12sept 12
Dans cette note il est question de mes journées, d’une magnifique interview de Joseph Stiglitz, de ma visite à Pétroplus, de la prestation de François Hollande à TF1. Puis d’une nouvelle triste. Et enfin de mon avis sur une chicaya de série B à propos du choix de la date de la manifestation du 30 septembre. Comme c’était trop long déjà j’ai dû renoncer à d’autres choses que j’ai mitonné en suivant les débats du Parlement européen.
Ce billet est illustré par des portraits d'ouvriers de Pétroplus lors de la visite de l'usine le 10 septembre 2012. Photos : S. Burlot.
Ma journée du mardi a commencé dans un éblouissement. J’ai lu l’interview magnifique de Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie, réalisée par Pierre Ivorra et Clotilde Mathieu dans « « L’Humanité » du jour. Quel formidable point d’appui ! Y a-t-il quelque chose dans ce qu’il dit qui ne confirme tout ce que nous avons dit, écrit et argumenté depuis des mois et des mois ? Que ce soit à propos de la crise actuelle, de l’absurdité des politiques d’austérité, de la nature de classe des intérêts qui se confrontent en ce moment, tout va dans notre sens ! « L’Humanité » met en exergue cette appréciation qu’il formule et que nous pouvons signer : « L’austérité est un désastre ». Je crois que je vais me précipiter pour acheter son dernier livre « Le Prix de l’inégalité ». De ce que je lis dans l’interview, je retrouve l’idée fondatrice des travaux de Jacques Généreux dans « La Grande régression » et sa thèse sur la machine à faire « dissociété » qu’est le capitalisme de notre temps. J’y trouve le pari inverse de celui fait par les Sarkozy et les Hollande concernant la baisse du coût du travail et la flexibilité comme solution à la crise. J’y devine le volontarisme concret qui anime le livre de Généreux, « Nous on peut ! », qui vient d’ailleurs d’être édité en livre de poche ! Je reprends deux extraits de cet entretien que je crois spécialement taillé pour nous aider dans nos tâches de conviction dans les jours à venir.
« L'Humanité » : Comment expliquer l'acharnement à imposer des politiques d'austérité un peu partout alors qu'elles sont injustifiables économiquement ».
Joseph Stiglitz : « C'est pour moi un véritable mystère. Nous avons expérimenté de telles politiques d'austérité des dizaines de fois et, à chaque fois, cela a été un échec. En 1929 cela a été le cas avec le président des États-Unis Herbert Hoover qui a transformé l'effondrement de la bourse en une grande dépression. Plus récemment, le FMI a fait pareil dans le Sud-Est asiatique et en Argentine et cela a été un désastre. La plupart des pays européens qui ont engagé politique d'austérité sont maintenant en récession ; l’Espagne, la Grèce sont en dépression. Compte tenu toutes ces expériences, la possibilité pour les politiques d'austérité de réussir parait minime. La plus forte probabilité est que l'économie cesse de croitre, les recettes fiscales cessent d'augmenter, les dépenses sociales et le chômage continuent d’augmenter et que au final, les améliorations budgétaires espérées ne soient pas au rendez-vous ».
« L’Humanité »: Suffit-t-il qu'il y ait un bon état pour sortir de la crise ? »
Joseph Stiglitz: « C'est complexe, car, qu'entendez-vous par un « bon état » ? On peut avoir un État bien intentionné qui ne comprend rien à l'économie ou qui croit que l'austérité ça fonctionne. Mais s'il met en œuvre une politique d'austérité, aussi bien intentionnée soit-il, il est probable que le résultat ne sera pas bon. D'un autre côté, si vous avez un État qui reflète l'intérêt des banquiers, on peut être certain qu'il sera incapable de sortir de la crise d'une manière qui serait profitable à la plupart des citoyens. »
Je trouve que mon emploi du temps à une tendance, de nouveau, à se remplir beaucoup trop vite. Les journées se remplissent plus qu'il n'est raisonnable. Ainsi lundi, je commençais le matin par l'émission d'Europe 1, suivi d'un déplacement en Normandie pour aller soutenir les camarades de Pétroplus, retour à Paris, suivi d'un nouveau départ pour rejoindre la session parlementaire à Strasbourg ! Pourtant si je m'agace de voir le retour de cette sorte d'hyperactivité, quand je prends le détail, je ne regrette rien, je me réjouis de tout ce qui a eu lieu.
J’ai donc pris le train gare Saint-Lazare pour aller à Rouen et ensuite sur le site de Pétroplus. L’idée vient de la semaine précédente. Laurence Sauvage, la secrétaire nationale chargée des luttes, m'avait dit, après ma visite chez Sodimédical, qu’il fallait aussi tenir compte du moral des Pétroplus. Elle les sentait atteints. On a donc appelé les camarades. « On peut venir vous voir ? ». Réponse rapide et chaleureuse : oui ! Il y a plusieurs raisons à ce type de déplacement de ma part. La première est humaine. A l’occasion de rencontres comme celles que nous avons eues en pleine campagne électorale, où toute l'attention se concentrait sur le sujet, se créent des liens humains au hasard d'un regard, d'une main sur l'épaule, d'un éclat de rire ou d'un moment d'émotion commune. Il ne faut pas effacer cette réalité. Au-delà de tout ce qui nous motive et des raisons que nous avons d'être là, qui ne sont pas, bien sûr, d'ordre sentimental, il n'empêche qu'après tout, et au bout de tout, c'est le souvenir de cette fraternité qui nous aide le mieux pour la suite du chemin à faire. Revenir après les élections, alors qu'on ne vous demande plus rien, c'est une façon de marquer du respect pour ce qu'ont été ces moments auparavant. D'ailleurs sur place c'est bien comme cela que c'est ressenti. Et c’est une façon de prouver que cette campagne n’était pas pour nous une adition de coups de communication mais une construction politique de masse inscrite dans la durée. En revenant, je montre que notre conception n’est pas celle du cirque médiatique !
La seconde raison est que la lutte de Pétroplus est une lutte d'intérêt général. Plus que jamais la capacité de disposer de moyens de raffinage important en France correspond à une nécessité pour notre indépendance et pour la maîtrise de nos approvisionnements. N'est-ce pas spécialement le cas quand tout l'univers résonne des échos des dangers qui mûrissent au Moyen-Orient ? Je n'en dis pas plus. Mais je crois me faire bien comprendre. Il y avait 23 raffineries en France, il n'y en a plus que neuf. Ce n'est pas du tout une bonne situation que de dépendre à ce point des importations pour les produits finis dans un domaine stratégique. La troisième raison est que l'évolution du dossier nous apprend beaucoup de choses, mieux que de longs discours et que bien des lectures. Je ne vais pas faire un rapport complet sur ce thème. Je note juste quelques images à ce sujet.
Voici la première. La capacité totale de production en France est de 60 millions de tonnes de produits finis. Il vient de s'ouvrir une unité de production en Inde, qui n'est pourtant pas du tout un pays producteur de pétrole, pour une quantité de 67 millions de tonnes. Cette raffinerie n'a pu ouvrir qu'à la condition expresse que pas un litre de ses productions ne soit vendu en Inde. Tout est pour l'exportation. Le grand déménagement du monde montre ici à quel point il est une stratégie pour la profitabilité du capital au détriment de toutes les exigences sociales et écologiques. Pensez aux chemins dangereux que parcourent ces produits indiens. Imaginez les milliers de kilomètres de pipeline, les bateaux pleins à ras bord, dont les cargaisons vont faire le tour de l’Europe en mer et finir dans la Manche au milieu d'une multitude d’autres bateaux pour décharger enfin les produits dans les cuves des… raffineries désaffectées ! Quelle folie ! Autre image : celle des administrateurs chargés de liquider Pétroplus et qui multiplient les embûches pour rendre impossible l'arrivée d'un nouvel acquéreur. A qui le crime va-t-il profiter ? Enfin, ultime spot. En ce moment Pétroplus qui n'a plus ni actionnaire, ni patron a été remis en route par les ouvriers. Ceux-ci ont dû pour y arriver surmonter d'innombrables problèmes techniques. Mais la raffinerie raffine ! Et elle fait en ce moment beaucoup de profit compte tenu de la remontée du prix de l'essence. Quelle drôle d'histoire !
