22sept 12
J'écris cette note alors que je suis encore un peu fébrile après ce discours sous la pluie devant le Panthéon. Ici, il est surtout question de la manifestation du 30 septembre et de l'événement que constitue le rejet massif par le conseil fédéral d'Europe-Ecologie-Les-Verts du traité européen. Je viens aussi sur les pénibles moments que nous avons dû passer tandis que la scène publique était encombrée par les retours agressifs de la religion. Je surligne ensuite une information passée inaperçue qui implique pourtant notre indépendance nationale. Enfin j'explique le sens de mes plaidoyers pour Chavez.
En illustration de ce billet, quelques portraits en costumes réalisés à l’occasion de la commémoration du 220ème anniversaire de la République au Panthéon le vendredi 21 septembre 2012. Photos : S. Burlot
Je viens d'apprendre le résultat du vote du conseil fédéral d'Europe-Ecologie-Les Verts à propos de la ratification du traité européen. 77 voix contre, 24 pour, 8 abstentions. C'est selon moi un événement politique d'ampleur. Majoritairement, un des deux partis de la coalition a rompu la solidarité politique gouvernementale. En soi ce n’est pas rien. Mais il s’agit d’un texte qui va être à l'origine de toute l'orientation du gouvernement pour les mois à venir. A cette heure, je ne me soucie pas de l'inconséquence qu'il y a pour Europe-Ecologie-Les Verts à voter de cette façon pour devoir ensuite appliquer les conséquences du texte qu'ils auront condamné aussi largement. Le fait marquant, le fait politique, le fait qui positionne cette formation pour l'avenir, pour les majorités politiques que nous pourrions constituer, c'est qu’Europe-Ecologie-Les-Verts ait dit « non » au traité européen. Ce vote met aussi la gauche du PS au pied du mur. Il devient plus difficile selon moi de se dédire quand une partie de la majorité gouvernementale et une aussi forte partie de la gauche parlementaire est aussi résolue. Car le « oui » et le « non » au traité européen ne sont pas une opinion parmi d’autres à propos de politique étrangère ! C’est une ligne d’ensemble dans chacun des deux cas. Elle concerne l’avenir de l’Europe et la conduite de la politique générale en France.
Ce vote tombe à pic. Il entre en résonance avec ce qui se passe dès à présent sur le terrain. J'en déduis que la mobilisation pour le 30 septembre devrait encore s'élargir. Car de jour en jour, d'heure en heure, la préparation de la manifestation prend de l'ampleur. Les cars et les trains s'affrètent, les covoiturages s'organisent. Il faut être conscient qu’un tel mouvement implique d’importants sacrifices financiers. La liste des organisations qui appellent s’allonge. Il y en a plus de 50 d'ores et déjà. Pour ne prendre que les syndicats j’ai noté la CFDT CFF, la CGT Finances, la CGT Educ'action, la CGT Livres (Filpac), la CGT Personnels des Organismes Sociaux, la très puissante Union régionale Ile-de-France de la CGT, la CGT FSA, le SNESUP-FSU, le SNU-FSU Pôle Emploi, le SNU-FSU Clias, le SNU-tefi. Et aussi la FSU et Solidaires Finances Publiques, Solidaires Douanes, Sud BPCE. On se souvient que l'Union syndicale Solidaires est déjà parmi les premiers signataires de l'appel unitaire. De réunion du collectif en réunion d’organisations la mise en place matérielle se précise. Il y a parfois de piquantes discussions. On se souvient des soupçons de « récupération » politique formulés et répandus en confidences « anonymes » (bien sûr) contre moi ou contre le Parti de Gauche. Qu’il est amusant de voir les mêmes à présent faire des pieds et des mains pour obtenir le droit de manifester distinctement avec leurs propres cortège et banderoles de parti ou de syndicat quand nous proposons de marcher tous ensemble, par région, par respect pour les montées collectives des camarades venus de loin. Qu’il est amusant aussi de voir toutes ces pressions pour organiser des prises de paroles finales quand nous proposons qu’il n’y en ait pas, tout simplement, parce que la sonorisation coûte affreusement cher, sachant que notre message est connu et que ce qui reste à savoir c’est si nous sommes en nombre ou pas. Pour finir, bien sûr, nous ne ferons de rien de tout cela un motif de fâcheries. Rien ne nous importe à part le succès, le sentiment de force qui se répandra, la prise de conscience qui émergera, le recul de la résignation, la vigueur du rapport de force. Parlez autant que vous voulez, défilez comme vous voulez, cela n’a pas d’importance. Ce qui compte c’est le nombre, la détermination, l’énergie, la dynamique ! Agissez, mobilisez, camarades ! Nous, nous n’avons pas d’intérêt distinct de ceux de l’ensemble du mouvement. Je crois celui-ci assez fort, dorénavant, pour rappeler à tous les états-majors le sens du collectif.
Un fait nouveau dans le contexte : la publication par « Le Monde » du texte de la loi organique qui serait déposée pour faire suite à l'adoption du traité par les assemblées. Du coup, avec la présentation du texte du traité au conseil des ministres, une certaine actualité s'organise. Des articles paraissent un peu partout dans la presse et les médias audiovisuels même y consacrent par-ci par-là quelques instants. J'estime que cela démultiplie notre capacité de sensibilisation. Une question paraît moins lointaine dès qu’on en entend parler à la télévision ou à la radio. Un appétit se réveille alors chez tout un chacun dans la mesure où nous avons entretenu au fil des années depuis 2005 une information polémique sur le thème. Dans ces conditions il est possible qu'au cours des prochains jours ce mouvement s'amplifie. Les médias peuvent décider que c'est un sujet d'intérêt dans la mesure où il existe assez de passion pour entretenir la discussion. Je pourrais assister également un retour des méthodes de diversion. Est-ce que ce n'est pas déjà le cas avec la relance du débat sur le droit de vote des immigrés aux élections locales que rien ne justifie sinon paraît-il des rumeurs de remise en cause de l'engagement du chef de l'État sur ce sujet. Les socialistes qui ont décidé de faire une pétition sur le thème ne sont-ils pas pourtant les mieux placés pour aller s'assurer par eux-mêmes de la véracité de cette rumeur ? Comédie ! Comment ne pas souligner l'incohérence de ces gens qui veulent étendre la citoyenneté à un nouveau groupe de personnes au moment même où par le vote d'un traité ils vont la réduire pour tout le monde. Une autre diversion, encore à la une du journal « Le Monde » aura été cette interview de Mme Le Pen. Car il fallait bien s'attendre à ce qu'elle profite de l'occasion si magnifique pour marquer son terrain. Elle l'a fait ! Et comment ! Elle a joué sur la confusion entre le port dans la rue de la Burqa et du voile pour exiger l'interdiction du voile et de la kippa ! Une provocation de plus dans une atmosphère déjà surchargée de surenchères à propos des religions. Je vois un avantage cependant à cette stupide nouveauté. Dorénavant il est devenu clair que Mme le Pen en revient bien aux traditions les plus profondes de l'extrême-droite française à propos de la communauté juive qu'elle veut montrer du doigt. C'est la deuxième fois. Ce fut le cas une première fois à propos de la viande halal. Dans le flot de sottises qui furent prononcées alors, très vite on en vint aussi à de nauséabondes considérations sur la viande kasher. Et déjà alors il s'agissait d'une diversion puisque cette « affaire » de la viande halal surgit en même temps que nous essayions d'ouvrir le débat sur le MES, un autre traité européen, en pleine présidentielle où le thème était pourtant tout à fait à sa place.
