03oct 12
Dans cette note il est question de la manifestation du 30 septembre dernier. Puis du Vénézuela dont l’élection présidentielle s’achève dimanche 7 octobre. Et enfin je reviens sur quelques-uns de mes arguments qui ont donné lieu à des séances médiatiques de prétendues « désintox » qui, en réalité, sont elles-mêmes toxiques. Si bien qu’il est assez souvent question des médias dans mes lignes. On connaît les raisons de doctrine politique qui me conduisent vers cet effort de décryptage permanent. Mais depuis quelques temps une nouvelle raison s’impose. La voici. Les médias sont seuls à mener bataille sur la scène politique. Où sont passés les partis politiques dominants? Le PS prétend se battre pour un traité européen. Où le fait-il ? Ou sont ses tracts, ses arguments, ses réunions ? L’UMP rappelle que c’est son traité, signé par son chef. Quand va-t-elle au-devant des français pour expliquer les bienfaits qu’ils doivent attendre de ce texte ? Sans le harcèlement médiatique pour le traité européen et contre ceux qui le combattent il n’y aurait aucune résistance en face de notre action. Même situation à propos du Vénézuela. La presse, et elle seule, mène une campagne ardente contre Chavez. La sphère médiatique de droite, d’extrême-droite, du centre et des sociaux-libéraux fonctionne donc comme un parti politique avec un agenda, des amis et des ennemis, des effets de répétition propagandistes clairs et assumés. « Désintox » s’il vous plaît ! Prouvez le contraire !
La manifestation du 30 septembre contre le traité européen et l'austérité a été un succès total. Nous avons annoncé 80 000 personnes. Mais peut-être y en avait-il davantage. En fait le cortège avait une longueur de 4 km et demi et il s'est écoulé pendant trois heures. L'ordre des délégations n'a pas été tout à fait respecté compte tenu du temps qu'il fallait attendre avant de démarrer. Nombre n'ont pas eu la patience ou la possibilité d’attendre. Ils ont donc quitté la place de la Nation pour rattraper par les trottoirs le cortège qui avançait. Pour autant, en gros, on voyait bien, à travers l'organisation, le contenu de la manifestation. De cette façon on peut dire que ce cortège était en lui-même un message plein de subtilités. Après le carré des féministes venaient les régions et parmi elles les départements. Ensuite les syndicats, pour l’essentiel Sud, des branches syndicales et unions régionales et locales de la CGT, et, bien sûr, la FSU d’une façon très significative. Ces cortèges ont été spécialement examinés de près par les observateurs de la vie syndicale. Leur densité, leur composition, les dirigeants qui ont incorporé leurs rangs, tout avait un sens. Après les syndicats venaient les organisations politiques. Certaines comme le Front de Gauche ou le POI avaient fait le choix d'une double présence dans les cortèges départementaux et en fin de manifestation. Bien sûr, le Front de Gauche était présent partout par ses drapeaux et ceux des organisations qui le composent, absolument partout, dans tous les cortèges, sur les trottoirs et même sur les balcons le long du trajet ! Cet amalgame était décidé de longue main. Notre intention au départ n’était pas d’avoir un cortège distinct. L’idée était de donner à voir une mobilisation populaire globale donc mélangée, sans appropriation particulière du mouvement. La consigne fut d’autant mieux répercutée que les camarades ont compris vite et bien comment le lobby politico-médiatique travaillaient à personnaliser ou à approprier la manifestation au Front de Gauche comme une manière d’envenimer les rapports et de rabougrir la mobilisation. Dans cet objectif, de mon côté j’ai donc décidé de ne donner aucune interview, aucun duplex, en début de manifestation ou en fin de cortège.
Reste que l’ampleur de l’événement doit être bien mesurée. Non seulement pour la satisfaction de l’effort récompensé de milliers de gens dans le pays, faisant toutes sortes de sacrifices pour être là. Mais par le contenu de ce qui s’est passé. N’en sortons pas. Commençons par noter qu'il s'agit de la première manifestation de rue contre un traité européen en France ! Ce fait n’ayant jamais été mentionné dans les commentaires je crois devoir le souligner parce que c’est au plan large de l’histoire un marqueur en France. Dans la presse étrangère, notamment anglo-saxonne et sud-américaine, c’est pourtant le fait qui aura été noté comme marquant. En même temps d’ailleurs que les photos grand angle soulignant l’ampleur du cortège dont aucune n’a été publiée en France à part dans « L’Humanité ». De mon côté c’est ce que j’ai d’abord commencé par dire en début de manifestation : « De ce jour commence l’entrée en action du peuple français contre l’Europe de l’austérité » et j’ai souligné qu’il y avait deux Europe qui se constituaient, face à face : celle des gouvernements et des banquiers et celle de la solidarité sociale contre l’austérité. Et c’est bien ce que je crois à propos de cette manifestation : c’est un commencement.
Et, dès lors, je veux souligner un deuxième fait : c’est la gauche qui organise la première manifestation contre cette Europe. Pas l’extrême-droite nationaliste comme en rêvaient tous ceux qui ont fait la courte échelle à madame Le Pen pour la remettre dans le jeu de cette partie. Ceux-là n’ont pas encore compris que madame Le Pen se tait à dessein. Le but de madame Le Pen est de réorganiser la droite autour d’elle. Pas de servir la soupe aux marioles qui veulent l’instrumentaliser pour leurs propres comédies. Ceux-là vivent encore dans leur petit monde où demain c’est hier qui continue sous le même soleil. Pourtant comme ils en ont rêvé de pouvoir flétrir tous les opposants en les rangeant sous la même bannière nauséabonde. Pschitt ! C’est raté. Donc c’est de gauche que part le signal du rejet de l’Europe libérale et de l’action organisée contre elle. Sans être dupe de l’effacement du Front National dans cette circonstance où nous avons pris la main, marquons le point pour mieux nous en assurer la prise.
Autre fait et non des moindres. La manifestation de ce 30 septembre est un fait sans précédent dans le contexte d'un nouveau gouvernement à direction socialiste. Surtout alors que celui-ci s'installe après 10 années de droite. Le stock d’indulgences est déjà épuisé ! Bien sûr la morgue d’un Jean-Marc Ayrault et l’indolence de François Hollande leur font ignorer la réalité de la rupture que leur comportement aggrave. Mais sur le fond, c’est bien d’une rupture dont il est question si l’on entend la parole venue des rangs des manifestants ainsi qu’en témoignent maints propos entendus et rapportés. Elle fonctionne à proportion de la tentative faite par le couple exécutif pour nier le problème posé par le traité européen, pour en camoufler le sens, pour intimider les opposants à l’intérieur de leurs rangs et à l’extérieur. Elle se répand à mesure que l’on observe les signaux venus du plus haut niveau du PS qui rejoignent nos dires. Successivement Claude Bartolone, Harlem Désir, et même Jean-Christophe Cambadélis ont eux aussi souligné l’absurdité de la règle des 3% de déficit. Dans le même temps Jean-Marc Ayrault devait avouer à la tribune de l’Assemblée qu’il avait menti et que le traité est bien le même que celui signé par Nicolas Sarkozy. Pour les roués et les blasés cet aveu n’est rien. Pour un citoyen ordinaire qui croit à la sincérité des propos publics, même quand il ne les partage pas, c’est consternant.
J'estime donc qu'un nouveau tempo est ainsi donné. Pensez-y bien. La leçon essentielle que nous avons tirée du bilan du passé est que, quelle que soit la qualité du gouvernement de gauche, et à plus forte raison quand il s'agit d'un gouvernement social-libéral comme aujourd'hui, aucune avancée n’est possible sans intervention et implication populaire. Précisons pour être bien complet. Il y a même pire : sans implication populaire la conscience collective de gauche régresse et la résignation en est le prix. En ce sens le succès de la manifestation sur un enjeu politique aussi élevé et complexe que le refus d'un traité européen inaugure une nouvelle saison des consciences dans l'histoire de la gauche. La fin des illusions et des indulgences sur le nouveau pouvoir peut se traduire par une impulsion positive et conquérante et non dans la résignation où le changement de camp. J’observe que le message est reçu en haut lieu où l’on affecte en apparence de nous ignorer. « Le Monde » rapporte cette remarque que je vous livre telle quelle : « En privé, le chef de l’Etat se dit en effet très préoccupé par ce qu’il appelle le fractionnement de la société française. Selon lui la gauche de la gauche est en train de changer de nature : d’aiguillon de la social-démocratie, elle est en passe de se considérer comme une véritable alternative à celle-ci.» Le tableau est campé, en effet.
