13juin 12
Jeudi 14 juin : assemblée citoyenne à Hénin-Beaumont
Plus de 200 militants pour organiser un second tour victorieux face à Le Pen.
C’est ma fête en ce moment, entre les délires de la droite sur mes liens avec Mikis Théodorakis et une certaine lecture de mon résultat à Hénin-Beaumont. Cela vaut assez largement la pluie de tracts et lettres anonymes de la semaine passée. Il va donc falloir que j’en dise mon mot. Je parlerai donc des élections législatives en général. Puis de celle de la 11ème circonscription du Pas-de-Calais où j’étais candidat. Vous allez en apprendre de belles. J’en profiterai pour lancer une alerte. La victoire n’est nullement assurée sur place contre madame Le Pen en dépit de l’arrogance des socialistes. Je renouvelle donc mon appel solennel à Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault, venus au premier tour faire campagne contre moi, de venir aussi au second tour jeter tout leur poids dans la balance contre Le Pen.
Cette note va à hue et à dia, à mesure que je me déplace avec cet ordinateur, parfois perdant le fil de l’ordre d’exposition d’abord prévu. Je prends donc une précaution. Avant de publier quoi que ce soit, je veux dire ma gratitude à ceux des journalistes qui n’ont pas laissé dire sans réagir contre les calomnies d’Alain Juppé, Kosciusko-Morizet et Estrosi. Ces personnages de la droite ont répété sans savoir de quoi ils parlaient, ce qui les rend d’autant plus coupables, les propos de Marine Le Pen sur ma prétendue proximité avec les antisémites via un improbable copinage avec Mikis Théodorakis. Ils sont parfois tombés sur des journalistes qui ne laissèrent pas dire et ne se contentèrent pas de faire les passe-plats. J’ai trop pris la mesure de ce que coûte le harcèlement mensonger restant sans réplique pendant ma campagne législative pour ne pas sentir la différence de comportement chez ceux qui en sont capables. Une fois de plus, les socialistes sont aux abonnés absents. A Hénin-Beaumont déjà, j’ai appelé le candidat de l’UMP-Modem pour le remercier quand il a démasqué un distributeur de tracts anonymes du Front national et diffusé sa confession sur internet. Dans ma façon de vivre la politique, l’implacable volonté ne prive pas du respect exigeant pour ceux qui marquent de la droiture même au prix des facilités que le silence leur rapporterait. Le contraire des salauds sartriens qui se donnent bonne conscience en s’inventant des raisons de laisser faire.
Pour illustrer ce billet, des images d'actions militantes auprès des habitants tout au long de la campagne législative du Front de Gauche dans la 11ème circonscription du Pas-de-Calais. Photos : Rémy Blang.
Ce premier tour des législatives n’est pas glorieux. Une abstention massive dénature le vote et signe la « joie plate » dont j’ai parlé à propos de l’ambiance du soir du résultat des présidentielles. En 1981, la participation était de 70 %. Le comble du ridicule est avec le vote des français de l’étranger. Les députés vont être élus avec moins de 20 % de suffrages exprimés. Ailleurs, sur tout le territoire national, une fois de plus, l’abstention suit la ligne des frontières de classes, selon les quartiers et les bureaux de vote. Une fois de plus des commentaires à deux balles fleurissent sur « la fatigue des français » de voter et ainsi de suite. C’est à peine si, ici où là, perce une vision plus politique. Ainsi quand « La Croix » pointe que la bipolarisation de la vie politique se présentant davantage comme un étau que comme un choix, dissuade ceux qui se savent d’avance non représentés à la sortie du processus. Et d’interroger : « Que reste-t-il en effet aux électeurs qui ne se sentiraient représentés ni à l’Elysée ni au Parlement ? ». Bonne question. En ce qui nous concerne, Antoine Fouchet du même journal tranche dès la page deux : « Sans groupe à l’assemblée Jean-Luc Mélenchon cherchera à transformer plus que jamais l’alliance en une force "au service de l’insurrection citoyenne" ». En tous cas il est exact que c’est bien ce que, peu ou prou, j’ai l’intention de proposer, avec la direction du Parti de Gauche, à tout le parti pour son prochain congrès. Car certes, nous participons à la mascarade actuelle, et nous respectons sa conclusion parce que nous sommes républicains et que nous nous soumettons à la loi et à la Constitution aussi longtemps que le peuple ne l’aura pas changée lui-même. Pour autant, ce serait une lourde faute d’en attendre davantage que ce que nous en voyons déjà. C’est-à-dire un monstrueux déni de démocratie. Jugez plutôt. Si nous étions représentés à l’Assemblée à la proportionnelle de notre résultat électoral à la présidentielle, nous aurions soixante-quatre sièges. Si nous l’étions à la proportionnelle des voix gagnées à ce premier tour, nous serions quarante-trois députés du Front de Gauche ! On sait ce qu’il en sera en réalité. Surtout quand, par-dessus le marché, le parti dominant, le PS, consacre l’essentiel de ses forces à tenter d’écraser ses partenaires pour avoir la majorité absolue tout seul. Pourquoi faire ? Pour être certain de pouvoir rendre impossible de cette façon toute forme de débat sur les décisions qui viendront d’en haut ! Mais le débat aura lieu. Et bien plus tôt qu’on ne le croit chez les importants. Ailleurs et autrement puisque nous n’avons pas le choix.
S’agissant de l’élection législative dans le Pas-de-Calais, je note le nombre de commentaires de presse sur mon résultat au premier tour qui en restent à un niveau de nullité psychologisante auquel je n’arrive pas à me faire ! La paresse intellectuelle moyenne des voyageurs du « cirque médiatique », la jubilation corporatiste haineuse palpable de quelques-uns comme « le Parisien » et « l’Express », tout cela s’est additionné en indigestes tartines. Elles fournissent une pesante littérature qui obscurcit les faits qu’elles prétendent pourtant éclairer. Car l’étude d’un résultat électoral commence d’abord avec l’examen des chiffres. Accrochez-vous. Voici ce qu’il vous faut savoir et que vous ne lirez sous la signature d’aucun de ces « analystes » qui saturent l’atmosphère.
Premièrement dans cette circonscription, Le Pen retrouve ses voix de la présidentielle. Il n’y a donc aucune « percée » du Front national sur place. C’est l’abstention qui fait l’écart des scores entre les deux élections. Pendant ce temps la droite locale perd douze mille voix et quinze points. Le matériel électoral de la droite UMP-Modem ne comportait aucune mention de parti. Les bulletins de vote ne donnaient que le nom des candidats. Dans ces conditions madame Le Pen était en quelque sorte la candidate commune de la droite au premier tour. Elle ne progresse pourtant que de 0,8% ! Où est la « percée » ? Où est le « triomphe » ? Le dire, ce n’est pas minimiser le danger, bien au contraire. Je le crois extrême. Car Le Pen a solidifié son socle. Celui de la gauche n’en est pas au même point.
Deuxièmement, de mon côté je gagne mille voix et cinq points. Je passe en tête de la gauche dans huit communes sur quatorze. C’est-à-dire sur plus de la moitié d’entre elles. Et cela alors que je suis arrivé trois semaines plutôt, en challenger, quinze points derrière les deux premiers. Voilà pour l’ampleur de ma « défaite », claironnée de toute part. Le ticket socialiste ne me bat que grâce aux votes des deux villes dont les candidats titulaire et suppléant sont maires. En tous cas notre campagne, si décriée, nous a permis d’être en tête de la gauche à Hénin-Beaumont, ville sinistrée par les socialistes. Elle me permet aussi d’être en tête dans la commune socialiste d’où est partie la « marche » que nous avons organisée autour de la figure d’Emilienne Mopty ! Une marche «provocante» selon les mous du genou du « PS intelligent ». Une nouvelle fois il va pourtant devoir passer outre tout cela.
