14sept 12

Pourquoi Chavez ?

Et maintenant, c’est la Fête !

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Version augmentée du 17 septembre 2012

hum-10La Fête est finie. Pour ce que j'en ai vu et vécu c'est une réussite. Mais je sais bien que ce mot ne va pas de soi pour une telle entreprise. Des millions d'euros sont mobilisés et, jusqu'à la dernière minute, c'est un enjeu pour le journal « L'Humanité » de savoir si les comptes seront bouclés en équilibre. Je ne sais pas si ce sera le cas. Je n'ai pas d'information à ce sujet.

En illustration de ce billet, une série de photos de Remy Blang sur le stand du Parti de Gauche à la Fête de l'Humanité 2012.

J'ai pris l'habitude, dorénavant, d'observer l'approche du jour de la Fête sur le visage du patron de l'événement : Patrick Le Hyaric. La tension qui monte en lui lui sculpte le visage. C'est un homme réservé d'habitude, au point de paraître lunaire quoiqu'il soit assez facile d'arriver à le faire sourire. Mais avant la Fête, je mesure le poids des angoisses qu'il porte à la tension de ses traits. Mercredi dernier, assis ensemble pour un petit café au bar des députés européens, je bavardais avec lui. Sitôt que vint le thème de la Fête, il retrouva en une seconde les traits si caractéristiques de cette angoisse particulière. J'évoque cet aspect de ce personnage parce que cela me permet de revenir sur la dimension humaine de tout ce que nous entreprenons. Déformés par la mentalité si spéciale des années 90, une mentalité consumériste qui a aussi contaminé l'univers des militants, beaucoup ont perdu parfois, et même souvent, la perception du rôle crucial des personnes qui se sont mises à la tâche et du poids de la responsabilité dont elles se sentent investies. Et il en va de même pour nous plus modestement quand il leur arrive d'installer notre grand stand à la Fête. Plusieurs centaines de camarades sont mobilisées. Sur certains postes de travail, il y a un roulement. Sur d'autres non, ce n'est pas le cas. Ainsi quand telle camarade, institutrice de son état, décide de proposer ses services pour faire des crêpes pendant quelques heures et qu'elle se voit entraînée, en quelque sorte, à rester clouée sur cette production pendant trois jours au rythme des demandes enchaînées d'estomacs insatiables mais si pressés ! Et puis, roulement ou pas, il y a les tâches lourdes, très lourdes, qui mobilisent pour quelques heures, dans un coup de feu si violent, toute l'équipe de la cuisine et du service parmi laquelle je reconnais toutes sortes de camarades jeunes et plus âgés que je côtoie le reste de l'année dans leur fonction municipale, professionnelle ou militante. 

Responsable depuis deux ans du déroulement de l'ensemble de la vie de ce stand, Pascale le Néouannic y tient un rôle de chef d'orchestre. Elle doit non seulement s'assurer que chaque poste de travail est tenu et respecte son roulement, mais aussi que chacun des débats politiques organisés s'enchaîne dans les meilleures conditions possibles et aux heures prévues. J'ai pu observer qu'il existait dorénavant une équipe qui l'entoure. J'ai noté le renouvellement générationel. J'ai bien vu comment les cadences se sont intensifiées et accélérées. Sous la poigne de fer de Maryvonne, le poste de distribution de matériel militant fonctionne comme une horloge, sans pause ni trêve. A côté, le stand de notre librairie débite à longueur de journée et l'exercice des dédicaces permet d'humaniser la diffusion. Tout ce que produit notre collection « politique à gauche » aux éditions Bruno Leprince se diffuse à une vitesse incroyable. C'est dire combien est immense la soif d'apprendre qui nous entoure. Les années grises sont finies, bel et bien. Toutes générations confondues, jeunes, étudiants et anciens retraités s'ébrouent l'esprit ! Leur appétit est celui de connaisseurs. Des titres que l'on jurerait ailleurs "improbables" partent comme des petits pains. Ainsi ce « hum-102Robespierre, reviens ! » dont les 300 exemplaires disponibles sur le stand se sont tous vendus en deux jours. J'aime par-dessus tout la confusion des rôles et la modestie militante. Ainsi quand je découvre que le serveur du bar est un étudiant en philosophie à bac+6 et que la jeune femme qui l'aide est une sociologue.

Ainsi chaque fois que je croise une femme ou un homme de notre équipe, que l'on reconnaît à son foulard rouge ou à son bac, distribuant des tracts, jouant des sketches dans la rue, préparant les chaises pour le débat avec Jacques Généreux, avec Martine Billard et Aurélie Trouvé, avec Marc Dolez, avec Gabriel Amard et Jean-Luc Touly, je sais que toutes ces « petites mains » constituent à la fois une élite humaine et des personnages hors du commun, puisqu'ils sont là. J'ai fini par admettre qu'il valait mieux, pour le confort de tous, qu'une équipe particulière soit organisée pour s'occuper de moi. Tout pose problème avec moi. Comment pouvoir m'isoler pour me détendre, où me placer pour préparer mes interventions, rite auquel je ne veux jamais manquer, par respect pour ceux qui vont devoir m'écouter parfois beaucoup trop longtemps. Comment assurer que mes déplacements ne perturbent pas tout l'environnement, comment se garantir contre mon étourderie ou cette habitude perturbante que j'ai de m'arrêter sans cesse pour discuter avec tous ceux qui veulent m'interpeller, comment m'arracher à ces séances de photographies ou ces dialogues impromptus où je mets parfois beaucoup trop de passion avec des interlocuteurs qui ne sont pas moins déterminés que moi. Je rougis d'avoir à vous dire que tout ceci mobilise au moins une dizaine de camarades, entre l'escouade de service d'ordre, la surveillance des lieux où je me trouve, la collecte puis le tri des lettres, numéros de téléphone, carte de visite et cadeaux si gentils et souvent si émouvants que l'on me fait sans cesse, au fur et à mesure de mes allées et venues. J'arrête là la collection des images qui me viennent à l'esprit au moment de dicter ces lignes. Car dorénavanthum-12 je dicte. Les programmes de reconnaissance vocale ont fait assez de progrès pour que cela soit possible. Et quand bien même j'ai perdu ma voix dans les discours que j'ai prononcés, la machine n'en a cure et suit mes mots, tranquillement.

Dans cette Fête j'ai rechargé mes batteries. J'ai pu goûter le décalage qui existe entre ce qu'en disent quelques médias venimeux et ce qu'en perçoit le grand nombre qui se trouvait là. Les persiflages de quelques apparatchiks qui voulaient se donner de l'importance en jouant un rôle de courtisans de Pierre Laurent, pour s'en faire les champions contre moi, ont certes beaucoup nui au travail que nous avions à accomplir lui et moi comme tous les autres. Deux jours d'images négatives sont le prix à payer pour leur insondable stupidité et leur goût des jeux de cours, sur le modèle fourni d'habitude par le Parti socialiste. Cela nous a, bien sûr, contraints à des séances un peu ridicules, et surtout jouées, d'embrassades et de compliments souvent très gênants pour moi qui ai horreur de tout ce qui s'apparente de près ou de loin à ce genre d'exercice. Ces petits jeux ont permis à des commentateurs qui n'attendaient que cela, décidés, d'enfoncer un coin dans la préparation de la manifestation du 30 septembre. Je crois que nous allons surmonter tout cela. Car sur les bases de notre mouvement, d'après tout ce que j'ai pu voir sur place, la manoeuvre est déjouée. Les regards sont acérés. Personne ne s'est laissé prendre au piège. À présent, la Fête étant finie, toute notre énergie est concentrée sur la réussite de la manifestation. Malheur à qui se met en travers de ce chemin ! Il faut jouer collectif maintenant ! Il n'y a parmi nous, certes, aucun César mais non plus aucun parti guide ni, par délégation, aucune coterie cheftaine ! Les centaines de contacts que j'ai pu avoir sur la Fête m'ont appris que par dizaines les unions locales et les unions départementales de maints syndicats, les sections et les cellules des organisations du Front de Gauche, partout, consentent des efforts immenses pour organiser sérieusement et massivement la manifestation. C'est à cela que nous devons préparer tous, sans réserve ni arrière-pensée, ce que nous hum-137allons faire le 30 septembre, qui sera un signal politique d'importance majeure, non seulement pour notre pays, mais pour l'Europe qui regarde. J'ai bien senti avec les unes et les autres, celui-ci, celle-là, au fur et à mesure de mes dialogues, que cette dimension était bien perçue de tous. J'ai confiance.

