16juil 12

A Barquisimeto, tous souriaient

No Volverán

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Considérez que cette note a traversé l’Atlantique. Elle est donc décalée de toutes les façons possibles dans cette sorte d’exercice. Je vis à un rythme magiquement ralenti par rapport à tout ce que j’ai vécu ces derniers mois. Pour autant je ne peux pas dire que je suis tout à fait sorti du champ de bataille. Ici, au Venezuela, je participe un peu à la campagne électorale qui a commencé en vue des élections présidentielles d’octobre prochain. Je raconte quelque chose d’une de ces journées extraordinaires dans lesquelles j’ai reconnu tant de traits communs avec les nôtres.

Je dis un mot à propos de la place de l’affaire PSA qui va être la signature du moment politique qui commence en France. Mais je parle aussi de la lutte victorieuse des femmes de Sodimedical. Je donne une place spéciale au dépôt de mes comptes de campagne. Il me permet de souligner l’injustice totale du calcul de l’attribution du financement public qui ne tient aucun compte du résultat de l’élection présidentielle ! Pourquoi ? Je jette un œil aussi sur le coup d’Etat au Paraguay. Je suis le désespoir de ceux qui n’aiment pas qu’on regarde ailleurs qu’au bout du nez des « vrais problèmes » de leur clocher.

J’ai fait le voyage vers Barquisimeto en avion. C’est là qu’était convoqué le « rassemblement Bolivarien » du jour. La ville se trouve dans l’état de Lara. J’avais l’honneur d’être assis sur le siège en face de celui au nom de Chavez. Mais il resta vide car « le commandant », comme il disent, travaillait ses fiches dans son carré privé. J’ai trop pratiqué l’exercice pour ne pas en comprendre l’importance. Ce temps où l’on entre dans ce que l’on va dire et où il faut en quelque sorte commencer à l’incarner doit être fait avec sérieux et méthode. Car les émotions qui vont suivre submergent tout, ensuite. Elles risquent alors d’effacer la fragile trame que l’on a posée sur la surface de l’esprit. Le mouvement des mots qui vont devoir venir quand ce sera leur tour en dépend pourtant. Il faut donc bien gérer cela. Impossible de passer à côté de l’émotion que dégage un rassemblement. D’ailleurs, il ne faut pas y résister si l’on veut s’imprégner de l’ambiance et du message qu’il porte. Pour ma part j’ai été saisi d’émotions et emporté par elles chaque fois qu’il fallait traverser un bout de la salle de nos meetings. On cessa de le faire quand il devint évident que ce déplacement mettait en danger les gens qui participaient à l’accueil si chaleureux qu’ils me faisaient ! Mais j‘en fus très frustré. Ce que j’ai vécu sur place, à Barquisimeto, m’a confirmé cette intuition de la dialectique du rationnel et du sensible dans la production du message politique. Ce qui nous attendait à l’arrivée, la télé le nommait « l’ouragan Bolivarien ! » pour intituler les images qu’elle donnait à voir.

Un ouragan en effet ! Sur les trois kilomètres du trajet une foule compacte hurla sans discontinuer à mesure que les camions sur lesquels nous étions installés avançaient. Le rassemblement commença aux portes mêmes de l’aéroport, ce qui n’était pas prévu. Les véhicules du cortège ont donc fendu la foule au pas, entourés d’un impressionnant double cordon de militants qui protégeait autant le passage que les gens qui se précipitaient sur les voitures. Suffoqués par l’effort, ruisselants sous le soleil des Caraïbes, ils tinrent bon leur part de tâche ! Je voyais sur leurs jeunes visages la lumière que j’ai vue sur celui de mes camarades, filles et garçons qui ont fait cet exercice à Strasbourg, à Paris, et à combien d’autres endroits encore ! Puis on descendit des voitures et on monta sur le toit des bus qui avaient été postés face à un podium d’accueil, à cet instant totalement submergé. Commença alors le parcours. Ce fut comme un ailleurs de tout ce que j’ai connu. Jamais je n’ai vu telle ferveur politique se concentrer de telle façon dans les corps et les visages. A mi-chemin je m’aperçus que j’avais le visage en larmes. A côté de moi, Max Arvelaiz et Ignacio Ramonet montraient un visage inconnu. Le saisissement, l’effroi sacré qui nous habitait est un moment qui n’a pas ses mots pour le décrire raisonnablement. La force de la passion politique qui s’exprimait à cet instant sculptait et remodelait tout ce qui passait entre ses mailles fines. Je comprends à présent que notre position était singulière : perchés sur ce camion nous avons été touchés en continu par quelque chose qui n’a duré que quelques minutes pour chacun de ceux qui s’y sont impliqués, à terre, autour de nos camions et à mesure qu’ils passaient. Ce qui était un paroxysme momentané pour eux fut un jet continu pour nous. Et il dura presque une heure me semble-t-il. Et voici ce qu’il faut retenir : c’était les nôtres, sans aucun doute possible.

Les nôtres ! Vous vous souvenez peut-être quand j’interpellais notre rassemblement à la Bastille. Je disais : « Où était-on passés ? On s’était perdus ! On se manquait, on s’est retrouvés ! » Vous saviez tous de qui et de quoi je parlais, sans qu’il y ait besoin d’en dire davantage. Ici c’est de cela encore dont je parle. Vous savez instantanément de qui il s’agit : les nôtres. Cela se voyait. D’abord par la couleur de peau : partout dominait en profondeur ce superbe marron que montrent les plus beaux êtres humains. Ici la couleur de peau est un signal social. Ceci était une marée de pauvres venus des quartiers populaires. Je ne dis pas qu’il n’y avait pas de mélange de toutes sortes ! Rien n’est plus bigarré qu’une foule des Caraïbes : mille nuances de couleurs et d’habits saturent tout, tout le temps. Pas de haillons ici. Mais les pauvres et les humbles comme on dit pour désigner les invisibles aux yeux des importants. Les humbles et les pauvres en habits de classe, en visages de classe, leurs slogans politiques, les pauvres, les humbles faisaient le gros du fleuve humain qui s’était formé là. Voilà ce qui me saisit au plus profond de moi et me mettait ces larmes aux yeux. Les damnés de la terre en mouvement. Le sourire aux lèvres. Comme chez nous quand on s’est retrouvés. Les gens souriaient. Ces mille sourires n’en faisaient plus qu’un dans le creuset du cri sans fin qui entourait ce camion ! Je pensais à ces images filmées en noir et blanc à l’entrée de Pancho Villa et Emiliano Zapata vainqueurs à Mexico. Une marée de tenues de paysans pauvres et de haillons entourait leurs chevaux. Le film est muet bien sûr. Et il n’y a pas de pancartes ni de banderoles. Mais je demandais quel pouvait bien être le bruit de cette foule déjà, le jour où j’ai vu ces images, l’an passé, dans l’exposition des photos de la révolution mexicaine à Arles. Cela n’a rien à voir avec ce que l’on peut observer au retour d’une équipe de foot victorieuse ou autour d’une pop star. C’est un son humain particulier. Je dis « le son », comme je le dirais pour désigner le ton qu’avait la voix de notre mère quand elle nous berçait, le ronronnement de notre chat, le grondement de la bête qui a faim, la gorge qui bée à la vue d’une merveille. Ou n’importe lequel de ces messages essentiels qui court-circuitent les mots. C’est le bruit particulier d’un événement humain singulier. Vous savez ! L’un de ces bruits qu’on connaît sans qu’il ait de nom : le craquement de la neige sous le pas, la pluie qui plouic plouic sur le bord de la fenêtre et celle qui frrttrr frrtrr sur le carreau quand l’averse tombe en biais. Ici, c’est le son que fait la révolution. Un rugissement a dit Chavez, une clameur selon mon esthétique.

Mais si violente que fut la ferveur autour du passage de Chavez, jamais le sens politique de ce qui se passait ne s’effaça. Pancartes, bannières, slogans, cris et salutations, poings fermés levés en cadence, saluts militaires, drapeaux rouges, tout le temps, tout le long, du cœur de la masse agglutinée contre le camion, sur les branches des arbres, comme du bord opposé de l’avenue, rien n’effaça un instant la marque de l’engagement politique ! Incroyable discipline que celle de ces gens occupés des heures à attendre, puis après le passage des camions à attendre le discours, puis à l’écouter en scandant slogans et consignes qui en accompagnaient le sens et les incluaient dans son déroulement. Et parmi ceux-ci ce cri guttural et jaillissant comme un éclat de rire : « no volverán ! ». Ils ne reviendront pas !

Comme c’était le quatorze juillet, et peut-être parce que je le lui ai mentionné, Hugo Chavez a rendu hommage à la Révolution française. Il a expliqué la contribution décisive de cet événement au mouvement pour l’indépendance du Venezuela, à travers le personnage du maréchal Francisco de Miranda, militaire vénézuélien qui combattit avec nous à Valmy et commanda victorieusement les armées françaises en Belgique contre l’agression de l’union de l’Europe féodale et des émigrés. Ces mots de Chavez, l’évocation de ma belle patrie républicaine, le « viva » qui conclut ce passage de son discours, aussi bien à l’académie militaire le matin que le soir à Barquisimeto, nous touchèrent beaucoup, on le devine, à la tribune où nous étions. Dans ma forme de patriotisme, l’évocation de la France révolutionnaire est centrale. S’y trouve résumé le contenu de l’identité française. Chavez en a bien compris toute la profondeur : il a expliqué comment la Révolution française est la révolution du monde entier dans la mesure où elle agissait au nom des droits universels de la personne humaine et non d’une nationalité en particulier ! Cela me rend ce moment plus mémorable et plus intéressant pour mon pays que la rencontre du nouveau président français avec les journalistes désemparés qui voulurent l’intéresser à leur conversation. Mais le nouveau président français a aussi connu une mobilisation populaire si j’en crois « Ouest France ». La Pravda la plus sectaire de France, qui s’honore de ne jamais me donner la parole, mentionne : « À Brest, le chef de l’Etat a fait un véritable tabac, dans une sorte d’hystérie collective. » Comme « Ouest-France » est bien à droite, j’en déduis qu’à leurs manières les gens qui se trouvaient à Brest autour de Hollande étaient de gauche, puisqu’ils sont décrits comme « hystériques ». Mais peut-être à Brest a-t-on entre-aperçu une petite braise du grand feu que j’ai vu incendier Barquisimeto ? Hollande ferait bien de se méfier de tous ces gens capables de s’enthousiasmer. Car ils finiront par demander des raisons de le faire.

