15août 12
L'asile politique accordé par l'Equateur à Julian Assange
est une bonne nouvelle
Bravo l’Equateur ! La décision du président Rafael Correa d’accorder l’asile diplomatique à Julian Assange dérègle la machine à étouffer en silence.
Me revoici. J’entre dans le flot de la toile comme on entre dans la mer pour un bain. Je dois m’acclimater. Je reprends. Tout doux. Rien ne me fera accélérer. Bien calé dans mon hamac je lis la pile des numéros de « L’Humanité » que la factrice m’a livrée pendant mon absence. J’ai le temps ! Je me cale sur un horizon de redémarrage effectif la semaine du 20 août avec l’horizon du vendredi 24 août à Grenoble. En effet le Parti de Gauche m’y donne la parole pour un meeting public en conclusion de son « remue méninges ». C’est juste la veille de l’ouverture, le lendemain, des « Estivales » de notre Front de Gauche. En semaine, je m’exprimerai ici et là, où l’on me propose des espaces sans pugilat ni traquenard. Bon. Voyons. Cette note fonctionne comme un bavardage.
En tous cas c’est un étrange moment que celui où l’on doit de nouveau s’impliquer dans une mêlée, que l’on a eu tant de mal à quitter et davantage encore de mal à mettre à distance de soi. La cure au loin a eu au moins un effet d’apaisement. Quand j’ai découvert, stupéfait, la revue de presse des saletés publiées à mon sujet cet été, j’ai eu un temps de cette drôle de nausée qui m’a serré la gorge tant de fois pendant cette dernière semaine de campagne présidentielle où chaque jour commençait pour moi avec une calomnie répandue sur le net et relayée par les moutons médiatiques. Mais ça ne dura pas. Aucun des symptômes physiques de cet état ne se fixait. Je m’ébahis seulement de la longévité des rancœurs que j’ai suscitées. Les plumitifs qui s’indignent de mon agressivité et m’invitent à la tolérance se sont encore lâchés cet été dans les outrances et les insultes. « Mais qu’est-ce que tu leur as fait pour qu’ils te traitent comme ça », m’a demandé un ami très cher. Qu’est-ce que je leur ai fait ? Conjugue au pluriel : nous leur avons fait peur, camarade !
Ma pile du journal « L’Humanité » une fois finie, j’ai lu les gazettes de la finance. Là, c’est autre chose. La violence de mon indignation est intacte. Je crois même que ça s’est aggravé. Je reviens d’une zone du monde en pleine ébullition où tout déborde de projets et d’énergie. Le choc de la comparaison est sévère. Là-bas aussi ils ont connu ça jusqu’à ce que commence la vague des révolutions démocratiques qui a tout balayé. Maintenant les voilà dans les turbulences d’un monde en mouvement. Ici, c’est : bonjour tristesse. Partout la peur. Partout la déprime. Il y a de quoi. La politique stupide d’austérité généralisée est en train de provoquer une récession générale sur le vieux continent. Ricanons en voyant que même ce mégalithe de madame Merkel commence à payer le prix de la politique de rustre qu’elle impose à toute l’Europe avec sa bonne conscience à front de bœuf ! Ce n’est pas faute d’avoir expliqué combien ce désastre était prévisible et combien il ne pouvait en être autrement. Mais à quoi bon ! Les très intelligents continuent de pérorer dans les colonnes que je lis. Rien ne les arrêtera. Au loin, on entend déjà le bruit de la grande chute d’eau qui va envoyer tout le monde dans le vide. Mais tous pédalent avec ardeur : plus vite, plus fort ! La Grèce a encore perdu six points d’activité économique ! Pourquoi changer une politique qui ne marche pas ? L’Espagne est entrée à son tour dans la spirale mortelle. Quelle surprise ! Lisez le texte de Sépulvéda dans « Le Monde Diplomatique » de ce mois-ci, malicieusement titré « le chat de Zapatero ». Le traité européen soi-disant « renégocié » par François Hollande va aggraver ce chaos déjà automatiquement grandissant. La vérité c’est qu’il est inapplicable. Qui et comment dans une économie déjà en récession va encore atteindre un déficit désormais limité à 0,5 % ? Qui est capable de provoquer un tel choc de contraction de la dépense publique ? Fumisterie ! Mais on peut compter sur l’armée des « béni oui-oui », en rangs serrés comme d’habitude, médiacrâtes, « responsables » politiques et compagnie pour assurer un escamotage complet du débat formel prévu à l’Assemblée pour la ratification du nouveau traité. La réalité et la résistance devra donc trouver d’autres chemins.
Certes nous avons échoué en février dernier à faire émerger ce débat lorsqu’est arrivé dans les assemblées le vote du mécanisme européen de solidarité financière. Pourtant, en pleine présidentielle, c’était l’occasion idéale dans un pays démocratique, non ? Pierre Laurent y consacra une bonne demi-heure à notre meeting national de Villeurbanne. Et moi tout autant le lendemain au meeting de Montpellier. Toutes nos organisations menèrent campagne pour le référendum, des milliers de citoyens inondèrent leur carnet d’adresse électronique. Rien n’y fit. Les médias, l’UMP et le PS ont nettement préféré les gesticulations sur la viande halal ! Mais ce n’est pas une raison pour renoncer. Non ! Tout le contraire. Le travail patient d’explication n’atteint certainement pas le très grand nombre. Quoiqu’il s’opère, en profondeur, des changements d’état d’esprit dont n’ont pas idée ceux qui comptent sur leur habituel tour de passe-passe pour berner tout le monde. Mais ce que nous faisons construit un secteur de plus en plus large de citoyens informés et motivés. Ceux-là seront le point d’appui de la nouvelle politique qu’il faudra mener quand tout ceci se sera effondré. Dans combien de temps ? A quel moment. Nous ne le savons pas. Nous savons seulement que cela aura lieu, inéluctablement.
D’après moi, la jeunesse de notre pays est mûre pour se mettre en mouvement. Toute la période électorale, et celle qui en a été avant cela le prélude, a canalisé dans cette direction l’énergie disponible. Le mouvement des indignés n’a pas pris pied à échelle de masse parce qu’il existait un moyen de faire autrement. Cette remarque s’étend à tous les secteurs d’âge et de profession en vérité. A présent les prochains rendez-vous dans les urnes sont éloignés et leurs enjeux moins contraignants sur les leviers de décision institutionnelle. Par conséquent l’énergie de la volonté de résistance va se trouver d’autres canaux. Il est normal que cela soit spécialement à prévoir dans la jeunesse. Plaque sensible de la société, la moins insérée, la plus disponible qu’elle l’ait voulu ou pas. Non seulement elle vit mal mais on lui annonce qu’il n’en ira pas autrement avant…. avant combien de temps ? Tiens, c’est vrai, les bons docteurs comme disait Strauss-Kahn n’annoncent jamais quand leur remède auront eu le dernier mot sur la « maladie ». Il n’est pas difficile d’imaginer que les nouvelles générations trouvent bien vite insupportable le temps long des sacrifices à perpétuité, de la galère sans fin, du précariat à vie. Notamment dans la jeunesse scolarisée, celle des fins de cycle secondaire et celles de l’université. Qu’a-t-elle à perdre ? Dans le vaste monde, et notamment dans les deux Amériques, c’est dans cette population qu’ont lieu les mouvements sociaux les plus ancrés et les plus longs. Les carrés rouges du Québec en témoignent ! Mais nous avons aussi un rude choc en préparation dans la classe ouvrière de l’industrie. Le dos au mur, les PSA se savent le dos au mur. La peur du lendemain retient fort de tout côté, je le sais bien. Mais qui sait si la chaîne n’a pas déjà subi tant de tension qu’elle pourrait craquer ici où là. Voilà le contexte.
