13juin 12
Jeudi 14 juin : assemblée citoyenne à Hénin-Beaumont
Plus de 200 militants pour organiser un second tour victorieux face à Le Pen.
C’est ma fête en ce moment, entre les délires de la droite sur mes liens avec Mikis Théodorakis et une certaine lecture de mon résultat à Hénin-Beaumont. Cela vaut assez largement la pluie de tracts et lettres anonymes de la semaine passée. Il va donc falloir que j’en dise mon mot. Je parlerai donc des élections législatives en général. Puis de celle de la 11ème circonscription du Pas-de-Calais où j’étais candidat. Vous allez en apprendre de belles. J’en profiterai pour lancer une alerte. La victoire n’est nullement assurée sur place contre madame Le Pen en dépit de l’arrogance des socialistes. Je renouvelle donc mon appel solennel à Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault, venus au premier tour faire campagne contre moi, de venir aussi au second tour jeter tout leur poids dans la balance contre Le Pen.
Cette note va à hue et à dia, à mesure que je me déplace avec cet ordinateur, parfois perdant le fil de l’ordre d’exposition d’abord prévu. Je prends donc une précaution. Avant de publier quoi que ce soit, je veux dire ma gratitude à ceux des journalistes qui n’ont pas laissé dire sans réagir contre les calomnies d’Alain Juppé, Kosciusko-Morizet et Estrosi. Ces personnages de la droite ont répété sans savoir de quoi ils parlaient, ce qui les rend d’autant plus coupables, les propos de Marine Le Pen sur ma prétendue proximité avec les antisémites via un improbable copinage avec Mikis Théodorakis. Ils sont parfois tombés sur des journalistes qui ne laissèrent pas dire et ne se contentèrent pas de faire les passe-plats. J’ai trop pris la mesure de ce que coûte le harcèlement mensonger restant sans réplique pendant ma campagne législative pour ne pas sentir la différence de comportement chez ceux qui en sont capables. Une fois de plus, les socialistes sont aux abonnés absents. A Hénin-Beaumont déjà, j’ai appelé le candidat de l’UMP-Modem pour le remercier quand il a démasqué un distributeur de tracts anonymes du Front national et diffusé sa confession sur internet. Dans ma façon de vivre la politique, l’implacable volonté ne prive pas du respect exigeant pour ceux qui marquent de la droiture même au prix des facilités que le silence leur rapporterait. Le contraire des salauds sartriens qui se donnent bonne conscience en s’inventant des raisons de laisser faire.
Pour illustrer ce billet, des images d'actions militantes auprès des habitants tout au long de la campagne législative du Front de Gauche dans la 11ème circonscription du Pas-de-Calais. Photos : Rémy Blang.
Ce premier tour des législatives n’est pas glorieux. Une abstention massive dénature le vote et signe la « joie plate » dont j’ai parlé à propos de l’ambiance du soir du résultat des présidentielles. En 1981, la participation était de 70 %. Le comble du ridicule est avec le vote des français de l’étranger. Les députés vont être élus avec moins de 20 % de suffrages exprimés. Ailleurs, sur tout le territoire national, une fois de plus, l’abstention suit la ligne des frontières de classes, selon les quartiers et les bureaux de vote. Une fois de plus des commentaires à deux balles fleurissent sur « la fatigue des français » de voter et ainsi de suite. C’est à peine si, ici où là, perce une vision plus politique. Ainsi quand « La Croix » pointe que la bipolarisation de la vie politique se présentant davantage comme un étau que comme un choix, dissuade ceux qui se savent d’avance non représentés à la sortie du processus. Et d’interroger : « Que reste-t-il en effet aux électeurs qui ne se sentiraient représentés ni à l’Elysée ni au Parlement ? ». Bonne question. En ce qui nous concerne, Antoine Fouchet du même journal tranche dès la page deux : « Sans groupe à l’assemblée Jean-Luc Mélenchon cherchera à transformer plus que jamais l’alliance en une force "au service de l’insurrection citoyenne" ». En tous cas il est exact que c’est bien ce que, peu ou prou, j’ai l’intention de proposer, avec la direction du Parti de Gauche, à tout le parti pour son prochain congrès. Car certes, nous participons à la mascarade actuelle, et nous respectons sa conclusion parce que nous sommes républicains et que nous nous soumettons à la loi et à la Constitution aussi longtemps que le peuple ne l’aura pas changée lui-même. Pour autant, ce serait une lourde faute d’en attendre davantage que ce que nous en voyons déjà. C’est-à-dire un monstrueux déni de démocratie. Jugez plutôt. Si nous étions représentés à l’Assemblée à la proportionnelle de notre résultat électoral à la présidentielle, nous aurions soixante-quatre sièges. Si nous l’étions à la proportionnelle des voix gagnées à ce premier tour, nous serions quarante-trois députés du Front de Gauche ! On sait ce qu’il en sera en réalité. Surtout quand, par-dessus le marché, le parti dominant, le PS, consacre l’essentiel de ses forces à tenter d’écraser ses partenaires pour avoir la majorité absolue tout seul. Pourquoi faire ? Pour être certain de pouvoir rendre impossible de cette façon toute forme de débat sur les décisions qui viendront d’en haut ! Mais le débat aura lieu. Et bien plus tôt qu’on ne le croit chez les importants. Ailleurs et autrement puisque nous n’avons pas le choix.
S’agissant de l’élection législative dans le Pas-de-Calais, je note le nombre de commentaires de presse sur mon résultat au premier tour qui en restent à un niveau de nullité psychologisante auquel je n’arrive pas à me faire ! La paresse intellectuelle moyenne des voyageurs du « cirque médiatique », la jubilation corporatiste haineuse palpable de quelques-uns comme « le Parisien » et « l’Express », tout cela s’est additionné en indigestes tartines. Elles fournissent une pesante littérature qui obscurcit les faits qu’elles prétendent pourtant éclairer. Car l’étude d’un résultat électoral commence d’abord avec l’examen des chiffres. Accrochez-vous. Voici ce qu’il vous faut savoir et que vous ne lirez sous la signature d’aucun de ces « analystes » qui saturent l’atmosphère.
Premièrement dans cette circonscription, Le Pen retrouve ses voix de la présidentielle. Il n’y a donc aucune « percée » du Front national sur place. C’est l’abstention qui fait l’écart des scores entre les deux élections. Pendant ce temps la droite locale perd douze mille voix et quinze points. Le matériel électoral de la droite UMP-Modem ne comportait aucune mention de parti. Les bulletins de vote ne donnaient que le nom des candidats. Dans ces conditions madame Le Pen était en quelque sorte la candidate commune de la droite au premier tour. Elle ne progresse pourtant que de 0,8% ! Où est la « percée » ? Où est le « triomphe » ? Le dire, ce n’est pas minimiser le danger, bien au contraire. Je le crois extrême. Car Le Pen a solidifié son socle. Celui de la gauche n’en est pas au même point.
Deuxièmement, de mon côté je gagne mille voix et cinq points. Je passe en tête de la gauche dans huit communes sur quatorze. C’est-à-dire sur plus de la moitié d’entre elles. Et cela alors que je suis arrivé trois semaines plutôt, en challenger, quinze points derrière les deux premiers. Voilà pour l’ampleur de ma « défaite », claironnée de toute part. Le ticket socialiste ne me bat que grâce aux votes des deux villes dont les candidats titulaire et suppléant sont maires. En tous cas notre campagne, si décriée, nous a permis d’être en tête de la gauche à Hénin-Beaumont, ville sinistrée par les socialistes. Elle me permet aussi d’être en tête dans la commune socialiste d’où est partie la « marche » que nous avons organisée autour de la figure d’Emilienne Mopty ! Une marche «provocante» selon les mous du genou du « PS intelligent ». Une nouvelle fois il va pourtant devoir passer outre tout cela.
