24août 12
Si mon propos dans « Le Journal du Dimanche » a soulevé une telle tempête, c’est me semble-t-il parce qu’il entre en résonance avec un état d’esprit dans le pays et surtout parmi les nôtres, dans le peuple du commun. De ce fait, depuis dimanche, j’ai donc retrouvé un rythme d’interventions qui m’a tenu loin du clavier. La préparation de nos travaux à Grenoble a dévoré le reste de mon temps. Je vous avoue que je n’avais pas imaginé une reprise à ce rythme. A présent j’écris dans le train qui me conduit vers le Remue-méninges du PG et vers « les estivales du Front de Gauche ». Je vais beaucoup parler sur place. Je vais donc me limiter, ici, à quelques remarques. Et je vous donne rendez-vous soit pour la retransmission de mon discours vendredi soit pour celle de nos interventions collectives dimanche en clôture de nos estivales. Merci d’accepter mes chers lecteurs, une fois de plus, un texte qui va son chemin à « sauts et gambades ».
Bien sûr d’abord voici des remarques à propos de l’entretien de presse au « Journal du Dimanche » qui a déclenché l’orage. J’avais écrit ici même que je m’exprimerai là où on me proposerait de parler du fond, sans pugilat ni traquenard. C’est le genre de relations que cet hebdomadaire entretien avec moi. Sa parution structure souvent le débat politique du week-end quand c’est la politique qu’il choisit de mettre au premier plan. Ce fut le cas. Je crois utile de vous donner le lien avec cet entretien pour mieux comprendre de quoi le débat est parti. De cette façon tous ceux d’entre vous qui n’ont pas lu ce journal, ce jour-là, sauront exactement ce que j’ai dit. Hum ! Non, pas ce que j’ai « dit » mais ce que j’ai « lâché » et « lâché encore », « tonné », « jeté » et ainsi de suite comme l’écrivent certains de mes commentateurs médiatiques attribués qui, puisqu’ils disent tous la même chose, ont sans doute raison car on ne peut pas avoir raison tout seul et que de toute façon il n’y a pas de fumée sans feu ! Bien sûr, je plaisante. Mais j’ai été frappé par l’écart entre la violence attribuée à mon texte et ce que je crois avoir dit. Que révèle cet écart ? L’état d’atonie de la parole politique d’où nous partons ! En plaine, tout fait vite relief ! Si ce n’est l’intervention de Pierre Laurent la semaine passée et les alertes de « L’Humanité », on aurait pu croire que toute la gauche était contente et repue et ronronnait, « apaisée », « normale ». Une bonne part de la gauche en particulier a été poussée gentiment dans l’eau tiède la plus émolliente. Naturellement je n’ai pas l’intention d’en rabattre, bien au contraire, compte tenu du niveau des répliques socialistes et de leurs éditocrâtes que renforce dorénavant la cohorte des cire-pompes de tout gouvernement. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de préciser ma pensée dans une interview pour « Nice matin », « Var matin » et « Corse matin ».
Dans ces journaux, l’expression qui a été retenue de mon propos pour résumer notre positionnement c’est : « Nous sommes les ayant droits de la victoire de la gauche ». J’en suis très satisfait, car cela décrit bien notre état d’esprit. Pour ceux qui n’auraient pas la patience de tout lire je surligne ici un moment de l’entretien qui décrit bien mon état d’esprit personnel. « Etes-vous déjà en campagne pour 2017 ? » demande André Fournon de « Nice Matin ». Voici ma réponse et je vous demande de bien la noter : « Non, je veux des résultats tout de suite ! J’essaie de réveiller l’appétit politique en mettant des idées concrètes sur la table ! Les socialistes répondent sur la forme jamais sur le fond. Ils rêvaient de se débarrasser de nous, pendant la campagne des législatives. Ils ont une pratique brutale et monarchique de la République. Et là ? Cent jours et ils sont déjà dans leur tour d’ivoire ! » Pourquoi s’inquiéter de cela, m’a-t-on dit parmi mes amis. Est-ce que cela ne va pas nous servir au contraire ? Précisément non ! Pour moi les stratégies du pire sont toujours perdantes pour toute la gauche. Voyez comment le torpillage de la campagne de Ségolène Royal par l’état major socialiste en 2007 nous a coûté cher pendant cinq ans ! Je sais qu’un certain nombre de mes lecteurs ne voient pas les choses de cette façon. Je le comprends d’autant plus facilement que l’arrogance des dirigeants du PS braque un nombre considérable des nôtres. Vous écrivez beaucoup pour dire que vous n’attendez rien d’eux et que dans ces conditions je perdrais mon temps à les interpeller. Funeste erreur selon moi. C’est renoncer au sens de la victoire contre Sarkozy que nous avons rendue possible. Nous avons fait la victoire, nous voulons notre dû. Pas des « places » ou des « postes » comme le pensent les caciques du PS qui sont incapables d’imaginer que les autres aient d’autres motivations que les leurs. Notre dû, cela signifie le fruit social et écologique du rapport de force démocratiquement obtenu avec la droite, la finance, le Medef. Ce sont des choses très concrètes, des lois très précises comme celles contre les licenciements boursiers, l’amnistie des syndicalistes condamnés pendant le règne de Sarkozy et ainsi de suite. Nous ne demandons pas l’application de notre programme. Celui-ci forme une cohérence globale. On ne peut en détacher des petits bouts comme s’il s’agissait d’un catalogue de mesures à prendre sur étagère. La cohérence économique de la relance de l’activité que nous proposons s’appuie sur un modèle économique global où la planification écologique et la reconstitution d’un secteur public nouvelle génération jouent un rôle central. Rien de tout cela n’est dans le programme socialiste. L’élection a eu lieu. Nous respectons sa décision. C’est la règle de la démocratie. Mais pour nous le débat n’est pas clos, il ne le sera jamais. Il ne faut pas qu’il le soit. Pour nous la démocratie ne se limite pas au jour du vote ! Le vote fait la décision légitime. Il n’impose pas une conviction. Faire vivre la diversité c’est aussi maintenir des voies de recours en cas de difficulté ou d’échec. Notre démarche reste donc bien globale, puisque nous continuons à vouloir convaincre de notre programme dans son ensemble et que nous sommes prêts à l’appliquer nous-mêmes à tout moment, si nous y sommes appelés. Mais notre action est aussi inscrite dans le concret immédiat.
