13juin 12
Jeudi 14 juin : assemblée citoyenne à Hénin-Beaumont
Plus de 200 militants pour organiser un second tour victorieux face à Le Pen.
C’est ma fête en ce moment, entre les délires de la droite sur mes liens avec Mikis Théodorakis et une certaine lecture de mon résultat à Hénin-Beaumont. Cela vaut assez largement la pluie de tracts et lettres anonymes de la semaine passée. Il va donc falloir que j’en dise mon mot. Je parlerai donc des élections législatives en général. Puis de celle de la 11ème circonscription du Pas-de-Calais où j’étais candidat. Vous allez en apprendre de belles. J’en profiterai pour lancer une alerte. La victoire n’est nullement assurée sur place contre madame Le Pen en dépit de l’arrogance des socialistes. Je renouvelle donc mon appel solennel à Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault, venus au premier tour faire campagne contre moi, de venir aussi au second tour jeter tout leur poids dans la balance contre Le Pen.
Cette note va à hue et à dia, à mesure que je me déplace avec cet ordinateur, parfois perdant le fil de l’ordre d’exposition d’abord prévu. Je prends donc une précaution. Avant de publier quoi que ce soit, je veux dire ma gratitude à ceux des journalistes qui n’ont pas laissé dire sans réagir contre les calomnies d’Alain Juppé, Kosciusko-Morizet et Estrosi. Ces personnages de la droite ont répété sans savoir de quoi ils parlaient, ce qui les rend d’autant plus coupables, les propos de Marine Le Pen sur ma prétendue proximité avec les antisémites via un improbable copinage avec Mikis Théodorakis. Ils sont parfois tombés sur des journalistes qui ne laissèrent pas dire et ne se contentèrent pas de faire les passe-plats. J’ai trop pris la mesure de ce que coûte le harcèlement mensonger restant sans réplique pendant ma campagne législative pour ne pas sentir la différence de comportement chez ceux qui en sont capables. Une fois de plus, les socialistes sont aux abonnés absents. A Hénin-Beaumont déjà, j’ai appelé le candidat de l’UMP-Modem pour le remercier quand il a démasqué un distributeur de tracts anonymes du Front national et diffusé sa confession sur internet. Dans ma façon de vivre la politique, l’implacable volonté ne prive pas du respect exigeant pour ceux qui marquent de la droiture même au prix des facilités que le silence leur rapporterait. Le contraire des salauds sartriens qui se donnent bonne conscience en s’inventant des raisons de laisser faire.
Pour illustrer ce billet, des images d'actions militantes auprès des habitants tout au long de la campagne législative du Front de Gauche dans la 11ème circonscription du Pas-de-Calais. Photos : Rémy Blang.
Ce premier tour des législatives n’est pas glorieux. Une abstention massive dénature le vote et signe la « joie plate » dont j’ai parlé à propos de l’ambiance du soir du résultat des présidentielles. En 1981, la participation était de 70 %. Le comble du ridicule est avec le vote des français de l’étranger. Les députés vont être élus avec moins de 20 % de suffrages exprimés. Ailleurs, sur tout le territoire national, une fois de plus, l’abstention suit la ligne des frontières de classes, selon les quartiers et les bureaux de vote. Une fois de plus des commentaires à deux balles fleurissent sur « la fatigue des français » de voter et ainsi de suite. C’est à peine si, ici où là, perce une vision plus politique. Ainsi quand « La Croix » pointe que la bipolarisation de la vie politique se présentant davantage comme un étau que comme un choix, dissuade ceux qui se savent d’avance non représentés à la sortie du processus. Et d’interroger : « Que reste-t-il en effet aux électeurs qui ne se sentiraient représentés ni à l’Elysée ni au Parlement ? ». Bonne question. En ce qui nous concerne, Antoine Fouchet du même journal tranche dès la page deux : « Sans groupe à l’assemblée Jean-Luc Mélenchon cherchera à transformer plus que jamais l’alliance en une force "au service de l’insurrection citoyenne" ». En tous cas il est exact que c’est bien ce que, peu ou prou, j’ai l’intention de proposer, avec la direction du Parti de Gauche, à tout le parti pour son prochain congrès. Car certes, nous participons à la mascarade actuelle, et nous respectons sa conclusion parce que nous sommes républicains et que nous nous soumettons à la loi et à la Constitution aussi longtemps que le peuple ne l’aura pas changée lui-même. Pour autant, ce serait une lourde faute d’en attendre davantage que ce que nous en voyons déjà. C’est-à-dire un monstrueux déni de démocratie. Jugez plutôt. Si nous étions représentés à l’Assemblée à la proportionnelle de notre résultat électoral à la présidentielle, nous aurions soixante-quatre sièges. Si nous l’étions à la proportionnelle des voix gagnées à ce premier tour, nous serions quarante-trois députés du Front de Gauche ! On sait ce qu’il en sera en réalité. Surtout quand, par-dessus le marché, le parti dominant, le PS, consacre l’essentiel de ses forces à tenter d’écraser ses partenaires pour avoir la majorité absolue tout seul. Pourquoi faire ? Pour être certain de pouvoir rendre impossible de cette façon toute forme de débat sur les décisions qui viendront d’en haut ! Mais le débat aura lieu. Et bien plus tôt qu’on ne le croit chez les importants. Ailleurs et autrement puisque nous n’avons pas le choix.
S’agissant de l’élection législative dans le Pas-de-Calais, je note le nombre de commentaires de presse sur mon résultat au premier tour qui en restent à un niveau de nullité psychologisante auquel je n’arrive pas à me faire ! La paresse intellectuelle moyenne des voyageurs du « cirque médiatique », la jubilation corporatiste haineuse palpable de quelques-uns comme « le Parisien » et « l’Express », tout cela s’est additionné en indigestes tartines. Elles fournissent une pesante littérature qui obscurcit les faits qu’elles prétendent pourtant éclairer. Car l’étude d’un résultat électoral commence d’abord avec l’examen des chiffres. Accrochez-vous. Voici ce qu’il vous faut savoir et que vous ne lirez sous la signature d’aucun de ces « analystes » qui saturent l’atmosphère.
Premièrement dans cette circonscription, Le Pen retrouve ses voix de la présidentielle. Il n’y a donc aucune « percée » du Front national sur place. C’est l’abstention qui fait l’écart des scores entre les deux élections. Pendant ce temps la droite locale perd douze mille voix et quinze points. Le matériel électoral de la droite UMP-Modem ne comportait aucune mention de parti. Les bulletins de vote ne donnaient que le nom des candidats. Dans ces conditions madame Le Pen était en quelque sorte la candidate commune de la droite au premier tour. Elle ne progresse pourtant que de 0,8% ! Où est la « percée » ? Où est le « triomphe » ? Le dire, ce n’est pas minimiser le danger, bien au contraire. Je le crois extrême. Car Le Pen a solidifié son socle. Celui de la gauche n’en est pas au même point.
Deuxièmement, de mon côté je gagne mille voix et cinq points. Je passe en tête de la gauche dans huit communes sur quatorze. C’est-à-dire sur plus de la moitié d’entre elles. Et cela alors que je suis arrivé trois semaines plutôt, en challenger, quinze points derrière les deux premiers. Voilà pour l’ampleur de ma « défaite », claironnée de toute part. Le ticket socialiste ne me bat que grâce aux votes des deux villes dont les candidats titulaire et suppléant sont maires. En tous cas notre campagne, si décriée, nous a permis d’être en tête de la gauche à Hénin-Beaumont, ville sinistrée par les socialistes. Elle me permet aussi d’être en tête dans la commune socialiste d’où est partie la « marche » que nous avons organisée autour de la figure d’Emilienne Mopty ! Une marche «provocante» selon les mous du genou du « PS intelligent ». Une nouvelle fois il va pourtant devoir passer outre tout cela.
