15août 12
L'asile politique accordé par l'Equateur à Julian Assange
est une bonne nouvelle
Bravo l’Equateur ! La décision du président Rafael Correa d’accorder l’asile diplomatique à Julian Assange dérègle la machine à étouffer en silence.
Me revoici. J’entre dans le flot de la toile comme on entre dans la mer pour un bain. Je dois m’acclimater. Je reprends. Tout doux. Rien ne me fera accélérer. Bien calé dans mon hamac je lis la pile des numéros de « L’Humanité » que la factrice m’a livrée pendant mon absence. J’ai le temps ! Je me cale sur un horizon de redémarrage effectif la semaine du 20 août avec l’horizon du vendredi 24 août à Grenoble. En effet le Parti de Gauche m’y donne la parole pour un meeting public en conclusion de son « remue méninges ». C’est juste la veille de l’ouverture, le lendemain, des « Estivales » de notre Front de Gauche. En semaine, je m’exprimerai ici et là, où l’on me propose des espaces sans pugilat ni traquenard. Bon. Voyons. Cette note fonctionne comme un bavardage.
En tous cas c’est un étrange moment que celui où l’on doit de nouveau s’impliquer dans une mêlée, que l’on a eu tant de mal à quitter et davantage encore de mal à mettre à distance de soi. La cure au loin a eu au moins un effet d’apaisement. Quand j’ai découvert, stupéfait, la revue de presse des saletés publiées à mon sujet cet été, j’ai eu un temps de cette drôle de nausée qui m’a serré la gorge tant de fois pendant cette dernière semaine de campagne présidentielle où chaque jour commençait pour moi avec une calomnie répandue sur le net et relayée par les moutons médiatiques. Mais ça ne dura pas. Aucun des symptômes physiques de cet état ne se fixait. Je m’ébahis seulement de la longévité des rancœurs que j’ai suscitées. Les plumitifs qui s’indignent de mon agressivité et m’invitent à la tolérance se sont encore lâchés cet été dans les outrances et les insultes. « Mais qu’est-ce que tu leur as fait pour qu’ils te traitent comme ça », m’a demandé un ami très cher. Qu’est-ce que je leur ai fait ? Conjugue au pluriel : nous leur avons fait peur, camarade !
Ma pile du journal « L’Humanité » une fois finie, j’ai lu les gazettes de la finance. Là, c’est autre chose. La violence de mon indignation est intacte. Je crois même que ça s’est aggravé. Je reviens d’une zone du monde en pleine ébullition où tout déborde de projets et d’énergie. Le choc de la comparaison est sévère. Là-bas aussi ils ont connu ça jusqu’à ce que commence la vague des révolutions démocratiques qui a tout balayé. Maintenant les voilà dans les turbulences d’un monde en mouvement. Ici, c’est : bonjour tristesse. Partout la peur. Partout la déprime. Il y a de quoi. La politique stupide d’austérité généralisée est en train de provoquer une récession générale sur le vieux continent. Ricanons en voyant que même ce mégalithe de madame Merkel commence à payer le prix de la politique de rustre qu’elle impose à toute l’Europe avec sa bonne conscience à front de bœuf ! Ce n’est pas faute d’avoir expliqué combien ce désastre était prévisible et combien il ne pouvait en être autrement. Mais à quoi bon ! Les très intelligents continuent de pérorer dans les colonnes que je lis. Rien ne les arrêtera. Au loin, on entend déjà le bruit de la grande chute d’eau qui va envoyer tout le monde dans le vide. Mais tous pédalent avec ardeur : plus vite, plus fort ! La Grèce a encore perdu six points d’activité économique ! Pourquoi changer une politique qui ne marche pas ? L’Espagne est entrée à son tour dans la spirale mortelle. Quelle surprise ! Lisez le texte de Sépulvéda dans « Le Monde Diplomatique » de ce mois-ci, malicieusement titré « le chat de Zapatero ». Le traité européen soi-disant « renégocié » par François Hollande va aggraver ce chaos déjà automatiquement grandissant. La vérité c’est qu’il est inapplicable. Qui et comment dans une économie déjà en récession va encore atteindre un déficit désormais limité à 0,5 % ? Qui est capable de provoquer un tel choc de contraction de la dépense publique ? Fumisterie ! Mais on peut compter sur l’armée des « béni oui-oui », en rangs serrés comme d’habitude, médiacrâtes, « responsables » politiques et compagnie pour assurer un escamotage complet du débat formel prévu à l’Assemblée pour la ratification du nouveau traité. La réalité et la résistance devra donc trouver d’autres chemins.
Certes nous avons échoué en février dernier à faire émerger ce débat lorsqu’est arrivé dans les assemblées le vote du mécanisme européen de solidarité financière. Pourtant, en pleine présidentielle, c’était l’occasion idéale dans un pays démocratique, non ? Pierre Laurent y consacra une bonne demi-heure à notre meeting national de Villeurbanne. Et moi tout autant le lendemain au meeting de Montpellier. Toutes nos organisations menèrent campagne pour le référendum, des milliers de citoyens inondèrent leur carnet d’adresse électronique. Rien n’y fit. Les médias, l’UMP et le PS ont nettement préféré les gesticulations sur la viande halal ! Mais ce n’est pas une raison pour renoncer. Non ! Tout le contraire. Le travail patient d’explication n’atteint certainement pas le très grand nombre. Quoiqu’il s’opère, en profondeur, des changements d’état d’esprit dont n’ont pas idée ceux qui comptent sur leur habituel tour de passe-passe pour berner tout le monde. Mais ce que nous faisons construit un secteur de plus en plus large de citoyens informés et motivés. Ceux-là seront le point d’appui de la nouvelle politique qu’il faudra mener quand tout ceci se sera effondré. Dans combien de temps ? A quel moment. Nous ne le savons pas. Nous savons seulement que cela aura lieu, inéluctablement.
