour,
@ Webmestre, suite post Courrierlecteur dit: 14 juin 2012 à 15h34
Merci de votre réponse.
Ok, la citation de de qui vous savez aurait pu ếtre mal interprétée. En fait, je voulais surtout citer sa condamnation pour "banalisation de crimes contre l'humanité" et "consentement à l'horrible".
J'approuve très fortement cette condamnation "illégale et monstrueuse" et j'en ai fait référence pour les raisons ci-dessous, en rapport avec le billet et les importantes actions en justice que mène Jean-Luc Mélenchon
@ toutes et à tous...
Au sujet du tract ou Jean-Luc Mélenchon a été caricaturé en qui vous savez*. (*je suis désappointé par les mots censurés par les robots) Outre le fait que ce tract caricature de la façon la plus abject qui soit, un candidat démocrate à une élection, bafouant ainsi le code électoral, les valeurs républicaines, il y a un autre point qu'il me semble important de souligner. Jean-Luc Mélenchon a été le représentant (entre autres formations) des communistes à cette élection dans la 11ème circonscription (et à la présidentielle). L'horrible image le représentant en tortionnaire devant un camp de concentration est une grave atteinte à la mémoire de tous les résistants communistes qui ont résisté et qui sont morts dans ces camps concentration. Cette sordide image de ce camp de concentration "banalisée", détournée de sa gravité, est aussi (selon moi) une grave insulte faite à la mémoire de tous les prisonniers torturés, exterminés...
[Edit webmestre : Vous faites erreur. Certains mots déclenchent en effet, par précaution, une modération à priori (au contraire de la règle normale qui est que vous validez vous-même vos commentaires). Mais à ma connaissance, "Hitler" n'est pas concerné, la "reductio ad hitlerum" n'étant pas fréquente dans les pratiques des commentateurs de ce blog.]
Continuons le combat! Les journalistes sont ce qu'ils sont, au service d'une idéologie, c'était vrai hier ça l'est encore aujourd'hui. Rien de nouveau sous la grisaille médiatique. Rien attendre du PS il effectue son recentrage au "centre". Mon espoir, ma motivation vient du superbe élan créé par la rencontre avec les citoyens sur le terrain lors de la campagne électorale. Je souhaite que notre action se concentre en direction des citoyens, sur le terrain, avec eux... Continuer le débat pour agir et construire l’insurrection citoyenne. C'est là notre seule et vraie force ! Le front de Gauche avec JL Mélenchon à ouvert la voie. Continuons, prenons l'initiative, soyons créatifs, imaginatifs... Imposons notre chance, serrons notre bonheur, prenons des risques, comme le dit René Char « Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience.»
Bonjour,
Après 9 mois de mobilisation il faut rester lucide et ce n'est pas facile. La fatigue et les comportements révoltants de tous ceux qui ont intérêt à "tuer dans l'oeuf" le Front de Gauche ne doivent pas nous détourner de nos objectifs et de l'examen de ce que nous avons fait ensemble malgré nos différences.
Remember La Bastille!
Prendre un peu de repos est indispensable pour être efficace, se retirer un moment de la ligne de Front en manoeuvrant dans l'ordre évitera l'erreur (pas de faute comme on dit au rugby!). Les chiens de garde sont dans l'action, l'abjection haineuse du Barbier de l'ex-presse, les coups bas du sournois Reynié sont finalement encourageants!
suite 566 Courrierlecteur dit:15 juin 2012 à 9h17
Aujourd'hui, je constate, avec horreur, que ce tract a été relayé, qu'une certaine presse a collaboré à sa propagation, sans le condamner.
Je suis sidéré, consterné par l'absence de condamnation, par la presse et le monde politique, de cette "banalisation de crimes contre l'humanité".