Car de son côté, le socialiste perd huit mille voix et huit points par rapport au score de Hollande ! Un effondrement passé sous les écrans radar des « observateurs ». « Le Parisien » titre même : « La surprise Kemel » avec une larmichette de bonheur au coin de l’œil ! Moins huit mille voix à gauche ! Ça c’est une jolie surprise pour un journal de droite. Pourtant Philippe Kemel n’a pas manqué de se réclamer de François Hollande. Il a même affirmé dans sa maigre profession de foi qu’il connaissait « personnellement » le nouveau Président de la République ! Cela n’a pas peu contribué à ulcérer ceux des électeurs socialistes qui se souvenaient de son soutien à Aubry dans les primaires. Reste le pire à savoir : Le Pen fait sa plus forte progression dans la commune du candidat socialiste. Elle y progresse de 29 %. Vous avez bien lu. La plus forte progression de Le Pen est dans la commune de celui qui me reprochait de faire progresser « l’extrême-droite ». Telle est le démenti concret des accusations indignes sur le sujet contre moi du Premier ministre et de Martine Aubry à l’occasion de leur passage sur place avant le premier tour !
Dans cette situation, il est urgent donc selon moi que soient électoralement rassemblés les socialistes, sévèrement divisées localement par les tricheries du vote de l’investiture. Il ne faut pas dire c’est de l’histoire ancienne car « Le Canard enchaîné » l’a bien raconté il y a peu : quatre jours avant le vote ! Il faut que la candidature socialiste soit dynamisée. Phillippe Kemel a refusé le débat sur France 3 avec madame Le Pen pour cette semaine d’entre les deux tours. C’est une erreur. Il paraît sur une craintive défensive. Que craint-il ? D’avoir à répondre aux mises en cause du livre « Rose mafia 2 » dont madame Le Pen fait ses choux gras. Il préfère s’en tenir à l’esquive. C’est une lourde erreur ! D’après moi il faut toujours argumenter face à Le Pen. Affronter ce qu’elle dit plutôt que de croire naïvement que ses mensonges vont s’en aller en fumée tous seuls. Dans ces conditions il est essentiel qu’une dynamisation soit engagée. Ce n’est pas nous qui pouvons la lancer.
Nous faisons notre travail. Mais si nous occupions le devant de l’estrade, serions-nous crédible après ce qui a été dit de nous par l’état-major socialiste? Madame Le Pen pourrait s’en amuser à nos dépends et se donner ainsi une fois de plus le beau rôle. Ce serait la contre-performance assurée. J’avais bien prévenu que les mauvaises manières du premier tour qu’ont eu les dirigeants socialistes joueraient contre nous tous au second tour, quel que soit le vainqueur de la compétition à gauche. Nous y voilà ! C’est pourquoi je crois qu’il est essentiel qu’une impulsion vienne du plus haut niveau socialiste. Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault doivent revenir dans la circonscription ! Leur présence est nécessaire. Ce sont eux qui peuvent donner du sens à la campagne socialiste du deuxième tour. Je sais parfaitement qu’au premier tour, le seul enjeu de cette élection pour les socialistes était mon élimination. Mais on n’en est plus là. Il faut prendre la mesure du danger. Les deux dirigeants socialistes doivent venir ! Au lieu d’aller au dépôt de candidature de Ségolène qui n’avait pas besoin de cela et qui n’en a eu que des retours de bâtons, Aubry aurait été mieux inspirée d’être dans sa région en première ligne de la lutte aux côtés du candidat qui doit porter notre résistance dans les urnes.
Car la situation est dangereuse sur place. Les nôtres se mobilisent. Ce n’est pas simple partout. Le journal « Le Parisien » nous informe à propos du candidat socialiste: « On murmure que ses relations avec les communistes locaux n’ont pas toujours été au beau fixe, ce qui pourrait laisser quelques séquelles ». Ce « murmure » est un fait de notoriété publique que seule la pudeur de gazelle du journal l’empêche sans doute d’expliquer. A moins que le journalisme par téléphone n’ait pas permis d’en savoir davantage. En fait le candidat socialiste a conquis sa commune en la prenant aux communistes… en alliance avec la droite. Quel choix rassembleur c’est là !
Mais sans doute les dirigeants socialistes pensent-ils l’affaire gagnée d’avance, et largement ! C’est ce qu’ont dit les sondages d’avant le premier tour, non ? Et c’est ce qu’a répété à l’envi le « seul candidat » qui « peut battre madame Le Pen ». Il n’empêche ! Il y a plus qu’un doute sur le sujet ! Donc il ne faut pas désarmer. Sur place, les camarades se mobilisent. Moi aussi, en dépit du mépris dont j’ai été accablé. Quoique j’ai été contacté indirectement le mardi par un improbable circuit, bien après l’heure de remise des documents électoraux, j’ai dit que j’étais d’accord pour signer ce que l’on jugerait utile à la mobilisation. Sans condition. On ne m’a rien proposé. Que faire de mieux ? Vendredi, dès mon retour de Strasbourg, je serai sur place. J’agirai personnellement et publiquement, en direction de la presse locale et sur le terrain. Il faut barrer la route à la Le Pen. C’est pour cela que nous agissons depuis le début. Les socialistes nous méprisent ? Et alors ! Nous n’agissons pas pour leur faire plaisir mais pour atteindre nos objectifs. Parmi ces objectifs il y a celui d’empêcher l’extrême-droite d’entrer à l’Assemblée. Le comportement des socialistes ne doit pas nous détourner de nos buts.
Le ciel était gris de plomb, à peine perlé. L’air humide était si frais et si poisseux ! Je me demande où est passé le mois de juin. Arras comme Hénin-Beaumont me semblaient sinistres, le jour d’après. Mais depuis combien de temps n’ai-je pas vu commencer normalement une entrée vers l’été ? Pourquoi fait-il si froid ? Une nouvelle fois, juste comme au lendemain du premier tour de la présidentielle, la fatigue me tombe sur les épaules comme on le dirait d’un mur qui me choirait sur le dos. Mais cette fois-ci l’horizon de l’effort s’éclaircit. Un aller-retour sur Strasbourg, un aller-retour Hénin-Beaumont, une soirée électorale et je pourrais faire une pause. La première depuis combien de semaines ? J’ai oublié pour ne pas y penser chemin faisant. La route a été si longue ! Car samedi qui vient est un anniversaire. Il y a un an exactement, les communistes m’investissaient pour l’élection présidentielle. Il y a donc officiellement un an que je suis en campagne, sans trêve. En réalité c’est depuis plus longtemps encore, si je m’en tiens aux dates officielles. N’est-ce pas en janvier que le Parti de Gauche m’a investi, et en février la Gauche Unitaire ? Mais quelle année ? 2011 ! Autant dire un autre siècle ! De toute façon, comme il y a eu une élection chaque année depuis la création en novembre 2008 du Parti de Gauche j’ai l’impression de n’avoir jamais mis sac à terre depuis cette date.
