15août 12

Bavardage tranquille

Carte postale de retour

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L'asile politique accordé par l'Equateur à Julian Assange

est une bonne nouvelle

Bravo l’Equateur ! La décision du président Rafael Correa d’accorder l’asile diplomatique à Julian Assange dérègle la machine à étouffer en silence.

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Me revoici. J’entre dans le flot de la toile comme on entre dans la mer pour un bain. Je dois m’acclimater. Je reprends. Tout doux. Rien ne me fera accélérer. Bien calé dans mon hamac je lis la pile des numéros de « L’Humanité » que la factrice m’a livrée pendant mon absence. J’ai le temps ! Je me cale sur un horizon de redémarrage effectif la semaine du 20 août avec l’horizon du vendredi 24 août à Grenoble. En effet le Parti de Gauche m’y donne la parole pour un meeting public en conclusion de son « remue méninges ». C’est juste la veille de l’ouverture, le lendemain, des « Estivales » de notre Front de Gauche.  En semaine, je m’exprimerai ici et là, où l’on me propose des espaces sans pugilat ni traquenard. Bon. Voyons. Cette note fonctionne comme un bavardage.

En tous cas c’est un étrange moment que celui où l’on doit de nouveau s’impliquer dans une mêlée, que l’on a eu tant de mal à quitter et davantage encore de mal à mettre à distance de soi. La cure au loin a eu au moins un effet d’apaisement. Quand j’ai découvert, stupéfait, la revue de presse des saletés publiées à mon sujet cet été, j’ai eu un temps de cette drôle de nausée qui m’a serré la gorge tant de fois pendant cette dernière semaine de campagne présidentielle où chaque jour commençait pour moi avec une calomnie répandue sur le net et relayée par les moutons médiatiques. Mais ça ne dura pas. Aucun des symptômes physiques de cet état ne se fixait. Je m’ébahis seulement de la longévité des rancœurs que j’ai suscitées. Les plumitifs qui s’indignent de mon agressivité et m’invitent à la tolérance se sont encore lâchés cet été dans les outrances et les insultes. « Mais qu’est-ce que tu leur as fait pour qu’ils te traitent comme ça », m’a demandé un ami très cher. Qu’est-ce que je leur ai fait ? Conjugue au pluriel : nous leur avons fait peur, camarade !

Ma pile du journal « L’Humanité » une fois finie, j’ai lu les gazettes de la finance. Là, c’est autre chose. La violence de mon indignation est intacte. Je crois même que ça s’est aggravé. Je reviens d’une zone du monde en pleine ébullition où tout déborde de projets et d’énergie. Le choc de la comparaison est sévère. Là-bas aussi ils ont connu ça jusqu’à ce que commence la vague des révolutions démocratiques qui a tout balayé. Maintenant les voilà dans les turbulences d’un monde en mouvement. Ici, c’est : bonjour tristesse. Partout la peur. Partout la déprime. Il y a de quoi. La politique stupide d’austérité généralisée est en train de provoquer une récession générale sur le vieux continent. Ricanons en voyant que même ce mégalithe de madame Merkel commence à payer le prix de la politique de rustre qu’elle impose à toute l’Europe avec sa bonne conscience à front de bœuf ! Ce n’est pas faute d’avoir expliqué combien ce désastre était prévisible et combien il ne pouvait en être autrement. Mais à quoi bon ! Les très intelligents continuent de pérorer dans les colonnes que je lis. Rien ne les arrêtera. Au loin, on entend déjà le bruit de la grande chute d’eau qui va envoyer tout le monde dans le vide. Mais tous pédalent avec ardeur : plus vite, plus fort ! La Grèce a encore perdu six points d’activité économique ! Pourquoi changer une politique qui ne marche pas ? L’Espagne est entrée à son tour dans la spirale mortelle. Quelle surprise ! Lisez le texte de Sépulvéda dans « Le Monde Diplomatique » de ce mois-ci, malicieusement titré « le chat de Zapatero ». Le traité européen soi-disant « renégocié » par François Hollande va aggraver ce chaos déjà automatiquement grandissant. La vérité c’est qu’il est inapplicable. Qui et comment dans une économie déjà en récession va encore atteindre un déficit désormais limité à 0,5 % ? Qui est capable de provoquer un tel choc de contraction de la dépense publique ? Fumisterie ! Mais on peut compter sur l’armée des « béni oui-oui », en rangs serrés comme d’habitude, médiacrâtes, « responsables » politiques et compagnie pour assurer un escamotage complet du débat formel prévu à l’Assemblée pour la ratification du nouveau traité. La réalité et la résistance devra donc trouver d’autres chemins.

Certes nous avons échoué en février dernier à faire émerger ce débat lorsqu’est arrivé dans les assemblées le vote du mécanisme européen de solidarité financière. Pourtant, en pleine présidentielle, c’était l’occasion idéale dans un pays démocratique, non ? Pierre Laurent y consacra une bonne demi-heure à notre meeting national de Villeurbanne. Et moi tout autant le lendemain au meeting de Montpellier. Toutes nos organisations menèrent  campagne pour le référendum, des milliers de citoyens inondèrent leur carnet d’adresse électronique. Rien n’y fit. Les médias, l’UMP et le PS ont nettement préféré les gesticulations sur la viande halal ! Mais ce n’est pas une raison pour renoncer. Non ! Tout le contraire. Le travail patient d’explication n’atteint certainement pas le très grand nombre. Quoiqu’il s’opère, en profondeur, des changements d’état d’esprit dont n’ont pas idée ceux qui comptent sur leur habituel tour de passe-passe pour berner tout le monde. Mais ce que nous faisons construit un secteur de plus en plus large de citoyens informés et motivés. Ceux-là seront le point d’appui de la nouvelle politique qu’il faudra mener quand tout ceci se sera effondré. Dans combien de temps ? A quel moment. Nous ne le savons pas. Nous savons seulement que cela aura lieu, inéluctablement.

D’après moi, la jeunesse de notre pays est mûre pour se mettre en mouvement. Toute la période électorale, et celle qui en a été avant cela le prélude, a canalisé dans cette direction l’énergie disponible. Le mouvement des indignés n’a pas pris pied à échelle de masse parce qu’il existait un moyen de faire autrement. Cette remarque s’étend à tous les secteurs d’âge et de profession en vérité. A présent les prochains rendez-vous dans les urnes sont éloignés et leurs enjeux moins contraignants sur les leviers de décision institutionnelle. Par conséquent l’énergie de la volonté de résistance va se trouver d’autres canaux. Il est normal que cela soit spécialement à prévoir dans la jeunesse. Plaque sensible de la société, la moins insérée, la plus disponible qu’elle l’ait voulu ou pas. Non seulement elle vit mal mais on lui annonce qu’il n’en ira pas autrement avant…. avant combien de temps ? Tiens, c’est vrai, les bons docteurs comme disait Strauss-Kahn n’annoncent jamais quand leur remède auront eu le dernier mot sur la « maladie ». Il n’est pas difficile d’imaginer que les nouvelles générations trouvent bien vite insupportable le temps long des sacrifices à perpétuité, de la galère sans fin, du précariat à vie. Notamment dans la jeunesse scolarisée, celle des fins de cycle secondaire et celles de l’université. Qu’a-t-elle à perdre ? Dans le vaste monde, et notamment dans les deux Amériques, c’est dans cette population qu’ont lieu les mouvements sociaux les plus ancrés et les plus longs. Les carrés rouges du Québec en témoignent ! Mais nous avons aussi un rude choc en préparation dans la classe ouvrière de l’industrie. Le dos au mur, les PSA se savent le dos au mur. La peur du lendemain retient fort de tout côté, je le sais bien. Mais qui sait si la chaîne n’a pas déjà subi tant de tension qu’elle pourrait craquer ici où là. Voilà le contexte.  

Comme on l’avait deviné, je n’avais rien pu prévoir ni organiser pour mes vacances du fait de l’enchaînement de mes campagnes électorales. Un réseau d’amis s’est mis en mouvement pour tout organiser au dernier moment. Que serais-je sans cette fraternité qui depuis tant d’années me protège et me porte. Mon séjour en Amérique du sud s’est donc prolongé à l’impromptu ! En fait l’éloignement physique était bien la condition de cette indispensable mise à distance sans laquelle on ne peut pas faire vraiment le ménage dans son esprit. Oh ! Je ne dis pas que toutes les plaies ont cicatrisé. Qu’importe ! L’essentiel est que de chacune soit tirée au moins une leçon qui, en donnant du sens aux violences subies, leur lime les dents pour l’avenir. « Les grands angoisses périssent d’être identifiées » dit notre Albert Camus. Mais dans l’immédiat, le plus délicat est de négocier avec le goût que l’on reprend si vite pour la douceur des choses. Avec la bonhommie des rapports simples, avec un peu tout le monde, au hasard des rencontres. Avec la suavité du temps qui passe tout doucement. A la splendeur des matins qui commencent sans enjeu et se satisfont d’eux-mêmes. Brefs au cours du temps plus apaisé comme celui auquel je viens de goûter. L’action politique est si violente ! La scène médiatique si grossière ! Mais à cette heure pourtant, je sens cependant comme il est bon de commencer mon retour en Europe en reprenant le dialogue si singulier, si dense que ce blog m’a permis d’avoir avec tant de gens amicaux et engagés. Je leur dois des formules, des coups d’œil, et des agacements finalement créatifs. J’aimais aussi retrouver mon cartable à la rentrée, je peux bien l’avouer. Il me mettait en appétit de savoir.

