13juin 12
Jeudi 14 juin : assemblée citoyenne à Hénin-Beaumont
Plus de 200 militants pour organiser un second tour victorieux face à Le Pen.
C’est ma fête en ce moment, entre les délires de la droite sur mes liens avec Mikis Théodorakis et une certaine lecture de mon résultat à Hénin-Beaumont. Cela vaut assez largement la pluie de tracts et lettres anonymes de la semaine passée. Il va donc falloir que j’en dise mon mot. Je parlerai donc des élections législatives en général. Puis de celle de la 11ème circonscription du Pas-de-Calais où j’étais candidat. Vous allez en apprendre de belles. J’en profiterai pour lancer une alerte. La victoire n’est nullement assurée sur place contre madame Le Pen en dépit de l’arrogance des socialistes. Je renouvelle donc mon appel solennel à Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault, venus au premier tour faire campagne contre moi, de venir aussi au second tour jeter tout leur poids dans la balance contre Le Pen.
Cette note va à hue et à dia, à mesure que je me déplace avec cet ordinateur, parfois perdant le fil de l’ordre d’exposition d’abord prévu. Je prends donc une précaution. Avant de publier quoi que ce soit, je veux dire ma gratitude à ceux des journalistes qui n’ont pas laissé dire sans réagir contre les calomnies d’Alain Juppé, Kosciusko-Morizet et Estrosi. Ces personnages de la droite ont répété sans savoir de quoi ils parlaient, ce qui les rend d’autant plus coupables, les propos de Marine Le Pen sur ma prétendue proximité avec les antisémites via un improbable copinage avec Mikis Théodorakis. Ils sont parfois tombés sur des journalistes qui ne laissèrent pas dire et ne se contentèrent pas de faire les passe-plats. J’ai trop pris la mesure de ce que coûte le harcèlement mensonger restant sans réplique pendant ma campagne législative pour ne pas sentir la différence de comportement chez ceux qui en sont capables. Une fois de plus, les socialistes sont aux abonnés absents. A Hénin-Beaumont déjà, j’ai appelé le candidat de l’UMP-Modem pour le remercier quand il a démasqué un distributeur de tracts anonymes du Front national et diffusé sa confession sur internet. Dans ma façon de vivre la politique, l’implacable volonté ne prive pas du respect exigeant pour ceux qui marquent de la droiture même au prix des facilités que le silence leur rapporterait. Le contraire des salauds sartriens qui se donnent bonne conscience en s’inventant des raisons de laisser faire.
Pour illustrer ce billet, des images d'actions militantes auprès des habitants tout au long de la campagne législative du Front de Gauche dans la 11ème circonscription du Pas-de-Calais. Photos : Rémy Blang.
Ce premier tour des législatives n’est pas glorieux. Une abstention massive dénature le vote et signe la « joie plate » dont j’ai parlé à propos de l’ambiance du soir du résultat des présidentielles. En 1981, la participation était de 70 %. Le comble du ridicule est avec le vote des français de l’étranger. Les députés vont être élus avec moins de 20 % de suffrages exprimés. Ailleurs, sur tout le territoire national, une fois de plus, l’abstention suit la ligne des frontières de classes, selon les quartiers et les bureaux de vote. Une fois de plus des commentaires à deux balles fleurissent sur « la fatigue des français » de voter et ainsi de suite. C’est à peine si, ici où là, perce une vision plus politique. Ainsi quand « La Croix » pointe que la bipolarisation de la vie politique se présentant davantage comme un étau que comme un choix, dissuade ceux qui se savent d’avance non représentés à la sortie du processus. Et d’interroger : « Que reste-t-il en effet aux électeurs qui ne se sentiraient représentés ni à l’Elysée ni au Parlement ? ». Bonne question. En ce qui nous concerne, Antoine Fouchet du même journal tranche dès la page deux : « Sans groupe à l’assemblée Jean-Luc Mélenchon cherchera à transformer plus que jamais l’alliance en une force "au service de l’insurrection citoyenne" ». En tous cas il est exact que c’est bien ce que, peu ou prou, j’ai l’intention de proposer, avec la direction du Parti de Gauche, à tout le parti pour son prochain congrès. Car certes, nous participons à la mascarade actuelle, et nous respectons sa conclusion parce que nous sommes républicains et que nous nous soumettons à la loi et à la Constitution aussi longtemps que le peuple ne l’aura pas changée lui-même. Pour autant, ce serait une lourde faute d’en attendre davantage que ce que nous en voyons déjà. C’est-à-dire un monstrueux déni de démocratie. Jugez plutôt. Si nous étions représentés à l’Assemblée à la proportionnelle de notre résultat électoral à la présidentielle, nous aurions soixante-quatre sièges. Si nous l’étions à la proportionnelle des voix gagnées à ce premier tour, nous serions quarante-trois députés du Front de Gauche ! On sait ce qu’il en sera en réalité. Surtout quand, par-dessus le marché, le parti dominant, le PS, consacre l’essentiel de ses forces à tenter d’écraser ses partenaires pour avoir la majorité absolue tout seul. Pourquoi faire ? Pour être certain de pouvoir rendre impossible de cette façon toute forme de débat sur les décisions qui viendront d’en haut ! Mais le débat aura lieu. Et bien plus tôt qu’on ne le croit chez les importants. Ailleurs et autrement puisque nous n’avons pas le choix.
S’agissant de l’élection législative dans le Pas-de-Calais, je note le nombre de commentaires de presse sur mon résultat au premier tour qui en restent à un niveau de nullité psychologisante auquel je n’arrive pas à me faire ! La paresse intellectuelle moyenne des voyageurs du « cirque médiatique », la jubilation corporatiste haineuse palpable de quelques-uns comme « le Parisien » et « l’Express », tout cela s’est additionné en indigestes tartines. Elles fournissent une pesante littérature qui obscurcit les faits qu’elles prétendent pourtant éclairer. Car l’étude d’un résultat électoral commence d’abord avec l’examen des chiffres. Accrochez-vous. Voici ce qu’il vous faut savoir et que vous ne lirez sous la signature d’aucun de ces « analystes » qui saturent l’atmosphère.
Premièrement dans cette circonscription, Le Pen retrouve ses voix de la présidentielle. Il n’y a donc aucune « percée » du Front national sur place. C’est l’abstention qui fait l’écart des scores entre les deux élections. Pendant ce temps la droite locale perd douze mille voix et quinze points. Le matériel électoral de la droite UMP-Modem ne comportait aucune mention de parti. Les bulletins de vote ne donnaient que le nom des candidats. Dans ces conditions madame Le Pen était en quelque sorte la candidate commune de la droite au premier tour. Elle ne progresse pourtant que de 0,8% ! Où est la « percée » ? Où est le « triomphe » ? Le dire, ce n’est pas minimiser le danger, bien au contraire. Je le crois extrême. Car Le Pen a solidifié son socle. Celui de la gauche n’en est pas au même point.
Deuxièmement, de mon côté je gagne mille voix et cinq points. Je passe en tête de la gauche dans huit communes sur quatorze. C’est-à-dire sur plus de la moitié d’entre elles. Et cela alors que je suis arrivé trois semaines plutôt, en challenger, quinze points derrière les deux premiers. Voilà pour l’ampleur de ma « défaite », claironnée de toute part. Le ticket socialiste ne me bat que grâce aux votes des deux villes dont les candidats titulaire et suppléant sont maires. En tous cas notre campagne, si décriée, nous a permis d’être en tête de la gauche à Hénin-Beaumont, ville sinistrée par les socialistes. Elle me permet aussi d’être en tête dans la commune socialiste d’où est partie la « marche » que nous avons organisée autour de la figure d’Emilienne Mopty ! Une marche «provocante» selon les mous du genou du « PS intelligent ». Une nouvelle fois il va pourtant devoir passer outre tout cela.