D’après moi, la jeunesse de notre pays est mûre pour se mettre en mouvement. Toute la période électorale, et celle qui en a été avant cela le prélude, a canalisé dans cette direction l’énergie disponible. Le mouvement des indignés n’a pas pris pied à échelle de masse parce qu’il existait un moyen de faire autrement. Cette remarque s’étend à tous les secteurs d’âge et de profession en vérité. A présent les prochains rendez-vous dans les urnes sont éloignés et leurs enjeux moins contraignants sur les leviers de décision institutionnelle. Par conséquent l’énergie de la volonté de résistance va se trouver d’autres canaux. Il est normal que cela soit spécialement à prévoir dans la jeunesse. Plaque sensible de la société, la moins insérée, la plus disponible qu’elle l’ait voulu ou pas. Non seulement elle vit mal mais on lui annonce qu’il n’en ira pas autrement avant…. avant combien de temps ? Tiens, c’est vrai, les bons docteurs comme disait Strauss-Kahn n’annoncent jamais quand leur remède auront eu le dernier mot sur la « maladie ». Il n’est pas difficile d’imaginer que les nouvelles générations trouvent bien vite insupportable le temps long des sacrifices à perpétuité, de la galère sans fin, du précariat à vie. Notamment dans la jeunesse scolarisée, celle des fins de cycle secondaire et celles de l’université. Qu’a-t-elle à perdre ? Dans le vaste monde, et notamment dans les deux Amériques, c’est dans cette population qu’ont lieu les mouvements sociaux les plus ancrés et les plus longs. Les carrés rouges du Québec en témoignent ! Mais nous avons aussi un rude choc en préparation dans la classe ouvrière de l’industrie. Le dos au mur, les PSA se savent le dos au mur. La peur du lendemain retient fort de tout côté, je le sais bien. Mais qui sait si la chaîne n’a pas déjà subi tant de tension qu’elle pourrait craquer ici où là. Voilà le contexte.
Comme on l’avait deviné, je n’avais rien pu prévoir ni organiser pour mes vacances du fait de l’enchaînement de mes campagnes électorales. Un réseau d’amis s’est mis en mouvement pour tout organiser au dernier moment. Que serais-je sans cette fraternité qui depuis tant d’années me protège et me porte. Mon séjour en Amérique du sud s’est donc prolongé à l’impromptu ! En fait l’éloignement physique était bien la condition de cette indispensable mise à distance sans laquelle on ne peut pas faire vraiment le ménage dans son esprit. Oh ! Je ne dis pas que toutes les plaies ont cicatrisé. Qu’importe ! L’essentiel est que de chacune soit tirée au moins une leçon qui, en donnant du sens aux violences subies, leur lime les dents pour l’avenir. « Les grands angoisses périssent d’être identifiées » dit notre Albert Camus. Mais dans l’immédiat, le plus délicat est de négocier avec le goût que l’on reprend si vite pour la douceur des choses. Avec la bonhommie des rapports simples, avec un peu tout le monde, au hasard des rencontres. Avec la suavité du temps qui passe tout doucement. A la splendeur des matins qui commencent sans enjeu et se satisfont d’eux-mêmes. Brefs au cours du temps plus apaisé comme celui auquel je viens de goûter. L’action politique est si violente ! La scène médiatique si grossière ! Mais à cette heure pourtant, je sens cependant comme il est bon de commencer mon retour en Europe en reprenant le dialogue si singulier, si dense que ce blog m’a permis d’avoir avec tant de gens amicaux et engagés. Je leur dois des formules, des coups d’œil, et des agacements finalement créatifs. J’aimais aussi retrouver mon cartable à la rentrée, je peux bien l’avouer. Il me mettait en appétit de savoir.
J’ai moins lu que d’habitude, cet été. Pas question de transporter la cargaison de livres reçue pendant la campagne électorale, bien sûr. Elle est restée à quai. J’avais fait le pari d’une valise à roulette en bagage cabine, un point c’est tout. Je ne savais pas pour combien de temps je partais. Je suis de toute façon devenu un passionné de l’équipement ultra léger. Donc : rien d’autre que l’ordinateur portable, déjà lui-même délesté de son contenu sur disque dur externe pour s’éviter les embrouilles et les curiosités intrusives. Sur place j’ai donc butiné dans les bibliothèques des copains avec une préférence pour les très gros volumes qui durent et font un fil conducteur avant chaque sommeil, celui de la nuit comme ceux des siestes. J’ai choisi la couleur locale. D’abord une bonne grosse biographie de Simon Bolivar. Puis une autre non moins copieuse du Che Guevara, en français, achetée de plus à la Havane. Inutile de dire que je me suis bien félicité du choix et de l’ordre de lectures qui n’est pas seulement chronologique. De Bolivar au Che, il y a une continuité. Celle-là même après laquelle nous sommes attelés à notre tour. Ça se voit en Amérique du sud dans l’action des gouvernements de la vague démocratique. Un slogan des chavistes le résume : « Alerta ! Alerta ! Alerta que camina la espada de Bolivar en America latina ». Alerte ! L’épée de Bolivar chemine en Amérique latine. Ça se comprend facilement. Il s’agit de l’indépendance dont c’est le deux centième anniversaire en Amérique du sud. L’indépendance est une autre façon de nommer la souveraineté populaire. Et nous ? L’histoire commence seulement avec l’émergence d’une autre gauche qui s’unit, s’organise et perce électoralement sur le vieux continent. Le système de l’alternance va s’effondrer ici aussi. Le point nodal de notre tâche est aussi la question de la souveraineté populaire et de l’indépendance nationale qui sont les deux faces du même problème à cette heure où, comme l’a dit John Monk, l’ancien secrétaire de la Confédération européenne des syndicats, les nations sont devenues les colonies de la Commission européenne. Bref, j’ai lu utilement une fois de plus.
Je crois qu’il faut lire. Beaucoup, tout au long de l’année. Pour apprendre et faire sienne l’expérience des autres. Car le savoir s’incorpore. Sinon ce n’est pas du savoir. C’est juste de l’information. L’idée qu’il existe une capacité électronique sans borne pour le stockage du savoir et que nous n’aurions donc plus besoin que de savoir utiliser un moteur de recherche est une dangereuse hallucination. Un savoir, une fois assimilé, ne s’ajoute pas seulement aux autres, il en modifie le contenu. Et, en diffusant, il transforme toute l’architecture de nos réflexes et perceptions. C’est pourquoi il faut regarder de près la qualité de ce que l’on consomme comme nourriture mentale. L’écrit nous a libéré des contingences de la culture orale qui dépendait toute entière de la personne qui conservait le récit et le transmettait. Le singulier devient universel à la condition du récit qui en rend compte, pas vrai ? C’est pourquoi il est si important de ne pas laisser le récit de notre présent aux seuls vainqueurs du moment. J’ai bien vu ce que l’on a fait de moi dans le livre écrit à mon sujet. Je respecte le travail qu’il a nécessité. Mais je le tiens pour ce qu’il est : un regard particulier, très subjectif et très orienté. Ce qui est bien son droit. Me coûte davantage le constat qu’il est très éloigné des fils conducteurs réels de mon engagement politique. Du coup j’étais attentif à cet aspect du texte en lisant les biographies de mon été. Me clouaient-elles dans l’anecdote et leur fausse continuité où me donnaient-elles à comprendre les arguments de la cohérence d’un engagement, le sens de ses rebonds ?
