03oct 12

Après le succès de la manifestation contre le traité européen

Sigue la lucha ! Y no para, y no para !

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manif_30sept2012_03Dans cette note il est question de la manifestation du 30 septembre dernier. Puis du Vénézuela dont l’élection présidentielle s’achève dimanche 7 octobre. Et enfin je reviens sur quelques-uns de mes arguments qui ont donné lieu à des séances médiatiques de prétendues « désintox » qui, en réalité, sont elles-mêmes toxiques. Si bien qu’il est assez souvent question des médias dans mes lignes. On connaît les raisons de doctrine politique qui me conduisent vers cet effort de décryptage permanent. Mais depuis quelques temps une nouvelle raison s’impose. La voici. Les médias sont seuls à mener bataille sur la scène politique. Où sont passés les partis politiques dominants? Le PS prétend se battre pour un traité européen. Où le fait-il ? Ou sont ses tracts, ses arguments, ses réunions ? L’UMP rappelle que c’est son traité, signé par son chef. Quand va-t-elle au-devant des français pour expliquer les bienfaits qu’ils doivent attendre de ce texte ? Sans le harcèlement médiatique pour le traité européen et contre ceux qui le combattent il n’y aurait aucune résistance en face de notre action. Même situation à propos du Vénézuela. La presse, et elle seule, mène une campagne ardente contre Chavez. La sphère médiatique de droite, d’extrême-droite, du centre et des sociaux-libéraux fonctionne donc comme un parti politique avec un agenda, des amis et des ennemis, des effets de répétition propagandistes clairs et assumés. « Désintox » s’il vous plaît ! Prouvez le contraire !

La manifestation du 30 septembre contre le traité européen et l'austérité a été un succès total. Nous avons annoncé 80 000 personnes. Mais peut-être y en avait-il davantage. En fait le cortège avait une longueur de 4 km et demi et il s'est écoulé pendant trois heures. L'ordre des délégations n'a pas été tout à fait respecté compte tenu du temps qu'il fallait attendre avant de démarrer. Nombre n'ont pas eu la patience ou la possibilité d’attendre. Ils ont donc quitté la place de la Nation pour rattraper par les trottoirs le cortège qui avançait. Pour autant, en gros, on voyait bien, à travers l'organisation, le contenu de la manifestation. De cette façon on peut dire que ce cortège était en lui-même un message plein de subtilités. Après le carré des féministes venaient les régions et parmi elles les départements. Ensuite les syndicats, pour l’essentiel Sud, des branches syndicales et unions régionales et locales de la CGT, et, bien sûr, la FSU d’une façon très significative. Ces cortèges ont été spécialement examinés de près par les observateurs de la vie syndicale. Leur densité, leur composition, les dirigeants qui ont incorporé leurs rangs, tout avait un sens. Après les syndicats venaient les organisations politiques. Certaines comme le Front de Gauche ou le POI avaient fait le choix d'une double présence dans les cortèges départementaux et en fin de manifestation. Bien sûr, le Front de Gauche était présent partout par ses drapeaux et ceux des organisations qui le composent, absolument partout, dans tous les cortèges, sur les trottoirs et même sur les balcons le long du trajet ! Cet amalgame était décidé de longue main. Notre intention au départ n’était pas d’avoir un cortège distinct. L’idée était de donner à voir une mobilisation populaire globale donc mélangée, sans appropriation particulière du mouvement. La consigne fut d’autant mieux répercutée que les camarades ont compris vite et bien comment le lobby politico-médiatique travaillaient à personnaliser ou à approprier la manifestation au Front de Gauche comme une manière d’envenimer les rapports et de rabougrir la mobilisation. Dans cet objectif, de mon côté j’ai donc décidé de ne donner aucune interview, aucun duplex, en début de manifestation ou en fin de cortège.

Reste que l’ampleur de l’événement doit être bien mesurée. Non seulement pour la satisfaction de l’effort récompensé de milliers de gens dans le pays, faisant toutes sortes de sacrifices pour être là. Mais par le contenu de ce qui s’est passé. N’en sortons pas. Commençons par noter qu'il s'agit de la première manifestation de rue contre un traité européen en France ! Ce fait n’ayant jamais été mentionné dans les commentaires je crois devoir le souligner parce que c’est au plan large de l’histoire un marqueur en France. Dans la presse étrangère, notamment anglo-saxonne et sud-américaine, c’est pourtant le fait qui aura été noté comme marquant. En même temps d’ailleurs que les photos grand angle soulignant l’ampleur du cortège dont aucune n’a été publiée en France à part dans « L’Humanité ». De mon côté c’est ce que j’ai d’abord commencé par dire en début de manifestation : « De ce jour commence l’entrée en action du peuple français contre l’Europe de l’austérité » et j’ai souligné qu’il y avait deux Europe qui se constituaient, face à face : celle des gouvernements et des banquiers et celle de la solidarité sociale contre l’austérité. Et c’est bien ce que je crois à propos de cette manifestation : c’est un commencement.

Et, dès lors, je veux souligner un deuxième fait : c’est la gauche qui organise la première manifestation contre cette Europe. Pas l’extrême-droite nationaliste comme en rêvaient tous ceux qui ont fait la courte échelle à madame Le Pen pour la remettre dans le jeu de cette partie. Ceux-là n’ont pas encore compris que madame Le Pen se tait à dessein. Le but de madame Le Pen est de réorganiser la droite autour d’elle. Pas de servir la soupe aux marioles qui veulent l’instrumentaliser pour leurs propres comédies. Ceux-là vivent encore dans leur petit monde où demain c’est hier qui continue sous le même soleil. Pourtant comme ils en ont rêvé de pouvoir flétrir tous les opposants en les rangeant sous la même bannière nauséabonde. Pschitt ! C’est raté. Donc c’est de gauche que part le signal du rejet de l’Europe libérale et de l’action organisée contre elle. Sans être dupe de l’effacement du Front National dans cette circonstance où nous avons pris la main, marquons le point pour mieux nous en assurer la prise.

Autre fait et non des moindres. La manifestation de ce 30 septembre est un fait sans précédent dans le contexte d'un nouveau gouvernement à direction socialiste. Surtout alors que celui-ci s'installe après 10 années de droite. Le stock d’indulgences est déjà épuisé ! Bien sûr la morgue d’un Jean-Marc Ayrault et l’indolence de François Hollande leur font ignorer la réalité de la rupture que leur comportement aggrave. Mais sur le fond, c’est bien d’une rupture dont il est question si l’on entend la parole venue des rangs des manifestants ainsi qu’en témoignent maints propos entendus et rapportés. Elle fonctionne à proportion de la tentative faite par le couple exécutif pour nier le problème posé par le traité européen, pour en camoufler le sens, pour intimider les opposants à l’intérieur de leurs rangs et à l’extérieur. Elle se répand à mesure que l’on observe les signaux venus du plus haut niveau du PS qui rejoignent nos dires. Successivement Claude Bartolone, Harlem Désir, et même Jean-Christophe Cambadélis ont eux aussi souligné l’absurdité de la règle des 3% de déficit. Dans le même temps Jean-Marc Ayrault devait avouer à la tribune de l’Assemblée qu’il avait menti et que le traité est bien le même que celui signé par Nicolas Sarkozy. Pour les roués et les blasés cet aveu n’est rien. Pour un citoyen ordinaire qui croit à la sincérité des propos publics, même quand il ne les partage pas, c’est consternant.

J'estime donc qu'un nouveau tempo est ainsi donné. Pensez-y bien. La leçon essentielle que nous avons tirée du bilan du passé est que, quelle que soit la qualité du gouvernement de gauche, et à plus forte raison quand il s'agit d'un gouvernement social-libéral comme aujourd'hui, aucune avancée n’est possible sans intervention et implication populaire. Précisons pour être bien complet. Il y a même pire : sans implication populaire la conscience collective de gauche régresse et la résignation en est le prix. En ce sens le succès de la manifestation sur un enjeu politique aussi élevé et complexe que le refus d'un traité européen inaugure une nouvelle saison des consciences dans l'histoire de la gauche. La fin des illusions et des indulgences sur le nouveau pouvoir peut se traduire par une impulsion positive et conquérante et non dans la résignation où le changement de camp. J’observe que le message est reçu en haut lieu où l’on affecte en apparence de nous ignorer. « Le Monde » rapporte cette remarque que je vous livre telle quelle : « En privé, le chef de l’Etat se dit en effet très préoccupé par ce qu’il appelle le fractionnement de la société française. Selon lui la gauche de la gauche est en train de changer de nature : d’aiguillon de la social-démocratie, elle est en passe de se considérer comme une véritable alternative à celle-ci.» Le tableau est campé, en effet.

Je me fais encore une remarque. Le succès de la manifestation a montré une disponibilité et une capacité militante à se mobiliser qui est tout compte fait très large. Mais compte tenu des difficultés que nous avons rencontrées, celles qui tiennent au coût des transports, à la difficulté de propager la consigne dans un délai si bref, au matraquage hostile ou sournois auquel nous avons été soumis, j'en déduis que notre potentiel est bien plus large que ce qui a pu être mis en mouvement ce jour-là. Ce point n’est pas secondaire pour moi, quand il me faut réfléchir à la suite des événements que nous aurons à mettre en mouvement. Bien sûr la forme de la présence du Front de Gauche n’a pas à être toujours la même. Il ne doit pas non plus se substituer à l’existence autonome des partis qui le constituent. Mais surtout il y a une intelligence des situations à avoir. Le mois de la discussion budgétaire concentre l’attention sur les assemblées parlementaires. Nos groupes vont avoir un rôle très particulier et ils vont être très regardés. En effet, « en l’état », comme l’ont déjà dit Pierre Laurent, Christian Picquet et la plupart des dirigeants du Front de Gauche qui se sont exprimés, le budget ne peut recevoir notre appui. Je pense que dans les prochains jours chaque composante du Front de Gauche se sera exprimée. La formule « en l’état » signifie que nous sommes respectueux du débat. Nous partons de l’hypothèse qu’il doit servir à quelque chose. Mais cela ne signifie pas que nous ayons des illusions. J’invite vraiment à ne pas négliger cette étape du débat parlementaire. C’est lui qui va mettre en valeur les arguments contradictoires et les logiques opposées, budget par budget. Car ce temps va être celui où des dizaines de milliers de syndicalistes, de militants associatifs et de personnes qui suivent les séances vont savoir à quoi s’en tenir avec précision. La majorité alternative de gauche va mûrir dans les consciences qui la feront naître à cette occasion. N’oublions pas que notre tâche est d’homogénéiser ces prises de consciences positivement. Nombre de cadres intermédiaires de la gauche n’ont pas encore compris ou admis la nature du budget et de la politique qui est appliquée. C’est à travers le débat budgétaire qu’ils vont comprendre et recevoir le choc. Dans la période il me semble que notre travail est d’expliquer en profondeur et de soutenir de toutes nos forces les luttes car elles sont aujourd’hui le creuset où s’amalgament les conditions de ce que nous appelons de façon un peu jargonnante « l’alternative à gauche ».   