Pour cela nous partons du possible c’est-à-dire de ce sur quoi le plus grand nombre à gauche peut se retrouver. Le but est à la fois d’unir le grand nombre et de le dynamiser. Mais on ne peut ni l’un ni l’autre si l’on ne part pas du sens politique que les électeurs ont donné à leur rejet de Sarkozy. Et on ne peut agir efficacement et dans la durée si on n’a pas la lucidité de réaliser combien la victoire a été acquise de justesse, c’est à dire à quel point la société a pu être travaillée par les thèses de la droite extrémisée. Un pouvoir de gauche doit être sans cesse à la conquête de la conviction s’il veut durer et agir. Il dure parce qu’il agit, il agit parce qu’il peut durer. Au cas présent, nous partons de ce que les socialistes affirmaient vouloir faire et qui correspond à cette double exigence de dynamisation et de résultat.
Comment me répondent-ils ? Par le mépris. Aucun ne répond sur le fond, c’est-à-dire a propos des projets de lois ou des décisions que je suggère. Bien sûr, avec les heures le ton est monté. Je n’en suis pas surpris et je ne leur en veux pas. D’une façon générale je vois bien que la réplique quand elle ne se limite pas à la forme se concentre sur le flingage personnel. La loi contre les licenciements boursiers par exemple ? Je l’évoque, je la réclame dans cet entretien de presse. Que répondent-ils ? Rien. Absolument rien. Habituel. Il ne faut pas s’arrêter à l’aspect tour de passe-passe ni aux agressions personnelles. Personnellement celles-là me sont dorénavant indifférentes. Il ne faut retenir que leur refus de répondre sur les mesures concrètes. Ce qui les aide, évidemment, c’est qu’aucun journaliste ne leur pose de question à ce propos. Beaucoup de bavardages donc à propos de la forme de mon intervention. Et beaucoup d’attaques personnelles, parmi les plus burlesques. Je m’amuse ainsi de voir que mes vacances au Vénézuéla deviennent un argument à charge contre mon argumentation. Michel Sapin, Jean-Marc Ayrault, Daniel Cohn-Bendit, y reviennent, lourdement persuadés qu’ils sont de me diaboliser. Grand renfort : « Le Monde » publie même une nouvelle fois son papier de cet été sur mon passage dans la campagne de Chavez ! Le ridicule de ce genre de répétition ne doit pas faire perdre de vue le but visé. Il s’agit d’établir la suite que voici : qui fait du social et se prononce contre le traité est pour Mélenchon, or Mélenchon c’est Chavez et Chavez comme tout le monde le sait c’est le diable ! On ne saurait mieux nous aider. A notre tour de retourner le théorème. En posant la question du bilan des révolutions démocratiques de l’Amérique latine, et notamment, bien sûr, de celle du Vénézuéla. Ce bilan ne nous fait pas peur. Au contraire.
Si je le propose ce n’est pas seulement parce que c’est l’intérêt de la démonstration de l’efficacité de nos politiques. C’est un enjeu du débat à gauche. Car c’est bien ainsi que le posent les sociaux-libéraux eux-mêmes. C’est ce que fait Michel Sapin. Il commence par dire que mon propos est « hors de la réalité ». Son interview au « Figaro » met les points sur les « i ». « Les Français ne sont pas à la recherche d'un affrontement de plus. Ils sont lassés des discours fracassants, ils apprécient au contraire le climat d'apaisement que leur apportent le président et le gouvernement ». Sur Europe 1, il a complété sa pensée en la situant sur un terrain plus large. Voici ce que j’en ai lu sur le site d’Europe 1. « Interrogé sur la réponse que le gouvernement compte apporter à l'équation "rester compétitif et garder une approche socialiste de l’emploi", Michel Sapin a opposé deux gauches : celle du gouvernement… et celle de Jean-Luc Mélenchon » Ah ? Donc il y a deux gauches ? Lesquelles cher Michel ? "Mais c’est nous. C’est ça la social-démocratie. C’est la gauche d’aujourd'hui. La gauche qui réforme, la gauche qui apporte des solutions". Et le journaliste qui rend compte de ces déclarations, Geoffroy Bonnefey, ajoute : « Il a ensuite embrayé, expliquant que "[ce n'est] pas la gauche tonitruante. Pas la gauche qui manie uniquement le verbe, pas la gauche d’Amérique du sud". Oui, vous avez bien lu. La social-démocratie, le nouveau gouvernement, fait quelque chose et la gauche latino ne fait rien, sinon parler ! Le monde à l’envers ! Certes. Mais acceptons la confrontation entre ces deux conceptions de la gauche. Ne laissons pas passer cette disqualification méprisante de la lutte et de l’action des peuples de l’Amérique du sud passer comme une évidence ! Nous avons tout intérêt à la comparaison des résultats et des politiques.
J’en reste là et vous donne rendez-vous à la retransmission de mon discours ici même vendredi à 18 heures !
@ tous
Je reviens et fait une courte parenthèse en cette période des estivales du FdG et du remue méninge pour savoir notamment comment continuer a lutte.
Un certains nombre ces derniers avaient mis l'accent sur la manque de médias FdG.
J'ai passé une partie de mes heures de repos cet été à me procurer et à lire la presse écrite "alter" (La décroissance, Fakir, Sarkophage...). Ma conclusion est la suivante : Il y a suffisamment ce qu'il faut en terme de presse écrite et de site internet d'info.
En fait, le vrai pb, ce n'est pas de multiplier les médias de gauche, c'est de faire progresser nos idées. Si celles-ci progressent, ces médias seront plus achetés, plus consultés. L'origine de la solution n'est pas à mon sens plus de médias de la vrai gauche, mais faire progresser nos idées.
