15août 12

Bavardage tranquille

Carte postale de retour

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L'asile politique accordé par l'Equateur à Julian Assange

est une bonne nouvelle

Bravo l’Equateur ! La décision du président Rafael Correa d’accorder l’asile diplomatique à Julian Assange dérègle la machine à étouffer en silence.

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Me revoici. J’entre dans le flot de la toile comme on entre dans la mer pour un bain. Je dois m’acclimater. Je reprends. Tout doux. Rien ne me fera accélérer. Bien calé dans mon hamac je lis la pile des numéros de « L’Humanité » que la factrice m’a livrée pendant mon absence. J’ai le temps ! Je me cale sur un horizon de redémarrage effectif la semaine du 20 août avec l’horizon du vendredi 24 août à Grenoble. En effet le Parti de Gauche m’y donne la parole pour un meeting public en conclusion de son « remue méninges ». C’est juste la veille de l’ouverture, le lendemain, des « Estivales » de notre Front de Gauche.  En semaine, je m’exprimerai ici et là, où l’on me propose des espaces sans pugilat ni traquenard. Bon. Voyons. Cette note fonctionne comme un bavardage.

En tous cas c’est un étrange moment que celui où l’on doit de nouveau s’impliquer dans une mêlée, que l’on a eu tant de mal à quitter et davantage encore de mal à mettre à distance de soi. La cure au loin a eu au moins un effet d’apaisement. Quand j’ai découvert, stupéfait, la revue de presse des saletés publiées à mon sujet cet été, j’ai eu un temps de cette drôle de nausée qui m’a serré la gorge tant de fois pendant cette dernière semaine de campagne présidentielle où chaque jour commençait pour moi avec une calomnie répandue sur le net et relayée par les moutons médiatiques. Mais ça ne dura pas. Aucun des symptômes physiques de cet état ne se fixait. Je m’ébahis seulement de la longévité des rancœurs que j’ai suscitées. Les plumitifs qui s’indignent de mon agressivité et m’invitent à la tolérance se sont encore lâchés cet été dans les outrances et les insultes. « Mais qu’est-ce que tu leur as fait pour qu’ils te traitent comme ça », m’a demandé un ami très cher. Qu’est-ce que je leur ai fait ? Conjugue au pluriel : nous leur avons fait peur, camarade !

Ma pile du journal « L’Humanité » une fois finie, j’ai lu les gazettes de la finance. Là, c’est autre chose. La violence de mon indignation est intacte. Je crois même que ça s’est aggravé. Je reviens d’une zone du monde en pleine ébullition où tout déborde de projets et d’énergie. Le choc de la comparaison est sévère. Là-bas aussi ils ont connu ça jusqu’à ce que commence la vague des révolutions démocratiques qui a tout balayé. Maintenant les voilà dans les turbulences d’un monde en mouvement. Ici, c’est : bonjour tristesse. Partout la peur. Partout la déprime. Il y a de quoi. La politique stupide d’austérité généralisée est en train de provoquer une récession générale sur le vieux continent. Ricanons en voyant que même ce mégalithe de madame Merkel commence à payer le prix de la politique de rustre qu’elle impose à toute l’Europe avec sa bonne conscience à front de bœuf ! Ce n’est pas faute d’avoir expliqué combien ce désastre était prévisible et combien il ne pouvait en être autrement. Mais à quoi bon ! Les très intelligents continuent de pérorer dans les colonnes que je lis. Rien ne les arrêtera. Au loin, on entend déjà le bruit de la grande chute d’eau qui va envoyer tout le monde dans le vide. Mais tous pédalent avec ardeur : plus vite, plus fort ! La Grèce a encore perdu six points d’activité économique ! Pourquoi changer une politique qui ne marche pas ? L’Espagne est entrée à son tour dans la spirale mortelle. Quelle surprise ! Lisez le texte de Sépulvéda dans « Le Monde Diplomatique » de ce mois-ci, malicieusement titré « le chat de Zapatero ». Le traité européen soi-disant « renégocié » par François Hollande va aggraver ce chaos déjà automatiquement grandissant. La vérité c’est qu’il est inapplicable. Qui et comment dans une économie déjà en récession va encore atteindre un déficit désormais limité à 0,5 % ? Qui est capable de provoquer un tel choc de contraction de la dépense publique ? Fumisterie ! Mais on peut compter sur l’armée des « béni oui-oui », en rangs serrés comme d’habitude, médiacrâtes, « responsables » politiques et compagnie pour assurer un escamotage complet du débat formel prévu à l’Assemblée pour la ratification du nouveau traité. La réalité et la résistance devra donc trouver d’autres chemins.

Certes nous avons échoué en février dernier à faire émerger ce débat lorsqu’est arrivé dans les assemblées le vote du mécanisme européen de solidarité financière. Pourtant, en pleine présidentielle, c’était l’occasion idéale dans un pays démocratique, non ? Pierre Laurent y consacra une bonne demi-heure à notre meeting national de Villeurbanne. Et moi tout autant le lendemain au meeting de Montpellier. Toutes nos organisations menèrent  campagne pour le référendum, des milliers de citoyens inondèrent leur carnet d’adresse électronique. Rien n’y fit. Les médias, l’UMP et le PS ont nettement préféré les gesticulations sur la viande halal ! Mais ce n’est pas une raison pour renoncer. Non ! Tout le contraire. Le travail patient d’explication n’atteint certainement pas le très grand nombre. Quoiqu’il s’opère, en profondeur, des changements d’état d’esprit dont n’ont pas idée ceux qui comptent sur leur habituel tour de passe-passe pour berner tout le monde. Mais ce que nous faisons construit un secteur de plus en plus large de citoyens informés et motivés. Ceux-là seront le point d’appui de la nouvelle politique qu’il faudra mener quand tout ceci se sera effondré. Dans combien de temps ? A quel moment. Nous ne le savons pas. Nous savons seulement que cela aura lieu, inéluctablement.

D’après moi, la jeunesse de notre pays est mûre pour se mettre en mouvement. Toute la période électorale, et celle qui en a été avant cela le prélude, a canalisé dans cette direction l’énergie disponible. Le mouvement des indignés n’a pas pris pied à échelle de masse parce qu’il existait un moyen de faire autrement. Cette remarque s’étend à tous les secteurs d’âge et de profession en vérité. A présent les prochains rendez-vous dans les urnes sont éloignés et leurs enjeux moins contraignants sur les leviers de décision institutionnelle. Par conséquent l’énergie de la volonté de résistance va se trouver d’autres canaux. Il est normal que cela soit spécialement à prévoir dans la jeunesse. Plaque sensible de la société, la moins insérée, la plus disponible qu’elle l’ait voulu ou pas. Non seulement elle vit mal mais on lui annonce qu’il n’en ira pas autrement avant…. avant combien de temps ? Tiens, c’est vrai, les bons docteurs comme disait Strauss-Kahn n’annoncent jamais quand leur remède auront eu le dernier mot sur la « maladie ». Il n’est pas difficile d’imaginer que les nouvelles générations trouvent bien vite insupportable le temps long des sacrifices à perpétuité, de la galère sans fin, du précariat à vie. Notamment dans la jeunesse scolarisée, celle des fins de cycle secondaire et celles de l’université. Qu’a-t-elle à perdre ? Dans le vaste monde, et notamment dans les deux Amériques, c’est dans cette population qu’ont lieu les mouvements sociaux les plus ancrés et les plus longs. Les carrés rouges du Québec en témoignent ! Mais nous avons aussi un rude choc en préparation dans la classe ouvrière de l’industrie. Le dos au mur, les PSA se savent le dos au mur. La peur du lendemain retient fort de tout côté, je le sais bien. Mais qui sait si la chaîne n’a pas déjà subi tant de tension qu’elle pourrait craquer ici où là. Voilà le contexte.  

