13juin 12

Etat d’alerte pour Hénin-Beaumont

C’est ma fête !

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Jeudi 14 juin : assemblée citoyenne à Hénin-Beaumont
Plus de 200 militants pour organiser un second tour victorieux face à Le Pen.

C’est ma fête en ce moment, entre les délires de la droite sur mes liens avec Mikis Théodorakis et une certaine lecture de mon résultat à Hénin-Beaumont. Cela vaut assez largement la pluie de tracts et lettres anonymes de la semaine passée. Il va donc falloir que j’en dise mon mot. Je parlerai donc des élections législatives en général. Puis de celle de la 11ème circonscription du Pas-de-Calais où j’étais candidat. Vous allez en apprendre de belles. J’en profiterai pour lancer une alerte. La victoire n’est nullement assurée sur place contre madame Le Pen en dépit de l’arrogance des socialistes. Je renouvelle donc mon appel solennel à Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault, venus au premier tour faire campagne contre moi, de venir aussi au second tour jeter tout leur poids dans la balance contre Le Pen.

dsc26475608Cette note va à hue et à dia, à mesure que je me déplace avec cet ordinateur, parfois perdant le fil de l’ordre d’exposition d’abord prévu. Je prends donc une précaution. Avant de publier quoi que ce soit, je veux dire ma gratitude à ceux des journalistes qui n’ont pas laissé dire sans réagir contre les calomnies d’Alain Juppé, Kosciusko-Morizet et Estrosi. Ces personnages de la droite ont répété sans savoir de quoi ils parlaient, ce qui les rend d’autant plus coupables, les propos de Marine Le Pen sur ma prétendue proximité avec les antisémites via un improbable copinage avec Mikis Théodorakis. Ils sont parfois tombés sur des journalistes qui ne laissèrent pas dire et ne se contentèrent pas de faire les passe-plats. J’ai trop pris la mesure de ce que coûte le harcèlement mensonger restant sans réplique pendant ma campagne législative pour ne pas sentir la différence de comportement chez ceux qui en sont capables. Une fois de plus, les socialistes sont aux abonnés absents. A Hénin-Beaumont déjà, j’ai appelé le candidat de l’UMP-Modem pour le remercier quand il a démasqué un distributeur de tracts anonymes du Front national et diffusé sa confession sur internet. Dans ma façon de vivre la politique, l’implacable volonté ne prive pas du respect exigeant pour ceux qui marquent de la droiture même au prix des facilités que le silence leur rapporterait. Le contraire des salauds sartriens qui se donnent bonne conscience en s’inventant des raisons de laisser faire.

Pour illustrer ce billet, des images d'actions militantes auprès des habitants tout au long de la campagne législative du Front de Gauche dans la 11ème circonscription du Pas-de-Calais. Photos : Rémy Blang.

Ce premier tour des législatives n’est pas glorieux. Une abstention massive dénature le vote et signe la « joie plate » dont j’ai parlé à propos de l’ambiance du soir du résultat des présidentielles. En 1981, la participation était de 70 %. Le comble du ridicule est avec le vote des français de l’étranger. Les députés vont être élus avec moins de 20 % de suffrages exprimés. Ailleurs, sur tout le territoire national, une fois de dsc01735659plus, l’abstention suit la ligne des frontières de classes, selon les quartiers et les bureaux de vote. Une fois de plus des commentaires à deux balles fleurissent sur « la fatigue des français » de voter et ainsi de suite. C’est à peine si, ici où là, perce une vision plus politique. Ainsi quand « La Croix » pointe que la bipolarisation de la vie politique se présentant davantage comme un étau que comme un choix, dissuade ceux qui se savent d’avance non représentés à la sortie du processus. Et d’interroger : « Que reste-t-il en effet aux électeurs qui ne se sentiraient représentés ni à l’Elysée ni au Parlement ? ». Bonne question. En ce qui nous concerne, Antoine Fouchet du même journal tranche dès la page deux : « Sans groupe à l’assemblée Jean-Luc Mélenchon cherchera à transformer plus que jamais l’alliance en une force "au service de l’insurrection citoyenne" ». En tous cas il est exact que c’est bien ce que, peu ou prou, j’ai l’intention de proposer, avec la direction du Parti de Gauche, à tout le parti pour son prochain congrès. Car certes, nous participons à la mascarade actuelle, et nous respectons sa conclusion parce que nous sommes républicains et que nous nous soumettons à la loi et à la Constitution aussi longtemps que le peuple ne l’aura pas changée lui-même. Pour autant, ce serait une lourde faute d’en attendre davantage que ce que nous en voyons déjà. C’est-à-dire un monstrueux déni de démocratie. Jugez plutôt. Si nous étions représentés à l’Assemblée à la proportionnelle de notre résultat électoral à la présidentielle, nous aurions soixante-quatre sièges. Si nous l’étions à la proportionnelle des voix gagnées à ce premier tour, nous serions quarante-trois députés du Front de Gauche ! On sait ce qu’il en sera en réalité. Surtout quand, par-dessus le marché, le parti dominant, le PS, consacre l’essentiel de ses forces à tenter d’écraser ses partenaires pour avoir la majorité absolue tout seul. Pourquoi faire ? Pour être certain de pouvoir rendre impossible de cette façon toute forme de débat sur les décisions qui dsc00545633viendront d’en haut ! Mais le débat aura lieu. Et bien plus tôt qu’on ne le croit chez les importants. Ailleurs et autrement puisque nous n’avons pas le choix.   

S’agissant de l’élection législative dans le Pas-de-Calais, je note le nombre de commentaires de presse sur mon résultat au premier tour qui en restent à un niveau de nullité psychologisante auquel je n’arrive pas à me faire ! La paresse intellectuelle moyenne des voyageurs du « cirque médiatique », la jubilation corporatiste haineuse palpable de quelques-uns comme « le Parisien » et « l’Express », tout cela s’est additionné en indigestes tartines. Elles fournissent une pesante  littérature qui obscurcit les faits qu’elles prétendent pourtant éclairer. Car l’étude d’un résultat électoral commence d’abord avec l’examen des chiffres. Accrochez-vous. Voici ce qu’il vous faut savoir et que vous ne lirez sous la signature d’aucun de ces « analystes » qui saturent l’atmosphère.

Premièrement dans cette circonscription, Le Pen retrouve ses voix de la présidentielle. Il n’y a donc aucune « percée » du Front national sur place. C’est l’abstention qui fait l’écart des scores entre les deux élections. Pendant ce temps la droite locale perd douze mille voix et quinze points. Le matériel électoral de la droite UMP-Modem ne comportait aucune mention de parti. Les bulletins de vote ne donnaient que le nom des candidats. Dans ces conditions madame Le Pen était en quelque dsc00415632sorte la candidate commune de la droite au premier tour. Elle ne progresse pourtant que de 0,8% ! Où est la « percée » ? Où est le « triomphe » ? Le dire, ce n’est pas minimiser le danger, bien au contraire. Je le crois extrême. Car Le Pen a solidifié son socle. Celui de la gauche n’en est pas au même point.

Deuxièmement, de mon côté je gagne mille voix et cinq points. Je passe en tête de la gauche dans huit communes sur quatorze. C’est-à-dire sur plus de la moitié d’entre elles. Et cela alors que je suis arrivé trois semaines plutôt, en challenger, quinze points derrière les deux premiers. Voilà pour l’ampleur de ma « défaite », claironnée de toute part. Le ticket socialiste ne me bat que grâce aux votes des deux villes dont les candidats titulaire et suppléant sont maires. En tous cas notre campagne, si décriée, nous a permis d’être en tête de la gauche à Hénin-Beaumont, ville sinistrée par les socialistes. Elle me permet aussi d’être en tête dans la commune socialiste d’où est partie la « marche » que nous avons organisée autour de la figure d’Emilienne Mopty ! Une marche «provocante» selon les mous du genou du « PS intelligent ». Une nouvelle fois il va pourtant devoir passer outre tout cela.