En ce moment tant de situations paraissent étranges. Ainsi ce dimanche soir. Hollande à TF1. Je ne sais pas si tout le monde a compris tout de suite le sens de ce qu’annonçait François Hollande dimanche soir sur TF1. Pour la gauche, c’est un événement politique de plus grande ampleur que le « tournant de la rigueur » de 1983. Un événement bien plus violent. En 1983 on entra dans une nouvelle logique en croyant que ce serait provisoire. Trois dévaluations, un emprunt forcé et un contrôle des changes avaient eu raison du gouvernement de l’union de la gauche. Ici rien de tel. Il n’y a d’ailleurs aucune surprise. François Hollande peut dire sans mentir qu’il avait bel et bien tout annoncé pendant la campagne électorale. Ce sera vrai. Absolument vrai. Et nous étions seuls à décrypter le sens de ce qu’il disait alors. Il avait bel et bien annoncé le plan de retour aux 3% dans le délai qu’il a confirmé à TF1. Mais pendant la campagne nous étions seuls à chiffrer ce que cela voulait dire. Les naïfs et les enfumeurs professionnels s’indignaient en cadence contre nos « accusations » et « procès d’intention ». Et maintenant ? Nos chiffres sont confirmés. Il s’agit bien d’une ponction d’au moins 33 milliards d’euros. Je dis « au moins ». Car si l’objectif veut être tenu, compte tenu de la récession que cela va aggraver, les recettes fiscales vont diminuer. Par conséquent les ponctions devront être augmentées d’autant. Pour chaque dixième de point de croissance perdu (0,1 point), il faut ajouter environ 1 milliard de coupes supplémentaires à la saignée. Donc si la croissance n’est que de 0,5 %, il faudra trouver 7 milliards supplémentaires. La ponction globale sera alors comprise entre 37 et 40 milliards ! Cela représente un retrait équivalent aux dépenses annuelles de la branche famille de la Sécu. C’est-à-dire au total de 38 milliards de prestations familiales que constituent les allocations familiales, les aides au logement et l’allocation adulte handicapé ! Ou encore au total de la richesse annuelle produite par la Bulgarie ou la Tunisie !
Je fais ces comparaisons pour donner un contenu concret à l’importance de ce qui s’annonce. Car pour l’instant l’ampleur de la ponction n’est pas bien comprise. Les chiffres sont trop abstraits pour cela. On peut cependant en donner encore une unité de mesure. Elle sera politique. Il s’agit du double du total des deux plans de rigueur de Fillon en 2011. Le premier, en août, avait couté 11 milliards, le second en novembre 7 milliards. Deux fois pire que la droite. Mais vous avez été prévenus, sans aucune ambiguïté, ici même et dans tous les discours et écrits des responsables du Front de Gauche pendant toute la campagne. Je laisse respirer un grand coup les amis du « vote utile » qui seraient de passage sur cette note. Dites « merci » à la presse éthique et indépendante qui vous a aidé à croire aux bobards que vous aviez envie d’entendre.
La seule nouveauté c’est qu’enfin on connaît la répartition de « l’effort ». La prétendue « justice » de sa répartition est un trompe l’œil de plus. Car les deux tiers sont mis à la charge du peuple. C’est en effet un nouvel enfumage de ne compter à ce titre que les 10 milliards de la part supplémentaire d’impôt « sur les ménages ». Car les 10 milliards de dépenses publiques ajournées, de postes dans la fonction publique supprimés, tout cela c’est autant de services en moins pour ceux qui ont besoin et dépendent d’une façon ou d’une autre de ces services ! Des services en moins, dont parfois on ne peut se passer, et qu’il faudra aller chercher ailleurs, beaucoup plus chers, sur ses deniers. 10 milliards de dépenses d’état supprimées, combien d’emplois indirects détruits ? La baisse des dépenses de l’Etat, ce sont des indemnités chômage de plus, des salaires de moins, du mal vivre supplémentaire. Et le rasoir comporte une deuxième lame.
Car si l’on examine la méthode pour la part prise par l’impôt « sur les ménages » on voit tout de suite cette deuxième lame. Certes on entend beaucoup parler des souffrances des hypers riches. On entend moins les autres, pour l’instant. On doit pourtant prévenir que ça va faire mal. Par exemple le gel du barème de l’impôt sur le revenu. Cela signifie que des personnes payeront plus d’impôt sans que leur revenu n’ait augmenté. François Fillon avait déjà utilisé le procédé dans son plan de novembre dernier. En avril, dans « l’Express », François Hollande critiquait cette mesure comme « ce qu’il y a de plus injuste » et annonçait qu’il ne la « garderait pas ». Pourtant il avait déjà annoncé son objectif de retour aux 3%, à marche forcée. Donc il savait qu’il bloquerait lui aussi le barème de l’impôt ! Mais il ne risquait rien. Personne ne lui posait aucune question d’aucune sorte sur les économies qu’il comptait faire. Et à présent ? Qui lui pose des questions sur ce qu’implique concrètement la généreuse « décote » annoncée sur les deux premières tranches de revenu ? Il s’agit, paraît-il de protéger les « classes moyennes ». Mais la troisième tranche qui, elle, sera gelée, commence à 11 897 euros de revenu par an. Soit 991 euros par mois ! Quel genre de classe moyenne trouve-t-on à 991 euros par mois ? A trente euros au-dessus du seuil de pauvreté on est donc « classe moyenne » pour le nouveau gouvernement ? A l’autre bout de la chaîne, c’est aussi étonnant.
La taxe à 75% au-delà de un million de revenus par an est donc provisoire. La réforme visait les revenus excessifs. Elle est devenue « provisoire ». Les revenus excessifs ne seront plus excessifs ensuite ? Et cette réforme provisoire ne concerne pas les revenus du capital, même à titre provisoire. Seuls les salariés qui gagnent un million d’euros par an seront concernés. Etrange catégorie sociale ! Un exemple va permettre de mieux comprendre de quoi il s’agit. Dans le cas de Bernard Arnault, le futur nouveau belge, seul son salaire de 10 millions d’euros par an est concerné. Pas les 200 millions de revenus de capital qu’il touche par ailleurs. Méditez ce que ces sommes veulent dire.
Etonnante demande de Jean-Christophe Cambadélis à ce propos. Il propose que soit constituée une commission d’enquête sur la fraude et l’évasion fiscale. Personne ne l’aura informé que cette commission a déjà été constituée et qu’elle a produit son rapport sous l’autorité du sénateur Eric Bocquet du Front de Gauche. Il estime à 50 milliard le coût de ce type de fraudes et suggère des mesures pour faire face. De mon côté, lors du meeting de Rouen, en mars dernier, j’avais déjà présenté les propositions du Front de Gauche. Il s’agissait par exemple de l’obligation de résider fiscalement en France pour exercer une responsabilité exécutive dans une entreprise française. Même exigence à propos des sportifs professionnels à qui il serait interdit de représenter la France quand ils n'y sont pas domiciliés fiscalement. Je proposais aussi de développer les peines économiques : interdiction d'exercer pour les professions libérales, fermeture de l'accès à la commande publique pour les entreprises. Et bien sûr nous avions mis au point notre proposition de soumettre à l'impôt sur le revenu tous les résidents français à l'étranger. On se souvient que, après que Copé se fut bien moqué de moi sur le sujet, Sarkozy avait repris pourtant le même mécanisme. Nous avions pointé que les flux financiers entre la France et les paradis fiscaux pouvaient être coupés par une interdiction très simple à mettre en œuvre.
Enfin je veux encore mentionner que nous voulons durcir les poursuites pénales contre les cabinets et les banques qui organisent l'évasion fiscale. Cela peut se faire en passant de la poursuite pour complicité de « fraude fiscale », aujourd'hui simple délit, aux poursuites pour « blanchiment d'activité illicite » qui est un crime. Je mentionne tout cela pour que l’on se souvienne en permanence que notre campagne fut celle de la radicalité concrète. Nous sommes prêts à faire de nos objectifs une politique de gouvernement. Nous sommes une alternative gouvernementale à gauche.