J’ai bien observé les freins que notre travail a dû surmonter. On peut dire que jusqu'à la dernière minute tout aura été tenté pour bloquer notre mouvement. Je ne suis pas dupe par exemple de l'extrême personnalisation à laquelle se sont livrés les commentateurs les plus malveillants pour réduire l'événement à une sorte de manifestations de soutien à ma personne. La page deux du « Monde » au sujet de mes prétendus « réseaux » n’a pas d’autre sens. La palme de la perversité comme d'habitude revient à « Libération », que son soutien au Parti socialiste, certes mal vécu par la rédaction, n'empêche pas de pilonner d'une façon constante le Front de Gauche. Evidemment tout commence par situer mon action dans le cadre mental qui obsède le rédacteur lui-même, celui de la névrose habituelle du petit bourgeois par peur du déclassement. J’agis « pour exister », cela va de soi et pas parce que j’ai des raisons rationnelles de le faire. Mais il y a mieux cette fois-ci. C'est ainsi que Lilian Alemagna prétend avoir rencontré des députés socialistes qui se seraient apprêtés à voter non à l'assemblée mais qui ne le feront pas pour ne pas être assimilés à moi ! Tordu mais si typique de « Libé » à notre sujet ! Rigolade ! Évidemment comme toujours dans ce genre de cas ce sont des « anonymes » qui s'expriment. Anonyme est le nom des ragots et des inventions de cette sorte de journalisme. Car pourquoi quelqu'un qui aurait une telle position politique refuserait-il qu'on le nomme ? Quel serait le risque ? Ne jouirait-il pas plutôt à la fois des compliments de Jean-Marc Ayrault et de la compréhension des partisans du « non » un peu mous du genou ? On peut donc parler ici d’une pure invention. J’invite d’ailleurs mes lecteurs à tenir en complète méfiance les journalistes qui ont recours à ces citations de soit-disant « anonymes » qui sont si souvent cités à charge contre nous. Le mal voulu est double : d’une part faire circuler de pures affabulations, d’autre part laisser entendre qu’il y aurait un risque à nous critiquer. Lequel ?

Puis l'ébranlement se fit. La place ne se vidait plus aussi vite qu'elle se remplissait. Ce fut pour moi un tel soulagement de constater que ce serait un immense succès. Pourtant France Info commença par débiter en boucle le chiffre déprimant de 15 000 personnes. Aussitôt jaillirent de leur terrier les haineux professionnels qui, sans être présents sur place, avaient cependant un avis réjoui. Ainsi ce pauvre diable de Jean-Michel Aphatie qui twitta la jubilation aux lèvres : « 15 000 personnes, jours d'échec pour le front de gauche ». Les répliques qui se diffusèrent aussitôt débordaient de l'humour des vainqueurs que nous étions déjà. Bien sûr, sur cette base, le lendemain, je ne pouvais donc pas accepter l'invitation qui m'était faite d'aller au « Grand Journal ». Je m’y serais pourtant rendu volontiers pour commenter cette journée et parler de la situation à Florange comme on me le proposait. Mais j’étais certain que Jean-Michel Aphatie se serait livré à une nouvelle provocation de ce genre. Tant pis. L'ambiance médiatique me suggère cependant une observation. La presse écrite parisienne n'a pas pu se détacher de son rapport polémique traditionnel avec moi. C’est le revers d’une promiscuité subie et sans fin depuis deux ou trois ans et d’un manque de professionnalisme de tous ceux qui créent des relations passionnelles avec moi. Cet effet personnel s’ajoute à l’engagement politique des personnes concernées ou de celle de leur journal. Mais ce n’est pas la seule réalité médiatique de cette circonstance.

Car la presse régionale quotidienne s'est située sur un tout autre terrain, plus factuel. Plutôt dans le registre de la presse internationale. Tous les éditorialistes ont enregistré ce fait qu’il s'agissait d'un événement politique d'un genre nouveau dans de telles circonstances. Tous ont relevé que la résurgence de l'opposition entre le oui et le non à propos du traité européen isolait la nouvelle équipe gouvernementale et les principaux dirigeants socialistes. Cela ne signifie pas que les commentaires aient été d’une quelconque façon en notre faveur ou qu’ils m’aient été personnellement favorables. Au contraire. Mais ce ne fut pas au détriment des faits. Ni de la capacité par leurs lecteurs d’en prendre connaissance.

Cette semaine la propagande contre Hugo Chavez va connaître un pic délirant. Toute la presse écrite et audiovisuelle va consacrer au moins un « reportage », article, éditorial, contre le président sortant du Vénézuela. Mes lecteurs savent ce qu'une telle campagne peut signifier. Il leur suffit de se référer à la façon avec laquelle ils sont eux-mêmes traités lorsque nous préparons une manifestation comme celle du 30 septembre dernier. Les manipulations, parti pris, persiflages, calomnies, insinuations, mensonges délibérés à la Aphatie, tout cela est amplifié par le sentiment d'impunité totale que la distance et l’impossibilité de vérifier si peu que ce soit les « informations » ainsi assénées. Le ton de la certitude et de la bonne conscience que vous leur connaissez va battre des records. J'ai déjà eu l'occasion de développer dans cette note les raisons pour lesquelles je voulais relever le défi et permettre, du fait même de la violence du choc qui est ainsi asséné, de promouvoir un véritable progrès des consciences qui se saisiront du problème. Mais encore une fois je veux rappeler l'essentiel. Nous ne sommes pas dans un colloque sur les formes désirables du changement de société. Nous sommes engagés dans une lutte physique entre ceux qui lorgnent sur le plus gros puits de pétrole du monde, leur griots politiques et médiatiques, et ceux qui veulent les empêcher de s'en emparer. Comme vous le comprenez parfaitement le but de cette campagne n'est pas de convaincre les électeurs français de ne pas voter pour Chavez ! Il s'agit de préparer les esprits à accepter un nouveau coup d'état sur place, contre le résultat des urnes. Les thèmes principaux de la campagne développée depuis plusieurs jours dans la presse de la boucle sous l'influence des agences nord-américaines montrent clairement la façon dont les choses s'organisent. Les « articles » et « sujets » prétextent un resserrement dans les enquêtes d'opinion entre le candidat de la droite des socialistes et de l'extrême-droite d'un côté, et Hugo Chavez. Des incidents sont montés en épingle pour faire croire à une volonté de violence organisée du côté de l'état-major de campagne de Chavez. C'est en Espagne que la presse aura été le plus loin dans ce domaine en annonçant que « Chavez est prêt à un coup d'état militaire contre les résultats des élections ». Cette méthode vise à faire porter par avance sur l'adversaire le poids des turpitudes qui se préparent du côté de la droite. En réalité tout montre dans la campagne que Chavez va l'emporter. Des dizaines d'observateurs internationaux sont déjà sur place. Ils viennent de tous les associations, instituts, organisations internationales de contrôle habituées à la surveillance du bon déroulement des élections. Pour ma part j’ai confiance dans leur travail. Bien sûr, certaines délégations sont d’un total parti pris. On se souvient peut-être de cette anecdote. Il s’agissait d’élection en Haïti. La délégation européenne dirigée par une écologiste commença par déclarer que les résultats étaient entachés de trop d'irrégularités pour être acceptés. L'ambassade des États-Unis disait la même chose. Mais quelques heures plus tard le département d'État nord-américain changea d'avis et reconnu le résultat. La prétendue « écologiste observatrice indépendante » s'inclina et changea elle aussi d’avis. En ce qui concerne le Vénézuela ou ne peut oublier comment les autorités américaines et même françaises prirent « acte » du coup d'état contre Chavez, sans autre émotion. Pas de naïveté donc !

Dans les circonstances actuelles toutes les informations convergent pour nous donner des raisons de nous considérer en état d'alerte politique. Dimanche sept au soir il y a une grande probabilité pour que la meute des réactionnaires mette en cause les résultats, comme elle a déjà menacé de le faire avant même que le vote ait commencé. Elle a agi de cette façon à chacune des précédentes élections. Sa détermination n'a pas changé au fil des échecs qu'elle a subis. Rappelons-nous l'année où pour discréditer les élections législatives, la droite les boycotta. Après quoi bien sûr elle dénonça le parlement « monocolore » de Chavez. Leur candidat, Capriles Radonsky, a beau être présenté sous le dehors rassurant d'un homme de centre-gauche, personne ne peut oublier comment il s’impliqua personnellement dans le putsch contre Chavez. Ce « démocrate » si sympathique, avec sa mine de playboy tel que le présente une certaine presse très influencée en France, dirigea le commando qui envahit l'ambassade de Cuba à Caracas lors du putsch ! Ce passé reste son programme : la violence, la haine du peuple quand il prend le pouvoir, les absurdes préjugés de la fantasmagorie anti communiste.

