31août 12
Dans cette note je reviens sur la visite de Jean-Marc Ayrault au MEDEF. J’explique sur le fond pourquoi il a commis une erreur de portée plus large qu’il n’y paraît. Le MEDEF n’est pas représentatif des entreprises. Ni syndicalement ni par nature. Il ne sert à rien de le flatter ni de le cajoler. Il est dangereux et stupide de n’avoir installé aucun rapport de force avec lui avant d’aller faire cet exercice à supposer qu’il faille le faire. Avant cela je dis un mot de mon emploi du temps récent.
J’espère que vous avez commencé à prendre vos dispositions matérielles pour la manifestation nationale contre le traité européen le 30 septembre prochain. C’est le bon moment pour organiser sérieusement le co-voiturage et les réservations au meilleur barème. Il faut agir comme nous l’avons fait pendant la présidentielle : « N’attendez pas les consignes ». Chaque personne ou groupe est son propre média et la sphère de conviction de chacun d’entre nous fournit un socle solide. J’attends de voir sur les réseaux sociaux comment vous répercutez tout cela. Je pressens qu’il va y avoir encore une sacré créativité !
Ce billet est illustré par les portraits de quelques ouvrières de Sodimédical auxquelles Jean-Luc Mélenchon est venu apporter le soutien du Front de Gauche dans leur usine jeudi 30 août. Photos : S. Burlot.
Je suis allé dans l’Aube, 12 000 euros de la caisse de solidarité du PG en poche, bras dessus bras dessous avec Martine Billard et Laurence Sauvage. Notre but : rendre une visite de renfort et réconfort aux ouvrières de Sodimédical. Sur place les camarades avaient tout organisé dans les détails, exactement comme nous aimons faire les choses dans notre parti. Convoi, escouade, tout impeccable. Mireille Brouillet et ses camarades savent faire. En chemin j’ai senti ce que serait l’automne par là-bas car ils ont des forêts de feuillus. Les feuillus disent beaucoup de choses. Ici ce sont de beaux arbres, un peu trop bien rangés à mon goût. L’automne sera splendide. Les arbres tournent doucement leur couleur déjà. Comme elles sont là les ramures montrent un feuillage qui a beaucoup bu de soleil. Il est tout mou et blanchissant. Ça va pousser tout ça au bout de soi et de ses couleurs quand ça va tourner à la feuille morte. L’automne sera rouge, sang et or, dans les branches. D’ici là profitons des dernières heures d’août. Car c’était alors encore le mois d’août. Comment est-ce possible ? Seulement le mois d’août ! Je me croyais bien plus tard. D’abord à cause du rythme de travail que j’ai déjà. Ensuite à cause du niveau de fréquentation de ce blog. Enfin à cause du degré d’usure déjà visible du système politique sorti des urnes il y a à peine quatre mois.
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Sodimédical est la honte des hontes. Je ne raconte pas toute l’histoire. Je m’en tiens au point présent. Les ouvrières ont gagné trente deux procès. Le dernier a condamné le patron du groupe allemand à payer les salaires et à relocaliser l’activité. Le patron ne veut rien savoir ! Le tribunal a ordonné une astreinte de 1000 euros par salarié(e) et par jour, tant que l'usine n'a pas de relance d'activité, auxquels s'ajoutent 400 euros par salarié(e) et par jour au titre d'amende pour non paiement des salaires. Soit 1400 euros par salarié(e) et par jour. C’est clair, net et précis. Une décision de justice de la même clarté que celle au nom desquelles on expulse séance tenante un camp de Roms ! Mais là, pas besoin de changer la loi pour faire cesser la barbarie et les mauvais traitements. C’est le contraire : il faut l’appliquer. Pas besoin de désavouer des décisions de juges. Au contraire il faut les faire respecter. Facile ? Non. Le ministre du redressement productif qui tenait là une magnifique occasion d’élever la voix en faveur d’une relocalisation d’activité, de la démondialisation concrète, en quelque sorte, qu’a-t-il proposé ? Rien. Le ministre du travail, Michel Sapin, l’homme de « la gauche qui agit » et surtout pas de la « gauche tonitruante, la gauche d’Amérique du sud » ? Rien non plus. Ou plutôt si : une honte de plus. Il a nommé un « médiateur ». Vous avez compris ? Une personne est victime d’un vol. Le voleur est condamné à rendre son butin mais il ne veut pas. Que faire ? Un médiateur entre la victime et le voyou, « un médiateur » entre une décision de justice et son exécution. Elle n’est pas belle la « gauche non tonitruante » en action ? Et le procureur qui devrait donner suite aux procès-verbaux de l’inspection du travail constatant que les salaires n’ont pas été versés. Déclenche-t-il la procédure pour infliger au patron voyou les 1400 euros d’amende par salarié ? Non. Le procureur ne fait rien non plus. Ou plutôt si : il fait quelque chose ! Il classe « sans suite » ! Incroyable mais vrai. La justice a décidé, mais elle se fiche de savoir si ce qu’elle a décidé est appliqué ou non. Et que fait la ministre garde des sceaux dont c’est le devoir de donner des instructions sur la politique que doivent appliquer les procureurs ? Rien, comme ses autres collègues. Ou plutôt si, elle fait déclarer par son cabinet : « On ne peut rien pour vous ». Le patron voyou de Sodimédical nargue les ouvriers et refuse d’appliquer la décision de justice, mais « on » ne peut rien pour vous. Vraiment rien. Pendant que j’étais là parmi ces femmes, Jean-Marc Ayrault caressait le MEDEF. Sans contrepartie, sans un mot pour exiger que cessent ces comportements patronaux, ni un mot pour les syndicalistes ouvriers réprimés ou bafoués. D’ailleurs il n’y a pas eu de loi d’amnistie pour eux. L’urgence gouvernementale était ailleurs : auprès du MEDEF.