La tristesse cette semaine, parmi nous, c’est la mort de l’un des nôtres. Il s’agit de Yann Cochin. C’était un salarié d’EDF et un syndicaliste de Solidaires-Energie. Cet homme, je l’ai connu un jour de grève de la faim contre un licenciement abusif à EDF en décembre 2010, le jour même de noël où je suis allé le voir sur le lieu de lutte. C’était un militant politique venu du trotskisme. Il avait quitté le NPA pour prendre sa part avec le groupe qu’il avait fondé, Convergences et Alternative, à la construction du Front de Gauche. Après l’épisode de la grève de la faim, la maladie fut détectée. Je ne le savais pas le jour où on s’est vu pour de bon, pour se parler, de part et d’autre d’une table, la fourchette à la main. Lui c’était un homme contenu. Un visage grave que le sourire transformait en une seconde. J’étais anxieux de cette discussion car Yann était un dirigeant trotskiste de haut niveau de culture politique. Son autorité morale était très respectée, je le savais. C’est lui qui me mit à l’aise. Je pense qu’il agissait de même d’une façon générale avec ses interlocuteurs. Rien de tout cela ne vaudrait que j’en parle puisque je l’ai connu si peu en dehors de ces circonstances certes un peu denses mais si limitées à échelle d’une vie consacrée au combat révolutionnaire.
Mais je veux retenir pour notre profit commun le sens de la responsabilité dont il se sentait investi. C’est cela qui signale une élite humaine. Il aurait pu rester sur son piédestal moral, dans sa routine au NPA. Il avait tout remis en cause de ces sortes de confort pour aller là où sa conscience politique lui montrait un devoir. Pour finir nous avons parlé de notre âge, de notre expérience politique, de nos échecs et de notre goût intact du combat. On conclut sur le devoir que cela nous créait à l’égard de nos tâches et de la génération militante suivante. Je ne m’attendais pas à une discussion sur ce terrain avec lui. C’est lui qui en a eu l’initiative. J’avais oublié à quel point les militants venant de « l’extrême gauche » sont, eux aussi, âpres et exigeants dans tous les domaines qu’ils abordent. Et les questions de la morale de vie et d’engagement n’échappent pas à la règle. Celui-là dégageait une esthétique de vie en parlant des principes qu’il énonçait. Je pense que ce message compte autant que le programme politique que nous portons et autant que tous nos combats particuliers. La lutte est une reconstruction de soi. Ce gars-là était spécialement bien reconstruit. Ça prouve que c’est possible. Vivons et luttons, nous serons meilleurs pour nous même et pour les autres. Et n’attendez pas que les copains n’y soient plus pour voir la personne qui palpite sous la bure du militant.
Voilà une polémique qui m'amuse beaucoup et qui m'attriste en même temps. J'apprends dans « Le Parisien » que certains dirigeants du PC auraient à se plaindre de mes « mauvaises manières ». J'aurais, est-ce possible, voulu imposer une date pour la manifestation de la fin du mois de septembre contre le traité européen. La grande « enquêtrice » qui a révélé cette « affaire » a juste oublié une des règles de l'éthique journalistique. Il s'agit de l'obligation de vérifier les affirmations que les uns font sur les autres. Mais comme m'a dit un de ses collègues: « Celle-là on connait ses méthodes ». Dont acte. En me consultant elle aurait pu apprendre que je ne me suis jamais mêlé de la date de cette manifestation. Pourquoi l’aurais-je fait ? La date s'est en réalité imposée toute seule par un raisonnement simple à comprendre. Nous avions intérêt à avoir la date la plus tardive pour tenir compte de l'effort militant qu’il faut déjà fournir, quinze jours avant, pour la tenue de la Fête de l'Humanité qui est pour nous un événement central. D'un autre côté, nous ne devions en aucun cas dépasser la date du 2 octobre car c'est la reprise de la session parlementaire ordinaire au cours de laquelle le traité va être mis en discussion. Ce point particulier souleva l'unique discussion qui aura jamais eu lieu sur le sujet, à supposer que l'on puisse appeler cela une "discussion", car l'échange ne dura pas plus de cinq minutes. Pierre Laurent proposait que l'on retarde d'une semaine, si c'était possible. J'en étais d'accord. Mais cela conduisait au 9 octobre. J'ai donc soulevé le risque que nous manifestions après le vote. Cela aurait mécaniquement affaibli la mobilisation. Et cela aurait changé la nature du rassemblement : nous serions passés d’une manifestation contre l'austérité pour exiger le rejet du traité ou le référendum, à une manifestation de pure dénonciation du gouvernement. De plus, on percutait la journée nationale d'action de la CGT et de la confédération européenne des syndicats ! On comprend donc facilement que ce n'était pas possible. Ce fut le seul moment où fut discutée la date du 30 septembre, laquelle, je le rappelle, s'imposait d'elle-même pour des raisons pratiques. S'il y a eu une hésitation entre le samedi et le dimanche, elle fut, elle aussi, de très courte durée. D'abord parce que le dimanche est considéré par tous comme plus confortable pour organiser une manifestation nationale. Ensuite parce que nous savions que le 29, samedi, a lieu la mobilisation nationale des travailleurs de l'industrie automobile. J'ai d'ailleurs reçu une invitation de Philippe Poutou pour m'y rendre! La vérité est donc que personne en particulier n'a proposé la date du 30 septembre. Quant à moi je ne suis jamais occupé du calendrier et je n'avais aucune raison de le faire. Je me suis contenté d'écouter, d'acquiescer et de reprendre à mon compte. Franchement : où pouvait bien être l'enjeu pour moi? A aucun moment je n'ai constaté, ni senti qu'il y avait un enjeu sur cette question. Ensuite, lors de la réunion de la coordination des organisations qui ont décidé de préparer cette manifestation, la question de la date est réapparue. Aucun d'entre nous et surtout aucun de mes proches ne fit non plus de cette question un enjeu. Ce n'est d'ailleurs pas nous qui avons arrêté finalement la date, mais le collectif, si mes informations sont bonnes. Bref toute cette affaire est un pur pipeau. Mais je ne peux mettre en cause la presse. J'ai bien lu que des dirigeants communistes m'impliquaient dans cette curieuse histoire corne-cul. C’est spécialement stupide de se tirer une balle dans le pied de cette façon le jour même de la conférence de presse pour lancer la manifestation. Quoi que nous disions à présent, le mal est fait. En réalité, je pense être une nouvelle fois le prétexte d'une bataille d’influence qui ne me concerne pas. Certes, j'ai le dos large. J'ai déjà vécu cela après notre score aux élections législatives. Sans crier gare, les mêmes me rendirent responsable de la situation, alors que je n'avais pas du tout dirigé cette campagne et que mon départ sur Hénin-Beaumont était une décision collective et unanime de l’ensemble de la direction politique du Front de Gauche ! Je précise que j'étais parfaitement d'accord moi aussi pour y aller : pour moi, les dirigeants politiques doivent aussi recevoir leur galon du suffrage universel, gagnant ou perdant. J'avais déjà agi de cette manière en abandonnant mon mandat de sénateur obtenu comme tête de liste gauche plurielle avec les socialistes, les communistes, les Verts et les radicaux de gauche. J’ai choisi de présenter ma candidature pour le Parlement européen sous notre propre étiquette de Front de Gauche. Je le faisais de nouveau en partant pour Hénin-Beaumont, en dépit de la difficulté, sans autre état d'âme autre que la fatigue immense que je ressentais. Je crois donc utile de siffler la fin de ce mauvais feuilleton du « choix de la date ». Il faut jouer collectif en toutes circonstances et ne pas battre sa coulpe sur la poitrine des autres. Je crois utile de rappeler au bon sens. Seuls les socialistes et la droite, rivés au traité sur lequel ils auront à rendre des comptes électoraux ont intérêt à des problèmes entre nous. Et la futilité des prétextes ne les arrêtera pas. Ne tombons pas dans le panneau. La manifestation du 30 septembre est placée sous l’autorité d’un collectif large. Suivons ses consignes ! L’enjeu est immense ! Le succès de la manifestation est un test de la combativité de notre peuple face à l'austérité. Car le traité c’est l’austérité, tout le monde doit et va l’apprendre. C’est surtout l’échec programmé de tout projet de mieux vivre. Nous allons être nombreux à battre le pavé, j’en suis certain si chacun consacre son énergie à construire et à rassembler. Quel que soit notre résultat tout sera fait pour le minorer. Ne donnons pas en plus des verges pour nous faire battre. Et j’apprécierais qu’on cesse de faire de ma personne le sujet obsessionnel à l'aune duquel devrait s'apprécier toute chose ou tout plan de carrière.