La commission internationale « Amérique Latine » du Parti de Gauche a produit un « kit militant » pour mieux comprendre les enjeux de l’élection présidentielle au Vénézuela. L’idée de départ est que sous le feu de la propagande médiatique à sens unique contre le président du Vénézuela, nous nous posons des questions et nous aimerions pouvoir répliquer. Le travail des camarades a évidemment un sens politique : il ne s’agit pas de faire un commentaire de journaliste, d’historien ou d’observateur extérieur qui aurait un regard « neutre » sur la question. Ils s’inscrivent donc dans la logique que nous portons sur le sujet : la révolution citoyenne est un train en marche en Amérique Latine. Il ne s’agit pas de rester sur le quai en se demandant s’il roule bien, s’il a suffisamment de vitesse ou pas. Il s’agit de savoir comment nous nous y accrochons et comment notre travail ici contribue à faire avancer la victoire commune de la gauche internationale. Les auteurs de ce travail se sont tous reconnus dans une remarque de l’ex-président brésilien Ignacio Lula da Silva : « Chavez, compte sur moi […] compte sur la solidarité et sur l’appui de chaque militant de gauche, de chaque démocrate et de chaque latino-américain. Ta victoire sera notre victoire. Un fort abrazo, un abrazo fraternel et merci, compagnon, pour tout ce que tu as fait pour l’Amérique Latine. » Le kit militant a été coordonné par le responsable de la Commission Amérique Latine, Eduardo Meneses. Il est basé sur le travail collectif de plusieurs camarades de la commission et du parti : Romain Migus, l’auteur du best-seller de décryptage sur le programme de la contre révolution vénézuélienne, Guillaume Beaulande, Ramzi Kebaili, Céline Meneses et Laurent Maffeïs. Pour répondre aux différents besoins d’approfondissement ou de simple argumentaire pour satisfaire les personnes qui se posent des questions autour de nous, ce « kit » a été conçu en différents chapitres thématiques. Ils permettent au lecteur de se déplacer de l’un à l’autre indistinctement, sans que cela nuise à la cohérence du texte et des arguments. Espérons que ce travail pourra inspirer des formations, ateliers de lecture, débats autour de documentaires ou toute autre initiative d’éducation populaire autour du Vénézuela et des avancées de la révolution bolivarienne.

Je fais l'objet d'une vigilance particulière lors de mes passages médias. Tant mieux. Europe 1 et France Info se sont donc intéressés de très près à moi après mon passage à France Inter lundi matin. Europe 1 n'y va pas doucement. Le site internet titre : « Le gros mensonge de Mélenchon sur l'espérance de vie des européens ». Vous avez bien lu ? J’ai menti. Je ne me suis pas « trompé », ce qui pourrait arriver après tout quand quatre journalistes parlent en même temps pour vous « poser leurs questions » comme ce matin-là ! Non, ces messieurs les experts le sont non seulement en chiffre mais aussi en cœur humain. Donc j’ai menti. Mais ce n’est pas tout ! Je ne suis pas seulement un menteur mais même un « gros menteur » ! Mais qui est le menteur dans la circonstance ? Jugez vous-même. Voici ce que j'avais affirmé à France Inter : « Je vous signale, monsieur Cohen, pour le cas où cette information ne serait pas venue à l'oreille de vos auditeurs que dans huit pays d’Europe, dans huit pays d'Europe, l’espérance de vie a reculé. Et où en particulier ? En Allemagne, ce qui nous est présenté comme un modèle. Peut-être qu’il serait temps de se rendre compte qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. » Je voulais naturellement parler de l'espérance de vie en bonne santé. D'ailleurs, ces médias y ont également fait référence. Que constate-t-on ? Les chiffres d'Eurostat montrent un recul dans 9 pays en 2010 par rapport à 2009 pour les hommes. Et dans 10 pays pour des femmes ! Je le confesse, je me suis trompé. J'ai sous-estimé la régression pour ce qui concerne les femmes ! Quant à l'Allemagne, elle a reculé de plus de 6 ans entre 2000 et 2008 ! Et que pour ce qui est des plus pauvres, l'espérance de vie tout court, et pas seulement « l'espérance de vie en bonne santé », a bel et bien reculé de 2 ans depuis le début des années 2000. J'en ai déjà parlé sur ce blog. Cette question de l'espérance de vie et de la qualité de vie est un marqueur central du progrès humain. Je profite de cet instant pour vous parler du séminaire "Inégalités de santé, espérance et qualité de vie" que tiendra le PG sur ce sujet sous la houlette de François Delapierre. La première soirée de réflexion aura lieu jeudi 4 octobre à 20h à l'Usine, aux Lilas, à côté de Paris. Elle sera animée par Frédéric Pierru, chargé de recherche au CNRS, sociologue spécialiste des questions de santé publique.

Je reviens à mon sujet. Donc, dans les médias, la mode est à la rubrique "désintox". Déjà, pendant la campagne présidentielle, la chaîne « I>télé » et le site internet « Ovni » vérifiaient les déclarations des principaux candidats. Ça s'appelait le "véritomètre". Le site internet existe encore. Et au terme de la campagne, le verdict est sans appel. Le candidat qui s'est le moins trompé dans les chiffres c’est … moi ! Je suis le seul candidat à dépasser les 60% d'exactitude quand Le Pen, Bayrou et Sarkozy n'atteignent même pas les 50% et que Hollande et Joly tournent autour de 55%.

Pour mettre sa rubrique "désintox" en images, le journal Libération s'est associé à la chaîne de télévision Arte. Manifestement, Libération et Arte sont moins vigilants avec le gouvernement qu'avec d'autres, dont moi. Ainsi, sur les dix dernières vidéos réalisées, une seule concerne le gouvernement. Le gouvernement ne se trompe pas et ne ment pas, voilà la « désintox » subliminale de ces journalistes indépendants, éthiques et d’investigation. Mais il y en a eu une contre moi sur une histoire de détachement de travailleurs étrangers au sein de l'Union européenne. Evidemment c’est une sottise et un coupage de cheveux en quatre. Sur le fond j’ai raison. Mais je m'étonne qu'à part Mediapart, aucun média n'ait relevé les mensonges de Jean-Marc Ayrault dans le débat sur le traité européen. Pourtant, il y avait de quoi faire. Pour notre part, nous en avons identifié au moins cinq. Ils sont présentés dans la rubrique "l'argument du petit courrier" de ce blog. Parmi ces mensonges de Jean-Marc Ayrault, il y en a un sur la règle d'or. Le 2 septembre, le premier ministre affirmait sur France Inter qu'« Il n'y a pas d'inscription dans le marbre, de cette obligation d'équilibre budgétaire ». J'ai déjà montré que c'était faux puisque c'est l'objet de l'article 3 du traité. D'ailleurs Libération a relevé ce mensonge des socialistes. Mais le journal a préféré accuser… Jean-Pierre Bel, le président du Sénat, plutôt que le premier ministre. Un autre mensonge des socialistes et de Jean-Marc Ayrault n'a pas été détecté. Je veux bien sûr parler de la renégociation du traité lui-même. Jean-Marc Ayrault avait affirmé plusieurs fois que « les lignes ont bougé ». Il a fallu plus d'un mois pour que la rédaction de Mediapart l'oblige à reconnaître qu'il n'en est rien et que « d'un point de vue juridique, c'est vrai, c'est le même texte » que celui signé par Nicolas Sarkozy. C'était le 23 septembre. On attend toujours le papier dans Libé et la vidéo avec Arte ! Mais la mentalité de bulletin paroissial a ses raisons que la raison connaît trop bien.

Après mon passage sur France Inter lundi, je note aussi que, si les journalistes de la brigade de la pensée nommée « désintox » font la chasse à mes supposées erreurs, leur corporatisme leur interdit de s’intéresser à celles de leur confrères dans la même émission. Mon échange avec Patrick Cohen sur la question de la dette en est révélateur. Sans que cela fasse réagir aucun de ces experts en mensonges, monsieur Cohen a en effet prétendu que « les économistes ne disent pas que la BCE pourrait prêter sans limite et sans frein aux Etats qui en auraient besoin ». Il s'agissait de disqualifier la référence que je venais de faire aux nombreuses expressions d'économistes contre l'austérité. Et bien Patrick Cohen se trompe. Un très grand nombre d'économistes, dont les plus éminents, disent bien que les Etats devraient se financer directement auprès de la BCE. Et ils critiquent les "freins et limites" actuellement mis à l'endettement public par le traité budgétaire européen. J'en veux pour nouvelle preuve l'appel d'économistes contre ce traité que le Monde a publié mercredi 3 octobre. Il ne s'agit pas de quelques économistes dans un coin mais de 120 enseignants-chercheurs et experts, issus d'une trentaine d'universités et centre de recherche. Et ils écrivent justement que « cette crise est aggravée par l’interdiction qui est faite à la BCE de prêter directement aux États pour des dépenses d’avenir, au contraire des autres banques centrales dans le monde comme la Fédéral réserve américaine ». Ils dénoncent « le refus d’intervention directe de la BCE pour les dépenses nouvelles". Et ils regrettent qu'"elle se contente d’un rachat restrictif des titres de dette sur le marché secondaire ».