Car de son côté, le socialiste perd huit mille voix et huit points par rapport au score de Hollande ! Un effondrement passé sous les écrans radar des « observateurs ». « Le Parisien » titre même : « La surprise Kemel » avec une larmichette de bonheur au coin de l’œil ! Moins huit mille voix à gauche ! Ça c’est une jolie surprise pour un journal de droite. Pourtant Philippe Kemel n’a pas manqué de se réclamer de François Hollande. Il a même affirmé dans sa maigre profession de foi qu’il connaissait « personnellement » le nouveau Président de la République ! Cela n’a pas peu contribué à ulcérer ceux des électeurs socialistes qui se souvenaient de son soutien à Aubry dans les primaires. Reste le pire à savoir : Le Pen fait sa plus forte progression dans la commune du candidat socialiste. Elle y progresse de 29 %. Vous avez bien lu. La plus forte progression de Le Pen est dans la commune de celui qui me reprochait de faire progresser « l’extrême-droite ». Telle est le démenti concret des accusations indignes sur le sujet contre moi du Premier ministre et de Martine Aubry à l’occasion de leur passage sur place avant le premier tour !
Dans cette situation, il est urgent donc selon moi que soient électoralement rassemblés les socialistes, sévèrement divisées localement par les tricheries du vote de l’investiture. Il ne faut pas dire c’est de l’histoire ancienne car « Le Canard enchaîné » l’a bien raconté il y a peu : quatre jours avant le vote ! Il faut que la candidature socialiste soit dynamisée. Phillippe Kemel a refusé le débat sur France 3 avec madame Le Pen pour cette semaine d’entre les deux tours. C’est une erreur. Il paraît sur une craintive défensive. Que craint-il ? D’avoir à répondre aux mises en cause du livre « Rose mafia 2 » dont madame Le Pen fait ses choux gras. Il préfère s’en tenir à l’esquive. C’est une lourde erreur ! D’après moi il faut toujours argumenter face à Le Pen. Affronter ce qu’elle dit plutôt que de croire naïvement que ses mensonges vont s’en aller en fumée tous seuls. Dans ces conditions il est essentiel qu’une dynamisation soit engagée. Ce n’est pas nous qui pouvons la lancer.
Nous faisons notre travail. Mais si nous occupions le devant de l’estrade, serions-nous crédible après ce qui a été dit de nous par l’état-major socialiste? Madame Le Pen pourrait s’en amuser à nos dépends et se donner ainsi une fois de plus le beau rôle. Ce serait la contre-performance assurée. J’avais bien prévenu que les mauvaises manières du premier tour qu’ont eu les dirigeants socialistes joueraient contre nous tous au second tour, quel que soit le vainqueur de la compétition à gauche. Nous y voilà ! C’est pourquoi je crois qu’il est essentiel qu’une impulsion vienne du plus haut niveau socialiste. Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault doivent revenir dans la circonscription ! Leur présence est nécessaire. Ce sont eux qui peuvent donner du sens à la campagne socialiste du deuxième tour. Je sais parfaitement qu’au premier tour, le seul enjeu de cette élection pour les socialistes était mon élimination. Mais on n’en est plus là. Il faut prendre la mesure du danger. Les deux dirigeants socialistes doivent venir ! Au lieu d’aller au dépôt de candidature de Ségolène qui n’avait pas besoin de cela et qui n’en a eu que des retours de bâtons, Aubry aurait été mieux inspirée d’être dans sa région en première ligne de la lutte aux côtés du candidat qui doit porter notre résistance dans les urnes.
Car la situation est dangereuse sur place. Les nôtres se mobilisent. Ce n’est pas simple partout. Le journal « Le Parisien » nous informe à propos du candidat socialiste: « On murmure que ses relations avec les communistes locaux n’ont pas toujours été au beau fixe, ce qui pourrait laisser quelques séquelles ». Ce « murmure » est un fait de notoriété publique que seule la pudeur de gazelle du journal l’empêche sans doute d’expliquer. A moins que le journalisme par téléphone n’ait pas permis d’en savoir davantage. En fait le candidat socialiste a conquis sa commune en la prenant aux communistes… en alliance avec la droite. Quel choix rassembleur c’est là !
Mais sans doute les dirigeants socialistes pensent-ils l’affaire gagnée d’avance, et largement ! C’est ce qu’ont dit les sondages d’avant le premier tour, non ? Et c’est ce qu’a répété à l’envi le « seul candidat » qui « peut battre madame Le Pen ». Il n’empêche ! Il y a plus qu’un doute sur le sujet ! Donc il ne faut pas désarmer. Sur place, les camarades se mobilisent. Moi aussi, en dépit du mépris dont j’ai été accablé. Quoique j’ai été contacté indirectement le mardi par un improbable circuit, bien après l’heure de remise des documents électoraux, j’ai dit que j’étais d’accord pour signer ce que l’on jugerait utile à la mobilisation. Sans condition. On ne m’a rien proposé. Que faire de mieux ? Vendredi, dès mon retour de Strasbourg, je serai sur place. J’agirai personnellement et publiquement, en direction de la presse locale et sur le terrain. Il faut barrer la route à la Le Pen. C’est pour cela que nous agissons depuis le début. Les socialistes nous méprisent ? Et alors ! Nous n’agissons pas pour leur faire plaisir mais pour atteindre nos objectifs. Parmi ces objectifs il y a celui d’empêcher l’extrême-droite d’entrer à l’Assemblée. Le comportement des socialistes ne doit pas nous détourner de nos buts.
Le ciel était gris de plomb, à peine perlé. L’air humide était si frais et si poisseux ! Je me demande où est passé le mois de juin. Arras comme Hénin-Beaumont me semblaient sinistres, le jour d’après. Mais depuis combien de temps n’ai-je pas vu commencer normalement une entrée vers l’été ? Pourquoi fait-il si froid ? Une nouvelle fois, juste comme au lendemain du premier tour de la présidentielle, la fatigue me tombe sur les épaules comme on le dirait d’un mur qui me choirait sur le dos. Mais cette fois-ci l’horizon de l’effort s’éclaircit. Un aller-retour sur Strasbourg, un aller-retour Hénin-Beaumont, une soirée électorale et je pourrais faire une pause. La première depuis combien de semaines ? J’ai oublié pour ne pas y penser chemin faisant. La route a été si longue ! Car samedi qui vient est un anniversaire. Il y a un an exactement, les communistes m’investissaient pour l’élection présidentielle. Il y a donc officiellement un an que je suis en campagne, sans trêve. En réalité c’est depuis plus longtemps encore, si je m’en tiens aux dates officielles. N’est-ce pas en janvier que le Parti de Gauche m’a investi, et en février la Gauche Unitaire ? Mais quelle année ? 2011 ! Autant dire un autre siècle ! De toute façon, comme il y a eu une élection chaque année depuis la création en novembre 2008 du Parti de Gauche j’ai l’impression de n’avoir jamais mis sac à terre depuis cette date.
Mon téléphone s’est engorgé ! Il faut se donner en toute chose de la méthode et des buts. Mon projet fut donc de répondre à chacun. Ce fut bien du travail. Cependant je mentirais si je disais que seuls vinrent des réconforts ou des messages de solidarité. Au téléphone c’est sûr. Mais dans la presse, quel festival ! Avec le résultat ressurgit l’habituelle cohorte de tireurs dans le dos, anciens « amis de trente an », « dirigeants socialistes » et même « communistes », quand ce ne sont pas des « proches ». Mais qui sont-ils ? Ils témoignent tous sous le sceau du secret et de l’anonymat. Pourquoi ? Quels risques encourent-ils ? Pourquoi un journaliste accepte-t-il de publier un témoignage anonyme quand ce témoignage n’inclut aucun risque d’aucun ordre à part celui de l’ignominie personnelle ? Quand le journaliste socialiste Philippe Martinat écrit à mon sujet ce que vous allez lire quel jeu joue-t-il ? : « "Si marine Le Pen était élue dimanche prochain, il en porterait une part évidente de responsabilité pour l’avoir mise sur un piédestal", souffle un député socialiste ». Quel député ? Pourquoi ne pas le dire ? N’est-ce pas là une opinion assez banale ? Pourquoi la proférer en secret ? Quel genre de journalisme est-ce là ? En fait c’est une invention pure et simple d’un journaliste militant qui dissimule sa propagande derrière de soi-disant anonymes. Quant au fond de ce qu’il dit, je réponds avec les mots d’un autre journaliste, Pierre Marcelle de « Libération ». M’accuser, comme l’a fait Martine Aubry avant Philippe Martinat, d’être responsable de la mise en valeur de Le Pen ? Autant accuser les pompiers de mettre en valeur l’incendie !