Il n'en reste pas moins vrai qu'un intérêt médiatique pour le traité européen se constate. Je ne suis pas dupe des intérêts parfois mesquins qui sont de la partie. A droite, on jubile de voir le nouveau gouvernement venir, le béret à la main, défendre un texte rédigé par le précédent président ! A droite, on se réjouit de voir le Président de la République et le Premier ministre être contraints de diviser leur propre majorité et de voter avec l'opposition de droite pour faire passer un texte ! Mais à qui la faute sinon à ceux qui ont été assez cyniques pour penser que personne ne se rendrait compte de leur manœuvre ! Dès que Jean-Marc Ayrault a fait la bêtise de dire que « les lignes ont bougé », on se souvient que j'ai demandé lesquelles. La vérité est à la portée des moins curieux. Pas une ligne pas un mot pas un verbe pas un adjectif qui ait changé depuis la signature donnée par Nicolas Sarkozy. Comment Jean-Marc Ayrault pouvait-il croire que personne ne s’en rendrait compte ? Comment le ministre Cazeneuve pouvait-il croire qu'une aussi grossière ficelle de communication que son « oui de résistance » pouvait échapper aux sarcasmes du très grand nombre de ceux qui n'aiment pas qu'on les prenne pour des imbéciles ? Une fois de plus je note que les nouvelles excellences se croient toujours dans leur réunion de parti ou les mensonges et les arrangements avec la vérité passent sans difficulté du moment que les choses sont dites comme dans un murmure.
Je n'ai pas aimé du tout l'ambiance cette semaine avec ce retour violent et somme toute grotesque de la question religieuse sur la scène politique. J'avais eu un avant-goût avec l'empêchement fait à Caroline Fourest à la Fête de l'Humanité de pouvoir débattre. Cette histoire m'a beaucoup choqué. Qu'un débat soit rendu impossible à la Fête de l'Humanité décuple la violence du fait. Quelles que soient les raisons que peuvent avoir ceux qui veulent s'opposer à ces propos pourquoi le faire en empêchant qu'elle parle. Vraiment, je ne peux pas l’admettre. Je ne suis pas toujours d'accord avec Caroline Fourest, et comme les sujets qu'elle aborde touchent le plus souvent à des questions fondamentales, je reconnais qu'il peut m'arriver de mettre beaucoup de passion dans mes objections. Mais il ne me viendrait jamais à l'idée d'en venir à lui interdire d'exprimer son point de vue. Comment ceux qui pensent incarner les raisons d'une religion dont les fidèles souffrent déjà tant d'être minoritaires et souvent montrés du doigt peuvent-ils, à leur tour, recourir à l'ostracisme et à la stigmatisation par la force ! C'est incohérent. Je les crois très marginaux dans cette attitude. Ma conviction profonde est que dans leur masse les musulmans aujourd'hui, comme hier les juifs et les protestants, savent qu'ils ont un intérêt fondamental au respect du pluralisme et du droit d'expression des points de vue minoritaires. Quand il y a une religion dominante, toutes les autres ont intérêt à la laïcité de l'État et à la liberté de conscience la plus absolue.
J'en étais là quand histoire du film grotesque sur les musulmans tourné aux États-Unis devint une obsession médiatique du fait des violences qui se déclenchaient. L'affaire sent à plein nez la provocation bien organisée. Le déclenchement de manifestations de protestation et l'assaut meurtrier contre l'ambassade des États-Unis en Libye marquent une synchronisation troublante, intervenant soudain, des semaines après la mise en ligne du film. Tout surgit en pleine campagne électorale présidentielle aux États-Unis et tout est visiblement programmée pour nuire à Obama. Pour finir cela aura surtout permis, à échelle du monde entier, de remettre en scène l'équation qui sert d'épouvantail à la théorie du choc des civilisations qui est l'idéologie commune au 19 agences de sécurité et d'intelligence qui grenouillent dans l'ombre à Washington et se disputent les parts de subventions et les budgets. Nous en étions déjà la quand est arrivé la nouvelle « affaire » des caricatures dans « Charlie Hebdo ».
Aussitôt, de tous côtés, tombèrent les injonctions à se prononcer pour ou contre avec, dans chaque cas l'enfilade de conséquences soi-disant logique que les bons esprits y accrochent ! Reconnaître à « Charlie Hebdo » quand il le veut, comme il le veut, le droit de se moquer de qui il veut, avec bon ou mauvais goût, de faire ce qu’il veut du sujet qu’il décide de traiter n’est que l'application d'un principe fondamental de notre idéal : la liberté de la presse. Défendre la liberté de la presse n'implique d'aucune façon qu'on soit d'accord avec ce qu'elle publie. C'est quelque chose que nous savons-nous, dans l'autre gauche, mieux que les autres. Car la liberté que nous défendons là, c'est le droit pour la presse, dans la plupart des cas de nous insulter, de nous mépriser, de nous défigurer, de nous calomnier, de donner systématiquement raison à nos adversaires, de dédiaboliser les pires personnages de la vie politique tout en nous diabolisant chaque fois que possible. Nous défendons la liberté d’une presse partisane, hypocrite, faible devant les puissants et dure face aux faibles. Mais nous la défendons ! Le mauvais goût de « Charlie Hebdo » n'est rien à côté de celui d'un Christophe Barbier, d'un Alain Duhamel et autre médiacrâtes insultants, vaniteux et cupides. Et pourtant nous ne permettrions pas qu'on veuille les empêcher de débiter leurs obscénités intellectuelles. La liberté de la presse est une composante de la liberté une et indivisible que nous mettons au poste de commande de notre conception de la vie en société. Il n'y a pas d'autres bornes à la liberté que celles fixées par la loi. Comment avons-nous pu dévaler la pente au point qu'il soit nécessaire de rappeler de telles évidences ! Que le premier ministre se soit senti obligé de dénoncer dans ces caricatures une "provocation" montre le degré d’abaissement où en sont rendus dorénavant les technocrates sociaux-libéraux ! Parallèlement, que le ministre de l'intérieur ait interdit des manifestations de protestation contre ces caricatures est une autre aberration injustifiable. Avait-il des informations permettant de prévoir des troubles de l'ordre public ? Lesquelles ? Car, sinon, l'interdiction n'a aucun sens admissible du point de vue de nos libertés publiques. Le contenu d'une manifestation, ses mots d'ordre, ses raisons, ne saurait être un motif d'interdiction, sauf s'ils contreviennent à la loi. Le fait d'organiser une manifestation pour protester contre des caricatures ne contrevient pas davantage à la loi que le fait d'organiser, comme c'est le cas chaque année, une manifestation place de la Concorde à la mémoire de Louis XVI condamné pour avoir trahi la patrie il y a deux siècles de cela ! Mais, bien sûr, si pendant de telles manifestations étaient proférées des injures racistes ou bien des slogans hostiles à la République, ceux qui s'en rendraient coupables devraient être interpellés. Comment tous ces donneurs de leçons en matière de liberté, qui nous montrent aussi souvent du doigt, peuvent-ils à la première alerte méconnaître à ce point les bases élémentaires de l'esprit du droit républicain ? Ce sont des hypocrites ! Quand vont-ils se décider à interdire les séances de prière dans la rue contre les centres de santé où se pratique l’IVG ? Quand vont-ils faire évacuer l’église Saint Nicolas du Chardonnet occupée par des intégristes qui n’y sont pas autorisés ? Quelles mines font dorénavant tous ses grands esprits quand ils entendent dire que la justice pourrait être saisie au nom du droit local alsacien qui comprend le délit de blasphème comme nous n'avons cessé de le dénoncer sous le regard apitoyé de ces importants ! Que disent à présent ceux qui se risquèrent même, comme c'est le cas de François Hollande, à vouloir mettre le concordat dans la Constitution pour mieux protéger ce particularisme qui accable l'Alsace ? Ayrault, Valls, et les fanatiques religieux ont en commun de penser que le droit s'interprète au fur et à mesure d'après leurs émotions ou leurs convictions. C'est ce qui les rend dangereux pour la liberté davantage que l'idée qu'ils s'en font !