De ce que j’ai vu des nouvelles d’Europe j’ai compris que nous sommes entrés dans une nouvelle phase de l’histoire sur le vieux continent. Le niveau de confrontation sociale grimpe d’un cran décisif. Les actualités d’Espagne ont été beaucoup commentées ici, au Venezuela, parmi nos amis. Le défilé des mineurs, la répression qui a suivi, ont marqué les esprits. Je crois que c’est ce qui leur donne le plus matière à penser du fait de la communauté de langue qui leur permet de vivre de plus près ce qui se passe. Car d’une façon générale j’observe que peu de gens sont informés du degré de verrouillage « austéritaire » en Europe. Je pense qu’il en est ainsi parce qu’ils croient que les horreurs qui leur sont arrivées dans la phase précédentes de leur histoire, celle où le FMI et la Banque mondiale leur serraient la gorge, sont connues en Europe. Ici ils pensent que tout le monde a tiré la leçon de cette politique. Il leur est difficile d’admettre que ce n’est pas le cas. Quand j’explique que la Banque centrale européenne ne prête pas directement aux Etats tout le monde est stupéfait, se fait répéter l’information pour être certain d’avoir bien compris. Et ainsi de suite. Pour moi aussi, en dépit de tout ce que je sais, je suis estomaqué comme tout un chacun à l’heure où nos prévisions deviennent des réalités matérielles et humaines. Le nouveau plan d’austérité en Espagne est une façon de mettre le doigt dans l’engrenage qui a déjà détruit la Grèce. Comment se fait-il que les décideurs ne le sachent pas ? Comment peuvent-ils agir de cette façon en sachant que cela ne mène nulle part ? Les coups assénés au monde du travail sont d’une incroyable violence. Le surgissement des gueules noires dans les rues de Madrid donne à la situation une tonalité qui va maintenant donner un autre visage aux luttes en Espagne. Au temps des « indignés » succède celui des révoltés. Je crois que c’est la tonalité de toute la période qui arrive pour nous aussi en France. Cette phase est celle qui a précédé en Amérique du sud le collapsus final, celui où surgissent des masses immenses de population qui crient « qu’ils s’en aillent tous ! ».

Si je peux m’avancer de cette façon dans les pronostics c’est évidemment en tenant compte de la répétition des expériences réelles. Chacune a confirmé que la ligne politique austéritaire n’ouvre aucune issue aux peuples qui acceptent de s’y soumettre. Récession et misère sans issue sont la constante, jusqu’à l’explosion. Mais ce qui hier ne s’était vérifié, pays par pays, qu’en Amérique du sud est dorénavant bien installé sur notre continent. Le naufrage de la Grèce en a témoigné. L’Espagne entre à son tour dans la spirale mortelle. Elle ne s’en sortira pas davantage. La logique voudrait que commencent bientôt les grandes manœuvres politiques en vue d’une grande coalition pour sauver le plan d’austérité. Ces gens-là sont comme ça. Quand Hollande a été à la télévision grecque pour appeler à voter à droite plutôt que pour l’autre gauche, il a en quelque sorte signifié cette implacable alliance des eurocrates pour maintenir leurs plans envers et contre tout. Dignité incluse !

Une telle série d’événements soulève bien la question que je viens de poser. Pourquoi les gens qui dirigent prennent-ils des décisions si évidemment contre-productives ? Pourquoi le dirigeant espagnol Mariano Rajoy met-il en place un plan qui conduit tout droit à la récession alors que la récession va augmenter les difficultés budgétaires qu’il prétend régler ? Du fait même du caractère si hautement prévisible des conséquences de telles décisions, on devine que la situation peut se lire de façon bien différente. Laissons de côté pour l’instant l’idée que ces dirigeants soient idéologiquement ou personnellement corrompus. Essayons d’imaginer qu’ils croient à leur propre propagande. On peut imaginer alors qu’ils pensent sérieusement être mis en demeure de réparer les « erreurs de gestion » de leurs prédécesseurs. Que « de toute façon il faut payer ses dettes » et ainsi de suite. C’est la musique dominante. On entend dire en Espagne comme en Grèce et comme en France que « le pays a vécu au-dessus de ses moyens ». La dette ce serait de la dépense irresponsable. Le piège qu’est ce discours fonctionne bien. On peut y croire sans difficulté parce que son énoncé paraît évident. Mais ce n’est qu’un discours. Il ne résiste pas à un examen attentif des faits.

Commençons par le commencement. Quand a-t-on dépensé trop ? Pourquoi était ce vivre au-dessus de ses moyens que de vivre comme nous vivions ? L’histoire fiscale et économique permet vite de situer le début de l’explosion, d’ailleurs relative, de la dette publique. Je ne vais pas seulement évoquer le moment où il est devenu impossible à l’Etat de se financer auprès de la Banque centrale et où il a dû se tourner, par obligation institutionnelle, vers le marché des banques privées. Je veux revenir sur le moment où la droite et les sociaux-libéraux ont commencé à baisser le niveau des impôts sur les bénéfices des sociétés et sur les particuliers. Si nous avons vécu au-dessus de nos moyens c’est parce que nous avons réduit nos moyens. Là encore mettons de côté la collusion de classe comme facteur d’explication. Acceptons de croire que cela a été fait, comme cela a été annoncé, « pour relancer l’économie, améliorer la compétitivité des entreprises » et les autres bla bla bla. Pourtant le résultat est sous nos yeux : rien ne s’est passé comme prévu. Ce démenti des faits est le plus cruel démenti opposable à cette politique ! Elle ne marche pas ! Dès lors la cohérence du système se lit d’une autre manière. Il s’agit d’une organisation en vue de rendre possible et de protéger la perception d’un immense impôt privé, celui que le système financier prélève sur la société. La rente financière et sa protection est la seule logique du système et non l’apparente volonté de faire ceci ou cela, habituellement énoncée par ceux qui prennent les décisions visibles. En ce sens ce qui est usuellement nommé et présenté comme une « crise », un dérèglement provisoire dû à une mauvaise gestion passée où actuelle n’en est pas une. C’est un système permanent. Ce que l’on nomme la « crise » est la norme de fonctionnement désirable et profitable du système.

Vu d’un point de vue des relations sociales que cet état implique pour fonctionner, le système peut se lire comme une méthode de confrontation de ceux qui profitent contre ceux qui sont ponctionnés. Au-delà de tout ce qu’il peut dire sur le sujet et même peut-être de ce qu’il croit lui-même, Mariano Rajoy réorganise l’Espagne pour que puisse continuer la prédation du système financier sur l’Espagne aux conditions que ce dernier a  déterminé. Il n’y a pas de « crise » en ce sens que « la crise » est seulement le nom d’une méthode de confrontation sociale. Elle part de la sphère financière et elle s’exprime dans tous les compartiments qui s’y rattachent ou qui lui sont liés. A chaque étape de la confrontation, les agents du système, qu’ils en soient dupes où qu’ils croient réellement à sa nécessité, présentent la soumission comme une règle de bon sens ! Mieux, c’est une nécessité de la modernité, un choix pour le futur. Tout ce qui n’en convient pas est de « l’idéologie ». Vous connaissez cette musique, n’est-ce pas, mes amis. Au début le grand nombre y croit. Il se soumet en majorité, même en râlant. La propagande fonctionne alors à plein régime. Elle ne s’arrête jamais d’ailleurs. Puis vient le moment où les pires dupes, c’est à dire les catégories sociales moyennes qui ont cru y trouver leur compte, sont tellement piétinées qu’elles se réveillent. « Nous avons des familles » crient les manifestants madrilènes. Comme si c’était une façon d’appeler les gouvernants au retour au réel qu’eux viennent de faire. La corde se tend. Tant qu’elle tient, la logique du système augmentera la tension ! Elle se tend au sommet de la hiérarchie sociale des salariés. Jusqu’à la dernière minute la propagande tourne à plein régime.

Lisez l’éditorial ahurissant de Joffrin à propos de PSA pour comprendre à quel point ce système peut durcir ses méthodes d’intoxication mentale. Deux grammes de protestation avant trois couplets d’appel à la soumission aux normes dominantes et de dénonciation de l’idéologie anti-mondialisation. Le médiacrate social libéral enragé voit dans l’affaire PSA, « le cimetière des illusions idéologiques françaises »!  Intellectuellement c’est révulsif. Surtout venant de gens qui se disent de gauche. Mais, politiquement, nous n’avons pas meilleur allié. Ces gens maintiennent tout le monde dans un état de stupeur qui ne se résout pour finir que par des explosions du type de celles qui ont eu lieu en Amérique latine. Car à la fin des fins, les lecteurs du « Nouvel Observateur » aussi, même intoxiqués à mort par ce qu’ils lisent, eux aussi savent qu’ils « ont des familles » ! Et ce n’est pas l’opium de Joffrin qui leur permettra de les nourrir ou de leur assurer un vécu décent ! Le mur de béton que construisent de tels médias hallucinogènes explique pourquoi tant de gens des classes moyennes et moyennes supérieures se tournent vers nous comme vers une alternative intellectuelle.