Fraternellement
Lilly54 dit à 14h05
"...pour ce qui me concerne, les discussions que je peux avoir avec les encartés PS ne mènent à rien ! Leur cerveau est réellement chloroformé."
Non! Lilly. Ce n'est pas du chloroforme (on pourrait alors leur trouver des excuses) c'est du parti pris. C'est une névrose qui remonte à 1920 et qui s'est poursuivit dans les entreprises où les "jaunards" étaient traités de traîtres pendant les grèves. Les socialistes étaient souvent encartés dans les syndicats réformistes (les UNSA, CFDT et FO d'aujourd'hui) et ne participaient pas à toutes les actions. Ces socialistes ne digéreront jamais les insultes et crachats qu'ils ont subis devant les piquets de grèves et dans les mises en quarantaine.
Ils nous ont toujours trouvé extrémistes dans nos revendications. Ils nous ont toujours reproché notre côté révolutionnaire et mauvais genre. Ils ne nous aiment pas et nous le leur rendons bien. Quand eux-mêmes l'étaient (" les barbus révolutionnaires") ils ont quitté la CFDT et rejoins le syndicat SUD (en 1995 - grève contre le plan Juppé - puis en 2003 sur les retraites) ou les partis d'extrême gauche. Ils devenaient alors révolutionnaires mais incorrigiblement réformistes. Pas tous, mais beaucoup. C'est incurable ! l'anticommunisme. Mais nous sommes certainement aussi un peu responsables de cette situation.
Je fais simple, mais c'est pour imager nos relations avec les militants PS.
Je ne sais pas par quel miracle nous continuons à partager les moments de convivialité avec eux dans nos communes. Cela reste pour moi un mystère de la nature humaine.
@naif dit:
Ah! ces socialistes, laisses-moi leur expliquer les choses et vous verrez ils vont se réveiller !
Non, camarades! ils savent ce qu'ils font. Ils nous haïssent, comme nous ne supportons pas leurs éternelles trahisons. Ce n'est que par la force que nous imposerons nos idées. C'est à dire notre capacité à convaincre, à mobiliser le plus grand nombre...
Tout à fait d accord avec tes remarques, et c'est bien là l'erreur qui va les faire éclater ! j'aimerais simplement vous rappeler un vieux dicton qui dit "Qui trop embrasse, mal étreint " or c'est bien ce que fait aujourd'hui le PS, il ratisse trop large car il est comme l'ump il a peur! (peur de nous cela va sans dire), c'est donc le moment pour nous de nous démarquer ! nous sommes des socialistes de gauche et il nous faut l'affirmer avec force et vigueur,il faut transformer le FdG en" Front des Socialistes de Gauche" et là nous les replacerons automatiquement à droite ou se trouve leur politique actuelle, ainsi nous les placerons au bon endroit et ils n'empiéteront plus sur nos plates bandes, les socialistes de gauche viendront dans leur famille et quitteront enfin ce parti qui les et qui nous enfume, même si nous ne pouvons pas les empêcher de se nommer socialistes, au moins les électeurs feront la différence, et petit à petit la bascule deviendra efficace.
45 alain31- "
Viens mon lapin et assieds toi de l'autre côté de la table du gouvernement" nous dit Cécile.
Puisque nous sommes en vacances un peu de fraicheur et je te propose la parodie de Bénabar,
C'est l'histoire du loup qui invite l'agneau à manger Cécile : pour une place au soleil elle rendrait la bastille
"Ils" vous attendent (et vous souhaitent) agressif, tonitruant, cassant... restez calme, persuasif, convainquant, voire percutant !
Ne vous abaissez pas à prêtez pas le flanc à leurs basses critiques, vous verrez comme ils seront désarçonnés : ils seront obligés de prêter attention au fond et non pas seulement à la forme.
Ce qui les met mal à l'aise aussi (tant mieux !), c'est votre culture et votre sens de l'Histoire : ils restent à la surface des choses tandis que vous les empoignez avec fermeté et conviction. Continuez !
Merci pour la richesse de vos interventions !
Courage !
Bon, c'est parti, c'est la rentrée
A ce soir, oui il faut prendre le terrain des comparaisons entre nos "vieilles" forces "libérales socialistes et l'action de l'Amérique du sud et, entre autre, du Venezuela.
Dans l'action des périodes électorales nous (je) n'avons pas assez pris de recul et de lectures!
Sans aucune publicité et avec des avis parfois divergents sur les analyses, je ne saurais trop conseiller aux camarades la lecture de dernier "manière de voir" du monde diplo sur l'histoire des gauches au pouvoir!
Oui, ça arrive que la presse soit passionnante!
Remuons nous les méninges!
Quelle joie de lire de nouveau ce blog à mon retour de vacances. EH oui je fais prtie de ces Privilégiés qui ont pu se détendre.
Je suis retraitée, mais j'espère que tous ces salariés qui ont été floués par cette hausse ridicule du SMIC vont me retrouver dans la rue à la rentrée. Il n'est pas possible qu'ils se contentent de cette aumône. Il faut exiger aussi ce référendum face à cette Europe libérale dont semble se contenter Hollande. C'est une honte, hélas prévisible, que le comportement de ce gouvernement Ayrault.
A bientôt dans tous les combats.
Content qu'enfin on sorte de cette torpeur estivale! Merci Jean-Luc.
Je constate un léger mieux dans les médias vous (nous) concernant.
Même surpris du temps de parole "offert" par BFMTV ou iTélé... JDD ou Nice Matin. Des journalistes moins agressifs, un peu moins bornés, pourvou que ça doure.
Votre combat est pour moi un condensé des forces, saines ou malsaines dans certains cas, qui se mobilisent contre l'injustice, cette injustice qui découle, presque naturellement de l'abus de pouvoir de quelques uns sur une majorité(arithmétique)... on se tape la tête contre des murs, on se débat dans la mélasse, mais ce combat esr ESSENTIEL!