Comme on l’avait deviné, je n’avais rien pu prévoir ni organiser pour mes vacances du fait de l’enchaînement de mes campagnes électorales. Un réseau d’amis s’est mis en mouvement pour tout organiser au dernier moment. Que serais-je sans cette fraternité qui depuis tant d’années me protège et me porte. Mon séjour en Amérique du sud s’est donc prolongé à l’impromptu ! En fait l’éloignement physique était bien la condition de cette indispensable mise à distance sans laquelle on ne peut pas faire vraiment le ménage dans son esprit. Oh ! Je ne dis pas que toutes les plaies ont cicatrisé. Qu’importe ! L’essentiel est que de chacune soit tirée au moins une leçon qui, en donnant du sens aux violences subies, leur lime les dents pour l’avenir. « Les grands angoisses périssent d’être identifiées » dit notre Albert Camus. Mais dans l’immédiat, le plus délicat est de négocier avec le goût que l’on reprend si vite pour la douceur des choses. Avec la bonhommie des rapports simples, avec un peu tout le monde, au hasard des rencontres. Avec la suavité du temps qui passe tout doucement. A la splendeur des matins qui commencent sans enjeu et se satisfont d’eux-mêmes. Brefs au cours du temps plus apaisé comme celui auquel je viens de goûter. L’action politique est si violente ! La scène médiatique si grossière ! Mais à cette heure pourtant, je sens cependant comme il est bon de commencer mon retour en Europe en reprenant le dialogue si singulier, si dense que ce blog m’a permis d’avoir avec tant de gens amicaux et engagés. Je leur dois des formules, des coups d’œil, et des agacements finalement créatifs. J’aimais aussi retrouver mon cartable à la rentrée, je peux bien l’avouer. Il me mettait en appétit de savoir.
J’ai moins lu que d’habitude, cet été. Pas question de transporter la cargaison de livres reçue pendant la campagne électorale, bien sûr. Elle est restée à quai. J’avais fait le pari d’une valise à roulette en bagage cabine, un point c’est tout. Je ne savais pas pour combien de temps je partais. Je suis de toute façon devenu un passionné de l’équipement ultra léger. Donc : rien d’autre que l’ordinateur portable, déjà lui-même délesté de son contenu sur disque dur externe pour s’éviter les embrouilles et les curiosités intrusives. Sur place j’ai donc butiné dans les bibliothèques des copains avec une préférence pour les très gros volumes qui durent et font un fil conducteur avant chaque sommeil, celui de la nuit comme ceux des siestes. J’ai choisi la couleur locale. D’abord une bonne grosse biographie de Simon Bolivar. Puis une autre non moins copieuse du Che Guevara, en français, achetée de plus à la Havane. Inutile de dire que je me suis bien félicité du choix et de l’ordre de lectures qui n’est pas seulement chronologique. De Bolivar au Che, il y a une continuité. Celle-là même après laquelle nous sommes attelés à notre tour. Ça se voit en Amérique du sud dans l’action des gouvernements de la vague démocratique. Un slogan des chavistes le résume : « Alerta ! Alerta ! Alerta que camina la espada de Bolivar en America latina ». Alerte ! L’épée de Bolivar chemine en Amérique latine. Ça se comprend facilement. Il s’agit de l’indépendance dont c’est le deux centième anniversaire en Amérique du sud. L’indépendance est une autre façon de nommer la souveraineté populaire. Et nous ? L’histoire commence seulement avec l’émergence d’une autre gauche qui s’unit, s’organise et perce électoralement sur le vieux continent. Le système de l’alternance va s’effondrer ici aussi. Le point nodal de notre tâche est aussi la question de la souveraineté populaire et de l’indépendance nationale qui sont les deux faces du même problème à cette heure où, comme l’a dit John Monk, l’ancien secrétaire de la Confédération européenne des syndicats, les nations sont devenues les colonies de la Commission européenne. Bref, j’ai lu utilement une fois de plus.
Je crois qu’il faut lire. Beaucoup, tout au long de l’année. Pour apprendre et faire sienne l’expérience des autres. Car le savoir s’incorpore. Sinon ce n’est pas du savoir. C’est juste de l’information. L’idée qu’il existe une capacité électronique sans borne pour le stockage du savoir et que nous n’aurions donc plus besoin que de savoir utiliser un moteur de recherche est une dangereuse hallucination. Un savoir, une fois assimilé, ne s’ajoute pas seulement aux autres, il en modifie le contenu. Et, en diffusant, il transforme toute l’architecture de nos réflexes et perceptions. C’est pourquoi il faut regarder de près la qualité de ce que l’on consomme comme nourriture mentale. L’écrit nous a libéré des contingences de la culture orale qui dépendait toute entière de la personne qui conservait le récit et le transmettait. Le singulier devient universel à la condition du récit qui en rend compte, pas vrai ? C’est pourquoi il est si important de ne pas laisser le récit de notre présent aux seuls vainqueurs du moment. J’ai bien vu ce que l’on a fait de moi dans le livre écrit à mon sujet. Je respecte le travail qu’il a nécessité. Mais je le tiens pour ce qu’il est : un regard particulier, très subjectif et très orienté. Ce qui est bien son droit. Me coûte davantage le constat qu’il est très éloigné des fils conducteurs réels de mon engagement politique. Du coup j’étais attentif à cet aspect du texte en lisant les biographies de mon été. Me clouaient-elles dans l’anecdote et leur fausse continuité où me donnaient-elles à comprendre les arguments de la cohérence d’un engagement, le sens de ses rebonds ?
Dans mes deux lectures de biographie, j’ai trouvé un fil commun. Le fil de la cohérence est dans le personnage, il repose sur un ou des fondamentaux biens ancrés, bien argumentés, bien intégrés au reste des raisonnements et des affects. Mais si essentiel que cela soi, tout le reste est dans les circonstances qui rendent possibles ou non l’action inspirée. Et puis il faut être capable de saisir au vol ce qui se présente. Ici l’art du moment, le hasard et le geste technique finissent par tout contenir. Si je fais une telle part à ce qui vient de l’intérieur du personnage c’est en constatant une fois de plus combien chacune de ces histoires est chahutée par les événements toujours imprévus, les malentendus, la poisse, les jalousies et les poisons. Au fond, c’est souvent le cas à toute échelle de vie. Mais le relief de ce qui est « extraordinaire » nous éclaire très utilement sur le sens de ce que nous vivons et qui est souvent d’apparence plus banale. Je me souviens d’avoir été éberlué par les détails cruels du récit de Jean Lacouture dans sa biographie de De Gaulle. Je parle ici de la période de la résistance. L’effroyable sac de nœuds mortels qui entoure le général, sa mise en cause permanente, l’énergie mise par les anglo-saxons pour le sortir du jeu quand ils décidèrent qu’ils l’avaient assez vu, m’étaient inconnus. La légende occulte tout cela. La geste est construite sur le modèle de la remontée des Champs Elysées sous « les purs rayons de la gloire » comme il l’a dit lui-même. En fait tout récit est un enjeu. Et sa diffusion un autre. Un livre peut transformer une existence pour un lecteur qui entre tête et corps dans le récit. Ces réflexions tirées de mes lectures de vacances s’achèveront sur une recommandation. J’ai lu trois quatre autres choses à vrai dire assez inégales. Mais je veux faire une recommandation enthousiaste. Lisez « Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » de Jonas Jonasson. Hilarant. Ici aussi tout commence par un choix butté, venu de l’intérieur du personnage. Le refus de s’impliquer. Il le conduit à vivre une vie d’aventures radicales bâtie sur des malentendus qui finissent par sembler faire sens. C’est un deuxième degré très réussi. Refuser les autres, refuser la politique, même avec la plus extrême application, ne permet pourtant pas d’y échapper. Ni à l’un ni à l’autre. Quoique laborieux et même gnan-gnan, quand il faut finir (au point que je croyais lire du John Irving !), jusqu’à dix pages de la fin on fait du hors-bord déjanté. Que mon commentaire verbeux ne vous empêche pas d’aller à l’essentiel : le livre est très drôle. C’est cela qui vaut la peine.
Comme je l’ai déjà dit, j’étais en Amérique du sud. D’abord pour un emploi du temps politique. Il s’agissait du forum de São Paolo, point de rencontre privilégié avec toute l’autre gauche sud-américaine. J’y avais mes objectifs politiques. Je crois que j’ai bien avancé dans la coopération politique internationale que j’ai en vue et à laquelle nous travaillons avec maints camarades. L’occasion faisant le larron, puisque j’étais là, j’en ai profité pour partager quelques moments de la campagne d’Hugo Chavez. De tout cela j’ai traité déjà dans mes précédentes notes. Quelques giclées de fiel médiatique m’en sont revenues qui m’ont bien amusé par leur bestiale et routinière méchanceté. Laissons cela. Je m’en amuserai publiquement le moment venu. On ne peut prendre au sérieux la prose qui a donné le « la » sur ce thème, celle de l’ancien tueur repenti, l’homme qui erre dans les cocktails d’ambassades pour gémir « la révolution cubaine m’a volé ma jeunesse ». C’est cet olibrius, méprisé par toute la gauche latino, qui est aujourd’hui le grand chef de l’Amérique latine au journal « Le Monde » : Paolo Paranagua. Mon seul regret est que mon moqueur préféré, le « Canard Enchainé », conclue son bocardage assez saignant, en rappelant qu’il y a quand même des problèmes de démocratie au Venezuela. Ah oui ? Lesquels ? Voilà ce qu’il serait intéressant de connaître pour pouvoir en discuter.