Comme on l’avait deviné, je n’avais rien pu prévoir ni organiser pour mes vacances du fait de l’enchaînement de mes campagnes électorales. Un réseau d’amis s’est mis en mouvement pour tout organiser au dernier moment. Que serais-je sans cette fraternité qui depuis tant d’années me protège et me porte. Mon séjour en Amérique du sud s’est donc prolongé à l’impromptu ! En fait l’éloignement physique était bien la condition de cette indispensable mise à distance sans laquelle on ne peut pas faire vraiment le ménage dans son esprit. Oh ! Je ne dis pas que toutes les plaies ont cicatrisé. Qu’importe ! L’essentiel est que de chacune soit tirée au moins une leçon qui, en donnant du sens aux violences subies, leur lime les dents pour l’avenir. « Les grands angoisses périssent d’être identifiées » dit notre Albert Camus. Mais dans l’immédiat, le plus délicat est de négocier avec le goût que l’on reprend si vite pour la douceur des choses. Avec la bonhommie des rapports simples, avec un peu tout le monde, au hasard des rencontres. Avec la suavité du temps qui passe tout doucement. A la splendeur des matins qui commencent sans enjeu et se satisfont d’eux-mêmes. Brefs au cours du temps plus apaisé comme celui auquel je viens de goûter. L’action politique est si violente ! La scène médiatique si grossière ! Mais à cette heure pourtant, je sens cependant comme il est bon de commencer mon retour en Europe en reprenant le dialogue si singulier, si dense que ce blog m’a permis d’avoir avec tant de gens amicaux et engagés. Je leur dois des formules, des coups d’œil, et des agacements finalement créatifs. J’aimais aussi retrouver mon cartable à la rentrée, je peux bien l’avouer. Il me mettait en appétit de savoir.

J’ai moins lu que d’habitude, cet été. Pas question de transporter la cargaison de livres reçue pendant la campagne électorale, bien sûr. Elle est restée à quai. J’avais fait le pari d’une valise à roulette en bagage cabine, un point c’est tout. Je ne savais pas pour combien de temps je partais. Je suis de toute façon devenu un passionné de l’équipement ultra léger. Donc : rien d’autre que l’ordinateur portable, déjà lui-même délesté de son contenu sur disque dur externe pour s’éviter les embrouilles et les curiosités intrusives. Sur place j’ai donc butiné dans les bibliothèques des copains avec une préférence pour les très gros volumes qui durent et font un fil conducteur avant chaque sommeil, celui de la nuit comme ceux des siestes. J’ai choisi la couleur locale. D’abord une bonne grosse biographie de Simon Bolivar. Puis une autre non moins copieuse du Che Guevara, en français, achetée de plus à la Havane. Inutile de dire que je me suis bien félicité du choix et de l’ordre de lectures qui n’est pas seulement chronologique. De Bolivar au Che, il y a une continuité. Celle-là même après laquelle nous sommes attelés à notre tour. Ça se voit en Amérique du sud dans l’action des gouvernements de la vague démocratique. Un slogan des chavistes le résume : « Alerta ! Alerta ! Alerta que camina la espada de Bolivar en America latina ». Alerte ! L’épée de Bolivar chemine en Amérique latine. Ça se comprend facilement. Il s’agit de l’indépendance dont c’est le deux centième anniversaire en Amérique du sud. L’indépendance est une autre façon de nommer la souveraineté populaire. Et nous ? L’histoire commence seulement avec l’émergence d’une autre gauche qui s’unit, s’organise et perce électoralement sur le vieux continent. Le système de l’alternance va s’effondrer ici aussi. Le point nodal de notre tâche est aussi la question de la souveraineté populaire et de l’indépendance nationale qui sont les deux faces du même problème à cette heure où, comme l’a dit John Monk, l’ancien secrétaire de la Confédération européenne des syndicats, les nations sont devenues les colonies de la Commission européenne. Bref, j’ai lu utilement une fois de plus.

Je crois qu’il faut lire. Beaucoup, tout au long de l’année. Pour apprendre et faire sienne l’expérience des autres. Car le savoir s’incorpore. Sinon ce n’est pas du savoir. C’est juste de l’information. L’idée qu’il existe une capacité électronique sans borne pour le stockage du savoir et que nous n’aurions donc plus besoin que de savoir utiliser un moteur de recherche est une dangereuse hallucination. Un savoir, une fois assimilé, ne s’ajoute pas seulement aux autres, il en modifie le contenu. Et, en diffusant, il transforme toute l’architecture de nos réflexes et perceptions. C’est pourquoi il faut regarder de près la qualité de ce que l’on consomme comme nourriture mentale. L’écrit nous a libéré des contingences de la culture orale qui dépendait toute entière de la personne qui conservait le récit et le transmettait. Le singulier devient universel à la condition du récit qui en rend compte, pas vrai ? C’est pourquoi il est si important de ne pas laisser le récit de notre présent aux seuls vainqueurs du moment. J’ai bien vu ce que l’on a fait de moi dans le livre écrit à mon sujet. Je respecte le travail qu’il a nécessité. Mais je le tiens pour ce qu’il est : un regard particulier, très subjectif et très orienté. Ce qui est bien son droit. Me coûte davantage le constat qu’il est très éloigné des fils conducteurs réels de mon engagement politique. Du coup j’étais attentif à cet aspect du texte en lisant les biographies de mon été. Me clouaient-elles dans l’anecdote et leur fausse continuité où me donnaient-elles à comprendre les arguments de la cohérence d’un engagement, le sens de ses rebonds ?