Merci à vous d'être "rentré" de vacances(en ce moment on sent une vacance du pouvoir, est-ce dû aux médias seulement?).
Bravo pour l'expréssion"nous sommes les ayants droits"cela résume tout fait notre positionnement.
Je me souviens,vous aviez écrit"nous sommes une force que les gens ont du mal à identifier(je résume)
voilà comme cela,ils comprennent mieux le sens de notre démarche et cest dans cette brêche qu'il faut s'engoufrer.
j'attends 18h avec impatiente pour me connecter.
Bon courage à tous et à vous en particulier.
cher Jean-Luc,
si les 4 millions de gens qui comme moi ont voté pour toi au premier tour n’avaient pas comme moi voté Hollande comme une seule voix car tu nous l'a demandé afin de mettre le Sarko dehors, aujourd'hui, nous aurions Sarko encore pour cinq ans !
c'était un vote anti-sarko et à présent pas mal de monde commence à se rendre vraiment compte de la boulette ! Jamais François Hollande n'aura la trempe d'un président, il ne l'a jamais eu, président de conseil général sous couvert de MMe Chirac ! avec çà on ne va pas loin, non ce qu'il nous faut est bien décrit dans l'humain d'abord, je n'ai pas arrêté d'en parler de prêter mon exemplaire ! alors oui, nous sommes légitimes ! a ce soir !
bonjour, prête devant mon ordi pour entendre et voir grenoble...... que ça fait du bien de vous entendre. une a mie m'a dit, tiens tu dis comme Mélenchon que Hollande ne fait rien, j'ai dit non il dit beaucoup mieux que moi ce que je pensais,'c'est pas pareil;o) mais bon je ne m'attendais pas à autre chose des socialistes.. alors à bientôt à la fete de l'huma poru se remonter le moral et se préparer à la suite
Bonjour à toutes et tous,
"Viens mon lapin et assieds toi de l'autre côté de la table du gouvernement" nous dit Cécile.
Si l'on avait encore un doute sur les motivations profondes de nos "verts" quant à leur présence au gouvernement, ce trait "d'humour" est plutôt révélateur de leur appétit pour la carotte; quant à la politique du gouvernement en question "Pas un seul petit morceau/ de mouche ou de ver-misseau" dirait M. de La Fontaine.
Bien à vous.
Fort bien,nous avons passé l'été en Amérique du Sud en votre compagnie, ce fut un voyage intéressant, mais maintenant les vacances sont finies et nous devons revenir de toute urgence en France, résolvons nos problèmes d'abord nous serons ainsi mieux armés pour aborder ceux des autres ensuite. Vous le dites vous même Jean-Luc, il s'est passé 100 jours sans que rien de tangible ne soit fait, je ne vais pas redire ce que vous démontrez fort justement, et je vous rejoint dans votre mot d'ordre "action".
Laissez moi vous dire mon inquiétude lorsque vous dites dans votre interview dans le journal Nice-matin "Si le PS ne sait comment faire, que le président nous donne le manche : le Front de gauche, est disponible pour gouverner, sur son programme."Cela signifie-t-il que vous seriez prêt à gouverner en place des socialistes, sous la présidence de F. Hollande ?
Et vous précisez un plus loin dans votre billet "Notre démarche reste donc bien globale, puisque nous continuons à vouloir convaincre de notre programme dans son ensemble et que nous sommes prêts à l’appliquer nous-mêmes, à tout moment, si nous y sommes appelés." Appelés par qui, par le peuple ou par F.Hollande ?
J'espère, et je pense que je ne suis pas le seul, que cette rentrée sera très dure et très revendicatrice, dure elle le sera pour énormément d'ouvriers dont ceux de PSA, nous allons pouvoir jauger de l'efficacité des syndicats français, par avance je dis que j'ai un grand doute, dure elle doit l'être pour ce gouvernement de nervis à la solde de l'oligarchie ; j'espère que vous allez remouiller votre chemise au travers de la France en multipliant les meetings de rue, en cristallisant le mécontentement des françaises et des français qui souffrent au quotidien, ces gens que vous appelez le "grand nombre" et non le peuple, en donnant des mots d'ordres révolutionnaires ; il nous faut maintenant cesser d'être dans le raisonnable, dans le politiquement correct, il nous faut faire peur aux pleutres et faire prendre conscience aux nantis que les affamés et les oubliés se réveillent et vont se mettre à bouger ; pour cela il faut un chef, un grand chef charismatique, et vous êtes ce chef, c'est de cette manière que vous devez vous mettre au service de la France et de son peuple et non pas en faisant des offres de services au voleur/menteur qu'est François Hollande.
Nous sommes là, allez-y !…
@ Gilbert Laporte(48) : L'Huma ce n'est pas (plus) "rue du colonel Fabien" ! c'est un bien commun heureusement sauvé par les communistes qu'on aime ou pas, mais c'est un journal vivant dans le souffle de Jaurès, et qui nous appartient sans qu'il soit nécessaire d'en avoir un titre de propriété partidaire : adhérer à l'Association des Amis de l'Huma, c'est participer au sauvetage de ce bien commun dans un monde de la presse quotidienne frappé de plein fouet par la dictature du fric !
Bien sûr il faut soutenir les autres médias qui résistent, tous utiles à "notre Résistance", mais l'outil historique et unique de la grande presse nationale dont nous disposons, nous pouvons nous l'approprier, "nous", en tant que "peuple qui fait front à gauche" !
C'est vrai Jean-Luc tu as été le Porte Drapeau de ceux qui on fait battre la droite, fait barrage au FN et fait gagner la Gauche, une Belle Réussite malheureusement pas encore pour le profit du Petit Peuple qui ressent déjà comme une trahison de ces arrivistes au pouvoir. Que de travail encore, Bon courage.
Quel beau meeting, dommage que j'ai pu être là, bravo à tous et merci.