Car de son côté, le socialiste perd huit mille voix et huit points par rapport au score de Hollande ! Un effondrement passé sous les écrans radar des « observateurs ». « Le Parisien » titre même : « La surprise Kemel » avec une larmichette de bonheur au coin de l’œil ! Moins huit mille voix à gauche ! Ça c’est une jolie surprise pour un journal de droite. Pourtant Philippe Kemel n’a pas manqué de se réclamer de François Hollande. Il a même affirmé dans sa maigre profession de foi qu’il connaissait « personnellement » le nouveau Président de la République ! Cela n’a pas peu contribué à ulcérer ceux des électeurs socialistes qui se souvenaient de son soutien à Aubry dans les primaires. Reste le pire à savoir : Le Pen fait sa plus forte progression dans la commune du candidat socialiste. Elle y progresse de 29 %. Vous avez bien lu. La plus forte progression de Le Pen est dans la commune de celui qui me reprochait de faire progresser « l’extrême-droite ». Telle est le démenti concret des accusations indignes sur le sujet contre moi du Premier ministre et de Martine Aubry à l’occasion de leur passage sur place avant le premier tour !
Dans cette situation, il est urgent donc selon moi que soient électoralement rassemblés les socialistes, sévèrement divisées localement par les tricheries du vote de l’investiture. Il ne faut pas dire c’est de l’histoire ancienne car « Le Canard enchaîné » l’a bien raconté il y a peu : quatre jours avant le vote ! Il faut que la candidature socialiste soit dynamisée. Phillippe Kemel a refusé le débat sur France 3 avec madame Le Pen pour cette semaine d’entre les deux tours. C’est une erreur. Il paraît sur une craintive défensive. Que craint-il ? D’avoir à répondre aux mises en cause du livre « Rose mafia 2 » dont madame Le Pen fait ses choux gras. Il préfère s’en tenir à l’esquive. C’est une lourde erreur ! D’après moi il faut toujours argumenter face à Le Pen. Affronter ce qu’elle dit plutôt que de croire naïvement que ses mensonges vont s’en aller en fumée tous seuls. Dans ces conditions il est essentiel qu’une dynamisation soit engagée. Ce n’est pas nous qui pouvons la lancer.
Nous faisons notre travail. Mais si nous occupions le devant de l’estrade, serions-nous crédible après ce qui a été dit de nous par l’état-major socialiste? Madame Le Pen pourrait s’en amuser à nos dépends et se donner ainsi une fois de plus le beau rôle. Ce serait la contre-performance assurée. J’avais bien prévenu que les mauvaises manières du premier tour qu’ont eu les dirigeants socialistes joueraient contre nous tous au second tour, quel que soit le vainqueur de la compétition à gauche. Nous y voilà ! C’est pourquoi je crois qu’il est essentiel qu’une impulsion vienne du plus haut niveau socialiste. Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault doivent revenir dans la circonscription ! Leur présence est nécessaire. Ce sont eux qui peuvent donner du sens à la campagne socialiste du deuxième tour. Je sais parfaitement qu’au premier tour, le seul enjeu de cette élection pour les socialistes était mon élimination. Mais on n’en est plus là. Il faut prendre la mesure du danger. Les deux dirigeants socialistes doivent venir ! Au lieu d’aller au dépôt de candidature de Ségolène qui n’avait pas besoin de cela et qui n’en a eu que des retours de bâtons, Aubry aurait été mieux inspirée d’être dans sa région en première ligne de la lutte aux côtés du candidat qui doit porter notre résistance dans les urnes.
Car la situation est dangereuse sur place. Les nôtres se mobilisent. Ce n’est pas simple partout. Le journal « Le Parisien » nous informe à propos du candidat socialiste: « On murmure que ses relations avec les communistes locaux n’ont pas toujours été au beau fixe, ce qui pourrait laisser quelques séquelles ». Ce « murmure » est un fait de notoriété publique que seule la pudeur de gazelle du journal l’empêche sans doute d’expliquer. A moins que le journalisme par téléphone n’ait pas permis d’en savoir davantage. En fait le candidat socialiste a conquis sa commune en la prenant aux communistes… en alliance avec la droite. Quel choix rassembleur c’est là !
Mais sans doute les dirigeants socialistes pensent-ils l’affaire gagnée d’avance, et largement ! C’est ce qu’ont dit les sondages d’avant le premier tour, non ? Et c’est ce qu’a répété à l’envi le « seul candidat » qui « peut battre madame Le Pen ». Il n’empêche ! Il y a plus qu’un doute sur le sujet ! Donc il ne faut pas désarmer. Sur place, les camarades se mobilisent. Moi aussi, en dépit du mépris dont j’ai été accablé. Quoique j’ai été contacté indirectement le mardi par un improbable circuit, bien après l’heure de remise des documents électoraux, j’ai dit que j’étais d’accord pour signer ce que l’on jugerait utile à la mobilisation. Sans condition. On ne m’a rien proposé. Que faire de mieux ? Vendredi, dès mon retour de Strasbourg, je serai sur place. J’agirai personnellement et publiquement, en direction de la presse locale et sur le terrain. Il faut barrer la route à la Le Pen. C’est pour cela que nous agissons depuis le début. Les socialistes nous méprisent ? Et alors ! Nous n’agissons pas pour leur faire plaisir mais pour atteindre nos objectifs. Parmi ces objectifs il y a celui d’empêcher l’extrême-droite d’entrer à l’Assemblée. Le comportement des socialistes ne doit pas nous détourner de nos buts.
Le ciel était gris de plomb, à peine perlé. L’air humide était si frais et si poisseux ! Je me demande où est passé le mois de juin. Arras comme Hénin-Beaumont me semblaient sinistres, le jour d’après. Mais depuis combien de temps n’ai-je pas vu commencer normalement une entrée vers l’été ? Pourquoi fait-il si froid ? Une nouvelle fois, juste comme au lendemain du premier tour de la présidentielle, la fatigue me tombe sur les épaules comme on le dirait d’un mur qui me choirait sur le dos. Mais cette fois-ci l’horizon de l’effort s’éclaircit. Un aller-retour sur Strasbourg, un aller-retour Hénin-Beaumont, une soirée électorale et je pourrais faire une pause. La première depuis combien de semaines ? J’ai oublié pour ne pas y penser chemin faisant. La route a été si longue ! Car samedi qui vient est un anniversaire. Il y a un an exactement, les communistes m’investissaient pour l’élection présidentielle. Il y a donc officiellement un an que je suis en campagne, sans trêve. En réalité c’est depuis plus longtemps encore, si je m’en tiens aux dates officielles. N’est-ce pas en janvier que le Parti de Gauche m’a investi, et en février la Gauche Unitaire ? Mais quelle année ? 2011 ! Autant dire un autre siècle ! De toute façon, comme il y a eu une élection chaque année depuis la création en novembre 2008 du Parti de Gauche j’ai l’impression de n’avoir jamais mis sac à terre depuis cette date.
