24août 12
Si mon propos dans « Le Journal du Dimanche » a soulevé une telle tempête, c’est me semble-t-il parce qu’il entre en résonance avec un état d’esprit dans le pays et surtout parmi les nôtres, dans le peuple du commun. De ce fait, depuis dimanche, j’ai donc retrouvé un rythme d’interventions qui m’a tenu loin du clavier. La préparation de nos travaux à Grenoble a dévoré le reste de mon temps. Je vous avoue que je n’avais pas imaginé une reprise à ce rythme. A présent j’écris dans le train qui me conduit vers le Remue-méninges du PG et vers « les estivales du Front de Gauche ». Je vais beaucoup parler sur place. Je vais donc me limiter, ici, à quelques remarques. Et je vous donne rendez-vous soit pour la retransmission de mon discours vendredi soit pour celle de nos interventions collectives dimanche en clôture de nos estivales. Merci d’accepter mes chers lecteurs, une fois de plus, un texte qui va son chemin à « sauts et gambades ».
Bien sûr d’abord voici des remarques à propos de l’entretien de presse au « Journal du Dimanche » qui a déclenché l’orage. J’avais écrit ici même que je m’exprimerai là où on me proposerait de parler du fond, sans pugilat ni traquenard. C’est le genre de relations que cet hebdomadaire entretien avec moi. Sa parution structure souvent le débat politique du week-end quand c’est la politique qu’il choisit de mettre au premier plan. Ce fut le cas. Je crois utile de vous donner le lien avec cet entretien pour mieux comprendre de quoi le débat est parti. De cette façon tous ceux d’entre vous qui n’ont pas lu ce journal, ce jour-là, sauront exactement ce que j’ai dit. Hum ! Non, pas ce que j’ai « dit » mais ce que j’ai « lâché » et « lâché encore », « tonné », « jeté » et ainsi de suite comme l’écrivent certains de mes commentateurs médiatiques attribués qui, puisqu’ils disent tous la même chose, ont sans doute raison car on ne peut pas avoir raison tout seul et que de toute façon il n’y a pas de fumée sans feu ! Bien sûr, je plaisante. Mais j’ai été frappé par l’écart entre la violence attribuée à mon texte et ce que je crois avoir dit. Que révèle cet écart ? L’état d’atonie de la parole politique d’où nous partons ! En plaine, tout fait vite relief ! Si ce n’est l’intervention de Pierre Laurent la semaine passée et les alertes de « L’Humanité », on aurait pu croire que toute la gauche était contente et repue et ronronnait, « apaisée », « normale ». Une bonne part de la gauche en particulier a été poussée gentiment dans l’eau tiède la plus émolliente. Naturellement je n’ai pas l’intention d’en rabattre, bien au contraire, compte tenu du niveau des répliques socialistes et de leurs éditocrâtes que renforce dorénavant la cohorte des cire-pompes de tout gouvernement. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de préciser ma pensée dans une interview pour « Nice matin », « Var matin » et « Corse matin ».
Dans ces journaux, l’expression qui a été retenue de mon propos pour résumer notre positionnement c’est : « Nous sommes les ayant droits de la victoire de la gauche ». J’en suis très satisfait, car cela décrit bien notre état d’esprit. Pour ceux qui n’auraient pas la patience de tout lire je surligne ici un moment de l’entretien qui décrit bien mon état d’esprit personnel. « Etes-vous déjà en campagne pour 2017 ? » demande André Fournon de « Nice Matin ». Voici ma réponse et je vous demande de bien la noter : « Non, je veux des résultats tout de suite ! J’essaie de réveiller l’appétit politique en mettant des idées concrètes sur la table ! Les socialistes répondent sur la forme jamais sur le fond. Ils rêvaient de se débarrasser de nous, pendant la campagne des législatives. Ils ont une pratique brutale et monarchique de la République. Et là ? Cent jours et ils sont déjà dans leur tour d’ivoire ! » Pourquoi s’inquiéter de cela, m’a-t-on dit parmi mes amis. Est-ce que cela ne va pas nous servir au contraire ? Précisément non ! Pour moi les stratégies du pire sont toujours perdantes pour toute la gauche. Voyez comment le torpillage de la campagne de Ségolène Royal par l’état major socialiste en 2007 nous a coûté cher pendant cinq ans ! Je sais qu’un certain nombre de mes lecteurs ne voient pas les choses de cette façon. Je le comprends d’autant plus facilement que l’arrogance des dirigeants du PS braque un nombre considérable des nôtres. Vous écrivez beaucoup pour dire que vous n’attendez rien d’eux et que dans ces conditions je perdrais mon temps à les interpeller. Funeste erreur selon moi. C’est renoncer au sens de la victoire contre Sarkozy que nous avons rendue possible. Nous avons fait la victoire, nous voulons notre dû. Pas des « places » ou des « postes » comme le pensent les caciques du PS qui sont incapables d’imaginer que les autres aient d’autres motivations que les leurs. Notre dû, cela signifie le fruit social et écologique du rapport de force démocratiquement obtenu avec la droite, la finance, le Medef. Ce sont des choses très concrètes, des lois très précises comme celles contre les licenciements boursiers, l’amnistie des syndicalistes condamnés pendant le règne de Sarkozy et ainsi de suite. Nous ne demandons pas l’application de notre programme. Celui-ci forme une cohérence globale. On ne peut en détacher des petits bouts comme s’il s’agissait d’un catalogue de mesures à prendre sur étagère. La cohérence économique de la relance de l’activité que nous proposons s’appuie sur un modèle économique global où la planification écologique et la reconstitution d’un secteur public nouvelle génération jouent un rôle central. Rien de tout cela n’est dans le programme socialiste. L’élection a eu lieu. Nous respectons sa décision. C’est la règle de la démocratie. Mais pour nous le débat n’est pas clos, il ne le sera jamais. Il ne faut pas qu’il le soit. Pour nous la démocratie ne se limite pas au jour du vote ! Le vote fait la décision légitime. Il n’impose pas une conviction. Faire vivre la diversité c’est aussi maintenir des voies de recours en cas de difficulté ou d’échec. Notre démarche reste donc bien globale, puisque nous continuons à vouloir convaincre de notre programme dans son ensemble et que nous sommes prêts à l’appliquer nous-mêmes à tout moment, si nous y sommes appelés. Mais notre action est aussi inscrite dans le concret immédiat.
Pour cela nous partons du possible c’est-à-dire de ce sur quoi le plus grand nombre à gauche peut se retrouver. Le but est à la fois d’unir le grand nombre et de le dynamiser. Mais on ne peut ni l’un ni l’autre si l’on ne part pas du sens politique que les électeurs ont donné à leur rejet de Sarkozy. Et on ne peut agir efficacement et dans la durée si on n’a pas la lucidité de réaliser combien la victoire a été acquise de justesse, c’est à dire à quel point la société a pu être travaillée par les thèses de la droite extrémisée. Un pouvoir de gauche doit être sans cesse à la conquête de la conviction s’il veut durer et agir. Il dure parce qu’il agit, il agit parce qu’il peut durer. Au cas présent, nous partons de ce que les socialistes affirmaient vouloir faire et qui correspond à cette double exigence de dynamisation et de résultat.