Mon téléphone s’est engorgé ! Il faut se donner en toute chose de la méthode et des buts. Mon projet fut donc de répondre à chacun. Ce fut bien du travail. Cependant je mentirais si je disais que seuls vinrent des réconforts ou des messages de solidarité. Au téléphone c’est sûr. Mais dans la presse, quel festival ! Avec le résultat ressurgit l’habituelle cohorte de tireurs dans le dos, anciens « amis de trente an », « dirigeants socialistes » et même « communistes », quand ce ne sont pas des « proches ». Mais qui sont-ils ? Ils témoignent tous sous le sceau du secret et de l’anonymat. Pourquoi ? Quels risques encourent-ils ? Pourquoi un journaliste accepte-t-il de publier un témoignage anonyme quand ce témoignage n’inclut aucun risque d’aucun ordre à part celui de l’ignominie personnelle ? Quand le journaliste socialiste Philippe Martinat écrit à mon sujet ce que vous allez lire quel jeu joue-t-il ? : « "Si marine Le Pen était élue dimanche prochain, il en porterait une part évidente de responsabilité pour l’avoir mise sur un piédestal", souffle un député socialiste ». Quel député ? Pourquoi ne pas le dire ? N’est-ce pas là une opinion assez banale ? Pourquoi la proférer en secret ? Quel genre de journalisme est-ce là ? En fait c’est une invention pure et simple d’un journaliste militant qui dissimule sa propagande derrière de soi-disant anonymes. Quant au fond de ce qu’il dit, je réponds avec les mots d’un autre journaliste, Pierre Marcelle de « Libération ». M’accuser, comme l’a fait Martine Aubry avant Philippe Martinat, d’être responsable de la mise en valeur de Le Pen ? Autant accuser les pompiers de mettre en valeur l’incendie !
Si rien n’est plus douteux que l’existence de ces soi-disant témoins anonymes il en va peut-être différemment à propos des « anciens amis ». Qui sait ? Ceux-là sont une réalité. Corrompus par l’appât des places, avilis par l’habitude des « témoignages » ignominieux, traînant comme les fantômes sans consistance d’un passé révolu, leur existence médiatique se résume à me nuire dans les moments de transes où la bête médiatique veut goûter du sang et des larmes. L’ancien « proche » sert à donner aux perfidies et délires des plumes hostiles la dose de piquant sans laquelle le caractère venimeux de leur prose se verrait trop. Ainsi, à côté des lettres anonymes, il y a maintenant les « témoins anonymes » de la presse. Aussi insaisissables que les précédents, ils pourriraient ce qui reste de stable et noble dans la vie politique que sont les vraies amitiés et les compagnonnages incorruptibles. Ceux-là se sont mis en mouvement avec chaleur depuis dimanche soir.
Les messages de sympathie ont afflué. Ils me touchent. Je varie mes réponses autant que possible. Mais l’idée reste la même, finalement, quand je veux venir à l’essentiel. Le travail a été fait et bien fait. De plus, je ne veux pas que la haine contre les dirigeants socialistes qui nous ont traités de cette manière indigne devienne une ligne politique. Le Parti socialiste est un astre politique mort. Ce que nous en voyons est juste une rémanence électorale sans consistance dynamique. Tout y tient par la colle du vote utile et autre niaiseries du même acabit. Rien de cela n’est le début d’une ligne offensive cohérente, ni une vision de l’avenir. Il est radicalement inapte pour affronter la crise qui vient comme un parti de masse capable d’organiser l’action populaire. Les entendre parler aux autres est en soi un véritable indicateur. Ainsi du ton haineux, hautain et méprisant de proconsul du type Bartolone ou vicieux comme ce Christophe Borgel qui pérore : « la mobilisation profite à toute la gauche. » Quand il vient d’organiser la déconfiture de ses alliés des Verts autant que de ses concurrents du Front de Gauche ! Et cela juste avant de dire une autre énormité pleine de duplicité : « Si on obtient la majorité absolue cela signifie aussi plus d’élus pour les écologistes et le Front de Gauche ». Après cela étonnez-vous que nous ayons de plus en plus de mal et de moins en moins d’arguments à produire en faveur de la fameuse discipline républicaine ! Une grosse colère couve de toute part. Elle serait mauvaise conseillère.
Car notre tâche ne peut être menée si nous nous laissons scotcher dans les règlements de compte avec le PS. Nous devons au contraire être en offensive créatrice, dynamisante, conquérante, en dehors d’eux, sans en tenir compte ni même les évoquer. Il ne faut absolument pas s’occuper d’eux pour bien mener ce travail. Le but est de gagner des forces et du respect dans les milieux qui nous intéressent et qui sont l’enjeu de notre action de conviction. Nous les gagnerons pour une action positive et allante ! Pas pour régler des comptes avec le milieu étroit des catégories sociales impliquées par le plans de carrière socialiste. C’est de cette façon que nous venons de marquer des points partout où nos candidats ont mené campagne. Je parle des points sur le tableau qui compte pour nous. Pas sur celui que tiennent les autres. C’est de cette façon que nous venons d’agir dans la campagne à Henin-Beaumont.
J’ai le cœur tranquille que l’on a toujours quand le travail a été bien fait. Tout a été accompli dans les règles de l’art. Boîtage, tractage, réunions publiques et ainsi de suite. Tout. Et pas en vain. J’ai dit que nous avons gagné mille voix et huit points, depuis la présidentielle. Si l’on se rapporte à la précédente législative nous avons gagné six mille sept cent voix ici. Comme on me l’a dit : je ne suis pas venu pour rien. On mesure donc quel effort nous avons fourni pour parvenir à notre résultat final. Encore n’ai-je parlé ici que d’évaluations chiffrées à propos du résultat de notre action électorale. Mais que dire de la renaissance de notre force politique dans ces parages. Je ne dis pas que nous étions éteints. Ce n’était pas le cas. La base communiste existante n’a jamais lâché le terrain. Mais mon arrivée et la galvanisation créée par l’enjeu a reconstitué une dynamique collective qui a atteint la société elle-même dans plusieurs de ses secteurs. Pour moi c’était l’essentiel.
Le problème posé par l’extrême-droite ne se règlera pas dans l’instant ni par une seule campagne électorale. Il va s’approfondir avec le blanc-seing que lui donne le néo-lepénisme médiatique. Celui-ci, selon moi, n’est qu’une conséquence du fait que la digue a sauté à droite et que ce fait est assumé par un nombre croissant de commentateurs qui jugent positivement cette évolution. Dès lors que la pente est prise, à côté de purs partisans de cette ligne marcheront tous les faibles pour qui le commentaire ne peut s’éloigner d’une ligne médiane dans la masse de ce qui se dit, quel que soit le contenu de ce qui se dit. C’est le camp de « cinq minutes pour le bourreau, cinq minutes pour la victime et chacun a eu sa part équitable. » La règle d’or d’un côté, de l’autre la haine des musulmans remplaçant celle des juifs qui avait pourri la génération précédente, voilà le fond doctrinal moyen non-dit du petit monde qui veut diriger les esprits. L’atavisme est si violent que de simples faits électoraux pourtant excitants pour l’esprit, ne sont plus traités par ceux-là même qui se piquent d’analyse. Voyez.