Dans mes deux lectures de biographie, j’ai trouvé un fil commun. Le fil de la cohérence est dans le personnage, il repose sur un ou des fondamentaux biens ancrés, bien argumentés, bien intégrés au reste des raisonnements et des affects. Mais si essentiel que cela soi, tout le reste est dans les circonstances qui rendent possibles ou non l’action inspirée. Et puis il faut être capable de saisir au vol ce qui se présente. Ici l’art du moment, le hasard et le geste technique finissent par tout contenir. Si je fais une telle part à ce qui vient de l’intérieur du personnage c’est en constatant une fois de plus combien chacune de ces histoires est chahutée par les événements toujours imprévus, les malentendus, la poisse, les jalousies et les poisons. Au fond, c’est souvent le cas à toute échelle de vie. Mais le relief de ce qui est « extraordinaire » nous éclaire très utilement sur le sens de ce que nous vivons et qui est souvent d’apparence plus banale. Je me souviens d’avoir été éberlué par les détails cruels du récit de Jean Lacouture dans sa biographie de De Gaulle. Je parle ici de la période de la résistance. L’effroyable sac de nœuds mortels qui entoure le général, sa mise en cause permanente, l’énergie mise par les anglo-saxons pour le sortir du jeu quand ils décidèrent qu’ils l’avaient assez vu, m’étaient inconnus. La légende occulte tout cela. La geste est construite sur le modèle de la remontée des Champs Elysées sous « les purs rayons de la gloire » comme il l’a dit lui-même. En fait tout récit est un enjeu. Et sa diffusion un autre. Un livre peut transformer une existence pour un lecteur qui entre tête et corps dans le récit. Ces réflexions tirées de mes lectures de vacances s’achèveront sur une recommandation. J’ai lu trois quatre autres choses à vrai dire assez inégales. Mais je veux faire une recommandation enthousiaste. Lisez « Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » de Jonas Jonasson. Hilarant. Ici aussi tout commence par un choix butté, venu de l’intérieur du personnage. Le refus de s’impliquer. Il le conduit à vivre une vie d’aventures radicales bâtie sur des malentendus qui finissent par sembler faire sens. C’est un deuxième degré très réussi. Refuser les autres, refuser la politique, même avec la plus extrême application, ne permet pourtant pas d’y échapper. Ni à l’un ni à l’autre. Quoique laborieux et même gnan-gnan, quand il faut finir (au point que je croyais lire du John Irving !), jusqu’à dix pages de la fin on fait du hors-bord déjanté. Que mon commentaire verbeux ne vous empêche pas d’aller à l’essentiel : le livre est très drôle. C’est cela qui vaut la peine.
Comme je l’ai déjà dit, j’étais en Amérique du sud. D’abord pour un emploi du temps politique. Il s’agissait du forum de São Paolo, point de rencontre privilégié avec toute l’autre gauche sud-américaine. J’y avais mes objectifs politiques. Je crois que j’ai bien avancé dans la coopération politique internationale que j’ai en vue et à laquelle nous travaillons avec maints camarades. L’occasion faisant le larron, puisque j’étais là, j’en ai profité pour partager quelques moments de la campagne d’Hugo Chavez. De tout cela j’ai traité déjà dans mes précédentes notes. Quelques giclées de fiel médiatique m’en sont revenues qui m’ont bien amusé par leur bestiale et routinière méchanceté. Laissons cela. Je m’en amuserai publiquement le moment venu. On ne peut prendre au sérieux la prose qui a donné le « la » sur ce thème, celle de l’ancien tueur repenti, l’homme qui erre dans les cocktails d’ambassades pour gémir « la révolution cubaine m’a volé ma jeunesse ». C’est cet olibrius, méprisé par toute la gauche latino, qui est aujourd’hui le grand chef de l’Amérique latine au journal « Le Monde » : Paolo Paranagua. Mon seul regret est que mon moqueur préféré, le « Canard Enchainé », conclue son bocardage assez saignant, en rappelant qu’il y a quand même des problèmes de démocratie au Venezuela. Ah oui ? Lesquels ? Voilà ce qu’il serait intéressant de connaître pour pouvoir en discuter.
Je reviens à nos échanges. Si cet espace est celui d’un dialogue il faut en respecter les rythmes. C’est pourquoi, si vous êtes de retour devant votre écran depuis quelques temps seulement, je vais me permettre de vous recommander la lecture de mes deux précédents posts. J’ai en effet investi beaucoup de temps et de soin à leur rédaction. Surtout, ce fut une occasion privilégiée d’affiner la mise en mots sur le fond des orientations que je crois nécessaire de prendre dans l’action politique mondiale de notre gauche. Je ne dis pas que ce soit une prose très facile. En me relisant je vois bien combien j’ai eu le clavier et la plume un peu laborieux. Décalage horaire ? Matériau encore trop brut ? Quoiqu’il en soit vous y trouverez le fil conducteur de ce que sera mon travail sur les thèmes de l’action internationale dans les prochains mois.
N’empêche ! Mes dialogues avec Ricardo Patiño le ministre des affaires étrangères du président équatorien Rafael Correa, et avec Temir Pora, le ministre des affaires européennes de Hugo Chavez m’ont bien aidé à faire le point avec eux sur ce qu’il est possible de faire en commun. C’est de cela que j’ai traité dans cette précédente note. Car il y a nécessité d’agir en commun. D’abord pour notre défense commune. Trop d’amis n’ont même pas la simple prise de conscience du fait que nous formons un tout, un ensemble perçu comme tel par nos ennemis dans nos pays respectifs et par l’empire nord-américain ! Trop n’ont pas compris que notre mouvement est d’un seul tenant même si ses formes, ses mots, ses points de passages et ses rythmes diffèrent. C’est au point qu’il me faut insister à propos de notre défense commune pour faire comprendre qu’elle est une urgence dans le contexte. Quelle défense ? Celle de nos gouvernements menacés par des coups d’état, la défense de la vérité sur notre action au pouvoir ou dans l’opposition contre les campagnes mondiales de dénigrements de l’internationale des médiacrâtes. Mais surtout pour la démultiplication de la force que nous sommes d’ors et déjà dans le monde. Comment ?