Comment me répondent-ils ? Par le mépris. Aucun ne répond sur le fond, c’est-à-dire a propos des projets de lois ou des décisions que je suggère. Bien sûr, avec les heures le ton est monté. Je n’en suis pas surpris et je ne leur en veux pas. D’une façon générale je vois bien que la réplique quand elle ne se limite pas à la forme se concentre sur le flingage personnel. La loi contre les licenciements boursiers par exemple ? Je l’évoque, je la réclame dans cet entretien de presse. Que répondent-ils ? Rien. Absolument rien. Habituel. Il ne faut pas s’arrêter à l’aspect tour de passe-passe ni aux agressions personnelles. Personnellement celles-là me sont dorénavant indifférentes. Il ne faut retenir que leur refus de répondre sur les mesures concrètes. Ce qui les aide, évidemment, c’est qu’aucun journaliste ne leur pose de question à ce propos. Beaucoup de bavardages donc à propos de la forme de mon intervention. Et beaucoup d’attaques personnelles, parmi les plus burlesques. Je m’amuse ainsi de voir que mes vacances au Vénézuéla deviennent un argument à charge contre mon argumentation. Michel Sapin, Jean-Marc Ayrault, Daniel Cohn-Bendit, y reviennent, lourdement persuadés qu’ils sont de me diaboliser. Grand renfort : « Le Monde » publie même une nouvelle fois son papier de cet été sur mon passage dans la campagne de Chavez ! Le ridicule de ce genre de répétition ne doit pas faire perdre de vue le but visé. Il s’agit d’établir la suite que voici : qui fait du social et se prononce contre le traité est pour Mélenchon, or Mélenchon c’est Chavez et Chavez comme tout le monde le sait c’est le diable ! On ne saurait mieux nous aider. A notre tour de retourner le théorème. En posant la question du bilan des révolutions démocratiques de l’Amérique latine, et notamment, bien sûr, de celle du Vénézuéla. Ce bilan ne nous fait pas peur. Au contraire.
Si je le propose ce n’est pas seulement parce que c’est l’intérêt de la démonstration de l’efficacité de nos politiques. C’est un enjeu du débat à gauche. Car c’est bien ainsi que le posent les sociaux-libéraux eux-mêmes. C’est ce que fait Michel Sapin. Il commence par dire que mon propos est « hors de la réalité ». Son interview au « Figaro » met les points sur les « i ». « Les Français ne sont pas à la recherche d'un affrontement de plus. Ils sont lassés des discours fracassants, ils apprécient au contraire le climat d'apaisement que leur apportent le président et le gouvernement ». Sur Europe 1, il a complété sa pensée en la situant sur un terrain plus large. Voici ce que j’en ai lu sur le site d’Europe 1. « Interrogé sur la réponse que le gouvernement compte apporter à l'équation "rester compétitif et garder une approche socialiste de l’emploi", Michel Sapin a opposé deux gauches : celle du gouvernement… et celle de Jean-Luc Mélenchon » Ah ? Donc il y a deux gauches ? Lesquelles cher Michel ? "Mais c’est nous. C’est ça la social-démocratie. C’est la gauche d’aujourd'hui. La gauche qui réforme, la gauche qui apporte des solutions". Et le journaliste qui rend compte de ces déclarations, Geoffroy Bonnefey, ajoute : « Il a ensuite embrayé, expliquant que "[ce n'est] pas la gauche tonitruante. Pas la gauche qui manie uniquement le verbe, pas la gauche d’Amérique du sud". Oui, vous avez bien lu. La social-démocratie, le nouveau gouvernement, fait quelque chose et la gauche latino ne fait rien, sinon parler ! Le monde à l’envers ! Certes. Mais acceptons la confrontation entre ces deux conceptions de la gauche. Ne laissons pas passer cette disqualification méprisante de la lutte et de l’action des peuples de l’Amérique du sud passer comme une évidence ! Nous avons tout intérêt à la comparaison des résultats et des politiques.
J’en reste là et vous donne rendez-vous à la retransmission de mon discours ici même vendredi à 18 heures !
@ermler dit:La question n'est pas de retirer au PS son brevet "de gauche", car la majorité des français s'en fichent bien
Tu as peut être raison l'ami ! mais quand tu vois tous ces médias et ceux qui veulent la mort du FdG accoler au nom de notre représentant Jean-Luc Mélenchon différents noms comme : groupes Trotskistes, NPA,PG,PC,LO, extrème gauche etc, tu peux être sur que certains de ces mots servent de repoussoir à tous ces braves gens qui voteraient bien pour l'humain d abord et ces français là ne s'en fichent pas, donc ce n'est pas mieux, alors comme tu le dis si l'heure n'est pas à retirer son brevet de gauche au PS, elle n'est pas non plus à nous laisser classer à l’extrême gauche, donc il est certainement préférable de dire que le PS n'est plus à gauche et que la seule gauche est bien celle que représente le FdG représenté par notre si brillant Jean-Luc Mélenchon.
Il nous sera plus facile de dire et d'écrire que le PS n'est plus à gauche que d'expliquer les différences qui existent dans nos différents partis ou mouvements de toute la gauche ! comme le disait Descartes pour résoudre différents problèmes il est préférable de chercher la solution au problème le plus simple avant que de trouver la solution au plus compliqué et c'est bien là le problème aujourd'hui !
Nous sommes la seule gauche dans ce pays aujourd'hui capable de remplacer cette droite des nantis et il me semble qu'il n'y a pas de honte à le proclamer haut et fort ! Comme les banques ne feront jamais rien pour nous, nous devons tout faire pour reprendre la direction des services bancaires de l'Europe, et il n'y a que nous qui oserons le faire car notre programme est bien au point, nous pouvons faire une révolution démocratique, dans une planification écologique, et ceci sans mort, alors il faut la faire ! on ne fait pas d'omelette sans casser d’œufs alors on va considérer que pour l'Europe telle que nous la voyons et la voulons ce sont les socialistes qui seront les premiers œufs cassés ! après ils pourront dire qu'ils n'étaient pas au bon endroit au bon moment ! telle est la vie, fusse t'elle politique !
@ 92 ermler - 2h24. Tu as raison sur bien des points. Je ferais néanmoins une distinction entre les responsabilités d'un homme politique comme Jean-Luc, tenu à maintenir un certain cap et à naviguer entre les écueils, et le partisan de base qui dans ses contacts personnels ou sur certains forum peut dire sans détour ce qu'il a sur le coeur (ou "sur la patate", comme on dit chez moi, familièrement). Dire : " La question n'est pas de retirer au PS son brevet "de gauche", car la majorité des français s'en fichent bien" ce discute. Sur le fond, au-delà des problèmes de com, tout le problème est là au contraire. Et même, s'agissant des sociaux libéraux, il se pose dans toutes les démocraties du monde. Aux dernières présidentielles, nous avons vu autour de nous, nombre de gens de bonne foi, voter PS en étant persuadés qu'il était de gauche et donc mènerait une politique progressiste dans l'intérêt général. Et si la majorité des français s'en fichent, comme tu le dis, eh bien ils ont tort, car ils se sont mis eux mêmes une balle dans le pied (avec l'excuse relative que les médias et "experts" en tout genre les ont bien aidés). Je ne me gène donc pas au quotidien pour dire à qui veut l'entendre que toutes les gauches molles de la planète ne peuvent être considérées comme de gauche dès l'instant où elles acceptent le dogme ultra libéral. Mais, et là je te rejoins tout à fait, Jean-Luc est tenu de mener sa barque un peu dfféremment et je trouve qu'il fait preuve d'une grande clarté et d'une belle détermination vis à vis de l'inertie du gouvernement actuel, tout en expliquant que le FdG, avec son programme, sait dans quelle direction il faudrait aller.