Jean-Marc Ayrault est allé ouvrir l'université d'été du MEDEF, le 29 août. Pourquoi ? En commençant son discours, il a ironisé : « Je m'étonne de l'étonnement que suscite ma présence parmi vous ». S’il fallait prolonger cette sorte de déclaration à tiroir, on pourrait répliquer que nous nous étonnons de son étonnement devant notre étonnement. En effet sa présence n’avait rien de naturel ni même de légitime. Car c'est bien la première fois qu'un premier ministre en exercice prononce le discours d'ouverture. Cela n’a donc rien de « normal ». Quand Jean-Marc Ayrault compare cette situation avec celle du maire de Nantes qu’il a été et qui fréquente les « chefs d’entreprise de sa commune », il se moque du monde. La République a des exigences que la localité ne connaît pas. Enfin, l’honneur d’être la figure de proue du premier gouvernement de gauche depuis dix ans créé un devoir particulier. Sa présence à cet endroit et son caractère exceptionnel fonctionne évidemment comme un symbole ! Lequel ?
Pourquoi est-il là ? Pour appeler à une mobilisation ? Pour expliquer le seuil franchi avec la défaite de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle ? Pour fixer les nouvelles règles du jeu que la toute puissante organisation patronale devra respecter dorénavant ? Pour inviter au respect des syndicalistes maltraités depuis dix ans ? N’est-ce pas là la condition de base de ce dialogue social avec lequel il fait à tout propos et hors de propos des vocalises ? Non rien de tout cela. Il est venu pour montrer la patte blanche de ses bonnes intentions et même pour insister assez lourdement sur ses convergences de fond avec cet organe central d’un certain patronat. Les paroles douces n’ont pas manquées. Ainsi quand il affirme: « Je suis attentif à vos propositions ». Lesquelles ? Mais surtout en déclarant: « Vous pouvez compter sur le soutien du gouvernement ». Le soutien, carrément ! Imaginons la même phrase à l’endroit d'un syndicaliste salarié ! Comme si tout était possible en même temps : « soutenir » le MEDEF et les revendications des salariés ! Ces déclarations contre-nature pour le chef d'un gouvernement de gauche ont conduit Bernard Thibault à demander le jour même au gouvernement de choisir entre les demandes du MEDEF et celles des salariés. Et plutôt que de répondre sur le fond, Jean-Marc Ayrault a ironisé sur ces critiques.
Cette façon de parler a évidemment un contenu politique. C’est une façon de reconnaître au MEDEF son rôle de cache-sexe. Le Medef représenterait « les entreprises ». Il ne serait pas un mouvement politique. Et c’est aussi une amnistie. Le MEDEF n’aurait aucune responsabilité dans la période Sarkozy. Pourtant c’est l’ensemble de son programme que celui-ci a appliqué. Martine Billard a publié un livre sur le sujet et chacun peut s’y rapporter ! A entendre ce discours, on pourrait même se demander si les salariés jouent encore un rôle dans l'économie. Voyez plutôt : « Je veux mettre l’entreprise au centre de nos politiques économiques » ou encore : « C’est l’entreprise qui est au cœur de processus de croissance et de création d’emplois. » Ou bien : « Le gouvernement que je dirige veut encourager la France qui entreprend parce que c’est la condition de la croissance, de création de valeurs et d’emplois ». On se rend compte avec de telles déclarations que le premier ministre a adopté le point de vue de classe qui est habituellement celui de la droite : le moteur de l'économie serait le capital et non pas le travail qualifié des salariés. Ce n’est pas tout.
On pourrait se dire que tout cela n’est que « parole verbale ». Mousse sur un os trop rude à avaler d’un coup. Pas du tout. C’est au contraire l’énoncé de la prémisse des vieilles rengaines éculées de cette sorte de patronat. Les convergences de vue avec le MEDEF ne se sont donc pas arrêtées aux généralités. Elles ont aussi porté sur des points concrets de la doctrine patronale, que l'on retrouve habituellement dans la bouche de l'UMP. On a ainsi appris de Jean-Marc Ayrault que « la réforme fiscale visera à améliorer la compétitivité des entreprises ». Ou encore que le système éducatif devrait « favoriser l’acquisition de compétences ». Les « compétences » ! Le mot est connoté à la fois dans le vocabulaire de l’enseignement professionnel et dans celui des conventions collectives. Nous sommes les défenseurs des « qualifications » ! Un concept beaucoup plus large qui vise un mode d’apprentissage et de savoirs beaucoup plus larges et durables que les « compétences » étroites et périssables dont le MEDEF considère que les jeunes peuvent se contenter. La différence entre les deux termes entraîne en cascade la question de la hiérarchie des salaires dans les conventions collectives.
Je veux revenir sur ce blanc-seing donné au MEDEF de représenter « les entreprises » en général et non un mouvement très particulier. Dès le début de son discours, Jean-Marc Ayrault s'est adressé « aux chefs d'entreprises » en général comme si le MEDEF les représentait tous. Tout au long de son discours, il a fait comme s'il s'adressait aux entreprises en général, et même à l'ensemble de l'économie, en parlant au seul MEDEF. Or le MEDEF ne représente pas « les entreprises » en général, et encore moins l'économie du pays. En fait, le MEDEF usurpe régulièrement la représentativité patronale en s'arrogeant le droit de parler au nom de l'ensemble des chefs d'entreprises et même des entreprises tout court. C'est un point que j'ai déjà eu l'occasion d'aborder pendant la campagne présidentielle, en particulier dans mon discours de Vierzon, le 3 avril. J’y suis revenu à plusieurs reprises dans un silence médiatique qui est une véritable signature. J'y reviens. Des pans entiers de l'économie ne sont pas représentés par le MEDEF. Par exemple, l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie n'est pas membre du MEDEF. De même, l'Union des industries alimentaires qui emploient 500 000 salariés s'est désaffiliée du MEDEF en 2010. Elle était le cinquième contributeur du MEDEF. Pourquoi l'industrie agro-alimentaire a-t-elle quitté le MEDEF ? Parce qu'elle considérait qu'elle manquait de visibilité et d'influence face à d'autres branches puissantes du MEDEF comme la métallurgie. Elle s'estimait aussi mal défendue face à d'autres secteurs patronaux comme la grande distribution. Enfin, elle jugeait insuffisante la prise en compte des intérêts des PME alors même que Laurence Parisot vantait la "PME attitude". Car 92% de l'industrie alimentaire est constituée de PME. Du coup, l'industrie alimentaire trouvait excessif le niveau de sa cotisation au MEDEF.