Je me fais encore une remarque. Le succès de la manifestation a montré une disponibilité et une capacité militante à se mobiliser qui est tout compte fait très large. Mais compte tenu des difficultés que nous avons rencontrées, celles qui tiennent au coût des transports, à la difficulté de propager la consigne dans un délai si bref, au matraquage hostile ou sournois auquel nous avons été soumis, j'en déduis que notre potentiel est bien plus large que ce qui a pu être mis en mouvement ce jour-là. Ce point n’est pas secondaire pour moi, quand il me faut réfléchir à la suite des événements que nous aurons à mettre en mouvement. Bien sûr la forme de la présence du Front de Gauche n’a pas à être toujours la même. Il ne doit pas non plus se substituer à l’existence autonome des partis qui le constituent. Mais surtout il y a une intelligence des situations à avoir. Le mois de la discussion budgétaire concentre l’attention sur les assemblées parlementaires. Nos groupes vont avoir un rôle très particulier et ils vont être très regardés. En effet, « en l’état », comme l’ont déjà dit Pierre Laurent, Christian Picquet et la plupart des dirigeants du Front de Gauche qui se sont exprimés, le budget ne peut recevoir notre appui. Je pense que dans les prochains jours chaque composante du Front de Gauche se sera exprimée. La formule « en l’état » signifie que nous sommes respectueux du débat. Nous partons de l’hypothèse qu’il doit servir à quelque chose. Mais cela ne signifie pas que nous ayons des illusions. J’invite vraiment à ne pas négliger cette étape du débat parlementaire. C’est lui qui va mettre en valeur les arguments contradictoires et les logiques opposées, budget par budget. Car ce temps va être celui où des dizaines de milliers de syndicalistes, de militants associatifs et de personnes qui suivent les séances vont savoir à quoi s’en tenir avec précision. La majorité alternative de gauche va mûrir dans les consciences qui la feront naître à cette occasion. N’oublions pas que notre tâche est d’homogénéiser ces prises de consciences positivement. Nombre de cadres intermédiaires de la gauche n’ont pas encore compris ou admis la nature du budget et de la politique qui est appliquée. C’est à travers le débat budgétaire qu’ils vont comprendre et recevoir le choc. Dans la période il me semble que notre travail est d’expliquer en profondeur et de soutenir de toutes nos forces les luttes car elles sont aujourd’hui le creuset où s’amalgament les conditions de ce que nous appelons de façon un peu jargonnante « l’alternative à gauche ».
J’ai bien observé les freins que notre travail a dû surmonter. On peut dire que jusqu'à la dernière minute tout aura été tenté pour bloquer notre mouvement. Je ne suis pas dupe par exemple de l'extrême personnalisation à laquelle se sont livrés les commentateurs les plus malveillants pour réduire l'événement à une sorte de manifestations de soutien à ma personne. La page deux du « Monde » au sujet de mes prétendus « réseaux » n’a pas d’autre sens. La palme de la perversité comme d'habitude revient à « Libération », que son soutien au Parti socialiste, certes mal vécu par la rédaction, n'empêche pas de pilonner d'une façon constante le Front de Gauche. Evidemment tout commence par situer mon action dans le cadre mental qui obsède le rédacteur lui-même, celui de la névrose habituelle du petit bourgeois par peur du déclassement. J’agis « pour exister », cela va de soi et pas parce que j’ai des raisons rationnelles de le faire. Mais il y a mieux cette fois-ci. C'est ainsi que Lilian Alemagna prétend avoir rencontré des députés socialistes qui se seraient apprêtés à voter non à l'assemblée mais qui ne le feront pas pour ne pas être assimilés à moi ! Tordu mais si typique de « Libé » à notre sujet ! Rigolade ! Évidemment comme toujours dans ce genre de cas ce sont des « anonymes » qui s'expriment. Anonyme est le nom des ragots et des inventions de cette sorte de journalisme. Car pourquoi quelqu'un qui aurait une telle position politique refuserait-il qu'on le nomme ? Quel serait le risque ? Ne jouirait-il pas plutôt à la fois des compliments de Jean-Marc Ayrault et de la compréhension des partisans du « non » un peu mous du genou ? On peut donc parler ici d’une pure invention. J’invite d’ailleurs mes lecteurs à tenir en complète méfiance les journalistes qui ont recours à ces citations de soit-disant « anonymes » qui sont si souvent cités à charge contre nous. Le mal voulu est double : d’une part faire circuler de pures affabulations, d’autre part laisser entendre qu’il y aurait un risque à nous critiquer. Lequel ?
Puis l'ébranlement se fit. La place ne se vidait plus aussi vite qu'elle se remplissait. Ce fut pour moi un tel soulagement de constater que ce serait un immense succès. Pourtant France Info commença par débiter en boucle le chiffre déprimant de 15 000 personnes. Aussitôt jaillirent de leur terrier les haineux professionnels qui, sans être présents sur place, avaient cependant un avis réjoui. Ainsi ce pauvre diable de Jean-Michel Aphatie qui twitta la jubilation aux lèvres : « 15 000 personnes, jours d'échec pour le front de gauche ». Les répliques qui se diffusèrent aussitôt débordaient de l'humour des vainqueurs que nous étions déjà. Bien sûr, sur cette base, le lendemain, je ne pouvais donc pas accepter l'invitation qui m'était faite d'aller au « Grand Journal ». Je m’y serais pourtant rendu volontiers pour commenter cette journée et parler de la situation à Florange comme on me le proposait. Mais j’étais certain que Jean-Michel Aphatie se serait livré à une nouvelle provocation de ce genre. Tant pis. L'ambiance médiatique me suggère cependant une observation. La presse écrite parisienne n'a pas pu se détacher de son rapport polémique traditionnel avec moi. C’est le revers d’une promiscuité subie et sans fin depuis deux ou trois ans et d’un manque de professionnalisme de tous ceux qui créent des relations passionnelles avec moi. Cet effet personnel s’ajoute à l’engagement politique des personnes concernées ou de celle de leur journal. Mais ce n’est pas la seule réalité médiatique de cette circonstance.
Car la presse régionale quotidienne s'est située sur un tout autre terrain, plus factuel. Plutôt dans le registre de la presse internationale. Tous les éditorialistes ont enregistré ce fait qu’il s'agissait d'un événement politique d'un genre nouveau dans de telles circonstances. Tous ont relevé que la résurgence de l'opposition entre le oui et le non à propos du traité européen isolait la nouvelle équipe gouvernementale et les principaux dirigeants socialistes. Cela ne signifie pas que les commentaires aient été d’une quelconque façon en notre faveur ou qu’ils m’aient été personnellement favorables. Au contraire. Mais ce ne fut pas au détriment des faits. Ni de la capacité par leurs lecteurs d’en prendre connaissance.
Cette semaine la propagande contre Hugo Chavez va connaître un pic délirant. Toute la presse écrite et audiovisuelle va consacrer au moins un « reportage », article, éditorial, contre le président sortant du Vénézuela. Mes lecteurs savent ce qu'une telle campagne peut signifier. Il leur suffit de se référer à la façon avec laquelle ils sont eux-mêmes traités lorsque nous préparons une manifestation comme celle du 30 septembre dernier. Les manipulations, parti pris, persiflages, calomnies, insinuations, mensonges délibérés à la Aphatie, tout cela est amplifié par le sentiment d'impunité totale que la distance et l’impossibilité de vérifier si peu que ce soit les « informations » ainsi assénées. Le ton de la certitude et de la bonne conscience que vous leur connaissez va battre des records. J'ai déjà eu l'occasion de développer dans cette note les raisons pour lesquelles je voulais relever le défi et permettre, du fait même de la violence du choc qui est ainsi asséné, de promouvoir un véritable progrès des consciences qui se saisiront du problème. Mais encore une fois je veux rappeler l'essentiel. Nous ne sommes pas dans un colloque sur les formes désirables du changement de société. Nous sommes engagés dans une lutte physique entre ceux qui lorgnent sur le plus gros puits de pétrole du monde, leur griots politiques et médiatiques, et ceux qui veulent les empêcher de s'en emparer. Comme vous le comprenez parfaitement le but de cette campagne n'est pas de convaincre les électeurs français de ne pas voter pour Chavez ! Il s'agit de préparer les esprits à accepter un nouveau coup d'état sur place, contre le résultat des urnes. Les thèmes principaux de la campagne développée depuis plusieurs jours dans la presse de la boucle sous l'influence des agences nord-américaines montrent clairement la façon dont les choses s'organisent. Les « articles » et « sujets » prétextent un resserrement dans les enquêtes d'opinion entre le candidat de la droite des socialistes et de l'extrême-droite d'un côté, et Hugo Chavez. Des incidents sont montés en épingle pour faire croire à une volonté de violence organisée du côté de l'état-major de campagne de Chavez. C'est en Espagne que la presse aura été le plus loin dans ce domaine en annonçant que « Chavez est prêt à un coup d'état militaire contre les résultats des élections ». Cette méthode vise à faire porter par avance sur l'adversaire le poids des turpitudes qui se préparent du côté de la droite. En réalité tout montre dans la campagne que Chavez va l'emporter. Des dizaines d'observateurs internationaux sont déjà sur place. Ils viennent de tous les associations, instituts, organisations internationales de contrôle habituées à la surveillance du bon déroulement des élections. Pour ma part j’ai confiance dans leur travail. Bien sûr, certaines délégations sont d’un total parti pris. On se souvient peut-être de cette anecdote. Il s’agissait d’élection en Haïti. La délégation européenne dirigée par une écologiste commença par déclarer que les résultats étaient entachés de trop d'irrégularités pour être acceptés. L'ambassade des États-Unis disait la même chose. Mais quelques heures plus tard le département d'État nord-américain changea d'avis et reconnu le résultat. La prétendue « écologiste observatrice indépendante » s'inclina et changea elle aussi d’avis. En ce qui concerne le Vénézuela ou ne peut oublier comment les autorités américaines et même françaises prirent « acte » du coup d'état contre Chavez, sans autre émotion. Pas de naïveté donc !
