22sept 12
J'écris cette note alors que je suis encore un peu fébrile après ce discours sous la pluie devant le Panthéon. Ici, il est surtout question de la manifestation du 30 septembre et de l'événement que constitue le rejet massif par le conseil fédéral d'Europe-Ecologie-Les-Verts du traité européen. Je viens aussi sur les pénibles moments que nous avons dû passer tandis que la scène publique était encombrée par les retours agressifs de la religion. Je surligne ensuite une information passée inaperçue qui implique pourtant notre indépendance nationale. Enfin j'explique le sens de mes plaidoyers pour Chavez.
En illustration de ce billet, quelques portraits en costumes réalisés à l’occasion de la commémoration du 220ème anniversaire de la République au Panthéon le vendredi 21 septembre 2012. Photos : S. Burlot
Je viens d'apprendre le résultat du vote du conseil fédéral d'Europe-Ecologie-Les Verts à propos de la ratification du traité européen. 77 voix contre, 24 pour, 8 abstentions. C'est selon moi un événement politique d'ampleur. Majoritairement, un des deux partis de la coalition a rompu la solidarité politique gouvernementale. En soi ce n’est pas rien. Mais il s’agit d’un texte qui va être à l'origine de toute l'orientation du gouvernement pour les mois à venir. A cette heure, je ne me soucie pas de l'inconséquence qu'il y a pour Europe-Ecologie-Les Verts à voter de cette façon pour devoir ensuite appliquer les conséquences du texte qu'ils auront condamné aussi largement. Le fait marquant, le fait politique, le fait qui positionne cette formation pour l'avenir, pour les majorités politiques que nous pourrions constituer, c'est qu’Europe-Ecologie-Les-Verts ait dit « non » au traité européen. Ce vote met aussi la gauche du PS au pied du mur. Il devient plus difficile selon moi de se dédire quand une partie de la majorité gouvernementale et une aussi forte partie de la gauche parlementaire est aussi résolue. Car le « oui » et le « non » au traité européen ne sont pas une opinion parmi d’autres à propos de politique étrangère ! C’est une ligne d’ensemble dans chacun des deux cas. Elle concerne l’avenir de l’Europe et la conduite de la politique générale en France.
Ce vote tombe à pic. Il entre en résonance avec ce qui se passe dès à présent sur le terrain. J'en déduis que la mobilisation pour le 30 septembre devrait encore s'élargir. Car de jour en jour, d'heure en heure, la préparation de la manifestation prend de l'ampleur. Les cars et les trains s'affrètent, les covoiturages s'organisent. Il faut être conscient qu’un tel mouvement implique d’importants sacrifices financiers. La liste des organisations qui appellent s’allonge. Il y en a plus de 50 d'ores et déjà. Pour ne prendre que les syndicats j’ai noté la CFDT CFF, la CGT Finances, la CGT Educ'action, la CGT Livres (Filpac), la CGT Personnels des Organismes Sociaux, la très puissante Union régionale Ile-de-France de la CGT, la CGT FSA, le SNESUP-FSU, le SNU-FSU Pôle Emploi, le SNU-FSU Clias, le SNU-tefi. Et aussi la FSU et Solidaires Finances Publiques, Solidaires Douanes, Sud BPCE. On se souvient que l'Union syndicale Solidaires est déjà parmi les premiers signataires de l'appel unitaire. De réunion du collectif en réunion d’organisations la mise en place matérielle se précise. Il y a parfois de piquantes discussions. On se souvient des soupçons de « récupération » politique formulés et répandus en confidences « anonymes » (bien sûr) contre moi ou contre le Parti de Gauche. Qu’il est amusant de voir les mêmes à présent faire des pieds et des mains pour obtenir le droit de manifester distinctement avec leurs propres cortège et banderoles de parti ou de syndicat quand nous proposons de marcher tous ensemble, par région, par respect pour les montées collectives des camarades venus de loin. Qu’il est amusant aussi de voir toutes ces pressions pour organiser des prises de paroles finales quand nous proposons qu’il n’y en ait pas, tout simplement, parce que la sonorisation coûte affreusement cher, sachant que notre message est connu et que ce qui reste à savoir c’est si nous sommes en nombre ou pas. Pour finir, bien sûr, nous ne ferons de rien de tout cela un motif de fâcheries. Rien ne nous importe à part le succès, le sentiment de force qui se répandra, la prise de conscience qui émergera, le recul de la résignation, la vigueur du rapport de force. Parlez autant que vous voulez, défilez comme vous voulez, cela n’a pas d’importance. Ce qui compte c’est le nombre, la détermination, l’énergie, la dynamique ! Agissez, mobilisez, camarades ! Nous, nous n’avons pas d’intérêt distinct de ceux de l’ensemble du mouvement. Je crois celui-ci assez fort, dorénavant, pour rappeler à tous les états-majors le sens du collectif.
Un fait nouveau dans le contexte : la publication par « Le Monde » du texte de la loi organique qui serait déposée pour faire suite à l'adoption du traité par les assemblées. Du coup, avec la présentation du texte du traité au conseil des ministres, une certaine actualité s'organise. Des articles paraissent un peu partout dans la presse et les médias audiovisuels même y consacrent par-ci par-là quelques instants. J'estime que cela démultiplie notre capacité de sensibilisation. Une question paraît moins lointaine dès qu’on en entend parler à la télévision ou à la radio. Un appétit se réveille alors chez tout un chacun dans la mesure où nous avons entretenu au fil des années depuis 2005 une information polémique sur le thème. Dans ces conditions il est possible qu'au cours des prochains jours ce mouvement s'amplifie. Les médias peuvent décider que c'est un sujet d'intérêt dans la mesure où il existe assez de passion pour entretenir la discussion. Je pourrais assister également un retour des méthodes de diversion. Est-ce que ce n'est pas déjà le cas avec la relance du débat sur le droit de vote des immigrés aux élections locales que rien ne justifie sinon paraît-il des rumeurs de remise en cause de l'engagement du chef de l'État sur ce sujet. Les socialistes qui ont décidé de faire une pétition sur le thème ne sont-ils pas pourtant les mieux placés pour aller s'assurer par eux-mêmes de la véracité de cette rumeur ? Comédie ! Comment ne pas souligner l'incohérence de ces gens qui veulent étendre la citoyenneté à un nouveau groupe de personnes au moment même où par le vote d'un traité ils vont la réduire pour tout le monde. Une autre diversion, encore à la une du journal « Le Monde » aura été cette interview de Mme Le Pen. Car il fallait bien s'attendre à ce qu'elle profite de l'occasion si magnifique pour marquer son terrain. Elle l'a fait ! Et comment ! Elle a joué sur la confusion entre le port dans la rue de la Burqa et du voile pour exiger l'interdiction du voile et de la kippa ! Une provocation de plus dans une atmosphère déjà surchargée de surenchères à propos des religions. Je vois un avantage cependant à cette stupide nouveauté. Dorénavant il est devenu clair que Mme le Pen en revient bien aux traditions les plus profondes de l'extrême-droite française à propos de la communauté juive qu'elle veut montrer du doigt. C'est la deuxième fois. Ce fut le cas une première fois à propos de la viande halal. Dans le flot de sottises qui furent prononcées alors, très vite on en vint aussi à de nauséabondes considérations sur la viande kasher. Et déjà alors il s'agissait d'une diversion puisque cette « affaire » de la viande halal surgit en même temps que nous essayions d'ouvrir le débat sur le MES, un autre traité européen, en pleine présidentielle où le thème était pourtant tout à fait à sa place.
Il n'en reste pas moins vrai qu'un intérêt médiatique pour le traité européen se constate. Je ne suis pas dupe des intérêts parfois mesquins qui sont de la partie. A droite, on jubile de voir le nouveau gouvernement venir, le béret à la main, défendre un texte rédigé par le précédent président ! A droite, on se réjouit de voir le Président de la République et le Premier ministre être contraints de diviser leur propre majorité et de voter avec l'opposition de droite pour faire passer un texte ! Mais à qui la faute sinon à ceux qui ont été assez cyniques pour penser que personne ne se rendrait compte de leur manœuvre ! Dès que Jean-Marc Ayrault a fait la bêtise de dire que « les lignes ont bougé », on se souvient que j'ai demandé lesquelles. La vérité est à la portée des moins curieux. Pas une ligne pas un mot pas un verbe pas un adjectif qui ait changé depuis la signature donnée par Nicolas Sarkozy. Comment Jean-Marc Ayrault pouvait-il croire que personne ne s’en rendrait compte ? Comment le ministre Cazeneuve pouvait-il croire qu'une aussi grossière ficelle de communication que son « oui de résistance » pouvait échapper aux sarcasmes du très grand nombre de ceux qui n'aiment pas qu'on les prenne pour des imbéciles ? Une fois de plus je note que les nouvelles excellences se croient toujours dans leur réunion de parti ou les mensonges et les arrangements avec la vérité passent sans difficulté du moment que les choses sont dites comme dans un murmure.