Il y a aussi les chefs d'entreprises qui s'affilient à d'autres organismes considérés comme représentatifs. C’est le cas par exemple de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises ou de l'Union professionnelle des artisans. Ainsi, Jean-François Roubaud, le président de la CGPME a déclaré le 15 mars 2012 dans Le Figaro que « La vérité est que nous avons des points de divergence avec le Medef qui ne peut pas représenter et les grandes entreprises et les TPE/PME. Il n’est donc pas illogique qu’il y ait plusieurs organisations patronales, comme il y a plusieurs types d’entreprises dont les intérêts sont souvent communs mais parfois différents ». J'ajoute que deux secteurs sont complètement exclus de la représentativité patronale et ne peuvent participer aux négociations interprofessionnelles. C'est le cas des professions libérales qui constituent pourtant le quart des entreprises de France. C'est aussi la situation des 800 000 entreprises de l'économie sociale et solidaire. Elles emploient 2 millions de salariés dans les associations, coopératives, mutuelles, etc. Les employeurs de l'économie sociale ont présenté leur propre liste aux élections prudhommales de 2008. Ils ont obtenu 19% des voix. Mais ils sont exclus des négociations interprofessionnelles. Pourquoi ? Comment le MEDEF peut-il avoir obtenu un tel privilège de représentation que Jean-Marc Ayrault est venu cautionner sans précaution de langage ?
S’il en est ainsi c’est grâce à l'UMP qui a protégé le MEDEF lors de la réforme de la représentativité syndicale en 2008. La représentativité des organisations de salariées est désormais assise sur le résultat aux élections professionnelles dans les entreprises, les branches et au niveau national. Cela crée certaines difficultés. Mais cela s’applique aux syndicats de salariés. Les salariés choisissent les organisations qui les représentent. Par contre, l'amendement du rapporteur UMP Jean-Philippe Poisson prévoyant la négociation d'un accord sur la représentativité patronale a été retirée sous la pression du gouvernement et du MEDEF. Et la réforme de la représentativité patronale promise par François Fillon en 2010 n'a jamais été présentée. Les organisations patronales représentatives continuent donc de disposer d'un privilège. La représentativité patronale est une zone de non-droit. C'est l'Etat qui reconnaît arbitrairement trois organisations représentatives (MEDEF, CGPME, UPA) en dehors de toute règle légale et de tout critère de représentativité. Ces trois organisations se partagent 700 000 mandats dans les organismes sociaux, sans aucune élection.
On comprend pourquoi. En octobre 2011, la très libérale "Fondation Concorde" a publié une étude intitulée « Renforcer la voix du monde de l'entreprise : projet pour moderniser la représentation patronale ». On y apprend que le « taux moyen d’adhésion à une organisation syndicale [patronale] (Medef, CGPME, UPA) » ne dépasse pas… 8% ! C'est-à-dire autant que la proportion de salariés syndiqués. Pourtant si l'on entend souvent des attaques contre la représentativité des organisations de salariés, on n'en entend rarement contre celle des organisations patronales. Pourtant, les premières font régulièrement la démonstration de leur capacité à mobiliser des millions de salariés. Le MEDEF prouve-t-il autre chose que sa capacité à avoir le bras long et à bénéficier d’une étrange omerta sur ce qu’il est vraiment ?
Tout cela est conforme à la doctrine « démocrate » constante de François Hollande depuis 1984 et cette tribune parue dans « Le Monde » sous le titre : « Pour être moderne soyons démocrate ». De cette ligne d’action, de son contenu et de son contexte, j’ai fait le sujet d’un livre : « En quête de gauche ». L’un des points de la « méthode » démocrate est l’effacement de la conflictualité sociale dans le discours. Les « démocrates » situent leur point de vue « entre les intérêts de l’entreprise et ceux des salariés ». Ce qu’ils résument en se disant « à l’écoute des unes et des autres ». Le tour de passe-passe est dans l’énoncé. Car si l’on voit qui sont « les salariés », on ne voit pas dans ce genre de formule que le mot entreprise et le mot patronat sont sous-entendus comme équivalents. Pourtant « entreprises » et patronat ne sont pas équivalents. Loin de là. L’entreprise est un collectif de production. Cette idée englobe les machines, les processus de production, la qualification des travailleurs, la nature et la qualité du produit. Cet ensemble est pertinent quelle que soit la nature de la propriété de ladite entreprise. La concurrence des produits et de leur valeur d’usage finit toujours par établir un standard de production imposé à tout producteur. Le patronat par contre est une classe sociale. Ses intérêts sont distincts de ceux de l’entreprise. La meilleure façon de le vérifier est de constater comment certains patrons ou certaines familles patronales peuvent être conduits à liquider leur entreprise dans le seul objectif de maximiser le profit qu’ils en retirent. Un point de vue de gauche est donc à la fois « favorable à l’entreprise » et hostile au patronat organisé sur ses intérêts de classe. Mieux : dans la période du capitalisme financier transnational on ne peut pas « être favorable à l’entreprise » sans être hostile aux organisations de classe du patronat. La qualification, la stabilité de l’entreprise, le développement des produits innovants qui ont une utilité sociale et écologique avérées, tout cela impose des stratégies de long terme et de faible taux de profit qui sont incompatibles avec la cupidité et le court-termisme ordinaire du capitalisme de notre temps. En brouillant tous ces repères Jean-Marc Ayrault n’a rendu service à personne. Et même pas à lui. La preuve.
A peine sortie de sa rencontre à caractère municipal avec le MEDEF, Ayrault s’est fait mordre la main qui caressait. La madame Parisot s’est dite en attente et les autres chefs de clan ont dit qu’ils étaient perplexes et je ne sais quoi selon la grande tradition du « toujours plus » de cette bande. Bel aveu involontaire que cette phrase de madame Parisot disant « nous ne faisons pas semblant d’aller mal ». Bref, une visite pour presque rien. Le lendemain, Montebourg se faisait huer sur place. Voilà ce qu’il en coûte d’aller au contact sans rapport de force. Le MEDEF a parfaitement analysé la faiblesse du gouvernement et il en tire aussitôt profit.