Vous n’avez pas dû remarquer l’information, sans doute. Moi, elle m’a percuté rudement. Une fusion est envisagée entre le géant franco-allemand de l’aéronautique EADS et le britannique BAE, héritier de British Aerospace. Ici où là, quand quelqu’un en parle dans les médias, l’information n’est abordée que sous son angle commercial et financier. Jamais dans sa dimension stratégique et politique. Il a d’ailleurs été annoncé dans l’indifférence du gouvernement. Pas un mot de commentaire. Pourtant l’Etat français est un des principaux actionnaires d’EADS. Ce projet est la première initiative d’envergure du nouveau président d’EADS, l’allemand Thomas Enders, qui a remplacé le français Louis Gallois depuis juin dernier. Alors que Gallois était un défenseur de l’industrie attaché au rôle de l’Etat dans l’économie, Enders est un libéral qui a longtemps milité au sein de la CSU, l’aile ultraconservatrice de la majorité de Mme Merkel. Ce monsieur préside le club patronal allemand qui œuvre au rapprochement transatlantique, l’Atlantik Brücke e.V. C’est donc un artisan actif et ardent du grand marché transatlantique, le fameux GMT, dont il est impossible d’entendre parler en France alors qu’il est censé se mettre en place en 2015. Le souhait de ce Thomas Enders de se rapprocher du groupe britannique d’aéronautique et de défense n’est donc pas limité à l’aspect commercial et financier. En rompant l’axe franco-allemand qui a porté Airbus et EADS, cette fusion rendrait possible un nouvel axe germano-britannique à la tête du nouveau groupe. Avec un tropisme beaucoup plus transatlantique qu’européen. Car le britannique BAE est d’ores et déjà un groupe fortement intégré au complexe militaro-industriel états-unien. Il possède des filiales aux USA. Et il participe directement au développement du nouvel avion de combat des USA, le F35, qui a vocation à remplacer le F16, l’avion militaire le plus vendu de l’histoire. Cela isolerait un peu plus le programme français Rafale en Europe. En matière d’industrie de défense, cette fusion enterrerait donc toute velléité d’indépendance européenne face aux USA. Quant à l’aéronautique civile, BAE n’y a pas laissé de bons souvenirs. Lors de la constitution d’EADS en 1998, BAE avait en effet fait l’acquisition de 20% dans Airbus après avoir renoncé à intégrer EADS en tant que tel. Avant de se débarrasser de cette participation en 2006, contribuant directement aux difficultés financières d’Airbus. Ici je résume autant que je le peux pour ne pas surcharger de considérations techniques et historiques cette information. Mais je crois avoir fait sentir l’essentiel. Je suis scandalisé de voir que le gouvernement ne dit et ne fait rien. L’atlantisme historique et aveuglé de Jean-Marc Ayrault et François Hollande coupe ces deux hommes d’une compréhension vraiment informée des exigences qu’impose le souci d’indépendance et de souveraineté face aux Etats-Unis. Les allemands, habitués à vivre sous parapluie nucléaire et militaire des nord-américains depuis la partition de l’Allemagne, ne sentent pas les choses comme nous. J’estime qu’il faut s’opposer à cette opération. Je pense que le gouvernement qui a déjà accepté à Washington le prétendu « bouclier anti-missiles » est en train de laisser volontairement se mettre en place une conception de la défense qui mériterait au moins d’être assumée pour pouvoir être discuté. La plus grande méfiance est donc de mise face à ce projet de fusion, tant pour l’indépendance de notre défense que pour l’avenir d’Airbus.
Je veux revenir un instant sur le sens que je donne à la publication dans mon précédent post d'un argumentaire à propos du bilan de la politique d'Hugo Chavez au Venezuela. Mon intention est d'expliquer les raisons pour lesquelles je soutiens la révolution bolivarienne. J'espère bien que mes arguments convaincront à leur tour d'autres personnes de regarder différemment la place particulière du processus politique en cours au Venezuela. Mais mon premier objectif est de contrecarrer deux attitudes qui me paraissent nuisibles à notre propre combat. La première est de se résigner, sans se renseigner, à avaler peu ou prou l'image générale que nos adversaires veulent donner de toute révolution qui contrecarre les intérêts de l'oligarchie où qu'elle soit dans le monde. Nos adversaires savent ce qu'ils font. Ils n'essaient pas de convaincre, ils ne citent jamais un fait précis. Leur but est de créer une ambiance de dénigrement en instillant l'idée qu'il existe une raison d'une dimension infâme chez celui qu’ils désignent à la vindicte. Leur intention n'est même pas de faire entrer quelque chose dans le crâne des autres. Il s'agit seulement de rendre suspect. Leur but est très précis. Ils veulent neutraliser l'opinion dans le cas où ils se décident à passer à l'action violente. Dans ce domaine leurs préparatifs sont constants et méthodiques. Ainsi, depuis plusieurs jours, voit-on dans la presse internationale que les enquêtes d'opinion, on ne dit jamais lesquelles, annonceraient un recul de Chavez, et un progrès de son concurrent, le candidat commun de la droite, de l’extrême-droite et des socialistes. Cette information ne correspond à aucun sondage. Ni à aucune donnée de terrain. Tout au contraire, les témoignages se recoupent pour montrer que la campagne de nos adversaires patine et que l'état-major qui la dirige est actuellement très divisé. Il n'empêche ! Quoiqu'il se passe sur le terrain, pour l’ennemi, le dispositif doit être mis en place pour contester le résultat si cela est possible. Cette contestation n'aura rien de rhétorique. Elle se déclenchera sous la forme d'occupations de places, de mouvements violents, comme dans le passé, à plusieurs reprises, la droite a essayé de le faire. Cette violence aura lieu si le résultat n’est pas massivement du côté de Chavez ! Le candidat des socialistes, de la droite et de l’extrême-droite, Capriles-Radonsky, a été lui-même personnellement extrêmement actif pendant le putsch et la séquestration de Chavez en 2002. C'est lui qui dirigeait le commando qui envahit l'ambassade de Cuba ce jour-là. Tel est en effet le « démocrate » que nous a vendu « Libération » et les autres journaux de la boucle des agences d'influence nord-américaines. De mon côté, en publiant des contre-informations comme d'autres le font partout dans le monde, je travaille à tenir les esprits en alerte et à aider à la compréhension de ce qui se passe vraiment. De cette manière, ceux que ces arguments auront intéressés, progressent en éducation politique. Ils comprennent mieux que la lutte que nous menons en France est insérée dans un front beaucoup plus large à l'échelle du monde où les avancées et les reculs des uns ou des autres nous impliquent tous. Et, bien sûr, en même temps nous préparons les esprits à devoir réagir en cas d’offensive putschiste pour former une chaîne internationale de résistance. Ceci me mène à la critique d'une autre attitude qui nous nuit beaucoup. C’est celle qui consiste à s'en tenir un point de vue de purs commentateurs, soupesant le bon et le moins bon, en acceptant de passer sur le terrain de nos adversaires. On parlera et on protestera contre tel aspect du chavisme en se taisant sur Guantanamo, le putsch au Honduras et au Paraguay. On ira parfois même jusqu’à ironiser sur la facilité de la distribution de la rente pétrolière. Et on oubliera que rien n’est moins habituel dans le monde que cette distribution comme en témoigne la situation dans les pétro-monarchies. Au fond, si ce qui est fait ici ou là par l'un des nôtres n'est pas parfait, exactement conforme à l'idée que nous nous faisons ici, en Europe, dans nos conditions particulières, et quand bien même nous avons cependant raison, de ce qui est le bien et ce qui est le mal, alors nous condamnons par avance, nous répandons notre scepticisme, et en définitive nous accompagnons la campagne de dénigrement. Ainsi s'agissant du Venezuela, de la Bolivie, du Paraguay, de l'Équateur, de l'Argentine, nous devrions ou bien admirer sans réserve, adorer, être émerveillés, ou bien, au contraire, acrimonieux et aigres, nous devrions d'un haussement d'épaules et avec dédain rejeter d’un bloc le tout pour la partie qui n'est pas assez bonne à notre goût ! Cette attitude binaire est celle qui convient évidemment au format médiatique. Est-ce une raison pour accepter de laisser notre esprit se laisser modeler sur ces registres simplistes ? Pour ma part, j'ai toujours dit que je n'étais l'admirateur de personnes au sens que les commentateurs donnent à ce mot. Chacun des processus politiques engagés dans les pays de la vague démocratique est une source d'inspiration. L’inspiration c'est autre chose que « l'admiration » au sens de béatitude que l'on accole généralement à cette expression. C'est au contraire une attitude raisonnée, argumentée, qui fait la part des choses et cherche à tirer de ce qui est entrepris des enseignements concrets pour soi-même et pour l'action que nous avons à conduire. Bien sûr, je ne veux pas cacher que cela n'exclut pas beaucoup d'empathie pour les personnages que je suis conduit à fréquenter dans ces circonstances. Hugo Chavez au Venezuela, Rafael Correa en Équateur, Pepe Mujica en Uruguay pour ne citer que ceux-là, mais en pensant aussi aux autres et à nombre de ceux qui les entourent. Ils m'inspirent chacun un sentiment de communauté de vie et d'espoir qui s'enracine profondément dans mon imaginaire politique et ma détermination humaine.