Bien évidemment, je soutiens et je remercie, à titre personnel et en tant que descendant de résistants (communistes) et pour la mémoire de ces milliers de communistes torturés, exécutés, pendant la guerre (et pour les millions de victimes des camps de concentration) les actions en justice que mène Jean-Luc Mélenchon. C'est le seul homme politique (représentant d'un mouvement) à se manifester contre cette "banalisation de crimes contre l'humanité"
Jean Luc Mélenchon a fait le bon choix pour les législatives, d'ailleurs quelque soit la circonscription ou il aurait été candidat le traitement aurait été le méme.Soyons clair il est l'homme à abattre (preuve que notre combat est le bon) à la différence d'un Bayrou qu'au ps certains veulent sauver.Voilà résumé la position libérale.;Copé,Le Pen Aubry mémé combat au service des nantis,eux sont sauvés Le deuxiéme tour devient une farce notre seul intéret est de faire barrage aux fascistes et élire nos députés F D G.Un élu e ps de plus ou de moins ne changera rien à la politique d'austérité, Au contraire. pire méme, car une seule direction sera prise, l'absence de débat voir l'interdiction de débat, suivant la ligne de Hollande pendant la campagne sera recherchée (ils manquent d'arguments) .Le ps est capable de tout, comme à la Rochelle ou ils tordent leurs statuts puis accusent le local de trahison. Battre le FN oui, donner à croire que nous participerions à construire une majorité qui ne nous convient pas n'est elle pas une erreur politique, qu'utiliseront nos adversaires libéraux ?
Bonjour à tous, je pense que MLP aurait été élue au premier tour sans la présence et l'action de terrain très courageuse de Jean-Luc Mélenchon. Devoir accompli. En recevant un déferlement de sales coups, sans que le PS bouge le petit doigt.
Non Jean Luc, la décision de beaucoup d'entre nous de ne pas voter PS dimanche ne relève pas d'un quelconque règlement de comptes. C'est de l'action politique et notre bulletin en est l'outil :
Ces gens là ne comprennent que le rapport de force, nous devons leur montrer que nous ne sommes pas des vassaux soumis qui apportent le soutien de l'armée de renfort de nos voix dès qu'ils hissent le pavillon du "vote utile", dimanche il vont l'apprendre de manière cuisante. Dimanche le rapport de force est pour nous.
Nous devons sanctionner la forfaiture du traité de Lisbonne, ils sauront ainsi, et les Français avec, que nous ne tolérons pas une pareille atteinte à la volonté exprimée du peuple, qui fait tant de mal à la vie politique et ouvre un boulevard aux ennemis de la démocratie style FN.
Ceux qui vont souffrir de la politique de droite que nous mijote le PS, c'est nous le petit peuple, alors pourquoi voter pour le bâton qui va nous taper dessus. Dimanche pas une voix pour le PS.
Vive la sixième, et haut les têtes !
Comment peut-on passer d'une campagne présidentielle aussi brillante, exigeante et pédagogique à une campagne législative aussi peu enthousiasmante ? Les raisons ne doivent pas être uniquement cherchées dans le poids des media, les autres partis, etc, mais au sein même du FdG (thèmes, candidatures monocolores, clip vidéo nationaux repoussoires, insuffisance d'expression nationale, etc).
@555 Allain Tétard
Tu m'excuseras Partisan, mais né le 3 juillet 33, je crois bien que je suis le doyen de la couvée, dans 15 jours je marcherai en direction des 80. Il y a longtemps que je ne me bats plus pour moi en regardant la presse je commence souvent par la nécrologie, c'est fou ce qu'on est fragile les vieux, enfant de la guerre le 8 mai 45 à 12 ans j'ai attendu longtemps encore que Pol Lévi mon frère adoptif revienne des camps, il ne revint pas, moi le FN je le vomis. Les plus dur combats à venir seront ceux que nous livrerons pour préserver l'unité du Front de Gauche et encore plus de mettre en ordre de marche notre PG, redonner une idéologie patriotique avec notre drapeau tricolore à côté du rouge et l'Hymne National qui me donne encore des frissons, l'internationale le chant incontournable de tous les travailleurs, l'amour de l'humanité, la diversité et Jean Luc.
Je t'embrasse frérot RG
L'obscure agence de notation Egan-Jones dégrade la France à BBB+ à cause des mauvaises perspectives de croissance mais aussi à cause des promesses du programme de FH! Ou comment éteindre le feu avec un bidon d'essence!
Incroyable ses financiers qui voudraient mettre les pays souverains sous tutelle.
C'est l'heure des caractères! Hollande ne pourra plus ménager la chèvre et le chou...et le chou c'est nous!