J’ai moins lu que d’habitude, cet été. Pas question de transporter la cargaison de livres reçue pendant la campagne électorale, bien sûr. Elle est restée à quai. J’avais fait le pari d’une valise à roulette en bagage cabine, un point c’est tout. Je ne savais pas pour combien de temps je partais. Je suis de toute façon devenu un passionné de l’équipement ultra léger. Donc : rien d’autre que l’ordinateur portable, déjà lui-même délesté de son contenu sur disque dur externe pour s’éviter les embrouilles et les curiosités intrusives. Sur place j’ai donc butiné dans les bibliothèques des copains avec une préférence pour les très gros volumes qui durent et font un fil conducteur avant chaque sommeil, celui de la nuit comme ceux des siestes. J’ai choisi la couleur locale. D’abord une bonne grosse biographie de Simon Bolivar. Puis une autre non moins copieuse du Che Guevara, en français, achetée de plus à la Havane. Inutile de dire que je me suis bien félicité du choix et de l’ordre de lectures qui n’est pas seulement chronologique. De Bolivar au Che, il y a une continuité. Celle-là même après laquelle nous sommes attelés à notre tour. Ça se voit en Amérique du sud dans l’action des gouvernements de la vague démocratique. Un slogan des chavistes le résume : « Alerta ! Alerta ! Alerta que camina la espada de Bolivar en America latina ». Alerte ! L’épée de Bolivar chemine en Amérique latine. Ça se comprend facilement. Il s’agit de l’indépendance dont c’est le deux centième anniversaire en Amérique du sud. L’indépendance est une autre façon de nommer la souveraineté populaire. Et nous ? L’histoire commence seulement avec l’émergence d’une autre gauche qui s’unit, s’organise et perce électoralement sur le vieux continent. Le système de l’alternance va s’effondrer ici aussi. Le point nodal de notre tâche est aussi la question de la souveraineté populaire et de l’indépendance nationale qui sont les deux faces du même problème à cette heure où, comme l’a dit John Monk, l’ancien secrétaire de la Confédération européenne des syndicats, les nations sont devenues les colonies de la Commission européenne. Bref, j’ai lu utilement une fois de plus.

Je crois qu’il faut lire. Beaucoup, tout au long de l’année. Pour apprendre et faire sienne l’expérience des autres. Car le savoir s’incorpore. Sinon ce n’est pas du savoir. C’est juste de l’information. L’idée qu’il existe une capacité électronique sans borne pour le stockage du savoir et que nous n’aurions donc plus besoin que de savoir utiliser un moteur de recherche est une dangereuse hallucination. Un savoir, une fois assimilé, ne s’ajoute pas seulement aux autres, il en modifie le contenu. Et, en diffusant, il transforme toute l’architecture de nos réflexes et perceptions. C’est pourquoi il faut regarder de près la qualité de ce que l’on consomme comme nourriture mentale. L’écrit nous a libéré des contingences de la culture orale qui dépendait toute entière de la personne qui conservait le récit et le transmettait. Le singulier devient universel à la condition du récit qui en rend compte, pas vrai ? C’est pourquoi il est si important de ne pas laisser le récit de notre présent aux seuls vainqueurs du moment. J’ai bien vu ce que l’on a fait de moi dans le livre écrit à mon sujet. Je respecte le travail qu’il a nécessité. Mais je le tiens pour ce qu’il est : un regard particulier, très subjectif et très orienté. Ce qui est bien son droit. Me coûte davantage le constat qu’il est très éloigné des fils conducteurs réels de mon engagement politique. Du coup j’étais attentif à cet aspect du texte en lisant les biographies de mon été. Me clouaient-elles dans l’anecdote et leur fausse continuité où me donnaient-elles à comprendre les arguments de la cohérence d’un engagement, le sens de ses rebonds ?

Dans mes deux lectures de biographie, j’ai trouvé un fil commun. Le fil de la cohérence est dans le personnage, il repose sur un ou des fondamentaux biens ancrés, bien argumentés, bien intégrés au reste des raisonnements et des affects. Mais si essentiel que cela soi, tout le reste est dans les circonstances qui rendent possibles ou non l’action inspirée. Et puis il faut être capable de saisir au vol ce qui se présente. Ici l’art du moment, le hasard et le geste technique finissent par tout contenir. Si je fais une telle part à ce qui vient de l’intérieur du personnage c’est en constatant une fois de plus combien chacune de ces histoires est chahutée par les événements toujours imprévus, les malentendus, la poisse, les jalousies et les poisons. Au fond, c’est souvent le cas à toute échelle de vie. Mais le relief de ce qui est « extraordinaire » nous éclaire très utilement sur le sens de ce que nous vivons et qui est souvent d’apparence plus banale. Je me souviens d’avoir été éberlué par les  détails cruels  du récit de Jean Lacouture dans sa biographie de De Gaulle. Je parle ici de la période de la résistance. L’effroyable sac de nœuds mortels qui entoure le général, sa mise en cause permanente, l’énergie mise par les anglo-saxons pour le sortir du jeu quand ils décidèrent qu’ils l’avaient assez vu, m’étaient inconnus. La légende occulte tout cela. La geste est construite sur le modèle de la remontée des Champs Elysées sous « les purs rayons de la gloire » comme il l’a dit lui-même. En fait tout récit est un enjeu. Et sa diffusion un autre. Un livre peut transformer une existence pour un lecteur qui entre tête et corps dans le récit. Ces réflexions tirées de mes lectures de vacances s’achèveront sur une recommandation. J’ai lu trois quatre autres choses à vrai dire assez inégales. Mais je veux faire une recommandation enthousiaste. Lisez « Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » de Jonas Jonasson. Hilarant. Ici aussi tout commence par un choix butté, venu de l’intérieur du personnage. Le refus de s’impliquer. Il le conduit à vivre une vie d’aventures radicales bâtie sur des malentendus qui finissent par sembler faire sens. C’est un deuxième degré très réussi. Refuser les autres, refuser la politique, même avec la plus extrême application, ne permet pourtant pas d’y échapper. Ni à l’un ni à l’autre. Quoique laborieux et même gnan-gnan, quand il faut finir (au point que je croyais lire du John Irving !), jusqu’à dix pages de la fin on fait du hors-bord déjanté. Que mon commentaire verbeux ne vous empêche pas d’aller à l’essentiel : le livre est très drôle. C’est cela qui vaut la peine.  

Comme je l’ai déjà dit, j’étais en Amérique du sud. D’abord pour un emploi du temps politique. Il s’agissait du forum de São Paolo, point de rencontre privilégié avec toute l’autre gauche sud-américaine. J’y avais mes objectifs politiques. Je crois que j’ai bien avancé dans la coopération politique internationale que j’ai en vue et à laquelle nous travaillons avec maints camarades. L’occasion faisant le larron, puisque j’étais là, j’en ai profité pour partager quelques  moments de la campagne d’Hugo Chavez. De tout cela j’ai traité déjà dans mes précédentes notes. Quelques giclées de fiel médiatique m’en sont revenues qui m’ont bien amusé par leur bestiale et routinière méchanceté. Laissons cela. Je m’en amuserai publiquement le moment venu. On ne peut prendre au sérieux la prose qui a donné le « la » sur ce thème, celle de l’ancien tueur repenti, l’homme qui erre dans les cocktails d’ambassades pour gémir « la révolution cubaine m’a volé ma jeunesse ». C’est cet olibrius, méprisé par toute la gauche latino, qui est aujourd’hui le grand chef de l’Amérique latine au journal « Le Monde » : Paolo Paranagua. Mon seul regret est que mon moqueur préféré, le «  Canard Enchainé », conclue son bocardage assez saignant, en rappelant qu’il y a quand même des problèmes de démocratie au Venezuela. Ah oui ? Lesquels ? Voilà ce qu’il serait intéressant de connaître pour pouvoir en discuter.

Je reviens à nos échanges. Si cet espace est celui d’un dialogue il faut en respecter les rythmes. C’est pourquoi, si vous êtes de retour devant votre écran depuis quelques temps seulement, je vais me permettre de vous recommander la lecture de mes deux précédents posts. J’ai en effet investi beaucoup de temps et de soin à leur rédaction. Surtout, ce fut une occasion privilégiée d’affiner la mise en mots sur le fond des orientations que je crois nécessaire de prendre dans l’action politique mondiale de notre gauche. Je ne dis pas que ce soit une prose très facile. En me relisant je vois bien combien j’ai eu le clavier et la plume un peu laborieux. Décalage horaire ? Matériau encore trop brut ? Quoiqu’il en soit vous y trouverez le fil conducteur de ce que sera mon travail sur les thèmes de l’action internationale dans les prochains mois.

N’empêche ! Mes dialogues avec Ricardo Patiño le ministre des affaires étrangères du président équatorien Rafael Correa, et avec Temir Pora, le ministre des affaires européennes de Hugo Chavez m’ont bien aidé à faire le point avec eux sur ce qu’il est possible de faire en commun. C’est de cela que j’ai traité dans cette précédente note. Car il y a nécessité d’agir en commun. D’abord pour notre défense commune. Trop d’amis n’ont même pas la simple prise de conscience du fait que nous formons un tout, un ensemble perçu comme tel par nos ennemis dans nos pays respectifs et par l’empire nord-américain ! Trop n’ont pas compris que notre mouvement est d’un seul tenant même si ses formes, ses mots, ses points de passages et ses rythmes diffèrent. C’est au point qu’il me faut insister à propos de notre défense commune pour faire comprendre qu’elle est une urgence dans le contexte. Quelle défense ? Celle de nos gouvernements menacés par des coups d’état, la défense de la vérité sur notre action au pouvoir ou dans l’opposition contre les campagnes mondiales de dénigrements de l’internationale des médiacrâtes. Mais surtout pour la démultiplication de la force que nous sommes d’ors et déjà dans le monde. Comment ?

