15août 12
L'asile politique accordé par l'Equateur à Julian Assange
est une bonne nouvelle
Bravo l’Equateur ! La décision du président Rafael Correa d’accorder l’asile diplomatique à Julian Assange dérègle la machine à étouffer en silence.
Me revoici. J’entre dans le flot de la toile comme on entre dans la mer pour un bain. Je dois m’acclimater. Je reprends. Tout doux. Rien ne me fera accélérer. Bien calé dans mon hamac je lis la pile des numéros de « L’Humanité » que la factrice m’a livrée pendant mon absence. J’ai le temps ! Je me cale sur un horizon de redémarrage effectif la semaine du 20 août avec l’horizon du vendredi 24 août à Grenoble. En effet le Parti de Gauche m’y donne la parole pour un meeting public en conclusion de son « remue méninges ». C’est juste la veille de l’ouverture, le lendemain, des « Estivales » de notre Front de Gauche. En semaine, je m’exprimerai ici et là, où l’on me propose des espaces sans pugilat ni traquenard. Bon. Voyons. Cette note fonctionne comme un bavardage.
En tous cas c’est un étrange moment que celui où l’on doit de nouveau s’impliquer dans une mêlée, que l’on a eu tant de mal à quitter et davantage encore de mal à mettre à distance de soi. La cure au loin a eu au moins un effet d’apaisement. Quand j’ai découvert, stupéfait, la revue de presse des saletés publiées à mon sujet cet été, j’ai eu un temps de cette drôle de nausée qui m’a serré la gorge tant de fois pendant cette dernière semaine de campagne présidentielle où chaque jour commençait pour moi avec une calomnie répandue sur le net et relayée par les moutons médiatiques. Mais ça ne dura pas. Aucun des symptômes physiques de cet état ne se fixait. Je m’ébahis seulement de la longévité des rancœurs que j’ai suscitées. Les plumitifs qui s’indignent de mon agressivité et m’invitent à la tolérance se sont encore lâchés cet été dans les outrances et les insultes. « Mais qu’est-ce que tu leur as fait pour qu’ils te traitent comme ça », m’a demandé un ami très cher. Qu’est-ce que je leur ai fait ? Conjugue au pluriel : nous leur avons fait peur, camarade !
Ma pile du journal « L’Humanité » une fois finie, j’ai lu les gazettes de la finance. Là, c’est autre chose. La violence de mon indignation est intacte. Je crois même que ça s’est aggravé. Je reviens d’une zone du monde en pleine ébullition où tout déborde de projets et d’énergie. Le choc de la comparaison est sévère. Là-bas aussi ils ont connu ça jusqu’à ce que commence la vague des révolutions démocratiques qui a tout balayé. Maintenant les voilà dans les turbulences d’un monde en mouvement. Ici, c’est : bonjour tristesse. Partout la peur. Partout la déprime. Il y a de quoi. La politique stupide d’austérité généralisée est en train de provoquer une récession générale sur le vieux continent. Ricanons en voyant que même ce mégalithe de madame Merkel commence à payer le prix de la politique de rustre qu’elle impose à toute l’Europe avec sa bonne conscience à front de bœuf ! Ce n’est pas faute d’avoir expliqué combien ce désastre était prévisible et combien il ne pouvait en être autrement. Mais à quoi bon ! Les très intelligents continuent de pérorer dans les colonnes que je lis. Rien ne les arrêtera. Au loin, on entend déjà le bruit de la grande chute d’eau qui va envoyer tout le monde dans le vide. Mais tous pédalent avec ardeur : plus vite, plus fort ! La Grèce a encore perdu six points d’activité économique ! Pourquoi changer une politique qui ne marche pas ? L’Espagne est entrée à son tour dans la spirale mortelle. Quelle surprise ! Lisez le texte de Sépulvéda dans « Le Monde Diplomatique » de ce mois-ci, malicieusement titré « le chat de Zapatero ». Le traité européen soi-disant « renégocié » par François Hollande va aggraver ce chaos déjà automatiquement grandissant. La vérité c’est qu’il est inapplicable. Qui et comment dans une économie déjà en récession va encore atteindre un déficit désormais limité à 0,5 % ? Qui est capable de provoquer un tel choc de contraction de la dépense publique ? Fumisterie ! Mais on peut compter sur l’armée des « béni oui-oui », en rangs serrés comme d’habitude, médiacrâtes, « responsables » politiques et compagnie pour assurer un escamotage complet du débat formel prévu à l’Assemblée pour la ratification du nouveau traité. La réalité et la résistance devra donc trouver d’autres chemins.
Certes nous avons échoué en février dernier à faire émerger ce débat lorsqu’est arrivé dans les assemblées le vote du mécanisme européen de solidarité financière. Pourtant, en pleine présidentielle, c’était l’occasion idéale dans un pays démocratique, non ? Pierre Laurent y consacra une bonne demi-heure à notre meeting national de Villeurbanne. Et moi tout autant le lendemain au meeting de Montpellier. Toutes nos organisations menèrent campagne pour le référendum, des milliers de citoyens inondèrent leur carnet d’adresse électronique. Rien n’y fit. Les médias, l’UMP et le PS ont nettement préféré les gesticulations sur la viande halal ! Mais ce n’est pas une raison pour renoncer. Non ! Tout le contraire. Le travail patient d’explication n’atteint certainement pas le très grand nombre. Quoiqu’il s’opère, en profondeur, des changements d’état d’esprit dont n’ont pas idée ceux qui comptent sur leur habituel tour de passe-passe pour berner tout le monde. Mais ce que nous faisons construit un secteur de plus en plus large de citoyens informés et motivés. Ceux-là seront le point d’appui de la nouvelle politique qu’il faudra mener quand tout ceci se sera effondré. Dans combien de temps ? A quel moment. Nous ne le savons pas. Nous savons seulement que cela aura lieu, inéluctablement.
D’après moi, la jeunesse de notre pays est mûre pour se mettre en mouvement. Toute la période électorale, et celle qui en a été avant cela le prélude, a canalisé dans cette direction l’énergie disponible. Le mouvement des indignés n’a pas pris pied à échelle de masse parce qu’il existait un moyen de faire autrement. Cette remarque s’étend à tous les secteurs d’âge et de profession en vérité. A présent les prochains rendez-vous dans les urnes sont éloignés et leurs enjeux moins contraignants sur les leviers de décision institutionnelle. Par conséquent l’énergie de la volonté de résistance va se trouver d’autres canaux. Il est normal que cela soit spécialement à prévoir dans la jeunesse. Plaque sensible de la société, la moins insérée, la plus disponible qu’elle l’ait voulu ou pas. Non seulement elle vit mal mais on lui annonce qu’il n’en ira pas autrement avant…. avant combien de temps ? Tiens, c’est vrai, les bons docteurs comme disait Strauss-Kahn n’annoncent jamais quand leur remède auront eu le dernier mot sur la « maladie ». Il n’est pas difficile d’imaginer que les nouvelles générations trouvent bien vite insupportable le temps long des sacrifices à perpétuité, de la galère sans fin, du précariat à vie. Notamment dans la jeunesse scolarisée, celle des fins de cycle secondaire et celles de l’université. Qu’a-t-elle à perdre ? Dans le vaste monde, et notamment dans les deux Amériques, c’est dans cette population qu’ont lieu les mouvements sociaux les plus ancrés et les plus longs. Les carrés rouges du Québec en témoignent ! Mais nous avons aussi un rude choc en préparation dans la classe ouvrière de l’industrie. Le dos au mur, les PSA se savent le dos au mur. La peur du lendemain retient fort de tout côté, je le sais bien. Mais qui sait si la chaîne n’a pas déjà subi tant de tension qu’elle pourrait craquer ici où là. Voilà le contexte.