Je n'ai pas aimé du tout l'ambiance cette semaine avec ce retour violent et somme toute grotesque de la question religieuse sur la scène politique. J'avais eu un avant-goût avec l'empêchement fait à Caroline Fourest à la Fête de l'Humanité de pouvoir débattre. Cette histoire m'a beaucoup choqué. Qu'un débat soit rendu impossible à la Fête de l'Humanité décuple la violence du fait. Quelles que soient les raisons que peuvent avoir ceux qui veulent s'opposer à ces propos pourquoi le faire en empêchant qu'elle parle. Vraiment, je ne peux pas l’admettre. Je ne suis pas toujours d'accord avec Caroline Fourest, et comme les sujets qu'elle aborde touchent le plus souvent à des questions fondamentales, je reconnais qu'il peut m'arriver de mettre beaucoup de passion dans mes objections. Mais il ne me viendrait jamais à l'idée d'en venir à lui interdire d'exprimer son point de vue. Comment ceux qui pensent incarner les raisons d'une religion dont les fidèles souffrent déjà tant d'être minoritaires et souvent montrés du doigt peuvent-ils, à leur tour, recourir à l'ostracisme et à la stigmatisation par la force ! C'est incohérent. Je les crois très marginaux dans cette attitude. Ma conviction profonde est que dans leur masse les musulmans aujourd'hui, comme hier les juifs et les protestants, savent qu'ils ont un intérêt fondamental au respect du pluralisme et du droit d'expression des points de vue minoritaires. Quand il y a une religion dominante, toutes les autres ont intérêt à la laïcité de l'État et à la liberté de conscience la plus absolue.
J'en étais là quand histoire du film grotesque sur les musulmans tourné aux États-Unis devint une obsession médiatique du fait des violences qui se déclenchaient. L'affaire sent à plein nez la provocation bien organisée. Le déclenchement de manifestations de protestation et l'assaut meurtrier contre l'ambassade des États-Unis en Libye marquent une synchronisation troublante, intervenant soudain, des semaines après la mise en ligne du film. Tout surgit en pleine campagne électorale présidentielle aux États-Unis et tout est visiblement programmée pour nuire à Obama. Pour finir cela aura surtout permis, à échelle du monde entier, de remettre en scène l'équation qui sert d'épouvantail à la théorie du choc des civilisations qui est l'idéologie commune au 19 agences de sécurité et d'intelligence qui grenouillent dans l'ombre à Washington et se disputent les parts de subventions et les budgets. Nous en étions déjà la quand est arrivé la nouvelle « affaire » des caricatures dans « Charlie Hebdo ».
Aussitôt, de tous côtés, tombèrent les injonctions à se prononcer pour ou contre avec, dans chaque cas l'enfilade de conséquences soi-disant logique que les bons esprits y accrochent ! Reconnaître à « Charlie Hebdo » quand il le veut, comme il le veut, le droit de se moquer de qui il veut, avec bon ou mauvais goût, de faire ce qu’il veut du sujet qu’il décide de traiter n’est que l'application d'un principe fondamental de notre idéal : la liberté de la presse. Défendre la liberté de la presse n'implique d'aucune façon qu'on soit d'accord avec ce qu'elle publie. C'est quelque chose que nous savons-nous, dans l'autre gauche, mieux que les autres. Car la liberté que nous défendons là, c'est le droit pour la presse, dans la plupart des cas de nous insulter, de nous mépriser, de nous défigurer, de nous calomnier, de donner systématiquement raison à nos adversaires, de dédiaboliser les pires personnages de la vie politique tout en nous diabolisant chaque fois que possible. Nous défendons la liberté d’une presse partisane, hypocrite, faible devant les puissants et dure face aux faibles. Mais nous la défendons ! Le mauvais goût de « Charlie Hebdo » n'est rien à côté de celui d'un Christophe Barbier, d'un Alain Duhamel et autre médiacrâtes insultants, vaniteux et cupides. Et pourtant nous ne permettrions pas qu'on veuille les empêcher de débiter leurs obscénités intellectuelles. La liberté de la presse est une composante de la liberté une et indivisible que nous mettons au poste de commande de notre conception de la vie en société. Il n'y a pas d'autres bornes à la liberté que celles fixées par la loi. Comment avons-nous pu dévaler la pente au point qu'il soit nécessaire de rappeler de telles évidences ! Que le premier ministre se soit senti obligé de dénoncer dans ces caricatures une "provocation" montre le degré d’abaissement où en sont rendus dorénavant les technocrates sociaux-libéraux ! Parallèlement, que le ministre de l'intérieur ait interdit des manifestations de protestation contre ces caricatures est une autre aberration injustifiable. Avait-il des informations permettant de prévoir des troubles de l'ordre public ? Lesquelles ? Car, sinon, l'interdiction n'a aucun sens admissible du point de vue de nos libertés publiques. Le contenu d'une manifestation, ses mots d'ordre, ses raisons, ne saurait être un motif d'interdiction, sauf s'ils contreviennent à la loi. Le fait d'organiser une manifestation pour protester contre des caricatures ne contrevient pas davantage à la loi que le fait d'organiser, comme c'est le cas chaque année, une manifestation place de la Concorde à la mémoire de Louis XVI condamné pour avoir trahi la patrie il y a deux siècles de cela ! Mais, bien sûr, si pendant de telles manifestations étaient proférées des injures racistes ou bien des slogans hostiles à la République, ceux qui s'en rendraient coupables devraient être interpellés. Comment tous ces donneurs de leçons en matière de liberté, qui nous montrent aussi souvent du doigt, peuvent-ils à la première alerte méconnaître à ce point les bases élémentaires de l'esprit du droit républicain ? Ce sont des hypocrites ! Quand vont-ils se décider à interdire les séances de prière dans la rue contre les centres de santé où se pratique l’IVG ? Quand vont-ils faire évacuer l’église Saint Nicolas du Chardonnet occupée par des intégristes qui n’y sont pas autorisés ? Quelles mines font dorénavant tous ses grands esprits quand ils entendent dire que la justice pourrait être saisie au nom du droit local alsacien qui comprend le délit de blasphème comme nous n'avons cessé de le dénoncer sous le regard apitoyé de ces importants ! Que disent à présent ceux qui se risquèrent même, comme c'est le cas de François Hollande, à vouloir mettre le concordat dans la Constitution pour mieux protéger ce particularisme qui accable l'Alsace ? Ayrault, Valls, et les fanatiques religieux ont en commun de penser que le droit s'interprète au fur et à mesure d'après leurs émotions ou leurs convictions. C'est ce qui les rend dangereux pour la liberté davantage que l'idée qu'ils s'en font !
Vous n’avez pas dû remarquer l’information, sans doute. Moi, elle m’a percuté rudement. Une fusion est envisagée entre le géant franco-allemand de l’aéronautique EADS et le britannique BAE, héritier de British Aerospace. Ici où là, quand quelqu’un en parle dans les médias, l’information n’est abordée que sous son angle commercial et financier. Jamais dans sa dimension stratégique et politique. Il a d’ailleurs été annoncé dans l’indifférence du gouvernement. Pas un mot de commentaire. Pourtant l’Etat français est un des principaux actionnaires d’EADS. Ce projet est la première initiative d’envergure du nouveau président d’EADS, l’allemand Thomas Enders, qui a remplacé le français Louis Gallois depuis juin dernier. Alors que Gallois était un défenseur de l’industrie attaché au rôle de l’Etat dans l’économie, Enders est un libéral qui a longtemps milité au sein de la CSU, l’aile ultraconservatrice de la majorité de Mme Merkel. Ce monsieur préside le club patronal allemand qui œuvre au rapprochement transatlantique, l’Atlantik Brücke e.V. C’est donc un artisan actif et ardent du grand marché transatlantique, le fameux GMT, dont il est impossible d’entendre parler en France alors qu’il est censé se mettre en place en 2015. Le souhait de ce Thomas Enders de se rapprocher du groupe britannique d’aéronautique et de défense n’est donc pas limité à l’aspect commercial et financier. En rompant l’axe franco-allemand qui a porté Airbus et EADS, cette fusion rendrait possible un nouvel axe germano-britannique à la tête du nouveau groupe. Avec un tropisme beaucoup plus transatlantique qu’européen. Car le britannique BAE est d’ores et déjà un groupe fortement intégré au complexe militaro-industriel états-unien. Il possède des filiales aux USA. Et il participe directement au développement du nouvel avion de combat des USA, le F35, qui a vocation à remplacer le F16, l’avion militaire le plus vendu de l’histoire. Cela isolerait un peu plus le programme français Rafale en Europe. En matière d’industrie de défense, cette fusion enterrerait donc toute velléité d’indépendance européenne face aux USA. Quant à l’aéronautique civile, BAE n’y a pas laissé de bons souvenirs. Lors de la constitution d’EADS en 1998, BAE avait en effet fait l’acquisition de 20% dans Airbus après avoir renoncé à intégrer EADS en tant que tel. Avant de se débarrasser de cette participation en 2006, contribuant directement aux difficultés financières d’Airbus. Ici je résume autant que je le peux pour ne pas surcharger de considérations techniques et historiques cette information. Mais je crois avoir fait sentir l’essentiel. Je suis scandalisé de voir que le gouvernement ne dit et ne fait rien. L’atlantisme historique et aveuglé de Jean-Marc Ayrault et François Hollande coupe ces deux hommes d’une compréhension vraiment informée des exigences qu’impose le souci d’indépendance et de souveraineté face aux Etats-Unis. Les allemands, habitués à vivre sous parapluie nucléaire et militaire des nord-américains depuis la partition de l’Allemagne, ne sentent pas les choses comme nous. J’estime qu’il faut s’opposer à cette opération. Je pense que le gouvernement qui a déjà accepté à Washington le prétendu « bouclier anti-missiles » est en train de laisser volontairement se mettre en place une conception de la défense qui mériterait au moins d’être assumée pour pouvoir être discuté. La plus grande méfiance est donc de mise face à ce projet de fusion, tant pour l’indépendance de notre défense que pour l’avenir d’Airbus.