Dans les circonstances actuelles toutes les informations convergent pour nous donner des raisons de nous considérer en état d'alerte politique. Dimanche sept au soir il y a une grande probabilité pour que la meute des réactionnaires mette en cause les résultats, comme elle a déjà menacé de le faire avant même que le vote ait commencé. Elle a agi de cette façon à chacune des précédentes élections. Sa détermination n'a pas changé au fil des échecs qu'elle a subis. Rappelons-nous l'année où pour discréditer les élections législatives, la droite les boycotta. Après quoi bien sûr elle dénonça le parlement « monocolore » de Chavez. Leur candidat, Capriles Radonsky, a beau être présenté sous le dehors rassurant d'un homme de centre-gauche, personne ne peut oublier comment il s’impliqua personnellement dans le putsch contre Chavez. Ce « démocrate » si sympathique, avec sa mine de playboy tel que le présente une certaine presse très influencée en France, dirigea le commando qui envahit l'ambassade de Cuba à Caracas lors du putsch ! Ce passé reste son programme : la violence, la haine du peuple quand il prend le pouvoir, les absurdes préjugés de la fantasmagorie anti communiste.
La commission internationale « Amérique Latine » du Parti de Gauche a produit un « kit militant » pour mieux comprendre les enjeux de l’élection présidentielle au Vénézuela. L’idée de départ est que sous le feu de la propagande médiatique à sens unique contre le président du Vénézuela, nous nous posons des questions et nous aimerions pouvoir répliquer. Le travail des camarades a évidemment un sens politique : il ne s’agit pas de faire un commentaire de journaliste, d’historien ou d’observateur extérieur qui aurait un regard « neutre » sur la question. Ils s’inscrivent donc dans la logique que nous portons sur le sujet : la révolution citoyenne est un train en marche en Amérique Latine. Il ne s’agit pas de rester sur le quai en se demandant s’il roule bien, s’il a suffisamment de vitesse ou pas. Il s’agit de savoir comment nous nous y accrochons et comment notre travail ici contribue à faire avancer la victoire commune de la gauche internationale. Les auteurs de ce travail se sont tous reconnus dans une remarque de l’ex-président brésilien Ignacio Lula da Silva : « Chavez, compte sur moi […] compte sur la solidarité et sur l’appui de chaque militant de gauche, de chaque démocrate et de chaque latino-américain. Ta victoire sera notre victoire. Un fort abrazo, un abrazo fraternel et merci, compagnon, pour tout ce que tu as fait pour l’Amérique Latine. » Le kit militant a été coordonné par le responsable de la Commission Amérique Latine, Eduardo Meneses. Il est basé sur le travail collectif de plusieurs camarades de la commission et du parti : Romain Migus, l’auteur du best-seller de décryptage sur le programme de la contre révolution vénézuélienne, Guillaume Beaulande, Ramzi Kebaili, Céline Meneses et Laurent Maffeïs. Pour répondre aux différents besoins d’approfondissement ou de simple argumentaire pour satisfaire les personnes qui se posent des questions autour de nous, ce « kit » a été conçu en différents chapitres thématiques. Ils permettent au lecteur de se déplacer de l’un à l’autre indistinctement, sans que cela nuise à la cohérence du texte et des arguments. Espérons que ce travail pourra inspirer des formations, ateliers de lecture, débats autour de documentaires ou toute autre initiative d’éducation populaire autour du Vénézuela et des avancées de la révolution bolivarienne.
Je fais l'objet d'une vigilance particulière lors de mes passages médias. Tant mieux. Europe 1 et France Info se sont donc intéressés de très près à moi après mon passage à France Inter lundi matin. Europe 1 n'y va pas doucement. Le site internet titre : « Le gros mensonge de Mélenchon sur l'espérance de vie des européens ». Vous avez bien lu ? J’ai menti. Je ne me suis pas « trompé », ce qui pourrait arriver après tout quand quatre journalistes parlent en même temps pour vous « poser leurs questions » comme ce matin-là ! Non, ces messieurs les experts le sont non seulement en chiffre mais aussi en cœur humain. Donc j’ai menti. Mais ce n’est pas tout ! Je ne suis pas seulement un menteur mais même un « gros menteur » ! Mais qui est le menteur dans la circonstance ? Jugez vous-même. Voici ce que j'avais affirmé à France Inter : « Je vous signale, monsieur Cohen, pour le cas où cette information ne serait pas venue à l'oreille de vos auditeurs que dans huit pays d’Europe, dans huit pays d'Europe, l’espérance de vie a reculé. Et où en particulier ? En Allemagne, ce qui nous est présenté comme un modèle. Peut-être qu’il serait temps de se rendre compte qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. » Je voulais naturellement parler de l'espérance de vie en bonne santé. D'ailleurs, ces médias y ont également fait référence. Que constate-t-on ? Les chiffres d'Eurostat montrent un recul dans 9 pays en 2010 par rapport à 2009 pour les hommes. Et dans 10 pays pour des femmes ! Je le confesse, je me suis trompé. J'ai sous-estimé la régression pour ce qui concerne les femmes ! Quant à l'Allemagne, elle a reculé de plus de 6 ans entre 2000 et 2008 ! Et que pour ce qui est des plus pauvres, l'espérance de vie tout court, et pas seulement « l'espérance de vie en bonne santé », a bel et bien reculé de 2 ans depuis le début des années 2000. J'en ai déjà parlé sur ce blog. Cette question de l'espérance de vie et de la qualité de vie est un marqueur central du progrès humain. Je profite de cet instant pour vous parler du séminaire "Inégalités de santé, espérance et qualité de vie" que tiendra le PG sur ce sujet sous la houlette de François Delapierre. La première soirée de réflexion aura lieu jeudi 4 octobre à 20h à l'Usine, aux Lilas, à côté de Paris. Elle sera animée par Frédéric Pierru, chargé de recherche au CNRS, sociologue spécialiste des questions de santé publique.
Je reviens à mon sujet. Donc, dans les médias, la mode est à la rubrique "désintox". Déjà, pendant la campagne présidentielle, la chaîne « I>télé » et le site internet « Ovni » vérifiaient les déclarations des principaux candidats. Ça s'appelait le "véritomètre". Le site internet existe encore. Et au terme de la campagne, le verdict est sans appel. Le candidat qui s'est le moins trompé dans les chiffres c’est … moi ! Je suis le seul candidat à dépasser les 60% d'exactitude quand Le Pen, Bayrou et Sarkozy n'atteignent même pas les 50% et que Hollande et Joly tournent autour de 55%.
Pour mettre sa rubrique "désintox" en images, le journal Libération s'est associé à la chaîne de télévision Arte. Manifestement, Libération et Arte sont moins vigilants avec le gouvernement qu'avec d'autres, dont moi. Ainsi, sur les dix dernières vidéos réalisées, une seule concerne le gouvernement. Le gouvernement ne se trompe pas et ne ment pas, voilà la « désintox » subliminale de ces journalistes indépendants, éthiques et d’investigation. Mais il y en a eu une contre moi sur une histoire de détachement de travailleurs étrangers au sein de l'Union européenne. Evidemment c’est une sottise et un coupage de cheveux en quatre. Sur le fond j’ai raison. Mais je m'étonne qu'à part Mediapart, aucun média n'ait relevé les mensonges de Jean-Marc Ayrault dans le débat sur le traité européen. Pourtant, il y avait de quoi faire. Pour notre part, nous en avons identifié au moins cinq. Ils sont présentés dans la rubrique "l'argument du petit courrier" de ce blog. Parmi ces mensonges de Jean-Marc Ayrault, il y en a un sur la règle d'or. Le 2 septembre, le premier ministre affirmait sur France Inter qu'« Il n'y a pas d'inscription dans le marbre, de cette obligation d'équilibre budgétaire ». J'ai déjà montré que c'était faux puisque c'est l'objet de l'article 3 du traité. D'ailleurs Libération a relevé ce mensonge des socialistes. Mais le journal a préféré accuser… Jean-Pierre Bel, le président du Sénat, plutôt que le premier ministre. Un autre mensonge des socialistes et de Jean-Marc Ayrault n'a pas été détecté. Je veux bien sûr parler de la renégociation du traité lui-même. Jean-Marc Ayrault avait affirmé plusieurs fois que « les lignes ont bougé ». Il a fallu plus d'un mois pour que la rédaction de Mediapart l'oblige à reconnaître qu'il n'en est rien et que « d'un point de vue juridique, c'est vrai, c'est le même texte » que celui signé par Nicolas Sarkozy. C'était le 23 septembre. On attend toujours le papier dans Libé et la vidéo avec Arte ! Mais la mentalité de bulletin paroissial a ses raisons que la raison connaît trop bien.
Après mon passage sur France Inter lundi, je note aussi que, si les journalistes de la brigade de la pensée nommée « désintox » font la chasse à mes supposées erreurs, leur corporatisme leur interdit de s’intéresser à celles de leur confrères dans la même émission. Mon échange avec Patrick Cohen sur la question de la dette en est révélateur. Sans que cela fasse réagir aucun de ces experts en mensonges, monsieur Cohen a en effet prétendu que « les économistes ne disent pas que la BCE pourrait prêter sans limite et sans frein aux Etats qui en auraient besoin ». Il s'agissait de disqualifier la référence que je venais de faire aux nombreuses expressions d'économistes contre l'austérité. Et bien Patrick Cohen se trompe. Un très grand nombre d'économistes, dont les plus éminents, disent bien que les Etats devraient se financer directement auprès de la BCE. Et ils critiquent les "freins et limites" actuellement mis à l'endettement public par le traité budgétaire européen. J'en veux pour nouvelle preuve l'appel d'économistes contre ce traité que le Monde a publié mercredi 3 octobre. Il ne s'agit pas de quelques économistes dans un coin mais de 120 enseignants-chercheurs et experts, issus d'une trentaine d'universités et centre de recherche. Et ils écrivent justement que « cette crise est aggravée par l’interdiction qui est faite à la BCE de prêter directement aux États pour des dépenses d’avenir, au contraire des autres banques centrales dans le monde comme la Fédéral réserve américaine ». Ils dénoncent « le refus d’intervention directe de la BCE pour les dépenses nouvelles". Et ils regrettent qu'"elle se contente d’un rachat restrictif des titres de dette sur le marché secondaire ».