Car de son côté, le socialiste perd huit mille voix et huit points par rapport au score de Hollande ! Un effondrement passé sous les écrans radar des « observateurs ». « Le Parisien » titre même : « La surprise Kemel » avec une larmichette de bonheur au coin de l’œil ! Moins huit mille voix à gauche ! Ça c’est une jolie surprise pour un journal de droite. Pourtant Philippe Kemel n’a pas manqué de se réclamer de François Hollande. Il a même affirmé dans sa maigre profession de foi qu’il connaissait « personnellement » le nouveau 17Président de la République ! Cela n’a pas peu contribué à ulcérer ceux des électeurs socialistes qui se souvenaient de son soutien à Aubry dans les primaires. Reste le pire à savoir : Le Pen fait sa plus forte progression dans la commune du candidat socialiste. Elle y progresse de 29 %. Vous avez bien lu. La plus forte progression de Le Pen est dans la commune de celui qui me reprochait de faire progresser « l’extrême-droite ». Telle est le démenti concret des accusations indignes sur le sujet contre moi du Premier ministre et de Martine Aubry à l’occasion de leur passage sur place avant le premier tour !

Dans cette situation, il est urgent donc selon moi que soient électoralement rassemblés les socialistes, sévèrement divisées localement par les tricheries du vote de l’investiture. Il ne faut pas dire c’est de l’histoire ancienne car « Le Canard enchaîné » l’a bien raconté il y a peu : quatre jours avant le vote ! Il faut que la candidature socialiste soit dynamisée. Phillippe Kemel a refusé le débat sur France 3 avec madame Le Pen pour cette semaine d’entre les deux tours. C’est une erreur. Il paraît sur une craintive défensive. Que craint-il ? D’avoir à répondre aux mises en cause du livre « Rose mafia 2 » dont madame Le Pen fait ses choux gras. Il préfère s’en tenir à l’esquive. C’est une lourde erreur ! D’après moi il faut toujours argumenter face à Le Pen. Affronter ce qu’elle dit plutôt que de croire naïvement que ses mensonges vont s’en aller en 18fumée tous seuls. Dans ces conditions il est essentiel qu’une dynamisation soit engagée. Ce n’est pas nous qui pouvons la lancer.

Nous faisons notre travail. Mais si nous occupions le devant de l’estrade, serions-nous crédible après ce qui a été dit de nous par l’état-major socialiste? Madame Le Pen pourrait s’en amuser à nos dépends et se donner ainsi une fois de plus le beau rôle. Ce serait la contre-performance assurée. J’avais bien prévenu que les mauvaises manières du premier tour qu’ont eu les dirigeants socialistes joueraient contre nous tous au second tour, quel que soit le vainqueur de la compétition à gauche. Nous y voilà ! C’est pourquoi je crois qu’il est essentiel qu’une impulsion vienne du plus haut niveau socialiste. Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault doivent revenir dans la circonscription ! Leur présence est nécessaire. Ce sont eux qui peuvent donner du sens à la campagne socialiste du deuxième tour. Je sais parfaitement qu’au premier tour, le seul enjeu de cette élection pour les socialistes était mon élimination. Mais on n’en est plus là. Il faut prendre la mesure du danger. Les deux dirigeants socialistes doivent venir ! Au lieu d’aller au dépôt de candidature de Ségolène qui n’avait pas besoin de cela et qui n’en a eu que des retours de bâtons, Aubry aurait été mieux inspirée d’être dans sa région en première ligne de la lutte aux côtés du candidat qui doit porter notre résistance dans les urnes.

Car la situation est dangereuse sur place. Les nôtres se mobilisent. Ce n’est pas simple partout. Le journal « Le Parisien » nous informe à propos du candidat socialiste: « On murmure que ses relations avec les communistes locaux n’ont pas toujours été au beau fixe, ce qui pourrait laisser quelques séquelles ». Ce « murmure » est un fait de notoriété publique que seule la pudeur de gazelle du journal l’empêche sans doute d’expliquer. A moins que le journalisme par téléphone n’ait pas permis d’en savoir davantage. En fait le candidat socialiste a conquis sa commune en la prenant aux 19communistes… en alliance avec la droite. Quel choix rassembleur c’est là !

Mais sans doute les dirigeants socialistes pensent-ils l’affaire gagnée d’avance, et largement ! C’est ce qu’ont dit les sondages d’avant le premier tour, non ? Et c’est ce qu’a répété à l’envi le « seul candidat » qui « peut battre madame Le Pen ». Il n’empêche ! Il y a plus qu’un doute sur le sujet ! Donc il ne faut pas désarmer. Sur place, les camarades se mobilisent. Moi aussi, en dépit du mépris dont j’ai été accablé. Quoique j’ai été contacté indirectement le mardi par un improbable circuit, bien après l’heure de remise des documents électoraux, j’ai dit que j’étais d’accord pour signer ce que l’on jugerait utile à la mobilisation. Sans condition. On ne m’a rien proposé. Que faire de mieux ? Vendredi, dès mon retour de Strasbourg, je serai sur place. J’agirai personnellement et publiquement, en direction de la presse locale et sur le terrain. Il faut barrer la route à la Le Pen. C’est pour cela que nous agissons depuis le début. Les socialistes nous méprisent ? Et alors ! Nous n’agissons pas pour leur faire plaisir mais pour atteindre nos objectifs. Parmi ces objectifs il y a celui d’empêcher l’extrême-droite d’entrer à l’Assemblée. Le comportement des socialistes ne doit pas nous détourner 20de nos buts.  

Le ciel était gris de plomb, à peine perlé. L’air humide était si frais et si poisseux ! Je me demande où est passé le mois de juin. Arras comme Hénin-Beaumont me semblaient sinistres, le jour d’après. Mais depuis combien de temps n’ai-je pas vu commencer normalement une entrée vers l’été ? Pourquoi fait-il si froid ? Une nouvelle fois, juste comme au lendemain du premier tour de la présidentielle, la fatigue me tombe sur les épaules comme on le dirait d’un mur qui me choirait sur le dos. Mais cette fois-ci l’horizon de l’effort s’éclaircit. Un aller-retour sur Strasbourg, un aller-retour Hénin-Beaumont, une soirée électorale et je pourrais faire une pause. La première depuis combien de semaines ? J’ai oublié pour ne pas y penser chemin faisant. La route a été si longue ! Car samedi qui vient est un anniversaire. Il y a un an exactement, les communistes m’investissaient pour l’élection présidentielle. Il y a donc officiellement un an que je suis en campagne, sans trêve. En réalité c’est depuis plus longtemps encore, si je m’en tiens aux dates officielles. N’est-ce pas  en janvier que le Parti de Gauche m’a investi, et en février la Gauche Unitaire ? Mais quelle année ? 2011 ! Autant dire un autre siècle ! De toute façon, comme il y a eu une élection chaque année depuis la création en novembre 2008 du Parti de Gauche 06j’ai l’impression de n’avoir jamais mis sac à terre depuis cette date.

Mon téléphone s’est engorgé ! Il faut se donner en toute chose de la méthode et des buts. Mon projet fut donc de répondre à chacun. Ce fut bien du travail. Cependant je mentirais si je disais que seuls vinrent des réconforts ou des messages de solidarité. Au téléphone c’est sûr. Mais dans la presse, quel festival ! Avec le résultat ressurgit l’habituelle cohorte de tireurs dans le dos, anciens « amis de trente an », « dirigeants socialistes » et même « communistes », quand ce ne sont pas des « proches ». Mais qui sont-ils ? Ils témoignent tous sous le sceau du secret et de l’anonymat. Pourquoi ? Quels risques encourent-ils ? Pourquoi un journaliste accepte-t-il de publier un témoignage anonyme quand ce témoignage n’inclut aucun risque d’aucun ordre à part celui de l’ignominie personnelle ? Quand le journaliste socialiste Philippe Martinat écrit à mon sujet ce que vous allez lire quel jeu joue-t-il ? : « "Si marine Le Pen était élue dimanche prochain, il en porterait une part évidente de responsabilité pour l’avoir mise sur un piédestal", souffle un député socialiste ». Quel député ? Pourquoi ne pas le dire ? N’est-ce pas là une opinion assez banale ? Pourquoi la proférer en secret ? Quel genre de journalisme est-ce là ? En fait c’est une invention pure et simple d’un journaliste militant qui dissimule sa propagande derrière de soi-disant anonymes. Quant au fond de ce qu’il dit, je réponds avec les mots d’un autre journaliste, Pierre Marcelle de « Libération ». M’accuser, comme l’a fait Martine Aubry avant Philippe Martinat, 10d’être responsable de la mise en valeur de Le Pen ? Autant accuser les pompiers de mettre en valeur l’incendie !