@ Madeleine :
"Syriza s'est toujours refusé à soutenir le PASOK"
C'est un peu plus compliqué que ça... PASOK a largement obtenu la majorité absolue, donc logiquement l'opposition était le seul mot d'ordre pour Syriza. Ça serait la même chose pour le Front de Gauche dans le cas où le PS a la majorité absolue tout seul ou avec l'EELV. Par contre, si le Front de Gauche devient incontournable faute à s'allier avec l'UMP, le Front de Gauche doit logiquement essayer de s'imposer en sorte que le traité européen qui s'annonce ne soit pas adopté. Après : certes, le Front de Gauche ne peut pas appeler formellement à ne pas voter pour le PS contre l'UMP, mais je pense que nous - les électeurs du Front de Gauche - doivent faire tout pour que le PS a le moins de députés possible et le Front de Gauche le plus de députés possible, pour essayer d'éviter l'austérité le plus possible.
Il faut dire aussi qu’en Grèce, vu qu’ils n’ont pas le système électoral qu’on a en France, Syriza n’a jamais été dans la situation actuelle dont se trouve le Front de Gauche avant le deuxième tour en France. En Grèce il y a juste un tour avec la proportionnelle + 50 sièges pour le parti qui arrive en tête. Ils n’ont pas toute la problématique qu’on a en France entre le premier et le deuxième tour.
Depuis que Jean-Luc Mélenchon n'est pas au second tour de la 11eme, les médias ont déménagé à La Rochelle. Il n'y a plus de "risque" Front de gauche dans le Pas-de-Calais, alors on s'amuse avec les tweets de Valérie et la "guerre des roses", les petites affaires recommencent au sein du PS, Aubry et Royal ont été mises sur la touche, les règlements de compte post-électoraux s'annoncent méchants, au moins autant qu'à l'UMP. Et pourtant à Hénin-Beaumont, la bataille n'est pas terminée, cette législative prépare aussi les municipales. Il faut empêcher absolument Le Pen de devenir maire de Hénin-Beaumont. La bataille judiciaire qui va s'ouvrir aura une très grande importance. Il semble me souvenir qu'à Corbeil-Essones, pour beaucoup moins que ça, Serge Dassault a été déclaré inéligible pendant au moins un an. Si dimanche Le Pen est élue, il faut obtenir l'annulation de l'élection et la non-égibilité. Si elle n'est pas élue, ce qui n'est pas encore gagné, la non-égibilité serait un minimum à obtenir.
Nous sommes tous avec toi Jean-Luc. Notre force est ton soutien. Partout dans les entreprises, avec les collègues, les copains, les amis nous convainquons, discutons, argumentons. Tu as su formuler les enjeux de notre époque d'une manière compréhensible pour tous. Continuons, inlassablement notre lutte. Nous sommes les gardiens de l'humanisme face à la cupidité et l'égoïsme érigées en dogme. Notre combat, notre lutte est juste et l'adversité ne doit que nous affermir et nous convaincre que nous sommes sur la bonne voie car sinon il n'y aurait aucune opposition à notre travail.
Tiens bon et invoque notre force commune ainsi que la force des anciens qui nous ont précédé dans la lutte comme je le fais régulièrement pour me donner ou me redonner du courage.
@Michel E
Merci de ces précisions. Je pense qu'elles complètent plus qu'elles ne contredisent mon analyse.
Je n'ai pas eu la place en effet, de préciser que j'entendais bien que le FdG continue de jouer un rôle actif, incontournable ou pas. Et je ne voulais pas flooder les commentaires !
Bonjour à tous les amis,
Pour dimanche et les reports de voix, il me semble que :
* en cas de présence du FN il faut à tout prix le battre (même en votant UMP)
* dans un duel EELV/UMP, je voterais UMP
* dans un duel PS/UMP, selon le contexte local : en ce qui me concerne, ma candidate, députée sortante FdG a été battue, la candidate PS n'aura pas de problème pour l'emporter, alors je voterai blanc.
Maintenant, notre travail ne fait que commencer. Nous sommes et serons présents et avancerons nos analyses et nos propositions, infatigablement.
Qui nous aime nous suive !