Je reviens à nos échanges. Si cet espace est celui d’un dialogue il faut en respecter les rythmes. C’est pourquoi, si vous êtes de retour devant votre écran depuis quelques temps seulement, je vais me permettre de vous recommander la lecture de mes deux précédents posts. J’ai en effet investi beaucoup de temps et de soin à leur rédaction. Surtout, ce fut une occasion privilégiée d’affiner la mise en mots sur le fond des orientations que je crois nécessaire de prendre dans l’action politique mondiale de notre gauche. Je ne dis pas que ce soit une prose très facile. En me relisant je vois bien combien j’ai eu le clavier et la plume un peu laborieux. Décalage horaire ? Matériau encore trop brut ? Quoiqu’il en soit vous y trouverez le fil conducteur de ce que sera mon travail sur les thèmes de l’action internationale dans les prochains mois.
N’empêche ! Mes dialogues avec Ricardo Patiño le ministre des affaires étrangères du président équatorien Rafael Correa, et avec Temir Pora, le ministre des affaires européennes de Hugo Chavez m’ont bien aidé à faire le point avec eux sur ce qu’il est possible de faire en commun. C’est de cela que j’ai traité dans cette précédente note. Car il y a nécessité d’agir en commun. D’abord pour notre défense commune. Trop d’amis n’ont même pas la simple prise de conscience du fait que nous formons un tout, un ensemble perçu comme tel par nos ennemis dans nos pays respectifs et par l’empire nord-américain ! Trop n’ont pas compris que notre mouvement est d’un seul tenant même si ses formes, ses mots, ses points de passages et ses rythmes diffèrent. C’est au point qu’il me faut insister à propos de notre défense commune pour faire comprendre qu’elle est une urgence dans le contexte. Quelle défense ? Celle de nos gouvernements menacés par des coups d’état, la défense de la vérité sur notre action au pouvoir ou dans l’opposition contre les campagnes mondiales de dénigrements de l’internationale des médiacrâtes. Mais surtout pour la démultiplication de la force que nous sommes d’ors et déjà dans le monde. Comment ?
En partant des revendications communes de l’humanité dont nous sommes porteurs ! J’ai cité dans cet ordre d’esprit la question de l’eau et de sa propriété collective inaliénable ! L’eau publique, la gestion de l’eau libérée du parasitisme de l’argent et des multinationales ! Cette bataille-là, c’est à mes yeux l’équivalent de la bataille pour la journée de huit heures qui donna son sens concret à l’existence de la première internationale ! Le scandale récent révélé par « Marianne 2 » et « Médiapart » sur ce complot de la multinationale de l’eau pour contrer l’action de notre camarade Gabriel Amard et la fondation de la régie publique de l’eau des « Lacs de l’Essonne », n’est-il pas révélateur ? Ne souligne-t-elle pas l’étroite connexion entre la dimension écologiste et anti-capitaliste de notre combat et de notre projet de société ? De ce fait, la plainte que Gabriel Amard a déposée contre la multinationale pour « trafic d’influence » est une première de grande portée politique. Bien sûr je vais y revenir très bientôt, et pas qu’une fois.
Après cet épisode politique, j’ai décroché vraiment. Je n’y reviens pas vraiment ici. De mes vacances je ne dis rien pour maintenir le cloisonnement étanche de ma vie privé ! C’est une protection si difficile à tenir contre certains médias voyous, de la presse soi-disant respectable, qui s’acharnent dans les tentatives pour tenter de violer cette limite dont j’ai pourtant répété cent fois combien j’y tenais et pourquoi. Pour ma part je plaide pour un renforcement législatif de la protection des droits de la vie privé. J’estime qu’il faut alourdir les peines contre les auteurs de ces viols. J’opte aussi pour des mesures qui étendent le champ des poursuites possibles pour rendre impossible des manœuvres du type de celle dont vient de souffrir Anne Hidalgo alors même qu’elle luttait contre une rumeur sans fondement qui humiliait sa vie privée et frappait toute sa famille. C’est cet exemple, découvert à la faveur d’un accès aux « actualités » de Google, qui me pousse à écrire ces lignes. J’ai été glacé par le traitement réservé à Anne Hidalgo du seul fait qu’elle ait cherché à protéger les siens contre un mensonge.
Mais cette même lecture superficielle de ce qu’une machine comme Google décide de placer en tête de gondole de l’actualité digne d’être connue en premier abord m’a aussi donné un vrai moment de bonheur. C’est la nouvelle de l’atterrissage réussi sur la planète Mars de l’engin « Curiosity ». Déjà c’est la planète rouge : un bon début, non ? Soyons sérieux : « Curiosity » est un monstre sur roues de neuf cent kilos qui démarre un tour d’exploration de la planète qui me remplit d’enthousiasme. J’ai retrouvé, en lisant cela, l’excitation de mes très jeunes années quand commençait la conquête de l’espace. Je découpais avec ferveur les articles qui en traitaient. Je considère encore à présent que Youri Gagarine est une figure humaine emblématique aussi immense pour l’humanité toute entière que Gutenberg l’a été pour l’Europe de son temps. Je n’ai pas aimé le commentaire agressif du secrétaire d’Etat nord-américain selon lequel ce succès devrait faire réfléchir ceux qui doutent du leadership des USA dans le domaine spatial. Quel changement ! Où est le temps qui voyait le premier homme sur la lune se réclamer d’un exploit au nom de l’humanité toute entière ? Vous vous souvenez ? « Un petit pas pour moi, un grand pas pour l’humanité ». L’espace devrait être toujours ce domaine qui donne à l’humanité le moyen de se sentir telle, c’est à dire impliqué collectivement par une dépendance commune. Je sais bien que cela n’a pas empêché Neil Amstrong, ce 20 juillet 1969, de planter déjà d’ineptes drapeaux états-uniens sur la Lune, qui, paraît-il, s’y trouve toujours. Mais l’époque était pleine d’un état d’esprit audacieux. Seuls les libéraux et leurs zombies croient que le meilleur moteur de l’activité ou de l’ingéniosité humaine est la cupidité ou la comparaison des prix des marchandises. En fait ils réduisent la vie à son aspect le plus pauvre.
La véritable préoccupation des humains est de faire ce qui paraît impossible : cueillir à volonté quand on est réduit aux aléas du chasseur cueilleur, manger de la viande quand on veut quand on est dépendant de sa chasse quotidienne et ainsi de suite. C’est comme ça aussi qu’on en vient à l’agriculture et à l’élevage. Et de même, voler comme un oiseau, atteindre les étoiles, et ainsi de suite. Ce sont des rêves créateurs. De l’activité pour rendre réels ces rêves d’humains naissent des milliers d’inventions concrètes dont l’usage se répand dans d’innombrables domaines. Et alors autant de limites apparaissent. Alors autant de nouveaux rêves surgissent. J’écris tout cela pour insister sur cette idée que notre capacité d’initiative est ancrée dans notre imaginaire poétique, non comme une négation de la réalité mais comme une réponse aux limites qu’elle croit pouvoir nous assigner. J’ai écrit « poétique » parce que le mot veut dire création. La poésie est dans tous les arts. Tous les arts sont par essence poétiques. En étendant l’idée un peu aux forceps, je dirais que cela vaut aussi dans l’action politique qui est un art de réalisation. Et même, là peut-être davantage qu’ailleurs.
Par exemple, le Front de Gauche est une invention destinée à nous aider à franchir nos limites. Celles qu’avaient assigné à notre gauche le goût des routines, l’intériorisation de la claustration minoritaire, le sectarisme, le réflexe des querelles byzantines et des batailles de textes prophétiques, la fascination pour les jeux de billards à trois bandes, les sordides querelles d’égo habillées en chocs théoriques. Tout cela était la gangue qui empêchait que déferle la formidable énergie que notre mouvance contient. Et le Front reste la machine adéquate aussi longtemps qu’il respecte cet objectif. Sinon : retour à la case départ. Mais la vie, elle, continuera. Et cela parce que le Front de Gauche n’est pas une fin en soi. La situation écologique et sociale appelle une réponse aux limites qu’elles semblent assigner au futur de l’humanité toute entière. L’objectif est d’appliquer celle que nous avons élaborée dans nos combats, de mettre en œuvre notre projet pour l’avenir. La révolution citoyenne comme sortie de crise. Voilà la tâche. Les poètes auront toujours le dernier mot.