Chez nous, en France, le système de confrontation que constitue la « crise » prend aujourd’hui le chemin des usines. PSA aujourd’hui. Ce n’est pas le pire cas pour nous. En effet, il s’agit d’un milieu ouvrier fortement structuré par le syndicalisme. La bataille va donc prendre une forme contrôlée et dirigée qui affaiblit la portée des manœuvres et coups tordus gouvernementaux ou patronaux. Ce matin jeudi, à Caracas, j’y ai tout de suite pensé quand je me suis levé avec l’annonce des plans de licenciements massifs chez PSA. Les camarades m’alertaient depuis le site d’Aulnay et la ville où milite une section du Parti de Gauche. Mais aussi depuis notre équipe nationale où cette affaire déclenche une grosse émotion militante. Moi aussi je bouillais. Je suis si loin ! Mais sur place évidemment tout notre dispositif est en place. Les copains se disposent donc pour aller à la rescousse si on les y invite à le faire. Comme d’habitude, nous sommes à la disposition des syndicats des travailleurs. Nous appliquerons les consignes qui seront données par ceux qui luttent. C’est notre doctrine. Pour autant nous ne sommes pas inertes politiquement. Le Parti de Gauche vient de rappeler sa prise de position pour une loi en faveur de l’interdiction des licenciements boursiers et pour un moratoire sur les licenciements de cet été. Je voudrais rappeler que la loi contre les licenciements boursiers a été présentée au Sénat l’an passé par Dominique Watrin, sénateur du Front de Gauche, et qu’elle a été votée alors par les socialistes. Ils pourraient donc la mettre en débat à l’Assemblée et elle pourrait être effective avant la fin de la session parlementaire. Le cycle qui commence est un temps de confrontations sociales ouvertes. Je pense que le nouveau gouvernement ne l’analyse pas de cette façon. Il ne sera pas le seul. Comme par le passé, beaucoup vont examiner le problème comme un « vrai problème économique », lié à la « compétitivité des entreprises ». Et ainsi de suite. Vous connaissez tous la chanson. Mais combien vont souligner que PSA fait tout de même plus de cinq cent millions d’euros de bénéfices ? Et combien vont rappeler cette évidence : le marché n’est malade que de son ouverture incontrôlée. Exemple : trois Renault sur cinq qui se vendent en France viennent d’usines délocalisées. C’est là le modèle économique que veut appliquer dorénavant à son tour PSA. Il ne le fait qu’en raison de l’impunité dont ont bénéficié les autres constructeurs en agissant de cette façon. C’est parce qu’on a laissé faire que tout empire ! De même la question de la nécessaire transition écologique de l’industrie automobile qui doit venir à l’ordre du jour. Là encore le problème ne peut plus être traité en fonction de nos propres desiderata. En effet toute la recherche et développement de cette grande entreprise a été déjà délocalisée à l’occasion du précédent plan l’an passé ! De nouveau, on a laissé faire et tout empire. On notera aussi la discrétion des « analystes » sur le bilan de la politique de « réduction des coûts salariaux », menée pourtant sans désemparer par le précédent gouvernement. Je pense en particulier à la suppression de la taxe professionnelle ! Un somptueux cadeau de douze milliards d’euros aux « entreprises », offert sans aucune contrepartie ! C’est cependant dans cette voie de la réduction des coûts salariaux que veut persister le nouveau gouvernement. Donc il n’y a pas de solutions au problème posé sans prendre à bras le corps la question de l’organisation du modèle économique national et européen. Cela dépasse donc ce que peuvent faire seuls les travailleurs localement. Leur lutte doit rencontrer une volonté d’appui déterminée, gouvernementale et législative. C’est ce que ferait une majorité parlementaire dirigée par le Front de Gauche. Nous allons voir à présent les bavards du « vote utile » au pied du mur des réalités de la lutte sociale. Hélas.  

Mais mercredi, ma journée en décalage horaire de six heures et demie avec vous en France avait très bien commencé. C’était un message de Laurence Sauvage. Laurence j’en ai déjà parlé ici. C’est la secrétaire nationale du Parti de Gauche en charge des luttes sociales. Elle a succédé en catastrophe à un camarade qui était fort habile à faire des textes et des recommandations pontifiantes mais absolument inapte à quelque activité concrète que ce soit. Beaucoup ne donnaient pas cher de cette jeune femme sans passé politique catapultée à la place d’un cacique aigri dans un univers dominé par les hommes. Le bilan fut tout simplement à couper le souffle. La recette ? Militer ! Agir ! Laurence n’arrête pas. Elle est présente. Non pas derrière un bureau ou à travers un pouvoir de nuisance fielleusement entretenu. Elle se rend sur place, elle téléphone, elle soutient, elle va, elle revient, elle m’oblige aussi, autant que possible, à aller et venir en courant derrière elle. Ma première visite d’après campagne présidentielle, sur l’insistance de Laurence, fut pour ces femmes au combat ! C’est Laurence qui a centralisé au Parti de Gauche la lutte des femmes de Sodimedical en entretenant la flamme de l’intérêt pour elles. C’est à elle que je dois d’avoir cité si souvent ce combat dans mes discours et interventions tout simplement parce que j’étais continuellement informé par elle de ce qui se passait. Ce matin son sms et son mail d’appui m’a mis les larmes aux yeux. Après tant de mois d’angoisse, sans salaires, de décisions de justice non respectées, de renvoi en report de jugement, ces femmes ont gagné ! J’imagine la joie sur place. J’en ai les larmes aux yeux. Je vois le visage tranquillement déterminé d’Angélique, la première de cordée de cette lutte ! Voici le message de Laurence : « Bonjour à tous, s'il fallait qu'aujourd'hui le soleil brille de tous ses rayons, il fallait que cela soit dans l'Aube. Et bien bingo ! Les salariés de Sodimedical ont gagné contre le groupe Lhomann & Rauscher. Le groupe est condamné à payer les salaires avec astreinte de 1000€ par jour de retard. Mieux : le jugement fait obligation de reprendre l'activité à Plancy. Quand nous avons parfois le doute que tout est perdu, même en allant régulièrement les soutenir et en leur apportant une aide morale par téléphone, cette victoire nous prouve que rien n'est jamais perdu ! Bravo à elles et à leurs avocats. Je fais un communiqué de presse ce soir mais je t’avoue que c'est en tremblant car l'un des premiers appels d'Angélique Debruyne, leur "leader", était pour le PG afin de savourer leur victoire en direct. Bises. Laurence »

A présent mon compte de campagne présidentielle vient d’être déposé en bonne et due forme. Un travail de titan pour les deux camarades chargés de cet exercice, Marie-Pierre Oprandi, ma mandataire financière et Jean-Pierre Masson son co-équipier dévoué. Juste pour mémoire, il faut savoir qu’au cas particulier cette présidentielle ce fut 15 000 documents scannés, 4 800 lignes d’écritures comptables, 2 400 chèques pour la seule Association de Financement du Compte de Campagne « JLM 2012 », 2 000 heures de travail assumées par le tandem que je viens de citer. Et bien sûr, j’en oublie forcément… A présent commence une période de concertation avec la Commission chargée de vérifier la régularité de tout cela. Je me sens obligé de vous rappeler que je suis tenu pour personnellement responsable sur le plan juridique de cet exercice. C’est moi qui paye si le compte de campagne est rejeté. C’est moi qui serais puni si quelqu’un a triché dans mon dos ici où là avec les règles vétilleuses de cette comptabilité. On voit quel rôle est aussi celui du candidat. Et les risques. Car bien sûr il y a toujours des irresponsables dans le circuit. Aux élections européennes, un responsable départemental partit en vacances sans rendre ses documents. Il fallut, en plein mois de juillet, tout reconstituer, aller de villages en villes pour récupérer les bons documents comptables. Ici ce fut autre chose : 2 000 pièces comptables soudainement arrivées quatorze jours avant la clôture du compte à saisir, analyser, et intégrer pour un montant de plus d’un million d’euro ! La désinvolture confine parfois de si près avec le sabotage que j’en ai des sueurs froides rétrospectives.

Mais si de tels risques sont mis sur le dos du candidat, comment ne pas pointer du doigt une énorme injustice du système de financement public. Comme vous le savez les subventions publiques aux partis politiques sont attribuées sous certaines conditions. Il faut avoir fait un minimum de voix dans un minimum de département pour accéder à ce financement. L’injustice ? La voici. L’élection présidentielle ne compte tout simplement pas dans ce calcul. Ne sont pris en compte que les voix acquises aux élections législatives ! On comprend le coup tordu destiné à favoriser les partis qui dominent cette sorte d’élection à deux tours ! Ainsi nous sommes responsables de tout, en tant que candidat, mais bénéficiaires de rien. La prise en compte du résultat à l’élection présidentielle me semble être une mesure de simple justice dans le cadre d’un système que je continue à qualifier d’intrinsèquement injuste.

Je veux aussi pointer, par humour cette fois-ci, une autre extravagance. Des candidats qui recueillent des millions de voix à l’élection présidentielle où vote tout le pays, sont ensuite astreints à aller en circonscription, au suffrage à deux tours, ce piège à loup, pour recevoir l’onction nécessaire pour représenter le peuple français à l’Assemblée nationale ! Sachant qu’un député est élu en moyenne avec trente mille voix, faites la division des quatre millions de voix qui se sont portées sur mon nom et vous constaterez que ma représentativité est équivalente à l’addition d’une très grosse quantité de ceux qui siègent à présent. Je m’amuse aussi en pensant à une autre singularité. Un ancien Président de la République est censé acquérir la science infuse du droit constitutionnel à la fin de son mandat, ce qui le rend automatiquement membre du Conseil qui surveille la constitutionnalité des lois. Mais un candidat à la représentation du pays n’est pas censé l’avoir acquise après avoir recueilli des millions de voix dans une élection un mois avant.  Pourtant il est tenu pour responsable sur ses deniers et droits civiques de toutes les factures de sa campagne. Pas belle la cinquième République ?

