31août 12
Dans cette note je reviens sur la visite de Jean-Marc Ayrault au MEDEF. J’explique sur le fond pourquoi il a commis une erreur de portée plus large qu’il n’y paraît. Le MEDEF n’est pas représentatif des entreprises. Ni syndicalement ni par nature. Il ne sert à rien de le flatter ni de le cajoler. Il est dangereux et stupide de n’avoir installé aucun rapport de force avec lui avant d’aller faire cet exercice à supposer qu’il faille le faire. Avant cela je dis un mot de mon emploi du temps récent.
J’espère que vous avez commencé à prendre vos dispositions matérielles pour la manifestation nationale contre le traité européen le 30 septembre prochain. C’est le bon moment pour organiser sérieusement le co-voiturage et les réservations au meilleur barème. Il faut agir comme nous l’avons fait pendant la présidentielle : « N’attendez pas les consignes ». Chaque personne ou groupe est son propre média et la sphère de conviction de chacun d’entre nous fournit un socle solide. J’attends de voir sur les réseaux sociaux comment vous répercutez tout cela. Je pressens qu’il va y avoir encore une sacré créativité !
Ce billet est illustré par les portraits de quelques ouvrières de Sodimédical auxquelles Jean-Luc Mélenchon est venu apporter le soutien du Front de Gauche dans leur usine jeudi 30 août. Photos : S. Burlot.
Je suis allé dans l’Aube, 12 000 euros de la caisse de solidarité du PG en poche, bras dessus bras dessous avec Martine Billard et Laurence Sauvage. Notre but : rendre une visite de renfort et réconfort aux ouvrières de Sodimédical. Sur place les camarades avaient tout organisé dans les détails, exactement comme nous aimons faire les choses dans notre parti. Convoi, escouade, tout impeccable. Mireille Brouillet et ses camarades savent faire. En chemin j’ai senti ce que serait l’automne par là-bas car ils ont des forêts de feuillus. Les feuillus disent beaucoup de choses. Ici ce sont de beaux arbres, un peu trop bien rangés à mon goût. L’automne sera splendide. Les arbres tournent doucement leur couleur déjà. Comme elles sont là les ramures montrent un feuillage qui a beaucoup bu de soleil. Il est tout mou et blanchissant. Ça va pousser tout ça au bout de soi et de ses couleurs quand ça va tourner à la feuille morte. L’automne sera rouge, sang et or, dans les branches. D’ici là profitons des dernières heures d’août. Car c’était alors encore le mois d’août. Comment est-ce possible ? Seulement le mois d’août ! Je me croyais bien plus tard. D’abord à cause du rythme de travail que j’ai déjà. Ensuite à cause du niveau de fréquentation de ce blog. Enfin à cause du degré d’usure déjà visible du système politique sorti des urnes il y a à peine quatre mois.
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Sodimédical est la honte des hontes. Je ne raconte pas toute l’histoire. Je m’en tiens au point présent. Les ouvrières ont gagné trente deux procès. Le dernier a condamné le patron du groupe allemand à payer les salaires et à relocaliser l’activité. Le patron ne veut rien savoir ! Le tribunal a ordonné une astreinte de 1000 euros par salarié(e) et par jour, tant que l'usine n'a pas de relance d'activité, auxquels s'ajoutent 400 euros par salarié(e) et par jour au titre d'amende pour non paiement des salaires. Soit 1400 euros par salarié(e) et par jour. C’est clair, net et précis. Une décision de justice de la même clarté que celle au nom desquelles on expulse séance tenante un camp de Roms ! Mais là, pas besoin de changer la loi pour faire cesser la barbarie et les mauvais traitements. C’est le contraire : il faut l’appliquer. Pas besoin de désavouer des décisions de juges. Au contraire il faut les faire respecter. Facile ? Non. Le ministre du redressement productif qui tenait là une magnifique occasion d’élever la voix en faveur d’une relocalisation d’activité, de la démondialisation concrète, en quelque sorte, qu’a-t-il proposé ? Rien. Le ministre du travail, Michel Sapin, l’homme de « la gauche qui agit » et surtout pas de la « gauche tonitruante, la gauche d’Amérique du sud » ? Rien non plus. Ou plutôt si : une honte de plus. Il a nommé un « médiateur ». Vous avez compris ? Une personne est victime d’un vol. Le voleur est condamné à rendre son butin mais il ne veut pas. Que faire ? Un médiateur entre la victime et le voyou, « un médiateur » entre une décision de justice et son exécution. Elle n’est pas belle la « gauche non tonitruante » en action ? Et le procureur qui devrait donner suite aux procès-verbaux de l’inspection du travail constatant que les salaires n’ont pas été versés. Déclenche-t-il la procédure pour infliger au patron voyou les 1400 euros d’amende par salarié ? Non. Le procureur ne fait rien non plus. Ou plutôt si : il fait quelque chose ! Il classe « sans suite » ! Incroyable mais vrai. La justice a décidé, mais elle se fiche de savoir si ce qu’elle a décidé est appliqué ou non. Et que fait la ministre garde des sceaux dont c’est le devoir de donner des instructions sur la politique que doivent appliquer les procureurs ? Rien, comme ses autres collègues. Ou plutôt si, elle fait déclarer par son cabinet : « On ne peut rien pour vous ». Le patron voyou de Sodimédical nargue les ouvriers et refuse d’appliquer la décision de justice, mais « on » ne peut rien pour vous. Vraiment rien. Pendant que j’étais là parmi ces femmes, Jean-Marc Ayrault caressait le MEDEF. Sans contrepartie, sans un mot pour exiger que cessent ces comportements patronaux, ni un mot pour les syndicalistes ouvriers réprimés ou bafoués. D’ailleurs il n’y a pas eu de loi d’amnistie pour eux. L’urgence gouvernementale était ailleurs : auprès du MEDEF.
Jean-Marc Ayrault est allé ouvrir l'université d'été du MEDEF, le 29 août. Pourquoi ? En commençant son discours, il a ironisé : « Je m'étonne de l'étonnement que suscite ma présence parmi vous ». S’il fallait prolonger cette sorte de déclaration à tiroir, on pourrait répliquer que nous nous étonnons de son étonnement devant notre étonnement. En effet sa présence n’avait rien de naturel ni même de légitime. Car c'est bien la première fois qu'un premier ministre en exercice prononce le discours d'ouverture. Cela n’a donc rien de « normal ». Quand Jean-Marc Ayrault compare cette situation avec celle du maire de Nantes qu’il a été et qui fréquente les « chefs d’entreprise de sa commune », il se moque du monde. La République a des exigences que la localité ne connaît pas. Enfin, l’honneur d’être la figure de proue du premier gouvernement de gauche depuis dix ans créé un devoir particulier. Sa présence à cet endroit et son caractère exceptionnel fonctionne évidemment comme un symbole ! Lequel ?
Pourquoi est-il là ? Pour appeler à une mobilisation ? Pour expliquer le seuil franchi avec la défaite de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle ? Pour fixer les nouvelles règles du jeu que la toute puissante organisation patronale devra respecter dorénavant ? Pour inviter au respect des syndicalistes maltraités depuis dix ans ? N’est-ce pas là la condition de base de ce dialogue social avec lequel il fait à tout propos et hors de propos des vocalises ? Non rien de tout cela. Il est venu pour montrer la patte blanche de ses bonnes intentions et même pour insister assez lourdement sur ses convergences de fond avec cet organe central d’un certain patronat. Les paroles douces n’ont pas manquées. Ainsi quand il affirme: « Je suis attentif à vos propositions ». Lesquelles ? Mais surtout en déclarant: « Vous pouvez compter sur le soutien du gouvernement ». Le soutien, carrément ! Imaginons la même phrase à l’endroit d'un syndicaliste salarié ! Comme si tout était possible en même temps : « soutenir » le MEDEF et les revendications des salariés ! Ces déclarations contre-nature pour le chef d'un gouvernement de gauche ont conduit Bernard Thibault à demander le jour même au gouvernement de choisir entre les demandes du MEDEF et celles des salariés. Et plutôt que de répondre sur le fond, Jean-Marc Ayrault a ironisé sur ces critiques.