Bonsoir Amis ! Je me suis régalée ! Oui nous avons gagné des sourires, des images, des souvenirs partagés, de la fraternité et cette rage de se battre encore et toujours ! Merci Jean-Luc pour ton énergie communicative et merci à tous ceux qui ont oeuvré à la naissance et qui oeuvrent au renforcement du Front de Gauche ! Inéluctablement, notre tour viendra ! Prochaine étape après les Estivales, la Fête de l'Huma et combat prioritaire car urgence : le referendum. Nous sommes fiers, nous n'avons pas de muselière et ils vont nous entendre ! Résistance !
Et voila meeting fini, j'y ai reconnu des chtis, des collègues syndicalistes d'autres régions et vraiment que ça fait du bien d'entendre ce discours et de revoir tous ces visages comme martine Billard, Clémentine Autain etc. ça requinque comme on dit.
toujours un plaisir ces informations, ces interventions de personnes qui sont sur le terrain. A voir les réponses de tous et les réactions dans la presse mais ça va encore se réduire à quelques phrases alors que Jean Luc a expliqué plein de choses et a parlé de choses concrètes. mais comme dans de nombreux pays européens, le front de gauche va monter inéluctablement. Curieuse de savoir ce que va répondre Ayrault pour le référendum! dommage qu'il n'y ait pas de retransmission des meetings pour tout le week end!
Suivi le meeting
Punaise que ça fait du bien !
Entendre un porte-parole l'être au sens propre, porter notre parole, exprimer avec force et talent ce que nous ressentons....
Bravo et...... on lâche rien !
Plus de deux heures de pure bonheur. Le monde est entrain de se gangréner sous nos yeux de la façon la plus violente et virulente et nous en sommes encore à essayer d'éveiller patiemment, mais avec toujours les mêmes convictions, les consciences et le plus dramatique,sous un gouvernement de gôche.
Voilà le constat alarmant que Jean-Luc a fait passer ce soir.Quand je pense que nous avions la possibilité de faire évoluer les choses, au bout des cinq doigts d'une main, il y a quelques mois à peine.C'est rageant malgré nos 11%,mais ce soir, toutes les déceptions sont balayer d'un coup de plume et c'est reparti pour un tour parce que au fond on ne se refait pas et nos aspirations à un monde meilleur et plus juste restent intactes et que la famille est toujours là.Merci Jean Luc de nous redonner cette force afin de rebondir.On lâche rien.Le soutient à Julian Assange sous cette forme ce soir a été grandiose et digne du FdG.
Petite aparté, je ne comprends pas pour quelles raisons par deux fois mon pots précédent n'a pas été publié,même remanié. Mais bon. Peut-être parce qu'il était hors sujet et aurait-il était acceptable si le sujet avait été "Après dire"?Ce n'est pas bien grave même si cela reste frustrant,mais ce qui compte avant tout c'est cet enthousiasme que dégage et me procure le Front de Gauche cette force politique qui ne cesse de croitre,j'en suis convaincu et depuis le début.
Résistance!
Le Front de Gauche, comme le veau d'or qu'il combat, est toujours debout ! Personnellement je n'en avais jamais douté, mais ce qui va sans dire, va mieux en le disant. Jean-Luc a été percutant à Grenoble et s'il a su répondre aux propos fielleux et méprisants des sociaux libéraux, il a su aussi aborder les problèmes de fond qui se posent. Je ne considère pas, pour ma part, que son voyage en Amérique Latine relève du tourisme d'agrément,vain et niais. L'aspect international de notre combat est essentiel. Tous ceux qui pensent la même chose à travers le monde doivent se soutenir et se coordonner, car nous rejetons et combattons le même système et voulons les mêmes choses aussi : vivre debout, dans la dignité et le partage. Les oligarques qui se pavanent à Davos sont soudés comme les doigts de la main, se connaissent et se serrent les coudes. Leur principale force réside dans la division des gens qu'ils soumettent, exploitent et clochardisent. Il n'y a pas de priorité à établir entre les uns et les autres, dans le camp de ceux qui résistent. Cette lutte doit se faire ensemble et du même pas.
NB : excellente idée de faire intervenir des syndicalistes de terrain, mettant en exergue l'inertie et l'impuissance du Gouvernement en place.
Quel bonnheur de vous retrouver avec toujours autant d'ardeur, de constance malgré vos propos toujours plus d'actualité que jamais au fil de l'aventure du FdG. Merci de nous redonner espoir, ainsi que pour ces coups de pieds aux fesses qu'on aime recevoir avec amour et fraternité.
Zut : Mon ordi a "planté" en tout début de meeting ! Verte de rage en plus d'être rouge de colère ! De nouveau reliée au "Monde sans fil"...Y'a moyen de le revisionner "en léger différé" comme y disent à la tv ? Merci de votre aide !
Je n'ai pas pu regarder le meeting de ce soir en direct. Je cherche désespérément un différé. Sur google les sites en 1ère page ne font état que de Assange qui est intervenu pendant le meeting et de Chavez.
Help!
A toutes et à tous camarades et ami(e)s du FdG,ce soir il faut pousser un grand" coup de gueule" à France 2 où Julian Bugier (le joker de Poujadas durant l'été) nous ont fait passé pour une horde en furie et (re)présentant le camarade Mélenchon en une sorte de dictateur juste après le formidable meeting que nous avons fait sans qu'ils leur donne la parole. Camarade Mélenchon vous avez raison les médiacrates sont ignoble envers nous. Je me souvient encore du formidable discours de Villeurbanne où vous avez dit :"Ne compter que sur vous même,le premier médias du peuple c'est le peuple lui même".
Par contre va s'y pour la brosse à reluire aux Université du PS alors qu'ils sont en plein doute nos camarade du PS en ce moment et je ne parlerais pas des "amies de $-rkolepen" une belle bande gigolos bourgeois qui ose nous faire la leçon en tout et pour tout alors qu'ils ont tout perdu depuis 2007 après les Municipales cette année là et même le Sénat en 2011 et bien sur la présidentielle et les législatives cette formidable année 2012 pour la gauche unitaire et plurielle.