Mon téléphone s’est engorgé ! Il faut se donner en toute chose de la méthode et des buts. Mon projet fut donc de répondre à chacun. Ce fut bien du travail. Cependant je mentirais si je disais que seuls vinrent des réconforts ou des messages de solidarité. Au téléphone c’est sûr. Mais dans la presse, quel festival ! Avec le résultat ressurgit l’habituelle cohorte de tireurs dans le dos, anciens « amis de trente an », « dirigeants socialistes » et même « communistes », quand ce ne sont pas des « proches ». Mais qui sont-ils ? Ils témoignent tous sous le sceau du secret et de l’anonymat. Pourquoi ? Quels risques encourent-ils ? Pourquoi un journaliste accepte-t-il de publier un témoignage anonyme quand ce témoignage n’inclut aucun risque d’aucun ordre à part celui de l’ignominie personnelle ? Quand le journaliste socialiste Philippe Martinat écrit à mon sujet ce que vous allez lire quel jeu joue-t-il ? : « "Si marine Le Pen était élue dimanche prochain, il en porterait une part évidente de responsabilité pour l’avoir mise sur un piédestal", souffle un député socialiste ». Quel député ? Pourquoi ne pas le dire ? N’est-ce pas là une opinion assez banale ? Pourquoi la proférer en secret ? Quel genre de journalisme est-ce là ? En fait c’est une invention pure et simple d’un journaliste militant qui dissimule sa propagande derrière de soi-disant anonymes. Quant au fond de ce qu’il dit, je réponds avec les mots d’un autre journaliste, Pierre Marcelle de « Libération ». M’accuser, comme l’a fait Martine Aubry avant Philippe Martinat, d’être responsable de la mise en valeur de Le Pen ? Autant accuser les pompiers de mettre en valeur l’incendie !
Si rien n’est plus douteux que l’existence de ces soi-disant témoins anonymes il en va peut-être différemment à propos des « anciens amis ». Qui sait ? Ceux-là sont une réalité. Corrompus par l’appât des places, avilis par l’habitude des « témoignages » ignominieux, traînant comme les fantômes sans consistance d’un passé révolu, leur existence médiatique se résume à me nuire dans les moments de transes où la bête médiatique veut goûter du sang et des larmes. L’ancien « proche » sert à donner aux perfidies et délires des plumes hostiles la dose de piquant sans laquelle le caractère venimeux de leur prose se verrait trop. Ainsi, à côté des lettres anonymes, il y a maintenant les « témoins anonymes » de la presse. Aussi insaisissables que les précédents, ils pourriraient ce qui reste de stable et noble dans la vie politique que sont les vraies amitiés et les compagnonnages incorruptibles. Ceux-là se sont mis en mouvement avec chaleur depuis dimanche soir.
Les messages de sympathie ont afflué. Ils me touchent. Je varie mes réponses autant que possible. Mais l’idée reste la même, finalement, quand je veux venir à l’essentiel. Le travail a été fait et bien fait. De plus, je ne veux pas que la haine contre les dirigeants socialistes qui nous ont traités de cette manière indigne devienne une ligne politique. Le Parti socialiste est un astre politique mort. Ce que nous en voyons est juste une rémanence électorale sans consistance dynamique. Tout y tient par la colle du vote utile et autre niaiseries du même acabit. Rien de cela n’est le début d’une ligne offensive cohérente, ni une vision de l’avenir. Il est radicalement inapte pour affronter la crise qui vient comme un parti de masse capable d’organiser l’action populaire. Les entendre parler aux autres est en soi un véritable indicateur. Ainsi du ton haineux, hautain et méprisant de proconsul du type Bartolone ou vicieux comme ce Christophe Borgel qui pérore : « la mobilisation profite à toute la gauche. » Quand il vient d’organiser la déconfiture de ses alliés des Verts autant que de ses concurrents du Front de Gauche ! Et cela juste avant de dire une autre énormité pleine de duplicité : « Si on obtient la majorité absolue cela signifie aussi plus d’élus pour les écologistes et le Front de Gauche ». Après cela étonnez-vous que nous ayons de plus en plus de mal et de moins en moins d’arguments à produire en faveur de la fameuse discipline républicaine ! Une grosse colère couve de toute part. Elle serait mauvaise conseillère.
Car notre tâche ne peut être menée si nous nous laissons scotcher dans les règlements de compte avec le PS. Nous devons au contraire être en offensive créatrice, dynamisante, conquérante, en dehors d’eux, sans en tenir compte ni même les évoquer. Il ne faut absolument pas s’occuper d’eux pour bien mener ce travail. Le but est de gagner des forces et du respect dans les milieux qui nous intéressent et qui sont l’enjeu de notre action de conviction. Nous les gagnerons pour une action positive et allante ! Pas pour régler des comptes avec le milieu étroit des catégories sociales impliquées par le plans de carrière socialiste. C’est de cette façon que nous venons de marquer des points partout où nos candidats ont mené campagne. Je parle des points sur le tableau qui compte pour nous. Pas sur celui que tiennent les autres. C’est de cette façon que nous venons d’agir dans la campagne à Henin-Beaumont.
J’ai le cœur tranquille que l’on a toujours quand le travail a été bien fait. Tout a été accompli dans les règles de l’art. Boîtage, tractage, réunions publiques et ainsi de suite. Tout. Et pas en vain. J’ai dit que nous avons gagné mille voix et huit points, depuis la présidentielle. Si l’on se rapporte à la précédente législative nous avons gagné six mille sept cent voix ici. Comme on me l’a dit : je ne suis pas venu pour rien. On mesure donc quel effort nous avons fourni pour parvenir à notre résultat final. Encore n’ai-je parlé ici que d’évaluations chiffrées à propos du résultat de notre action électorale. Mais que dire de la renaissance de notre force politique dans ces parages. Je ne dis pas que nous étions éteints. Ce n’était pas le cas. La base communiste existante n’a jamais lâché le terrain. Mais mon arrivée et la galvanisation créée par l’enjeu a reconstitué une dynamique collective qui a atteint la société elle-même dans plusieurs de ses secteurs. Pour moi c’était l’essentiel.
Le problème posé par l’extrême-droite ne se règlera pas dans l’instant ni par une seule campagne électorale. Il va s’approfondir avec le blanc-seing que lui donne le néo-lepénisme médiatique. Celui-ci, selon moi, n’est qu’une conséquence du fait que la digue a sauté à droite et que ce fait est assumé par un nombre croissant de commentateurs qui jugent positivement cette évolution. Dès lors que la pente est prise, à côté de purs partisans de cette ligne marcheront tous les faibles pour qui le commentaire ne peut s’éloigner d’une ligne médiane dans la masse de ce qui se dit, quel que soit le contenu de ce qui se dit. C’est le camp de « cinq minutes pour le bourreau, cinq minutes pour la victime et chacun a eu sa part équitable. » La règle d’or d’un côté, de l’autre la haine des musulmans remplaçant celle des juifs qui avait pourri la génération précédente, voilà le fond doctrinal moyen non-dit du petit monde qui veut diriger les esprits. L’atavisme est si violent que de simples faits électoraux pourtant excitants pour l’esprit, ne sont plus traités par ceux-là même qui se piquent d’analyse. Voyez.