En partant des revendications communes de l’humanité dont nous sommes porteurs ! J’ai cité dans cet ordre d’esprit la question de l’eau et de sa propriété collective inaliénable ! L’eau publique, la gestion de l’eau libérée du parasitisme de l’argent et des multinationales ! Cette bataille-là, c’est à mes yeux l’équivalent de la bataille pour la journée de huit heures qui donna son sens concret à l’existence de la première internationale ! Le scandale récent révélé par « Marianne 2 » et « Médiapart » sur ce complot de la multinationale de l’eau pour contrer l’action de notre camarade Gabriel Amard et la fondation de la régie publique de l’eau des « Lacs de l’Essonne », n’est-il pas révélateur ? Ne souligne-t-elle pas l’étroite connexion entre la dimension écologiste et anti-capitaliste de notre combat et de notre projet de société ? De ce fait, la plainte que Gabriel Amard a déposée contre la multinationale pour « trafic d’influence » est une première de grande portée politique. Bien sûr je vais y revenir très bientôt, et pas qu’une fois.

Après cet épisode politique, j’ai décroché vraiment. Je n’y reviens pas vraiment ici. De mes vacances je ne dis rien pour maintenir le cloisonnement étanche de ma vie privé ! C’est une protection si difficile à tenir contre certains médias voyous, de la presse soi-disant respectable, qui s’acharnent dans les tentatives pour tenter de violer cette limite dont j’ai pourtant répété cent fois combien j’y tenais et pourquoi. Pour ma part je plaide pour un renforcement législatif de la protection des droits de la vie privé. J’estime qu’il faut alourdir les peines contre les auteurs de ces viols. J’opte aussi pour des mesures qui étendent le champ des poursuites possibles pour rendre impossible des manœuvres du type de celle dont vient de souffrir Anne Hidalgo alors même qu’elle luttait contre une rumeur sans fondement qui humiliait sa vie privée et frappait toute sa famille. C’est cet exemple, découvert à la faveur d’un accès aux « actualités » de Google, qui me pousse à écrire ces lignes. J’ai été glacé par le traitement réservé à Anne Hidalgo du seul fait qu’elle ait cherché à protéger les siens contre un mensonge.

Mais cette même lecture superficielle de ce qu’une machine comme Google décide de placer en tête de gondole de l’actualité digne d’être connue en premier abord m’a aussi donné un vrai moment de bonheur. C’est la nouvelle de l’atterrissage réussi sur la planète Mars de l’engin « Curiosity ». Déjà c’est la planète rouge : un bon début, non ? Soyons sérieux : « Curiosity » est un monstre sur roues de neuf cent kilos qui démarre un tour d’exploration de la planète qui me remplit d’enthousiasme. J’ai retrouvé, en lisant cela, l’excitation de mes très jeunes années quand commençait la conquête de l’espace. Je découpais avec ferveur les articles qui en traitaient. Je considère encore à présent que Youri Gagarine est une figure humaine emblématique aussi immense pour l’humanité toute entière que Gutenberg l’a été pour l’Europe de son temps. Je n’ai pas aimé le commentaire agressif du secrétaire d’Etat nord-américain selon lequel ce succès devrait faire réfléchir ceux qui doutent du leadership des USA dans le domaine spatial. Quel changement ! Où est le temps qui voyait le premier homme sur la lune se réclamer d’un exploit au nom de l’humanité toute entière ? Vous vous souvenez ? « Un petit pas pour moi, un grand pas pour l’humanité ». L’espace devrait être toujours ce domaine qui donne à l’humanité le moyen de se sentir telle, c’est à dire impliqué collectivement par une dépendance commune. Je sais bien que cela n’a pas empêché Neil Amstrong, ce 20 juillet 1969, de planter déjà d’ineptes drapeaux états-uniens sur la Lune, qui, paraît-il, s’y trouve toujours. Mais l’époque était pleine d’un état d’esprit audacieux. Seuls les libéraux et leurs zombies croient que le meilleur moteur de l’activité ou de l’ingéniosité humaine est la cupidité ou la comparaison des prix des marchandises. En fait ils réduisent la vie à son aspect le plus pauvre.

La véritable préoccupation des humains est de faire ce qui paraît impossible : cueillir à volonté quand on est réduit aux aléas du chasseur cueilleur, manger de la viande quand on veut quand on est dépendant de sa chasse quotidienne et ainsi de suite. C’est comme ça aussi qu’on en vient à l’agriculture et à l’élevage. Et de même, voler comme un oiseau, atteindre les étoiles, et ainsi de suite. Ce sont des rêves créateurs. De l’activité pour rendre réels ces rêves d’humains naissent des milliers d’inventions concrètes dont l’usage se répand dans d’innombrables domaines. Et alors autant de limites apparaissent. Alors autant de nouveaux rêves surgissent. J’écris tout cela pour insister sur cette idée que notre capacité d’initiative est ancrée dans notre imaginaire poétique, non comme une négation de la réalité mais comme une réponse aux limites qu’elle croit pouvoir nous assigner. J’ai écrit « poétique » parce que le mot veut dire création. La poésie est dans tous les arts. Tous les arts sont par essence poétiques. En étendant l’idée un peu aux forceps, je dirais que cela vaut aussi dans l’action politique qui est un art de réalisation. Et même, là peut-être davantage qu’ailleurs.

Par exemple, le Front de Gauche est une invention destinée à nous aider à franchir nos limites. Celles qu’avaient assigné à notre gauche le goût des routines, l’intériorisation de la claustration minoritaire, le sectarisme, le réflexe des querelles byzantines et des batailles de textes prophétiques, la fascination pour les jeux de billards à trois bandes, les sordides querelles d’égo habillées en chocs théoriques. Tout cela était la gangue qui empêchait que déferle la formidable énergie que notre mouvance contient. Et le Front reste la machine adéquate aussi longtemps qu’il respecte cet objectif. Sinon : retour à la case départ. Mais la vie, elle, continuera. Et cela parce que le Front de Gauche n’est pas une fin en soi. La situation écologique et sociale appelle une réponse aux limites qu’elles semblent assigner au futur de l’humanité toute entière. L’objectif est d’appliquer celle que nous avons élaborée dans nos combats, de mettre en œuvre notre projet pour l’avenir. La révolution citoyenne comme sortie de crise. Voilà la tâche. Les poètes auront toujours le dernier mot.


544 commentaires à “Carte postale de retour”
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  1. pichenette dit :

    Et la moitié des Français qui ne partent pas en vacances, quelle tristesse alors que la technologie sait poser tout là-haut un robot ! Aller voir ailleurs pour savoir si l'on y est, s'ouvrir à d'autres paysages, d'autres gens, être disponible à soi, à l'extérieur prendre du recul pour comprendre, comparer, une nécessité pour ne pas être la proie facile des prédateurs assoiffés du sang, de la sueur des autres...
    Merveilleux billet d'analyse, pouvoir de la lecture, vingt-six lettres seulement et tout peut se créer, apparaître, fi du temps, de l'espace, lignes pouvant être terrifiantes comme les orientations politiques actuelles qui clouent le bec!
    "Révolution citoyenne" rêvée, comment peut-on espérer par exemple que des amoncellements de mégots, bouts filtres, filtrant le collectif, projetés sur des trottoirs publics soient le fait d'individus sensibles à l'intérêt général? (fait d'été tôt ce matin: un balayeur des rues, sauvé par son baladeur faisait un tas avec son balai de mégots que des clients d'un bar-restaurant avaient jeté sur le trottoir où ils étaient attablés.."on n'y peut rien"dit l'homme au balai!)
    Et les lucides courageux qui manifestent, contre les THT aux ondes invisibles et si dangereuses, hop de très grosses condamnations!
    La force brave de l'exemple! Restez chez vous, On s'occupe de tout!
    Les peuples sont partout muselés, facile de les soumettre, de leur tirer dessus! Une petite mer à traverser, la même chose des deux côtés.
    De plus tout est bien ficelé en France, monde morcelé, digicodes, caméras, grilles avec piques (de superbes terrains de sports ainsi entourés) la glace dans le dos!
    Quelles réactions avoir!
    Etre très pessimistes, trop ont les mêmes aspirations que les bourgeois et ceux, qui voudraient une autre monde de coopération, soucieux du monde qu'ils empruntent aux enfants, est-ce que cela vaut la peine de se sacrifier (risque physique réel) pour qu'une majorité ferme les yeux..?
    Ce sont les grandes questions qu'il est bon de mettre sur la table: l'eau, oui, l'énergie, le rapport au temps..
    Un petit livre à ajouter à la liste: "Exigez" de Monsieur Albert Jacquard où il est question de jeux entre grands puissants(ou impuissants) petits boutons titillant les armes nucléaires..Puisse le Front de Gauche oser aborder les questions qui fâchent et trouver des actions efficaces masquées..
    Que devient la planification écologique? Créons!
    Et ce n'était pas un mirage, Jean Luc Mélenchon est de...

  2. Michel MUSCAT dit :

    Quelle rentrée !
    Quand Les prix continus à exploser ! L'ânerie de certains explose aussi ! Par habitude je souris des articles sur les journaux de droite mais la ! C’est le ras le bol.
    Oui Jean-Luc tu as raisons pour ces 100 jours pour rien. Ces cent jours qui voient des Femmes et des Hommes avec leurs compte bancaires bloqués car ils sont à découvert. Ces Femmes et ces Hommes qui doivent demander l'autorisation à des banquiers de faire des courses pour faire manger leurs enfants. Ces Femmes et ces Hommes qui n’arrivent plus à survivre grâce à leurs salaires. Qui se retrouvent sans téléphones, sans électricités, sans eau et ce malgré un salaire dans la famille. Leurs tords ? Etre un des deux considéré comme gros salaires. Entre environ 800 et 1400€ et l’autre sans salaire. Alors ces Femmes et ces Hommes non pas droit à des aides.
    J'adresse mes sincères condoléances à ceux qui ont préféré écouter les medias. J’adresse également mes condoléances à ceux qui ont cru à l’autocratie des Le Pen. J'adresse mes sincères condoléances à ceux et qui font le tour de leurs poubelles pour empêcher un humain de survivre.
    Car la Ploutocratie est toujours la, elle finira par le mensonge de certains par vous nuire également.