En partant des revendications communes de l’humanité dont nous sommes porteurs ! J’ai cité dans cet ordre d’esprit la question de l’eau et de sa propriété collective inaliénable ! L’eau publique, la gestion de l’eau libérée du parasitisme de l’argent et des multinationales ! Cette bataille-là, c’est à mes yeux l’équivalent de la bataille pour la journée de huit heures qui donna son sens concret à l’existence de la première internationale ! Le scandale récent révélé par « Marianne 2 » et « Médiapart » sur ce complot de la multinationale de l’eau pour contrer l’action de notre camarade Gabriel Amard et la fondation de la régie publique de l’eau des « Lacs de l’Essonne », n’est-il pas révélateur ? Ne souligne-t-elle pas l’étroite connexion entre la dimension écologiste et anti-capitaliste de notre combat et de notre projet de société ? De ce fait, la plainte que Gabriel Amard a déposée contre la multinationale pour « trafic d’influence » est une première de grande portée politique. Bien sûr je vais y revenir très bientôt, et pas qu’une fois.
Après cet épisode politique, j’ai décroché vraiment. Je n’y reviens pas vraiment ici. De mes vacances je ne dis rien pour maintenir le cloisonnement étanche de ma vie privé ! C’est une protection si difficile à tenir contre certains médias voyous, de la presse soi-disant respectable, qui s’acharnent dans les tentatives pour tenter de violer cette limite dont j’ai pourtant répété cent fois combien j’y tenais et pourquoi. Pour ma part je plaide pour un renforcement législatif de la protection des droits de la vie privé. J’estime qu’il faut alourdir les peines contre les auteurs de ces viols. J’opte aussi pour des mesures qui étendent le champ des poursuites possibles pour rendre impossible des manœuvres du type de celle dont vient de souffrir Anne Hidalgo alors même qu’elle luttait contre une rumeur sans fondement qui humiliait sa vie privée et frappait toute sa famille. C’est cet exemple, découvert à la faveur d’un accès aux « actualités » de Google, qui me pousse à écrire ces lignes. J’ai été glacé par le traitement réservé à Anne Hidalgo du seul fait qu’elle ait cherché à protéger les siens contre un mensonge.
Mais cette même lecture superficielle de ce qu’une machine comme Google décide de placer en tête de gondole de l’actualité digne d’être connue en premier abord m’a aussi donné un vrai moment de bonheur. C’est la nouvelle de l’atterrissage réussi sur la planète Mars de l’engin « Curiosity ». Déjà c’est la planète rouge : un bon début, non ? Soyons sérieux : « Curiosity » est un monstre sur roues de neuf cent kilos qui démarre un tour d’exploration de la planète qui me remplit d’enthousiasme. J’ai retrouvé, en lisant cela, l’excitation de mes très jeunes années quand commençait la conquête de l’espace. Je découpais avec ferveur les articles qui en traitaient. Je considère encore à présent que Youri Gagarine est une figure humaine emblématique aussi immense pour l’humanité toute entière que Gutenberg l’a été pour l’Europe de son temps. Je n’ai pas aimé le commentaire agressif du secrétaire d’Etat nord-américain selon lequel ce succès devrait faire réfléchir ceux qui doutent du leadership des USA dans le domaine spatial. Quel changement ! Où est le temps qui voyait le premier homme sur la lune se réclamer d’un exploit au nom de l’humanité toute entière ? Vous vous souvenez ? « Un petit pas pour moi, un grand pas pour l’humanité ». L’espace devrait être toujours ce domaine qui donne à l’humanité le moyen de se sentir telle, c’est à dire impliqué collectivement par une dépendance commune. Je sais bien que cela n’a pas empêché Neil Amstrong, ce 20 juillet 1969, de planter déjà d’ineptes drapeaux états-uniens sur la Lune, qui, paraît-il, s’y trouve toujours. Mais l’époque était pleine d’un état d’esprit audacieux. Seuls les libéraux et leurs zombies croient que le meilleur moteur de l’activité ou de l’ingéniosité humaine est la cupidité ou la comparaison des prix des marchandises. En fait ils réduisent la vie à son aspect le plus pauvre.
La véritable préoccupation des humains est de faire ce qui paraît impossible : cueillir à volonté quand on est réduit aux aléas du chasseur cueilleur, manger de la viande quand on veut quand on est dépendant de sa chasse quotidienne et ainsi de suite. C’est comme ça aussi qu’on en vient à l’agriculture et à l’élevage. Et de même, voler comme un oiseau, atteindre les étoiles, et ainsi de suite. Ce sont des rêves créateurs. De l’activité pour rendre réels ces rêves d’humains naissent des milliers d’inventions concrètes dont l’usage se répand dans d’innombrables domaines. Et alors autant de limites apparaissent. Alors autant de nouveaux rêves surgissent. J’écris tout cela pour insister sur cette idée que notre capacité d’initiative est ancrée dans notre imaginaire poétique, non comme une négation de la réalité mais comme une réponse aux limites qu’elle croit pouvoir nous assigner. J’ai écrit « poétique » parce que le mot veut dire création. La poésie est dans tous les arts. Tous les arts sont par essence poétiques. En étendant l’idée un peu aux forceps, je dirais que cela vaut aussi dans l’action politique qui est un art de réalisation. Et même, là peut-être davantage qu’ailleurs.
Par exemple, le Front de Gauche est une invention destinée à nous aider à franchir nos limites. Celles qu’avaient assigné à notre gauche le goût des routines, l’intériorisation de la claustration minoritaire, le sectarisme, le réflexe des querelles byzantines et des batailles de textes prophétiques, la fascination pour les jeux de billards à trois bandes, les sordides querelles d’égo habillées en chocs théoriques. Tout cela était la gangue qui empêchait que déferle la formidable énergie que notre mouvance contient. Et le Front reste la machine adéquate aussi longtemps qu’il respecte cet objectif. Sinon : retour à la case départ. Mais la vie, elle, continuera. Et cela parce que le Front de Gauche n’est pas une fin en soi. La situation écologique et sociale appelle une réponse aux limites qu’elles semblent assigner au futur de l’humanité toute entière. L’objectif est d’appliquer celle que nous avons élaborée dans nos combats, de mettre en œuvre notre projet pour l’avenir. La révolution citoyenne comme sortie de crise. Voilà la tâche. Les poètes auront toujours le dernier mot.
Vous n'avez pas encore lu "Circus Politicus" ?
Ce n'est pas le bouquin du siècle.... mais celui de médiacrates enfin éclairants qui mériterait vos commentaires non moins éclairés.
je n'ai lu que le début du billet mais déjà l'envie d'écrire me renvoie à publier cette réflexion; Cher Jean Luc quand tu écris :"...Pourquoi changer une politique qui ne marche pas ? L’Espagne est entrée à son tour dans la spirale mortelle..." J'ai envie de répondre à la place de ceux qui appliquent cette politique d'austérité:" Mais parce que cette politique convient à nos intérêts de classe mon général!."