L'UMP en a plein la bouche de dire qu'elle votera le TSCG, car c'est son traité et fait finement remarquer qu'il est bien tel que Sarkozy et Merckel l'avaient rédigé. Ils en rajoutent une couche en moquant le PS qui dans l'opposition le désapprouvait pour au final le soutenir vent debout. " vous voyez bien que nous avions raison" serinent t ils en cœur. Tout ceci montre bien que sur l'économie, l'UMP et le PS ont bien les mêmes fondamentaux libéraux, a décharge du PS qu'il fournit l'infirmerie (payée par nos soins) alors que l'UMP la voudrait charité.
Le FdG est vraiment plus que jamais l'alternative crédible et prête a prendre les responsabilités : beaucoup grossissent les rangs, notre socle se renforce en nombre et en diversité, la prise de conscience est en marche. Faisons plier les massacreurs de vies, il en va de la notre. Le 30, ceux qui pourront defiler le feront avec les millions qui ne peuvent le faire, chacun portera la voix des absents !
Le nombre est plus fort !
Le TSCG est la légalisation de l'austérité, une aberration économique, qui ne marche pas. Le but est donc bien par ce biais d'attaquer plus sûrement toute la législation du travail, tous les droits sociaux acquis par des luttes historiques, qui font l'exception européenne. "L'austérité", sous couvert de pseudo-fatalité économique, est donc bien un choix politique, et un choix politique de droite. S'il existait une "austérité" de gauche, ce qui n'est qu'un non-sens, l'argent serait prélevé où il est, avec un impôt réellement progressif, dans les paradis fiscaux, etc., les propositions ne manquent pas, elles sont connues, la contre-expertise y travaille depuis des lustres. Le TSCG est donc à la fois la légalisation d'un choix politique et d'une aberration économique, pour venir à bout par la légalité de droits sociaux acquis et fondamentaux, dont certains relèvent du droit naturel, du droit des gens. Ainsi l'UNCTAD, qui fait partie des Nations Unies, alerte-t-elle sur l'austérité en Grèce, une "violation des droits de l'Homme". On a coutume de dire du gauchisme qu'il est "à gauche du possible", mais, en l'occurrence, la formule ne s'applique-t-elle pas merveilleusement, et la question s'adresse à M. Hollande, à sa tentative de légaliser l'austérité ?
Bravo à J-L mélanchon, à sa verve, à sa lutte, à réussir à nous entrainer par sa passion et son charisme. Appel à la liberté contre le libéralisme (qui n'a rien de libéral), liberation des peuples.
Espérons une participation massive le 30 septembre contre le traité qui nous rend esclaves.
Mais je ne comprends pas le drapeau Algérien en exergue, par exemple à la braderie de Lille sur le stand du FdG. Ce pays fête peut-être ses 50 ans, mais n'est pas un pays démocrate. Que nous ayons à régler notre passé avec l'Algérie est une chose... mais rien, si ce n'est une recherche malsaine de voix aux futurs votes ne ma paraît intéressant dans la parade ostensible du drapeau algérien. Pourquoi un drapeau Algérien plutôt qu'un autre ? mystère ? Que l'on défende les droits de l'homme et surtout de la femme dans les pays du Maghreb c'est une nécessité, que l'on défende les droits des peuples palestiniens ou syriens c'est sûr... mais que vient donc faire le drapeau algérien ? en particulier l'Algérie ? Pourquoi ? Pour cette raison je n'adhèrerait pas au FdG. Que l'on propose un drapeau français ? européen ? le drapeau rouge ou noir ? pourquoi pas ça aurait une raison en France... que l'on invente un drapeau nouveau pour de nouvelles luttes, pourquoi pas ?... mais l'Algérie comme pays démocrate ?
Le PS n'est pas un parti révolutionnaire, c'est un parti gestionnaire, et Hollande plus que tout autre, alors oui, il essaie de gérer.. forcément mal à la manière libérale puisqu'il ne l'est pas, autant laisser la place à Sarko qui saura mieux faire ! Qu'espérer de cette bonne volonté gentillette qu'il montre en essayant vainement de faire la voix dure ?
La démocratie ? Après Sarko qui nous a fait avaler le traité auquel nous avions voté contre, Hollande va faire passer le sien par l'assemblée en disant que c'est démocratique car les députés ont été élus... sauf que tous ont été élus après nous avoir dit qu'ils ne voteraient pas le texte s'il n'était pas amendé.
La liberté ? Les manifestants dérangent, nous le voyons en Espagne et ailleurs, comme dit précédemment, les élus se targuent d'être démocrates car élus, et se croient tout permis. Etre manifestant c'est être "terroriste" maintenant, donc tout est possible.. peut-être pas aujourd'hui encore, mais demain ?
@ 275 Magda Corelli dit:
Toutefois sa réponse à une question sur le retour de Nicolas Sarkozy m'a fait frémir. "S'il aime la république comme un homme de gauche peut l'aimer, il pourrait revenir". Horreur
Jean-Luc par cette réponse est cohérent à sa déclaration faite qqs minutes avant à ces journalistes questionneurs : "Ce n'est pas l'homme, mais sa politique qui m'intéresse".
Sarko en tant qu'humain peut donc prendre place. Je partage votre sentiment, mais lui ou un autre, c'est la politique ultra libérale qui est en cause. Ceci étant, bravo à Jean-Luc pour le fond et la forme.
Le fond est toujours le même, c'est ce qui fait la force du PG et du Front de Gauche : nous on sait, nous on peut
La forme est éblouissante, physique tout d'abord et le sérieux du raisonnement. Quel calme, quelle pédagogie " Attendez je vais vous expliquer " Nous sommes sur la bonne route...
@jacquelin
Que viennent donc faire 40 ans de plus-value dans la création monétaire ?
Il est vrai que que la valeur du principal est crée ex nihilo lors de l’octroi du prêt. Mais ça ne s'arrête pas là. Lorsque les échéances sont remboursées, les montants remboursés sont rayés des livres de compte : cet argent est "détruit" et disparait de la masse monétaire totale en circulation. Seule la valeur des intérêts remboursés restent, et l'accumulation des intérêts n'est rien d'autre que la concentration, le vol de la plus value du travail.
Jean-Luc,
merci encore pour ta conscience politique, ta permanente lucidité, perspicacité, efficacité!
Sur la question de l'information que je relie à celle d'un éveil nécessaire de la conscience, pour le sens collectif de la complémentarité, de la solidarité et de la liberté fondamentale de chacun, tu as eu grandement raison d'insister sur le fait de la manipulation de l'info pratiquée par les maîtres du capitalisme mondial, de l'ultralibéralisme et du néoconservatisme.
Concernant l'Amérique Latine, toutes les informations qui sont déversées en Europe, passent en effet par quelques agences Nord-Américaines contrôlant la manipulation particulièrement insidieuse qui est pratiquée, puisque la "rumeur implicite", un certain discours convenu, le non dit calculé, permet de détruire une vérité, une personne, sans que jamais n'apparaisse cette volonté de nuire! Les médias relayeurs européens étant ensuite soumis à la dictature de l'audimat ou de l'économisme marchand pur et simple, n'ont pas le temps d'aller vérifier ces informations divulguées par ces agences américaines spécialisées dans ce "monroïsme" assurant traditionnellement aux USA, son hégémonie planétaire. La sophistication du mensonge a toujours été nécessaire à l'organisation du pillage des peuples.