En tant que femme je n'étais pas certaine que défendre à ce point un "prétendu" violeur soit légitime mais en allant consulter sur internet, ainsi que vous nous l'avez conseillé, de quoi ce génie de l'information libérée est réellement convaincu, je redonne à notre engagement pour sa cause une autre dimension !
Où peut-on trouver la vidéo du meeting de Grenoble, camarade ? Merci et courage.
Marie-Noelle Lieneman s'occuppe de notre com : "il ne faut pas oublier que 30% des électeurs qui ont voté Hollande ont hésité à voter JLM!...."il ne faut pas invectiver JLM". Merci pour ce rappel MarieNoelle.
Ce rappel qui d'ailleurs corrobore en partie les propos d'Ermler.
Sinon, ce matin dans libé (pas d'huma le samedi), un article factuel sur le discours de Jean-Luc Mélenchon à Grenoble: ni partisan, ni caricatural.
Pour terminer, bravo pour le discours d'hier.
Naco@ avis...
un débat sur les Médias est à l'ordre du jour...ce jour à Grenoble
Super discours hier soir qui a le mérite de remettre les choses en place auprès de certains... ils se reconnaitrons. Sur la 2, 15 secondes du commentateur du journal pour dire que Jean-Luc Mélenchon critique le PS. BFM-NEWS ce matin montre des images sans un seul mot de l'intervention, il préfère passer le chant de l'internationale, les passants Norvégiens ont plus de chance car ils peuvent s'exprimer sur l'affaire du verdict du tueur.Sur Itélévision on préfère parler en abondance de l'autre JL etc.etc. Ainsi va l'information dans ce pays, une véritable caricature, les "chiens gras et repus" lèchent les mains de leurs maitres.
Bonjour,
Vous avez fait le buzz avec l'interview en direct de l'ambassade de l'Equateur à Londres de M. Julian Aassange, excellent la tribune offerte aux syndicalistes (Thé Eléphant, Thalès...) Très bon meeting de Grenoble, un grand bol d'air qui chasse l'apathie de ces marchands de sable du gouvernement (dormez tranquille braves gens, nous veillons sur vous, la nuits est calme, vous pouvez continuer à dormir) et bien non ! Le Front de Gauche est là pour vous rappeler à l'ordre. Vive la castagne !
J'ai écouté Jean-Luc Mélenchon qui parle encore de faire financer par la BCE en fustigeant les méchants dirigeants qui refusent. Elle n'a pas tort de refuser Angela même si elle le fait pour de mauvais raisons. Il faut avoir une logique de gauche jusqu'au bout. Il existe un moyen imparable pour l'état de financer ses besoins courants : l'impôt. Au lieu de prélever l'impôt l'état depuis 40 ans a emprunté - pas à vous et moi - mais aux riches, à des gens donc madame Bettencourt est un merveilleux sympole. Un emprunt c'est juste un impôt reporté sur les futurs citoyens, quelqu'un finit toujours par payer et Jean-Luc Mélenchon doit faire payer ceux qui nous ont mis dans cette situation. La dette est quelque chose de fondamentalement mauvais et antisocial, source de conflit entre générations.
Les riches sont doublement gagnants : on ne leur prélève pas l'impôt et ils touchent des intérêts. La solution d'un vrai homme de gauche serait de dire "On ne vous remboursera pas" (pourquoi après tout ces gens qui ont prêté ont pris un risque qu'ils l'assument !) ou indirectement en prélevant l'impôt. Au lieu de cela M.Mélenchon propose de faire financer par la BCE en faisant tourner la planche à billets, affaiblissant ainsi l'épargne de TOUS y compris des gens qui ont 1000 euros sur leur livret A. Madame Bettencourt, bien conseillée, aura touché ses intérêts pendant des années et placé son argent dans d'autres devises, ailleurs avant que cela n'arrive.... Il faut changer de logique dans le financement de l'état, complètement et pas en comptant sur des dispositifs techniques.
Suis-je la seule qu'une petite phrase de JL Mélenchon ait fait bondir dans son discours hier soir? Discours au demeurant passionnant et de tres haute tenue. " Faceboock organe central du parti..." les bras m'en sont tombés! Faceboock ce machin ou vous renoncez à vous appartenir?
Serions nous atteints par " l'axiome Nolwen" (Nolwen, gagnante d'une emission de telé réalité, lancée dans la chanson bretonnante et la publicité pour shampooing, ou elle nous affirme que "des milliers de femmes, plus moi, on ne peut pas se tromper"). Ce n'est pas parce que des millions de gens utilisent Faceboock que c'est un support valable, pas plus que tweeter ou chacun exprime en 140 caractères la haute opinion qu'il a de lui-même! Oui, je sais, on m'a déjà dit que j'étais " ringarde", rétrograde" et que de surcroit je n'allais pas dans le sens de l'histoire......
Fabuleuse démonstration. Il n'y a rien à attendre des socialistes "vieille tendance". Leur mepris pour les revolutions d'Amerique latine ne prouve que leur ignorance (au mieux, et on ne demanderait pas mieux de les informer ces "mollassons de l'imagination"!) ou leur mauvaise foi (Ils utilisent le mot gauche comme s'il leur appartenait!) Hollande, président de La republique Francaise. Ah pour bouger,cela va bouger!
Moi,je reste Front de Gauche jusqu'au bout des dents et Jean-Luc Mélenchon est notre digne representant. Ceux qui voient en lui un égo ne voient pas très clair. Lui nous rêve et nous sait en égaux.
Salut fraternels aux camarades et au camarade Mélenchon.
@Mathias95 10H34
Bonjour camarade, vous l'avez aussi remarqué cette façon dont les "médiacrates" nous considère et font n'importe quoi avec les images du formidable meeting du PG depuis hier soir sur la 2 et sur la 15 et la 16 de la TNT. Sans que notre camarade Mélenchon ne pusse réellement se faire entendre correctement, entre les trois, BfmTV gagne la palme du reportage le plus "biaisé" et le plus caricaturé sur notre mouvement qui grimpe de jours en jours.
Résistance et on lâche rien.
Pendant 10 ans la politique de Sarkozy à participer, largement, à l'aggravation de la crise, en fournissant le maximum de munitions (les milliards d'euro) aux spéculateurs.Sa responsabilité est totale,se débarrasser de sarko était l'étape incontournable pour combattre les banksters.C'est en retirant la boite d'allumettes des mains du chenapan que l'on évite l'incendie, pas en confisquant seulement 2 ou3 comme le fait, anormalement le président.En refusant d'inverser la tendance initiée par la droite, ce pouvoir permet, voir,amplifie les moyens d'alimenter la spéculation, ou plutot les spéculations (blé,pétrole "dettes" des états la liste est longue...).Cela au détriment de l'humain.Au risque de me répéter, il faut sans cesse rappeler l'immensité des richesses créees en France car sur ce point essentiel droite ps,ses sacoches vertes, rad soc le médef et les médias aux ordres font l'impasse, chacun comprend pourquoi.Chaque euro récupéré pour vivre mieux est un euro de moins pour les spéculateurs, est ce impossible à mettre en oeuvre ? Comment expliquer que ce que le F D G peut faire, sans délai, certe avec quelques cris pour les déplumés serait interdit pour combattre, enfin, éfficacement, leur crise.Le choix d'inviter les patrons à l'elysée('il s'y est dit quoi au fait) n'inspire pas à la confiance , ce n'est pas chez ces rapaces que viendra la solution, rappelons les notres,elles sont plus que jamais d'actualité
Le débat sur le positionnement du ps mérite d'étre éclairé.Etre de gauche est incompatible avec le libéralisme,fut il maquillé social-libéral (le national socialismen'avait nonplus rien de gauche) cette question mérite plus qu'un débat à l'emporte piece elle est necessaire pour la compréhension.Le "statut" de gauche ne sert-il pas d'abord la droite qui s'en accomode par le brouillard entretenu par nous.Cest aux électeurs que nous devons gagner qu'il faut penser, n'est ce pas par la clarification, indispensable que cela passe Prenons un peu de temps, mais travaillons cette équation, dont profitent les nantis
@ Charles, Alain Tétard, Jean-Louis Charpal
J'admets que ma phrase : La question n'est pas de retirer au PS son brevet "de gauche", car la majorité des français s'en fichent bien" mérite d'être fortement nuancée.