Si rien n’est plus douteux que l’existence de ces soi-disant témoins anonymes il en va peut-être différemment à propos des « anciens amis ». Qui sait ? Ceux-là sont une réalité. Corrompus par l’appât des places, avilis par l’habitude des « témoignages » ignominieux, traînant comme les fantômes sans consistance d’un passé révolu, leur existence médiatique se résume à me nuire dans les moments de transes où la bête médiatique veut goûter du sang et des larmes. L’ancien « proche » sert à donner aux perfidies et délires des plumes hostiles la dose de piquant sans laquelle le caractère venimeux de leur prose se verrait trop. Ainsi, à côté des lettres anonymes, il y a maintenant les « témoins anonymes » de la presse. Aussi insaisissables que les précédents, ils pourriraient ce qui reste de stable et noble dans la vie politique que sont les vraies amitiés et les compagnonnages incorruptibles. Ceux-là se sont mis en mouvement avec chaleur depuis dimanche soir.

Les messages de sympathie ont afflué. Ils me touchent. Je varie mes réponses autant que possible. Mais l’idée reste la même, finalement, quand je veux venir à l’essentiel. Le travail a été fait et bien fait. De plus, je ne veux pas que la haine contre les dirigeants socialistes qui nous ont traités de cette manière indigne devienne une ligne politique. Le Parti socialiste est un astre politique mort. Ce que nous en voyons est juste une rémanence électorale sans consistance dynamique. Tout y tient par la colle du vote utile et autre niaiseries du même acabit. Rien de cela n’est le début d’une ligne offensive cohérente, ni une vision de l’avenir. Il est radicalement inapte pour affronter la crise qui vient comme un parti de masse capable d’organiser l’action populaire. Les entendre parler aux autres est en soi un véritable indicateur. Ainsi du ton haineux, hautain et méprisant de proconsul du type Bartolone ou vicieux comme ce Christophe Borgel qui pérore : « la mobilisation profite à toute la gauche. » Quand il vient d’organiser la déconfiture de ses alliés des Verts autant que de ses concurrents du Front de Gauche ! Et cela juste avant de dire une autre énormité pleine de duplicité : « Si on obtient la majorité absolue cela signifie aussi plus d’élus pour les écologistes et le Front de Gauche ». Après cela étonnez-vous que nous ayons de plus en plus de mal et de 09moins en moins d’arguments à produire en faveur de la fameuse discipline républicaine ! Une grosse colère couve de toute part. Elle serait mauvaise conseillère.

Car notre tâche ne peut être menée si nous nous laissons scotcher dans les règlements de compte avec le PS. Nous devons au contraire être en offensive créatrice, dynamisante, conquérante, en dehors d’eux, sans en tenir compte ni même les évoquer. Il ne faut absolument pas s’occuper d’eux pour bien mener ce travail. Le but est de gagner des forces et du respect dans les milieux qui nous intéressent et qui sont l’enjeu de notre action de conviction. Nous les gagnerons pour une action positive et allante ! Pas pour régler des comptes avec le milieu étroit des catégories sociales impliquées par le plans de carrière socialiste. C’est de cette façon que nous venons de marquer des points partout où nos candidats ont mené campagne. Je parle des points sur le tableau qui compte pour nous. Pas sur celui que tiennent les autres. C’est de cette façon que nous venons d’agir dans la campagne à Henin-Beaumont.

J’ai le cœur tranquille que l’on a toujours quand le travail a été bien fait. Tout a été accompli dans les règles de l’art. Boîtage, tractage, réunions publiques et ainsi de suite. Tout. Et pas en vain. J’ai dit que nous avons gagné mille voix et huit points, depuis la présidentielle. Si l’on se rapporte à la précédente législative nous avons gagné six mille sept cent voix ici. Comme on me l’a dit : je ne suis pas venu pour rien. On mesure donc quel effort nous avons fourni pour parvenir à notre résultat final. Encore n’ai-je parlé ici que d’évaluations chiffrées à propos du résultat de notre action électorale. Mais que dire de la renaissance de notre force politique dans ces parages. Je ne dis pas que nous étions éteints. Ce n’était pas le cas. La base communiste existante n’a jamais lâché le terrain. Mais mon arrivée et la galvanisation créée par l’enjeu a reconstitué une dynamique collective qui a atteint la société elle-même dans 01plusieurs de ses secteurs. Pour moi c’était l’essentiel.

Le problème posé par l’extrême-droite ne se règlera pas dans l’instant ni par une seule campagne électorale. Il va s’approfondir avec le blanc-seing que lui donne le néo-lepénisme médiatique. Celui-ci, selon moi, n’est qu’une conséquence du fait que la digue a sauté à droite et que ce fait est assumé par un nombre croissant de commentateurs qui jugent positivement cette évolution. Dès lors que la pente est prise, à côté de purs partisans de cette ligne marcheront tous les faibles pour qui le commentaire ne peut s’éloigner d’une ligne médiane dans la masse de ce qui se dit, quel que soit le contenu de ce qui se dit. C’est le camp de « cinq minutes pour le bourreau, cinq minutes pour la victime et chacun a eu sa part équitable. » La règle d’or d’un côté, de l’autre la haine des musulmans remplaçant celle des juifs qui avait pourri la génération précédente, voilà le fond doctrinal moyen non-dit du petit monde qui veut diriger les esprits. L’atavisme est si violent que de simples faits électoraux pourtant 23excitants pour l’esprit, ne sont plus traités par ceux-là même qui se piquent d’analyse. Voyez.

J’ai dit que notre concurrent socialiste a perdu huit mille voix et cinq points. Cela ne l’a pas chagriné outre mesure, si j’en crois ce qui se lit dans la « Voix du Nord ». En apprenant que je reconnaissais notre deuxième place, la salle des socialistes exulta de joie : « On a battu Méluche ! ». J’étais bien leur adversaire, on le voit. Mais où sont passé les huit mille voix perdues par le socialiste depuis la présidentielle ? Mettons que ce soit de là que viennent les mille voix que j’ai gagné. Il en manque sept mille. Où sont-elles ? Personne ne le leur demandera. La droite en a perdu douze mille. Ou sont-elles ? Personne ne le leur demandera non plus. Pourquoi n’y avait-il aucune mention UMP ou Modem sur le matériel électoral de leur candidat commun ? De la sorte, c’est comme si la droite était absente, poussant ses électeurs abandonnés dans les bras de la madame. Cherchez trace de ce fait dans la presse. Il n’y en a pas. Comment se fait-il que j’ai été la cible exclusive des lettres anonymes déversées sur le secteur sans un mot de soutien des socialistes locaux ou nationaux contre ce genre de méthodes ? Pourquoi n’en est-il question nulle part ? Quel a été l’impact en faveur du vote FN de la parution du deuxième tome de « Rose mafia » trois jours avant le vote ? Et de l’interview sur ce thème à France 3 de l’infect Dalongeville, l’ancien maire de Hénin-Beaumont, par qui toute la catastrophe a commencé ? Rien, pas une trace dans le roman sensationnaliste déversé sur ma « défaite ». Quel impact des sollicitations de David Pujadas au journal de 20 heures suggérant à madame Le Pen de dire que je sollicitais un vote « ethnique » ? Le corporatisme confraternel interdit que cela soit interrogé.