Hier encore un "expert" pérorait au journal de vingt heures sur la seule et unique solution qui est de réduire les dépenses. Sa démonstration reposait sur le fait qu'une famille endettée le ferait sans hésiter. Si cet économiste n'est pas idiot c'est qu'il ment ou bien il n'est pas économiste ou pire c'est un militant libéral mais qui ment délibérément.
Si cette politique peut s'appliquer, en démocratie, avec une opinion publique acquise majoritairement à ces concepts en trompe l'oeil, c'est que notre culture économique est en friche. C'est le défi du FdG de montrer que le véritable clivage droite gauche se situe bien au niveau économique.
Je repars lire la suite du billet.
Bonjour,
Mouvements sociaux en ESPAGNE, suite à la marche des mineurs des Asturies sur MADRID, le SAT (syndicat des travailleurs Andalous) son secrétaire génèral DIEGO CANAMERO ainsi que le député de IU (Izquierda Unida) JUAN MANUEL SANCHEZ GORDILLO organise le 21 et 22 aout 2012 une marche des travailleurs andalous vers la capitale SEVILLE. Une des revendications : que les terrains publiques soient cédès gratuitement à des coopératives ouvriéres,et également prévu l'occupation de terrains militaires LAS TURQUILLAS de OSUNA province de SEVILLE dont ils furent délogés par la Guardia Civil. Face à la dureté de la crise économique (chomage à 25%) la lutte s'organise. Haut les coeurs.
Bienvenue à bord !... du pédalo, avis de grand frais (force 7) avec de coups de vent (force 8) dès Septembre. 54 % des Français se disent "mécontents" de l'action de François Hollande comme président de la République, même Zébulon n'avait pas réussi cet exploit !
Le traité européen soi-disant « renégocié » par François Hollande va aggraver ce chaos déjà automatiquement grandissant. La vérité c’est qu’il est inapplicable. Qui et comment dans une économie déjà en récession va encore atteindre un déficit désormais limité à 0,5 % ? Qui est capable de provoquer un tel choc de contraction de la dépense publique ?
Réponse dans "La stratégie du choc" de Naomie Klein qui montre que les recettes néo libérales ne peuvent s'appliquer qu'au travers d'une "suspension de la démocratie" (qui me fait penser à feu la dictature temporaire du prolétariat!)
J'espère que vous serez à Grenoble dès le jeudi, j'ai hâte de vous tirer les oreilles pour avoir osé qualifier un de mes auteurs préférés (John Irving) d'écrivain gnangnan (@Thierry -post 75-, j'ai nommé mon premier chaton "Garp" !)
Contente de vous lire Jean Luc et à très bientôt car ya du pain sur la planche! Peut être à la fête de l'Huma. En attendant à Grenoble ils ont bien de la chance.... et vive le Front de Gauche!
On a bien failli l'attendre ton retour. Pas trop tôt. Bref ; content de pouvoir te lire Jean-Luc ;)
salut j luc, heureuse de ton retour.
Ouf te voici de retour ! certains laissaient même entendre que tu avais réellement déménagé pour aller t'installer chez Chavez ! non je plaisante un peu, mais il n'empêche que ta mort politique fut annoncée ! Tu as raison, nous leur avons foutu la frousse, et certains t'en veulent encore d'avoir sali leur caleçon par la trouille que tu et j'ose dire que nous leur avons fait !
J'avais un moment donné, coupé mon regard sur l'émission de Calvi "c'est à dire" tellement ces journaleux me donnaient envie de vomir du fait de leur mauvaise foi, et puis je suis revenu, non pas qu'ils soient meilleurs, mais en les écoutant ils me donnent donc ils me conservent l'envie de me battre à tes cotés ! oui nous devons nous battre pour que l'eau soit à tout le monde, oui nous devons nous battre pour que les graines se reproduisent naturellement comme la nature les a programmé ! enfin oui nous devons nous battre pour que l'humain passe avant l'argent, et nous sommes prêts avec toi à nouveau remonter sur nos destriers !
bienvenue et bon retour en ta maison, nous t'attendions avec impatience !
Bon retour à vous. La rentrée sera passionnante et les tempêtes approchent=>Hissons les voiles,le front de gauche doit se faire entendre !
Bon retour en France monsieur Mélenchon!
Enfin vous revenez,j'ai hâte de vous revoir sur la scène publique,vous nous avez manqué pendant votre voyage!
J'espère que cette excursion sud-américaine vous aura revitalisé et aura pu effacer la fatigue de la campagne présidentielle.
N'écoutez pas les journalistes,la bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe,mais je crois que vous le savez déjà!
Vive le Front de Gauche! Vite la Révolution citoyenne!
Il y a beaucoup de gens qui ne lisent pas, mais ils sont souvent plus concernés que les autres par la précarité. Une culture générale trop limitée pousse à des simplifications abusives, des interprétations hâtives de situations complexes, et finalement à des réactions violentes.
Il ne faut pas seulement s'adresser des signes de reconnaissances entre personnes qui ont des appétits semblables, ça fait plaisir mais la transformation sociale n'emprunte pas ce chemin comme voie principale.
Et la poésie semble être une forme de snobisme inaccessible et repoussant pour une grande masse de gens qui ne peuvent pas laisser libre court à une sensibilité qui n'a pas été activée.
Il y a donc un risque à croire qu'on peut être le moteur dans un ensemble où les motivations sont différentes et où aucune n'est supérieure aux autres.
Attendre une catastrophe pour que "le peuple" se sente enfin concerné relève sûrement d'un parfait cynisme, la question est donc de savoir comment appliquer la célèbre maxime latine "simul et singulis" : être soi-même et être avec les autres.
Si elle n'était déjà prise par la comédie française on aurait pu en faire la devise du front de gauche ?
De Belgique,
Enfin, Jean-Luc Mélenchon est de retour. On va pouvoir à nouveau partager son combat contre tout ce qui ne marche plus en France, en Europe grâce aux suggestions politiques du Front de gauche, les seules qui pourraient donner des résultats et apporter le vrai changement. Merci Mr Mélenchon d'être là.
Bonjour Jean-Luc,
Quel plaisir de vous relire, j'espère que ces vacances vous ont fait le plus grand bien, et vous ont redonné énergie et enthousiasme pour repartir au combat.
Bien cordialement
En voila une solide "note" de pré-rentrée.
Visiblement tu es en pleine forme, donc je pense qu'on va pouvoir continuer "à leur faire peur", voir plus...