J’ai évoqué dans ma précédente note le coup d’Etat au Paraguay. Je me fais un devoir de poursuivre l’information de mes lecteurs sur le sujet. Je le fais bien sûr pour que vous sachiez. Savoir c’est aussi se préparer. Il est important de savoir de quoi sont capables nos adversaires et quelle est la pratique ordinaire des Etats-Unis avec leurs voisins rebelles. Cela permet de faire la part des choses quand déferle la propagande médiatique contre les gouvernements « dictatoriaux » de nos amis en Amérique du sud et dans les Caraïbes. Je le fais aussi comme un défi. De ce dont je vous parle il n’est question nulle part ! Imaginez que cela se déroule à Cuba ou à Caracas ! La presse sous influence regorgerait d’articles et de « reportages » de « correspondant locaux » comme nous en sommes régalés à l’ordinaire dès qu’il s’agit d’un gouvernement de gauche à mettre en cause ! Il est important pour moi de guérir mes lecteurs de toutes les façons possibles contre la tendance à oublier que sont en réalité les « médias de référence » quand ils parlent de questions internationales. Donc, le président « déchu », Fernando Lugo, s’est adressé à l’opinion publique nationale et internationale. Cherchez-en la trace dans vos journaux ! Il raconte comment vit dorénavant son pays, depuis le putsch. Son texte s’intitule : « Non à la violence du régime illégitime et putschiste ! ». On y apprend comment se met en place une répression politique de grande envergure. Ainsi les sénateurs Carlos Filizzola et Sixto Pereira qui ont refusé de voter la déchéance de Fernando Lugo sont dorénavant menacés par leurs collègues putschistes ni plus ni moins que d’expulsion du pays ! Mais il y a plus glauque. Le nouveau prétendu président est à la tête d’une grande entreprise de vente de pesticides. Il s’est donc immédiatement attaqué au CENAVE, l’organisme de contrôle des semences. Plus de cent employés ont été licenciés sous l’accusation d’être des « luguista », c’est-à-dire des partisans du président Lugo. Ici la lutte contre les putschistes devient aussi une lutte écologiste. Le licenciement politique ferait le régal des outragés stipendiés s’il s’agissait de Cuba ou du Venezuela. Ici, quoi ? Pourtant ça tape dur. L’appel international de Fernando Lugo signale un exemple frappant à Itaipu Binacional, la plus grande centrale hydroélectrique du monde ! L’actuel directeur général paraguayen, membre dirigeant du parti du président pesticide, annonce le licenciement de 300 employés ! Motif officiel : ils sont « gauchers ».

Le silence des médiacrâtes s’étend même à des domaines où ils ont pourtant d’habitude les nerfs à fleurs de peau. Je veux parler de la sacro-sainte défense des collègues opprimés parce qu’ils « font seulement leur métier » et de « la liberté d’informer », et des bla bla habituels de la caste ! Car au Paraguay, le nouveau régime vient d’essayer d’assaillir la TV publique ! Les occupants des lieux ont opposé une défense héroïque. Dorénavant il y est procédé à des menaces de licenciements massifs pour faire cesser la résistance. Quel silence entoure tout cela ! Dorénavant vous savez donc ce que valent les sanglots mouillés des médiacrâtes à propos de la liberté de la presse et tous leurs bla bla ordinaires sur le sujet ! Leurs indignations signalent la présence de la laisse, leurs silences indiquent sa longueur maximale ! Touchant de naïveté, Lugo s’adresse pourtant à cette engeance : « Ce sont quelques-uns des faits qui invitent l’opinion publique internationale et nationale, tous et toutes les démocrates de la région et du pays, les institutions internationales et régionales à ne pas faiblir dans leur accusation afin d’empêcher que le viol de la Démocratie et de la Constitution paraguayenne reste impuni. » Aphatie, Duhamel, Ménard, Barthès, Elkabbach, au secours ! Trop drôle ! 


336 commentaires à “No Volverán”
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  1. Naco dit :

    @Martine (15h05)
    Si je te comprends bien, je pense que tu n'as rien a craindre pour la succession de tes parents puisque l'exonération de taxe, c'est avant 100.000€,.. par enfant. Donc 197.000€ divisés par deux avec ta sœur, ça tombe en dessous. Enfin, si ta maison a pris de la valeur, il ne faut pas t'en plaindre, et puis si tu veux prévoir tout de suite quelque chose pour ta fille, il vaut mieux aller vite voir un notaire.
    Mais comme ce blog n'est carrément pas le meilleur endroit pour les conseils fiduciaires, j'en profite pour faire une petite remarque. En réalité l'administration fiscale semble vouloir taper plus fort que ce que Hollande avait annoncé dans sa campagne. Et principalement en ce qui concerne l'ISF, car le montant de l'impôt est en réalité confiscatoire, puisqu'il n'est pas plafonné par les revenus. En théorie donc, quelques personnes risquent de se faire confisquer leur biens fonciers par l'état, s'il n'ont pas les moyens de payer cet impôt. Ce détail n'a pas échappé à la droite, qui déchaînée, s'empresse de faire modifier ou amender ces textes par le conseil constitutionnel.
    Les télés donc, quand elles ne nous parleront pas des lingots qui traversent la frontière, vont donc nous ressortir de la boîte la petite veuve sans le sou dans son appartement Haussmannien et les incontournables paysans retraités de l’île de Ré.

  2. martine dit :

    @Naco
    Merci de me répondre mais je n'ai présenté ce cas (le mien) que pour raisons strictement politiques ! Je pourrais y revenir plus tard et ne m'en priverai pas.
    Merci de m'avoir lue.

  3. erlea2904 dit :

    D'accord avec Lily et d'autres! Rien n'est plus vain, désespérant et mortifère que de vouloir analyser, disséquer une phrase poétique, sortie de son contexte émotionnel. Bref, aucun intérêt!
    L’Espagne est, en ce moment, le cœur battant de l'Europe. Une des députés de la majorité PP, Madame Fabra, a lancé à l'assemblée à l'attention des chômeurs "Que se jodan!"... Traduction : "Qu'ils aillent se faire f..."! Non, non, il ne faut pas la blâmer, elle a juste exprimé très fort ce que pensent nos gouvernants européens!
    Et une autre nouvelle qui montre que petit à petit l'Europe emprunte le même chemin que l'Argentine: l’épargne des retraités espagnols est bloqué pendant 10 ans! Il leur est impossible de retirer leur argent. Voyez. Attendrons-nous que vienne notre tour? (Informations vidéo en néerlandais! Mais les protagonistes sont espagnols...ouf!)

  4. Yvon dit :

    No Volverán ? Et bien chez nous aussi ! J’ai l’impression que Jean-Luc et ses accompagnateurs sont toujours là où l’action est à soutenir au moment où il le faut, et c’est heureux pour nous ! Il ne se repose pas tant qu’il le dit, à mon avis… Je relève dans ce billet un élément digne d’être commenté : "Sachant qu’un député est élu en moyenne avec trente mille voix, faites la division des quatre millions de voix qui se sont portées sur mon nom et vous constaterez que ma représentativité est équivalente à l’addition d’une très grosse quantité de ceux qui siègent à présent." Division faite, bêtement, cela nous fait en gros 134 députés du Front de Gauche, par défaut… Dites, je n’ai pas fait d’erreur au moins ? Certes, nous étions sans illusion, Jean-Luc le premier. Mais des écolos élus, ça donne : "Combien de divisions ? " répondait le sinistre dictateur Russe dans les années quarante, à son interlocuteur, à propos du Pape et du Vatican !
    Qu’Yves Ganier d’Emilion me pardonne, je n’ai vu sa réponse du Petit Courrier du 4-06 qu’aujourd’hui ! (n°224 du 6 juillet à 7h33, à mon commentaire n°221 du 5 à 21h19.) À propos de l’article cité de RM Jennar – Monde Diplo de juin - tu me donnes une information qui m’a échappé : RM Jennar a oublié le vote massif des parlementaires écolos contre le MES sensés selon lui s’être abstenus de vote comme les socialistes. C’est bénin, il est vrai. Mais j’aimerai connaître, (honte à moi de ne pas le savoir,) le nombre de leurs parlementaires : une une division, j’espère ? Soit sans crainte, une lourdeur d’estomac n’est pas une indigestion, et grand merci à toit d’avoir échangé fraternellement. Yvon.

  5. la pavana dit :

    @genialle184 14H10
    L'Espagne, c'est une catastrophe annoncée, mais je leur en veux, un peu, aux Espagnols. Car ils ont votés en masse pour ce nouveau gouvernement. Personne ne leur a imposé, non ?

    Oui en effet ils ont voté la droite, parce que le PSOE (PS) a trahi les citoyens qui le votaient et Izquierda unida (équivalent au front de G) n'a pas assez de poids dans les informations et qui a beaucoup progressé en élus et en électeurs ce qui est nouveau. Les médias sont baillonnés et les citoyens peu politisés qui n'ont connu que la démocratie ont oublié que leurs parents ont vécu 40 ans de franquisme. C'est le PSOE qui est entièrement responsable de ce vote à droite.

  6. Max Bézard dit :

    Content de pouvoir aprécier votre analyse de la situation financière mondiale. Il n'est jamais question de monnaie dans 1984 et les surplus de productions s'évaporent dans la guerre permanente. Le parallèle est aussi aisé en ce qui concerne la pénurie organisée: remplacer nourriture par monnaie.