Je reconnais que de braves électeurs votent socialistes en pensant "sincèrement" que le PS est "de gauche". Reste à savoir - notamment pour les moins de 40 ans - ce que ce mot signifie pour eux.
Certains reprochent à Mélenchon de continuer à dire que le PS est un parti de gauche. (Sans doute doit-il s'en mordre les lèvres à chaque fois!) Mais peut-être pense-t-il, comme moi, que cette bataille d'étiquette est secondaire. Je connais beaucoup de gens parmi les plus jeunes qui ont voté Front de gauche et pour qui la notion droite-gauche n'avait guère de sens. Ce qui leur parlait c'est "révolutioin citoyenne", "partage des richesses", "l'humain d'abord"... Peut-être devons méditer aussi ce qui s'est passé avec les révolutions citoyennes d'Amérique du sud où le mot "gauche" a été radicalement expurgé des mouvements populaires qui se sont formés autour de Chavez, Correa, Moralès tant cette étiquette ("de gauche") avait été discréditées à la fois par les archéos staliniens et (surtout) par les partis socio-démocrates qui ont conduit ces pays à l'abîme.
@ 107 Lucy 2
Suis-je la seule qu'une petite phrase de JL Mélenchon ait fait bondir dans son discours hier "Faceboock organe central du parti..." les bras m'en sont tombés!
Je suis tout à fait d'accord avec toi, comme je suis affligé de savoir que tel comité ou tel camarade est devenu "ami" avec untel, ami au sens Facebook bien sûr. Que d'énergie perdue, alors qu'il y aurait tellement de façon de mieux utiliser internet et les réseaux sociaux, par exemple en faisant connaître ou en laissant se développer des initiatives locales - et oui il n'y a pas que ce qui vient d'en haut (du national) qui soit forcément intéressant et utile. Il faut faire faire un reportage par la télé de gauche sur les transports gratuits d'Aubagne, il faut créer un site d'information et de diffusion sur ce qui se passe en Amérique du Sud et en Europe dans les autres Pays, faisons un appel aux bonnes volontés et relayons leurs actions et tant mieux si ce n'est pas "cadré" ni encadré.
@ 114 ermler - 11h58.
D'accord avec ce que tu dis. Mais si on veut creuser un peu plus la question, sans pour autant couper les cheveux en quatre, il faut distinguer deux angles de vision du problème. Il y a ce que beaucoup de gens percoivent : les sociaux libéraux de tous pays ont, avec la droite, fabriquée cette notion scélérate de pensée unique et ont de ce fait, quasiment aboli le distinguo gauche/droite. Mais, l'autre point de vue consiste à dire que ça n'est pas parce que des gens ont vidé cette notion de sa substance par une pratique calamiteuse, que la distinction entre la gauche et la droite n'est pas importante. Depuis 1789, si on fait la synthèse, par delà tous les glissements idéologiques, de ce clivage, on peut dire qu'est de droite celui qui accepte les choses comme elles sont, veut conserver les rapports de force en l'état, sans jamais rien remettre en cause de fondamental. Est de gauche celui qui croit qu'il ne faut jamais accepter les choses en l'état, car on peut toujours faire mieux, vers un monde meilleur et plus juste.Il faut donc défendre ce pluralisme nécessaire en démocratie. La preuve que le clivage est pertinent et même vital, c'est que lorsqu'on abolit la frontière entre le droite et la gauche sur des questions aussi cruciales que l'économien, la finance, le social, ainsi que cela a été fait dans toutes les démocraties depuis 32 ans désormais, on peut constater l'étendue des dégâts et même de la catastrophe : immense bond en arrière et même véritable recul de civilisation.Or, si dans toutes les démocraties, les partis de gauche avaient lutté pied à ped, de toutes leurs forces, ainsi que les syndicats, contre la sauvagerie économique mondialisée, la barbarie financière, la dictature des marchés, en se distinguant "férocement" de la droite et en opérant des alternances vraies et non bidons, jamais les peuples ne seraient tombés aussi bas. Conclusion : petite cause, grands effets !
Avant dire
Il me parle ce titre. Chez nous les poètes, les esthètes, les dingues et les paumés, on appelle ça le "poïein", cette dimension où l'avant dire et l'avant faire se rejoignent dans le corps avant que la langue ne gargouille, et accomplissent ce qui doit être achevé, quitte à s'agripper au corps social pour le réveiller, même s'il ne le mérite pas.
c’est bien ainsi que le posent les sociaux libéraux eux-mêmes. C’est ce que fait Michel Sapin. Il commence par dire que mon propos est « hors de la réalité »
A propos de la révolution sociale à venir : les consciences interrogées s'interrogent, et tant qu'elles sont suscitées elles ne demandent qu'à sortir d'elles-même, mettre le grand œuvre au jour, la révolution à nu, c'est qu'à force d'accepter de manger l'immangeable cette société ne pourra plus se maintenir : ça c'est le poète qui le dit, ou l’esthète je sais plus... ; pour certain les poètes sont tantôt des galants précieux, pour d'autres les esthètes sont des bobos. Il y en a toujours pour se perdre en nuance à l'heure du combat avant la charge : ça j'en suis sûre. autant que les atavismes existent...
Bref, maintenant c'est le militant qui parle :
Si j'en crois vos dires, l'idée de gauche au PS est à la fois "sociale et libérale", bon je le savais, mais mon goût pour les paradoxes et les non sens me permet de réviser mes bases...
Et puis je ne crois pas que la gauche du PS soit "sociale" plus que ça, sauf pour le service après vente...
En tous cas ça va finir par se voir que ça ne tient pas debout ce mélange douteux, ou alors c'est à désespérer des gens
Devinette : qui ajoute du sel dans son verre quand il veut de l'eau sucrée ? Réponse : Le PS !
Ils vont bien finir par s'y noyer dans leur recette.... le goût de la réalité devrait être bien salé à l'heure du bilan...
Ne laissons pas passer cette disqualification méprisante de la lutte et de l’action des peuples de l’Amérique du sud passer comme une évidence! Nous avons tout intérêt à la comparaison des résultats et des politiques.
J'ai eu beau bramé pendant la campagne que l'audit sur la dette est une des solutions du FdG comme en Équateur, c'est tout juste si on ne m'a pas jeté des cailloux, ou soupçonné de m'être évadé d'un hôpital psychiatrique, j'ai répondu que dans les hôpitaux psychiatriques au moins on me comprenait... et qu'à force de constater l'aveuglement de la populace, c'est la populace qu'il faudrait interner.
Bizarrement cette boutade fut mal perçue... disons qu'on m'a regardé avec "Aphatie", et d'un drôle d'air comme si je confectionnai en secret des goulags pour l'arrivée au pouvoir du Front de gauche.
Bon courage aux camarades.
Salut aux têtes de pioches.