Si rien n’est plus douteux que l’existence de ces soi-disant témoins anonymes il en va peut-être différemment à propos des « anciens amis ». Qui sait ? Ceux-là sont une réalité. Corrompus par l’appât des places, avilis par l’habitude des « témoignages » ignominieux, traînant comme les fantômes sans consistance d’un passé révolu, leur existence médiatique se résume à me nuire dans les moments de transes où la bête médiatique veut goûter du sang et des larmes. L’ancien « proche » sert à donner aux perfidies et délires des plumes hostiles la dose de piquant sans laquelle le caractère venimeux de leur prose se verrait trop. Ainsi, à côté des lettres anonymes, il y a maintenant les « témoins anonymes » de la presse. Aussi insaisissables que les précédents, ils pourriraient ce qui reste de stable et noble dans la vie politique que sont les vraies amitiés et les compagnonnages incorruptibles. Ceux-là se sont mis en mouvement avec chaleur depuis dimanche soir.
Les messages de sympathie ont afflué. Ils me touchent. Je varie mes réponses autant que possible. Mais l’idée reste la même, finalement, quand je veux venir à l’essentiel. Le travail a été fait et bien fait. De plus, je ne veux pas que la haine contre les dirigeants socialistes qui nous ont traités de cette manière indigne devienne une ligne politique. Le Parti socialiste est un astre politique mort. Ce que nous en voyons est juste une rémanence électorale sans consistance dynamique. Tout y tient par la colle du vote utile et autre niaiseries du même acabit. Rien de cela n’est le début d’une ligne offensive cohérente, ni une vision de l’avenir. Il est radicalement inapte pour affronter la crise qui vient comme un parti de masse capable d’organiser l’action populaire. Les entendre parler aux autres est en soi un véritable indicateur. Ainsi du ton haineux, hautain et méprisant de proconsul du type Bartolone ou vicieux comme ce Christophe Borgel qui pérore : « la mobilisation profite à toute la gauche. » Quand il vient d’organiser la déconfiture de ses alliés des Verts autant que de ses concurrents du Front de Gauche ! Et cela juste avant de dire une autre énormité pleine de duplicité : « Si on obtient la majorité absolue cela signifie aussi plus d’élus pour les écologistes et le Front de Gauche ». Après cela étonnez-vous que nous ayons de plus en plus de mal et de moins en moins d’arguments à produire en faveur de la fameuse discipline républicaine ! Une grosse colère couve de toute part. Elle serait mauvaise conseillère.
Car notre tâche ne peut être menée si nous nous laissons scotcher dans les règlements de compte avec le PS. Nous devons au contraire être en offensive créatrice, dynamisante, conquérante, en dehors d’eux, sans en tenir compte ni même les évoquer. Il ne faut absolument pas s’occuper d’eux pour bien mener ce travail. Le but est de gagner des forces et du respect dans les milieux qui nous intéressent et qui sont l’enjeu de notre action de conviction. Nous les gagnerons pour une action positive et allante ! Pas pour régler des comptes avec le milieu étroit des catégories sociales impliquées par le plans de carrière socialiste. C’est de cette façon que nous venons de marquer des points partout où nos candidats ont mené campagne. Je parle des points sur le tableau qui compte pour nous. Pas sur celui que tiennent les autres. C’est de cette façon que nous venons d’agir dans la campagne à Henin-Beaumont.
J’ai le cœur tranquille que l’on a toujours quand le travail a été bien fait. Tout a été accompli dans les règles de l’art. Boîtage, tractage, réunions publiques et ainsi de suite. Tout. Et pas en vain. J’ai dit que nous avons gagné mille voix et huit points, depuis la présidentielle. Si l’on se rapporte à la précédente législative nous avons gagné six mille sept cent voix ici. Comme on me l’a dit : je ne suis pas venu pour rien. On mesure donc quel effort nous avons fourni pour parvenir à notre résultat final. Encore n’ai-je parlé ici que d’évaluations chiffrées à propos du résultat de notre action électorale. Mais que dire de la renaissance de notre force politique dans ces parages. Je ne dis pas que nous étions éteints. Ce n’était pas le cas. La base communiste existante n’a jamais lâché le terrain. Mais mon arrivée et la galvanisation créée par l’enjeu a reconstitué une dynamique collective qui a atteint la société elle-même dans plusieurs de ses secteurs. Pour moi c’était l’essentiel.
Le problème posé par l’extrême-droite ne se règlera pas dans l’instant ni par une seule campagne électorale. Il va s’approfondir avec le blanc-seing que lui donne le néo-lepénisme médiatique. Celui-ci, selon moi, n’est qu’une conséquence du fait que la digue a sauté à droite et que ce fait est assumé par un nombre croissant de commentateurs qui jugent positivement cette évolution. Dès lors que la pente est prise, à côté de purs partisans de cette ligne marcheront tous les faibles pour qui le commentaire ne peut s’éloigner d’une ligne médiane dans la masse de ce qui se dit, quel que soit le contenu de ce qui se dit. C’est le camp de « cinq minutes pour le bourreau, cinq minutes pour la victime et chacun a eu sa part équitable. » La règle d’or d’un côté, de l’autre la haine des musulmans remplaçant celle des juifs qui avait pourri la génération précédente, voilà le fond doctrinal moyen non-dit du petit monde qui veut diriger les esprits. L’atavisme est si violent que de simples faits électoraux pourtant excitants pour l’esprit, ne sont plus traités par ceux-là même qui se piquent d’analyse. Voyez.
J’ai dit que notre concurrent socialiste a perdu huit mille voix et cinq points. Cela ne l’a pas chagriné outre mesure, si j’en crois ce qui se lit dans la « Voix du Nord ». En apprenant que je reconnaissais notre deuxième place, la salle des socialistes exulta de joie : « On a battu Méluche ! ». J’étais bien leur adversaire, on le voit. Mais où sont passé les huit mille voix perdues par le socialiste depuis la présidentielle ? Mettons que ce soit de là que viennent les mille voix que j’ai gagné. Il en manque sept mille. Où sont-elles ? Personne ne le leur demandera. La droite en a perdu douze mille. Ou sont-elles ? Personne ne le leur demandera non plus. Pourquoi n’y avait-il aucune mention UMP ou Modem sur le matériel électoral de leur candidat commun ? De la sorte, c’est comme si la droite était absente, poussant ses électeurs abandonnés dans les bras de la madame. Cherchez trace de ce fait dans la presse. Il n’y en a pas. Comment se fait-il que j’ai été la cible exclusive des lettres anonymes déversées sur le secteur sans un mot de soutien des socialistes locaux ou nationaux contre ce genre de méthodes ? Pourquoi n’en est-il question nulle part ? Quel a été l’impact en faveur du vote FN de la parution du deuxième tome de « Rose mafia » trois jours avant le vote ? Et de l’interview sur ce thème à France 3 de l’infect Dalongeville, l’ancien maire de Hénin-Beaumont, par qui toute la catastrophe a commencé ? Rien, pas une trace dans le roman sensationnaliste déversé sur ma « défaite ». Quel impact des sollicitations de David Pujadas au journal de 20 heures suggérant à madame Le Pen de dire que je sollicitais un vote « ethnique » ? Le corporatisme confraternel interdit que cela soit interrogé.
