15août 12

Bavardage tranquille

Carte postale de retour

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L'asile politique accordé par l'Equateur à Julian Assange

est une bonne nouvelle

Bravo l’Equateur ! La décision du président Rafael Correa d’accorder l’asile diplomatique à Julian Assange dérègle la machine à étouffer en silence.

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Me revoici. J’entre dans le flot de la toile comme on entre dans la mer pour un bain. Je dois m’acclimater. Je reprends. Tout doux. Rien ne me fera accélérer. Bien calé dans mon hamac je lis la pile des numéros de « L’Humanité » que la factrice m’a livrée pendant mon absence. J’ai le temps ! Je me cale sur un horizon de redémarrage effectif la semaine du 20 août avec l’horizon du vendredi 24 août à Grenoble. En effet le Parti de Gauche m’y donne la parole pour un meeting public en conclusion de son « remue méninges ». C’est juste la veille de l’ouverture, le lendemain, des « Estivales » de notre Front de Gauche.  En semaine, je m’exprimerai ici et là, où l’on me propose des espaces sans pugilat ni traquenard. Bon. Voyons. Cette note fonctionne comme un bavardage.

En tous cas c’est un étrange moment que celui où l’on doit de nouveau s’impliquer dans une mêlée, que l’on a eu tant de mal à quitter et davantage encore de mal à mettre à distance de soi. La cure au loin a eu au moins un effet d’apaisement. Quand j’ai découvert, stupéfait, la revue de presse des saletés publiées à mon sujet cet été, j’ai eu un temps de cette drôle de nausée qui m’a serré la gorge tant de fois pendant cette dernière semaine de campagne présidentielle où chaque jour commençait pour moi avec une calomnie répandue sur le net et relayée par les moutons médiatiques. Mais ça ne dura pas. Aucun des symptômes physiques de cet état ne se fixait. Je m’ébahis seulement de la longévité des rancœurs que j’ai suscitées. Les plumitifs qui s’indignent de mon agressivité et m’invitent à la tolérance se sont encore lâchés cet été dans les outrances et les insultes. « Mais qu’est-ce que tu leur as fait pour qu’ils te traitent comme ça », m’a demandé un ami très cher. Qu’est-ce que je leur ai fait ? Conjugue au pluriel : nous leur avons fait peur, camarade !

Ma pile du journal « L’Humanité » une fois finie, j’ai lu les gazettes de la finance. Là, c’est autre chose. La violence de mon indignation est intacte. Je crois même que ça s’est aggravé. Je reviens d’une zone du monde en pleine ébullition où tout déborde de projets et d’énergie. Le choc de la comparaison est sévère. Là-bas aussi ils ont connu ça jusqu’à ce que commence la vague des révolutions démocratiques qui a tout balayé. Maintenant les voilà dans les turbulences d’un monde en mouvement. Ici, c’est : bonjour tristesse. Partout la peur. Partout la déprime. Il y a de quoi. La politique stupide d’austérité généralisée est en train de provoquer une récession générale sur le vieux continent. Ricanons en voyant que même ce mégalithe de madame Merkel commence à payer le prix de la politique de rustre qu’elle impose à toute l’Europe avec sa bonne conscience à front de bœuf ! Ce n’est pas faute d’avoir expliqué combien ce désastre était prévisible et combien il ne pouvait en être autrement. Mais à quoi bon ! Les très intelligents continuent de pérorer dans les colonnes que je lis. Rien ne les arrêtera. Au loin, on entend déjà le bruit de la grande chute d’eau qui va envoyer tout le monde dans le vide. Mais tous pédalent avec ardeur : plus vite, plus fort ! La Grèce a encore perdu six points d’activité économique ! Pourquoi changer une politique qui ne marche pas ? L’Espagne est entrée à son tour dans la spirale mortelle. Quelle surprise ! Lisez le texte de Sépulvéda dans « Le Monde Diplomatique » de ce mois-ci, malicieusement titré « le chat de Zapatero ». Le traité européen soi-disant « renégocié » par François Hollande va aggraver ce chaos déjà automatiquement grandissant. La vérité c’est qu’il est inapplicable. Qui et comment dans une économie déjà en récession va encore atteindre un déficit désormais limité à 0,5 % ? Qui est capable de provoquer un tel choc de contraction de la dépense publique ? Fumisterie ! Mais on peut compter sur l’armée des « béni oui-oui », en rangs serrés comme d’habitude, médiacrâtes, « responsables » politiques et compagnie pour assurer un escamotage complet du débat formel prévu à l’Assemblée pour la ratification du nouveau traité. La réalité et la résistance devra donc trouver d’autres chemins.

Certes nous avons échoué en février dernier à faire émerger ce débat lorsqu’est arrivé dans les assemblées le vote du mécanisme européen de solidarité financière. Pourtant, en pleine présidentielle, c’était l’occasion idéale dans un pays démocratique, non ? Pierre Laurent y consacra une bonne demi-heure à notre meeting national de Villeurbanne. Et moi tout autant le lendemain au meeting de Montpellier. Toutes nos organisations menèrent  campagne pour le référendum, des milliers de citoyens inondèrent leur carnet d’adresse électronique. Rien n’y fit. Les médias, l’UMP et le PS ont nettement préféré les gesticulations sur la viande halal ! Mais ce n’est pas une raison pour renoncer. Non ! Tout le contraire. Le travail patient d’explication n’atteint certainement pas le très grand nombre. Quoiqu’il s’opère, en profondeur, des changements d’état d’esprit dont n’ont pas idée ceux qui comptent sur leur habituel tour de passe-passe pour berner tout le monde. Mais ce que nous faisons construit un secteur de plus en plus large de citoyens informés et motivés. Ceux-là seront le point d’appui de la nouvelle politique qu’il faudra mener quand tout ceci se sera effondré. Dans combien de temps ? A quel moment. Nous ne le savons pas. Nous savons seulement que cela aura lieu, inéluctablement.

D’après moi, la jeunesse de notre pays est mûre pour se mettre en mouvement. Toute la période électorale, et celle qui en a été avant cela le prélude, a canalisé dans cette direction l’énergie disponible. Le mouvement des indignés n’a pas pris pied à échelle de masse parce qu’il existait un moyen de faire autrement. Cette remarque s’étend à tous les secteurs d’âge et de profession en vérité. A présent les prochains rendez-vous dans les urnes sont éloignés et leurs enjeux moins contraignants sur les leviers de décision institutionnelle. Par conséquent l’énergie de la volonté de résistance va se trouver d’autres canaux. Il est normal que cela soit spécialement à prévoir dans la jeunesse. Plaque sensible de la société, la moins insérée, la plus disponible qu’elle l’ait voulu ou pas. Non seulement elle vit mal mais on lui annonce qu’il n’en ira pas autrement avant…. avant combien de temps ? Tiens, c’est vrai, les bons docteurs comme disait Strauss-Kahn n’annoncent jamais quand leur remède auront eu le dernier mot sur la « maladie ». Il n’est pas difficile d’imaginer que les nouvelles générations trouvent bien vite insupportable le temps long des sacrifices à perpétuité, de la galère sans fin, du précariat à vie. Notamment dans la jeunesse scolarisée, celle des fins de cycle secondaire et celles de l’université. Qu’a-t-elle à perdre ? Dans le vaste monde, et notamment dans les deux Amériques, c’est dans cette population qu’ont lieu les mouvements sociaux les plus ancrés et les plus longs. Les carrés rouges du Québec en témoignent ! Mais nous avons aussi un rude choc en préparation dans la classe ouvrière de l’industrie. Le dos au mur, les PSA se savent le dos au mur. La peur du lendemain retient fort de tout côté, je le sais bien. Mais qui sait si la chaîne n’a pas déjà subi tant de tension qu’elle pourrait craquer ici où là. Voilà le contexte.  