Dans mes deux lectures de biographie, j’ai trouvé un fil commun. Le fil de la cohérence est dans le personnage, il repose sur un ou des fondamentaux biens ancrés, bien argumentés, bien intégrés au reste des raisonnements et des affects. Mais si essentiel que cela soi, tout le reste est dans les circonstances qui rendent possibles ou non l’action inspirée. Et puis il faut être capable de saisir au vol ce qui se présente. Ici l’art du moment, le hasard et le geste technique finissent par tout contenir. Si je fais une telle part à ce qui vient de l’intérieur du personnage c’est en constatant une fois de plus combien chacune de ces histoires est chahutée par les événements toujours imprévus, les malentendus, la poisse, les jalousies et les poisons. Au fond, c’est souvent le cas à toute échelle de vie. Mais le relief de ce qui est « extraordinaire » nous éclaire très utilement sur le sens de ce que nous vivons et qui est souvent d’apparence plus banale. Je me souviens d’avoir été éberlué par les  détails cruels  du récit de Jean Lacouture dans sa biographie de De Gaulle. Je parle ici de la période de la résistance. L’effroyable sac de nœuds mortels qui entoure le général, sa mise en cause permanente, l’énergie mise par les anglo-saxons pour le sortir du jeu quand ils décidèrent qu’ils l’avaient assez vu, m’étaient inconnus. La légende occulte tout cela. La geste est construite sur le modèle de la remontée des Champs Elysées sous « les purs rayons de la gloire » comme il l’a dit lui-même. En fait tout récit est un enjeu. Et sa diffusion un autre. Un livre peut transformer une existence pour un lecteur qui entre tête et corps dans le récit. Ces réflexions tirées de mes lectures de vacances s’achèveront sur une recommandation. J’ai lu trois quatre autres choses à vrai dire assez inégales. Mais je veux faire une recommandation enthousiaste. Lisez « Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » de Jonas Jonasson. Hilarant. Ici aussi tout commence par un choix butté, venu de l’intérieur du personnage. Le refus de s’impliquer. Il le conduit à vivre une vie d’aventures radicales bâtie sur des malentendus qui finissent par sembler faire sens. C’est un deuxième degré très réussi. Refuser les autres, refuser la politique, même avec la plus extrême application, ne permet pourtant pas d’y échapper. Ni à l’un ni à l’autre. Quoique laborieux et même gnan-gnan, quand il faut finir (au point que je croyais lire du John Irving !), jusqu’à dix pages de la fin on fait du hors-bord déjanté. Que mon commentaire verbeux ne vous empêche pas d’aller à l’essentiel : le livre est très drôle. C’est cela qui vaut la peine.  

Comme je l’ai déjà dit, j’étais en Amérique du sud. D’abord pour un emploi du temps politique. Il s’agissait du forum de São Paolo, point de rencontre privilégié avec toute l’autre gauche sud-américaine. J’y avais mes objectifs politiques. Je crois que j’ai bien avancé dans la coopération politique internationale que j’ai en vue et à laquelle nous travaillons avec maints camarades. L’occasion faisant le larron, puisque j’étais là, j’en ai profité pour partager quelques  moments de la campagne d’Hugo Chavez. De tout cela j’ai traité déjà dans mes précédentes notes. Quelques giclées de fiel médiatique m’en sont revenues qui m’ont bien amusé par leur bestiale et routinière méchanceté. Laissons cela. Je m’en amuserai publiquement le moment venu. On ne peut prendre au sérieux la prose qui a donné le « la » sur ce thème, celle de l’ancien tueur repenti, l’homme qui erre dans les cocktails d’ambassades pour gémir « la révolution cubaine m’a volé ma jeunesse ». C’est cet olibrius, méprisé par toute la gauche latino, qui est aujourd’hui le grand chef de l’Amérique latine au journal « Le Monde » : Paolo Paranagua. Mon seul regret est que mon moqueur préféré, le «  Canard Enchainé », conclue son bocardage assez saignant, en rappelant qu’il y a quand même des problèmes de démocratie au Venezuela. Ah oui ? Lesquels ? Voilà ce qu’il serait intéressant de connaître pour pouvoir en discuter.

Je reviens à nos échanges. Si cet espace est celui d’un dialogue il faut en respecter les rythmes. C’est pourquoi, si vous êtes de retour devant votre écran depuis quelques temps seulement, je vais me permettre de vous recommander la lecture de mes deux précédents posts. J’ai en effet investi beaucoup de temps et de soin à leur rédaction. Surtout, ce fut une occasion privilégiée d’affiner la mise en mots sur le fond des orientations que je crois nécessaire de prendre dans l’action politique mondiale de notre gauche. Je ne dis pas que ce soit une prose très facile. En me relisant je vois bien combien j’ai eu le clavier et la plume un peu laborieux. Décalage horaire ? Matériau encore trop brut ? Quoiqu’il en soit vous y trouverez le fil conducteur de ce que sera mon travail sur les thèmes de l’action internationale dans les prochains mois.

N’empêche ! Mes dialogues avec Ricardo Patiño le ministre des affaires étrangères du président équatorien Rafael Correa, et avec Temir Pora, le ministre des affaires européennes de Hugo Chavez m’ont bien aidé à faire le point avec eux sur ce qu’il est possible de faire en commun. C’est de cela que j’ai traité dans cette précédente note. Car il y a nécessité d’agir en commun. D’abord pour notre défense commune. Trop d’amis n’ont même pas la simple prise de conscience du fait que nous formons un tout, un ensemble perçu comme tel par nos ennemis dans nos pays respectifs et par l’empire nord-américain ! Trop n’ont pas compris que notre mouvement est d’un seul tenant même si ses formes, ses mots, ses points de passages et ses rythmes diffèrent. C’est au point qu’il me faut insister à propos de notre défense commune pour faire comprendre qu’elle est une urgence dans le contexte. Quelle défense ? Celle de nos gouvernements menacés par des coups d’état, la défense de la vérité sur notre action au pouvoir ou dans l’opposition contre les campagnes mondiales de dénigrements de l’internationale des médiacrâtes. Mais surtout pour la démultiplication de la force que nous sommes d’ors et déjà dans le monde. Comment ?

En partant des revendications communes de l’humanité dont nous sommes porteurs ! J’ai cité dans cet ordre d’esprit la question de l’eau et de sa propriété collective inaliénable ! L’eau publique, la gestion de l’eau libérée du parasitisme de l’argent et des multinationales ! Cette bataille-là, c’est à mes yeux l’équivalent de la bataille pour la journée de huit heures qui donna son sens concret à l’existence de la première internationale ! Le scandale récent révélé par « Marianne 2 » et « Médiapart » sur ce complot de la multinationale de l’eau pour contrer l’action de notre camarade Gabriel Amard et la fondation de la régie publique de l’eau des « Lacs de l’Essonne », n’est-il pas révélateur ? Ne souligne-t-elle pas l’étroite connexion entre la dimension écologiste et anti-capitaliste de notre combat et de notre projet de société ? De ce fait, la plainte que Gabriel Amard a déposée contre la multinationale pour « trafic d’influence » est une première de grande portée politique. Bien sûr je vais y revenir très bientôt, et pas qu’une fois.

Après cet épisode politique, j’ai décroché vraiment. Je n’y reviens pas vraiment ici. De mes vacances je ne dis rien pour maintenir le cloisonnement étanche de ma vie privé ! C’est une protection si difficile à tenir contre certains médias voyous, de la presse soi-disant respectable, qui s’acharnent dans les tentatives pour tenter de violer cette limite dont j’ai pourtant répété cent fois combien j’y tenais et pourquoi. Pour ma part je plaide pour un renforcement législatif de la protection des droits de la vie privé. J’estime qu’il faut alourdir les peines contre les auteurs de ces viols. J’opte aussi pour des mesures qui étendent le champ des poursuites possibles pour rendre impossible des manœuvres du type de celle dont vient de souffrir Anne Hidalgo alors même qu’elle luttait contre une rumeur sans fondement qui humiliait sa vie privée et frappait toute sa famille. C’est cet exemple, découvert à la faveur d’un accès aux « actualités » de Google, qui me pousse à écrire ces lignes. J’ai été glacé par le traitement réservé à Anne Hidalgo du seul fait qu’elle ait cherché à protéger les siens contre un mensonge.

