06oct 12

Je ne suis pas un pigeon. Je m’envole, mais je reviens.

Ce billet a été lu 64  584 fois.
Cette vidéo a été consultée 1 fois

Après ma participation en soutien à la manifestation syndicale du 9 octobre à Paris, je m’envole mardi soir pour l’Argentine puis l’Uruguay à l’invitation de la présidence argentine. Je vais donc être absent de France pendant plusieurs jours. Ce n’est pas très reposant mais ça me permet aussi une pause dans la frénésie de l’activité quotidienne. J’y aspire comme chaque fois que je tiens le devant de la tranchée trop longtemps. Depuis la mi-août j’ai été emporté dans un rythme qu’il est temps de ralentir. La tranchée sera tenue, je le sais. La distance n’est plus un obstacle à la présence, vous aurez l’occasion de le vérifier. Ce voyage entre aussi dans la préparation de la tenue du Forum Mondial de la révolution citoyenne. J’y travaille ferme pendant la seule année où je ne suis pas avalé par les campagnes électorales. Le président équatorien, Rafael Correa, en suit personnellement la mise en place et il accueillera à Quito en avril prochain la première session de ce forum mondial. Je vais donc présenter l’idée partout où l’on m’invite.

Je reviens sur le débat à propos du traité européen. C’est long mais c’est de l’argumentaire à ré-utiliser sans modération et sans droits d’auteur. Vous êtes au courant ? « Le Monde » décide de me faire une grosse guerre du fait de mon conflit politique avec Paulo Paranagua l’un des « journalistes » le plus grossièrement militant de la place.

Du coup, c’est un post très long. Mais c’est le genre de ce blog encore pour quelques temps. Ça me donne l’occasion d’une nouvelle organisation de ma page d’accueil dont je vous fais juge. Ça se présente comme trois billets au lieu d’un mais le compteur est unique et l’accès aux commentaires également.

Une première et une nouvelle somme toute assez consternante quand même : le gouvernement s’est couché devant « les pigeons ». Quelle puissance que celle de l’argent ! Il a suffi de cinq jours pour faire éclater l’incurie d’un bricolage fiscal de plus. Dommage que les ouvrières de Sodimédical ne soient que des femmes sans fortune. Trente deux décisions de justice favorables n’ont pas suffit à les sortir d’affaire. Et le gouvernement n’a strictement rien fait pour elles. Les pigeons du jour ne sont pas ceux qu’on croit. !

L'Europe maltraitée. Ayrault en apnée.

Le gouvernement a choisi de brutaliser le Parlement sur le traité budgétaire européen. Il a déclenché la procédure d'urgence qui annule la navette entre les deux assemblées. Rien ne justifie une telle précipitation. Si ce n'est l'incapacité du gouvernement à argumenter sur le Traité. L'Assemblée nationale votera mardi 9 octobre. L'examen du projet de loi au Sénat doit commencer moins de deux heures après le vote de l'Assemblée. Et le vote au Sénat est prévu pour vendredi 12 après-midi. C'est-à-dire que le Sénat débattra moins de 48h sur ce texte. Le coup de force ne s'arrête pas là. A l'Assemblée, c'est du grand n'importe quoi. La règle d'or prévue par le traité sera intégrée à une loi organique. Mais les députés vont commencer le débat sur la loi organique dès lundi, c'est-à-dire avant d'avoir voté le traité qui la rend nécessaire ! Cette bousculade en dit long. Le gouvernement est très mal à l'aise. On le comprend. En ouverture du débat à l'Assemblée le 2 octobre, Jean-Marc Ayrault a dû enfin avouer que le texte du traité est « identique » à celui signé en mars par Nicolas Sarkozy.

Lire la suite »

Dos au mur, le premier ministre a été contraint de mettre fin à ces mensonges répétés depuis des semaines. Ainsi, la vérité est dite. C’est bien le traité Sarkozy que défendent désormais Jean-Marc Ayrault et François Hollande. C’est bien le traité Sarkozy que le Parti socialiste s’apprête à adopter main dans la main avec l’UMP. Contrairement à ce que dit Ayrault, ce n’est pas une première étape dans la réorientation de l’Europe. C’est la poursuite pure et simple de la même politique européenne : l’austérité généralisée.

Les socialistes ne brillent pas d’imagination pour dissimuler leur piteux ralliement au traité Sarkozy. Ainsi Bruno Le Roux, président du groupe PS à l'Assemblée : « On peut toujours se livrer à je ne sais quelle exégèse ou ergoter à l’infini. Pour ma part, je dirai d’emblée que ces textes ont changé de nature du fait même de leur insertion dans un paquet européen plus large. En ce sens, ils n’ont rien à voir avec ce qui était proposé par la précédente majorité. » Ou encore : « Les interprétations d’un texte peuvent être multiples. La politique que vous avez menée pendant cinq ans et celle que vous vous apprêtiez à appliquer sous les auspices de ce traité sont totalement contraires à ce que nous voulons mettre en œuvre ». Alors pourquoi voter le même texte ? C'est absurde ! Il faut dire qu'après tant de tangages, les socialistes hésitent encore entre deux stratégies contradictoires. La première consiste à dire que le traité n'est pas si important, qu'il ne change pas grand-chose. Le même Bruno Le Roux a ainsi déclaré qu'il ne mérite « ni excès d'honneur, ni indignité ». Mais dans le même temps, le PS s'affole et dramatise le débat jusqu'au ridicule. Ainsi Elisabeth Guigou, présidente de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée, a cru voir arriver l'apocalypse : « Ne pas ratifier ce traité serait un désastre pour notre pays, cela provoquerait une implosion de la zone euro, sonnerait le glas de la monnaie unique et, par contrecoup, ferait sombrer l’Union européenne ». Diantre ! Rien que ça. Mais alors comment la même Elisabeth Guigou peut-elle affirmer quelques minutes plus tard que « le traité budgétaire n’est pas une innovation » et que « la portée du traité budgétaire ne doit pas être surestimée » ? Il faudrait savoir !

Pour notre part, nous savons. Les députés Front de Gauche l’ont expliqué à la tribune. Nous sommes radicalement opposés au traité et la logique d'austérité qu'il contient. Donc nous votons contre. Ceux qui sont pour l’austérité et l’Europe libérale votent pour. Il n’y pas d’entre-deux à gauche. En effet, dans la discussion générale, Marc Dolez a démontré en quoi ce traité et l'austérité sont absolument incompatibles avec une politique de progrès social. Il a aussi rigoureusement démonté le "rideau de fumée" que constitue le pacte de croissance en mettant en lumière sa dimension ultralibérale. En effet, ce pacte de croissance prône la libéralisation accrue des secteurs des transports et de l'énergie. Et c'est avec ce pacte que François Hollande et Jean-Marc Ayrault veulent camoufler leur renoncement ! Les députés Front de Gauche ont utilisé toutes les armes à leur disposition y compris les motions de procédure. Ainsi, ils ont déposé une motion de rejet préalable du traité. Elle a été rejetée par tous les autres groupes. Tous, y compris le groupe Europe-Ecologie-Les-Verts. Ce groupe s'apprête pourtant à rejeter le traité. Mais il rejette aussi la motion qui rejette le traité. Un entortillage du cerveau est à craindre !