J’ai dit que notre concurrent socialiste a perdu huit mille voix et cinq points. Cela ne l’a pas chagriné outre mesure, si j’en crois ce qui se lit dans la « Voix du Nord ». En apprenant que je reconnaissais notre deuxième place, la salle des socialistes exulta de joie : « On a battu Méluche ! ». J’étais bien leur adversaire, on le voit. Mais où sont passé les huit mille voix perdues par le socialiste depuis la présidentielle ? Mettons que ce soit de là que viennent les mille voix que j’ai gagné. Il en manque sept mille. Où sont-elles ? Personne ne le leur demandera. La droite en a perdu douze mille. Ou sont-elles ? Personne ne le leur demandera non plus. Pourquoi n’y avait-il aucune mention UMP ou Modem sur le matériel électoral de leur candidat commun ? De la sorte, c’est comme si la droite était absente, poussant ses électeurs abandonnés dans les bras de la madame. Cherchez trace de ce fait dans la presse. Il n’y en a pas. Comment se fait-il que j’ai été la cible exclusive des lettres anonymes déversées sur le secteur sans un mot de soutien des socialistes locaux ou nationaux contre ce genre de méthodes ? Pourquoi n’en est-il question nulle part ? Quel a été l’impact en faveur du vote FN de la parution du deuxième tome de « Rose mafia » trois jours avant le vote ? Et de l’interview sur ce thème à France 3 de l’infect Dalongeville, l’ancien maire de Hénin-Beaumont, par qui toute la catastrophe a commencé ? Rien, pas une trace dans le roman sensationnaliste déversé sur ma « défaite ». Quel impact des sollicitations de David Pujadas au journal de 20 heures suggérant à madame Le Pen de dire que je sollicitais un vote « ethnique » ? Le corporatisme confraternel interdit que cela soit interrogé.
Bien sûr il faut tenir compte du hasard, de l’amateurisme, du manque de professionnalisme dans tous ces non-dits. Bien sûr il faut tenir compte de l’effet « cirque médiatique », de la cohue venant le vendredi seulement, jour de marché, « observer » l’inobservable du fait de la cohue des caméras et appareils photos. Bien sûr il faut tenir compte du fait que les uns recopient sur les autres sans talent ni curiosité. Bien sûr il faut tenir compte que rien de tout cela n’est vrai dans tous les cas. Mais il y a quand même un fil conducteur à tous ces silences qui délaissent des faits pourtant avérés et éclatants de questionnements. Avec ma « défaite », c’est que l’essentiel est sauvé pour la bonne société médiatico-compatible : les rouges sont repoussés. Le reste n’a pas d’importance à leurs yeux, semble-t-il. Je prendrais volontiers donc le parti que m’avait recommandé François Mitterrand en son temps : ne plus lire la presse. En fait, quelque goût que j’en ai en réalité, je me protègerais de cette façon contre le chagrin que soulèvent en moi ce constat de l’aveuglement et de la fascination morbide pour madame Le Pen. C’est cette même veine glauque qui fit en son temps les Drieu la Rochelle et les autres intellectuels brillants qui finirent comme on sait. Une nouvelle faillite des élites se dessine sous nos yeux. Il est vain d’attendre d’elles quelque mise à distance que ce soit. C’est à mes yeux le plus grave dans le moment que nous vivons.
Même démarche qu'à la présidentielle, je ne voterai pas pour le ps, mais contre la droite extrême-droitisée. D'autant que dans la circonscription où je vote l'ump fait les yeux doux au FN. Le candidat en question c'est Novelli. Un effort pour le virer celui-là et j'aurai fait ma B.A. !
Que de courage il a fallu pour un résultat électoral qui n'est pas à la hauteur de nos espérances. Mais Jean-Luc, votre effort, qui doit être souligné parmi tous ceux du Front de Gauche, permet aujourd'hui de dire que vous avez contribué à rendre vivant et opérationnel le mouvement politique qui va initier le changement. Les élections ont servi à ça : créer "l'outil" de la révolution citoyenne, l'insurrection civique.
Bravo à vous et aussi bravo à tou(te)s les autres qui, chacun à leur façon, participent à cette lutte.
Vous méritez largement la pause dont vous parlez !
Mais après, comme je l'ai déjà dit : quid du Front de Gauche ? C'est (à peine) prématuré d'en parler, cela vaut pour autant de réfléchir sur l'avenir et d'imaginer des structures qui devront être à la hauteur de nos ambitions : la révolution citoyenne avec la 6e république. Structures dont il faut se préoccuper dès à présent. Je sais que ce sera compliqué, qu'il y aura peut-être même des réticences, voire des refus. Et pourtant, à ce moment de la lutte, il faut le moyen correspondant, efficace, entraîneur du peuple, nous savons que l'adversité sera plus que rude.
Alors...
Les croyants du libéralisme ne pardonnent pas à la seule véritable gauche de mettre en cause leurs gourous et leurs serviteurs zélés ou naîf ou résignés ou incompétents..Ceux qui veulent forcer et ceux qui adoucirons avec de la vaseline..Dans cette lutte contre l'obscurantisme,les défenseurs de l'irrationnel se sont alliés partout pour minimiser le rôle du Front de Gauche...Mais le travail accompli à Hénin-Beaumont comme ailleurs par les collectifs et les candidats laisse des marques et marque le début d'un travail qu'il faut continuer...C'est la seule perspective pour sortir de l'engrenage vers une dictature et un esclavage dans lesquels veulent nous entrainer les nouveaux "saigneurs"....
Jean-Luc, camarade,
Toute ma reconnaissance pour avoir su rallumer la flamme à gauche durant cette campagne. Cette flamme, quoique trop ténue encore, ne s'éteindra plus. Certes, le Front de Gauche n'est parvenu ni à supplanter la social-démocratie ni à éliminer la menace fasciste, certes, les chiens de garde du Capital se délectent de ce qu'ils appellent ta défaite, certes, certains camarades désespèrent à nouveau après avoir tant espéré... Mais la justesse de ton combat, ton courage et ta dignité dans l'adversité resteront un exemple. Je te souhaite de prendre enfin du repos pour revenir très vite encore plus déterminé. Sois assuré que nous serons encore plus nombreux à tes côtés dans les prochains combats. J'ai moi-même adhéré au PG il y a deux mois et je sais que les choses ne font que commencer...
J'ai un grand respect pour Mikis Theodorakis! homme de culture et de paix, combattant des dictateurs colonels. Il faut savoir qu'il a été jeté en pleine mer pendant 2 jours, à peine la tête hors de l'eau, torturé par les fascistes. Il me reste encore ses beaux disques de sa musique qui se joue de l'humain d'abord, et entre autre, du beau "Chant général" de Pablo Néruda. Nous sommes à des lieux de la culture sarkozienne !
Pour l’instant les salauds gagnent sur toute la ligne. Notre camarade Martine Billard députée du parti de gauche a été éliminée (une pensée pour elle, magnifique combattante du front de gauche) mais Duflot triomphe à Paris. A Lyon le poulain PRG du maire socialiste G. Collomb élimine Philippe Meirieu candidat officiel EELV-PS. Collomb renforce ainsi son pouvoir d’apparatchik local et national. Les caciques de l’UMP raclent les fonds de poubelles nauséabonds de l’antisémitisme contre Jean-Luc Mélenchon pour se dédouaner de leurs amours tarifés avec Le Pen. N’oublions pas que la moitié des électeurs étaient prêts à en reprendre pour cinq ans avec Sarkozy. Il s’en est fallu de peu grâce aux voix déterminantes du Front de gauche. Le PS tire les bénéfices de la droitisation de la société et de la dégradation des institutions ; il bénéficie de la pourriture dont il est partie prenante, mais il va laisser les pauvres et les gens en difficulté sur le bord de la route en pousuivant la même politique néo-libérale européenne. Mais la bacchanale va vite prend fin avec cette nouvelle hégémonie social-libérale en France. La crise financière touche la Grèce, l’Espagne et l’Italie et c’est maintenant que les illusions vont se dissiper que les peuples et les électeurs sont se heurter aux vrais enjeux politiques. Derrière la mascarade électorale des institutions vemoulues de la V° république, se profile la liquidation programmée des services publics et des principaux acquis sociaux.