Comme on l’avait deviné, je n’avais rien pu prévoir ni organiser pour mes vacances du fait de l’enchaînement de mes campagnes électorales. Un réseau d’amis s’est mis en mouvement pour tout organiser au dernier moment. Que serais-je sans cette fraternité qui depuis tant d’années me protège et me porte. Mon séjour en Amérique du sud s’est donc prolongé à l’impromptu ! En fait l’éloignement physique était bien la condition de cette indispensable mise à distance sans laquelle on ne peut pas faire vraiment le ménage dans son esprit. Oh ! Je ne dis pas que toutes les plaies ont cicatrisé. Qu’importe ! L’essentiel est que de chacune soit tirée au moins une leçon qui, en donnant du sens aux violences subies, leur lime les dents pour l’avenir. « Les grands angoisses périssent d’être identifiées » dit notre Albert Camus. Mais dans l’immédiat, le plus délicat est de négocier avec le goût que l’on reprend si vite pour la douceur des choses. Avec la bonhommie des rapports simples, avec un peu tout le monde, au hasard des rencontres. Avec la suavité du temps qui passe tout doucement. A la splendeur des matins qui commencent sans enjeu et se satisfont d’eux-mêmes. Brefs au cours du temps plus apaisé comme celui auquel je viens de goûter. L’action politique est si violente ! La scène médiatique si grossière ! Mais à cette heure pourtant, je sens cependant comme il est bon de commencer mon retour en Europe en reprenant le dialogue si singulier, si dense que ce blog m’a permis d’avoir avec tant de gens amicaux et engagés. Je leur dois des formules, des coups d’œil, et des agacements finalement créatifs. J’aimais aussi retrouver mon cartable à la rentrée, je peux bien l’avouer. Il me mettait en appétit de savoir.

J’ai moins lu que d’habitude, cet été. Pas question de transporter la cargaison de livres reçue pendant la campagne électorale, bien sûr. Elle est restée à quai. J’avais fait le pari d’une valise à roulette en bagage cabine, un point c’est tout. Je ne savais pas pour combien de temps je partais. Je suis de toute façon devenu un passionné de l’équipement ultra léger. Donc : rien d’autre que l’ordinateur portable, déjà lui-même délesté de son contenu sur disque dur externe pour s’éviter les embrouilles et les curiosités intrusives. Sur place j’ai donc butiné dans les bibliothèques des copains avec une préférence pour les très gros volumes qui durent et font un fil conducteur avant chaque sommeil, celui de la nuit comme ceux des siestes. J’ai choisi la couleur locale. D’abord une bonne grosse biographie de Simon Bolivar. Puis une autre non moins copieuse du Che Guevara, en français, achetée de plus à la Havane. Inutile de dire que je me suis bien félicité du choix et de l’ordre de lectures qui n’est pas seulement chronologique. De Bolivar au Che, il y a une continuité. Celle-là même après laquelle nous sommes attelés à notre tour. Ça se voit en Amérique du sud dans l’action des gouvernements de la vague démocratique. Un slogan des chavistes le résume : « Alerta ! Alerta ! Alerta que camina la espada de Bolivar en America latina ». Alerte ! L’épée de Bolivar chemine en Amérique latine. Ça se comprend facilement. Il s’agit de l’indépendance dont c’est le deux centième anniversaire en Amérique du sud. L’indépendance est une autre façon de nommer la souveraineté populaire. Et nous ? L’histoire commence seulement avec l’émergence d’une autre gauche qui s’unit, s’organise et perce électoralement sur le vieux continent. Le système de l’alternance va s’effondrer ici aussi. Le point nodal de notre tâche est aussi la question de la souveraineté populaire et de l’indépendance nationale qui sont les deux faces du même problème à cette heure où, comme l’a dit John Monk, l’ancien secrétaire de la Confédération européenne des syndicats, les nations sont devenues les colonies de la Commission européenne. Bref, j’ai lu utilement une fois de plus.

Je crois qu’il faut lire. Beaucoup, tout au long de l’année. Pour apprendre et faire sienne l’expérience des autres. Car le savoir s’incorpore. Sinon ce n’est pas du savoir. C’est juste de l’information. L’idée qu’il existe une capacité électronique sans borne pour le stockage du savoir et que nous n’aurions donc plus besoin que de savoir utiliser un moteur de recherche est une dangereuse hallucination. Un savoir, une fois assimilé, ne s’ajoute pas seulement aux autres, il en modifie le contenu. Et, en diffusant, il transforme toute l’architecture de nos réflexes et perceptions. C’est pourquoi il faut regarder de près la qualité de ce que l’on consomme comme nourriture mentale. L’écrit nous a libéré des contingences de la culture orale qui dépendait toute entière de la personne qui conservait le récit et le transmettait. Le singulier devient universel à la condition du récit qui en rend compte, pas vrai ? C’est pourquoi il est si important de ne pas laisser le récit de notre présent aux seuls vainqueurs du moment. J’ai bien vu ce que l’on a fait de moi dans le livre écrit à mon sujet. Je respecte le travail qu’il a nécessité. Mais je le tiens pour ce qu’il est : un regard particulier, très subjectif et très orienté. Ce qui est bien son droit. Me coûte davantage le constat qu’il est très éloigné des fils conducteurs réels de mon engagement politique. Du coup j’étais attentif à cet aspect du texte en lisant les biographies de mon été. Me clouaient-elles dans l’anecdote et leur fausse continuité où me donnaient-elles à comprendre les arguments de la cohérence d’un engagement, le sens de ses rebonds ?

Dans mes deux lectures de biographie, j’ai trouvé un fil commun. Le fil de la cohérence est dans le personnage, il repose sur un ou des fondamentaux biens ancrés, bien argumentés, bien intégrés au reste des raisonnements et des affects. Mais si essentiel que cela soi, tout le reste est dans les circonstances qui rendent possibles ou non l’action inspirée. Et puis il faut être capable de saisir au vol ce qui se présente. Ici l’art du moment, le hasard et le geste technique finissent par tout contenir. Si je fais une telle part à ce qui vient de l’intérieur du personnage c’est en constatant une fois de plus combien chacune de ces histoires est chahutée par les événements toujours imprévus, les malentendus, la poisse, les jalousies et les poisons. Au fond, c’est souvent le cas à toute échelle de vie. Mais le relief de ce qui est « extraordinaire » nous éclaire très utilement sur le sens de ce que nous vivons et qui est souvent d’apparence plus banale. Je me souviens d’avoir été éberlué par les  détails cruels  du récit de Jean Lacouture dans sa biographie de De Gaulle. Je parle ici de la période de la résistance. L’effroyable sac de nœuds mortels qui entoure le général, sa mise en cause permanente, l’énergie mise par les anglo-saxons pour le sortir du jeu quand ils décidèrent qu’ils l’avaient assez vu, m’étaient inconnus. La légende occulte tout cela. La geste est construite sur le modèle de la remontée des Champs Elysées sous « les purs rayons de la gloire » comme il l’a dit lui-même. En fait tout récit est un enjeu. Et sa diffusion un autre. Un livre peut transformer une existence pour un lecteur qui entre tête et corps dans le récit. Ces réflexions tirées de mes lectures de vacances s’achèveront sur une recommandation. J’ai lu trois quatre autres choses à vrai dire assez inégales. Mais je veux faire une recommandation enthousiaste. Lisez « Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » de Jonas Jonasson. Hilarant. Ici aussi tout commence par un choix butté, venu de l’intérieur du personnage. Le refus de s’impliquer. Il le conduit à vivre une vie d’aventures radicales bâtie sur des malentendus qui finissent par sembler faire sens. C’est un deuxième degré très réussi. Refuser les autres, refuser la politique, même avec la plus extrême application, ne permet pourtant pas d’y échapper. Ni à l’un ni à l’autre. Quoique laborieux et même gnan-gnan, quand il faut finir (au point que je croyais lire du John Irving !), jusqu’à dix pages de la fin on fait du hors-bord déjanté. Que mon commentaire verbeux ne vous empêche pas d’aller à l’essentiel : le livre est très drôle. C’est cela qui vaut la peine.  