Ainsi donc, pour que les citoyens libres et responsables puissent éviter l'odieuse manipulation pratiquée sans état d'âme par les charognards du cannibalisme social planétaire, il est déterminant pour notre liberté de penser et de pensée, d'être tous informés sur les lieux, les liens, les endroits, les réseaux indépendants où il est possible de glaner l'information réelle, exempte de censures implicites ou explicites. Cordialement Jean-Yves Jézéquel
@breteaujean
Bien vu cher ami, et d'ailleurs pour preuve qu'ils font la même politique, moment saisie hier soir sur LCP, Mr Le Guen a dit : "d'ailleurs il va falloir songer à analyser ce qui nous ressemble", en répondant à Pierre Lelouch (UMP).
Tout ce que la droite à rêvée, le PS le réalise.
@guycap (281 0h30)
Le Monde Diplo de Septembre publie un article de Steve Ellner (professeur d’histoire à l’Universidad de Oriente) sur le Venezuela et sur l'élection du 7 octobre. Et justement, l'aspect autosuffisance alimentaire y est abordé (rapidement, bien entendu, au milieu de beaucoup d'autres points). De ce que j'en ai compris (j'ai retrouvé l'article et je l'ai relu suite à la lecture de votre commentaire) le pays semble en bonne voie d'y arriver. Si le WM le permet, je cite le passage concerné (parce qu'il faut être abonné à l'édition électronique du journal ou acheter l'édition papier, ce que je fais, pour accéder à l'article):
"A partir de 2009, la révolution bolivarienne étend son contrôle à des entreprises plus petites mais cruciales pour la vie quotidienne de la population. (...) cette politique d'expropriation poursuit un objectif (...): assurer la souveraineté alimentaire du pays. A travers un réseau de compagnies publiques, des biens de première nécessité tels que le riz, le café, l'huile ou le lait sont désormais produits sur place et disponibles à des prix abordables. En juin dernier, le Venezuela a même inauguré sa première ligne de fabrication de mayonnaise à base d'huile de tournesol. La mise en place de nouveaux services publics reconnus [même par l'opposition] comme performants - nourriture, banques, télécommunications - suggère qu'un État n'est pas forcément incompétent pour gérer des entreprises."
J’espère avec vous qu'il aura effectivement l'occasion de continuer des réformes.
@ 307 B.BALLESTER dit
hier soir sur LCP, Mr Le Guen a dit : "d'ailleurs il va falloir songer à analyser ce qui nous ressemble", en répondant à Pierre Lelouch (UMP).
A mettre sur le même plateau de la balance du coté copain-coquin, le coté Valls. Il a affirmé jeudi qu'il n'hésitera pas "à faire expulser ceux qui se réclament de l'islam et représentent une menace grave pour l'ordre public" en ne respectant pas les "lois" et les "valeurs" de la République. "Pour être Français, ou pour vivre en France, nul besoin de renoncer à. Et d'ajouter : "Il est temps que l'islam de France s'organise"
Ca me fait penser à la foi de Sarko qui voulait : un islam de France !
Excellente prestation de Jacques Généreux à "C dans l'air".
On sent clairement que le "club des 4" n'est pas habitué au débat exposant un raisonnement cohérent et alternatif, qui plus est replaçant la souveraineté populaire à la base de tout, quintessence de la démocratie.
La qualité des interventions de Jacques Généreux est inversement proportionnelle à l'indigence des arguments de 4 autres et de leur cécité caractéristique des gardiens d'un temple/monde en train de s'écrouler. Jusqu'au dernier moment ils seront persuadés qu'on ne peut pas faire autrement, et que leur système et son impasse sociale et environnementale convient à tout le monde.
Cela me fait songer à la sérénité de la noblesse de France peu avant la Révolution, malgré le courroux du Tiers-Etat et du bas clergé affiché dès le début des Etats généraux en mai 1789.
Merci pour les SANOFI ta venu et ton intervention sur le rond point du résistant Maurice DIDE à Toulouse les ont renforcé dans leur déterminations.
@lulu
".. Seule la valeur des intérêts remboursés restent, et l'accumulation des intérêts n'est rien d'autre que la concentration, le vol de la plus value du travail...."
Mais même sans aucun emprunt, la plus value existe, Seule la loi du prix de vente sur le marché comparée au cout de fabrication rémunéré détermine la plus-value. Le profit réalisé par le capital et distribué aux actionnaires représente cette accaparation de la plus value.
Les intérêts bancaires font l'objet d'un autre système de rétribution des banques. Ils n'ont rien a voir avec la plus value. Le meilleur exemple en est la couverture de prêts par la mise sur le marché boursier de ceux ci. La spéculation permet leurs transferts. Et il n'y a aucune plus value dégagée, mais seulement des profits financiers sans correspondance économique.
L'argent ne travaille pas. Ce sont les hommes qui travaillent. Et c'est lors de leur travail que les plus values dégagées par le capital sont confisquées par les actionnaires. Cette confiscation dure depuis 2 siècles maintenant, bien avant que le système bancaire n'ait réussi a prendre le pouvoir en liant l'économie aux principes de profits dégagés des prêts consentis.
Avoir la conviction de se faire voler est une chose. Se tromper de cible en est une autre.
Les deux problèmes fondamentaux de notre société se côtoient et s'épaulent pour asservir le peuple : la création monétaire et le profit du capital.
La plus value réelle confisquée par le capital est bien au delà de la simple valeur des intérêts. Bien au delà. Elle pourrait englober toute l'activité du pays constatée jusqu'alors, par le simple fait que le salaire versé ne donne pas le droit de propriété du travail, et lie le travailleur ad vitam aeternam à brader sa force en l'échange de sa subsistance.
Sans la création monétaire actuelle, l'accumulation du capital se limiterait a ce phénomène de propriété du travail.
Mais avec la création monétaire bancaire privée, l'économie et tout le fonctionnement social se trouvent sous la coupe d'une seule et unique règle de profitabilité financière, même et tout a fait hors d'un contexte productif.
La perspective de récession économique en est la preuve, le TSCG permettant de garantir le flux continu financier au mépris des contingences humaines, a tout prix, pourvu qu'il se perpétue. Il en va de la survie d'une classe dominante.
Mélenchon face à quatre "journalistes" sur LCP pendant 45 minutes. Regardez tous ce moment incroyable !
Comme je vous admire monsieur Mélenchon ! C'est vous qui tenez le gouvernail, tracez le cap pour que ce type d'émission ne sombre pas dans la nullité totale. Face à l'inculture, la paresse, la superficialité moutonnière des ces questionneurs payés pour - si mal - faire leur travail, vous arrivez à chaque fois à redresser la barre pour aller à l'essentiel, à la précision, à l'analyse, pour parler à la fois à l'intelligence et aux coeurs des hommes. Mais comment faîtes-vous pour, à chaque fois, anihiler la futilité des ces "questions" qui ne sont que des jappements, pour, à chaque assaut dérisoire, faire rentrer dans leur niche ces petits aboyeurs de la penséee dominante ? Une grande leçon d'éducation populaire ! Et un terrible constat de la carence de nos médias.
Je dirais presque la même chose de la présence - ô miracle! - de Jacques Généreux à C dans l'air ! Après dix ans de ronronnement consensuel autour du catéchisme libéral, voici que monsieur Calvi, frappé de je ne sais quelle folie, ose introduire dans le débat un économiste qui ne pense pas comme les "autres" (c'est à dire ceux qui ont définitivement renoncé à penser). Quel impact, mes amis ! Monsieur Calvi, tout effrayé de sa propre audace, en ressortit tout ébaubi et les petits pingouins ordinaires de son cirque permanent (Reynié et cie..) faisaient encore plus pitié à voir que d'habitude.
Mélenchon, Généreux....des génies ? Sûrement pas. Seulement des intellectuels qui, avec talent, font honneur à leur rang. Des éclaireurs qui portent une lumère qui est en chacun de nous. L'Histoire leur (nous) donnera raison. Tôt ou tard.
On lâche rien !
Le délit de blasphème s'il existe dans le code pénal alsacien (art 166), n'a motivé une décision de justice qu'une fois en 1954, retoquée en appel, lequel appel a condamné des perturbateurs d'un office religieux dans la cathédrale de Strasbourg pour trouble à l'exercice des cultes comme le prévoit l'article suivant du Code pénal alsacien. (source DNA article du 21/09/2012 réaction d'une personne de l'institut de droit local). C'est dire si c'est hypermarginal (même si la possibilité existe) et encore le blasphème c'est contre dieu techniquement, pas contre un de ses prophètes, quel qu'il soit, ni contre une religion ou un "sentiment religieux". Si ça devait se poser, y compris devant une cour alsacienne, le recours serait à sacrément argumenté! Et en plus dieu ne peut même pas se constituer partie civile, ce qui serait choquant.