Bien sûr il faut tenir compte du hasard, de l’amateurisme, du manque de professionnalisme dans tous ces non-dits. Bien sûr il faut tenir compte de l’effet « cirque médiatique », de la cohue venant le vendredi seulement, jour de marché, « observer » l’inobservable du fait de la cohue des caméras et appareils photos. Bien sûr il faut tenir compte du fait que les 27uns recopient sur les autres sans talent ni curiosité. Bien sûr il faut tenir compte que rien de tout cela n’est vrai dans tous les cas. Mais il y a quand même un fil conducteur à tous ces silences qui délaissent des faits pourtant avérés et éclatants de questionnements. Avec ma « défaite », c’est que l’essentiel est sauvé pour la bonne société médiatico-compatible : les rouges sont repoussés. Le reste n’a pas d’importance à leurs yeux, semble-t-il. Je prendrais volontiers donc le parti que m’avait recommandé François Mitterrand en son temps : ne plus lire la presse. En fait, quelque goût que j’en ai en réalité, je me protègerais de cette façon contre le chagrin que soulèvent en moi ce constat de l’aveuglement et de la fascination morbide pour madame Le Pen. C’est cette même veine glauque qui fit en son temps les Drieu la Rochelle et les autres intellectuels brillants qui finirent comme on sait. Une nouvelle faillite des élites se dessine sous nos yeux. Il est vain d’attendre d’elles quelque mise à distance que ce soit. C’est à mes yeux le plus grave dans le moment que nous vivons.


1  074 commentaires à “C’est ma fête !”
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  1. libre62 dit :

    "Où sont passées nos 2 millions de voix?" demandent certains. Le vote utile, voyons, le vote utile, comme certains l'ont évoqué dans les commentaires précédents.
    Dans certaines circonscriptions, avant le 10 juin, les candidats UMP et PS ont agité la "marionnette-épouvantail FN" pour mieux passer au second tour, et le vote utile a dû de nouveau s'imposer à bon nombre de gens, au détriment du FdG, mais ces gens sont "en veille" comme quelqu'un l'a dit, ils sont toujours là.
    Maintenant, l'UMP agite celle du FdG alias "extrême-gauche" pour convaincre d'éventuels électeurs, c'est tout bête finalement ! Nous aussi, nous saurons le moment venu agiter les bonnes marionnettes!
    C'est sûr, on va vraiment avoir besoin, très bientôt, d'un grand, très grand rassemblement, tous ensemble, tous ensemble...

  2. mandrin dit :

    Je trouve vraiment dommage que l'assemblé nationale soit privé d'un orateur de talent et créatif tel que vous, qui sans doute de par ses qualités aurais donné un sens au débat parlementaire et de fait une avancé démocratique.

    Vraiment dommage.

  3. Jouenne dit :

    Je conçois que vous soyez déçu après toute cette belle campagne, mais bravo pour votre courage, preuve s'il en était besoin que ce n'est pas l'appât du siège mais la continuité du combat contre les idées fascisantes de madame Le Pen qui vous a guidé. Merci pour cette campagne qui nous a donné une bouffée d'air pur. Mon père qui a fait la résistance aurait été fier de vous connaitre. Gardons notre combativité, nous en aurons besoin pour faire aboutir nos revendications.
    Hermine d'Aubervilliers.

  4. nathalie dit :

    Comme beaucoup des nôtres, j'ai été "assommée" par le résultat du FdG dimanche soir. Comment admettre que toutes celles et tous ceux qui s'était reconnu(e)s dans votre candidature n'aient pas compris l'enjeu de cette législative. Et quel choc en entendant les premiers commentaires sur la 11ème du Pas de Calais...Alors bien vite j'ai éteint mon téléviseur et choisi de passer une soirée agréable en famille. Il serait toujours temps de voir les choses de plus près le lendemain...sans les commentaires "avisés" des analystes qui ne sont là que pour faire le spectacle et non pour donner les pistes et éléments de réflexions qu'on est en droit d'attendre d'une réelle information (démocratique bien sûr mais saurait-elle être autre chose).
    Ainsi lundi ai-je décortiqué, comparé, calculé les résultats accessibles... pour en arriver au même point que vous. Non seulement vous n'avez pas été "vaincu" mais vous avez une fois de plus porté dignement et courageusement le drapeau de la résistance au venin de l'extrême-droite et de la droite extrême.
    Dimanche prochain, dans ma circonscription j'irai voter pour le candidat du PS, sans état d'âme...mais sans illusion. Aujourd'hui c'est bien dans la rue, dans les entreprises, dans les bureaux, sur les places que nous ferons entendre la voix de la résistance car en ces temps troublés....elle est la seule raisonnable.
    Vous avez aussi apporté cette conviction qui gagne de plus en plus d'entre nous et de cela vous avez tout...

  5. JCB74 dit :

    Bon repos à notre Premier de Cordée, et à tous ses guides si précieux dans le grand combat: Clementine, Martine, M Georges, Alexis,Francois...et tous les autres. Ils doivent être aussi harassés physiquement que décus moralement du résultat si peu positif en terme de sièges de députés(dire que certains enthousiastes parlaient ici de majorité FdG...Patience!).
    Le chemin de crête est ardu mais seule la cordée organisée, avertie des dangers, avance. Toutes les escapades de ces armadas orgueilleuses qui pérorent tomberont dans le ravin.
    La lecture des petites phrases du Palmipède du jour sur Jean-Luc Mélenchon sont aussi instructives. Quand le P.M. dit "Son cas a été réglé par les électeurs"..ou qu'un dessin dit "Melenchon nous manquera moins que Bayrou" cela résume assez bien me semble t'il la tactique des nouveaux puissants.
    Beaucoup citent ici le "on ne lâche rien", on peut y ajouter..mais on n'oubliera rien.
    Ici on ne tweete pas, ne zappe pas, on se pose, on écoute, on s'écoute et se ressource à la source première du socialisme. Dans cette longue montée vers les sommets, cette pause obligée, est une halte nécessaire. On débrieffera tout, on échafaudera d'autres sentiers, on remontera, mais on n'est pas condamné à être Sisyphe.
    Merci à JLuc d'être celui qui éclaire et rend compréhensible le chemin.

  6. Nemesis dit :

    Cher ami cher camarade
    Je suis choquée de l'attitude de la plupart des journalistes qui nous disent que c'est la défaite de monsieur Mélenchon, à aucun moment ils ne se sont sentis concernés par le premier résultat de cette élection. C'est pourtant la défaite de la démocratie contre un parti qui n'a rien en commun avec les valeurs de notre république. pour pouvoir nous faire croire que le FN est un parti comme les autres et donc avec lequel on peut se pacser toute honte bue, les voilà qui nous sortent qu'après tout vu que le parti socialiste s'accoquine avec le sanguinaire front de gauche pourquoi l'UMP ne ferait un brin de causette avec le FN qui serait présentable il est vrai que le président d'honneur du FN est un modèle de vertu pas un mot sur lui l'amnistié des tortures condamné maintes fois dont la carrière ne les fait pas vomir j'ai conseillé à tous ceux qui veulent savoir d'aller sur un moteur de recherche et de taper le poignard de Le Pen.
    Cette façon de traiter l'information me donne la nausée et je salue votre courage pour résister à toutes ces ignominies.
    devons nous nous résoudre à vivre dans une société sans morale sans mémoire, sans fraternité. Vous avez dit non et nous vous avons accompagné car nous sommes pareils à vous.
    fraternellement,

  7. Tiph Desch dit :

    J'accuse !
    J’accuse les hommes politiques de l’UMP comme du PS, d'oser rapprocher le Front de Gauche et l’extrême-droite. A l'image de Jean-François Copé, qui ose mettre sur le même plan Minute et l'Humanité.
    J’accuse certains socialistes, prétendument jauressiens, de nous traiter en anti-républicains : quelle ignorance et quel mépris pour ce que nous sommes !
    J’accuse les cadres de l’UMP de ne pas préférer la République sociale-démocrate au néo-fascisme, comme Alain Juppé, voire de préférer le second à la première, comme Nadine Morano.
    J’accuse ces prétendus gaullistes de ne pas traiter l’extrême-droite en ennemie.
    J’accuse les partis dits "sérieux" de ne pas dénoncer la montée du fascisme mais de s’accommoder avec elle.
    J’accuse les trop nombreux journalistes qui tous les jours, donnent du crédit au Front National, le présentant comme un parti « normal », « républicain », et lui donnant une apparence sympathique. Tout en nous présentant comme des gauchistes acharnés et populistes, sans même s'intéresser à nos valeurs et nos idées.