Cette façon de parler a évidemment un contenu politique. C’est une façon de reconnaître au MEDEF son rôle de cache-sexe. Le Medef représenterait « les entreprises ». Il ne serait pas un mouvement politique. Et c’est aussi une amnistie. Le MEDEF n’aurait aucune responsabilité dans la période Sarkozy. Pourtant c’est l’ensemble de son programme que celui-ci a appliqué. Martine Billard a publié un livre sur le sujet et chacun peut s’y rapporter ! A entendre ce discours, on pourrait même se demander si les salariés jouent encore un rôle dans l'économie. Voyez plutôt : « Je veux mettre l’entreprise au centre de nos politiques économiques » ou encore : « C’est l’entreprise qui est au cœur de processus de croissance et de création d’emplois. » Ou bien : « Le gouvernement que je dirige veut encourager la France qui entreprend parce que c’est la condition de la croissance, de création de valeurs et d’emplois ». On se rend compte avec de telles déclarations que le premier ministre a adopté le point de vue de classe qui est habituellement celui de la droite : le moteur de l'économie serait le capital et non pas le travail qualifié des salariés. Ce n’est pas tout.
On pourrait se dire que tout cela n’est que « parole verbale ». Mousse sur un os trop rude à avaler d’un coup. Pas du tout. C’est au contraire l’énoncé de la prémisse des vieilles rengaines éculées de cette sorte de patronat. Les convergences de vue avec le MEDEF ne se sont donc pas arrêtées aux généralités. Elles ont aussi porté sur des points concrets de la doctrine patronale, que l'on retrouve habituellement dans la bouche de l'UMP. On a ainsi appris de Jean-Marc Ayrault que « la réforme fiscale visera à améliorer la compétitivité des entreprises ». Ou encore que le système éducatif devrait « favoriser l’acquisition de compétences ». Les « compétences » ! Le mot est connoté à la fois dans le vocabulaire de l’enseignement professionnel et dans celui des conventions collectives. Nous sommes les défenseurs des « qualifications » ! Un concept beaucoup plus large qui vise un mode d’apprentissage et de savoirs beaucoup plus larges et durables que les « compétences » étroites et périssables dont le MEDEF considère que les jeunes peuvent se contenter. La différence entre les deux termes entraîne en cascade la question de la hiérarchie des salaires dans les conventions collectives.
Je veux revenir sur ce blanc-seing donné au MEDEF de représenter « les entreprises » en général et non un mouvement très particulier. Dès le début de son discours, Jean-Marc Ayrault s'est adressé « aux chefs d'entreprises » en général comme si le MEDEF les représentait tous. Tout au long de son discours, il a fait comme s'il s'adressait aux entreprises en général, et même à l'ensemble de l'économie, en parlant au seul MEDEF. Or le MEDEF ne représente pas « les entreprises » en général, et encore moins l'économie du pays. En fait, le MEDEF usurpe régulièrement la représentativité patronale en s'arrogeant le droit de parler au nom de l'ensemble des chefs d'entreprises et même des entreprises tout court. C'est un point que j'ai déjà eu l'occasion d'aborder pendant la campagne présidentielle, en particulier dans mon discours de Vierzon, le 3 avril. J’y suis revenu à plusieurs reprises dans un silence médiatique qui est une véritable signature. J'y reviens. Des pans entiers de l'économie ne sont pas représentés par le MEDEF. Par exemple, l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie n'est pas membre du MEDEF. De même, l'Union des industries alimentaires qui emploient 500 000 salariés s'est désaffiliée du MEDEF en 2010. Elle était le cinquième contributeur du MEDEF. Pourquoi l'industrie agro-alimentaire a-t-elle quitté le MEDEF ? Parce qu'elle considérait qu'elle manquait de visibilité et d'influence face à d'autres branches puissantes du MEDEF comme la métallurgie. Elle s'estimait aussi mal défendue face à d'autres secteurs patronaux comme la grande distribution. Enfin, elle jugeait insuffisante la prise en compte des intérêts des PME alors même que Laurence Parisot vantait la "PME attitude". Car 92% de l'industrie alimentaire est constituée de PME. Du coup, l'industrie alimentaire trouvait excessif le niveau de sa cotisation au MEDEF.
Il y a aussi les chefs d'entreprises qui s'affilient à d'autres organismes considérés comme représentatifs. C’est le cas par exemple de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises ou de l'Union professionnelle des artisans. Ainsi, Jean-François Roubaud, le président de la CGPME a déclaré le 15 mars 2012 dans Le Figaro que « La vérité est que nous avons des points de divergence avec le Medef qui ne peut pas représenter et les grandes entreprises et les TPE/PME. Il n’est donc pas illogique qu’il y ait plusieurs organisations patronales, comme il y a plusieurs types d’entreprises dont les intérêts sont souvent communs mais parfois différents ». J'ajoute que deux secteurs sont complètement exclus de la représentativité patronale et ne peuvent participer aux négociations interprofessionnelles. C'est le cas des professions libérales qui constituent pourtant le quart des entreprises de France. C'est aussi la situation des 800 000 entreprises de l'économie sociale et solidaire. Elles emploient 2 millions de salariés dans les associations, coopératives, mutuelles, etc. Les employeurs de l'économie sociale ont présenté leur propre liste aux élections prudhommales de 2008. Ils ont obtenu 19% des voix. Mais ils sont exclus des négociations interprofessionnelles. Pourquoi ? Comment le MEDEF peut-il avoir obtenu un tel privilège de représentation que Jean-Marc Ayrault est venu cautionner sans précaution de langage ?
S’il en est ainsi c’est grâce à l'UMP qui a protégé le MEDEF lors de la réforme de la représentativité syndicale en 2008. La représentativité des organisations de salariées est désormais assise sur le résultat aux élections professionnelles dans les entreprises, les branches et au niveau national. Cela crée certaines difficultés. Mais cela s’applique aux syndicats de salariés. Les salariés choisissent les organisations qui les représentent. Par contre, l'amendement du rapporteur UMP Jean-Philippe Poisson prévoyant la négociation d'un accord sur la représentativité patronale a été retirée sous la pression du gouvernement et du MEDEF. Et la réforme de la représentativité patronale promise par François Fillon en 2010 n'a jamais été présentée. Les organisations patronales représentatives continuent donc de disposer d'un privilège. La représentativité patronale est une zone de non-droit. C'est l'Etat qui reconnaît arbitrairement trois organisations représentatives (MEDEF, CGPME, UPA) en dehors de toute règle légale et de tout critère de représentativité. Ces trois organisations se partagent 700 000 mandats dans les organismes sociaux, sans aucune élection.
On comprend pourquoi. En octobre 2011, la très libérale "Fondation Concorde" a publié une étude intitulée « Renforcer la voix du monde de l'entreprise : projet pour moderniser la représentation patronale ». On y apprend que le « taux moyen d’adhésion à une organisation syndicale [patronale] (Medef, CGPME, UPA) » ne dépasse pas… 8% ! C'est-à-dire autant que la proportion de salariés syndiqués. Pourtant si l'on entend souvent des attaques contre la représentativité des organisations de salariés, on n'en entend rarement contre celle des organisations patronales. Pourtant, les premières font régulièrement la démonstration de leur capacité à mobiliser des millions de salariés. Le MEDEF prouve-t-il autre chose que sa capacité à avoir le bras long et à bénéficier d’une étrange omerta sur ce qu’il est vraiment ?