Comme on l’avait deviné, je n’avais rien pu prévoir ni organiser pour mes vacances du fait de l’enchaînement de mes campagnes électorales. Un réseau d’amis s’est mis en mouvement pour tout organiser au dernier moment. Que serais-je sans cette fraternité qui depuis tant d’années me protège et me porte. Mon séjour en Amérique du sud s’est donc prolongé à l’impromptu ! En fait l’éloignement physique était bien la condition de cette indispensable mise à distance sans laquelle on ne peut pas faire vraiment le ménage dans son esprit. Oh ! Je ne dis pas que toutes les plaies ont cicatrisé. Qu’importe ! L’essentiel est que de chacune soit tirée au moins une leçon qui, en donnant du sens aux violences subies, leur lime les dents pour l’avenir. « Les grands angoisses périssent d’être identifiées » dit notre Albert Camus. Mais dans l’immédiat, le plus délicat est de négocier avec le goût que l’on reprend si vite pour la douceur des choses. Avec la bonhommie des rapports simples, avec un peu tout le monde, au hasard des rencontres. Avec la suavité du temps qui passe tout doucement. A la splendeur des matins qui commencent sans enjeu et se satisfont d’eux-mêmes. Brefs au cours du temps plus apaisé comme celui auquel je viens de goûter. L’action politique est si violente ! La scène médiatique si grossière ! Mais à cette heure pourtant, je sens cependant comme il est bon de commencer mon retour en Europe en reprenant le dialogue si singulier, si dense que ce blog m’a permis d’avoir avec tant de gens amicaux et engagés. Je leur dois des formules, des coups d’œil, et des agacements finalement créatifs. J’aimais aussi retrouver mon cartable à la rentrée, je peux bien l’avouer. Il me mettait en appétit de savoir.
J’ai moins lu que d’habitude, cet été. Pas question de transporter la cargaison de livres reçue pendant la campagne électorale, bien sûr. Elle est restée à quai. J’avais fait le pari d’une valise à roulette en bagage cabine, un point c’est tout. Je ne savais pas pour combien de temps je partais. Je suis de toute façon devenu un passionné de l’équipement ultra léger. Donc : rien d’autre que l’ordinateur portable, déjà lui-même délesté de son contenu sur disque dur externe pour s’éviter les embrouilles et les curiosités intrusives. Sur place j’ai donc butiné dans les bibliothèques des copains avec une préférence pour les très gros volumes qui durent et font un fil conducteur avant chaque sommeil, celui de la nuit comme ceux des siestes. J’ai choisi la couleur locale. D’abord une bonne grosse biographie de Simon Bolivar. Puis une autre non moins copieuse du Che Guevara, en français, achetée de plus à la Havane. Inutile de dire que je me suis bien félicité du choix et de l’ordre de lectures qui n’est pas seulement chronologique. De Bolivar au Che, il y a une continuité. Celle-là même après laquelle nous sommes attelés à notre tour. Ça se voit en Amérique du sud dans l’action des gouvernements de la vague démocratique. Un slogan des chavistes le résume : « Alerta ! Alerta ! Alerta que camina la espada de Bolivar en America latina ». Alerte ! L’épée de Bolivar chemine en Amérique latine. Ça se comprend facilement. Il s’agit de l’indépendance dont c’est le deux centième anniversaire en Amérique du sud. L’indépendance est une autre façon de nommer la souveraineté populaire. Et nous ? L’histoire commence seulement avec l’émergence d’une autre gauche qui s’unit, s’organise et perce électoralement sur le vieux continent. Le système de l’alternance va s’effondrer ici aussi. Le point nodal de notre tâche est aussi la question de la souveraineté populaire et de l’indépendance nationale qui sont les deux faces du même problème à cette heure où, comme l’a dit John Monk, l’ancien secrétaire de la Confédération européenne des syndicats, les nations sont devenues les colonies de la Commission européenne. Bref, j’ai lu utilement une fois de plus.
Je crois qu’il faut lire. Beaucoup, tout au long de l’année. Pour apprendre et faire sienne l’expérience des autres. Car le savoir s’incorpore. Sinon ce n’est pas du savoir. C’est juste de l’information. L’idée qu’il existe une capacité électronique sans borne pour le stockage du savoir et que nous n’aurions donc plus besoin que de savoir utiliser un moteur de recherche est une dangereuse hallucination. Un savoir, une fois assimilé, ne s’ajoute pas seulement aux autres, il en modifie le contenu. Et, en diffusant, il transforme toute l’architecture de nos réflexes et perceptions. C’est pourquoi il faut regarder de près la qualité de ce que l’on consomme comme nourriture mentale. L’écrit nous a libéré des contingences de la culture orale qui dépendait toute entière de la personne qui conservait le récit et le transmettait. Le singulier devient universel à la condition du récit qui en rend compte, pas vrai ? C’est pourquoi il est si important de ne pas laisser le récit de notre présent aux seuls vainqueurs du moment. J’ai bien vu ce que l’on a fait de moi dans le livre écrit à mon sujet. Je respecte le travail qu’il a nécessité. Mais je le tiens pour ce qu’il est : un regard particulier, très subjectif et très orienté. Ce qui est bien son droit. Me coûte davantage le constat qu’il est très éloigné des fils conducteurs réels de mon engagement politique. Du coup j’étais attentif à cet aspect du texte en lisant les biographies de mon été. Me clouaient-elles dans l’anecdote et leur fausse continuité où me donnaient-elles à comprendre les arguments de la cohérence d’un engagement, le sens de ses rebonds ?
Dans mes deux lectures de biographie, j’ai trouvé un fil commun. Le fil de la cohérence est dans le personnage, il repose sur un ou des fondamentaux biens ancrés, bien argumentés, bien intégrés au reste des raisonnements et des affects. Mais si essentiel que cela soi, tout le reste est dans les circonstances qui rendent possibles ou non l’action inspirée. Et puis il faut être capable de saisir au vol ce qui se présente. Ici l’art du moment, le hasard et le geste technique finissent par tout contenir. Si je fais une telle part à ce qui vient de l’intérieur du personnage c’est en constatant une fois de plus combien chacune de ces histoires est chahutée par les événements toujours imprévus, les malentendus, la poisse, les jalousies et les poisons. Au fond, c’est souvent le cas à toute échelle de vie. Mais le relief de ce qui est « extraordinaire » nous éclaire très utilement sur le sens de ce que nous vivons et qui est souvent d’apparence plus banale. Je me souviens d’avoir été éberlué par les détails cruels du récit de Jean Lacouture dans sa biographie de De Gaulle. Je parle ici de la période de la résistance. L’effroyable sac de nœuds mortels qui entoure le général, sa mise en cause permanente, l’énergie mise par les anglo-saxons pour le sortir du jeu quand ils décidèrent qu’ils l’avaient assez vu, m’étaient inconnus. La légende occulte tout cela. La geste est construite sur le modèle de la remontée des Champs Elysées sous « les purs rayons de la gloire » comme il l’a dit lui-même. En fait tout récit est un enjeu. Et sa diffusion un autre. Un livre peut transformer une existence pour un lecteur qui entre tête et corps dans le récit. Ces réflexions tirées de mes lectures de vacances s’achèveront sur une recommandation. J’ai lu trois quatre autres choses à vrai dire assez inégales. Mais je veux faire une recommandation enthousiaste. Lisez « Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » de Jonas Jonasson. Hilarant. Ici aussi tout commence par un choix butté, venu de l’intérieur du personnage. Le refus de s’impliquer. Il le conduit à vivre une vie d’aventures radicales bâtie sur des malentendus qui finissent par sembler faire sens. C’est un deuxième degré très réussi. Refuser les autres, refuser la politique, même avec la plus extrême application, ne permet pourtant pas d’y échapper. Ni à l’un ni à l’autre. Quoique laborieux et même gnan-gnan, quand il faut finir (au point que je croyais lire du John Irving !), jusqu’à dix pages de la fin on fait du hors-bord déjanté. Que mon commentaire verbeux ne vous empêche pas d’aller à l’essentiel : le livre est très drôle. C’est cela qui vaut la peine.