ça bouge pour le 30 : UDCGT 93/94/75/77 et SNESUP-FSU appellent à manifester à Paris rejoignant ainsi solidaires! (voir sur le site auditdeladette). Trop manquent encore à l'appel : contactons les!
On lâche rien!
@Seb
L'entrée en vigueur du traité est la date à partir de laquelle il est applicable. Il n'est applicable que dans les pays qui l'ont ratifié.
@ 91 jacquelin - @ 100 Michel Berdagué
J'ai dit bien des fois que le système ultra libéral était à la fois une réussite totale et un fiasco spectaculaire. Réussite totale pour 1 % (et encore, en comptant large) et fiasco pour les 99%. Les ultra libéraux comprennent un amagame surréaliste et pitoyable d'une majorité de "personnes à compréhension réduite" (périphrase pour ne pas ultiliser un terme insultant) et d'une infime minorité de ce que Jean-Paul Sartre appelait des "salauds". Les premiers sont des ultra libéraux d'espèce courant, genre perroquets du dogme, qui croient sincèrement que ce système est le seul possible, sans voir aveuglés qu'ils sont par leurs croyances, qu'il est incapable d'apporter le moindre bonheur aux peuples. Les seconds, eux, savent pertinnement que leur système n'apportera jamais le moindre bonheur à l'immense majorité de l'humanité, mais seulement à eux mêmes, et c'est même pour ça qu'ils l'ont mis en place. Tous les systèmes aberrants recourent toujours à la même synergie et à la même recette : 95% de zozos qui ne savent pas ce qu'ils font, manipulés par 5 % de gens malhonnêtes qui savent ce qu'ils font, mais le font quand même parcequ'ils mettent leurs intérêts égoïstes au dessus de tout.
@ 102 Seb :
"quelqu'un peut me rassurer quant à l'utilité d'un référendum ?"
Sauf erreur, un pays peut refuser d'ahérer au TSCG. Il sera mal vu et ne pourra être aidé (c'est à dire mis la tête sous l'eau par le FMI européen). Si le "non" l'emporte, la France, sauf une nouvelle mise à la poubelle du résultat, ne fera pas parti du "club des masos". Pas de quoi pleurer ! Et surtout cela donnera un mauvais signal aux marchés, mais un sacré encouragement aux autres peuples.
À chaque fois je suis ravi que vous ayez refusé de porter des muselières.
Il faudrait dire à Didier Migaud (président de la cour des compte) que c'est son parti qui a gagné les élections. Il ne lit pas la presse ?
@gerarddu70
"D'apres un sondage 45% des Français souhaitent entendre les propositions du FdG (programme H D'abord)"
Oui mais on a un sérieux problème on peut compter sur les doigts d'une main (et encore 2, 3 doigts avalés par une toupille n’empêcheraient pas de compter) les rares très rares émissions (grand public ou autres), info radio, télé ou presse qui ne nous soient pas ouvertement très hostiles. Ça a déjà été dit maintes fois,si les Français veulent nous entendre ce sera à nous de faire le boulot. Le grand enfumage médiatique bat son plein, faut il qu'ils aient la trouille.
A demain Camardes.
PS: j'ai entendu pour la première fois 1 pub pour la fête de l'huma sur FI (24 h avant des fois que ça donne des idées à quelques endormis, on est jamais trop prudent).
Bonsoir à tous
Jean-Luc, camarade, je suis au PC et sache que l'on est nombreux à t'estimer, on est tous avec toi, tu connais les journaleux mieux que nous! Le front de gauche est une union formidable oui je dis bien une union, si il y a de la mesquinerie elle est ridicule car alors elle n'est pas avec nous tous! et les uns sans les autres on est quoi? Cher Jean-Luc ne soit pas attristé et, merci de tes notes toujours clairvoyantes.
[...]
Et les 10 milliards versés par les entreprises, ils vont les prendre où à votre avis! aux actionnaires, aux salariés, aux clients? Ben oui gagné c'est 30 milliards pour notre pomme. Ce qui fait pour 60 millions de français: 500€ par personne, des séniors aux bambins!
"le changement c'est : on change et on ment "
Le plus difficile reste encore la difficile contorsion des chiens de garde qui font semblant d'être dans l'opposition mais jubilent de voir leur "modèle" si bien défendu par le PS...
leurs rêves les plus fous sont en train de se réaliser mieux et plus vite car le PS se disent t ils " calmera" mieux que la droite les révoltes populaires. Leur seul gros problème, c'est nous !
Sans grands moyens, sans grands médias, notre programme, enfin, les bribes qui arrivent a passer leur tamis font leur chemin, aussi sûrement que leur voie mène au désastre..
Ils sont parfaitement conscients que la finalité est la ruine de la nation, du tissu social, de la solidarité, de l'environnement. La vie vaut bien mieux que ça.
Diffusez massivement " l'Humain d'abord ", papier ou par mail, faut que ça bouge encore et encore !
A Barcelone, avec 1,5 million de manifestants, tv radios et journaux conservateurs ont méchamment occulte ou juste montre les petits casseurs a cagoules pour faire peur. Faut donc faire exploser le compteur le 30 mais surtout pas les vitrines.
C'est pas le moment de lâcher quoi que se soit.
@107 naif
"Il faudrait dire à Didier Migaud (président de la cour des compte) que c'est son parti qui a gagné les élections. Il ne lit pas la presse ?"
Mais le Migaud est sur la même ligne libérale que la bande qui a pris le contrôle de son parti (avec le consentement de la plupart des "militants" [sic], des béats-cotisants et des votutilistes. Donc la Cour des Comptes, sortant de son rôle strict, continuera de faire des préconisations libérales, comme une vulgaire OCDE. L'oligarchie est partout.
Les économistes atterrés ont publié une critique très sévère du rapport de la Cour des Comptes :
La stratégie Diafoirus à la Cour des comptes.
Ces ramassis prétendument indépendants que sont le Conseil Constitutionnel, piétinant la logique et outrepassant leurs pouvoirs, servent les marchés avant le peuple. Il n'est plus possible de parler de sages quand ces bonzes font passer leur idéologie avant le droit et avant la raison, au détriment de la République.
Sur France 5, dans « Argent sale, le poison de la finance », un intervenant dit : « Pourquoi n'y a-t-il pas de vraies listes noires ? Parce que dans les paradis fiscaux, on ne trouve pas que l'argent des mafias et des narco-trafiques, on y trouve surtout celui de la grande corruption politique et économique entrepreneuriale qui aujourd'hui est le pendant le plus moderne de l'économie criminelle. »
@Jean-Louis Charpal
Et si parmi ces 95 % d'ultralibéraux d’aveuglés « à compréhension réduite » qui pensent, dis-tu, croire sincèrement que ce système est le seul possible, il y avait en fait une proportion importante de personnes faisant partie de ces listes noires qui ont tout intérêt à croire et surtout à faire croire que seul ce système est possible ? Une société qui met en œuvre une politique de relance agit au nom de l'intérêt général et est transparente, par contre, laisser l'économie être exclusivement régi par le marché, installe l'opacité dont ces personnes ont besoin. Aucune transparence, donc pratiquement aucune dénonciation de corruption possible.