D’après moi, la jeunesse de notre pays est mûre pour se mettre en mouvement. Toute la période électorale, et celle qui en a été avant cela le prélude, a canalisé dans cette direction l’énergie disponible. Le mouvement des indignés n’a pas pris pied à échelle de masse parce qu’il existait un moyen de faire autrement.
Pourriez-vous développer sur la fin de cette phrase ? Quel moyen ?
Sur ce sujet de l'engagement de la jeunesse, je trouve que l'émission "Tous rebelles" que l'on peut voir sur Arte 7+ peut faire réfléchir.
@xerri christian
20 août 2012 à 18h13
Je suis d’autant plus sensible à l’importance de tes remarques que je reconnais le délire de ma génération quant aux progrès technologiques et au productivisme comme moteurs de l’accès au bonheur pour l’humanité. Mais toutefois j’ai entendu des économistes préconisant d’abandonner le moteur de la croissance pour celui du développement (Ariès soutenant Mélenchon) ou lu quelqu’un comme Yann Moulier-Boutang avec sa fable des abeilles pollinisatrices. Elles prennent du pollen pour faire leur miel, mais ce faisant elles assurent la fécondation des végétaux(exemple typique d’ne « externalité positive »). Comme ce fut pour la lune « un petit rapt pour le miel, une grande oeuvre pour le vivant ».
N’est-ce pas le but de notre planification écologique ? Une technologie très développée, et une organisation rationnelle, une bonne connaissance du vivant sur la Terre donne potentiellement les moyens de prendre juste le nécessaire au développement humain en assurant la pérennité de l’Evolution. C’est une voie nouvelle pour le socialisme
Comme toi me semble-t-il, personnellement je trouve qu’aller sur Mars, c’est un nouveau délire, une mauvaise fable de science fiction, qu’il y a mieux à faire. Comme disait Jean Luc, explorer les océans ? Mais il y aura tout de même, comme on dit, des externalités positives ! ( externalités négatives négligées lorsque nous croyions au productivisme pourvu qu'il soit social)
Bonsoir Jean Luc. Merci de cette bouffé d'oxygène ce matin sur Inter. Ah ! ça fait du bien ! Mais pourquoi avoir attendu si longtemps pour t'exprimer ? Oui, on s'endort, le PS nous endort, ou plutôt nous somniférise et nous enfume... ah... la crise, elle a bon dos... C'est un moyen pour bien endormir le peuple, de lui faire peur, de l'empêcher de se manifester ! Ça fait 30 ans que ça dure ! Il est temps de prendre le large, de ne pas faire croire une nouvelle fois que les idées du PS et de la vrai gauche c'est pareil ! Pour avoir étudié longuement la fermeture d'une industrie près de chez moi au début des années 80, il ne faut pas commettre une seconde fois les erreurs du programme commun des années 70. Et tu sais Jean Luc, je n'ai pas la carte du parti, PC ou autre, aucune carte, tout simplement parce que tu as appelé à voter Hollande, PS... aux élections présidentielles... Pour moi, ça a pas été possible; j'ai voté blanc, désolé... J'ai pas les mêmes valeurs que le PS... Ces spécialistes de la novlangues, ces soit disant intello... Faut leur rentrer dans le tas ! Il est grand temps ! Courage !
"La véritable préoccupation des humains est de faire ce qui paraît impossible...
La révolution citoyenne comme sortie de crise. Voilà la tâche...
Les poètes auront toujours le dernier mot."
Merci pour m'avoir apporté cette belle page de philosophie, de réflexion, d'humanité, de repos, de politique, et encore de philosophie humaine. Longue page qui m'a permis de lever le nez du quotidien et de pouvoir enfin regarder enfin le ciel (presque jusqu'à la lune et jusqu'à Mars !)
Dans la même verve que la cure de jouvence que m'apporte cette lecture, je recommande aussi, dans l'Humanité Dimanche de cette quinzaine, le magnifique et grand dossier sur Victor Hugo et "Les Misérables", dont la lecture est un grand moment de repos, à l'occasion du 150è l'anniversaire de la publication de son énorme roman humain, social et politique.
Si ce n'est pas encore déjà fait, courez vite vous le procurer avant qu'il ne disparaisse des kiosques jeudi... En attendant de relire Victor Hugo directement dans ses textes. Pierre.
Bonjour a ceux qui repartent pour de nouveaux combats et Merci a Jean luc pour ses analyses couplés de vecus plein de justesse. Petite nuance, pour moi en tout cas, et ça dit quelque chose de la prise de conscience, les propos de Jean Luc ces derniers jours ont été tenus tout au long de l'été autour de moi (ça passe dans les esprits!) Alors oui le constat est affligeant, le traite de stabilité budgétaire est dans les cartons et le social libéralisme s'intalle, sans un mot critique ou presque sur la situation en Espagne.... après la Grece..Je conseille d'ailleurs la lecture, dans le monde diplomatique d'Aout, de l'analyse de Sepulveda sur le traitement de la crise par les socialistes espagnols relayé maintenant par la droite. Cest édifiant de cynisme.
Alors! vat-on continuer à regarder cette société marcher sur la tête!Renouvelons nos pompes et demandons avec force un référendum sur le traité et en bataillant sur les licenciements.
Et pour la VI République il faut que ça mijote! On ne lachera rien!
Avec retard bonne anniversaire Jean Luc
[...] Que ça fait du bien de t'entendre l'ami. Un ami trompettiste, d'avec qui je n'osais jouer de ma clarinette, me dit : "...l'énergie appelle l'énergie..." Eh bien Jean-Luc, mon bien cher camarade, je te le dis tout net : je t'aime. C'est pas les doigts dans la prise que tu as mis au Vénézuéla, c'est toute la cordillère des Andes, accompagnée de ses feux d'artifices volcaniques, que tu nous y ramènes donc, en guise de souvenirs de vacances et d'horizons de fête de l'humain, à nous autres Français oublieux du monde, habitués trop petits aux boules qui mettent la neige en prison.
Ton énergie est celle de nos pères, partis se réchauffer au soleil, là d'où ils venaient quand ils ont été des partageux, ton énergie est celle de nos enfants qui danseront en ronde à l'ombre des cerisiers en fleurs. En cette terre de France, où les banquiers depuis trois siècles et un été réussirent à nous faire oublier les Lumières, s'il n'y avait eu des Jaurès, et puis un Mélenchon pour nous le rappeler... réussirent à nous séparer, cousins paysans, frères ouvriers, amis poètes, oncles penseurs, pères des Lumières, enfants émerveillés... Il n'y aurait eu finalement qu'un juste beau début de printemps, un été qui ne commença pas, pour finalement presque rien d'autre que compter le temps, et l'argent. Bienvenue à toi qui es revenu avec le soleil d'un été amer-indien.
Ce que je vois de positif moi dans la mécanique du Front de Gauche, s'est qu'elle conduit des gens qui à la base, n'étaient pas de gauche spécialement et même carrément à droite (d'après ce que j'observe à mon petit niveau, de l'évolution de certaines personnes de par ma fréquentation assidue d'un forum par exemple), à admettre que Jean-Luc Mélenchon fait bien son job et notamment face aux socialistes !
C'est en ce sens que je pense qu'il n'est pas nécessaire d'avoir une étiquette d'homme ou de femme dits "de gauche" pour être en mesure de reconnaitre des qualités au porte parole du FdG et d'admettre comme réalisables, certaines (sinon toutes) mesures proposées dans le programme "l'humain d'abord" !
Là est l'enjeu majeur selon moi : parvenir à impulser et à convaincre du bien fondé de notre existence et de nos actions pour sortir de la crise, y compris les gens plus à droite à l'origine !
Revenez! Revenez! Ah! Mais je vois que vous êtes là! Allez-y, allez-y! Mais je vois aussi que vous allez y aller. Moi, je suis un "vieux" et comme bien des vieux, je ne pourrai pas y aller pour des raisons inhérentes à l'état de "vieux". Mais je fais confiance aux plus jeunes. Ce qui ne m'empêche pas d'enrager chaque jour contre la presse, j'ai encore la tête pour ça.