    Les journaux télévisés divers sont décidément et définitivement nauséabonds en ce moment.

  8. Chris Mathis dit :

    Cher Jean Luc, Quel plaisir de vous lire ! Je n'écoute ni ne regarde plus les infos, je ne lis que vos billets et ne regarde que vos interventions ! Je n'ai besoin de rien d'autre ! Courage ! 4 millions de français sont avec vous ! Je vous embrasse.

  9. janot dit :

    C'est court, mais sincère, je résume tous les autres commentaires par : courage et merci!

  10. christian dit :

    Cher Jean Luc, bravo pour ton courage et exemplarité dans le chemin qui nous reste à faire face à la lutte contre la Haine FN, on est des millions ici et ailleurs avec toi, solo la lucha nos hara libres ! En avant avec toutes les forces de l'histoire !

  11. LECLERCQ Alain dit :

    Salut JL et tous les militants et sympathisants du Front de Gauche,
    Continuons notre lutte ! Personne n'a jamais dit que ça allait être facile. Battons nous.
    Hasta la victoria siempre !
    Alain LECLERCQ d'Hénin Beaumont

  12. mad dit :

    L'humour est toujours là. Les mots, le style, le courage... Ouf, j'ai eu si peur qu'une des flèches empoisonnées que tu as reçu soit allée au coeur. L'humour, les mots surprenants qui me font sourire, justement parce qu'ils disent ce que je pense tout en étant surprenants. Ouf, c'est bon signe, signe de vie. Ne nous quittons pas, enfin je veux dire toi, ton organisation, la notre, les autres. Ne nous quittons pas comme ils voudraient tellement que ça arrive les briseurs de rêve.

  13. paulo dit :

    Il faut continuer de nous éclairer en utilisant les repères de l'Histoire. Ce contre-courant est une thérapie face à l'abrutissement, fruit de la panne scolaire et de l'emprise médiatique.
    Il faut continuer à nous aider à sortir de l'"élevage en batterie" (je pourrais développer) dans lequel nous entrons progressivement mais sûrement. Votre discours est une pédagogie, rude mais nécessaire.
    Merci pour votre engagement.
    Courage!

  14. Eric Graff dit :

    Merci Monsieur Mélenchon pour la façon magnifique dont vous portez la parole de la gauche. Certes, nous n'avons pas gagné. Nous n'avons pas davantage perdu. Notre cause est celle de la raison contre le délire de la finance, de la technocratie et du racisme et contre le renoncement social démocrate.
    Merci aussi pour la force de votre voix qui continuera de tonner avec celle du peuple!

  15. cadena J de Sète dit :

    L'ami que tu es devenu, s'est mué en un camarade précieux et qui m'apporte infos et éclairages sur les sujets les plus ardus. J'attendais ton analyse et j'espère qu e tu continueras à tenir avec nous cette relation dont nos avons tant besoin. Je comprends que tu sois épuisé mais sache que les liens que nous avons tissé tout au long d ces longs mois sont indéfectibles. Il ne fait aucun doute que que tout ce qui a été semé va germer, s'enraciner, se multiplier... pour nourrir nos prochains combats. A bientôt et affectueusement si tu le permets.

  16. Michel Berdagué dit :

    Ah enfin bravo Camarade Frédéric. La Résistance peut grandir le rassemblement aussi, bien sûr tous ensemble mais sur des bases claires et toujours très vigilants à être contre toute dérive bureaucratique qui met la dialectique au rencard avec le matérialisme dialectique.
    Je ne suis pas certain que les 2 millions soient allées se perdre dans le'changement maintenant" chiche,certes un peu mais les plus de 22% de l'abstention supplémentaire ont du en recevoir qqs unes, voire un max.
    C'est difficile la politique,je hais la politique et pourtant il faut en faire pour être debout et n'être pas esclave des maîtres sutout avec de telle résurgence du pire.
    Vive la Résistance et en marche pour de nouvelles conquêtes....

  17. Didfly dit :

    Bravo Monsieur Jean-Luc Mélenchon ! Bravo pour votre combat. Bravo pour vos campagnes. Merci pour votre acharnement à tenter d’éduquer le peuple. Merci d’avoir tenu tête aux grands medias. Merci d’affronter directement le F.N. et de mettre à jour sa dangerosité et sa bêtise. Car le vote F.N. est un vote imbécile, un vote d’imbéciles. Hormis le racisme ou la xénophobie, comment expliquer qu’un ouvrier, un employé ou un cadre puisse voter à l’extrême droite ou même à droite si ce n’est à cause de l’inculture et de la bêtise ? Comment expliquer sinon le fait de voter contre son camps ? Je le vois au sein de l’entreprise dans laquelle je travaille. La plupart de mes collègues ignore les conquêtes de la Gauche. Les congés payés, la réduction du temps de travail, la sécurité sociale, le droit à la retraite, les syndicats, le code du travail, les conventions collectives, etc, etc… sont pour certains des dons du « ciel » ou même des faveurs du patronat. Pour eux, Robespierre ou bien Jean Jaurès sont inconnus au bataillon. En résumé, ils ne font pas ou ne connaissent pas la différence entre la Droite et La Gauche.
    Comme beaucoup de gens de Gauche, je me sens désarmé, découragé devant tant d’ignorance, de stupidité et de connerie. Il me semble pourtant que vu le nombre de pauvres et d’opprimés sur cette planète, dans aucun pays du monde un parti de droite ou d’extrême droite ne devrait pouvoir être élu pour gouverner.
    Mais le combat continue et vive le Front de Gauche...

  18. Didier Andreau dit :

    Leurs routines, leurs habitudes, ceux qui ont intégré le discours dominant, les normes sociales et ont peur de ce que signifie le changement, l’égalité, la démocratie de base… Envers ceux-là nous avons un devoir d’éducation populaire, de démocratie, d’apaisement des peurs et des craintes. Comme l’a fait patiemment Jean-Luc Mélenchon, nous devons expliquer pas à pas ce qui est en jeu, les pourquoi, les comment, nous accorder sur le plus petit commun dénominateur, ce que nous voulons qui change vite et ce qui pourra changer si nous le voulons tous. Ensemble.
    Nous n'avons pas gagné ceux à qui nous ne savons toujours pas parler, ceux dont nous avons peur, ceux qui sont loin de nous, reclus, enfermés, en marge, ailleurs, ceux qui ne parlent pas comme nous, ne savent plus dire, ne savent plus faire ou font n’importe quoi. De même qu’un enfant n’est pas illettré avant d’être allé à l’école, de même on ne peut demander à ceux qu’on a abandonnés, qui ont été méprisés, humiliés, trahis, même sous des gouvernements de gauche, de comprendre soudainement où est leur intérêt et celui de leurs enfants. Nous avons d’autant moins à leur faire la morale que nous ne sommes pas plus qu’eux parce que nous sommes passés entre les gouttes, nous avons mieux résisté aux crises, ou nous avons encore des liens avec les autres qui ne se sont pas rompus.. Nous ne savons pas parler simplement de choses complexes, nous ne savons pas mettre avant les idées, la simple humanité, comme le font si bien nos...

  19. Delena dit :

    Cher Jean Luc Dimanche le front de gauche peu gagner des députés avec les force de gauche !
    Je suis d’Arles, ville de combat et de lutte ! Dimanche la surprise et venu du Candidat U.M.P.qui appelle les électeur de droite a voter pour la candidate du F.N. Le Candidat Socialiste porte les couleur du rassemblement pour une politique de gauche avec les Communistes et le Front de Gauche. Je suis fier d’être communiste et du Front de gauche ! Nous avons d'autres batailles a venir est elle vont être formidables.
    Vive le Front de Gauche ! vive la République citoyenne !