  3. Jean Jolly dit :

    @ pichenette.

    L'exploration de notre univers est la survie de notre espèce, il faut juste éloigner les prédateurs militaires et notamment ceux du Pentagone. Une véritable coopération internationale dans la recherche spatiale résoudrait nos problème présents mais surtout futurs... c'est un peu long à expliquer mais les zélites se trouvent très bien dans ce palais entouré d'esclaves, pourquoi chercheraient-ils d'autres zorizons ?

  4. Rémi dit :

    @ Ermler (hier, 00h17)
    Inviter l'aile gauche du PS à être conséquente avec ce qu'elle prétend être ce n'est pas faire du rabattage

    Je me suis mal exprimé. Je n'évoquais pas la démarche, juste un constat.
    Abonné googlement au mot clef "Mélenchon", je reçois par mail tous les jours des liens internet vers tous les articles classés "actualités" via ce mot-clef. Plutôt que de lire l'article, je me dirige directement vers les commentaires.
    Et là, ça ne rate pas. Après un appel au second tour présidentiel, et faisant actuellement appel aux membres du gouvernement PS, J-L Mélenchon passe pour une confirmation "rabatteur du PS" (l'un des arguments des électeurs du FN).
    Je suis peut-être candide..

  5. thersite69 dit :

    Bonjour,
    Raoul Marc Jennar explique ce jour sur son blog pourquoi et comment il a choisi d'adhérer au Parti de Gauche.

  6. luz11 dit :

    @thersite69
    ça ne m'étonne pas que RM Jennar adhère au front de gauche. J'ai eu la chance de participer à ses réunions en 2005 lors du vote au référendum du traité constitutionnel européen, au cours desquelles il a démontré avec brillance l'anti-démocratie des instances européennes et leur but de capitalisme débridé: un bijou de réunion. Merci RM Jennar de participer à la vie du front de gauche, nous aurons un homme de valeur avec nous.
    Content de voir revenir vers nous Mr Mélenchon ! Nous sommes tous prêts à faire avancer ce qui est notre justice !

  7. teresa dit :

    Non déçue par le PS. Je n'ai jamais cru en eux. Panier de crabes où tous ceux qui ont peur du vrai Socialisme Citoyen se réfugient. Certains sont proches de nous et seront prêts un jour à faire le pas du Fd. De toutes façons notre autonomie se forme. Le PS sachant cela, sait qu'il ne pourra bientôt ne plus compter sur nos voix pour passer et fait discrètement son ouverture à droite, en passant par le centre comme l'a fait NS en son temps.
    La clarté ressortira d'Estivales à Grenoble et nous verrons la vérité apparaître mieux que dans les médias. Notre unité dans nos diversités est l'avenir des abstentionnistes ! Plus nombreux que nous.

  8. juste social dit :

    Bonjour !
    "La révolution citoyenne, voilà la tâche" On sait pourquoi on veut agir, on sait à peu près où on veut aller, mais on ne sait pas bien comment on va faire. Faut-il simplement participer au mouvement, se laisser porter par lui tout en étant actif et vigilant, et croire ainsi qu'il va s'amplifier et devenir grand ?

    Ce commentaire (n°2 d'educpop) est très intéressant et ô combien pertinent ! C'est clair on sait ce que l'on veut et ce que l'on ne veut plus. Je crois même que l'on est très nombreux mais comment faire ? Comment un courant "politico-humaniste" tel que le Front de Gauche pourra-t-il réussir à fédérer suffisamment pour peser concrètement sur la donne actuelle ? Le temps est-il notre allié ou notre ennemi ? Pourquoi sommes-nous parfois si "frileux" ou timorés alors que nous souffrons de ce système injuste et de plus en plus inhumain ?
    J'illustre mon propos en pensant au monde du travail et à l'ancrage syndical : le contexte n'a jamais été "aussi pire", les gens ont si peur et ils peinent à suivre les "entraîneurs". Et que dire du climat dans les TPE !
    Les prochaines élections syndicales pour ces structures sont capitales et pourtant j'ai beaucoup de crainte quant au taux de participation...
    J'en reviens à "l'éducation populaire et citoyenne" qui devrait déboucher sur la prise de conscience que c'est le citoyen, l'ouvrier qui détient le pouvoir et cela de façon pourtant si évidente : il est beaucoup plus nombreux et c'est lui qui fait tourner l'outil et vivre le système (il est le consommateur final). S'il s'organise et tape un bon coup sur la table il devrait être en capacité de prendre son destin en mains, non ?
    Je veux rester "actif", optimiste et croire en un avenir et un monde meilleur, mais certains jours j'avoue que j'ai du mal.
    En tout cas merci Jean-Luc pour ta capacité à me faire espérer qu'un jour viendra...

  9. Brandon dit :

    Dans l'esprit « bavardage tranquille » :

    « Les notions de gauche et de droite sont nées en 1789 dans le contexte de la Révolution française et sont devenues progressivement au XIXe siècle un principe de classement des partis et tendances politiques dans un très grand nombre de pays et notamment dans toute l’Europe de l’Ouest. (...) En France, ce clivage a opposé pendant de nombreuses décennies les royalistes aux républicains, puis les tenants d’une république conservatrice et catholique aux partisans d’une république progressiste et laïque, avant de se déplacer sur le terrain économique pour opposer capitalisme et socialisme, puis un libéralisme dérégulé à un libéralisme interventionniste. » (Bréchon, 2006)

    Amusons-nous un peu... Le dernier « déplacement » mentionné dans ce passage vous paraît-il correct ? Si oui, le Parti Socialiste devrait alors être renommé « Parti Libéral Interventionniste », non ? Mais même dans ce cadre, il n'entrerait plus ! Un nouveau glissement aurait-il déjà eu lieu ? La gauche actuelle correspondrait-elle à un libéralisme dérégulé sans l'assumer (la seule différence qu'il reste entre le PS et l'UMP) ?

    Selon cette définition sociologique des notions de gauche et de droite, on observe carrément une inversion des termes. Le Front de Gauche ne correspond pas à cette « nouvelle gauche » et le Parti Socialiste ne correspond plus au socialisme. Dit autrement, on se retrouve avec un parti socialiste qui s'appelle « Front de Gauche » et un parti de cette « nouvelle gauche » qui s'appelle « Parti Socialiste ». De plus, les nouveaux partis « à gauche de la gauche », comme le Front de Gauche ou die Linke, s'auto-qualifient de « nouvelle gauche ». C'est franchement n'importe quoi, on dirait du Boby Lapointe.

  10. Denis F dit :

    @ 461 Brandon dit: 23 août 2012 à 10h05

    "Dans l'esprit « bavardage tranquille »"

    Merci monsieur pour cette brillante et burlesque démonstration concernant l'état de la gauche française, ceci est une base de réflexion politique de grande importance, car en réalité les perroquets nombreux dans notre pays ne font que répétés ce qui se dit, et il se dit des contre vérité permanente gobée pour ce qu'elles ne sont pas, merci encore !…

  11. jean ai marre dit :

    440 Jean Louis CHARPAL
    445 Jean Jolly

    Vous posez le problème relationnel avec le PS d'une manière diplomatique et sans agressivité. Je serais qq peu d'accord avec vos sur la forme, pas pas sur le fond. D'accord pour ne pas prêter le flanc à la droite, qui s'y engouffrerait et montrerait à l'électorat des dissidences de natures à charger le gouvernement de tous les maux et à contrecarrer les luttes à venir.
    Mais sur le fond, pas question de céder un pouce de terrain. Si ça ne sert à rien de dire que le PS n'est pas de gauche, il faut marteler que les mesures prises depuis cent jours ne sont pas en phase avec le souhait des électeurs de toute la gauche.Voyons comment , les Aubry, Sapin, Eyrault, et autres ont dénigré les 4 000 000 de voix au lendemain de l'élection, et aujourd'hui, ils continuent de plus belle.
    Je comprends les réflexions intimes que se posent les anciens électeurs PS, mais à mon avis, l'engagement vers le PG et le F dG ne doit pas se faire sur le rejet, mais ce doit être un engagement ferme vers du nouveau, pas de l'ancien reloocké. Une démarche résolument radicale.
    Je vous choque peut être, mais je pense que notre leader est dans cette démarche, du moins c'est comme ça que je le perçois.

  12. Courrierlecteur dit :

    Bonjour,
    @Brandon 23 août 2012 à 10h05 Dans l'esprit « bavardage tranquille » [...] "C'est franchement n'importe quoi, on dirait du Boby Lapointe."