J’ai dit que notre concurrent socialiste a perdu huit mille voix et cinq points. Cela ne l’a pas chagriné outre mesure, si j’en crois ce qui se lit dans la « Voix du Nord ». En apprenant que je reconnaissais notre deuxième place, la salle des socialistes exulta de joie : « On a battu Méluche ! ». J’étais bien leur adversaire, on le voit. Mais où sont passé les huit mille voix perdues par le socialiste depuis la présidentielle ? Mettons que ce soit de là que viennent les mille voix que j’ai gagné. Il en manque sept mille. Où sont-elles ? Personne ne le leur demandera. La droite en a perdu douze mille. Ou sont-elles ? Personne ne le leur demandera non plus. Pourquoi n’y avait-il aucune mention UMP ou Modem sur le matériel électoral de leur candidat commun ? De la sorte, c’est comme si la droite était absente, poussant ses électeurs abandonnés dans les bras de la madame. Cherchez trace de ce fait dans la presse. Il n’y en a pas. Comment se fait-il que j’ai été la cible exclusive des lettres anonymes déversées sur le secteur sans un mot de soutien des socialistes locaux ou nationaux contre ce genre de méthodes ? Pourquoi n’en est-il question nulle part ? Quel a été l’impact en faveur du vote FN de la parution du deuxième tome de « Rose mafia » trois jours avant le vote ? Et de l’interview sur ce thème à France 3 de l’infect Dalongeville, l’ancien maire de Hénin-Beaumont, par qui toute la catastrophe a commencé ? Rien, pas une trace dans le roman sensationnaliste déversé sur ma « défaite ». Quel impact des sollicitations de David Pujadas au journal de 20 heures suggérant à madame Le Pen de dire que je sollicitais un vote « ethnique » ? Le corporatisme confraternel interdit que cela soit interrogé.
Bien sûr il faut tenir compte du hasard, de l’amateurisme, du manque de professionnalisme dans tous ces non-dits. Bien sûr il faut tenir compte de l’effet « cirque médiatique », de la cohue venant le vendredi seulement, jour de marché, « observer » l’inobservable du fait de la cohue des caméras et appareils photos. Bien sûr il faut tenir compte du fait que les uns recopient sur les autres sans talent ni curiosité. Bien sûr il faut tenir compte que rien de tout cela n’est vrai dans tous les cas. Mais il y a quand même un fil conducteur à tous ces silences qui délaissent des faits pourtant avérés et éclatants de questionnements. Avec ma « défaite », c’est que l’essentiel est sauvé pour la bonne société médiatico-compatible : les rouges sont repoussés. Le reste n’a pas d’importance à leurs yeux, semble-t-il. Je prendrais volontiers donc le parti que m’avait recommandé François Mitterrand en son temps : ne plus lire la presse. En fait, quelque goût que j’en ai en réalité, je me protègerais de cette façon contre le chagrin que soulèvent en moi ce constat de l’aveuglement et de la fascination morbide pour madame Le Pen. C’est cette même veine glauque qui fit en son temps les Drieu la Rochelle et les autres intellectuels brillants qui finirent comme on sait. Une nouvelle faillite des élites se dessine sous nos yeux. Il est vain d’attendre d’elles quelque mise à distance que ce soit. C’est à mes yeux le plus grave dans le moment que nous vivons.
Merci d'avoir réveillé une conscience de gauche un peu endormie... Merci pour votre courage et votre droiture si rare dans ce monde pourri.
De tout coeur avec vous.
Le flot énorme des commentaires, à lui seul, démontre que le Front de Gauche n'est pas mort, mais bien vivant au contraire ! Tout est relatif : 1,8 millions d'électeurs aux législatives, c'est peu, mais c'est beaucoup aussi, car c'est vraiment le noyau dur d'un mouvement de Résistance, dont le pays va avoir un grand besoin dans peu de temps. Si ces 1,8 millions de têtes dures descendaient toutes dans la rue en même temps, ceux qui nous enterrent - ce en quoi ils se mettent le doigt dans l'oeil - en seraient pour leurs frais !
Mélenchon/Le Pen à Hénin-Beaumont : l’attitude ambiguë du Parti socialiste
Hénin-Beaumont a été le théâtre du combat Front contre Front mené courageusement par Jean-Luc Mélenchon. Bien qu’éliminé au premier tour, on ne peut parler d’échec concernant sa candidature. En effet, cette campagne aura permis de faire tomber les masques. Celui du Front national bien évidement (faux tract, charges verbales...) mais aussi celui du Parti socialiste qui n’a rien fait pour favoriser le rassemblement à gauche.
Ca va être dur dans ma circonscription de voter socialiste, mais bon quand faut y aller faut y aller. Merci d'avoir "remuer" les 2 campagnes électorales avec vos tripes contre vents nauséabonds et marées pestilentielles. Le mensonge, le déni, l'arrivisme fait le lit de tant de personnages politiques. On continue.
Moi aussi, je veux adresser un immense merci à Jean-Luc Mélenchon pour son action et sa pensée, ses analyses pertinentes qui remontent le moral de ceux qui pensent avec lui que le combat continue. Mais qu'il sera dur face à un PS raidi sur ses positions de (pseudo) vainqueur et réfractaire à tout débat. Face aussi à des médias insupportables !...Ce que je trouve le plus effarant c'est le refus des socialistes de débattre avec le Front de gauche sur les vraies questions que doit se poser la gauche. Faire du Front de Gauche un parti dangereux et extrémiste, comme le laisse dire le PS (il ne réagit jamais aux attaques des médias trop contents de renvoyer dos-à-dos les deux "fronts") procède, non pas d'une véritable croyance qu'il est dangereux, mais plutôt d'une volonté de masquer qu'il représente, lui, le Front de Gauche, la seule gauche en France, alors que le PS a fait le pacte à peine tacite de servir la cause du libéralisme. Gageons que les forces mises en branle par les formidables campagnes (présidentielle et législative) menées par JL Mélenchon et les candidats, par tout le front de Gauche vont continuer à rester présentes et actives et que ce qui se passera plus difficilement à ll'Assemblée pourra se passer dans la "vraie vie"! Espoir, résistance!
Merci Jean Luc Mélenchon, vous avez contribué, avec beaucoup d'autres, à commencer à recomposer la gauche dans ce pays meurtri par 5 années de pouvoir sarkoziste. Le combat ne fait que commencer mais il s'engage sur la bonne voie.
Enfin nous ne nous sentons plus orphelins de notre idéal politique
L'avenir dure longtemps. Ne rien lâcher, garder le cap ! Car les échéances (autres qu'électorales) se bousculeront...
Bonjour camarades.
Je comprends très bien la réaction de ceux qui ne voteront pas pour les candidats socialistes au second tour.
C'était aussi mon choix avant le premier tour, ma circonscription étant ancrée à droite depuis la nuit des temps.
Mais j'ai changé d'avis, car je ne veux pas donner plus de poids à l'UMP, qui s'est affranchi des derniers remparts républicains, en rejoignant sans scrupule la route de la honte tracé par le FN.
La majorité des médias porte aussi la responsabilité de ce fait, en se faisant les valets aveuglés de la droite.
Le PS d'aujourd'hui va continuer la politique libérale qui est devenue "la valeur" de ce XXI ème siècle.
Seul le Front de Gauche ouvre une voie nouvelle avec "L'Humain d'Abord".
Le chemin est long pour arriver à nos objectifs, la mobilisation pour lutter contre la finance reste d'actualité.
On lâche rien.
La peur a encore emporté la raison.