On lâche rien, résistance, oui, un autre monde est possible.
Pas possible d'être à Grenoble cette année, donc rendez-vous au plus tard à la fête de l'Huma. Maintenant c'est à mon tour de prendre un peu de repos...
Bonjour Jean-Luc,
Contente de vous lire et heureuse de votre'vision poétique".
Nous allons devoir occuper tout l'espace public et avec une immense poésie puisque les médias
sont à la solde de l'ennemi... Et très "rasoirs" aussi.
Pas de vacances pour le FdG Dolois du Jura et sa Fête le 19 Août à Belmont !
Et des projets plein les têtes. On va bien s'éclater et rien lâcher...
La bibliothèque "Les Remue-méninges" à Dole vient d'ouvrir ses portes avec contribution livresque des militants.
Lire, quel insdispensable plaisir.
Je rigole car quand j'ai lu "l'homme qui ne voulait pas fêter son anniversaire", j'ai aimé sa résistance
de vieil entêté avec qui, l'âge aidant, j'aurai sans doute des points communs.
Portez-vous bien.
Je vous embrasse.
Mr Mélenchon, en tant que jeune adhérent PG, je tiens à nouveau à vous faire part de ma plus grande admiration dans votre lutte contre les marchés financiers: cependant, tout n'est pas perdu! si l'actuel gouvernement très social-démocrate, celui-là même qui promettait les pires sanctions au peuple grec s'il votait pour Syriza, continue dans sa logique destructrice, et il est probable que lassé par les grèves et les manifestations qui s'élèveront en masse dans le pays, le président ne dissolve l'assemblée nationale. si nous parvenions à être majoritaire à l'assemblée nationale, vous pourriez être premier ministre et former un gouvernement. Matignon à vous, ainsi que l'assemblée, les choses pourraient se réformées considérablement dans le pays et dans le bon sens. le sursaut est toujours possible, c'est vous qui avez les vraies solutions: et en cas de législatives anticipées, l'argument du vote utile ne tiendrait plus.
Ce monsieur qui s'est immolé à la CAF de Mantes la jolie, je cherchais à savoir si vous en parliez...Il ne faut pas l'oublier.
Les poètes auront toujours le dernier mot.
Et oui, tu es aussi un poète. A vendredi ! Amitié.
Voila, encore une fois les vacances s’achève si long puis dire, car beaucoup non pas pu partir. Jean Luc que le temps c'est écouler depuis la fois ou tu nous a dit "suite à une réunion nationale de parents d'élèves" qu'il faillais que long t'aide, suite à notre question, mais qu'est ce que tu fais encore avec les socialistes.
Que de souvenir depuis. Jean Luc, il faut maintenant passer la sur-multiplier. Il nous faut revenir sur le programme du Front de Gauche et leurs en remettre un coup. Pour ceux qui ne l'aurais pas compris, nous ne nous en sortirons qu'avec ce programme là. Bientôt la fête de l'HUMA, que de chemin parcourue en un an?
Il faut se rendre compte que cela fait un an et que le Front de Gauche a planté plus d’espérance que d'autres partis que existe pourtant depuis des dizaines d'années.
cool votre revenue! mais vous ne pouvez pas vous empêcher de taper sur les us! même a l'occasion de cette très grande progression nommée Curiosity! bien sûr vous dites ce que vous voulez! comme d'hab pour moi... mais je n'en pense pas moins! go Mr Jean-Luc Mélenchon!
Salut Jean Luc, un petit bonjour du Kazakstan du 04.
Apres une petite semaine de vacance en Espagne, où là bas, les militants de Izquierda Unida mené par Juan Manuel Sanchez mènent des actions coup de poing dans des supermarchés pour les cantines populaires. Peut être des idées à suivre pour populariser le FdG en France. De toute façon on lâche rien et on se mobilise tous à la rentrée Grenoble, Fête de l'huma...
ouf enfin revenu (rire), Jean luc notre moral est a 0000000000000 avec cette gauche môle il va falloir que l'on se bouge, car c comme ça que le FN va monter, car gauche ou droit la même MMMMMMM alors il faut que la gauche DUR bouge bouge, comment va ton se chauffer le fioul domestique est a plus 1 euro aujourd'hui ? et personne n'en parle, nous commençons vraiment a avoir un GROS RA LE BOL.
Bonjour Jean-Luc.
C'est un réel plaisir de te retrouver. Le danger plane sur nos têtes avec ce traité budgétaire européen, mais je ne sais pas si tout le monde en prend bien conscience, tant les médias continuent à en parler comme d'un fait divers d'actualité, de la même manière qu'ils ont traité le mécanisme européen de stabilité financière : en surface. Le gouvernement quant à lui, semble n'avoir aucune volonté pour arranger les choses puisqu'il est clairement décidé à passer outre la décision du peuple en marchant dans les pas de la dictature Sarkozyste. Désormais, j'espère que les choses seront bien claires pour tout le monde : Hollande est un homme de droite malgré ce que l'on peut en dire. Jamais un homme de gauche ne s'abaisserait à agir comme il le fait ! Dernière chose également, il serait bon de "relancer" la dynamique Front de Gauche, car je ne suis pas sûr que se remettre à travailler chacun dans son coin (d'un côté le PCF, d'un autre le P2G...) soit une bonne solution. Au contraire je pense qu'il est plus que nécessaire de continuer à oeuvrer ensemble pour une Révolution Citoyenne. Nous avons le Front de Gauche, ne perdons pas cette Force formidable et rayonnante ! C'est toujours un plaisir de te lire, tes analyses sont un vrai régal pour l'esprit. Repose-toi bien pour nous revenir plus en forme que jamais !
En toute Résistance !
Ah vous revoilà, que le temps m'a paru long, je ne suis pas partie cet été et j'ai suivi l'actualité surtout le TSCG. Avec les
camarades présents, nous avons sillonnés les marchés pour faire signer et informer le référendum que l'Humanité
publie chaque semaine, quelle ignorance mais surtout quel m'enfoutisme nous avons rencontré, je hurle de honte
pour mes compatriotes.
Dimanche c'est votre anniversaire, tous mes voeux de réussite pour les combats avenirs et rendez-vous aux Estivales.
Salut Jean-Luc! Content de te lire. Amitiés d'un poète public.
Bonjour jean Luc,
Je ne sais pas si l'on peut s'enthousiasmer de la colonisation de Mars (qui en réalité est caramel sous des nuages bleus) par des engins toujours plus gros, après l'état dans lequel l'Humanité a mis la Terre... Voyez les nombreux débris qui déjà doivent joncher son sol de poussière étant donné les processus mécaniques d'atterrissage qui expulsent à chaque fois du corps des machines divers organes qui les composent afin de pouvoir freiner et se poser... Non vraiment, je ne vois là qu'une opération de com pour réaffirmer la puissance des USA, rien de plus. D'ailleurs le commentaire agressif du secrétaire d'état que vous mentionnez vous-même trahit cette réalité.