Car de son côté, le socialiste perd huit mille voix et huit points par rapport au score de Hollande ! Un effondrement passé sous les écrans radar des « observateurs ». « Le Parisien » titre même : « La surprise Kemel » avec une larmichette de bonheur au coin de l’œil ! Moins huit mille voix à gauche ! Ça c’est une jolie surprise pour un journal de droite. Pourtant Philippe Kemel n’a pas manqué de se réclamer de François Hollande. Il a même affirmé dans sa maigre profession de foi qu’il connaissait « personnellement » le nouveau Président de la République ! Cela n’a pas peu contribué à ulcérer ceux des électeurs socialistes qui se souvenaient de son soutien à Aubry dans les primaires. Reste le pire à savoir : Le Pen fait sa plus forte progression dans la commune du candidat socialiste. Elle y progresse de 29 %. Vous avez bien lu. La plus forte progression de Le Pen est dans la commune de celui qui me reprochait de faire progresser « l’extrême-droite ». Telle est le démenti concret des accusations indignes sur le sujet contre moi du Premier ministre et de Martine Aubry à l’occasion de leur passage sur place avant le premier tour !
Dans cette situation, il est urgent donc selon moi que soient électoralement rassemblés les socialistes, sévèrement divisées localement par les tricheries du vote de l’investiture. Il ne faut pas dire c’est de l’histoire ancienne car « Le Canard enchaîné » l’a bien raconté il y a peu : quatre jours avant le vote ! Il faut que la candidature socialiste soit dynamisée. Phillippe Kemel a refusé le débat sur France 3 avec madame Le Pen pour cette semaine d’entre les deux tours. C’est une erreur. Il paraît sur une craintive défensive. Que craint-il ? D’avoir à répondre aux mises en cause du livre « Rose mafia 2 » dont madame Le Pen fait ses choux gras. Il préfère s’en tenir à l’esquive. C’est une lourde erreur ! D’après moi il faut toujours argumenter face à Le Pen. Affronter ce qu’elle dit plutôt que de croire naïvement que ses mensonges vont s’en aller en fumée tous seuls. Dans ces conditions il est essentiel qu’une dynamisation soit engagée. Ce n’est pas nous qui pouvons la lancer.
Nous faisons notre travail. Mais si nous occupions le devant de l’estrade, serions-nous crédible après ce qui a été dit de nous par l’état-major socialiste? Madame Le Pen pourrait s’en amuser à nos dépends et se donner ainsi une fois de plus le beau rôle. Ce serait la contre-performance assurée. J’avais bien prévenu que les mauvaises manières du premier tour qu’ont eu les dirigeants socialistes joueraient contre nous tous au second tour, quel que soit le vainqueur de la compétition à gauche. Nous y voilà ! C’est pourquoi je crois qu’il est essentiel qu’une impulsion vienne du plus haut niveau socialiste. Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault doivent revenir dans la circonscription ! Leur présence est nécessaire. Ce sont eux qui peuvent donner du sens à la campagne socialiste du deuxième tour. Je sais parfaitement qu’au premier tour, le seul enjeu de cette élection pour les socialistes était mon élimination. Mais on n’en est plus là. Il faut prendre la mesure du danger. Les deux dirigeants socialistes doivent venir ! Au lieu d’aller au dépôt de candidature de Ségolène qui n’avait pas besoin de cela et qui n’en a eu que des retours de bâtons, Aubry aurait été mieux inspirée d’être dans sa région en première ligne de la lutte aux côtés du candidat qui doit porter notre résistance dans les urnes.
Car la situation est dangereuse sur place. Les nôtres se mobilisent. Ce n’est pas simple partout. Le journal « Le Parisien » nous informe à propos du candidat socialiste: « On murmure que ses relations avec les communistes locaux n’ont pas toujours été au beau fixe, ce qui pourrait laisser quelques séquelles ». Ce « murmure » est un fait de notoriété publique que seule la pudeur de gazelle du journal l’empêche sans doute d’expliquer. A moins que le journalisme par téléphone n’ait pas permis d’en savoir davantage. En fait le candidat socialiste a conquis sa commune en la prenant aux communistes… en alliance avec la droite. Quel choix rassembleur c’est là !
Mais sans doute les dirigeants socialistes pensent-ils l’affaire gagnée d’avance, et largement ! C’est ce qu’ont dit les sondages d’avant le premier tour, non ? Et c’est ce qu’a répété à l’envi le « seul candidat » qui « peut battre madame Le Pen ». Il n’empêche ! Il y a plus qu’un doute sur le sujet ! Donc il ne faut pas désarmer. Sur place, les camarades se mobilisent. Moi aussi, en dépit du mépris dont j’ai été accablé. Quoique j’ai été contacté indirectement le mardi par un improbable circuit, bien après l’heure de remise des documents électoraux, j’ai dit que j’étais d’accord pour signer ce que l’on jugerait utile à la mobilisation. Sans condition. On ne m’a rien proposé. Que faire de mieux ? Vendredi, dès mon retour de Strasbourg, je serai sur place. J’agirai personnellement et publiquement, en direction de la presse locale et sur le terrain. Il faut barrer la route à la Le Pen. C’est pour cela que nous agissons depuis le début. Les socialistes nous méprisent ? Et alors ! Nous n’agissons pas pour leur faire plaisir mais pour atteindre nos objectifs. Parmi ces objectifs il y a celui d’empêcher l’extrême-droite d’entrer à l’Assemblée. Le comportement des socialistes ne doit pas nous détourner de nos buts.
Le ciel était gris de plomb, à peine perlé. L’air humide était si frais et si poisseux ! Je me demande où est passé le mois de juin. Arras comme Hénin-Beaumont me semblaient sinistres, le jour d’après. Mais depuis combien de temps n’ai-je pas vu commencer normalement une entrée vers l’été ? Pourquoi fait-il si froid ? Une nouvelle fois, juste comme au lendemain du premier tour de la présidentielle, la fatigue me tombe sur les épaules comme on le dirait d’un mur qui me choirait sur le dos. Mais cette fois-ci l’horizon de l’effort s’éclaircit. Un aller-retour sur Strasbourg, un aller-retour Hénin-Beaumont, une soirée électorale et je pourrais faire une pause. La première depuis combien de semaines ? J’ai oublié pour ne pas y penser chemin faisant. La route a été si longue ! Car samedi qui vient est un anniversaire. Il y a un an exactement, les communistes m’investissaient pour l’élection présidentielle. Il y a donc officiellement un an que je suis en campagne, sans trêve. En réalité c’est depuis plus longtemps encore, si je m’en tiens aux dates officielles. N’est-ce pas en janvier que le Parti de Gauche m’a investi, et en février la Gauche Unitaire ? Mais quelle année ? 2011 ! Autant dire un autre siècle ! De toute façon, comme il y a eu une élection chaque année depuis la création en novembre 2008 du Parti de Gauche j’ai l’impression de n’avoir jamais mis sac à terre depuis cette date.