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Dans cette note  je prends mon temps pour argumenter mon soutien à Hugo Chavez. Le faisant, je voudrais contribuer à la résistance morale contre les flots de mensonges et d’ordures qui sont déversés sur lui et son action par de très suspects « journalistes » et beaucoup de gens qui répètent sans savoir toujours de quoi ils parlent, comme le font Daniel Cohn-Bendit et Eva Joly, hélas. Puis je polémique au sujet de Nicolas Baverez et de son dernier livre, dont les bonnes feuilles découvertes dans le « Figaro Magazine » m’ont exaspéré.

La Fête de « l’Humanité » est désormais un événement identifiant pour le Parti de Gauche. Comme pour des milliers de militants du PCF, ceux du PG se préparent des semaines à l’avance, organisent leur montée, donnent des rendez-vous sur la Fête, prévoient leur emploi du temps et leurs itinéraires sur place. Pour quelques-uns d’entre nous, la date de la Fête est un repère pour la publication de nos livres. Cette année on dédicacera de nouveau beaucoup. Les semaines qui précèdent sont donc celles d’intenses et ardents bouclages. Quelques-uns doivent aussi préparer des débats et des exposés. On y met la ferveur et le trac de jeunes gens, quel que soit son âge. Pour ma part, je bouclerai mon bagage sitôt que j’aurais fini ces lignes pour me préparer à vivre trois jours et deux nuits sur place. A peine rentré de Strasbourg, je repars donc. J’ai deux interventions à faire. L’une avec Pierre Laurent au stand du Front de gauche à propos de la Sixième République, l’autre au stand du Parti de Gauche sur le thème de la Révolution Citoyenne. J’ai aussi un large programme de rencontres de toutes sortes de délégations qui ont voulu me rencontrer et aussi de visites à des stands des partis du Front de Gauche et à ceux de l’Amérique du sud. C’est de la fatigue en vue, après cette semaine si dense. Mais c’est aussi une énorme moisson hum-155d’émotions, d’apprentissages et de choses à voir qui va se faire. J’en ai besoin à cette étape de la rentrée où il faut plus que jamais prendre soigneusement le pouls de ceux que je dois représenter ensuite.

Ce n’est pas au Parlement de Strasbourg que j’aurai eu ce type de contacts. Une fois de plus je n’y ai pas eu une seconde de temps de parole. J’ai pris ma revanche rageuse en rédigeant trente explications de vote, un record en une séance pour moi. Cette semaine, le Parlement européen a réussi la gageure de nous faire voter sur 38 textes et plusieurs centaines d’amendements en moins de trois heures. Une fois n’est pas coutume, la moitié de ces textes avait une valeur législative. Il va sans dire que pour mon équipe et moi, étudier l’ensemble de ces textes a représenté un travail abrutissant. Tous sont écrits dans un langage bureaucratique, traduits d’un mauvais anglais, quand on a la chance de recevoir les traductions à temps. Vous retrouverez tout cela sur mon blog Europe, comme d’habitude, avec les notices descriptives pour chaque texte soumis au vote. Je n’en dis pas davantage à cet instant. Il y a eu le discours sur l’état de l’union prononcé par Manuel Barroso à l’occasion de cette session. Il marque selon moi une étape dans le processus de désagrégation du pilotage européen. Barroso s’est en effet longuement épanché sur les objectifs du futur selon le mode verbeux qui est le sien. Mais cette fois-ci, cet homme dont on dit qu’il parle huit langues pour ne rien dire avait quelque chose à dire. Il a évoqué l’horizon de 2014 et les élections européennes : il y aurait à cette occasion une proposition de nouveau traité. Il a évoqué l’idée d’une fédération d’Etats nations. Je ne crois pas un mot de cela. Je pense qu’il accompagne une situation de fait. Madame Merkel veut un nouveau traité. Et tous les autres protagonistes doivent en tenir compte du point de vue de leur propre position ou de la place de l’institution qu’il représente. Le président de la Commission, Manuel Barroso, ne veut pas laisser l’initiative au Conseil ni, d’une manière ou d’une autre, aux Etats. C’est sa fonction qui veut ça. Ensuite, il y a une autre raison. Il connaît, comme nous tous, ce que voudra madame Merkel : le renforcement de « l’ordo liberalis », c’est-à-dire davantage de chaînes institutionnelles qui contiennent toute décision politique en matière économique. Cela c’est la hantise des « petits pays » et celle des dirigeants qui voient le désastre s’avancer. Mais c’est aussi une façon pour l’Allemagne de s’approprier l’Europe. D’où l’importance de bâtir des hum-178contre-feux « démocratiques », c’est-à-dire des moyens de combattre cette main mise qui s’exerce sous couleur d’orthodoxie budgétaire. En ce sens le discours de Barroso est un indicateur du niveau de tension que le gouvernement allemand a créé en Europe.

Le bon moment de ces quatre jours sur place, ce fut la réunion de rentrée des militants du Parti de Gauche du département. Je les admire beaucoup compte tenu du travail qu’ils ont accompli pour installer notre présence et la développer dans un environnement réputé difficile, où l’extrême-droite est très puissante. Depuis notre rassemblement en mai dernier pendant les législatives, quand nous avons rempli d’une foule joyeuse et de drapeaux rouges la place de Broglie, les nôtres sur place crachent le feu. Les adhésions arrivent car l’enthousiasme est communicatif. Nous sommes désormais cent cinquante cotisants ici. La jeune génération est là. On tient le bon bout. Je leur ai fait un rapport politique à l’ancienne sur la situation politique, nos tâches et notre plan de travail. Puis on m’a annoncé qu’il y aurait entre un et trois cars pour la montée sur la manifestation du 30 septembre contre le traité européen et l’austérité. Un signe clair de bonne santé et de combativité, car ce n’est pas simple de hum-23s’imposer de nouveaux sacrifices financiers en ce moment !

Comme prévu le mois de septembre est le mois de l’antichavisme militant dans la presse liée aux nord-américains. « Le Monde » a encore battu un record de manipulation en laissant son « journaliste », le terroriste repenti Paolo Paranagua, faire un papier manipulateur de dénonciation du soi-disant antisémitisme des chavistes. « Le Monde » a toujours battu des records sur ce sujet. Pourquoi ? Etrange rédaction ! L’auteur de l’essentiel des papiers contre la gauche latino passe son temps à pleurnicher que « Cuba lui a fait perdre sa jeunesse», ce qui n’est guère professionnel. A cela s’ajoute une « envoyée spéciale », Marie Delcas, qui, d’une manière certes plus contournée, publie des « reportages » à charge. Le journal ne vous dira pas qu’elle ne s’appelle pas en réalité Marie Delcas. Ni qu’elle n’est pas journaliste mais professeur d’université. Ni qu’elle n’est pas «envoyée spéciale» à Caracas mais qu’elle vit, et milite, à Bogota. Mais ce sont des détails, n’est-ce pas. Le lecteur qui croit son « journal de référence » ignore qu’il lit des papiers stéréotypés, recopiés directement de la presse locale de droite et des ragots qui circulent dans les apéritifs mondains des ambassades. Un ambassadeur de France en Amérique latine peut s’en souvenir. Un jour il reçut à sa descente d’avion le sieur Paolo Paranagua, grand « journaliste » qui se sert de sa carte de journaliste du « Monde » comme d’autres de leur carte de police ! Lequel Paolo le repenti, après un bavardage mondain, conclut avant de s’en aller : « C’est exactement ce que j’ai écrit cette nuit dans l’avion ». Oui ce «journaliste» avait déjà écrit son article avant d’arriver ! Il hum-24s’apprêtait à rajouter des guillemets dans sa prose pour la faire prendre en charge par son interlocuteur. Mais celui-ci le refusa, constatant qu’il avait fait semblant d’entendre le contraire de ce qui lui avait été dit ! Ça c’est du journalisme « de terrain ». Il y avait un témoin, bien sûr. D’autant moins enclin à me donner raison qu’il n’est pas de mon bord. Mais il fut assez scandalisé du procédé pour me le faire raconter.

Le repenti répète en cadence ses bobards et ses confrères se fient à son patronyme pour le croire vraiment journaliste du cru et connaisseur de la situation. Dès lors, chacun reprend, sans autres vérification les refrains sur cet Hugo Chavez qui « musèle » ou « censure » les médias de son pays. Un pur mensonge. La presse vénézuélienne est libre d’insulter chaque jour le président, son parti et sa politique, ce qu’elle fait chaque jour avec un acharnement émouvant de constance ! Il n’existe aucun journal chaviste à Caracas ! On peut même se demander pourquoi le nombre de concessions hertziennes FM aux chaînes de radio privées a davantage augmenté que pour les radios publiques ou communautaires. En 1998, à l’élection de Chavez, on comptait 342 concessions dont 331 à des chaînes privées et 11 à des chaînes publiques. En 2010, on en comptait 791 dont 466 à des chaînes privées, 82 à des chaînes publiques, 243 à des chaînes communautaires. C’est tout aussi flagrant pour les concessions hertziennes de TV. En 1998, on comptait 40 concessions dont 32 à des chaînes privées et 8 à des chaînes publiques. En 2010, on en comptait 111 dont 61 à des chaînes privées, 13 à des chaînes publiques et 37 à des chaînes communautaires. Chavez a donc favorisé la pluralité des médias. La presse est plus libre et diverse au Venezuela qu’en France. C’est un fait, pas une opinion. Notez d’ailleurs que l’interdiction de la censure est consacrée dans la Constitution prétendument « totalitaire » qu’a fait adopter Chavez.