Le temps n'est plus du :"on va dans le mur", le choc est très proche.
Comme en grece, ce sera nous ou la peste brune, tous les autres seront discrédites.
Le choc sera rude et nous devons nous y préparer : restons unis et continuons a augmenter les adhésions a notre programme.
JL nous a bien désigne le danger, l'outil du vote utile va bruler les doigts de ses manipulateurs, c'est terrible mais c'est ainsi.
La finance s'en accommodera comme toujours.
Le PS et l'UMP seront anéantis et nous seront encore seuls, travaillons a convaincre que nous sommes l'alternative crédible, argumentons encore et encore sur les causes de cette "crise".
Sinon, le brun gagnera pour le malheur de 99% du pays et lorsqu'on donne les clefs aux feu, on a du mal a les lui reprendre.
Suivons l'exemple de JL : ne jamais rien lâcher et continuer le combat car c'en est un !
Amitiés fraternelles,
Bonne fête Jean-Luc !
je ne sais que te dire d'autre camarade, les mots me manquent face à la décomposition de la France qui s'annonce. partout les garde fous républicains sautent et l'on s'allie au FN qui a la qualité de surfer sur la crise en adoptant ce qui marche le mieux, l'appel à l'ignorance et aux peurs plutôt qu'à l'intelligence et au courage.
Nous nous en mordrons tous les doigts bientôt, dans ce système au bord de l'effondrement les jours sombres ne sont plus derrière nous mais bel et bien devant, et rien ne dit que nous en sortirons vainqueurs encore, tant a été bien organisée l'individualisation et le désintérêt du collectif dans notre société moderne.
Nous aurons alors tous besoin de courage et de courageux, repose toi d'ici là, pour nous revenir frais et aiguisé comme tu sais l'être, à l'avant garde du combat titanesque qui nous attend.
Malgré les erreurs de stratégie, la tâche n'a pas été rendue plus facile par des "alliés" fratricides, tu as fait le choix que tu as jugé juste, et nous ne t'en voulons pas pour cela.
En avant camarades, amis, frères, le chemin s'ouvrira toujours devant ceux qui n'auront pas peur d'avancer.
Jean-Luc Mélenchon tout d'abord bravo pour vos 2 campagnes, c'est un exemple d'éducation populaire ! Un seul regret, et ce n'est pas de votre fait : le gouffre qui reste localement entre une Émilienne Mopty et une Le Pen !
Vous êtes l'honneur de la gauche, la vraie, celle de ceux qui n'ont que leur travail pour vivre : ouvrier, technicien, ingénieur, professeur, policier,...
Les milliers de personnes qui ont suivi vos meetings et qui ont voté pour vous, ne vont pas disparaître sous la plume de quelques médiacrates minables, qui font preuve d'un amateurisme journalistique incroyable. Avez-vous entendu un seul commentaire sur les 2 référendums Islandais qui ont entraîné que les banques qui ont dû s’asseoir sur la dette?
Plus que jamais, le mot est Résistance.
Nous, de toutes les façons, nous "On lâche rien".
A bientôt camarade.
NB : Parti du PS en même temps que vous. Je vous avais écrit à l'époque "on se retrouvera", c'est chose faite ;)
Merci Jean Luc pour ta force, ta lutte et représenter tous ceux qui en ont marre de voir les journaleux de politique poubelle poser des question de bas étage.
Je me permet de te tutoyer car tu es proche des aspirations du peuple. Celui qui crève de cette crise organisée.
Ceux qui subissent et demandent simplement un monde plus juste, des écoles, des crèches et des services publics pour défendre l homme avant tout. Quand aujourd'hui les médias passent la première page pour savoir ce que pense Valérie de Ségolène...voila la priorité des journaleux
Ton message est clair, propre et sincère.
Ta lutte est juste et nous sommes avec toi
Tes messages donnent la force à ceux qui subissent
Bonne lutte et tu peux toujours compter sur nous
Bravo pour cette campagne courageuse. Ce combat contre l'extrême-droite au combien légitime m'a incité à voter pour la première fois FdG dimanche dernier! Nous pouvons faire évoluer les mentalités. Luttons chacun/e à notre petite échelle au quotidien, montrons que nous refusons les idées de haine de l'autre et de racisme! Portons cet idéal -plus que noble- haut et fort et continuons le combat. Demain est un autre jour, l'avenir nous réserve tellement d'incertitudes que seul un parti comme le FdG nous redonnera l'espoir dont on a tellement besoin. Il faut apprendre à vivre ensemble, c'est la seule solution. Jean-Luc Mélenchon, nous avons besoin de vous pour porter ces idées dans les médias et les diffuser! Continuez sans relâche et les victoires arriveront en temps et en heure. Pour l'instant, les Français ne sont pas prêts (en tout cas, une grande majorité). Soit. Il faut rester sur cette même ligne et de plus en plus de personnes se reconnaîtront, c'est ainsi que le mouvement grandira et ira vers la victoire.
Cher camarade,
Ton message est vrai, humain, utile.
Cependant pour nous tous, une fois la chose dite et partagée, reprenons notre discours idéologique, social, économique? Le danger est grand d'être enfermé sur le discours des autres.
Nous irons voter pour le candidat de gauche le mieux placé, conseillerons ça autour de nous et serons dans la lutte là où elle doit avoir lieu, les rue, les quartiers, les écoles, les facs, les usines, les places.
Camarade, l'aventure est belle, et ce que tu décris, la légitime d'autant, dans sa nécessité, dans sa beauté.
Camarade Jean Luc,
Ton blog m'était devenu un aliment intellectuel vital. J'ai eu peur que cela tarisse. S'il te plait....
Il convient aussi que ton apport d'analyses et de mise en mots trouve maintenant une mise en place "logistique" au sein d'un comité d'orientation du Front de Gauche. Pour le reste du travail, comme on dit, on n'attend pas les consignes.
Merci, encore !
Vite un mot,cher Jean-Luc Mélenchon, ce billet délicieux et sagace à peine lu, le coeur gonflé d'une indicible gratitude, la tete bouillonnante d'idées que j'irai débattre,murir et mettre en pratique dans une tres prochaine assemblée citoyenne.
Au nom des membres de mon équipe de campagne, des militant-e-s du PCF, du PG et des "non encarté-e-s", je tiens à te féliciter pour ton engagement dans les deux campagnes et pour te remercier pour la qualité de ta campagne présidentielle. De vieux militants ont été stimulés et très actifs tout au long de la campagne (je garde le souvenir de leur émotion le 18 mars à Paris, place de la Bastille) ; d'anciens militants ont repris goût à l'action politique ; des citoyennes et des citoyens plus jeunes, peu nombreux malheureusement, ont pris leur part dans la campagne. A titre personnel, je voudrai souligner l'importance de tes interventions à la télé ("des paroles et des actes"...) et, surtout, en meeting. Nombreuses furent les personnes, pas forcément de gauche, qui ont été séduites par la qualité de tes discours et, plus précisément, de ton argumentation. En covoiturage, nous sommes allés à Rouen le 6 mars, jour des 10% ! Malgré une campagne active dans une ambiance conviviale, le score du 10 juin fut modeste (3,81%). Nous tenons à renforcer le Front de gauche dans la circonscription. Encore bravo et merci !