  20. jean-pierre jeudy dit :

    Un grand merci à Jean-Luc Mélenchon pour ce drapeau du Front de gauche si magnifiquement porté. J’espère que son blog et ses analyses vont se prolonger et nous aider dans les luttes inévitables à venir. La haine des « chiens de garde » qui le poursuit ne fait que mesurer leur peur suscitée par l’émergence d’une politique authentiquement de gauche en rupture avec les politiques capitalistes pratiquées en alternance par les socialistes ou la droite.
    Maintenant que nous avons fait notre devoir en chassant Sarkozy, devons nous continuer à encourager par le « désistement républicain » automatique la conception hégémonique du pouvoir du PS ? A Hénin-Beaumont, il serait normal que les électeurs FdG ne votent pas pour un candidat qui s’est allié avec la droite pour battre une municipalité communiste. Dans les circonscriptions de la région parisienne où la droite n’avait aucune chance, ses électeurs ont voté PS pour éliminer le député sortant FdG. C’est la poursuite de la tactique Voynet à Montreuil. Faut-il entériner cette stratégie ou résister comme Braouzec à Saint-Denis ? Tant que ce système électoral sans proportionnel subsistera, la question mérite d’être posée. Il y a des élus socialistes qui se sont opposés à la ratification du traité européen par le parlement après son rejet par le référendum de 2005, et il y a ceux qui se sont couchés.
    Faut-il faire comme ci c’était la même chose et...

  21. Didier Andreau dit :

    Amis du Secours Populaire et des associations culturelles, sportives, écologiques, tous ces groupes d’amitié et de solidarité que nous avons trop désinvesti, alors que ce sont eux qui vaille que vaille ont ravaudé, ramendé, recousu le tissu social. Nous nous devons de recréer des universités populaires, des écoles populaires, nous devons permettre à une génération qui pense différemment, qui n’a connu ni 68 ni 44, ni 36, qui n’a connu que les emm****s et la crise, d’arriver au pouvoir, et pour cela lui donner les moyens intellectuels de le faire. Nous devons rajouter au Front de gauche, une forte composante populaire qui prenne en compte, en charge, les sensibilités de la marge, les laissés pour compte, les fragilisés, les précaires. Ils sont plusieurs millions, ils sont experts en misère et en résistance, ils survivent au jour le jour. Si nous aidons les moins désespérés, les plus rageurs à prendre des responsabilités, ils entraineront leurs compagnons de mouise avec eux. Ils inventeront une autre manière de faire de la politique, plus vivante, certes, plus en marge, différente. Nous devons ouvrir nos portes, nos maisons, nos tables, nos rues mais surtout nos têtes à ceux qui ne sont pas comme nous, ouvrir de nouvelles maisons du peuple, de nouveaux espaces de liberté. Nous devons apprendre à nous connaître, et nous reconnaître. Nous devons créer de l’intelligence collective fondée sur le partage des savoirs, positifs et négatifs, fondée sur l’égalité. A la République des profs doit se substituer la république de tous, et surtout celle des braves, des bons, des gentils, des courageux, de ceux qui savent vivre et survivre. Nous perdrons encore, et encore, et encore, et puis nous gagnerons. Car la victoire des idées justes et fortes s’obtient quand on accepte de comprendre pourquoi elles n’ont pas triomphé, puisqu’elles sont si justes, quand on comprend comment fonctionnent les écluses d’un canal.

  22. Soukar dit :

    Mr Mélenchon,
    Les défaites d'aujourd'hui préparent les victoires de demain. Il n'y a pas à rougir face à l'énorme machine politico-médiatique liguée massivement contre vous. Un regret : vos électeurs notamment dans les banlieues ne se sont pas déplacés. J'habite la banlieue et j'ai constaté clairement que les législatives ne sont plus un enjeu pour la grande majorité de mes voisins et amis. Il y en a même qui me disent : 2017 on élira Mélenchon à présidentielle !
    Votre crédit est intact. Ce que vous avez semé sans nul doute lèvera demain. Vive la vraie gauche, le combat continue.

  23. Vallerustie dit :

    Merci encore Jean Luc.
    Le chemin est long et difficile, mais au bout est la lumière et nous l'atteindrons.
    Nous ne lâchons rien !
    Merci à tous camarades et ami(e)s..

  24. Maurice dit :

    Cher(e)s camarades, la séquence électorale est bientôt terminée.
    Maintenant, il faut penser au renforcement, à l'enracinement du FdG dans les entreprises et les quartiers. C'est ainsi que nous ferons reculer le fascisme et que nous incarnerons aux yeux des travailleurs la "vraie gauche".
    A mon sens, ça passe d'abord par un élargissement du FdG aux milliers de personnes non encartées qui ont participé à la campagne (avec participation aux décisions politiques !).
    C'est ensuite un ancrage dans toutes les luttes à venir contre l'austérité, en défense des services publics et de tous les "sans" (investissons les syndicats, les collectifs contre la dette, RESF...).
    C'est enfin un approfondissement, un "peaufinage" de notre projet de société en collaboration étroite avec les syndicats et les assos du mouvement social.
    Bref, faire de la politique pour changer la vie, cela ne limite pas à présenter des candidats aux élections et à glisser le bon bulletin dans l'urne... Y a du boulot !

  25. Genialle dit :

    Merci pour toutes ces explications. Nous entrons dans la saison des tempêtes (c'est peut être pour cela qu'il fait froid) avec le courage qui est aussi le votre.
    Je laisse une petite phrase d'un maitre ZEN : "C'est lorsque nous comprenons qu'il n'y a rien à comprendre que nous comprenons vraiment quelque chose d'important"
    Continuons à nous serrer les coudes. Haut les coeurs.

  26. Grébert Carole dit :

    Cher camarade,
    Que nous avons été sali depuis les présidentielles, car vous êtes l'homme politique qui gêne parce que vous fédérez les forces de la vraie gauche. Le PS vampirise le programme partagé avec dédain faisant passer le salaire maximum pour son initiative. Le progrès social semble en marche mais à un prix que jamais je n'aurais voulu vous voir payer. Le cirque médiatique autour de la 11ème a été fait pour vous prendre en faute et dans l'espoir d'obtenir quelques images de rejet de la part de la population. N'y arrivant pas ils se sont affairés autour de madame Le Pen soutenant à demi-mots sa campagne calomnieuse. Même au 22h de public sénat au lendemain de ce triste 1er tour, on se faisait des gorges profondes de la bataille de chiffonnier d'Hénin vous mettant dans le même sac que la Le Pen alors que vous êtes resté d'une dignité admirable. Le travail de rappel historique du bassin minier était nécessaire et particulièrement émouvant pour moi étant la petite nièce d'une militante communiste survivante de Ravensbruck, ma Denise que j'ai tant aimé. Mais les Français ont oublié les origines fangieuses du FN et prennent les grosses ficelles des médias pour des lanternes. Bon courage à vous, on résistera toujours à vos côtés.

  27. Cyprien J. dit :

    Cher Jean-Luc,
    Ton combat pour nos libertés restera bien ancré en nous, et désormais cette force révolutionnaire que nous avons élevée continuera d'exerçer sa puissance à la hauteur des idées que nous portons. Nous allons poursuivre progressivement cette ligne d'horizon, sur les bases de notre programme l'Humain d'Abord, jusqu'à cette VIe République que nous voulons sociale et écologique. Tu as réveillé nombre d'entres nous, et nous ne sommes pas prêt de rendre les armes, bien au contraire ! Un grand merci pour ton dévouement, ta sincérité et la lucidité dont tu fais preuve dans tes analyses... La lutte continue et nous sommes tous avec toi ! Vive le Front de Gauche !

  28. Peska dit :

    @ Michel Berdagué.
    Rassembler pour moi, c'est rassembler tous ceux dont l'urgence écologique - crise de la vie sur le Terre - et le réchauffement climatique feront bientôt des victimes sans défense. On est loin, évidemment de la classique lutte des classes. D'aiileurs à props de luttes, peut-être conviendrait-il de repenser le cadre dans lequel on réfléchit, on analyse, on agit. Frédéric Lordon qui prétend que les distinctions historiques gauche-droite ne sont plus pertinentes propose des outils pertinents. A retrouver sur Internet.