Tout cela est conforme à la doctrine « démocrate » constante de François Hollande depuis 1984 et cette tribune parue dans « Le Monde » sous le titre : « Pour être moderne soyons démocrate ». De cette ligne d’action, de son contenu et de son contexte, j’ai fait le sujet d’un livre : « En quête de gauche ». L’un des points de la « méthode » démocrate est l’effacement de la conflictualité sociale dans le discours. Les « démocrates » situent leur point de vue « entre les intérêts de l’entreprise et ceux des salariés ». Ce qu’ils résument en se disant « à l’écoute des unes et des autres ». Le tour de passe-passe est dans l’énoncé. Car si l’on voit qui sont « les salariés », on ne voit pas dans ce genre de formule que le mot entreprise et le mot patronat sont sous-entendus comme équivalents. Pourtant « entreprises » et patronat ne sont pas équivalents. Loin de là. L’entreprise est un collectif de production. Cette idée englobe les machines, les processus de production, la qualification des travailleurs, la nature et la qualité du produit. Cet ensemble est pertinent quelle que soit la nature de la propriété de ladite entreprise. La concurrence des produits et de leur valeur d’usage finit toujours par établir un standard de production imposé à tout producteur. Le patronat par contre est une classe sociale. Ses intérêts sont distincts de ceux de l’entreprise. La meilleure façon de le vérifier est de constater comment certains patrons ou certaines familles patronales peuvent être conduits à liquider leur entreprise dans le seul objectif de maximiser le profit qu’ils en retirent. Un point de vue de gauche est donc à la fois « favorable à l’entreprise » et hostile au patronat organisé sur ses intérêts de classe. Mieux : dans la période du capitalisme financier transnational on ne peut pas « être favorable à l’entreprise » sans être hostile aux organisations de classe du patronat. La qualification, la stabilité de l’entreprise, le développement des produits innovants qui ont une utilité sociale et écologique avérées, tout cela impose des stratégies de long terme et de faible taux de profit qui sont incompatibles avec la cupidité et le court-termisme ordinaire du capitalisme de notre temps. En brouillant tous ces repères Jean-Marc Ayrault n’a rendu service à personne. Et même pas à lui. La preuve.
A peine sortie de sa rencontre à caractère municipal avec le MEDEF, Ayrault s’est fait mordre la main qui caressait. La madame Parisot s’est dite en attente et les autres chefs de clan ont dit qu’ils étaient perplexes et je ne sais quoi selon la grande tradition du « toujours plus » de cette bande. Bel aveu involontaire que cette phrase de madame Parisot disant « nous ne faisons pas semblant d’aller mal ». Bref, une visite pour presque rien. Le lendemain, Montebourg se faisait huer sur place. Voilà ce qu’il en coûte d’aller au contact sans rapport de force. Le MEDEF a parfaitement analysé la faiblesse du gouvernement et il en tire aussitôt profit.
Cette journée du 30 septembre peut devenir historique, tout d'abord et prioritairement par le nombre des citoyens en colère, mais surtout comment cette journée sera interprétée. Il est inutile de faire confiance aux médias alignés pour relayer la vérité, nous connaissons désormais leurs méthodes éditoriales.
Nos porte-parole devront insister sur le fait qu'ils retiennent comme ils peuvent la colère légitime mais que cette colère éclatera malgré eux si le gouvernement persiste à se qualifier de gauche et donc considérer le peuple français pour des demeurés.
Merci Mr Mélenchon.
Assurément il nous faut garder plein de compétences, de qualifications, de métiers. Plus que l’histoire, c’est la diversité des savoir-faire qui donne aux citoyens le plus de fierté et d’épanouissement.
Les grands groupes recherchent la concentration maximum des moyens de production et créés des déséquilibres. On remplace 8 usines de 50 000 véhicules par une seule de 400 000, que l’on construit finalement à l’étranger…
Ces entreprises du CAC 40 peuvent écraser la plupart de leur concurrents PME et il est bien difficile de créé une entreprise dans les secteurs qui sont les leurs. Je serais donc pour une imposition progressive en fonction des bénéfices déclarés. Un système par tranche semblable à l’impôt sur le revenu. Ceci éviterait bien des abus de pouvoir.
Camarades indécis, dans la vie il faut faire des choix. Si vous êtes en symparhie avec le FdG, vous n'aurez aucun mal à trouver votre bonheur parmi l'une de ses 8 formations politiques en son sein. Prendre parti, ce n'est pas renoncer à une quelconque liberté, c'est un moyen de donner corps à ses convictions. D'ailleurs n'est-ce pas au final ce que vous recherchez, en appelant à créer, le parti des gens qui ne veulent pas prendte parti ? Tout n'est qu'une question de sémantique : franchissez le pas, rejoignez des groupes de militants au sein de la composante que vous aurez choisie et vous verrez que vous regretterez alors d'avoir autant tergiversé. Il est grand temps de laisser les bavardages et de passer à l'action. En tout cas, si c'est la doctrine de planification écologique qui vous intéresse plus particulièrement, rejoignez le PG ;)
Pour le 30 septembre, je rejoins les écrits qui aspirent à un mouvement plus radical qu'une marche « festive ». Pas envie d'attendre que nos salaires soient divisés par deux comme en Grèce. Je ne marcherai plus pour une marche « festive ». J'ai suivi la consigne (pas de consigne) de glisser un bulletin Hollande dans l'enveloppe, mais là, trop c'est trop.
Salut les amis,
L'heure n'est pas à la dispute mais à l'union. Nous devons mettre nos forces dans la bataille. Il y va de l'avenir du pays. Bravo au PG pour le don aux Sodimédical, il y en aura d'autres et ils seront remerciés. Notre'front de gauche est diverse et chacun doit s'exprimer dans le respect des autres. Il y va de notre avenir et de l'avenir de notre gauche.
Toute nos force dans la bataille contre le traité européen (et de la force nous en avons)
Amitiés
Je tenais à faire part à Jean-Luc d'une actualité qui, j'en suis sûre, va le toucher au coeur : ce matin, je me rends à un rassemblement de protestation devant mon Lycée Professionnel qui n'accueillera plus d'élèves à partir d'aujourd'hui, les autorités ayant décidé de le fermer.
Hier soir (lundi 03/09) 20h30 sur France Inter, un excellent débat sur Goldman Sachs, les dérives de la financiarisation des économies, la Grèce et une interview décapante de Jacques Généreux.
Pour une fois qu'un grand média défend les positions du FdG ! àA écouter en replay, et faire circuler.
En force à Paris le 30 septembre !
Aller, encore une fois, mais l'article ne dit pas que cela ne s'adresse pas aux lâches...
"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs"
TSCG, des conséquences terribles pour les peuples : souffrances sociales aggravées, recul considérable de la démocratie, vol de la souveraineté populaire.
Les jeunes ont donc raison de scander "police par-tout, justice nulle-part"
A lire : la Tribune vient de découvrir un pays qui s'appelle l'islande !
Le Gouvernement social- libéral, contrairement à nous, attend les consignes. Il va les chercher au MEDEF. Maintenant qu'il a sa feuille de route, puisque celle donnée par le peuple n'est à ses yeux qu'un chiffon de papier, il passe à l'action. Un certain Cazeneuve, ministre délégué ultra libéral aux Affaires Européennes vient de déclarer : " le dossier du coût du travail sera ouvert ! ". Si ce Gouvernement avait le souci de l'intérêt général et du peuple il se serait attaqué dès son arrivée au pouvoir au coût, considérable, de la spéculation, des délocalisations, des cadeaux fiscaux énormes et inutiles aux privilégiés, de la fraude et de l'évasion fiscales, du montant des intérêts démentiels jetés par la fenêtre, c'est à dire versés en pure perte, dans un tonneau sans fond, aux banquiers qui nous prêtent à des taux usuraires notre propre monnaie. Les rentiers parasites de l'oligarchie vivent "au-dessus de nos moyens" et nous nous vivons, très en-dessous de nos moyens. Comment ne pas voir en face cette réalité qui crève les yeux ?
On retrouve le même stupide aveuglement au sujet du chômage. Nous apprenons ce matin que l'Espagne, au grand coucours européen de l'austérité vient de dépasser la Grèce avec 25% de chômeurs (la Grèce est à 23%). Or que je sache ces deux pays n'ont connu depuis des années aucune autre politique que l'ultra libaralisme. Jamais une vraie gauche, porteuse d'une orientation réellement différente n'a été en charge des affaires. Autrement dit, cette politique absurde a échoué partout, mais il est absolument interdit d'oser envisager une autre voie. Au point de verrouiller tout ça dans des traités, des constitutions, des textes "sacrés" pour impressionner les foules. Attitude d'ailleurs grotesque. Ca n'est pas en gravant dans le marbre des âneries qu'elles deviennent des vérités géniales. De plus ce que des hommes ont fait, d'autres ensuite peuvent parfaitement le défaire. Et si des textes indignes ont prescrits des monstruosités, d'autres textes ensuite peuvent ensuite les annuler. C'est d'ailleurs ce qui arrivera un jour, car c'est, n'en déplaise aus ultra libéraux béats, dans le sens de l'Histoire.