En marge de tous les commentaires, si je peux me permettre et puisque conseil de lecture il y a, alors lisez, si ce n'est déjà fait, "Sans l'oran-outang" d'Eric Chevillard, parabole très méchamment drôle sur ce qui nous attend. Enfin, sur ce qui attend les jeunes. Moi, je me serai déjà échappée.....
C'est ainsi que passent les nuages, balayés par un coup de vent impitoyable ! Le jeu du temps qui passe, avec force d'oubli.
Vous, petits de Rom qui attendez la douceur et la joie de vivre, le pain blanc et le toit, l'école de la connaissance, on vous à d'une minable pichenette, dit non à cette espérance, comme autrefois ces mômes d'ouvriers que la gente bourgeoise renvoyait jouer dans les marécages de leur profond rejet.
Je me lis en vous et vos pages d'aujourd'hui collent à ma mémoire d'hier.
Personne ne prendra pitié de vous car leurs enfants ne vous ressemblent pas. Voilà que je déverse encore sans me contrôler des seaux de bile. Et pourtant ! Vous chantez en parlant. Le savent-ils ?
"La véritable préoccupation des humains est de faire ce qui paraît impossible "
Certes. Le désir le plus profond de chaque petit humain est de prendre le temps de renifler les petites fleurs qui poussent a ses pieds. Nous avons concocté un monde complexe, ou l'humain s'est tellement éloigné de la terre qu'il ne saisit plus le sens que celle ci devrait avoir pour lui. Un échafaudage de raisons, de normes, de critères, de savoirs, de formes d'architecture, d'inutiles choses qui nous semblent utiles. A tel point que le virtuel de nos ordinateurs est un réel tout a fait rationnel pour un jeune d’aujourd’hui. Une question est de savoir si ce réel est suffisant. Soyons fous ! Est un réel satisfaisant ? On sait répondre quasiment instantanément que non, qu'il n'est ni suffisant ni satisfaisant ce réel bricolé sur des besoins qui ne sont que des conventions empilées sur nos existences. Alors comment s'y prendre ? A chaque fois que se pose ce genre de question, j'en rajoute une : et si je devais changer de vie, qu'est ce que j'emporterais avec moi de ce que je vis aujourd'hui ?
Le débat politique et l'expertise de ceux que nous admirons est certes nécessaire. Et il nous stimule. Mais cela ne peut en rien occulter ce qui compose notre travail a nous : qu'est ce qu'on veut au fond de nous ? Ce n’est pas si facile d'y répondre. Peut être qu'on ferait bien de s'y attaquer avant d'imaginer notre révolution citoyenne si on veut qu'elle nous appartienne.
"Je suis en marche pour la victoire, je suis en vie tant que je conserve l’envie de croire, et si y’a toujours une retenue dans mes sourires c’est parce que je sais qu’au fond vivre c’est mourir, le bonheur nous nargue,mes joies s’évanouissent comme des vagues,s’éteignent sur des plages de tourment ou prennent le large sans mon consentement,t’imagine pas comme j’suis torturé, tiraillé entre deux mois d’émotion saturé dans un monde ou même l’amour se fait facturé, j’ai du plâtré ma confiance,j'ai le cœur fracturé, mais laisse moi croire en demain, laisse moi être fou et laisse moi croire en l’être humain,laisse moi m’évader,transporté par la voix de kayna, laisse moi croire que je peux m’envoler." (Kery James-"Laisse nous croire"-Album: "A l'ombre du Show Buisness"-Année2008)
Voici camarade Mélenchon une phrase qui vous correspond bien.
Bises et respect.
Dans son billet Jean-Luc propose, pour donner un contenu à l'indispensable coordination de l'action internationale, de partir " des revendications communes de l’humanité dont nous sommes porteurs". Une de ces revendications communes, vitale comme celle d'avoir accès à une eau potable, est de manger à sa faim. Or, une dépêche AFP de ce jour, de 9h27, absolument sidérante, nous apprend que les banques allemandes se posent des questions sur le point de savoir s'il est bien opportun pour elles de continuer à spéculer sur les matières alimentaires. Nous savons, en effet, que des spéculateurs, depuis des années, gagnent des sommes folles en spéculant notamment sur le blé et le riz et, se faisant, condamnent à mourir de faim des millions de gens, dont beaucoup de femmes et d'enfants sans défense. Il ne faut pas avoir peur des mots : il s'agit d'un crime contre l'Humanité. Si fumer tue, voit -on sur les paquets de cigarettes, il serait utile de mentionner un peu partout : l'ultra libéralisme tue! Or les bornes du cynisme sont dépassées lorque cette dépêche précise que ces banques renonceront peut-être à spéculer en ce domaine, non par humanité, mais parce que ça n'est pas bon pour leur image ! Comment les politiciens de tous pays qui ont donné un tel pouvoir, total et sans contrôle, à ces gens là, peuvent t-ils dormir tranquilles ?
Concrètement, quelles sont les lois les plus urgentes à mettre en oeuvre ?
La finance me paraît en effet être la menace la plus actuelle et dévastatrice mais comment s'y attaquer?
Bonjour
Amis camarades de tout les coins de la terre je ne peux et ne veux pas croire a la politique que les socialistes vont faire durant 5 ans Mais elle sera plus proche des mêmes recettes que la droite et pour preuve Hollande va appliquer la règle d'or en expliquant aux citoyens qu'il ne peux faire autrement et bien j’espère que tous les ténors du FdG vont rentrer dans le lard des socialistes enfumeurs et je reste poli car les millions de gens qui leur ont apporte leur soutien vont déchanter. Il faut appliquer le programme du FdG. C'est la seule solution pour sortir les Français de la misère.
1981 je m'en souviens très bien Mitterrand a dit qu'il ne pouvait rien faire contre le chômage et il a doublé. Hollande va placer ses enfants a de très bonne places au ministère comme les précédents présidents.
Mélenchon et tous les ténors du FdG vous devez être vigilants dans tout les domaines.
Votre évaluation des cent jours de la présidence Hollande sonne juste. En un sens Sarko avait commis beaucoup plus de méfaits durant les siens. Hollande voit passer les trains de licenciements en laissant s'agiter Montebourg dont c'est la profession (agitateur du verbe, passé en un tour de main de la figure d'homme pressé à celle de superviseur de l'infini). L'exdercice du pouvoir c'est rester immobile et surtout ne fâcher personne: endormir les uns avec un discours "deux fers au feu", rassurer les autres avec plus de discrétion. Twist and shout.
Un signe: Ayrault (l'homme de marbre de la saison) choisi entre autres qualités, parce que parler la langue de l'Empereur peut s'avérer plus utile que parler celle de l'Empire.
Le carburant augmente, pesant sur les coûts de production et de transport et on crée une commssion "essentielle". Pour les lycées, que pèsent les 6000 postes créés (contractuels pour la plupart) qui sont en fait des postes de shériffs des écoles aussi volatiles qu'inutiles... Et le pôle bancaire public, qu'en restera-t-il après les successifs lavages à 90° que vont opérer d'autres commissions "financielles"? Et l'imposition des hauts revenus, on attend avec gourmandise les exceptions à la règle qui ne sera pas applicable avant 2014 (ah... les municipales...).
Mais, nous les voteurs d'en bas, on n'est pas surpris, Hollande c'est l'avant dernière trouvaille de la finance, et si les choses vont ce train, la prochaine est sur les rails.
@WM
Bonjour,
Je comprends fort bien que des réactions, des informations, des points de vue, ne soient pas publiés sur ce blog et je ne critique absolument pas votre travail remarquable, indispensable. J'aimerais cependant savoir, le mode de fonctionnement du blog, l'orientation de ces informations ou points de vue non publiés. (Informations qui présentent un intérêt bien évidemment) Est-ce toujours la direction de la poubelle ou certaines de ces informations sont communiquées à Jean-Luc Mélenchon (ou à son équipe)? Collecter, recouper des informations, esquisser un dossier sur un sujet, cela prend du temps... Autant ne pas le gaspiller si cette esquisse de dossier va à la poubelle directement, ou peut-être, en cas de doute, faut-il l'orienter autrement, en message privé?
Monsieur Mélenchon, il y a une explication plus que nécessaire à faire et à dire.