J'en profite pour signaler qu'au Sénat, la présidente du groupe Front de Gauche a écrit aux autres parlementaires de gauche pour leur demander de signer la motion référendaire qu'elle a rédigée. En effet, pour que cette motion puisse être débattue en séance publique, il faut trente signataires. Notre groupe en compte vingt. L'exigence du référendum peut rassembler au-delà. En tout cas, ceux qui ont dit vouloir voter contre le traité ont l'occasion d'aller au bout de leur logique. Je pense en particulier à Marie-Noëlle Lienemann, Jean-Pierre Chevènement et Jean-Vincent Placé. Ils sont contre le traité. Sont-ils prêts à demander un référendum ? Nous avons porté cette question du référendum dans le débat à l'Assemblée. Le gouvernement a fait preuve d'une grossière mauvaise foi. Ainsi, Bernard Cazeneuve, ministre des affaires européennes a cru bon d'expliquer qu'il n'y avait pas besoin de référendum parce que « une grande consultation populaire a eu lieu qui a conduit les Français à se prononcer pour un Président de la République et pour une majorité au sein de l’Assemblée nationale ». Il lui reste à se souvenir que dans cette élection, les Français ont écarté celui qui avait signé le traité en débat ! Quant à Jean-Marc Ayrault, voici ce qu'il a répondu à notre interpellation : « Alain Bocquet a demandé, au nom du groupe GDR, la tenue d’un référendum. Il y en a déjà eu deux sur l’Europe, mais à chaque fois, il était question d’un transfert de souveraineté. On peut parfaitement défendre, et cela a été mon cas, que le vote populaire soit nécessaire dans ces circonstances. Si nous devions demain discuter – il a été question tout à l’heure des propositions allemandes – d’un nouveau traité impliquant des transferts importants de responsabilités et de souveraineté, à l’évidence, et même en Allemagne où on ne le pratique pas régulièrement, un référendum serait nécessaire ». C'est grotesque ! En 2008 le traité contenait un transfert de souveraineté et Ayrault a voté pour changer la constitution pour que cela soit compatible. Au moment où il a déposé sa motion référendaire le texte ne comportait plus de difficulté sur ce point. Bref, Ayrault était pour un référendum en 2008. Il sera pour un référendum la prochaine fois. Mais pas aujourd'hui ! Voila ce que vaut la "constance" et la "cohérence" de Ayrault qui sur France 2 le 27 septembre déclarait contre moi : « Je préfère la constance plutôt que les coups politiques ».

En fait, le PS n'arrive pas à convaincre. Il en est réduit à faire appel à la discipline. Ainsi, Bruno le Roux, le président du groupe PS à l'Assemblée a adressé une lettre très sèche à tous les députés socialistes. Voici ce qu'il écrit : « Je tiens à te rappeler que l'article 17 de notre Règlement prévoit que l'unité de vote est la règle. Les questions qui engagent le groupe sont librement débattues mais une fois la position du Groupe arrêtée, la discipline de vote et d'expression est une règle impérative. » Erreur monsieur le président, le mandat impératif n’existe pas en République et ceux qui font pression peuvent être lourdement condamnés en justice pour cela.

Ayrault va donc faire voter ce traité avec l'appui de la droite. Depuis des semaines, ses principaux dirigeants affirment qu'ils voteront le traité budgétaire. Mes camarades de la Télé de gauche ont compilé en vidéo plusieurs de leurs prises de positions. On les comprend, c'est leur traité, celui signé par leurs chefs Merkel et Sarkozy. C'est d'ailleurs ce qu'a dit Valéry Giscard d'Estaing sur Europe 1 le 2 octobre : « Il ne faut pas dire des choses inexactes, c’est exactement le même texte ». Giscard d'Estaing est ensuite complètement sorti de son devoir de réserve de membre du Conseil constitutionnel pour défendre le traité. Tous les chefs de l'UMP l'ont répété en cœur. Ce traité leur convient parfaitement. Jean-Louis Borloo a ainsi proprement ridiculisé Jean-Marc Ayrault et la soi-disant renégociation du traité à la tribune de l'Assemblée. Il a aussi déclaré à l'adresse du Premier ministre : « Vous allez avec ardeur défendre ce traité paraphé par le président Nicolas Sarkozy. Je rappellerai tout de même ce que vous écriviez le 22 février sur votre blog, où vous dénonciez "le carcan budgétaire concocté par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel et qui étend l’austérité infligée à la Grèce à toute la zone euro" ». Avant lui, Christian Jacob, président du groupe UMP, s'en était donné à cœur joie : « Monsieur le Premier ministre, vous pouvez, sur ce sujet, compter sur le vote du groupe UMP, favorable au traité lui-même et favorable à la règle d’or. Nous le ferons car nous assumons les choix de Nicolas Sarkozy et les choix de la majorité d’hier ». Puis, il a énuméré la longue liste des prises de positions socialistes contre la règle d'or pendant la campagne électorale en commençant par François Hollande : « Souvenez-vous de ses tirades : "Moi, Président, je renégocierai le traité budgétaire". Ou encore, le "Pas une voix socialiste n’ira à la règle d’or". (…) Et puis, il y a vous-même, monsieur Ayrault, le 21 février, à cette place comme président du principal groupe d’opposition, qui déclariez : "Nous n’acceptons pas d’enfermer les peuples dans une camisole, fût-elle cousue de fil d’or." Voyez où vous en êtes, monsieur le Premier ministre… Les plus incisifs diront que vous vous êtes renié ; les plus réalistes, que vous avez avalé de belles couleuvres. La réalité, c’est simplement que le Président de la République et votre gouvernement ont accepté une politique et un traité sans en changer une seule virgule. Il n’y a aucune nouvelle perspective, et vous vous bornez à défendre celles voulues, initiées et décidées par Nicolas Sarkozy ! »

La droite va voter un traité de droite, c'est normal. Ce qui est anormal c'est que Jean-Marc Ayrault vienne au secours de l'UMP. Il permet à l'UMP de se rassembler alors qu'elle se déchire sur son futur président. Il permet à l'UMP de faire voter son traité comme si elle avait gagné l'élection. La droite compte profiter de la situation à fond. Ainsi, après les présidents de groupes, ce sont ses comptables de choc qui sont intervenus. Ils ont exigé une application très stricte de la règle d'or. Ainsi, Gilles Carrez, président UMP de la Commission des finances de l'Assemblée : « L’article 3 du traité est extrêmement contraignant. Il prévoit des mécanismes de correction automatique des écarts de trajectoire. Il va falloir décliner l’article en droit interne. La décision du Conseil constitutionnel du 9 août dernier a proposé deux options : la révision de la Constitution ou une loi organique. Vous avez choisi cette dernière, c’est votre droit, mais j’ai été très surpris des propos tenus par Pierre Moscovici, la semaine dernière : s’adressant, de façon peut-être un peu subliminale, aux membres de la majorité qui ont des doutes, il leur a expliqué benoîtement que ce n’est pas grave puisqu’il ne s’agira que d’une loi organique, que ce ne sera pas dans la Constitution et qu’on va donc pouvoir contourner les règles prévues. Sa présentation était vraiment un déni de vérité parce que, loi organique ou pas, l’article 3 du traité est extrêmement rigoureux. C’est d’ailleurs une bonne chose. (…) C’est donc vraiment une illusion que de présenter la déclinaison en droit national à travers une loi organique comme une manière d’affadir la rédaction de l’article 3 et les contraintes qu’il introduit". Puis, le député Charles Amédée du Buisson de Courson : "La vérité est donc la suivante : que les règles qui figurent dans les articles 3 et 4 du traité soient intégrées dans la Constitution ou dans la loi organique, elles s’appliquent aux lois de programmation des finances publiques comme aux lois de finances et aux lois de financement de la sécurité sociale. Le mensonge du candidat François Hollande a été de faire croire que la règle d’or ne s’appliquerait pas si elle n’était pas intégrée dans la Constitution. C’est tout à fait inexact ». Dans leur délire anti-dépenses publiques, ces libéraux ont reçu le soutien de la députée FN Marion Maréchal-Le Pen. Enfermée dans une position ultranationaliste, elle a aussi défendu l'austérité en répétant les arguments faux et dogmatiques des ultra-libéraux : « Bien sûr, il existe une véritable nécessité d’arrêter la folie du déficit. Je suis d’accord avec vous, il faut arrêter de subir le poids écrasant des intérêts de la dette. Je me considère d’autant plus fondée à le dire que c’est ma génération qui paiera les errances et les folies des gouvernements successifs ».