Bien sûr il faut tenir compte du hasard, de l’amateurisme, du manque de professionnalisme dans tous ces non-dits. Bien sûr il faut tenir compte de l’effet « cirque médiatique », de la cohue venant le vendredi seulement, jour de marché, « observer » l’inobservable du fait de la cohue des caméras et appareils photos. Bien sûr il faut tenir compte du fait que les uns recopient sur les autres sans talent ni curiosité. Bien sûr il faut tenir compte que rien de tout cela n’est vrai dans tous les cas. Mais il y a quand même un fil conducteur à tous ces silences qui délaissent des faits pourtant avérés et éclatants de questionnements. Avec ma « défaite », c’est que l’essentiel est sauvé pour la bonne société médiatico-compatible : les rouges sont repoussés. Le reste n’a pas d’importance à leurs yeux, semble-t-il. Je prendrais volontiers donc le parti que m’avait recommandé François Mitterrand en son temps : ne plus lire la presse. En fait, quelque goût que j’en ai en réalité, je me protègerais de cette façon contre le chagrin que soulèvent en moi ce constat de l’aveuglement et de la fascination morbide pour madame Le Pen. C’est cette même veine glauque qui fit en son temps les Drieu la Rochelle et les autres intellectuels brillants qui finirent comme on sait. Une nouvelle faillite des élites se dessine sous nos yeux. Il est vain d’attendre d’elles quelque mise à distance que ce soit. C’est à mes yeux le plus grave dans le moment que nous vivons.
@Poncet tout à fait d'accord
Le front de gauche se rapproche -t-il de ces universitaires ?
A nous de dessiner une autre élite intellectuelle, d'imposer d'autres façon de penser que ce formatage programmé.
Par exemple : tout les meilleurs élèves se voient actuellement drainé vers les classes prépas puis les grandes écoles, bien enfoncés dans le moule. Malgré leur capacités c'est dur de résister.
Je ne connais pas très bien le sujet mais je constate juste ce qu'on fais à mes enfants et aux jeunes autour de moi.
Faisons vivre l'éducation populaire au maximum parce que hélàs on est vraiment plus au temps de Vincenne.
Bravo pour ces vérités que tout le monde doit savoir. Vous savez si bien les dire.
Depuis tant d'années nous avons été victimes de mensonges et de perversions, nous les rouges, que je nous reconnais en vous et au travers de vos actions que trop médiatisées et déformées, comme la chanson. Mais elle reste la lumière de nos nuits. Le soleil est une étoile qui nous fait vivre sur cette planète, comme vous même. Merci et courage. On est moins malheureux de vous connaître.
Allons Jean-Luc, on continue à ne rien lâcher ! Après tout les résistant n'étaient au fond qu'une poignée. Etrange destin que celui des "sauveurs du monde " qui se font fusiller par ceux qui croissent sur leurs combats!
Moi je te remercie de tout mon coeur, cher très cher camarade et donc ami, de cette phrase là:"mais oû est ce qu'on était pendant tout ce temps?on s'est manqué." Merci d'être nous, merci de nous avoir fait nous retrouver, nous réchauffer, nous estimer à nouveau. Merci à toi du soleil du Prado qui me réchauffe chaque matin morose. Je t'embrasse très fort camarade et ami si digne d'estime et de tendresse.
Laurence Remy.
Merci à vous, Jean-Luc, de nous avoir montré qu'une autre manière de faire de la politique est possible, que les belles idées de partage, de solidarité, de fraternité, d'humanité ne sont pas disparues, que le peuple (nous) n'est pas la populace et que les idées reçues ne sont dangereuses que si on les accepte sans réfléchir.
Que retenir d'autre de cette séquence de campagnes électorales ? Vous avez gagné sur plusieurs points : la mobilisation citoyenne, souvenons nous de la Bastille, de la place du Capitole, du Prado et de toutes ces douces soirées de ce printemps de la VIe République. C'est votre stratégie qui a été la bonne puisqu'elle nous a réunis.
Vous avez perdu - peut-être - une forme d'innocence républicaine devant la violence et l'insupportable des attaques menées contre vous par ceux qui sont censés être de notre camp. Soignez-vous et dites vous bien que vos blessures sont à votre honneur car vous n'êtes pas un de ces robots insensibles et déshumanisés. Mais ne vous laissez pas submerger par ce flot écœurant, car dites-vous bien que c'est précisément ce qu'ils veulent.
Nous sommes beaucoup à avoir quitté le camp des résignés, à avoir rejoint celui des combattants pour une République Sociale et Démocratique, juste et humaine, éclairée et éclairante. Son heure approche, la graine est plantée le soleil reviendra nous réchauffer.
@ Jean-Luc Mélenchon
Je me joints aux milliers de commentaires qui vous honore et vous remercie, mais à la différence de presque tous je suis FOU DE JOIE que vous ne soyez pas élu député à Hénin Beaumont.
Je m'explique : vous garder toute votre indépendance, vous ne faîtes parti d'aucun groupe, vous ne subirez aucune influence, ayant rempli plus que brillamment votre mandat en représentant le Front de Gauche à la présidentielle, vous avez rempli votre mission et vous en êtes aujourd'hui libéré, ce qui signifie :
que vous êtes de nouveau un HOMME LIBRE !…
Votre COURAGE, votre LUCIDITÉ, votre INTELLIGENCE politique, votre DROITURE, font de vous, monsieur, l'HOMME PROVIDENTIEL dont la France à tant besoin, vous êtes de la trempe d'un de Gaulle …
Votre avenir est le nôtre ! Votre destin est notre destinée … Il y a une véritable armée derrière vous, faîtes un appel vibrant pour l'adhésion au Parti de Gauche il sera reçu, entendu et suivi.
Donnez vos ordres de marche ici même et vous serez suivi par un nombre incroyable de personnes, demandez à ce que ce constitue des comités d'actions civiques, il se formeront dans les provinces les plus reculées ; par pitié ne vous confinait pas dans un parisianisme étouffant, ayez confiance dans nos provinces et campagnes, la France comme vous l'avez si bien déclaré
La FRANCE BELLE et REBELLE est prête à vous suivre monsieur Mélenchon, je vous souhaite d'avoir l'audace de la prendre à bras le corps.
Merci au camarade Mélenchon. Nous aurons besoin de toi camarade. Tu ne flanches pas apparemment. Je crois que nous avons tous besoin d'un peu de repos. Il essaye de te descendre comme ils ont essayé de descendre les "représentants" de notre cause commune Mitterand, Marchais, Thorez, Guesdes ou Jaures et même encore Robespierre et Saint-Just. C'est classique. Mais du courage, nous en avons plus qu'eux.
Monsieur Mélenchon, quel bonheur de vous retrouver par le biais de ce billet. Et quelle joie de vous sentir plus que jamais déterminé et cela malgré les coups abjects qui vous sont portés. Nous sommes des milliers à vos côtés, à savoir votre droiture et votre intégrité. Au PG, les têtes dures que nous sommes, avançent avec opiniâtreté, sans rien lâcher.
La lutte ne fait que commencer. Cordialement.
Cher Jean-Luc,
Merci pour votre billet. Reposez-vous bien. Merci de nous avoir réveillés.
Le comportement officiel du PS démontre à mon avis une grande peur du Front de Gauche et vous avez tous été drôlement solides pour tenir le choc.
Je suis sûre que bon nombre de socialistes nous rejoindront tôt ou tard, dans une avancée inéluctable vers une véritable démocratie. Les violences économiques qui nous attendent démontreront une fois de plus que vous aviez raison dans vos analyses. Merci et à très bientôt dans l'action.
Amitiés citoyennes.
Bravo et merci Jean Luc pour avoir donné, et pour continuer à le faire, un espoir et une fringale de lucidité politique.
Espoir: ensemble, on peut endiguer à plus ou moins long terme le déferlement raciste.
Lucidité politique: depuis des années, je n'arrive plus à supporter la plupart des media français(même aux bheures noires du berlusconisme, les media italiens étaient moins insupportables).
Merci Monsieur Mélenchon
Merci pour cette bouffée d'air pur que la majorité des français n'ont pas su respirer, hélas! Ne nous abandonnez pas, il y a si longtemps que la politique ne nous avait pas rendu aussi heureux!