Mon téléphone s’est engorgé ! Il faut se donner en toute chose de la méthode et des buts. Mon projet fut donc de répondre à chacun. Ce fut bien du travail. Cependant je mentirais si je disais que seuls vinrent des réconforts ou des messages de solidarité. Au téléphone c’est sûr. Mais dans la presse, quel festival ! Avec le résultat ressurgit l’habituelle cohorte de tireurs dans le dos, anciens « amis de trente an », « dirigeants socialistes » et même « communistes », quand ce ne sont pas des « proches ». Mais qui sont-ils ? Ils témoignent tous sous le sceau du secret et de l’anonymat. Pourquoi ? Quels risques encourent-ils ? Pourquoi un journaliste accepte-t-il de publier un témoignage anonyme quand ce témoignage n’inclut aucun risque d’aucun ordre à part celui de l’ignominie personnelle ? Quand le journaliste socialiste Philippe Martinat écrit à mon sujet ce que vous allez lire quel jeu joue-t-il ? : « "Si marine Le Pen était élue dimanche prochain, il en porterait une part évidente de responsabilité pour l’avoir mise sur un piédestal", souffle un député socialiste ». Quel député ? Pourquoi ne pas le dire ? N’est-ce pas là une opinion assez banale ? Pourquoi la proférer en secret ? Quel genre de journalisme est-ce là ? En fait c’est une invention pure et simple d’un journaliste militant qui dissimule sa propagande derrière de soi-disant anonymes. Quant au fond de ce qu’il dit, je réponds avec les mots d’un autre journaliste, Pierre Marcelle de « Libération ». M’accuser, comme l’a fait Martine Aubry avant Philippe Martinat, d’être responsable de la mise en valeur de Le Pen ? Autant accuser les pompiers de mettre en valeur l’incendie !
Si rien n’est plus douteux que l’existence de ces soi-disant témoins anonymes il en va peut-être différemment à propos des « anciens amis ». Qui sait ? Ceux-là sont une réalité. Corrompus par l’appât des places, avilis par l’habitude des « témoignages » ignominieux, traînant comme les fantômes sans consistance d’un passé révolu, leur existence médiatique se résume à me nuire dans les moments de transes où la bête médiatique veut goûter du sang et des larmes. L’ancien « proche » sert à donner aux perfidies et délires des plumes hostiles la dose de piquant sans laquelle le caractère venimeux de leur prose se verrait trop. Ainsi, à côté des lettres anonymes, il y a maintenant les « témoins anonymes » de la presse. Aussi insaisissables que les précédents, ils pourriraient ce qui reste de stable et noble dans la vie politique que sont les vraies amitiés et les compagnonnages incorruptibles. Ceux-là se sont mis en mouvement avec chaleur depuis dimanche soir.
Les messages de sympathie ont afflué. Ils me touchent. Je varie mes réponses autant que possible. Mais l’idée reste la même, finalement, quand je veux venir à l’essentiel. Le travail a été fait et bien fait. De plus, je ne veux pas que la haine contre les dirigeants socialistes qui nous ont traités de cette manière indigne devienne une ligne politique. Le Parti socialiste est un astre politique mort. Ce que nous en voyons est juste une rémanence électorale sans consistance dynamique. Tout y tient par la colle du vote utile et autre niaiseries du même acabit. Rien de cela n’est le début d’une ligne offensive cohérente, ni une vision de l’avenir. Il est radicalement inapte pour affronter la crise qui vient comme un parti de masse capable d’organiser l’action populaire. Les entendre parler aux autres est en soi un véritable indicateur. Ainsi du ton haineux, hautain et méprisant de proconsul du type Bartolone ou vicieux comme ce Christophe Borgel qui pérore : « la mobilisation profite à toute la gauche. » Quand il vient d’organiser la déconfiture de ses alliés des Verts autant que de ses concurrents du Front de Gauche ! Et cela juste avant de dire une autre énormité pleine de duplicité : « Si on obtient la majorité absolue cela signifie aussi plus d’élus pour les écologistes et le Front de Gauche ». Après cela étonnez-vous que nous ayons de plus en plus de mal et de moins en moins d’arguments à produire en faveur de la fameuse discipline républicaine ! Une grosse colère couve de toute part. Elle serait mauvaise conseillère.
Car notre tâche ne peut être menée si nous nous laissons scotcher dans les règlements de compte avec le PS. Nous devons au contraire être en offensive créatrice, dynamisante, conquérante, en dehors d’eux, sans en tenir compte ni même les évoquer. Il ne faut absolument pas s’occuper d’eux pour bien mener ce travail. Le but est de gagner des forces et du respect dans les milieux qui nous intéressent et qui sont l’enjeu de notre action de conviction. Nous les gagnerons pour une action positive et allante ! Pas pour régler des comptes avec le milieu étroit des catégories sociales impliquées par le plans de carrière socialiste. C’est de cette façon que nous venons de marquer des points partout où nos candidats ont mené campagne. Je parle des points sur le tableau qui compte pour nous. Pas sur celui que tiennent les autres. C’est de cette façon que nous venons d’agir dans la campagne à Henin-Beaumont.
J’ai le cœur tranquille que l’on a toujours quand le travail a été bien fait. Tout a été accompli dans les règles de l’art. Boîtage, tractage, réunions publiques et ainsi de suite. Tout. Et pas en vain. J’ai dit que nous avons gagné mille voix et huit points, depuis la présidentielle. Si l’on se rapporte à la précédente législative nous avons gagné six mille sept cent voix ici. Comme on me l’a dit : je ne suis pas venu pour rien. On mesure donc quel effort nous avons fourni pour parvenir à notre résultat final. Encore n’ai-je parlé ici que d’évaluations chiffrées à propos du résultat de notre action électorale. Mais que dire de la renaissance de notre force politique dans ces parages. Je ne dis pas que nous étions éteints. Ce n’était pas le cas. La base communiste existante n’a jamais lâché le terrain. Mais mon arrivée et la galvanisation créée par l’enjeu a reconstitué une dynamique collective qui a atteint la société elle-même dans plusieurs de ses secteurs. Pour moi c’était l’essentiel.
Le problème posé par l’extrême-droite ne se règlera pas dans l’instant ni par une seule campagne électorale. Il va s’approfondir avec le blanc-seing que lui donne le néo-lepénisme médiatique. Celui-ci, selon moi, n’est qu’une conséquence du fait que la digue a sauté à droite et que ce fait est assumé par un nombre croissant de commentateurs qui jugent positivement cette évolution. Dès lors que la pente est prise, à côté de purs partisans de cette ligne marcheront tous les faibles pour qui le commentaire ne peut s’éloigner d’une ligne médiane dans la masse de ce qui se dit, quel que soit le contenu de ce qui se dit. C’est le camp de « cinq minutes pour le bourreau, cinq minutes pour la victime et chacun a eu sa part équitable. » La règle d’or d’un côté, de l’autre la haine des musulmans remplaçant celle des juifs qui avait pourri la génération précédente, voilà le fond doctrinal moyen non-dit du petit monde qui veut diriger les esprits. L’atavisme est si violent que de simples faits électoraux pourtant excitants pour l’esprit, ne sont plus traités par ceux-là même qui se piquent d’analyse. Voyez.