En fait, le débat sur le traité européen se joue à présent dans les assemblées parlementaires où nos élus sont très actifs. Je n’ai pas besoin de faire le doublon. On pourrait même me le reprocher. D’une façon générale, après le succès de la manifestation du 30 septembre et les revigorantes vagues de haine aveuglée que cela me vaut, je crois qu’il faut laisser se mettre en place la nouvelle donne. D’après moi elle va se placer sous l’autorité de la force de premier rang qu’est le mouvement social. J’ai déjà dit comment selon moi, pan par pan, toute la société va être traversée par la prise de conscience des dégâts de l’austérité. Rien ne sert de s’imaginer accélérer ce processus. Au contraire il faut qu’il diffuse bien dans les consciences. Et notre force politique doit accompagner le mouvement au rythme de celui-ci en explorant et éclairant les chemins de passage. La discussion du budget et de la loi de financement de la sécurité sociale va être le moment d’une nouvelle bascule de la situation. « En l’état » comme l’ont dit Pierre Laurent et Christian Picquet, je crois que nos députés et sénateurs ne la voteront pas. Mais je n’ai pas encore de certitudes sur le sujet. Je ne vois pas l’intérêt d’aller plus vite que la musique. Pour l’instant nous en sommes au chapitre fondamental, celui du traité européen. Ce débat doit vivre sa vie jusqu’au bout et nous devons nous comporter tout le long comme des citoyens qui donnent sa chance en permanence au débat et à la démocratie. Le faire c’est souligner le contraste avec les brutalités de Ayrault et la violence unilatérale des médias de l’ordre établi. Pourquoi ? Parce que nous préparons l’avenir, celui de nos propres gouvernements qui agiront en cherchant continuellement à provoquer des débats les plus larges pour polariser la société. Et parce qu’à chaque étape, des milliers de gens apprennent et se forment une opinion construite. Le pitoyable numéro de Jean-Marc Ayrault à la tribune de l’Assemblée pour présenter le traité a été vu par des milliers de gens. Il a fait autant pour nous que bien des tracts. Les moqueries humiliantes de la droite ont fait voler en éclats la pauvre ligne de défense du gouvernement. Elle consistait à vouloir faire croire à un texte « renégocié ». Comment on-t-ils pu croire que cela tiendrait ? Le flot de paroles creuses avec lesquelles le Premier ministre a interminablement fini son discours a fini de clouer au sol la défense du texte. « Libération », qui n’est pas le pire journal anti-gouvernemental, titre que le débat du traité a été « mal traité ». Le reste de l’analyse est à l’avenant. Qui peut les contredire au PS ? Personne. D’ailleurs personne ne le fait. « Le Monde » révèle que François Hollande compte qu’une fois sorti du débat sur le traité tout sera plus simple pour lui. C’est dire le degré d’aveuglement qui le frappe.

La vérité est que le débat européen était le plus mauvais moment pour nous. Le risque était immense que le texte passe en silence et que nous soyons isolés. Le risque était que nous ne parvenions pas à ouvrir la brèche du débat. La manifestation du 30, dans tous ses aspects, a réglé cette difficulté. A présent, c’est au mouvement social lui-même que le gouvernement va être confronté du fait du budget et de la douche froide qui se prépare avec la conférence sociale. C’est une plus rude et puissante réalité. D’autant qu’elle est fécondée par notre propre renforcement dans la période.

Cette fin de semaine, dans les localités vont avoir lieu les manifestations et actions voulues et organisées par les comités unitaires contre le traité. La FSU qui avait insisté à juste titre pour que des mobilisations locales soient possibles va jouer un rôle de maillage du terrain qu’aucune organisation politique n’est capable de tenir au même niveau d’intensité qu’elle. Ces actions incluront l’interpellation des parlementaires. C’est décisif. Lisez ce petit témoignage pris dans les commentaires de mon blog pour mieux comprendre comment une opinion de résistance se construit, de façon certes moléculaire, mais si bien enracinée du moment qu’on se met en mouvement. « Nous sommes d'une petite commune du Médoc, Lacanau, et nous sommes montés une poignée sur Paris ce jour là pour dire « non » au traité, non à Hollande, en étant conscient que beaucoup de nos camarades n'avaient pas les moyens financier de partir. Mais au retour nous avons été assaillis de commentaires flatteurs de la part de nos concitoyens ! Ça y est ! Ils se réveillent, déjà circule une pétition des élus du Médoc qui sera adressée à notre députée socialiste qui a déjà voté non au MES. Dans toutes les circonscriptions de Gironde le même travail est fait ! Voilà le travail et les retombés de notre manif. Il faut médiatiser les pressions contre les élus socialistes qui voteront le traité, qu'ils se sentent sur la défensive et honteux de leur vote (…) Il faut qu'ils aient honte de brader notre souveraineté et organiser le soir du vote à l'assemblée Nationale des rassemblements devant leur permanence ! Non le peuple n'oubliera pas ! »

Cette interpellation des élus est décisive. Elle leur permet de les sortir de l’ambiance ouatée dans laquelle ils vivent d’ordinaire. A gauche, tous les parlementaires qui voteront contre le traité s’inscriront dans une logique positive de préparation de l’avenir. Car, bien sûr, tout ce qui est prévu par les partisans du traité échouera. Le chômage et les déficits vont augmenter. Ayrault va s’user plus vite que la savonnette à laquelle il essaie de ressembler. C’est déjà bien engagé. « Le Nouvel Observateur » a déjà tourné la page. Euro-RSCG, la fameuse agence de communication, est en plein branle-bas de combat. Manuel Valls est l’homme fort qui monte dans cette mouvance là. Ce n’est pas un artefact. Il épouse la décadence sécuritaire de son temps. Les autres ne sont que des variantes d’un même credo sec et absurde : « Pas plus de 3% de déficit ». Ils sont l’austérité. Lui est ailleurs. Mais cette ascension creuse le gouffre qui va séparer les sociaux-libéraux de notre gauche. Je ne m’en réjouis pas. Je le constate. Et je mesure les dégâts. La glissade des socialistes vers l’idéologie sécuritaire valide les pires maladies de l’esprit public. Elle rend notre tâche plus difficile.

Voyager pour apprendre et penser

Je pars donc une nouvelle fois pour l’Amérique du sud. J’avais accepté il y a déjà quelque temps une invitation à participer à un colloque sur la modernité et le monde multipolaire dont les principaux invités sont des intellectuels influents notamment dans notre gauche. L’occasion était trop belle d’en faire la connaissance personnelle en même temps que de m’obliger à un travail intellectuel plus sophistiqué que les rudes empoignades dont je suis le protagoniste. Mais il y a davantage aussi. Je compte utiliser mon séjour pour approfondir ma connaissance de la nouvelle loi argentine contre la concentration des médias et pour favoriser le pluralisme.

Lire la suite »

Une loi de même inspiration se joue aussi en Equateur et la plupart des régimes de la révolution citoyenne cherchent tous à régler par le haut la crise de l’uniformité médiatique que nous subissons nous aussi sans vouloir l’admettre ni même en débattre. Je pense faire provision d’exemples concrets et d’inspiration. De là je ferai le saut en Uruguay où je vais me faire enseigner par les amis du « Frente Amplio » les méthodes et l’organisation qui permet à cette gauche-là de réunir des sociaux-démocrates aux anciens Tupamaros en passant par les trotskistes et les communistes dans un même cadre politique depuis tant d’années. Et cela en parvenant à sélectionner en commun ses candidats à toutes les élections. Et de les gagner notamment deux fois de suite à l’élection présidentielle. Je n’en dis pas davantage pour l’instant. Cela me permet de vous dire que je suis solidaire de toutes les formes de la révolution démocratique en Amérique du sud et pas seulement de mes camarades vénézuéliens. Et qu’il y a apprendre dans chacune d’entre elle en tenant compte de leur points communs en dépit de leur diversité. Ces points communs passent par des lignes de fractures de la société qui sont aussi présentes chez nous, sous nos yeux.