  29. Jean-Marc dit :

    Merci M. Mélenchon de faire de votre combat celui des "petites gens". Vous êtes celui qui ouvre la porte sur un monde où l'humain reprend sa vraie place. Vous réveillez nos consciences. Vous avez raison, l'argent, la suffisance, le pouvoir ne doit plus être au centre de nos vies. Avec vous, pas à pas, jour aprés jour, nous arriverons à nous libérer de ces chaines qui pendent à nos cous (rendons à J.J Goldman ce qui lui appartient).
    Résistons. Ne lâchons rien.

  30. Merci Jean Luc et merci à toutes vos équipes !
    Merci de ta (vôtre) pugnacité. On ne lâche rien ! Il est évident qu'il y a collusion d'un grand nombre de journalistes contre le front de gauche.
    Quand à l'abstention, nombreux sont ceux qui font semblant de pleurer sur les chiffres (je déplore bien évidemment cette abstention !), mais en fait, ils s'en réjouissent.
    Plus le chiffre de l'abstention est élevé,plus il signifient pour eux une régression de la démocratie, qu'ils exècrent en réalité.
    Comme dirait "mr" Laurent Kérolle (pas sûr de l’orthographe) sur plusieurs télés (la 5, mais aussi sur la RTBF) : les français s'orientent vers"une démocratie apaisée " .
    Cette " conclusion" mainte fois répétée, n'est qu'en fait de la propagande encourageant à ne plus voter.
    Le PS m'énerve de plus en plus ! dans"ma" circonscription, la 12 ième, je ne voterais pas pour le PS, comme je l'avais fait pour la présidentielle : je mettrai un bulletin front de gauche,même si je sais ce qu'il en sera fait ensuite
    Liberté, égalité, fraternité !

  31. Emile dit :

    M.Mélenchon,
    Merci d'avoir au cours de la campagne des présidentielles et des législatives rappeler que notre pays, la France, avait une histoire, une histoire politique...
    Les habitants d'Hénin Beaumont et d'ailleurs, les classes populaires n'ont elles rien compris... C'est pourtant clair, si "vous pensez que le problème, c'est l'immigré alors votez Le Pen !" si vous pensez que c'est la finance, les patrons voyous votez FdG !
    La difficulté de nos existences n'est pas dans l'autre, l'étranger, mais dans ces drôles d'idées qui font que pendant que certains possèdent beaucoup, d'autres n'ont plus rien.
    Depuis 2002, nous traversons une drôle de période...

  32. Bonjour M JL Mélenchon,
    Militant syndical, j'ai adhéré au PG le jour du 1er Meeting de campagne du Front de Gauche place Stalingrad avec une perspective en tête: le FdG pouvait donner à travers la Présidentielle l'occasion d'agréger idéologiquement les forces du Mouvement social autour de son programme "l'humain d'abord"; c'est à dire se reconnaître lui-même comme une force et retrouver confiance après l'échec des mobilisations pour les retraites.Ce travail idéologique et d'éducation populaire à porter ses fruits de "La Bastille" au "Prado" avec un score à deux chiffres et plus tel que je l'espérai à ce jour là. Le travail de politisation de masse n'a pas pu se poursuivre pendant les Législatives malgré votre courageuse initiative à Henin Beaumont pour maintenir "la question sociale" au coeur du débat. Ainsi un scrutin national s'est transformé en 577 petites intrigues locales de luttes pour les places. Ne chercher pas ailleurs les raisons de l'abstention. Ce vote résiduel entretien le FN et la question dite "nationale" paravent derrière lequel prospèrent les tenants de la "règle d'or ". Je sais que pour vous le suffrage universel est à la source de toute légitimité, mais vous venez de faire l'expérience à vos dépends que la source est polluée; il faut en prendre la mesure. Pour le FdG la politique réside principalement dans la mobilisation sociale pour l'Europe sociale, la planification écologique, la sortie du nucléaire, la VIèmeRép, nous...

  33. vm dit :

    Explication :
    Voter PS au 1er tour des législatives, pour ceux qui étaient plutôt pour le FdG, - c'est-à-dire céder au chantage du vote "utile", c'était une sottise irréfléchie, parce que c'était voter contre nous.
    Mais voter PS au 2nd tour des législatives, envers et contre tous ses coups bas et ses tartufferies, - dès qu'il s'agit vraiment d'empêcher l'UMP de revenir ou le FN d'arriver, - là c'est un vote vraiment utile, parce que c'est voter pour nous.
    Dans ce cas-là, notre vote PS ne signifie pas que nous votons pour eux, il signifie politiquement que nous nous servons d'eux, le temps d'un bout de papier, pour battre la droite et l'extrême droite. L'entrée de cette dernière à l'Assemblée nationale, ou la consolidation d'une droite toujours plus menaçante, alors là, ce serait affaiblir d'avance nos combats futurs.
    Nous ne voulons pas du PS devenu euro-austéritaire, à plus forte raison nous ne voulons pas de l'UMP ni du FN.
    Il ne faut pas croire que le renforcement de ceux-ci à l'assemblée serait sans conséquences, et pour l'état de la France, et pour l'opinion en Europe.
    Donc on ne lâche rien, on reste mobilisés, et on se bat sur tous les terrains possibles ! C'est comme ça que je vois les choses, en accord avec ceux qui sont déjà intervenus en ce sens.

  34. le che des corons dit :

    Merci pour tout Jean-Luc, on croyait bien que le front de gauche avait splité.

  35. Vinnie Reb dit :

    Il me vient une idée à lire les commentaires chiffrés de Jean-Luc, à propos de l'élection des députés :
    "Si nous étions représentés à l’Assemblée à la proportionnelle de notre résultat électoral à la présidentielle, nous aurions 64 sièges."
    Et si les députés étaient élus à partir d'une liste de 577 personnes, présentée par chaque formation politique, à proportion des voix obtenues à la présidentielle ? Cela éviterait tout le blabla sur le parachutage et on pourrait dans la foulée abolir le soit-disant ancrage local qui sert d'excuse foireuse au cumul des mandats. Un député est d'abord un élu de la Nation, comme l'a si bien rappelé et expliqué Jean-Luc, il est là pour débattre des lois qui concerne l'ensemble du territoire - et non une circo.
    Jean-Luc cite qu'on aurait eu 64 sièges : on prend les 64 premières personnes de la liste et basta ! Plus de problème d'abstention, les gens seraient peut-être encore plus motivés de venir voter à la présidentielle sachant l'enjeu du nombre de voix à la clé. Je pense que ce serait une idée à creuser. En tout cas, si j'ai l'occasion de la présenter pour la future Constitution, je ne vais pas me gêner !
    Merci pour tout Jean-Luc, tu as redonné goût à la politique noble, en suscitant le sel de la terre que nous sommes tous ici, au FdG, militants, sympathisants ou simples électeurs, encartés ou pas.

  36. Renée dit :

    Votre courage, que je salue, est un exemple pour toutes les personnes qui adhèrent au programme du FG (et toutes celles à venir, car ce n"est pas fini!). Je me suis posé la question de l'opportunité de vous présenter "la-haut" et surtout pour se ramasser ces calomnies et trahisons! soit, c'est fait.... Maintenant il faut continuer le travail, nous comptons sur vous. Merci d'éveiller toutes ces consciences et surtout celles des jeunes pour qui vous représentez un immense espoir.

  37. Julie dit :

    Je viens d'entendre, relayé par le JT de France Inter, la déclaration de François Hollande aux Grecs quant aux élections de ce week-end... Je crois que je ne voterai pas ce week-end.

  38. Anouck dit :

    Nous ne vous remercierons jamais assez de faire (et de ne pas laisser faire) tout cela pour nous. Mais merci tout de même pour cette belle lettre, qui me remonte le moral un peu assombrit par les "analyses journalistiques" d'il y a quelque jours. Bravo pour ce combat que vous menez avec brio.
    Bien à vous

  39. marj dit :

    @Julie
    Tout pareil que toi sauf que j'avais décidé déjà avant de m'abstenir et que ça n'a fait que confirmer mon choix. En plus, aucun danger pour le PS ds ma circo.