A l’inverse on se demandera quelle est le bénéfice de notre forme si particulière de liberté de la presse si elle répète dans tous les titres les mêmes éléments de langage ! Pourquoi ce flot de d’insultes qui fleurissent invariablement dans les articles sur Hugo Chavez. Voyez ces derniers mois. En juillet dernier, Libération n’hésitait pas à titrer « Chavez vers un nouveau mandat, malgré son bilan ». Le journal présentait son opposant de droite comme un « démocrate », sans informer ses lecteurs qu’il était de la droitehum-30 dure, participant au putsch contre Chavez en 2002 et candidat commun de la droite, l’extrême-droite et du parti socialiste local dont le dernier président a été mis en prison pour corruption avant l’élection de Chavez ! Mieux : le mois précédent, le journal avait donné la parole à ce candidat, Capriles, lui accordant un label de respectabilité surprenant pour un journal de gauche. Il le questionna sur l’insécurité « première préoccupation des Vénézuéliens » sans mentionner une seule fois que l’Etat de Miranda dont Capriles est gouverneur est l’Etat le plus dangereux du pays et celui où la criminalité a le plus augmenté ! De manière générale, le président Chavez n’est jamais présenté en termes fussent neutres. Il est « tonitruant », c’est l’adjectif le plus fréquemment accolé à son nom dans les médias français, voire « belliqueux » (Le Figaro) ou carrément « autoritaire » au Nouvel Observateur, chez l’ami de vacances de la famille Le Pen. On y invente même que les chiffres de son bilan sont « impossibles à vérifier » (Le Figaro), on y dénonce que « ses allocutions présidentielles que toutes les télévisions et radios doivent diffuser en direct, lui permettent de déjouer la régulation sur le temps d'antenne autorisé à chaque candidat ». Il suffirait pourtant aux journalistes du « Figaro » de suivre les médias vénézuéliens pour savoir que le président Chavez n’a pas augmenté le nombre ni la durée de ses interventions présidentielles. Bien au contraire : il a arrêté son programme hebdomadaire « Alo Presidente ». Quant à la couverture médiatique des candidats, elle est plus favorable à la droite de Capriles, plus de 50%, qu’à Chavez à l’heure actuelle ! Sur certaines chaînes comme Globovision, la chaîne d’information 24h/24 qui refusait de retransmettre les images des manifestations contre le putsch de 2002, on atteint même un pourcentage de 50% pour Capriles et d’à peine 13% pour Chavez !

Dans ce contexte, quel crève-cœur de lire les attaques d’Eva Joly qui taxe sa politique d’« autoritarisme tropical » ! Et Daniel Cohn-Bendit ! Il préfère l’autoritarisme du traité MES et du traité Merkozy, sans référendum, à la démocratie vénézuélienne : « Si le modèle de démocratie, c'est Chavez, pour moi, c'est merci et au revoir ! »… Savent-ils vraiment l’un et l’autre de quoi ils parlent ? Car le bilan d’Hugo Chavez ce sont aussi de grandes avancées démocratiques. Elles ont été permises par la mise en place d’un processus constituant en 1999. La nouvelle Constitution a été soumise à référendum et approuvée par 71,8% des votants avec un taux record de participation populaire, le 15 décembre 1999. Outre l’exemplarité du processus d’assemblée constituante et de référendum mis en œuvre, plusieurs avancées démocratiques contenues dans cette constitution se distinguent particulièrement. La première d’entre elle est le référendum révocatoire de mi-mandat. Il permet au peuple de destituer n'importe quel gouvernant, fonctionnaire ou administrateur public, y compris le Président lui-même, une fois la moitié de son mandat effectué. Il suffit pour cela que la moitié des électeurs inscrits sur la circonscription électorale concernée (dans le cas du président : le pays tout entier) en fassent la demande. Si un nombre d’électeurs égal ou supérieur à celui qui a permis à la personne d’être élue vote pour sa révocation, celle-ci est effective ! Par exemple pour retirer son mandat de député hum-32à Jean-Marc Ayrault, il suffirait de 28 000 voix plus une ! Ayrault ne proposera jamais un tel pouvoir au citoyen. Mais Chavez l’a fait. Et il y a été lui-même soumis ! Un tel référendum révocatoire contre lui a été organisé en 2004. Il l’a gagné ! Alors Daniel Cohn-Bendit, tu dis « au revoir » si c’est cette démocratie-là ?

De même, la nouvelle Constitution établit que tout sujet d’importance nationale, municipale ou de quartier peut-être soumis à référendum consultatif si 10% des inscrits de la circonscription concernée le demandent. Les accords et traités internationaux peuvent également être soumis à référendum approbatif pour peu que 15% du corps électoral national le demande. Et en effet, sur initiative de 10% du corps électoral national, les lois peuvent être soumises à référendum abrogatif. Chère Eva Joly, toi qui demande comme moi un référendum sur le nucléaire, et même un référendum sur le traité budgétaire européen, tout compte fait ne préfèrerais-tu pas ce régime démocratique à l’autoritarisme « normal » qui prévaut chez nous ?

Mais ce n’est pas tout, chère Eva, cher Dany ! Il n’y a pas qu’en matière de participation citoyenne que la Constitution de la République Bolivarienne du Venezuela est révolutionnaire. Elle l’est aussi parce qu’elle contient une forme de « règle verte ». Elle établit ainsi des « droits environnementaux ». Voyez plutôt : « C’est un droit et un devoir de chaque génération que de protéger et de préserver l'environnement pour elle-même et pour le monde futur. Tout le monde a le droit individuel et collectif de jouir d'une vie et un environnement sûrs, sains et équilibrés sur le plan écologique. L'État doit protéger l'environnement, la biodiversité, les ressources génétiques, les processus écologiques, les parcs nationaux et les monuments naturels et autres domaines d'importance écologique particulière (…) C'est une obligation fondamentale de l'État, avec la participation active de la société, que d'assurer que la population puisse vivre dans un environnement non pollué où l’air, l’eau, les sols, les côtes, le climat, la couche d'ozone, les espèces vivantes où l'air, eau, sols, sont spécialement protégés, conformément à la Loi. » (article 127) De fait, qu’elle y soit inscrite ou non, dans tout contrat entre la République Bolivarienne et des personnes physiques ou morales, nationales ou étrangères, « l'obligation de conserver l'équilibre écologique, de permettre l'accès à la technologie et son transfert selon des conditions mutuellement convenues et de restaurer l'environnement à l'état naturel si celui-ci s'avérait altéré » est considérée comme inclue. Pas de regrets pour vos hum-34paroles injustes, ô vous, hautes autorités morales de la démocratie et de l’écologie ?

Terminons par les petits répondeurs automatiques de la bonne presse. Le chic des « journalistes » qui transmettent la propagande nord-américaine sur Hugo Chavez est qu’ils ne se préoccupent pas de la cohérence ni du suivi de leurs « arguments ». Il y a quatre ans, tous les titres de presse français firent au moins une brève sur l’instauration d’une « présidence à vie » au Venezuela, et de la constitution d’un « parti unique ». Jean-Patou et Marie Gentiane se faisaient un devoir de répéter cette information avec l’air indigné qui convient, dans toutes les réunions de section du PS. Alors ? Où est la présidence à vie dans un pays qui doit voter pour désigner son prochain président parmi sept candidats ? Où est le parti unique dans un pays qui en compte quarante-deux ? Mais qui se soucie vraiment, parmi ces bavards, de la vérité ? La chaine du conditionnement fonctionne à plein régime. Elle part des Etats-Unis. Ils ne se résignent pas à voir leur échapper la première réserve de pétrole mondial qui est à leur porte. Putsch et tentatives d’assassinat n’ayant rien donné, c’est le régime du choc frontal permanent. Sur place, sociaux-démocrates, droite et extrême droite ont un candidat commun depuis trois élections présidentielles. Tous les rayons paralysants habituels sont dégainés en permanence : ennemi de la liberté de la presse, anti sémite, corrompu, Chavez est affublé de tous les vices du catalogue diabolique officiel. Que pas un de ces mots n’aient un rapport avec la réalité, peu importe. Les amis de tous les putschistes du Paraguay, du Honduras et ainsi de suite n’en ont cure ! Qu’ils soient aussi les défenseurs de combien de hauts lieux de la démocratie, de la tolérance et de la hum-65lutte contre l’antisémitisme comme le Koweït, Bahreïn, le Qatar, et d’individus comme le « président » afghan Ahmed Karzaï et combien d’autres de cet acabit, où est le problème ? Chacun son camp. L’hostilité à Hugo Chavez, comme à Rafael Correa constitue une adresse politique où l’on partage ses repas avec les plus vils parmi les puissants de la terre et les plumes à gages les plus méprisables. 