Les nouvelles de la dernière ligne droite de l’élection présidentielle au Vénézuela signalent un climat très tendu. Jeudi, Chavez a réuni des masses immenses à Caracas. Le candidat commun de la droite de l’extrême-droite et des socialistes est lui aussi très actif. Les sondages placent toujours Chavez en tête. Mais les indices de tentatives de coup de force se multiplient. On parle ici d'un écart final d'environ 5 points. Certains scénarios évoquent moins de 5 points. Les anti-chavistes cultivent la diffusion d’une information selon laquelle l’écart serait encore plus faible. Cette insistance, dans ce contexte signifie une situation où la droite ne reconnaîtrait pas sa défaite et descendrait dans la rue pour déclencher des émeutes. Elles seraient, bien sûr, sans issue. Mais elles gâcheraient la victoire acquise et permettraient une hystérisation de la presse mondiale et des réseaux d’influence de l’empire. En fait le candidat réactionnaire, Capriles-Radonsky ne dit jamais explicitement qu'il reconnaîtra les résultats donnés par le Conseil national électoral. Il dit qu’il reconnaitra « ceux du peuple ». Une formule très ambigüe dont on comprend pourtant bien la finalité. Cela laisse entendre qu'ils sortiront dans la rue pour contester les résultats si Chavez gagne avec moins de 55 % des voix. D'ailleurs, la droite fait circuler un message en ville pour que ses militants sortent dimanche à partir de 16 heures pour fêter la victoire… avant la déclaration des résultats par le Conseil national électoral. Il n’y a pas de consigne concernant les nôtres. Les prochaines heures sont donc lourdes d’angoisse.

Le Monde veut me poursuivre en justice !

Le journal « Le Monde », sous la signature de Gilles Paris, me réserve un encadré sous le titre « Jean-Luc Mélenchon, le « Monde » et le Vénézuela ». Je choisis de le reproduire in extenso pour vous en rendre juge. « Co-président du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon exècre la couverture que Le Monde consacre au Vénézuela du président Hugo Chavez et le fait savoir bruyamment. C'est son droit le plus strict. Pour M. Mélenchon, toute critique de l'expérience "bolivarienne", qu'il dépeint lui-même avec un sens assez limité de la nuance, ne peut relever que de l'ignorance, ou de la volonté de nuire.

Lire la suite »

C'est son point de vue. L'histoire prendra parti lorsque l'heure viendra du bilan définitif de l'ancien militaire à la tête de ce riche Etat pétrolier d'Amérique latine. Faut-il, pour autant, pour défendre M. Chavez, recourir à l'une de ses faiblesses, le goût immodéré de l'invective ? Telle est la ligne que semble se donner l'ancien candidat à l'élection présidentielle française. La fin, pourtant, ne justifie pas les moyens. Lorsque Jean-Luc Mélenchon en est réduit à diffamer publiquement, à plusieurs reprises, un journaliste du Monde, qu'il qualifie notamment de "terroriste repenti" et de "criminel repenti", il s'éloigne de la gravité qu'il revendique comme boussole de son action politique. Et piétine des principes que Le Monde, comme tout autre, entend voir respectés. »

« Le Monde » veut être le journal de référence de notre pays et de bien des manières il l’est en effet. Il doit donc en accepter les servitudes. Notamment il doit se refuser à ce qui est le propre d’un journal d’opinion, qui relève d’une autre légitimité, c’est-à-dire la répétition d’un angle exclusif à propos d’un sujet. Or les papiers du « Monde » sont tous, exclusivement critiques et même insultants souvent à l’égard du Vénézuela. Pas seulement critiques mais militants. Le dire ne signifie pas que je sois hostile à toute critique comme le prétend Gilles Paris. La différence, en toute hypothèse, est que je suis un militant engagé aux côtés de Chavez comme c’est bien mon droit et que rien ne m’oblige à produire des critiques contre lui pour que mon point de vue soit valide. Ce n’est pas le cas d’un journaliste, me semble –t-il. Quelqu’un peut-il proposer à ma lecture une seule ligne de Paulo Paranagua, le « journaliste » du « Monde », qui ne soit pas à charge sur le sujet ? Dès lors qu’il agit comme un militant peut-il se plaindre qu’il reçoive la réplique d’un militant qui ne se laisse pas impressionner par son arrogant usage de la qualité de journaliste ? Par contre, en dépit de mon soutien déterminé à Hugo Chavez je n’ai jamais caché les critiques que je fais à propos de ses relations avec Ahmadinejad, président de l’Iran, critiques dont on m’a dit que Fidel Castro les faisait aussi, ce que les lecteurs du Monde ne sauront jamais. Mais si j’ai, moi, un rapport critique à mes propres engagements si fermes qu’ils soient, tel n’est pas le cas de Paulo Paranagua. Ainsi un militant politique comme moi assume-t-il une position plus ouverte qu’un « journaliste » tel que monsieur Paulo Paranagua. « Le Monde » sait parfaitement quel genre de problème pose sa couverture de la situation au Vénézuela. Ceux qui ne le sauraient pas n’ont qu’à aller consulter dans les services concernés du journal.

Quant à moi, je répète ce que j’ai dit sans qu’on puisse me contredire : Paulo Paranagua a été membre d’une organisation dont les méthodes de combat incluaient le meurtre d’agent de police et de gardien de banque. Est-ce faux ? Si c’est faux pourquoi Gilles Paris ne le dit-il pas ? Il ne le dit pas parce que c’est vrai et qu’il le sait. Monsieur Paulo Paranagua a été emprisonné pour cela au régime de droit commun. Est-ce faux ? Si c’est faux pourquoi Gilles Paris ne le dit-il pas ? Cette seule situation, sans que j’ai besoin d’en ajouter davantage dans les détails dont je dispose, suffit à pouvoir caractériser, dans l’esprit de polémique qu’il a lui-même créé, de « terroriste repenti ». Car c’est une chose d’être un guérillero qui affronte des militaires et la police politique et une autre de s’engager dans des actions du type de celles qu’a mené le groupe dont a été membre monsieur Paulo Paranagua. Tout cela ne serait jamais venu sous ma plume tant de fois, et sans que le journal « Le Monde » ne réponde jamais, si monsieur Paranagua avait eu la pudeur d’éviter de faire la leçon à tous ses anciens camarades de l’époque en plus de ses autres méthodes bien connues en Amérique du sud sur l’art du journalisme tel qu’il le comprend. Car des hommes et des femmes que les circonstances ont conduit dans les impasses du terrorisme de l’ultra gauche en Amérique latine il y en a eu beaucoup. J’en ai connu et j’en connais encore quelques-uns. Je sais parfaitement faire la différence entre eux quand il y en a. Par exemple, je fais une différence fondamentale entre les nobles cœurs qui ont tiré au bazooka sur le convoi de Pinochet, ce que j’approuve, et ces personnes qui ont tirés sur des gardiens de banque ou des policiers dans la rue. Hier comme aujourd’hui je n’ai pas cessé un seul jour d’être politiquement et philosophiquement en opposition radicale à ce type de méthodes. La règle est à présent de considérer que la page est tournée même si elle ne tournera en fait jamais pour certains, soit qu’ils soient psychologiquement détruit par le remord de leurs actes, soit qu’ils en soient morts, soit que d’autres en aient été les victimes. Cette règle a son prix : personne ne fait la leçon aux autres, surtout pas ceux qui ont eu tort et dont les actes ont couté si cher à tout le monde !

Le journal « le Monde » est-il prêt à étendre sa mansuétude pour ces méthodes à d’autres conflits ? Je note que l’intransigeance, que je ne partage pas, qui s’applique à Cesare Batisti ne sévit pas contre Paulo Paranagua. Et si monsieur Gilles Paris pense éclairant de citer le président du Vénézuela comme « ancien militaire », pourquoi serait il interdit de citer monsieur Paranagua comme ancien « terroriste ». Si le mot choque, comment faut-il nommer le type d’activité auxquels il participait, dans ce groupe-là en particulier ? Dois-je l’appeler « noble guerrier à la retraite» ? Et si le médiateur du Monde considère son long dénigrement contre moi comme une médiation il ferait bien de préciser entre qui et qui il l’opère. Et pourquoi j’en suis exclu quoique lecteur assidu comme des milliers de gens qui lisent ce journal et ne supportent pas son engagement vulgaire et grossier dans l’antichavisme primaire et sa mansuétude à l’égard d’un « journaliste » qui se contente de recopier les argumentaires de la pire réaction. Gilles Paris pouvait rêver meilleur rôle que celui qui lui a été confié avec cette commande de circonstance pour un cas aussi glauque que celui de Paulo Paranagua. Je le dis avec gravité et parce que je sais parfaitement bien que « Le Monde » même quand je suis en désaccord absolu avec lui, ce qui est très souvent le cas en politique et en économie, n’est pas réductible aux obsessions d’un individu perdu d’honneur dans toute l’Amérique du sud de notre gauche, Paulo Paranagua.