Mais cette même lecture superficielle de ce qu’une machine comme Google décide de placer en tête de gondole de l’actualité digne d’être connue en premier abord m’a aussi donné un vrai moment de bonheur. C’est la nouvelle de l’atterrissage réussi sur la planète Mars de l’engin « Curiosity ». Déjà c’est la planète rouge : un bon début, non ? Soyons sérieux : « Curiosity » est un monstre sur roues de neuf cent kilos qui démarre un tour d’exploration de la planète qui me remplit d’enthousiasme. J’ai retrouvé, en lisant cela, l’excitation de mes très jeunes années quand commençait la conquête de l’espace. Je découpais avec ferveur les articles qui en traitaient. Je considère encore à présent que Youri Gagarine est une figure humaine emblématique aussi immense pour l’humanité toute entière que Gutenberg l’a été pour l’Europe de son temps. Je n’ai pas aimé le commentaire agressif du secrétaire d’Etat nord-américain selon lequel ce succès devrait faire réfléchir ceux qui doutent du leadership des USA dans le domaine spatial. Quel changement ! Où est le temps qui voyait le premier homme sur la lune se réclamer d’un exploit au nom de l’humanité toute entière ? Vous vous souvenez ? « Un petit pas pour moi, un grand pas pour l’humanité ». L’espace devrait être toujours ce domaine qui donne à l’humanité le moyen de se sentir telle, c’est à dire impliqué collectivement par une dépendance commune. Je sais bien que cela n’a pas empêché Neil Amstrong, ce 20 juillet 1969, de planter déjà d’ineptes drapeaux états-uniens sur la Lune, qui, paraît-il, s’y trouve toujours. Mais l’époque était pleine d’un état d’esprit audacieux. Seuls les libéraux et leurs zombies croient que le meilleur moteur de l’activité ou de l’ingéniosité humaine est la cupidité ou la comparaison des prix des marchandises. En fait ils réduisent la vie à son aspect le plus pauvre.

La véritable préoccupation des humains est de faire ce qui paraît impossible : cueillir à volonté quand on est réduit aux aléas du chasseur cueilleur, manger de la viande quand on veut quand on est dépendant de sa chasse quotidienne et ainsi de suite. C’est comme ça aussi qu’on en vient à l’agriculture et à l’élevage. Et de même, voler comme un oiseau, atteindre les étoiles, et ainsi de suite. Ce sont des rêves créateurs. De l’activité pour rendre réels ces rêves d’humains naissent des milliers d’inventions concrètes dont l’usage se répand dans d’innombrables domaines. Et alors autant de limites apparaissent. Alors autant de nouveaux rêves surgissent. J’écris tout cela pour insister sur cette idée que notre capacité d’initiative est ancrée dans notre imaginaire poétique, non comme une négation de la réalité mais comme une réponse aux limites qu’elle croit pouvoir nous assigner. J’ai écrit « poétique » parce que le mot veut dire création. La poésie est dans tous les arts. Tous les arts sont par essence poétiques. En étendant l’idée un peu aux forceps, je dirais que cela vaut aussi dans l’action politique qui est un art de réalisation. Et même, là peut-être davantage qu’ailleurs.

Par exemple, le Front de Gauche est une invention destinée à nous aider à franchir nos limites. Celles qu’avaient assigné à notre gauche le goût des routines, l’intériorisation de la claustration minoritaire, le sectarisme, le réflexe des querelles byzantines et des batailles de textes prophétiques, la fascination pour les jeux de billards à trois bandes, les sordides querelles d’égo habillées en chocs théoriques. Tout cela était la gangue qui empêchait que déferle la formidable énergie que notre mouvance contient. Et le Front reste la machine adéquate aussi longtemps qu’il respecte cet objectif. Sinon : retour à la case départ. Mais la vie, elle, continuera. Et cela parce que le Front de Gauche n’est pas une fin en soi. La situation écologique et sociale appelle une réponse aux limites qu’elles semblent assigner au futur de l’humanité toute entière. L’objectif est d’appliquer celle que nous avons élaborée dans nos combats, de mettre en œuvre notre projet pour l’avenir. La révolution citoyenne comme sortie de crise. Voilà la tâche. Les poètes auront toujours le dernier mot.


544 commentaires à “Carte postale de retour”
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  1. aumaitre dit :

    Bonjour Monsieur Mélenchon !

    Quel plaisir de vous relire et de vous retrouver avec toute la "verbe" qui fait de vous l'homme porteur de tant d'espoir ! faire de la France un pays libre de penser, de s'exprimer et surtout de vivre en HUMAIN ! solidarité ! égalité ! justice ! que de travail ! mais vous voilà revenu et nous sommes de tout coeur avec vous ! Le chemin est long mais avec l'énergie et la sincérité de vos paroles et de vos actes, vous nous donnez la force de pouvoir mener un jour cette révolution citoyenne !

  2. kontarkhosz dit :

    Toutes ces belles paroles à l'endroit de jean luc, ne peuvent nous faire oublier les chantiers qui nous attendent à la rentrée...

    Un notamment serait de nous doter de moyens d'informations plus performants auprès de nos concitoyens.Certes ce blog participe à la compréhension de notre programme politique,mais il n'est pas assez puissant pour s'extraire " au dehors" pour converger vers la nécessaire et didactique information des Français.Vouloir une révolution citoyenne c'est bien, mais encore faut- il s'en donner les moyens pour quelle diffuse vers les intéressés,car les feux s'éteignent comme comme s'éteignent les campagnes électorales,Jean luc ne pouvant se démultiplier ici et là, nous devons nous emparer des moyens de diffusions de notre temps pour une continuité, un contenu politique réactif à tout moment,nous ne pouvons plus et vous le savez,attendre le bon vouloir des médias pour nous inviter dans la danse,il nous faut écrire notre propre partition.Une web radio accolée ou non à ce blog ne serait pas du luxe et demanderait très peu de moyens.Rassurez vous je ne postule à rien,sinon à faire connaitre notre envie de voir bouger enfin quelque chose dans ce pays où la norme est devenue la normalité normale, bref on s'emm**** au bout de cent jours,il va falloir nous secouer, pour secouer à notre tour le cocotier ou le marronnier que deviennent certains posts.

    Ne nous privons pas de cet outil O'combien indispensable,car il nous faut faire feu de tout...

  3. Espéranza dit :

    Je viens de lire votre interview sur le JDD.Vous avez raison puisque nous sommes une force conquérante,il nous faut garder notre autonmie d'analyse et d'action.Surtout que cette politique nous amène dans le mur.
    Ce n'est pas la première fois que les socialo font cela,ils "arrangent" à la marge" font évoluer les problêmes de sociétés.
    Avec Jospin c'était le pacs quand au reste?rien à la hauteur des enjeux! d'ou ses 17% au présidentiel.
    Il ne suffit pas de battre la droite,il faut régler les problêmes des gens.
    Ils ne veulent s'en donner les moyens,car ils n'ont pas fait leur deuil de ce système.

  4. citoyenne21 dit :

    Ce que je retiens de plus parlant de l'interview du JDD c'est :" Nous allons ouvrir des centaines d’ateliers législatifs pour impliquer le plus grand monde possible pour faire vivre une radicalité concrète!" ! Le concret, il n'y a que cela de vrai....