@ 214 Jean Louis CHARPAL
Un certain Cazeneuve, ministre délégué ultra libéral aux Affaires Européennes vient de déclarer : " le dossier du coût du travail sera ouvert !
Mais bien sur ! Cher camarade, le discours de Parizot face à B Thibault hier soir ne t'as pas échappé.
Le patronat veut toujours plus de flexibilité et Les Syndicats (CGT) veulent de la sécurité.
Le gouvernement va travailler sur la remise en forme des CDI. Fini les contrats avec assurance et protection.
Une question naive à propos de Sodimedical: 2400 euros par salariés et par jour, cela va finir par faire une grosse somme. Les salariés ne pourraient-ils pas réquisitionner l'entreprise sur cette base et la reprendre en SCOP ?
@ Jean Louis et jean ai marre.
Le message est on ne peut plus clair, nous coûtons trop cher comparés aux millions d'esclaves à travers le monde. Un carambar par jour... c'est beaucoup trop !
Scoupe: la planche à billets re-fonctionne en France!
Ce n'est plus la Banque de France qui imprime, mais ce Blog, et sur les billets des personnalités faisant honneur au pays: les battantes de Sodimédical! (Imposssible de demander à ces "puissants" d'avoir honte de mépriser les lois, Ils sont bien sûr au-dessus des lois..nausée).
Ainsi, les intérêts du dû vont libèrer le pays et non plus l'écraser, l'asservir à la phinance: savoirs transmis, confiance retrouvée, lâchetés, mensonges, manipulations combattues, horizons d'Océans porteurs d'avenir pacifié.
Miser, misère, sur Parisot et la baronnie, quel pari sot, indigne d'héros payés pour éviter au Pays le trou noir tout proche!
Le cirage sur la langue colle aux longues dents serrées, vomissures sur le pavé que les gentils vont laver.
Si rage se déclare, les robots bottés prêts à cogner pour tuer dans l'oeuf la révolte latente, le dieu Bourgeois ordonne de suivre son ordre qu'il dit naturel. Et la roue tourne autour du "Guépard".
Quel poids ont les actions de masse dans une société déréalisée, hommes verts de peur et d'envie et d'ennui, sur Mars où là-bas Ils nichent, la gravitation est plus faible que sur la Terre, notre astre bleu de coups? Il faut donc être très très nombreux pour faire poids selon Newton, pas pommé, fin connaisseur, faire force pour que les ruades touchent les nobles prisonniers de leur Tour d'Ivoiriens du tout.
Epines ôtées aux roses non parfumées pour que le poing fermé sur leur tige lisse, ne se blesse, l'épine fait rougir le poing, prise de risque à éviter!
Monde lissé au béton armé, normé, calme, mou, tout doux, toutous, pas de cris, pas de crocs acérés, la langue lèche, bave sur les braves, niches pour riches. Là-bas Notre Dame des Landes violentée, les pieux pratiquants muets admirent la Joconde peinte, atterrissage d'écus.
Ruade, la marche des ânes qui ne s'en laissent pas conter, ânes de la souveraineté constitutionnalisée!
"Quand il y a de la brouille et quand la rose tourne vilainement, on ne sait plus par quel bout du harnais prendre le vent, et l'on finit par n'avoir plus ni point estimé, ni point corrigé. Un âne avec son routier vaut mieux qu'un devin avec son oracle." (L'homme qui rit- Victor Hugo)
Crise de goutte, crise de fou rire en plein cours d'histoire, crise grise, matière grise.
Ô Landes bretonnes que tu bétonnes, ne t'étonnes pas que le ciel tonne!
@ Armand Barbentane
Il fut un jour ou j'ai dit "il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis" et je me suis fait insulté grassement.
Aujourd'hui ayant lu ton commentaire, dans le quel tu as honte pour moi à cause d'une phrase tristement réelle "chacun sa misère, chacun sa gloire" et que tu transpose et interprète, tu vois camarade, tu ferais mieux de me relire, mais dans mon intégralité, c'est à dire le premier commentaire sur lequel Langoureau réagit,lui aussi en ayant lu que ce qui l'intéresse, ce com était adressé à SoRésistance le 31/08 à 22h20. Pourquoi la vérité gêne-t-elle autant de gens ?
Et s'il vous était possible de cesser d'agiter ce hochet de la désunion à tout propos ce serait déjà ça de gagner ; et puisque tu me parles de Nicolas Sansu, saches tout d'abord que j'ai voté pour lui (discipline républicaine oblige), mais saches surtout que ce camarade PCF, commençait à se présenter le 15/03/2012 au suffrage avec un tract stipulant textuellement "Candidat de rassemblement à gauche", peut-être que cela te parle camarade !…
Puisqu'il est question de l'Europe, et de finances, ce n'est peut-être pas hors sujet. Après la Grèce, voilà l'Espagne. Un article du Nobs n'est pas resté longtemps en vue: "L'Espagne appelée à mettre la main à la poche pour aider régions et banques"
Trop fort: "Bankia avait annoncé en mai avoir besoin de 19 milliards d'euros, après avoir reçu une première aide de 4,5 milliards en 2010. Cette annonce avait poussé l'Etat à la nationaliser, en convertissant, en mai, cette première aide en participation publique à son capital."
Aprés avoir joué, jusqu'à l'éclatement de la bulle immobilière et s'être enrichis, les financiers refourguent le passif, les dettes au peuple...
Le Medef : pompier pyromane. L'Appel de Jean-Luc de l'urgence pour établir une sacrée Résistance et une moblisation telle que personne ne pourra s'assoir, toutes et tous Debout,bloquant à la seconde toutes les dérives que ce Medef adoubé par le bonimenteur de la City qui s'affolle. Normal. Ce dévoilement qui ne demande qu'à déssiller tous les regards, les visions et illusions que ce Medef le moins représentatif des patrons et de l'activité et complice voir maître d'oeuvre pour toute délocalisation au profit de la poignée de financiers qui ont fait leur internationale depuis qqs 30 dernières années tissant un tel piège qu'il est très difficile de reconnaître le réel,tellement que la réalité est insupportable. Si "bien" que tout le monde a entendu et a dans la tête le célèbre : " Ce sont les patrons qui nous offrent le boulot " sous-entendu que ce ne sont pas les travailleurs - les syndicats- qui le peuvent eux !
Sauf qu'il y a patrons et patrons ceux effectivement qui entreprennent et créent avec les forces du travail de l'entreprise les salariés, et les autres au service des actionnaires privés donneurs d'ordre aux institutionnels publics qui par idéologie choississent l'ultra en néo-libéralisme. qui n'hésitent pas à considérer les travailleurs comme des objets et de ne voir que le's finances engrangées tout en raflant les subventions d'état et U.E. la poule aux oeufs d'or. pour ce genre de patrons -voyous ce terme terme est même pas assez fort, c'est prend leur oseille et tu te tires tu seras de la haute finance, du sérail.
La rareté de l'offre d'emploi est organisée par les seconds qui par les coms et l'argent abondant matraquent à longueur de journées que ça leur coûte le travail, il n'y a plus rien d'Humain,,l'argent d'abord.
De penser que Nous, ensemble, pouvons, c'est un passage libérateur et culturel.
A charge pour le Nous d'être en lutte pour le vivre et être surtout vigilant qu'aucune bureaucratie remplacera la poignée qui dirigera et décidera tout dès que ce traité passera - ce mois de Septembre 2012 est peut-être le dernier chant du coq Républicain qui est le non-dit et qui les empêche de parfaire leurs actes délictueux,prédateurs et criminels, mais que tout le monde le sait avec les malaises en conséquences très graves. En effet que fait Madame Taubira , la Justice est indépendante des pressions de classe, et surtout des riches voleurs nantis.
Résistance,
212 Citoyen93 à 10h06
"à lire : la tribune vient de découvrir un pays qui s'appelle l'islande !"
Le nouveau COMBAT n°004 du 17 février 2012 avait relayé les informations sur ce pays bien avant ce larbin de l'oligarchie qu'est "la tribune", 7 mois avant quand même.