Cher Jean-Luc
Soyons radicaux dans notre action le 30 septembre : au lieu de faire une manifestation, faisons un sit in géant devant l'assemblée nationale, bloquons l'entrée du parlement. Je crains que la manif soit juste une grande marche, puis on rentre chez soi. Au contraire, l'occupation me semble être une action forte et qui aura un très fort impact médiatique.
Clair, net et précis, du bon Mélenchon comme on l'aime... l'homme qui éclaire, qui explique et toujours ces petites phrases si cinglantes. Je crois que nous devrions pouffer de rire devant tous ces individus, plutôt que de leur donner du "Madame" ou du "Monsieur". Ce sont des citoyens comme nous tous, il ne tient qu'à nous de leur arracher le pouvoir qu'il nous ont volé.
Voici la vidéo de la visite de Jean Luc à Sodimédical.
Dans la catégorie déminage patronal, qui pourrait servir ici pour décrédibiliser votre parole, il y a un post récent d'un bloggeur Mediapart sur les éléments de comparaison que vous donnez en exemple pour le Venezuela.
Il faudrait aller déminer avant que cela se retourne contre nous en diminuant vos propos ici et ailleurs (technique favorites des chiens de garde).
Une fois encore analyse pertinente de Jean-Luc. Comment doit-on interpréter cette quirielle de déplacements ministériels dire à ces messieurs comme une allégence d'un autre age "le béret à la main" ne craignez rien "nous veillons à vos interets"Pitoyable!Heureusement ces défis de classe sauront çetre relevés aussi bien le 30 sept. avec la manif contre le traité ou début oct avec la manif syndicale,si on ajoute à cela le rdv de la fete de l'Huma l'innovation est bien de notre coté,celle de l'action,du combat,de le résistance.
Si nous avons voté Hollande au second tour c'était pour "jeter" Sarkozy mais quelque part aussi pour que meme modestement...voire normalement un petit virage à gauche s'opère nous en sommes loin,trés loin c'est dommage et que tous "ces énarques politiciens" ne viennent pas nous dire aprés que nous aurons fait échouer l'expérience car ce sont eux qui creusent leur propre tombe. L'histoire ne repasse jamais deux fois les plats,notre tour viendra.
Confiance fraternelle
Pierre Moscovici a déclaré devant l’université d’été du Medef que le coût du travail « n’est pas une question taboue » et que « le mot compétitivité n’est pas un gros mot ».
"Le changement c'est maintenant" qu'ils disaient... Oui, mais dans quel sens et pour qui, c'est ce qu'ils n'avaient pas dit aux électeurs. Qu'un vent de colère populaire se lève enfin et les emportes tous au diable.
En cette rentrée politique capitale mais dangereuse pour le pays (TSCG) il convient d'écouter ceux qui ont les vraies solutions. Jean-Luc est un de ceux-la. Je te félicite de cette franchise qui se fait rare en politique et de cette proximité que nous retrouvons à chaque lecture de ce blog. Rendez vous le 30 septembre pour la bataille pour un réferendum !
Le MEDEF tire toute sa force de la faiblesse des sociaux libéraux. Dans un monde où seuls comptent les rapports de force, on ne peut espérer être respecté si on ne se respecte pas soi même. L'oligarchie mondiale savait déjà
qu'Hollande, avant même d'être élu, "was not dangerous". Les patrons français savent maintenant que son "collaborateur" qui a prononcé un discours que Fillon aurait pu prononcer au mot près, était tout aussi inoffensif et mettait l'appareil de L'Etat à leur disposition. Jean-Luc a raison de démontrer la non représentativité du MEDEF. Mais même en admettant qu'il soit très représentatif, il n'empêche qu'un tel organisme n'a aucune légitimité à dicter la politique de la Nation. Dans une République démocratique, la seule et unique source du pouvoir réside dans le "peuple souverain" qui, à la suite de la Révolution, au sens littéral du mot, a remplacé le roi, source de tout pouvoir en monarchie absolue. Aucune fraction de la population ne peut s'arroger le moindre pouvoir. Jamais un homme comme De Gaulle, dont on peut ne pas approuver les choix et la politique, n'aurait accepté la moindre remontrance, intervention, conseil, critique de ces gens là. Il les aurait envoyé promener de belle façon. D'ailleurs aucun d'entre eux ne s'y serait risqué. D'autant que la plupart d'entre eux avaient magouillé avec les allemands pendant l'occupation. Non seulement il le repectaient, mais en avaient une peur bleue (la nationalisation-sanction de Renault les avait cloué au sol). Aujourd'hui nous constatons ce qui arrive lorsque les hommes au pouvoir, par manque de caractère et de volonté, abdiquent toute dignité.
Le pèlerinage devant le MEDEF... Le pèlerinage à l'OTAN... Le pèlerinage à Berlin... Cela commence à faire beaucoup de pèlerinages...
À part Jean-Luc Mélenchon, personne ne bronche!
Et les plus faibles, et ceux qui n'ont pas la parole... Combien de temps va-t-on leur marcher dessus?
Il faut penser à tous le monde, et pas seulement aux puissants...
Vivement le 30 septembre prochain, que dans la rue, nous puissions faire savoir que l'Europe n'appartient pas qu'aux riches!
C'est une honte absolue en effet que cette affaire Sodimédical. Pas de gros titres dans la presse à ce sujet, bien sûr. Un certain patronat enfonce des coins partout où il le peut, le coup de grâce étant une réforme à venir du code du travail, avec la reconnaissance comme étant la norme du tâcheron, forme de contrat de travail tombé en désuétude mais qui pourrait devenir la référence si nous n'y prenons garde.
D'accord pour la radicalité le 30 septembre. Marre des marches stérile. Occupations et réquisitions des pouvoirs politiques et d'entreprises. Des décenniesde marches, je me fais vieux et je voudrais un peu de bonheur, pour les enfants, avant de crever !
Au secours le Médef revient
Le rapport que le gouvernement socialiste souhaite établir avec le Médef est le méme que celui du gouvernement Sarkozy.Il y a continuité. Utilisation du méme langage, les travailleurs sont des facteurs de production.Le capital est privilégié.C'est d'ailleurs dans ce but qu'ont été établis les traités européens.