Comme je l’ai déjà dit, j’étais en Amérique du sud. D’abord pour un emploi du temps politique. Il s’agissait du forum de São Paolo, point de rencontre privilégié avec toute l’autre gauche sud-américaine. J’y avais mes objectifs politiques. Je crois que j’ai bien avancé dans la coopération politique internationale que j’ai en vue et à laquelle nous travaillons avec maints camarades. L’occasion faisant le larron, puisque j’étais là, j’en ai profité pour partager quelques moments de la campagne d’Hugo Chavez. De tout cela j’ai traité déjà dans mes précédentes notes. Quelques giclées de fiel médiatique m’en sont revenues qui m’ont bien amusé par leur bestiale et routinière méchanceté. Laissons cela. Je m’en amuserai publiquement le moment venu. On ne peut prendre au sérieux la prose qui a donné le « la » sur ce thème, celle de l’ancien tueur repenti, l’homme qui erre dans les cocktails d’ambassades pour gémir « la révolution cubaine m’a volé ma jeunesse ». C’est cet olibrius, méprisé par toute la gauche latino, qui est aujourd’hui le grand chef de l’Amérique latine au journal « Le Monde » : Paolo Paranagua. Mon seul regret est que mon moqueur préféré, le « Canard Enchainé », conclue son bocardage assez saignant, en rappelant qu’il y a quand même des problèmes de démocratie au Venezuela. Ah oui ? Lesquels ? Voilà ce qu’il serait intéressant de connaître pour pouvoir en discuter.
Je reviens à nos échanges. Si cet espace est celui d’un dialogue il faut en respecter les rythmes. C’est pourquoi, si vous êtes de retour devant votre écran depuis quelques temps seulement, je vais me permettre de vous recommander la lecture de mes deux précédents posts. J’ai en effet investi beaucoup de temps et de soin à leur rédaction. Surtout, ce fut une occasion privilégiée d’affiner la mise en mots sur le fond des orientations que je crois nécessaire de prendre dans l’action politique mondiale de notre gauche. Je ne dis pas que ce soit une prose très facile. En me relisant je vois bien combien j’ai eu le clavier et la plume un peu laborieux. Décalage horaire ? Matériau encore trop brut ? Quoiqu’il en soit vous y trouverez le fil conducteur de ce que sera mon travail sur les thèmes de l’action internationale dans les prochains mois.
N’empêche ! Mes dialogues avec Ricardo Patiño le ministre des affaires étrangères du président équatorien Rafael Correa, et avec Temir Pora, le ministre des affaires européennes de Hugo Chavez m’ont bien aidé à faire le point avec eux sur ce qu’il est possible de faire en commun. C’est de cela que j’ai traité dans cette précédente note. Car il y a nécessité d’agir en commun. D’abord pour notre défense commune. Trop d’amis n’ont même pas la simple prise de conscience du fait que nous formons un tout, un ensemble perçu comme tel par nos ennemis dans nos pays respectifs et par l’empire nord-américain ! Trop n’ont pas compris que notre mouvement est d’un seul tenant même si ses formes, ses mots, ses points de passages et ses rythmes diffèrent. C’est au point qu’il me faut insister à propos de notre défense commune pour faire comprendre qu’elle est une urgence dans le contexte. Quelle défense ? Celle de nos gouvernements menacés par des coups d’état, la défense de la vérité sur notre action au pouvoir ou dans l’opposition contre les campagnes mondiales de dénigrements de l’internationale des médiacrâtes. Mais surtout pour la démultiplication de la force que nous sommes d’ors et déjà dans le monde. Comment ?
En partant des revendications communes de l’humanité dont nous sommes porteurs ! J’ai cité dans cet ordre d’esprit la question de l’eau et de sa propriété collective inaliénable ! L’eau publique, la gestion de l’eau libérée du parasitisme de l’argent et des multinationales ! Cette bataille-là, c’est à mes yeux l’équivalent de la bataille pour la journée de huit heures qui donna son sens concret à l’existence de la première internationale ! Le scandale récent révélé par « Marianne 2 » et « Médiapart » sur ce complot de la multinationale de l’eau pour contrer l’action de notre camarade Gabriel Amard et la fondation de la régie publique de l’eau des « Lacs de l’Essonne », n’est-il pas révélateur ? Ne souligne-t-elle pas l’étroite connexion entre la dimension écologiste et anti-capitaliste de notre combat et de notre projet de société ? De ce fait, la plainte que Gabriel Amard a déposée contre la multinationale pour « trafic d’influence » est une première de grande portée politique. Bien sûr je vais y revenir très bientôt, et pas qu’une fois.
Après cet épisode politique, j’ai décroché vraiment. Je n’y reviens pas vraiment ici. De mes vacances je ne dis rien pour maintenir le cloisonnement étanche de ma vie privé ! C’est une protection si difficile à tenir contre certains médias voyous, de la presse soi-disant respectable, qui s’acharnent dans les tentatives pour tenter de violer cette limite dont j’ai pourtant répété cent fois combien j’y tenais et pourquoi. Pour ma part je plaide pour un renforcement législatif de la protection des droits de la vie privé. J’estime qu’il faut alourdir les peines contre les auteurs de ces viols. J’opte aussi pour des mesures qui étendent le champ des poursuites possibles pour rendre impossible des manœuvres du type de celle dont vient de souffrir Anne Hidalgo alors même qu’elle luttait contre une rumeur sans fondement qui humiliait sa vie privée et frappait toute sa famille. C’est cet exemple, découvert à la faveur d’un accès aux « actualités » de Google, qui me pousse à écrire ces lignes. J’ai été glacé par le traitement réservé à Anne Hidalgo du seul fait qu’elle ait cherché à protéger les siens contre un mensonge.
Mais cette même lecture superficielle de ce qu’une machine comme Google décide de placer en tête de gondole de l’actualité digne d’être connue en premier abord m’a aussi donné un vrai moment de bonheur. C’est la nouvelle de l’atterrissage réussi sur la planète Mars de l’engin « Curiosity ». Déjà c’est la planète rouge : un bon début, non ? Soyons sérieux : « Curiosity » est un monstre sur roues de neuf cent kilos qui démarre un tour d’exploration de la planète qui me remplit d’enthousiasme. J’ai retrouvé, en lisant cela, l’excitation de mes très jeunes années quand commençait la conquête de l’espace. Je découpais avec ferveur les articles qui en traitaient. Je considère encore à présent que Youri Gagarine est une figure humaine emblématique aussi immense pour l’humanité toute entière que Gutenberg l’a été pour l’Europe de son temps. Je n’ai pas aimé le commentaire agressif du secrétaire d’Etat nord-américain selon lequel ce succès devrait faire réfléchir ceux qui doutent du leadership des USA dans le domaine spatial. Quel changement ! Où est le temps qui voyait le premier homme sur la lune se réclamer d’un exploit au nom de l’humanité toute entière ? Vous vous souvenez ? « Un petit pas pour moi, un grand pas pour l’humanité ». L’espace devrait être toujours ce domaine qui donne à l’humanité le moyen de se sentir telle, c’est à dire impliqué collectivement par une dépendance commune. Je sais bien que cela n’a pas empêché Neil Amstrong, ce 20 juillet 1969, de planter déjà d’ineptes drapeaux états-uniens sur la Lune, qui, paraît-il, s’y trouve toujours. Mais l’époque était pleine d’un état d’esprit audacieux. Seuls les libéraux et leurs zombies croient que le meilleur moteur de l’activité ou de l’ingéniosité humaine est la cupidité ou la comparaison des prix des marchandises. En fait ils réduisent la vie à son aspect le plus pauvre.
La véritable préoccupation des humains est de faire ce qui paraît impossible : cueillir à volonté quand on est réduit aux aléas du chasseur cueilleur, manger de la viande quand on veut quand on est dépendant de sa chasse quotidienne et ainsi de suite. C’est comme ça aussi qu’on en vient à l’agriculture et à l’élevage. Et de même, voler comme un oiseau, atteindre les étoiles, et ainsi de suite. Ce sont des rêves créateurs. De l’activité pour rendre réels ces rêves d’humains naissent des milliers d’inventions concrètes dont l’usage se répand dans d’innombrables domaines. Et alors autant de limites apparaissent. Alors autant de nouveaux rêves surgissent. J’écris tout cela pour insister sur cette idée que notre capacité d’initiative est ancrée dans notre imaginaire poétique, non comme une négation de la réalité mais comme une réponse aux limites qu’elle croit pouvoir nous assigner. J’ai écrit « poétique » parce que le mot veut dire création. La poésie est dans tous les arts. Tous les arts sont par essence poétiques. En étendant l’idée un peu aux forceps, je dirais que cela vaut aussi dans l’action politique qui est un art de réalisation. Et même, là peut-être davantage qu’ailleurs.