  5. bernard dit :

    Et maintenant...
    Heureux de ton retour,ton analyse sans complaisance des cent jours du gouvernement PS est objective se résumant à un immobilisme que l'on ne peut même pas mettre sur le compte d'un round d'observation puisque de grands pans de perte de souveraineté ont été validés comme nous l'avions prévu tant dans le domaine de la politique intérieure(austérité) qu'extérieure(alignement).
    Un président normal,une chambre normale,des médias normaux,une France normale,dans le moule insipide de la continuité,même pas d'inflexions à la marge,une politique de "coups de pouce".
    Waterloo,morne plaine,on attendait même pas Grouchy...
    Un troisième tour social?

  6. Invisible dit :

    @Naco,
    sur ce blog, tout le monde est sympa et fraternel, mais tout de même un peu faux-cul car personne ne t'a dit que si tu veux entendre autre chose que des vaches à Saint-Amant-Roche-Savine, pays vert d'André Chassaigne, il faut y aller le dernier week-end de juillet, festival La Belle Rouge. C'est tellement bien qu'on veut se le garder, tu comprends. Fais une recherche, mais chut, moi, j'ai rien dit.

  7. Soltan dit :

    M. Mélenchon il me semble que vous devez vous faire un devoir de porter devant les médias le scandale du LIBOR, qui est certainement la plus grosse arnaque du siècle et ou les banquiers privés ont spoliés des milliards de milliards au peuple

  8. Lilly54 dit :

    Bonjour Amis, De l'oxygène sur les ondes de FInter ce matin ! Oui nous allons booster ce gouvernement en ne lui accordant aucun répit ! [...]
    Ravie de voir Jean-Luc tel qu'en lui-même, conquérant et lucide. Nous sommes prêts !

  9. Georges Roullier dit :

    Bon Anniversaire Jean Luc Mélenchon !
    Bon, on continue !
    Le Docteur Ernesto Guévara de la Serna disait : "de nous exigeons l'impossible" il ajoutait : "le pire serait de ne rien faire ! "
    Rendez-vous à Saint Martin d'Heyres, juste à côté de Grenoble Vendredi prochain

  10. Gil-Lyon 7 dit :

    A chaque fois que je vous lis, à chaque fois que je vous écoute, j'ai la sensation M. Mélenchon que vous me prenez par la main ! De ce seul geste, vous me donnez de l'élan, de la force, et vous aiguisez mon esprit. Merci.

  11. teresa dit :

    cela fait du bien d'entendre le bon sens sur les ondes...en vous écoutant ce matin...il faudrait que d'autres puissent parler aussi,au nom du front de gauche...mais les journaleux aiment faire l'exception d'une personne pour nous faire oublier les 4 millions qui pensent citoyens d'abord !....il est vrai que votre don à bien vous exprimer est un régal pour tous (envié par nos adversaires...).
    le problème numéro 1....est de lutter contre le lavage des cerveaux au sujet d'une crise qui n'est pas la nôtre et que l'on peut résoudre....le monopole des Banques sur l’État...et la Banque Centrale outils principal de l'oligarchie.Les gens sont surpris quand on leur explique le fonctionnement du fric,mais comprennent mieux vu les litiges personnels avec leur Banque...qui n'en connait pas ?
    Tout est construit pour noyer la vérité et faire croire que "ça nous dépasse"...mais le F de G est là avec vous et à nous de nous faire entendre ensemble....vive Estivales de Grenoble !

  12. thersite69 dit :

    Merci à l'ami " Invisible" de m ’avoir rendu visible l’information sur l’existence du festival annuel « la Belle Rouge », ce qui m’a permis du moins d’écouter avec plaisir les chansons de la troupe « Jolie môme »,que je ne connaissait pas, de connaître son activité culturelle militantesur son site, de lire l’introduction d’André Chassaigne à l’ouverture du festival, et aussi, sur son blog, d’écouter l’intégralité de son discours concernant toute la position du FdG lors du vote de confiance à l’A.N..
    Voilà ce qu’on peut attendre d’un blog politique destinés aux partisans et sympathisants de Jean Luc Mélenchon : l’entraide, sous toutes ses formes, pour accéder aux bonnes infos du Net ? (En prenant appui autant que possible sur le billet de notre porte parole)

  13. Je conseille à tous ceux qui ne l'on t pas fait en direct, d'aller sur le site de France -Inter et d'écouter l'intervention de Jean-Luc Mélenchon. Ils constateront, sans tomber dans le culte de la personnalité, que celui qu'il me paraît préférable d'appeler notre porte parole, plutôt que notre leader ou notre guide, est revenu sur le devant de la scène en pleine forme physique et morale. En écoutant entre les mots, on réalise qu'il a mis à profit la parenthèse qu'il s'est à juste titre octroyé, pour prendre de la distance avec ce qu'il a vécu, qui fut très fort émotionnellement, et pour réfléchir au présent et à l'avenir du Front de Gauche. Lucidité, sérénité (qui n'empêche pas la révolte devant les injustices) et détermination paraissent caractériser cette rentrée.
    [...]

  14. Jp06 dit :

    Enfin de retour!
    Merci Jean-Luc pour votre intervention sur France Inter.
    On en a ras le bol de ces suiveurs du capitalisme sauvage!
    Enfin le retour de la politique!
    Courage, continuez, on est avec vous!
    Vous nous faites du bien.

  15. HIAS dit :

    Toujours aussi bien écrit et digne d'une vraie culture humaine et politique
    YMH

  16. Stéphane59 dit :

    Dominique Reynié vous a fait un bien joli cadeau d'anniversaire avec un billet posté hier intitulé "les trois défaites de Jean-Luc Mélenchon".
    Monsieur Reynié est le directeur général de Fondapol, think tank crée et financée, à l'origine, par l'UMP. Cela pouvant expliquer cela.

  17. Adrien dit :

    Quel bonheur de retrouver notre Jean-Luc Mélenchon en pleine forme et enfin avoir d'autres discours qui collent à la réalité.
    Je vous conseille vivement de réécouter son intervention de ce matin sur France Inter.
    Il a été très bon en mettant B. Hamon et A. Montebourg au pied du mur. Nous allons voir si les "maçons" savent et surtout veulent faire. J'espère que la Gauche du PS va bousculer les "socio-libéraux" pour que cette poilitique change enfin.
    Le 22 au soir, je vais rallumer ma télé en veille depuis le 30 juin, pour regarder les 4 vérités, car avec Jean-Luc Mélenchon les vérités sont bien dites et sans langue de bois.
    Encore merci de perpétuer cet espoir de réussite.

  18. Jean Jolly dit :

    Je pense que Jean-Luc a répondu [...] à tous les " socio-libéraux " sur France-Inter ce matin. Il a été très clair, au Front de Gauche nous avons des dizaines de projets de loi pour répondre aux problèmes actuels, le gouvernement n’a strictement rien à proposer si ce n’est que laisser pourrir la situation, on dirait des poules qui découvrent un couteau en se demandant bien à quoi ça peut servir ce machin.
    Mais bon sang, ils ont été élus en tant que force de gauche, qu’ils fassent une politique de gauche et tant pis si les rats (les nantis) quittent le navire, nous disons bon débarras, personne n’est indispensable sur cette planète, ils seront remplacés très vite par des personnes bien plus compétentes que ces parasites.