Gérard POMMIER (candidat du FG dans la 1ère circonscription de l'Orne)
Encore une fois merci pour votre campagne qui, aussi belle fut-elle n'a pas résisté aux attaques sournoises du système politico-médiatique contre votre candidature. Vos discours et vos paroles sont un remède au FN, il faut continuer le combat sans rien lâcher !
Il faut savoir faire son auto-critique, et j'espère qu'outre ce billet argumenté de relativisation de la défaite, M. Mélenchon remettra en cause la stratégie de l'agressivité exagérée ? Récupère-t-on des électeurs en insultant leurs candidats ? Fussent-ils porteurs d'idées nauséabondes ? Convaincre par les arguments, tout en continuant à faire preuve de ce franc-parler et de ces bons mots qui plaisent, voilà le défi.
J'ai regardé le triste cirque médiatique sur la 2, Clémentine Autain a répondu à un propos mensonger en essayant de rétablir les faits et de rendre hommage au combat et à l'intégrité de Jean-Luc, la journaliste lui a coupé la parole, même évènement ( plus étonnant pour moi) quelques minutes après avec Arnaud Montebourg...
Merci de résister, merci de nous éveiller, merci de nous fédérer, la seule consolation de ce scrutin, c'est de voir ton intégrité sans faille, ta résistance, ton talent de plume et de tribun. Merci Jean-Luc.
Merci beaucoup M. Mélenchon. Je vous suis (virtuellement) depuis aout 2011 et ma conscience n'a cessé de s'éveiller... Politiquement je reviens de très loin ! Comme vous le dites, vous faites du très bon travail qui a au moins permis la transformation de ma vision politique.
Continuez ! Tenez bon !
Nous sommes derrière vous, vous pouvez comptez sur nous et nous comptons sur vous !
Bonjour Jean-Luc,
Une campagne exemplaire, un courage exemplaire
Phare ou Guide, votre combat n'aura pas été inutile
Le peuple doit rester debout. 100 fois sur le métier, remettons notre ouvrage!
En revanche, je n'irai certainement pas me salir les mains une 2ème fois, dimanche prochain, mon bulletin sera nul. Même si vous nous dites que la colère est mauvaise conseillère, je suis rouge et verte de colère!
Résistance, toujours!
Merci Monsieur Mélenchon
Je te soutiens citoyen Jean Luc! Tu as fais la plus belle des campagnes et grâce à toi, nous reprenons goût à la lutte pour que le beau programme "l'humain d'abord" puisse un jour se concrétiser! Pour moi, la 6ème République n'est pas une utopie, j'y crois car il n'y a pas d'autre alternative! Je salue ton courage, ton combat seul au milieu de toute cette meute de loups (médias, politiques)! Bravo et merci, et souviens-toi, on lâche rien, on résiste !
Bonjour Monsieur Mélenchon,
et bravo pour votre campagne. Tenez bon sur les thèmes qui vous ont acquis la sympathie et la reconnaissance de beaucoup : ceux de la démocratie sociale mais aussi politique, avec la convocation d'une constituante en vue d'une sixième république dont on voit bien, à la lumière de ces dernières législatives, qu'elle est devenue nécessaire si l'on veut éviter la présidentialisation excessive des institutions, l'affaiblissement du parlement devenu une simple chambre de ratification et la bipolarisation mutilante du débat dans la société. Ces thèmes étaient bien ceux de votre meeting de la Bastille, qui représente l'acmé de votre excellente campagne présidentielle. Quant au F.N., il faudrait peut-être le combattre différemment, en évitant le piège exploité par vos adversaires qui ne détestent pas de voir votre image jumelée à celle de Marine Le Pen. Il faut vraiment s'interroger sur le risque de la mettre au centre du débat politique, même si ce reproche est hypocritement brandi par des socialistes pour vous critiquer... risque aussi de braquer au lieu de le convaincre l'électeur populaire qui s'égare par ignorance et désarroi sur un vote d'extrème droite ? Je vous fais confiance, quoique de nature vigilante, pour les mois qui viennent. Bravo et merci.
Depuis dimanche dernier, je me refuse à écouter ou regarder les prétendues chaînes d'info et tout ce qui a trait au décryptage politique. Cela fait un bien fou et je vous conseille d'appliquer cette recette. Commencer ma journée hier avec Chopin sur Arte (et non avec l'arrogant Barbier ou autre clown) a donné une toute autre saveur à mon trajet vers mon lieu de travail. J'ai même pu rire sans me forcer du premier épisode de la saga de l'été dans laquelle deux héroïnes BCBG se disputent un super-héros...
Vous ai-je déjà dit "merci" ? Oui, ce n'est pas grave, deux fois valent mieux qu'une...
"les rouges sont repoussés. Le reste n'a pas d'importance..."
Cette bonne vieille peur des rouges est toujours là, plus vivace que jamais. On lâche rien. Salut et fraternité.
Tout à fait d'accord avec tous ceux qui -dans la droite ligne des propos de Jean-Luc tenus dans ce billet- disent "ne perdons plus de temps à parler et à nous occuper du PS". Pour ce faire, pour marquer notre écoeurement devant leur "conduite" à notre égard, pour tout à fait les ignorer et leur signifier que nous n'avons plus rien à partager au niveau du positionnement et du projet politique, ni donc à faire et à espérer ensemble, quelle meilleure traduction que de dire, en toute logique, nous ne voterons plus pour vous, nous ne vous cautionnerons plus...puis tourner la page, fiers, libres et sereins.
Une grande partie d'entre vous semble encore hésiter. Pourquoi? Face au FN ? Je suis OK. Mais pour le reste, votre vie, serait-elle bouleversée s'il y a quelques députés UMP ou PS de plus ou de moins? Voulez-vous vraiment les aider à avoir la majorité absolue? Sans doute suis-je trop entier ? Alors, apprenez moi le sens du mot liberté en politique, éclairez moi, mes camarades. Fraternellement
Merci pour ces infos.Salut et soutien total ! Continuons le combat !
Journal de 13h sur France Inter, aujourd'hui. L'info essentielle est bien sûr le tweet de Valérie Trierweiler. Avec les analyses de Jean-François Achili qui ne dit rien, de Geneviève de Fontenay (!?) et de Jacques Séguéla. Non mais ils écoutent leur journal de temps en temps sur France Inter ?
Cher camarade Jean-Luc, je me suis reprise et j'irai voter pour le gars du PS, contre l'UMP de plus en plus lepéniste.
L'urgence, à ces élections, effectivement, n'est pas le règlement de comptes avec le PS (même si on en meurt d'envie), mais l'attitude mature et responsable faisant barrage à l'idéologie fascisante.
Nous n'avons pas les médias avec nous (sauf un ou deux), il nous faut donc trouver d'autres moyens de communications.
Ici, à Brest, nous y réfléchissons sérieusement de façon à pouvoir faire connaitre nos prises de position et propositions dans les difficultés qui ne vont pas tarder à surgir. Support papier, journal électronique (ou les deux), ce n'est pas encore tranché...
Jean-Luc, prends le temps de faire une pause! Cela me parait une urgence après tout ce que tu viens de traverser. Pour continuer sur la durée, il faut aussi écouter ce que dit son corps...