Ce n’est pas tout. N'en déplaise à Patrick Cohen, je persiste et signe mon raisonnement concernant l'absurdité comptable de la mesure actuelle de la dette. A l'antenne lundi, ils s'y sont mis à trois pour me contredire, Cohen, Guetta et l'unique auditeur qu'ils ont fait intervenir comme par hasard sous le même angle qu'eux. J'expliquais qu'il est absurde de comparer le total de la dette qui est due sur plus de 7 ans et le flux annuel de richesse créée par le pays. Et j'indiquais que la seule comparaison valable est celle du coût annuel de la dette (47 milliards d'intérêt) avec la richesse annuelle créée. C’est donc 2,5 % de celle-ci dont il est question. Un salarié au smic aurait alors 25 euros de charge de dette par mois ! Un drame stratosphérique on le voit ! Mes contradicteurs ont cru pouvoir faire les malins en me répliquant que le coût annuel de la dette intégrait aussi le remboursement d'une partie du capital emprunté. Or c'est un argument purement rhétorique car ces remboursements annuels ne sont pas imputés sur le budget mais refinancés par de nouveaux emprunts. Sur les 180 milliards d’euros empruntés en 2012 par la France 81 milliards servent à financer le déficit et les 99 autres milliards servent à renouveler les emprunts arrivés à terme. A l'appui de mon raisonnement, j'ajoute que si l'on veut se livrer à des comparaisons sur le stock de dette, le bon sens voudrait qu’on le compare aussi au patrimoine économique total du pays. Il s'élève selon l'INSEE à 12 000 milliards d'euros. Avec cette comparaison d'un stock à un autre stock, la dette représente 16 % du total du capital du pays. Même en me levant à six heures du matin, la tête est meilleure que ne le croient ces messieurs, même en s’y mettant à quatre contre un !


175 commentaires à “Sigue la lucha ! Y no para, y no para !”
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  1. vigilance rouge dit :

    Quand on est en lutte, on ne se plaint pas, ce serait comme demander de ne pas taper trop fort dans le ventre, indiquant ainsi notre point faible ! Mélenchon fait un travail formidable, il n'a pas à s'en excuser. Les charges des ennemis sont des hommages à ses tirs : il vise juste. Que nous soyons minoritaires et combattus avec une maigre arrogance, cela va de soi, puisque nous sommes l'avant-garde d'un mouvement révolutionnaire non réductible à de simples brailleries... Nous sommes intelligents, instruits, informés, courageux... personnellement, j'ai confiance. Je suis communiste et je ne me plains jamais. Vous connaissez la devise des combattants communistes : "pour un oeil, les deux yeux, pour une dent, toute la gueule !".

  2. Titus dit :

    Consternantes, les interventions de ce matin sur France Culture sur Chavez. Bien sûr qu'il ne faut pas être aveuglé par cet homme, mais regardons simplement son bilan, même si beaucoup reste à faire. France Culture est entrée maintenant dans le moule de la pensée unique, sans contradiction, ou si peu, et avec le même ton qu'Aphatie. Ont ils si peur des résultats de dimanche, et surtout de l'impact que cela peut avoir ici, en Europe, qui a tant besoin d'espoir, de solidarité, de transformations profondes.

  3. naif dit :

    SimplyLeft dit à 18h49
    "...on ne devrait pas voter pour satisfaire son propre intérêt mais en pensant à l'intérêt général."

    C'est la réflexion de fond. Elle a été tranché par les théoricien du libéralisme. Depuis Adam Smith il est acquis pour les tenants du capitalisme que "En ne cherchant que son intérêt personnel (financiers, psychologique, émotionnel), l'homme travaille souvent d'une manière plus efficace pour l'intérêt de la société que s'il avait réellement pour but d'y travailler" la fameuse main invisible. Et d'ajouter "Ce n'est pas de la bienveillance du boucher ou du boulanger que nous attendons notre diner, mais bien du soin qu'ils apportent à leurs intérêts". C'est la victoire du vice sur la vertu ! Mais c'est aussi la preuve que ceux qui s'enrichissent un max, sont les représentants diaboliques du vice. (classe, poli, bonne manière et sourire compris).
    Hier j'ai entendu un quidam qui s'interrogeait sur la classe politique en général. Il ne comprenait pas pourquoi des hommes/femmes politiques qui sortent des mêmes grandes écoles et de la même classe pouvaient être de droite ou de gauche. Pour lui la différence devait être nulle. Ce n'est pas faux. Un bémol: La névrose n'est pas la même. Pour le politique de droite il doit être le meilleur de la classe et il est le plus souvent, car il est formaté dans la pensée unique qui l'éduque et qui attend beaucoup de lui (sa névrose est donc la réussite et la reconnaissance obsessionnelle des siens). Pour l'homme de gauche, il n'est souvent pas le meilleur de sa classe il doit se démarquer en compensant par une opposition zèlée (sa névrose est donc la compensation zélée). In fine l'homme de "gauche" des grandes écoles est plus efficace pour une politique de droite. L'enfer est pavé de bonnes intentions (tout est dans la névrose intentionnelle).

  4. Rémi dit :

    Pour celles et ceux qui voudraient écouter (et aussi voir !) l'intervention de Mme Fregosi sur les élections vénézuéliennes, je donne le lien, si le Webmestre le permet.
    Je viens de le visionner, et, effectivement, c'est une véritable campagne anti-Chavez. Le mot « populisme » y est présent à tout bout de champ. Lors des interventions enregistrées des contradicteurs (E.Chouard, A.Corbière), on peut voir cette Mme Fregosi s'agiter frénétiquement et débiter des choses qu'on ne peut identifier, son micro étant coupé. Si certain(es) sont capables de lire sur les lèvres, ils serait intéressant de savoir ce qu'elle débite pendant ces séquences « off » !

  5. Souilhat Maité dit :

    Formidable manif, émouvante, Hollande s'inquiète ! C'est réussi ! Ce sont des libéraux, appelons-les par leurs noms, on a strictement rien en commun avec eux, nous sommes désormais leurs opposants le P.S n'est plus le P.S; Il nous faut prendre la vraie position qui à mon sens est de se démarquer totalement d'eux, nous sommes la seule gauche, les gens verraient la politique qu'ils font et la notre, de plus ils seraient moins tenté d'aller au F.N.
    J'ai une totale confiance en Jean-Luc, merci de ta patience, ton courage face à ces charognards de médias.

  6. Laurence dit :

    @uschi
    Forcément un homme de 65 ans va avoir une plus longue espérance de vie que quelqu'un né aujourd'hui parceque si un homme a atteint 65 ans, ce n'est pas le cas de tous les hommes de cette tranche d'âge (d'autres n'ont pas atteint les 65 ans), donc comparativement l'espérance de vie va s'allonger pour la personne de 65 ans par rapport à celle née aujourd'hui. Plus tu es vieux, plus tu as de chances de durer. Par contre, si généralement on vit plus vieux (souvent aidés par la science), l'espérance de vie en bonne santé s'affaiblit (excepté peut être en suède).

  7. naif dit :

    Rémi dit à 21h05
    "Je viens de le visionner, et, effectivement, c'est une véritable campagne anti-Chavez...si certain(es) sont capables de lire sur les lèvres, ils serait intéressant de savoir ce qu'elle débite pendant ces séquences « off » !"

    Je ne sais pas lire sur les lèvres de cette dame. A cause de son accent peut-être. Mais l'agitation de son corps et son état d'excitation est tout à fait en adéquation avec ce qu'elle pense. Cette femme est une opposante à Chavez, puisqu'elle fait référence à ses amis de l'opposition. Elle développe donc un discours d'opposante. De plus, elle ne dit pas que des sottises quand elle dit que tout est "Chavez ou Bolivar" et que le culte de la personnalité est un danger, nous sommes d'accord. Elle parle davantage de structure et d'organisation du pays que de chiffres auxquels elle ne prête aucun crédit. C'est sur ce terrain qu'il aurait fallu organiser le débat. Elle rend même hommage à Cuba rendez-vous compte ! pour mieux enfoncer Chavez. Voilà peut-être une leçon de communication.

  8. Alain Guillou dit :

    Pour transformer le FdG dans le sens voulu par la logique "révolution citoyenne", il faut d'une part ne pas refaire un PS composé de tendances, et d'autre part, entrer dans le FdG par l'une des multiples portes que les partis qui le constituent ont ouvertes. Adhérer n'est en rien se soumettre, au contraire. Il s'agit de souveraineté concrète en participant à la vie démocratique d'une organisation qui s'engage dans le fameux processus Constituant que le FdG a déjà mis en route dans son programme "l'Humain d'abord". L'idéal est donc pour ceux qui veulent s'engager sans se soumettre servilement aux règles d'un parti à prendre-ou-à-laisser, de s'engager dans un des partis liés au FdG pour faire bouger tous les statuts de tous les citoyens, partout (entreprises, associations, partis). Les partis du FdG s'y sont tous engagés, en principe, pour devenir cohérents avec la dynamique du FdG. Il faut y aller, car c'est exactement cela le défi démocratique, en disant "je suis d'accord avec votre objectif que vous partagez avec les autres composantes du FdG" je paye ma cotise, je participe aux actions qui vont dans ce sens, et j'use de mon droit de discussion et d'expression. Il y aura partout l'équivalent de notre WM, mais finalement on aura contribué aux réflexions collectives. Personne ne nous met un pistolet sur la tempe si on quitte un parti du FdG pour en essayer un autre, ce sont des chantiers distincts du même ouvrage. Bien sûr, les doctrines ne sont plus que des outils pour réfléchir, pas des religions ! Alors qu'importe, il faut y aller et ne rien lâcher. Du moins c'est ainsi que je conçois ce qui doit bouger dans mon propre parti, très ouvertement.

  9. yves dit :

    Tu as raison, Jean-Luc, le tableau est campé. Hollande analyse pour une fois clairement la situation. De l'aiguillon de la sociale-démocratie nous sommes en train d'arriver au statut de véritable alternative même s'il ne peut s'empêcher, en bon socialo fielleux, de croire que nous nous considérons comme une alternative. Qu'il aille s'épendre dans la presse sur ce sujet montre à quel point cela le préoccupe et donc cela préoccupe tout le monde, et cela, c'est plus qu'une bonne nouvelle!
    Il est, ils sont morts de trouille. Félicitations à toute l'équipe du FdG, une stratégie intelligente, un grand courage politique, de l'audace. Le président de la République nous invite à jouer dans la cour des grands, on va pas se géner. Et en avant vers de nouvelles aventures!