@ TOUS et plus particulièrement à Jean-Luc Mélenchon
Permettez moi de vous offrir cet hymne révolutionnaire, je l'ai écrit avec mon cœur et mes tripes, c'est à quelques mots près le fond de ma pensée, de mes espoirs, c'est ce que je nous souhaite à tous, ardemment…
Hymne à la révolution citoyenne
À l’aube de ce millénaire balbutiant
vont les forces maléfiques du capital,
brutalisant la démocratie, la niant,
cachées sous le pseudo masque du libéral,
elles saignent et ruinent tous les peuples d’occident.
Morbide entreprise soutenue par une presse
complice et veule ; vénérée par ses courtisans
larbins fonctionnaires bruxellois, elles n’ont de cesse
que de voir à genoux, en lambeaux notre Europe,
Europe des peuples, Mère des civilisations,
grâce à la troïka, cette salope.
Craignez, esclaves du mal, que nous arrivions.
Du fond de nos campagnes, des lointains horizons
les rumeurs montent puis s’allument les lumières,
les silences se taisent, arrivent les chansons,
nos consciences enfin réveillées, nous font fiers
et combattants pour mieux affronter l’impudeur
des larbins bruxellois de la ploutocratie,
des minables et faux socialistes menteurs ;
remettons en place une vraie démocratie,
celle des peuples maintenant combattants, affranchis.
Chassons cupidité, égoïsme et le fric...
Libérons nous de cette horrible oligarchie,
écrasons les sans peur, ils sont gavés comme tiques.
Denis FAICT
Et si je peux me permettre... C'est que je suis tellement souvent d'accord avec vous que lorsque je ne le suis pas, ça me turlupine. Au sujet de l'élevage et de l'agriculture, trois choses démontrent qu'ils ne sont pas un progrès: les ravages sur la santé qu'a le fait de "manger de la viande quand on veut", la pollution et l'ignoble condition animale... et la permaculture.
Heureux de te lire. Avec énergie habituelle. C'est toi qu'il nous faut.
Oh quelle joie immense de lire cette carte postale :) ne t'inquiète pas pendant ton "absence" nous continuons le combat comme nous le pouvons, chacun à notre manière, chacun à son niveau.
Tous ces moments forts que nous avons vécus grâce au FdG nous permettent de continuer chaque jour ce combat, seuls puisque nous sommes dorénavant la seule force qui n'a pas capitulé.
@ educpop : loupé ! ;)
Ca fait du bien de relire de la prose politique après un temps de repos.
Soyez tranquille cher Jean-luc : il ne s'est rien passé pendant ces dernières semaines a part les JO. La preuve : y ont rien dit à la télé.
Bonsoir Jean Luc, toutes et tous.
Simplement pour dire quel bonheur cette "carte postale de retour". Bon courage à tous pour les jours qui viennent.
Très heureux de vous relire. Vous nous manquiez. Excusez moi, mais je n'ose pas le tutoiement. Le soleil qui semblait poindre à l'horizon ne déversa qu'une faible lueur et l'obscurité ne tarda pas à réapparaître. Jean Luc, je compte(nous comptons) sur vous pour retrouver la lumière de l'espoir. Le chemin des luttes ne s'est pas refermé et sera toujours semé d'embuches que nous vaincrons. J'espère vous retrouver à la Fête de l'Huma. Vive la vraie gauche qui prône l'humain d'abord!
Bon retour.
Puisque nous sommes encore dans un songe éveillé, avant une rentrée qui promets d'être dure, je vous soumets un rêve, bref: Celui d'une zone d'échange comprenant l’Europe du Sud, l'Afrique du nord et de l'Ouest, l'Amérique du Sud, où la finalité serait l'humain d'abord, et le corps de l'activité l'échange et le partage de nos savoir faire... Car en ce qui me concerne, je trouve que ce savoir faire français, de l'éducation, de la santé, de la recherche mérite bien bien d'être partagé, plutôt qu'abandonné aux griffes de la productivité. D'après mon expérience de l'Afrique, et ce que je lis dans vos blogs de l'Amérique du Sud, il me semble que nous avons aussi beaucoup à apprendre.
Mais bon, revenons au pacte de stabilité... hélas.
Heureuse de vous savoir de retour en France.
Votre voix nous manquait.
Cordialement
bonjour, voici une "curiosité" terrestre que j'ai découverte récemment:
http://opiam2012.wordpress.com
il s'agit de l'"Observatoire de la Propagande et des Inepties Anti-Mélenchon"
un travail titanesque, saluons l'investissement de ses animateurs.
Bonjour,
Ben tornato, comme disent joliment les Italiens, et bon courage, car il y a du boulot !
Pas d'accord avec vous sur les livres de John Irving ! Par contre "Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire" me tente bien.
Peut-on savoir quelle biographie du Che vous avez lue, j'hésite justement entre deux.
Sinon, j'espère qu'un mouvement social avec l'appui du FdG et de celui d'autres organisations genre Roosevelt 2012 ou Les Économistes atterrés, réussira a empêcher la ratification de ce traité criminel, mais je suis pessimiste...
Enfin ! J'étais en manque...J'ai eu beaucoup de plaisir à vous lire et je vous relirai.Moi aussi je veux signaler un poème à défaut de l'écrire : La petite marchande de fleurs (François Copée) avec ces vers qui m'évoquent les enfants Roms :
...Elle avait deviné que nous étions heureux
Sans doute, et s'était dit :"ils seront généreux".
Elle nous proposa ses fleurs d'une voix douce;
En souriant avec ce sourire qui tousse,
Et c'était monstrueux, cette enfant de sept ans
Qui mourait de l'hiver en offrant le printemps...
Pas seulement les enfants Roms, tous les enfants sacrifiés par une politique économique inepte.J'enrage mais vous Jean Luc il faut garder votre calme, ne pas répondre aux provocations.Bonne rentrée et courage à tous.
Salut camarade Jean-Luc,
Je t'écris du Jura suisse, où s'est tenu tout dernièrement un très important rassemblement mondial anarchiste.
Mais ce n'est pas de ça que je voudrais parler.
Je suis révolté ce soir par le comportement de la meute libérale à l'égard de Julian ASSANGE.
Aucun groupe politique européen ne semble voler au secours de cet homme seul. C'est écoeurant.