La dette publique des États est une supercherie, elle n'existe pas, c'est une pure création du fait de la loi de 1973 dite "Rotschild", les milliards d'intérêts que nous avons payés depuis cette date ont engraissé les banques privées et leurs actionnaires qui nous ont re-prêté notre argent depuis ce temps, les intérêts que nous leurs avons versés sont eux seuls réels.
De ce fait tous les FESF, MES, Règle d'or, TSCG n'ont aucune raison d'être, pas plus que les traités de Maastricht et de Lisbonne. Tous cela à la poubelle de l'histoire avec la commission européenne comprise et surtout ne pas oublier monsieur Jacques Delors, père incontesté de toute cette supercherie qu'est l'actuelle Union Européenne.
Nous devons réclamer que cesse cette arnaque (escroquerie) monumentale, et exiger le remboursement intégral de ces intérêts indûment perçus.
Nous voulons ardemment un Europe, mais nous voulons celle des peuples et non celle des marchands et banksters. Nous ne voulons pas d'une fédération comme celle des USA, ce que J. Delors et ses amis, tel Daniel Cohn Bendit d'ailleurs, ont essayé de nous imposer.
Les banquiers risquent de faire faillite, leurs actionnaires avec, eh bien qu'ils fassent faillite !… Et qu'ils disparaissent à jamais de nos horizons.
Je suis outrée, mais faut-il encore s'étonner ! Je viens d'entendre sur France Info, un sujet sur Marine Le Pen et sa lutte contre le Traité. Et immédiatement après, la journaliste mentionne que le FdG et Jean Luc Mélenchon ont d'ors et déjà prévu une manifestation le 30 septembre. Le parallèle FdG / FN continue dans la presse pour mieux discréditer nos revendications. Et on sous-entend bien sûr que ce ne sont que les extrêmes qui sont opposés au Pacte Budgétaire. Malheureusement, je pense que pendant cette courte campagne sur les marchés, dans les rues, de nombreux français se demanderont ce qui nous sépare réellement du FN sur le sujet. Je m'adresse à ceux qui ont un peu plus d'expérience que moi... Avez-vous des arguments bétons à opposer pour bien montrer la différence ? Je suis preneuse... comme d'autres personnes certainement.
Lily54 : idem pour le lycée agricole de Lapalisse (03), fermé par des socialistes, pas rentable qu'ils disaient, alors qu'il formait chaque année un petit nombre de de garçons et filles capables de diriger une'exploitation agricole (pas simple), qui arrivaient presque descolarisés et repartaient avec un bac pro (de niveau difficile) en poche,et avec un pourcentage de réussite dans chaque classe trés élevé !
Enorme gachis de compétences, et chances de bien s'en sortir dans la vie envolées pour des dizaines de gamins....
Mais bon y a un lycée privé pas loin ! l'éducation fait partie des domaines à "confier" au secteur marchand ! hein les socialos ! et venez pas dire que vous pouviez rien faire,vous aviez tous les pouvoirs entre les mains ! mais dixit l'un des votres au cours d'un conseil d'administration :" j'ai autre chose à faire que perdre mon temps ici ", avec silence assourdissant de la représentante du pc assise à côté de lui !
@ Pobiéda.
C'est très simple, il suffit de rappeler aux pitbulls du FN ce qu'aura aboyé leur présidente à propos des manifestations contre la destruction des retraites, idée du gouvernement Sarkozy, elle demandait tout simplement à ce gouvernement de réprimer par la force les esclaves qui envisageaient d'être libérés à soixante ans... c'est tout le programme du FN qui correspond plus exactement à celui de l'UMP et du PS qu'à de celui du Front de Gauche "l'Humain d'abord".
@ Denis F
J'ai été choqué par ton commentaire 50 et j'espère que tu changeras un jour d'avis. La vérité est révolutionnaire, non ? Or, tu attaques souvent par des procès d'intention le PCF ("Si le PCF..." commentaire 41) en répondant à So Résistence, lequel rappelait pertinemment la présence du FdG (dans son ensemble) pour le soutien et saluait l'action Jean-Luc face à l'inaction du Gouvernement. Au commentaire 50, tu affirmes : "je n'ai aucune information sur le fait que le PCF ou tout autre organisation du front de gauche ai fait un geste quelconque envers les ouvrières de Sodimétal [si tu ne sais pas a fortiori, tu n'insinues pas]. (...) Il ne s'agit pas de servir ou non la désunion, arrêtez avec ce hochet à la noix les cocos, mon com ne sert qu'a dire la vérité les 12 000 euros en question c'est pas le front mais le parti de gauche qui les allongent, point barre. Tirez de la gloire de ce que vous faites, pas de ce que font les autres, je n'ai pas vocation a être un faire valoir du PCF ou des autres organisations du front , chacun sa misère, chacun sa gloire."
Pour moi, c'est sectaire. Or, pour l'extérieur, nous sommes tous le FdG, même s'il n'y a pas de personne morale. En créer une permettrait de coordonner les actions ; avoir peut être un "contre gouvernement commun" et faire adhérer des "partidaires" à l'action "FdG". Il aurait d'ailleurs peut être intérêt à créer un "Secours Rouge" commun. Par une telle réalisation concrète, cela permettrait de renforcer les solidarités et de ne pas "se tirer la bourre". Je suis personnelle heureux de toutes les initiatives solidaires et ceci quelque soit l'organisation et même indépendamment d'une organisation.
Oui, dans ta circonscription, Sansu était le candidat de rassemblement à gauche, de l'Humain d'Abord. Pour toi, c'était le candidat PS ? Il faut bien plumer "la volaille hollandaise". Le FdG aurait dû mener une campagne nationale pour mobilier plus. A ce sujet, j'ai été aussi choqué par tes attaques contre Delapierre, accusé d'être "trop PCF" sur ton blog. Je suis surpris que tu affirmes avoir voté Sansu "par discipline républicaine oblige" (sic!). Mais, cela ne me surprend à peine. Au deuxième tour, j'aurai aimé voter FdG (même si pour toi cela n'existe pas) quelque soit le candidat, car c'était pour l'Humain d'Abord. Mais, je te remercie toutefois fraternellement d'avoir toutefois voté Sansu, un vrai député de gauche.
Bonjour,
Lors de la discussion sur le prix de l'essence entre M. Aphatie et J.L. Mélenchon, un autre point ne me semble pas exact à savoir que si l'État baisse sa taxe sur le litre de carburant, il ne perd pas, il ne fait que gagner un peu moins. Le chiffre de sa rentrée d'argent reste le même. Ou bien ?
On pourrait dire, dans le même sens : plus le prix du pétrole augmente, plus il y a de rentrées dans les caisses de l'État. Je suis sûr que je ne suis pas le seul à penser comme ça. J'attends les contradicteurs.
Je reste encore d'accord sur la grande majorité du discours de J. Luc Mélenchon. Les médias font des pieds et des mains et surtout de la bouche pour le prendre en défaut, mais sont, dans la plupart des cas, maris de ne pas y parvenir ! Sa façon de voir l'ensemble des problèmes me convient et je tiens à le dire.
@ Pobieda
Avez-vous des arguments bétons à opposer pour bien montrer la différence ? Je suis preneuse... comme d'autres personnes certainement.
Le FN souhaite se désengager de l'Europe pour revenir à un nationalisme. Nous critiquons l'Europe pour son libéralisme... pas pareil.
"Le pb c'est le banquier, pas l'immigré" me semble bien résumer la différence fondamentale entre FN et FdG
Je n'ai pas les statistiques de 2011 selon les nouvelles normes INSEE des pourcentages des Français par professions (+ de 15 ans), car il vaut 12 €, mais celles de 2007 que je possède reflètent encore cette disparité.
4,4% sont chefs d'entreprises, agricoles, commerces, artisanats, Petites, Moyennes et Grosses Entreprises, 4,4% sont retraités de ces professions, 14% non pas encore ou jamais travaillé, et 76% sont salariés (chomeurs inclus) ou anciens salariés en retraite.
Un petit quart de notre population (chefs d'entreprises et inactifs) voudraient imposer leur loi aux 3/4 salariés, se considère comme propriétaire de la France, est-cela la démocratie selon nos sociaux-démocrates à la Hollande, les Ayrault du PS sont fatigués !