Le gouvernement actuel, n'est pas de gauche.Ce n'est pas en le répétant que cela changera.Seul un rapport de force en faveur du fdg pourrait changer les choses.
Le rassemblement prévu pour le 30/9/2012 va dans le bon sens.Il n'y aura que le rapport de force qui pourra modifier le cours des décisions gouvernementale déjà prises.
@ 6 ventdebout-38 17h24
" Pierre Moscovici a déclaré devant l’université d’été du Medef que le coût du travail « n’est pas une question taboue » ".
Qu'aurait dit jean-Luc à sa place ? " Le coût du capital, notamment spéculatif, n'est pas une question taboue ".
Sodimedical: Il me semble que c'est le Front de Gauche dans son ensemble qui a offert un soutien financier, et non le PG tout seul. Vrai/Faux ?
Merci Jean-Luc pour cette analyse très intéressante !
Concernant l'utilisation du terme de "compétence", il y a une analyse de Bourdieu qui montre assez bien, je trouve, ce qu'il sous-tend. Je me permets d'en reproduire un extrait (c'est tiré d'une très belle intervention qu'il a prononcée en octobre 1996 à la Confédération générale des travailleurs grecs à Athènes) :
"Max Weber disait que les dominants ont toujours besoin d'une « théodicée de leurs privilèges », ou, mieux, d'une sociodicée, c'est-à-dire d'une justification théorique du fait qu'ils sont privilégiés. La compétence est aujourd'hui au cœur de cette sociodicée, qui est acceptée, évidemment, par les dominants — c'est leur intérêt — mais aussi par les autres. Dans la misère des exclus du travail, dans la misère des chômeurs de longue durée, il y a quelque chose de plus que dans le passé. L'idéologie anglo-saxonne, toujours un peu prédicatrice, distinguait les pauvres immoraux et les deserving poor — les pauvres méritants — dignes de la charité. À cette justification éthique est venue s'ajouter ou se substituer une justification intellectuelle. Les pauvres ne sont pas seulement immoraux, alcooliques, corrompus, ils sont stupides, inintelligents. Dans la souffrance sociale, entre pour une grande part la misère du rapport à l'école qui ne fait pas seulement les destins sociaux mais aussi l'image que les gens se font de ce destin (ce qui contribue sans doute à expliquer ce que l'on appelle la passivité des dominés, la difficulté à les mobiliser, etc.). Platon avait une vision du monde social qui ressemble à celle de nos technocrates, avec les philosophes, les gardiens, puis le peuple. Cette philosophie est inscrite, à l'état implicite, dans le système scolaire. Très puissante, elle est très profondément intériorisée. Pourquoi est-on passé de l'intellectuel engagé à l'intellectuel « dégagé » ? En partie parce que les intellectuels sont détenteurs de capital culturel et que, même s'ils sont dominés parmi les dominants, ils font partie des dominants. C'est un des fondements de leur ambivalence, de leur engagement mitigé dans les luttes. Ils participent confusément de cette idéologie de la compétence. Quand ils se révoltent, c'est encore, comme en 33 en Allemagne, parce qu'ils estiment ne pas recevoir tout ce qui leur est dû, étant donné leur compétence, garantie par leurs diplômes." (source : Contre-feux)
Cela montre assez bien à quelle vision souscrit le Premier...
Les derniers développements qu'évoque Jean-Luc me font redire que cette manifestation du 30 septembre 2012 doit être aussi importante que la manifestation laïque du 24 janvier 1994 c'est à dire un million de manifestants. A l'époque Bayrou s'était attaqué à un des principes fondamentaux de la République française : la laïcité. Là ils s'attaquent à la République elle-même et à la souveraineté populaire et réalisent un véritable "coup d'Etat à froid" comme le disait l'autre semaine l'Humanité-Dimanche. Nous avons 72% de notre peuple avec nous. Nous devons, nous pouvons réaliser cela. En 1994 nous n'avons pas eu plus de temps pour réaliser cette gigantesque manif nationale qui doit donc établir clairement "le rapport de forces".
Toute affaire cessante nous devons donc affrêter les cars et les trains, sans attendre les consignes, là où nous sommes en contactant toutes celles et tous ceux qui avaient dit NON en 2005.
@ 11 dominominus,
Tout comme toi. A 55 ans, j'en ai plus que marre des manifs promenades qui ne débouchent sur rien, sur que dalle.
Puisque la consigne c'est qu'il n'y a pas de consigne, que les gens qui partagent notre sentiment de ras le bol se lèvent dans la radicalité pour dire stop, ça suffit! 200 personnes déterminées valent mieux que 10 000 qui hurlent sans jamais agir concrètement. Je suis pour l'envahissement de l'assemblée, du sénat, de la bourse, du siège du Medef, etc,etc...
dominominus, d'accord avec toi. Marre des manifs pépères, planplan comme dirait Jean-Luc Mélenchon. Et le lendemain tout recommence comme si de rien n'était et rien ne change. C'est fini tout ça !
Maintenant y en a vraiment marre de tous ces traîtres qui veulent nous tondre comme des moutons. Il grand temps de lever des barricades ! Union action occupation!
Et tous les responsables de la "crise", tous ces traîtres, ils doivent payer leurs félonies, aller tous en prison !
Je suis sans voix après la lecture de ce billet. Je vais rapidement le relire dans les moindres détails, reécouter le discours de Vierzon. Il me semble que nous avons là une source intarissable d'inspiration. Faire circuler le contenu de cet excellent billet sur papier (à nos amis, nos connaissances, sur les marchés, dans les boites aux lettres, par affichage) pour commencer. La suite est déjà en train de murir. Il faut que le 30 septembre soit une journée de mobilisation très très forte. J'ai confiance, nous finirons par trouver les mots qu'il faut pour le dire: "l'humain d'abord".
Capitaine de pédalo c'est tellement vrai.
Mais quand Pierre Moscovici se fait applaudir à l'université d'été du MEDEF en proclamant que "la compétitivité n'est pas un gros mot " et que "le coût du travail n'est pas une question taboue" le pédalo donne en plus la nausée.