Ce n’est pas tout. N'en déplaise à Patrick Cohen, je persiste et signe mon raisonnement concernant l'absurdité comptable de la mesure actuelle de la dette. A l'antenne lundi, ils s'y sont mis à trois pour me contredire, Cohen, Guetta et l'unique auditeur qu'ils ont fait intervenir comme par hasard sous le même angle qu'eux. J'expliquais qu'il est absurde de comparer le total de la dette qui est due sur plus de 7 ans et le flux annuel de richesse créée par le pays. Et j'indiquais que la seule comparaison valable est celle du coût annuel de la dette (47 milliards d'intérêt) avec la richesse annuelle créée. C’est donc 2,5 % de celle-ci dont il est question. Un salarié au smic aurait alors 25 euros de charge de dette par mois ! Un drame stratosphérique on le voit ! Mes contradicteurs ont cru pouvoir faire les malins en me répliquant que le coût annuel de la dette intégrait aussi le remboursement d'une partie du capital emprunté. Or c'est un argument purement rhétorique car ces remboursements annuels ne sont pas imputés sur le budget mais refinancés par de nouveaux emprunts. Sur les 180 milliards d’euros empruntés en 2012 par la France 81 milliards servent à financer le déficit et les 99 autres milliards servent à renouveler les emprunts arrivés à terme. A l'appui de mon raisonnement, j'ajoute que si l'on veut se livrer à des comparaisons sur le stock de dette, le bon sens voudrait qu’on le compare aussi au patrimoine économique total du pays. Il s'élève selon l'INSEE à 12 000 milliards d'euros. Avec cette comparaison d'un stock à un autre stock, la dette représente 16 % du total du capital du pays. Même en me levant à six heures du matin, la tête est meilleure que ne le croient ces messieurs, même en s’y mettant à quatre contre un !
Mais nous sommes là, nous, les petits,les sans-grade. Appuyez-vous sur nous! On ne lachera rien et on ne vous lachera pas. A la manif,je nous ai trouves graves, déterminés et fiers d'etre là, de relever le flambeau. Ils peuvent bien faire de vous notre grand Mamamouchi s'ils le veulent. Peu importe. Ils ne peuvent pas comprendre. Il s'agit de fraternité. C'est eux qu'ils salissent à essayer de vous salir. A leur image, ils croient que le moteur de notre action, c'est l'interet sordide. Du fond du coeur des hommes et des femmes monte un cri sourd. Liberté !
A la matinale de France Inter, les aboiements des journalistes "expert-indépendant-plus libéral que moi tu meurs" étaient surréalistes, on se serait cru dans un chenil à l'arrivée de la pitance. Techniquement la méthode de JL Mélenchon utilisée dans ce cas à intervalles réguliers "mais oui, c'est ça (continuez messieurs), (silence..)" me parait assez efficace car elle les désarçonne. Les mediacrates sont effectivement en première ligne car 1) la soupe du PS est tellement imbuvable qu'il préfère se taire 2) la droite n'est pas encore en ordre de bataille. Donc les medias, d'instinct, occupent le terrain en attendant les ordres. Dans un ou deux ans ils passeront vis à vis du PS de la servilité cauteleuse actuelle à l'hostilité sournoise pour mieux préparer le retour de la droite. C'est clair que l'autonomie conquérante du Front de Gauche est et sera la seule possibilité de mobiliser le peuple, rien n'est écrit d'avance.
Ecouter Europe1, France Inter, France Info, RTL me donne envie de vomir. Il m'est impossible d'approcher un titre national sans avoir envie de le froisser en le jetant à la poubelle, surtout Libération. La propagande télévisée provoque chez moi des spasmes violents qui conduisent immanquablement au changement de chaîne et une fois le tour fait à la fermeture immanquable de la lucarne. Où est la presse de ce pays ? Où sont les journalistes ? Je ne parle pas des robots qui annonnent en permanence que les peuples coûtent chers. Je ne demande pourtant pas à lire uniquement ce qui me ferait plaisir mais bel et bien que les sujets importants puissent être abordés, approfondis. Or tout le système médiatique - grand public - est converti en une vaste séance d'hypnose permanente.
La palme revient lamentablement aux médias de "service public" et à l'ex presse de gauche qui n'en finissent plus de se décomposer sous nos yeux., sans doute à l'instar d'un parti socialiste de centre droit qui va faire la politique de la droite libérale. Quand dans un pays où pour la première fois est organisée une manifestation de très grande ampleur contre un traité européen qui menace directement la république, la presse ne l'évoque pratiquement pas ou encore seulement pour tenter d'atténuer l'événement préférant le handball et ses dérives (sans traiter bien sûr, ce qui serait intéressant à ce sujet, de l'impact de l'ouverture sans limite du sport aux paris).
Les noms n'ont plus de sens, socialiste veut dire libéral et presse de gauche veut dire propagande de droite, au secours !
I'have a dream. Par une belle après-midi dominicale la manifestation unitaire initiée par le PS et l'UMR a battu le pavé parisien et a été un franc succès. Rappelons que cette manifestation avait pour but de soutenir le vote attendu des parlementaires des deux partis en faveur du Traité européen (TSCG). Au départ purement politique cette initiative a été rejointe par plusieurs syndicats, dont la Confédération CFDT, ainsi que quelques sections régionales de FO, mais aussi par le mouvement associatif, tels que le "Mouvement pour le maintien de la corrida avec mise à mort" et Pêche, Nature et Tradition. Malgré des négociations difficiles du parcours avec la Mairie de Paris, une foule bigarrée et joyeuse de salariés, dont beaucoup montés de Province à leurs frais, s'est répandue, avec des slogans spontanés tels que "Vive l'austérité, Oui au Traité" ou humoristiques tels que "les promesses électorales c'est de la daube!". On comprendra qu'une telle initiative, très abondamment évoquée par les medias depuis trois semaines, a fait l'objet d'une couverture exceptionnelle aux journaux télévisés et radiophoniques de dimanche soir. Les 1.323 manifestants dénombrés ne se sont pas déplacés pour rien.
PS: seul bémol à cette démonstration de force de la coalition au pouvoir, le lendemain un éditorial au vitriol du journal "Le Monde" sommait le Premier Ministre de démissionner Benoît Hamon, dans la mesure où son courant avait décidé, avec un courage politique certain, de ne pas participer à la manifestation. Tout est rentré dans l'ordre après que le Ministre fautif eut refait seul le parcours de la manif, à genou, vêtu de lin candide avec une corde de chanvre au cou.
Les calomnies contre Hugo Chavez et sa politique au Vénézuéla viennent encore une fois de sévir sur France Culture à 8H30! Tous les coups bas sont permis. Quelle honte!
En voulant personnaliser la manif avec vous, ils révèlent que votre candidature était la bonne et que ce n'était pas uniquement pour une présidentiable et que votre présence et celle des manifestants les dérange, tant mieux ! S'ils ne parlent pas des 60 organisations participantes et des 100 000 non reconnus par eux, notre presse en parle et la vérité se sait un jour ou l'autre. Ce n'est pas nouveau qu'ils mentent ou qu'ils nous ignorent volontairement. Les réseaux sociaux sont notre force indépendante de ces journaleux dépassés et nos explications journalières avec ceux qui nous entourent feront boule de neige. Ils seront, par la force des choses, envahis par l'avalanche citoyenne, tôt ou tard ! Merci pour votre courage.
Rassure toi Jean Luc, les journalistes qui essaient de te piéger n'ont pas les compétences minimum pour faire ce métier ! ils sont où ces journalistes qui seraient capables de publier une analyse sur le traité avec un compte en T avec d'un coté les avantages et de l'autre coté les inconvénients ? Contrairement à la pub sous Giscard qui disait qu'en France on avait pas de pétrole mais que l'on avait des idées, maintenant c'est radical, et c'est tout à fait le contraire, si nous avons trouvé du pétrole en Guyane, nous n'avons plus d'idées et les journalistes qui ne doivent pas tous être membres de la Mensa n'ont même pas le minimum d'intelligence pour peser le pour et le contre ce qui en terme de journalisme se nomme l'Objectivité ! alors avant que nos idées que tu défends si bien viennent en gros titres dans les journaux il va y avoir de l'eau qui va couler sous les ponts ! Et pour parler d'intelligence il faut aussi se rendre à l'évidence que les patrons d'entreprises petites ou grosses qui nous menacent de partir à l'étranger pour faire du pognon, en manquent aussi beaucoup d'intelligence pour réagir comme ça ! en effet il leur suffit d'ouvrir une annexe en Andorre ou au Luxembourg pour que ce soit ce bureau qui facture les biens produits ou services et ainsi réaliser ces fameux bénéfices taxés, et le tour est joué ! C'est comme ça et pour cette raison que les grosses entreprises françaises ne paient pas ou si peu d'impôts en France, tout simplement en faisant faire leurs factures pas leurs annexes dans des paradis fiscaux ! comme ces sociétés vendent au prix de revient à leurs annexes leur société ne réalise pas de bénefs donc ne paient pas d'impôt en France et rassurez vous si il faut des factures françaises ces sociétés sont capables de racheter à leurs propres annexes et aux prix forts pour à nouveau en revendant sans bénef ces produits ou services à deux ou trois fois (ou plus) la valeur initiale du service ou produit ! un simple jeu d'écriture dont nous sommes tous les perdants ! un appareil fabriqué sur notre territoire peut donc être vendu plusieurs fois alors qu'il est toujours dans son atelier de fabrication, avant d'être livré au client final ! cherchez l'erreur
Nous l'avons souvent écrit: il nous faut un hebdo, nous en avons les moyens, les plumes ne manquent pas au PG, et les militants qui peuvent le vendre comme firent les CDH pour l'Humanité autrefois!