  40. Nad dit :

    Consternant et désespérant ! Je veux tout d’abord vous dire l’indignation et le dégoût que m’inspire le lynchage médiatique ainsi que le parallèle régulièrement établi entre le Front de gauche et le F H.
    A cela se rajoute le silence coupable du PS, aucune voix pour s’élever contre ces calomnies, chez eux aucun idéal, uniquement attachés à leur carrière, à leurs affaires. Le peuple, la liberté, l’égalité, la fraternité, l’humain autant de mots dont ils ignorent le sens. Pour eux pas question de remettre en cause les politiques libérales, sans remords ils enterrent les acquis sociaux pour se conformer aux désirs de la finance. Le cynisme l’emporte.
    De l’autre côté l’UMP qui a depuis bien longtemps perdue son âme, n’est même pas capable de voir qu’elle a ouvert les vannes à la vague brune. Le FN se régale, ils n’attendaient que ça. La droite a mis le doigt dans l’engrenage c’est le bras puis la totalité qui sera emportée.
    Et enfin merci à vous pour ces deux merveilleuses campagnes et cette dynamique qui nous a redonné espoir.Le réveil citoyen que vous avez impulsé est urgent et nécessaire. Mobilisons nous, reprenons les explications pédagogiques sur le programme L’humain d’abord. Luttons contre l'égoïsme, la stigmatisation, le racisme et toutes les formes d’exclusions.
    Rien ne se fera sans nous!

  41. marie dit :

    Merci de raviver la flamme de l'espoir de jours meilleurs dans un monde meilleurs ! Continue Jean-Luc, on est avec toi, le peuple a besoin de toi pour porter les valeurs de fraternité, de liberté, et d'égalité !

  42. Michel Berdagué dit :

    @Peska
    Peut-être faudrait-il alors appeler notre rassemblement/union autrement, pour Frédéric Lordon j'ai vu sa pièce très pertinente et jouée avec brio par des militantes et militants du Fd'union rassemblée et incroyable en bénévolat, la salle était pleine et il attaque salement le pouvoir financier les banques privées et les complicités politiques que j'ai cru reconnaître tous les affairistes de droite,genre avocat d'affaires, ainsi que tous les mécanismes des exploitations et de l'enfumage des Peuples,si c'était autre chose j'avoue n'y avoir rien compris.,mais la tête que faisait certains dans la salle et qui sont partis en vitesse pour échapper au débat avec le Front de Gauche, plusieurs fois pendant toute la durée de cette piéce engagée le fou-rire m'a pris devant son courage de taper si fort à l'endroit des portefeuilles des puissants possédants les finances, indique toute la justesse de son propos d'autre part son écrit "mêmes causes mêmes effets " est très pertinent en effet.

  43. Sab. dit :

    Mais qui va donner sa voix au PS alors ce week-end ? Une chose est sûre, pas moi !
    La prochaine fois que je me rendrais aux urnes, ce sera pour y glisser un bulletin du Front de Gauche, ou du Parti de Gauche, qui sait...
    Respects M. Mélenchon.
    Une tête dure.

  44. Maxime Yu dit :

    A vous entendre, à vous lire, je respire à nouveau. Il y avait si longtemps ! Je retrouve enfin le charisme, l’intelligence, la droiture, la richesse et l'honnêteté intellectuelle, la sagesse propres aux grands hommes, aux grands philosophes, à contrario des gesticulations mensongères, nauséabondes et médiatiques de pseudo-intellectuels à la mode BHL, qui voient le cerveau comme un appendice et se demandent à quoi cela peut bien servir. Mes poules, dont l'encéphale n'est pas mirobolant, me sont, je l'avoue, fort sympathiques, ce qui prouve que la taille est bien moins importante que la qualité.
    De la presse officielle, je n'en parcours plus, depuis longtemps, que les manchettes, de quoi savoir où en sont les mensonges et manipulations diverses sur l'échelle de l’ignominie, afin d’affûter mes armes contre la déchéance humaine. Cela est suffisant, et je vous accorde que nous avons mieux à faire que de s'auto-flageller de la répugnance verbale et manuscrite des fossoyeurs du monde.
    Je ne voudrais pas paraître discourtois, mais vous me transmettez une certaine fraîcheur, une certaine naïveté, celles propres aux artistes. Ce qui vous rend d'autant plus fragile et plus sensible aux affres de notre environnement. Cela vous rend beau.C'est un artiste qui vous le dit.
    Mais vous êtes vous même un artiste, un jongleur de mots, un Bedos, un Devos de la politique et pas seulement, dont la truculence du langage ne nous laisse jamais rassasiés.
    Maxime Yu

  45. Courrierlecteur dit :

    Bonjour à toutes et à tous,
    Cela fait "chaud au coeur" de se retrouver, de se découvrir, sur ce blog, toujours aussi nombreux, aussi positifs, même dans les moments difficiles. Ça, c'est une victoire! Elle ne se mesure pas en bulletin de vote (pas encore pour le moment) mais on sent bien une force en train de naître, une flamme en train de jaillir, de prendre de l'ampleur. (Bizarrement cette sensation rappèle "La Bastille") Encore un grand merci à Jean-Luc Mélenchon pour tant de courage, pour tant d'énergie à raviver le flambeau dans nos coeurs.
    Il ne faut pas oublier que nous sommes en train d'écrire l'Histoire. Et comme dans toutes les belles histoires, les histoires fabuleuses ou même les polars, il y a toujours un moment où le héros prend des mauvais coups, beaucoup de mauvais coups. Les plus terribles, les plus vils sont presque toujours assénés par des félons, de faux amis. Rien de nouveau sous le soleil: c'est moments difficiles permettent de découvrir des nouveaux amis, des vrais, des nouveaux alliés, et de décupler de forces et d'énergie pour affronter les obstacles. Pour le moment, l'heure n'est pas au "happy end".
    Alors, plus que jamais: "on lâche rien". Courage camarades, la lutte est rude.
    PS: No "PS"...

  46. claude dit :

    Cette haine injustifiée des "rouges" finira par interroger de plus en plus de monde… Le réveil se fera !
    M. Mélenchon, sachez que je vous resterai fidèle, autant que vous l’êtes vous-même à l’idéal de notre République : « Liberté, Egalité, Fraternité ». Et beaucoup d'autres personnes aussi vous aiment bien.
    Merci !

  47. Antoine PG 78 dit :

    Un seul mot... merci.

  48. daniel colas dit :

    Jean-Luc je suis totalement d'accord avec ton analyse sur la situation en France, c'est la meme au Chili où je vis depuis 22 ans, j'y ai soutenu la campagne de Raquel Garrido et voterai au 2º tour pour le candidat de gauche le mieux placé.
    Mais il est vrai que ausi bien en France qu'au Chili que les militants de gauche en ont un peu ras le bol d'etre seulement des apports de voix que l'on ne prend pas en compte quand la concertacion Chilienne ou le PS Français perdent les élections c'est parce qu'ils ne font plus la politique de gauche pour laquelle ils ont étés élus, le problème c'est que cette analyse ils ne la font jamais.

  49. Fabien dit :

    Cher Jean-Luc, je suis fier d'avoir milité à tes côtés dans la 11ème. Fier que tu sois venu dans mon bassin minier. Mes grands-parents communistes et résistants auraient été très fiers du combat du Front de Gauche. Plus que jamais nos rangs se sont resserrés. On ne lâche rien. Rien.

  50. pascalgauche dit :

    Merci Jean-Luc pour tout ce que tu as fait! Merci pour ces campagnes présidentielles et législatives. Merci, du fond du coeur.
    Notre commun combat est juste, noble, audacieux et plus que nécessaire. Nous le continuerons, tous ensemble. Ce n'est pas aux premiers obstacles que nous allons faiblir, au contraire! D'un point de vue électoral on a perdu mais d'un point de vue philosophique nous avons raison et mettons en route une victoire prochaine
    Venceremos


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