Durant les deux campagnes électorales que nous venons de vivre nous nous sommes époumoner, certes pas tous, à dire que nos ennemis les plus implacables étaient les Socialos de Solférino, oh c'était pas dur à constater, ils y ont mis tellement de violence envers le FdeG et ses composantes, qu'il fallait, et encore aujourd'hui, être masochiste ou demeuré mental pour ne pas s'en apercevoir ; je préfère croire que vous êtes masochiste ; seulement vous n'êtes pas seul, vous avez entraîné des milliers de gens avec vous, vous en avez la responsabilité politique, je veux bien admettre qu'il est pénible de faire son deuil d'une famille avec qui on a partagé plus de 30 ans de sa vie, mais il y a des réalités qui malheureusement sont incontournables, l'une d'elle est que les gens de Solférino vous veulent MORT et enterré, allez vous enfin le comprendre ? Une autre réalité est que le PS n'a plus le droit à l'appellation de socialiste, ni celle de gauche, et cela depuis fort longtemps (1984, et définitivement 1994), et il y a beaucoup d'autres réalités qu'il vaut mieux taire.
Alors, lorsque vous dîtes à qui veut l'entendre que nous ne sommes pas dans l'opposition, que ce gouvernement est de gauche, raison par laquelle vous dîtes que l'on ne peut s'y opposer, et que monsieur Montebourg est un homme courageux, vous voulez ou souhaitez quoi exactement ? Il faut nous expliquer.
@Denis F dit: 21 août 2012 à 12h24
Le PS c'est vaste: il y a une aile gauche et une aile droite. C'est ce que j'ai compris en écoutant la dernière intervention de Jean-Luc Mélenchon sur France Inter. Avant de s'opposer précipitemment contre l'ensemble du PS, peut-être qu'il y a d'abord des wagons à accrocher...
Le nouvel Obs., comme d'autres médiacrates, défigurent non seulement vos propos et nos réflexions, mais aussi le FdG, réduit au PG-PC. Ces limites sont voulues pour faire croire que la gauche c'est le PS. Ce qui les arrangerait vu qu'ils ne veulent pas de la Révolution citoyenne moteur de l'Humain d'abord, et de la réussite !
D'accord avec les propos de denis F (369)
Mr- Mélenchon, vous voulez quoi exactement ? N'avez vous toujours pas compris que le PS n'est plus de Gauche ? Vous devriez vous expliquer clairement sur cette vérité. Ce ne sont pas nos alliés, mais nos opposants.
@ JL CHARPAL
Mon ami, tomberais-tu des nuages concernant la mentalité des banquiers, des financiers, des spéculateurs et enfin des banksters style Goldman-Sach, et surtout n’oublions pas nos hommes politiques, à l’exception faite d’une poignée, tu sais tout de même que cela fait quelques siècles qu’ils sévissent en toute impunité ; qu’ils soient, tous ces gens, cyniques, cupides cela n’est pas nouveau, moi ce qui me chiffonne totalement c’est qu’en sus ils se croient intelligents et se prennent pour le nombril du monde ; personnellement j’aimerais qu’ils en aient un autre de nombril, et celui là je le vois bien entre les deux yeux ; oui définitivement je ne vois rien d’autre comme sort pour ces gens là, l’air serait moins putride et nous respirerions bien mieux. Que vive la révolution citoyenne et pourquoi pas prolétarienne, puisque Louise Michel est à l’honneur sur ce blog.
370
Courrierlecteur dit: 21 août 2012 à 12h52
Le PS c'est vaste: il y a une aile gauche et une aile droite. (…). Avant de s'opposer précipitemment contre l'ensemble du PS, peut-être qu'il y a d'abord des wagons à accrocher...
Il n'y a aucune précipitation dans mon propos, j'ai pratiqué le PS durant 17 ans, j'ai quitté celui ci en 1994 quand Jospin est présenté contre H. Emmanuelli (aile gauche), c'est déjà un forfait de démocratie interne.
Sachez que l'aile gauche du PS c'est "Peanuts", et si des wagons devaient être raccrochés, ce serait fait depuis longtemps.
Oui ils seront toujours agressifs cher JLuc parce qu'ils ont eu, et ont toujours peur! Venant de la droite et du FN c'est dans l'ordre des choses, lorsque le fiel a une couleur plus rosâtre alors cela peut surprendre les moins avertis. En même temps, c'est un élément de mesure sur l'état du rapport de force que nous réalisons dans notre pays. Actuellement ils essaient une autre stratégie. Tenter de banaliser le point de vue de JLuc avec une pointe de mépris.
Tout ceci faisant partie de l'arsenal social libéral ce n'est pas surprenant.
Mais pour autant, en réaction devons nous réagir comme le propose Denis F @ 369 ?
Je ne le crois pas. Pour des millions de gens dont je fais partie, l'ennemie le plus implacable c'est avant tout la droite et son extrême. Et pour que des millions d'électeurs soient véritablement convaincus que nos propositions sont réalistes, et votent pour le FdG par conviction plutôt que pour le PS par défaut, il ne faut absolument pas appliquer la méthode que Denis F dit avoir mis en marche pendant les campagnes électorales. De mon point de vue c'est totalement contre productif.
Trois questions aux actuels sympathisants FdG (4 millions de personnes il y a peu, dont la très grande majorité non partisanes) :
- Quel parti politique a le plus à craindre du FdG ?
- Pourquoi ?
- Comment le FdG peut-il peser, de façon crédible, sur la politique de l'actuelle majorité?
@Denis
J'ai dit "peut-être", sinon je n'en sais rien. Et en parlant de précipitation, je pensais à l'action du Fdg
Personnellement, les roses je ne peux plus les sentir. Beaucoup trop de brun* a été remué dans les campagnes pour les faire éclore. (* Je pense à la couleur bien évidemment)
Il est vrai, pour rejoindre les propos de Denis et de Vendebout que pour les exigeants de la vraie gauche, monsieur Mélenchon n'est pas perçu comme étant assez virulent envers le PS !
Par contre, les non à gauche estiment, pour certains, que Monsieur Mélenchon, notamment quand il s'est exprimé dans le JDD de ce dimanche, est dans son rôle d'opposant et apprécient son action ! c'est déjà pas mal de voir des gens de droite voir d'un bon oeil, le rôle de redresseur que représente Monsieur Mélenchon !
Pas sûr qu'à droite ils regrettent tous Sarko, à part les irréductibles et se voyant tellement mal barrés (et nous donc) avec Hollande que toutes les critiques (justifiées) émises par Monsieur Mélenchon en direction du président actuel, seront à leurs yeux, considérés, comme un acte politique sain et nécessaire et surtout arrêteront les gloussement de ceux qui encore nous traitent de cocus, nous les partisans du fdg, qui avons voté pour Hollande au second tour !
Monsieur Mélenchon peut donc gagner l'estime des gens de droite et du centre à se montrer plus sévère qu'il ne l'a été jusqu'ici envers le PS ! Et de l'estime à l'adhésion, parfois il n'y a qu'un pas, mais pour ça, il faut être dans une ligne absolument claire et sans faille !
Merci camarade Jean-Luc pour ton soutien à Julian Assange !
Tu es à ma connaissance le seul homme politique français d'importance à l'avoir fait jusqu'à présent! Tu sauves un peu l'honneur du "Pays des Droits de l'Homme"...
[...]
@ 374 turmel jm dit : 21 août 2012 à 14h00
Mais pour autant, en réaction devons nous réagir comme le propose Denis F @ 369 ?
J'ai beau me relire je ne vois aucune proposition, je vois plutôt 2 grosses interrogations auxquelles j'attends des réponses !… et, nous sommes, là aussi, des millions.
… Pour des millions de gens dont je fais partie, l'ennemie le plus implacable c'est avant tout la droite et son extrême.
Je n'ai jamais dit le contraire, je dis simplement que les "Solférino's boys" font partis de la même engeance, je ne parle pas des socialistes sincères qui eux sont perdus, et que j'engage fraternellement d'ailleurs à nous rejoindre au FdeG.
… il ne faut absolument pas appliquer la méthode que Denis F dit avoir mis en marche pendant les campagnes électorales.
Vous me prêtez là, mon ami ou camarade, un bien grand mérite que je n'aurais jamais osé revendiquer, bref de billevesées, à priori vous faites parti des "certes pas tous", ne seriez vous pas communiste par hasard ? et ne vous feriez vous pas du souci pour les municipales toujours par hasard ? Ce ne sont que des interrogations banales.