Quant à Sodimedical, si il ne produit plus en France, il y vend, donc un juge pourrait prononcer la saisie de ses avoirs bancaires, manque la volonté !
@ Jean-Luc Mélenchon : Le MEDEF a parfaitement analysé la faiblesse du gouvernement et il en tire aussitôt profit.
La faiblesse de ce gouvernement, c'est d'avoir mis en fonction à de postes importants des hommes qui se connaissent bien mais qui se détestent.
Hollande dans un souci de rassembler le PS autour de lui, a concocter un mixage explosif, et pour retarder l'explosion il a demander à J M Ayrault d'essayer de retarder l'allumage
Les couacs successifs (Roms, déclarations discordantes) ont obligé le premier ministre de parler de discipline....
Certaines ont annoncé qu'ils mettaient une muselière, d'autres plus futés, ont glissé des peaux de banane sous les godasses de leur copains plus à gauche.
En regardant de plus près, pas de doute, le clan D S K veut les commandes, le charme distillé envers le MEDEF en témoigne. Mais les choses s'accélèrent, ils faut qu'ils sortent A Montebourg, Touraine et qqs autres autres.
La crise sur la mise en place d'une banque d'Investissement d'Etat en témoigne. Hollande toujours aussi avisé, a mis ce projet sous la responsabilité de Moscovicci et de A Montebourg, tous deux d'idéologie économique opposée.
Et nous, allons nous assister à cette lutte idéologique en tant que spectateur ?
Cette orientation, d'écarter les banques d'affaires est dans la lignée de la gauche, allons nous rien dire ?
Il nous faut marquer notre désapprobation avec Moscovicci et demander son renvoi de poste de ministre.
Si nous arrivons à écarter le clan D S K, c'est comme si nous écartions à nouveau Sarko. La route ne sera pas dégagée, mais il y aura moins d'embuches.......
Je voudrais dire qq chose à Pobiéda. C'est peut-être une bêtise, mais c'est ce que je pense depuis que j'ai suivi la campagne présidentielle. La Marine, c'est une maligne. Elle a compris qu'elle n'a pas besoin de se creuser les méninges, elle, et qu'il suffit que ceux de gauche le fasse pendant qu'elle prend des vacances. Lire le blog de Mélenchon est son occupation quotidienne et c'est très facile puisque c'est à ciel ouvert. Après, elle voit ce qu'elle peut utiliser pour décorer sa vitrine et passer pour révolutionnaire puis, avec son sans-gêne inimitable, elle arrive dans la foulée et fait celle qui a tout inventé. Les médias se précipitent et hop, c'est dans la poche. Les gens qui écoutent la politique d'une oreille distraite ne tiennent pas le compte de ce qu'a dit le FdeG en premier. Ils s'en fichent et ne retiennent que ce qui est souligné à traits grossiers par la championne du buzz. C'est la Marine la première ouvrière de la confusion. C'est son rôle. Elle embrouille les esprits à dessein pour que les gens n'y comprennent plus rien.
Son objectif est de progresser à n'importe quel prix. Elle fait feu de tout bois et ça marche finalement mieux qu'elle n'aurait pu l'imaginer. Nous marquer à la culotte est décidément une sacrée trouvaille. Peu lui importe d'utiliser des leurres pour capter les sympathies et vraiment, ces petits gauchistes affairés, ils lui facilitent la tâche dans la pêche aux bonnes idées. Elle leur devra beaucoup quand elle y sera arrivée et là, elle fera... ce qu'elle aura envie. Comme les barbus.
Alors, oui Nico75, l'heure n'est pas à la dispute, mais à l'union. Que ceux qui s'impatientent se raisonnent : ce blog est lu par nos ennemis. Il faut en tenir compte.
Avez-vous remarqué que le journal que l'on disait de référence a commencé ce jour sa campagne en faveur du FN ? Une demi-page avec photo à l'appui pour parler déjà des Municipales de 2014, de façon à ne rien dire des urgences de maintenant. Comme M Aubry qui parle déjà d'un second septennat alors que le premier est à peine entamé.
Toujours et partout la "guerre de classe idéologique".
@ Rolland 231
De quel journal parles-tu? Il faut être clair, qui vise tu ?
Je ne connais pas tes références !
Excellent billet !
Les commentaires sont aussi très instructifs. Je ne les ai pas tous lus, mais j'ai bcp aimé le n°8 ainsi que le 15.
Concernant ce dernier, l'extrait de l'intervention de Max Weber, je me permettrai de rajouter que cette classe intermédiaire, les dominants-dominés, est souvent constituée, dans le monde de l'entreprise, de personnes plus qu'ambivalentes : elles sont carrément néfastes pour le "simple salarié". En effet, le "petit cadre" fait partie des dominants en cela qu'il est le bras armé du pouvoir, mais c'est souvent un exécutant qui ne détient pas LE pouvoir. Il est souvent frustré, il a toujours peur de se faire piquer sa place (c'est aussi pourquoi il veille à ne pas mettre en avant ses troupes), il est "dur" avec ses équipes... tout en essayant, lui d'ailleurs et encore plus que son "subalterne", de profiter allègrement de sa position (d'en tirer le plus d'avantages personnels). Ce petit cadre de m... (lui-même très angoissé, mais cela fait pourtant partie de son job de gérer le stress !) est en train de faire augmenter les troubles psychosociaux dans l'entreprise alors que la pression devrait pourtant être montante et non descendante : le véritable "productif", l'ouvrier qui fait tourner l'outil, devrait travailler dans des conditions les plus sereines possibles et avec un maximum de bienveillance et de reconnaissance (en plus ça ne coûte rien et c'est hyper productif) !
P... de DRH, p... de GRH !
Si en + notre gouvernement "de gauche" se met à faire des courbettes à des syndicats patronaux ET non représentatifs, alors l'ouvrier n'a pas "le c... sorti des ronces" !
Au passéistes grincheux (je sais, c'est un pléonasme)
Montaigne disait préférer une tête bien faite à une tête bien pleine, suite à la révolution de l'imprimerie.
Aujourd'hui, la petite Poucette (en référence au livre sur la génération du pouce sur l'écran tactile) préfère une tête vivante à une tête toute faite, suite à la révolution du virtuel.
Ironie de l'histoire, ou volonté divine, la virulence des interactions humaines virtualisées par le numérique arrive en même temps que le déclin du stock d'énergie disponible pour l'humanité.
C'est une chance car les solutions ne viendront pas de l'ancien monde comme nous l'enseigne l'histoire. Un monde ancien qui ne conçoit que le partage du mérite, qui ne jure que par l'aumône pour laisser à César ce qui ne lui revient pas. Du nouveau monde, que préfigure le bouillon de culture qu'est en train de devenir la toile, immergera un système au service de l'intérêt générale, où tous seront servis.
Vive l'évolution, vive la vie !
Vous auriez paraît-il fait le choix de DSK pour le poste de Président de la République (selon les sondages), mais ses instincts premiers et bestiaux ont fait de lui l'épave que l'on connaît aujourd'hui, ils lui ont valu de ne pas concourir ; sachez cependant que l'hydre est toujours vivante à travers ses sous fifres dont les deux chefs de file sont Cambadélis et Moscovici, ministre des finances et de l'économie, l'homme le plus vérolé que je connaisse dans ce gouvernement, l'homme du patronat et éminence grise du MEDEF au gouvernement, il n'est qu'à voir ce regard fuyant et torve des gens de son espèce.
Pour couronner l'ensemble le PS en sa présidente Martine Aubry (Mlle Delors fille) à désigner, avant le vote des militants du PS (acte d'une haute teneur démocratique), Cambadélis comme son successeur, sinon rien, aucune motion autre n'est recevable, c'est incontestablement un parti d'une grande conscience démocratique qui nous a donné notre Président de la République actuel, ne cherchez donc plus l'erreur elle est intrinsèque pour ne pas dire congénitale.
Vraiment, je ne me sens aucune communauté ni aucune appartenance avec ces gens là ; nous avons en ce moment la crème de la racaille politique française au pouvoir.