  7. Diogene dit :

    @BJ 175
    Le cœur et l'émotion sont deux choses profondément ancrées dans l'humain. N'oublie pas que la raison doit être au service de l'homme et surtout pas le contraire. A vouloir être une sorte de "polytechnicien" froid, tu te détacherais de l'essentiel. Cette foule unie et chaleureuse ne m'inspire que de l'empathie.
    Vive la vie, vive l'amour, et vive l'humain !
    Et en plus, ça ne rend pas bête, bien au contraire.

  8. dotime dit :

    Peu importe un mot ou un autre dans les billets de JL Mélenchon. Le temps n'est plus aux tergiversations. Je ne suis pas tjs d'accord avec JL Mélenchon mais l'urgence veut que nous nous mettions en ordre de marche. Dans un précédent billet l'un d'entre nous conseillait de lire Naomi Klein "La stratégie du choc". C'est ce que j'ai fait. Tout y est. A cette lecture on voit très bien ce qui attend l'Europe.
    Pour une autre suggestion ci dessus : oui pourquoi ne pas créer un statut de sympatisant du PDG ? ou du FdG ?

  9. Odile dit :

    Au départ, la communauté européenne, signifiait la Paix assurée entre les peuples la composant. Puis les spéculateurs, les boursicoteurs, sont arrivés. Sans vergogne, puisque sans limites imposées par les gouvernements européens en place. Ces professionnels de la finance, ces gens de très petite honorabilité, se sont mis à spéculer sur les états eux-mêmes. Bien leur en a pris : ils ont gagnés des milliards. Pour stopper cette hémorragie financière, qui s'alimente et grossit à partir du sang des peuples, que fallait-il faire ? L"actualité en Grèce, en Espagne, en France, en Italie, en Irlande et au Portugal montre, chaque jour de + en + que les partis socialistes de chacun de ces pays ne tiennent pas la route, ils sont comme des pneus sous-gonflés lancés à pleine vitesse sur une route vicieuse. Nous, au Front de Gauche, on sait gonfler des pneus et même les changer si nécessaire. Les grecs agonisent, les espagnols se battent. Les français, à la rentrée, bien reposés et pas trop dupe : ils risquent de s'énerver vraiment, car l'austérité et les sacrifices pour engraisser des salopards.... c'est pas trop notre genre, par ici, en France. Ne nous cherchez pas trop F.H. et mettez vous au boulot, mais vraiment ! Voir " L'Humain D'Abord ", sans modération.

  10. Michèle dit :

    J'ai applaudi Laurence Sauvage au CN lorsqu'elle a porté témoignage des actions qu'elle soutient. Il y avait dans ses paroles la vérité du vécu, la sensibilité féminine qui fait qu'une femme politique se distingue d'un homme politique d'où l'intérêt de la mixité. L'histoire de sa nomination me parle car le travail d'assainissement à l'intérieur d'un parti signe sa bonne santé cela va de soi mais surtout ouvre à de nouvelles contributions qui prennent forme de révélations.
    Je reprends ici l'idée de créer si elles n'existent pas, des écoles du parti, de transmission du savoir et du savoir-faire par des personnes désirantes telles que Laurence et Marie-Pierre Oprandi dont je salue en tant que mandataire ignorante, la douceur, l'immense patience et l'aptitude à écouter la question singulière pour y répondre.

  11. lilou 45 dit :

    @ Odile (2h46)
    J'aimerai être aussi optimiste que vous sur la capacité de mobilisation des salariés français. Avec des camarades, de la section PCF, nous avons distribué des tracts concernant l'augmentation du smic, le titre: " +0.6% c'est ça le changement ?".
    J'ai trouvé l'accueil des ouvriers assez tièdes. C'est vrai qu'il était 21h30, au changement d'équipe, le plan social chez Peugeot n'avez pas était annoncé, et l'usine en question travaille pour l'industrie automobile. Ces gars et ces femmes m'ont donné l'impression d'être à 100 000 lieues des problèmes qui vont leur tomber sur le coin du nez. Quand nous distribuons le midi devant le resto de la même entreprise, les employés du centre de recherche ne prennent pas les tracts et nous regardent avec un air dédaigneux. Je leur conseille de préparer leur valise pour la Chine, ça les fait même pas rire, mais je pense qu'il ont intérêt à aimer le canard laqué. Une prochaine distribution est prévue, j'espère voir un peu plus de combativité dans les regards et dans les coeurs.

  12. ventdebout-38 dit :

    La Sicile est déclarée en banqueroute. Les autorités de Palerme juge la situation sociale et économique de la ville au bord de la guerre civile.
    En Espagne la situation est explosive. Mais aussi en Grèce, en Italie.
    En Anglettere, le scandale du LIBOR (EUROBOR en Europe) bat son plein et des têtes tombent grâce à une population très remontée. Cette affaire touche maintenant les états unis et nous revient comme un boomerang en France au travers de deux grosses banques Françaises. 17 d'entre elles sont concernées et ce scandale pourrait bien faire enfin tomber tout le système financier mondial.
    A travers le monde les évènements se multiplient, tout s'accélère et poutant, le Peuple Français reste atone. Va comprendre...

  13. flo dit :

    @michèle 6h48

    Margaret Thatcher était une femme à ce qu'il parait....

  14. gray dit :

    @ vendebout-38
    Les français sont des veaux (disait De Gaulle), malheureusement, j'enrage de constater la mollesse des réactions des salariés lorsque ils sont touchés par l'annonce des plans sociaux (quelle expression idiote !) . Premièrement si ça concerne d'autres sites dans une même entreprise, aucune solidarité. Tant que se sont les autres, bah tant pis, c'est malheureux, mais on y peux rien ! Et si tous sont concernés (Aulnay), peu ou pas de réactions, l'abattement (compréhensible), mais aucune révolte ou comme l'explique lilou45, c'est vers ceux qui viennent les soutenir qu'ils sont au mieux indifférents, au pire agressifs. Une seule fois lors de ma lecture du blog, j'ai trouvé un intervenant évoquer la matrice du film Matrix, et bien je trouve que cela correspond tout à fait à la société qui est la notre maintenant. Où le lavage de cerveau pratiqué par les médias dominants a lobotomisé les esprits et porte maintenant ses fruits (empoisonnés). Alors une rentrée chaude en septembre, je l'espère ardemment mais j'ai de très très sérieux doutes.

  15. Yvon dit :

    C'est avec stupéfaction que je regarde la qualité des interventions, des remarques, des échanges ! Des centaines de "mots" à chaque production du Petit Courrier qui donnent le sentiment que le débat est élevé. Il y a des millions de gens qui peuvent échanger, donner leurs avis, dans le respect de l'autre, avec les belles formules et la courtoisie. Et les gens de droite et roses très pâle, les "élites", nous désignent les brutes épaisses et ignares ? De quel droit ! Qu'ils s'en aillent tous ! Nous nous sentons capable, ensemble, de les remplacer. Et ce jour viendra ! Merci, Jean Luc, de nous donner la parole : ton blog, tes idées et tes discours sont d’une richesse que doivent envier les "élites" gouvernantes qui nous traitent si mal ! Et je ne passe pas ici la brosse à reluire, mais à relire. Espérons qu'il en sera toujours ainsi. Merci à tous ! Merci à ceux qui gèrent ce blog, de la qualité de leur labeur : je suis étonné de voir aujourd'hui mes billets 205 et son complément en 209 remis ensemble, bravo ! Je vous salue tous, amis, en espérant pouvoir un jour dialoguer physiquement avec un grand nombre d’entre nous. Yvon.

  16. mathias95 dit :

    Il n'y a pas d'argent, c'est la crise entendons nous quotidiennement sur BFM-News et autres médias spécialisés dans la désinformation ! A écouter, Antoine Peillon, cet affreux journaliste bolchévique du journal La Croix, sur France Info. 8 minutes de bonheur, "Ces 600 milliards qui manquent à la France". "La fraude 50% pour les entreprises et multinationales et 50% pour les hypers riches soit 260 milliards"..."Cela représente une perte fiscale annuelle pour l'état qui représente 1/6 du budget de l'Etat, soit l'équivalent du budget de l'Education nationale... Cette fuite qui participe à mettre à genoux le budget de l'Etat"
    " Y'a pas d'argent" qu'ils nous disent tous ces menteurs, bonimenteur, ces séides qui se sont vendus pour une poignée d'euros ou de dollars ! Et cela n'est pas tout, des milliers de milliards sont planqués dans les paradis gris, a quand une action politique pour les faire revenir ?

  17. ventdebout-38 dit :

    J'ai trouvé ce commentaire que je vous fais partager et dont les 3 dernières lignes expriment bien justement ce qui nous attend:
    "Les chômeurs espagnols indemnisés par l’allocation de base de 426 € ne pourront plus quitter l’Espagne sous peine de perdre leurs indemnités : tout voyage à l’étranger, quels que soient la durée ou le motif, entraînera la radiation des listes de demandeur d’emploi, et donc la suspension immédiate du versement de l’allocation. Il faudra ensuite attendre douze mois d’inscription sur les listes de l’agence pour l’emploi, avant de pouvoir prétendre à nouveau à cette allocation. Le mot qui me vient est ségrégation, au sens Afrique du sud avant Mandela. Création d’une classe de sous-prolétaires auxquels se joindront progressivement la classe moyenne au fil des accidents de vie, et d’une classe riche bénéficiant de règles différentes qui peut tout se permettre."
    Et comme le dit gray en 215, alors une rentrée chaude en septembre, je l'espère ardemment mais j'ai de très très sérieux doutes. Septembre sera chaud! C'est ce que j'entends depuis des années. Et puis quoi? Rien !