555
Alain Tétart (60)(73 ANS) 15 juin 2012 à 7h18
1 - « Nous sommes le lundi 19 juin au matin, et maintenant on fait quoi ? »
Nous regrouper, pour cela, rechercher dans votre commune, communes environnantes ou votre département, si il n’existe pas une structure du PG (ou d’un autre parti qui compose le FdG) et le contacter, eux ont des réunions à venir et sauront quoi faire.
2 - Pour ceux qui le veulent, et qui se sentent motivés, n’hésitez pas à adhérer, il n’y a que comme ça que l’on pourra se compter d’une part et que notre parti pourra vivre. Il sera toujours possible pour vous d’en sortir si tout ne va pas comme vous le souhaiter.
3 – Pour ceux qui ne souhaitent vraiment pas adhérer à un parti particulier, et veulent tout de même rester attaché au Front de Gauche (dans notre groupe nous avons évoqué ce cas, puisque des militants Fdg (pas encartés) ont mis en place des assemblées citoyennes sans aucun membre de parti (la consigne, pas de consigne) ce cas a donc été évoqué lors de réunions peut-être qu’une possibilité serait de créer une organisation FdG ou on serait membre de cette organisation – à étudier …
4- Enfin si vous voulez rester seulement sympathisants, n’hésitez pas à contacter le parti de votre choix à coté de chez vous pour y laissez vos coordonnées. Nous vous contacterons et ferons appel à vous pour toutes les actions, se sera à vous de juger si vous voulez participer ou non à cette action.
Louis (PG31)
@ Sophie Clerc - 22h40 hier
Votre approche est idéologiqe - à mon humble avis- c'est-à-dire que vous ciblez un objectif républicain essentiel mais pas un programme économique et politique qui va dans le sens (historique si on y croit) du progrès inévitable, de l'aspiration de plus en plus partagée des citoyens exploités et menacés.
Ce qui peut convaincre, c'est de porter ce projet avec des propositions concrètes et argumentées qui apportent. Ce que le FdG a remarquablement pu faire aux présidentielles, même si 90 % des média le caricaturaient ou censuraient.
Comme l'a écrit un autre camarade, il faut offrir des horizons de bonheur par des décisions concrètes.Vous jouez sur "racine du mal" en y mettant de la métaphysique naïve. Croyez-moi, je n'en suis plus là. Je voulais simplement dire que lorsque les hommes pourront retravailler et vivre correctement, participer vraiment à la vie collective, le FN s'affaissera de lui-même parce que son idéologie sonnera creux. Quand des hommes meurent ou souffrent au travail, se pendent à cause de leur boulot ou de leur faillite, quand des guerres sont perpétrées pour des raisons purement financières, que des millions de gens meurent de faim ou de soif, ne trouvez-vous pas que c'est guère mieux que le fascisme ? 1 novlangue qui aliène, 3 empires qui dirigent les 3/4 du monde et des armées, l'accélération de la destruction de la nature... que vous faut-il de plus, pour ne pas y voir la barbarie moderne ?
Bonjour Amis. Une réflexion amusée en ce matin si gris. Jean-Luc a dit "Le PS est un astre mort. Il ne rayonne de rien !". Ségolène a dit : "Le PS est un vieil appareil vermoulu". Moins poétique que Jean-Luc mais le constat est identique. Bonne journée à tous les Résistants !
Bonjour Jean-Luc,
Merci pour ton analyse en effet le PS n'est pas très reconnaissant des 4 millions de voix qui ont permis à François Hollande d'être élu.
La moindre des choses, si le PS avait voulu vraiment combattre le FN (mais de cela j'en doute encore), aurait été de renvoyer l'ascenseur en demandant au candidat PS de se retirer pour assurer dès le 1er tour la victoire du Front de Gauche et de son candidat de façon à faire barrage à la présence de la Marine au sein de l'hémicyle et d'envoyer ainsi un signal fort de son rejet de ce parti haineux et rasciste.
Le FN ne progresse que depuis 1981 année où justement Mitterrand gagne la présidentielle et depuis il ne fait que progresser du moins dans l'esprit des gens.
@Véronique P.