Je veux revenir un instant sur le sens que je donne à la publication dans mon précédent post d'un argumentaire à propos du bilan de la politique d'Hugo Chavez au Venezuela. Mon intention est d'expliquer les raisons pour lesquelles je soutiens la révolution bolivarienne. J'espère bien que mes arguments convaincront à leur tour d'autres personnes de regarder différemment la place particulière du processus politique en cours au Venezuela. Mais mon premier objectif est de contrecarrer deux attitudes qui me paraissent nuisibles à notre propre combat. La première est de se résigner, sans se renseigner, à avaler peu ou prou l'image générale que nos adversaires veulent donner de toute révolution qui contrecarre les intérêts de l'oligarchie où qu'elle soit dans le monde. Nos adversaires savent ce qu'ils font. Ils n'essaient pas de convaincre, ils ne citent jamais un fait précis. Leur but est de créer une ambiance de dénigrement en instillant l'idée qu'il existe une raison d'une dimension infâme chez celui qu’ils désignent à la vindicte. Leur intention n'est même pas de faire entrer quelque chose dans le crâne des autres. Il s'agit seulement de rendre suspect. Leur but est très précis. Ils veulent neutraliser l'opinion dans le cas où ils se décident à passer à l'action violente. Dans ce domaine leurs préparatifs sont constants et méthodiques. Ainsi, depuis plusieurs jours, voit-on dans la presse internationale que les enquêtes d'opinion, on ne dit jamais lesquelles, annonceraient un recul de Chavez, et un progrès de son concurrent, le candidat commun de la droite, de l’extrême-droite et des socialistes. Cette information ne correspond à aucun sondage. Ni à aucune donnée de terrain. Tout au contraire, les témoignages se recoupent pour montrer que la campagne de nos adversaires patine et que l'état-major qui la dirige est actuellement très divisé. Il n'empêche ! Quoiqu'il se passe sur le terrain, pour l’ennemi, le dispositif doit être mis en place pour contester le résultat si cela est possible. Cette contestation n'aura rien de rhétorique. Elle se déclenchera sous la forme d'occupations de places, de mouvements violents, comme dans le passé, à plusieurs reprises, la droite a essayé de le faire. Cette violence aura lieu si le résultat n’est pas massivement du côté de Chavez ! Le candidat des socialistes, de la droite et de l’extrême-droite, Capriles-Radonsky, a été lui-même personnellement extrêmement actif pendant le putsch et la séquestration de Chavez en 2002. C'est lui qui dirigeait le commando qui envahit l'ambassade de Cuba ce jour-là. Tel est en effet le « démocrate » que nous a vendu « Libération » et les autres journaux de la boucle des agences d'influence nord-américaines. De mon côté, en publiant des contre-informations comme d'autres le font partout dans le monde, je travaille à tenir les esprits en alerte et à aider à la compréhension de ce qui se passe vraiment. De cette manière, ceux que ces arguments auront intéressés, progressent en éducation politique. Ils comprennent mieux que la lutte que nous menons en France est insérée dans un front beaucoup plus large à l'échelle du monde où les avancées et les reculs des uns ou des autres nous impliquent tous. Et, bien sûr, en même temps nous préparons les esprits à devoir réagir en cas d’offensive putschiste pour former une chaîne internationale de résistance. Ceci me mène à la critique d'une autre attitude qui nous nuit beaucoup. C’est celle qui consiste à s'en tenir un point de vue de purs commentateurs, soupesant le bon et le moins bon, en acceptant de passer sur le terrain de nos adversaires. On parlera et on protestera contre tel aspect du chavisme en se taisant sur Guantanamo, le putsch au Honduras et au Paraguay. On ira parfois même jusqu’à ironiser sur la facilité de la distribution de la rente pétrolière. Et on oubliera que rien n’est moins habituel dans le monde que cette distribution comme en témoigne la situation dans les pétro-monarchies. Au fond, si ce qui est fait ici ou là par l'un des nôtres n'est pas parfait, exactement conforme à l'idée que nous nous faisons ici, en Europe, dans nos conditions particulières, et quand bien même nous avons cependant raison, de ce qui est le bien et ce qui est le mal, alors nous condamnons par avance, nous répandons notre scepticisme, et en définitive nous accompagnons la campagne de dénigrement. Ainsi s'agissant du Venezuela, de la Bolivie, du Paraguay, de l'Équateur, de l'Argentine, nous devrions ou bien admirer sans réserve, adorer, être émerveillés, ou bien, au contraire, acrimonieux et aigres, nous devrions d'un haussement d'épaules et avec dédain rejeter d’un bloc le tout pour la partie qui n'est pas assez bonne à notre goût ! Cette attitude binaire est celle qui convient évidemment au format médiatique. Est-ce une raison pour accepter de laisser notre esprit se laisser modeler sur ces registres simplistes ? Pour ma part, j'ai toujours dit que je n'étais l'admirateur de personnes au sens que les commentateurs donnent à ce mot. Chacun des processus politiques engagés dans les pays de la vague démocratique est une source d'inspiration. L’inspiration c'est autre chose que « l'admiration » au sens de béatitude que l'on accole généralement à cette expression. C'est au contraire une attitude raisonnée, argumentée, qui fait la part des choses et cherche à tirer de ce qui est entrepris des enseignements concrets pour soi-même et pour l'action que nous avons à conduire. Bien sûr, je ne veux pas cacher que cela n'exclut pas beaucoup d'empathie pour les personnages que je suis conduit à fréquenter dans ces circonstances. Hugo Chavez au Venezuela, Rafael Correa en Équateur, Pepe Mujica en Uruguay pour ne citer que ceux-là, mais en pensant aussi aux autres et à nombre de ceux qui les entourent. Ils m'inspirent chacun un sentiment de communauté de vie et d'espoir qui s'enracine profondément dans mon imaginaire politique et ma détermination humaine.
@cincinnatus35 (130)
Je suis d'accord avec toi, il ne faut vraiment rien attendre de la position EELV qui sait très bien que leurs potes de droite vont voter le TSCG et feront la majorité avec le Parti Socialiste. D'autant que jamais dans les medias, ce n'est pas notre position qui est expliquée, même un peu. Et en dire du bien, ou en tout cas pas du mal, c'est donner l'impression que leur position peut etre défendable donc c'est nous mettre dans le même sac que les libéraux
Etant fils d'ouvrier, je suis ami avec beaucoup de personnes qui n'ont guère d'instruction mais beaucoup de bon sens et qui savent que la politique de Hollande nous est néfaste et qui me posent la question : ton Mélenchon il est rouge ou rose ? Car pour eux le socialisme c'est le rose et uniquement celui des Parti Socialiste d'Europe ou tout tombe en lambeaux de par leur politique. Si les sociaux-traitres persistent dans les coups bas, qu'ils s'appellent Lienemann, Hamon ou de EELV, rendons leur leurs coups et cessons de les appeler en renfort qu'ils ne pourraient etre que sur nos valeurs,nos idées, nos combats et pas en restant à genoux devant les banksters.
La seule peut-etre bonne nouvelle, en ce qui concerne EELV, c'est que leurs dirigeants qui retournent si facilement leur veste ont eu écho de notre très forte mobilisation pour le 30 09 et ils ne veulent pas devenir des loosers.
Bonsoir,
Je viens de regarder l'intervention de Jean-Luc Mélenchon sur France 5 dans l'émission C à Vous et contrairement à certains commentaires sur ce blog, je trouve que son intervention a été réussi car d'une part il a piégé le fameux Patrick Cohen et il a pu faire passer nos idées et notre cohérence face aux différentes actualités. En plus il en a remis une couche sur le TSCG et la manif du 30 septembre.
Même si ce genre d'émission peut apparaître comme étant du divertissement, tout est bon à prendre car il ne faut pas oublier que derrière la caméra nous avons plusieurs centaines de milliers de citoyens qui pour une partie s'interrogent et deviennent sensibles aux explications fournies par Jean-Luc Mélenchon.