Résistance et on lâche rien.
Bonsoir. Dans les commentaires du billet antérieur un certain nombre d’entre nous ont fait quelques propositions de lecture. Le M’PEP, mouvement qui devrait être avec nous, car il ne diffère que par sa position de sortie de l’euro et plus de protectionnisme diffuse une présentation bien faite de toute une série de livres politiques à consulter.
Houaaaa ! C'était frais, gai, fort Jean-Luc est en pleine forme, chemise blanche ouverte, il avait oublié ses lunettes et à demander à la foule de lui prêter "une paire de loupes", sont intervenus plusieurs personnes à sa demande.En direct téléphonique nous avons eu Julian Assange, bref pas vu le temps passé mais Jean-Luc était dans une forme olympique. C'est simple j'en reste baba. Il faut l'entendre sur la politique à faire et comment la faire ! Je vous laisse le plaisir de le découvrir. Nous entrons dans une nouvelle phase de notre combat, chers camarades, avec le savoir et la raison en plus comme toujours. Je n'ai qu'une envie, revoir ce meeting.
Merci Camarade Jean-Luc, vous êtes magnifique !
J'y crois pas ! toute la presse ne retiens que J.Assange au meeting de ce soir.
M...., c'est quoi ce piège à la c..
L'actualité vue par le journal le monde:
"Politique
20h59 - Luc Chatel soutient Copé pour la présidence de l'UMP
19h34 - Julian Assange intervient par téléphone au meeting de Mélenchon"
Me dites pas que ce n'était pas prévisible.
La rentrée politique française du FdG commence par J.Assange taxé de viol à stockolm et inconnu du peuple qui souffre. Chavez on pouvait s'y attendre, mais là c'est le pompon. Pour un remue-méninges sur la politique Française on fait fort. Brainstorming aurait eu une connotation anglo-saxonne et aurait agacé les franco-français, mais là ce n'était pas le lieu et le moment. On démarre bien au JDD, à FI, F2 et BFM et on trébuche au premier meeting. On a du embauché un communicant socialiste ! Le remue-méninge du FdG, personne ne saura ce qu'il en sortira. Si, que J.Assange s'est exprimé en anglais et que les gens qui attendent le FdG pour se sortir de leur misère n'ont rien compris !
Tu es le meilleur Jean-Luc, continue on te soutient.
Merci pour ces inoubliables deux heures qui ont ponctué un fantastique remue-méninges ! Je me suis sentie intelligente, comprise et aimée, ce qui n'est pas toujours facile à expérimenter dans cette période agitée. Mes lunettes, que je vous ai tendues, vous seraient très bien allées aussi, j'en suis sûre...
Merci,pour ces deux heures d'analyse politique si complètes,et cette émotion.Ce meeting fut chaleureux,fraternel et combatif.
Le Front de Gauche peut être fier du travail accompli depuis un an: grandeur du combat pour l'Humain d'Abord, lutte contre le FN et votre combat admirable à Hénin- Beaumont,
Merci de votre pugnacité qui nous redonne le courage de nous battre contre la médiocrité du discours politique dominant..
Je n'attends malheureusement aucune réponse de la part des socialistes, leur programme ne se résumant qu'à la réduction du déficit.
Tout pour la finance et rien pour l'Humain.
Vive le Front de Gauche
Bonsoir,
Au secours, secours...
Pas pu regarder le discours de Jean-Luc Mélenchon et cherche en vain un lien. Je pensai que sur notre site il serait en ligne mais non. Dommage. Comme nous n'avons plus rien à attendre de la médiacratie, pourquoi ne pas créer nous même notre radio ou télé du FdG ?
Quand ont voit la "tapée" de chaînes nulissimes qui nous inondent, nous pourrions nous contenter du minimum pour que les citoyens est de l'info crédible. Au siècle de l'info rapide il nous faut cet outil indispensable pour notre combat. Combattons avec les mêmes armes que nos adversaires !
J'ai regardé le meeting en direct...
Au début, pendant quelques minutes, je me suis dit : c'est pas vrai, c'est un redite rituel de la campagne des présidentielles et puis... Bon, je suis bluffé par la qualité du travail, l'inclusion des intervenants, le contenu. Vamos. De la belle ouvrage, de l'intelligence.
Vraiment j'ai beaucoup aimé ce meeting, transformé en assemblée citoyenne, avec des invités pour accompagner le discours, un peu à la Chavez. C'était vivant, humain et grave à la fois. Faut pas compter sur nos médias pour expliquer et analyser ce qui a été dit, bien que l'Omerta commence par ci par là à se fissurer. Est que les questions posées au gouvernement trouveront réponses ? En tout cas merci pour l'art et la manière, un régal, ça sera à faire connaître autour de nous, dés qu'il sera en ligne.
On lâche rien !
Yeah!
Ca re prend fort! :D
Excellent, d'autant que ca tombe étrangement bien dans ce que dit Annie Lacroix Riz dans une intervention que j'ai visionner il y a peu et qui date de mai je crois, bref.
J'ai l'impression qu'il vont pas faire long feu ou du moins, ne pas durer autant qu'ils le veulent les "socialo" a ce rythme là :)
@Columbo (61)
Oui, c'est très juste, sans la "demande" de Jean-Luc de sortir le NS, je ne pense pas que je serai aller voter au second tour. J'y suis allé à reculons, en mettant un mouchoir dans ma poche par dessus le ressentiment que j'ai envers le PS et notamment la dernière en date, son avalisation du Traité en laissant l'UMP prendre la décision d'adopter ce traité seule, en s'abstenant lâchement (la fameuse abstention dynamique et agressive! Celle-là même que j'ai adoptée au second tour des législatives, vu qu'on avait un second tour PS-UMP)
Vivement la vidéo du meeting, que j'ai malheureusement raté! :-(
En tout cas bien content de voir que le concept de "gauche de la gauche" ait aussi bien pris et prenne le pas sur "l'extrême gauche". La prochaine étape étant bien sûr que cela devienne "la gauche" tout court, avec le PS recalé au centre droit!