Les quadragénaires du PG doivent se mettrent beaucoup plus en avant, les médias qu'ils ont en face d'eux sont moins virulents que ceux face à Jean-Luc Mélenchon. Ainsi la parole pourra passer, s'immincer. Il leur faut passer à l'offensive, être présent dans "le buzz". Le buzz oui, mais le notre.
Eh oui, vous avez encore une fois raison.
Cette journée du 30 il faut qu'elle soit une grande réussite. Pour cela j'aimerais que vous dépassiez les "frontières" habituelles. En effet, beaucoup de gens, républicains sincères attachés à leur pays, sont prèts à nous rejoindre pour cette manifestation.
SVP. Ne leur fermez pas la porte. Le mur de l'U.E. ultra-libérale sera dur à enfoncer. Nous ne serons pas trop nombreux pour exiger un referendum !
Trois rendez-vous auxquels nous devons en masse participer : La Fête de l'Huma, sa force politique, son formidable "bain de réflexion", sa joie productive qui innerve toutes les luttes de l'année. S'en imprégner c'est se donner les moyens de comprendre ce qui se passe sur la scène politique.
La manif contre le TSCG, qui doit être unitaire et combative.
La journée d'action du 9 Octobre contre l'attaque frontale à l'encontre des travailleurs de toute l'Europe, les camarades d'Aulnay PSA seront en tête du cortège.
Trois actions qu'il ne faut pas séparer et pour lesquelles il faut se mobiliser autant, sans rivalité, sans aigreur et ressentiment.
Elle est là la castagne qu'on annonçait l'an dernier, ne désertons pas, que les "composantes du FdG" ne boudent pas, ce n'est pas le moment de chercher l'hégémonie.
"Tous ensemble" après les défaites de Juin, pour la victoire de la Révolution!
Partagé avec enthousiasme en ce qui concerne mes camarades français et désespérance en constatant l'immobilisme belge. Et outré de constater qu'un pseudo FdG aurait été créé en Belgique avec l'aval du FdG français.
Et pour tout te dire, Jean Luc, lorsque sur le chemin même du retour des Estivales, nous avons créé un "évènement " sur les réseaux sociaux pour disposer d'un outil fédérateur pour la mobilisation sur le TSCG, nous avions spontanément pris la date du 30, en indiquant une réserve d'usage quand à l'accord unitaire qui se ferait le 4 septembre. Avions nous, nous aussi gravement offensé quelqu'un ? polémique de série B c'est vrai.
Pour le reste, je crois qu'il faudra revenir entre nous sur le compromis qu'il a fallu accepter sur la question du référendum pour être unitaire pour dix, non pour le regretter, mais pour en analyser ce qui se cache derrière cette apparent refus de mettre en avant le référendum. Ce compromis indique déjà que nos partenaires, s'ils font un bout de route avec nous, n'ont pas compris encore qu'avec une simple stratégie de dénonciation nous n'entraînerons pas largement à marcher vers un dénouement qui ne soit pas simplement l'oeuvre des annonciateurs des lendemains qui chantent.
Diogène " Leur seul gros problème, c'est nous".
Oh oui, et les petits pbs de date de forme et d'égos de partis, de personnes, "leader ", sont ridicules par rapport aux enjeux et stratégies que Menjine à 1h23 précise.
Victoire pour la Révolution, nous la définissons comme Citoyenne, là déjà certains vont plutôt penser Danton que Robespierre, d'autres sous prétexte que la bourgeoisie a mis la main sur tous les pouvoirs de la république et pondu une constitution, la cinquième de tous les dangers, pensent qu'elle doit-être permanente, à savoir si elle est citoyenne elle est d'essence permanente avec une valeur que le Peuple sait si il est formé, informé, et actif pour apprendre, bref qu'il bouge son..., en rejetant toute servitude volontaire ou non.
Temps long,temps court, tout dépend du caractère, mais en regard de l'urgence extrême il n,'y a pas une seconde à perdre pour se mobiliser, au rassemblement du journal de Jaurès, le 30 pour la Manifestation Politique non pas revendicative mais d'exigence démocratique : la Parole au Peuple après débats contradictoires, tout acte brisant le choix populaire sera considéré comme de tendance autocratique et pas loin des pires dictatures et celle des financiers véreux n'est pas la plus soft.
Puis la Manif syndicale elle avec l'emploi au centre,les salaires, les services Publics, cette europe ultra libérale anti-sociale, mais qui déborde dans le champ Politique puisque une partie du patronat du médef se prélasse dans ce champ.
Il faut voir avec quelle promptitude le Luxe réjugié a réagi en jurant vrai de vrai qu'il ne faisait pas de politique, et qu'il pairai tous ses impôts, en non-dit surtout pas de "frais" de succession, oh le bon père, il ne pense qu'à ses rejetons, alors que des impôts rétablissant un peu l'injustice permettraient des crêches en nombre avec du personnel qaualifié, formé et sachant que les toutes premières années de vie sont des plus importantes pour se battre contre les injustices. Nous sommes loin des ex-ministres bourgeois qui assignaient les plus petits aux sphincters à maîtriser et qu'il fallait pour se faire gaver et torcher.
C'est comme l'Ecole, il ne suffit pas de lire, d'écrire et de compter, mais avoir tous les outils pour décrypter tous les mensonges médiatiques et de basse politique de non-pensée dite unique.
Après ces manifs politiques et syndicales les luttes dans les entreprises pour conquérir des Droits....
@lenormand à 0h57
"...Ne leur fermez pas la porte..."
La porte n'est absolument pas fermée! Ou sinon, si elle est fermée, c'est malheureusement dans la tête de ces Républicains. Le programme "L'Humain d'abord" est un programme vraiment républicain. Il suffit de le lire, de chercher l'information, et de poser (ici ou ailleurs) des questions. Les médias, hostiles au FdG, à la démocratie, ne font qu'une propagande négative.
Comme preuve, la manifestation du 30 septembre a pour objet une demande de débat démocratique, un appel pour un référendum.
Les Républicains sont les bienvenus. Ils sont déjà là.
On lâche rien!
Hier soir, sur la chaîne publique France 2, à une heure de très grande écoute (20h45) était programmé le magazine "Envoyé spécial". Les sujets abordés devaient être ceux parmi les plus chauds de l'actualité politique du moment : les plans sociaux et la justice sociale dans les entreprises avec à la clé plus de 70 000 emplois menacés. Il était également prévu l'interview de l'avocat Philippe Brun spécialisé dans la défense des victimes des plans sociaux. Ce même avocat qui assiste les 54 ouvrières de Sodimédical auprès de qui Jean Luc Mélenchon est intervenu récemment. Voilà enfin une émission que j'attendais impatiemment, et bien non, rien ou plutôt si, changement de thème. Circulez, il n'y a plus rien à voir !
Est-ce quelqu'un a une explication sur ce qui s'est réellement passé ? Pourquoi le thème initial du magazine a-t-il été occulté ? Nous ne sommes pas "maso" mais tout de même assoiffés de vérité dans un moment où les médias occultent même les annonces en faveur de l'extraordinaire "Fête de l'Huma" qui ouvre ses portes aujourd'hui à la Courneuve, nous sommes bien en droit de nous poser ce type de questions. Un jour les médias auront des comptes à rendre, en attendant demeurons en vigilance active et RV le 30 à Paris pour leur faire comprendre que nous ne lâcherons rien !
Entendu : Hue ne se reconnaît pas dans le P.C. : il était temps ! Il rejoint Chevènement, tu parles d'une recrue, à charge pour Chevènement de démissionner de cette U.E. ultra-financière véreuse qui prend le pouvoir partout et de manifester contre ça et exiger la Parole au Peuple, les manoeuvres et le positionnement se décantent, pour l'ex-pc les violons socio-démo virant aux libéraux ont eu le dessus.
En plus des débats sur la Révolution Citoyenne et la Sixième République avec Pierre Laurent lu dans l'agenda, nous aurons Barbara Hendricks entre autres, infos vers 6 h à Finter, le partner médiatique Public informe pour les lève-tôt mais pourvu qu'ça dure à chaque période. C'est sûr que le big Pb c'est le Front de Gauche.
A quand les N.P.A. et L.O.et P.O.I. de reconnaître " l'Humain d'abord".