Comme je l’ai déjà dit, j’étais en Amérique du sud. D’abord pour un emploi du temps politique. Il s’agissait du forum de São Paolo, point de rencontre privilégié avec toute l’autre gauche sud-américaine. J’y avais mes objectifs politiques. Je crois que j’ai bien avancé dans la coopération politique internationale que j’ai en vue et à laquelle nous travaillons avec maints camarades. L’occasion faisant le larron, puisque j’étais là, j’en ai profité pour partager quelques  moments de la campagne d’Hugo Chavez. De tout cela j’ai traité déjà dans mes précédentes notes. Quelques giclées de fiel médiatique m’en sont revenues qui m’ont bien amusé par leur bestiale et routinière méchanceté. Laissons cela. Je m’en amuserai publiquement le moment venu. On ne peut prendre au sérieux la prose qui a donné le « la » sur ce thème, celle de l’ancien tueur repenti, l’homme qui erre dans les cocktails d’ambassades pour gémir « la révolution cubaine m’a volé ma jeunesse ». C’est cet olibrius, méprisé par toute la gauche latino, qui est aujourd’hui le grand chef de l’Amérique latine au journal « Le Monde » : Paolo Paranagua. Mon seul regret est que mon moqueur préféré, le «  Canard Enchainé », conclue son bocardage assez saignant, en rappelant qu’il y a quand même des problèmes de démocratie au Venezuela. Ah oui ? Lesquels ? Voilà ce qu’il serait intéressant de connaître pour pouvoir en discuter.

Je reviens à nos échanges. Si cet espace est celui d’un dialogue il faut en respecter les rythmes. C’est pourquoi, si vous êtes de retour devant votre écran depuis quelques temps seulement, je vais me permettre de vous recommander la lecture de mes deux précédents posts. J’ai en effet investi beaucoup de temps et de soin à leur rédaction. Surtout, ce fut une occasion privilégiée d’affiner la mise en mots sur le fond des orientations que je crois nécessaire de prendre dans l’action politique mondiale de notre gauche. Je ne dis pas que ce soit une prose très facile. En me relisant je vois bien combien j’ai eu le clavier et la plume un peu laborieux. Décalage horaire ? Matériau encore trop brut ? Quoiqu’il en soit vous y trouverez le fil conducteur de ce que sera mon travail sur les thèmes de l’action internationale dans les prochains mois.

N’empêche ! Mes dialogues avec Ricardo Patiño le ministre des affaires étrangères du président équatorien Rafael Correa, et avec Temir Pora, le ministre des affaires européennes de Hugo Chavez m’ont bien aidé à faire le point avec eux sur ce qu’il est possible de faire en commun. C’est de cela que j’ai traité dans cette précédente note. Car il y a nécessité d’agir en commun. D’abord pour notre défense commune. Trop d’amis n’ont même pas la simple prise de conscience du fait que nous formons un tout, un ensemble perçu comme tel par nos ennemis dans nos pays respectifs et par l’empire nord-américain ! Trop n’ont pas compris que notre mouvement est d’un seul tenant même si ses formes, ses mots, ses points de passages et ses rythmes diffèrent. C’est au point qu’il me faut insister à propos de notre défense commune pour faire comprendre qu’elle est une urgence dans le contexte. Quelle défense ? Celle de nos gouvernements menacés par des coups d’état, la défense de la vérité sur notre action au pouvoir ou dans l’opposition contre les campagnes mondiales de dénigrements de l’internationale des médiacrâtes. Mais surtout pour la démultiplication de la force que nous sommes d’ors et déjà dans le monde. Comment ?

En partant des revendications communes de l’humanité dont nous sommes porteurs ! J’ai cité dans cet ordre d’esprit la question de l’eau et de sa propriété collective inaliénable ! L’eau publique, la gestion de l’eau libérée du parasitisme de l’argent et des multinationales ! Cette bataille-là, c’est à mes yeux l’équivalent de la bataille pour la journée de huit heures qui donna son sens concret à l’existence de la première internationale ! Le scandale récent révélé par « Marianne 2 » et « Médiapart » sur ce complot de la multinationale de l’eau pour contrer l’action de notre camarade Gabriel Amard et la fondation de la régie publique de l’eau des « Lacs de l’Essonne », n’est-il pas révélateur ? Ne souligne-t-elle pas l’étroite connexion entre la dimension écologiste et anti-capitaliste de notre combat et de notre projet de société ? De ce fait, la plainte que Gabriel Amard a déposée contre la multinationale pour « trafic d’influence » est une première de grande portée politique. Bien sûr je vais y revenir très bientôt, et pas qu’une fois.

Après cet épisode politique, j’ai décroché vraiment. Je n’y reviens pas vraiment ici. De mes vacances je ne dis rien pour maintenir le cloisonnement étanche de ma vie privé ! C’est une protection si difficile à tenir contre certains médias voyous, de la presse soi-disant respectable, qui s’acharnent dans les tentatives pour tenter de violer cette limite dont j’ai pourtant répété cent fois combien j’y tenais et pourquoi. Pour ma part je plaide pour un renforcement législatif de la protection des droits de la vie privé. J’estime qu’il faut alourdir les peines contre les auteurs de ces viols. J’opte aussi pour des mesures qui étendent le champ des poursuites possibles pour rendre impossible des manœuvres du type de celle dont vient de souffrir Anne Hidalgo alors même qu’elle luttait contre une rumeur sans fondement qui humiliait sa vie privée et frappait toute sa famille. C’est cet exemple, découvert à la faveur d’un accès aux « actualités » de Google, qui me pousse à écrire ces lignes. J’ai été glacé par le traitement réservé à Anne Hidalgo du seul fait qu’elle ait cherché à protéger les siens contre un mensonge.

Mais cette même lecture superficielle de ce qu’une machine comme Google décide de placer en tête de gondole de l’actualité digne d’être connue en premier abord m’a aussi donné un vrai moment de bonheur. C’est la nouvelle de l’atterrissage réussi sur la planète Mars de l’engin « Curiosity ». Déjà c’est la planète rouge : un bon début, non ? Soyons sérieux : « Curiosity » est un monstre sur roues de neuf cent kilos qui démarre un tour d’exploration de la planète qui me remplit d’enthousiasme. J’ai retrouvé, en lisant cela, l’excitation de mes très jeunes années quand commençait la conquête de l’espace. Je découpais avec ferveur les articles qui en traitaient. Je considère encore à présent que Youri Gagarine est une figure humaine emblématique aussi immense pour l’humanité toute entière que Gutenberg l’a été pour l’Europe de son temps. Je n’ai pas aimé le commentaire agressif du secrétaire d’Etat nord-américain selon lequel ce succès devrait faire réfléchir ceux qui doutent du leadership des USA dans le domaine spatial. Quel changement ! Où est le temps qui voyait le premier homme sur la lune se réclamer d’un exploit au nom de l’humanité toute entière ? Vous vous souvenez ? « Un petit pas pour moi, un grand pas pour l’humanité ». L’espace devrait être toujours ce domaine qui donne à l’humanité le moyen de se sentir telle, c’est à dire impliqué collectivement par une dépendance commune. Je sais bien que cela n’a pas empêché Neil Amstrong, ce 20 juillet 1969, de planter déjà d’ineptes drapeaux états-uniens sur la Lune, qui, paraît-il, s’y trouve toujours. Mais l’époque était pleine d’un état d’esprit audacieux. Seuls les libéraux et leurs zombies croient que le meilleur moteur de l’activité ou de l’ingéniosité humaine est la cupidité ou la comparaison des prix des marchandises. En fait ils réduisent la vie à son aspect le plus pauvre.