    Pourquoi quand le gouvernement est à gauche,
    C'est comme quand il est à droite.
    Il n'y a rien qui bouge,
    Je trouve ça louche,
    Oh là là quel temps on perd.
    Je m'énerve,
    Je m'énerve,
    Je m'éner ner ner ner ner ner ner ve.
    (D'après Boby Lapointe)

  13. Alain Tétart (60)(73 ANS) dit :

    Certains parmi nous considèrent que Jean-Luc Mélenchon ne tape pas sur le PS parce-qu’il suppose, pouvoir faire venir à lui et aux partis qu'il représente la portion la plus à gauche du PS, alors là je crois qu'il faut appeler un chat,un chat ! Jean-Luc Mélenchon n'arrivera pas officiellement à faire venir ou s'exprimer cette frange, parce-que cette frange là n'a pas du tout l'intention de couper la branche sur laquelle elle est assise ! et ça se comprend ! Si le député Alain Vidalies des landes et bras droit pour ne pas dire jumeau d'Emmanuelli est présentement ministre c'est pour éviter que ces braves gens ne se laissent avoir par les sirènes de Jean-Luc Mélenchon ! donc la gauche du PS est bloquée par cet accord gouvernemental qu'il doit y avoir assurément !
    Alors bien sur que nous faisons comme le PS partie de ces gens qui ont viré Sarko, donc à cette occasion nous étions dans le même bateau, mais maintenant nous constatons tous les jours que la politique du PS ne convient pas à ce peuple que nous sommes et il est normal de le faire savoir, mais de là à nous retrouver du coté de la droite il y a un grand pas que nous ne franchirons pas ! Même si je n'arrive pas à savoir à quel parti je vote quand je vote Jean-Luc Mélenchon et même si celui-ci ne veut pas qu'on l’encense comme un saint, il est pour moi et je suppose pour beaucoup d'entre nous, le bonhomme qui avec ses paroles représente le mieux ce que je ressent ! alors ok pas de parti Jean-Luc Mélenchon mais je suis son panache blanc comme j'aurais suivi Henri IV en son temps ! si il me dit PC je vote PC si il me dit FdG je vote FdG, et si demain il me dit autre chose je voterai autre chose car pour moi il est celui qui me représente le mieux !
    Quand je pense que le candidat F Hollande a prévu de doubler le dépôt maxi sur le livret A et que le Président ne l'augmente aujourd'hui que de 25 % tout simplement pour faire plaisir aux banquiers, je me dis que là vraiment ce Président nous prend pour des C... alors que pour lui l’ennemi principal c'étaient les banquiers ! si ça, ce n'est pas baisser son froc il faudra que l'on m'en fasse la démonstration contraire ! Les banques veulent encore pouvoir jouer en bourse contre l'Euro et notre Président leur facilite la tâche ! mais dans quel monde vit on ?

  14. JeanNimes dit :

    Nous avons suffisamment bataillé pendant les campagnes électorales pour que la gauche ne soit pas réduite au PS pour maintenant confondre le PS avec la gauche...
    Le programme de Hollande s'inscrit dans les traités européens présents et futurs, ce programme est celui du gouvernement et le PS avec les EELV se désignent comme la majorité présidentielle, donc sans référence à leurs propres programmes.
    Nous avons démontré que ce programme de Hollande ne pouvait en rien résoudre les crises que nous affrontons et que le respect des traités européens néolibéraux empêcherait de les résoudre au bénéfice des peuples européens.
    Nous sommes donc passés depuis l'élection de Hollande d'un néolibéralisme outrancier à un néolibéralisme "normal", ce qui ne fait pas une politique de gauche mais un social-libéralisme.
    Ce n'est pas non plus parce que les députés du Front de gauche vont voter telle ou telle loi que du même coup la "gauche" est unie en un ensemble cohérent : le social-libéralisme est un habillage d'une politique néolibérale qui s'oppose sournoisement à une véritable politique de gauche.
    Nous avons donc en tant que membre du Front de gauche, non pas à "faire réussir la gauche" -comme malheureusement certains l'écrivent- mais à hâter la transformation sociale.
    Dire "la gauche" pour qualifier le PS ou le président et son gouvernement revient à faire une erreur politique majeure qui coûterait très cher quand les vraies décisions économiques et sociales vont être décidées par la majorité présidentielle.

  15. jean ai marre dit :

    461 Brandon

    Pour rester dans l'esprit de bavardage tranquille , je n'ai pas saisi vos sentiments, seulement la lecture d'un papier copier -coller.Je vous dirai que le sens gauche et droite n'est pas un jeu de mot.
    Il y a derrière ces qualificatifs, un sens sociologique et surtout un sens philosophique. Donc, dire que l'on observe une inversion des termes est bien du bavardage.
    La Gauche de la gauche est une expression journalistique, un raccourci pour le Figaro et les autres.
    Si être de gauche, c'est faire une politique qui consiste à gérer le capitalisme,vous avez raison, mais alors c'est que vous confondez la gauche de JAURES et parti PS social démocrate.
    Pour les gens de Gauche, et surtout ceux engagés dans les partis de la Gauche radicale,( P G, PCF, alter, etc.) les mesures proposées en direction de l'Humain, sont d'une autre nature que celles de la social démocratie.
    Bavardage pour bavardage... je dirai, pour ceux qui veulent s'engager....

  16. Pulchérie D dit :

    @J-LM
    Bravo d'approuver la décision de l'Equateur d'accueillir Assange

  17. Lilly54 dit :

    Bonjour Amis ! J'ai écouté Hamon sur matin sur Inter. Il dit à Jean-Luc "Jean-Luc, on a besoin de toi" (pour nous aider à réussir le programme d'Hollande, lol). Il est sympa ce Benoit. Son constat sur l'Europe est le bon. Mais alors, pour les solutions, il s'aligne évidemment : pas de referendum puisque pas de réforme constitutionnelle, débattons mais soyons réalistes, Hollande a obtenu le maximum de ce qu'il pouvait obtenir, etc... Il votera le traité même s'il est celui de libéraux. Bon. Si on compte sur eux pour pousser Hollande à gauche, c'est râpé. Mieux vaut compter sur nous et notre force de conviction et de propositions pour amener les électeurs socialistes vers nous. Il n'a même pas précisé s'il présentera une motion à leur congrès. Il réfléchit. En fait, les socialos ne font que ça : réfléchir, missionner, commissionner et in finé obéir aux lobbies financiers. Il suffit de voir leurs décisions concernant le livret A, le prix du carburant, la fiscalité à 75 % qui semble être remise en cause, le CDICDD de Sapin, l'encadrement des loyers, etc... Tout est à minima et en recul par rapport aux promesses. Il ont le temps, ont-ils dit : 5 ans. Pas nous, pas les gens qui souffrent. Alors il faut dire à Hamon : Benoit, on n'a pas besoin de vous. On a besoin du peuple de gauche. Et on va s'employer à lui démontrer qu'il a été berné.

  18. Alain Guillou dit :

    @Educpop (446) vous ne croyez pas "qu'on soit à deux doigts de l'insurrection, il n'y a pas assez de gens éveillés et c'est justement cette servitude volontaire le problème".

    J'aurais tendance à n'y pas croire non plus...Mais je fais comme s"il fallait y croire, car l'improbable n'est pas l'impossible, et surtout, rien ne prouve que parmi les gens que l'on ne "croit pas assez éveillés", il ne faille pas compter surtout ceux qui "n'y croient pas" : en effet, je lis ouest-France, je reçois des amis dépolitisés, j'écoute les médias dominants, mais malgré mon scepticisme, quand une "conversation intelligente" surgit, j'arrive à y croire, or cela se produit de plus en plus souvent, et si je lis l'Humanité dans sa relation des luttes sociales, le ciel gris décrit par les médias déclinistes se déchire, laissant apercevoir "la possibilité révolutionnaire" comme un vaste champ qui mérite l'investissement personnel et collectif: Rencontrer tous ces gens si représentatifs de la diversité populaire pendant les trois jours de la Fête de l'Huma chahute notre "scepticisme", comme il fut "interpellé" le 18 mars dernier à La Bastille.

  19. chris dit :

    L'album de la campagne du FdG vient de sortir, c'est bien.
    Mais quand allons nous avoir 1 recueil de tous les discours(à la virgule près) de Mélenchon aux presidentielle et législative?

  20. Poncet dit :

    Benoît Hamon (et Cécile Duflot, dans un autre langage) nous invitent à "mettre la main dans le cambouis". Ben voyons !
    En clair : à se compromettre avec eux ?
    Leur discours s'adresse aux gens "raisonnables", à ceux qui pensent qu'il faut du temps pour obtenir des résultats (sans rien faire ?).
    Peut-être les gens "raisonnables" peuvent-ils comprendre que c'est de l'aveuglement que "mettre les mains dans le cambouis", pour se donner l'impression d'agir, quand on sait que les pneus sont crevés et le réservoir d'essence à sec ? A vrai dire, on s'en fout.
    Nous ne nous adressons pas aux gens "raisonnables" mais à tout ceux qui n'ont plus ni le temps ni la patience d'être "raisonnables". A ceux de Fralib ou de PSA, aux chômeurs, aux mères de familles pauvres, aux précaires en tous genres... la liste est longue.
    Ceux là comprennent bien que le cambouis sur les mains de nos "garagistes " n'est qu'une promesse : on la leur a déjà faite.

  21. Brandon dit :

    467 jean ai marre

    Je me suis simplement amusé à confronter la définition de la cloison gauche-droite donnée par un sociologue à la terminologie actuelle. En fait d'après votre commentaire sur la « gauche de Jaurès » et le « parti PS social démocrate », je pense que vous n'avez peut-être pas bien compris le texte que j'ai cité : selon ce sociologue, la cloison gauche-droite évolue au cours du temps et n'est là que pour fournir une classification simplifiée des courants politiques en cours. Etant donnée la proportion de non-royalistes aujourd'hui considérés comme étant de droite, je pense qu'on peut lui donner raison !

    Ce qui est intéressant aujourd'hui, c'est que si on veut considérer que le PS est un parti de gauche, comme le dit de temps en temps M Mélenchon, alors la cloison n'est plus déterminée que par le fait d'assumer ou non une politique de libéralisme dérégulé. Et encore, cette cloison est très fine, on se demande comment elle tient...