Merci de rendre chaque jour ses lettres de noblesse à la politique. Merci de tenir, avec nous, la tranchée et l'étendard de combat.
Pour paraphraser Brecht, retenons l'idée que les défaites du moment ne prouvent rien sinon que nous étions bien peu nombreux à lutter contre l'infamie.
L’Histoire peut sembler "lente et cruelle", mais aujourd'hui nous sommes dignes, conscients, rassemblés et organisés.
Merci pour toute l'énergie distribuée. On garde tout ça bien au chaud.
Le combat continue, c'est pas les tranchées qui manquent.
Courage !
Au soir (j'espère !) d'une vie que je trouve longue, vous nous avez montré, Monsieur Mélanchon, qu'un homme politique pouvait être droit, honnête, intègre.
Dans l'horreur de ce monde, horreur dont nous sommes responsables, vous êtes l'étoile qui indique le chemin.
Je souhaite de tout cœur que l'intelligence s'éveille (on peut rêver).pour préparer un univers vraiment humain.
Je ne vous remercierai jamais assez de ce que vous nous avez apporté.
J'attends tes écrits avec beaucoup d'intérêt. Merci pour ton investissement sans retenue, ta générosité dans les explications et l'analyse que tu donnes de tout. Cela est très formateur et aide à la communication argumentée d'une adhésion au Front de Gauche ! La lutte que tu conduis est magnifique, elle a passionné mon entourage direct, je l'ai vécue à ma mesure (tractage régulier dans mon quartier). Une bonne entrée en matière pour un échange avec des voisins ! Je suis marquée au fer rouge et garde au coeur le poing fermé !
Bonjour à vous, Bonjour Jean Luc,
« C'est ma fête ! » Non, ce n'est pas ta fête, c'est notre fête. La différence est importante.
L'aventure de HB, avec laquelle j'étais de loin en désaccord, nous devons collectivement l'assumer même si démocratique nous n'avons pas été associer à cette décision prise en haut.
Si nous devons tirer quelques enseignements de cette étape de trop, en politique, il n'y a pas de place pour le spontané, le providentiel et l'arbitraire tant pour les décisions ou les hommes.
S'il y a une urgence pour le FdG, c'est bien de faire vivre la Démocratie dans toutes ses instances que ce soit sur l 'analyse, ses actions, ses solutions et sa stratégie.
La crise politique que nous vivons avec la recomposition de l'UMP et « la refondation » du PS va nous mettre au centre de la tourmente. Nous allons être les responsables de l'arrivée du FN à l'AN.
Nous ne sommes pas responsables de la montée du FN, surtout les communistes qui dés les années 70 demandés l'illégalité de ce parti. Mais tu sais bien, Jean-Luc, que Tonton s'y est opposé avec une grande majorité du PS. Il est vrai qu'à l'époque leur seul adversaire était le PCF.
Jean-Luc
Grand merci pour tout ce que tu as fait avec les camarades dans la 11eme circonscription.
Tu ne seras pas notre député mais nous comptons toujours sur toi Le pays minier a besion de toi mais non d'un FN ni d'un PS boiteux. Tu as tout donné mais rien perdu au contraire. La lutte continue plus que jamais. Résistance. Vive le PG, vive le FdG !
La vidéo de la déclaration de Jean-Luc Mélenchon dimanche soir après les résultats du 1er tour est publiée sur le blog :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/06/10/declaration-a-henin-beaumont-apres-le-1er-tour/
Hauts les coeurs ! Ardents à la lutte !
Ouf ! Depuis dimanche je guettais ce blog et attendais avec impatience le commentaires de Jean Luc. Moi aussi je ne regarde plus la télé ni les journaux tellement j'en ai assez de voir le père, la fille, le gendre, la petite fille et le diable. Merci Jean Luc repose toi nous serons toujours là à tes cotés sur cette route bordée de buissons épineux mais nous voyons une belle lumière nous illuminer. Merci mille fois
L'article de Pierre Marcelle dans Libération :
http://www.liberation.fr/politiques/2012/06/07/il-ne-vous-obsede-pas-vous-le-front-national_824429
Et a force de crier au loup !... Nous y voilà...
La financiarisation totale étant le but poursuivi par la droite, l'accommodement a celle-ci la ligne du PS, tout ce beau monde va imploser...
Restera sur un champ de ruines nous et les bruns, et dans pas très longtemps.
La lutte va être dure, préparons nous sans lambiner, la désunion nous serait fatale.
Le combat de JL est le notre, la lutte par tous moyens contre le FN est vraiment la priorité au vu des enjeux, car si on lui donne les clefs, il ne les rendra pas sans une catastrophe.
L'ump et le ps ont utilise le vote utile mais le FN est en train d'échapper a leur contrôle, ils ne s'en remettrons pas.
On entends et on lit tous les jours des "opinions" que jusque la on pensait venir du passe mais qui entrent dans la normalité du moment.
Les médiats majoritairement y participent, loin d''exercer leur rôle.
Triste bilan car ce ne sera pas l'adhésion qui nous mènera a exercer mais le rejet massif et violent de ce monde en fin de vie...
L'éducation et la culture malmenées depuis trop longtemps nous en font payer le prix fort...
Restons unis comme au Prado, gardons notre belle histoire en pensant a Émilienne, notre mobilisation est réfléchie, pas impulsive : c'est notre force et notre avenir commun.
Ne change rien JL, nous on ne lâche plus rien !
L'invisible, le "n'existe pas ou si peu " le je suis très dangereux pour les finances privées et suis à la poursuite des 1000 milliards planqués à la B.C.E. ou autres enfers, le très Front de Gauche est sollicité pour voter en discipline républicaine alors que les deux restants ont soutenu Versailles et le oui en 2005 nous mettant dans un drôle d'état.
Il reste qqs jours pour nous faire avaler ça, de voter pour les solférinos qui nous méprisent et insultent tant.
La consigne était pas de consigne dans la phase dynamique et citoyenne mais en phase défensive je suis dans la nuit et brouillard complet.
Si c'est pour qqs strapontins qu'il faut y passer ce sera sans bibi.
Le Front de Gauche ou son esprit existera avec toute la Résistance et s'il se nomme Front des Luttes ou autre nom d'alternative salutaire eh bien banco, enfin services publics offensifs et autres merveilles de l'Humain d'abord.
Ici nous sommes déjà à 300 commentaires,ça doit être nos 1,8 millions du 10 juin, certes ça fait nombre dans la Résistance mais les 2 millions qui nous ont abandonné en pleine action électorale posent de graves problèmes.
Bonjour à tous qui me faites du bien. Les législatives ne m'intéressent plus. J'attends le 17 pour les résultats en Grèce.
Je suis très reconnaissante à Jean-Luc Mélenchon pour ses commentaires si instructifs et détaillés, je me sens respectée.
Jean Luc,
Merci pour ton fantastique discours des plages du Prado.
A Marseille le PS a donné son investiture à plusieurs candidats qui risquent d'être invalidés. On t'attend !
Félicitations et immense gratitude à toi, Jean-Luc, pour la justesse de tes analyses comme pour ton action !
Sur le point crucial de l’insuffisante mobilisation des électorats jeunes, et populaires, en particulier par rapport à la si récente présidentielle, cela illustre selon moi le fait que seuls les médias audiovisuels permettent de les atteindre efficacement.
Ce que montre a contrario la présence électorale du FN partout et le plus souvent dans des endroits où l’extrême-droite n’a aucune présence militante.