Continue Jean-Luc ! On te soutient !
J-5 avant dimanche 13h30 à Nation, Paris. Encore cinq jours pour donner envie, à un maximum de nos copains et collègues, d'être de celles et ceux qui battront le pavé parisien pour clamer haut et fort qu'un Référendum sur le TSCG s'impose dans une démocratie digne de ce nom. Je cite, de ton billet, "...défilez comme vous voulez. Ce qui compte c'est le nombre, la détermination, l'énergie, la dynamique ! Agissez, mobilisez, camarades !" Et puis aussi : "Rien ne nous importe à part le succès, le sentiment de force qui se répandra,la prise de conscience qui émergera, le recul de la résignation, la vigueur du rapport de force." Voilà, tout est dit. Il reste à concrétiser. Je vais donc offrir à deux de mes jeunes collègues (21 et 20 ans, puisqu'elles désirent y participer, mais ne peuvent pas payer les 40 euros pour le car, depuis Lyon), la possibilité pour elles de participer à cette grande mobilisation. Un cadeau de baptême citoyen et républicain ! Je fais cela parce que je sais que le sentiment de Fraternité et de Dignité qu'elles retiendront de cette journée est finalement aussi une sensation de force ! Cette force des femmes, elles l'auront en elles pour longtemps. Mes parents me l'ont transmis, un jour. Je transmet à mon tour. Dimanche, vous les verrez peut-être : elles sont belles. Elles sont brillantes. Souriantes, même en colère ! Si le TSCG est ratifié par le gouvernement, comme si de rien n'était, en Octobre... alors je crains le pire : la violence ou l'impuissance.
Le pire avec les "thèmes de diversion" en ce moment, c'est que certains sont sérieux dans l'absolu, mais complètement maltraités en étant commentés dans l'urgence et dans le but de faire du bruit pour ne pas parler du TSCG.
Le pire exemple sur les gaz de schiste, où l'on serine à qui veut l'entendre que Hollande aurait marqué un "tournant historique", avec un moratoire pour de vrai blabli bla bla. hormis les 7 permis abrogés de façon arbitraire et clientéliste, comme Sarko en son temps en supprima 3 comme ça, par "le fait du prince" comme on dit, il n'en reste pas moins une cinquantaine toujours en instruction par les services de l'état, et pas du tout impactés par le soi-disant tournant historique.
Même le principe du "moratoire sur la fracturation hydraulique" avait déjà été énoncé comme tel par Fillon il y a un an et la loi du 13 juillet 2011. A ceci près que sans définition de ladite fracturation hydraulique, les projets continuent de proliférer autour d'un vide juridique abyssal. Bref, les lignes ont autant bougé sur les gaz de schiste qu'elles n'ont bougé pour ce qui concerne la traité Merkozy. On se fout littéralement de la gueule du monde. Le pire dans l'histoire est de voir certaines têtes de files écolos propager cette énorme ficelle pour flatter le gouvernement, et l'ouvrir un peu sous leur muselière.
"être choqué" parce que Caroline Fourest n'a pas pu s'exprimer... Au nom de la liberté d'expression ? Et si ç'avait été Marine Le Pen ?
J'espère ne pas devenir fou, mais si ce traité passe je crois que je serai capable de tout faire peter ! Oui le moment est arrivé pour que notre pays reprenne la main, donc pas question de laisser à des technocrates le droit sans contrainte possible de me priver d'une once de liberté ! La finance tout le monde en parle et votre banquier en particulier quand vous êtes dans le rouge mais personne ne fait rien ! Alors oui pour l'Europe oui pour l'Euro mais nous devons reprendre la main sur nos finances et là une seule solution, celle qu'avait fait De Gaulle, nationaliser toutes nos banques et redonner à la Banque de France la direction des affaires financières de notre pays ! Bien sur que nous serons obligés de faire tourner la planche à billets, mais avant de faire votre maison vous devez bien avoir acheté tous les matériaux donc vous vous êtes mis dans les dettes, alors pourquoi devrions nous payer les erreurs du passé droite et PS compris ! Il y a eut une gabegie certes il nous faut donc taper dans la taupinière et remettre tout à plat, et un bon service à Bercy en est bien capable surtout si la banque de France reprend sous sa coupe toutes nos banques comme des succursales !
il y a un domaine qui est peu évoqué ici sur ce blog c'est le domaine agricole ou on peut voir des milliers de petits agriculteurs qui travaillent sur une demie smi pour avoir la msa et des fermes de plusieurs milliers d'hectares qui ne sont que des usines agricoles à stocker les céréales pour en faire grimper les prix et qui pour cette raison nous font tous payer plus cher notre pain notre porc et tous les dérivés agricoles. Pourquoi certains Français auraient le droit de jouissance de milliers d'hectares à nous faire crever de faim, alors que les petits agriculteurs du sud des Landes survivent grâce au foie gras qui les oblige à travailler comme des fous ! Il faut redistribuer nos terres, redevenons un pays agricole et arrêtons d'être une agriculture industrielle qui ne pense qu'aux profits. Il est réellement l'heure de la faire cette révolution et je suis partant même avec une canne si il le faut !
Hier, dans "la nouvelle édition" sur Canal+, Noël Mamère a dit: « Nous réclamons depuis près de 40 ans une Europe fédérale. Nous ne sommes pas du tout dans la posture de la gauche de la gauche ou de l'extrême gauche qui veulent plus de souverainisme. Non, nous, nous voulons plus de fédéralisme. »
Ah oui ! Alors expliquez-moi, pourquoi le Front de Gauche appelle à la création d’un « Fond de développement social, écologique et solidaire européen » ainsi que d’un « nouveau traité européen et d’une refonte des statuts et des missions de la BCE ». Le soufflé libéroflamby va bientôt s'aplatir et tout le monde s’apercevra que François Hollande parle le " ultra libéral " et qu’il est entouré d’un état major digne du board de Goldman Sachs. Alors, L’ancien premier secrétaire d'un astre mort quittera la salle en éteignant la lumière. Vous aussi, les verts, comme nous, vous avez le coeur à gauche tout simplement.
Rejoignez les enfants des lumières. Détachez-vous de l'emprise de l'étoile noire : « L’injustice sociale est une évidence si familière, Elle est d’une constitution si robuste, Qu’elle paraît facilement naturelle à ceux qui en sont victimes » (Marcel Aymé).
Nous vous tendons la main, nous, qui n'avons plus peur des chiens de garde. Les libéraux ne comprennent rien, ils ne peuvent pas vous écouter, ils sont comme des crabes aux pinces plates dans un monde curviligne.
Rejoignez nous !
@Seyduh Bah155
Jusqu'à nouvel ordre, Caroline Fourest est une démocrate, pour moi M Le Pen ne l'est pas (rappelez vous la dernière campagne électorale à Hénin-Beaumont, les tracs FN et ses gros bras)
Toutefois, je comprends que ces gens tels C Fourest qui ont pignon sur rue et à qui ont tend sans cesse les micros puissent susciter une certaine colère. Celle ci défend en effet des positions largement relayés et déconnectés des petites gens. Je ne partage pas sa vision sociale démocrate et certaines de ses prises de parole mais justement, la mettre en minorité (pour une fois) dans un débat à la fête de l'Huma me semblait plus intelligent que l'empêcher de parler.
Montrons leur que nous ne fonctionnons pas comme eux, à la dictature des marchés ne doit pas s'opposer la dictature tout court. Elle ne pense pas comme nous et alors ?
J'espère bien que tous les organisateurs de la manif pensent bien à la suite de l'action. Qu'ils ne vont pas renvoyer tous ces braves gens chez eux qui font des sacrifices pour monter seulement pour nous compter. Parce que on va être nombreux, très nombreux. Alors après on fait quoi ? C'est quoi la consigne ?
vert pomme @ 159
C'est : Pas de consigne!
Bonjour,
Au sujet de l'organisation de la marche du 30 septembre, selon moi, ce ne serait pas plus mal de faire passer le message aux vendeurs de drapeaux, de se se fournir aussi en drapeaux tricolores (histoire de ne pas abandonner ce symbole républicain à qui vous savez) mais aussi en drapeaux de l'Europe et autres drapeaux européens. La contre offensive contre la marche, qui semble émerger dans les médias, est de chercher à faire croire que cette marche est contre l'Europe.
Européens, résistons ensemble. Des Belges, des Suisses et bien d'autres nations de l'Europe semblent vouloir se joindre à cette marche. C'est une très bonne nouvelle, cette marche sera plus belle. Vive l'Europe sociale et solidaire contre le Traité austéritaire! On lâche rien!