… De mon point de vue c'est totalement contre productif.
Expliquez nous ! En quoi est ce contre-productif ? Un point de vue non étayé ne veut rien dire ! Merci d'être plus précis.
Bonjour jean luc, Tout simplement pour dire (Merci à henry david thoreau)
Il existe des lois injustes, consentirons nous à leur obeir? Si, de par sa nature la machine gouvernementale veut faire de nous l'instrument de l'injustice, alors enfreignons les lois.
Alors préparons la résistance. Citoyennement
A Calumet 378
Le PCF autour du 18 aout a exprimé sa solidarité avec l'Equateur pour sa décision vis à vis d'Assange.(Voir le site du PCF)
silencejp dit:
"... quelles sont les lois les plus urgentes à mettre en oeuvre ? La finance me paraît en effet être la menace la plus actuelle et dévastatrice mais comment s'y attaquer?"
Deux mesures révolutionnaires :
la première concerne les remboursement d'emprunts productifs : ils doivent être remboursés sur le rendement (la marge dégagée) et non plus sur un échéancier a priori établi lors de l'emprunt. C'est le seul moyen de mettre en adéquation la création monétaire et la production de richesse. Le seul.
La seconde concernerait avant d'abolir (pas interdire, ABOLIR) le principe de capital par action, serait de n'autoriser le versement du rendement du capital (les dividendes) que deux années après leur apparition comptable, et cette distribution de dividendes serait conditionnée par le maintient durant les deux années des emplois existants lors de l'exercice bénéficiaire. On ne change pas grand chose sinon le fait de décaler ce versement et de le conditionner au maintient des emplois.
Enfin, et ce serait une autre approche, la notre et nous concernant directement. Les circuits bancaires se gavent du fait des écritures monétaires électroniques et ont la main mise sur l'économie, surtout celle du niveau de consommation. Nous pouvons en refusant tout autre moyen de paiement que la monnaie sonnante et trébuchante inverser cette asphyxie en maintenant une circulation monétaire locale échappant a la tyrannie bancaire.
Y'a plus qu'à...
Vous dites: "Julien Assange a montré qu'une nouvelle ère informationnelle et citoyenne allait voir le jour face aux systèmes de contrôles de l'information par les gouvernements et les grands groupes".
En effet! Et dans le même ordre d'idées nous avons ce petit bijou, qui démonte très clairement ces mécanismes qui font comme dit Chomsky, "la fabrique du consentement".
Denis F @ 379
Nous avons une vision du militantisme vis à vis des gens certainement différente.
Vous vous êtes époumoné à dire : Nos ennemis les plus implacables sont les socialos de Solférino.
Je me suis époumoné à démontrer que nos propositions étaient crédibles pour rompre avec les politiques menées jusqu'alors.
Vous aurez beau dire, vous aurez beau faire, dans l'inconscient collectif du peuple, même si son expérience, et sa lucidité, sont plus grandes qu'en 1981, pour les millions de gens qui le compose et qui ont voté PS aux différents premier tour, la droite et la gauche socialiste ce n'est pas exactement pareil.
Donc, l'approche la plus efficace vis à vis de ces citoyens (e), n'est certainement pas de s'époumoner à dire des vérités sur les carriéristes de Solférino, c'est en cela cher blogueur que je parle de démarche contre productive. Comme disait Aragon : Il ne suffit pas d'avoir raison pour avoir raison!
Quant à votre allusion sur mon appartenance politique qui, vous vous interrogez, serait inhérente à mon analyse..,une fois encore vous prenez le problème par le "petit bout de la lorgnette politicienne",décidément vous êtes incorrigibles,
Monsieur Mélenchon.
Merci à vous de faire entendre à nouveau la voix du Front de Gauche. J’espère que cela continuera et surtout que ses porte-paroles se multiplieront.
Le commentaire de Flo n°353 soulève la question de l’engagement de la jeunesse, question, je trouve, qui n’est pas souvent abordée sur ce blog.
Alors bien sûr il y a cette jeunesse rebelle que l’on a vu dans les meetings de la campagne présidentielle, celle des indignés, mais il y a aussi et surtout celle qui n’est pas ou peu politisée, qui voit la politique comme un repoussoir mais qui est pourtant particulièrement exploitée, qui souffre souvent de très bas salaire, de précarité extrême, de petits boulots et qui ne voit pas d’avenir à sa vie. C’est aussi ça la réalité. Je trouve que le FdG devrait s’adresser particulièrement à cette jeunesse là, ce qui je trouve il n’a pas suffisamment fait pendant les dernières campagnes électorales. Bien sûr, il y a les propositions de « l’humain d’abord » en terme de salaire et de précarité mais malheureusement peu entendues par cette population sans doute parce que trop générales.
Un signe peut-être, sur le site « place au peuple » dans la rubrique « militer-jeunesse », il n’y a pas de tracts qui s’adressent aux jeunes.
Merci à vous Mr Mélenchon pour ce que vous faîtes
Le plus urgent c'est de faire comprendre au plus grand nombre la nécessité d'une constituante pour redonner au peuple sa souveraineté, et revoir le fondement de l'Europe. La plupart des gens sont résignés, leur vote ne sert à rien, tant qu'ils ont à manger et à boire il laisseront faire. L'oligarchie en place à encore de beaux jours devant elle. Votre retour sur les ondes de France Inter a été trop court, mais cela a bien réveillé les chiens de garde. D'autres ne comprennent pas les critiques, ni le Front de Gauche d'ailleurs, ils vous disent isolé, alors que nous sommes des millions derrière vous. Au vue de ces cents jours décevants, il n'y a effectivement pas grand espoir que le rose pâle reprenne des couleurs, et je parle pas des feuilles vertes, bientôt il restera que les épines.
Pour la sempiternelle critique à propos de l'idolâtrie inquiétante, qui revient de temps à autres sur ce blog, faut pas vous inquiétez, ça se soigne. On l'aime bien notre porte parole, et on a pas honte de le lui dire sur son blog. C'est ça aussi l'humain d'abord !
Merci de ce soutien à l'Equateur, Rafael Correa et à Julien Assange et honte aux Anglais qui menacent l'Equateur d'investir leur ambassade, ce qui constituerait une violation du territoire équatorien.
Pour qui se prennent-ils?
Je serais, Mr- Mélenchon, présent lors de votre meeting de cloture vendredi à 18h- (j'habite tout proche) et j'aurais, soyez en sûr, une oreille attentive en espérant une réponse à mon inquiétude concernant votre ligne vis à vis de la position du PS sur l'échiquier politique et économique. Il est urgent d'être offensif.
JL est de retour et les chantres Bruxellois tentent d'en minimiser l'impact.
"isole" serait donc JL, quasi mis a la porte du FdG par le PC...
Bref, a les entendre, notre mouvement aurait presque disparu...
Leur relais média, presse et radio,distillent leurs petits poisons, salopant tout ce qui est plus grand qu'eux...
Petits hommes manipules par des interrets qui ne sont pas les leurs, comme bien souvent...
Ceci dit, faire bouger les lignes a gauche a l'air d'une grossièreté infantile pour le gouvernement, le changement ce n'est pas seulement changer de président, mais d'orientation.
Jusqu'à quand va durer cette mascarade ? Pour y répondre, une nouvelle " commission" peut être ?
Notre travail, c'est d'être Prets pour la suite, et de maintenir la pression, car a la longue, une grande partie de l'électorat PS et EELV se tournera vers nous.
Bon boulot a ceux qui pourront être présents a Grenoble !
On ne lâche rien, c'est pas le moment !
@ 383 turmel jm dit: 21 août 2012 à 18h35
Nous avons une vision du militantisme vis à vis des gens certainement différente.
Effectivement, Monsieur de Lapalisse n'aurait pu dire mieux.
Vous vous êtes époumoné à dire : Nos ennemis les plus implacables sont les socialos de Solférino.
Je me suis époumoné à démontrer que nos propositions étaient crédibles …
Zéro partout, les socio-démocrates de Solférino gouvernent …
Vous aurez beau dire, vous aurez beau faire, dans l'inconscient collectif du peuple, …
Nous aurons beau dire, nous aurons beau faire, et bla bla bla, les socio-démocrates de Solférino gouvernent …
Donc, l'approche la plus efficace vis à vis de ces citoyens (e), n'est certainement pas de s'époumoner à dire des vérités sur les carriéristes de Solférino, c'est en cela cher blogueur que je parle de démarche contre productive. Comme disait Aragon : Il ne suffit pas d'avoir raison pour avoir raison!