30 - Daniel Pontus
Entièrement d'accord, j'ai bien aimé la façon dont vous avez exprimé votre réflexion au sujet de la gauche et du PS. J'ajouterai que tant que le Front de gauche n'assumera pas la rupture politique avec les dirigeants socialistes, c'est le Front National qui engrangera les dividentes de l'ignominie socialiste à l'encontre de la classe ouvrière et des salariés.
Pour moi il n'y a plus rien à attendre de la gauche du PS, pas plus que des dirigeants de EELV. Ils font partie de ces élites qui tirent des bénéfices symboliques dans l'exercice du pouvoir. L'oligarchie n'est pas une poignée d'individus qui mène le monde. C'est déjà un monde en lui-même, un vaste réseau social d'influences multiples qui s'étend jusque dans les classes moyennes... et dont le rapport social capital-salariat englobant constitue à la fois la matrice stucturelle et le flux dynamique à travers l'hégémonie du capital financier sur le capital industriel. Il devient alors plus facile de comprendre aussi bien "la désintox" des médias, leur rôle dans "la fabrication du consensus", que les positions d'un Montebourg, d'un Chérèque ou d'une Duflot... Cette situation est la résultante de l'inversion du rapport des forces au début des années 80, où le salariat est en position de plus en plus défavorable et où les classes dirigeantes mènent une offensive idéologique et une véritable guerre contre la classe prolétaire.
Bravo pour cette capacité à positiver, à créer de la motivation. Je n'ai pas tes qualités et en vilain petit canard je nous mets en garde contre la démobilisation de nos troupes si notre opposition n'est pas plus marquée. Il ne faut plus manifester sur ce trajet funeste (Place d'Italie). J'espère que la prochaine, comme en Espagne, en Grece le peuple sera en colère au pied de l'assemblée. Et ces médias que tu fustiges seront obligés d'en rendre compte.
Un gouvernement de gauche aurait pris des mesures pour restructurer l'accès à l'information. Que de mensonges et quels dégats. Il suffit de conserver les papiers de "liberation" (encore un symbole usurpé) sur Bagbo, la libye et maintenant la syrie pour constater que c'étaient des brulots va t en guerre dont les conséquences sont décritent aujourd'hui dans le même journal sans en assumer une quelconque responsabilité.
Pour Chavez c'est énorme France 2 titre presque Chavez en balotage lorsque les sondages le donnent 10 points devant.
Cette presse (comme au Venezuela) est une presse militante pour les pouvoirs libéraux et la démocratie n'a plus les informations necessaire à son bon fonctionnement. Donc lors des prochaines actions, luttes, manifestations c'est à nous de faire l'évènement incontournable, clair, nous approprier les symboles. Il faut bousculer ce petit monde clos.
Chapeau pour le coeur que tu mets à l'ouvrage mais tu es un politique de profession, nous nous réagissons de façon plus abrupte et sommes moins tenaces, attention au découragement qui suit les coups d'épée dans l'eau.
Qui est cette hystérique Renée Frigosi qui a sévi ce matin sur France Culture, en éructant sans arrêt le mot de populisme à propos de Chavez (on voyait les postillons même à la radio!)? Appuyée par l'odieux Brice Couturier, qui ne cesse de dénoncer la manne pétrolière vénézuelienne, dont se sert Chavez (rendez-vous compte, pour redistribuer aux pauvres!) et qui ose affirmer, sans en démontrer quoique ce soit, la meilleure redistribution que pratiquent la Norvège et le Qatar! Oui, le Qatar, rien que çà! Et tout çà passe comme une lettre à la Poste (à nationaliser)! Cette Frigosi (Figolu? - voir l'affaire corse de Pétillon) nous assène tranquillement qu'acheter des voix ce n'est pas si grave que çà (je ne sais plus à quel propos tant tout ce bougli bougla m'énervait), pensez, ce n'est pas de la corruption puisqu'il n'y a pas d'enrichissement personnel, dit-elle! Et ce ne sont pas les étonnements discrets de Boisvin qui l'ont empêché de baver son fiel! Une honte pour France Culture! A quand un face à face dans ce genre de prises de positions? Donner la parole à Coquerel à travers un enregistrement certainement tronqué ne suffit pas à faire croire que les 2 parties ont pu s'exprimer! Très vite, un média Front de Gauche, autre que l'Humanité qui n'est pas suffisant!
Bonjour Jean-Luc, bonjour Amis,
Un camarade sur ce blog écrit "Où sont les journalistes" (Suticos 53). J'ajouterai "Où est le SNJ ? Que fait-il ?" C'est quand même inoui de ne jamais voir aucune réaction sur ce qui se passe dans notre pays sur le plan médiatique. Il est temps de faire du barouf. Je vais de ce pas leur écrire car je suis en apnée depuis la campagne présidentielle et je ne supporte plus. J'admire Jean-Luc et sa patience. Mais je ne suis pas étonnée. Chapeau bas !
On n'est pas Esapagne ni en Grèce, c'est pourquoi les gens restent chez eux en faisant l'autruche et en essayant de croire que ça va passer tout seul.
Nous, ça fait depuis 10 ans qu'on voit arriver le problème, mais tant que ça bascule pas pour la majorité de la population et que l'appauvrissement reste encore circonscrit, ça tient le coup.
Faut pas croire que nous allons mettre tout le monde dans la rue.
Pourtant, nous sommes le ferment.
Et donc, faut continuer, mais sans se monter le bourrichon. Y a des hauts et des bas.
Et le politique de profession est là pour entretenir le truc parce que c'est vrai que ça bouffe une énergie incroyable cette passion politique. Souvent l'on se décourage.
Juste savoir dans quel camps on se situe. Là-dessus, ne pas laisser le doute s’immiscer.
Jean-Luc.
Par ci, par là, je lis des commentaires dépités quant à votre non intervention dimanche dernier, place d’Italie. Pourtant, il était annoncé qu’il n’y aurait pas de discours. Pour ma part, cela m’allait bien, d’autant qu’aucun média n’a pu dire que nous étions les « fans amassés pour écouter leur idole ». Non, juste la première (je le crains) d’une longue série de manifestations en France contre l’austérité et cette politique folle. Par contre, je suis frustrée, car après la manif, avec quelques camarades, nous sommes allé dans un café pour nous poser un temps et vous étiez à deux tables à peine, entouré de quelques uns de proches camarades. Courtoisie oblige, nous n’avons pas voulu vous déranger. En effet, vous devez sans cesse être interpellé et sollicité et même si vous répondez la plupart du temps avec gentillesse et amabilité, ce doit être pesant !
Et pourtant, il aurait été intéressant de pouvoir, vous inviter à vous joindre à nous, pour discuter, ne serait-ce qu’1/2 heure. Un échange fraternel, à bâtons rompus, entre celui qui marche devant et nous simples militants de base. J’aurai (et nous aurions) tant de choses à vous dire ! Pour nous, votre message est clair, mais nous, savez vous ce que nous vivons au quotidien dans notre action militante ? C’est bien dommage, il y a tant à apprendre les uns des autres ! Pensez-y et peut-être qu’un jour… nous partagerons autour d’un café !
@ martine capdepond 55
Oui et encore, tu as échappé peut être à la chronique ultra libérale comme d'habitude de Brice Couturier sur France culture à 08h15. Il à notamment affirmé que Chavez contrôlait tous les médias au Vénézuela. On croit rêver. Évidemment ce genre d'affirmation calomnies décrédibilise tout ce qui suivra après. Mais uniquement pour les quelques auditeurs informés. Heureusement, à 07h50, on à entendu Etienne Chœur au tel. s'indigner du traitement réservé à Chavez par les mass médias francais. Tout cela est dramatique.
A France Culture, il faut distinguer la rédaction, comme ils l'appellent, et le reste. Dans le reste on peut encore trouver des émissions intéressantes, même si après le saccage effectué par Laure Adler le niveau a beaucoup baissé. Pour ce qui est de "la rédaction", il n'y a rien à en attendre. Ils sont tout aussi chiens de garde que les autres de Radio France. Leur prétendu service public ne peut pas être défendu en l'état. Quant à l'invitée Renée Frigosi, une recherche sur Google ne permet pas de déceler, ni son expertitude, ni sa spécialitude. Cela ne semble pas gêner la rédaction.
Et voilà ! Dans Libé aujourd'hui, page "Grand Angle": Caracas, la mort au coin de la rue. Il fallait s'y attendre mais quand même, ça énerve vraiment.
Cahuzac attaque Jean-Luc Mélenchon en l'accusant de vouloir faire exploser le PS. Mais ça ne s arrête pas la, il compare Jean-Luc Mélenchon à Marine le Pen (qui cherche à faire exploser la droite). La critique et les attaqués se radicalisent et a mon avis, il faut s'attendre à une vraie guerre médiatique entre le FdG et le PS dans les mois qui viennent.
@Jean-François91
Il s'agit de Renée Frégosi (et non Frigosi). Maître de conf. à Paris 3, politiste (et philosophe de formation) observateur pour pas mal d'élections et travaillant à l'Institut des hautes études de l'Amérique latine. Une spécialiste donc, invitable sans critiques par France-culture il faut le reconnaître. Ceci dit, bien sûr "think tankeuse", interchangeable avec d'autres de la pensée unique, comme les types de "C'est dans l'air", les spécialistes de la Russie, et du monde arabe.