Amitiés
Bonjour Jean-Luc,
Tous ceux du PG que j'ai entendu évoquer le problème du débat annulé avec Fourest ont comme vous à chaque fois précisé qu'ils n'étaient cependant pas d'accord avec elle sur tout. Si elle ne représente pas pleinement les idées de notre parti, pourquoi l'inviter à la fête de l'huma sur un de nos sujets principal ?
C'est vrai que ça bouge dans le corps journalistique, nous sommes visibles, sur France inter aux "flashs" infos, entendu Jean-Luc prendre la parole en soutien actif chez Sanofi et avec explications des mécanismes de folie pour mettre en danger notre recherche. Il est grand temps que des secteurs entiers stratégiques de production, de formations, de recherche et les finances, soient géres par le Peuple laborieux pour l'Humain.
A Dimanche et les jours suivants en luttes.
Camarades et camarade Mélenchon......On lâche rien pour ce dimanche et derrière nos syndicats le 9 octobre 2012 pour dire "Stop" au Libéralisme du "T.S.C.G'et aux licensiement boursiers que les entreprises font en toute impunité depuis trop longtemps.
Résistance..
Bonsoir Amis, Juste une question. Pourquoi Jean-Luc est-il remplacé par Montebourg demain matin chez Bourdin ? Un bandeau vient de passer sur BFMTV. Sniffff.
Bonjour à tous chers amis,
L'argent est une invention humaine, un outil, pour faciliter et développer les échanges et créer une économie qui induit le développement et la création des civilisations, du savoir, des Sciences, enfin c'était ! Aujourd’hui, voici ce que je constate : 1% des humains tiennent hors de portée des 99 autres %, l'argent nécessaire à leur vie, leur alimentation, leur activités donc leurs revenus, leur santé, leur éducation, le développement du savoir et de la recherche, les activités sociales nécessaires aux humains âgés, handicapés etc. Voilà donc le seul rôle des riches ?! Jouer à dieu ou diable et détruire, au sens propre, l'Humanité ?
C'est en tout cas le constat que je fais. Les "riches" se comportent comme des serials killers en tout impunité. Ils sont en train de détruire les autres humains. Seulement aujourd'hui on y voit plus clair puisque leurs activités se généralisent maintenant aux Etats.
Pour quelle autre raison cette rétention d'argent si ce n'est pour en priver les autres ? Que signifierait ce comportement autrement que par la folie ? (bon courage pour interner un milliardaire). Et nous, pauvres pions, sommes en admiration devant leurs richesses, (qui sont les nôtres).
Alors, vu comme ça, à quoi servent-ils ? Devons-nous continuer de les admirer, de les protéger ? Pourquoi cette volonté de ne pas laisser l'argent circuler ailleurs qu'à la bourse qui ne produit rien ? Nous sommes gérés par des barbares atteints de démence et très dangereux pour l'Humain.
Je nous souhaite courage et clairvoyance.
La dictature de l'argent : la récession est sciemment et savamment orchestrée en Europe comme ailleurs dans le monde pour imposer un recul de société (remise en cause des acquis sociaux, du droit à la santé, des libertés syndicales...) par les forces capitalistes pour protéger leurs privilèges. Dans cette logique, les pouvoirs au service des financiers sont décidés, coûte que coûte, à faire passer leurs plans de récession. Face aux manifestations pacifiques, ils envoient leurs forces policières brutales (comme on a pu le voir en Espagne avant-hier) qui provoquent l'affrontement et qui cognent sur tout ce qui bouge (homme, femmes, vieillards, enfants) c'est insupportable !
Toujours dans leur logique de dictature des financiers, ils se coalisent au niveau mondial pour empêcher la libération des peuples du joug des financiers et deviennent menaçants lorsqu'un peuple récupère légitimement ses droits à décider d'appliquer une politique économie et sociale de gauche, en reprenant au capital les rennes de la production des richesses du territoire comme le pétrole. D'où les menaces contre l'Argentine et les autres pays d’Amérique latine qui se rebellent. La coalition coercitive est large, puisque, comme au Venezuela, les socialistes mènent le même combat contre Hugo Chavez,en ordre rangé avec la droite et l'extrême droite ! La réponse, avant d'en passer par la légitime défense et de prendre les armes contre les force impérialistes, c'est de bloquer totalement l'économie par la grève générale illimitée. c'est le seul moyen de faire plier les financiers et leurs complices aux pouvoirs. C'est une guerre qui est engagée entre le capital et les peuples et il va falloir se battre durement...il n'y a pas d'autres solutions.
La révolte gronde en Espagne, en Grèce, en France...
Ce que la dictature en place redoute plus que tout, c'est l'internationalisation de ce mouvement. N'est-il pas plus que temps de faire tomber les frontières et de nous soulever conjointement, de faire le siège de nos parlements et simultanément des institutions européennes, en exigeant que le peuple reprenne le contrôle de ce système en délire qui nous précipite vers un conflit mondial ?
Bonne réflexion à tous et à Dimanche
Merci pour ces propos qui donnent l'énergie de résister à cette gigantesque arnaque mondialisée; bravo du fond de l'âme. De plus les posts de chacun nourrisent la conscience des faits, merci à tous.
Vous avez tou(te)s raison: ces gugus nous prennent vraiment pour des abrutis (par qui, par quoi?), c'est insupportable! et plus la ficelle est grosse, plus ça passe? Mais non, mille fois non! et on va démasquer ces perfidies une à une jusqu'à ce qu'ils en étouffent de honte!
ainsi le PS est devenu une machine folle qui tire à droite comme les autres partis "modernes", certes de façon maladroite et un peu gauche, mais ça se bouscule pour arriver le premier à la gamelle réac; et on fait donner les chiens de garde pour cadrer le cheptel d'élus s'ils s'écartent un peu...
Heureusement pour l'humanité, des femmes et des hommes sortent des enclos, le front haut et la voix claire; ils éclairent et tiennent la barre ici avec Jean-Luc Mélenchon comme capitaine et le FdG comme remorqueur de sauvetage Abeille Liberté par gros temps! Tiens, les abeilles, indispensables à la vie sur terre comme les peuples à la société humaine et qui trouvent des stratégies sociales pour lutter contre les acariens varoa qui leur pompent le sang, bon exemple de fraternité solidaire ; et les minuscules fourmis d'argentine qui ratatinent des espèces dix fois plus costaudes en visant les points faibles de l'adversaire avec le nombre... Va falloir faire un bruit d'enfer dimanche, d'autant que des évênements extraordinaires ont lieu à Casin'holland: Fashion week, salon de loto, journée du oui etc... Vuvuzella, débouche_moi_ça, claque son,des gamelles et des bidons don don, tout est bon!
@ Lilly54
Une erreur à n'en pas douter, ce n'est certainement pas un coup tordu, que pourrait bien venir faire Monteboug chez Bourdin si ce n'est la carpette, comme partout ou il passe d'ailleurs.
@ jacquelin
Je suis d'accord avec ce que vous dites.
" Avoir la conviction de se faire voler est une chose. Se tromper de cible en est une autre. "
Il est difficile de se tromper de cible lorsqu'en tant que salarié on se fait voler sa force de travail, et qu'en tant que citoyen, on se fait voler sa force de subsistance. Comme vous le rappelez en conclusion, ce systeme d'expropriation n'existe que parce que les pouvoirs publics légalisent le vol (TSCG). Par conséquent, les élus de la "république" et les actionnaires sont les 2 faces d'une même pièce.
Bonsoir à tous
Raison : demain sur BFMTV. Montebourg entame un "bras de fer" avec Mittal pour l'avenir de Florange. Ils vont occuper toutes les chaines, malgré leurs impuissances. En même temps, Jean Luc n'aura pas le droit à la parole, sans entamer lui aussi un bras de fer, les événements risquent de s’accélérer et s'aggraver rapidement.