Seule la gauche sud-américaine semble l'aider.
Il faut que ça change, non?
Jean-Luc est de retour, la machine médiatique redémarre. D'un long billet fourni sur l'Amérique Latine, que retiennent les gratte-papiers ? "La nouvelle fronde anti-journalistes de Mélenchon", à base de copier/collers sélectifs et de caractères gras.
Quant au persiflage médiatique contre Chavez et les mouvements progressistes en général, Michel Faure (vice-président du Mouvement des Libéraux de Gauche et également un ancien du Monde) "excelle" dans le registre de la mauvaise foi et tenait un blog assez infâme (et impopulaire) sur Rue89 avant de partir pour écrire pour le journal de droite "Atlantico". Comme quoi les faux-nez ne le restent jamais bien longtemps.
Bonjour Jean Luc
Enfin de retour! je me sens plus rassurée de savoir que vous revenez pour lutter avec nous et essayer encore et encore de changer toutes ces inégalités!
je ne serai pas à la fête de l'humanité mais Jean Pierre y sera (vous vous connaissez (duPC) Cela vous parle?
Nous vous attendons tous en Ariège quand vous voulez
Nadine
Bon retour Jean-Luc ! FdG j'ai voté pour la,première fois PS aux élections et au vu de ce que je vois au bout de 100 jours, les Roms, le traité Européen, le Smic à 2% et j'en passe... Je peux d'ores et déjà dire que plus jamais je ne recommencerai. Cette gauche encapuchonnée dans ses clivages n'est pas ma gauche et ne le,sera jamais. Le pire c'est qu'en allant voter pour Hollande j'étais persuadé que celui-ci n'était ni plus ni moins que le jumeau "maléfique" de Sarko, pour moi c'est terminé, j'ai voté une fois à contrecœur pour faire barrage à Sarko mais à l'avenir aucun de ces partis n'aura ma voix. Je,la considère trop précieuse pour l'usage qu'ils en font. Je voterai blanc désormais et tant pis pour les conséquences...
Sur le Vénézuela : comme pour tous les régimes au monde, aucun ne peut se targuer de la perfection : qui, mieux que ses amis, est à même de porter les critiques les plus constructives sur les dérives éventuelles ?
Quand en terminera-t-on avec la doctrine trop simpliste du "les amis de mes amis sont mes amis et les ennemis de mes amis sont mes ennemis et réciproquement" ? En certaines circonstances, les amis de mes amis peuvent se révéler assez infréquentables et les ennemis de mes amis peuvent avoir de bons côtés.
Pourquoi balayer aussi rapidement les critiques sur le fonctionnement de la démocratie, la violence au quotidien liée en partie à la diffusion incontrôlée (?) et massive d'armes à feu, la dichotomie entre l’information officielle et le vécu, les échecs évidents sur le fonctionnement des services, le renforcement des comportements "bureaucratiques" ou bien les choix d’alignement rigide en terme de politique étrangère ?
Alors que nombre de mesures prises sont "exemplaires", le soutien sans faille qui tourne trop souvent au rejet pur et simple du moindre début d'analyse ne peut que renforcer les doutes en prêtant le flanc aux critiques.
Pour construire son avenir, ce pays où j'ai la chance d'avoir la moitié de ma famille, mérite beaucoup mieux que des soutiens "aveugles" à sa politique. Il ne mérite évidemment pas les critiques simplistes non plus mais de grâce, soyez logique avec votre démarche et n'écartez pas l'intelligence (la compréhension) de...
Si vous voulez comprendre le mécanisme de la peur, réunissez quelques personnes et appelez moi et je fais des conférences gratuites. Vous comprendrez que le processus de la peur est propre à l'espèce humaine et vous n'en ferez plus une histoire personnelle.Un engagement citoyen prend sa source dans une force intérieure, une clarté. Se servir du collectif pour régler ses propres peurs reste source de conflits, de combats stériles. Au plus profond de soi,l'engagement doit être clair,sans intention de revanche, un droit à exercer pleinement, en pleine conscience.
Oui je propose ma méthodologie dans mon livre à compte d'auteur.Son titre "La peur sous toutes ses formes"peur de manquer, peur du vide, peur d'être abandonné.il y a tout un travail"en soi" à suivre travail mental et corporel.Faire de sa peur non plus une soumission ni un pouvoir mais une force intérieure voilà le coeur de la transformation.Il passe par le partage!
A quand une grande manifestation à la Bastille, contre le traité sur la stabilité sur la coordination et la gouvernance.Hollande avait promis une renégociation.Encore un mensonge.
ultime tentative pour poster ma colére et mon incompréhension...
nos camarades equatoriens ont eu le courage de donner une leçon de droit international au Royaume Uni (la longue déclaration du camarade Ricardo Patiño, ministre des affaires étrangéres fera date, au moins dans l'esprit des peuples d'amérqie latine), une leçon de droits de l'homme (il fallait oser accorder l'asile politique à un homme que l'Empire veut abattre)...
et rien, pas un mot de soutien à Rafael Correa, et au peuple Equatorien, pas un mot de condamnation de cet Etat Voyou (comment qualifier autrement un pays qui méprise le droit international ?) qui est membre de l'Union Européenne...
je doute...
Bonjour Jean-Luc et bonjour à tous
Vous voilà revenu, Jean-Luc, frais et dispo mais surtout regonflé à bloc. Ces vacances éloignées vous ont bien profité et c'est tant mieux. A mon modeste niveau, hormis Circus Politicus, je me suis aussi éloignée de tout texte, article politiques. Besoin de faire un break. A présent c'est reparti à "donf" (en passant quand même par l'histoire de la Révolution française de J. Michelet). Retour à la réalité grecque où il est question d'abaisser le SMIC à 390 € / mois. Mais déjà fin juin on avait entendu sur les ondes que le SMIC était "trop cher", argument venu de la bouche des gens qui, eux, ne connaissent rien de la vie avec un SMIC quel qu'en soit le montant ! Bref.
En attendant votre venue à Grenoble, comme nous tous, j'attends de savourer vos prochains billets qui seront, je n'en doute pas très très instructifs.
Amicalement
Heureux de vous relire...
J'espère maintenant que la logique de notre Front de Gauche pourra être poussée jusqu'au bout, ainsi que vous l'aviez proposé afin que nous obtenions un front du peuple.
Il faut en discuter dans toutes nos universités d'été et à la fête de l'Huma.
Voyez cet appel lancé par nos militants de base pour des adhésions directes et individuelles au Front de Gauche.
Il est temps...
Fraternel salut.
PN