Jean Luc, tu n'as pas idée du bien que ça fait de te lire à nouveau et de l'envie qu'on avait d'être avec toi dans le pas de calais dimanche soir.Je veux te remercier d'être allé combattre sur cette terre qui est la mienne.Née à Carvin, je suis fille et petite fille de mineur syndicaliste.Je me souviens des récits de mon grand père à qui la direction proposait de lui offrir un poste en or s'il arrêtait ses activités de délégué syndical.Il en a bavé pour avoir refusé mais il a eu le bonheur d'être porté en triomphe par les mineurs polonais pour s'être battu et obtenu les même droits pour les mineurs français et immigrés.Rien n'était facile pour eux et rien ne nous est épargné aujourd'hui mais les luttes anciennes doivent nous donner la force de repartir de plus bel. Ils auront du mal à nous cacher sous le tapis car grâce à toi, on n'a plus honte de nos idées et en ces temps difficiles de plus en plus d'arguments crédibles. Continue de nous informer mais avant tout prend un peu de repos bien mérité dans la sérénité du travail bien fait.
les combats pour l'humain sont difficiles mais jamais tristes
Bonjour Jean Luc,
On continue, la route sera longue et tortueuse. Merci beaucoup pour ce que vous nous transmettez. Merci pour cette candidature aux législatives. Merci à tous ceux qui y ont participé. On lâche rien !
Cher Jean-Luc,
Plusieurs commentaires disent que tu as fait une erreur en te présentant à Hénin. Il faut d'abord rappeler que cette décision a été prise collectivement, sur la suggestion du PCF et avec l'accord quasi unanime des dirigeants communistes du Pas-de-Calais, non sur un coup de tête.
Mais je persiste à penser que c'était une excellente décision, juste et courageuse. Grâce à ton engagement déterminé contre l'extrême droite et à la magnifique campagne qui a été menée, le FdG a consolidé une ligne de résistance locale et nationale sur le plan idéologique. Ce sera désormais plus difficile, oui, pour la châtelaine de Montretout, de diffuser son poison. Le travail d'analyse du programme du FN, de la Droite populaire, de leurs alliés identitaires et de leurs conséquences pour les travailleurs doit être poursuivi, c'est lui qui sera déterminant. Le slogan : "Le problème ce n'est pas l'immigré, c'est le banquier" (et le CO2, devrait-on ajouter), doit être martelé. De nombreux jeunes issus de l'immigration se repolitisent et prennent conscience de la force de l'idée républicaine. Voilà de bonnes nouvelles ! Le combat aura été plus difficile que nous ne le pensions ? Il n'en était pas moins indispensable. Le travail le plus dur est toujours celui des premiers de cordée. À Hénin, ne le néglige pas, ta candidature a souffert aussi du contexte national : une fois de plus un vote utile, pour donner une majorité "cohérente" au Président. Merci à toi et aux camarades de la 11 e circonscription.
Bravo c'est tout ce que je peux rajouter. Pour le courage, l’honnêteté, l'investissement personnel. Encore merci.
Jean-Luc,
Il est normal qu'au lendemain d'un revers électoral le sentiment d'amertume soit présent. Pour autant, aujourd'hui encore au journal de 13h sur France 2, il est question, pour les entreprises publiques, de revoir les salaires maximum à vingt fois le plus bas salaire. Ne serait-ce que pour cela, je te dis merci.
Continue à nous éclairer, nous les petites gens qui ne savons pas grand chose des véritables intentions des personnes à qui le peuple à donner mandat pour le représenter par le suffrage universel.
Cher jean-luc
"Tu vas croire peut-être que nous n'avons manifesté notre amour pour toi que par des applaudissements... C'est par des larmes de reconnaissance que nous pouvions nous acquitter envers toi du bien que tu cherches à nous faire."
C'était l'adresse de la société des Indigents à Robespierre en Mai 1791 (extraite de l'ouvrage de M. Gallo).
Je te l'adresse en te remerciant.
Jean-Jacques Favel PG les lilas 93
Je pense qu'il faut reprendre la pratique pédagogique partiellement abandonnée et le problème par le bon bout.
D'abord se demander pourquoi tant de gens du peuple, exploités, méprisés, se tournent vers La Pen qui ne leur propose rien d'autre qu'un exutoire pour leur colère.
Ensuite se dire que les nuages qui s'annoncent, chargés non seulement des menaces financières mais aussi du déréglement climatique et de la déplétion des ressources naturelles, déverseront des orages comme jamais, particulièrement sur les plus pauvres d'entre nous.
Alors reprendre l'explication. Expliquer, démonter les mécanismes, s'adresser à tous et renoncer à l'affrontement.
L'heure est venue de rassembler les gens du peuple qui veulent seulement vivre en sachant où ils vont, sans craindre le lendemain.
Comment fait cet homme pour garder cette énergie et ce talent à toujours mobiliser ses partisans après tous ces coups. Malgré tout, dans ma circonscription de Haute-Savoie, face à l'UMP Accoyer, c'est pour moi très difficile d'envisager un vote PS, pour ne pas dire impossible. J’entends bien la raison de Mr Mélenchon, mais c'est trop dur, le Ps fait mal.
Dernière ligne droite avant le repos, ensuite, reposez-vous Monsieur Mélenchon. Merci.
Capucine 11h12
Jje te comprends. J'ai la nausée aussi des libéraux de toute couleur. Mais l'appui au ps n'est qu'une stratégie. Il faut bien voir que la droite est très forte dans notre pays.Le ps a gagné de peu,grâce à nos voix.Mais sans adhésion!. La droite va fusionner avec le FN pour devenir 1 parti nationaliste raciste et anti social. Si nous lâchons prise, la droite va l'emporter aux législatives et aux prochaines élections. Cette droite a déjà modifié le mental des gens depuis 10 ans.Ils ont en tête le démantèlement total du modèle social,de la république telle qu'on la connue. Une fois au pouvoir, nous n'aurons même plus de syndicats,j'en suis sûre. Des tas de réformes visent à détruire ce pacte républicain. Le PS c'est pas la panacée,j'en conviens.Mais ce serait idiot que l'on soit réduit à 1 force contestataire (on plafonne à 7%) devant un pouvoir néofasciste qui aura toutes les rênes en main. Ils nous écraseront. Le PS nous utilise comme supplétif,c'est vrai,ils se sont mal comportés,mais c'est la gauche et dedans,il existe une flopée de militants sincères qui n'ont pas envie de détruire la moitié de la population. Il faut donc viser plus loin, même si ça fait mal. Nous ne sommes pas assez forts encore devant cette hyperpuissance financière,médiatique des partis traditionnels. Et toute l'Europe risque de basculer. Dans 1 premier temps,nous avons intérêt à ce que ce gouvernement ne chute pas aux premières périodes austéritaires et devant l'extreme...
Difficile de penser que ni toi ni Martine Billard peut-être ne seront au parlement pour défendre les idées, les valeurs et les revendications du front de gauche. Difficile d'admettre qu'à votre place, des membres du clan Le Pen pourraient y entrer. Notre démocratie est bien malade. C'est une perte immense pour notre pays. Et quelle supercherie de la part de ces usurpateurs de faire croire que les sans voix, les invisibles pourraient trouver dans le vote en faveur du FN un moyen d'être enfin représentés. Mais alors que le front de gauche a voulu redonner à toute cette population, victime de la crise du capitalisme sa dignité, en commençant par lui rappeler son histoire de luttes, certains y ont vu une humiliation infligée à cette population à laquelle il ne faudrait pas "donner de leçon" en préférant l'abandonner aux propos ensorceleurs et malfaisants de la présidente du FN, comme si "ces gens là" ne méritaient pas mieux! Oui, on peut vraiment regretter que la gauche bobo ne se mouille pas un peu plus et que ce soit toi que Marine traite de bobo! Tout marche à l'envers! Il faut vraiment du courage pour entrer dans cette arène! Sache que nous sommes des millions d'anonymes à reconnaître le tien et à t'en remercier!