La véritable préoccupation des humains est de faire ce qui paraît impossible : cueillir à volonté quand on est réduit aux aléas du chasseur cueilleur, manger de la viande quand on veut quand on est dépendant de sa chasse quotidienne et ainsi de suite. C’est comme ça aussi qu’on en vient à l’agriculture et à l’élevage. Et de même, voler comme un oiseau, atteindre les étoiles, et ainsi de suite. Ce sont des rêves créateurs. De l’activité pour rendre réels ces rêves d’humains naissent des milliers d’inventions concrètes dont l’usage se répand dans d’innombrables domaines. Et alors autant de limites apparaissent. Alors autant de nouveaux rêves surgissent. J’écris tout cela pour insister sur cette idée que notre capacité d’initiative est ancrée dans notre imaginaire poétique, non comme une négation de la réalité mais comme une réponse aux limites qu’elle croit pouvoir nous assigner. J’ai écrit « poétique » parce que le mot veut dire création. La poésie est dans tous les arts. Tous les arts sont par essence poétiques. En étendant l’idée un peu aux forceps, je dirais que cela vaut aussi dans l’action politique qui est un art de réalisation. Et même, là peut-être davantage qu’ailleurs.

Par exemple, le Front de Gauche est une invention destinée à nous aider à franchir nos limites. Celles qu’avaient assigné à notre gauche le goût des routines, l’intériorisation de la claustration minoritaire, le sectarisme, le réflexe des querelles byzantines et des batailles de textes prophétiques, la fascination pour les jeux de billards à trois bandes, les sordides querelles d’égo habillées en chocs théoriques. Tout cela était la gangue qui empêchait que déferle la formidable énergie que notre mouvance contient. Et le Front reste la machine adéquate aussi longtemps qu’il respecte cet objectif. Sinon : retour à la case départ. Mais la vie, elle, continuera. Et cela parce que le Front de Gauche n’est pas une fin en soi. La situation écologique et sociale appelle une réponse aux limites qu’elles semblent assigner au futur de l’humanité toute entière. L’objectif est d’appliquer celle que nous avons élaborée dans nos combats, de mettre en œuvre notre projet pour l’avenir. La révolution citoyenne comme sortie de crise. Voilà la tâche. Les poètes auront toujours le dernier mot.


544 commentaires à “Carte postale de retour”
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  1. Lucy 2 dit :

    Je lis et relis les posts.......Mais reprenez vous que diable! C'est dégoulinant d'idôlatrie! Mr Mélenchon n'est pas le messie!

    Par contre au delà de la prose de groupies qui régne ici depuis quelques temps, pas l'ombre d'un début de réflexion politique.......enfin politique au sens noble du terme! C'est gravissime!

  2. Pascale dit :

    Jean-Luc Mélenchon, vous nous incitez à lire.
    Cet été, comme souvent, n'étant pas partie en vacances, j'ai lu plus que d'habitude, notamment à propos de
    - "Tarnac, magasin général" de David Dufresne, un livre très intéressant et révoltant concernant le fonctionnement de la Police en France;
    - "Dette indigne" de Gérard Filoche et Jean-Jacques Chavigné intéressant, chiffré, documenté
    - "L'oligarchie ça suffit, vive la démocratie" d'Hervé Kempf, je m'étais effectivement aperçue que nous n'étions pas (plus?) en démocratie, ce livre est très intéressant

    et mon livre préféré entre tous: "La guerre des classes" de François Ruffin (journaliste à Fakir, Là-bas si j'y suis, Le Monde Diplomatique...) Grâce à ce livre très documenté et très agréable à lire, j'ai enfin compris mon divorce avec le PS (j'ai voté pour Hollande au 2nd tour mais je pense que c'est mon dernier vote socialiste!) François Ruffin analyse ce qu'il s'est passé à gauche et à droite, dans les milieux ouvriers etc. avec son regard de journaliste qui a beaucoup enquêté sur le terrain dans tous les milieux (très riches, populaires etc.) Je vous le recommande, ce livre est génial et tout à fait d'actualité même s'il a été édité en 2008.

    Au fait, pour lire, n'oubliez pas de vous inscrire dans vos bibliothèques municipales; ça permet d'orienter les catalogues dans un certains sens (la gauche qu'on aime, plutôt que celle d'Attali ou des divers banquiers) et puis c'est...

  3. thersite69 dit :

    D'accord avec Lucy 2 ci-dessus... Ce blog tombe aisément dans le culte de la personnalité!
    Beaucoup sont ici partisans de "donner le dernier mot à la poésie". Il me semble opportun de rappeler que quelques intellectuels des départements français des Caraïbes avaient signé, en février 2009 un « Manifeste pour les produits de haute nécessité », définissant leur revendication à dimension toute politique du "poétique" par delà les nécessités "prosaïques", comme « le panier de la ménagère » : « La haute nécessité est de tenter tout de suite de jeter les bases d'une société non économique, où l'idée de développement à croissance continuelle serait écartée au profit de celle d'épanouissement ; où emploi, salaire, consommation et production serait des lieux de création de soi et de parachèvement de l'humain. »
    Si le lien n'est plus bon, demander sur un serveur.

  4. CEVENNES 30 dit :

    FELIZ CUMPLEANOS HOMBRE.

  5. Jean -Luc est de retour. Il dresse un bilan des cent jours de F-Hollande dans le JDD : " Cent jours pour presque rien !... ".
    Moi je veux voir dans ce bilan dressé par Jean - Luc un avertissement à ceux qui, ici même sur ce site, refusaient il y a quelques semaines un vote de défiance du groupe FdG à l'Assemblée, essayant de nous amener à faire confiance et à accorder du crédit au " travail parlementaire...aux possibilités des uns (FdG) de convaincre les autres (PS et affiliés) de faire différemment de ceux qui les avaient précédés avant le 6 mai..."
    Résistance

  6. Doubiste dit :

    Bon Anniversaire Jean-Luc, et bon retour parmi nous...

  7. libre62 dit :

    Contrairement à certains sur ce blog, il ne s'agit ni d'idolâtrie, ni de culte de la personnalité: en tant qu'ami, Jean-Luc Mélenchon a bien droit à toute notre amitié, d'ailleurs autant que nous tous, amis et militants du Front de Gauche! L'exprimer est tout à fait naturel et ne consiste en rien à une adoration... N'oublions pas qu'il est dans toute sa sincérité, notre porte-parole et celui de la grande cause que nous défendons, ce socialisme de la vraie gauche, " l'Humain d'abord", que défendait aussi Jean Jaurès, à qui va, de la même façon, toute notre amitié fraternelle et fidèle (relire "Pour la laïque", ou "Discours à la jeunesse")...
    Ceci dit, il n'en est pas moins vrai que, sans l'idéaliser, notre ami est formidable, oui, vraiment un chic type, comme on aimerait en rencontrer plus souvent!