Cordialement
Colette
Comme lemetayerv, enrageant de ne pouvoir me rendre à Paris le 30, je serai sur la place de ma ville.
Et dire que c'est grâce à des citoyens comme moi qu'Ayrault est premier ministre.
A dimanche camarades!
Magistrale intervention de Jean-Luc Mélenchon, avec je crois un changement dans l'attitude des pseudo journalistes, toujours aussi médiocres intellectuellement et écoutant comme de petits enfants les explications du maître, mais aussi un ébahissement et même un doute perceptible dans les regards : la force du discours de Jean-Luc Mélenchon commence à ébranler les certitudes béates des libéraux.
Monsieur Mittal, 6ème fortune mondiale en 2011 selon Forbes, avec une fortune de 45 milliards dollars, soit 35 milliards d'euros. Monsieur Mittal croise dans le métro le chef de la 5ème puissance du monde, tout déguenillé et faisant la manche : "donnez moi 150 millions d'euros je vous en supplie, c'est pour sauver une usine et un millier de personnes, s'il vous plait monsieur". Ce qui représente donc 0,4% de la fortune de Monsieur Mittal, mais celui-ci ne s'en laisse pas compter, il préfère passer son chemin en gardant son argent de poche, et aller jouer au PMU du coin. Pauvre 5ème puissance du monde, les 150 millions qu'elle réclame là, c'est 100 fois moins que ce qu'elle avait elle-même investi pour remettre d'aplomb Arcelor avant d'en faire cadeau aux capitalistes comme M. Mittal.
Pas de référendum en Belgique !
Chers amis, ce 30 septembre, symboliquement, il y aura quelques centaines de milliers de Belges avec vous !
L'espoir, une nouvelle fois, passe par la France !
Mes amitiés à tous !
Albert
Au Moyen-Age, il n'en était pas autrement quand les paysans criaient famine... soumis complètement aux seigneurs ou à l'Eglise, plus tard aux bourgeois... le peuple a toujours eu faim pour que les riches guerroient ou festoient. Les limites n'étaient pas mondiales, mais ils allaient à pied, n'avaient pas de moyen de communication efficace, autant dire qu'ils étaient aussi dépourvus que nous aujourd'hui devant la mondialisation... ils ont fomenté maintes jacqueries et autres rébellions pour aboutir à la révolution. Ils furent souvent écrasés. Quelles en furent les suites ? En tous cas, ils sont 20 nous sommes des millions, mais pas comme dans la tour de Babel, arriverons-nous à nous serrer les coudes ? à lutter ensemble ?
Et après, quel dictateur viendra-t-il se nourrir par les pauvres ? Que se passe-t-il en Chine ou en Russie ?
Allons enfants, nous ne sommes plus les damnés de la terre, mais pouvons réagir plus efficacement car ne sommes-nous pas plus lettrés ? cultivés ? instruits ? Nous sommes porteurs de toutes les histoires précédentes, riches des épreuves passées, levons-nous et marchons !
Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault a reconnu jeudi soir sur France 2 que d'un point de vue juridique" le traité européen n'avait pas été renégocié depuis la victoire de François Hollande à l'élection présidentielle en mai. " (source Europe1)
Ayrault enfin obligé d'admettre sa forfanterie.
@JM77 (327)
Nous n'avions que le choix de voter pour la peste ou le choléra, la peste nous paraissait plus dangereuse et pour moi ne pas voter c'est accepter le cancer. Maintenant l'important est de se soigner et on peut le faire tous ensemble. Rien ne sert de regretter des choses indépendantes de notre volonté propre (j'ai voté FdG au 1er tour, il ne passe pas pour le second, il n'est pas élu) et la vie continue et la lutte aussi. Courage à tous.
Mr Ayrault a réussi à dire du bout des lèvres et après être félicité d'avoir apporté un peu de justice sur le rectificatif retraite qu'il faudra, vu l'augmentation de la durée de vie la aussi rectifier ! La veille sur Europe 1, un journaliste parlait de 65 voire 67 ans ! Mais ou va t on ? Avec déjà 3 à 4 millions de chômeurs et des seniors qui ont le sait ne retrouvent pas de boulot. Je n'ose pas penser pas qu'on puisse les laisser faire.
Bonjour Amis, Stupéfiante info ce matin : des habitants de Marseille expulsent une quarantaine de Roms et brûlent leur camp en toute impunité. Qu'est donc devenu notre pays ? Je frissonne en ce matin automnal et je n'ose penser à ce que cet acte ignoble peut engendrer de violence et de barbarie.
J'espère que l'émission de Bourdin sur BFMTV où devait passer Jean-Luc ce matin sera vite reprogrammée. Dimanche approche !
Battu sans nos 4 millions de voix, Hollande ne dispose pas des pleins pouvoirs.Certe la morale politique est inconnue au ps, cependant lorsque 68%des français ne font pas confiance à ce pouvoir, 4 mois seulement aprés son élection que nous sommes les ayant droit de son embauche à la téte de l'état, continuer de nous ignorer n peut avoir des conséquences.La solution pour sortir par le haut existe, c'est le référendum, sinon gare à la colére
Pour engager un bras de fer avec mittal, encore faut-ilavoir des bras, nos propositions sur les licenciements, déjà votées au sénat sont disponibles, des dizaines de milliers de futures victimes attendent avec impatience faut il les décevoir en n'agissant pas, est-ce bien le moment.Ou est l'intéret supérieur de la France ? Proposer de racheter 1 euro le site est une preuve de faiblesse, rien pour ce voyou, c'est lui qui devrait passer à la caisse, avec se qu'a couté sa "désinvolture"à notre pays.Jouer petit bras, face aux requins n'est pas la solution c'est le probléme
Admettons : Jean-Luc vous êtes président de la République. Que pouvez-vous faire contre l'horrible Mittal ? L'exproprier ? Quel est le rapport de force ? Comment fait-on plier ce genre de bonhomme ?
C'est sûr que dans ces cas-là, on a très fort besoin de s'inspirer de Chavez.
En sommes-nous là ?
Aprés avoir appelé à voter Socialiste pour battre la méchante droite UMP, mission réussie, on s'aperçois que le PS fait la stricte mm politique que la droite ! Belle réussite on en reprend pour 5 années, vous êtes les rabatteurs du système ou quoi. Pire ces traitres sont pour une intervention en Syrie comme ils seront pour une intervention au Vénézuela quand le calendrier le permettra (calendrier atlantiste). Votre politique sert les intérêts des ennemis de Chavez et des peuples. Merci à vous.
Ce matin Jean Luc Mélenchon éjecté de BFMTV. OK. Mais à suivre le jeu mené conjointement par Bourdin et Montebourg (jouant le remplaçant) nous découvrons de manière évidente qu'il y a entente entre les deux pour tenter de distiller un message qui a pour seul objectif que personne n'y comprenne rien. Inquiétant ou encourageant?
Le bon sens c'est à dire l'optimisme l'emportera avec les fondations de "L'Humain d'abord"
Bravo pour le Kit militant téléchargeable sur le Vénézuela, excellente initiative qui nous permettra de diffuser largement. Il permettra de répondre instantanément aux question concernant le bilan de Chavez, bilan largement positif même si les lames de rasoir ont augmenté...
Je commence à penser aux préparatifs concrets pour dimanche. Ce sera une dure journée physiquement, mais pas moralement, j'en suis sûr. Départ du car à 6h30. Dans mon sac à dos (qui est rouge, comme par hasard) des vivres qui relèvent plus de la survie que de la gastronomie, de l'eau - il s'agit de garder la tête froide et les idées claires - quelques sandwichs et un peu de lecture (le Diplo de septembre que je n'ai pas fini de lire et l'Huma). Encore que je n'aurais peut-être pas beaucoup le temps de lire, car les sujets de conversation entre camarades ne manqueront pas.Sans oublier ma carte d'identité, des fois que je me retrouverais dans les griffes de la maréchaussée. La pensée du jour : le slogan d'Hollande était " le chagement, c'est maintenant". Il aurait du dire: " le changement, c'est maintenant ou jamais". Désormais, on est fixé, ce sera "jamais ".