Ermler 2h24
Guerilla politique ? oui bien sûr, pas question de laisser passer quoi que ce soit , mais c'est largement insuffisant ! il faut nous positionner clairement, nous sommes la gauche, le ps c'est le centre droit !
Certainnes grandes lignes idéologiques de la politique du gouvernement ps sont tres inquietantes : atlantisme pratiquant (alors que cet empire déclinant est prêt au pire, justement parce qu'il est déclinant), proximité affichée avec le lobby israelien (et la chasse aux sorcieres médiatique qui va avec !), soumission à la finance (deux associés-gérants de la banque Rotchild au cabinet de FH à l'Elysée, là où siège le véritable pouvoir !) entre eux et nous il y a un vrai fossé, et nous devons le montrer clairement!
Combien de candidats FdG issus du pc le plus souvent, connus localement pour être proches du ps (et souvent ainsi considérés comme simples supplétifs du ps) ont payé électoralement cash cet état de fait ! et le FdG dans son ensemble en a souffert : nos quatre millions d'électeurs de la présidentielle ont fondu comme neige au soleil !
Nous devons tenir compte de cette leçon !
Amitiés combattantes camarade !
Amusant si ce n'était si grave de conséquences : au PS il est plus que contre-indiqué de présenter une motion (de gauche) qui nuirait à l'unité!
Attendons de voir les réactions des ténors de l'aile gauche !
Ermler (114) dit : "...que cette bataille d'étiquette est secondaire. Je connais beaucoup de gens parmi les plus jeunes qui ont voté Front de gauche et pour qui la notion droite-gauche n'avait guère de sens. Ce qui leur parlait c'est "révolutioin citoyenne", "partage des richesses", "l'humain d'abord"" et je suis d'accord avec lui dans le sens où je considère qu'il n'est pas nécessaire d'avoir eu des convictions politiques dites de gauche, affirmées durant des années, pour être en mesure de percevoir, à un moment donné de sa vie, ce qui semble être "la voie " à suivre ou meilleure solution pour le pays ! c'est une question de jugeote ou d'évolution personnelle !
Je pense et même si à droite les valeurs divergent totalement de celles de gauche, que des gens non expressément de gauche, peuvent à un moment donné s'y reconnaitre sur certains points dans le programme du Front de Gauche (je ne dis pas tous) et qu'il est donc important d'avoir une ouverture d'esprit suffisamment large pour admettre que tous ceux dits à droite ne sont pas forcément des gens à abattre absolument ou des "ennemis" potentiels !
Je pense que même des gens ayant toujours penché à droite, peuvent de part l'étendue des dégâts que provoquent la vision et les actions ultra-libérales (dégâts causés tant par des gouvernements de gauche que de droite), finir par reconsidérer leur point de vue et dépasser leur sectarisme !
A Jean-Luc Mélenchon, dont le talent n'est plus à démontrer, de faire preuve de dextérité quant à savoir jongler de manière efficace, de sorte qu'à droite comme à gauche, les idées du FdG soient vues d'un bon oeil !
Après ne nous occupons pas des irréductibles de tous bords, pour qui tout est déjà joué d'avance et qui sont murés dans une immuabilité éternelle ! occupons-nous de tous ceux qui veulent avancer dans le sens d'une meilleure vie pour tous !
Mr- Mélenchon,
Je m'étais promis dans mes deux commentaires du billet précédent d'être présent au meeting d'hier et d'y être très attentif. C'est ce que j'ai fait et nos regards se sont croisés à plusieurs reprises puisque que j'étais très proche. Aussi vous me permettrez cette remarque :
Vous l'avez dit vous même, avec les solférinos (désolé, pour moi, et je l'ai déjà dit, il y a bien longtemps qu'ils n'ont plus rien de socialiste) qui gouvernent, on se fait toujours avoir. Ils font des choses qu'ils n'avaient pas dit durant la campagne présidentielle qu'ils feraient, et ce contre la volonté majoritaire du peuple de Gauche qui les ont pourtant élu aux plus hautes fonctions. Alors comment pouvez vous encore nommer de "camarade" des gens qui nous font des petits dans le dos?
Plus que jamais, le combat d'idées et de propositions doit passer à la vitesse supérieure.
Sinon, bravo pour la teneur de votre discours et le panel des invités venus s'exprimer à la tribune.
Ne nous focalisons pas sur les média : Le Front de Gauche n'est pas leur tasse de thé et alors ? Par contre convaincre et accompagner nos concitoyens que ce n'est pas comme cela que Hollande règlera la crise, proposer des pistes, nous montrer combatifs et exigeants....là est la voie à suivre.....
Petite critique, je ne suis pas sûr que l'intervention de Asslange ait été une bonne idée : le défendre oui, mais pas au meeting d'y hier. C'est brouiller les pistes inutilement à mon avis (et là ces fameux média ne s'y sont pas trompés).
Bonjour Jean-Luc!
Trés contente de retrouver dans ton billet, l'idée que je me fais de la situation actuelle.
A propos de ce fichu TSCG, bien entendu qu'il faut qu'il y ait un référendum! Mais comment peser suffisamment pour l'obtenir ? Ne faudrait-il pas envisager de grandes manifestations nationales, accompagnées d'explication sur la nature du traité et ses conséquences sur la gestion des états et leur politique intérieure ?
Je crois que nous sommes nombreux à vouloir entrer dans l'action.
Nous n'avons pas envie de laisser le gouvernement continuer son "ronron" émollient et pourtant destructeur, en la "bouclant"!
Peut-être qu'une réponse à ma question sera apportée aux Estivales ?
Bien fraternellement à toi!
@gerald rossell à 23h52
Apparemment t'as pas vu ou bien.
Non je n'ai pas pu voir ! Et ce n'est pas ou bien. Il parait que le meeting a duré 2 h. Je suis sûr que JL a fait un super discours. Mais ce qui me tue c'est que je ne pas le voir en différé. Même sur le site du Parti de Gauche il n'y en a que pour J.Assange. Cette vidéo est par contre accessible sur de nombreux site. Et ça m'énerve. Si ce passage est visible partout pourquoi ne pouvons nous pas accéder à l'intégralité du meeting.
Je viens de voir deux photos de JL. Une sur le journal le monde: JL est une ombre menaçante rouge. Une sur Libération : JL est montré trés agressif.
[...]
Je ne sais plus qui a dit que dans l'émission "C'dans l'air" que les temps changeaient. J'ai regarder le passage de hier soir et bien je n'ai entendu que des contre vérité sur le FdG. Et cette fois ci ce n'était pas Y.Tréhard mais les écolos, qui ont dit que JL disait n'importe quoi. Pour eux la notion d'ayants droit était ridicule étant donné que le FdG n'avait rien signé avec les socialos.
Quand va t-on virer tous ces menteurs ! Tous ces monopolisateurs de la parole ! Je croyais qu'ils étaient contre les positions de monopole. Qu'ils s'appliquent à eux mêmes leurs politiques !
Notre message au "peuple de gauche" ne saurait se résumer à "il n'y a rien à attendre des socialistes" car il peut très bien être réfléchi dans le for intérieur de chaque "électeur socialiste" comme : "nous sommes tous des socialistes". C'est pourquoi il me semble bien avoir noté que Jean-luc ne stigmatise pas "les socialistes" ! Il dresse un bilan des 100jours de "la victoire de la gauche", du point de vue des attentes du peuple de gauche, et le constat ne permet pas d'être rassuré de ce point de vue, donc le Front de Gauche porte toujours ces attentes, et il est fondé à interpeller tous les "socialistes" qui attendent...voire revendiquent, "un ancrage à gauche" de "la majorité" dont "nous" sommes les ayant-droit.