  19. miche729 dit :

    Bonjour Mr Mélenchon,
    Je suis ravi de votre retour sur la scène politique, il faut ajouter du pastis dans l'eau du PS, çà manque de goût et de couleur.
    J'aime bien votre manière d'expliquer et d'exprimer les choses, j'y perçois du surréalisme et une finesse d'esprit que beaucoup ne connaissent pas.
    Vous avez raison: la politique est un art et vous êtes un bon artiste.
    J'ai aussi été impressionné par votre capacité de travail pendant les campagnes: que d'écrits pertinents et de transparence en plus de vos interventions sur le terrain et au parlement européen !
    Je sais que c'est le résultat d'un travail d'équipe...bien menée il me semble.

  20. Patrice C dit :

    Bonjour,

    pour ceux qui n'ont pas pu écouter Jean Luc ce matin : ici.

  21. cri cri dit :

    Modeste contribution aux estivales:
    Le FdG est un rassemblement de tous les partis unis autour du programme L'Humain d'abord,oeuvrant pour sa traduction dans la réalité de la vie des citoyens de notre pays. Un certain nombre de nos sympathisants demandent la création d'un parti englobant l'ensemble, ce qui reviendrait à créer un parti avec # courants internes, les uns tentant de phagociter les autres, avec pour résultat un fonctionnement autoritaire aux mains du courant le + puissant. A l'image du PS et de l'UMP. Une telle démarche nous priverait de la richesse de ce fonctionnement DEMOCRATIQUE unique dans le paysage politique français, qui a permis de sortir la Gauche de l'ornière de l'immobilisme dans laquelle elle s'enfonçait. Un grand merci à tous ceux qui ont fait naître l'espoir avec le FdG. La présidentielle a montré qu'il y avait du grain à moudre... Le FdG ne pourrait-il pas continuer à fonctionner EN PERMANENCE comme pendant la présidentielle, avec en plus, une identité lui permettant d'accuellir des adhérents qui porteraient l'identité FdG mais intègreraient, pour l'action politique une structure existante parmi tous les partis engagés dans le rassemblement. Son originalité c'est son fonctionnement mis a l'épreuve de l'expérience, embryon crédible d'une 6ème république.Je crois que c'est ce qui a fait le succès du rassemblement de la Bastille et également provoqué la peur de nos adversaires. Ce n'est pas facile mais L'Homme se dépasse dans...

  22. alinber dit :

    Entre ceux qui souhaitaient vous retrouver et ceux qui espéraient votre disparition médiatique votre retour ne passe pas inaperçu.
    Les inconditionnels en font toujours un peu trop, dans l'encensement tout autant que dans le rejet,certains continuent à critiquer vos positionnement tout en se présentant comme des "sympathisants" reprenant pourtant l'argumentation de vos détracteurs.
    Bref pas de grands changement à l'horizon dans les comportements.Pourtant les effets de la politique d'austérité sont devenus criants pour ceux qui cherchent un tant soi peu à s'informer,la pourriture des milieux financiers coeur des problèmes est criante,partout dans le monde la recherche des sources de profits continue à se faire sans prise en compte des conséquences sur la planète pas plus que sur la vie qui s'y développe.Comment ce modèle destructeur peut-il perdurer,comment ne pas s'y opposer.

  23. Yamina dit :

    Quel bonheur de pouvoir a nouveau vous entendre et vous relire !
    Juste une petite note, n'est ce pas plutot "Le chat de Felipe Gonzalez " au lieu de celui de Zapatero pour l'article de Sépulvéda ?
    Quoiqu'il en soit, encore merci, merci de faire encore rêver une jeunesse presque désabusée par tout ce qui l'entoure

  24. micmousse dit :

    Hollande et ses amis, ils savent ce qu'ils font,donc on ne peut pas les traiter de "brave" ou" dévoué".S'ils sont effectivement dévoués,c'est à leurs maitres libéraux qui veulent nous dépecer

  25. JM77 dit :

    @Jean Jolly

    Vous lisant, comme d'autres intervenants depuis longtemps sur ce blog, que vous écriviez "ils ont été élus comme force de gauche qu'ils fassent une politique de gauche..." me surprend énormément.
    Je doute que les 4 millions d'électeurs FdG aient voté Hollande en pensant qu'il représentait une force de gauche, de même d'ailleurs, pour de nombreux électeurs tendance centriste je pense qu'Hollande était surtout le candidat qui n'était pas Sarkozy donc pas libéral tendance nauséabonde et/ou blingbling.
    Hollande ne fera pas une politique de gauche et d'ailleurs soyons honnêtes il ne s'en est jamais caché.
    Par contre lui rappeler, ainsi qu'à la gauche du PS, comme l'a fait Jean-Luc Mélenchon ce matin, qu'il devrait le faire -notamment vu la conjoncture actuelle- me parait stratégiquement intéressant. Obliger certains à se positionner notamment sur le traité européen en avalant une énième couleuvre n'est pas neutre dans l'optique des européennes de 2014!

  26. Nicolas VDR dit :

    De toute façon, les socialistes ont trahi chaque fois qu'ils ont eu le pouvoir et il n'y a aucune raison que cela change. Ils nous prennent pour des rats de laboratoire que l'on met dans un labyrinthe sans aucune issue.
    Mise à part l'abolition de la peine de mort, la retraite à 60ans et la cinquième semaine de congés payés, le reste n'a été que privatisations, précarisation (TUCS, SIVP...).
    Nous en avons marre de cette Europe qui n'est que contraintes. Il ne faut pas être un grand devin pour pronostiquer qu'aux prochaines présidentielles, la seule personne qui proposera d'en sortir sera la fille Le Pen et c'est pour cela qu'elle fera un score fulgurant.

  27. Magda Corelli dit :

    Bien reposé mais toujours bouillonnant. A propos du vandalisme dans les quartiers d'Amiens Jean Luc Mélenchon parle de crétins.Je pense plutôt qu'il faudrait dire des actes crétins car élever ses enfants sans qu'ils ne tournent mal dans de telles conditions c'est un exploit ! Il faut prendre le mal par la racine et j'espère que le futur grand parti de gauche radicale saura le faire un jour. Deux beaux films qui illustrent à leur manière la vie dans les banlieues :F.R.A.C.T.U.R.E.S. et CAMPING A LA FERME. Usagère de la ligne de train Paris-Dreux, j'entends les conversations des mamans sur leurs difficultés à garder leurs enfants dans le droit chemin (c'est leur expression) et cela me touche.
    Belle photo sur France Inter pour une fois on ne montre pas Jean-Luc Mélenchon en colère et en effet comme il est écrit dans un message, précédent quels beaux yeux. Ah!Ah!Ah!...