Je ne finis pas pour aujourd’hui sur ce chapitre sans vous donner aussi des raisons de vous savoir du bon côté de la barricade sociale au Venezuela. Ce samedi 1er septembre, le salaire minimum a été augmenté de 17,25%. Cette hausse du salaire minimum n’a rien d’un exceptionnel « cadeau électoraliste » contrairement à ce que prétendent l’opposition et leurs copistes dans les médias internationaux. La hausse du salaire minimum est l’une des composantes essentielles de la politique mise en place par Hugo Chavez depuis son arrivée au pouvoir. Celui-ci a été multiplié par 20 depuis 1998. Il atteint aujourd’hui l’un des plus hauts niveaux d’Amérique latine : 2047 bolivars, 476 dollars, complétés par les bons alimentaires d'Etat, permettant aux 4 millions de vénézuéliens touchant le salaire minimum de bénéficier mensuellement de 3000 bolivars en tout, soit 698 dollars. Cette composante de la politique d’Hugo Chavez est l’un des volets de la lutte acharnée qu’il mène contre la pauvreté depuis son arrivée au pouvoir. Près de 50% du budget de l’Etat (45,7% du budget en 2010) y est dédié. Dans les faits, alors que la pauvreté progresse en Europe (+11% depuis 2004 en France), elle a baissé de plus de 20% au Venezuela. Les inégalités reculent elles aussi. Le coefficient de Gini, coefficient qui mesure les inégalités, a montré un recul formidable de l’inégalité dans le pays. Quant au chômage, contrairement, là encore, à l’Europe où il atteint des taux record, il a baissé de plus de 40% sous Chavez.

Pour notre bonheur, je finis par le plus important : l’éducation. Le bilan des 13 ans de « révolution bolivarienne » ne tient pas dans la seule réduction des inégalités de revenus. Le gouvernement a aussi très largement mis l’accent sur l’éducation de la population. En 2005, grâce à la mission Robinson, le Venezuela a officiellement éradiqué l’analphabétisme. Il en reste 3 millions en France, sans que cette comparaison n’émeuve le moindre donneur de leçon ! La scolarisation des enfants a augmenté de 90% en 13 ans. Aujourd’hui de 97% des enfants sont scolarisés dans l’enseignement primaire. Le nombre d’étudiants à l’université a, lui, été multiplié par trois passant de 738.285 en 1998 à 2.293.914 en 2010. Des taux qui correspondent à la promesse faite par Chavez de faire du Venezuela « une grande salle de classe ». De fait aujourd’hui, de la maternelle à l’université, la moitié de la population étudie !

Maintenant je polémique. Comme on le sait, les « très importants » et « très intelligents » affectent toujours ce mépris amusé qui est le masque de leur caste pour balayer nos arguments. Nous sommes les exagérés, ils sont les omniscients. Que leur politique se traduisent partout par un désastre, que nulle part au monde, jamais, leur médecine ait donné un autre résultat que des désastres et des souffrances inutiles, tout cela ne les affecte d’aucune manière. Une caricature de cet état d’esprit bouffi qui additionne les allégations sans démonstration, les poncifs les plus éculés de la doxa libérale est ce malheureux Nicolas Baverez, face contrite de la jubilation morbide devant les désastres. « Réveillez-vous ! », couine avec arrogance ce cauchemar ambulant, pour titrer son dernier livre. Ce document regorge d’idées nouvelles auxquelles personne n’avait pensé avant cela : réduire les dépenses des Etats, réduire les dépenses sociales, augmenter la productivité du travail, flexibiliser le marché du travail. Ce document innove surtout en montrant que la concurrence des pays émergents, de la Chine et de l’inde, par exemple, est un problème majeur. Enfin il nous fait douche froide révélatrice en nous démontrant que notre pays n’est qu’une ruine vétuste et incapable. Tant de nouveautés, dans le contexte actuel, suscite un vif intérêt dans les médias de droite qui lui consacrent d’amples pages de bonnes feuilles et autres commentaires louangeurs. L’effet de rabâchage est garanti. Qui sommes-nous pour oser dire que ce n’est là qu’une pitoyable et grossière reprise des refrains les plus rabâchés de ces dix dernières années, sans une seule nouveauté. C’est donc un document de propagande purement conjoncturel, voiture balai des politiques d’austérité, sans originalité. Il est surtout intellectuellement consternant puisqu’il s’émancipe de toute leçon tirée des multiples mises en application qui ont produit le résultat calamiteux que nous avons sous les yeux. Pas un des grands esprits qui lui tendent micros et stylos ne pense à le confronter aux faits. Voici donc quelques antidotes. Je vous propose un petit florilège de citations d’imbéciles dans notre genre qui sont de l’avis exactement opposé au sien. Bien sûr aucun ne saurait prétendre à l’omniscience de « môoossieur » Nicolas Baverez. Aucun d’entre nous ne peut lui proposer de jouissance supérieure à sa morbide jubilation à dénigrer notre pays et les efforts des travailleurs qui le font vivre. Mais cela peut vous aider à respirer entre deux séances de fumigènes déclinistes.

Voyez par exemple quel ignorant est cet Amartya Sen, Prix Nobel d'économie 1998 ! Comment ose-t-il déclarer en juillet dernier, contre l’avis de Nicolas Baverez : « Le soi-disant programme d'aide européen pour les économies en difficulté insiste sur des coupes draconiennes dans les services publics et les niveaux de vie. (…) Ces politiques attisent la division. (…) La prise de décision sans discussion publique – une pratique courante dans la mise en œuvre de la politique financière européenne – est non seulement anti-démocratique, mais inefficace. » Et ce débile de Joseph Stiglitz, Prix Nobel d'économie 2001 ! Qui va lui offrir le livre de Baverez pour l’aider à se « réveiller » ? Comment a-t-il pu déclarer au forum de Hong-Kong en janvier dernier: « L'obstination des dirigeants européens dans l'ignorance des leçons du passé est criminelle ». Ou pire, en mai dernier: « Les pays qui tendent à un budget équilibré sont contraints de faire des coupes dans leurs dépenses en raison de la chute de leurs revenus fiscaux – un "déstabilisateur automatique" que l'Europe semble vouloir adopter en toute inconscience. » Pour ne rien dire de ses absurdes déclarations récentes au journal « L’Humanité ». N’oublions pas encore un prétentieux qui n’a pas assez lu Nicolas Baverez notre « décliniste » national. Je parle de Paul Krugman, Prix Nobel d'économie 2008. Ce malheureux n’a-t-il pas osé affirmer à propos du pacte d’austérité budgétaire : « Le paquet fiscal forcera les pays à poursuivre des politiques d'austérité qui ont pourtant déjà montré leur inefficacité. » Il est vrai que ses erreurs tendent à se répéter. A propos du référendum en Irlande, en mai dernier il avait déliré: « J'ai beaucoup réfléchi, ce n'est pas facile. Je leur conseillerais de voter non. » Son aveuglement fait de la peine. Sur le "pacte de croissance" de l'UE vanté par Hollande, il aurait vraiment mieux fait de lire Baverez avant d’oser dire comme dans « Der Spiegel » : « C’est un pistolet à eau contre un rhinocéros qui charge. Ce sont des choses ridicules et insignifiantes ». Il va de soi que Xavier Timbeau, ce dangereux gauchiste, directeur du département analyse et prévision de l'Office français de conjoncture économique, OFCE, devrait être condamné à apprendre par cœur l’œuvre de Nicolas Baverez pour avoir osé déclarer à Médiapart : « Quand on combine ce qui se passe au niveau français et européen on arrive à une stratégie perdant perdant qui aggrave la situation, on rentre dans cette décennie perdue pour l'Europe dont nous allons payer très cher les conséquences ». Qui ira réveiller Nicolas Baverez et ses semblables qui nous mènent au désastre ?


321 commentaires à “Et maintenant, c’est la Fête !”
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  1. Invisible dit :

    Chaque fois qu'il se passe quelque chose chez nous, la réaction recommence de nous resservir cette supposée division avec les communistes. Ça devient rengaine.
    Cela doit faire partie de notre petit manuel de militants sincères et informés : reconnaître l'intox.