Je reprends les propos en fin de billet: Car le traité c’est l’austérité, tout le monde doit et va l’apprendre. C’est surtout l’échec programmé de tout projet de mieux vivre. Nous allons être nombreux à battre le pavé, j’en suis certain si chacun consacre son énergie à construire et à rassembler.
En faisant du porte à porte par chez nous, village de 1500 habitants dans l'Aisne, nous nous apercevons vite que les gens sont heureux de savoir que quelqu'un "râle", selon leur expression, contre la situation actuelle! Leur faire connaître le caractère "encore plus austéritaire'du nouveau traité est une tâche qui porte ses fruits: les discussions et les nouvelles signatures (recueillies par cette méthode) sur la pétition pour un référendum en témoignent.
Sans parti, nous présentant en simples citoyens (du Front de Gauche), nous recevons un accueil favorable. Je dis cela pour encourager toutes les bonnes volontés à s'engager dans ce beau combat vers la justice.
On se retrouve à la fête de l'Huma stand Front de Gauche et Parti de Gauche, sur le thème du Traité, fraternellement, à bientôt!
Je suis attérée d'entendre ce matin aux infos, qu'à nouveau la Cour des Comptes sévit et cette fois ci pour baisser les retraites, comme Papandreou l'a fait en Grêce! De nouveau, le gouvernement socialiste sans révolte apparente des militants, veut nous imposer la misère! Je suis retraitée et j'ai travaillé depuis l'âge de 17 ans soit 33 ans. Je suis partie à la retraite avec 4 annuité de plus. J'ai donc aussi cotisé pour d'autre. J'aide financièrement un de mes fils, comme beaucoup d'anciens, qui ne peut pas s'en sortir avec 1100€ par mois.
Je suis révoltée, j'ai envie d'explosé quand on entend tous ces beaux messieurs et belles dames nous faire un horrible sort. Les rentiers, les banquiers et les actionnaires gagnent toujours plus tandis que nous nous allons vers la misère. Tous à Paris le 30 septembre contre les experts appelés par ce gouvernement pour nous réduire à la pauvreté par l'austérité. C'est le moment de combattre et d'être présent pour les faire reculer!
@ 111 Repect Oh11
Les gens que tu cites, évoqués par France 5 dans une émission sur "l'argent sale, poison de la finance", font évidemment partie de ceux qui savent parfaitement ce qu'ils font (cf mon message 103). Ils savent que l'ultra libéralisme et toutes ses dérives, dont ils sont les auteurs et les profiteurs, n'apporteront jamais aucun bonheur pour les peuples, mais seulement pour eux. A supposer qu'accumuler du fric fasse le bonheur ; sauf qu'en accaparant et confisquant les richesses, ils empêchent de vivre décemment les autres qui ne demandent que le nécessaire.
@ 122 Jupsy - 8h48
" Je suis attérée d'entendre ce matin aux infos, qu'à nouveau la Cour des Comptes sévit et cette fois ci pour baisser les retraites".
Il est très dans l'air du temps, c'est même un "tic de gouvernance", que les politiciens qui ne veulent pas voir les choses en face, ce qui les obligerait à prendre leurs responsabilités, s'abritent et se cachent derrière tout ce qui n'est pas élu et hors du jeu institutionnel démocratique. Rien de tel pour fuir le peuple et le pousser,lentement mais sûrement en dehors du paysage, car il ne doit pas s'occuper de ce qui le regarde. L'oligarchie financière mondiale, le FMI, l'OMC, la commission européenne, la BCE, la Cour de justice européenne montrent la voie. Il s'agit au niveau national de copier-coller ce modèle et tout est bon qui va dans ce sens. La Cour des comptes, le Conseil d'Etat, le Conseil Constitutionnel, le MEDEF, la Commission de "régulation" en matière d'énergie (merci les hausses de gaz continuelles) et j'en passe permettent de faire comprendre aux citoyens "qu'il n'y a rien à faire", qu'on voudrait bien, mais qu'on ne peut pas. Autrement dit : rendez vous, vous êtes cernés ! Comme le dit Jacques Généreux, il s'agit de menottes en plastique. Ces gens là dictent leur Loi parce qu'on les laisse faire. Un Gouvernement déterminé, soucieux de l'intérêt général, prenant en main le gouvernail, et l'initiative de nouvelles lois si nécessaire, peut imposer ses choix et tout ce petit monde non élu est bien oblige dans ce cas de faie avec. Le TSCG évidemment est la cerise sur le gâteau. Un grand pas en avant dans la iquidation de la démocratie. "Cachez ce peuple que je ne saurais voir" disent tous ces Tartuffe ! C'est bien pourquoi il faut qu'il se montre le 30 septembre !
Bonjour M. Mélenchon !
Vous évoquez "une magnifique interview de Joseph Stiglitz" dans votre post. Où donc pourrais-je consulter cette interview ? Merci de me diriger.
Bien à vous et solidaire....
A. Soldani
@ B.BALLESTER.
Les quadragénaires du PG doivent se mettrent beaucoup plus en avant, les médias qu'ils ont en face d'eux sont moins virulents que ceux face à Jean-Luc Mélenchon. Ainsi la parole pourra passer
Bonjour, je ne suis pas aussi sûr que toi, il suffit par exemple de regarder le piège dans lequel Alexis Corbière est tombé pour s'apercevoir que tout est calculé pour nous rabaisser, nous ridiculiser, nous faire passer pour de doux rêveurs quand ce n'est pas pour de dangereux staliniens. Certes, le journaleux fait semblant d'arbitrer pour donner le change mais l'on voit clairement que le combat est inégal, Alexis est littéralement assailli par cette horde d'ultralibéraux si bien qu'en définitive le téléspectateur lambda retiendra de l'émission, par conformisme (trois ont raison donc un seul a forcément tort), la conviction que les nantis sont les gardiens de la pérennité du pays et qu'aucun autre système ne peut être viable.
Ceci dit, nos porte-parole ne baissent jamais les bras et ne refusent jamais une interview quand elle se présente tellement elles sont rares... on se demande bien pourquoi.
@soldani 124
Je ne suis pas Jean Luc Mélenchon, mais c'est peut-être de cette interview du 11 septembre dont il s'agit.
Il est très important que se réalise, plusieurs fois, la réaction nucléaire du "tous ensemble" ! Que les électeurs du vote utile sortent de leur subconscient la prise de conscience refoulée, que les anciens ne passent pas à côté du potentiel des jeunes, et que les jeunes aient la révélation des attentes qu'ils partagent avec leurs aînés. "L'humain d'abord" est bien plus qu'un programme, c'est une bombe contre les monstres froids, mais une mine inépuisable pour notre devenir. Le candidat Mélenchon fut une révélation, le leader du FdG est une confirmation, mais nous devons être l'avenir. Cela sautera aux yeux malgré les gaz moutarde médiatiques, d'abord à la Fête de l'Huma, puis dans notre ascension militante jusqu'à notre co-production unitaire, la manif du 30 !
@ 39 DAVID JV
Remettre "l'humain d'abord" au centre du fonctionnement de la nouvelle société à laquelle nous aspirons et cela suppose une société de progrès sans croissance Dire "l'humain d'abord" c'est bien évidemment tout cela même si cela en chagrinera ou fera rire plus d'un
Bonjour,
Je ne partage pas tout à fait ton analyse, et je serais plus près de la réponse de J L Charpal.
Quelques questions. N'y a t il pas une autre mode pour changer de cap !par rapport à la fuite en avant caractéristique du productivisme ? Où et comment augmenter les recettes, où et comment réduire les dépenses ?
J'ai le sentiment que l'on fait une erreur de pensée en prenant seulement le P I B comme élément de mesure. Par exemple si l'on fabrique des autos de plus en plus rapides, on augmente le nombre de morts et en même temps le P I B !