Merci Jean-Luc, il est essentiel de nous apporter des informations honnêtes et sincères pour contre balancer le conditionnement mental que nous subissons à longueur d'années à travers la presse et les médias audiovisuels qui sont porteurs des conservatismes et de l'immobilisme si chers à tous les autres partis politiques hors du front de gauche. Il est révoltant et choquant de voir l'écho dont bénéficie Marine Le Pen pour ses propos antisémites et islamophobes. Mais, un problème me préoccupe, celui de la petite minorité de maghrébins qui, par leurs incivilités (dont je suis témoin) par leur grossièreté et leur violence verbale : sale blanc, déservent les intérêts de la majorité des maghrébins qui ne posent aucun problème, et donnent du grain à moudre au FN. Militant humaniste, hostile à toute forme de racisme, de xénophobie d'antisémitisme et d'islamophobie, je considère les maghrébins comme des amis, je ne sais ce qu'il serait utile de faire pour que cette petite minorité comprenne qu'elle est dans l'erreur, ceci rejoint ce qui est arrivé à Madame Fourest. Quant au traité européen, le PS et François Hollande sont bien peu démocrate pour avoir peur du peuple. Heureusement que le front de gauche avec Jean Luc nous défendent
J'ai adoré votre petite phrase au sujet de votre voyage au Vénézuela: "J'ai été mettre les doigts dans la prise"
Par contre ce pauvre Patrick Cohen, il aurait bien fait d'y mettre sa bouche. Allez a gauche toute.
Rien n'est plus " casse gueule " en politique que de changer de ligne politique en cours de route.C'est pourtant ce que vient de faire le pouvoir aprés avoir pris conscience, un peu tard, que le mensonge, sur la renégociation du traité était trop visible,pour étre crédible.Désormais le nouveau mensonge est que le traité n'aurait pas de conséquence sur la souveraineté, la preuve par le budget qui va étre voté, alors que le traité n'est pas encore applicable.Il s'enfonce.30 milliards d'autérité de l'état plus l'autérité imposée aux régions aux départements et aux communes (comme le proposait Sarkozy), bonjour les dégats.Pour une fois le mini sursaut des verts est plus cohérent que le sont les propositions écologiques de Hollande se coupant de tout financement s nécéssaire s.Décidémment la nullité est au pouvoir, le médef peut tranquillement avancer ses pions et ses mauvaises idées pour que la France s'enfonce dans la crise organisée par la bourgeoisie.Une seule solution existe : donner à la sagesse du peuple(de gré ou de force) la parole avec un référendum et sortir du cercle infernal ou nous entrainent les libéraux de tous bords aux mains des banksters
"L'enfumage continue et de plus bel.. Beaucoup se félicitent sur sur ce blog de la prise de position d'EELV sur le traité. Bien, très bien et après..."
Oui.
Mais il faut voir plus loin et sortir de l'impératif de l'instant (quand bien même il serait important voire capital : le TSCG).
Par cette décision, et de manière radicale, la direction de EELV se retrouve totallement coupée de sa base militante et ne représente plus personne.
C'est à mon avis une très très bonne nouvelle de savoir que les sympathisant et militants d'EELV (dont je pense que de longue date, ils ne sont plus représentés par leur direction) rejettent le TSCG. Le programme du FdG est un vrai programme écologiste et cela laisse la porte ouverte à bien des militants et sympathisants et déçus d'EELV. Pour moi, c'est un évènement très important, un tournant pour la révolution citoyenne qui est en marche.
Au fond, l'idéologie des écologistes, quels que soient leur courants est une vrai idéologie de gauche révolutionnaire prise au sens du programme "l'humain d'abord" car tant le système capitaliste que le système soviétique sont et ont été des systèmes productivistes et le le "coup de maitre" du programme du front de gauche, c'est précisément d'avoir compris que l'impératif environnemental / écologique permet une réinvention du socialisme.
C'est pourquoi, ce "non" au TSCG, cette rupture avec la base militante est une bonne nouvelle pour le FdG et pour la révolution. Certains viendront grossir les rangs lors de la manif du 30/09.
@159 vert pomme
Comme le dit bien turmel jm : Pas de consigne !
Chacun continue son action militante organisée ou pas, politique ou syndicale etc. d'éducation populaire et d'information sur les enjeux : "Debout les morts" ! Résistance!
N'oublions pas le mot d'ordre de la présidentielle : "Prenez le pouvoir!" ; Continuons d’œuvre à cela avec nos propres consignes le cas échéant et faisons face au bourrage de crane anti-démocratique des conservateurs et des réactionnaires, lesquels espèrent la résignation du peuple afin de nous tondre !
@158 marj
Entièrement d'accord ! De plus, faire un amalgame entre "la" Le Pen (de caractérisation fasciste) et Madame Fourest, militante féministe, est plus qu'indécent. Je dirai même démago! C'est digne des Plantus et autres chiens de garde.
Vive la liberté d'expression, la liberté de réunion et nos si chers libertés publiques !
Boris (139, 24 septembre 2012 à 17h55) cet éditorial révèle surtout pour qui roule Le Monde depuis maintenant quelques années. Le soutient à Nicolas Sarkozy fut tout en discrétion (une campagne de dénigrement de Ségolène Royal en 2007 par exemple) mais le parti pris était évident pour qui sait lire entre les lignes.
Les lecteurs de ce journal doivent maintenant assumer ce qu'ils sont. Qu'ils cessent de se croire encore de gauche, ou bien qu'ils cessent de le considérer comme "le journal de référence" et certainement pas comme un journal de gauche.
Amigos!
Y a-t-il un endroit où les bonnes volontés peuvent donner un dernier coup de main samedi en fin d'après-midi ou dimanche matin? J'ai pas trouvé sur les autres sites.
@Alain Tétart (60)(73 ANS)
Que faire après le 30 si le référendum n'est pas décidé par le président ou l'assemblée nationale?
En organiser un nous-même ! Ce sera une des étapes montrant la capacité du peuple à prendre en main sa destinée: il se crée ses propres institutions. Mais avant cela, on sera tous à Paris dimanche pour montrer notre puissance.
@DAVID JV à 10h51
"...la direction de EELV se retrouve totallement coupée de sa base militante et ne représente plus personne."
C'est aussi, à mon avis, "une très très bonne nouvelle". Certains "verts" sont bien fragiles: soit ils se font siphonner par le gouvernement, soit ils se font siffler par la base.
@les "anti-oui-ouistes"
Enfin des ex-oui-ouistes "écolos" reprennent leur liberté sur l'idéologie dominante. C'est une nouvelle plutôt bonne. Mais ne devrions-nous pas continuer à cultiver le champ du processus constituant tout en poussant les récoltes en cours, celles du mouvement social s'entend ?
@vert pomme
La question que vous posez se posera : dans le feu de l'action, le peuple qui soi-disant écrit l'Histoire, pose son stylo et se pose aussi cette question "quelles sont les consignes?"
C'est bien de dire "pas de consignes", mais alors, il ne faut pas avoir dit "suivez-moi" ! Je propose que l'on s'autorise à écrire des consignes, histoire de s'exercer à "écrire la Constitution de la République véritablement démocratique" qui résultera de la révolution citoyenne.
@Webmestre
Jean-Luc Mélenchon dans ce qu'il écrit tente de nous attirer l'attention sur notre responsabilité. Je me permets donc de suggérer que l'on associe en permanence la réflexion quant au processus constituant avec l'effort de mobilisation populaire, et donc, que l'on n'appelle pas cette réflexion "discussion sur le sexe des anges".
Amicalement.
[Edit webmestre : Vous appelez votre réflexion comme vous voulez, en ce qui me concerne un hors sujet restera un hors-sujet. Et vous commenterez sur "le processus constituant" lorsqu'il y aura matière à commenter, ce qui ne vous "autorise" par conséquent pas à "écrire la Constitution" sur ce blog...]
C'est touchant cette attention de la droite à aider le pouvoir à régler ces problémes de majorité, distribuant conseils et mauvais points (aux verts).Acroire qu'il n'y a plus qu'un camp libéral comme le voulait Bayrou "pour sauver la France, lEurope, le monde" mais surtout le capitalisme.Quelle tristesse
@ Alain Guilou
Ils n'y a pas de consignes d'un tribun ou autre. Il y a les réflexions des uns et des autres, notamment des éditorialistes de notre famille politique.
Le peuple doit se réapproprier le pouvoir, celui de réfléchir et de décider. Jean-Luc ne dit pas "suivez-moi", ce n'est pas un nouveau césar ou autre. Il proclame avançons ensemble et comme porte parole il est en avant du combat, comme tous nos autres représentants Pierre Laurent, Martine Billard, Chritian Piquet, Clémentine Autin, Alexis Corbière, Pascale Le Néouannic, Ian Brossat, Marie Georges Buffet, Marc Dolez, Nicole Borvo, François Delapierre, Annie David, André Chassaigne, Hélène Adam, etc. etc.
Les consignes s'élaborent en commun, c'est le programme partagé : L'Humain d'Abord et les principes de notre famille politique inscrits notamment dans la déclaration des droits de l'Homme, la Constitution de l'An 1, le projet de la Commune de Paris, le programme du CNR etc. etc. et ceci pour l'Humain d'Abord!