  2. DAVID JV dit :

    @ Brandon
    Reste la compétence des personnes sélectionnées. A mon sens, le mieux serait de constituer un corps de citoyens compétents aussi large que possible, et de tirer au sort parmi ce corps.

    Perso, je pense au contraire qu'il ne devrait y avoir aucun filtre et que tout le monde pourrait être appelé à exercer pendant un mandat. C'est ça la représentativité.
    Après, en Grèce il y avait aussi un système qui élisait désignait des spécialistes dans certains domaines particuliers.
    C'est comme être juré dans un procès d'assise : tout le monde peut être appelé et moi je trouve cela très bien et du reste, cela n'a jamais soulevé de pb.
    Par ailleurs il est tout à fait imaginable d'organiser des formations pour ceux qui seraient tirés.

    @ jean ai marre
    crois tu que les postulants au tirage au sort, n'ont pas en tête un schéma de pensée idéologique
    Il ne me semble pas que dans le système du tirage au sort il y ait des postulants...justement car l'esprit de ce système est d'éviter qu'une aristocratie ou une oligarchie ne mette la main sur le pouvoir.
    D'ailleurs E Chouard, lorsqu'il défini la démocratie, s'empresse de mentionner les contrôles aux quels les "choisis" doivent se soumettre.
    Oui ainsi que l'obligation de rendre des comptes et d'être évalué en fin de mission. Mais le controle s'exerce aussi par des personnes tirées au sort. Or, si personne n'est à l'abri de "pots de vins", pour autant, le hasard du tirage + l'absence de cumul de mandat + d'une fois, ça limite déjà beaucoup les possibilités de triche !
    Je crois que ce système a beaucoup de vertues dont le première est de faire en sorte qu'homme politique" ne soit plus un métier, ce qui est à mon sens, une impérieuse nécessité pour changer les choses. C'est comme PDG, ça ne devrait pas être un métier...cqfd !

  3. Invisible dit :

    Voici les paroles de Pierre Laurent à la fête de l'Huma : "Nous ne sommes pas en compétition"
    "Il y en a depuis quelques temps qui s'excitent sur le fait que nous sommes fâchés, on peut les tranquilliser, le Front de gauche se porte comme un charme"

    Et voici les paroles de Jean-Luc : "Mon orgueil est plus grand que les bouffis petits bourgeois qui croient que le plus doux des bonheurs est la notoriété", a-t-il ajouté, avant de citer Trotski: "Comprendre la situation et trouver sa place, il n'y a pas de plus grand bonheur pour un intellectuel".
    "Nous n'appartenons pas à la catégorie qui éprouve le besoin d'être appelée des chefs"
    , a-t-il encore ajouté.

  4. tresorteo dit :

    Mai 68, Daniel Cohn-Bendit se prend pour une vedette médiatique. En réalité il est manipulé par le ministère de l'information, la préfecture de police de Paris, la télévision afin d'exaspérer les parisiens et tous les Français. Total, aux législatives suivantes, la gauche laminée, et surtout Georges Pompidou qui déclare après les Présidentielles de 69, qu'il gagne, "Daniel Cohn-Bendit ? ce fut mon meilleur agent électoral...". Je suis certain que cette déclaration pourrait être extraite des archives de L'I.N.A. Honte, depuis, à tous ceux qui le prennent en considération. Dire que c'est le style Talleyrand serait encore lui rendre un grand hommage car il est pire que ce que Napoléon a dit de son ministre: "Monsieur, vous êtes de la M.... dans des bas de soie". Le mérite "c'est la place dans sa vie que l'on a laissé pour s'occuper des plus faibles", c'est une philosophie inverse de celle de l'esprit bourgeois qui, je le rapelle, ne s'occupe exclusivement que de lui-même (cercle familial, proches, profit égoiste, peur des autres). Dans ce cadre, Le Ct Chavez fait preuve d'un mérite exemplaire pour son pays. Le "rouquin" lui, va finir dans les poubelles de l'histoire sans même avoir aidé une cigale à rejoindre le terrier de la fourmi...

  5. jean ai marre dit :

    @ 47 Brandon, @ 53 DAVID JV
    La patrouille est passée ! C'est un problème du sexe des anges !
    [Edit webmestre : Il serait surtout pertinent que vous trouviez un autre endroit pour discuter du sexe des anges.
    Il a certainement raison, il est plus pertinent de nous donner des nouvelles de la fête.

  6. DAVID JV dit :

    Allez je ressors une vidéo pour l'apéro, pile poil dans le sujet Chavez / désinformation / médias, donc dans la foulée de la missive de Jean-Luc. Cette fois, c'est ni plus ni moins que l'AFP qui manipule.

  7. Hold-up dit :

    "Fête de l'Huma: Le Front de gauche insiste sur son unité" : Un article heureux ! Vive le Front de gauche !

  8. Votre bonne foi et criante de vérité, laissez aboyer les chiens, on empêche pas les gens de parler me disait quelqu'un. Leur but et de démolir par les mensonges.Vous vous fatiguez pour rien. Par contre plus grave c'est à quoi sert cette Europe ? Qui empêche la démocratie et qui par des combines de paperasses indéfinies annulant ainsi la vérifications des lois votées par les élus. C'est la foire d’empoigne et de camelots. C'est ça l'Europe, une Europe alors truquées par les magouilles et le désordre servant toujours les cadors de soixante-huitards de Cohn-Bendit et autre Eva Joly avec son score bon à ramasser les casquettes. C'est vachement grave cette situation Mr Mélenchon. On nous prend vraiment pour des neus neus.

  9. Jean Jolly dit :

    @ jean ai marre.
    Peut être as tu voulu dire : politique partisane ?

    Oui c'est tout à fait ça, j'ai écris trop vite, la fatigue sans doute. :-)

  10. Aline dit :

    La formule de P.Laurent interpellant les 4 officiels du PS présents à la fête de l'Huma:
    "Voter le TSCG pour la Gauche, c'est comme demander à une dinde de voter pour Noël". (FI Journal de 19h00, à 8.16)
    Cette saillie pleine d'ironie, ça fait toujours du bien!
    Remarquez, le vote par la droite ne change rien pour la dinde.

  11. Courrierlecteur dit :

    En direct de la Fête de L'Humanité, Patti Smith vers 22H, sur France Inter

  12. thierry dit :

    Petit coup de gueule du sympathisant socialiste que je suis et qui continue de suive avec intérêt certaines des contributions de ce blog pour alimenter sa réflexion: les huées, les sifflets, les insultes à l'égard de Najat Vallaud Belkacem venue débattre à la Fête de l'Huma sont insupportables. Qu'a fait exactement cette jeune femme pour mériter autre chose qu'un débat sain? Je me permets de vous le dire, l'agressivité de nombre de commentaires lus ici, les attaques perpétuelles contre les journalistes (quand je pense que certains parlent de Canal comme d'une chaîne de fachos!), le refus total des idées des autres qui s'accordent bien mal avec l'humain d'abord que vous revendiquez, est un mur que vous érigez avec beaucoup d'électeurs qui pourraient être tentés par votre vision sociale et économique,et je le constate dans mon entourage.

  13. atome dit :

    @Thierry
    La violence est la racine commune des humains, ta remarque sur ce blog recèle le même mécanisme. Quand nos intérêts ou notre cercle ne sont pas écoutés ni respectés, l'humain non modéré ou sage devient agressif.

  14. obermeyer dit :

    @alinber39
    Y a de l'espoir pour des mouvements européens coordonnés. Le pg 66 vient de lancer un réseau international : le Front des peuples européens. C'est tout neuf, le site est en cours d'amélioration. Le but est d'internationaliser le combat, en commençant pas nos voisins les plus proches (l'Espagne pour nous PG 66), mais aussi de coordonner de très grands mouvements dans toute l'Europe.
    Résistance !

  15. Dudu44 dit :

    @ thierry (16 septembre 2012 à 9h00)
    Je lis moi aussi avec plaisir les commentaires et les billets de ce blog. Ils alimentent également ma réflexion. J'ai donc déjà lu beaucoup de commentaires d'un certain Thierry, sympathisant socialiste, qui a essayé avant les présidentielles de nous convertir au vote "utile", qui nous a reproché notre sectarisme au prétexte que certains contributeurs de ce blog ont le verbe haut et disent trop fort ce qu'ils pensent des dirigeants socialistes, qui nous a menacé de nous retrouver isolés et qui a conclu que notre attitude fermée aux idées des autres est incompatible avec les idées que nous défendons contenues dans l'humain d'abord... Rien de bien nouveau dans le commentaire d'aujourd'hui donc, si ce n'est une défense machiste de la ministre des droits de la femme :"Qu’a fait exactement cette jeune femme pour mériter autre chose qu’un débat sain?". Ce qu'elle a fait, c'est d'avoir essayé à grand renfort d'éléments de langage, devant un parterre de militants du front de gauche politiquement éduqués, de défendre le TSCG "réorienté par F. Hollande". C'est à ce moment qu'il y a eu des huées, des sifflets, et des cris "référendum, référendum" (serait-ce ce mot qui serait une insulte?).