A cheval sur les titres universitaires (réels et solides), ces gens sont employés par des officines politiques les think tanks, réservoirs prétendus de savants, en fait organisations intellectuelles de la lutte idéologique (de classe), au service de la société libérale capitaliste. Outre cela ils émargent aussi dans les ONG, où vêtus du lin blanc du bénévolat et de la probité candide de la neutralité que leur donnent leurs titres académiques ils deviennent observateurs pour les élections.
En Amérique latine, en Afrique, dans les pays de la feue URSS et du bloc socialiste, mais ni en Floride, ni pour surveiller les machines à voter et le découpage des circonscriptions dans les pays démocratiques. France culture est devenue de ce fait inaudible, reste France musique.
Vous étiez tous magnifiques dimanche, emprunts de courage, d'énergie et d'espoir. Un sourire lumineux éclairant votre visage. Tout s'est déroulé dans le calme et la bonne humeur. Le cortège était très impressionnant, aux couleurs variées vives et chaleureuses. Venu des quatre coins de France et du Monde, le peuple uni a fait entendre sa voix, résistance.
Bravo aux organisateurs, participants et bénévoles de cette grande manifestation qui montre encore une fois la
place importante des sentiments de l'homme dans le dur combat de l'inégalité et de l'injustice sociale. Espérons que nos voix seront entendues, contre le traité européen et l'austérité.
@ 54 i have a dream
Excellent, l'article (presque imaginaire) sur la manif PS UMP. Petit reproche, pour être impartial il aurait fallu préciser que selon la préfecture, on avait dénombré environ 286 manifestants. Mais bon, c'était quand même une bon article. Pour dimanche dernier, si j'avais raté la Bastille, et bien là, je n'ai pas regretté le déplacement, Comme on se sent fort et motivé, bien qu'un peu claqué au final, parti de Bretagne près de Lorient dimanche matin à 5 heures retour lundi matin vers 3 heures. Ambiance chaleureuse,on se retrouve, et surtout on espère bien se revoir, mais alors là, pour renverser la table ! Si on avait pu se rendre devant l'Assemblée Nationale, le symbole du message pour nos députés manchots aurait été plus fort. Maintenant, séquence Médias (comme aurait dit Nicolas Hulot). Mention spéciale à Cohen lors du passage de Jean-Luc. Sur la vidéo on ne l'a pas vu une seule fois, pas plus que Guetta et consorts. Mais rien que le ton des ses interventions, ses grognements pendant que Jean-Luc répondait à leur aboiements, tout cela transpirait leur haine, leur détestation de ce que représente Jean-Luc. Ils sont abjects. Que se vayan todos.
"Mélenchon m'a (tuer)", dixit le PS, dans un dernier sanglot, le pistolet sur la tempe et le doigt sur la gâchette. Pathétique.
@ J L Mélenchon :
"c’est la gauche qui organise la première manifestation contre cette Europe."
Non, très cher camarade, ce n'est pas la gauche, c'est la radicalité de la Gauche qui manifeste contre le traité et contre cette Europe qui ne veut pas dire son nom. Et si les partis que tu cites sont muets c'est peut être par ce qu'ils ne veulent pas parler de sa désignation. Est ce l'Europe Fédéraliste, ou l'Europe des nations ? C'est la question qui doit en gêner plus d'un.
En filigrane du TSCG, c'est de cela qui est question. Comment faire une Europe sociale ? Fédéraliste ou des nations ? Le Front de Gauche est il unanime ?
Quand on voit ce que les quelques mesures fiscales à caractère rééquilibrant prévues au budget 2013 déclenchent au niveau médiatique, y compris les journaux prétendument de centre gauche comme Le Monde, on mesure bien les forces en présence. Qui va expliquer aux gens qu'en pays où règne l'ultra libéralisme, tout est payant, et se paie très cher ? Même pas le gouvernement, même pas les exécutifs des collectivités locales.
Pourtant, on arrive à un stade où il faut expliquer aux Français ce qu'ils paient déjà, en qu'ils ne payaient pas auparavant, et puis jusqu'où le désengagement des pouvoirs publics peut les emmener.
A cet égard, les films de Michael Moore avaient des vertus très pédagogiques, car on a du mal à imaginer en France jusqu'où le discours sur les "charges" fiscales et sociales peut aller.
Dans Sicko notamment, ce cinéaste montrait ce qu'il se passe en matière de santé aux Etats-Unis. Alors qu'ils étaient le seul pays de l'OCDE, avec la Turquie et le Mexique, à ne pas avoir de couverture maladie universelle, ils dépensaient 15% de leur PIB pour leur santé, dont 55% payés par le privé, pendant que la France, elle, déboursait 11%, dont 80% sur fonds publics. En outre, quand nous consacrons 5% de ce budget aux frais administratifs, les Américains, eux, dépensent 15% pour la gestion, le marketing, les frais de justice. Une situation liée à la concurrence que se livrent les assureurs américains. Dans ce film, on montre notamment que si vous avez une pathologie lourde, vous pouvez être amené à vendre votre maison, si toutefois vous avez encore la chance d'en avoir une!
68 DAVID JV
Cahuzac ne serait-il pas de l'a-gauche ?
Pas facile d'être figure de proue de notre beau vaisseau par les temps qui courent...
Alors grand merci.
Jusqu'où s'arrêteront-ils de reculer ? La droite jubile ! Ce que Sarkozy rêvait, le PS le fait. C'est l'écoeurement le plus complet dans nos rangs. Et les médias qui traînent socialistes dans le caniveau tous les jours. N'ont-ils pas un gramme d'amour-propre ? Veulent-ils anéantir ce qui reste de gauche dans cette Ve république ? Sont-ils infiltrés par la CIA ? Et il faudrait ne pas trop les critiquer ?
Je me rappelle cette phrase de Jean-Luc Mélenchon à l'île Saint-Denis au lancement du PG : "Assez de compromis pourris". Pour moi, c'est fini, j'ai voté rose pour la dernière fois en mai. Et les Verts, (je pense aux militants) vont-ils accepter ça longtemps ? Aujourd'hui, pour nous, le mot d'ordre ne devrait-il pas être offensive plus que résistance ?
Bon courage à tous ceux qui tractent, collent, essaient de convaincre partout à la mesure de leur force. Vous êtes tous indispensables.
C'est curieux, un millier d'autoproclamés "pigeons", je les cite "Ils ne se syndiquent pas, ils ne manifestent pas, ils ne menacent pas, ils ne posent pas de bombes" peuvent faire reculer, sur des arguments douteux, le gouvernement. En revanche, 80 000 personnes défilant dans Paris avec des arguments solides à l'appel d'une soixantaine d'organisations le gouvernement n'en a cure, et fait comme s'ils n'existaient pas. Et si nous ouvrions la chasse aux pigeons ?
C'est parti : voir (en diagonale) Le Monde promeut une critique "de gauche" du Venezuela de Chavez. On a du mal à la distinguer de la critique de droite.
P.S. quelqu'un peut traduire le titre du billet ? ou ce blog est réservé aux hispanophones ?
@poncet
Traduction du titre du post : on continue la lutte, et on ne lâche rien !
Fraternellement
@ 78 Lionel PG 36
Je me rappelle cette Phrase de Jean-Luc Mélenchon à l'île saint-Denis au lancement du PG : "Assez de compromis pourris". Aujourd'hui, pour nous, le mot d'ordre ne devrait-il pas être offensive plus que résistance ?
Camarade, tout est dit dans ces deux phrases. En tant que sympathisant PG, je suis amer, donc je comprends parfaitement ta déception. Jean-Luc que fait-il aujourd'hui sinon du compromis ? Va-t-il longtemps rester dans l'opposition, en attendant que ça change ? Rien ne va changer. Ce gouvernement a chaussé les pantoufles de Sarko et à pas feutrés il va mener la même stratégie. Dormez braves gens on veille sur vous !
Pour répondre à ta question, il est temps aujourd'hui de développer l'offensive et ne pas se contenter de résister. Je pense qu'il faut résolument se démarquer. Avancer, droit dans nos bottes, et bien se dire que de l'intérieur on ne changera rien, donc inutile de se compromettre avec cette gauche social-démocrate.
"Nous on peut" n'est ce pas le leitmotiv qui fusaient pendant la campagne ? Regardons autour de nous, depuis la révolte du printemps arabe aux indignés espagnols en passant pas la résistance grecque, on voit que rien n'y fait. Et plus près de nous, quelle arrogance, Mélenchon n'est même pas député ! Il va falloir se décider.
Cher Jean Luc, Bravo pour ton intervention sur France Inter qui était particulièrement périlleuse. Tu as été très bon sur la forme et le fond, c'est comme ça qu'on voudrait t'entendre toujours. A un détail près : la question de l'auditeur était parfaitement légitime et la réponse n'a pas été claire. Comme ça me chiffone que notre JL ait l'air coincé, même s'il est lachement cerné à 4 contre 1, voici ce que j'ai trouvé sur Wikipédia (et non pas sur le site du PG) : Intérêts de la dette : 49 Mds par an. Remboursement du capital de la dette : 80 Mds par an. Revenus de l'Etat (PIB) : 2000 Mds par an. Donc le rembt de la dette (capital + intérets) = 17% des revenus de l'Etat.
Tu avais donc parfaitement raison de dire que c'est loin des 30% qu'imposent les banquiers aux particuliers.