Jean -Luc,
Ancien militant du P.S.U.(plutôt "popereniste" lorsque Poperen y séjournait), j'ai suivi, intéressé, la trajectoire que tu ébauchais pour la gauche avec tous nos camarades des différentes formations composant le Front de Gauche. Je compte de nombreux amis qui se sont retrouvés avec moi sur les positions que tu défends si ardemment. Je n'ai pas (encore) adhéré au P.G. Je le ferai sans doute car ce n'est pas le moment de renoncer. Malgré la peine qui nous a saisis, malgré tant d'incompréhension voire d'indifférence de la part de ceux qui se sont abstenus. Marie-Georges Buffet a prononcé sur un plateau - télé,au soir de cette terrible déconvenue, les mots justes. Je connais les gens du Nord (j'ai fait mes études supérieures à la fac de Lille) où je compte encore des amis à Billy-Berclau, Fouquières-lez-Lens, Carvin...Tu les as touchés. Ils t'ont adopté comme savent le faire tous ces prolos qui ont du coeur et des tripes. Ce sont les mêmes que ceux décrits par Zola dans son si célèbre Germinal. La marche que tu as organisée et qui m'a fait penser précisément à ce cortège de grève et dont la description traîne (traînait!) dans les manuels scolaires, m'a fait,je te l'avoue, à la fois très peur (j'ai eu l'intuition d'une "retraite") et m'a insufflé du courage. J'ai repensé à mes parents, militants communistes de 36 et des années qui suivirent, en leur espoir des jours meilleurs (les lendemains qui chantent). Tu les as fait revivre. Merci !
Cher Monsieur,
Déjà nous devons tous vous remercier, pour votre combat, pour votre pugnacité, pour votre engagement et enfin pour votre honnêteté.
Nous sommes nombreux, et de tous horizons à vous soutenir, et chaque jour un peu plus...Vous nous parlez des médias, je vous répondrais simplement il travaillent pour ce système il n'est donc pas étonnant d'assister à ce lynchage médiatique, à la réflexion c'est même la preuve que nous avançons et que nous faisons peur.
Nous sommes la plus forte progression de la présidentielle, et bien sûr personne n'en a parlé, tous étaient trop pressés d'aller faire leur cour au nouveau roi en place!
Le FN, est un problème et vous avez raison de dire qu'il ne se combattra pas en une semaine, ou en une élection, d'avoir discuté avec leur partisans je sais qu'ils sont tous endoctrinés et refusent systématiquement tout argument fondé que nous pouvons leur opposer jour après jour.
Merci, car vous faites en sorte que la France ne soit pas couleur bleue latrines!
Bonjour Mr Mélenchon. Vous ne méritiez pas d'être éliminé au 1er tour à Hénin-Beaumont. Comme vous dites le PS a fait une erreur grossière, car il n'est pas dit que son candidat gagne. Mais, hélas il y a bon nombre d'endroits où il a fait les mêmes erreurs. Aux présidentielles Bergerac a fait jusqu'à 22%. Raison pertes d'emplois SNPE EURENCO ESCAT et d'autres. Législatives 14.50% pour le FN. 16.31% PS ET FdG.
Le FN n'a en réalité qu'une petite base de fidèles ayant la même idéologie que les Le Pen : racisme, immigration, attitude dictatoriale. 4 à 5% les autres 15% sont des "brebis égarées" qui ont cru à leurs paroles, si je ne m'abuse MLP est avocate, donc, quiconque mieux qu'elle sait que pour faire pencher la balance en sa faveur, il faut semer le doute et la peur. Pour battre le FN, il faut sortir de l'immigration, et ouvrir d'autres sujets beaucoup plus dangereux pour leur crédibilité, et il y en a. Semer le doute, ce que fait actuellement ce nain de F. Copé, en parlant du FdG comme un partie d'extrême gauche, ce que je n'apprécie pas du tout. J'espère à ce sujet là que vous allez clarifier les choses. En tout cas, bravo pour votre ténacité, et merci pour ce que vous faites.
Avec le climat actuel depuis les présidentielles, l'UMP est entrain de diviser les français d'une façon déplorable, et j'ai l'impression de me trouver avec une France coupée en deux comme pendant 1939/1945. La France de Pétain et la France libre.
Jean-Luc
Quel bonheur de lire ce commentaire, on est toujours là!
Je t'embrasse, camarade. Résistance, résistance.
Les valeurs le respect et l'honèteté sont des victoires bien plus gratifiantes que celles qui sont électorales.Notre temps viendra soyons patient et nous ferons ravaler alors leurs mépris a ceux qui nous l'ont si souvent gratifié.
Merci Jean-Luc je serais toujours a vos coté pour mener les combats justes qui s'imposent en ces temps tristes.
Monsieur Mélenchon, j'ai compris votre message, je ne m'abstiendrai pas le 17 juin ni ne voterai blanc, mais je voterai pour les socialistes pour qu'ainsi nous respections nos engagements et qu'ils puissent continuer leur descente aux enfers.
Concentrons-nous sur notre projet et uniquement sur lui. Nous aurons besoin de connaître les lignes et les luttes que le Front de Gauche dans toute sa diversité aura choisies. Nous ne sommes pas encore à la hauteur, je parle pour moi, je ne suis pas à la hauteur pour savoir par quel bout commencer, ni comment. En bref, ça veut dire que nous avons besoins de votre vision. J'ignore pourquoi, mais votre présence, votre voix, vos analyses me sont si nécessaire. Votre charisme est très puissant, vos ennemis en sont jaloux. Je ne suis pas une jouvencelle j'ai votre age et je puis vous assurer que vous êtes la seule personnalité m'ayant "touchée" positivement et à vie, (sauf, peut-être Haroun Tazief). Ceci pour vous faire comprendre que vous ne vous appartenez plus, que vous incarnez "l'Humain d'abord". Désolée mais vous êtres devenu un Grand. Comme Jaurès, Gandhi, et d'autres.
Respectueusement.
Ouilya
Il est dur de constater que le seul ennemi du Front national, c'est le Front de Gauche. Mais le FdG n'est pas mort, loin de là !
Et si c'est la fille Le Pen, ce thon aux dents de requins, prend le siège qui aurait dû revenir à notre porte-parole, Jean-Luc Mélenchon, nous lui souhaitons bon courage parce qu'on ne va pas la lâcher. Tout ce qu'elle fera, tout ce qu'elle dira, tout ce qu'elle signera, il faudra le faire savoir à la population qui croit qu'elle la défend ! Oui, çà ne sera pas une partie de plaisir son bâton de maréchal, le siège à l'Assemblée nationale française.
Et en 2017, on lui présentera l'addition.
Nous avons perdu une bataille, nous n'avons pas perdu la guerre ! Tous à nos postes pour la révolution citoyenne. On ne va rien lâcher !
Nous devons nous organiser pour constituer des comités Front de Gauche sur tout le territoire. Nous pouvons le faire ! Le peuple est disponible ! Nous avons beaucoup de travail devant nous pour arriver à notre objectif : faire admettre que l'humain doit passer d'abord !
Jean-Luc, merci pour tout. Merci aussi de ce long texte explicatif. Bravo pour ton courage, bravo pour ta force.