Par exemple, le Front de Gauche est une invention destinée à nous aider à franchir nos limites. Celles qu’avaient assigné à notre gauche le goût des routines, l’intériorisation de la claustration minoritaire, le sectarisme, le réflexe des querelles byzantines et des batailles de textes prophétiques, la fascination pour les jeux de billards à trois bandes, les sordides querelles d’égo habillées en chocs théoriques. Tout cela était la gangue qui empêchait que déferle la formidable énergie que notre mouvance contient. Et le Front reste la machine adéquate aussi longtemps qu’il respecte cet objectif. Sinon : retour à la case départ. Mais la vie, elle, continuera. Et cela parce que le Front de Gauche n’est pas une fin en soi. La situation écologique et sociale appelle une réponse aux limites qu’elles semblent assigner au futur de l’humanité toute entière. L’objectif est d’appliquer celle que nous avons élaborée dans nos combats, de mettre en œuvre notre projet pour l’avenir. La révolution citoyenne comme sortie de crise. Voilà la tâche. Les poètes auront toujours le dernier mot.
Bravo pour le coup du chloroforme ! ça m'a mis en joie (France2 ce matin). L'expression normal devient désormais obsolète. Comme ponctuation en fin d'interview,vous ne pouviez faire mieux.
Où ils se bougent où ils sont contraint de trouver une autre formule. Et nous on continue de pousser et "d'enfoncer des coins partout".
Eva Joly est pour le référendum, et Dany dit "le rouge" devenu "visage pâle" du coup voit tout rouge. Elle est d’après lui sur les positions du Front de gauche! Alors bien venu Md Joly.
La langue de Sapin (suite):
"Au PS, le débat est légitime dès lors qu'il est maîtrisé." En clair, faut-il comprendre que seul le maître du débat, ou ses acolytes, sont autorisés à s'exprimer?
Une langue de Sapin qui n'est pas piquée des ver(t)s.
A la question du Figaro: "Comment convaincre les Verts de voter le traité?"
"[...] Le débat est normal. Mais après, vient la responsabilité. J'invite chacun à relire l'introduction de l'accord signé entre Europe Écologie-Les Verts et le PS." En clair, vous avez signé! Maintenant obéissez! Il n'y a plus rien à discuter.
@ webmester
Bonjour, ne trouvant plus trace de mon échange avec un blogueur dont je ne me souviens plus du pseudo, j'en ai déduis que vous l'avez supprimé motif hors critères de la charte du blog ? Mais alors quid du dialogue musclé entre Denis F (390) et Turmel jm (392) Merci de me répondre.
PS (je préfèrerai écrire FdG) Je n'aurais pas donné de suite à une éventuelle réponse de l’intervenant dont le message m'avais un peu énervé, je l’avoue volontiers.
[Edit webmestre : Bien que leur dernier échange soit pénible, Turmel JM et Denis F sont deux commentateurs réguliers de ce blog dont la plupart des interventions n'appellent pas de remarques. En revanche, la personne à qui vous répondiez (JdL) était inconnue, et comme son intervention n'était pas un "commentaire" mais une mise en cause plutôt insultante de Jean-Luc Mélenchon, il a été modéré. Votre réponse aussi, cela va de soi, l’intérêt de conserver la réponse à une attaque qui a disparu étant assez mince. D'ailleurs, vous êtes bien le seul à penser qu'il s'agit d'un "échange". De façon générale, ne répondez pas aux trolls et autres provocateurs, cela évite ce genre de désagrément.]
Bravo pour le coup du chloroforme,ça m'a mis en joie.
Désormais le terme: président mormal devient obsolète.
Eva joly est pour le référendum sur le traité,cela fait monté le sang de dany dit le rouge.
Elle est d'aprés lui, sur les thèses du FdG,alors bien venu Md Joly.Déjà que Nicolas Hulot à dit avoir votéJean-Luc Mélenchon.
Nous sommes sur de bons rails.Cette période "trés dur pour ceux qui subissent" est paradoxalement
pleines d'espoirs,cela vient certainement de l'existence du FdG (je sais j'enfonce une porte ouverte)
Pour suporter une situation anxiogêne le principale de voir clair et d'avoir une perspective.
Très bonne prestation ce matin à la matinale de France2.
Un seul regret: pour que les téléspectateurs, et les auditeurs quand l'occasion est donnée, se remémorent l'existence du Front de Gauche et son utilité pour le pays et ses habitants, il faut absolument que Jean-Luc Mélenchon, mais aussi les autres porte-parole, mentionnent le plus souvent possible le nom du Front de Gauche. Ce nom doit devenir incontournable dans la mémoire des gens lorsqu'il est question de la Gauche.
Bonjour,
Je viens de prendre connaissance du verdict du procès qui était fait à G Filoche, au sujet de la défense d'une salariée qui avait été mise sur la touche après un congé de maternité.
Heureux dénouement, si ça pouvait donner de l'espoir à tous les salariés en lutte.
Je me permets de parler de ça,(excusez Webmestre) car je fais le lien avec la défense de Julien Assange.
Cher Jean Luc comme écrivait V. Hugo :" le peuple cet orphelin ne tient pas encore le pan de la robe de la liberté"
@ 401 Michèle
Madame, tendez moi votre autre joue que je la gifle, vous semblez aimer cela. J'en profiterais pour vous botter le fondement, et surtout ne comptez pas sur moi pour aller me confesser de vous avoir molester ou peut être fait plaisir, sait-on jamais !
En tout état de cause, les gens de ma triste espèce (comme vous semblez le penser), n'ont pas voté F. Hollande ni PS, mais on simplement fait opposition à N. Sarkozy, sans notre vote ce dernier serait encore là à hanter vos nuits, alors ayez un peu plus de gratitude pour nous.
Monsieur M. Sapin (ce fumiste) vient encore d'illustrer ce qu'est en réalité ce gouvernement d'autistes et de décérébrés mentaux, une bande d'escrocs légaux élus par une autre bande de veaux, elle est belle cette 5ème république décidément.
Merci Monsieur Mélenchon pour votre avis sur le sort de Julien Assange, mais c'est sur les ondes que nous aimerions l'entendre et dans la presse que nous souhaitons le lire, pas seulement sur le net.
@ webmester
Je vous remercie de m'avoir répondu, j'ai bien compris et ne retomberai plus dans ce genre de provocation. A ma décharge mon inexpérience en tant que blogueur.A bientôt.
L'asile politique accordé par l'Equateur à Julian Assange
En fait Julien Assange est toujours en Angleterre, réfugié dans l'ambassade de l'Equateur.
Voila que le Gouvernement Anglais menace de pénétrer par la force dans l'ambassade, en bravant les accords de Vienne.
Ils étaient moins virulents les britich, quant ils refusaient d'extrader Pinochet vers l'Espagne.
Faut dire que l'Equateur à refusé la base militaire US, et la famille n'est pas contente.
Mais en parallèle nous attendons les réactions de la presse Française, surtout avec un gouvernement dit de gauche.....
@Michèle
"c'est de lui dire ce qu'est la gauche, ce qu'elle exige. N'est-ce pas plus constructif que de l'accuser de ne pas être à gauche avec toutes les raisons et preuves à l'appui? Non pas s'opposer, multiplier les procès mais dire ce qu'il faut faire pour être à gauche"
Je vous répondrais, peut-être plus cordialement que Denis F(!), par une citation d'une conférence qu'avait donné Jaurès en Argentine!
"Il faut imposer les idées et se battre pour elles, non seulement contre ceux qui y sont fondamentalement opposés mais aussi contre ceux qui croient les servir au même moment par des moyens contraires."