  18. thersite69 dit :

    Lilly54 dit:
    20 juillet 2012 à 19h35
    En fait,on me fait remarquer que c'est plus complexe que ce que décrit ce blogueur. C'est sur la vente à crédit des automobiles ( un secteur bancaire) que la firme se rattrape du cash faible réalisé sur la vente directe de sa production. Crise donc du système capitaliste de production lui-même, qui n'est pas propre à cette firme? Ainsi 3% en annexe de la production rapportent 40% des bénéfices globaux, en effet. A développer?

  19. turmel jm dit :

    Billet plein d'espoir de j luc, mais cette réalité d'Amérique du sud est encore bien éloignée de la notre, du moins c'est ma part de vérité eu égard à mes discussions d'après élections que j'ai pu obtenir,et l'intervention de Lilou @ 45 confirme me semble t'il mon sentiment
    Si l'accueil des ouvriers étaient tièdes concernant ce tract :" plus 0,6% c'est ça le changement? " je ne pense pas que se soit qu'une question d'horaire de tractage,voir de leur part,d'une totale méconnaissance de la situation.
    Une majorité du peuple a su très bien se servir de ces néfastes institutions de la 5 République en envoyant plusieurs signaux lors de ces élections.
    Le premier, se débarrasser de Sarkozy, mais surtout sans" renverser la table ",le deuxième,et c'est cohérent, on vote au 1 tour majoritairement pour celui qui prône une augmentation du smic très éloigné des propositions FdG. Troisième signe parmi d'autres, toujours dans la cohérence (du moins pire), on boucle la boucle en donnant une majorité à celui qui l'a demandé. Tout ceci se tient,
    Après, chacun à sa méthode pour s'adresser à ces citoyens, mais les culpabiliser sous le sceau de l'humour,ou de la provoc style : j'espère que vous aimez le canard laqué, bien que je comprenne le ressenti face à tant d'indifférence est-ce la bonne façon de les interpeller ? je ne sais pas, peut être, par contre, les responsabiliser sérieusement là c'est de notre devoir, mais il y a plus de boulot que je...

  20. Armando Paz Paredes dit :

    Je rejoins le camarade Mélenchon sur le silence et l'indiférence des nos médias en France en relation aux violations des droits de l'homme dans les pays latinoaméricains qui se battent pacifiquement contre le système et l'opression : c'est le cas du Honduras, qui a subi un coup d'état semblable en 2009, avec les mêmes méthodes que l'on constate aujourd'hui contre Lugo au Paragüay : oligarchie + armée + CIA+média-mensonges. Aujourd'hui le peuple hondurien se bat pacifiquement, bien organisé avec le nouveau parti "LIBRE" (libertad y refundación) issu du front de resistance populaire contre le coup d'État qui s'est organisé dans les suites du "putsch".
    Les camarades honduriens mènent une lutte héroïque, avec une répression politico- médiatico-militaire violente : on comptabilise plus de 200 camarades exécutés, 20 journalistes et 15 instituteurs assasinés depuis 2 ans, la plus part opposés au rėgime et membres de "la resistencia".
    Par ailleurs le Honduras est un état ami et allié inconditionnel des USA depuis longtemps, avec trois bases militaires étasuniennes dans son térritoire ce qui n'empêche nullement qu'il ait les indices les plus hauts de misère,violence, corruption et d'assassinats du continent américain avec l'impunité la plus incroyable. Économiquement le pays subit le pillage les plus abject de ses ressources naturelles, de la privatisation à outrance mais ici il ne s'agit pas de Cuba, dont le silence médiatique en France se comprend mieux.

  21. Antigone 34 dit :

    Il y a beaucoup de similitudes entre le processus qui a porté au pouvoir de Chavez et avce lui les aspirations profondes des délaissés et le FdG avec JL Mélenchon. En effet face au libéralisme, à la droite età la gauche sociale-libérale, Chavez a pu réunifier le gauche antilibérale divisée entre gauchistes et communistes et le PC qui étaient depuis longtemps en perte de vitesse, laissant place à une abstention galopante. Cette histoire doit être édifiante pour nous. Le FdG est le plus grand dénominateur commun et JL Mélenchon son porte-parole incontestable, sans lui le PC revient à sa réalité électorale et l'abstention reprend de plus belle, tout ceci est dû à des circonstances que vous pouvez aisément comprendre. Voici donc un article qui montre, et les liens nécessaires et les conditions indispensables de cette alliance au Venezuela..Et svp évitez de me cataloguer anti-communiste. Les communistes auront leur rôle, s'ils restent à leur place, dans ce mouvement que nous souhaitons plus ample, plus écologiste, plus démocratique, moins vertical, plus décroissant, plus large sur le plan culturel. Bien entendu, tout ceci vaut également pour l'extrême gauche et pour le PG. Quand on dit révolution citoyenne on est plus proches d'Etienne Chouard que des structures des partis et à fortiori DU Parti. A méditer pour...

  22. breteau jean claude dit :

    Les français sont atones,parait-il, en réalité sont -ils moins mécontent qu'au début de l'année rien ne le laisse supposer.C'est l'été, donc la nécessité de décompresser,la colére est là et MATIAS95 met le doigt ou il faut le mettre, à savoir la richesse bien réelle créee et les milliards qui "s'envolent ".Mettre en paralléle les richesses et l'augmentation ! du smic peut réveiller, plus vite qu'on ne le pense nos concitoyens.Pouquoi le ps veut imposer une seule voix, si ce n'est la crainte que chaque voix discordante donne du crédit au programme du F D G ? lA Vérité est que ce pouvoir est trés fragile car il a éte élu sur le rejet, pas sur une adhésion,pire sur un gros doute sur sa capacité à faire face à la "crise".Oublier tout cela et découper en tranche la vie politique (un jour un probléme un autre une autre question) ne méne à rien ,sauf de se morfondre inutilement.Cest Hollande qui est devant un os pas nous, comme il est édenté, la langue n'y suffira pas.Il peut bien mettre tout le ps ou presque au pas il n'y mettra pas les français et il le sait.Alors le pessimisme et un frein qui sert ce pouvoir, soyons au contraire optimiste pour le faire trembler encore plus

  23. cobalt dit :

    A ceux qui croient à une rentrée chaude de la part des français, je voudrai dire mon étonnement devant tant d'optimisme. Discutez, argumentez autour de vous et vous verrez qu'il est plus facile de réveiller un volcan éteint. Ceux qui ont voté socialiste (les moins politisés, bien sûr) sont persuadés d'avoir fait l'essentiel et... pour longtemps. C'est la face cachée de ce vote. il déresponsabilise les gens qu'on a mis longtemps à politiser; les problèmes quand ils arrivent, sont pour les autres et tant qu'on est pas touché, ça va ! Autre constat dans la presse, auprès des gens, la droite pourrait reprendre le pouvoir à travers des sondages, sortis de nulle part. Optimiste ou réaliste, dans quel optique doit-on se battre? Poser la question, c'est déjà y répondre.

  24. @mathias95
    "..." Y'a pas d'argent" qu'ils nous disent tous ces menteurs, bonimenteurs..."

    J’imagine que vous avez déjà bien écouté Mr Elie Cohen, conseiller de Mr François Hollande. Voilà un chantre de la pensée unique !
    Liberté, égalité, fraternité !

  25. turmel jm dit :

    cobalt@224
    Complètement d'accord avec vous, il va peut être falloir attendre un peu pour les chaudes luttes, non ? D'une autre manière c'est ce que j'ai voulu exprimer en écrivant que les gens avec lesquels j'ai conversé après les élections, sont à l'identique des ouvriers dont parlé lilou 45 @ 212.
    D'après un sondage paru dans l'huma, 82% de gens seraient déçus et mécontent du coup de pouce concernant le smic, je prend acte, mais c'est tout. Seraient t'ils autant à descendre dans la rue ? Ils ont voté en connaissance de cause, c'est désolant mais c'est ainsi. Un de mes meilleur ami est enthousiaste par le geste du Président et du premier ministre quant à leur geste de baisser de 30% leur salaire. Et il a voté FdG à la Présidentielle, et aux législatives j'en suis certain. Mondebourg gronde la famille Peugeot, t'as vu la différence m'a t'il dit. Et en plus il a raison c'est pas pareil, il n'y a qu'a écouter Fillon et Copé. Alors imaginez les autres...

  26. educpop dit :

    Les grecs ont été dépossédés et beaucoup ont réagi, mais il n'y a pas eu de vrai changement. Les espagnols ont été dépossédés et beaucoup réagissent, mais ça ne change rien. On a la preuve de la forfaiture des banquiers anglais, mais ils ne changent rien à leurs pratiques. Les institutions européennes sont de mèche avec le système américain et ne veulent rien changer, bien sûr! ce système n'existe que s'il détruit les autres !
    Nos dirigeants pratiquent donc aveuglement l'auto destruction et ne peuvent ni ne veulent rien voir ni entendre.
    Si la pauvreté s'installe, le marché noir s'installe et la corruption se généralise, ainsi que l'indifférence aux valeurs républicaines. Ce n'est pas seulement la fin d'une civilisation, c'est le début d'autre chose où il n'y a plus d'idéal humain,
    seulement quelques règles de morale généralistes plus ou moins rigides pour faire de la gestion technique des effets de masse.
    Donc puisque rien ne change on y va, je ne nous souhaite pas bon voyage.
    Si le fdg est pris au piège des institutions, il lui faut une porte de sortie, sinon nos cris resteront muets.
    l'exemple de l'Amérique du sud est très important, mais nous ne pouvons nous identifier complètement à cela. Si nous attendons qu'il se passe quelque chose là bas pour agir ici, on peut attendre le changement encore longtemps, il faut agir en même temps !
    Je trouve qu'il y a de moins en moins de raisons pour faire...