J’ai dit que notre concurrent socialiste a perdu huit mille voix et cinq points. Cela ne l’a pas chagriné outre mesure, si j’en crois ce qui se lit dans la « Voix du Nord ». En apprenant que je reconnaissais notre deuxième place, la salle des socialistes exulta de joie : « On a battu Méluche ! ». J’étais bien leur adversaire, on le voit. Mais où sont passé les huit mille voix perdues par le socialiste depuis la présidentielle ? Mettons que ce soit de là que viennent les mille voix que j’ai gagné. Il en manque sept mille. Où sont-elles ? Personne ne le leur demandera. La droite en a perdu douze mille. Ou sont-elles ? Personne ne le leur demandera non plus. Pourquoi n’y avait-il aucune mention UMP ou Modem sur le matériel électoral de leur candidat commun ? De la sorte, c’est comme si la droite était absente, poussant ses électeurs abandonnés dans les bras de la madame. Cherchez trace de ce fait dans la presse. Il n’y en a pas. Comment se fait-il que j’ai été la cible exclusive des lettres anonymes déversées sur le secteur sans un mot de soutien des socialistes locaux ou nationaux contre ce genre de méthodes ? Pourquoi n’en est-il question nulle part ? Quel a été l’impact en faveur du vote FN de la parution du deuxième tome de « Rose mafia » trois jours avant le vote ? Et de l’interview sur ce thème à France 3 de l’infect Dalongeville, l’ancien maire de Hénin-Beaumont, par qui toute la catastrophe a commencé ? Rien, pas une trace dans le roman sensationnaliste déversé sur ma « défaite ». Quel impact des sollicitations de David Pujadas au journal de 20 heures suggérant à madame Le Pen de dire que je sollicitais un vote « ethnique » ? Le corporatisme confraternel interdit que cela soit interrogé.
Bien sûr il faut tenir compte du hasard, de l’amateurisme, du manque de professionnalisme dans tous ces non-dits. Bien sûr il faut tenir compte de l’effet « cirque médiatique », de la cohue venant le vendredi seulement, jour de marché, « observer » l’inobservable du fait de la cohue des caméras et appareils photos. Bien sûr il faut tenir compte du fait que les uns recopient sur les autres sans talent ni curiosité. Bien sûr il faut tenir compte que rien de tout cela n’est vrai dans tous les cas. Mais il y a quand même un fil conducteur à tous ces silences qui délaissent des faits pourtant avérés et éclatants de questionnements. Avec ma « défaite », c’est que l’essentiel est sauvé pour la bonne société médiatico-compatible : les rouges sont repoussés. Le reste n’a pas d’importance à leurs yeux, semble-t-il. Je prendrais volontiers donc le parti que m’avait recommandé François Mitterrand en son temps : ne plus lire la presse. En fait, quelque goût que j’en ai en réalité, je me protègerais de cette façon contre le chagrin que soulèvent en moi ce constat de l’aveuglement et de la fascination morbide pour madame Le Pen. C’est cette même veine glauque qui fit en son temps les Drieu la Rochelle et les autres intellectuels brillants qui finirent comme on sait. Une nouvelle faillite des élites se dessine sous nos yeux. Il est vain d’attendre d’elles quelque mise à distance que ce soit. C’est à mes yeux le plus grave dans le moment que nous vivons.
"Ne plus lire la presse"
Quand on sait a qui appartienne les groupes de presse. Quand on sait que les journalistes déjeunent avec les politiques,quand on sait qu'ils recopient ce qu'on leur souffle à l'oreille,il ne faut pas s'étonner du rôle de la presse. Elle distille la confusion, le mensonge et travestie la vérité comme bon lui semble. Son rôle c'est celui de polluer les esprits, donner de fausses informations pour détourner, disperser les idées contraires à l'ordre établi. Tonton était un fin stratége, un rusé. Ne pas lire la presse, voilà une vraie bonne idée. Mais encore faut il y résister...
Un grand merci de la part d'une militante communiste de longue date. Tu as raison et nous avons raison et la situation n'est pas un echec. On veut nous le faire croire car le Front de Gauche fait tres peur. Pour moi aucune surprise de voir l'opportunisme des socialistes, ils vont là où le peuple les laissent ou les prend, mais nous nous sommes l'espoir et j'espere que de grandes et belles choses continueront à nous nourrir dans la lutte. Resistenza !
Utiles, solides, ces argument chiffrés, pour contrer les commentaires "autorisés", démoralisateurs et démobilisateurs. Le Front de gauche du Chablais va les diffuser.
Bravo, camarade, pour ta campagne !
Et prends un peu de repos ! Il sera bref...
Merci Jean-Luc pour ta lutte courageuse.
Maintenant pense à te reposer un peu car du travail nous attend à la rentrée et on a tous besoins des uns et des autres le terrain pour êtres efficaces.
Merci à toi, Jean-Luc. Tout a déjà été dit, et pourtant. Notre Utopie vaincra. Tôt ou tard. Peut-être (je l'espère) nos enfants la verront-ils. En attendant...
Non, on ne lâche rien ! Suis fière de toi, de nous....
Salut et Fraternité
Résistance !
Je voudrais pouvoir condenser tout ce qu'on dit avant moi les "camarades" ci dessus pour exprimer mon ressenti. J'ai souffert de vous voir si las, si atteint, et je me suis dit pourquoi être allé dans cette galère, l'essentiel était peut être que vous soyez à l'assemblée nationale. En écoutant Daniel Mermet à Cavaillon, je pensais que la seule chose qui fera reculer le FN c'est de donner du pouvoir d'achat, de la reconnaissance sociale, des services publics pour tous. A vous lire, je comprends que nos idées ont peut être gagné du terrain. Ce qui montre leur pertinence, c'est la peur qu'elles suscitent chez l'UMP qui essaie de les diaboliser en faisant la symétrie avec le FN. Ce qui montre qu'elles avancent c'est la défense de nos valeurs "républicaines" par Thomas Legrand et Patrick Cohen sur France inter.
Je suis heureux de votre retour offensif et lucide sur ce blog.
Fraternité
J Luc Pagès
Ayrault et Aubry ne viendront pas, à mon avis. Si Le Pen gagne derrière, elle en ferait des gorges chaudes.
Merci Jean-Luc, tu m'as fait rêver pendant cette campagne mais le réveil des consciences sera encore longue, entant que simple citoyen lambda libre et non encarté je milite pour une éducation populaire permettant de faire comprendre les enjeux essentielles de la préservation de nos valeurs républicaines pour l'avenir de nos territoire, de la France et de l'Europe.
Fraternité
Comment accepter les propos de Copé sur le 20h de la 2 ! FN = Mélenchon avec les communistes ! Quelle caricature ! Quelle honte ! On pouvait presque deviner la satisfaction du présentateur !
Simple oubli de l'histoire : pendant la guerre, les 2 extrêmes n'était pas du même coté des fusils !
Et puis il y a la nuance que personne relève : pour le FN on ne parle que des électeurs qui sont de bon Français, présentable, honorable qui se serait trompé pour ne pas dire qu'ils ont rien compris !
Mais pour l'extrême gauche c'est les sang sur les mains des communistes (sans rappeler l'histoire), c'est Mélenchon soutenant les plus sanguinaires des hommes, et en y associant sournoisement les électeurs et militants du Front De Gauche !
Quels amalgames, quelles préméditation calomnieuse et dégueulasse qui déshonorent leurs auteurs : et ne vous y trompez pas : FN-UMP, même combat.
Et les socialistes étrangement muets ! qui ne dit mots : consent.
Va falloir prendre du recul, et voir comment, sans rien changer, on va pouvoir faire autrement ! Mieux expliquer, éviter le piège de division et de tensions avec nos amis du PC : attention la machine à "dézinguer médiatique" est en marche, les coups bas ne font que commencer.
Les temps vont être rudes, très rudes !
Peut être fallait t-il que FH soit battu ? J'ose la question, Oui il fallait dégager sarko, mais signer un chèque en blanc aux socialistes : n'est-ce pas la l'erreur ?
L'avenir le dira, il commence à donner raison...
Merci infiniment !