A présent je lis dans « le Monde » qu’il est question d’engager des poursuites contre moi à ce sujet. C’est un acte militant du journal qui me consterne. Je ne souhaite pas ce conflit. Je ne le cherche pas. Mais s’il doit avoir lieu j’y suis prêt. Après tout, pourquoi pas ? Le bilan de Paulo Paranagua, sa vie, son œuvre, sa relation aux Amériques du sud, ses réseaux d’avant et d’à présent, son embauche au « Monde », tout cela peut intéresser beaucoup la jeune génération de militants qui apprendra ainsi beaucoup sur une époque, ses réseaux, ses permanences et ses déchéances. Et cela permettra de mieux comprendre comment fonctionnent certaines officines de la bonne conscience et leur indignation à géométrie variable devant certaines formes de combat politique.

Mais puisque je suis sur les méthodes et même sur les principes, comme dit Gilles Paris, comment ne pas revenir sur le traitement qu’ont eu à subir les cent vingt économistes qui se sont exprimés contre le traité européen au moment où ils ont transmis une tribune au journal « Le Monde ». Voici ce qu’en dit un des mes interlocuteurs dans ce groupe. « Le texte a été modifié, coupé, caviardé, sans nous prévenir. Je vous mets en pièce jointe le texte initial avec en rouge les coupures du « Monde » : quasiment tous les aspects propositionnels ont été virés pour en faire un texte de pure contestation. Ils ont aussi enlevé la référence aux prix Nobel d'économie : on voit donc bien que la manœuvre visait à limiter la crédibilité et la portée du texte. Alors que j'ai eu le rédac chef des pages « opinions » du « Monde » pendant le bouclage, il ne m'a jamais dit que le texte serait coupé ni qu'il était trop long. Nous avons découvert la version aménagée par Le Monde au moment de sa parution. Autre problème : les signatures du texte. C'est seulement au moment du bouclage qu'il nous a prévenus qu'il ne pourrait mettre que 6 signataires dans la version papier sur les 120, alors qu'il avait le texte depuis 10 jours. Nous nous attendions à en publier une trentaine et avions donc fait une liste de 30. Nous lui avons fait en urgence une liste de noms respectant au mieux les équilibres partisans et associatifs de notre tribune. Il m'a confirmé au téléphone qu'il respecterait cette liste. Résultat il met 11 noms, qu'il choisit lui-même sans respecter notre liste ! Il s'est notamment permis de retirer Frédéric Boccara (commission économie du PCF), alors que nous l'avions mis parmi les 4 premiers signataires. « Le Monde » devait mettre dans la version papier l'adresse du site web contenant les 120 signataires. Ils ne l'ont pas fait et n'ont pas mis non plus la liste sur le site web du Monde. » Voila un témoignage direct et vécu, non ? Si ce que j’ai dit du traitement de notre tribune pouvait faire croire au cas particulier, voilà qui montre une méthode généralisée. Les « principes », disiez-vous ?


445 commentaires à “Je ne suis pas un pigeon. Je m’envole, mais je reviens.”
» Flux RSS des commentaires de cet article
  1. mercure40 dit :

    Bonjour à toutes et à tous, et à toi Camarade Jean Luc et merci pour cet appel solennel.
    L’adoption du traité écrit et signé par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, par la majorité Socio-Libérale actuellement au pouvoir, sans avoir recours aux voix de leurs amis de Droite, a ceci de bon c’est que les « Socialistes » ne pourront rejeter leur erreur sur personne. Je ne regrette pas mon vote au second tour des présidentielles, au contraire je m’en félicite à chaque minute, preuve est faite aujourd’hui que l’incarnation du Socialisme est au Front de Gauche. Les 4 000 000 ou presque de ceux qui ont voté FH au second tour ont au moins cette consolation, d’avoir aidé à démasqué la « Gôche caviar » s’il en était encore besoin. Je plains les militants sincères du PS et parmi eux de vrais amis, qui pensent encore pouvoir changer leur Parti de l’intérieur, du moins c’est ce qu’ils me disent pour justifier leur entêtement à croire que le PS est encore un Parti de Gauche. La plupart sera en première ligne lorsque les méfaits et les contraintes de ce traité se feront sentir. Malheureusement ils se sont fait les complices d’un abandon de la souveraineté de la France, quand ouvriront-ils enfin les yeux ?.
    Ne laissez pas faire, Ne lâchez rien, vive la VIème République. Et L’humain d’abord.

  2. flo dit :

    Ecoutez les interviews dans l'émission de Mermet à l'instant ! Pour ceux qui ne sont pas parisisens, sur la journée d'hier.

  3. françois chaubet dit :

    Comment agir?
    Cette ratification marque la félonie de cette supposée gauche qui n'affiche ses fausses convictions populaire qu'au moment des élections! Ton appel Jean Luc ne doit pas être vain, non tu ne prêche pas dans le désert. Nous devons maintenant rentrer dans une radicalité politique pour chasser les sociaux libéraux et les réactionnaires de tout poil; pour cela il faut s'affranchir du joug du capitalisme, et de son symbole monétaire: l'euro.Pour reconstruire une autre Europe il faut faire table rase, Unissons nous avec les peuples en lutte, Une gréve générale européenne serait un début. Tous unis sous notre drapeau rouge!

  4. Posta 56 dit :

    Les solfériniens n'ont honte de rien! Ils s'en foutent, ils sont dans la communication perpétuelle! Du vent! Aucune idée! Quelque vagues propositions sociétales (ah! le mariage homosexuel!?! et le vote des immigrés?) mais rien sur le social! Ou plutôt si, la destruction, en accord avec la droite, de tous les acquis sociaux! Il y a peu il me semble bien que Mario Draghi, ex Goldman Sachs, a bien dit: "l'Etat Providence, c'est fini"! Il a réussi! Et ce parti prétendument socialiste fait pression sur tous ses députés pour qu'ils votent comme un seul homme! Pour soutenir le monarque Hollande 1er? Mais dans quelle démocratie sommes-nous? Qui sont ces députés dont l'intérêt général n'est pas l'objectif premier? Ils viennent de détruire en 4 mois tout espoir d'une politique de gauche dans ce pays! On ne peut pas les laisser parler seuls au nom de la gauche, c'est insupportable! Ni tous ces journaleux de pacotille parlant sans cesse de gauche en désignant le PS! Nous ne pouvons attendre 5 ans avant d'espérer un très hypothétique succès dans les urnes vue la catastrophe qui va s'abattre sur les français! Si on continue comme çà, en 2017, c'est le FN qui n'aura plus qu'à se baisser pour ramasser le pouvoir! C'est ce que j'ai fait savoir au député du canton Paul Molac (et bien d'autres choses un peu moins amènes). Lui s'est contenté d'une abstention "de soutien" (c'est moi qui le dit), qui pour moi équivaut à un acquiescement, sachant que le tout sera voté sans problèmes...
    Il nous faut absolument un journal, gratuit ou pas, nettement marqué Front de Gauche, contenant des articles de toutes les forces participantes comme des seuls sympathisants. Comment? Je ne sais pas, mais je crois que nous sommes plusieurs à en ressentir le besoin, non pas pour prêcher les convaincus mais pour "distribuer" nos idées! "Front du Peuple" (avant que la "marque" ne soit déposée par le FN!), le "journal de la vraie gauche". Ou alors publier des "dazibaos" sur les emplacements d'affichage municipaux, dédiés aux associations (créer des associations "Front du Peuple"?), détaillant notre programme "l'Humain d'Abord"?.
    Evoqué par certains: concentrons nous sur la lutte en Europe en priorité des priorités! Qu'en est-il d'une grève générale en Europe à la mi-novembre?
    Bon courage à tous! Il va en falloir!