  10. polocartes dit :

    Rien à dire de plus sinon que Jean-Luc Mélenchon c'est le meilleur et de très très très loin !

  11. Empathie dit :

    Il y a eu une également une attaque contre Hugo Chavez ce matin à 06h25 sur France Inter dans le 6/7. Il s'agissait d'un reportage de François-Xavier Freland sur une caricaturiste au Venezuela. Vous ne vous rappelez peut-être pas de ce personnage : il sévissait déjà en compagnie de Renée Fregosie (la personne qui était sur France Culture ce matin) lors d'une émission passée sur LCP le 10 06 2012 (que l'on retrouve facilement sur le Net). Ce sont là 2 odieux personnages dont les propos ne s'appuient le plus souvent sur aucune preuve et qui empêchent sans cesse leurs contradicteurs de prendre la parole; ou ne les écoutent pas lorsqu'ils parlent en aparté.

  12. Khajidu dit :

    Bonjour,

    Bon, cela n'a rien à voir avec le sujet de ce post, mais... la phrase de Ahmadinejad selon quoi il voudrait "rayer Israël de la carte" serait une mauvaise traduction... une autre traduction dit plutôt "le sionisme doit disparaître des pages du temps". A vérifier, donc, mais certains vous imputent l'erreur de traduction (ou vous accusent de faire exprès de relayer la mauvaise phrase, c'est selon) et cela entame votre crédibilité... je devais donc vous en informer.
    D'ailleurs, j'ai même entendu une rumeur selon laquelle l'erreur de traduction serait volontaire et orchestrée par les USA et Israël... (à vérifier aussi)
    En tout cas bon courage, vous en aurez besoin.

  13. Guilloux dit :

    Insupportable matracage anti Chavez ce matin sur France Culture, tout cela est effectivement bien orchestré. Pendant ce temps le gouvernement organise dans la plus totale opacité le transfert de pans entiers de l'administration d'Etat déconcentrée aux régions, transfert de certaines compétences sur tout le territoire national et "expérimentations", c'est-à-dire que certains caciques locaux socialistes font actuellement leur marché, on s'appelle cela l'acte III de la décentralisation, j'y vois plutôt un retour à la féodalité et démembrement de l'Etat.

  14. Odile dit :

    @ Vigilance rouge
    Je ne connaissais pas cette devise des militants communistes. Elle me ravit, car dans le style tête dure, on ne fait pas mieux et connaissant quelques spécimens du PC français qui gravitent dans mon entourage affectif et familial, je sais qu'elle traduit une détermination incorruptible et inébranlable face aux parasites de notre pays et de son peuple. Détermination pleine d'amour pour la liberté, la fraternité et l'égalité. On reste soudé-e-s ! Bises. Webmestre, salutations fraternelles à vous aussi, ainsi qu'à tou-te-s d'ailleurs.

  15. Claude Andrée dit :

    Les 6 et 7 octobre : week-end de mobilisation nationale unitaire contre le traité d’austérité
    Rendez-vous sur le site Stop Austérité
    Extraits : Nous appelons à des mobilisations dans toute la France les 6 et 7 octobre avant le vote pour interpeller les parlementaires et les mettre devant leurs responsabilités. Nous organiserons également un meeting européen qui aura lieu à Paris le 8 octobre (espace Reuilly) pour affirmer cette exigence d’une autre Europe et témoigner du destin commun des peuples d’Europe.

  16. Aab dit :

    L'internationalisme, c'est comme le nationalisme, c'est basé sur l'idée que les nations sont la base du mouvement collectif et de la pensée politique. C'est l'acceptation d'un monde divisé et en proie au chaos et à la compétitiion. Il ne peut y avoir de coopération entre nations. Pour que coopération il y ait, il faut d'abord et avant tout la fin de l'idée même de nations et du nationalisme et de son avatar émotionaliste qu'est le patriotisme. Cela ne veut pas dire -la fin des nations- qu'il n'y a plus de territoires, mais toute pensée nationaliste est vouée au conflit tout comme l'inteernationalisme, réaction au nationalisme, et donc ancré, à la base, dans sa fausseté. Une pensée non nationaliste, ce que n'est pas l'internationalisme, ni même l'altermondialisme, est une pensée englobante, non une pensée fragmentée en fonction d'intérêts antagonistes et contradictoires, auto-centrés et indifférent ou en toute inconscience, ignorance ou déni de ce qui est autre ou ailleurs et qui est intrinsèquement non séparé.

  17. Citoyen93 dit :

    rue89 n'est pas en reste pour ce qui est de campagne anti-Chavez. Tribune arrogante et ridicule dans les règles de l'art, donc. Vraiment très bon sur Inter d'avoir répondu en invoquant les pétromonarchies.
    D'ailleurs, sans vouloir etre pessimiste mais on sait jamais, si y a du grabuge à Caracas si les résultats ne plaisent pas à la droite, et si jamais notre gouvernement entre comme c'est si prévisible dans le "concert des nations qui s'inquiète de l'attitude de monsieur Chavez", n'oubliez pas cette fameuse photo immortalisant la rencontre entre notre propre président tout sourire et sa majesté le roi de Bahrein. No comment.

  18. martin dit :

    Camarades, nous sommes du même côté de la barricade, pardon d’avoir isolé ces phrases de vos commentaires, mais j’ai quelque chose à dire.

    @PCDoubs à 15h58
    "JL, quel bosseur, et pour quelle cause? Le bien public. Je le crois vraiment, même s'il vit de la politique..."
    Payer les représentants du peuple, c’est une revendication de gauche du XIXe siècle, pour permettre à toutes les classes sociales de siéger dans les assemblées jusque là réservées aux classes privilégiées oisives. La politique peut être un noble métier.

    @18 SAINT JUST à 19h20
    "Que ces journalistes qui servent la soupe au social liberalisme à longueur de journée se presentent à une élection et on verra bien s'ils font mieux que le Front de Gauche. lls ne sont élu(es) par personne..."
    Le journalisme aussi devrait être un noble métier, mais différent. Chacun a le droit d’interpeller politiquement. Je peux avoir un avis sur le pain que je mange sans être boulanger.

    @84 eric91 à 14h46
    "...on doit sortir des chemins Nation-Bastille ou Nation-République, il faut maintenant frapper fort sur le plan symbolique : les assemblées...)."
    Non, on n’attaque pas l’Assemblée nationale, on n’est pas au 6 février 1934. L’Assemblée représente le peuple, les manifs aussi, mais sur Bastille-Nation.
    Salut et fraternité,
    Martin

  19. Odile dit :

    Le gouvernement actuel (socialiste parait-il ?) est devenu celui que je combat aujourd'hui. ll manque à sa parole et pire que tout, il trahit l'espoir des citoyens français de gauche en France, par ses actes, ses décisions et ses annonces.Or donc, le président actuel,défend en ce moment même un traité européen élaboré par Nicolas Sarkozy ? son adversaire aux élections présidentielles.?.. Où est la renégociation du TSCG qu'il s'était engager à faire ? et cela devant ses électeurs et électrices ? La réalité démontre qu'il a toujours été trop paresseux et négligent. Or,il faut du courage et du labeur en politique ! Vous n'avez donc rien à faire, Monsieur le Président de la République française, ainsi que votre équipe de ministres, dans ce paysage, ce champ politique (voir P. Bourdieu).Restez dans votre fauteuil de Président, puisqu'il vous convient, et puisse- t-il être anti-escarre ! Vous ne ferez pas illusion très longtemps. La Grèce, l'Espagne, L'Irlande, La Grèce, l'Italie, le Portugal et l'Allemagne se trouvent dans la même galère que nous. Je vous rassure, nous savons où est notre camp, notre espoir de s'en sortir. On ne vous chassera pas. Ayez l'élégance et l'intelligence de rectifier le tir. Il n'est jamais trop tard et je vous souhaite d'en être encore capable.

  20. marj dit :

    De pire en pire FI et ses pseudos chroniqueurs économiques, D. Seux qui pleure sur le sort des patrons dont celui de Sanofi... qui serait trop critiqué.
    N'oublions pas que D. Seux travaille aux Echos et à qui appartiennent les Echos ? A Bernard Arnault. Donc en bon "chien de garde", il ne va pas mordre la main qui le nourrit...

  21. Gilbert Delbrayelle dit :

    @reneegate dit:
    "Bravo pour cette capacité à positiver, à créer de la motivation. Je n'ai pas tes qualités et en vilain petit canard je nous mets en garde contre la démobilisation de nos troupes si notre opposition n'est pas plus marquée. Il ne faut plus manifester sur ce trajet funeste (Place d'Italie). J'espère que la prochaine, comme en Espagne, en Grece le peuple sera en colère au pied de l'assemblée. Et ces médias que tu fustiges seront obligés d'en rendre compte."

    Tout à fait d'accord. Jean-Luc Mélenchon joue son rôle de "celui qui marche devant" et positive toujours les combats. C'est parfait pour nous. Mais ce style de manif-promenade entre nous avec dispersement immédiat Place d'Italie n'est pas mobilisateur et n'est pas médiatisable. On nous a invoqué le coût d'une sono (hum...) mais je pense que Jean-Luc Mélenchon est freiné dans sa volonté d'accélérer la grogne. On a dû lui dire que c'était une manif unitaire et qu'il ne fallait pas se mettre en vedette. C'est totalement contre-productif. Quand on a des gars comme ça, on les met en avant. Oui, on aurait dû une manif devant l'assemblée. Oui, on aurait dû avoir un meeting avec interventions de Mélenchon, Besanceno (comme en 2005). Il aurait fallu aussi lancer des slogans conquérants. Les quelques "résistance" ici et là ne prenaient pas. Mais pour cela, il fallait un grand rassemblement final.