Moi pas comprendre!... Tu votes blanc en cas d'UMP/PS et tu votes UMP en cas de EELV/UMP! Les verts ne sont pas plus des pestiférés que les socialistes! En tout cas, moi je ne me salirai pas les mains avec un bulletin UMP! Les UMP sont des calomniateurs, perroquets d'argumentaire en kit pour gogos. D'ailleurs j'ai été ravie d'appendre que Raquel Garrido allait s'occuper des cas Juppé, Copé et NKM pour les trainer en justice. Leurs courbettes au FN ne justifie pas qu'il salissent l'honneur de Jean-Luc Mélenchon. C'est très grave pour notre pays, que la droite anciennement républicaine s'avilissent en employant les mêmes méthodes que le FN.
@ Vassivière :
Premier tour des présidentielles :
M. François HOLLANDE 10 272 705 28,63
M. Nicolas SARKOZY 9 753 629 27,18
Mme Marine LE PEN 6 421 426 17,90
M. Jean-Luc MÉLENCHON 3 984 822 11,10
Premier tour des législatives :
Socialiste (SOC) 7 618 326 29,35
Radical de Gauche (RDG) 428 898 1,65
Union pour un Mouvement Populaire (UMP) 7 037 268 27,12
Nouveau Centre (NCE) 569 897 2,20
Parti radical (PRV) 321 124 1,24
Alliance centriste (ALLI) 156 026 0,60
Front National (FN) 3 528 663 13,60
Front de gauche (FG) 1 793 192 6,91
On voit donc comment seulement les partis au deuxième tour des présidentielles avancent dans les législatives par rapport au premier tour présidentielles. On voit comment le FN arrivé en troisième position dans les présidentielles perd à peine un peu moins que le Front de Gauche par rapport aux présidentielles.
Malgré une campagne difficile, le Front de Gauche a donc bien résisté aux effets de la présidentielle sur les législatives. Il ne faut pas s'étonner qu'il y a peu d'enthousiasme aujourd'hui pour les législatives.
C'est le système électoral. Pas besoin d'aller chercher plus loin. à cela s'ajoute un paysage médiatique qui contribue peu à une démocratie vivante. Malgré cela le Front de Gauche se trouve à 7%, alors que Syriza était à 4% il y a seulement deux ans en Grèce, et cela avant que l'austérité a commencé à être appliquée en France comme en Grèce.
Une consigne de vote reste une consigne, chacun votera en son âme et conscience. Je me rappelle la phrase d'un ami libertaire qui me disait toujours "Sur la charogne de la démocratie, les hyènes et les vautours s'entendent toujours". Voter deux fois socialiste dans la même année, j'y pense même pas. La constituante sinon rien.
Camarade Jean-luc,
Bravo et encore merci pour cette belle leçon de courage. Tu t'es montré en vrai leader et suis encore plus fier d'appartenir au PG.
La route est tracée et le combat continue.
On lâche rien
Bonjour,
Un grand merci pour l'action que vous menez et sur les commentaires que nous pouvons lire sur votre blog. Il y a toute fois une remarque qui me saute à l'esprit.
Sur l'ensemble de votre texte, vous vous focalisez sur le danger d'une entrée de MLP au parlement, cela dit, les législatives étant une élection locale, je n'ai pas pu lire un mot du danger de MLP au niveau local (économie, emploi, industrie, éducation, sécurité...). A trop se focaliser sur la candidate du FN (dans vos commentaires sur ce blog) n'oubliez-vous pas l'essentiel, à savoir la vie des électeurs de cette circonscription?
Sur ma circonscription Mme Fatima Sénévhal-Hamami derrière le FN en 4ème position, c'est à mon sens un drame, il n'y a aucune proposition dans leur programme. Aujourd’hui les personnes assument ouvertement leur vote, ce qui n'était pas le cas il y a un certain temps. Vivre ensemble n’a jamais été la ligne conductrice du FN, ce serait plutôt vivons les uns contre les autres, sans savoir que tout le monde y perd dans ce schémas.
Je vous souhaite du courage dans votre lutte, et surtout n'arrêtez jamais !
@Michel E.
Donc tout va bien... C'est la faute des autres et nous sommes parfaits. Comme d'habitude l'autocritique viendra en 2032 !
Jean-Luc invité par hier par France 3 région Npdc à retrouver ici. (07:17)
Je vous laisse apprécier le reportage dithyrambique de FR3 sur la Brun Marine.