  5. françois chaubet dit :

    @ posta 56
    Les journaux que tu appelle de tes vœux existent ils s'appellent "tracts" et sont très largement diffusés dans les rues, sur les marchés etc.
    Vive la gréve générale!

  6. Poncet dit :

    Il y a quand même quelques différences entre les journaux et les tracts. La principale est que les tracts, en général, ne sont pas réguliers. Et ça, ce n'est pas très bon en matière de communication.

  7. Michel Berdagué dit :

    Vu sur l'agenda le thème du symposium à Buenos- Aires : "le défi de la politique dans un monde multipolaire." !
    Là bravo pour l'humour et le style, il y en a à Bruxelles, Luxembourg et ailleurs "tout éconocroque patenté" où leur seule économie est certifiée conforme tellement qu'elle est dogmatique, rigide et nulle, qui ont du souci à se faire. Nous sommes fiers et d'attaque pour appuyer de toutes nos forces militantes ce défi.
    Vive l'internationale des Peuples très politique.

  8. Courrierlecteur dit :

    Bonjour,
    En douce: "L'Assemblée nationale a adopté mercredi le projet de loi organique mettant en oeuvre la "règle d'or" d'équilibre des finances publiques prévu par le traité budgétaire européen, par 490 voix pour, 34 contre et 18 abstentions.
    Le nombre de votes hostiles est deux fois moins important que lors du scrutin de mardi sur la ratification du traité (70) car les écologistes et des socialistes, qui avaient voté contre le traité, ont voté pour le projet de loi.
    "(AFP, source 20 minutes).
    Pierre Laurent en direct en ce moment sur LCP.

  9. cogilles dit :

    Bonjour
    Actuellement au Sénat, débat sur le traité budgétaire européen. Superbe intervention de Pierre Laurent. Ne serait il pas possible de la porter a la connaissance des usagers de ce blog ainsi que celle d'Andre Chassaigne a l'assemblée Nationale, tous les 2 membres du front de gauche. J'avoue que je ne sais pas comment procéder pour ma part pour mettre les vidéos en ligne. Si elles existent et sont accessibles, ces interventions apportent de l'eau à l'appel de mr Mélenchon.

  10. JONATHAN dit :

    Bonjour les Ami(e)s!
    @ Lionel PG 36
    Oui, tu as parfaitement raison camarade, je crains de m'être quelque peu égaré en imaginant qu'il existait une capacité de résistance autonome au sein du PS. D'ailleurs la liste de ces "glorieux" résistants, au moment de voter le loi organique (moins médiatique que le traité qu'il transcrit dans le droit français), vient de fondre comme neige au soleil. Ils ne sont plus que trois à s'opposer désormais à la "règle d'or" parmi les socialos et aucun chez nos amis les Verts. Honte à ce ramassis d'opportunistes qui font preuve d'une duplicité écœurante.
    Courage à tous pour la suite et vive la Sociale!

  11. Alain Doumenjou dit :

    Aux camarades qui ont voté Hollande au deuxième tour et qui déclarent aujourd'hui s'en mordre les doigts et que "si c'était à faire ils ne le feraient pas", j'ai envie de dire ceci, même si je comprends parfaitement leur colère légitime. Imaginez un instant que Sarkozy ait été réélu et ce que serait la situation aujourd'hui. Le TSCG aurait bien évidemment été voté, tout comme la loi organique sur la règle d'or votée aujourd'hui. La majorité des députés socialistes se serait probablement abstenue comme elle le fit lors du vote du MES. Ce qui nous attendrait alors serait, pour l'essentiel, identique à ce qui nous attend aujourd'hui, avec toutefois une différence qui me paraît très importante sur les conditions du combat qui va s'engager. En effet le PS serait alors, dans cette hypothèse (du moins officiellement) dans l'opposition et, son imposture perdurant, continuerait de pouvoir encore se positionner (comme il le fait depuis tant d'années) en seule alternative crédible à "gauche".
    Aujourd'hui, assumant pleinement la responsabilité de ce qui se passe et n'ayant plus d'autre choix que d'exhiber enfin aux yeux de tous et en pleine lumière sa véritable nature de formation politique de droite libérale, ses oripeaux "socialistes" partent en lambeaux et sa posture d'antan à "gauche" lui devient impossible. Contraint de se l'arracher lui-même, son masque est tombé à terre. La seule alternative à gauche désormais, c'est nous camarades, et celà va se révéler chaque jour de plus en plus clairement. Voyez, aux réactions de beaucoup d'entre vous depuis hier, à quel point l'imposture de cette sociale-démocratie persistait à produire ses effets pernicieux !
    Depuis hier son double jeu a vécu et, en celà, il s'est produit un tournant véritablement historique qui vient de lever une hypothèque qui pesait lourdement sur la construction de la révolution citoyenne. Tout comme l'immense majorité d'entre vous j'ai voté Hollande au deuxième tour,mais sans la plus petite illusion au sujet de la nature profonde du parti au pouvoir aujourd'hui ni sur la politique de droite qu'il ne manquerait pas de mettre en oeuvre. Or je ne le regrette en rien et le ferais encore si c'était à refaire. Oui ce parti est indigne et donne la nausée, mais, camouflé dans l'opposition, il serait encore infiniment plus nocif et nuisible pour la lutte qui est en marche,qu'il l'est aujourd'hui, exposé qu'il est désormais en terrain et à visage...

  12. jean ai marre dit :

    Chers camarades de ce blog.
    Je ne sais pas si quelqu'un sera attiré par mon commentaire, vu que beaucoup viennent ici pour poser une prose.
    Je suis fortement surpris par le ton solennel de Jean-Luc, par la façon de mettre en garde tous les citoyens de ce pays. Si je le sens dépité, je devine son envie de débattre avec fermeté de la politique que va mettre en place ce gouvernement. Et nous que faisons nous en attendant ?
    Dénoncer le PS, tous les commentaires le font, dire que le PS n'est pas à gauche, ça fait rengaine.
    Peut on demander au Front de Gauche qu'il affirme solennellement sa rupture avec le gouvernement ?
    Il est temps que nous trouvions des formes d'actions politiques efficaces autres que de faire une promenade dans nos villes en scandant des slogans. Nous pourrions nous servir de twitter et de mails pour inonder les élus.
    En espérant être lu et entendu.

  13. pascale71 dit :

    Post313.
    On est d'accord il faut affirmer notre différence avec ce gouvernement que nous nous sommes la vraie gauche.
    User nos semelles sur le bithume ça suffit ! il serait temps que nous nous affirmions parce que la plupart des gens ne font pas la différence.

  14. Guilloux dit :

    M. Mélenchon, nous avons entendu votre appel dont le caractère solennel est justifié par la gravité de la situation. Les responsables de cette forfaiture, et particulièrement les sociaux libéraux, devront, tôt ou tard, rendre des comptes à la Nation et au Peuple.