Cette racaille est arrivé là grâce à l'aveuglement de la petite bourgeoisie "boboïsée", grâce surtout à la peur des couches sociales moyennement nanti, propriétaires de leur pavillon de banlieue, nains de jardin compris, qui ont eu peur que la gauche réelle, celle du FdeG ne le leur prenne, quelle erreur, quelle hérésie du sort, c'est au contraire cette fausse gôche caviardisée qui va les ruiner définitivement ; et enfin, ne nous le cachons pas, c'est aussi grâce au prolétariat lobotomisé par la téloche et les médiacrâtes.
Alors comment ne pas être amer, et n'avoir de rancune contre ces abrutis que je suis obligé d'appeler concitoyens et pour qui je vais continué à me battre contre vent et marrée, vaille que vaille, si vous ne trouvez pas que c'est héroïque, c'est que vraiment rien ne vaut plus rien.
Bon soyons nombreux le 30 et soyons les plus bruyants possible, il faut qu'on foute un bordel monstre, tel que les parisiens ne pourront pas oublier, qu'ils finissent par nous entendre ces autistes du gouvernement, et qu'au moins on obtienne ce référendum ; ils le contourneront bien sûr, comme cela a été fait pour le TCE avec le Traité de Lisbonne en 2008, et où on est tous restés bien tranquilles chez...
Heureusement que tu est la avec le FdG Jean-Luc, car tous ces honteux scandales passeraient dans l’indifférence total voulue par les médias quand aux réactions des ministres concernés(e). Normal c'est le PS... rien, nada, des nèfles !
@ Denis 234
Les remarques sont justes mais l'agressivité latente risque d'affoler les victimes que vous prétendez mobiliser.
Je vois que ça cartonne encore pas mal le PS. Si nous étions une armée en ordre de bataille, et si j'avais quelque galon pour y faire régner un peu de discipline, je pense que j'en enverrai quelques uns nettoyer les commodités, pour leur apprendre à gaspiller les munitions en tirant sur les "traîtres" qui ne mènent pas le combat. Laissez-les donc ! Nos ennemis s'en chargent. Et le peuple, pour qui nous combattons, a choisi de faire appel à eux pour déblayer le pays de la droite. Erreur tactique du peuple ? Sans doute. Alors montrons lui en quoi nous sommes meilleurs que le PS. Comment ? Certainement pas en nous considérant dans l'opposition ! Nous faisons partie du camp des vainqueurs, il faut vous le rappeler dans quelle langue ? Nous sommes "ayant droits", comme le dit si bien Jean-Luc. Cela veut dire : le droit de critiquer, donc de proposer autre chose. Nous devons dire : "voilà ce qu'il faut faire" et non pas passer notre temps à faire au PS le procès qu'il ne le fera pas. Ce procès, l'histoire s'en chargera ; et personne n'écoute les Cassandre ni les "je vous l'avais bien dit". C'est comme ça, il faut s'y faire.
@ 236 FORT à 16h47
les remarques sont justes mais l'agressivité latente risque d'affoler les victimes que vous prétendez mobiiliser
Rassurez-vous les victimes mobilisables ne fréquentent que rarement, ou pas, ce blog, à ce que j'en ai conclus ; par contre celles consentantes je les ignorent (il vaut mieux le dire comme ça), et si vous trouvez que mon agressivité n'est que latente, cela signifie que j'ai fait des progrès, il est difficile de ressentir soi-même ce que l'on imprime chez les autres, donc merci infiniment de vos critiques et observations, et ne retenons que la justesse des remarques et souhaitons quelles soient constructives, c'est le but quelles se sont données au franchissement de ma réflexion.
Jean Luc,
Jean Luc, s’il te plait, si tu n’as pas lu The Guardian, va lire la traduction du texte sur ce blog :
J’invite d’ailleurs tous ceux qui fréquentent le blog de Jean-Luc à le lire aussi. (si le lien ne marche, allez directement sur « lalettrevolée.net »)
En espérant que ce genre d’information accélèrera la prise de conscience vitale de chacun : L’euro ne peut pas être autre chose que ce qu’il est, ni servir à autre chose qu’à être l’outil de l’oligarchie financière.
A propos de la manif du 30 septembre.
Il est certain qu'elle s'impose. Mais les camarades qui appellent ici à un prolongement (peu clair) de cette manif. me posent problème.
1- Cette manif. comme toutes les initiatives pour un referendum et au-delà contre le TSCG (pétitions, journées d'action, campagne éclair) est légitime et nécessaire.
2- Il faut cependant remarquer qu'en Mai et Juin dans les quatre journées d'élections, 89% des électeurs ayant voté, n'ont pas et en toute connaissance de cause, voté contre ce traité puisqu'ils n'ont pas voté pour le FdG. Ils ont élu des représentants et un président qui ont toujours dit qu'il fallait ce traité et qu'ils le ratifieraient. Hollande comme Sarkozy, comme le PS de Aubry et l'UMP de Copé, de Fillon, sans oublier les "écologistes" de Cochet, à Cohn-Bendit. Il va falloir jouer fort pour trois mois après faire évoluer les esprits, imposer le référendum et obtenir le non.
3- Mon avis, c'est que même avec une campagne exemplaire, argumentée comme en 2005 (et cette campagne de 2012 est encore balbutiante),nous n'avons pas les forces, même unis, (et ceci sans rancune entre nous et sous-entendus comme certains ne cessent de les déployer sur ce site) pour transformer une marche en "autre chose".
4- D'ailleurs"en autre chose" c'est à dire en quoi ? Sit-in, occupation de place ? même à la Puerta del Sol ils ont fini l'an dernier par rentrer. Les mineurs des Asturies du plus lourd et sérieux, cet été,idem.
5- Sur le TSCG, Nous n'avons pas le choix, nous devons gagner. On a bien vu ce qu'avait imposé le Oui à Maestrich, même le non au traité constitutionnel n'a rien pu contre cette saleté de traité de Maastrich. Les mots d'ordre"romantiques" du type occupation sans fin, ou prise du Palais d'hiver de la Bourse ou du Luxembourg me paraissent délirants.
6- Pour l'instant il faut a/ mobiliser notre entourage, nos partis (et c'est pas acquis). b/ développer une campagne d'analyses, précises, dans tous les cercles qui sont les nôtres, par tous les moyens à notre disposition: articles, discussions,réunions, tractage.
7- Ce n'est que si l'évidence de la nocivité du TSCG apparait aux masses que la mobilisation se fera et qu'elle se transformera en mouvement de fond.
Conclusion: au boulot !
Tout à fait d'accord avec Poncet à 16h47
Le peuple, pour qui nous combattons, a choisi de faire appel au PS pour déblayer le pays de la droite. Bien sûr c'est une erreur tactique mais les électeurs qui ont voté pour le PS au premier tour, ne le reconnaissent pas encore, ils n’ont pas encore intégré que ce parti n'est pas un parti de gauche. Nous ne pouvons pas faire le chemin à leur place. Petit à petit, ils intégreront que ce sont les solutions contenues dans le programme de l'humain d'abord qui sont les seules valables, les seules vraiment de gauche. Beaucoup de ces personnes ne sont pas forcément des militants roses mais tout simplement des personnes peu politisées. Même si elles peuvent s'impliquer localement ou pour une association, pour la majorité d'entre elles, la politique au niveau national est pour les spécialistes. Ces électeurs du PS dès le premier tour recherchent pour la plupart, comme dit la chanson, à être « quelqu'un de bien », ce ne sont pas des égoïstes mais ils n'ont pas encore compris, l'importance qu'il y a à s'informer pour ne pas laisser le pouvoir à des assoiffer d'argent et ne perçoivent pas les conséquences lourdes sur leur quotidien s'ils ne le font pas. Il leur faut du temps car même s'ils commencent à être déçus et qu'ils doutent, n'oubliez qu’à cause des médias, ils sont encore persuadés que seuls les dirigeants du PS sont des personnes instruites, justes, raisonnables qui prendront les meilleures décisions. Oui, Jean-Luc Mélenchon a raison de dire que les dirigeants du PS sont de gauche car ils ne sont pas prêts, ces électeurs, à entendre un autre discours. Bien sûr, Jean-Luc dit aussi qu'il pense que le PS se trompe et que notre programme est la solution pour qu'ils puissent faire leur chemin vers le front de gauche.