Parce que vous êtes l'un des (trop) rares à parler vraiment avec votre coeur et non à partir de quelconques arrangements et accointances, vos paroles nous touchent et malheureusement attirent agacement, agressivité et calomnies de la part de vos adversaires. ("le vilain petit canard noir" - autrement dit celui qui est différent - ça exaspère toujours les autres... qui au fond, voudraient eux aussi être tellement différents !)
Mais nous vous soutenons et le changement de système est inéluctable et le moment viendra où les humains se souviendront réellement de leur humanité, de ce qui bat au plus profond de leur coeur, des valeurs fondamentales de la Communauté... à ce moment-là, ils se tourneront vers celui (ceux ?) qui sauront proposer de vraies solutions humaines et hunamistes.
De tout coeur avec vous...(même si je suis géographiquement loin de la France.)
Avec toute ma gratitude !
Comme j'étais triste et découragée après ce week-end, et votre blog qui restait muet. En vous lisant, aujourd’hui, je vais mieux, mais comme il est long le chemin! et difficile!
Merci pour votre lutte et vos explications. Reposez-vous un peu maintenant! nous avons besoin de vous, car il ne faut pas se le cacher: vous êtes celui qui a réveillé la vraie gauche! et nous ne sommes pas encore arrivé au bout de la route! loin s'en faut! Bon courage et encore merci!
Cela fait longtemps que je n'écoute plus ni radio (sauf Daniel Mermet sur france inter) ni télé!
Heureusement il y a Mediapart (qui sont parfois critiques, mais qui sont de vrais journalistes!) et l'Huma!
"Ne lâchons rien" et "Résistance" ne sont pas de vains mots.
Ce ne sont pas les babillages médiatiques qui doivent nous faire baisser les bras. Au contraire ! Continuons la lutte que nous avons commencé avec dignité et courage.
Véhiculons encore et toujours nos idées, sans nous laisser vaciller par la médisance, la bassesse d'esprit de certains.
La persévérance paisible et raisonnée combattra l'avilissement de ceux que la soif de pouvoir aveugle au nom d'un égocentrisme irréfléchi.
L'Humain d'abord.
Vous nous avez tellement re-dynamisés. Merci c'est avec vous que nous continuons !
la digue a sauté à droite...les rouges sont repoussés...
Oui, le brun s'installe, les premières victimes du Chancellier fraichement nommé dans les années 30 en Allemagne ont été les communistes.
Résistance !
Comment nous organisons-nous ? Comment nous battons-nous ? Concrètement, dans la vie de tous les jours. Comment ramenons-nous à la lutte les brebis égarées dans le vote FN. C'est l'essentiel qui reste à définir, maintenant.
Tout d'abord un réel grand merci pour cette campagne présidentielle puis législatives. J'ose espérer que les graines d'éducation politique semées porteront bientôt leurs fruits.
Néanmoins, dans le système médiatique actuel (canal Plus, TF1, F2, RMC...), le FdG est maintenant catalogué parti d'extrême gauche soutien de Castro, de Chavez,, de la Chine voulant faire la poche aux riches, traité à l'égal du FN sans le côté proche du peuple qui souffre car nous serions avant tout un parti de bobo-lchévik!..
Malheureusement le temps médiatique ne permet de répondre à chacune de ces inepties et pire peut parfois engendrer des réponses virulentes -et je comprends votre agacement - et incomplètes comme la question posée sur Cuba à F2 dans des DPDA (Cuba est-ce une démocratie ? Répondez en 10 secondes...).
N'est-il pas temps de répondre, dans un livre accessible à tous - type "qu'ils s'en aillent tous " - sur tout ces sujets sur lesquels vos positions ont été caricaturées?
Une dernière chose, que nombreux ont soulevé ici: il y a eu durant cette année de campagne un vocabulaire utilisé qui certes nous a galvanisé, nous militants ou sympathisants de la première heure, qui a pu au contraire effrayer, non pas le bourgeois mais le citoyen lambda de gauche habituel électeur PS.Je pense à l'insurrection civique, à la révolution citoyenne, la planification écologique sans parler du au-dessus de 300000, je prends tout.
Nous somme un certain nombre à ne pas aboyer avec les loups haineux et ou médiatiques. Même si je vote dans une circonscription voisine (celle de Bruno) ces dernières semaines m'ont fait vibrer, j'y ai retrouvé des messages de luttes et d'espoir, des messages de fraternité. Merci encore !
Bonjour Jean Luc, C'est la première fois que j'interviens sur ce blog mis à part mes messages privés. A ce billet je rajouterai le billet d'Alexis : "Réponse aux injures de NKM et Juppé".
Je rajouterai que depuis le soir du premier tour de la présidentielle, j'ai analysé par moi même la "percée" du Fn. La "percée" aux présidentielles est aussi vraie que celle des législatives. En 2002 Compte tenu du nombre d'inscrits 41 millions et 46 millions aujourd'hui... Le Fn (et Maigret) stagne voir baisse. Pareil pour la petite fille à Carpentras (qui me touche personnellement), elle perd beaucoup de voix par rapport à sa tante 1 mois avant!
Donc pourquoi, la merdiacratie et les 2 partis de système font du Fn le grand gagnant? Je vais te donner mon avis et mon analyse. Le système ultra-libéral a besoin d'un pouvoir encore plus fort pour assommer les peuples rebelles! Ce système est au bout et le seul moyen qu'il a pour s'en sortir c'est soit la dictature,soit la guerre...des signes il y en a plein.Marx nous avez prévenu. Et la réponse des peuples, ça n'est pas dans les urnes qu'elle peut se faire, se fait et se fera. Un jour tu as dis "que l'histoire est lente"... L'histoire est lente pour l'amour pas pour la haine. Ce système a toujours eu 10 coups d'avance sauf que là les peuples le rattrape parce qu'il a été trop gourmand... Grèce, Quebec, Mexique, Islande, Monde "arabe", Espagne, Indignés, Anonymoos, Vénézuela où la cia va...
Merci jean-Luc Mélenchon.
Il faudrait au moins grouper les législatives avec les présidentielles et passer à la proportionnelle à 2 tours avec prime majoritaire.
Bref, vite la VIe République.
Malheureusement je pense que le PS veut avoir le FN dans le parlement, parce que ça rend le chemin pour l'arrivée du Front de Gauche au pouvoir comme Syriza en Grèce encore plus difficile. Des partis comme le PS se sentent menacés par ce qui se passe avec PASOK en Grèce, et donc sont en train de rendre les conditions le plus difficile pour les partis à gauche. Le PS ne veut pas être dépassé par le Front de Gauche en France comme PASOK l'est en Grèce. Pour cela, ils sont prêts à tout, on le sait.
@Dedifun29
Je suis complètement d'accord avec toi. C'est d'ailleurs ce que j'ai écrit dans le télégramme de Brest. Je pense que ne pas répondre à cela par une attaque en justice c'est accepter ce qui a été dit: "qui ne dit mot, consent". Il faut attaquer tous les membres de l'UMP qui font cette allusion à votre anti sémitisme. Néanmoins il y a quand même des journalistes qui vous défendent comme celui de Marianne sur ITélé.
Courage camarade !
Au PG depuis peu, je continue la lutte.
On lâche rien.
J'ai tout de même beaucoup de regrets quant à l'image que ce duel à Hénin-Beaumont a offert à la France. Oui il faut combattre les idées du FN, mais je nous trouvais bien meilleurs et incommensurablement plus offensifs et rassembleurs quand nous exposions nos objectifs haut et fort, de République, de Socialisme et d'Écologie. Se battre pour ces idées, c'est je crois, se battre contre les leurs, et cela suffit bien.