A mon avis, ce n'est pas la croissance pour la croissance qu'il faut aller chercher, mais plutôt la répartition des richesses. On pourra ainsi, empêcher le passage de l'économie en droit (traités Européens) et que les marchés dictent leurs règles
Pour info, le rapport de la commission d'enquête sur l'évasion des capitaux et des actifs hors de France, annonce que ça provoque chaque année un manque à gagner qui se situe entre 40 et 50 milliards d'€. Sachant que pour ramener la dette à 3 % il faut 40 milliards d'€, je te laisse réfléchir. Et encore, 1/10 de point de croissance équivaut à 1 milliard de recettes fiscales. Aujourd'hui, puisque la croissance est en panne, les politiques pensent en profiter pour relancer une croissance à partir de produits propres.
Je pense qu'il est de bon ton de revenir au Programme du Front de Gauche, qui a l'énorme avantage de mettre l'humain au devant de la scène et de proposer un ensemble cohérent où s'interpénètrent l'économie, la valeur sociale et l'écologie
Je suis preneur de toutes lectures à la condition quelles soient en phase avec ce Programme.
Alors, si, on en parle maintenant ! Eh bien Spinoza se trompe! Spinoza ! Si, la plèbe a une vérité et un jugement. Tous les hommes possèdent l'art du jugement politique, n'en déplaisent à certains intellectuels. L'apathie politique et l'ignorance politique sont un fait fondamental aujourd'hui. C'est incontestable. Les décisions sont prises par des dirigeants politiciens professionnels et non par un vote populaire qui n'a au mieux qu'un pouvoir occasionnel de veto une fois le fait accompli. Et pourtant sachant cela il faut être à la manif dimanche. Pourquoi ? Parce qu'il faut un rapport de force pour que une nouvelle forme de démocratie populaire soient débattue. A dimanche, donc.
Une question pratique. Y a t'il des bus ou des trains pour le 30 septembre en partance de Bordeaux ?
Intervention aujourd'hui de M.Mélenchon aux grandes gueules : clair, posé, pédagogue comme d'habitude. Le très libéral Pascal Perri n'avait pas sa verve habituelle. Continuez M. Mélenchon, j'ai voté pour vous, merci de m'avoir ouvert les yeux.
@soldani
Je pense que Jean-Luc Mélenchon évoque l'interview de J. Stiglitz dans l'Humanité.
Dans la programmation de la Fête de l'Humanité, au delà de l'exellente Patti Smith et bien d'autres artistes, un groupe du Nord de la France "Marcel et son Orchestre…" est programmé. Ce groupe (assez engagé à gauche) est extrèmement populaire dans le Nord de La France (et aussi ailleurs). Je dis celà, on ne sais jamais, au cas où, en cas de meeting par exemple. Cela peut éviter quelques mauvaises surprises comme avec ce bouffon, prétendu de gauche...
La Cour des comptes a bon dos. Elle a servi de prétexte à un gros mensonge de Hollande dimanche dernier (la Cour me demande de trouver 30 milliards pour 2013, alors que c'est l'obligation du traité qu'il veut faire ratifier). Maintenant, la Cour des comptes sort un rapport sur la Sécu (au moment où sort un bouquin - de droite- sur les médocs inutiles), qui va servir de caution au gouvernement pour imposer des mesures d'austérité. On va beaucoup entendre la Cour des comptes ces temps prochains.
Beaucoup parmi vous trouvent que notre parole n'est pas entendue dans les médias (ou complètement déformée). C'est vrai. A nous de prendre d’assaut les médias pour leur imposer une explication de texte et un débat sur le sujet avant la ratification (pour un coup massif d'éduc pop, et mettre la pression sur les élus "de gauche"). Proposition en cours d'envoyer une délégation (de gueux) le 30 devant le siège de France télé en même temps que la manif. L'idée est soutenue et suit son chemin. On lâche rien !
@candice132
Très bon intervention de F Delapierre (12h30 F Cultures), le journal ponctuer par ses commentaires, et une trop courte interview. D'entré on (je) ressens le journaliste ravi de devoir s'y coller, l'orientation donnée est rapidement reprise en main et recadrée sur l'essentiel, excellent. Ils peuvent être vicelards soyons malins et habiles. C'est exactement ce que je viens d'entendre, bravo F. Delapierre.
Bonne idee 135 emmenez donc quelqu'un de chez PSA en lutte. La 1ere parole qu'ils ont dite c'est "Hollande est un bouffon" et la 2eme, "Montebourg, un tigre en papier". Ca ressemblerait drôlement fort à un jugement politique, ça ou je me trompe. Et n'oublie pas... les gueuses aussi ont leur utilité.
@ Jean ai marre
Merci camarade pour ton commentaire qui me force aller plus loin dans mes réflexions ! J'ajoute donc quelques éléments de réponse pour discussion (je n'ai pas la prétention de détenir une quelconque vérité) :
N'y a t il pas une autre mode pour changer de cap !par rapport à la fuite en avant caractéristique du productivisme ?
Je ne sais pas...Peut être bien que non. Le concept même de croissance (économique j'entend), qui est LE moteur de notre société impliquant toujours plus de personnes qui consomment toujours plus. Si l'on sort du productivisme comme tu le dis, ce qu'il faut faire je suis d'accord avec toi, cela veut dire 1° moins produire 2° ce que l'on produit, on le produit différemment. Mais on ne peut à mon avis se passer du 1°. Ex. : consommer différemment de la viande, cela revient d'abord à en consommer moins et de meilleure qualité et non pas en consommer autant, mais de la viande BIO sinon, cela n'a aucun sens et l'on retombera dans le productivisme...
Par ailleurs la question de la raréfaction des ressources énergétiques pose pb : il faut dépenser de plus en plus d'énergie pour découvrir et exploiter des gisements de moins en moins importants et de plus en plus coûteux...Dans tous les cas de figures, et même avec des énergies de substitution à celles d'origine fossiles, nous devrons réduire notre dépendance et notre consommation...
Où et comment augmenter les recettes, où et comment réduire les dépenses ?
A mon sens, il faut d'abord que chacun se réinterroge sur : de quoi ai-je vraiment besoin (smartphone, télé, fringues de marque, dernier gadget ou, d'une manière générale : "pourquoi un objet neuf?)..etc). Cela aboutit tout à la fois à une augmentation du pouvoir d'achat et de manière non polluante.
Quant aux recettes : un audit sévère de la dette et la simple application par l'Etat de la réglementation suffit non seulement à régler les dépenses mais en plus à les augmenter et même à gagner plus de 150 milliards (c'ést le programme du FdG).
J'ai le sentiment que l'on fait une erreur de pensée en prenant seulement le P I B comme élément de mesure
Oui je te rejoins. C'est pourquoi le programme du FdG propose la substitution du PIB par un indice de progrès humain ! Mais cela implique de placer réellement l'humain au coeur du fonctionnement du système, et non l'économie. Comme tu le vois, ce que je dis est précisément calé sur notre programme...qui...
Je suis communiste mais je n'accepterai aucune fissure dans le Front de Gauche, venant de qui que ce soit !
Qui sont ces fameux "dirigeants du PCF" ? J'aimerais bien qu'on m'éclaire ! (voir dernier paragraphe de Jean Luc)
JL. Mélenchon est en direct dans Là-bas si j'y suis sur France Inter, à la fête de l'Huma !
Bonjour à tous et merci pour les nombreux et passionnants échanges (Charpal/David entre autres) dont on apprend beaucoup.
Pour les intervenants qui cherchent l'essentiel des propos de Stiglitz, c'était dans Libé du 11/9, page 17. Je viens de le relire. Tout y est en une page.
Amicalement à tous
Pour stopper le désastre de la production dans ce système que les actionnaires sont seuls à nous imposer - certes avec les consos mais en relativisant du choix de leurs besoins du fait du matraquage de la pub (et celui-là il est très bien fait et visuel voire artistique et parfois drôle), de le poser comme ça avec une Planification écologique, pour certains produits il faudra une production intense, par contre à interdire des produits dangereux et là il y a pléthore , pour les médocs ne voilà -t-il pas que la plupart sont inutiles et dangereux -cf Prescrire et des profs de médecine ?, on se demande pourquoi ces escrocs de labos privés -il paraît qu'"ils"sont très performants - produisent encore de tels produits, le profit, comme pour les financiers/éconocroques avec tous les Diafoirus /Experts/élites de pensée Unique.