    (On est un peu freiné dans notre "critique" parce que Jean-Luc Mélenchon n'aime pas qu'on en parle de manière négative mais on est quand même déçus)
    Et puis, c'est comme pour les retraites, au bout d'un moment, on est rentrés parce qu'on est toujours freinés.

  22. Alain Tétart (60)(73 ANS) dit :

    Amusant de voir ici même les gens se plaindre de la politique de Hollande, et en plus ils s'autoflagellent en se disant c'est ma faute, ma très grande faute etc... allons donc ils faut nous rappeler que personne ici, du moins je suppose, n'a voté pour ce président, donc il n'y a pas de raison de culpabiliser, bien au contraire nous oublions trop souvent que notre but en votant était d'éliminer Sarko ! et alors ? on a réussi soyons heureux, maintenant comme il y a longtemps que l'on sait que le ps n'est plus à gauche c'est à nous de lever bien haut cet étendard de gauche, il faut bien faire voir que le PS comme l'UMP, comme le FN n'ont pas du tout notre point de vue et que nous sommes la seule alternative à gauche. Je ne me sens pas coupable d'avoir voté pour ce président puisque j'ai voté contre Sarko et que j'ai gagné, donc je suis le gagnant de cette présidentielle, et assurément je n'oublie jamais de rappeler aux gars du PS qu'ils peuvent et doivent me dire merci d'avoir fait élire leur candidat ! Si j'avais un député du PS voilà ce que je lui argumenterais pour l'obliger à voter contre ce traité, malheureusement (non je plaisante) j'ai un député communiste donc son choix est déjà fait !

  23. Nicolas VDR dit :

    Je compare ce changement de gouvernement à une relève de quart en prenant l'image d'un bateau navigant en mer et se rendant à une destination donnée. Jusqu'au mois de mai, c'était Sarkozy qui faisait le quart à la passerelle en suivant un cap, une route tracés par l'oligarchie. Il a été relevé de son quart par Hollande qui ne fait que suivre ce même cap et cette même route pour arriver à la destination initialement prévue.

  24. Papa dit :

    Comme le souligne Mélenchon, la droite comme le PS ne nous ferons aucunes concession. La bataille idéologique fait rage. Nulle surprise du soutien au candidat de droite Vénézélien de la par du PS!
    Il en est de même pour le peuple Kurde! A quand l'abrogation du décret Guéant contre les démocrates Kurdes? Un effort monsieur le Ministre de l'intérieur,un peu de lucidité Monsieur Fabius! Va t'on cesser de considérer les démocrates Kurde comme des terroristes? Ils ne demande qu'une chose, respect pour leur peuple,que cesse les arrestations, notamment d'élu(es)qui croupissent dans les géoles turque!
    Et dans notre belle France,va t'on cesser de faire des procès aux syndicalistes qui défendent leurs camarades de travail? Oui chères amies, chères camardes de combat, ceux qui vivent se sont ceux qui lutte!
    Malgrès mes 77 piges, je crois toujours au peuple de France et je ne lache rien! Bien fraternellement à vous tous les avant-gardistes du combat démocratique. Fraternel salut à toi Jean Luc.

  25. breteau jean claude dit :

    Jean-Luc Mélenchon le répéte, nous rassemblons la gauche, Hollande la divise, c'est comme cela que 60 organisations trés diverses (c'est sa richesse) ont manifesté. Alors il y avait 2 possibilités soit 60 prises de parole soit aucune. Une fois encore certains se sont laissés abuser par les média qui ne parlaient que de Mélenchon avec le secret espoir d'un échec qui aurait été celui du susnommé. Le piége diviseur aurait été qu'il parle seul, cela etait vrai pour tout responsable ne pouvant prétendre parler au nom de tous. Cette difficulté est la preuve de la diversité uni sur un même objectif. La bataille commence et l'absence de faux pas permet d'envisager d'élargir encore le rassemblement.

  26. lilou 45 dit :

    @ Nicolas VDR. 8h 52
    Bien vue la comparaison avec un capitaine de bateau. Mais sur la route il y a un énorme iceberg (la récession), ces cons là le savent, et ils font route droit dessus. Eux sont déjà dans les canots de sauvetage (en nombre limité), l'équipage et les passagers ils s'en foutent. Souvenez vous Hollande est un "capitaine de pédalo" et l'autre, avant, un "amiral de bateau lavoir". Heureusement le Front de Gauche est un bon bateau, avec un équipage expérimenté, un bon état major, un bon capitaine, qui sait se servir du radar et de la boussole. Nous tenons le bon cap.

  27. charles chantal dit :

    Les pigeons,et nous ! plus de 80 000 personnes à Paris et rien ? En plus je viens d'apprendre par la "journaliste" de France3 au JT, perchée sur des talons a faire des percings dans les tympans que le PCF était d'extreme gauche, notre Marie Georges d'extreme gauche ? Ca suffit et je ne parle pas de Chavez inutile, alors il nous reste plus qu'a utiliser les réseaux sociaux pour nous faire entendre, cela nous reviendra moins cher en coût et en énergie, quand a devenir tous patrons il faut y réfléchir parce que visiblement c'est un plus pour ce gouvernement menteur tricheur, l'intelligence de celui-ci est d'avoir réussi à faire accepter l'austérité au plus grand nombre, Sarko n'a pas fait mieux ! Résignés les voilà résignés ! Le traité européen bof, à quoi bon, voté, pas voté, c'est déjà décidé dans le dos des peuples depuis le premier traité et vous y mettez tout votre coeur âme passion énergie, toute votre vie, pas un homme politique avant vous n'a autant été "au charbon", visiblement nous n'avons pas la bonne méthode pour nous faire entendre c'est rageant, faut t'il attendre que les assiettes soient vides ? Ce qui ne sauraient tardé, vous demeurez notre meilleur exemple pour continuer mais c'est a se prendre la tête dans les mains pour ne pas hurler, pardon pour ce billet d'humeur mais lorsque je propose aux citoyens de chez moi de prendre le pouvoir et qu'ils me répondent poliment non merci cela me rend malade, sachant que je passe pour la plus combative de mon comité purée les autres, j'aimerai avoir le quart de votre combativité cela serait vraiment énorme. Merci pour tout.

  28. eric91 dit :

    Bonjour à tous
    @ Martin 118
    Je n'ai jamais parlé d'attaque, mais de se diriger vers... et je pensais également à quelque chose comme un seating.

    @ Gilbert Delbrayelle 121
    Je suis tout à fait d'accord avec toi. L'heure n'est plus aux ronds dans l'eau. Nous avons un leader et il doit fédérer autour de lui l’ensemble des forces de gauche. Il doit être notre porte parole et nous savons qu'il n'a pas le culte de la personnalité, que son objectif est l'installation de la sixième, et il s'agit bien d’une république, à la différence de ce que nous vivons ici aujourd'hui. Assez d'hésitations et de demi-mesures, pendant ce temps le rouleau compresseur ultralibéral ne s'arrête pas et pulvérise l'un après l'autre les éléments qui ont fait la stabilité et la paix de notre pays et de notre continent ces 70 dernières années.
    Illusoire, totalement, l'idée d'influencer le PS qui, jour après jour, fait la preuve de son asservissement à l’ultralibéralisme mondialisé. En attendant un organe de presse digne de ce nom, c'est toujours une bouffée d'oxygène que de vous lire ici les uns et les autres.
    L'Humain d'abord.

  29. Jean-François91 dit :

    @69 Menjine
    Il s'agit de Renée Frégosi (et non Frigosi)...
    Au temps pour moi. Je m'étais précipité trop vite sur Google avec la mauvaise orthographe, après avoir écouté l'émission à vomir et écrit à France Culture. Merci pour la correction.
    Même si cela ne change rien sur le fond (distiller le mépris du peuple), on se doit d'être prudent.

  30. Paul.G dit :

    Ambiance bataille. Pendant que nous défilons jusqu'à la place d'Italie, l'ennemi rentre chez nous par l'arrière, je veux parler de nos enfants. Soumis à la publicité il sont intoxiqués par le désir du toujours plus de n'importe quoi. Combien ai-je visité de maisons envahies par des saloperies de plastique et par d'illusoires écrans jusque dans les chambres. Puisque nous arrivons à Noel, je propose la grève du jouet con.
    Nos chers petits angelots vont certes ruer dans les brancards mais au moins, cela, nous pouvons l'affronter efficacement.
    Paul

  31. SimplyLeft dit :

    @naif (103 20h32)
    "Elle a été tranché par les théoricien du libéralisme. Depuis Adam Smith il est acquis pour les tenants du capitalisme que "En ne cherchant que son intérêt personnel (financiers, psychologique, émotionnel), l'homme travaille souvent d'une manière plus efficace pour l'intérêt de la société que s'il avait réellement pour but d'y travailler" la fameuse main invisible."

    Effectivement, bien qu'elle ait pourtant été démontrée comme fausse depuis, par nombre d'économistes, y compris d'ailleurs des fervents adeptes du marché (mais régulé), dont des prix Nobel comme Stiglitz avec par exemple ses études sur l’inégalité d'accès à l'information (une des nombreuses prémisses nécessaires à la démonstration de l'autorégulation des marchés chère à Adam Smith). Intéressante votre remarque sur le concept de névrose intentionnelle des hommes politiques sortant des grandes écoles. Je n'irais toutefois peut-être pas jusqu'à votre conclusion, à savoir que "In fine l'homme de "gauche" des grandes écoles est plus efficace pour une politique de droite.".

  32. Courrierlecteur dit :

    Bonjour,
    "Le succès de la manifestation a montré une disponibilité et une capacité militante à se mobiliser qui est tout compte fait très large. Mais compte tenu des difficultés que nous avons rencontrées, celles qui tiennent au coût des transports, à la difficulté de propager la consigne dans un délai si bref, au matraquage hostile ou sournois auquel nous avons été soumis, j'en déduis que notre potentiel est bien plus large que ce qui a pu être mis en mouvement ce jour-là."