Pourrait-on envoyer ceci à Cohen et Guetta et demander un "droit de suite" à l'antenne pour ceux qui, comme moi, ont soif de "desintox" ?
Patrick Cohen est un menteur. Il s'était déjà fait prendre en flagrant délit quand JL Mélenchon l'avait sommé de citer l'origine du rapport produit durant les présidentielles chiffrant le coût du programme du FdG, concocté par le think tank de droite "l'institut de l'entreprise". Cohen l'avait nié toute honte bue avant d'être contraint de l'avouer, du bout des lèvres à l'antenne, devant l'insistance du candidat du FdG !
Quant à la campagne médiatique de diffamation contre Chavez, elle est si manichéenne, grotesque et vulgaire que cela finira par se retourner contre ses instigateurs. D'ailleurs, le journaliste du Monde se fait régulièrement étriller dans l'espace de commentaires. Les sociaux-démocrates français préfèrent la droite de Capriles à la gauche chaviste, tout est dit.
D'accord avec beaucoup d'entre vous qui expriment ici la nécessité de pour le FdG de se démarquer maintenant clairement du PS. Entretenir plus longtemps l’ambiguïté est contreproductif pour nous et ferait le jeu de la seule qui apparaîtrait en rupture : la démente.
D'accord aussi et je l'avais déjà écrit peu avant la manif de dimanche, on doit sortir des chemins Nation-Bastille ou Nation-République, il faut maintenant frapper fort sur le plan symbolique : les assemblées, les lieux de pouvoir économique tel le siège du MEDEF, et bien entendu les tours d'ivoire des médias (TF1, France Télévision, Le Monde, Libération...). Il faut avant que la violence ne s'installe dans la rue, ce qui est un risque de plus en plus grand, frapper les esprits gavés par la bouse médiatique et faire en sorte que la prochaine manif ne puisse être masquée, aussi intentionnellement que l'a été celle de dimanche, par le premier fait divers venu !
Dernière reculade, celle face aux moutons, ces courageux entrepreneurs qui ont hurlé sur internet leur peur d'être soumis à un impôt supplémentaire. On les écoute, alors qu'on laisse crever dehors des misérables sans toit et que ce système en fabrique tous le jours, non pas des charrettes mais des wagons entiers.
Ce gouvernement a fait tomber son masque. Il est aussi nauséabond et dangereux pour le Peuple que le précédent et sa violence s’exerce aujourd'hui déjà dans l'abandon de Gandrange, dans le refus de levées des sanctions contre les syndicalistes, dans le prélèvement de 30 milliards sur les malheureux contribuables actifs et retraités qui n'en peuvent déjà plus, tout en laissant aux abris les revenus du capital et les banques qui continuent de se gaver sur les citoyens.
France Culture nous avait déjà donné Demorant, elle nous donne maintenant Couturier et toute une couvée de fieffés zélateurs de la dictature capitaliste qui vont s'ajouter aux Cohen, Calvi, Elkabach, Pujadas, Apatie et consors : "Radio Paris ment, radio Paris est..."
Merci à toi Jean-Luc de traduire tes titres en français s'il te plaît, et merci plus encore pour ton engagement indispensable à notre espoir à tous.
PS : Par leurs comportements, quelques éléments du service d'ordre de la manif de dimanche autour du cordon de tête auraient pu être ceux d'une autre organisation beaucoup moins républicaine. Fermeté ne signifie pas agressivité.
Concernant l'échange avec Cohen sur la dette lundi matin. Je suis entièrement d'accord que la plus-value faites par le système bancaire sur les obligations souveraines n'a aucun sens. Mais il reste tout de même faux de dire que la FED prête directement au Trésor US, que la banque de France prêtait directement à l'état et que la BCE devrait le faire. Toutes opèrent ou opéraient sur les marchés secondaires...
Maintenant oui, il faudrait refonder un système monétaire international, mais je ne suis pas sûr que brancher directement la BCE sur les états soit la meilleure solution pour y parvenir.
Bonjour à tous
Le titre : Suivre la lutte ! je suis pour ! Je suis pour ! oui, ou non ?
"Quant à l'unique auditeur qu'ils ont fait intervenir", je trouve que Jean Luc a été à la hauteur comme d'habitude. En premier lieu, il a dit qu'il referait le calcul mental pour contrôler, donc, perso, vu sa réponse, il a du le faire. On ne peut que féliciter Jean-Luc et beaucoup d'autres, de cette organisation éclair qui c'est passée comme prévu et qui a été un grand succès, même si les médias et le gouvernement nous méprise, ils sont largement au courant du mouvement contre le traité européen. Le non discours à la fin, Jean Luc l'avait dit aussi.
Cordialement
Colette
Hier soir j'écoutais le journal de la deuxième chaîne qui est présenté par David Pujadas et il a été présenté un reportage sur l'élection au Vénézuela avec la montée d'un opposant à Chavez qui accuse encore et malgré tout un retard de 10% dans les sondages. Présentation du Vénézuela, de ses réussites en particuleir en matière éducative, culturelle, dans le domaine de la santé mais depuis l'arrivée de Chavez en 1992, la pauvreté n'a pas reculé et les problèmes majeurs demeurent malgré la richesse issue du pétrole. Avec mon épouse on s'est regardé et on a pensé que notre mémoire nous faisait défaut car en 1997 nous avions passé un mois au Vénézuela et nous ne savions pas que Chavez était au pouvoir, lui qui était aux affaires du pays depuis 1992, nous pensions que le pouvoir était détenu par Radio Sucre, primer radio de Vénézuela qui a longueur de journée distillait une propagande sur les bienfaits du capitalisme.
Un petit retour historique, le MBR.200 a tenté un coup d'état le 04.02.1992 contre le président Carlos Andrés Perez avec Chavez comme acteur de ce coup d'état qui a échoué et qui lui a valu deux ans d'emprisonnement. De sa cellule Chavez a appelé à l'insurrection nationale et un deuxième coup d'état a eu lieu les 26 et 27 novembre 1992, initié aussi par le MBR 200, coup d'état qui a échoué.
En 1994, Rafael Caldera est élu pour la deuxième fois Président et ordonne conformément à ses engagements la libération de Chavez. Chavez crée le "movimiento quinta républica" (version civile du MBR 200) et gagne les élections présidentielles en 1998 avec 56% des voix et je vous assure que ce jour là que mon épouse, ma fille et moi nous étions heureux car nous avions connu le Vénézuela avant Chavez. Mesdames, Messieurs les journalistes, vous devez réviser votre histoire du Vénézuela, en 1992 Chavez était encore loin du pouvoir. Hasta la Victoria Siempre.
Traduction littérale: La lutte continue! et ne s'arrête pas, et ne s'arrête pas!
Nous avons bien compris que "le changement, c'est pas maintenant!" et que le combat continue.
Merci à Jean-Luc de nous y aider.
Il serait bien de citer aussi les associations qui ont contribué à la manif du 30 septembre. ATTAC par exemple !
Par ailleurs, j'insiste, et ce n'est pas la première fois. Il est urgent de s'intéresser aux artisans, commerçants, travailleurs indépendants, petits agriculteurs. On a l'impression qu'ils sont oubliés. Et si on les oublie, on voit pas pourquoi ils ne s'abstiendraient pas ou voteraient FN par dépit.
Je ne comprend pas cet acharnement imbécile des "nouveaux chiens de garde" médiatiques pour justifier le traité européen, la règle d'or etc... Prennent-ils vraiment les gens pour des imbéciles? Ils pourraient au moins faire preuve d'habileté. De plus en plus de gens autour de moi (qui il y a deux mois encore dénigraient gentiment le front de gauche), sont inquiets du tournant pris par ce gouvernement. Ils se mordent les doigts de ne pas avoir voté pour les députés du front de gauche et donner ainsi quitus et chèque en blanc au gouvernement Hollande/Ayrault. Ils me demandent angoissés: "et maintenant qu'est ce qui va nous arriver? ça va faire comme en Grèce?" Ils craignent également la montée en flèche fracassante de la Le Pen.
Voilà le moment d'enfoncer le clou les amis!
Bises, Alienor
Les écarts de prix du travail payés par les salariés selon Mr Rocard.
Il fallait bien que l'inventeur de la CSG en la personne de Mr Rocard se manifeste pour sortir sa proposition funeste. Celle de faire payer aux salariés le prix du travail en augmentant la CSG.
La construction de l'Europe s'étant faite sans que les énarques ne remarquent les grandes disparités entre les salaires des différents pays européens, il fallait bien qu'à un moment donné la réalité leur pète à la figure.
Nous y voilà. Après avoir délocalisé un maximum, comment faire pour que les entreprises qui restent en France puissent se dégager de l'obligation de payer le travail à sa juste valeur? C'est à dire dans une France où les gens veulent avoir une école, un hôpital, une police dignes de ce nom, qui va régler le problème du paiement des écarts de prix du travail? Eh bien pour Mr Rocard c'est très simple, si les français veulent tout cela, qu'ils se le payent avec leur salaire et ainsi les entreprises seront compétitives et la croissance reviendra.
Cela faisait longtemps qu'on ne l'entendait plus. Il fallait bien qu'il nous en sorte une, ne serait-ce que pour revenir sous les lumières de la scène politique.
Je n'achète plus que l'Humanité Dimanche, tous les jeudis. Bon Télérama, je suis abonnée, Arte, je vais me méfier, comme pour les autres. C'est terrible ça !
Je vous ai écouté lundi matin, vous avez été excellent comme d'habitude face à Cohen et cie.