Concernant la bonne stratégie à adopter vis à vis du PS, les prises de position de rentrée de Jean-Luc Mélenchon sont claires et fermes. Les "réactions" (y compris au sens de réactionnaire) à ses propos, très agressives et ne concernant aucunement le fond des sujets abordés, mais uniquement sa personne, démontrent que les ultra libéraux de droite, comme de "gauche" ont compris qu'il n'y avait aucune complaisance à attendre du FdG et de son porte parole. Cela étant, dire "notre adversaire prioritaire est la droite" est à mon sens une erreur, si on sous entend que la gauche sociale libérale est moins nocive économiquement et socialement que la droite. Notre adversaire et même notre ennemi, c'est l'ultra libéralisme et sa dictature des marchés. Dans la mesure ou des formations politiques, quel que soit la couleur de leur camouflage politicien, acceptent ce système, elles doivent être combattues. Si l'opinion ne le comprend pas, il faut lui expliquer. @ 373 Denis F- 13h46 : petite mise au point, cher, camarade. Je ne tombe pas des nues concernant le système et notamment la spéculation sur les produits alimentaires. Depuis la mise en place depuis 32 ans environ de la sauvagerie économique mondialisée, j'ai toujours condamné ce dogme. Je ne le découvre donc pas. J'ai simplement voulu saisir la dépêche AFP d'hier pour rappeler ce crime contre l'Humanité, que je connais depuis qu'il existe (cf mon message @ 364).
Nous devons exiger que le CDI redevienne la norme obligatoire des contrats de travail. Le FdG doit proposer: fixer tous les ans un % de conversions obligatoires, selon les branches professionnelles, instituer des pénalisations, par accroissement du prélèvement d'indemnisation chômage et du prélèvement formation continue pour les contrats précaires et atypiques. Engager, sous le contrôle des salariés, de leurs OS, des citoyens, de leurs assos et des élus, un plan de conversion des emplois à temps partiel en temps plein incluant un temps de formation rémunéré qui serait assorti de pénalisations des entreprises contre le temps partiel subi et d'incitations par l'accès à des crédits bancaires à taux d'intérêt abaissé. Insérer le CDI dans un processus de sécurisation par l'affiliation automatique de chacun après la scolarité, à un service public et social de sécurisation de l'emploi et de la formation, démocratisé avec la participation des syndicats, des associations de chômeurs, de jeunes etc. Le soutien, par ce service, d'un statut de sécurisation et de promotion des travailleurs qui impliquerait notamment: une sécurisation des parcours professionnels avec, notamment, des rotations emploi /formation /emploi ; un droit à la formation continue rémunérée, des pouvoirs de propositions alternatives aux décisions de gestion des employeurs par l'intermédiaire des CE ou des DP. Des droits et pouvoirs d'intervention dans une GPEC très démocratisée et amplifiée.
@ Webmestre, une petite démonstration gentille.
Bon essayons de déchiffrer ce que veut dire notre camarade Daniel du 93, OS = organisations syndicales = 24 signes - CDI = contrat à durée indéterminé = 27 signes - CE = comité d'entreprise = 19 signes - DP = délégués du personnel = 21 signes, par contre une GPEC alors là je ne sais pas ce que cela veut dire ? Help !… Au secours !… Surtout que c'est démocratisée et de plus amplifiée, bon c'est au féminin, ça on comprend, mais ensuite … Est-ce une Gestion Partenarisée Entre Collégues, ou bien une Gestion Participative Economique et Comptable, ou bien encore une Gamelle Pleine d'Encornés Cocus … Enfin bref pour faire des économies de caractères sur les 1500 accordés, qui sont bien court pour s'exprimer, on en arrive à spéculer sur la signification des écrits, avec plus d'espace on pourrait très bien dire "gestion prévisionnelle des emplois et des compétences" au lieu de GPEC, mais voilà cela fait 53 signes (caractères) plus les 70 autres plus haut, au total près de 10% de gagner pour s'exprimer dans une langue que peu comprenne.
[Edit webmestre : En effet, la démonstration est convaincante. Je reste toutefois partagé entre le fait que la limite à 1500 signes impose une concision que ceux qui ont obligation de lire tous les commentaires (dont je dois être une des rares représentants) apprécient, et le fait que cette concision soit obtenue au prix d'un recours excessif aux abréviations qui complique finalement l'exercice. On va donc donner un coup de pouce au compteur...]
Re bonjour Amis ! Je viens d'entendre la réaction de Jean-Luc sur BFMTV aux propos fielleux et désobligeants tenus contre lui ce matin par Ayrault. D'abord, pour quelqu'un que le PS veut banaliser, faire intervenir trois ministres depuis le retour de Jean-Luc, c'est plutôt raté. Et cette intervention cinglante est une réponse à Michele (401). On a fait le job : on a viré Sarko. Mais à présent on poursuit notre job : on se bat et on l'ouvre. Et Jean-Luc a bien fait de rappeler à Ayrault ses contradictions sur le referendum. C'est l'urgence : le referendum. Tout notre avenir, tout l'avenir du peuple tient dans ce traité. Comme la suppression des CDI. Les emplois jeunes en sont un avant goût ! Aucun autre combat n'est plus urgent que celui-ci. Il nous reste un mois pour convaincre. Après, il sera trop tard. Alors Michele, vous pouvez bailler aux corneilles devant une télé sans Sarko et vous dire : j'ai bien travaillé. C'est votre choix. Je préfère me battre corps et âme contre ces socio-libéraux qu'on ne sait plus de quel nom affubler. Une journaliste grecque disait il y a quelques jours dans un reportage que le parti socialiste grec n'est pas socialiste : il est quelque chose d'indéfinissable. Ca vaut pour les responsables socialistes français. Ainsi que je le disais ce matin, ne perdons aucune occasion de nous faire entendre ! Ou bien nous subirons la dictature socialiste comme nous avons subi la dictature UMP.
Eva Joly réclame à son tour un referendum sur le traité européen et DCB l'accuse d'être sur les positions du Front de Gauche. J'ai toujours pensé que l'ex candidate à la présidentielle avait sa place au FdG, si elle se rend compte que l'indivisibilité de la république n'empêche aucunement la réappropriation citoyenne de l'Etat. De nombreux députés au Ps sont également en faveur d'une consultation populaire. C'est la rentrée, c'est le moment de secouer à nouveau la vie politique anesthésiée par la normalité endormie de Hollande !
Denis F.
"Alors, lorsque vous dîtes à qui veut l'entendre que nous ne sommes pas dans l'opposition, que ce gouvernement est de gauche, raison par laquelle vous dîtes que l'on ne peut s'y opposer, et que monsieur Montebourg est un homme courageux, vous voulez ou souhaitez quoi exactement ? Il faut nous expliquer."
Salutations Denis F. Je te rejoins to-ta-le-ment et sur la responsabilité et sur cette ambiguïté. A mon sens mais je me trompe peut être, Jean-Luc fait ce grand écart espérant rallier un jour au FdG la "branche gauche" du PS (à supposer qu'elle existe...). Je ne vois pas d'autres explications que je sois en mesure d'accepter en tout cas.
Le pb, ce n'est pas l'UMP ou le PS, c'est l'absence totale d'alternative, c'est la compromission de ces 2 partis sociaux démocrates dans ce système mortifère, c'est l'aveuglement de certains et le cynisme des autres (les plus nombreux à mon avis).
A ce jeux là, le PS est un adversaire au même titre que l'UMP et le vernis des qlq mesures prises est malheureusement suffisant pour que certains pleurnichent qu'on s'en prenne au PS et à son gouvernement...Mais ce gouvernement nous mène dans le mur, il acceptera le TSCG, la loi sur les COV, le diktat de la finance et des marchés, le mensonge du capitalisme vert, la propagande OTAN contre la Syrie...etc.
Dehors, du balais, oust (dixit les propos même de Jean-Luc dans "Qu'ils s'en aillent tous"). Et bien cela s'applique aux mosco, valls, hollande, etc. C'est une évidence !
@ Denis F (415)
Merci d'avoir traduit efficacement et avec humour tous les sigles que j'ai dû employer pour rester dans la norme des 1500 signes.