Comme vous avez raison ! Il suffit de regarder (comme je le fais à cette heure) "C dans l'air" pour voir que rien ne change et ne changera avec une présidence et un gouvernement aussi "mous du genou". Le "présentateur" Y. Calvi accueille avec toujours autant de bienveillance les moindres propos tenus par Raymond Soubie, "monsieur Je sais tout et madame Soleil incarnés" ou C. de St Etienne, économiste atterrant aisément interchangeable. Maryse Dumas (qui vient de faire l'erreur monumentale de confirmer la parfaite légitimité de la présence du 1er ministre à l'université du patronat) paraît bien seule pour défendre la position des salariés...
Je suis sans voix après la lecture de ce billet...Je vais sans plus tarder le relire dans ses moindres détails et reécouter le discours de Vierzon du 3 avril. J'y perçois déjà une source intarissable d'inspiration. Faire circuler le contenu de cet excellent billet sur papier (à nos amis, nos connaissances, sur le marché ou dans les boites aux lettres, ou encore par affichage....) Ce ci pour commencer : la suite est déjà en train de murir. Il faut que le 30 septembre soit une journée de mobilisation très très forte. Concrête. J'ai confiance, nous finirons par trouver les mots qu'il faut pour le dire : "l'humain d'abord".
A propos de Sodimédial, je vous laisse apprécier la réponse de ce gouvernement alors qu'une décision de justice est bafouée.
"La proposition faite hier par la Direction régionale des entreprises, mandatée par Arnaud Montebourg,.... octroyer un RSA exceptionnel au cas par cas"
Moi je veux bien être autonome, voire conquérante, mais je ne veux plus, à aucun prix que l'on puisse, de près ou de loin penser que j'ai un rapport quelconque avec ces gens là. J'ai suffisamment honte d'avoir voté au second tour pour " l'homme normal"
Jusqu'où vont ils aller dans l'ignominie et dans la vulgarité ?
Jusqu'où sommes nous capables d'accepter leur indigence et leur cynisme ?
Les socialistes on dirait que leurs seul but est de susciter l’espoir, avant de trahir l'intérêt général pour mieux faire le lit de la droite.
Une politique de capitulation, l'accélération du calendrier promise ce jour par FH est lamentable, un gouvernement de tocards, j'en suis à espérer une accélération de sa fin programmée, qu'en pense terra nova ?
Reprendre la Bastille pour "de vrai".
Bonsoir Amis ! Je n'écrirai que ces quelques mots : J'ai envie de vomir ! Il est grand temps du réveil citoyen ! Sans cela pauvre France, pauvre Peuple !
Dores et déjà prêt pour le 30. Aux impatients légitimes, je dirais d'attendre encore. Une action ne peut réussir si les idées qui la portent ne sont pas encore partagée par une majorité. Il faut démonter point par point la légitimité de la cohorte européiste pour qu'elle finisse par apparaître aux yeux du plus grand nombre comme le fossoyeur de la souveraineté citoyenne. Nous avons encore besoin de déplacer quelques pièces avant de pouvoir mettre mat.
A ce sujet, le gouvernement ne va probablement pas tarder à communiquer sur les libertés sur la toile. Lescure est en charge d'une mission, notamment sur la liberté des échanges sur internet. Attention à ce que le Ps peut en retirer auprès de la génération Facebook. Jean-Luc Mélenchon a d'ailleurs évoqué les réseaux sociaux lors des remue-méninges il me semble. Je pense qu'il faudrait insister sur le fait que les libertés publiques ne peuvent être segmentées et qu'un gouvernement qui met les salariés aux mains de l'oligarchie ne peut être en même temps se faire le héraut (non, pas l'autre) de la liberté, quand il s'agit d'internet, et d'autant mieux que cela exempte d'y associer l'égalité, ce qui n'est pas vraiment sa marotte semblerait-il. Enfin, simple réflexion jetée au lance-pierre...
a Denis F19h17
Je me posais la même question au même moment. La vie passe très vite pour moi et pour les autres d'ailleurs, et ma patience a des limites, j'ai assez de ce cirque !
Quelle précision! Ou l'art de réutiliser des travaux antérieurs pour éclairer d'une façon aveuglante l'actualité. Réutilisation bien sûr nécessaire. Tout le monde n'est pas comme nous Mélenchoniser. C'est un fait: on se demande ce que cette équipe de molassons sans vergogne fait à la tête du gouvernement socialiste que l'on a pas vu en France depuis si longtemps. Alors qu'il y a vous... et... qui? lorsque je dévie un peu de votre blog vers les autres papiers, il est rare que je ne quitte les lieux quasiment sur le champ, sous peine de m'assoupir sans tarder, et il y en a des kilomètres de bla bla.
Espérons que personne ne le sait et croit que vous êtes le dessus de l'iceberg. Allez l'iceberg debout!
D'accord avec Steffie pour conclure la manif du 30 septembre par un sit in géant devant l'Assemblée Nationale! Cela aurait un retentissement plus fort au niveau médiatique qu'une simple marche.
Souvent les amis avec qui je discute n'ont pas encore conscience des compromissions de ce gouvernement avec le patronat ni conscience de ses renoncements. Ils pensent que le pouvoir est démuni face aux grandes entreprises mondialisées et qu'il fait au mieux. Quand je leur explique ce qu'il serait possible de faire pour lutter contre les délocalisations ou faire respecter une décision de justice (Sodimedical), les bras leur en tombent! Pire encore quand je leur raconte qu'un chef de cabinet de ce gouvernement,payé par une entreprise privée, a essayé de déstabiliser un élu local afin de l'empêcher de passer les services de distribution d'eau en régie publique! Là, pour parler trivialement, ils sont clairement dégoûtés! Concernant le nouveau traité européen, c'est l'ignorance totale de ce qui se trame et des conséquences futures pour notre souveraineté économique! Bref, le nerf de la guerre est l'information! Informer, informer, informer: voilà notre travail à accomplir...Et des manifestants convergeant vers l'Assemblée Nationale est une façon forte d'interpeler et d'informer les citoyens!