Il y a "attente" et "attente" : dans un cas c'est l'arme au pied, dans l'autre c'est poing levé.
Bonjour
Ou est passé "notre" Zapping ? Il nous laissait, sur ce blog, les vidéos de Jean-Luc Mélenchon. Allez une bonne âme pour les attardés du meeting. Merci.
Autre merci pour "notre" éveilleur de conscience politique. J'arrête car certains vont me taxer d'idolâtrie.
Courage à tous, car je pense qu'il va nous en falloir.
Je vous ai déjà remercié hier pour votre déclaration sur l'asile d'Assange à l'Equateur, mais le faire intervenir dans votre meeting, vraiment, vous me faites très plaisir! ;) De voir le mouvement politique pour lequel j'ai le plus de sympathie soutenir une autre "cause" qui me tient à coeur, me met de très bonne humeur. Merci :)
@114 ermler
Reste à savoir - notamment pour les moins de 40 ans - ce que ce mot signifie pour eux.
Ce n'est pas que l'expression n'a pas de sens, mais les jeunes la trouvent secondaire par rapport aux pb à traiter.
Ils préfèrent voir traiter les pb concernant l'emploi, les revenus, le logement, la santé, que de savoir si la mesure est de droite ou de gauche. Ils hiérarchisent les pb et s'ils sont traités alors ils leurs donneront une couleur et un sens politique.
L'expression être de gauche n'a pas le même sens et le même impact pour eux que pour nous
Pour eux, un mec de droite, c'est un fils de bourge, bien coiffé avec la raie sur le coté qui lui prend la tête avec son savoir et ses manières. (citation du petit fils)
Et cette réflexion : " Toi papi, tu es de Gauche, tu es pour Mélenchon "
Alors que mon engagement pour la Gauche est bien antérieure à Jean-Luc, et il le sait..
@ 98 Charles
Merci infiniment cher Monsieur, de remettre d'une manière aussi précise et calme les points sur les i, vous venez en quelques lignes de résumer un des combats que je mène depuis des mois avec certes beaucoup moins de calme que vous, vos écrits sont d'or et j'espère que le propriétaire de ce blog Jean-Luc Mélenchon lira votre commentaire, ou que le WEBMESTRE le lui fera remonter. Il faut effectivement cesser de prendre les électeurs de gauche pour une bande d'abrutis, il faut juste leur ouvrir les yeux ce que je passe ma vie à faire.
@ 93 Cyrille et 99 timide et 100 Rolland
Vous êtes tous trois dans le vrai camarades, il y a peu être un espoir à voir se réaliser ce que vous dites si on se réfère à la manière dont Jean-Luc Mélenchon a fait venir à lui sur l'estrade du meeting d'hier soir ces compagnes et compagnons de luttes, espèrons !…
@ Tous ceux qui s'intéressent à la politique étrangère un peu mieux que Laurent Fabius semble le faire, voici un lien sur un exposé très clair de la réalité syrienne.
A tous ceux qui ont envie de connaître un peu mieux la formidable politique de Chavez dont le but est de vaincre la pauvreté et l'analphabétisme en résistant avec courage aux multinationales vous dévorerez comme je l'ai fait cet été un livre de Michel Collon " Les 7 péchés d'Hugo Chavez " (Investig'Action) paru en 2009 mais toujours terriblement d'actualité. Vous y découvrirez la face cachée de l'Amérique du Sud révélant les mécanismes de pillage du tiers monde ainsi qu'une analyse globale de la stratégie des Etats-Unis pour dominer le monde, les mécanismes et les lieux de pouvoir des multinationales. Tout s'éclaire après cette lecture passionnante.
La route est dure mais la voie est bien claire. Résistance!On lâche rien.
Merci, Cher Jean-Luc, pour la culture et la poésie (il faut oser lire une fable entière de La Fontaine en plein meeting... pardon, en pleine assemblée citoyenne...), merci pour les formules qui nous font rire devant nos écrans, merci pour les mots qui restent de la présidentielle, et qui manquent si cruellement à notre monde impitoyable : sentiments, images, souvenirs, poèmes, sourires... Merci pour la parole donnée à la tribune à d'autres que vous, pour les interpellations au premier ministre (sans majuscules), pour Julian Assange (même si je connais fort mal son histoire, je l'avoue...) merci pour Chavez et pour Cuba où, de mes yeux, j'ai vu il y a quelques années le sourire un peu narquois de l'institutrice de la petite école de Vinales, lorsque je lui ai remis un sac plein de stylos bille et qu'elle m'a fait entrer dans sa classe pour me montrer télé et magnétoscope dernier cri... Merci pour les éléments chiffrés si utiles dans les discussions, et plus que tout peut-être pour avoir rappelé que les crises en Europe se sont toujours terminées par des guerres.
Sur Facebook organe central du Front de Gauche,... je mets cela sur le compte de la chaleur extrême qui semblait règner sur Grenoble... !
Merci, Jean-Luc, et une pensée ce soir pour les victimes de la catastrophe qui vient aujourd'hui d'endeuiller le Venezuela.
La stratégie semble consister à vous enfermer dans le rôle de l'agitateur à la révolte stérile, à faire de vous une caricature. Le fond et la forme sont détachés alors qu'ils sont inextricables. Le mépris affiché est refus du dialogue et donc dérive pernicieuse du pouvoir en place. Comme nous le rappelle Camus, la propagande (fausse information sur les régimes d'Amérique du sud par exemple) et la polémique (autour de certaines de vos expressions) relèvent du monologue alors qu'un pouvoir juste doit favoriser le dialogue.
Continuez à les mettre en demeure de vous répondre, continuez à porter et à catalyser une révolte qui est loin d'être stérile.
Résistance!
Jean-Luc, nous sommes avec toi, et nous suivons toutes les equipes du Front de Gauche.
Courage, jp
Bonjour,
Voici la vidéo en 2 parties du remue méninges d'hier soir, en attendant d'en avoir une complète peut-être sur le blog !
Première partie - Deuxième partie
Bonne lecture
J'aimerai modestement intervenir par rapport au débat soulevé par Ermler,Jean ai marre,jacques bounoume,Jean Louis CHARPAL, etc. Quelle pourrait être la synthèse entre tous ces avis ? Il est bien évident que les concepts " droite " et " gauche "sont encore opérationnels mais il faut bien avouer qu'ils ont été passablement lessivés par l'Histoire. Loin de moi l'idée de les abandonner mais pour dépasser certaines ornières idéologiques (le PS est de centre droit) qui peuvent être validés dans les faits mais qui ne font que répéter ce que nous savons déjà dans une litanie inoffensive, ennuyeuse et contre-performative (la preuve ! nous avons encore voté pour le PS sans aucune garantie et nous le savions bien !), il nous faut inventer de nouveaux " outils conceptuels "pour avancer au delà des impasses rencontrées. Souvenons-nous de l'idée de VI° république et voyez tous les bénéfices que nous avons pu déjà en tirer par rapport au statu quo de nos adversaires qui ne prêchaient que par la V° république, éternité de toutes les éternités. C'est parce que nous l'avons posé comme un au delà à la réalité présente que nous avons pu nous sortir de la glue historique qui nous collaient aux basques et freinaient notre recomposition politique conquérante. Il faut de la perspective pour avancer mais aussi de la compréhension. Pour mieux faire adhérer nos contemporains à nos idées (de Gauche) il faut leur parler un autre langage plus en phase avec les mouvements sociaux en cours, les "Indignés" de tous horizons qui cherchent un point d'appui majoritaire. Face à l'inertie des sociétés néolibérales qui ronge tout et nous dépossède de tout et de nous -mêmes en espérant que le statu -quo restera toujours identique, nous devons flétrir cette pensée en inventant de nouveaux outils offensifs qui pensent le présent. Nous devons différencier les " démocraties passives " (néolibérales /statu quo, nécrose sociale) des démocraties actives (Société de citoyennes et citoyens créateurs ) - Oui nous sommes de Gauche, mais surtout nous sommes partisans des " démocraties actives " (Vénézuéla) qui ne se satisfont pas de la société de chômage de masse qui est la conséquence directe de l'idéologie néolibérale et des sociétés passives : celles qui confisquent la force et l'intelligence populaire au profit du marché, seul maître à bord (Strauss et les nouvelles aristocraties mondiales).