La 6ème République sera guidé par ces principes renouvelés au contexte contemporain comme l'a dit Jean-Luc Mélenchon à la Bastille le 18 mars 2012; mais le texte ne peut être figé sans vider de sa substance le débat sur la future Constituante. Pas de consigne, mais la démocratie en mouvement !
Fraternellement,
Merci pour ces nouveaux éclairages et pour votre magnifique discours devant le panthéon!
Rendez-vous dimanche à Paris!
@ric hunter (152)
C'est votre point de vue et je le respecte, mais je ne le partage pas du tout. Quand il m'arrive de prononcer le nom de Jean Luc Mélenchon, devant des gens qui regardent essentiellement (pour ne pas dire que) ce type d'émission, jem'entends répondre: "Ah oui!celui qui agresse les journalistes! Je ne le voyais pas président !" Cette image-là est couramment répandue chez la plupart des gens qui ont peu de conscience politique, et qui sont la plupart du temps plus sensibles aux apparences, qu'aux idées (mais qui votent cependant). Je sais bien que c'est un vieux débat, mais il est toujours d'actualité quant à l'image. Et c'est toujours aussi enrageant de voir certains "animateurs" exploiter cet aspect. Mais après tout ça n'est pas une surprise, ils sont toujours aussi fidèles aux intérêts qu'ils desservent.
@Poncet 10h56
Cessez camarades de vous préoccuper de savoir qui sont et pour qui roulent tous ces journaux : qui les lit ? Une petite intelligensia intellectuelle dont vous auriez tort de croire qu'elle peut faire avancer les choses par osmose !
Nous crevons de ces pseudos références qui occupent tout l'espace. La question n'est plus de savoir si un journal est de gauche ou de droite, mais s'il est libéral et ils le sont tous. Le clivage politique d'aujourd'hui c'est libéral ou républicain ! Chez nous, en bas, chez les "bêtes féroces", chez ceux qui n'ont pas de "capacité de décodage", c'est là que se gagnera la partie, pas à le une du Monde.
Sur Chavez ce qui défrise nos médias en occident est qu'un certain nombre de pays d'Amérique du sud (Argentine, Bolivie, Equateur, Vénézuela,...) prennent le contre pied de la doxa néolibérale, qu'ils nationalisent les monopoles naturels que sont l'énergie, les transports, l'eau et en cela ils s'attirent la fureur des multinationales, friandes d'oligopoles économiques et du pillages des ressources du tiers monde, le cas de l'Afrique est un cas typique de sacage d'un continent au service d'intérêt privés.
La droite rêve en faisant des accords entre eux au centre-droit, de s'allier cette gauche centriste, proche d'eux, pour peser face au FdG qui prend de l'ampleur et sera plus le représentatif de La Gauche, donc du peuple ! Voyez comme elle donne conseil suite au choix des adhérents de EELV qui dérange les Libéraux UMP et PS au pouvoir actuellement, étant donné que dans la rue le 30 septembre le peuple tranchera. Sans compter tous ceux qui sont contre ce TSCG et qui ne pourront venir à Paris.
Oui mais Siamy (173), les gens qui ne regardent exclusivement que ce genre d'émission comme "C à vous", de toute façon, il ne faut pas leur demander de voir au delà des apparences donc combien même, Jean-Luc Mélenchon viendrait à faire l'effort d'atténuer certains aspects de sa personnalité qui dérangent (parait-il) parce que pas assez consensuel ou gentillet avec certains imbéciles (journalistes, animateurs) et bien rien n'y changerait !
Pourquoi faudrait-il mettre la barre au niveau de ceux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez ? pourquoi faudrait-il tendre vers le bas, de peur de donner le vertige à ceux qui préfèrent rester au ras-des-Pâquerettes ?
S'édulcorer pour réussir à fédérer un maximum de gens mais en y perdant ce qui fait sa fierté ou différence, ça n'aurait pas de sens !
Si je vous suis sur bien des points et qu'il est crucial de rappeler certains passages de l'histoire pour contrer les mensonges et détournements faits par les dominants, je désapprouve votre jacobinisme. En effet le centralisme n'a jamais aboutit à la démocratie directe, qui est bien plus juste et égalitaire que la démocratie représentative. Je vous suis sur votre critique du capitalisme, du traité européen, de la folie de ce patriarcat infâme et misogyne mais pas sur les solutions.
Car le politique ne peut prétendre parler au nom du prolétaire en lui coupant la parole. N'est-il pas paradoxal de critiquer le manque de démocratie et de prôner en même temps un système autoritaire ? Marx, excellent analyste, ne se trompe-t-il pas lorsqu'il fustige les anti-autoritaristes ? Trotski n'est-il pas méprisable lorsqu'il menace les marins de Cronstadt de les "canarder comme des perdreaux" ?
Pourquoi ignorer les pensées de Stirner, Proudhon, Gandhi ou Chomsky dans votre construction identitaire politique ? Serait-ce un besoin insatiable de reconnaissance que seul le pouvoir peut vous apporter qui vous pousse à préférer l'autoritarisme à l'anarchisme ?
Bien à vous, Hugo.
@Hugo (étudiant en biologie) à 13h02
" le centralisme n'a jamais aboutit à la démocratie directe"
Avez-vous lu le programme "L'Humain d'abord"? (programme téléchargeable gratuitement sur ce site) Et si oui, où avez vous lu qu'il était question de centralisme?
" N'est-il pas paradoxal de critiquer le manque de démocratie et de prôner en même temps un système autoritaire ?"
Où avez vous lu qu'il était question de prôner un système autoritaire? Le slogan est "Prenez le pouvoir" (Plus de démocratie)
@ Hugo (étudiant en biologie)
Le " Prenez le Pouvoir " qu'il faut entendre par prenons le pouvoir, avec je dans le Nous qui est le Peuple, montre qu'il y a au sein et dès sa création et de sa volonté d'existence le Front de Gauche pose les fondations et les structures pour éviter toute bureaucratie par la mise en mouvement et décisionnnelle de la citoyenneté et que face à la dictature du stade suprême du capitalisme, cet impérialisme doit-être défait d'où une Alternative par la Révolution Citoyenne et de vivre une Sixième République par la convocation d'une Constituante. Contrairement aux 4 réponses incluses dans tes 4 interrogations, nous ne nous engageons pas dans un autoritarisme avec des relents de dictature du prolétariat qui s'est transformée par une bureaucratie de parti dérivant dans un centralisme des pleins pouvoirs.
Cependant devant les coups d'état permanents et historiques et de fait et d'usage aggravés par des prises de pouvoirs des financiers dans toutes les institutions dans cette U.E. et avec ce traité en France, une Alternative nette, précise et sans lâcheté, mais avec connaissances et courage, doit se dresser et marcher contre ce libéralisme patologique du tout privé pour le seul profit d'une poignée. Là c'est un premier temps, Nous avons gagné avec plus de 11%des votants. Ce qui est énorme au vu de la proposition radicale de rupture, mais très peu pour gagner et appliquer l" Humain d'abord.
Dès à présent l'exercice des pouvoirs, en cas de vistoire électorale, dans l'esprit du FdG ne pourra se couper du Peuple et de toutes ses forces du travail, là je te l'accorde c'est une rude tâche car en face tu es sûr que les armées blanches de 17 ou les versaillais de 1871 seront complètement reléguées dans les "gentils"massacreurs, et qu'en 2012 et suivantes tous les moyens seront mis au service de et achetés par cette bourgeoisie financière.
Alors pas d'autoritarisme, pas de dictature, ni de centralisme dit démocratique, mais comme à Valmy, Fleurus une Armée Républicaine nous protégeant de toute barbarie. Donc le " prenons le pouvoir" sans laxisme, sans illusion de la réaction, mais ensemble forts,contre ces puissants, très durs en têtes dures., tu vois le boulot !
Lénine pointait ce que Marx avançait à savoir l'extinction complète de l'état pour le vivre ensemble, le big Pb comme l'écrit Jean-Louis Charpal ce sont les banksters qui le font en barrant les...
@ Jacques bounoume
Bien parlé camarade : eh oui aujourd'hui est une époque formidable, c'est une époque binaire : en définitive on est pour ou contre la république et ses valeurs : point barre : c'est tout le sens du discours au panthéon...il yen aura pour se confondre en attentisme en nous cherchant querelle, tel ce jeune prétentieux égaré qui vient nous protéger de "l'autoritarisme républicain" à venir... la belle affaire...
Bonjour @ tous : Pour une mise au point (si besoin) à propos de ce qui est en jeu dans cette dualité entre les partageux d'aujourd'hui, et les ancêtres des royalistes forts de leurs atavismes ou de leur cuistrerie : écouter ceci (minute 57)
La vie va devenir très simple, entre les sans culottes et ceux qui acceptent de baisser leur slip face à la finance...: de culotte ces derniers en on une, cela va de soit : m'est d'avis qu'elle est en joli fil doré pour complaire à des partis qui se ramollissent dés qu'il est question d'affronter la finance.
ce Philippe Dessertine qui débat avec notre camarade Jacques Généreux est un exemple bien représentatif de ces traitres : sa particule compressée avec son patronyme il ferait ferait mieux de se la broder où je pense en attendant le 30 septembre... et la suite des carnages sociaux.