Heureuse de te retrouver. Moi aussi, j’ai lu l’Humanité. Et une question : « comment maintenir les liens tissés avec les syndicalistes ». Excellente question, certes à la veille de l’université d’été du Front de Gauche où des ateliers (dont l’un avec notre camarade Didier Le Reste que je ne saurais trop recommander) vont mettre carte sur table, mais surtout à quelques encablures d’un congrès de la CGT… Car la réponse est dans la camp syndical. Ces questions n'y seront-elles présentes qu'en filigrane, étouffées par des affaires de succession ? « Essai sur la base et le sommet », aurait dit (dans un tout autre registre, j’en conviens) René Char, un courageux comme toi, un résistant. La question se pose au mouvement syndical dans son ensemble, du choix entre les intérêts à court terme d’une orga et ceux, à plus long terme, d’un peuple tout entier. La prise de risque. L’engagement. Toi qu’inspire l’Amérique Latine, tourne un regard vers le Chili où se joue demain – avec les élections à la CUT – le « continuer sans faire de vagues » avec le Modèle en grappillant quelques miettes à la table des puissants ou l’engagement au côté du mouvement populaire en lutte. Au moins, là-bas, le débat est-il ouvert et public, grâce à des syndicalistes courageux. Par exemple, Cristian Cuevas, le président de la confédération des travailleurs du cuivre, le porte-parole des sous-traitants. Faut-il être hispanisant pour pouvoir lire ces « fondamentaux » ? Chez nous, je ne les perçois guère dans les non-dits de nos congrès.
Et voilà que le parti solférinien nous fait une pale resucée des emplois jeunes matinés de lumpen-mission locale (cf la conférence de presse du "camarade Ayrault")...
Et personne n'a osé tirer le bilan des emplois jeunes de la période jospin : "on va vous aider à créer des emplois qui existent pas, et le marché (béni soit son saint nom etc) vous permettra de les péréniser"... C'est en gros l'air de flutiau qu'on jouait (entre autres du coté du ministère de la camarade MGB) aux associations.
A part que le marché, c'est bête, mais il peut fonctionner que si il y a clientéle solvable. Et que le marché, il a rien pérénisé, à part quelques adjoints de sécurité.
Et on veut "être dans une position de soutien critique" (qui ressemble de plus en plus à l'abstention dynamique de certains) sur ces illusions ?
Et on va continuer à collaborer à des municipalités pour lesquelles le summum du top de la lutte contre la barbarie sociale, c'est la mission locale ou l'épicerie sociale et solitaire, ces chancres qui se nourrissent de la pauvreté de masse ? Et on va continuer à collaborer à des municipalités/collectivités qui vont financer des "cellules de reclassement" dont le rôle unique est de faire intégrer aux travailleurs privés de salaire que s'ils avaient été performants, ils ne serait pas punis/exclus ? Et on va trouver "vachement cool" le fait de missionner des pratiquants de la "thérapie sociale" comme à Amiens ?
Enfin, quoi, il serait peut être temps de réagir, vous croyez pas ?
413 Jean Louis CHARPAL
"démontrent que les ultra libéraux de droite, comme de "gauche" ont compris qu'il n'y avait aucune complaisance à attendre du FdG et de son porte parole.
Cher camarade, ta phrase est ambigu : d'abord, pourquoi les ultra libéraux de droite, comme de "gauche,à mon avis ils ne doivent pas être nombreux les ultra libéraux à Gauche, s'ils se définissent ainsi, peuvent ils se réclamer de gauche ?
Ensuite, qui pourrait penser qu'il peut y avoir de la complaisance avec le F d G ?et son leader ?
Il me semble que ce mouvement perdrait toute crédibilité auprès des électeurs, s'il se trouvait complaisant.et en plus, ce serait une fuite - hémorragie - des électeurs, sympathisants.
La seule complaisance que Jean-Luc accorde, c'est que le FdG ne votera pas une motion de censure, c'est déjà beaucoup. D'ailleurs les ténors du gouvernement ne s'y trompent pas, et ne se privent pas d'attaquer personnellement Jean-Luc
Nous sommes sur une ligne peut être qualifiée de dure, car radicale, mais les enjeux sont tellement conséquents !
On pense la même chose, mais, c'est mieux de le dire ...
Content de vous lire et de vous savoir en bonne forme pour être avec le monde l'espérance.
Je vous embrasse
Michèle 401
Oui Michèle, vous avez raison l'exemplarité fonctionne.
Simplement il arrive parfois que les moyens dont on dispose pour montrer le juste, l'utile, le nécessaire, se révèlent bien dérisoires comparés à l'arsenal de guerre déployé par les grands qui nous dirigent vers l'abîme !
Votre intervention si digne et discrète a soulevé de la part de blogueurs "patentés" une réaction que je trouve agressive et... bien peu tolérante !
Pourquoi donc toujours raisonner par exclusion, un problème peut avoir 2 solutions, non ?
Bien à vous
Un Jean-Luc Mélenchon de combat ce matin sur BFM à Bastille !
En trois jours, il a réveillé l'aristocratie politique et médiatique. Il faudra sans doute un peu plus de temps pour réveiller le peuple.
Sinon, si quelqu'un a un lien pour l'émission de ce matin sur F2?
A JM77 423
Va sur le site F2 les 4 vérités
Aux amis interessés, pour visionner l'adresse percutante de JL à Montebourg : BFMTV tout simplement.
Aujourd'hui, nous sommes la Saint Hippolyte et c'est un grand jour !
Grâce à la vaillante campagne du chevalier Denis bataillant bravement depuis des mois contre le réductionnisme et tous les carcans humains, existentiels, industriels et informatiques, cher ami(e)s zé zou camarades, nous avons gagné mille signes.
Gloire à toi donc Denis, et merci de tout cœur cher Webmaster, pour ce beau cadeau octroyé à nos misérables plumes.
Mille caractères de plus pour dire tout de ce que vous pensez du Font de Gauche, ou des partis qui le composent..
Mille caractères de plus pour tout dire de ce devrait être demain...
Zut, j'ai plus rien à dire, et il me reste encore 1814 caractères...
Comme JM77@423, j'aimerais voir l'émission de ce matin où Jean-Luc était interviewé, "Les 4 vérités sur F2". Je suis allée sur le site de F2 comme conseillé plus haut et ne l'ai pas trouvée... Merci beaucoup de m'indiquer une autre piste.
Rentrée fracassante de Jean-Luc Mélenchon! Bravo!
Le "trouillomètre" est en train de bouillir: rien sur le fond, tout sur la forme (voir Jean Louis CHARPAL 22 août 2012 à 11h17) attaque sur la personne pour éluder le débat sur le référendum (et voir Lilly54 22 août 2012 à 12h41) la bataille est bien là! (le référendum)
La réaction du premier ministre, consternante de vide, dépourvue d'arguments à propos des revendications de notre porte parole: et gna gna gna, "[…] Il n’a pas été élu président de la République, il n’a même pas été élu député". Et député européen? Est-ce que cela compte pour du beurre? Quel mépris pour l'Europe! Quel mépris pour la démocratie! Quel mépris pour le débat! L'insulte envers la démocratie se retourne contre lui.
Bravo et bon courage à notre Porte Parole.
Entendu ce matin : "quand on a subi deux défaites électorales, on n'aurait que le droit de se taire !". Curieuse conception de la démocratie, au lieu de répondre sur le fond, on fustige notre porte parole avec des arguments débiles. Je partage tout à fait la réponse donnée sur BFM, il serait temps que les dirigeants du PS acceptent notre critique, et respectent les personnes qui s'expriment pour le Front de Gauche.
Pour faire court : Le PS qui n'a de Socialiste que le nom, et dont les trahisons sont coutumières à sa nature faux-cul, les droites rigides et étriquées, les factions pathologiques dites d'extrême droite, qu'ils dégagent tous ! est toujours valable.
Le combat n'a jamais cessé, et être de gauche, c'est être sensible à la souffrance humaine (et animale comme Rosa et Louise, prenez en de la graine, Jean-Luc), et Agir, plutôt que de grands discours qui tombent à plat, au moindre affront du réel. Le jour on on verra à gauche, se lever nos bras pour dénoncer l'odieuse fin de vie des plus faibles,'les vieux'sous tutelles, qui crèvent comme des m****s ! et la poésie ne change rien à l'affaire. Ce jour là, on saura à nouveau ce qu'est la Gauche, des Faits, des Gestes Nobles Accomplis, le reste est de trop.