  15. Sonia Bastille dit :

    @ Jean-Luc Mélenchon @ Tous
    L’assemblée Nationale autorise à une large majorité (477 députés pour (dont 282 députés de gauche) et 70 contre), le Chef de l’État à ratifier le TSCF. La majorité absolue était de 274 députés.
    La France perd donc une grande part de sa souveraineté budgétaire. Le (la) politique et l'intérêt général seront donc claquemurés dans les nouvelles prisons des peuples que sont l'UE et l'euro.
    La prochaine étape que nous prépare la Commission Européenne sera les protocoles obligeant les États à engager sans délai les réformes structurelles... Dans la bouche des Commissaires cela veut dire remise en cause des états providence et des budgets sociaux; lutte contre les déficits des comptes sociaux notamment Sécurité Sociale;privatisation des services publiques notamment l'école mais aussi des secteurs comme la santé, la justice, l'ordre public qui sont, aux yeux des Commissaire européens autant de dépenses qui vont à vau l'eau et alimentent l'endettement. L'unicité et l'intégration européennes, le maintien coûte que coûte de la zone euro et donc de l'euro se feront au détriment non seulement des souverainetés nationales ou des économies productives mais aussi au détriment des états providence. Dans quelques mois, nul ne devrait donc être surpris que les comptes de notre Sécurité sociale devront recevoir l'aval des instances européennes.
    N'oublions pas que la LOLFSS est régie par la LC 96-138 du 22 février 1996, Article 47-1 de notre Constitution.

  16. Ouilya dit :

    312 @ Alain Doumenjou
    Exactement camarade et je pense que c'est à cela que voulait en venir le FdG afin de nettoyer la gauche de ses falbalas trompeurs. Maintenant, les peuples sauront à quoi s'en tenir quand ils entendront "socio-libéraux".
    Attendons les effets de ce traité sur nos concitoyens et soyons prêts à leur ouvrir les yeux et à les canaliser ailleurs que dans les bras de l'extrême droite car l'Histoire est têtue.

  17. Manu dit :

    Une remarque sur les critiques vis à vis de Merkel par une expatriée en Allemagne.
    Angela Merkel est la chancelière allemande, pas la chancelière européenne. Ses exigences au niveau européen sont soutenues par une bonne majorité de la population allemande. Même si cette politique est une catastrophe pour les autres, elle fait son travail : elle mène une politique qui avantage l'Allemagne et l'opinion publique allemande la soutient globalement.
    En revanche, les dirigeants politiques des autres pays qui sont dans la gadoue ou vont bientôt s'y trouver ne font pas leur boulot. Ils auraient toute latitude pour s'opposer à Merkel et dire que cette politique ne leur convient pas. Mais ils n'osent ou ne veulent pas. Donc Merkel impose sa politique avantageant l'Allemagne et les autres pays du Nord.
    Le jour où la crise touchera l'Allemagne, il est probable que Merkel fera ce qu'il faudra pour que les allemands n'en pâtissent pas trop. Si la finance venait à menacer l'Allemagne, le gouvernement allemand prendrait sans doute les mesures nécessaires pour la réguler. Au contraire des autres pays il est plus à l'écoute de son opinion publique.
    Une dernière chose importante : la constitution allemande oblige le gouvernement à loger tout citoyen. Même les gens qui recoivent Hartz IV (le revenu minimum) doivent être logés décemment.
    La constitution francaise oblige la France à faire de même: "Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence". La différence fondamentale est que le gouvernement francais s'asseoit sur cette obligation et que personne ne cherche à faire appliquer la constitution.

  18. Fred dit :

    Eh vous tous, je viens d'dhérer au parti de Gauche. Je n'en pouvais plus d'avoir le cul entre deux chaises!
    A vous tous!

  19. MARO dit :

    Quelqu'un propose d'inonder les députés du PS ayant voté le traité instaurant l'austérité à perpétuité de mails. Je veux bien mais comment trouve-t-on leurs adresses? Quand on écrit à l'Elysée, c'est gratuit mais quand on écrit au Palais Bourbon ne faut-il pas affranchir?

    L'appel de Jean-Luc Mélenchon a été lancé également de l'Etranger comme celui du Général de Gaulle. Personnellement je trouve une certaine ressemblance dans le ton et l'élocution un peu : cela prend aux tripes. J'ai photocopié le texte et j'en ai porté une copie à la permanence de mon député en disant à la secrétaire "voici une info pour le député". C'est un PS réélu grâce aux voix du FdG et qui a voté l'austérité sans état d'âme, a dit la presse locale.
    Faire raser les murs à ceux qui étaient contre le TSCG dans l'opposition et qui une fois aux manettes sont pour, cela ne serait possible que si nous étions nombreux à intervenir souvent. Leur donner mauvaise conscience en leur écrivant n'est valable que s'ils lisent le courrier. La clé n'est-elle pas sur le terrain, dans leur circonscription car dans notre département, ils ont su durant plusieurs mandats "arroser" surtout depuis que le PS détient presque tous les pouvoirs locaux.
    Bref, du pain sur la planche mais le pire serait de baisser les bras et attendre les prochaines élections.

  20. Cécile 63 dit :

    @Courrierlecteurs (17h49):
    Lors du vote sur la loi organique contenant la règle d'or, c'est la débandade: il ne reste plus que 3 députés PS qui votent contre et... aucun écolo. Tout cela est admirable de cohérence politique. Que se vayan todos!

  21. michèle dit :

    Allez donc pigeon voyageur au delà des mers chercher cette énergie qui nous fait un tout petit peu défaut. Car il y a eu sous les pavés la plage, mais aujourd'hui sous le béton les ruisseaux s'écoulent, ils murmurent, ils bruissent quelques fois des branches s'accumulent et alors ils se gonflent, petits lacs de retenues tout petit lac puis le bruit reprend son cours. Ne pas être impatient encore et encore sur métier remettre son ouvrage, parce que nous savons que notre cause et juste... Tout simplement

  22. Alain Doumenjou dit :

    Il est indéniable que nous tous qui lisons très assidûment ce blog et y intervenons plus ou moins régulièrement, pouvons nous compter parmi les citoyens motivés qui s'informent et brûlent d'en découdre avec la pensée unique et ceux qui la servent. Nous ne sommes fort heureusement pas les seuls puisque plus de quatre millions d'électeurs ont voté pour Jean-Luc, alors que nous ne sommes ici que quelques milliers. Il est en tout cas probable que ce qui s'écrit sur ce blog reflète assez fidèlement ce qui se passe dans la tête des très nombreux camarades qui ne viennent pas s'y exprimer.
    Or on sent s'élever de plus en plus de la colère accompagnée de beaucoup d'impatience. C'est encourageant pour l'esprit combatif que celà révèle, mais attention ! L'impatience est également un danger lorsqu'elle égare et conduit à des actions irréflèchies, mal préparées ou prématurées, lancées simplement parce qu'"on n'en peut plus d'attendre".
    La stratégie du Front de Gauche et que mène Jean-Luc en son nom, implique d'avancer pas à pas et par étapes et en celà elle ne cesse de progresser en atteignant ses objectifs un par un, mais surtout pas à marche forcée pour aller tout droit à la défaite. Il ne faudrait pas que des camarades commettent, à titre d'exemple, l'erreur d'avoir cru que la manif du 30 septembre avait pour vocation de faire reculer le gouvernement ou les députés sur l'adoption du TSCG et en celà la voient comme une sorte d'échec. Sa mission était d'être un marqueur de terrain, de planter un jalon dont l'avenir montrera l'importance. Et en celà cette mission a été parfaitement remplie. Bien d'autres actions de cette nature (et je ne parle pas focément de manifs) devront être conduites avant de pouvoir engager les batailles décisives. L'heure est à la mobilisation (qu'il faut rendre peu à peu de plus en plus massive) et au travail de préparation (qui parfois doit s'accompagner d'une apparente discretion) du futur champ de bataille. C'est toujours ingrat et peu spectaculaire mais fondamental. L'heure viendra, et plus vite qu'on le croit. Ne prenons pas ces préparatifs pour de l'inaction, le capitalisme n'a jamais été défait, et ne le sera jamais par un "blitzkrieg" impétueux. Il n'est pas question d'attendre 5 ans sans d'agir, mais l'heure n'est pas encore venue de prendre le Palais d'Hiver. Et pourtant il tombera.