Salutations fraternelles et affectueuses
Cher Jean-Luc,
comme toujours quand les temps sont durs, les chiens qui jusqu'alors se tenaient à distance, dés qu'ils pressentent une faiblesse se déchaînent. Ils sont de la race de ceux qui en d'autres temps dénonçaient leur voisin et qui le vent tounant étaient des résistants de la trente sixième heure. L'humanité n'offre pas de plus désespérante et repoussante figure que celle du lynchage fut il médiatique Le plus triste dans toute cette fange c'est que l'essentiel est occulté. Le temps n'est pas loin, lorsque les déceptions et les désillusions vont inévitablement arriver, de réactions de révoltes et d'exaspérations. Et c'est encore la Le Pen qui se frottera les mains et emportera la mise. On se souviendra alors de qui avait clairement identifié le danger et inlassablement lutté contre la peste brune. Les combats justes sont les plus difficiles et ceux qui marchent devant comme tu dis, prennent les coups. En dépit de tout et surtout de la bêtise continuons à être fidèles à nous même et à nous battre, et toi cher Jean-luc courage pour continuer à porter le drapeau.
Toujours fidèle à notre cause...;-)
Comment ça, c'est ta fête ! et nous alors ? y a pas de raison que tu la fasse tout seul.
Amitiés.
Merci à vous tous chères et chers camarades, et toi Jean-Luc dont les meetings et les écrits ont réveillés le potentiel révolutionnaire qui parfois se laisse berner par la médiocrité médiatique.
"laissons la peur du rouge aux bêtes à cornes", "la bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe", "quand on a un marteau dans la tête, on voit tous les problèmes sous forme de clous", "quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt". Cela aide devant les commentaires de certains journalistes médiatiques.
Ne lâchons rien, bon courage à toi, je suis fière de nous et pense souvent aux anciens qui nous montré le chemin.
salut et fraternité.
Daniel
Bonjour,
Merci à vous Jean-Luc Mélenchon pour ces deux belles campagnes et cette analyse au combien pertinente comme à chaque fois de votre part. Je suis profondément choquer de l’altitude du PS à votre égard comme avec celui du FdG. Sur les accusations antisémitismes de l'UMP, cela me rappelle une autre affaire aussi injuste celle de l'intellectuel Pascal Boniface après son livre sur "Peut-on encore critiquer Israël" où ce dernier président de l'IRIS se questionnait pourquoi ce pays qui fait parti des nations respectant le moins les résolutions de l'ONU n'était jamais sanctionné. "Les intellectuels faussaires" un de ces derniers ouvrage très pertinent où il dénonce la classe des pseudos intellectuels (BHL, Alexendre Adler, Frédéric Encel), journalistes (Caroline Fourest et Philippe Val) et leurs mensonges volontaires pour faire passer leurs théories a été boudé par des éditeurs et la presse pourtant au combien véridique. Sur la presse, le constat est très alarmant et préoccupant, je rappelle que nous sommes un des rares pays au monde où des marchands d'armes (Dassault et Lagardère) détiennent des groupes de presse, un vrai conflit d’intérêt envers le 5ème pouvoir que personne ne parle sauf vous. Aux USA, cette situation est impossible et impensable. A cela, il faut rajouter, la situation gravissime du statut du journaliste la profession la plus déréglementée du code du travail où les stages sous payés voir même nos payés sont rois.
Jean-Luc, tu as eu plus que raison de te présenter à Hénin Beaumont. Qui d'autre aurait eu le cran de la faire. Qui d'autre ose affronter front contre front, face à face, les yeux dans les yeux l'héritière du trône FN ? Oui, tu as eu raison. Surtout, les insultes deviennent trop lâches et salissantes. Elles te touchent, donc elles nous touchent. Si tu devais être un ignoble antisémite alors l'héritière de trône FN deviendrait pourquoi pas une formidable humaniste ? La bonne blague, l'horrible mensonge, l'infâme diffamation! Si pour le PS tu es l'adversaire, pour notre Front, celui de la gauche radicale et alternative, l'adversaire c'est ce libéralisme qui relègue l'humain dans les basses fausses du château de la richesse vulgaire. Le PS se trompe, sur toute la ligne, et je sais de quoi je parle... j'en viens.
Mais ses électeurs, eux, pour la plupart sont sincères en croyant voter à gauche lorsqu'ils glissent un bulletin social démocrate libéral dans une urne.
Notre espoir de construite cette république sociale est donc non seulement grand mais réaliste parce que réalisable. Car ces électeurs socialistes restent à convaincre et ils peuvent l'être, surtout si tu restes notre porte voix.
Amitié sincère, réelle et fidèle.
Sydne93
J'ai beaucoup ri à découvrir le conseil de Mitterrand de ne jamais lire la presse ! Quelle clairvoyance. Lire ces horreurs dépravées est en effet des plus affaiblissant. Même topo pour les médias. Il suffit très probablement, pour qui est appelé à prendre des décisions, de s'en faire donner des résumés sur l'essentiel. D'autant que le contenu des articles comme des émissions est d'un effet si éphémère qu'il suffit de laisser passer. Reste la question complexe des facteurs de formation de l'opinion. Comment faire passer les messages positifs, comment leur conférer un impact durable ? Toute la question est là. Tout ce qui a été fait dans cette campagne par M. Mélenchon et le Front de Gauche allait exactement dans ce sens positif, créant une lame de fond lente mais profonde. (La mise en ébullition des dépravés et leurs éructations en apportent involontairement la preuve !). J'admire énormément M. Mélenchon de conserver ainsi, dans la tempête, son esprit parfaitement clair et sa détermination sans faille. Exemple rare à suivre absolument. Une immense énergie, voilà ce que je souhaite à toutes et tous. L'aventure ne fait que commencer, elle sera d'une valeur incommensurable pour nos enfants face à ce qui les attendrait sans elle !
Ces infos ne font que confirmer ce que nous redoutions, mais nous sommes unitaires pour 2, c'est une façon de leur donner une bonne leçon que d'appeler à voter pour le candidat de gauche le mieux placé et de contribuer à son élection, même si nous devons nous boucher le nez...Tôt ou tard la lumière jaillira des ténébres, ces basses manoeuvres,oeuvres, seront comprises par tous. Je plainds tous ces pauvres types de la médiacratie aux ordres et ces politiques serviles, complices, et ne peut m'empêcher de penser, que le matin, devant leur glace, ils doivent avoir une profonde envie de vomir, on se console comme on peut...Continuons notre programme d'éducation populaire, nos arguments sont factuels, fondés, justes et c'est notre force, ne nous laissons pas dévier de notre objectif par ces hommes vendus aux oligarchies financières, qui n'en n'ont plus rien à cirer de la République et de la Nation.
Bonjour Jean Luc,
Ne serait-il pas temps d'utiliser l'arsenal juridique existant relatif à la diffamation, car de nombreux propos émis de toute part pourraient être attaqués dans ce cadre, d'autant plus qu'ils sont souvent écris, je pense notamment à un twitt de Aphatie qui est fervent défenseur de l'extrême rigueur.
Courage à vous, et comme on dit : on ne lâche rien !
Non non, pas la gueule de bois, mais plus déterminés que jamais.
"...Mais le débat aura lieu. Et bien plus tôt qu’on ne le croit chez les importants. Ailleurs et autrement puisque nous n’avons pas le choix... "
Bien de cet avis.
On ne perd que les batailles que l'on ne mène pas et on ne peut pas reprocher au FdG, au PG à Jean-Luc Mélenchon de ne pas mener cette bataille frontale. L'espoir soulevé ces derniers mois ne va pas retomber.
Le combat va se continuer sous d'autres formes et nous serons là, près, organisés, plus nombreux.