Courage.
Bonjour! D'où qu'il vienne, j'aimerais que l'équivalent d'un Chavez soit élu en Europe. Sarkozy savait pertinnement qu'en laissant le grand capital installer Hollande au pouvoir, ce dernier ne ferait pas mieux que lui et c'est la raison même pour laquelle il s'est tant acharné à ne pas perdre cette élection présidentielle. Son slogan était :"Avec moi vous avez connu le pire mais avec l'autre, vous n'aurez pas mieux"! Et force de constater qu'à ce petit jeu débile et suicidaire, il avait raison. D'où les cris outragés des rapaces de l'UMP qui n'ont jamais cessé de laisser les mêmes profiteurs du système depuis trop longtemps s'en mettre dans la poche comme jamais aucun citoyen français n'avait eu l'occasion d'en être témoin depuis la proclamation de la République, ces 10 dernièes années et particulièrement depuis 2007.
Sarkozy est un larbin attaché aux services de la CIA et Hollande est un bouffon attaché aux mêmes services. Ces services étant l'asservissement total des nations à l'hégémonie anglo-américaine et ses sbires. Installer un espace détente ou repindre les barreaux des cellules dans une prison n'empêche pas que le lieu reste impropre à exercer la liberté. Et quand cette prison est, en plus, entretenue artificiellement pour maintenir la population en état de dépendance et de pauvreté accrue, il n'y a vraiment pas de quoi vouloir flamber..que ce soit après 10 ans ou 100 jours de pouvoir!
Jean-Luc a raison : il faut créer les conditions de notre autonomie.
@Denis F
"Qu"ils s'en aillent tous" cela ne concernerait-il pas aussi les propos misogynes du type " les organes nécessaires aux endroits qu'il faut"
Pour les Solferinos boy's plutôt en accord sur le fond avec vos propos camarades ; pour la forme, je n'en rajoute pas au risque de devenir mièvre.
M.Mélanchon êtes vous au courant de ces nouvelles mesures prises à l'encontre des veuves ayant élevé des enfants, on vient de nous supprimer la réduction qu'on nous faisait sur nos impôts, donc cette année nos impôts ont plus que doublés pour moi de 440e à 901e, à 68 ans, à la retraite qui n'est pas importante c'est lourd et mieux l'année prochaine on va nous supprimer la 1/2 part et celà appris par la préposée aux impôts. C'est ça que la gauche appelle taper sur les riches! j'ai vu votre coup de gueule ce matin et je vous dis bravo, peut être pourrez vous dénoncer ce scandale pour les veuves car bizarrement aucun journaliste n'en parle, je ne suis pas riche croyez moi, j'ai élevé 6 enfants et je n'ai même pas un livret de caisse d'épargne, voilà ce que je voulais dire et j'aimerais que vous le dénonciez car je ne suis certainement pas la seule dans cette situation. merci
Re re bonjour Amis ! On vit une époque formidable ! Le retour de Jean-Luc est fracassant ! Il a réveillé toute la médiacrasse, tous les politiques, toute la twittosphère. Le vote pour le traité est prévu le 17 septembre. Voyez comme ils se dépêchent. Il reste 15 jours pour convaincre. Bruno petit, éditocrasse réputé, évoque même la mise à l'écart médiatique programmée de Jean-Luc. Il est temps de sortir les mégaphones. Ils ont le feu aux fesses !
L'eurolibéral Daniel Cohn- Bendit tente avec toujours un grand ridicule de tacler le co-président du Parti de Gauche et candidat à la présidentielle 2012, M. Jean - Luc Mélenchon (Front de Gauche / 11,1 %) sous prétexte de ses vacances au Venezuela. On rigole bien avec Dany dixit : " Si le modèle de démocratie, c'est Chavez, pour moi, c'est merci et au revoir ! ". Oui, au revoir Dany, prend vite ta retraite et ne revient plus polluer le débat avec ta mauvaise foi, tes arguments à trois sous et tes amis autrement plus douteux... Mais voyez l'incohérence du personnage qui précise " quant à la proposition du Front de gauche, approuvée par Eva Joly (2,31% à la présidentielle), d'un référendum sur le traité budgétaire européen ; l'élu, coprésident du groupe Verts au Parlement européen, déclare qu'"elle n'a "ni queue ni tête. On ne peut pas remettre la gestion de la crise financière à dans un an. Un référendum, ça se prépare " - Personnellement, je n'ai qu'un mot : " Si le modèle de démocratie, c'est Daniel Cohn -Bendit, pour moi, c'est merci et au revoir ! " -
440 Hold-up
Salut, mieux vaut le dire en chanson et en parodiant Bénabar,
le Rouquin : c'est l'histoire du vert qui vire au bleu...enfin vous avez compris l'idée
Bonsoir à tous
Un retour en tour de chauffe pour ma part. J'avais un peu perdu la main et comme pas mal subi un coup de bambou, de moins bien, d'amertume comme vous voulez à la hauteur de notre enthousiasme, de notre engagement partagé dans les mois d'une campagne présidentielle tellement dense et enrichissante.
Retour donc. Avec le désagréable sentiment que tout se passe comme annoncé -souvent par Jean-Luc Mélenchon.
Désolé....c'était bien un tour de chauffe puisque j'ai validé trop vite un message à peine commencé...faut pas vieillir.
Bon donc, rien de surprenant dans tout ce que nous savions pertinemment : le PS n'a plus de socialiste que le nom, qui pouvait imaginer le contraire ? Concernant un débat qui fait l'actualité du moment sur ce blog, je fais aussi partie de ceux qui pensent que le Front de Gauche, mon mouvement, devrait clairement s'en démarquer. L'abstention lors du vote de confiance à l'assemblée était une erreur. Un non sans équivoque s'imposait vis à vis de ces gens en lesquels nous n'avons aucune confiance et qui au mieux nous méprisent au pire nous détestent et en tout état de cause trahissent l'idée de socialisme, je ne parle même pas de celle de partage ou de solidarité. Pour ce qui nous concerne, maintenir et renforcer l'unité du FdG en vue des combats à venir que la dégradation de la situation sociale aiguë va imposer est une priorité absolue. Et ce n'est pas gagné. A nous simples militants ou sympathisants de montrer l'exemple.
Ravi de vous retrouver, Jean-Luc (...sans aucune idolâtrie, nous ne sommes pas des groupies mais des hommes et des femmes autonomes et adultes) ravi de vous retrouver, chers camarades, sur ce blog où on respire le plus souvent un air frais et fraternel.
@ 422 jean ai marre -14h18
"démontrent que les ultra libéraux de droite, comme de "gauche" ont compris qu'il n'y avait aucune complaisance à attendre du FdG et de son porte parole. Cher camarade, ta phrase est ambigu : d'abord, pourquoi les ultra libéraux de droite, comme de "gauche,à mon avis ils ne doivent pas être nombreux les ultra libéraux à Gauche, s'ils se définissent ainsi, peuvent ils se réclamer de gauche ?"
Nous sommes bien d'accord, c'est pourquoi je ne comprends pas le sens de ton message. Tout le problème avec le PS c'est que ses dirigeants se disent de gauche alors qu'ils acceptent le dogme ultra libéral. Il y a une contradiction, pour le moins. C'est pourquoi d'ailleurs le PG, puis le FdG ont été créés. Si le PS était resté radicalement progressiste et à gauche, je serai toujours un sympathisant et un électeur PS (et des millions de gens aussi). Après les élections, les ultra libéraux ont vivement souhaité que le FdG disparaisse dans la nature. Ce que j'ai voulu dire, c'est que la rentrée de Jean-Luc est une déception cruelle pour eux.Quant aux ultra libéraux de gauche (je maintiens l'expression car je suis têtu et surtout parce que cela correspond à la réalité), ils espéraient que notre porte parole à défaut de disparaître, serait un gentil supplétif de leur inertie. Ils en sont pour leur frais et en deviennent agressifs.
Bonjour Jean-Luc,
Ton retour agite les médias. La méthode des politiques et des journalistes reste la même, on tire sur l’homme. Je crois que ton cuir a durci, et que ces attaques renforcent ta détermination.
Bonne rentrée.