A noter que la légende copieusement servie ici par FR3 de l'ultra présence de l'intéressée dans cette ville, vole littéralement en éclats grâce à cet autre reportage de septembre 2011, signé "fnofficiel", ou elle avoue... exactement le contraire ! (à 09:10)
Bravo Jean-Luc pour votre courageuse bataille.
Je ne suis pas prête de pardonner aux socialistes d'avoir envoyé contre vous leur première secrétaire et leur premier ministre!
Dimanche, ils se passeront de mon bulletin.
@ Gilbert :
Je peux comprendre ce que vous dites, en même temps je me dis que Mélenchon a raison de souligner que les législatives sont des élections nationales. Il n'y a qu'en France que les législatives sont traitées comme des élections locales, avec toute la confusion que ça crée aux dépens d'un vrai débat politique.
Je lis et relis les différents tracts émis sur ma circonscription (Gironde, Bassin Arcachon). Et vous savez quoi ?
Le mélange des genres est exceptionnel. Tous promettent les mêmes choses, ce qui est dans l'air du temps, ce qui drague de ci de la toutes les opinions. Cocasse, non ? Que reste t il finalement ?
Que nous savons pertinemment que pour beaucoup d'entre eux (ceux qui se présentent) ce n'est pas de défendre tel ou tel courant mais avant tout d'arriver au sérail, coute que coute, quelles que soient les compromissions.
Et de pouvoir alors profiter d'une situation, autant personnelle que de clan, permettant d'assouvir des ambitions qui n'ont rien à voir avec la fonction publique officielle. Le maire UMP du coin, promoteur immobilier de surcroit, arrive a afficher des lignes de programmes plus de gauche que la candidate PS. Mais qu'est ce qui manque a notre gauche, la vraie, celle sans concessions ? La réponse est dans la question.
L'ennemi fondamental c'est le capital, ce monstre qui permet de gagner sa vie sur le dos des autres. Et dont découlent toutes les perversions de notre organisation sociale. Toutes.
En 1789 la révolution française a pris de l'ampleur sur un acte hautement révélateur de l'époque : 4 aout 1789, abolition des privilèges. On veut la révolution, oui ou chose ?
Alors crions plus fort que nos élus profiteurs de tous bords que notre objectif est d'abolir le capital.
Ca le peuple l'entendra.
@Vassivière.
"clip vidéo nationaux repoussoirs, insuffisance d'expression nationale"
Vous pensez que le Front de Gauche à perdu combien sur des clips vidéo nationaux qui n'étaient pas appréciés par tout le monde ? Après, le manque d'expression nationale, ça m'étonne, c'est le Front de Gauche ou les médias qui adorent présenter les législatives comme des élections locales ? C'est les candidats qui se présentent comme "candidats locaux" qui sortent renforcés de ces élections ou ceux qui se présentent comme candidats sur des sujets d'enjeux nationaux ?
Je pense que tout devient plus facile pour le Front de Gauche quand les conditions deviennent plus comme en Grèce. Il y a des conditions où tout ne se joue pas sur l’esthétique d’un clip vidéo et où les gens imposent un vrai débat politique.
Comme souvent, pleinement OK avec l'analyse et le positionnement de Jacques Bounoume (9h43 ce jour). Merci et salut camarade, ainsi qu'à tous les autres qui apportent, souvent avec grande qualité, leurs contributions, parfois contradictoires, à notre réflexion en ces temps difficiles et dangereux...
à Madeleine (564)
Comme je te disais, tout à fait d'accord avec toi. Je n'ai également plus le choix qu'entre PS et UMP mais je ne voterais pas blanc, je vais m'abstenir vu que c'est le seul chiffre qu'on entend dans les "grands" médias et plusieurs amies ayant voté FdG vont faire de même. Un vote Hollande pour virer Sarko maintenant le vote PS ça suffit. Je constate que les médias dominants titrent "retour de la retraite à 60 ans" alors qu'il n'y a que des propositions de mesurettes. Mais je n'en attendais pas plus des socialistes. La CGT a déjà fait des tracts le signalant et appelle déjà à se mobiliser et à rester vigilants. Alors à bientôt tous dans la rue et dans les associations et tous regroupements pour promouvoir le programme du front de gauche qui regroupent de nombreux combats d'associations (je pense à ATTAC, France Libertés etc). A quand une télé de gauche sur la TNT ?