    A ces difficultés on peut ajouter, peut-être, une Bastille déjà prise, retenue, pour une autre manifestation. Par erreur ou de façon plus perfide, des sites ont donné de fausses informations, en indiquant la Bastille comme le lieu de la manifestation contre le traité "austéritaire" (Atlantico, Le Point...) D'autres sites n'ont pas donné de précisions sur le lieu tout en communiquant une photo de la Bastille (Libération) ou d'autres sites encore, entretenu plus ou moins volontairement une certaine confusion (Nobs en indiquant Bastille et en mentionnant la manifestation contre le traité dans la même phrase et en indiquant le bon lieu ensuite.) Impossible de savoir si certains manifestants se sont fait piéger dans un autre mouvement de foule (ou profiter de cette autre manifestation pour sortir des banderoles contre le traité "austéritaire".)

  33. Louise M. dit :

    D'accord avec Gilbert Delbrayelle (121) et Reneegate
    La promenade était sympa dimanche, il faisait beau. Mais nous avons été très déçus par la dispersion finale place d'Italie. On s'attendait à un rassemblement, avec des prises de parole. Rien. Tout ça pour ça ? Retour aux cars après cette sortie à Paris. Manque de pêche, pas très combatif tout ça quand on voit les rassemblements en Espagne et au Portugal. A quand un rassemblement devant l'Assemblée nationale ?

  34. bernard hugo dit :

    De nombreux intervenants sur ce blog disent clairement que le PS n'est plus de gauche. Je partage leur point de vue sur une nécessaire rupture politique avec cette fraction de l'oligarchie que sont les dirigeants du PS. L'oligarchie n'est pas une poignée d'individus qui mène le monde. C'est déjà un monde en lui-même, un vaste réseau social d'influences multiples qui traverse les élites de la droite à la gauche. Cependant le terme de gauche désigne une référence idéologique extrêmement floue et sans contenu véritable qui entretient bien des confusions.
    Il faut donc s'appuyer sur des concepts qui ont un contenu plus consistant : social-démocrate, libéral... Si l'électorat socialiste (c'est à dire -grosso-modo- les couches moyennes salariées) peut encore être identifié en référence à un projet social-démocrate, que ce soit la social-démocratie allemande ou suédoise -en fait une conception keynesienne de la régulation économique par l'intervention de l'Etat - ce n'est plus du tout la vision des Hollande, Moscovici, Sapin, Strauss-Kahn, comme ce n'était déjà plus la vision des Delors, Rocard et C°- qui ont totalement abandonné tout projet d'émancipation humaine et de transformation sociale. C’est à dire la simple idée de reconnaître une place sociale et de défendre une vie décente pour les plus vulnérables. Les dirigeants du PS sont des libéraux sur le plan économique et ils ont une conception technocratique des rapports sociaux. Quant aux hommes qui les représentent, de la gauche à la droite du parti, ils sont sans consistance et fluctuent au gré des pressions vigoureuses du MEDEF et du patronat qui enfoncent leurs clous à coup de marteau dans la molesse du pouvoir. Je pense qu'il faut approfondir ces questions et s'interroger sur le manque de clarté de la stratégie du Front de gauche vis à vis du PS et sur les bénéfices dont pourraient profiter la droite extrêmisée (avec le retour certain de Sarkozy comme chef) des acrobaties à la fois maladroites et ignobles de ce gouvernement qui prépare de nouvelles attaques contre les salariés et les pauvres. Il est tellement plus facile d’aller prendre l’argent des salariés modestes que d’aller le chercher chez les riches et dans le monde de la finance organisée.

  35. Humbert dit :

    Relevé dans le blog "Greek Crisis" de Panagiotis Grigoriou :
    [...]
    À gauche aussi, certains ne sont plus tellement prêts à soutenir l'insoutenable à n'importe quel prix. Aliki, cadre SYRIZA (au sein d'un courant minoritaire), irait même plus loin : « Alexis Tsipras se trompe en pensant qu'un beau jour, nous gouvernerons pour restaurer la démocratie bourgeoise enfin purifiée et fonctionnelle, qui plus est, socialement acceptable, c'est à dire débarrassée du chômage. Cette démocratie, déjà assassinée par les tenants du pouvoir économique et en même temps politique, de même que par l'Union Européenne devenu un instrument géopolitique et économique aux mains de l'Allemagne, cette démocratie donc, n'est plus la première des préoccupations du corps social. Les gens le savent par expérience, c'est du vécu car le gens veulent tout simplement travailler et manger.
    De ce fait, (ils) ne bougeront même pas leur petit doigt contre une dictature interne, qui se déclarerait hostile à la dictature actuelle des « créanciers » et des mafias locales. Notre camarade Alexis donc, au lieu de fréquenter les eurocrates à l'heure du thé, à Berlin ou à Bruxelles, ferait mieux de déterminer combien et comment une certaine unité populaire, forces armées comprise serait possible, pour peut-être gouverner d'une main de fer. C'est la seule manière disons d'opposition efficace, [...] Pour briser le bunker mémorandum, il va falloir sortir de l'Union Européenne.[..] Est-ce possible ? Ou sinon, que nous disions enfin clairement à nos électeurs : « les gars, c'est impossible, nous jetons l'éponge. Débrouillez-vous ». Mais nous ne ferons rien, sauf lutter par (et contre) nos propres erreurs... dans ce sable mouvant... »[...]

    Je ne suis pas d'accord avec tout, il en est à imaginer la force brute, et j'espère qu'elle ne sera pas nécessaire. Il est vrai que nous ne vivons pas en Grèce, sinon un peu par nos lectures.
    En revanche, cette partie m'interpelle vraiment et je souhaite que Jean Luc la prenne en considération : "cette démocratie donc, n'est plus la première des préoccupations du corps social. Les gens le savent par expérience, c'est du vécu car le gens veulent tout simplement travailler et manger.
    De ce fait, (ils) ne bougeront même pas leur petit doigt contre une dictature interne, qui se déclarerait hostile à la dictature actuelle des « créanciers » et des mafias locales."

    Je ressens cela dans toutes les discussions que j'ai actuellement...

  36. Invisible dit :

    A propos de Noël, on peut offrir aux enfants le CD de la Compagnie Jolie Môme. La chanson Si tu vois vois le Père Noël est assez décapante et permet d'envisager... d'oser.. peut-être... réduire l'avalanche de cadeaux.
    Merci Jean-luc pour votre mise au point suite à l'émission de lundi sur France Inter où j'ai senti ma foi vaciller après l'intervention vacharde de l'Auditeur. Je bats trois fois ma coulpe, mais j'avoue que ça m'avait mis le moral en berne jusqu'à la parution de ce billet.
    Merci de votre lien permanent avec nous. Je mesure l'énergie que cela exige de vous. Votre intégrité s'incarne dans cette attitude.

  37. Concernant la campagne de désinformation massive et de mensonges, au sujet du Vénézuela, orchestrée par les médias, on voit comme l'oligarchie, c'est à dire l'Internationale des Accumulateurs de Fric, dont les décideurs représentent 0,01% de l'Humanité, module et adapte de façon perverse et machiavélique ses actions. Véritable caméléon universel, elle peut recourir à des stratégies apparemment opposées, mais visant le même objectif. En Amérique Latine, les USA ont, dès leur création, habitué malgré eux les peuples à cette idée que seule la force, voire la violence, était le mode normal d'acquisition et d'exercice du pouvoir politique. Les choses commencent heureusement à évoluer, mais comme on dit dans les écoles, cette évolution est en cours d'acquisition,mais non acquise. Planent donc encore sur ces peuples, comme une épée de Damoclès, les coups d'Etat et autres interventions de l'armée et de la police politique, téléguidés de l'extérieur.Chavez, hélas, n'est pas à l'abri de ce genre de mésaventure. En Europe, la stratégie est plus sophistiquée. Plutôt que prendre le contrôle physique des personnes toutes entières par les armes, l'armée et la police, la section européenne et française de l'oligarchie précitée, se concentre sur le contrôle des cerveaux. Cela suppose de mobiliser une armée, mais différente, qui a l'avantage, non pas de coûter de l'argent, mais d'en rapporter, et payée volontairement (à part la redevance) par ceux
    qu'elle aliène et asservit. Cette armée est composée de "journalistes" et " d'experts" mercenaires, dont l'élite est grassement, voire très grassement payée, et a pour fonction, en répétant sans cesse les mêmes opinions et avis,de transformer dans la tête des gens, des mensonges en vérités. Les alchimistes n'ont pas réussi à transformer le plomb en or, mais l'oligarchie qui possède les médias, a réussi à transfomer le mesonge en vérité. C'est pourquoi il faut de toutes nos forces, et par tous moyens, lutter contre cette préparation d'artillerie qu'est cette désinformation massive, et soutenir Hugo Chavez. Qu'on le veuille ou non, sa cause est la nôtre. Si vous faites des distinctions géopolitiques, l'oligarchie, elle, n'en fait aucune.Que se vayan todos !

  38. Nicks dit :

    @Humbert
    Il suffit de relire Robespierre pour savoir ce qu'il en est vraiment du cadre politique et institutionnel pour changer de système. Thermidor est là pour nous rappeler la difficulté de la chose. Quelle légitimité pour un gouvernement révolutionnaire autoritaire même s'il est là pour instaurer à terme la démocratie ? Mais quelle possibilité d'y arriver sans comité de salut public ?

  39. Poncet dit :

    Jean-Luc Mélenchon : 1 ; Le Monde : 0 Jean-Luc Mélenchon, Le Monde et le Venezuela.
    "Diffamez, il en restera toujours quelque chose". Le Monde se voit malgré lui obligé de relayer la diffamation. Je suppose qu'elle est fondée : c'est donc une bonne chose.
    (A ceux qui s'offusqueraient un peu vite : ne perdez pas de vue le sens du mot "diffamation". Il s'agit d'une atteinte à la notoriété publique d'une personne mais elle peut être fondée sur une vérité.)