Jeune militant au PG depuis Lézan et le départ de la campagne, je souhaite que nous prenions la mesure du paysage politique de notre pays en 2012. C'est un desert. Se pointer avec des ciseaux pour tailler ce qui pousserait à droite est bien moins utile que de s'atteler à planter, cultiver et arroser les idées que l'on porte, et en priorité celle d'un changement profond de République.
Monsieur Mélenchon,
Je suis un français de l'étranger. Ici, sur ce continent qui souffre de biens des maux, je veux vous dire ma fierté d'avoir retrouvé en vous un homme politique qui m'a rendu ma fierté d'être français. Je salue le courage qui a été le votre d'aller combattre le racisme et l'ignorance sur cette terre meurtrie du Nord. Bien évidemment, il fallait que l'on vous barra la route. La coalition des nantis s'y entend toujours bien mettre un terme l'espoir des plus faibles. Mais ce combat commence à peine et il faut poursuivre cette démarche pédagogique car là est la clé pour réveiller l'esprit de résistance et l'attachement aux valeurs de la révolution que chaque français reçoit en héritage et que l'on bâillonne dès son plus jeune âge en le privant d'un accès à la culture, en le gavant de publicité, de vulgarité et en le rendant insensible à la douleur d'autrui. Ne lâchez rien, le vent se lève...
Ouf ! j'ai retrouvé l'oxygene et le pain quotidien ! (ça fait un peu "curé"et pourtant je suis athée !). J'étais perdue !
Un mot de vous explicatif sur tout le cirque mensonger, nauséabond et médiatique. Merci de continuer le combat,malgré la fatigue, l'écoeurement,la déception, nous sommes modestement à vos côtés, avec gratitude pour votre droiture malgré les coups bas. J'ai un peu honte d'avoir douté de retrouver votre plume intelligente précise, rigoureuse et toujours poétique. Je vous retrouve dans le gris et le froid, mes idées et le ciel de la pensée se réchauffent et s’éclaircissent !
Je reprendrai le chemin de votre blog afin de trouver matière à l'argumentaire et à l'espoir !
Vous remplacez avantageusement tous les médias (excepté l'Huma et l'HD)
Prenez soin de vous, merci d'exister !
Rien d'étonnant à ce que le PS et ses affidés, radicaux, Verts et autres appendices comme Hue ont eu comme principale ligne de conduite que de battre les candidats du FdG et surtout les sortants. Pour ma part, je suis très satisfait de la campagne menée à Hénin-Beaumont. Elle était m risquée mais nécessaire. Qui connaît le PS dans son fonctionnement (les mairies et départements qu'il contrôle) sait qu'il est capable de toutes les turpitudes. Il fallait la conduire et cela a été fait avec brio.
Je pense que la situation a ses inconvénients mais aussi ses avantages car ce relatif échec permet à ceux des partis qui composent le FdG et qui souhaitant troquer des postes (une partie du PCF) dans un prochain gouvernement PS d'en rabattre un peu.Cette frange sera certainement battu lors de la consultation à venir sur la participation éventuelle du PCF au gouvernement.
En arrière plan, cela va aider aussi le mouvement social a ne pas désarmer. Les soubresauts actuels à la CGT sont aussi l'épilogue des combats sur la stratégie à adopter face à la sociale démocratie d'autant plus qu'il (le PS) a besoin d'un relais de sa politique parmi la classe ouvrière. D'une défaite virtuelle (moins de députés) sort deux victoires qui n'étaient pas gagnées par avance: non participation au gouvernement et libre arbitre du mouvement social.
Vous êtes porteur d'une flamme d'espoir qui ne faiblit pas sous les coups de l'adversaire. Votre attitude nous redonne force et courage. Merci ! Enfin avec vous, "le combat continue" prend du sens ! Les catalans disent :"sempre an davan !"
Que dire de plus devant cette analyse aussi juste et claire de la situation que nous traversons!
Merci infiniment de redonner, malgré tout ce à quoi on assiste, ses lettres de noblesse à la politique. Il est absolument hallucinant de constater les non-réactions,le laisser-faire et le laisser-dire des médias et des journalistes (hormis quelques uns) vis à vis du FN et de la droite en général, alors qu'à vous, ils ne vous passent jamais rien.Déconcertée, horrifiée et tellement blessée devant tant d'injustice à votre égard et vis à vis d'un parti replaçant l'humain à sa juste place.
Mais comme beaucoup apparemment,je reste bien déterminée et ne céderais rien.Ce qu'ils ne savent pas,c'est que de retrouver toutes ces valeurs humaines, engourdies dans le subconscient de bon nombre d'entre nous hélàs, de constater qu'on peut parfois les partager (Limoges 2012), nous procure, à nous tant de joie et de bonheur simples! Toujours bien déterminée donc à le porter ce petit chiffon rouge de la liberté...Et ceci pour nos enfants.
Le chemin sera, je le pense aussi, long et semé de grosses pierres, mais la dynamique est bel et bien lancée, ne leur en déplaise !
Alors courage à vous devant toute cette calomnie, qui selon son habitude, fera son petit bout de chemin,mais sachez que dans les moindres recoins de cette France,que je veux encore croire douce, quelqu'un est souvent là pour vous défendre et vous soutenir.
Alors merci pour tout Monsieur Mélenchon
Cordialement
Laissons les tous clapoter. Nous ne sommes pas dupes ! Merci Jean-Luc pour tout cet espoir que tu as su réveiller en nous ! Sois fier de ce que tu nous as donné. Plus rien ne sera comme avant! Le Peuple s'est réveillé. En Marche! Tout a si bien commencé. Fidèles à toi, à tes idées, on continue! On ne lâche rien !
Jacques Bigotte, quand tu écris "à propos du nucléaire, (...) un référendum ne pouvait constituer une solution "sérieuse" (la position à prendre à ce sujet ne pouvant relever que de gens "avertis" et "responsables")" qui considères tu comme avertis et responsables ? Des gens d'EDF ? D'Areva ?
Et ceux qui vont avoir la responsabilité de transmettre à la prochaine génération la responsabilité de transmettre à la suivante, etc. la responsabilité de ne jamais oublier où sont enfouis les déchets et de toujours s'occuper de l'entretien des enceintes de confinement en tous genre, tous ces gens, c'est-à-dire nous tous, n'avons nous pas notre mot à dire sur le sujet ?
Ce n'est qu'un début. Au cœur des difficultés les moutons suivront les chèvres qui lisent votre blog et cherchent à comprendre ce qui arrive à notre monde! Les médias sont vraiment condamnables dans cet épisode législatif: en collusion avec le PS et l'UMP, ils ont réussi à vous faire passer auprès de la masse pour un extrémiste, un excité "nous allons les exterminer politiquement" repris hors contexte du discours de Billy par exemple... la diffusion à l'antenne du JT de France 2 du tract où l'on vous voit en Hitler... toutes ces petites choses qui font la différence pour être battu lors d'une élection. Leur stratégie a été payante pour les législatives. Il va falloir changer l'état d'esprit des gens à votre égard en faisant avec ces médias qui vous sont hostiles... beau challenge, nous allons faire le maximum pour que nos idées prennent le dessus sur la personnalisation et ses dérives journalistiques. Nous sommes tous ensemble et avec vous. Résistance !
@DDF 97
[...] comprendre comment alors qu'il y avait foule aux manifs, nous n'ayons fais que ces scores décevants [...]