  8. Adrien dit :

    Bon anniversaire, monsieur Mélenchon ! Et bon retour au pays !

  9. Guillaume dit :

    Excellente interview dans le JDD !

    J'avais peur que tu tombes toi aussi dans la médiocrité ambiante, que tu t'enfermes dans la normalité et que tu craignes de trop critiquer le pouvoir en place. Il n'en est rien et tant mieux. Ca fait du bien de lire cette critique virulante, mais constructive à la fois. Il faut les réveillez un peu et leur montrez que nous les surveillons et que nous ne laisserons rien passer.

    Quand à ceux que je viens de lire ci-dessus, qui se plaignent d'un soit disant culte de la personnalité, j'ai juste à leur dire que la gentillesse et les compliments n'ont jamais tué personne, au contraire, ils font du bien. Nous nous attachons aux hommes et nous ne restons pas froid et distant vis à vis de ceux qui marchent devant. Le travail qu'ils accomplissent en notre nom et gigantesque et nous devons les en remercier. De même aux estivales, je complimentrai et remercierai chaleureusement tout visage connu.

    L'humain d'abord quoi...

    Bonne anniversaire Jean-Luc.

  10. Lucy 2 dit :

    Mais ceux qui marchent devant sont avant tout humains...et c'est ce qui les rend si proches de nous.Mais quel mal à garder un peu d'esprit critique? N'est-ce pas une prérogative de l'amitié que de parfois emettre une critique?

    Et puis je persiste à penser que ce travail qu'ils accomplissent en notre nom....bin ne serait-il pas temps que nous le fassions nous même? Sinon nous restons des spectateurs, pire, des consommateurs!

  11. lionel-pg44 dit :

    Les camarades pégistes de Saint-Nazaire et moi te souhaitons un heureux anniversaire.

  12. Chantal Catherine dit :

    Contente de votre retour et bon anniversaire.
    Je n'ai qu'un seul souhait pour vous : la réussite de tous vos projets !
    Où peut-on trouver l'article complet du JDD sur internet ?
    ah, j'allais oublier, bon retour webmestre

  13. Guillaume dit :

    @Lucy
    Tu as parfaitement raison, je te rejoint dans tout ce que tu dis. Je n'ai jamais dit que je m'interdisai la critique, si jamais je n'étais pas d'accord avec Jean-Luc, je n'hésiterai pas à poster mon mécontentement ici.

    Militer d'avantage, s'impliquer encore et encore sur la scène politique, c'est bien entendu ce que nous devons faire en priorité. Cependant, nous vivons dans un système dans lequel nous devons nous adapter et il n'est par exemple pas possible aujourd'hui pour le militant de base de s'exprimer dans les médias à grande audiance. Mais nous pouvons tout de même prendre la parole dès qu'un micro nous est tendu, s'inviter dans les débats radiophoniques, tracter... et tant d'autres choses encore.

    Mais nous ne devons pas rejeter nos porte-parole pour autant. Au contraire soutenons-les, et encourageons-les de toutes nos forces.

  14. flo dit :

    Après avoir lu le billet de Jean-Luc Mélanchon, j'aime bien quotidiennement retrouver ma nouvelle “famille” et lire les posts. Ce matin, avant la lecture de ceux-ci, nous discutions justement en famille sur le thème du risque de culte de la personnalité et cela m'a intrigué de voir que justement une partie des commentaires tournait autour de ce thème. Nous nous disions que là aussi, il s'agit d'emprunter une ligne de crête, que la voie est étroite entre l'expression de la gratitude pour celui qui mouille sa chemise, qui en prend plein la tronche parce qu'il est en première ligne médiatique, qui est un être humain fait du même bois que soi-même et qui n'est pas moins invulnérable à la bêtise méchante, à qui il est important de rendre un peu de cette énergie dépensée pour nous tous en lui témoignant notre sympathie … et le risque que peut faire courir à l'interessé ce qui peut devenir une cour (bien intentionnée au départ). Mais gageons que Jean-Luc Mélenchon a suffisamment de sens politique et pas de problème d'égo pour résister à nos assauts de sympathie !

  15. citoyenne21 dit :

    Et bien pour son anniversaire (qu'on lui souhaite radieux), Monsieur Mélenchon a marqué son retour (tant attendu) en force, dans le JDD (rire) !
    Ca fait très plaisir de voir qu'il n'a pas perdu sa langue au Vénézuela !
    Enfin du peps à nouveau ! ce n'est pas de refus après tous ces jours de diète !
    Quand Monsieur Mélenchon dit dans le JDD : «Je suis à la disposition du Front de gauche. Mais pas en qualité de potiche", il est certain que le rôle de la potiche n'est pas du tout un rôle qui lui sera destiné un jour ! tant d'autres sont faits sur mesure pour ce rôle, on ne va pas les en priver !

  16. Berrabah dit :

    Bonjour Jean-Luc,

    Joyeux anniversaire et heureux de te retrouver parmi nous, bien que tu ne nous ais jamais quitté dans nos coeurs,
    merci pour tes billets toujours aussi riches et précieux à nos esprits embrouillés par ces rideaux de fumée quotidiens qui n'ont cessé malgré l'avènement de cette gauche "normale", dont nous constatons l'inaction coupable au service de ce néolibéralisme tout comme le précédent pouvoir.

    Merci encore Jean-Luc et bon retour chez toi,

    Messaoud

  17. Jean dit :

    Quel plaisir de vous relire et de vous savoir toujours aussi combatif !

    J’espère que vous avez bien rechargé les batteries, parce qu'il y a du boulot.

    Le PS donne de très mauvais signaux politiques qui ne présagent rien de bon, des rumeurs d'attaques d'Israel sur l'Iran...les sujets ne manquent pas.

    Bon courage, on est avec vous.

    On lâche rien !

  18. Christine Duplaissy dit :

    Lu l'interview du JDD : Je ne m'étonne pas du tout du manque d'horizon du PS car tout ce qui arrive était prévisible (et même prémédité !). Finalement, ces hypocrites du PS risquent d'être encore plus difficiles à combattre que l'UMP (qui est d'ailleurs en embuscade et au taquet !). Un "Socio-Liberal-Centre-Droit" tout mou et visqueux, pour les prises de judo, y'a moins de prise qu'avec la "Droite dure" ! Je regrette mon vote FH du 2ème tour, au fond, car je redoute qu'il ne s'achète la paix sociale en muselant les syndicats, comme déjà vu par le passé (gros soupir !). La prochaine fois, même si vous m'en priez, et en dépit de votre talent d'orateur et de fin stratège, je ne serai plus aussi disciplinée !
    Voeux amicaux et fidèles en ce 19 août 2012 ! Et merci de retourner si vite "au charbon" (JDD aujourd'hui, F. Inter demain, Fr 2 mercredi, puis les remue-méninges et estivales à la fin de la semaine : bravo, belle vitalité ! Que votre santé soit toujours bonne et votre vie remplie de beaux moments dans le privé, bien sûr, et aussi... Poético-politiques. Non, cela n'est pas de la flagornerie, mais de la gratitude pour votre fidélité à vos convictions, que je partage et que vous portez beau et haut, et vos combats, dont j'ai été, et que je veux continuer à vos côtés comme à ceux des autres militants du FdG. Je vous/nous souhaite une belle révolution sociale et citoyenne, si possible "ici et maintenant" car je ne suis pas sûre de "tenir" jusqu'en 2014...