  27. Harry dit :

    Pour ceux qui sont surpris de voir les prolétaires espagnols voter à droite, et qui, du coup, souhaitent savoir comment Chavez transforme chacune de ses élection en véritable révolution, il faut lire cette analyse de fond - Les marxistes et la révolution vénézuélienne.
    Extrait : "Les masses n’ont peut-être qu’une très vague idée de ce qu’elles veulent vraiment - mais elles ont une idée très claire de ce qu’elles ne veulent pas. Elles ne veulent pas voir revenir le vieil ordre, les vieux partis corrompus et des vieux politiciens capitalistes. Elles ont goûté à la liberté et ne veulent pas le retour du vieil esclavage. Elles aspirent passionnément à un changement fondamental de la société. Voilà ce que, pour elles, le Chavisme signifie. "

  28. Assia-Emma dit :

    Bonjour, je suis d'accord avec BJ, moi aussi ces mots m'ont choqués. J'ai trouvé le billet très intéressant, mais je ne suis pas d'accord pour que l'on écrive qu'une couleur de peau est plus belle qu'une autre. C'est purement subjectif si cela se rapporte à l'attirance que l'on a, et beaucoup trop connoté pour être porté comme un message politique. Toutes les couleurs de peau sont belles, il n'y en a pas de plus belles. Merci de faire attention.

  29. Aline dit :

    Exact! Educpop(227) a raison, non?
    Pourquoi toujours s'inspirer en admirant ce que d'autres, ailleurs, mènent, pour respirer en applaudissant la force de leur mouvement? Je relève :"Si nous attendons qu'il se passe quelque chose là bas pour agir ici, on peut attendre le changement encore longtemps, il faut agir en même temps !"
    Comment ne pas être d'accord: Ici et maintenant. Mais... Tous mes camarades du collectif sont en vacances. Zut, on est deux ou trois... et les partis ont baissé le rideau pour villégiature. Mais des millions de personnes laissées en plan (sociaux ou pas). Après les séquences électorales, la séquence estivale. Arrêter de râler sur les "médiacraties", on sait. Je lis les envolées des textes de Jean-Luc Mélenchon, tout n'est pas à justifier par des commentaires idolâtres. Un seul porte-parole pour le FdG? C'est un peu fort d'aristocratie, non? Chacun de nous est parole: Démocratie. L'humain d'abord est un programme qui a saisi la tête (raisons) et le coeur (émotions). Le coeur, de fait, a des raisons que la raison n'ignore plus. Pour que le FdG existe, les "accords" des partis sont faits et sont sans doute à améliorer. Quant aux Collectifs Citoyens, 4 millions de voix sur le FdG, pas 4 millions d'individus en collectifs ou en assemblées citoyennes. Si?
    Inutile de se torturer : on a la forme et le fond. Il reste encore la rue. Gardons la forme pour tenir le fond. Résistance et endurance, ou comment peser tout en se musclant.

  30. Senci dit :

    Je trouve pathétiques les attaques dont tu fais l'objet, j'ai vécu au travers la campagne présidentielle une grande émotion.
    L'espoir du retour à la justice, à la fraternité au partage les vrais valeurs qui ne sont pas financières. Où est tu aujourd'hui t'es tu perdu ? je ne t'entends plus, te laisseras tu salir encore longtemps ? en te taisant tu leur donnes raison "qui ne dit rien consent". Il est temps de revenir au pays et de reprendre la bandera. On parle de PSA, mais la GM à Strasbourg des années de conflit dont on ne dit pas grand chose (mon frère et sa femme y travaille de restructuration en restructuration je ne compte plus le nombre d'années où ils attendent une solution ou les fins de mois sont craintes parce que le pouvoir d'achat a chuté en même temps que le temps de travail tous les deux en chomage partiel avec enfants en age scolaire. C'est un exemple parmi tant d'autres, pour ma part je fais partie de cette "petite bourgeoisie" qui a fait des études dont le mari est sorti du milieu ouvrier moi même fille de parents immigrés (les fameuses professions libérales taxées et sur taxées je ne me plains pas, il y a plus malheureux mais les fameuses classes moyennes qui se sont élevées par la force du travail doivent elles subirent encore longtemps, ce n'est pas encourager les jeunes à s'investir dans le travail, dans les études. La vrai richesse est ailleurs il faut redistribuer, les travailleurs quels qu'ils soient doivent pouvoir vivre et non...

  31. mathias95 dit :

    Mieux qu'un tract ou un discours de Jean-Luc Mélenchon, à écouter et faire passer dans toutes les chaumières de France et de Navarre, les 600 milliards détournés chaque année par les hypers riches et les multinationales. Les 8 minutes d'Antoine Peillon journaliste à la Croix sur France Info. "Y'a pas pas d'argent" qu'ils ont le culot de nous dire !

  32. Sebbarannee dit :

    Salut,
    Bon courage a tous ceux dont le devoir de combattre brule au ventre. Les choses changeront c'est inéluctable. Merci au front de gauche et a nous tous.

  33. obermeyer dit :

    Suivant de près ce qui se passe en espagne, il me semble évident que la rentrée sera très chaude chez eux. chez nous, on commence à entendre des voix de tous côtés contre le traité européen, même si la plupart des gens ne savent pas encore de quoi il s'agit. c'est à nous d'expliquer et de convaincre (c'est pas trop difficile tant les enjeux sont destructeurs). je crois qu'il nous faudra profiter de ces luttes (de mieux en mieux organisées) dans les pays du sud de l'europe, et qui vont s'amplifier en septembre, pour à notre tour mobiliser largement. pour changer la société il nous faudra aussi prendre d’assaut les médias, sit in et manifs devant les télés et radios jusqu'à ce qu'ils organisent de vrais débat, de l'information sur le tscg, et qu'ils relaient nos luttes. la crise du libéralisme s'amplifie rapidement . comme me disait un ami militant : nous ne sommes probablement pas encore assez pauvres pour bouger vraiment ; mais je crois que la casse à venir des classes moyennes, qui commence à se faire sentir via les plans sociaux et l'austérité programmée, nous fera réagir dés septembre pour nous éviter un scénario à la grecque.... résistance !

  34. Michèle dit :

    @Flo 215
    En effet, la position masculine radicale de La dame de fer n'est pas la tasse de thé de nombreux amis.

  35. Le Gascon dit :

    Toujours aussi intéressant à lire les articles de J-L M. Son voyage en Amérique latine nous renseigne sur ce que subissent les peuples, mais aussi ce que disent les Chefs d'Etats sur les organismes financiers.
    Si nous regardons les coups tordus qui sont faits aux pays d'Amérique du Sud, on constate que la guerre n'est pas terminée comme aurait voulue les hommes d'Amérique du Nord. Aujourd'hui, on utilise d'autres moyens, pour soumettre en esclavage les différends peuples. Le coup d'Etat au Paraguay nous montre ce que l'on peut subir demain en France comme en Europe, avec une droite revancharde et un pouvoir financier exigent à l'extrême.
    Aucun médias ne parlent de ces organisations qui gouvernent le monde, mon cher J-L, toi seul, par ton talent d'écriture tu pourras faire comprendre et d'énoncer ces hommes qui dans l'ombre nous manipulent.
    La Grèce, l'Espagne sont aujourd'hui dans les mains de ces charognards ! Les politiques ne se tracassent nullement des peuples, ils ont leur pouvoir d'achat assuré, EUX, par le truchement de la dégradation des familles.
    Il va falloir penser d'énoncer et nominer ces organismes qui se réunissent chaque année, protégées par toutes les polices du Pays qui les " loge" avec les deniers des populasses. Notre gouvernant, l'actuel chef de notre Etat de France, nous a menti sur toute la ligne. Il est dans la lignée de Sarkozy, les peuples vont-ils supporter indéfiniment d'être préssurés avec cette argne de le rendre...

  36. sergio dit :

    Lilou 45 et gray : les réactions des victimes à leur imminente mise à mort économique et sociale surpennent par leur abattement ou leur agressivité. Tout comme les millions de chômeurs, exploités, smicards qui votent Sarko ou Le Pen, voire Hollande au 1er tour ou s'abstiennent. Tout comme les millions de télé-conditionnés ou lobotomisés par la presse-papier bolloré et Cie.
    Je viens de recevoir le dernier n° d'acrimed (excellente revue et site d'analyse des médias) et je suis estomaqué par le degré de bourrage de crâne et de perversité de notre environnement radio, mags, presse, bouquins, etc.
    Comment ne pas se cogner quand on discute avec d'autres ou milite, aux conséquences dramatiques de ce qui bousille depuis au moins dix ans - et c'est énorme dix ans ! - l'esprit critique ?
    Et les associés professionnels de la gôche solférinienne, confédés comprises, ont-ils toujours été bien clairs et prôches de nous et de ces millions d'exploités ? Je comprends cet abattement ou plutôt je m'explique la réaction de déni, de colère, d'humiliation rentrée quand ce n'est pas tout simplement la résignation et le désespoir dont vous avez fait mention, purs produits du bourrage de crâne permanent et insidieux.
    Courage et heureusement que le FdG existe !

  37. Bonjour Jean Luc
    J'espère que tu prends le temps de te reposer et que tu vas bien. Prends soins de toi.
    Cordialement
    Colette

  38. flo dit :

    @ michèle
    Je ne me suis pas faite comprendre. En quoi la sensibilité serait-elle féminine ? Je connais pas mal de femmes qui sont de vraies garces et des hommes qui sont humains. Gandhi aurait eu des vertus féminines et Thatcher des défauts masculins ? Thatcher est une néo-libérale massacreuse du peuple britannique, Gandhi le libérateur de son peuple. Il me semble que la ligne de partage est politique et éthique et non de genre.