Marre de voter par défaut depuis des années, enfin, le bonheur de voter aux présidentielles, fière de mon bulletin, fière de le dire haut et fort autour de moi.
Vous l'avez dit "une brêche est ouverte"
Merci encore Jean-luc (si je peux me permettre)
Je me suis déplacée plusieurs fois du Nord pour aider dans la 11ème du Pas de Calais. Bien sûr j'ai été déçue mais cette déception est très relative. Un énorme travail d'éducation populaire a été menée sur le terrain par Jean-Luc et tous les camarades du Front de Gauche, le point d'orgue étant cette formidable marche Emilienne Mopty.
il ne faut pas abandonner cette circonscription mais il faut s'ancrer sur le terrain afin de redonner espoir et fierté à une population tellement abandonnée qui s'abstient !
Je suis d'accord avec l'idée qu'il ne faut pas s'enfermer dans des querelles stériles avec le PS mais poursuivre sur le fond de notre rassemblement Front de Gauche, débattre régulièrement avec la population sans attendre les prochaines échéances électorales.
Continuons avec Jean-Luc et tout le front de gauche ! On lâche rien !
Bonjour à toutes et à tous et à toi Camarade Jean Luc,
Une fois de plus l'analyse est enrichissante et me laisse pantois devant tant de clairvoyance après les batailles et les coups bas qui ont marqués ce premier tour des législatives.
Le retour de bâton viendra en son temps pour ceux qui faisant fi des enseignements de l'histoire, ont permis ou engendré ces ignominies.
Chaque ancien chef de l'État coûte jusqu'à 2 millions d'euros par an à la collectivité nationale. Est-ce bien raisonnable ?.Une appréciable générosité donc, qui, pour la petite histoire, repose sur un texte aussi solide qu'une craie mouillée. En l'occurrence une simple lettre datée du 8 janvier 1985 dans laquelle Laurent Fabius.
- un logement de fonction de 700 mètres carrés, à deux pas de l'Élysée et deux personnels de service pour s'en occuper
- Dix gardes du corps, pour un montant avoisinant les 700 000 euros par an
- une voiture de fonction avec deux chauffeurs
- pour ses voyages. Les anciens chefs de l'État bénéficient de la gratuité, pour eux-mêmes et leur conjointe, sur l'ensemble des réseaux publics ferroviaire, aérien et maritime, dans la meilleure classe.
- 18 000 euros mensuels : soit 6 000 euros par mois. Et s'il décide de siéger au Conseil constitutionnel, dont il est membre de droit, Nicolas Sarkozy gagnera 12 000 euros brut de plus par mois, comme le prévoit la loi.
La République accorde également à l'ex-président pas moins de sept collaborateurs. « Cela va du directeur de cabinet à la secrétaire pour répondre au courrier et prendre ses rendez-vous ».
Et cela évidement pour tous les anciens Présidents, et de leurs veuves qui bénéficient elles aussi des largesses de la République. Pour les références le lien est ci-dessous.
Ici
Vive la 6ème République ! Vive La Sociale ! Et vive le Front de Gauche.
Merci pour ces explications;mais il ne s'agit pas de colère,mais de dégout vois tu,oui d'un profond haut le coeur...Tu ne seras pas député et je dis tant mieux,je te voyais mal manger à la cantine de l'assemblée nationale et leur passer le sel;meme assis sur un strapantin au milieu de tous ses amnistiés ou futurs inculpés...ils sont donc tous corrompus..ils n'ont aucun mérite,plus d'honneur..Merci pour cette humanité,toi qui a su nous dire des mots qui donnent des frissons, toi qui a replacé le mot partage en politique..un grand merci..
"je continuerais le combat,je sais car je suis né pour ça" (cool sheen)
Chers tous et chers camarades du front de gauche je reviens vers vous simplement pour maintenir l'affirmation que j ai édité il y a quelques temps en arrière au sujet de la stratégie du PS de hollande; il ne va que la chose suivante décréditer par une volonté de division au seins de notre électorat de façon a inhiber le programme du front de gauche et de son leader monsieur Mélenchon; si certains veulent s'amuser une polémique sur notre volonté de solidarité dites vous que notre intellectuel est certainement supérieur aux détracteurs et nos adversaires surtout restons soudés et ne pas rentrer dans des polémiques stériles.Il ne s agit pas d être un économiste politologue pour arriver a une analyse du nouveau gouvernement de monsieur hollande, nous connaissons depuis très longtemps ca volonté de poursuivre l œuvre de Mitterrand et de ses acolytes de droite, il est sur que si les socialistes avez voté pour Bayrou ils n auraient pas été déçus du désengagement de leurs fausses promesses au moins ils se seraient se situer ouvertement sur l échiquier du libéralisme de nos sociétés européennes merci a tous le citoyen
Cher, très cher Jean-Luc,
Ces deux campagnes ont été riches d'enseignements :
Elles ont confirmé l'extrème-droitisation de l'UMP, souligné l'imprégnation des thèses FN dans les têtes, éclairé magistralement les pratiques politiciennes du PS et confirmé que l'espoir du changement par le vote n'est pas partagé par 43% d'abstentionnistes.
Inutile de parler du rôle des médias qui confirme sa complaisance et nous montre clairement qui elles servent.
Le Pen pour moi est un gros mot, je n'ai pas de téléviseur, comme journal pourri, je ne lis que le Progrès le matin au bistrot dont je fais le commentaire à haute voix pour les autres clients... Sinon, il y a Fakir, Médiapart, L'Impossible et autres sources qui alimentent ma réflexion d'une manière plus fertile.
Mais la récolte la plus prometteuse est celle de l'amitié et de l'estime qui sont nés entre PG et PC et les liens qui se resserrent autour des objectifs de l'Humain d'abord.
A mon humble avis, le meilleur moyen de faire reculer les cocus-saucisson-pastis du FN, c'est de semer l'espoir en diffusant sans relâche notre programme. Car la suite des évènements nous donnera raison...
J'espère pouvoir me rendre aux remue-méninges du mois d'Août et y puiser force et idées pour la suite.
J'imagine combien a dû être éprouvante pour toi, l'année qui vient de passer.
Prenons le PS pour ce qu'il est : un panier de crabe d'arrivistes qui passe bien au MEDEF.
Je t'embrasse avec toute mon affection et mon...
Avoir redonné confiance aux gens de gauche qui ont constitué le front ce n'est pas rien,sortir pratiquement un nouvel espoir pour la suite alors que bon nombre d'entre nous n'y croyons plus c'est avoir semé une conscience nouvelle.Sur hénin j'avais remarqué le challenge difficile et je m’étais dit, il n'y avait que le courage de Mélenchon pour oser cette aventure,vous avez gagné en améliorant de beaucoup votre score présidentiel malgré l'acharnement médiatique et les tracts anonymes.Dans l'instant battre madame Le Pen et ses idées néfastes sont la priorité du moment mais si cet objectif est atteint ce sera bien grâce a vous.Le PS était grillé sur le coup et vous avez remis de la cohésion et les valeurs de gauche au centre du débat.Le front de gauche a besoin de vous,de votre talent,de votre désintéressement et les combats politiques ne font que commencer....merci M.Mélenchon.
C'est de ce billet que, cette après midi, je vais me servir pour animer la réunion de la cellule PCf du secteur. Ceux qui reprochent à Jean-Luc Mélenchon d'avoir polarisé le combat contre Le Pen ont tort. Vous avez, simplement, remis au centre les fondamentaux de la République : Liberté-Egalité-Fraternité et certains, Le Pen bien sûr, mais aussi quelques autres, y compris ceux qui se vantent d'être de "gôche", s'en sont trouvé génés. Le SMIC à 1700€, le salaire maxi (20 fois le mini), la tranche IRPP à 100%, la sortie de l'OTAN etc etc et bien sûr le fameux: "le pb c'est pas l'immigré, c'est le banquier" ont provoqué des aigreurs parfois difficilement surmontées.