Toujours pas d'informations sur la liste des candidats du Front de gauche présents au second tour des élections législatives qui sont bien des élections politiques nationales. Patrick Braouezec se maintient-il dans la 2° circonscription de Seine-St-Denis, suite aux menaces de représailles de Aubry à l'encontre des élus potentiels du PCF ?
Je crois qu'il n'est pas très utile de ressasser davantage sur ces élections. Tout a été dit et ceux qui y voient un échec ne changeront pas d'avis (les autres non plus, d'ailleurs !). Si on parlait plutôt de ceci : "« Sans groupe à l’assemblée Jean-Luc Mélenchon cherchera à transformer plus que jamais l’alliance en une force "au service de l’insurrection citoyenne" ». En tous cas il est exact que c’est bien ce que, peu ou prou, j’ai l’intention de proposer, avec la direction du Parti de Gauche, à tout le parti pour son prochain congrès. Car certes, nous participons à la mascarade actuelle, et nous respectons sa conclusion parce que nous sommes républicains et que nous nous soumettons à la loi et à la Constitution aussi longtemps que le peuple ne l’aura pas changée lui-même. Pour autant, ce serait une lourde faute d’en attendre davantage que ce que nous en voyons déjà. C’est-à-dire un monstrueux déni de démocratie.".
A tout le parti, soit, mais au Front de gauche ? Comment sera conçue cette "force au service de l'insurrection citoyenne" ? Quel rôle y joueront ses partis membres ? Est-il trop tôt pour en parler ?
[Edit webmestre : Je ne sais pas si il est trop tôt pour en parler, mais ce n'est clairement pas l'endroit pour le faire. Commentez la déclaration de Jean-Luc Mélenchon si cela vous inspire, mais ne tentez pas de lancer ici un débat que je ne peux pas permettre...]
Bonjour à tous,
C'est rare... mais ça existe !
Merci à Vincent Peillon, ministre de l'Education Nationale, qui ce matin sur France Info, a vivement condamné l'amalgame honteux pratiqué par les dirigeants UMP entre le Front de gauche et le FN, au mépris de toute vérité historique.
Aller Madame Aubry et Monsieur Ayrault, encore un effort pour vous élevez au niveau de l'honnêteté intellectuelle de Monsieur Peillon.
Et merci aussi à Jean-Luc Mélenchon pour son comportement et son action dignes, honorables et exemplaire pour ce second tour des élections à Hénin-Beaumont.
Aller Madame Aubry, un petit merci à Monsieur Mélenchon... même du bout des lèvres, on s'en contentera !
Salut fraternel à tous.
Eh beh....Madeleine 9h09
ça c'est dit et envoyé ! Décidément, les commentaires sont de qualité ce matin. Pour ma part, je souscris à l'ensemble de ton analyse notamment sur le PS. Avec comme toi un besoin de clarification (ton point 3) sur le positionnement officiel du PG à l'encontre des dirigeants (je ne les confonds pas avec bien des militants de base) de ce parti et bien sûr au delà de sa ligne politique. Pour avoir en tant que participant invité -je ne suis pas adhérent- assisté à une réunion passionnante, ouverte et amicale du PG dans ma ville, j'ai pu constater que les positions sont extrêmement variées, parfois tranchées, d'autres interrogatives et emplies d'incertitudes, sur ce point essentiel. Pour ma part, c'est très clair, mais je respecte bien sûr les doutes de tous mes camarades. Le PS, sur sa ligne politique actuelle est non pas un ennemi, mais un adversaire (il a tout fait pour) que nous jugerons sur ses actes.
D'accord avec Jacques Bounoume, en général, mais pas partout... Nous ne pouvons pas contribuer à aider le PS à obtenir la majorité absolue, mais nous ne devons pas non plus aider le FN à avoir des députés. Ce serait incohérent avec notre combat !
Et, dans le cas où Le Pen serait élue, vous pouvez être certains que nous aurons droit aux sirènes expliquant que c'est grâce à nous...
La seule consigne qui me paraît juste et crédible, c'est d'appeler à voter PS au moins quand le candidat est confronté à un candidat FN. Dans les autres cas, ça se discute.