Il faut que le gouvernement comprenne que l'heure des provocations à la gauche et de faire du pied à la droite doit s'arrêter immédiatement ! C'est presque humiliant ! Personne n'a voté pour l'étiquette ! Ni pour la couleur rouge-rose. Mais pour des actes ! S'ils continuent, ils vont perdre tout leur électorat et leur crédibilité, ils l'auront cherché et ce sera bien fait ! Réveillez-vous et vous aurez toute la gauche derrière vous ! A quoi cela sert d'être majoritaire au sénat ET à l'assemblée si c'est pour continuer la politique des adversaires ? Bientôt, ils ne pourront plus prétendre être de gauche.
Le 30, nous jouons, à divers degrés, très gros.
Il faut absolument que les centrales syndicales (CGT, SUD solidaires, FSU, FO notamment) notamment nous rejoignent. J'ai envoyé un mail à la mienne (CGT) en ce sens, lui rappelant mon inquiétude face à l'annonce d'une journée de mobilisation pour le 9 Octobre (défense de l'industrie et de l'emploie) sans mentionner l'importance du rendez vous TSCG. Depuis ça évolue plutôt positivement (aujourd'hui un communiqué dans lequel ils annoncent qu'ils vont faire une campagne d'information su le traité) mais toujours pas d'appel clair à nous rejoindre le 30.
Je pense que chacun d'entre nous doit faire remonter cette demande auprès de son syndicat.
IL y a urgence.
Bonsoir à tous,
Je me souviens très bien du discours de Vierzon qui m'a fait forte impression mais il n'y a eu peu ou pas de résonance. Tous les éléments de ce puzzle, que vous nous faites découvrir, sont tellement nombreux et ignorés de la population que la tâche que nous nous sommes donnée pour appliquer "l'Humain D'abord", ces éléments donc me paraissent autant de luttes épuisantes et surtout une grande perte de temps. Ce qui ne veut pas dire qu'il faille abandonner quoi que ce soit ! Je crains que l'on s'éparpille dans les méandres de cette politique libérale tentaculaire. Je me demande quel serait l'épicentre qu'il faut attaquer et combattre pour régler l'ensemble du problème. Il nous faut un plan d'attaque efficace, en commençant par la base, Mais c'est quoi la base, c'est qui, comment la définir, la débusquer, la combattre ?
Billet excellent, comme toujours. Mais ce soir, j'ai cette sensation de fardeau que connaissent les conscients. Plus que jamais, nous avons besoin les uns des autres. Merci aux camarades qui ont des discours structurés, des idées, des coups de gueule et la volonté de ne rien lâcher.
Vivement la VIème République !
Du dégoût a la colère, de la colère a l'action.
TSCG : que chacun écrive un mail a son députe afin d'exiger un referendum ou un vote négatif, adresse mail a prendre facilement sur le site de l'A.N, leur montrer que les électeurs ont une cervelle et la mémoire qui va avec.
Sodimédical : Idem, lettre demandant l'exécution des décisions de justice
Thalès : idem, l'état actionnaire est t il pour l'intérêt national ou pour les intérêts prives ?...
Fralib : exiger la cession de l'entreprise aux salaries.
Pour chaque conflit, il faut interpeller son députe, lui parler vrai.
Le 30, que ce soit rouge de monde ! Et pour ceux qui ne peuvent s'y rendre, a vos claviers pour manifester aussi votre soutien ! Sur internet, répondrez, argumentez, ne laissez pas passer le mensonge ou la mauvaise foi. Les petits ruisseaux font les grandes rivières. Plus que jamais, on ne lâche rien !
Amitiés fraternelles,
Agir et par tous les moyens que nous pourrons inventer ! Hors la violence évidement, elle est toujours le marchepied idéal pour les " assemblées bleu horizon" et les gouvernements réactionnaires...
Ces politicards du PS me dégoutent ! Montebourg, la soi disant "voix de gauche" des primaires avec sa démondialisation et sa mise sous tutelle du système bancaire, qui dit aujourd'hui qu'il est impossible de pas voter pour le Merkosy ! On mesure l'escroquerie du bonhomme. Qu'ils s'en aillent tous et le plus vite sera le mieux ! Ils attaquent la République, parce qu'au fond ils méprisent le peuple autant qu'ils en ont peur. Et puis politicien serait un si beau métier s'il fallait pas qu'ils remettent leurs mandats en jeu devant nous périodiquement. Pour eux la gamelle du pouvoir est toujours excellente et largement servie, rançon de leur docilité si utile à leurs maîtres du medef et des banques. Ces gens là me dégoutent, ils salissent la fonction d'élu, de représentant du peuple, et ouvrent des boulevards à l'extrème droite anti-parlementaire et anti-républicaine, écoutez la petite musique qui sous-tends les discours d'un Copé par exemple !
Je suis en colère noire et inquiet !
Merci pour cette présence du FdG sur le terrain et pour ce soutien amical et financier aux Sodimédical !
La preuve que Jean Luc Mélenchon ne fait pas que parler comme le reprochent certains au gouvernement ! Ils feraient mieux d'en prendre de la graine et d'agir au plus vite auprès des salariés qui ne demandent que justice et qui ont besoin d'être aidés !
Je suis contente d'entendre parler des "entreprises" dans ce Front de Gauche que je soutiens tout en étant "patronne".
Je trouve que nous ne nous adressons pas suffisamment à cette catégorie de TPE/PME où le patron va au charbon comme ses employés si il en a... Un SMIC à 1700 €, voilà qui mettrait du beurre dans nos épinards et ferait grossir notre clientèle ou du moins, arrêterait sa chute ! Il n'y a pas que les salariés qui souffrent.
Et puis, nous devons être très vigilants sur le vocabulaire ! En effet, les "entreprises" ne sont pas le "patronat".
Allez, on retourne à la Bastille !