  16. bernard hugo dit :

    @Thierry
    Tu oublies juste la lutte des classes et le fait que cette jeune femme ministre en représentation publique couvre de son angélique personne et donc personnifie (et les satisfactions qu'elle en retire - quelques quolibets pour lui rappeler la réalité vécue par d'autres ne vont pas la faire vasciller pour autant de son piedestal) les infamie du nouveau pouvoir et de la social-technocratie qui accule des millions de personnes dans la souffrance sociale et la misère économique, en faisant semblant d'augmenter le smic, en pactisant avec le MEDEF et donc en refusant d'amnistier les syndicalistes condamnés sous Sarkozy, en laissant s'installer comme une routine les licenciements de dizaines de milliers de salariés, ou en avalisant par exemple le TSCG et les mécanismes institutionnels qui renforcent l'hégémonie du capital financier.

  17. Sylvain dit :

    Jean-Luc est une boussole qui me permet de garder le cap, jour après jour, et qui me fait un bien fou! Je veux dire toute mon affection à ceux qui lisent les sujets de ce blog et leur dire mon attachement à ce que pas un seul d'entre-eux ne tombe. Ensemble, nous sommes plus forts mais avec les analystes du Front de Gauche, nous ne sommes pas que "plus forts"...Nous gagnerons bientôt un monde plus juste!
    Merci Jean-Luc et merci à tous!
    Vive le Front de Gauche!

  18. NICO 75 dit :

    Salut Jean Luc,
    Toujours un grand plaisir de te lire. Une question, est ce que ça vaut le coup de perdre son temps à critiquer ces charlots? je ne pense pas. Ils ne changeront pas. Attachons nous à convaincre le plus grand nombre.
    Amitiés.

  19. Michèle dit :

    Que ne suis-je à la Fête avec les nôtres? parce que j'ai choisi de traverser la France le 30 septembre pour la Manifestation de la Dignité du peuple français, digne de sa Démocratie qu'il veut sauver, digne de son histoire révolutionnaire, digne d'honneur et de respect de son vote présidentiel.
    Pour l'heure je travaille à l'élaboration d'un tract local appelent au rassemblement en Assemblée citoyenne pour en débattre. C'est une sorte de stupidité ou de débilité ou de folie tenaces (pour reprendre tes termes camarade Jean-Luc) mais qui a l'avantage de nous donner une identité qui nous protège de la lâcheté et de la résignation.
    Concernant la meute des journalistes lancée derrière Hugo, ce sont eux qui portent la muselière du maître à cheval qui les utilise. Quelle indignité!

  20. Diogene dit :

    @Thierry 62
    Je retiens de ton post que dans ton entourage beaucoup sont tentés de nous rejoindre. Cela devrait t'interpeller et nourrir encore plus ta réflexion. Sinon, on va essayer de s'améliorer car la tienne n'a guère changée depuis la présidentielle.

  21. Michel Berdagué dit :

    Avec Montebourg des ouvriers de PSA et toutes celles et ceux touchés et violentés par les casses et l'immobilisme et par l'enfumage des expertises avalisant les licenciements lui auraient calmement demandé où était passé son programme en contradiction avec la rigueur programmée.
    L'année dernière ils avaient besoin de nous, et des hauts responsables solférinistes s'y étaient précipités et pourtant la violence de refuser tout débat d'orientation et de propositions et de choix étaien,t tels que que "le ménage et un bon coup de balai" comme le préconise la bravitude/Ségolène est tout à fait nécessaire. Oui c'est au quotidien que la violence, insultes, par les licencieurs se manifestent et leurs complices le sont autant de nous soumettre au pire.
    L'alternance pour nous faire avaler et soutenir le désastre programmé violente les Peuples très populaires et populistes.

  22. @ 62 thierry - 9h00
    Grand coup de gueule d'un sympathisant socialiste, étant entendu que pour moi le Parti Socialiste c'est le Front de Gauche avec tous les partis qui le composent. Alors que partout dans le monde et donc en France aussi, la démocratie n'a jamais été autant menacée dans ses principes les plus élémentaires, les peuples autant humiliés car condamnés à vivre dans une misère grandissante, alors que les richesses produites augmentent sans cesse au risque d'en faire crever la planète, il n'est pas acceptable que des gens qui se disent socialistes non seulement acceptent mais en se cachant derrière un décor "progressiste" de carton pâte, veulent à tout prix faire avaler au peuple le poison violent de l'ultra libéralisme présenté comme un remède. Que quelqu'un, quel qu'il soit, vienne devant des citoyens révoltés à juste titre par ce qui se passe, chanter les mérites d'un traité qui liquide ce qui reste de démocratique dans une République à l'agonie, relève de la provocation. C'est la République qu'on assassine !
    Personne ne m'empêchera jamais de penser ce que je veux et de dire ce que je pense !
    Que se vayan todos !

  23. DAVID JV dit :

    @ Thierry
    Tu n'as qu'à aller écouter son speech pathétique "le traité a été réorienté par FH..." etc. Les sifflements, c'est le peuple mon ami qui en marre de ce type de discours et qui ne sait que trop bien (car éduqué et conscient des enjeux) ce que cela signifie pour demain : fin du CDI, coupes dans les dépense sociales, dans les pensions de retraites, dans les remboursements, privatisation croissantes de tous les secteurs publics (éducation...).
    Je suis pour ma part assez halluciné de voir des personnes comme toi s'étonner de ce chahut. Quel manque de conscience collective, quel naïveté !
    Pour ce qui est des journalistes et de cui tourne autour de ce thème, je t'invite à pratiquer pendant au moins 6 mois un ascétisme strict des grands médias de masse ET télévisés ET radios ET presse écrite et de faire tes enquêtes tout seul en allant peser le pour et le contre des arguments, en investiguant (ce que les journalistes ne font plus beaucoup)...et je pense qu'alors, tu passeras de l'autre coté du miroir.
    Ton discours est typique de celui qui commencé à voir le bout mais qui n'a pas été jusqu'au bout et qui est donc persuadé de ne plus être manipulé par les mass médias.
    Pour moi, le simple fait d'être encore sympathisant socialiste aujourd'hui témoigne d'une grande naïveté, un d'un manque chronique d'information, ou pire...
    Va lire Stiglitz, gadrey, Lordon et même les économistes libéraux...tout le monde s'éveille au fait que ce traité est d'une totale absurdité. Ne pas le voir relève de la paresse intellectuelle !
    Prends la pilule rouge et laisse tomber la bleue camarade et rejoins nous.

  24. Courrierlecteur dit :

    Bonjour,
    Tentative d'enfumage de "verts". Pendant que Jean-Luc Mélenchon partageait une paella avec Eva Joly, en visite surprise (bien sympathique) à la fête de l'Humanité, pour faire entendre aussi sa voix, contre le traité austéritaire européen, Jean-Marc Ayrault attablé avec la patronne du Medef, à la conférence environnementale, tentaient d'enfumer quelques verts: "J'ai tout de même été assez scotché, déclare pour sa part le député Europe écologie – Les Verts (EE-LV) Denis Baupin, que Laurence Parizot ait assisté sans bouger de sa chaise à toutes les discussion de la table ronde." "Elle a même précisé qu'elle était adhérente de longue date de la Ligue de Protection des Oiseaux !", rapporte le député. " (Nouvel Obs)
    Heureusement, comme en témoigne la prise de position d'Eva Joly, il semblerait qu'il commencerait à y avoir de la casse chez les "verts". Certains ne gobent pas tout:
    " André Cicolella, du "Réseau Environnement Santé", est sorti effondré et fou de rage des deux jours de discussion qui se sont terminés sur des généralités molles. François Veillerette de "Génération future" ne cachait pas non plus sa déception sur l'absence d'objectif de réduction des pesticides, notamment. Comme si l'échec des moins 50%, décidé par le Grenelle, était acté. Que dire également de "l'interdiction des épandages aériens de phytosanitaires sauf si il n'y a pas d'autre solution" ? Ce n'est que le rappel de la réglementation européenne." (Nobs)

  25. mathias95 dit :

    D'accord avec nico75 ! Ne perdons pas de temps avec ces "tristes sires" ils ne changeront pas, on l'a vu, ils préfèrent le MEDEF plutôt que le peuple et sa fête. Le capitaine de pédalo et son second, sont vexés, ils n'ont pas digéré et ont passé les consignes.
    Ce qu'il faut aujourd'hui, c'est convaincre le peuple qui n'a pas l'information et pour cause, la plupart des journalistes se sont vendus pour quelques pièces d'or. Polémiquer ne sert à rien, nos arguments sont factuels et commence à être compris, de l'argent il y en a beaucoup qui fuite dans les paradis gris. Le trouble est grand chez les militants socialistes, ils sont complètement dépités. Jean Luc à chaque une de ses interventions fait la clarté et recentre le débat, il démoli les contre vérités distillées par la grande masse des journalistes et politologues qui occupent le terrain. Si l'on ne veut pas une Le Pen à 30 ou 40%, c'est maintenant que nous devont agir, convaincre notre famille et nos amis, dans nos associations, la déception est immense, les gens ne font ne font plus confiance à qui que se soit. C'est à nous d'agir, d'être clair.