79 naïf
Apparemment t'as pas vu
ou bien
Denis F : je suis complètement d'accord avec tes deux commentaires (9h59 et 18h34), je n'en change pas une ligne et j'appose ma signature avec la tienne !
En résumé : les vacances sont finies, l'armée est là, engagée comme jamais mais attend des explications du général en chef sur sa stratégie. Le temps des poètes doit faire place à celui des combattants, parce que dans la vraie vie des vrais gens rien n'a changé et rien ne changera avec ces sinistres guignols !
Je suis encore plus en pétard contre les gars de solferino que contre l'UMP. Chez Copé-Fillon on est de droite et on fait une politique de droite bien à droite (ceux-là rétabliraient l'esclavage pour dette si on les laissait faire, et leurs communiquants trouveraient un joli nom bien neutre pour désigner la chose). Au PS on se fait élire à gauche et on fait une politique de droite vaselinée quand on a le pouvoir. Cce sont des traîtres, je les considère comme tels et leur réserve le mépris et le sort qui va avec. C'est les vrai gens qu'ils faut convaincre, pas cette bande de politicards, ni les éditorialistes gavés de pognon qui passent leur temps à nous traiter de surpayés, complices de cette mafia financiere qui dirige depuis trente ans. Nous devons et nous allons leur présenter notre addition ! Sans aucune mansuétude !
Vive la sixième !
Ce qui va être l'explication de texte pour les militants socialistes qui n'auront pas compris Jean-Luc, c'est la nécessaire et incontournable rentrée sociale, et alors, comme la classe populaire va présenter l'addition sans mansuétude (commentaire 89), on pourra comprendre, j'espère, que même l'appellation contrôlée Front de Gauche peut être dépassée par une dynamique inscrite dans la réalité sociale elle-même, et qui aura simplement bénéficié pour s'exprimer, du phénomène unitaire politique déclencheur qu'est le Front de gauche. Mais ne nous leurrons pas : la réalité des phénomènes déclenchés par des intelligences politiques dépassera ces intelligences avec sa propre raison d'être.
C'est alors que se révèleront d'une part les réactionnaires apeurés et d'autre part les figures nouvelles du mouvement social : la jeunesse entre autres recèle un potentiel inattendu qu'on espère tout de même voir émerger !
Le prochain Premier ministre de cette présidence pourrait être Jean-Luc Mélenchon. Chargé de former une équipe gouvernementale et de la diriger. Cet homme est fait pour cela. Tout, en lui, tend vers le désir de réaliser, de créer, d'imaginer et de partager. C'est un fait. Le programme "L'Humain d'Abord" est, plus que jamais, d'actualité. Que F.H. garde son titre de Président ! c'est bien " normal ".
Aux quelques uns qui, sur ce blog, bouillent d'impatience d'en découdre avec le PS et qui trouvent que JL M n'en fait pas assez :
Vous voulez quoi au juste ?
Qu'on se déclare dans "l'opposition" ? Qu'on vote les motions de censure de droite déposés par l'UMP ?
Qu'on proclame "urbi et orbi" que le PS est notre pîre ennemi et qu'il n'est plus un parti de gauche ? On peut toujours, entre convaincus hautement politisés, s'écrire ça entre nous sur le blog. Ca ne mange pas de pain. (et en plus c'est pas faux !) Mais quand Mélenchon s'adresse à l'ensemble de nos concitoyens, ce genre de posture est totalement inefficiante. Mélenchon fait son boulot. La ligne est claire :
- On critique tout ce qui est critiquable et on ne laisse rien passer.
- On approuve tout ce qui va dans le bon sens, quand ça se produit.
Pour l'instant la critique l'emporte largement sur l'approbation (pas une surprise) et c'est bien ça qui fait enrager le PS et ses sbires médiatiques.
La question n'est pas de retirer au PS son brevet "de gauche", car la majorité des français s'en fichent bien. La question est de ne rien lâcher vis à vis du gouvernement. De pointer tout ce qui préserve le système libéral au détriment de la masse des citoyens. D'être intransigeants sur les questions de justice sociale, de préservation des services publiques et de lutte contre les oligarchies. De placer, chaque fois qu'on le pourra, le gouvernement et le PS face à leurs contradictions, leurs reniements et leurs impasses libérales. Bref,c'est pas la guerre déclarée, mais la guérilla par le harcèlement ! Voilà comment, les citoyens constateront par eux-même que le PS n'est pas une véritable alternative à la droite. Voilà comment peu à peu la baudruche socialiste se dégonflera et -croyez moi - ça ne tardera pas. !
Pour l'instant, Jean-Luc fait parfaitement ca qu'il a à faire. Alors arrêtez un peu de lui casser les pieds avec vos impatiences, vos "incompréhensions" et vos "inquiétudes" !
@ jacques bounoume : Poètes et combattants ne sont pas antinomiques.
Un combattant sans poésie n'est qu'une bête féroce. Un poète sans combats n'est qu'un galant précieux.
Tout est dit dans ta dernière note. Juste un truc qui manque peut-être à tous les français qui te croient irréalistes économiquement. Et c'est de tous ceux qui m'entourent l'argument qui est toujours mentionné. Comment JM Mélenchon peut être crédible économiquement alors que tous les autres hommes politiques, tous les chroniqueurs et spécialistes économiques, tous les chefs de gouvernement europeens vont dans le même sens: l'austérité. Les gens qui ne lisent pas le Diplo, ou l'huma ou ne connaissent pas Fakir, ou n'écoutent pas Mermet, bref, n'ont accès qu'à une seule info économique: on ne peut pas faire autrement que faire des économies! A ce propos, lisez l'article de Lordon sur le Diplo d'août, ça explique tout et ça donne de beaux arguments. Moi je pense que JL Mélenchon ne donne pas assez de place dans toutes ses interventions aux économistes qui lui donne raison. Combien y en à t'il ? que font-ils ? que disent t'ils, pourquoi ne pas citer leur nom et leur pédigrés. Pourquoi ne pas inviter les français à lire leur interventions dans la presse. C'est en s'appuyant sur ces économistes là que JL et le FdG trouvera une crédibilité économique que pour le moment il n'a pas du tout aux yeux des français moyens. Jean Luc ne parle pas assez dans toutes ses interventions de tous ces économistes qui pourraient crédibiliser son discours. Les français sont très attentifs à ça. C'est dommage car dans toutes ses interventions on a l'impression que économiquement Jean Luc est tout seul à penser ce qu'il dit. Et donc c'est pas étonnant que les autres le traitent d'irréaliste.