J'ai effectivement lu l'humain d'abord et le trouve très intéressant, j'ai d'ailleurs voté FdG aux européennes et présidentielles. Ma critique était plutôt sur les propos de Mélenchon sur la révolution de 1789, la commune de Paris et plus largement sur son analyse de l'histoire. Il fait sans cesse référence aux "grands personnages" comme s'ils étaient des saints. Il parle même de Robespierre comme un "modèle". Cette personnification me dérange fortement, d'autant plus que Robespierre était loin d'être tolérant au sein même des révolutionnaires. De même les références faites à Condorcet me gênent puisque le modèle éducatif républicain élitiste lui est en grande partie dû. La vision de l'éducation par Le Peletier me semble plus appropriée à un idéal de Gauche. Toujours sur l'histoire, même s'il se défend d'être Stalinien, comment Mélenchon peut-il défendre l'URSS sur quelque point que ce soit ? La dictature, cet état militaire, ne peut être défendu à mes yeux. Donc, pour éclaircir ma pensée par rapport au post précédent, je dirais que les positions de Mélenchon sur l'histoire laissent à penser qu'il préfère analyser les faits d'un point de vue idéologique, pour conforter ses positions, plutôt que remettre en question ses références au regard des faits. Ce fait me navre au plus haut point.
Globalement, je dirais que Mélenchon est un descendant du Jacobinisme et que je me situe plutôt du côté des anarchistes, anti-autoritaristes, autogestionnaires. Nous avons donc beaucoup de points communs mais nos différences sont cruciales car, comme le NPA, je ne pense pas qu'une élection mènera à des lendemains qui chantent mais que c'est plutôt la lutte sociale et la convergence des luttes qui sont le centre névralgique de la bataille.
Je suis donc partagé entre les positions (que j'approuve) du NPA et leur refus (que je désapprouve) d'une alliance à la gauche de la gauche. Car je pense que c'est par le dialogue que le FdG pourra devenir un Front de l'extrême gauche, ou front populaire. Bien que le peuple ne soit pas spécifiquement d'extrême gauche.
[...]
"comment (peut-on) défendre l'URSS sur quelque point que ce soit ?"
Je ne sais pas, en observant ce qu'est devenu le monde depuis sa disparition, par exemple ?
@Hugo
Merci d'avoir osé vous exprimer. Mais vous voyez ou vous ne tarderez pas à voir que votre courage ici ne se heurte qu'à la fraternité, exception faite des habitudes barbares des plus vieux internautes, comme moi. Si vous venez à "notre manifestation", vous la ferez "votre", car je suppose que vous ne résisterez pas à l'envie "anarchiste" qui l'animera. L'anarchie comme "l'en commun" n'appartiennent à aucune norme préétablie, et pourtant ils convergent face à la criante médiocrité des "dominants", selon un processus qui incite chaque "personne" à s'impliquer pour une "convivialité" durable : celle d'une "république des égaux". Vous auriez dû venir à la Fête de l'Huma (pas là où paradoxalement Caroline Fourest fut verbalement agressée), car en fait d'humanité, quasiment partout sur la fête régnait le dialogue le partage et "la liberté" telle qu'entre égaux elle peut devenir "expérience"...Le FdG n'est pas et ne veut pas devenir "un parti unique", encore moins "un parti totalitaire" : sa dynamique relève plus de "la logique du vivant" que de "la pensée de MAO" ou de je ne sais quelle "idée que vous vous feriez de celle de Marx".
@ Michel Berdagué :
Merci pour ta réponse franche et constructive. Si la construction du FdG se veut non autoritariste (ce que je conçois), alors pourquoi ne jamais faire référence à des pensées anarchistes c'est à dire qui mettent en cause le pouvoir, non pas seulement d'un point de vue idéologique mais aussi historique. La récurrence de l'échec des révolutions impose la réflexion (Deleuze : lettre G de l'abécédaire).
@ marechal :
Cher monsieur, je trouve regrettable que vous manquiez à ce point de tolérance. Selon vous, toute remise en question de l'état est une atteinte à la démocratie. C'est votre droit le plus total. Ce n'est pas mon point de vue. Si je ne me définis pas comme anarchiste (pas encore ?), je trouve une grande inspiration dans les écrits anarchistes. Cela fait-il de moi un royaliste fasciste défendeur de la classe dominante ? Je ne le pense pas...
De plus je n'accepte pas être traité de "jeune prétentieux égaré" car ces termes renferment des idées bien pourries. Le terme "jeune" employé comme insulte sous entend que la jeunesse est synonyme de futilité, crédulité, naïveté et immaturité et que par opposition, votre âge est gage de votre intelligence supérieure. Il me semblait qu'être de gauche c'était aussi s'opposer à l'ordre établit et remettre en question les valeurs du père... Le terme "prétentieux" est peut être le moins offensant car je ne peux nier une certaine fièreté à rédiger ces lignes, et cette fièreté reflète sans doute un certain intérêt pour ma personne. Mais je pourrais vous retourner le compliment, votre post ne me semble pas moins prétentieux que le mien... Le terme "égaré" me fait bien rire. Vous opposez le petit utopiste stupide que je suis à votre sagesse et votre absence de doute, vous qui détenez la vérité. Mais ne croyez vous point que celui qui ne doute jamais c'est celui qui est enfermé dans une vision qui l'empêche de penser ? Pour ma part, je pense que la construction identitaire est un processus permanent et qu'être adulte ne signifie pas être aboutit et se reposer sur ses lauriers. Un adulte a tout autant le devoir de s'informer, de critiquer et remettre en question les choses pour faire évoluer sa pensée, son identité politique.
La hiérarchie de l'adulte sur le jeune adulte ou l'adolescent fait partie de ce patriarcat que le FdG critique. S'il vous plait mettez en lien vos paroles et vos idées, vous n'en serez que plus respectable.
Bien à vous, Hugo.
Sur Caroline Fourest, on peut ne pas être choqué qu'elle n'ait pas pu s'exprimer (ce ne sont pas les occasions qui lui manquent, en effet). Mais la façon dont ça s'est produit n'en est pas moins choquante : elle était invitée à la fête de l'Humanité, et il a fallu renoncer à son intervention à cause d'un groupe de saboteurs.
En d'autres temps (je ne sais pas si cela a été fait) les saboteurs auraient été virés manu militari.
Magnifique ! l'appel des 100 écologistes contre le traité austéritaire.
Au secours Jean -Luc, quel pataqu'est cette politique !
Fillon qui va mordre la poussière alors qu'il à plus de parrainages que Copé, la démocratie disent -ils.
La future (peut -être) fusion entre les entreprises EADS et BAE, où il va être demandé au gouvernement Français de céder ses parts d'actionnariat dans le but de torpiller la branche de l'aviation civile Airbus.
L'Europe Ecologie les Verts qui se déchirent sur fond de traiter Européen, qui dit oui, qui votera Non et qui dit Non votera Oui!
Le plan de restructuration de Sanofi (cette boite qui a fait 8 milliards d'€ de profit) jugé intolérable il y a qq temps par le ministère du redressement productif, jugé aujourd'hui inacceptable et demain un bon plan au vu de la crise.
L'aide du Qatar initialement prévu vers les banlieues, revu et corrigé vers les "territoires déshérités", acceptée par une République, alors que ce pays est une monarchie totalitaire, les dirigeants autoritarismes, où les droits des femmes sont inconnus, où l'on pratique les discriminations et l'exploitation sur les populations immigrantes venant y travailler.
Le 30 ce n'est pas seulement contre le TSCG qu'il faut manifester, mais contre ces incohérences politiques.
@Hugo
Si tu le permets jeune ami, je crois qu'il est utile que je te donne mon avis et tu en feras bien ce que tu veux puisque c'est le rôle que tu t'attribues en ce lieu !
Quand je mange une pomme et que je la trouve excellente, je ne cherche pas systématiquement par quels croisements elle a pu prendre ce goût ou ce jus ou cette couleur, je la savoure et c'est bien là l'essentiel ! donc que tu t'amuses à chercher les origines de notre ami Jean-Luc Mélenchon tu encombres ton esprit bien inutilement, ce qui nous intéresse et devrait t'intéresser aussi c'est de voir jusqu’où nous pourrons aller en suivant un tel leader, car aujourd'hui nous sommes tous dans la mouise et ma foi je ne crois pas qu'il y soit pour grand chose, par contre oui ses idées m'intéressent car pour l'humain, nous constatons tous et toi aussi qu'une infime minorité se gave alors que la très grande majorité va crever asservie par l'infime minorité ! alors oui nous avons un leader qui doit assurément avoir des défauts mais ceux ci ne m'intéressent pas puisque ce sont ses qualités pour l'instant qui m'intéressent, alors de grâce fait comme moi ne cherche pas midi à quatorze heures, et même en bio tu dois le savoir aussi
Bon après midi jeune ami ! et sans rancune !