  19. thersite69 dit :

    N'empêche qu'il serait utile de trouver ici, pas seulement des (ou autant de) " Bonjour et merci monsieur Mélenchon!", cet homme qui en meeting demandait qu'on ne scande pas son nom. A mon avis parce qu'il trouve cela contraire à l'idée du rôle que nous assignerions au dirigeant, à l'élu, aux représentants de communautés d'intérêts,.. dans la démocratie que nous souhaitons?. Que ceux qui trouvent que je ne mets pas l'humain d'abord en ne remerciant jamais Jean Luc sur son blog sachent que j'ai assez déconné étant jeune en admirant des " Grands Timoniers" populaires pour apprécier le danger ou l'erreur de s'en remettre au culte des chefs, fussent-ils ceux en qui j'ai remis ma confiance comme citoyen et militant, plutôt qu'en d'autres. J'ai aussi l'expérience que plus, étant jeune, je remerciais celui qui dirigeait, plus s'était pour lui laisser faire l'essentiel du boulot!

  20. Naco dit :

    Merci Lucy 2 pour ta lucydité active. J'ai enfin eu le temps de relire ce billet après avoir défait mes valises après mes courtes vacances au pays de Chassaigne, ou les vaches effectivement, m'ont bien mieux renseignées que ses habitants taiseux sur l'avenir du Front de Gauche.
    Politiquement donc, revenons sur cette déclaration concernant notre belle jeunesse, mûre selon Jean-Luc pour accroître la dynamique engagée dans la présidentielle. Et là, pas d'accord. Non seulement ces jeunes se sont vu confisquer un mouvement de dénégation alternatif fondamental, qu'ils soient insoumis, invisibles, ou indignés, et c'est une chose sur laquelle il y a beaucoup à dire, mais rien ne permet de dire qu'ils cherchent à s'engager en masse dans ce qui composent le FdG. Par contre, l’écœurement de ces jeunes vis à vis de la politique à la papa est parfaitement renforcée. Et le Petit Journal ou le FN pourront continuer à en faire leur fond de commerce.
    Autre chose. Penser que le FdG doive continuer dans sa forme actuelle à absorber tous les clivages des forces qui la composent est une grossière erreur. Les résultats aux législatives donnèrent une partie de la vérité de ce mouvement. Qui masque encore comment les forces de gauche radicales sont méprisées, et que celles qui collaborent avec nos ennemis sont ridicules. Tout ça se retrouvera aux municipales. C'est pour cela que je crois à un nouveau Front. Parfaitement citoyen, et parfaitement insoumis.

  21. villanova dit :

    Poussant à fond la pensée de Jean Jacques Rousseau, Robespierre n'a pas cru que la démocratie résidât tout entière dans les seules formes politiques..Il a proclamé, dès la Constituante, que la démocratie serait sociale ou qu'elle ne serait pas la démocratie.(Etudes sur Robespierre d'Albert Mathiez.Messidor /Editions Sociales)
    A méditer...
    Heureux de ton retour Jean Luc ...

  22. Philippe Bertrand dit :

    Permettez-moi de vous souhaiter un excellent anniversaire.

  23. GERARDDU70 dit :

    Bonjour a toutes et a tous
    La rentree doit etre sur une tonalite tres haute car il va falloir mettre la gauche socialiste ecologiste dans une ligne vraiment de gauche, mais egalement repondre aux attaques des daltons de droite extreme : Le Pen, Fillon, Copé etc etc...
    Je ne partage pas l'idee que le Front de Gauche continue avec ces differentes composante forces politiques
    Une solution doit etre trouvee dans les prochains mois sinon nous allons ressembler au PS sous toutes les formes. Nous representons 4 millions de voix pour convaincre et recuperer les gens qui sont ou vont etre decus de la politique de Hollande (1981 je m'en souvient très bien).
    Une révolution dans la paix ne ressemble en rien aux images des affricains du sud (Marikana) tués par l'arme flics du pouvoir. Notre outil de campagne dans le monde est L'Humain d'abord pour arriver au pouvoir.
    Sincères amitiés.

  24. christine dit :

    tres joyeux anniversaire passez une excellente journée

  25. jackinthebox dit :

    comme le jour est le meme que le mien pas de risque d'oublier:
    Bon anniversaire Jean-Luc !

  26. Lilly54 dit :

    Bonjour Amis ! Et bien ! Le retour de Jean-Luc met déja le feu aux poudres ! J'ai lu l'interview au JDD. Pas violent comme s'empressent de répéter tous les perroquets média mais sans concession et c'est bien normal ! Déjà Montebourg réagit en appelant à l'union de toutes les gauches et de tous les Français ! On a le droit de rire ! Même Anne Sinclair se fend d'un twitt en reprochant à Jean-Luc de critiquer Hollande et pas Chavez. Bref ! Jean-Luc tu as réveillé les endormis de l'été ! C'est cool ! Et on leur avait promis qu'on ne les lâcherait plus !

  27. simone 93 dit :

    Je viens de lire l'interview du JDD :: c'est drôle que vous parliez + du FdG que du Parti de Gauche dont vous êtes co-président Pourquoi le P G ne lance t-il pas.. une grande campagne d'adhésion derrière votre image ? ; vous avez vraiment le temps de devenir un parti conséquent et donc d'emmener plus fortement le FdG "( qui reste tributaire en grande partie de l'organisation du PC) avant les prochaines élections ..Il me semble que cela serait plus clair et donnerait le temps de décantation..car la période va surement être très compliquée pour les communistes (((pour qui vous n'avez qu'un seul défaut ::c'est de ne pas être communiste,,)))) qui sentent l'aspiration du FdG comme une mise à mort de leur parti .. Vous êtes le leader du PG et le FdG se réunit pour les occasions qui méritent le rassemblement de la gauche radicale Les chicaneries sur la tête du FdG sont vraiment des freins actuellement et sur exploitées par les médias . ;;;Toutes ces pensées parce que ça m'attriste que vous ayez fait la Une du JDD et pas celle de L'Huma pour votre rentrée et que ça doit pas venir de vous DONC (sans vouloir vous commander)) PARLEZ + DU PARTI DE Gauche ça sera + clair pour tout le monde

  28. Guillaume dit :

    Avant d'apeler à l'union de toutes les gauches, Montebourg ferait bien de commencer par être de gauche tout cours.

  29. Chistine dit :

    Et voici notre ministre du Redressement Productif reparti dans ses emphases ridicules:"Le chemin du changement est un chemin au long cours,escarpé, avec des obstacles et des tempêtes".

    Les Français au chômage demandent du concret, rapidemment et n'attendront pas cinq ans.Les entreprises ferment les unes après les autres et Mr Montebourg demande, tout sourire, la patience.

    Ahurissant. et indécent.

  30. Denis F dit :

    Bonjour à toutes les fortes têtes les râleurs patentés, inutile de les nommer ils se reconnaîtront tout seul, au passage bonne anniversaire au proprio de ce blog.

    Aux gens qui râlent que l'on tourne un peu trop facilement au culte de la personnalité, et à qui je ne donne pas tort, sinon je me renierais moi même, je voudrais dire : plutôt que de râler, il vaudrait peut-être mieux proposer des pistes de réflexions et de commentaires plus politiques, par exemple Jean-Luc Mélenchon nous parle des jeunes, pour ma part je crois qu'il se fiche le doigt dans l'œil jusqu'au coude, mais voilà je n'ai pas la pertinence nécessaire pour en parler (66 ans aux prunes), jeunes filles et jeunes hommes lâchez vous, nous sommes toutes ouïes et prêt à en débattre…

    Concernant la recommandation que Jean-Luc Mélenchon nous adresse, de lire ou relire ces textes précédents de l'été, pour ma part cela n'est nullement nécessaire, ils sont gravés dans ma pensée ; par contre j'ai un doute réel de l'utilité de nos commentaires, pour ma part, les quelques déposés ne semblent pas vraiment avoir d'échos ou porter une quelconque récolte exp :

    3 Denis F di t: 3 juillet 2012 à 19h01
    Réaction immédiate à l’intitulé de cette note : «la confiance ça ne se décrète pas, ça se constate», cela m’entraîne à deux questions : 1) une année face à ces gens là ne vous a pas convaincu qu’il était illusoire de leur accorder une quelconque...