L'histoire de l'humanité, c'est l'histoire des migrations vers les endroits où l'herbe parait plus verte. C'est pas avec des murs, des barbelès, des expulsions qu'on en viendra à bout, mais par la fraternité qui nous incitera à faire en sorte que l'herbe soit plus verte partout! Et contre l'égoïsme capitaliste qui ne veut réserver la verdure qu'à une minorité.
Je suis Socialiste, mais réelement socialiste. Pas ce nouveau socialisme mou, cette social-démocratie qui s'abandonne aux bras du capitalisme. Vous avez été trainé dans la boue Mr Mélenchon ! Et le plus révoltant dans l'histoire c'est toutes les attaques que vous aviez subit depuis votre campagne.
Mais dans l'histoire, vous avez fait bondir le score du PCF par rapport aux dernières présidentielle grâce à votre ligue "Front de gauche" et à cette union PCF-FdG-GU...
Mais quand le glas de la révolution sonnera, on aura des comptes à regler avec les faschistes et les capitalistes.
No Pasaran.
A DDF: il n’y a pas la forme et le fond. C’est à travers les formes policées du langage politiquement correct et bien sous tous rapports que l’on insuffle jour après jour le respect des puissants et de leurs valeurs Kapitales ! Surtout ne jamais faire la clarté, ne pas nommer les choses : ne serait-ce pas donner des repères aux gens égarés et des bâtons pour faire battre le capitalisme et ses dévots ! Alors, merci, Jean-Luc, de parfois passer outre les codes de la bonne conduite hypocrite pour dire la souffrance, la colère et l’indignation ! Ceux qui font mine de s’en offusquer pour justifier leur non-vote n’auraient sans doute jamais voté pour toi, même sans cela !
Mais, si l’on ne peut refaire l’histoire déjà écrite, on se doit de participer à écrire celle à venir. Il s’agit de renforcer le Front de Gauche, attaqué de toutes parts. Et pour ce faire, il ne suffit pas de sauter comme des cabris en répétant FdG, FdG ! mais d’en renforcer l’essence même en veillant à ce qu’aucune de ses composantes ne se trouve affaiblie. On sait combien le Parti socialiste, en voulant à toute force affaiblir la gauche révolutionnaire, affaiblit en fin de compte toute la gauche. Gardons-nous maintenant de suivre ce contre-exemple dans nos pratiques à nous, ou pire : de hurler avec les loups. Chaque maillon du « Tous ensemble » est irremplaçable !
On ne lâche rien, merci de votre action, de votre énergie, de votre lucidité, des risques que vous prenez avec courage (et avec les militants).
Jean-Luc,
Nous aussi on tiendra bon tout comme vous savez le faire pour nous..!Merci pour tout, je n'ai jamais rencontré un homme aussi authentique que vous et j'ai trouvé le sens de la politique par vous.
Tenez bon...qu'est ce que j'aurai aimé vous avoir aussi comme père....j'aurai été si fière..! Mais je le suis, car vous êtes "le papa" de notre solidarité de notre amour et de notre mouvement!
J'ai mal face à ces constantes calomnies nauséabondes et toute cette manipulation...Mais nous ne lâcherons pas!
Affections, courage et persévérance.
Dans mon minuscule bureau de vote,un noyau que je croyais stable votait Front de gauche à chaque élection depuis les européennes avec une légère augmentation au 1er tour des présidentielles. Patatrac, dimanche denier ils se sont tous eporté sur le candidat PS.Comment ont-ils pu changer d'avis en si peu de temps ?La campagne a- elle été encore plus nauséabonde qu'avant le 22 avril ?
Mis à part ses éditos ignobles notamment celui du 14 mai,"pour en finir avec Mélenchon",Barbier donne un argument qui me parait imparable dans le système actuel;"Ce n'est jamais l'homme politique qui gagne contre les médias,c'est l'homme politique qui a besoin des médias"(vidéo du 16 mai,C'est à vous,F5 à 27'30"...)
La blondasse a eu beau jeu de dire à Pujadas que vous traitiez tout le monde, y compris ses collègues de fascistes (20H,jeudi 7 juin). Est-ce des allusions de ce type qui ont détourné mes co-électeurs?
Enfin, les hommes de l'ex-président sont toujours à la tète de radio- france et de france- télévision,trés mauvais pour nous;mais aussi pour le PS. M.Valls à la tète de son ministère n'a pas eu tant de pudeur,il a remplacé illico3 importants de la police et des renseignements.
Allez Jean-Luc la lutte continue! c'était sans doute plus confortable d'être la caution de gauche d'un parti qui gagne, maintenant que tu as fait le choix de rejoindre ton véritable camp, tu fais l'amère expérience de voir le vrai visage de ceux que tu as quitté et tu t'exposes à leurs vilénies comme à celles des chiens de garde des médiamensonges...nous effrayons les bourgeois, tant mieux! ceux-là savent bien que le pen est des leurs, en bon guide de l'électorat petit bourgeois radicalisé, dupé par le libéral-fascisme de l'UMP. Dans ce pays les autruches collabos sont majoritaires, nous sommes la résistance, nous avons une tâche historique de conscientisation à parfaire, et dans ce combat contre l'hégémonie de l'idéologie dominante, tu as été brillant! ce qui s'est déversé sur toi est à la mesure de la puissance de conviction qui se dégage du renouveau idéologique et éthique que tu incarnes et que notre gauche construit. ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, allons plus loin dans ce travail sur nous-mêmes, pour l'unité et pour la construction d'un imaginaire collectif, et avançons dans le travail souterrain, les mains tendues à ceux qui luttent et ceux qui souffrent, et n'oublions pas non plus l'apport des drapeaux noirs dans la lutte...il y a sûrement moyen de dépasser les vieux clivages...noirs, rouges et verts...venceremos!
J'attendais avec impatience votre billet Monsieur Mélenchon. Me voilà réconfortée. Vous n'êtes pas homme à vous laisser abattre et d'ailleurs il n'y a pas lieu d'être abattu ! J'ai cru comprendre que vous alliez garder un pied dans le Pas-de-Calais mais vous n'en parlez pas dans votre billet. Bientôt nous en saurons plus je pense. C'est votre honneur de ne pas oublier tous ces gens que vous avez réveillés et conquis. Merci. Certains comportements d'hommes et de femmes politiques me lèvent le coeur (celui de certains journalistes aussi). Vous faites face, ne vous laissez pas atteindre. Nous allons être nombreux pour vous aider à continuer le combat et cela parce que vous êtes si différent d'eux. Votre droiture les empêche de se regarder dans un miroir sans baisser les yeux d'où leur arrogance et leur malhonnêteté. Bon repos ! (Je fais partie de "vos amoureuses" et j'aime trop votre grand sourire, qu'il revienne vite...)
Antoine, le but du Front de Gauche n'est pas de de réussir une campagne ou de choisir une stratégie mais de porter quoi qu'il arrive et en toutes circonstances (pas toujours des plus confortables vous en conviendrez), des idées politiques. Ainsi nous ne cherchons pas à qui revient la faute, nous faisons l'analyse des soutiens et des détracteurs des idées politiques qui sont la base de ce mouvement en tenant compte des enjeux idéologiques, symboliques etc qui motivent les différents acteurs du paysage politique. Il y a là une nuance, c'est peu confortable intellectuellement mais vous vous y ferez.
100 000 fois d'accord avec Denis F message 147.
Inscrivons nous tous au Parti de Gauche. Et pour compenser le fait qu'avec peu de députés les média vont nous ignorer encore plus et déformer notre message, créons une vraie radio de Gauche (avec Mermet en conseillé). Tout les gens qui autour de moi ne vote pas pour le FdG disent que Mélenchon n'est pas crédible économiquement. On a besoin d'entendre plus Généreux, Lordon et tous les "économistes attérés". Donnons leur une tribune. Il faut passer à l'offensive et donner notre argent pour que cela devienne réalité. Y a t'il quelqu'un au front de gauche qui pourrait prendre ce dossier en main. Zut alors avec tous les gens qui sont venus à tous les meeting, et qui pourraient donner quelques euros il doit bien y avoir moyen de faire quelque chose !