C'est un ensemble notre Programme en plus il n'est pas figé, dogmatique à prendre ou à laisser mais il constitue une bonne base pour l'améliorer par et pour la citoyenneté, ce qui oblige à se manier du fait du désastre et de lutter pour imposer une Alternative de vie, car le reste,le déchet : le pognon à gogo pour une poignée est mortifère.
Tant que ces entreprises seront gérées uniquement par ces actionnaires, les produits seront imposés pour se faire un max de fric, il en va tout autrement si les travailleurs et travailleuses, la citoyenneté et les Politiques de Révolution Citoyenne décident, donc des nouveaux Droits à conquérir.
Je sens comme une agitation style Varennes du côté des beaux quartiers......ah ils visent la sacro-sainte propriété privée des moyens de production, oui,et en plus la maîtrise de l'argent pour les investissements très écologiques et de vie sans sacrifices.
Pour la participation à la manif du 30 septembre à Paris et à sa préparation un site vient d'être créé : stopausterite.org
Langoureau @ 139
Cool, je pense comme toi, mais ils ne représentent rien dans notre parti ci ce n'est leur propre ambition. T'inquiète,nous arriverons à savoir qui ils sont. J Luc n'est pas une balance,(hi hi)
Bonjour à tous,
Ça y est ! le site Place au Peuple a l'air de fonctionner à nouveau. Il y a plein de renseignements sur la manif du 30 : les cars, les trains prévus, etc
Je crois que c'est un des prolongements des réflexions de cet été.
@ 129 jean ai marre @ 138 DAVID JV
Je crois qu'il faut, sans en faire une bible laïque,s'appuyer sur notre programme et y revenir périodiquement. C'est le seul projet politique, en France et je crois qu'on peut le dire en Europe, qui pousse aussi loin la synthèse entre la reconquête démocratique du pouvoir, à arracher des mains des oligarques, la justice sociale découlant d'un partage des richesses à revoir en profondeur et une prise en compte concrète des problèmes écologiques, via une programmation incontournable. Ce qui n'est pas aceptable, c'est de faire croire que le peuple étranglé par l'austérité, doit encore plus se serrer la ceinture pour sauver la planète, comme s'il était coupable alors qu'il est victime, alors qu'il demande seulement de manger à sa faim, d'être logé correctement, et d'être soigné autant que nécessaire. Ce que le système lui refuse de plus en plus. Il ne faut pas confondre non plus maintenant, demain et après demain. Il y a des étapes à respecter et si on court après tous les lièvres à la fois, en voulant régler, tout de se suite et à la perfection, tous les problèmes, on risque de n'en attraper aucun. Je viens de lire le numéro de cette semaine de l'hebdomadaire du Parti de Gauche, " A Gauche". Cela tombe bien car il y a un article de Corinne Morel Darleux qui explique fort brillamment que l'austérité et ce qu'elle implique de confiscation du pouvoir politique, n'est pas du tout le bon chemin pour sauver ce qui peut encore l'être au plan environnemental.
@ Jean-Louis CHARPAL
Oui bien sur, j'adhère à ce que tu dis. Et de toute façon, il faudra bien assurer une transition et chaque chose en son temps. Pour autant et même si tout cela parait lointain à certains, cette réalité nous rattrapera dans les années / quelques décennies qui viennent et la majorité d'entre nous seront concerné, non pas juste d'hypothétiques générations futures.
Enfin si la révolution citoyenne arrive demain, il n'est nullement inutile de se poser tout de suite la question : quelle constitution voulons nous ? quelle représentativité ? quelle participation citoyenne à la vie politique...etc. Tout cela est tout aussi bien valable pour la transition énergétique. Le "bien vivre" que nous aspirons à connaitre implique à mon sens ce saut quantique des mentalités. Je sais, je sais, je suis utopiste...et je ne me soigne pas !
J'appuie le commentaire de Jean Jolly (11h31). Il n'y a qu'à regarder la vidéo de cette intervention d'Alexis Corbières qu'il mentionne pour se rendre compte que l'ennemi N°1 du Front des gauche est bien la caste médiatique.
Quand on y pense, ils sont vraiment les pires traîtres envers la population. Investigation? Enquête ? Informer ? Transmettre au peuple ? Certainement pas, cela exigerait honneur, citoyenneté, règle de métier, courage. Julian Assange en fait les frais.
Mais non. Tous ces commentateurs sont payés plusieurs milliers, voire plusieurs dizaines de milliers d'euros par mois pour quelques interventions éparses, dans lesquelles ils se font les premiers soldats défenseurs de l'oligarchie. Tout se tient : quoi de plus « naturel » pour eux que de préférer défendre les millions de Bernard Arnault et par la même occasion protéger ses dizaines de milliers personnels ?
J-l Mélenchon a bien raison de les dégommer lors de ses interventions. D'ailleurs, il a été tant malmené quant à ses revenus de parlementaire, il ne serait donc pas déplacé d'exiger des ces commentateurs d'annoncer tout haut devant les auditeurs / téléspectateurs leurs propres revenus, eux, les chantres de l’objectivité et de l'indépendance !
Que de pédagogie, que de rappels des faits pour étayer l'argumentaire. C'est du beau travail qui ne peut que renforcer les convictions de ceux qui en prennent connaissance. Personnellement je suis très sensible à cette manière de combattre les contres vérités énoncées quotidiennement par les média de notre pays.
Bien entendu, je suis convaincu que l'adversaire d'aujourd'hui est le même que celui d'hier, le Capitalisme intraitable pour les pauvres gens. Avec pour affameurs principaux ceux de la finances animés par l'unique volonté de faire du profit sur tous les terrains qu'ils occupent sans partage, camouflés sous l'euphémisme de "marchés".
Mais attention, il est bon en cette période de grand débat idéologique autour de la question de la Dette de situer sans ambiguïté les responsabilités de chacun et de dénoncer sans complexe les fauteurs de misère. C'est en ce sens que le gouvernement actuel doit être mis en demeure de changer de politique ou de passer la main, car nous n'avons pas besoin de la gauche pour faire une politique que Sarkozy n'aurait pas désavouée.
Bravo! Mr Mélenchon pour votre constance dans le combat contre l'austérité et le traité européen. Bizarrement la Fed pense relancer l'économie américaine en actionnant la planche à billets, certains avancent même l'idée d'annuler la dette des plus riches... Ce qui s'était déjà passé avec les escrocs de Goldman Sachs.
Bonjour Monsieur Mélenchon
Cette Europe qui dérive, constituée de pays courant à la ruine à cause de politiques désastreuses basées uniquement sur l'argent...et non sur les Hommes...on aurait pu le comprendre dès qu'elle fut évoquée par Monsieur Delors (le papa de martine Aubry grand manitou du PS) j'ai une excellente mémoire et je me souviens, j'étais bien jeune à l'époque) que ce Monsieur Delors disait pouvoir compter sur 800 Millions (de francs à l'époque), bref, presque le milliard - tiré de nos poches évidemment - sachant ce qu'était à l'époque le prix d'un timbre (approx 20 centimes) ça donne une idée de la masse monétaire considérable qui était envisagée...pour en arriver aujourd'hui à ne même plus pouvoir compter tant les sommes sont hallucinantes, puisque c'est en milliards ! Voilà le magnifique travail des Politiques sociales (pardon...dites sociales !) Je crains bien qu'il ne suffise pas de protester...la Haute Finance est bien décidée à nous écraser et là...le pire peut arriver, et comme en 1929 les plus riches seront à l'abri de mouvements violents...les pauvres se détruiront entr'eux j'en ai bien peur ! Le Social-Libéralisme actuel m'inquiète terriblement, j'ai toujours été de Gauche (la vraie) et je vois que rien n'est fait pour " encadrer " par des Lois utiles, pour le bien de tous, et rendre illégal le travail de sape du grand capital ! Dormez braves gens tout va bien...ou plus près de nous " Tout va très bien Madame la Marquise..." on sait la suite...le Front de Gauche reste vraiement nôtre seul espoir