Mais simplement parce que tu vois a ces manifs la majorite des humanistes qui d'ordinaire se sentent un peu seuls dans leur coin. Le FdG les a rassembles, et participer a ces manifs donnent l'impression d'un GRAND rassemblement. Or, il s'agit toujours d'une minorite. De plus, le fait que le FdG tente de traduire l'humanisme en projet politique est quelque chose de neuf dans l'inconscient politique de la France, ou on retrouve bien implantes les conservateurs, les socio-dem, la frange reac et anti-tout qui voit dans le FN le parti sauveur de la "decadence cosmopolite grandissante", etc.
je suis d'accord qu'il faille revoir la forme, mais compte-tenu de la force de l'appareil de propagande systémique qui a tourne a plein pot ces dernières semaines, je ne crois pas vraiment que l'on puisse obtenir une révolution par les urnes.
+1000 voix pour le FdG, -8000 pour le PS, -12000 pour la droite. OK merci pour toutes ces précisions permettant d'espérer (quand même) en mesurant le travail et la progression du FdG, certes plus faible que je l'ai souhaitée.
Mais regardons où cela fait mal : Dans mon village breton (3900 électeurs) il y a hémorragie des voix FdG (350 à la présidentielle; 150 aux législatives). Désillusion à cause du mode de scrutin c'est-à-dire par absence de proportionnelle ? Peut-être ! Mais l'abstention [42,50% dans la 11ième du Pas de Calais, 42,77% en national] est quand même terriblement problématique dans la 11ième du Pas de Calais où passer devant le PS et être là au 2ième tour était jouable ("encore" 1203 voix d'écart entre PS et FdG [source le Monde internet]), où l'indignation pouvait enfin se sublimer politiquement, trouver sa voix /voie ! Encore trop d'écoeurés et d'indignés, pas assez de convaincus par le programme l'humain d'abord ? J'aimerais tant comprendre...
Monsieur Mélenchon, il est 15H14, en ce 13 Juin 2012 et votre article a déjà été lu 11 668 fois !
Nous sommes tous avec vous, on ne lâche rien !
Un jour, ils comprendront que nous sommes dans le vrai.
Merci pour tout ce que vous nous donnez.
Non, votre fête n'est pas aujourd'hui, Jean-Luc. Elle viendra plus tard, j'en suis sûre et avec elle les fruits de notre combat pour l'Humain !
Merci d'être là, d'avoir donné chair aux mots de la politique et de m'avoir redonné envie de militer.
Oui, luttons pour faire avancer nos idées, gagner les luttes en référence à nos valeurs et pas en réaction contre celles des autres ! Nous devrons être créatifs... faire de la politique autrement, comme nous avons commencé à le faire au Front de Gauche, comme vous l'avez montré en allant à Hénin-Beaumont : prendre des risques (réfléchis...), accepter d'être à contre-courant pour ne plus l'être à long terme, mettre l'importance du combat avant les intérêts de sa propre personne...
Je suis un peu triste mais je ne lâche rien !
Une pensée pour Mimi (242) touchée dans son ceour. Décidément,ici, on partage tout, même les deuils (il y en eut d'autres ces derniers mois évoqués pudiquement par quelques intervenants).
Allez, on s'accroche même si ce n'est pas toujours simple, c'est un euphémisme. Que leur a t-on fait à tous pour mériter autant de haine et de mépris. Peut-être et sans doute d'avoir simplement mis en avant des idées différentes : de partage, de générosité, de solidarité qui détonnent et dérangent en ces temps de repli sur soi, d'égoïsme, de jalousies, de petits calculs mesquins, de polémiques baveuses...allez, j'arrête je vais remplir la page...
Ah, j'allais oublier tellement cela va de soi : merci au webmestre et bien sûr à Jean-Luc, pour nous avoir tiré tant de fois les larmes des yeux ce qui gomme largement certains choix à mon sens sujets à discussion. Merci à tous pour vos commentaires de plus en plus riches. Et surtout, par dessus tout, que vive et perdure le Front de Gauche !
Pour ce qui du PS... Ils font partis de l'oligarchie. Je pourrai te parler du Club du siècle mais je crois que tu es au courant mais peut être ne sais tu pas qui en fais parti... Renseigne toi. Je suis désolé pour l'homme qui s'est fais avoir par "ses amis" du Ps. Mais franchement il faut ouvrir les yeux une bonne fois sur ce qu'est ce parti aujourd'hui. Un parti de système parmi les 3 partis protection du système et ordre établi. La droite avance de 5, le PS recule de 1... Le système avance toujours. Rappelle toi qui était pour le oui en 2005... oui le FN était aussi pour le non mais pourquoi? Posture toujours du FN anti-systeme... de la famille le Pen possédante et réactionnaire.
Pour conclure je tiens à te remercier pour tout... Va à la campagne repose toi avec tes proches, analyse ce qui sont tes amis et qui sont tes ennemis et reviens nous regonflé à bloc L'insurrection se fera avec ou sans le FdG mais se fera. La lutte des classes... dans la nouvelle société individualiste ne vas pas être simple. Il faut dénoncer les vrais possédants... Ils sont 1% et nous 99%... Merci encore.
Les tenants actuels de droite,sont dans les pas de leurs ainés qui proclamaient "plutôt Hitler que le front populaire"sont dans la droite ligne de leurs inspirateurs.
Et bien ils préfèrent les lepénistes,donc aucune surprise!
Vu le déferlement contre notre "Front de gauche"de toute la presse et médias audio,c'est donc l'idéologie dominante qui l'emporte momentanément.Le réveil risque d'être très douloureux.
Reprenons donc notre baton de pélerin et ne lachons rien.
Même si nous n'aurons pas un groupe,je suis certain que nos députés auront à coeur de défendre nos valeurs et les orientations notre programme "l'Humain d'abord".
Nous avons échoué dans l'instant,mais nous avons semé partout dans notre pays.Renforçons donc notre "front de gauche" et toutes ses composantes.A chacun de faire son choix du parti qui correspond le mieux à ses aspirations.
Pour ma par,j'en ai tellement vu depuis plus de 60 ans,que je suis en béton armé!
Un fraternel salut à Jean-Luc d'un vieux "coco"de 76 ans!
"Ceux qui vive,ce sont ceux qui lutte"!
A propos de l'antisémitisme de Theodorakis, je suggère à tous de lire sur son site ce qu'il en dit lui-même.
Bravo et merci camarade Mélenchon pour ces années de campagne épuisantes. Le combat est dur et nos ennemis sont nombreux. Ils nous font pas de cadeaux. Ils savent instinctivement d'où vient le danger. Ils savent qui va les dérranger, les bousculer et peut-être les déloger de la situation confortable dans laquelle ils sont installés. Nous représentons une véritable menace pour le système et tous ses chiens de garde déguisés en journalistes et en intellectuels de gauche sont les premiers à montrer les crocs. Ils savent tres bien que le FN n'arrive à convaincre que les imbeciles et on ne changera rien en France avec une armée d'imbéciles c'est donc leur "parti anti-système officiel" Alors ne soyons pas naïfs au point d'esperer encore à une forme de "loyauté républicaine" de la part de nos ennemis politiques. On est déçus que par ses amis et le P.S. n'est pas notre ami donc l'attitude du P.S. ne m'étonne pas plus que ça camarade. Nous somme entrés dans une zone de turbulences avec la crise économique et la lutte va s'amplifier. Les coups seront durs et nous devons mettre de côté toute forme d'angélisme et les rendre sans état d'âme. Bon courage à tous. No pasaran!