@ poncet et @ cerise verte
Vous, nous avons raison : l'élite d'aujourd'hui n'est plus celle d'hier, mais à qui la faute, j'en veux énormément aux universitaires d'avoir abandonné le bateau France dans les années 70/80.
Aujourd'hui la culture américaine et le formatage des grandes écoles à totalement annihilé tout esprit d'analyse et de curiosité, les énarques, les X, les Ponts, les HEC et autres cénacles formatent dans un même moule celui du libéralisme nos cadres et élites, ils ont surtout réduit toutes les humanités à la part congrue, là aussi il faut porter le fer de la révolution citoyenne.
Salut Jean-Luc!
J'en profite pour te tutoyer, quand tu seras Président on pourra plus...
Tu dois avoir le moral dans les chaussettes après ce qui s'est passé à Hénin. J'ai été enseignant à Lens de 1995 à 2003; déjà à l'époque c'était limite et le FN commençait à faire des siennes, sur Hénin en tous cas ailleurs c'était moins chaud. Quant aux voyous-comme-qui-tu-sais, c'est de notoriété publique depuis 20 ans que ce sont des pourris, avec une rente électorale de situation et une réelection garantie dès le premier tour en général. Avec la crise et le chômage, ils font pression sur les gens à coup d'emploi municipal et de facilité de logement pour faire coller leurs affiches et faire voter pour eux. T'as bien eu raison de leur voler dans les plumes; ces gens déshonorent la Gauche par leur comportement de satrapes.
Pour l'instant prends un peu de repos et ne t'en fais pas trop pour la suite. C'est au pied du mur des politiques d'austérité qui nous pendent au nez qu'on verra le maçon! A ce moment là on verra qui ose s'opposer et qui s'allonge...
PS: J'enseigne maintenant à Deauville; même ici il y a des gens qui votent pour toi, parmi les jeunes en plus, alors tu vois...
Il faut croire que "we're very dangerous!"
Qui s'étonne encore du comportement du PS ?
Je me suis abstenue au second tour des présidentielles, et je voterai au second tour des législatives car le candidat est vert, contre le sortant ump et le FN, mais sans illusions.
Hollande préfère un accord droite - socialistes en grèce, plutot qu'un accord syriza-socialistes...que dire de plus ?
Merci M. Mélenchon, votre résultat du 22 avril ne reflète pas la sympathie que j'ai observée autour de moi.
Le combat ne fait que commencer. Et les électeurs ne vont pas tarder à déchanter hélàs! il faudra être présents pour proposer autre chose qu'un retour de la droite.
M.Mélenchon, vos revers électoraux ne sont rien en face de votre supériorité morale et intellectuelle, qui, par définition, aura le dernier mot.
Tout mon soutien en ces heures difficiles d'autant que le travail a été bien fait.
Le PS est notre ennemi. Ils ont réussi à vous éliminer par tous les moyens, même les plus sales.
Poursuivons notre combat contre le fascisme, mais il ne faudrait pas que nous fassions le sale boulot et que le PS en recueille seul les lauriers. Eux qui ont favorisé sa naissance et son expansion, il faudrait qu'ils prennent aussi leur part du boulot.
Cela ne sera pas facile pour nous, d'autant qu'ils ont presque réussi à "américaniser" notre système électoral. Deux pôles électoraux dominants, l'un de droite dure (FN/UMP), soit le parti républicain aux usa, l'autre de droite molle (le PS et ses satellites) soit le parti démocrate aux usa. Et ils vont essayer de renforcer ce dispositif qui ne nous laisse guère de place et ne nous rend pas la tâche facile d'autant que ce système est soutenu par le pouvoir médiatique.
Ne pas s'occuper du PS, ok, mais pourquoi ne pas présenter des listes contre eux à toutes les municipales dans 2 ans. Ce serait, à mon avis, la meilleure des "formations citoyennes" pour tous et une façon de réoccuper progressivement le terrain.
Tout mon soutien.
Lisée.
Tu as fait du bon travail et le communiste que je suis t'es reconnaissant pour toujours. Je serai avec nombre de mes camarades toujours avec toi et merci pour ton éclairage et aussi de nous avoir fait renaître. Repose toi un peu pense à toi et tes proches et à bientôt dans de nouveaux combats.
Bravo et merci Jean Luc pour avoir donné, et pour continuer à le faire, un espoir et une fringale de lucidité politique.
Espoir: ensemble, on peut endiguer à plus ou moins long terme le déferlement raciste.
Lucidité politique: depuis des années, je n'arrive plus à supporter le n'importe quoi de la plupart des media français(même aux heures noires du berlusconisme, les media italiens étaient moins insupportables).
Alors, devant la machine à décerveler qui rentre dans tous les foyers, si, si, comme devant les Le Pen, il faut argumenter, démonter les artifices ou les ignorances voules ou non. Le blog est magnifique, mais qui le lit? Les discours sont superbes, mais qui y vient, sinon des sensibilisés?
Il y a tant de talents parmi nos amis pour inventer des solutions lpeu coûteuses et udiques de réponses, parfois je rêve de ce temps des lectures publiques des crieurs de journaux (bonjour aux camarades intermittents du spectacle). Ou encore, distribuer, régulièrement, dessins humoristiques à l'appui, des tracts avec analyses reprises de celles du blog et des sites amis. Je cherche... parce que le nid de l'ennemi a toujours été la parole travestie, et que le temps des campagnes électorales est trop court pour la dénoncer. Surtout quand on est politiquement seuls à le faire..
Cherchons, la bêtise n'est parfois qu'ignorance...que lors des campagnes électorales on colmate parfois.
Courage à toi, courage à nous tous, on lâche rien!
@denis F
c'est même pire pour les humanités ils ont trouvé mieux ils les réinventent.
Le truc à la mode chez les jeunes c'est science Po et ils veulent tous êtres journalistes "étonnant non" !
Merci jean luc pour cette excellente analyse politique vous avez fait un magnifique travail mon cœur de vieux communiste a,de nouveau frémi, chaque meeting vous avez su redonner de l'espoir.
A vos détracteur je dirais ceci l'histoire vous et nous donnerons raison j'en suis persuade
A Jean-Luc,
A l'aune des attaques ou les deux grands partis d'une façon ou d'une autre en viennent à soutenir par leur comportements calculateurs l'extrême droite contre le FdG dès que l'occasion se présente, nous sommes rassuré sur le bien fondé de l'immense travail déjà accompli par notre mouvement. Le FdG est bien plus que gênant pour ces partis, en les confrontant à leurs responsabilités historiques dans ces temps troublés et dit et redit leur faiblesses et leurs manquements pour affronter les difficultés croissantes qui s'abattent sur notre pays et sur le monde. Notre combat est long, on y prend de rudes coups, on peut tomber à terre mais nous le gagnerons parce qu'a chaque fois que cela se produit, ta voix et celles de tous ceux qui ont pris courageusement sa tête nous aide à nous relever et à continuer plus avant.
Je voudrais adresser un grand merci au front de gauche et à son leader, Monsieur Jean-Luc Mélenchon. J'ai vécu ces campagnes dans l'engagement (à mon "petit niveau") auprès de personnes riches de leur humanité, autour d'un programme humain. C'est ça, le Front de gauche ! J'ai repris goût à la politique, à celle qui place l'humain d'abord et pas à celle des petits politiciens de pacotilles qui sont (malheureusement) en nombre trop important. Il nous faut continuer ce combat malgré les déceptions, en gardant au fond de nous, l'espoir de la victoire inévitable sur la bêtise humaine. Il nous faut résister et combattre tous les mensonges qui ne sont que le verbiage de personnes en perdition, totalement désemparées et en perte de vitesse mais qui sont également, avides de pouvoir passant par la négation de toutes les valeurs d'humanité, de partage, de fraternité ! Même si, au fond de moi, je n'étais pas d'accord pour que M. Mélenchon aille à Hénin-Beaumont (car le risque, me semblait-il, était de voir se développer le pouvoir des médias à l'avantage de la haineuse, ce qui, je crois, n'a pas manqué d'arriver), il n'empêche que je ne peux que saluer la démarche d'affrontement des idées. C'est cela notre combat aujourd'hui. Vis à vis des socialistes, bien sûr je n'ai aucun espoir de changement profond et je ne peux que condamner leur comportement vis à vis du Front de gauche tout au long des 2 campagnes. On ne lâche rien ! Merci encore au FdG et à vous...