@ Hugo
Cette vieille querelle du centralisme et du fédéralisme qui pour une part recoupe la vieille opposition des marxistes et des anarchistes me semble aujourd’hui à la fois dépassée et stérile, à la fois pour des raisons historiques, mais aussi parce que la réalité contemporaine du capitalisme a fait bouger les lignes. Par exemple lorsque les anarcho-syndicalistes espagnols de la glorieuse CNT-FAI furent confrontés au problème de leur participation au gouvernement et au pouvoir républicain. Alliée au POUM, la CNT-FAI disposait d’une force immense en Catalogne, en Aragon, dans le Levant et en Andalousie. Elle pouvait imposer une « dictature anarchiste » mais ses leaders commencèrent par reculer devant le pouvoir politique, conformément aux principes, refusant toute médiation politique dans l’offensive, pour finalement en accepter les opportunismes dans la défaite. C’est la faiblesse de l’anarchisme, contrepartie de sa grandeur tragique et de la valeur des hommes et des femmes qui l’incarnèrent, que de ne pouvoir concilier l’idéal et les contraintes de la réalité dans une perspective stratégique. Confrontée à la réalité de la guerre, les dirigeants anarcho-syndicalistes consentirent à des concessions invraisemblables à l’Etat, au point d’entrer au gouvernement et d’appliquer la politique de leurs adversaires bourgeois, sociaux-démocrates et staliniens, au point de se faire désarmer puis assassiner par un minuscule appareil qui recevait et monopolisait l’aide militaire de la Russie de Staline. D’autre part, le fédéralisme européen est précisément la feuille de vigne derrière laquelle avancent les libéraux de tous poils à commencer par l’ex anar Dany Cohn-Bendit. La dénonciation du centralisme étatique devient un peu facile lorsqu’on défend les vertus concurrentielles des privatisations dans la santé, l’éducation ou les transports collectifs. Ceux-là qui crachent dans la soupe républicaine font comme si chacun n’était pas quotidiennement adossé, financé, protégé et soutenu par l’Etat. Etat républicain qui garantit encore un minimum à chacun, face aux prédateurs privés qui agissent pour la levée de toutes les digues à travers une recomposition européenne ultra-libérale d’un Etat supra-national. L’hostilité de principe à l’Etat se trouve en porte-à-faux devant les privatisations généralisées et la nécessité de défendre le service public. Il ne s’agit pas de faire l’apologie de l’Etat, mais de cesser
C'était plus simple avec la L.C.R !. C'est avec joie que nous accueillons et reconnaissons l'apport théorique, militantisme d'actions et d'engagement que des ex-N.P.A. et pour les plus briscards ex-L.C.R.avec pas mal d'heures au compteur, ces militantes et militants nous rejoignant et comme le dit Corinne Morel Dareux " les petits pois sont rouges". A chaque fois je me souviens de Daniel Bensaïd et des discussions à Fabien, et en effet des élections et aussi de projeter ce qu'il en sera de l'état,du remplacement en "état" prolétarien non bureaucratique ce qui précédera l'extinction de tout état qui est autoritaire et à abattre, il suivait ce qu'avait écrit Lénine.cf " l'état et la Révolution"....
@Hugo et pour les Législatives ?, tu as rejoint les plus de 2 millions qui ont disparu entre les 2 premiers tours ! aieh ça commence mal, car si tu penses qu'avec ces abstentions nous allons en pois sont rouges apporter des défaites tranquillous au Medef et j'en passe, en faisant l'économie du Parlement c'est une grave erreur.
Sûr la lutte sociale et la convergence des luttes comme tu l'écris sont la base de notre Révolution Citoyenne avec un mouvement tel que les gros actionnaires tremblent par les conquêtes à venir.
Action : à Toulouse, rassemblement contre le projet des licenciements à Sanofi voir agenda,.....ce jeudi 27
Sûr après le 30, il y aura sans lire dans le marc de café un max de Luttes et des convergences telles qu'il n'y aura aucune différence dans l'Ensemble.
@Hugo
Ton idéal représenterait la forme aboutie de la société. Mais avant cela, il faudra passer par l'humain d'abord. Ton idéal ne peut se réaliser sans une population éduquée, libre et solidaire. Nous en sommes très loin encore et même sur le point de régresser de 100 ans. Nous sommes comme des pompiers dans une poudrière en feu. D'après toi, quelle est l'urgence ? Pour moi le combat et on parlera de l'uniforme après la guerre. Nous sommes des individus libres qui avons choisi la voie vers la 6eme république, pas une armée de godillots encartes. Notre front n'assimile pas, il se renforce par chacun et chacune. Il y a un vrai combat a mener, en es tu ?
@Hugo
Vous arrivez sur ce blog à un moment crucial, et moi qui viens aussi d'ailleurs, je vous souhaite la bienvenue. Imaginez maintenant ce qu'il en serait de la face du monde, si tous les hommes ou du moins un grand nombre, œuvraient de concert, en ayant le désir assez fort de reconquérir la démocratie. Car les désirs peuvent aussi se transmettre à des gens qui au premier abord ne sont pas en accord, ni même en phase, pour ensuite par ce sentiment partagé de devoir faire front face aux périls, sentiment éminament convivial, les convaincre. C'est de cette manière, par exemple, qu'une invention a pu voir le jour en même temps, en différents endroits de la planète...Bien sûr l'explication à ce miracle ne peut relever de la seule biologie, mais "y a pas d'bon dieu" ! C'est-à-dire que le terreau étant ce qu'il est, et quoi qu'on en pense ou qu'on en dise, c'est un capitalisme en état de compost avancé, donc il devient normal que plus rien ne puisse y fonctionner selon les normes des premières "ordures ménagères" qu'on appelait "le Capital". On ne va donc pas forcément être conduits à sortir du capitalisme, ni même à le détruire. Il se peut que sa dégénérescence soit violente à vivre : il nous faut convoquer l'inventivité populaire, avec la fraternité nécessaire, qui est peut-être autre chose que la vieille "spontanéïté" des soixante-huitards. En tous cas la Révolution citoyenne mérite qu'on y réfléchisse ! Amicalement.
"Haut les coeurs" "ardent la lutte"... et ça continue sans cesse !
D'accord, j'ai compris. Caracas. Mais ils ont gagne. Ici la mère Tape-dure nous colle après comme la bernique à son rocher. Elle n'a pas de scrupules à en donner, elle, des consignes. Mais j'ai confiance à cause de la justesse de vos analyses depuis 4 ans. Anar ou pas, dans la lutte, il faut des dirigeants. Il faut vaincre. Après, les chefs permanents, c'est une autre histoire.
L'impact du TSCG sur les collectivités territoriales... Un nouveau coup de massue !
Nous devons faire connaître notre re-rédaction des extraits du traité les plus dangereux pour une sortie partielle du capitalisme maintenant. De plus le gouvernement doit :
1 - Réinjecter des sommes d'argent conséquentes dans les caisses d'un Pôle public d'investissement social et solidaire à but non-lucratif.
2 - Faire décréter des lois économiques pour la création d'un pôle privé d'investissement à but lucratif raisonné (là-même où le Qatar peut verser ses fonds financiers privés donc) de sorte d'obliger dans le même temps le retour de 10% des sommes "légalement fuitées" vers les paradis fiscaux !
Rappel : 23 000 milliards d'€ dans les paradis fiscaux et 150 milliards d'€/an pour le retour du plein emploi en Europe.
@Billet Jean-Luc Mélenchon
"Le mauvais goût de « Charlie Hebdo » n'est rien à côté de celui d'un Christophe Barbier, d'un Alain Duhamel et autre médiacrâtes insultants, vaniteux et cupides. Et pourtant nous ne permettrions pas qu'on veuille les empêcher de débiter leurs obscénités intellectuelles."
Effectivement, il n'est pas question de les empêcher de dire leurs obscénités. Le problème démocratique est moins dans ce qu'ils disent que la répétition et le débit de ces faiseurs d'opinion. Je préconise le non cumul des heures de télé et de radio. Aucun éditorialiste ne devrait intervenir sur les médias publics autant que Cohn-Bendit ou BHL. Ce qui leur laisserait une place encore importante. (humour)
Pour le 30, enfonçons le clou. Les lignes bougent vraiment et grâce au FdG. Imaginez si nous n'avions pas posé le problème du TSCG depuis la présidentielle. Aujourd'hui personne ne titrerait sur la décision des écolos. Imaginez si nous n'avions pas impliqué les députés socialistes lors du MES, seraient-ils obligés de faire appel à la solidarité gouvernementale et à la discipline des élus?
Non au TSCG, oui au droit de vote pour les étrangers !
Pourquoi n'y a-t'il que les actionnaires à pouvoir voter partout dans le monde pour défendre leurs intérêts et pas le commun des mortels qui vit et travaille dans un pays ?