  26. Pierre34 dit :

    @Thierry 62

    Nous sommes les tenants de la radicalité concrète, la critique des dirigeants socialistes ne s'adresse pas aux personnes, mais à la politique qu'ils mènent, vraiment à l'opposé de l'humain d'abord, et surtout à la remorque de la finance internationale et de cette Europe ultra libérale qui assigne les peuples à l'invisibilité et à la misère. L'agressivité de cette politique menée par nos dirigeants est insupportable, nos réactions sont parfois teintées d'agressivité, mais elles reflètent simplement l'état d'esprit d'une majorité de nos concitoyens.
    Etre socialiste c'est refuser de se soumettre au diktat de l'oligarchie, ce n'est plus le cas des dirigeants socialistes. Je pensent que nombreux sont ceux qui, ayant voter socialiste, se posent de nombreuses questions. Ce n'est notre cas ici, car nous ne nous faisions aucune illusions.

  27. Brandon dit :

    Le sujet du tirage au sort m'intéresse beaucoup. Si quelqu'un propose un espace pour en discuter je m'y rends volontiers !

  28. Siamy dit :

    @Thierry 63
    Allez! Restons de bonne humeur,malgrès les contradictions entre promesses électorales et ce qui s'en suit.

  29. DAVID JV dit :

    @ Brandon,
    Je ne connais pas de forum...
    Va voir ici en tout cas, c'est un schéma de ce que pourrait être concrètement un "autre " système.

  30. alain Tacquin dit :

    Pas inutile de revisiter l'application de la "règle d'or" en France dans les année 30, à la suite du crack de 1929 : récession, chômage, recul du pouvoir d'achat (sauf pour les plus riches).
    L'auteur de tout ça un certain Pierre Laval (plusieurs fois président du conseil entre 1931 et 1935),dont on connaît la fin misérable en 1945....
    Une autre preuve, de ce à quoi conduit le système "perdant perdant"
    Pour finir sur une note joyeuse, ce sera finalement, en 1936 la victoire du front populaire!

  31. Antigone34 dit :

    La ministre porte parole a été contestée bruyamment. Soit. Mais si à l'assemblée le peuple de gauche était représenté de façon plus démocratique, ce serait à l'assemblée que cette opposition se serait manifestée.
    Le PS verrouille, par ses visées hégémoniques, tous les espaces de contestation à gauche; la 5e République l'aide à grand renfort des institutions. Et la France, étouffe dans un bipartisme à l'étasunienne avec un PS /Démocrate libéral et un UMP/ Républicain qui ne lui permet pas de faire des choix politiques pour sortir du libéralisme économique.
    Par contre, ce qui est très encourageant dans ce qui s'est passé à la tribune où officiait la très jeune et ambitieuse créature ségoléniste, c"est qu'une partie du peuple de gauche, très bien informée, et éclairée, sait exactement ce quelle veut. Ca va être très compliqué pour les libéraux du PS de continuer leur double-jeu, voilà pourquoi d'ailleurs, ils vont marier des homosexuels à la chaine et le plus vite possible... Il ne leur reste que ça dévier le débat, occuper les médias et faire oeuvre de "gauche". Le sociétal contre le social.

  32. vert pomme dit :

    Certes certains loups se deguisent en agneaux(ça c'est pas un scoop) mais certains agneaux se deguisent en loups.ET ça c'est deja plus fin politiquement.La non-violence ce n'est pas de fermer sa Gu...Ce qui me gene un peu dans les intervious de JL.C'est que jamais ils ne les traite de vendus.Ce qu'ils sont.Mais c'est lui qui a raison.Les gens prendraient ça pour une insulte.Et il ne serait plus invite!La contre partie c'est qu'il est oblige de recevoir des coups.Ces coups c'est comme si je les recevais moi meme.Et je n'aime pas ça.Mais bon il les rend bien,les coups.Restent les plaies à soigner sur ce blog.Mais tout va bien.Il est en pleine forme grace à nous.Il l'a dit!

  33. sergio dit :

    Oui, très riche ce samedi de la Fête de l'Huma et tous les témoignages apportés sur ce blog à ce sujet. Mon inquiétude de voir se perdre au FdG la résistance au nouveau traité eurocratique et merkosarkozyste, repris par la droite du PS, le TSCG n'est plus fondée en lisant ce blog.
    Merci à David JV pour le lien donnant les véritables réactions des militants face à la langue de bois de Najat-Vallaud. Heureusement qu'il y a eu cette protestation lors de la pub éhontée faite de ce traité scandaleux que va essayer d'imposer Hollande et Ayraut sans référendum ! Merci à dudu44 pour les deux historiques (le thierry des présidentielles et les propos de belkacem hier).
    Merci à Jean-Louis Charpal, Michel Berdagué et bernard hugo, pour rappeler la gravité des mensonges devant tant de souffrances et de destructions ; la rhétorique creuse qui donne la soupe aux serviles n'a pas sa place au FdG ni dans la lutte de classes en cours aujourd'hui.
    Merci à hold-up pour le lien de 20'qui donne -ça arrive !- un compte rendu honnête de l'unité du FdG que les médiocrates s'empressaient encore une fois de faire mourir.
    Le rappel de la désinformation de l'AFP au sujet de Chavez l'an dernier et celui par tresorteo de ce qu'est vraiemnt Cohnbendit dès 1968 en citant Pompidou remet les choses à leur place dans le concert anti-FdG des sirènes et des Cassandre grassement financées.
    Nous sommes nous-mêmes, même parfois isolés, avec ce blog, un petit Front de lutte médiatique et politique à l'intérieur de ce grand Front de Gauche qui gagne en France, en Grèce, Amérique du Sud, Québec (Q. - Solidaire),...

  34. jean ai marre dit :

    @ Thierry,
    Je comprends parfaitement ton coup de gueule contre ce que tu pourrais nommer intolérable, par ce que intolérant n'est pas de gauche. Najat Vallaud Belkacem, admirable de courage, est allée affronter les militants et sympathisants de la radicalité. Elle était en service (condamné) commandé, son minois devait réduire les agressivités, mais les sifflets se sont adressés à la représentante politique, pas à la femme.
    Comment peut on accepter d'un gouvernement socialiste, certaines dérives ? Comment peut on accepter ces bagarres intestines où chacun s'empresse de marquer son territoire sous l'oeil du compromis Hollande ? Les copains de DSK sont là, ce sont eux qui influent dangereusement.
    Exemple criant : qui a torpillé le projet de la BPI ? Ce projet faisait trop d'ombre aux banques d'affaires ? Devant telle attitude, on peut penser que le relookage du projet BPI, une fois mis en place sera privatiser pour le profit des banques d'affaires. Pauvres PME! C'est un tout, le MES pour l'instant est la goutte qui fait déborder la colère avant que vienne l'insupportable et la révolte.

  35. Invisible dit :

    J'apprends que le 29 au soir, la France aura les yeux rivés sur France 2. Ben oui, pensez donc, Carla Bruni au programme de l'émission de variété. Parviendra-t-elle à faire diversion avec ses petites mines mutines ? J'espère que BB Brune placera un petit mot sur la manif du lendemain contre le TSCG.

  36. Jean Jolly dit :

    C'est tout de même de la provoc de la part de Najat Vallaud-Belkacem de venir à la fête de l'huma pour défendre le TSCG en connaissant pertinemment la position de Front de Gauche. A quoi s'attendait-elle d'autre que des sifflets, que la foule applaudisse ?
    Elle aurait pu au minimum approuver un referendum et dire qu'elle irait en toucher deux mots au premier ministre si elle se considère comme une républicaine démocrate, mais que nenni, elle est venue pour imposer la décision de son gouvernement libéral, elle en a eu pour son argent... qui va être le suivant ?

  37. eche 202 dit :

    Oui je suis d'accord avec toi, Jean Jolly au sujet de Najat Vallaud-Belkacem. Mais moi ce qui me dégoute le plus c'est que ce gouvernement social libéral, avec la lâcheté qui le caractérise a envoyé au casse-pipe comme ministre une seule femme. Après, on peut penser ce que l'on veut de cette personne qui est la porte-parole du gouvernement, je salue son courage. Et je vomis ce gouvernement de pleutres!