Alors, l'approche productive consistant à expliquer le fond de la démarche du FdeG et bien plus efficace, la preuve, les socio-démocrates de Solférino gouvernent … Et comme disait Machin : pour ne pas reculer, il faut avancer.
..,une fois encore vous prenez le problème par le "petit bout de la lorgnette politicienne",décidément vous êtes incorrigibles,
Eh oui, cher monsieur ! C'est pas à 65 ans qu'on se refait, donc moi et la langue de bois…
Merci au gouvernement équatorien pour avoir braver l’hégémonie " otanesque " et bravo à l’ALBA de soutenir cet acte héroïque qui devrait ouvrir les yeux des autres pays qui tremblent dès que les USA froncent un peu les sourcils.
Qui peut croire que la Grande Bretagne a failli envahir une ambassade et donc frôler une guerre internationale pour une histoire de préservatif selon la législation suédoise. De moins en moins de personnes tombent dans les pièges béants des pays de " l’axe du bien ", comme ils aiment à se qualifier, et c’est tant mieux.
Denis F @ 390
Ce sera mes derniers échanges avec vous.
Avec tout le respect que je vous dois ne vous refaites pas vous avez bien raison, parce que ce n'est pas votre personne qui importe,ce sont ces dizaines de gens qu'avec mes amis (e) et camarades nous avons réussi à convaincre.
Bon retour parmi nous. Bien que l'Amérique du Sud c'est aussi quelque part ce "nous" auquel l'on s'identifie. Ce qui te vaut donc de ne jamais nous avoir réellement quitté, même le temps d'un été.
Mon coeur triomphe de joie à réentendre la poésie de la raison revigorée face aux relents d'imbécilité, de celle qui nous cerne au quotidien et qui n'a jamais cessé quand à elle, nonobstant la "trève" estivale. Pas de trève chez les loups.
Mais que soins et attention t'accompagnent au long cours qui t'(nous)attend.
Les tempêtes de l'histoire s'annoncent. Il en faudra de l'énergie...
Merci à toi enfin pour ton communiqué en faveur de Julien Assange. Tu pointes du doigt là où ça fait mal et ce n'est pas pour me déplaire ;o)
Bonjour Monsieur Mélenchon!
Je vous retrouve avec un réel plaisir.
J'en ai plus qu'assez de la langue de bois des politiques de tout bord.
Avec vous un chat est un chat.
J'attends (sans espoir) que le gouvernement prenne le problème de l'emploi à bras le corps... et ce n'est qu'un problème prioritaire parmi tant d'autres.
Mon souhait : que le peuple français se réveille une bonne fois pour toutes et se bouge.
Merci d'être là pour nous.
Cordialement,
Lysiane Dauvissat.
Bravo pour ce retour empli de combativité vis-à-vis du PS, le terme "social-libéral" est enfin lancé. Attention toutefois à ne pas, au final, se faire passer par un "rabatteur du PS". Les commentaires sur les sites des éditorialistocrâtes abondent déjà en ce sens !
Pourquoi ne pas préférer une attitude autonome et conquérante, en rappelant les éléments du programme L'Humain d'abord plutôt qu'à un appel à l'aile gauche du PS ?
@ Remi (23h45)
Attention toutefois à ne pas, au final, se faire passer par un "rabatteur du PS".
Attention à vous à ne pas inverser le mouvement ! Inviter l'aile gauche du PS à être conséquente avec ce qu'elle prétend être ce n'est pas faire du rabattage, c'est - bien au contraire - l'inviter à se détacher de la politique menée par sa direction.
Bien sûr, on peut ne pas être trop naïf et ne pas croire un seul instant que cette "aile gauche" ira au delà des "phrases", n'empêche que Mélenchon a bien raison de s'adresser publiquement à elle, la plaçant devant ses contradictions. Il faudra bien un jour que la digue cède... et ce jour là, c'est vers nous qu'on se rabattra. D'une manière ou d'une autre.
Saluts à tous ainsi qu'au webmestre.
Bonsoir Monsieur Mélenchon et heureux de vous savoir parmi nous.
Bonsoir amis blogueurs, bonsoir humains qui savaient vivre. La vie n'est pas forcément ce à quoi cette société nous contraint, elle peut être aussi notre imaginaire, en quelque sorte " une vie rêvée" (je m'en suis longtemps contenté).
Bon allez, il faut passer du rêve à la réalité, pensons à ceux parmi nos concitoyens qui absorbés par leur réalité, n'ont même pas idée qu'une solution est envisageable.
Alors oui, créons un TV ou un site, un moyen d'expression visible, style " Front des Luttes" et prendre quelques problèmes fondamentaux, tels que la réapropriation de la gestion de l'eau, de l'électricité(notre porte-monaie) ou le problème des semences.
Se forger une conscience de groupe, des prémices de 6ème république, presque un gouvernement virtuel.
Il ne faut pas laisser le peuple qui misère aux appels du FN, pour cela il nous faut être présent sur des sujets qui le préoccupe.
Au fait, le site "Plan C" d'Etiennes Chouard, une référence.
Bonjour Amis ! La sortie de Sapin contre Jean-Luc a mis le fou aux poudres sur twitter hier soir. Il nous réinvente le CPE le faisant passer pour un CDI déterminé ! Et il ose s'en prendre à Jean-Luc tout en faisant du pied aux communistes ! Mais ce mec est une horreur ! J'espère que ses oreilles vont exploser vendredi. Maintenant les amis, le temps n'est plus au "laisser braire" bien que cette formule me plaisait. Le temps est à la riposte ! Nous ne devons plus les laisser nous piétiner et salir Jean-Luc. Car selon Sapin, il faut débattre et ensuite se taire et leur obéir ! Et bien nous, nous allons débattre et hurler pour faire comprendre au peuple de gauche où est la gauche ! Et le PS qui souhaite banaliser Jean-Luc peut se mettre à baliser ! Je suis colère mais quelqu'un a dit : il y a de saines colères !
Bonjour,
Expert en langue de bois, Michel Sapin répond, dans le Figaro de ce matin, à la "charge de Jean-Luc Mélenchon".
"[...]une ivresse des mots qui le place hors de la réalité. Mélenchon est victime du syndrome Sarkozy. [...] Les Français ne sont pas à la recherche d'un affrontement de plus." Argument imparable de ceux qui n'ont pas d'argument: "Les Français..." Rien n'est développé mais c'est la vérité puisque "Les Français disent que..." (formule très utilisée au FN).
"Ils sont lassés des discours fracassants, ils apprécient au contraire le climat d'apaisement que leur apportent le président et le gouvernement."
Pour ce qui est du climat d'apaisement, il n'est pas du tout évident que le ronron du gouvernement, la berceuse de Valls, le copié collé de la politique sécuritaire de NS avec une formule choc, provocante, "classement en zone de sécurité prioritaire", ait contribué à l'apaisement du quartier Amiens Nord.
@WM No problémo... Merci à vous.
Le comble pour les socialistes, c'est qu'un décliniste de droite rejoint une des exigences de Monsieur Mélenchon !
Baverez double Moscovici sur sa gauche en réclamant une régulation financière que le ministre des Finances de la gauche, lui, a remise à plus tard !
Voter Hollande pour battre Sarkozy c'est aujourd'hui, encore un peu, le plaisir de la chose accomplie. Je ne sais pas le dire autrement: ce n'est pas FH que je vois "à la télé" mais "plus NS" et cette satisfaction n'a rien à voir avec l'illusion qu'il va se passer quelque chose de déterminant. Je pense que la position du FdeG qui a voté FH c'est de lui dire ce qu'est la gauche, ce qu'elle exige. N'est-ce pas plus constructif que de l'accuser de ne pas être à gauche avec toutes les raisons et preuves à l'appui? Non pas s'opposer, multiplier les procès mais dire ce qu'il faut faire pour être à gauche, autrement dit ce que la vraie gauche veut et peut. Non pas qu'il est pas bon mais ce qu'il faut pour être bon. Plus encore c'est comment faire pour avoir des papiers de Gauche, une Identité de Gauche, pour que "plus NS" trouve son identité de gauche...
Bonjour J Luc
Quel plaisir d'être de repos aujourd'hui et de pouvoir vous écouter ce matin aux 4 vérités. Tout simplement je vous dis on a vraiment envie de retourner au turbin. On y sera. Bonne journée.