  22. Poncet dit :

    Les polémiques sur la droite et la gauche sont elles utiles ? Le PS est considéré comme un parti de gauche, de même que l'URSS était considérée comme un pays socialiste. Qu'on soit d'accord ou non avec cela, c'est un fait. D'accord, il est parfois important de se battre pour que le sens des mots ne soit pas galvaudé. Mais ce n'est pas un combat qu'on peut mener en quelques minutes à l'occasion d'un entretien à la radio ou à la télévision, sur des sujets d'actualité politique.
    Je crois que, pour faire passer notre message de la façon la plus large possible, il ne faut pas perdre son temps à expliquer que le PS n'est pas de gauche, mais expliquer pourquoi ne ne ferions pas la même politique que lui. Et lui reconnaître l'appellation "de gauche" n'empêche pas de dire qu'il est dans l'erreur.

  23. Brandon dit :

    474 Poncet

    Justement mon commentaire n'est là que pour mettre en évidence l'absurdité de l'importance que l'on accorde à ces termes.

  24. DAVID JV dit :

    @Alain Tétard
    mais de là à nous retrouver du coté de la droite il y a un grand pas que nous ne franchirons pas

    Oui. En fait, le culte du bipartisme absolu mène à ce que les journalistes, dès lors que l'on est pas d'accord avec la politique du gouvernement, pose la question de savoir si on est dans l'opposition. Or opposition signifie l'autre grand parti...On voir le piège ! "Donc si vous n'êtes pas avec le PS, vous êtes du coté de la droite".
    C'est dire si notre système est malade de ces 2 grands partis qui sont les seuls à gouverner, donc les seuls à pouvoirs changer les règles du jeu (modes de représentation, modes de scrutin, participation populaires au choix locaux et aux grands choix nationaux...etc) qu'ils ne changerons pas... sont pas fous quand même !
    Bref, gros gros problème que ce système et énorme déficit démocratique allié à une manipulation médiatique et propagande politique omniprésente.
    @WM : toujours autant de mal à poster ici...Mes commentaires ne s'affichant pas.

  25. jean ai marre dit :

    473 Brandon
    Ce qui est intéressant aujourd'hui, c'est que si on veut considérer que le PS est un parti de gauche, comme le dit de temps en temps M Mélenchon, alors la cloison n'est plus déterminée que par le fait d'assumer ou non une politique de libéralisme dérégulé.

    J L Mélenchon quant il parle du parti socialiste, ne peut faire autrement que de l'associer à la gauche. Ce parti de par ses statuts est à gauche, c'est l'évidence. Le problème, réside dans ses cadres dirigeants, qui eux sont de la social démocratie, mais n'ont pas le courage de le clamer ou plutôt ont l'habileté politique et électoraliste de ne pas le dire.
    Ce qui me fait poser la question : est que le socialisme c'est de gérer le capitalisme ? ou comme vous dites les dirigeants du PS assument une politique de libéralisme régulé.ou dérégulé.

    Pour nous, gens de Gauche, l'enfumage c'est fini, Nous avons rempli le contrat (en se faisant violence) de voter Hollande pour virer Sarko. Notre ligne est claire, nous ne voulons pas de Hollande, C'est pourquoi en phase avec Jean-Luc nous disons et pensons que les cent jours sont creux.Quelles mesures prises ? Le relèvement du livret A ?
    fait pour les classes moyennes aisées. L'aide à la rentrée scolaire dont les élèves qui vont en lycée pro ne toucheront pas ?
    Attention à ces sociologues qui vous apprennent la vie, bien calés dans leur fauteuil !
    Je suis de Gauche, j'ai tjrs été de gauche, J'ai été au PS, j'ai connu les candidats députés qui pour ne pas déplaire à leurs électeurs cachaient le programme commun de la Gauche . Nos routes se sont séparées, car je reste fidèle à la philosophie de gauche et votre brave sociologue a mal cadré son appareil, peut être prend il son rêve pour réalité.
    C'est peut être cela qui fait de J L Mélenchon notre leader, pas d'idolâtrie, pas d'icône, mais le sentiment d'être en phase sur l'humain d'abord.

  26. Sansebar dit :

    Bonjour les amis,
    Je suis tellement d'accord avec ce que disent certains ci-dessus (Lily 54, Poncet, Alain Tétard, etc...) que je ne vais pas les paraphraser.
    Je me limite à deux points.
    D'abord une question : ne trouvez-vous pas que la métaphore du capitaine de pédalo qu'on a tellement reproché à Jean-Luc Mélenchon trouve toute sa justification aujourd'hui ? Ne faudrait-il pas la ressortir ?
    Ensuite une réflexion sur la prétendue mesure sociale d'augmentation du plafond des livrets d'épargne : ça leur fait une belle jambe à tous les chômeurs, travailleurs pauvres et exclus de toutes sortes, ceux qui ont au maximum 2000 à 3000 € d'économies quelque part, de leur dire "si vous avez plus de 15000 € cachés sous le matelas, réjouissez vous, vous pouvez mettre jusqu'à 19000 sur votre livret A !
    Quel est le nb d'épargnants dont les livrets A et LDD atteignent les plafonds actuels ? Quelqu'un sait-il cela ?
    Allez les amis "on lâche rien !"

  27. anne-m dit :

    Vivement la parution du prochain FAKIR ! On y apprendra sans doute plus sur les problèmes des jeunes (et moins jeunes) amiénois que dans tous les autres médias réunis. Et puis on sera sûrs que l'enquête réalisée ne sera pas biaisée ni orientée sociale-libérale... Bonne rentrée et courage à tout(e)s !

  28. Jean-François91 dit :

    "Mettre les mains dans le cambouis", si c'est tout ce qu'il a trouvé, il nous prend pour qui, Hamon ?
    Mettre les mains dans le cambouis, ce serait accepter un conflit ouvert avec Merkel, pour soustraire le peuple grec aux rapaces de la finance.
    Ça aurait déjà été mettre fin aux poursuites iniques contre les syndicalistes.
    Ça aurait déjà été faire appliquer les décisions de justice pour les Sodimédical.
    Ce serait redonner la souveraineté monétaire au peuple français.
    Ce serait donner un coup de pied dans le consensus libéral des euro-béats.
    Ce serait mettre à la poubelle le programme de Terra Nova.
    Hamon sait très bien que ce n'est pas le chemin qui est pris, ni qui sera pris.
    Instrument du libéralisme, le rôle de trompe-l’œil n'est pas glorieux.

  29. joan pere dit :

    Bonjour,
    je cherche désespérément le lien de l’émission "les 4 verités" du 18/08/2012 mais tout seul sans l’émission "telematin" comme le lien qui à été posé pus haut ici mais qui ne m’intéresse pas car moi je veux pouvoir le mettre sur mon blog politique et impossible de mettre la main sur celui-ci et qui peux m'aider à le trouver et me le donner s'il-vous-plait ? Merci.
    Merci et bravo Mr Melénchon pour votre coup de gueule et le combat continu contre ses sociates liberaux de droite que nous avons au pouvoir en France avec le chef "hollandreou coucou flamby" qui m'ecoeure car ses sociates traitres et de droite veulent nous endormirs pour mieux nous trompers et nous trahirs !

  30. christiane 60 dit :

    Bonjour cher camarade! Que tu nous a manqué ! C'est bien de tous se retrouver sur ce blog après s'être ressourcés. Puisque tu donnes le "la" en matière de lectures utiles et qui font avancer nos connaissances et notre réflexion politique, je me permets de réitérer mon conseil sur le livre de Laurent Mauduit, à mettre entre toutes les mains, "Les imposteurs de l'économie", auquel j'ajoute, en ces temps de commémoration "Une histoire algérienne" de notre camarade admirable Henri Alleg et du même "Le grand bond en arrière" à propos de l'ex-URSS. Et pour finir Amin Maalouf avec "Origines", une fresque généalogique aussi passionnante que ses fictions. Bonne lecture à toi et à tous. Je déteste les manchettes racoleuses et réductrices qui présente ta dernière intervention, du classique! mais on ne s'habitue pas!

  31. naif dit :

    Le débat droite gauche est aussi futile que la fraîcheur du nord de mon jardin par à rapport à la tiédeur du sud de mon voisin situé plus haut vers le nord. Quant au sud du pas de calais il n'y fait pas plus chaud qu'au nord de la somme. Je ne vous parle pas de l'Est de mon jardin car il est à l'Ouest de mon voisin qui n'arrête pas de me dire que le soleil se couche toujours à l'Est de mon jardin. Ce qui est faux pour moi n'est pas faux pour lui.
    C'est donc un problème de curseur..
    Pour ce qui me concerne ma boussole est avant tout économique. Quelle économie nécessaire pour satisfaire les besoins des terriens, dans la paix et l'harmonie ? Je dis bien tous les besoins: vitaux, de sécurité au sens large, de sociabilité, de reconnaissance, de réalisation de soi...
    Quel mode d'organisation: Plus d'état ou moins d'état? plus de solidarité ou plus de charité? moins de taxe, moins d'impôt et plus de responsabilité individuelle ? plus de lois, plus de contraintes ou plus de "liberté" et pour qui ?... Davantage de division du travail, de la production ou chaque pays produit ce qu'il sait faire au moindre coût, ou alors chacun produit sa propre consommation dans tous les domaines... Plus de financements privés moins de publique? Moins de frontières, plus de contrôles? Ce sont ces questions de fond qui situent et fixent le curseur entre une politique de gauche ou de droite.
    Si nous fustigeons la politique du PS concernant les traités européens c'est bien d'économie que parlons. Les déficits imposés, les dettes, BCE, FMI, OMC... Les spéculateurs et autres manipulateurs financièrs associés aux politiques ne sont que les grands décideurs qui impliquent économiquement tout notre quotidien. C'est à dire notre moral et notre bien être. Le mariage des Homosexuels n'est pas un marqueur gauche droite, la droite y viendra. Les avancées sociétales: pilule, avortement, peine de mort.... ont certes été portées par la gauche mais elle n'ont pas effarouchées la droite outre mesure. Touchez à l'actionnariat ou aux structures capitalistes, vous verrez là ça grenouille davantage.