  38. vert pomme dit :

    Oui NVB vous etes bien jolie et tres courageuse un bon petit soldat mais les femmes n'ont rien à gagner à ce pacte Vous le savez non qu'un ministere des femmes dans ces conditions ne sert qu'à faire passer une soupe bien amère? Ce n'est que mettre de la pommade sur les coups d'une femme battue. Avec le FdG nous pouvons arrêter le bras qui donne les coups! Ca vaut le coup d'essayer non? Qu'en pensez-vous?

  39. Monsieur Mélenchon,
    J'ai apprécié votre programme dans la campagne des présidentielles; j'ai même voté pour vous au 1er tour.
    Aujourd'hui, j'émets des réserves quant à votre soutien inconditionnel à Hugo Chavez. Et ce ne sont pas des critiques polémiques. Hugo Chavez se déclare toujours, avec son allié le président iranien, solidaire de Bachar-el-Hasad, ils "réfléchissent" ensemble à une "éventuelle" solution à la crise syrienne ! Comment peut-on être aussi indifférent devant l'horreur qui se perpétue en Syrie depuis 18 mois ?
    D"autre part, vos évoquez une "règle verte" dans le programme de Chavez or, la tragédie qui s'est produite cet été dans la plus grande exploitation pétrolière du Vénézuela n'est que la conséquence de l'état de délabrement dans lequel se trouvent toutes les installations pétrolières du pays, la maintenance n'y est plus correctement effectuée, faute de personnel qualifié. Je pense qu'il ne faudrait pas tomber dans l'aveuglement idéologique, et garder un regard critique, car tout n'est peut-être pas aussi parfait dans l'éden bolivarien.

  40. Invisible dit :

    La première fois que j'ai vu Najat VB, j'ai été émerveillée par sa facilité d'élocution, son sens de la répartie et sa capacité d'argumentation. Elle a choisi de faire de la politique, elle est armée. Alors ne lui faisons pas l'affront de l"économiser au motif qu'elle est jeune et jolie.
    Reste à savoir ce qu'elle entend par Politique. Est-ce la défense du plus grand nombre ou est-ce faire carrière ? L'avenir nous le dira.
    J'imagine qu'au gouvernement, ils ont rejeté l'idée de tirer à la courte paille pour choisir un émissaire et qu'elle s'est portée volontaire par goût du risque. Je crois que l'assistance de la fête de l'Huma l'a écoutée et a manifesté son intérêt en ne roupillant pas. Une assistance de qualité, ma foi, qui est réactive. C'est très bien.
    On se fait avoir une fois mais pas deux et maintenant j'ai repéré ce Thierry sympathisant PS. Le webmestre pourrait l'éradiquer mais peut-être le conserve-t-il comme échantillon d'une certaine catégorie et pour vérifier notre vigilance et notre tolérance ?

  41. vert pomme dit :

    Tu sais invisible J'ai soixante ans passes et je tombe encore sous le charme des gens qui parlent bien (pour moi surtout les hommes). Mais je me soigne. J'ai dit le charme hein?pas sous leur emprise.
    @citoyenne 91
    Heureusement que tu es là pour nous deciller les yeux et surtout ceux de JLC'est quand meme pas à nous peuple français qui venons d'elir un president qui 2 jours apres son election est alle voir Obama pour qu'il puisse mieux faire passer ses missiles à travers l'europe qu'on va faire la leçon de démocratie! Al assad est un monstre (et là tu as raison) mais on ne va quand meme pas le comparer avec Obama qui ne fait que tirer sur le peuple des autres!

  42. alinber dit :

    @obermeyer
    Merci pour cette information,superbe initiative du PG66,le Front de Gauche composante du Front des Peuples Européens serait une solide base pour s'orienter vers une Europe démocratique. Je n'imagine pas que JL avec tout ce qui le caractérise n'oeuvre pas dans ce sens.

  43. @ DAVID JV
    En fait, ce mouvement n'a rien de démocratique, ni de spontané et encore moins pacifiste.
    Au départ, ce sont bien les forces du régime qui ont réprimé dans le sang des manifestations pacifistes ! Le peuple syrien a, certes, été influencé par le printemps arabe, mais ces gens sont assez intelligents pour comprendre qu'ils vivaient sous une dictature. Et l'occident a bien senti son impuissance dans cette histoire car, à la moindre intervention de sa part, c'est l'équilibre mondial qui est menacé. Mais rien ne justifie un tel bain de sang. Les populations civiles paient le plus lourd tribut, dans ce conflit, les villes sont détruites ; la Syrie est revenue à l'état de guerre de tranchées. Il arrive un moment où la folie meurtrière n'est plus supportable. Je ne suis pas pour la victoire de l'un ou de l'autre, il faut juste arrêter la tuerie.

  44. DAVID JV dit :

    @ Invisible
    Le webmestre pourrait l'éradiquer mais peut-être le conserve-t-il comme échantillon d'une certaine catégorie et pour vérifier notre vigilance et notre tolérance ?

    Je trouve ton propos choquant, sur le fond et sur la forme.
    Tout le monde a sa place ici et tu le sais. Je suis en total désaccord avec Thierry et je l'ai écrit mais il est normal qu'il puisse s'exprimer ici, c'est une bonne chose. Peut être qu'un de ces 4, lorsqu'il verra le résultat du TSCG (s'il le passe), il viendra nous rejoindre. Peut être qu'il est d'accord avec nous mais qu'il ne le sait pas encore !
    Bref, je trouve ton commentaire déplacé camarade. Restons ouverts et tolérant, c'est aussi et surtout, cela le FdG.

  45. jacques G. dit :

    @ invisible..
    On éradique la peste, un fléau, mais surement pas des personnes physiques. Eradiquez donc le ,c'est un combat qui en vaut le coup, et en France il y a du boulot. J'ai été socialiste en 1981, et je ne le suis plus du tout, j'ai meme un certain mépris pour ces derniers, mais il faut laisser le temps aux choses, les intervenants n'ont pas tous l'expérience, ni la soixantaine alors si un jour on veut etre 15 millions dans ce pays, il va falloir supprimer les oeilleres. A bon entendeur.

  46. Invisible dit :

    Éradiquer. Ben, le nombre de fois que je me suis fait éradiquer n'est pas mince. D'autres en ont fait l'expérience. Le WB a la faculté de fermer la porte à des gens qui se révèlent vraiment chipoteurs, voir pires. Parfois des trolls disparaissent du blog. C'est pas vrai ? Éradiquer, quel synonyme pourrais-je employer pour ne pas choquer ? Attention de ne pas faire une fixette à cause d'un mot. Comprendre le message dans la globalité. Un jour j'ai répondu naïvement à ce Thierry-PS alors que de l'ignorer eut été plus pertinent.

  47. le révolté dit :

    Pour ceux qui veulent voir un peu plus loin que le bout de leur nez sur ce qui se passe au vénézuela, voilà un article du grand soir sur le coup d'état qui a eu lieu en 2002. Après avoir lu cet article si les gens n'ont pas compris, on ne peut plus rien faire.

  48. jean ai marre dit :

    La photo montrant la tribune de la Fête de l'Humanité avec une chaise inoccupée m'interroge. Si nous étions la veille de l'élection, cette chaise ne serait elle pas occupée par un membre important du PS ?

  49. vert pomme dit :

    Et j'ai beaucoup d'admiration et d'estime pour tous les fondateurs du PG d'où qu'ils viennent. Je ne l'ai pas eu moi ce courage ! J'espère moi aussi qu'on sera vite des millions ensemble et je n'ai de leçon à donner à personne.

  50. ermler dit :

    Je ne permettrai pas que des femmes voilées entièrement, que des prières de rue, que des slogans hostiles à des pays alliés, à nos valeurs puissent se faire entendre dans nos rues. Je serai extrêmement ferme", a prévenu Manuel Valls.

    Voilà que Valls, utilisant la manif (par ailleurs sans violence) de quelques centaines de fanatisés, en profite pour nous glisser en douce qu'il ne permettra pas que des "slogans hosiles à des pays alliés" se fassent entendre dans la rue ! Pour qui se prend-t-il celui-là ? Voilà qu'il nous interdirait d'aller manifester contre la politique américaine quelle qu'en soit la raison, parce que c'est un pays "allié" ?! Même Sarkozy, grand américanophile, n'avait pas osé aller jusque là. Faut il rappeler à ce monsieur que nous sommes dans un pays de libre expression démocratique et qu'il est censé en être le garant ?
    Couchés devant la finance ! Couchés devant l'oncle Sam !
    Petit message à tous ceux qui se sont couchés devant le vote utile. Réveillez-vous, les gars, et relevez vous !


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