Bravo.
Aux posts 12, 36 et 84 qui concernent l'espérance de vie pour le premier et la dette publique pour les autres. Quelques précisions pour aider à y voir plus clair.
L'espérance de vie est un bon indicateur pour les progrès de la médecine et de la gériatrie en particulier.
L'espérance de vie en bonne santé est un bon indicateur, une photo de la qualité de vie des gens à un moment donné en ce sens qu'il dépend de facteurs comme le stress dans nos sociétés modernes (au travail, familles monoparentales), les conditions de travail, la qualité de la nourriture, la qualité de l'eau, de l'air. Cet indicateur me semble bien plus pertinent que le précédent qui en définitive ne reflète aujourd'hui qu'une performance médicale. Cependant l'espérance de vie augmente bien. Ton calcul est erroné car il compare des espérance de vie à la naissance et après 60 ans. Même au moyen age l'espérance de vie après 60 ans était supérieure à celle à la naissance !
A propos de la dette publique. Ce que dit Jean-Luc Mélenchon c'est qu'il faut comparer un flux (les intérêts annuels) à un flux (la production de richesse annuelle) et là on tombe sur 2,5% sauf erreur. Et comparer un stock (le capital de la dette) à un autre stock (toute la richesse produite sur la durée de l'emprunt 7,5ans) et là on trouve environ 12,5% sauf erreur.
S'agissant d'un journaliste comme Mr Cohen, reconnaissons lui le fait qu'il invite régulièrement Jean-Luc Mélenchon. Le reproche que je lui ferais c'est plutôt la paresse intellectuelle qui caractérise aujourd'hui la corporation des journalistes, qui le conduit à ne pas comprendre les arguments rationnels de son interlocuteur.
Cher Jean-Luc, pardonnez-moi, deux choses me chiffonnent dans votre texte : votre défense furieuse (ne prenez pas en mal ce mot, qui vous rappelle peut-être les "Mélenchon éructe" de commentateurs quelque peu partisans) de Chavez. Certes, le sujet est fondamental, mais votre passion pour ces "contrées lointaines et exotiques" me semble tellement perçu comme une forme de fanatisme qui démontrerait la nature même de votre personne, que j'ai l’impression qu'elle vous nuit autant qu'elle n'apporte de la force à votre travail politique.
Deuxièmement, j'aimerais comprendre pourquoi JM Ayrault et les socialistes "mentent" alors qu'en des circonstance qui me semblent comparables, vous vous trompez ! Je suis pleinement d'accord sur le fait que les interviewés courent le risque de se tromper en toute bonne foi, soumis à une pression médiatique sans pitié, vous le premier. Sur le point particulier du recul de l'espérance de vie en Europe, le video-spectateur que je suis avait "naturellement" compris (pour reprendre le mot de votre texte) que vous parliez d'une réduction du temps de vie des citoyens, et non pas de " l'espérance de vie en bonne santé". Ce qui vous semble évident m'avait échappé, et nous sommes probablement nombreux à en faire la constatation.
J'aimerais aussi vous signaler, si vous ne l'avez lu, cette contribution de Philippe Corcuff au sujet de la gauche, dans une interview qui me laisse sans voix ni espoir : combien de penseurs tous particulièrement inspirés devront-nous encore tenter de comprendre, aux arguments longuement muris et magistralement étayés, mais qui chacun à sa manière définit une vérité possible et relativement ou totalement incompatible avec ses proches contradicteurs ? Le citoyen lambda dont je suis n'y comprend plus rien, et se désespère de ces grands esprits ou de ces défenseurs acharnés de causes vitales qui parfois les compromettent par leur incapacité à se faire aimer (comprendre).
Je voudrais conclure en indiquant combien mon espoir et ma joie ont été immenses lors de votre campagne présidentielle. Je suis heureux aussi de vous retrouver aussi combattif dans la tempête, quand bien même je souffre parfois de la manière dont vous "harponnez" vos interlocuteurs dans les médias. Avez-vous remarqué combien nombre de journalistes se sont fait à votre véhémence ? J'y vois un peu votre victoire,...
Pour répondre à l'exégèse grotesque du traité pratiquée par le PS, et particulièrement le ministre Cazeneuve (qui a une case en moins après sa lucidité de 2005), l'article 5 ne laisse guère de place à l'interprétation de la plus ou moins grande perte de souveraineté et de la plus ou moins grande marge de manoeuvre politique nationale face aux injonctions néo-libérales bruxelloises :
ARTICLE 5
1. Une partie contractante qui fait l'objet d'une procédure concernant les déficits excessifs en vertu des traités sur lesquels l'Union européenne est fondée, met en place un programme de partenariat budgétaire et économique comportant une description détaillée des réformes structurelles à établir et à mettre en oeuvre pour assurer une correction effective et durable de son déficit excessif. Le contenu et la forme de ces programmes sont définis dans le droit de l'Union européenne. Leur présentation pour approbation au Conseil de l'Union européenne et à la Commission européenne ainsi que leur suivi auront lieu dans le cadre des procédures de surveillance existantes en vertu du pacte de stabilité et de croissance.
2. La mise en oeuvre du programme de partenariat budgétaire et économique et des plans budgétaires annuels qui s'y rattachent, fera l'objet d'un suivi par le Conseil de l'Union européenne et par la Commission européenne.
@Denis (16h44)
"il est urgent de s'intéresser aux artisans, commerçants, travailleurs indépendants, petits agriculteurs...On a l'impression qu'ils sont oubliés. Et si on les oublie, on voit pas pourquoi ils ne s'abstiendraient pas ou voteraient FN par dépit."
Parce qu'on ne devrait pas voter pour satisfaire son propre intérêt mais en pensant à l'intérêt général. Même si une personne, quelle que soit sa catégorie socio-professionnelle, a l'impression d'être oubliée, elle devrait tout de même prendre de la hauteur, voir la situation globale et les grandes solutions proposées, et déduire sereinement quelle est la voie qu'elle considère comme la mieux pour tous. Je pense, j'espère, qu'il en existe beaucoup qui pensent ainsi. C'est mon cas. Et c'est également le sens, me semble-t-il, du commentaire 92 de Aurore Houlier concernant l'appel aux entrepreneurs.
Pendant la campagne pour la primaire, dans son petit livre pour la démondialisation, monsieur Montebourg, expliquait que l'article IX-3 de l'accord de l'OMC, permettait à un pays de fermer ses frontières aux produits qu'il considérait polluants, que ne l'applique t-il pas maintenant qu'il est ministre au pétrole raffiné en Inde pour sauver nos raffineries. Qui lui posera la question?
@ 89educpop
"N'est-ce pas le signe que les dirigeants ont perdu le sens des valeurs ? La population possède encore le sens des valeurs"
Ce n'est pas exactement ce que je ressens. Si certains dirigeants arrivent à ne diriger que leur barque, d'autres ont au contraire gardé le sens de l'interet général. Une partie de la population a gardé le sens des valeurs, on la retrouve dans toutes les classes. Il y a à coup sûr autant de bimbos dans toutes les classes. Aucune n'est épargnée. Ce qu'a fait le quartier Nord à Marseille sur les Roms, doit nous interpeler.
Tout est à reprendre à la base à partir de l'école. La violence est partout. Les jeunes ou les parents qui font le coup de poing chez les profs est désolant. Il faut garder les yeux grands ouvert, ne pas se cacher les évidences. Rien n'excuse la violence. Lorsque les jeunes te doublent en mob et qui te font un doigt, ce n'est quant même pas la faute à la droite.
A propos de médias partisans, n’oublions pas les éditeurs.
Le grand historien marxiste Anglais Eric Hobsbawm, vient de disparaître à l’âge de 95 ans. Je l’avais découvert sur le tard il y a un peu plus d’une dizaine d’années à l’occasion de la sortie de « L’âge des extrêmes ». Un ouvrage magistral traduit sans difficultés pratiquement partout, sauf en France. Le passé communiste d’E.H. constituait aux yeux des éditeurs parisiens un vice rédhibitoire. Et cela indépendamment des indéniables qualités d’un livre dans lequel son auteur projette sur le « court 20° siècle » un formidable regard distancié. Il avait fallu une initiative du « Monde Diplomatique » associé à un éditeur Belge je crois, pour qu’il soit publié chez nous.
En 2007 au moment de la commémoration du 70° anniversaire de la mort de Gramsci, E. H. lui avait adressé, à travers le temps, une vidéo-lettre articulée dans un italien impeccable. Je vous en traduis un passage : « Même si tu es mort depuis 70 ans, tu es vivant pour tous ceux qui veulent un monde dans lequel les pauvres ont la possibilité de devenir de véritables êtres humains ». Eric Hobsbawm aussi restera vivant à sa façon.
P.S. Daniel Mermet vient de lui consacrer deux « Là-bas si j’y suis », émissions accessibles en principe sur le site de France Inter.
@ Bernard 98
que vous parliez d'une réduction du temps de vie des citoyens, et non pas de "l'espérance de vie en bonne santé". Ce qui vous semble évident m'avait échappé, et nous sommes probablement nombreux à en faire la constatation.
Pourtant de cette baisse de l'espérance de vie en bonne santé, Jean-Luc Mélenchon en a parlé à plusieurs reprises durant la campagne présidentielle. Je conçois que beaucoup soient passés au travers, mais pour ma part, je sais que Jean-Luc Mélenchon avait cela en tête au moment où il s'exprimait et un bon journaliste aurait dû le signaler sur le coup et demander à Jean-Luc Mélenchon de préciser ! Mais M Cohen est il journaliste ?