Je passe du temps à parler et à faire beaucoup de choses très concrètes avec des gens de la campagne où je vis, ils me connaissent depuis très longtemps, et parfois m'appellent "le philosophe"
Ils ne peuvent et ne veulent pas vraiment voir ce que je suis, ce que je dis, ils m'aiment bien jusqu'à une limite,jamais franchie encore,où il faudrait choisir entre l'ordre et un changement radical. Il sera très facile en cas d'insurrection de leur faire croire qu'on va leur prendre ce qu'ils ont obtenu par leur travail, et qu'ils doivent soutenir la police pour soutenir la France.
Ils ne connaissent pas plus la philosophie que l'histoire bien qu'ils sachent beaucoup de choses ! Pour eux la politique c'est seulement une question d'autorité crédible ou pas, pour règler des problèmes concrets. Ils pensent que la république a toujours existé, quoi qu'il y a longtemps il y avait des rois, et que les hommes politique sont à peu près tous à mettre dans le même sac.
Ils conçoivent au premier degré la devise "liberté, égalité, fraternité " pour eux ça pourrait se traduire par : "à chacun suivant ses mérites mais il y a trop d'abus "
Et pourtant ils sont travailleurs, courageux, inventifs, solidaires, ils sont la grande majorité du peuple. Les autres, admirables, engagés dans le syndicalisme où l'action citoyenne, sont pour eux une minorité d'originaux bien utiles mais pas sérieux !
Je crois que si ce public pouvait assister à un seul meeting du FdG, des tas de gens seraient touchés parce qu'ils verraient que Jean-Luc Mélenchon dit courageusement la vérité, que la citoyenneté est bien autre chose qu'un passe temps snob pour les profs. Mais ils pensent sincèrement que ce sont des élucubrations et ne veulent rien savoir.
C'est un incroyable gâchis, et c'est à cela aussi qu'il ne faut pas se résigner, je ne crois pas qu'il y ait quelque chose à espérer sans le peuple.
Il faudrait convoquer la foule avec une bonne raison qui servirait de prétexte, et lui parler, Je suis sûr que le résultat serait fantastique.Pour le moment ils n'entendent que la voix des agents du capitalisme ou celle des sociaux traîtres.
(ça me fait ça après chaque discours de Jean-Luc Mélenchon)
@ Lucy2 com 110 25-08 à 11h17
Je ne sais pas si tu me liras, mais je partage entièrement ton point de vue. Tu connais le mythe de Narcisse et Echo… Voici ce que le poète latin Ovide faisait dire à Narcisse, refusant les avances de la nymphe Echo « Emoriam quam si tibi copia nostri » soit : Plutôt mourir que de partager avec toi notre « copieux !» (nos richesses). Et le mot copia a donné aussi le mot " copies" (reproduction) et "copieur" (falsificateur). Comme il avait raison Narcisse en ce temps là de ne pas partager sa beauté avec une bavarde trop habile Echo, condamnée à proclamer aux quatre collines juste les dernières syllabes du discours autrement abondant et riche qu’elle a entendu ! Je pense «Plutôt mourir perdant que de faire passer un bel idéal par messages de 140 signes, et de croire qu’il est partageable sur Facebook !" Toutefois Facebook c'est bien pour convoquer rapidement aux manifs!
« Nous sommes les ayant droits de la victoire de la gauche ».
Tout est dit.
Pour la première fois de ma vie j'ai regardé une émission politique sur une chaine de droite. Elle retransmettait les images du FdG, vendredi soir, obligée de faire de l'opposition au pouvoir socialiste en utilisant le FdG sans doute pour masquer le désert intellectuel de l'UMP !
Hé bien moi j'utilise tout ce qu'il m'est possible, dont facebook, pour militer et partager photos, articles, commentaires, etc... Et de cette façon, j'ai réussi à capter l'attention des jeunes (mes enfants et leurs copains), et à communiquer avec des militants etsympathisants à l'autre bout du pays, et même du monde (Québec, Argentine...). C'est un outil comme un autre, tout le monde ne peut pas se déplacer tout le temps et partout ! Les tracts et les meetings, et les débats "vivants", c'est bien sûr essentiel, mais dans cette société qui "zappe" sans arrêt (bien incitée qu'elle est, évidemment par les chaînes d'infos -heu !- de propagande_ continue) les fameux "réseaux sociaux ne sont pas à mépriser à ce point, il me semble !
Bon, je ne vais pas être populaire : le support d’Assange, je n’aime pas. Il est quand même sous suspicion de viol… 2 fois. Et son combat me parait douteux, ainsi que sa façon de faire… Imaginons lorsque la France négociait avec le Hezbollah (ou était-ce Amal ?) la libération de ses otages, qu’un type comme lui jette ça en pâture au public, avec les noms des négociateurs… Ou qu’un Assange médiéval révèle aux coures étrangères les négociations de Louis XI contre Charles le Téméraire ?
Pour ce qui concerne les Socialistes et leur rapport au Parti Communiste dans le passé, certains ici ont tendance à oublier ce que fut le Communisme tel qu’il fut pratiqué. Ils peuvent naturellement argumenter que ce n’était pas le vrai Communisme, mais quand même… Alors, en 1922, on pouvait douter de cette idéologie, avec de bonne raisons et raison. Ce n’est pas ici le lieu de polémiquer sur l’Histoire, mais je tenais à m’exprimer sur le sujet au vu des écrits de certains.
J’ai voté pour un candidat au vue d’un programme et d’une espérance. Je suis loin d’être d’accord avec tout ce qui s’écrit sur ce blog mais je continue à supporter le Front de Gauche.
Pour finir :
Vu sur un journal : 2 défaites de JL Mélenchon face à Le Pen : Je ne savais pas que Mm Le Pen avait élue Présidente de la République ou même Députée ?
Génial le meeting/assemblée citoyenne, le tout " à la bonne franquette " comme on les aime, pas de chichis inutiles, que du concret. Excellente idée que celle d’inviter les syndicalistes, qui se battent contre des monstres sans âme, à venir exposer l’arnaque des multinationales contre l’industrie française avec l’aide des derniers gouvernements libéraux (donc y compris l’actuel).
Quelle surprise aussi que cet entretien en direct avec Julien Assange dont les médiacrâtes alignés évitent soigneusement de préciser la véritable raison de ce harcèlement. J’ai spécialement savouré le passage où Jean-Luc évoque l’inutilité du ministère de Montebourg puisque le gouvernement l’a placé là, sans outils, juste pour faire croire à l’aile gauche du PS qu’ils sont représentés, ainsi qu’avec Hamon, un duo de «"choc " limité à la simple rhétorique comme liberté de mouvements (chez nous, on dit " avec la bite et le couteau "). Et puis il y eut aussi la réponse de Jean-Luc à la fine invitation de Cécile Duflot, cette super-écolo qui brade ses convictions pour un strapontin de deuxième classe, à : "mon lapin, viens donc avec nous " il lui a répondu " Non merci ma poule, je ne mange pas de ce pain là " (c’est ma traduction).