  28. Tiago_Jaïme dit :

    Après une folle année de campagne et d'émerveillements pleins d'espérances. C'est Khölossal Jean-Luc Mélenchon ce que tu as incarné et la " Victoire fut notre plus bel espoir".
    La vie continue, mais nous avons obtenu un changement grandiose.
    La Gauche est au pouvoir pour 5 ans.
    Le chemin sera difficile mais nous réussirons tous ensembles.
    AGaucheToute!....
    Tous unis pour le triomphe de l'Humain dabord que nous allons partager avec toute la Gauche.
    Alors pour la dernière fois(sur ce blog) Merci Jean Luc pour avoir porté nos voix, nos expérances, nos désirs de fraternité. Un merci Jean Luc qui restera éternel car c'est un espoir.
    Hombre!

  29. Cardamone dit :

    Quel plaisir de vous savoir de retour vous qui nous boostez à chercher d'autres rêves et d'autres possibles pour ne pas laisser la fameuse marche du réel se faire sur des chemins trop sinistres...

  30. jacquelin dit :

    On s'attendait tout de même pas a une révolution avec Hollande, lui qui a enterré le PS pendant tant d'années !
    Moi je ne suis pas optimiste pour les mois qui viennent, pas optimiste du tout.
    Les produits énergétiques augmentent, la boustifaille suit le mouvement, le désert industriel se poursuit, le désert agricole s'intensifie, la valeur des céréales va flamber du fait des sécheresses conjuguées chez les deux plus gros producteurs mondiaux, les banques s'amusent toujours a nos dépends, la monnaie ne circule plus correctement.
    Et pendant ce temps les radios de tous bords nous donnent les cours du CAC 40
    On est cons, mais d'une force !
    Allez soyons fous. Dans 20 ans au maximum la chine nous envoie des sacs de riz.
    Une vrai gauche digne de ce nom établirait une valeur maximale du loyer par m². Libre au proprio de louer plus cher, mais le surplus revient de droit a la collectivité.
    Une vrai gauche réfléchirait comment abolir le capital. Pour parvenir a la propriété des moyens de production par ceux qui produisent.
    Une vrai gauche qui voudrait restaurer l'emploi plafonnerait la valeur des emplois tertiaires. L'excédent si perçu reviendrait de droit a la collectivité. La péréquation aurait tôt fait de se reporter sur l'artisanat et la petite entreprise.
    Une vrai gauche créerait une monnaie d'échange interne autre que l'euro, comme le WIR en Suisse, crée par une banque nationale, sans joug aux banques privées.
    J’en passe et des meilleures.
    Mais rêvons.

  31. jacquelin dit :

    ...une vrai gauche établirait un système de paiement des cotisations patronales sur la marge nette de l'entreprise et non plus sur les salaires
    Une vrai gauche transformerait le système du crédit aux entreprises en établissant les remboursements d'emprunts sur le rendement et non plus selon un échéancier préétabli, mettant en adéquation la production effective avec la création de monnaie (les prêts créent la monnaie, le travail des hommes transforment cette monnaie en richesse collective)
    Une vrai gauche lancerait un grand débat sur l'évolution des comportements en matière de vie collective, manière de stigmatiser les dégâts terrifiants que l'individualisme produit en termes de société.
    Seul le FN produit ce sentiment d'appartenance a la nation, avec les déviances et la démagogie qu'on lui connait.
    A un tel point que le sens collectif de la nation n'a plus de sens pour le plus grand nombre et même peut être vécu comme une ringardise.
    Alors que l'utilisation simple des infrastructures au quotidien est par exemple une utilité collective qui appartient a tous.
    Et sur cet exemple, le fait d'utiliser avec un péage privé les autoroutes est une pure absurdité collective que nous ne voyons même plus.
    Une vrai gauche n'accepterait pas des tarifs ferroviaires calculés sur la demande, sur l'anticipation de l'affluence.
    On veut réfléchir collectivité ou conserver l'individualisme ?

  32. denis dit :

    Enfin, il était temps d'entendre un vrai discourt de la vrai gauche.

    Merci

  33. Jean Jolly dit :

    @ JM77.

    C'était bien sûr du second degré, je pense avoir démontré depuis longtemps que je ne considère pas le PS comme étant de gauche, tout au mieux de centre-droit, mais ce sont eux qui se disent de gauche et trompent donc l'électorat français. Comme beaucoup au FdG j'ai voté Hollande pour me débarrasser de Sarkozy mais sans l'ombre d'une illusion qu'il appliquerait une politique de gauche.

  34. Titus dit :

    Bravo camarade, pour ce retour et ces nouvelles. Nous sommes prêts pour la mobilisation, rien de la campagne n'est oublié et nous attendons encore de grands et beaux meetings. Il s'y passe beaucoup de chose, de rencontres, d'échanges, c'est mieux qu'internet.
    AU fait, dans le diplo de ce mois, l'article c'est le chat de Felipe Gonzales, et non de Zapatero.....

    Fraternellement

  35. Denis F dit :

    @jacquelin 330 et 332
    Bravo, bravo, bravo, bravo, bravo, mille fois bravo, presque rien à ajouter, juste une centaine de propositions dans le même ordre d'idée.
    Merci monsieur ou camarade je ne sais comment dire, mais ça nous change du ronron habituel des intervenants sur ce blog, je n'ai pas le temps d'énumérer mes propres propositions mais cela viendra en temps utile, pour ceux qui on le temps allez voir ici, ils auront une petite idée des propositions à venir, merci encore pour cette mise au point qui je le souhaite va donner des idées aux commentateurs / laudateurs de ce blog.

  36. libre62 dit :

    @ Denis F 333 16h56:"ça nous change du ronron habituel... "

    Et à toi, ami, merci d'éviter de faire des préférences entre nous tous en flattant certains plutôt que d'autres (qui font ce qu'ils peuvent): au nom de la fraternité et de l'égalité entre nous tous, militants, avant tout, du Front de Gauche! Et évite de dénigrer ceux qui te conviendraient moins: accepte leurs différences et leurs faiblesses, c'est le principe même de nos valeurs au Front de Gauche. La solidarité et la tolérance, l'humanisme, non ? Nous en avons assez des divisions internes: construisons ensemble plutôt, la main dans la main !

  37. BOUTHILLON Claire dit :

    Pas de langue de bois... Un chat est un chat ! Mais la question des ROMs ne devrait-elle pas être réglée au niveau européen Monsieur le député ? Maintenant, une Gauche qui fait un consensus de droite n'est plus de Gauche mais + proche de l'UMP non ? D'ailleurs Montebourg n'a-t-il pas englobé celui-ci hier dans son appel au rassemblement ? (LOL) (BFM) ! Tu y viendras Jean-Luc à considérer que nous sommes dans l'opposition. Car la partition se fera entre l'Austérité et la Croissance, entre une gestion de situation conservatrice (même pas réformiste) et le progrès qui défend son pragmatisme au travers de la priorité humaine.

  38. Bien contente que vous vous soyez reposé l'ami, vous en aviez sans aucun doute bien besoin. La bataille est donc repartie. C'était vif et juste ce matin.