Mais nous ne lâchons rien, Résistance !
Entarté, la crème UMP antisémite est nauséabonde pour la troupe FdG, à défaut de soutien BHL et autre courage fuyons le débat FN ils sont fous.
4 million de voix du FdG pour la polémique Valérie etc. brouillant le vrai débat politique Jean-Luc Mélenchon fuir ce pays de déliquescence sociale et basta.
Nous sommes fiers du Front de Gauche.
Vous avez ranime la flamme de l'espoir de toute notre famille, des arrieres grands parents jusqu'a nos jeunes.
Merci, encore merci ! continuez a vous entendre tous derriere ce fabuleux programme "l'Humain d'abord"
Très bonne mise au point M.Mélenchon.
On ne rattrape pas 30 ans de propagande libérale et anti-étrangère en une simple campagne électorale.
La lutte continue.
@ 327 jorie
Souhaites tu vraiment être l'esclave consentante du PS de Solférino ? N'as tu pas suffisamment d'énergie pour entrer dans la résistance à ces représentants de l'oligarchie et du capital ? Attention de ne pas se tromper de stratégie et de comportement.
Le PS veut notre mort, ne l'as-tu pas encore compris ?
Je suis désolé d'être aussi incisif, ce n'est nullement agressif de ma part, mais par pitié ne nous trompons pas…
Une défaite est dure à avaler. Il faut s'en remettre. Car dans toute défaite il y a une leçon à tirer. Et on en sort plus fort pour une prochaine victoire.
Alors, en avant pour les futurs combats et la victoire au bout, j'y crois.
Merci, tout simplement.
Bonjour Jean-Luc,
Nous sommes toujours là et ne lâcherons rien, vous avez lancez la machine, nous continuerons de la faire tourner !
Votre combat est le nôtre. Courage, il faut rebondir. Nous serons de toutes les luttes.
Bravo camarade. A bientôt aux Remue-méninges.
On y sera !
Je suis président non encarté du comité de soutien du 1er secrétaire fédéral PS du Rhone. Je félicite chaleureusement et fraternellement Jean Luc Mélenchon pour le combat qu'il a eu le courage de mener contre Le Pen.
Malgré quelques déconvenues (certaine sévères), je ne peux m'empêcher de rester foncièrement optimiste. Ne passons pas par pertes et profits l'immense espoir qu'a levé cette année de campagne du Front de Gauche et de son candidat, particulièrement brillant, un peu partout en France. 4 millions d'électeurs se sont reconnus dans les analyses, le programme, une vision à moyen et long terme. C'est énorme. Et même si nous en avons perdu quelques uns en route, dimanche dernier, je suis convaincu que ces millions d'électeurs sont là, en veille, prêt à se remobiliser, pourvu que nous fassions appel à leur intelligence et que les circonstances s'y prêtent (ce qui hélas ne manquera pas de se produire au train où vont ces beaux et grands partis dits "de gouvernement"...). Merci encore et encore pour ce qui s'est passé depuis un an. A dire vrai, revenu d'à peu près tout, je ne croyais même plus cela possible.
Cher Jean Luc
Je suis fière du combat que tu as mené dans le Nord et en France. Même si les résultats sont décevants ils ne sont pas décourageants et les partis dominants sont notre honte d'après premier tour. Ils n'ont aucune vergogne à solliciter notre logo comme si c'était la norme! Ils n'auront qu'un "il faut battre la droite le 17" c'est déjà une belle concession. Le combat continue et le programme du Front de gauche est toujours d'actualité!
Place au peuple
Peska.
Mais le 10 le rassemblement s'est fait avec 2 millions qui ont pris la fuite.Tu parles d'une déroute. Ils sont allés chez les écolos? : nous avons la planification écologique sérieuse et salvatrice et obligatoire contre tout ce consumérisme et le fétichisme de la marchandise avec l offre dégoulinante à faire exploser la planête, chez les solférinos ? et pourquoi pas dès le 20 avril !
Dans l'abstention ? là c'est beaucoup plus sérieux, donc très politique,par anti-parlementarisme, par anti-communisme - certains disent ici anti-cocos -le PC avait nettement plus de candidates,ts,ce qui est plausible, et pour signifier que les Luttes doivent se développer dans les entreprises voire la rue et que le parlement même avec des FdG en nombre ne peut rien y faire, par crainte que des tentations ministérielles se fassent jour, que la position du FdG par rapport à solférino n'aborde pas la question essentielle de l'Alternative pour une gestion en alternance nous faisant accepter et avaler toutes les couleuvres.
C'est peut-être en ce sens qu'il faut comprendre l'Appel d'Olivier à se rassembler.
Nous c'était avant que nous n'avons pas cessé de faire des appels au rassemblement il aurait été plus clair de se compter en étant tous rassemblés et offensifs pour les Luttes à venir avec des FdG en nombre à l'A.N..
L'Union du monde du travail qui paye toujours cash reste à faire et c'est d'une urgence comme jamais.
Bonjour, en ces temps où les médias en général et certains hommes politiques (mais aussi les femmes) définissent les partis extrêmes, c'est à dire ceusses en dehors des deux grands et sans distinctions, comparant le front et le front comme sur une même ligne, et nous signifient que c'est vraiment dégueulasse de ne pas voter propre. Ne laissant la possibilité (pensent-ils) que de se réfugier dans un vote "tranquille"et" honorable". Pour certains il est difficile de voter pour le front de gauche sans se sentir un peu honteux. Il est évident que ce ne sont pas les mêmes valeurs qui sont défendues par le FdG et le FN, et qu'il est quand même dur d'entendre à longueur d'antenne d'être classé dans les extrémistes. Évidemment la lutte n'en est que plus dure face à tous (FN-PS-UMP-EELV-MEDIAS-ETC... et méconnaissance en particuliers des électeurs), ceux là même qui devraient en masse venir vers vous. Je ne suis qu'un humble électeur mais je tiens à saluer votre force et votre détermination. Je vous souhaite beaucoup de courage. A bientôt.
La décision d'aller à Hénin-Beaumont était une très bonne décision. Dès le début, il était clair que la victoire de Jean-Luc Mélenchon en tant que futur député n'était pas acquise même si nous en partagions l'espoir. Une fois de plus ce qu'a réussi Jean-Luc est énorme : empêcher que Le Pen ne passe dès le premier tour. Une droite volontairment absente qui passe de 25 à 8 %, un parti socialiste en déconfiture qui recule de 28 à 23 % malgré le renfort du Premier Ministre et de Martine Aubry et qui aurait baisser encore plus sans leur soutien in extremis ; et sans la candidature de Jean-Luc Mélenchon le Front de Gauche aurait certainement progressé mais beaucoup moins à 15 % seulement peut être. Résultat des courses le total gauche aurait été très inférieur à 40 % et la Marine l'emportait directement. Imaginez la soirée télé et les commentaires si Le Pen avait gagné dès le premier tour ? Merci Jean-Luc d'être aller au charbon !
Merci Jean-Luc, un grand merci.
Nous marcherons toujours à tes côtés. Ta place est en tête. Plus que jamais.
Le PS se fend d'un communiqué censé répondre aux accusations de l'UMP concernant son « alliance avec les extrêmes »
En fait, le PS évoque exclusivement ses rapports historiques avec le PCF, sans même évoquer le FdG en tant que tel. Et surtout, aucun soutien à Jean-Luc contre les attaques abjectes dont il est victime. Au contraire, le PS et JM Ayrault lui-même mettent en avant le fait qu'ils ne sont en rien concernés, puisque « Mélenchon n'est pas au deuxième tour ».