Si les idées promuent par le Front de Gauche étaient réellement ineptes, si son "élimination KO debout" n'était pas seulement incantatoire, les analystes (mercenaires et courtisans) s'en tiendraient à des faits détaillés comme arguments à leur thèse. Or, il ne le peuvent pas.
Donc oui, nous avons à combattre des schémas mentaux séculaires, piliers d'un ordre oppressif, qui se manifestent en toutes les facettes de notre culture. C'est un combat souvent encore inégale, oui, mais la bonne nouvelle est que le Front de Gauche n'a que 3 ans ! Hauts les coeurs et honneur à nos résistants !
Jean-Luc, il était heureux que quelques journalistes puissent vous défendre contre les poussées d'urticaire honteuses des Jupés, Jupettes ou Estrosi.
Cette attitude va peut-être se généraliser, je l'espère, car après vous avoir malmené dans les deux campagnes, on dirait que ces gens commencent à redouter les effets pervers de la destruction massive des structures actuelles de la gauche non libérale.
Car ceci pourrait coûter très cher à ceux qu'ils ont aidé à faire élire, se retrouvant subitement paralysés au beau milieu de leur glorieuse hégémonie politique avec une assemblée parfaitement terne, rose et monocorde.
Et bien plus encore plus aux barbouilleurs de papier, qui semblent n'avoir déjà plus que les tweets facétieux des épouses de leurs chers élus à se mettre sous la dent.
Car, pour l'organisation savante du spectacle politique sur lequel ces journaux travaillent sans relâche, il est bien plus pratique d'avoir sous la main des représentants institutionnels critiques, que des hordes déferlantes de citoyens révoltés et incadrables.
Hier, dans une réunion FdG de ma ville, quelqu'un s'est exclamé en disant que Hollande était un génie plus fort que Mitterrand, car après avoir balayé la droite, et enfermé les verts dans un placard à balai, il avait réussi à ratatiner les ambitions parlementaires des communistes et du FN.
Tout le monde à rigolé... en grinçant des dents.
Quelle belle et percutante campagne politique authentique autour de "l'humain d'abord" tu as déployée face à la finance et aux profits sans limites, face au FN de la haine et de la démagogie sans nom; éducation populaire et pédagogie active manquaient avant tes brillantes interventions, maintenant c'est prouvé et BRAVO il nous faut continuer dans ce sens et nous gagnerons j'en suis convaincu. Résistance oblige, mais collective et partagée. Merci mille fois JL et prend soin de toi (repos) après ces combats prometteurs pour l'avenir. Fraternellement
Malgré la douche froide du weekend dernier, je les attendais ces mots qui rétablissent et il fallait bien qu'ils soient dit. Dorénavant,il va falloir être patient. On a juste trébuché et perdu un temps précieux,qu'il va falloir compenser par encore plus de don de soi,afin d'éveiller d'avantage les consciences en étant encore plus persuasif dans la démonstration de l’imposture doublée de l'incompétence flagrante des uns et du semblant de changement à la sauce néo-libérale&social libérale des autres."Les surprises, c'est maintenant !"
Je reste quant même très amère et en colère :ça veut dire quoi,4 millions de voix un coup et moitié moins le coup suivant?
Pour moi j'assimile cela à de l'incohérence et surtout à un manque de maturité politique associé d'une bonne dose de courage ainsi que d’audace qui ont fait cruellement défaut,car on n'abandonne jamais sa famille et/ou ses convictions au milieu du gué,à plus fortes raisons lorsque les courants sont tumultueux voir dangereux.Une autre raison est,qu'on ne laisse jamais tomber un camarade qui est parti devant "au charbon",qui porte si valeureusement le drapeau de la fraternité face aux vents et aux tempêtes qui s'annoncent.La traitrise crasseuse pour certains y trouve son compte également et me laisse désormais un gout encore plus infect dans la bouche et dont je n'arriverais désormais plus jamais à faire disparaitre.Tout cela ne fait que renforcer ma détermination. l’humain d’abord,n'a pas terminé d'écrire...
Merci Jean-Luc d'être si combattif dans ces campagnes, et de nous redonner le gout de la politique par tes interventions toujours judicieuses et profondément réfléchies. Quel rude combat pour porter la voie de la raison... Surtout face à des médias obsédés par le buzz et le sensationnalisme. Ils en sont venus à un tel point d'inconscience et de vulgarité qu'ils déroulent le tapis "rouge" à la peste brune, sans vergogne, dans le seul but d'augmenter leur audimat, leurs parts de marchés... Chez les journaleux aussi, l'argent corrompt tout. Mais où sont passés les codes de déontologie journalistiques ? bref, même dans les moments les plus pathétiques de leur part, tu nous as bien fait marrer quand tu as mouché l'autre charognard de BFM et ses histoires de "KO", "au tapis"... et que tu lui as demandé s'il été KO devant France 2. Ces gens-là n'ont aucun respect. Ce sont les rois de la bêtise.
Bref, grâce à toi, je me remet dans les lectures historiques de la révolution de 1789-1792, avec Danton, Marat, Robespierre, Girondins, Montagnard. C'est passionnant, surtout quand on vient de militer pour la révolution citoyenne ! On se sent presque dans le vent de l'histoire. Le Tardi-Vautrin du "Cri du peuple" sur la commune de paris est aussi très sympa.
Le combat continue au parti de gauche ! Résistons !
Merci de vous être adressé a l intelligence des citoyens. Vous redonnez le gout a la politique. On gagnera.
Il y a ce que disent les médias qui veulent nous faire voir le monde tel qu'il se donne à voir et il y a nous, ceux de la Révolution Citoyenne, qui le voyons, tel qu'il veut se cacher et est réellement;
A Henin-Beaumont, tu as fait un très beau score et le candidat PS n'est devant toi que par "assèchement" d'EELV et mise en coupe réglée des communes du titulaire et du suppléant.
Les calomnies de la droite font le jeu de l'extrême-droite puisqu'elles reprennent des bêtises venant du FN. La droite a donc décidé de pactiser avec les condamnateurs à mort du Général de Gaulle en 1962, ceux de l'OAS et elle vient même sur leurs positions. C'est un tournant très important dans l'Histoire de notre pays.
Félicitation pour vos valeurs, votre tenacité et votre courage, quand mes élèves me disent tous pourris, je pourrais enfin leurs dire c'est faux en y croyant moi même; ça faisait longtemps
jlc
Je veux avant tout vous féliciter : le défi électoral que vous avez relevé était nécessaire. Vous avez conscience que c'est «l'histoire« qui se joue ici, vous êtes monté au front à 1 contre 3. Vous avez été bien seul. Mais il fallait monsieur Mélenchon que le plus courageux aille combattre là où le parti de la haine s'installe sans que nul ne s'y oppose. Qu'importe la défaite et les petits commentaires de collabos. La bataille a été menée, et ce symbole là emporte tout.
Cessons ces commentaires improductifs de regrets (que Mélenchon ne se soit pas présenté ailleurs, et autres). Il fallait y être, il fallait se dresser, et la «resistance» se nourrit du combat, inégal, difficile. C'est un combat solitaire qui ne se soucie pas de victoire mais du devoir d'être là. En ce sens monsieur Mélenchon, merci. Notre lutte est ingrate mais nécessaire.
62Alain Tétart (60)(73 ANS) dit:13 juin 2012 à 9h27
@[Edit webmestre : Vous confondez "webmestre" et "vaguemestre" ! Non, personne ne vous contactera "via" moi.]
Cette erreur était suivie de "si possible" mais le texte était trop long ! sincèrement désolé de vous avoir ennuyé, j'en évalue maintenant la portée ! pardon !