  40. jacques bounoume dit :

    Suivez avec attention les événements autour du rapport Séralini sur les OGM, et en particulier la campagne de dénigrement actuelle menée par des "experts" dont on s'aperçoit qu'ils sont tous plus ou moins liés au lobby des multinationnales de l'agrochimie, et vous aurez une vision très exacte du pouvoir face auquel le PS va signer la capitulation sans conditions de la République. Pognon international, politique dictée par les lobbys, même au mépris de la santé de tous, voilà le visage de Bruxelles !
    Allez, bon appétit !

  41. Jean-François91 dit :

    @134 bernard hugo
    La social-démocratie a été keynésienne. Aujourd'hui, elle ne l'est plus du tout. Le keynésianisme suppose une souveraineté financière de l’État. Or la social-démocratie a jeté par dessus bord tous les outils qui permettaient à l’État d'intervenir, contre-cycliquement s'il le fallait. La social-démocratie d'aujourd'hui s'acharne même, aussi bien qu'une droite, de traité en traité (de l'OMC au TSCG), à soumettre les collectivités publiques, de l'Etat aux communes, aux strictes lois du marché spéculatif. Ce faisant, elle tourne le dos à ce qui avait été sa raison d'être. Elle ne fait plus une révolution douce (pour s'opposer à une vraie révolution), elle fait la contre-révolution libérale. Seules l'inertie et la complicité font que certains la situent encore "à gauche".

  42. pascal dit :

    Bonjour,
    j'avais écrit mon scepticisme quant à la stratégie de la lutte frontale contre le FN au détriment du développement du programme l'Humain d'abord. J'ai le même aujourd'hui quant à cette posture permanente de victimisation que nous affichons aujourd'hui. Avançons avec nos idées, nos propositions, c'est comme cela que nous gagnerons, pas en nous positionnant toujours en réaction à et toujours de façon négative.
    Défendre le bilan de Chavez? Pourquoi pas! mais faisons-le intelligemment et objectivement (ce matin j'ai entendu une journaliste sur France Info vers 10h et j'ai entendu un propos équilibré).
    Je suis désolé cher Jean-Luc, mais faire le procès permanent de la presse l'alimente et je trouve que les résultats sont très négatifs, la presse ne relevant que ça. Comme avec le FN, c'est elle qui gagnera.
    Nos armes sont nos idées, utilisons les.
    bien à vous

  43. Lucy 2 dit :

    @marj
    Il n'est pas sans interet de savoir que L'Oreal et Total sont, avec bien d'autres, actionnaires de Sanofi.

  44. denis dit :

    @Simply left 96,
    Mais, pourquoi alors, dans les discours et articles, faire uniquement référence en permanence aux salariés (plutôt aux ouvriers), aux syndicats, aux grandes entreprises, en oubliant systématiquement les artisans, commerçants, travailleurs indépendants, voire les ingénieurs car on s'arrête aux techniciens supérieurs ? Rappelez vous que la plus grande entreprise de France, c'est l'artisanat. D'autant, que les syndicats ne représentent pas toujours l'avenir quand on voit les positions prises dans la fermeture de Fessenheim, ou dans la reconduction de Véolia concernant la gestion de l'eau. Quelle a été l'attitude de la direction de la CGT pour la manif du 30 septembre ?

  45. Michel Berdagué dit :

    L'INSEE : Une croissance toujours aussi nulle ! Le négatif c'est maintenant. Le rajout de la croissance en PS ou NB en bas de page identique du traité indigeste des droites les plus conservateurs et réactionnaires et à moitié promise par l'Ex ne va pas arranger nos finances celles du Peuple.
    Un vrai désastre nous sommes très loin de Keynes avec la social-démocratie, les masques tombent un par un, la stratégie du FdG de ne pas participer à la dégringolade s'inscrit dans une politique non seulement du possioble mais d'une obligation, sans ça.... Certains pensent que cette fuite en avant n'est pas comprise par les pouvoirs qui l'organisent, je pense qu'au contraire celà à un effet de levier pour aller plus vite dans le mur ils spéulent encore plus, et dire que certains veulent moraliser,. A 13h sur Finter il était question longuement de solidarité, de lien social, voire de fraternité tout est mis en oeuvre pour l'enfumage avec les détournements des éléments de langage, une vraie bataille de mots dans la langue et linguistique même, car où est le lien social avec ces spéculateurs comme de la fraternité avec les bourgeois étant prolétaire, ce ne peut qu'être de la charité une cacahuète promise nous faisant dépendre du bon vouloir des princes et seigneurs les maîtres.qui jouissent de la guerre de classe presque gagnée pour eux.
    Un salut fraternel aux qqs socialistes qui vont voter contre l'infamie.

  46. pichenette dit :

    A bon billet, bons commentaires issus de beaucoup de réflexions intéressantes.
    Agir avec les moyens que nous nous donnerons pour quel'intérêt général prédomine sur les intérêts de saigneurs. Choisir les priorités pour redynamiser ceux qui se sentent laissés pour compte, ainsi les PME, les TPE, les vrais agriculteurs, les employés, la liste est longue, alors que les services publics, montrés comme coupables des gouffres budgétaires, en particulier les salaires des fonctionnaires, ces services sont dépecés et les liens sociaux avec.
    Ce samedi soutenons à Paris, sans doute ailleurs aussi, "la Santé en danger", saignées subies par les personnels dans les hôpitaux publics alors que les pseudo partenariats public-privé engloutissent des sommes considérables d'argent.
    Un bilan des dépenses publiques vers des personnalités ou des projets (en particulier les Grands Projets Inutiles Imposés, comme l'aéroport de Nantes, les EPR)ou des partenariats gloutons serait très intéressant à mettre dans la balance des dépenses inutiles qui pénalisent d'autres choix. Ces cadeaux édifiants sont régulièrement révélés.
    Le Président fraîchement élu a aussitôt mouillé la chemise, le temps a passé, et lui et son gouvernement devenus secs ne savent pas ce qu'est l'humain, ni ce que sont des écosystèmes, pourtant il y a de la doc ! Renvoyons-les aux cours du soir.
    Les composantes du FdG, en plus des savoirs ont besoin de sentir "le peuple" qui, oui se pose des questions vitales.
    Ne mettons pas en avant des propositions, bien que légitimes qui masquent la brûlante réalité. C'est le bien commun, les communs qu'il faut revaloriser et ne plus transformer l'humain en flux, marchandise découpée selon les besoins des gros actionnaires, maîtres du monde. Trouvons les grains de sable, soyons terre à terre comme l'émission du même nom qui réconcilie avec la radio pour que l'on ne meure pas idiot.

  47. Espéranza dit :

    Ils ont cru élire un homme de gauche finalement on se retrouve avec le double de Bayrou.
    Dès que les patrons éternuent, hop ils reculent, nous sommes 80000 dans la rue plus tous ceux qui n'ont pu se délacer! 650 000 au meeting à la fête de l'Huma circuler il ni a rien à voir. Cela en dit long de leur courage et de leur projet politique! Quelle honte. Le travail de moblisation en bas est vraiment primordial, et nous il faut que l'on se serrent les coudes car les attaques vont être rudes. Heureusemnt que le front de gauche existe, benit ceux qui en ont eu l'dée et le font vivre.

  48. JONATHAN dit :

    Bonjour les ami(e)s!
    Pour compléter le débat que nous avons ici au sujet des élections vénézuéliennes, je prends la liberté de vous renvoyer à un article qui semble fiable. L'auteur y montre, arguments à l'appui (oui, oui un journaliste qui ne se contente pas d'invectives et/ou de déclarations péremptoires à propos de Chavez, ça existe...mais pas dans les grands médias), comment les États-Unis financent aux frais du contribuables l'opposition à la révolution bolivarienne. Mais sans doute que cette information n'arrivera jamais aux oreilles des auditeur de FI.
    Vive la Sociale!

  49. DAVID JV dit :

    @ Pascal
    Je suis désolé cher Jean-Luc, mais faire le procès permanent de la presse l'alimente et je trouve que les résultats sont très négatifs, la presse ne relevant que ça. Comme avec le FN, c'est elle qui gagnera.

    Non. Je ne partage pas ton point de vue, la désintoxication médiatique fait partie intégrante de l'éducation populaire ! Comment veux-tu faire avancer notre projet l'humain d'abord si on laisse les gens penser qu'il sont correctement informés par les mass médias (ce qu'il croient). Il faut casser le biberon médiatique et ce n'est pas en se taisant qu'on y arrivera. C'est tout le paradoxe.

  50. mercure40 dit :

    Bonjour à toutes et à tous et à toi Camarade Jean Luc pour ce nouveau billet.
    «1000 pigeons qui se disent plumés, gagnent contre 80 000 moutons qui ne veulent plus être tondus»

    Des Handballeurs tricheurs plus intéressants que le TSCG de Jean-Claude Trichet, (ex-président de la BCE) qui a dit «Si un pays n’applique pas suffisamment les accords, alors les autorités européennes doivent pouvoir prendre le pouvoir dans ce pays».
    Entièrement d'accord pour se démarquer maintenant clairement du PS. Je n’ai pu me résoudre en mai à voter pour Hollande, même pour se débarrasser de NS. J’ai voté blanc en glissant 2 bulletins FH et NS sur lesquels j’ai écrit bonnet blanc et Blanc bonnet, au vu de la situation actuelle et du traitement politique du gouvernement de gôche, il apparaît que je ne m’étais pas trompé. Aussi je n’éprouve aucun regret, mais il est vrai aussi que la démonstration aujourd’hui est faite que le PS n’est plus un parti de Gauche mais est bien un parti Socio Libéral (et encore j’ai bien du mal à entrevoir le Social) en cela son élection est un vrai succès, pour notre mouvement.
    Nous on peut. Qu’ils s’en aillent tous.


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