Sodimédical, une honte! Oui et une honte aussi la situation des employés des services à la personne. Comme emplois précaires on ne fait pas mieux: bas de l échelle des salaires, impossibilité de travail à plein temps, kilométres trés mal remboursés surtout depuis la nouvelle convention qui nous est trés défavorable (perte de salaire). Nous sommes géneralement des femmes, seules avec enfants à charge et nous parcourons la campagne pour aider au maintien à domicile des personnes agées avec notre véhicule sans compensation pour l'usure du vehicule malgré la faible rémunération. J'apprends en plus que ce gouvernement a l'intention d'y envoyer nos jeunes en emplois d'avenir! Belle perspective, la précarité comme horizon. Je pense trés fort à tous les précaires d'autres corps de métiers, les chomeurs et les autres aussi mieux lottis car nous allons finir tous avec des salaires tirés par le bas. Comment arreter cette oligarchie qui nous soumet. Le peuple n'a plus de voix.
Ou peut-on trouver les horaires de la manif du 30 septembre pour pouvoir s'organiser et faire les réservations de train? Ce sera plutôt le matin ou l'après-midi? merci de vos réponses.
@ 37 SoResistance dit:
Merci pour cette présence du FdG sur le terrain et pour ce soutien amical et financier aux Sodimédical !
Nuance qui a son importance ce n'est pas le front de gauche qui offre 12 000 euros aux travailleuses de Sodimétal mais le Parti de Gauche au travers de sa caisse de solidarité, dixit JL Mélenchon.
Si le PCF offre au prorata des encaissements des dernières élections c'est à dire 20/80, il y a un manque de 48 000 euros chez Sodimétal, ou dit autrement les ouvrières de Sodimétal sont tranquilles pour quelques mois de plus.
Et il faut demander aux autres formations du front de gauche la même générosité, la Fase, la GU etc…
Des bandits tous, bravo Jean-Luc et merci d'être là !
Merci Jean-Luc pour ces analyses qui vont droit au but. Le PS n'est plus à Gauche depuis longtemps ! Ca a la couleur de la gauche, ça ressemble à la gauche mais ça n'est pas la gauche ! C'est l'effet "Canada Dry" ! Nous vivons dans un monde de l'apparence où l'image a plus d'importance que les faits. Mais dans ce cas précis, ce n'est même pas de l'imitation, c'est de l'imposture ! C'est un vice caché mais le vice est tellement gros que personne ne le voit. Une alternative est possible : "l'Humain d'abord" et surtout restons cohérents avec nous-mêmes.
Encore cinq ans comme ça et la "gauche" nous amènera la bonne droite populaire au pouvoir en 2017. Indigné j'étais, écoeuré je suis, révolté je vais devenir.
Quand les décisions de justice s'accumulent, et qu'aucune n'est appliquée, l'état de droit disparait, alors nous sommes en droit d'en faire état bruyamment.
Jurassienne 21h55
Comme je te comprends et combien dans mon monde sont dans les mêmes conditions de vie, et les politicards de baver sur le cout du travail qui n'est pas un tabou, des grains de caviard au coin des lèvres.
Je pense que même ici parfois, les gens pour n'être pas descendus assez bas, ne comprennent pas la dureté de notre vie, et l'impossibilité j'allais dire matérielle à gouter à la poesie du monde ! Pour avoir dit que les poetes devaient céder la place au temps des combattants, je me suis fait qualifier ici de bête féroce. Je ne suis ni bête ni féroce, mais y en a vraiment marre d'être écrasés et maltraités, maintenant par des escrocs qui se disent de gauche en plus ! Qu'ils s'en aillent tous, foutons les dehors et vive la sixième !
@Denis F
Ton com est inutile et sert la désunion ! Tu sais très bien que les élus et dirigeants du PCF parrainent financierement aussi des salariés de Sodimédical ! Tes allusions sont choquantes ou j'ai mal compris...
Qu'elle est la limite pour ne pas être accusé d'incitation à la violence et à la haine ? Car nous avons la haine !… Mais ils ont la justice et la répression policière pour eux, et ils sauront s'en servir les fumiers.
Il serait bon de le savoir afin de maîtriser nos emportements et nos mots d'ordres. Il faut maintenant que nous nous mettions dans une situation insurrectionnelle et de refus, nous devons civiquement désobéir, ou plus fin encore, faire la grève du zèle partout ou nous pouvons l'appliquer.
Il n'y a pas d'étudiant(e)s en fac de droit qui circulent su ce blog, ou de juristes déclarés ? Comme cela me semble bizarre, pourtant ces gens sont souvent de gauche, non ? auraient-ils des chamalots à la place des couilles, nos futurs hommes de loi ? On est en droit de se poser la question, non ?
Bonsoir,
Et dire que ce gouvernement se prétend de gauche. De gauche, il n'y a que le nom !
La politique appliquée n'est autre que celle de Sarkozy (cf le traité Merkozy, les câlins au MEDEF, les Roms). Et dire que j'ai voté pour François Hollande au deuxième tour. Peuple de ce pays, venez, dite non au dictat de la finance !
Merci M. Mélenchon de votre ardeur, de votre ténacité, de votre sens de l'humour et de la pédagogie pour bien expliquer ce qu'il se prépare dans les couloirs ! L'Humain d'Abord n'a pas dit son dernier mot !
@ 47 langoureau dit:
@Denis F ton com est inutile et sert la désunion ! Tu sais très bien que les élus et dirigeants du PCF parrainent financierement AUSSI des salariés de Sodimédical ! Tes allusions sont choquantes ou j ai mal compris...
Non il n'est pas inutile !…
Non je ne sais pas très bien, je n'ai aucune information sur le fait que le PCF ou tout autre organisation du front de gauche ai fait un geste quelconque envers les ouvrières de Sodimétal, cela n'est mentionné ni dans l'humanité ni sur aucun blog ami du PCF, et il savent le dire quand c'est le cas. Par ailleurs je souhaiterais que l'on fasse la différence entre la nébuleuse front de gauche et les partis et organisations la composant. Il ne s'agit pas de servir ou non la désunion, arrêtez avec ce hochet à la noix les cocos, mon com ne sert qu'a dire la vérité les 12 000 euros en question c'est pas le front mais le parti de gauche qui les allongent, point barre. Tirez de la gloire de ce que vous faites, pas de ce que font les autres, je n'ai pas vocation a être un faire valoir du PCF ou des autres organisations du front, chacun sa misère, chacun sa gloire.