  31. Courrierlecteur dit :

    Bonjour,
    Concrètement, quelles sont les critiques, quelles sont les arguments de Lucy pour ainsi haranguer les intervenants sur ce blog, en les qualifiant d'idolâtre ? Et quelle action entreprend Lucy en ce moment?
    En fait, si l'on regarde bien Lucy faire, à part la voir invoquer le diable sur ce blog (à la douzième heure et quatorze minutes) en se lamentant : "C'est dégoulinant d'idolâtrie! Mr Mélenchon n'est pas le messie!"... C'est trop drôle! On a envie de dire, irrésistiblement: Vade retro Satanas! Heureusement, aujourd'hui c'est jour de fête; et c'est bien amusant de nous laisser un "drôle". On peut ainsi taquiner ce pauvre diable pour notre plus grand plaisir et, je l'espère, divertir notre hôte ainsi que les convives. "Les poètes auront toujours le dernier mot."
    Bon anniversaire Monsieur Mélenchon et merci beaucoup d'avoir eu la force de nous réveiller et de nous entraîner dans cette belle aventure de la VI eme République. Merci aussi pour ce splendide pot aux roses que vous nous avez fait découvrir dans le JDD ce matin. Peut-être va t-on en découvrir d'autres peu à peu?

  32. Pierre de Saint Gély dit :

    Le propre de l'homme, c'est le refus conscient et organisé qui rend possible l'acquittement de son prix sans attendre les premiers avantages.
    Le Front de Gauche nous réapprend cela avec beaucoup de pédagogie.
    Le problème c'est le temps.

  33. christine dit :

    je ne suis absoluement pas d'accord avec Lucy Pour moi ce blog me permet d'exprimer mes ressentis Je n'ai pas une culture politique qui me permet de participer aux discussions que certains veulent mener sur ce blog. J'ai 54 ans je suis infirmière libérale je travaille bcp de jours ds le mois dimanches et fériés inclus Il est important pour moi d'exprimer ici ce que je ressents en tant que femmme, mère, travailleuse et sympathisante du front de gauche et non pour les beaux yeux de JL Mélenchon (meme s'il a de très beaux yeux!)alors laissez nous nous exprimer meme si notre culture n'est pas à votre niveau

  34. Michel Nguyen dit :

    Mais non Lucy, Jean Luc n'est pas le messie, mais soyons lui au moins reconnaissant d'avoir su réunir et fédérer un mouvement populaire qui sans lui n'existerait pas de manière aussi forte... rappelez vous les comités unitaires issus du referendum sur le TCE de 2005, et la division qu'il y a eu, pour aboutir aux résultats de 2007...

    Au moins Jean Luc a réussi à unir une bonne partie d'entre nous...

    Pour cela je lui en serai toujours reconnaissant. C'est lui qui a pu entendre et faire entendre "le cri du peuple" ! (voir mon ressenti sur mon blog) Et je compte encore sur lui, pour nous aider à poursuivre ce "travail" et à rallier à nos idées encore plus de monde..les jeunes surtout... je ne crois pas que ce soit de l'idolatrie.

    Pour les jeunes, c'est un vrai problème... et je rejoins l'avis de Naco (n°274). Il faudra en débattre au sein de nos collectifs

  35. J'ai découvert avec beaucoup de jublilation l'interview de Jean-Luc au JDD. Ceux qui ont pris leurs désirs pour la réalité y sont pour leurs frais. Le porte parole du FdG est toujours là, percutant et rappellant que pendre le pouvoir ne suffit pas.Encore faut-il savoir ensuite quoi faire avec. Aucun risque que jean-Luc Mélenchon et les partisans du FdG fassent preuve de la moindre complaisance vis à vis de politiciens qui gèrent les intérêts de l'oligarchie comme ceux qu'ils ont remplaçés. La différence de style, qui passionne des médias incompétents ou sciemment complices, ne règlera aucun problème. D'autre part, je suis toujours amusé par les commentaires des grincheux de service qui, constatant que Jean-Luc n'ayant pas parlé de la seule chose qu'ils auraient voulu entendre, en oublient l'essentiel et réduisent son intervention à ce seul manque marginal, arbre cachant la forêt. Je retiens pour ma part comme une très bonne nouvelle de rentrée
    qu'on peut compter sur la lucidité, l'exigeance sur le fond et la combativité de notre porte parole. A nous, à notre niveau, chacun à sa place, d'en faire autant.

  36. lou passejaïre dit :

    détournons pas les choses... ce qui agace certains d'entre nous, c'est de voir le PG et en partie le FdG se transformer en quelque chose qui ressemble de plus en plus à ce qu'est devenu le parti solferinien : une amicale de clubs de groupies, faisant oublier que ce ramassis hétéroclite de suiveurs de l'un ou l'autre avait été le parti (de gauche) porteur de l'abolition de la peine de mort, de cette utopie qu'était le "minstère du temps libre"...

    n'attendons pas tout de "notre porte parole"... le silence assourdissant du Pg pendant ces 15 derniers jours (face à pas mal de situations qui auraient mérité une réaction et je ne parle pas volontairement du FdG...) montre les limites du modéle.
    Il suffit que 5 ou 6 "porte-paroles" aient le légitime besoin de souffler un peu au même moment pour que la machine s'arréte...
    on en vient à s'interroger... le "n'attendez pas les consignes", personne ne l'a entendu ? ou le mode d'organisation est il a revoir ? voilà une piste de réflexion !

    les outils de travail collaboratif à distance existent, certains les ont utilisé au sein de trop rares commissions, mais c'est bien souvent l'idée du travail collectif qui ne vient pas à l'esprit de beaucoup, dés qu'on sort du boulot matériel indispensable (mais assez pénible)... voilà une piste de réflexion !

    et on peut en lister des tas... mais ne sommes nous pas "trop vieux" pour nous emparer de modéles qui ont fait leur preuve ?

  37. tchoo dit :

    Je suis heureux de vous retrouver, en pleine forme et bien reposé des mois de tension vécus ces derniers temps.
    Si je respecte et partage au plus haut point votre point de vue sur la vie privée, j'espère et je souhaite que vous nous fassiez part de ce que vous avez pu voir, ressentir et comprendre du Vénézuéla. Parce que, nous, ici si nous comptons, sur ceux chargé de rendre compte, nous aurons que des informations biaisées et partisannes, ne reflétant que très peu la formidable évolution de ce pays

  38. Maryse MERCEREAU dit :

    Bonjour Jean Luc et merci pour ce courrier de retour. Comme toujours tu synthétises au mieux, mais la poésie est toujours présente et m'enchante.
    Je serais aux estivales de Grenoble, et avec les camarades d'ici (Le Vigan,Ganges), nous attendons avec impatience ton intervention, après deux jours de travail, elle sera la bien-venue.
    Pour ton information, dans notre petit coin, suite a la campagne des présidentielles, avec les écoutes collectives de tes discours,
    dans les cafés entre autres lieux,nous avons acueilli 6 nouveaux adhérents très déterminés, un vrai bonheur.
    Ne lâchons rien. a bientôt a Grenoble

  39. Didfly dit :

    Bon Anniversaire Monsieur Mélenchon !
    Heureux de votre retour sur les medias.
    Vive la vraie Gauche !