  39. @ 238 sergio 15h37
    Bien d'accord avec toi. Bourrage de crâne, lavage de cerveau, désinformation sont les piliers du système. Ils ont abouti à un véritable conditionnement des populations des démocraties. Vu du côté des "maîtres" il faut dire qu'ils ont (pour l'instant) réussi leur coup. Pas besoin de s'embêter à enfermer les gens dans des camps de rééducation ultra libérale. Il suffit par "l'idiot visuel" et la presse écrite de leur servir à longueur de journée le même message lancinant : il n'y aucune autre politique possible. La preuve ? La droite et "la gauche" le pensent aussi !

  40. thersite69 dit :

    bonjour
    Je reçois ce jour une pétition demandant l'adhésion directe au Front de Gauche indépendamment de celle à un parti. Sous prétexte de dire "une personne, une voix". Ce principe peut s'applique déjà leur de votes au coup par coup, pour une décision d'un "comité local" lors de réunions où les sympathisants sont invités. Comme dans nos assemblées citoyennes. L'initiative d'adhérer directement au Front reviendrait à diluer la possibilité d'opérer des choix stratégiques et des programmes nationaux. Ce seraient des dirigeants hégémoniques, et d'une manière occulte, qui discuteraient seuls. Soit tout le contraire, dans les résultats, du principe énoncé d'une personne une voix. Au PG, où nous ne sommes pas nombreux par rapport à un autre parti, nous avons intérêt à conserver et renforcer notre propre parti, au contraire de ce que propose cette pétition. Je songe à la dilution de la gauche en Italie, alors qu'elle n'a pas su préserver l'unité des différents partis, avec chacun leur identité et leur histoire. Aboutissant à l'affaiblissement de l'ancien PCI ! Conséquence: dilution et fragmentation au lieu d'une unité construite par coalition, comme nous dans un Front à partir d'unités différenciées d'adhérents qui sont identifiables.

  41. libre62 dit :

    L'adhésion au Front de Gauche serait une excellente chose.
    En effet, n'appartenant à aucun parti, nous sommes néanmoins prêts à aider chacun des partis qui composent le Front de Gauche et nous nous mettons à la disposition de chacun d'entre eux, évitant ainsi les différends qui les opposent parfois... Il faut absolument que les sympathisants soient reconnus, malgré le fait qu'ils ne désirent pas s'engager pour un parti plutôt qu'un autre! Cette adhésion pourrait se faire d'office pour les encartés, sans frais supplémentaires.
    C'est ce qui renforcerait fatalement le Front de Gauche!

  42. flo dit :

    Adhérer ou pas à un parti … Quand j'ai pris en marche le mouvement pour l'Humain d'abord, c'est à dire pendant la campagne présidentielle et que je suis venue donner un coup de main, c'est pour le Front de Gauche et son représentant à la présidentielle puis aux législatives que je me suis engagée. Mon entrée dans le mouvement est donc totalement différente de l'optique d'un militant encarté avant le FdG. Choisir un parti ou un autre revient pour moi à éliminer alors que jusque-là j'étais dans la volonté de faire réussir tous pour le bien commun. Et puis, il n'y a pas que l'aspect idéologique, il y a encore l'aspect humain. Il se trouve que dans mon coin, l'équipe que j'ai cotoyée, était composée quasiment totalement de membres du seul parti auquel je n'ai pas envie d'adhérer mais des liens de sympathie se sont noués !
    Adhérer comme sympathisante du FdG serait pour le coup une facilité, une façon de ne pas avoir à choisir et “trahir”. Mais cela ne me satisfait pas totalement car justement ce que j'ai apprécié c'était la spécificité de chaque parti et ce que chacun apportait de différent et de complémentaire.
    Quel dilemme ! J'attends en fait les journées de Grenoble pour me décider.

  43. Denis F dit :

    IL n'y a pas grand monde du Parti de Gauche ni du Front de Gauche devant les grilles de PSA à Aulnay, où sont donc passé les gens du bureau national ? Nous sommes dramatiquement absent du début de ce conflit, il va nous falloir drôlement ramer pour rattraper cette absence.

    On peut aussi observer l'empressement des grands dirigeants syndicaux qui apparemment sont déjà tous en vacances, ou ont d'autres chats à fouetter, mais de ça je m'en fous presque, car nous sommes habitués à leurs manières de ramasser les fruits que lorsqu'ils sont tombés à terre.

    Sommes nous une coquille vide au Parti de Gauche ?

  44. erlea2904 dit :

    @Denis F
    Je trouve que ce que tu dis sur le PG est très offensant! Notamment pour Laurence Sauvage qui s'occupe des luttes sociales et qui s'est battue entre autres pour les travailleuses de Sodimedical, aussi pour Corinne Morel Darleux, Mathieu Agostini, Martine Billard qui se battent contre l'aéroport Notre Dame des Landes et autres projets inutiles, contrairement à la direction de EELV qui a tout abandonné pour des maroquins! En ce qui concerne Alexis Corbières, à la mairie de Paris, je te livre un extrait de son blog qui te confortera je l'espère sur le fait que le PG n'est pas une coquille vide, mais que tous interviennent là où ils sont...c'est-à-dire en fonction de la place que le peuple lui a donné par son vote! "Nous sommes intervenu lors de cette séance contre le fait qu’il était envisagé par la majorité socialiste que les personnes âgées les plus pauvres ne bénéficient pas de la gratuité de la carte Emeraude qui permet de circuler gratuitement dans les transports en commun. Grâce à l’amendement de notre Groupe et nos vives protestations, le Groupe socialiste a reculé et la gratuité est maintenue pour cette partie des personnes âgées à Paris. C’est une belle victoire. Pour le reste, notre pouvoir réside surtout dans notre parole."

  45. thersite69 dit :

    @flo 243
    Tu dis: «dans mon coin, l'équipe que j'ai cotoyée, était composée quasiment totalement de membres du seul parti auquel je n'ai pas envie d'adhérer mais des liens de sympathie se sont noués ! »
    Ce parti déjà beaucoup évolué, marqué qu’il est par son engagement dans l’histoire générale des luttes sociales depuis 1920 (presque un siècle) Son degré d’hégémonie dans le FdG (je vis bien ça, moi aussi) n’est pas en soi un inconvénient du point de vue des finalités, mais des moyens : Des années d’action communes avec le PS aux plans locaux ont laissés des traces ! Les voix pour Mélenchon ne se sont pas retrouvées aux législatives sur les voix de candidats reconnus comme PCF, et pas encore connus comme FdG. La presse et le PS ont tout fait pour ça. Raoul Paul Jennar, (que je préférais à Mélenchon en 2005) qui vient d’adhérer au PG,après avoir été tenté le NPA, explique bien tout cela sur son blog.

  46. Genialle dit :

    C'est un gros ras le bol que j'exprime ici : J'ai l'impression que rien n'a changé, nada, rien.
    Toujours des personnes qui râlent pour tout et n'importe quoi, toujours des trolls stupides, toujours ceux qui veulent changer le monde mais surtout pas eux..
    Hoooo réveillez vous, soyez positifs, regardez le verre plein et non à moitié..Bon c'est l'été et c'est un moment sympa pour certains, mais en même temps nous pouvons méditer et réfléchir ensemble pour construire au lieu de détruire.
    Courage à tous.

  47. cyrille dit :

    L'europe sous la coupe de l'agriculture chimiste et OGMiste qui détruit tout a encore frappé.
    Mais que font les Ecolos aujourd'hui au gouvernement !

  48. Denis F dit :

    @ 245 erlea2904

    Non erlea je ne veux pas être offensant, mais simplement c'est un constat, il n'y a personne devant les grille de PSA à Aulnay, Marie-George Buffet y a fait une apparition et point final. Je ne remets pas en cause le travail de certains de nos responsables du secrétariat ou du bureau national. Mais l'absence de tous les autres sur le terrain, tu me cites 5 noms ils sont dix fois plus.

    Ne penses tu pas que le cas PSA mérite qu'on s'en mêle un tout petit peu, veux tu que je te cite les noms des personnes directement concernées par ce "tout petit problème" ? Ils n'y a pas que les élus du peuple qui doivent se manifester, ceux élus par nos adhérents doivent nous représenter, c'est pour cela qu'ils sont élus, pas pour faire joli sur la carte de visite.

    Je me contrefiche de ce que font les gens de EELV ; je visite le blog d'Alexis Corbières aussi souvent que celui-ci, et j'y interviens sous mon ancien pseudo d'ici.

  49. ouionpeut dit :

    bonjour
    Comme l'a rappelé un des participants du blog, laisser derrière soi, dans le train, le métro, le tram, la presse de gauche, la vraie, est un acte militant à notre portée quotidiennement.
    L'Huma du week-end me semble particulièrement indiquée dans ce cas, d'une part parce que son contenu varié, dense, se prête bien à la lecture réfléchie d'une fin de semaine tranquille, d'autre part parce que ce journal a considérablement pâti de la "diabolisation " du PC et qu'il est temps que ses ventes remontent.
    Dans mon quartier, une pétition a circulé contre l'installation d'un camp de roms. L'info, non vérifiée par ailleurs, a alimenté la xénophobie ambiante mais a permis, finalement, que s'expriment, dans les commerces où les affiches étaient en vue, les idées généreuses de L'Humain d'Abord et de convaincre certains commerçants de les retirer.
    Je souhaite à tous de bonnes vacances et j'adresse à tous ceux qui ne peuvent pas partir mes amitiés solidaires.
    Que la rentrée soit féconde !

  50. libre62 dit :

    Les inscriptions aux Estivales Citoyennes du Front de Gauche à Grenoble sont ouvertes!
    Rendez-vous à tous là-bas, par tous les moyens!


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