  39. xerri christian dit :

    Je viens de terminer de vous lire, toujours avec bonheur. Il serait entier si vous nous en aviez parlé.
    Il me semble que la véritable préoccupation des humains devrait être le bonheur, qui aujourd'hui paraît impossible, pour utiliser vos propos. Les indiens d'Amazonie sont-ils heureux sans courir, toujours et toujours après ce qu'ils n'ont pas?
    Curiosity n'est-il pas le fruit pervers du culte de la science et des militaires qui obtiennent les crédits nécessaires! Allez donc parler de Mars, dieu de la guerre et planète rouge sang des pauvres, à ces personnes qui manquent de tout. Curiosity est un choix qui n'a pas les pieds sur terre! Un choix de mépris envers l'humanité: la science avant les humains, et dans l'ombre la guerre contre eux. N'oubliez pas que la science n'est pas neutre. Je veux dire les choix de la recherche. Combien de milliards dans ce vol au détriment de tant d'humains qui meurent d'indifférence et d'exploitation donc de misères. Et vous semblez être tombé dans le piège du progrès. Celui de la force virile, du combattant politique du toujours plus, même si vous le dites pour la science. Ainsi vous oubliez les femmes et les hommes libres, et il en est près de nous! Donnez-vous vos textes à lire pour sage avis?
    Certain-e-s en sont revenus de leur progrès et de leur toujours plus qui nous conduit à la société de consommation, au veau d'or. Une société basée sur la consommation quelle décadence! Surtout pour tous ceux qui manquent de tout,...

  40. LOEUIL Arlette dit :

    Bonjour Jean-Luc et bon anniversaire (avec un jour de retard...)
    Quelle joie de te savoir de retour cher camarade, reposé et près à continuer la lutte !
    Tu ne seras pas seul, car moi aussi, je me suis refaite une santé pour reprendre mes drapeaux (Sud/Solidaires et Parti de Gauche) et je suis donc prête à redescendre dans la rue dès la rentrée, pour lutter contre la passivité de ce gouvernement qui ose se dire de gauche et qui agit déjà comme Sarko contre les roms : honte à eux, qu'ils s'en aillent tous !
    Prête à me battre pour l'humain d'abord et pour l'avenir de nos enfants, à bientôt à Hénin ou à la fête de l'Huma (je ne peux pas venir à Grenoble...) Vive la révolution citoyenne. Chéguévarlette.

  41. Doudou dit :

    T'avais l'air encore très fatigué, ce matin, c'est dur la reprise!
    Il faut absolument que tu arrives à accorder le participe passé, c'est la seule faute de Français que tu fasses, et c'est dommage car pour le verbe, personne ne t'arrive à la cheville, depuis que Frêche est mort!. (Si, si c'était un tribun, lui-aussi, et la tripe très à gauche, mais lui, c'était à géométrie variable, seulement quand il le jugeait nécessaire à sa campagne.)
    Hier le JDD partait comme des petits pains dans les kiosques de gare. C'est bon signe.
    Bises

  42. Naco dit :

    @ Magda Corelli (328) et pour te remercier de cette réflexion à propos de ce que l'on peut dire ou ne pas dire à propos de ceux qui vont jusqu'à faire des certaines choses dans les cités, voici quelques vers qui sont récités dans le film F.R.A.C.T.U.R.ES dont tu parles, vers écrits par Victor Hugo en réponse immédiate à la terrible répression s'abattant sur les Communards. (Communards qu'il avait pourtant désavoués notamment après que, rue Haxo, des fédérés aient massacré 49 otages, pour la plupart ecclésiastiques, en cédant à une foule en plein délire anti-religieux).
    Hélas ! combien de temps faudra-t-il vous redire
    À vous tous, que c'était à vous de les conduire,
    Qu´il fallait leur donner leur part de la cité,
    Que votre aveuglement produit leur cécité.
    D’une tutelle avare on recueille les suites,
    Et le mal qu’ils vous font, c´est vous qui le leur fîtes.
    Vous ne les avez pas guidés, pris par la main,
    Et renseignés sur l’ombre et sur le vrai chemin;
    Vous les avez laissés en proie au labyrinthe.
    Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte.

  43. catherine dit :

    Pour ma consoeur Catherine n° 19 je confirme les vieux et vieilles ne sont pas tous cons et ils ne votent pas tous à droite sous prétexte que la droite est plus sécurisante. Oeuvrons au bien être de tous, rude labeur mais l'union fait la force alors !

  44. jennifer dit :

    Bonjour Jean Luc

    J'ai écouté ton intervention sur la Syrie ce matin. Je suis d'accord avec la première partie qui est vraiment bien dite. Par contre, la deuxième partie est contestable sur deux choses. D'une part tu demandes à la Russie et la Chine de lever leur véto (en gros c'est à quoi cela reviendrait). Or n'as-tu pas tiré les leçons de la Libye? ne comprends tu pas que les pays de l'OTAN dont la France voteront un texte qui permettra de bombarder la Syrie. La question n'est pas que l'ONU n'a pas appliqué la résolution votée pour la Libye et qu'on ait été trompé. Elle l'a très bien appliquée mais il y avait un alinéa qui disait qu'on obtiendrait la fin de la paix "par tous les moyens". Et les bombardements étaient un moyen. La résolution n'a donc pas été trahie. C'est la même chose qui sera faite en Syrie. Etudie pourquoi la Russie a mis un veto sur la 2ème réso et tu comprendras. Pas une lecture superficielle!

    Deuxième chose: tu dis que c'est aux pays occidentaux d'organiser les élections en Syrie. Et que fais-tu du principe de souveraineté? Merci de ta réponse si tu peux. Jennifer

  45. jean-Luc dit :

    Merci Jean-Luc ce que tu fais. Grâce à toi et à tout le Front de Gauche la gauche renaît !

  46. Patrice C. dit :

    Nous sommes toujours là... il faut retrouver de l'élan, la lecture de ce blog le permet. Ne peux me rendre à Grenoble….bon travail à tous. Merci encore M. Mélenchon.
    Je partaferais juste une découverte: Etienne Chouard, sur Arrêt sur Image, inerview à voir. Il y est question de tirage au sort en lieu et place de l'élection! intéressant. Seul moyen que les pauvres arrivent aussi au pouvoir? Mais qu'en faire, de cette idée, dans un partie comme le Parti de Gauche?

  47. patrice goudiguen dit :

    Après avoir évoqué... promis? le blocage du prix de l'essence pendant la campagne électorale, il n'en était plus question le lendemain sous le prétexte que "l'on ne bloque pas un prix qui baisse". Depuis le capitaine de pédalo n'a pas du avoir l'occasion de passer à la pompe. Très distrait le garçon. On va lui rafraichir la mémoire dès la rentrée. Entre autre sujet de préoccupation. Bon retour parmi nous Jean Luc.

  48. NANOU 50 dit :

    J'sais pas vous, mais j'ai l'impression de me revoir à quelques semaines de la présidentielle: un article dans le JDD,un passage sur FI,et vlan,les Barbier, Reynié and c° sont déchaînés:manque plus que Joffrin et le tableau sera complet.Le FdG leur fout la trouille! Ils ont raison.On ne lâchera pas l'affaire,

  49. francois chopin dit :

    Bon courage pour la rentrée !

  50. Magda Corelli dit :

    Merci à toi Naco. J'étais si émue par le réalisme de ce film que ces vers magnifiques m'ont échappé.Justement je viens d'acheter La Commune Histoire et souvenirs de Louise Michel. Des personnes ici même font le reproche de l'absence de politique dans les commentaires eh! bien si ça ce n'est pas de la politique..!


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