  40. Jean Jolly dit :

    Il reste jusqu’à minuit pour souhaiter les voeux d’anniversaire, j’imagine que l’entourage de Jean-Luc aura fait le nécessaire. Il existe « le club des amis de Sarkozy » pour justement que ses admirateurs ou trices puissent laisser exprimer leurs sentiments… je ne pense pas que ce blog en soit une copie.
    Par exemple, Jean-Luc parle, dans le troisième paragraphe de son billet, de la déliquescence de la démocratie européenne, je le cite : Je reviens d’une zone du monde en pleine ébullition où tout déborde de projets et d’énergie. Le choc de la comparaison est sévère. Là-bas aussi ils ont connu ça jusqu’à ce que commence la vague des révolutions démocratiques qui a tout balayé. Maintenant les voilà dans les turbulences d’un monde en mouvement. Ici, c’est : bonjour tristesse. Partout la peur. Partout la déprime. Il y a de quoi. La politique stupide d’austérité généralisée est en train de provoquer une récession générale sur le vieux continent.
    C’est beaucoup plus attristant que les bons vœux mais beaucoup plus stimulant d’un point de vue politique… nous ferons la fête quand les banksters et leurs marionnettes politiciennes seront hors d’état de nuire.

  41. Combe dit :

    Bonsoir Monsieur Mélenchon, vous revoila. Comme vous, nous, milliers et millions d'âmes engagées ont repris du poil de la bête durant les vacances.
    J'ai vu que le courant "gauche anticapitaliste du npa s'était rattaché au front de gauche. Je trouve ca magnifique ! Je suis un unitaire de l'autre gauche convaincu et je souhaite de tout mon coeur que la direction du NPA prendra un jour la bonne décision! J'éspère que la mouvance d'arnaud Montebourg un jour nous rejoindra, ainsi que la frange la plus a gauche d EELV qui devra bien se rendre compte un jour qu'elle est bien plus proche de nous que des socialistes démocrates du PS.
    Je pense que dans un souci d'ouverture et de rassemblement il faudrait integrer au nom "front de gauche" quelquechose qui mette en évidence directe l'importance de l'écologie dans notre mouvement. Ne soyons pas trop timides et ne laissons pas le monopole du vert aux seuls eelv. Montrons a eelv que nous sommes "des vrais", que notre alliance sera féconde.

    Unité, cohérence et victoire.

  42. lou passejaïre dit :

    Les tentations croissantes de "dépassement de la démocratie" à l'oeuvre en Gréce, mais aussi ailleurs (certains traités, refusés par référendum, cherchez bien), les menaces du gouvernement Britannique contre L'Equateur au mépris des régles élémentaires des relations internationales, n'avons nous pas dépassé le stade de la démocratie ?
    Alors oui, j'ai bien peur que pour les arcs de triomphe et les couronnes de laurier, il soit raisonnable d'attendre un peu... voici venir le temps... de la poésie :
    Ce n'est pas le rince-doigts qui fait les mains propres ni le baisemain qui fait la tendresse.
    Ce n'est pas le mot qui fait la poésie, c'est la poésie qui illustre le mot.
    Les écrivains qui ont recours à leurs doigts pour savoir s'ils ont leur compte de pieds, ne sont pas des poètes, ce sont des dactylographes.
    Le poète d'aujourd'hui doit appartenir à une caste, à un parti ou au Tout-Paris.
    Le poète qui ne se soumet pas est un homme mutilé.
    ../..
    N'oubliez jamais que ce qu'il y a d'encombrant dans la Morale,
    C'est que c'est toujours la Morale des autres.
    Les plus beaux chants sont les chants de revendications
    Le vers doit faire l'amour dans la tête des populations.
    A l'école de la poésie et de la musique on n'apprend pas
    On se bat.

    Léo Férré Préface...

  43. MARTINE CAPDEPONT dit :

    Aie! aie! aie! c'est dur la notoriété... Impossible de faire comme si ! Oui un an de plus cher Jean-Luc... je te souhaite donc également un très très heureux anniversaire et n'en déplaise aux jaloux de tous acabits merci infiniment pour tout, tu es le meilleur et on t'aime de tout notre coeur ! A très très bientôt sur les champs de bataille. On lâche rien!

  44. jean-pierre petignat Courtételle Suisse dit :

    Cher camarade,
    En lisant tous ces excellents messages, politiques et culturels. Je sais que le mouvement avec notre ami Mélenchon est profond et irréversible. Le texte de Martine N0253 est génial et réel. Bravo les camarades. jpierre petignat

  45. miluz dit :

    Le combat pour le respect de la vie privée est LE combat politique par excellence en Occident. Tout simplement parce que la politique est originellement la propriété de tous. Et doit le rester. Dans une véritable démocratie, directe, il n'y a pas de star-system, ni de dynastie, et on a pas le temps de s'attarder à ces conneries. Mais le respect de la vie privée, c'est à dire le rétablissement de la démocratie directe, c'est aussi le combat pour un internet libre, et contre la société de surveillance. CQFD.

  46. Claude dit :

    Bonne arrivée, Monsieur Mélenchon !
    Quel cadeau pour mon anniversaire (15 août) votre article.
    J'ai hâte pour ma reprise de travail de vous entendre, demain matin sur France-Inter.
    Ensemble, résisterons contre cette droite austère et combien violente et ce P.S, qui ne pense qu'à ménager la chèvre et le choux, sans jamais vraiment s'engager vers la voie du changement.
    A demain
    Claude

  47. Bien Modestement dit :

    On a dit tout et n'importe quoi sur votre engagement depuis votre anniversaire de l'an dernier...
    Pour moi, il n'y a qu'un seul mot à prononcer: MERCI !
    Et pour celui de ce jour, je vous souhaite de rester vous-même même si les expériences nous amènent toujours à évoluer. Vous aurez toujours de l'envergure...

  48. LECLERCQ Alain dit :

    Salut Jean LUC,
    Un bonjour d'HENIN BEAUMONT !
    J’espère que le repos était pour toi au rendez vous. Un repos bien mérité.
    On lâche rien !
    A bientôt Компаньон.
    Alain LECLERCQ (Cheminot)

  49. michèle dit :

    Bonne nuit anniversaire et à demain sur F.I, La Matinale pour entendre enfin un son de cloche qui réveille, qui ravive, qui résonne, qui retentit, qui...

  50. Siamy dit :

    Bonjour Mr Mélenchon,
    Je viens de lire votre interview sur le JDD, et votre réflexion sur l'Iran me dérange toujours autant.Ce délire parano à propos de l'Iran, qui sert à mettre en branle des idées de guerre au risque de déclencher une catastrophe internationale.Ce sont ces propos qui sont dangereux.Cette odieuse guerre en Libye, n'a donc pas servi de leçon?Il sera peut-être plus difficile de faire croire au bon peuple si facilement manipulable, que le gouvernement Iranien tire sur sa population,à moins qu'on n'agite encore le prétexte de cette Iranophobie nucléaire?Le peuple (à mois d'être manipulé), ne veut pas de la guerre, puisque c'est lui qui en est toujours victime!

    http://www.legrandsoir.info/piqure-de-rappel-iran-ahmadinejad-n-a-jamais-appele-a-rayer-israel-de-la-carte.html


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