  32. Raymond dit :

    Bonjour,
    Je viens de parcourir le blog et les commentaires.
    Une voix nous manquait, celle de Jean-Luc Mélenchon, mais pas de problème je comprends. Alors, invité futur des radios et télés, on va voir. Bon, je ne suis pas déçu de notre gouvernement, je n'en attendais rien, nous sommes servis.
    Amis et camarades, on est toujours là avec toi Jean-Luc.

  33. Jean Marie B. dit :

    Bonjour M. Mélenchon!
    Ne lâchez rien!

  34. Denis F dit :

    @ 475 Brandon

    Pour ma part je classe l'actuel gouvernement et les énarques de Solférino au centre, je crois que l'on peut aussi dire centre gauche puisqu'il a le parti radical de gauche dans ses rangs, pour pouvoir ainsi préciser que nous sommes la seule gauche occupant les sièges de gauche à l'Assemblée Nationale, certes nous sommes peu représentatif, mais nous existons en tant que tel.

    Présentement et depuis monsieur Jospin (1994), le parti dit socialiste a perdu progressivement le sens du socialisme, et la signification de l'appellation de "gauche", pour se vautrer avec un certain délice dans les affres du libéralisme débridé à la manière d'un T. Blair digne successeur d'une M. Tatcher, souvenez vous il fut un temps ou il était du dernier cri de s'afficher Blairiste.

    Donc, au titre de la gauche française, nous Parti de Gauche, Parti Communiste, et autres membres du Front de Gauche, nous pouvons nous situer dans une opposition claire et réelle, au même titre que la droite et son extrême, au gouvernement de monsieur Ayrault et au Président de la République F. Hollande ; je dirais même que nous devons être en opposition frontale, car la gauche française ne se reconnaît pas dans leur programme libéral d'accompagnement de la crise du capitalisme financier.

    Qu'il y a lieu que notre porte parole Jean-Luc Mélenchon le dise clairement, et non ne prétende le contraire, soit disant dans le doux espoir de voir venir à nous de pauvres socialistes de "gauche" perdus dans les nébuleuses solférinesques, il faut arrêter de rêver les yeux ouverts les gens, les Dray, Emmanuelli, Lienemann, Hamon et autres "ils ne vont pas couper la branche sur laquelle ils sont assis" comme le dit si bien un camarade un peu plus en avant dans les commentaires, et j'y rajouterais qu'ils n'ont nullement l'intention de lâcher la proie pour l'ombre.

    Je résume :
    1°/ nous sommes la seule gauche, la vraie gauche, le socialisme d'aujourd'hui nous le représentons,
    2°/ nous sommes en opposition au gouvernement et au Président, l'opposition à ces gens n'est pas une fonction réservée à la droite et son extrême,
    3°/ nous avons prétention à gouverner ce pays, hors la Présidence de F. Hollande, et dans une VIème République
    4)/ nous avons pour devoir aujourd'hui, au nom des humbles et des démunis de ce pays, de faire tomber ce gouvernement et de révoquer le Président actuel, afin de nommer une constituante citoyenne et populaire.

  35. Alain Tétart (60)(73 ANS) dit :

    Denis F dit: il faut arrêter de rêver les yeux ouverts les gens, les Dray, Emmanuelli, Lienemann, Hamon et autres "ils ne vont pas couper la branche sur laquelle ils sont assis" comme le dit si bien un camarade un peu plus en avant dans les commentaires.
    Merci l'ami voilà un mot qui me sied de lire ! je ne l'ai jamais utilisé en terme de politique ou partisan de... mais que j'utilise fréquemment en terme d'amitié, je suis content que tu me nommes ainsi ! camarade d'idées

  36. thersite69 dit :

    @Brandon 23-O810h05 ; Jean ai marre 12h14 ; Poncet 14h51

    Etre ou ne pas être de Gauche ?
    Je trouve que c’est Poncet qui a raison, car ce qui est à inventer ce sont une économie et des rapports sociaux, qui auront peu à voir avec les deux siècles de capitalisme. L’option d’être politiquement de droite, ou de gauche, se faisait jusqu’à nos jours sur l’idée, partagée ou non, selon laquelle les intérêts particuliers d’une élite plus méritante, propriétaire des moyens de production, serviraient l’intérêt général. Avec toutes les variantes pendant deux siècles pour laisser libre ou réguler la libre concurrence. Mais ni les philosophes des Lumières, ni les adeptes du bonheur par le Progrés technologiques et la science ni ceux qui revendiquaient un juste partage des biens produits, personne n‘avaient envisagé un Programme qui ne dissocierait plus l’économie des impératifs écologiques, démocratiques, sociaux. (devise du Parti de Gauche) Notre Programme Populaire Partagé était la première tentative (unitaire et perfectible) de faire reposer l’économie sur ces trois bases, et pas de réunir ces trois piliers de la gauche historique en vue de ce faire élire pour continuer d’apporter des soins palliatifs du système des « enclosures » : barbelés sur la prairie commune, main basse sur les progrés technologiques, main mise sur les Etats, et désormais sur l’eau, sur l’air, brevets sur le vivant, etc…
    Les rapports économiques dépendent désormais de notre conviction d’appartenir à la biosphère. Et imaginez, camarades, le devenir de la biosphère confiée aux appétits capitalistes ! Et nous ne devons pas non plus confier la biosphère, à " la revanche des meurts -de- faims" pour " délivrer le genre humain". Cela fait du bien de le chanter, mais c'est vachement dangereux d'y croire!

  37. jacques chanéac dit :

    J'avais pensé m'exprimer sur les interventions de Cécile Duflot "viens mon lapin" et Benoit Hamon "viens mettre les mains dans le cambouis" à destination de Jean-Luc Mélenchon et donc nous par délégation, mais Lilly, Poncet et Jean-François l'ont parfaitement fait. Salut à tous. Contrairement à certains, un peu pessimistes, je serai, pour une fois un peu plus confiant : je pense que les événements nationaux et internationaux et donc la dégradation rapide de la situation sociale du plus grand nombre amèneront inéluctablement bien des français et pourquoi pas quelques politiques déçus et courageux (on peut toujours l'espérer) à rallier notre Front qui plus que jamais doit rester soudé et s'élargir. Vivant à Nantes, je ne résiste pas à évoquer, à titre d'exemple, le cas Notre Dame des Landes. L'an passé, nous étions des milliers à avoir entendu, nos oreilles grandes ouvertes, Cécile Duflot affirmer "le renoncement au projet d'aéroport fait partie des points non négociables pour un éventuel accord avec le PS." Or, le premier ministre est bien loin d'avoir renoncé au projet qu'il a porté en tant que maire de notre bonne ville. Dans la vie, il y a ceux qui mettent en accord leurs actes et leurs paroles et... les autres. Pour notre part, soyons fiers de rester libres et autonomes, de ne rien marchander ni tripatouiller quand nous sommes en désaccord absolu sur tous les fondamentaux de la politique mise en oeuvre.

  38. Laulau dit :

    La France est entrain de couler: chômage record et croissance nulle. Tous les économistes, même les mauvais, vous diront qu'une croissance à zéro depuis deux trimestres, ce sont des dizaines de milliers de chômeurs en plus dans les prochains mois.
    Et que fait le gouvernement ? Il nomme des commissions et il bavarde. On ne travaille pas dans la précipitation, disent-ils,nous sommes élu pour cinq ans........
    Hollande se révèle bien pour ce qu'il est, un capitaine de pédalo! Je le vois bien aux commandes du Titanic:
    "Messieurs, le bateau coule, je vous propose de créer trois commissions, une pour colmater les brèches, une pour envisager de mettre les canots à la mer et la dernière pour savoir si nous devons lancer un SOS. Elles devront me rendre leur rapport avant la fin du quinquennat.
    On n'a pas le c.. sorti des ronces!

  39. Hold-up dit :

    Que M.Raoul Marc Jennar soit au PG est la bonne nouvelle de la journée ! Super, nous nous renforçons. La réflexion fine, la vue haute, la raison sensible et critique, la vision écologique et humaine sont de notre côté. Bon vent au Front de Gauche ! Vive les Estivales Citoyennes du FdG !