Jean Luc, hasta la victoria, mène si on aimerait qu'elle arrive plus tôt.
Alain B Marseille
Le fait d'être évincé dès le premier tour à Hénin-Beumont peut nous démoraliser, notre score aux législatives de 6,9% aussi. Mais rappelons-nous d'une chose: en Espagne Izquierda Unida était au même niveau le 20 novembre, maintenant sa côte de popularité a doublé; Syriza est à 30% dans les sondages; nos camarades du Parti Socialiste aux Pays-Bas peuvent devenir le 12 septembre prochain le premier parti du pays,...
En abandonnant pas le Front de Gauche, en nous rappelant le serment de la porte de Versailles, dans deux ans nous sommes aussi fort que Alexis Tsipras et Emile Romer.
La lutte continue !
Vive le Socialisme !
Quelqu'un ci avant écrit: "...Reste la question complexe des facteurs de formation de l'opinion. Comment faire passer les messages positifs, comment leur conférer un impact durable ? Toute la question est là..."
Nous n'avons pas le choix. Laissons polémiques, diffamations, embrouilles se perdre dans un puits sans fond. Réexposons nos idées, parlons de nous, sans comparer, sans fioritures et sentiments déplacés. La lutte se gagnera avec le temps. Révisons nos fondamentaux:
- le fruit du travail a ceux qui le produisent
- la vraie richesse d'un pays ce sont les hommes et les femmes, quelque soit leur couleur de peau
- l'avenir passera par un développement harmonieux avec l'environnement
- la vie commune vaut mieux que l'ambition individuelle
- réapproprions nous nos rapports sociaux
- réapproprions nous les rapports de distribution
On rajoute l'abolition des privilèges ?
Jean-Luc,
Tu es l'illustration magnifique, intelligente et forte, de l'adage: "il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer".
Soutien et fraternité.
Bonjour, Jean-Luc je me permet de vous appeler ainsi car a force de vous suivre vous me semblez familier d'autant que vous êtes venu près de chez moi un comme en réponse a un appel que j'ai lancé et que vous auriez entendu.
Aujourd'hui a 4 h 20 ma mère nous a quitté mais bien sur l'heure en l’occurrence n'a plus aucune espèce d'importance, ma mère était une fille de communiste qui lui disait toujours "tu sais ma fille un socialiste sa n'existe pas ils ont été inventer pour prendre les voix a gauche et les ramener a droite". Bien sur tout les socialistes ne le savent pas et lutte de tout leur coeur (comme vous) ou se laisse corrompre (comme d'autre). Je dois absolument vous parler d'une découverte que j'ai faite, je vous ai deja envoyer 2 messages et ceci sera peut être le dernier alors je vous conjure de m'entendre et de me contacter (j'habite Auchel dans le 62) je reprend ici une de vos phrase qui peut être vous incitera a me répondre "Une nouvelle faillite des élites se dessine sous nos yeux".
Mr le webmaster ce message est vraiment trés important merci de le laisser ou tout au moins d'en faire part.
Merci Jean Luc pour le combat que tu mènes en faveur de la classe ouvrière. Nous sommes à tes côtés pour continuer cette lutte et de jour en jour le nombre de sympathisants grandit contrairement à ce que veut nous faire croire la presse. Tu as réalisé un très bon score à Henin Beaumont étant donné que ta campagne a été courte après les présidentielles et que la Le Pen s'est installée à Hénin Beaumont depuis l'affaire Dallongeville et qu'elle a profité du désarroi de cette population ne croyant plus en aucun parti politique pour répandre son fiel et pour faire croire à ces gens que les étrangers étaient responsables de la crise. Le FdG progresse et je garde espoir. J'espère que la sorcière ne sera pas élue et qu'elle retournera dans les oubliettes de son chateau de montretout !, Alors les camarades et moi même militons et nous recommençons à tracter pour ton camarade de la 17ème circonscription du nord. J'ai regardé ton intervention à Montigny en Gohelle et comme à chacun de tes meetings, lorsque je vois la foule brandir leurs drapeaux rouges je pense aux mineurs qui étaient si soudés entre eux, s'aidant l'un et l'autre, une grande fraternité existait à l'époque et j'ai l'impression que cette forte solidarité s'accroît de jour en jour, j'ai eu bien souvent des frissons en visionnant tes interventions. Bon courage Jean Luc. On ne lâche rien, résistance !
Merci à JLuc pour cette analyse et pour ta démarche "unitaire pour 2".
Constater la coalition médiocratique des journalistes contre notre candidat, c'est observer ce réflexe corporatiste d'une profession qu'il a constamment "remise à sa place" et face à ses responsabilités devant l'opinion.Ils savourent jusqu'à l"halali. Ils savent pourtant qu'eux et leurs experts " politologues" écoutables jusqu'à plus soif sur les chaines d'infos continues et dans les émissions politiques de la 5 par exemple, sont plus influents que les politiques invités ou "cités en bref" qui ne peuvent jamais développer leurs analyses. Ici nous avons tous lu et entendu les discours brillants de notre hôte.Combien d'électeurs en ont eu une connaissance suffisante? Peu. Malgré tout le score présidentielles 1er tour est un gros succés par rapport aux chiffres obtenus précédemment par les candidats PC. Avec le même programme personne n'aurait pu incarner et éduquer un aussi grand nombre de consciences qui étaient en attente (comme moi ex PS).On a hélas vu aux législatives que tous nos nouveaux candidats, même issus des luttes, ne pouvaient porter sur leurs anonymes épaules un aussi grand espoir de changement...d'où la nécessité de construire un PG à la hauteur de nos enjeux.
Espérons que les jours prochains ne verront pas les dernières manoeuvres des nouveaux importants déstabiliser certains contre un maroquin.Tout serait par trop difficile.
Comme cette note de JL Mélenchon remonte le moral. Comment fait-il pour tenir le coup et être à ce point à la hauteur après les désillusions subies.
Je ne peux dire que merci et si je ne soutiens pas toutes les positions du FdG, je reste un sympathisant fier de défendre la plupart de ses valeurs.
Cette démobilisation, entre les présidentielles et les législatifs, reste inexplicables pour moi (et si décevantes).
Cordialement
PascalL
Jean-Luc Mélenchon... Merci !
Aprés vous avoir fait observer, à propos du nucléaire, qu'un référendum ne pouvait constituer une solution "sérieuse" (la position à prendre à ce sujet ne pouvant relever que de gens "avertis" et "responsables") je viens, aujourd'hui, vous remercier pour votre total engagement personnel dans la campagne des "présidentielles" puis de celle du 1er tour des législatives.
Votre démarche -menée avec le concours, bien sûr, de celles et ceux qui vous ont aidé pour cela- a eu pour effet d'oxygéner, pour de nombreux françaises et français (dont je suis) l'atmosphère politique de ce pays.
Je me suis retrouvé à espérer à un monde entrevu lors d'un congrès confédéral de la CFDT (Nantes... il y a des années !) conclu par 3 "idées force" c'est à dire "Analyse", "Perpective" et "Stratégie".
Oui, avec ses 81 ans, l'homme que je suis vous remercie d'avoir tenté de "remuer" les hommes et les femmes de notre pays englués dans le système capitaliste en leur proposant de concevoir, de vouloir et de faire leur vie autrement.
Je vous salue, vous et celles et ceux qui vous ont aidé pour cela et, encore, vous remercie.
Jacques Bigotte