« En posant la question du bilan des révolutions démocratiques de l’Amérique latine, et notamment, bien sûr, de celle du Vénézuéla. Ce bilan ne nous fait pas peur. Au contraire. »
Au lieu de toujours faire référence au "bilan des révolutions démocratiques de l’Amérique latine", ne serait-t-il pas temps de le développer et l'expliciter, ce bilan ? Cela permettrait de parler en connaissance de cause, et de comprendre en quoi cela peut-être un modèle pour notre démocratie à nous. Personnellement, je ne vois pas très bien...
en tous les cas,avouez que notre peuple est incroyable!Il elit un homme comme president de la republique mais c'est un autre qui est attendu comme le messie à son retour des vacances,c'est un autre dont les paroles sont ecoutees comme celles de la pythie.Tandis que celle du president normal et des ses ministres sont devaluees,les votres sont bues,en faisant la grimace,combattues,certes,mais maintenant avec quel serieux!C'est fini la rigolade!
Hier soir en zappant, j'ai écouté un coup de "C dans l'air" juste pile poil où ils évoquaient jean-Luc Mélenchon et son rôle par rapport aux socialos ! Ils disaient notamment que le porte parole du FdG était la vraie gauche et non pas l'extrême gauche (représentée par le NPA) ! tout arrive !
Sinon, quelques uns qui n'ont pas vu ce fameux meeting d'hier, sont très impatients de pouvoir le visionner.
Cette odeur de rentrée est vivifiante ! Cela va être l'heure de vérité tant pour le FdG que pour le PS, dont la pâle figure ne fera que contraster face à notre bonne mine radieuse !
quel plaisir de se retrouver après ces interminables vacances. à présent il nous faut organiser la résistance, être présent sur tous les fronts ; le plus urgent étant la lutte contre la ratification du traité européen.
quel plaisir de revoir jlm, en forme et combatif !
l'avenir nous donnera raison, alors à nous de convaincre. la crise en cours continue d'attirer les gens vers le fdg. la personnalité très charismatique de jean luc est un énorme atout.
ne lâchons rien.
fraternellement
@Ermler (91): Je suis tout à fait d'accord, à un détail près, celui du label de gauche au PS. Je crois que les électeurs ne s'en foutent pas, bien au contraire! Si le PS était labellisé non pas de gauche, mais centre néolibéral social, (ce qui correspond à peu près à l'idéologie en cours dans l'apparatchie de ce parti) une masse énorme de gens ne voteraient pas pour eux. Tous les "utilistes" se considèrent comme électeurs de gauche et n'ont fait que voter pour LE parti "de gauche" qui leur semblait avoir le plus de chance de l'emporter!
C'est son label PS de gauche qui a permis dans ma circonscription à Cambadelis de se faire réélire une fois de plus sans même faire campagne, bien qu'il n'ait absolument pas été visible ni sur la circonscription, ni à l'assemblée pour son travail (vu que c'est plutôt un "permanent" du PS)
Les gens votent PS parce que c'est essentiellement LE vote de gauche qui a permis de mettre "la gauche" au pouvoir. Ce qu'il y a de scandaleux, c'est que la philosophie de ce parti n'a plus grand chose à voir avec la gauche, le TSCG et le MES en sont des exemples flagrants! Malheureusement, les citoyens, certains par fainéantise, d'autres par manque de temps ou pire, d'espoir, par fatalisme, ne font pas le nécessaire pour s'informer réellement des enjeux et analyser les positions ou les propositions des uns et des autres (il faut dire qu'ils ne sont pas aidés par les médias!). En lieu et place de lire les programmes, ils se contentent de regarder les extraits et l'analyse du meeting du Bourget sur France2!
C'est pourquoi je crois qu'une des étapes incontournables de la "révolution citoyenne et par les urnes" passe par une recatégorisation des partis, une redéfinition de ce que sont la droite, le centre et la gauche, une redéfinition de ce qu'est la politique!
A partir du moment où les électeurs prendront conscience que la direction du PS n'est plus de gauche, alors le front de gauche aura un boulevard devant lui, car beaucoup refuseront de se voir ou s'accepter comme "centristes"
cyrille dit:25 août 2012 à 7h20
Moi je pense que JL Mélenchon ne donne pas assez de place dans toutes ses interventions aux économistes qui lui donne raison. Combien y en à t-il ? que font-ils ? que disent t-ils, pourquoi ne pas citer leur nom et leur pédigrée. Pourquoi ne pas inviter les français à lire leur interventions dans la presse. C'est en s'appuyant sur ces économistes là que JL et le FdG trouvera une crédibilité économique que pour le moment il n'a pas du tout aux yeux des français moyens.
Je suis tout à fait d'accord avec cette idée qu'il faut crédibiliser ce qui est une solution économique radicalement différente. Plusieurs fois sur ce blog la suggestion en à été faite sans résultat. Je crois qu'il y a là une urgence.
@93 cyrille à 7h20
J'approuve totalement votre intervention, faire connaitre a tous les hétérodoxes cités et les faire lire
Que J L M profite de sa notoriété pour les mettre sur le devant de la scène, ça peut permettre de gagner
du temps et surtout a voir qu'il existe d'autres propositions sérieuses et que "économiste" ne veut pas dire
"pensée unique". Des solutions sont bien entendu possible. Cordialement