Bonjour Jean-Luc,
Je te remercie pour ton action politique et de conscience de classe que tu imprimes dans cette rude bataille électorale. Je n'ai pas beaucoup de temps à consacrer à celle-ci, bien que je n'arrête pas de me confronter lors de discussions de tous les jours aux lieux communs et discours de comptoir qui surgissent de ci delà, et c'est parfois pénible de résister sans se fâcher et de ne pas passer pour "un méchant", comme les médias savent si bien y faire avec ta personne. Courage, faisons face, la lutte c'est la classe!
Amitié fraternelle.
Gérard
Cher Jean-Luc toujours brillant et précis, et que ce texte donne envie de ne rien lâcher, ici en Essonne François D a fait un score honorable face au candidat brejnevien !
A bientôt de te lire, courage pour le second tour, mais quand même voter soc ça fait mal non ? Ici dans la 8ème nous avons le choix entre la candidate verte et UMP de Savigny. Que du bonheur non ?
Fidèlement
Samantha
NB J'adore mon patronyme!
Arrête de souffrir à cause d'attaques purement systémiques. Libère-toi émotionnellement des déceptions que tu ressens de la haine du PS. Tu as tellement raison de dire qu'il faut les ignorer et ne pas tomber dans le piège de la haine... Pour construire notre mouvement sur du neuf et du positif. Nous avons la vision, le cap, la responsabilité démocratique en dernière ligne d'une dérive qui sent partout le déclin de Rome. Alors tourne la page une bonne fois pour toute car nous sommes plus que jamais des socialistes, et que nous n'avons rien à envier à ce Parti "sérieux" qui se détruit peu à peu dans des luttes intestines et maffieuses. Nous allons construire cette révolution citoyenne qui leurs faits si peur. Il y a beau temps que je sais que nous sommes en résistance, parce que nous préconisons une autre voix solidaire pour réussir l'avenir du monde. Vendredi, je serai devant l'ambassade de la Grèce d'où tout doit partir. Je diverge de ta grandeur de républicain en disant que, quitte à ignorer les socialistes, autant ne pas les sauver une fois de plus dans le traquenard qu'ils se sont forgés en ouvrant la boîte de pandore du FN pour nous bousiller. Réservons nos énergies à préparer l'arrivée de l'insurrection à venir. Les législatives se feront sans nous. Nous devons nous rassembler dans un grand front uni. Le seul passage qui compte dans ce que tu écrits est l'après de ce que vous décidez du mouvement au Conseil national. J'attends impatiemment vos directives.
"une soirée électorale et je pourrai faire une pause"
Vous l'avez vraiment plus que mérité cette pause : profitez en bien, profitez de votre famille, vos proches et revenez
nous en super forme car le combat continue, vous avez ouvert une brèche depuis 2008 et d'autres ailleurs vont s'y engouffrer. La Grèce, l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie pour ne citer qu'eux.
Vous pouvez vraiment être fier de tout ce que vous avez accompli et comme "Rome ne s'est pas fait en un jour", vous l'avez prédit et je vous fais confiance : "Nous serons aux responsabilité dans moins de dix ans".
Merci encore pour l'ensemble de ces dernières années, je vous suis depuis votre prise de position au JO de pékin et depuis vous ne m'avez jamais déçu, alors un énorme Merci pour tout ça, ça fait tellement de bien de savoir que l'on est pas tout seul même si le smic n'est toujours pas à 1700€ mais ça viendra, ça doit venir.
Il est vrai que quand on vous lit votre stratégie et la défaite passent mieux, mais qui vous lit sinon les convaincus ?
Il est vrai que quand on vous lit vos appels à faire barrage au FN passent mieux, mais qui est votre/notre principal adversaire le FN, créé par la situation socio économique et les dérives électoralistes, ou bien le PS qui vous/nous assassine, comme il a fait avec le PC ? Il est vrai que quand on vous lit, ça redonne envie de continuer à se battre... mais pour combien de temps ?
Nous sommes nombreux à ne plus vouloir sauver la place si chaude des socialistes ? Quitte à laisser la place au FN. Et alors c'est justement à ce moment là que la bataille front contre front prendra tout son sens.
Je me questionne et espère que vous tiendrez votre logique.
Un militant PG d'Aubagne(13)
Courage! Tu as éveillé nos consciences et c'est déjà beaucoup, c'est normal que ça fasse peur! Mais comme tu nous le dit tous les jours on n'est pas des idiots! Nous on ne lâche rien et on a confiance en toi.
Et les leçons d'histoire ou de morale de la part de gens qui nous méprisent : on s'en passe!
Prend soin de toi, le combat sera long et on a besoin d'un éclaireur!
Fraternellement,
Ce n'est que le début. C'est toute une nouvelle génération politique qui se lève et pour qui le combat contre l’extrémisme de droite ne fait que commencer. A ceux que les résultats de la présidentielle ou des législatives ont déçus, à ceux que les manipulations idéologiques éhontées de la droite supposément républicaine écoeurent, à ceux pour qui la violence de l'extrême-droite fait peur, il faut redire que la conscience républicaine ne meurt pas. Ils veulent nous faire passer pour des extrémistes ? Mais nous ne sommes que des gens du peuples, qui vivent des vies normales, sans envie de violence d'aucune sorte. Seulement qu'ils se le disent : nous n'accepterons pas tout sans rien dire. Qu'ils se le disent : les gros-bras fascistes comme Ilias Kasidaris en Grèce, qui lance son verre d'eau au visage d'une députée de Syriza et frappe violemment ensuite une députée communiste : nous n'accepterons jamais cela. Nous n'en aurons jamais finis avec les gens comme eux. Il faut leur dire bien en face : nous serons toujours derrière vous, et nous ne vous laisserons jamais agir en toute impunité.
M. Mélenchon, rien ne peut plus vous faire désespérer désormais. Quelque chose comme une conscience politique s'est réveillée grâce à vous et surtout grâce au Front de Gauche. Certains vous reprochent d'être trop théorique, trop philosophique, de trop verser dans les références lointaines de l'histoire. Mais nous avons plus que jamais besoin d'un travail d'éducation. Continuez,...
Bonjour Jean-Luc, j'attends avec impatience l'après élection afin de pouvoir me réimpliquer dans l'action car il y a du boulot! Parti de gauche? Front de gauche? je suivrais la ligne de l'humain d'abord, de la planification écologique, du féminisme, de l'anti finance, de l'anti libéral, de la protection du service public, avec plein de camarades pêts à l'action amitiés.
@ cerise verte
Parlant de journalisme, comment un homme comme Monsieur Pujadas peut-il se regarder dans la glace en se rasant, s'il en est capable c'est incontestablement qu'il pense Le Pen, qu'il vote LP et qu'il promotionne LP, ce n'est pas moi qui le déclare mais un éditorialiste du Nouvel Observateur, cela aussi c'est nouveau de la part de ce journal, réhabilité JL Mélenchon !…
J'ose espérer que ce n'est pas le modèle de journalisme tel que Pujadas que veulent suivre nos futurs journaliste, j'attends d'ailleurs des échos de la part de cette profession.
Je reviendrais après la fin de la campagne électorale parler de la nécessité de la presse et du journalisme de combat, chaque chose en son temps.
Bonjour Jean-Luc,
Tout au long de votre combat, vous m'avez donné l'envie d'être français afin de vous soutenir plus directement. Osons penser que votre lucidité gagnera progressivement maints esprits au-delà des frontières.
Recevez tous mes encouragements pour la suite de la lutte.
Albert, Gembloux - Belgique
Nous pouvons être tous fiers, car ce n'est que le début de quelque chose!