Si ce n'est déjà fait, voici les interventions de Jean-Luc aujourd'hui :
-Les Quatre Vérités sur France 2 (cliquer sur la barre de lecture à 1 heure et 18 minutes).
-BFMTV
Bonjour à tous,
@Jean Jolly 449
Merci pour les liens mais malheureusement Les 4 vérités n'est pas accessible ici en Allemagne (BFMTV - pas de problème). J'espère bien que l'intervention de M. Mélenchon sera publiée aussi ici.
Comme beaucoup de gens de gauche je suis tenté de hurler sur "le PS". Cependant, la jeunesse, ainsi que ce "peuple impliqué dans un combat solidaire", à la rentrée, tous ensemble dans les mouvements sociaux qui nécessairement contribueront au "débat démocratique", nous croiserons des militants socialistes écartelés, et de "notre fraternité" sortira un "front des idées" qui dépassera les esprits de boutique: alors, plus besoin de "hurler sur le PS", ce sont les évènements qui diront ce qu'ils ont à dire : et il y a de quoi prononcer la condamnation historique des collabos qui se distingueront par leur réflexe antipopulaire, anti-front populaire. Peu importent les étiquettes collées sur les aiguilles factices de l'aimant : ne perdons pas le Nord !
Je ne suis pas d’accord avec ceux qui voudraient que Jean-Luc parle du PS comme nous nous en parlons, les médiacrâtes aux ordres n’attendent que ça, déjà que pour une bricole, écorchant un peu le vernis du PS, venant de sa bouche, ils lui sautent dessus comme la misère sur le monde, j’imagine s’il avouait ouvertement « Le PS n’est pas de gauche ! », je préfère ne pas y penser.
Je n’ai pourtant pas la langue dans la poche, parfois, pour qualifier ce parti à la solde des banksters mais Jean-Luc doit la jouer fine et il le fait très bien. Remarquez l’ironie flagrante quand il dit par exemple « François Hollande est certainement un brave homme mais… » ou encore « Je ne doute pas des compétences de [untel] mais… », c’est tout en finesse et doit certainement énerver aussi bien la classe politique que médiacratique … il suffit de les voir s’exciter comme des puces en mal de sang pour un banal « Capitaine de pédalo », alors que Aubry, Fabius et Cie ont dit des choses pire que ça sur leur futur Président sans que ça ne froisse personne, ni lui d’ailleurs apparemment.
Nos porte-parole doivent continuer à appuyer là où ça fait mal sans tomber dans les pièges des marionnettes de la finance. De notre côté nous nous occupons à descendre ce parti de bons à rien mais prêts à tout (à quelques exceptions près)… nous le faisons si bien ;-).
Chaque fois qu'on a lutté, en manifestant, en s'indignant comme on pouvait, en écrivant aux député, en parlant aux gens dans la rue, en collant des affiches, en organisant des spectacle, bref en utilisant toutes les ressources de notre citoyenneté, de notre créativité etc....malheureusement les mesures contestées ont été prises quand-même, sauf pour certaines mesures non majeures quand la jeunesse s'est mise en mouvement. Donc, que va-t-il se passer pour le traité qui va instituer notre faiblesse en face des propriétaires de l'appareil de production,qui intriguent en conspirant contre nos droits et en spéculant avec nos pauvres biens ? On recule toujours
Il y aura peut-être on moment où on sera le dos au mur, mais ça sera quand on aura beaucoup perdu, beaucoup trop. Je ne crois pas qu'on soit à deux doigts de l'insurrection, il n'y a pas assez de gens éveillés et c'est justement cette servitude volontaire le problème. Il faut donner une forme exemplaire à la lutte d'une minorité pour que la majorité s'interroge, mais comme nos représentants font déjà de leur mieux il semble qu'il manque un maillon de la chaîne. Personnellement j'attends que de l'engagement verbal en émergent d'autres.
@jacquelin
Merci de tes réponses à mes "grandes" questions. Je n'y comprends rien! Des emprunts collectifs au capital par action, un peu plus sur les écritures électroniques mais, et là je m'adresse surtout à Jean-Luc Mélenchon, c'est quoi ces histoires autour du livret A? L français en souffrance voit son pouvoir d'achat fondre et "le pouvoir" (socialo?) propose d'encourager l'emprunt? A qui cela sert-il? Augmenter le smig me paraît beaucoup plus cohérent (au delà du cal(m)embar, qui reste une insulte infamante).
Depuis là, faire quoi ?
Cohn-Bendit, ce vieux pantin essoufflé, tire à boulets rouges sur Jean-Luc Mélenchon. Il tire aussi sur les écolos (là, il a peut être un peu raison, sauf qu'il tire sur son propre camp. ça donne une idée du personnage).
Concernant Jean-Luc, ses arguments sont d'une incroyable mauvaise foi et puisqu'il veut du traité Merkozy, cela prouve une bonne fois pour toute qu'il se place du côté des ultra-libéraux.
Bientôt la rentrée, les camarades, Jean-Luc Mélenchon ne lâche rien et on sent enfin que le désir de lutte est revenu !
A bientôt aux manifs.
Pour abonder dans le sens de Jean Jolly, lors de la matinale sur FI lundi, Mélenchon était d'autant plus mordant que sa critique de l'action de Hollande ou de Montebourg n'était pas ad hominem. Pourvu que ça dure !
Relèvement du plafond des livrets A ou des LDD... Ca c'est de la mesure de première urgence. Même si l'objectif est notamment de s'appuyer dessus pour financer la construction de logements sociaux, cette mesure capitale ira certainement droit au coeur de celles et ceux qui par millions sont à découvert le 15 du mois et se demandent comment ils vont en négocier la deuxième partie simplement pour les choses essentielles de la vie : régler les factures, nourrir et faire vivre sa famille. Autant dire que mettre de l'argent de côté relève pour eux de la mission impossible quand ils doivent se battre jour après jour et mois après mois pour joindre les deux bouts. Ce sont donc des personnes relativement aisées qui pourront améliorer (un petit peu) leurs rentrées grâce aux intérêts supplémentaires générés par cette hausse des plafonds.
Encore une belle mesure d'urgence qui améliorera certainement le quotidien du plus grand nombre... Merci qui? Merci François et Jean-Marc
Je vois bien que "l'opposition" c'est l'UMP, le FN, cette bande, donc nous ne sommes pas là, évidemment mais nous ne somme pas non plus "Hollandais". Comment nous dire? "Front de gauche" me paraît juste. A gauche toute ! Ceux qui ont besoin de radoter, qu'ils radotent. Nous, avançons.
La poudrière mondiale est installée et prête à exploser, tous les vrais experts le disent, pas ceux du style Langley et autres charlatans du même acabit…non, ce constat arrive de toutes les parties du monde, de gauche comme de droite (consciente). Je ne les citerai pas pour ne pas en oublier et puis il faudrait être aveugle et doublé de surdité pour ne pas s’en apercevoir.
Nous sommes sur ce blog, comme sur beaucoup d’autres, assez politisés et curieux pour nous intéresser à la géopolitique et en comprendre les enjeux mais il ne faut pas se leurrer, nous ne représentons qu’une infime partie de la population mondiale, tous blogs et sites confondus, conscients ou semi-conscients de ce qui se prépare. Un bon gros 90 % de la population mondiale pense au quotidien et dans le meilleur des cas au lendemain.
C’est pourquoi Jean-Luc parle d’inéluctabilité sur une refonte de la démocratie et le partage des richesses qui nous appartiennent à tous sans exception et qu’il faudra revoir entièrement dans son mode d’exploitation… sauf à souhaiter l’extinction de notre espèce (il faut souligner que personne ne verra la différence dans l’univers).
Nos concitoyens n’ont pas jugé bon d’anticiper, ou plutôt n’étaient pas assez informés pour le faire… Le NPA ne manquera pas de tirer les marrons du feu et si le chaos peut nous rapprocher de la philosophie de Etienne Chouard j’en serai ravi.
NB : L’omelette et la casse des œufs, qui de l’œuf est de la poule ? Enfin bref, tout le répertoire de ceux qui ne savent ou ne peuvent anticiper plus loin que le bout de leur nez.