  40. Lilly54 dit :

    Hello les Amis ! Info : Jean-Luc ce soir sur FR3 Alpes dans le 19/20. Kiss

  41. jacquelin dit :

    coucou les filles !
    J'hésite encore a prendre soit le ton de l'humour soit claquer la porte ou me facher tout rouge.
    je vais composer un peu avec tout ça

    Première remarque: Je suis littéralement atteré de oir a quel point les gesticulations verbales de nos hommes politiques interressent mes compatriotes. Machin a dit ça, alors Truc lui a dit ça, pis l'autre y veut pas d'un référendum alors que l'autre en veut un. Comment le PS doit se positionner, le FdG en réaction, Purée ! Mais on s'en fout Quand allez voir pour de bon que ces gesticulations étouffent le peuple, l'endorment.
    Seconde remarque: En relisant les posts ci avant (j'aime bien relire ce qui s'est passé dans le temps) je suis tombé sur un qui dit texto : ...Je n'y comprends rien! Des emprunts collectifs au capital par action, un peu plus sur les écritures électroniques....
    Bon sans rancune. Mais on rentre dans le vif du sujet. Ce que le peuple veut entendre une bonne fois : arrêter le massacre. Le capital par action ? Tu comprends pas ?
    Image: t'es chauffeur de maitre, tu roules où celui ci veut, quand il veut, tu ne possèdes ni la bagnole ni la casquette, mais tu roules pour lui. Et a la retraite tu loges dans une mensarde et rechigne à changer tes lunettes. Le capital c'est placer la propriété du fruit du travail entre les mains de quelques uns au détriment de tous les autres qui bossent. C'est le fondement même du mouvement socialiste: le fruit du travail a ceux qui le produisent. Les gesticulations on s'en fout
    On veut parler de la fin des privilèges, comme en 1789, il n'y a que ça qui rassemblera le peuple. Et on le sait que nos socialos sont tous des financiers recyclés socialistes, fonctos de surcroit (pardon pour les fonctionnaires actifs qui me lisent, ils comprendront ce que je veux dire par fontos de surcroit)
    Alors pourquoi se passer la rate au court-bouillon : on veut passer a gauche, pour de bon. Au fait vous savez d'ou ça vient ce terme de Gauche ?
    Le président de l'assemblée constituante en 1789, je crois que c'est en aout, suite au débat sur l'abolition des privilèges qui s'éternise demande : "Ceux qui sont pour l'abolition des privilèges, mettez vous à ma gauche ". On connait la suite. Il faut surtout pas oublier ce que gauche signifie.
    Révolution citoyenne ? Certes. Mais avant d'être citoyenne c'est une révolution qu'on a a faire.
    Alors par pitié : parlons de ce qu'on veut faire et point barre...

  42. jean ai marre dit :

    488 thersite69
    L’option d’être politiquement de droite, ou de gauche, se faisait jusqu’à nos jours sur l’idée, partagée ou non, selon laquelle les intérêts particuliers d’une élite plus méritante, propriétaire des moyens de production, serviraient l’intérêt général.

    491Hold-up
    Que M.Raoul Marc Jennar soit au PG est la bonne nouvelle de la journée

    Chers camarades,
    Je trouve que le résumé d'appartenance à la gauche ou à la droite que nous donne 488 thersite69est un raccourci et un peu sommaire.
    Pour plus de commentaires je préfère faire écho à Hold-up et vous renvoyer au blog de Raoul Jennar qui explique pourquoi il a choisi le Parti de Gauche et donne une bonne idée qu'être de Gauche
    Bonne lecture

  43. Denis F dit :

    Aux journées d'été d'EELV, Daniel Cohn Bendit perd de son aura auprès des militants, le matamor a bien rabaissé son caquet ce qui n'est pas fait pour me déplaire, à contrario Eva Joly (a qui j'avais déclaré ma flamme mais en vain), elle par contre fait mouche chez les militants et reprend du poil de la bête perdu durant les élections, il faut aussi remarquer que c'est la seule chez les verts a réclamer un référendum. Enfin ce qui est satisfaisant c'est de savoir que l'alliance est en train d'en prendre un coup dans l'aile au gouvernement, car il est fort a parier qu'ils voteront non au TCEF au sénat comme à l'assemblée nationale, cela va faire tache, le gouvernement n'aura comme allier que la droite Sarkozienne, allier naturel au final, bonnet blanc et blanc bonnet en quelque sorte, les godillots vont montrer leurs vrais visages

    Ce tricheur et menteur professionnel qu'est "Dany le rouge" veut encore une fois bernés les verts en professant que le traité Merkozy "que d'ailleurs il n'aime pas", est tout de même nécessaire pour protéger les pays d'Europe en mutualisant les risques financiers, ce ruffian cache son fédéralisme derrière une soit disante mutualisation, son but innavoué et de réduire encore et davantage les moyens politiques des gouvernements nationnaux en favorisant le fédéralisme, d'ailleurs n'a-t-il pas créé un groupe politiqueau sein du parlement européen, le groupe Spinelli, je vous recommande grandement l'article écrit par mon ami Carol D. qui explique parfaitement les desseins du dit groupe.

    Ce traite parmi les traites à même fait venir sur l'estrade d'EELV l'allemande Ulrike Guerot directrice du bureau berlinois de "l'European Council on Foreign Relation" qui comme chacun sait est une des oreilles européennes du Bilderberg donc de la ploutocratie "North Américaine", et cet individu (peut-on l'appeler homme ?) ose encore respirer, décidément plus c'est énorme mieux cela fonctionne, si l'on ne met pas ce répugnant personnage dans la catégorie libérale, je crois que je perds mon latin.

  44. Claude G. dit :

    Bonjour, Jean-Luc, Merci pour ce long billet. Comme tu nous as manqué ! Dire que les médias continuent de "baver" à ton sujet. Ta détermination les dérange. Nous sommes avec toi, plus que jamais, car le présent est bien sombre. Bien amicalement. on ne lâche rien !

  45. jacques bounoume dit :

    jean ai marre,alain tetard,hold up,thersite,et beaucoup d'autres...: les tetes dures et les vieux briscards sont de retour,vous m'avez manqué ! et gonflés à bloc que vous êtes camarades !
    Nous sommes une force présente et bien ancrée, déterminée et connaissant son but, les vieux habits de ce qui restait de la gauche ont étés jetés au bord du chemin et nous avançons !
    La preuve : la grande trouille qui pousse politicards carrieristes (mention spéciale aux verts, pathetiques la laisse au cou)et médiacrates à cracher encore plus de venin !
    Allons ! comme d'habitude,au boulot,autour de nous,dans notre cercle de vie ! ça marche bien !
    Hardi les durs(et dures) ! vive la sixième !

  46. Irien dit :

    A JLM: Tout comme Pulchérie D au com 468, je voulais juste vous remercier d'avoir approuvé la décision de l'Equateur sur l'asile d'Assange.

  47. Jean paul LABEYRIE dit :

    Cher jean Luc,
    j'ai repris goût au combat politique après avoir quitté le pc dans la fin des années Marchais, dépité et blasé.
    Bon retour en force, dans l'immobilisme politique de nos "amis" socialos qui ne peuvent s'empêcher de gérer la crise en bons sociaux démocrates, c'est du réchauffé. A nous de faire bouger les lignes et d'attirer beaucoup de ceux qui ont cru par prudence en François H. Seul un rapport de force dans la bataille des idées et certainement dans la rue doit faire évoluer notre système sans issue vers un autre au service de l'humain.
    A tous, décidons de nous donner les moyens d'être heureux et de partager des utopies, qui forcément se réaliseront.

  48. SolYSombra dit :

    Quel plaisir de vous savoir revenu de ces lointaines contrées très en forme, le verbe clair, le cheveu coupé court et surtout quel bonheur pour l'esprit de savourer de nouveau vos écrits où le fond et la forme sont à déguster sans modération.
    Tout en prenant un peu plus soin de votre énergie, continuer de secouer nos esprits pour nous faire progresser ensemble et continuer de purger tous ces commentateurs qui ont fait comme si vous n'existiez plus.
    Aidez nous à leur montrer de quel bois nous allons nous chauffer en cette rentrée de septembre qui est annoncée comme très difficile. Merci d'être de nouveau présent.

  49. Jean Jolly dit :

    Merci à Lilly54 pour l'info, donc voici le lien :

    JT 19-20 Alpes

  50. marechal dit :

    Il y a des silences qui se créent, des silences mortifères pour toute une société.
    En tant que que militant FdG j'ai deux ennemis : les sociaux traîtres et cette société présente qui se maintient dans sa vieille atmosphère néolibérale et fascisante : j’y inclue tous ceux qui l'ont fabriqué ; tous ceux qui ont contribué à l’abêtissement du peuple.
    Le PS est lui aussi à inclure dans cette mécanique infernal... je me dis que tout une société consentante au néolibéralisme n'a pour l'heure que les dirigeants qu'elle mérite.
    Oui je sais, c'est du cynisme...
    Mais tout de même, n'est ce pas l'ennemi principal que l'état de stupeur actuel ?
    Et tout ce silence qui va l'accompagnant cette société absoute, sanctifiée et possédée par le chacun pour soi...; quand on lui dit qu'il faut partager les richesse, il y en a combien qui ont peur à la place de leur patron ? Et combien de ces larbins qui ont le droit de vote nous répondent que nous sommes des idéaliste et que rien ne peut changer ?
    Et que répondre ? quelque soit le ton et les arguments employés, le silence est roi, comme si un quelque chose nous bouffait nos mots, une volonté méchante et supérieure...
    Dans une société fascisante, individualiste et déshumanisée à l’extrême, dés qu'on parle " d'humanité " on passe pour un âne. Logique.
    La solution ? Cesser de dire que nous somme partageux par " humanité", bramer que nous le sommes au nom de la "justice" au sens de l’égalité inscrite sur nos frontons de mairie, en ce sens, c'est nous les "socialistes"
    Les autres sont des oligarques politiques.
    D'ailleurs si le mot "oligarchie" ne fonctionne pas, c'est peut-être que trop de silence a perduré... que nous avons bien du retard à rattraper, que nous n'avons pas le temps de finasser.... que tous les silences de l'idiocratie présente, doivent être combattue et la patience mise de côté.
    J'ai déjà fais part ici d'une expérience, celle de faire vivre nos idées dans d'autres lieux que les nôtres, à l'extérieur de nos comités...en me rendant à une réunion ump au thème mesquin "les médias sont-ils de gauches ?"
    Allez-y mes chers camarades, faite de même dés que vous en trouvez une, je vous garantie que vous serez surpris, les réacs s'en iront dés que vous aurez ouvert la bouche.
    Faute d’argument valable à vous opposer, votre parole les fera fuirent, c'est normal ces gens là fuient la vérité par atavisme.
    Toute vérité est bonne à dire, partout, au diable les silences...


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