Ah que j'aimerais comme vous, pouvoir les secouer, leur mettre dans la tête instantanément : « le PS n'est pas à gauche, tu n'as pas voté à gauche, le parti à qui tu as donné ta voix, veux dans ton dos, faire passer le TSCG qui instaurera l'austérité à perpétuité, ton erreur est lourde de conséquences pour toi qui te veux « quelqu'un de bien » : des gens souffrent maintenant et souffriront encore plus après le TSCG »
Depuis les dernières élections -présidentielle et législatives - j'espérais un vrai changement, une embellie. Plus le temps passe et plus je suis étonnée, déçue ! Je crois que le FdG peut attendre un petit peu son heure. Patience, elle arrive !
Merci, Jean-Luc, pour cette analyse très pertinente du rôle néfaste du MEDEF.
RV au 30 sans rien lâcher !
Démonstration magistrale mais où est la surprise ? Bien sûr que l'ennemi de ce gouvernement n'est ni le medef ni la droite mais bel et bien les forces revendicatives de gauche. S'abstenir de voter les lois qu'il propose n'est pas suffisant.
Concernant le vote sur la ratification du TSCG, comment faut-il comprendre la phrase "Le président du groupe socialiste de l'Assemblée, Bruno Le Roux, a averti qu'il n'y aurait pas de liberté de vote des députés PS sur ce texte." dans cet article du Monde? Que les socialistes qui voteraient contre seraient exclus du parti socialiste?
@menjine 240
Bien d'accord avec toi !
Le positionnement de JL permettra aux électeurs PS, qui dans leur immense majorité aspirent a la même chose que nous, de regarder d'un œil nouveau notre programme. C'est donc avec eux qu'une victoire sera possible pour nous.
Ceux qui prônent des actions plus "musclées" qui raviraient le sieur Valls, trop content de nous déloger a coup de CRS, nous garantiraient la une des journaux TV et presse mais pas dans le sens que nous souhaiterions.
Soyons nombreux le 30, argumentons sans relâche, ça finira par faire son chemin.
La pleine conscience des enjeux induits par le TSCG nous oblige a garder la tête froide, ne perdons pas le bel élan qui est le notre : ensembles, toujours plus nombreux, ne lâchant rien, argumentant toujours, démontrant sans relâche, en un mot : responsables et Prets a assurer une vraie politique de gauche. Soyons irréprochables, c'est a ce prix que nous attirerons toujours plus de sympathisants.
Le numéro d'équilibriste de ce gouvernement est a terme intenable, rien ne différencie (a un carambar près) celui-ci du précédent, ça va finir par se voir comme le nez de Cyrano au beau milieu de sa figure.
Allez zou ! C'est pas maintenant qu'il faut faire n'importe quoi ! On ne lâche rien nous au moins !
Amitiés fraternelles,
Dans l’émission "L'humeur Vagabonde" d'hier Roche laisse entendre qu'il y aurait des anciens de Goldman Sachs au sein des politiciens français, quelqu'un sait de qui il s'agit ? Puisque qu'après avoir couper les bras et les jambes à la finance spéculative il faudra s'occuper des têtes. Belle conclusion de M Généreux. Merci.
RDV le 14 et 30.
@ 234 Denis F
qu'ils finissent par nous entendre ces autistes du gouvernement,
Votre colère est légitime, mais on peut aussi le dire autrement. J'ajouterais si vous me le permettez, les autistes entendent très bien, ils méritent beaucoup mieux que les mandarins de ce gouvernement, à qui nous demandons de ne pas nous entendre mais de nous écouter. Vous pouvez, tout comme moi, aller sur leur site et surtout sur le blog du copain à DSK et lui dire ce que vous en pensez de sa politique et de sa magouille envers la mise en place de la banque d'investissement.
Oui, j'ai voté Hollande pour virer Sarkozy comme nous l'avait conseillé J-L Mélenchon. Mais je vois que la déception ne s'est pas faite attendre. Voilà que le 1er ministre fait des courbettes au MEDEF à ce que je sache et comme beaucoup ici le MEDEF est un syndicat de patrons et non des ouvriers. Au PS ça ne change pas, les patrons ont toujours été dans les petits papiers du pouvoir y compris quand il est socialiste (si on peut dire socialiste).
Il est à espérer que ça va changer et un peu plus vite, car jsuqu'à présent le changement on n'en n'a pas encore vu beaucoup la couleur, il ne semble même pas "rose".
Au train où vont les choses, dans 5 ans Sarkozy, l'UMP, voire M. L Pen seront a
Un très bon élément de langage donné par Jeanne Moll (38), qui devrait être repris en boucle pour mieux se décontaminer du MEDEF: les entreprises, ce n'est pas le patronat.
Pacific dit à 13h56
"... si l'État baisse sa taxe sur le litre de carburant, il ne perd pas, il ne fait que gagner un peu moins. Le chiffre de sa rentrée d'argent reste le même."
Vous avez raison! J'ajoute que si l'euro baisse encore, même si le baril baisse un peu, le prix à la pompe va monter et le produit absolu des taxes aussi !
Invisible dit à 14h39
" La Marine, c'est une maligne. Elle a compris qu'elle n'a pas besoin de se creuser les méninges. Elle...fait celle qui a tout inventé. Les médias se précipitent et hop...Nous marquer à la culotte est décidément une sacrée trouvaille."
J'ajouterais que depuis qu'elle a acheté notre programme en mars, de nombreuses lignes doivent être surlignées au stabilo jaune! Pas toutes...faut pas pousser.
Hier j'ai écouté C.Barbier dans "c'dans l'air". Il propose que les salariés se défassent d'une semaine de congé pour améliorer la compétitivité des entreprises ! Ainsi le patronat pourra financer le social. Des congés supplémentaires certainement. Il a dit sans sourciller, nature, angéliquement rigoureux.
Aujourd'hui j'ai écouté F.Chérèque dans "c'dans l'air". Il pense que le coût du travail est trop cher. Tous les libéraux qui l'écoutaient autour de la table se sont ébahis de tant de lucidité, de la "centralité" de la question. Ils en ont déduit que le syndicalisme était entré dans le XXI ème siècle. Même Calvi s'est senti obligé d'absoudre les syndicats qui naturellement font jouer les rapports de force. Il n'a pas dit lesquels.
Ce taux de chômage qui nous fait honte alors que tous les autres pays européens ont éradiqué ce fléau. Voyez l'Angleterre, l'Allemagne,.... s'exclame le présentateur du 20h sur TF1 ! puis d'expliquer dans le reportage que les emplois à 1euro, les temps partiels à 17n par semaine ont permis à l'Allemagne de ramener son taux de chômage à 5%. Quand même !
Qu'ils s'en aillent tous !
Reconnaissez que le pire c'est bien F.Chérèque. Car les autres, ne sont pas sensés défendre les salariés.
Un petit scoop pour les soutiens de Dupont-Aignan qui se sont exprimés sur ce blog pendant la campagne. Il appelle à discuter avec le FN. Bon c'est dit.
Pourquoi une nouvelle manif réussirait-elle à modifier une stratégie du pouvoir mieux que les manifs précédentes ?
Les dirigeants semblent ne pas être en mesure de s'opposer à la pensée ultra dominante, mais ils pensent qu'ils ont essayé et qu'ils ont constaté leur impuissance. Maintenant ils n'essaient plus et ils pensent que leur cynisme est l'expression d'une grande sagesse. C'est ceci qui devient ensuite la définition de la "réalité", alors que nous on continue à penser qu'on peut faire autrement. C'est un dialogue de sourds, parce que comparé à cette soi-disant sagesse le reste passe forcément pour le l'immaturité.
Ils disposent d'une puissance que leur a autorisé l'adversaire conservateur parce que ça va dans le sens de ses intérêts : maintenir l'ordre qui leur permet de prospérer à l'abri de lois qui sont faites pour favoriser leurs intérêts.
Face à l'arsenal législatif et policier, une marche ou une manif ne sont qu'un décor de mise en valeur des acteurs, sur la scène du pillage organisé de la société par ceux qui prétendent la défendre.
Un grand rassemblement populaire, absolument indispensable, devrait investir des lieux stratégiques inhabituels sinon il ne servira à rien. C'est possible si les militants sont autre chose que des anonymes survoltés provisoirement par le mouvement de la foule, et c'est maintenant le cas pour beaucoup de gens, non ?