Lily54
J'ai relu deux foi ton post pour être sûr que j'avais bien compris, "en toute impunité" bravo la gauche de droite ! Petite précision : les Roms qui font partie du peuple Tziganne (Manouches, Gitans et autres Bohemiens) sont des êtres Humains. Tiens je retourne voir mes vaches, je préfère souvent leur compagnie à celles des humains !
Et ça continue. Carlos Ghosn menace, en termes à peine dissimulés, de liquider Renault dans moins de cinq ans si le gouvernement n'applique pas une politique de droite (je résume, lire ses propos dans Le Figaro). Ceci confirme, s'il le fallait, que tous les "plans sociaux" en cours sont des opérations politiques.
On peut démontrer que ce gouvernement n'est pas de gauche, ou qu'il capitule sur tout, etc. C'est vrai qu'il capitule, et c'est d'ailleurs pour ça que nos adversaires en redemandent. Il n'empêche que, pour nos ennemis, ce gouvernement n'est pas le bon et doit être abattu par tous les moyens. Voyez quelle énergie et quelle perfidie ils déploient pour y parvenir.
Nous ne devons donc pas nous situer dans l'opposition. Nous sommes des francs-tireurs de la majorité : nous n'applaudirons pas aux capitulations des socialistes, nous les dénoncerons. Mais ce ne sont pas eux, nos ennemis. Même si nous ne les aimons pas, ce sont les ennemis (malgré eux!) de nos vrais ennemis.
Ne nous trompons pas de combat.
@ 338 olivier
"Aprés avoir appelé à voter Socialiste..." "...Belle réussite on en reprend pour 5 années, vous êtes les rabatteurs du système ou quoi."
Je vais donner mon avis, qui n'engage que moi. Au 2è tour j'ai voté contre Sarkozy en mettant un bulletin "Hollande". Si c'était à refaire, je le referais sans hésiter. Nous avions tout à gagner à agir ainsi et tout à perdre à faire le contraire. En laissant repasser Sarkozy les sociaux libéraux conservaient intacte leur "virginité progressiste" et leur étiquette de gauche. Les politiques ultra libérales se seraient abattues sur nous de la même façon et le FdG aurait été amalgamé à cette gauche là, comme accessoire vaguement râleur de la gauche molle. En 2017, les sociaux libéraux arrivaient au pouvoir, pour continuer la même politique et les bonnes vieilles alternances bidons. 5 +5 = 10. Non merci. En votant Hollande, il y avait une chance, infime, selon moi, qu'il fasse une politique vraiment progressiste. Si cela avait été le cas, on ne pouvait que s'en féliciter. Nous savons maintenant, qu'il n'en sera rien. Mais encore fallait-il qu'il arrive au pouvoir pour qu'au grand jour et in vivo, pour ainsi dire grandeur nature, nos concitoyens finissent par ouvrir les yeux, même si les médias s'obstinent à les leur boucher, et se rendent compte que l'utra libéralisme de gauche et celui de droite, c'est blanc bonnet et bonnet blanc. La grande différence avec la situation existante avant le FdG,c'est précisément que ce Front existe, avec son programme et son porte parole, et qui démontre qu'arriver au pouvoir ne sert à rien si on ne sait pas quoi en faire, ce qui est la situation,pathétique et pitoyable, des sociaux libéraux. Or, nous on sait ! Nous on peut !
Pour notre manif de dimanche et pour que notre cortège Front de Gauche soit dynamique et bien audible, je vous sors quelques slogans de ma musette... je les sens bien en bouche ! Et vous ?
Athènes, Madrid, Paris - A bas, à bas, la catastroïka
L’Europe austéritaire -c’est celle des banksters - qui licencient et font des profits
Sarkozy c’est fini - son traité - aux orties –
TSCG, à blackbouler
A bas l’europe austéritaire et le pacte budgétaire
2 pack, 6 packs, c’est l’arnaque
Règle d’or, non non non, l’humain d’abord oui, oui oui
Suis je le seul à avoir remarqué hier soir, dans l'émission "Des paroles et des actes" avec Jean-Marc Ayrault, que l'argumentaire sur les dangers de l'austérité que "l'économiste aux graphiques" François Langlet a servi au premier ministre était celui... du Front de Gauche ? F. Langlet à montré, graphique sur l'exemple Grec et Irlandais à l'appui, le fait que l'austérité entrainait une baisse de l'activité, donc une baisse des recettes fiscales, donc une aggravation de la dette, soit la spirale infernale que le Front de Gauche dénonce depuis longtemps ! Je ne savais pas que cet homme s'était rallié à vos positions, cher Jean-Luc !
Il est très intéressant de remarquer que de plus en plus d'économistes reprennent des idées que nous exposons depuis longtemps.
Le PS, pire que tous, ajoute la trahison politique et morale à toute ses forfaitures, déni de referendum compris! Vivement que tous ces Hollande, Ayraut, Montebourg, Aubry, Fabius et tous les autres, ainsi que les girouettes verdâtres en rendent compte devant le Peuple ! Comme beaucoup ici, j'étais sans grande illusion en suivant la consigne de vote "anti-sarko", mais je ne les pensais pas aussi pourris et inféodés à la tyrannie capitaliste mondialisée. Je suis tellement écœuré que je les vomis....
Comment ne pas être inquiet, terrorisés même, devant l'emballement des évènements, la froide organisation (sous couvert des institutions européennes et mondiales), la manipulation des médias, la détermination aveugle arborée par tous ces manchots rosâtres dont les masques tombent (qui n'en sont pas pour accélérer à ce point la disparition d'une des plus anciennes démocraties du monde occidental!) ?
Je maintiens qu'une promenade, aussi agréable soit-elle, entre camarades dimanche n'est plus à la hauteur de l'enjeu et du risque. Je ne suis pas un stratège et confie à ceux du parti de gauche dont ce talent fut prouvé, les initiatives à prendre et ferai partie de la piétaille pour les transformer en réalités. Mais s'il vous plaît, chers Camarades, rendez-vous compte de l'urgence et de la gravité : quand la maison brûle du sous-sol au grenier, ce n'es pas en faisant pipi sur les flammes que l'on en vient à bout !
La sixième, et maintenant !
C'est le nombre, debout, décidé, qui ne mettra pas le feu aux poudres,le capitalisme en stade suprême le fait tous les jours et de nous précipiter dans le mur. L'urgence est manifeste, encore faut-il que le Peuple en soit conscient et qu'il vienne aux rassemblements et ce Dimanche. ça suffit ces dérives, et toutes les actions sont posées, mais certainement pas n'importe comment, la et les répressions ça va on a déjà donné, c'est tous les jours les licenciements, les insultes, les rendus invisibles, soyons déjà très visibles le 30. Après ? Tu récupères après une bonne nuit et avec tous les contacts que tu as pris lors de cette marche et avec les moyens modernes, nous pouvons envisager des luttes intenses, conquérantes, offensives, et gagnantes car fraternelles pour l'Humain d'abord.
C'est fondamental pour se créer des victoires allant jusqu'à la grêve dite illimitée et dans ce cas pour tenir, la préparation est obligatoire mais personne ne peut décréter la grêve, même un parti, et même le FdG;
Par contre si le mouvement est massif tout est envisageable, et une synergie des Peuples jusqu'à la logistique des solidarités. Le reste c'est tout bon pour les réactionnaires.
Beau et bon Dimanche....
Attention de ne pas "ériger sa propre impatience en argument théorique", comme écrivit Engels.
@ 349 phil68 dit:
Suis je le seul à avoir remarqué hier soir, dans l'émission "Des paroles et des actes" avec Jean-Marc Ayrault, que l'argumentaire sur les dangers de l'austérité que "l'économiste aux graphiques" François Langlet a servi au premier ministre était celui... du Front de Gauche ?
Bien vu, les courbes qui s'éloignent lorsque le programme de récession est appliqué, est une évidence. Mais à mon tour, une question : suis je le seul à avoir remarqué la forte présence du clan DSK et l'absence sur le plateau de la gauche du PS ? Où étaient les Montebourg, Hamon, Touraine et consort ? Préparaient ils le plan B ?