Et puis le bouquet final, tous les porte-parole présents du FdG furent invités à rejoindre l’estrade ainsi que les représentants de la dernière entrée que sont ceux du NPA. Que du bonheur.
Dans peu de temps nous verrons les déçus du PS affluer vers le Front de Gauche, il faut leur laisser le temps de cogiter.
bernard 139 à 19h40 a écrit
« Nous sommes les ayant droits de la victoire de la gauche ».
Tout est dit
Pas vraiment ! J’ai cherché sur Wikipedia : «L’ayant droit détient un droit en raison de son lien avec l’auteur». Il bénéficie d’un droit par un lien familial, juridique, fiscal, financier. Pour une oeuvre d’auteur les ayants droits sont les héritiers, les sociétés de gestion, les éditeurs. Je trouve que je ne partage rien de tout cela avec le parti socialiste ! Même si Hollande ne serait pas de l’autre côté du comptoir sans nous. Et cette ambiguïté tous les électeurs sont assez intelligents pour la relever et nous dire (surtout de droite !) "vous vous considérez donc de leur famille ? C’est vrai pour Jean Luc,qui s'est émancipé, et je ne lui reproche nullement, bien au contraire; mais pas pour moi, et bien pour d’autres sympathisants d’une future république écologique et sociale, à proposer pour nos vrais héritiers!
@ Eric.
Renseigne toi sur ce dont est accusé Julien Assange en Suède et du même coup comment la législation suédoise interprète ces accusations comparées aux mêmes accusations en France. Je ne veux pas entrer dans les détails (c'est pourquoi je te propose de le faire toi-même) mais en gros ça équivaut à être accusé d'enlèvement de l'animal domestique de et par ton voisin, qui te le confie, parce que tu as refusé de lui mettre la laisse.
Peu importe à la limite la législation suédoise, que vient faire cette demande d'extradition vers les USA ? En quoi ça les regarde ? Nous le savons tous mais nous sommes les seuls au FdG, en France, à signaler cette flagrante ingérence.
@Educpop
Même si le propos est quelque peu globalisant il me parait fort réaliste en y ajoutant en plus de crédible, rassurante.
Y a du boulot !
voir lucy2 110- Jacques87 115-Thersite 137 - Christine D. 141- educpop 136
Je reconnais que j'ai confondu Facebook avec Tweeter (140 signes)!
Christine, j'approuve ton principe d'utiliser à fond les nouveaux outils de communication, mais je suis plus du côté d'une patiente et tenace éducation populaire citoyenne que de toute agit'prop comme on disait autrefois. Je pense que tu utilises les réseaux Facebook en plus des rèunions du FdG local.
Et si vraiment Jean Luc a dit " Facebook organe central du parti ", c'est une bourde, pour rester poli, à surtout ne pas prendre à la lettre!
Quel florilège, c'est incroyablement jeune et dynamique tout cela, vue de mon balcon on ne peut rêver mieux pour rafraîchir l'ambiance un peu caca pipi culotte des vieux radoteurs auxquels j'appartiens, bref une vraie partie de plaisir, du délire pur jus, entre l'ami Jean qui ponce les angles afin de les arrondir (doux espoirs), pour éviter aux camarades de se faire mal en courant autour de la table après la "poule"du "lapin", les adeptes du "face de bouc" qui thésaurise leur page et pense communiquer moderne alors qu'ils enrichissent des porcs qui les esclavagisent à mort, et ça c'est le QG du FdeG, stop, je me pisse dessus, vous allez trop loin les gens. Il y a même le petit modeste qui nous balance comme ça une tirade style Jussieu ou Vincennes de la belle époque pour bien nous mettre marron dans nos délires militants de base et anarco-idéalistes, j'arrive pas à la cheville, j'ai vieilli, quelle tristesse.
Ah ! J'allais oublier le prof de droit sur les successions ou "ayant-droits" machin patin-couffin, heureusement qu'il y a la bible gloogueste …… eh ! oui ! … Wiki pédia pour éclaircir les sombres allusions … De gauche, ou de l'autre gauche, peut-être l'historique ou la dithyrambique, mais enfin voyons celle de Jaurès, paix à son âme, il doit se retourner dans sa tombe le pauvre homme vu la manière dont on le trahit chaque jour.
Bon ben voilà le soudard c'est exprimer … Qu'est ce qu'on a foutre de la gauche ou de la droite, vraiment ? Hein ! Tu peux le dire ? Recolles camarade Denis F, "c'est la fête" dis le vieux débris en final de générique des "Grolendais", la vérité est là, "non de diou" !…
Je suis d'accord pour que le gouvernement "de gauche" devant tous les français, se voit rappeler à l'ordre par l'extrême gauche que nous sommes pour appliquer une politique sociale.
Que les français prennent ainsi conscience de la réalité des faits. Il est bon parfois de laisser le peuple se faire une opinion, médiacrates ou pas, ce gouvernement ne fera que tirer le peuple vers le bas.
Il fut un temps où la terre était plate ! Aujourd'hui le gouvernement est de gauche !
Fraternellement.
Denis, déjà souvent vous m'insupportez par votre condescendance et votre tendance au narcissisme sur la plupart de vos posts, mais là, vous atteignez le summum ! Comme vous êtes méprisant de ceux qui n'auraient soi-disant pas votre culture !
Voyez vous, vous semblez confondant de fatuité, tout content d'afficher vos aisances de scribe !
Ne vous vient il jamais à l'esprit que l'humilité est aussi un chemin pour amener vers plus de conscience vos semblables ?
Je crois que Jean Luc Mélenchon a cette dimension, cette altitude nécessaire pour parler à tout un chacun... il parle d'amour, vous pas...
Jean-Luc Mélenchon sera invité au Grand Journal de Canal + lundi soir. Quel honneur ! Premier invité de la nouvelle saison ! Que vont-ils nous pondre encore comme questions ? Je vois déjà Jean Michel Aphatie complètement obsédé par les vacances au Vénézuela. Sacré Jean Michel. Bref, nous verrons bien.
Pour en revenir aux Estivales, vu de loin, ça a l'air de fonctionner à merveille, ce qui me conforte dans l'idée que le Front de Gauche a un très bel avenir devant lui et que c'est notre nouvelle force de gauche, le PS n'étant plus que social démocratie avec une aile gauche qui tente de résister mais qui risque de se faire happer et d'être réduite au silence. Les sociaux libéraux taclent leurs collègues de l'aile gauche à propos du traité européen. Bon sang, il va falloir que nous autres, au FdG, continuons à nous battre pour exiger ce référendum, cet outil démocratique pour demander l'avis du peuple !
Jean Luc, le meeting d'hier aux Estivales PG était à la hauteur de nos espérances. Quel beau discours pour montrer qu'il vaut mieux s'inspirer de la gauche latino-américaine que des gouvernements de social démocratie qui ne font que nous courir à la ruine comme les gouvernements de droite ! Quel est donc ce mépris que ces messieurs dames ont pour le continent latino qui est si beau et qui a vécu sa vague démocratique de gauche après avoir subi les pires dictatures ? N'est donc pas là un exemple d'espoir pour nous autres, citoyens ? Alors merci encore de nous parler de ce continent, cela nous booste et c'est bien nécessaire pour construire notre alternative !
Ne lâchons rien !