  23. Menjine dit :

    L'Europe de la concurrence, ça n'a pas de limite et cela ne s'arrête jamais. Je viens de lire un article alertant sur les conséquences d'une directive européenne concernant les passations de marchés publics. L'annexe 16 de ce texte ne propose pas moins que les "règles régissant les marchés publics s'appliquent aux services de Sécurité sociale obligatoire".
    Bref, nos caisses de sécurité sociale risquent d'être mises en concurrence obligatoirement (chaque année si j'ai bien compris) avec des assurances privées. Il leur faudra répondre à des "appels de marchés" et les pouvoirs publics jugeront de "l'offre la meilleure". Vous savez les caisses de sécurité sociale c'est ce qui fonctionne grâce à nos cotisations: les salariales et les patronales (le salaire dérivé), cela s'appelle de la Solidarité. En revanche les grands groupes privés du type Allianz ou Médérick (de frérot Sarko) ce sont des assurances, c'est à dire des entreprises capitalistes juteuses.
    Comme pour la directive Bolkenstein, la directive Barnier, ses annexes et ses coups fourrés continuent à nous entraîner sans fin dans le gouffre capitalistique. Les députés européens et la candide Pervenche Bérès (députée européenne socialiste) viennent de voir qu'il y avait peut-être là un problème.
    Nos députés de la gauche européenne, du FdG, Mélenchon et les autres feraient peut-être bien de mettre leur nez dans cette affaire et de monter au créneau car tout de même on ne va pas se laisser déposséder du fleuron des acquis de la Libération : la Sécurité sociale, au profit de Axa, Allianz et tutti quanti.
    Un nouveau front s'ouvre qui n'est pas secondaire.

  24. turmel jm dit :

    Pour distribuer nos idées FdG dans notre canton nous avons essayé une méthode. Toutes les semaines pratiquement un collage. Distribution de tracts au marché, et boites aux lettres. Le journal l'humanité est également un outil de communication. Pas besoin d'être communiste pour le lire et même le vendre. Et chaque mois Assemblée citoyenne.
    Ceci a certainement porté ses fruits puisque à la Présidentielle JLuc fut le troisième avec :17,9% score jamais atteint, et qu'aux législatives malgré la baisse généralisée du FdG, nous avons fait mieux que résister avec plus de 11%.

  25. ermler dit :

    @ Maro 21h52
    Voici un lien sur la liste des 577 députés. En cliquant sur leurs noms, tu accèdes à leur adresse e-mail.

  26. Michel Berdagué dit :

    Madame la Ministre de la Santé : NON ce ne sont pas les Français qui consomment trop de médocs. Voilà que les solférinos dans la santé reprennent toute la rhétorique culpabilisante des gouvernements réactionnaires. Si il y a prescription par la médecine et facultés du même nom ce sont par des médecins ayant passé leur Doctorat et habilités à exercer quand dans cet art particulier qui doit prendre toutes les distances avec les saigneurs Diafiorus et autres, leur indépendance vis à vis des laboratoires tous privés et pour les profits marchands est sujette à caution - il faut voir l'argent pour arroser, voyages et autres pour faire vendre du médoc privé à large spectre de profits juteux. Là est le noeud, et j'apprends par le rigolo de service que vous êtes agrégée, et plus, donc vous savez ce que vous dites et faites dans ce gouvernement qui nous force à être tous exangues et malades par austérité légale avec toute les ordonnances de la Sécu issues du C.N.R. mises à la poubelle. Ah, lisez ce que Menjine informe et met en lumière @ le 11 octobre à 0h13.
    La concurence libre et non faussée pour la santé et guérir les maladies dans une montagne de profits pour une poignée de milliardaires. Il doit y avoir là comme un impossible et la cause des pathologies manifestes.
    Il y a plus qu'un Malaise dans la Culture et Civilisation.

  27. octobre dit :

    @cécile (321)
    Les verts en France ou ailleurs ont toujours donné l´impression d´avoir peur de se noyer dans un verre d´eau.
    Après tout, pourquoi pas. Il parait qu´ils sont bio-dégradables. Cela ne ne causera pas de grands dommages écologiques.

  28. bernard hugo dit :

    Qui sont donc ces trois députés socialistes qui ont voté contre la loi organique ? Quelqu'un peut'il nous renseigner sur le détail de ce scrutin ?

  29. erlea2904 dit :

    Discours d'ouverture de Cristina Fernández Kirchner , présidente de l'Argentine le 10 octobre pour le 3ème Anniversaire de la Loi de Services de Communication Audiovisuelle auquel participe Jean-Luc qui y a été invité.

  30. j-jour dit :

    France2 et Chavez : Acrimed revient sur la "correction qui ne corrige pas tout". Elle aurait été consentie par la chaîne suite à des protestations de téléspectateurs "attentifs". Acrimed se demande si le mea culpa aurait eu lieu sans l'intervention de ces derniers. On peut aussi se poser la même question au cas où Chavez ne l'aurait pas emporté.

  31. DAVID JV dit :

    @ tous
    Je vous laisse "savourer" ce passage du projet de loi organique adoptée avant hier par le l'AN.
    "2° Dès leur prise de fonctions et conformément aux engagements pris devant les Français, le Président de la République et le Gouvernement ont agi pour un rééquilibrage de la politique européenne. Ils ont demandé à cet effet que le traité soit complété par un pacte pour la croissance et l’emploi adopté à l’occasion de la réunion des chefs d’État et de Gouvernement de la zone euro des 28 et 29 juin 2012. "

    @ Menjine(324)
    Peux-tu citer ta source stp. merci

    @ Michel BERDAGUE (327)
    "... et guérir les maladies dans une montagne de profits pour une poignée de milliardaires. Il doit y avoir là comme un impossible et la cause des pathologies manifestes."

    Justement non, c'est bien cela le problème ! Tant que le secteur du médicament, et l'industrie pharmaceutique répondra à une logique de marché, et de manière assez étonnante pour certains, elle n'aura aucun intérêt à soigner. De la même manière que pour l'argent, l'économie et tout système productiviste n'aura pas intérêt à ce qu'il n'y ait plus de dette. Dans la santé, c'est idem, les "banquier de la santé" ont plutot intérêt (et le quoitidien nous le prouve tous les jours) :
    - à dégrader notre santé et tout y concours : vaccins inutiles et souvent dangereux (sérum bovins, adjuvants contenant des métaux lourds : mercure,aluminium...etc), Médiator (...etc), dépendance accrue au chimique et dégradation continue du système immunitaire "naturel", antibiotiques, la liste est longue. Et, de manière paradoxale, malgré un secteur pharmaceutique "à la pointe", le taux de cancer, allergies, maladies auto-immunes et neuro dégénératives en occident est bien plus important que dans le sud mais aussi qu'au Japon
    - à maximiser les profits en diminuant leur budget de recherche tant en montant accordé à la R&D qu'en délocalisant celle-ci et en accordant plus de budget au lobbying, c'est à dire à la corruption et à la communication et organisation de conférence, congrès, publicité en tout genre.
    Bref, comme tu le dis Michel avec d'autres mots, j'en suis venu à la conclusion que l'économie de marché est radicalement incompatible avec le secteur de la santé au sens large. Pour faire simple : le secteur public a intérêt à ce que les gens soient en bonne santé, le secteur privé a intérêt à ce que que les gens se soignent.
    Pathétique...

  32. françois chaubet dit :

    @bernard hugo et aux autres
    Le lien sur le scrutin de la loi organique.

  33. Invisible dit :

    A l'époque qu'on vit, beaucoup de citoyens ont besoin de réviser les fondamentaux de notre organisation sociale que la bande à Sarko s'est employée à obscurcir. On peut dire qu'en 5 ans, ils en ont fait, du mal.
    Il va nous falloir un kit militant, type celui de Chavez, pour faire nos révisions.
    Ex : la retraite par répartition, c'est les actifs qui paient les retraites au lieu de : j'ai payé, je veux récupérer mon placement.
    Sur la sécu, utiliser le mot cotisations et non le mot charges.
    Tout ce que est dit ici sur ce blog.
    Et au sujet des toubibs, qu'il y en a de deux sortes. Ceux qui veulent devenir riches sans se soucier de l'humain et ceux qui veulent soigner... Peut-être remettre en lumière le serment d'Hippocrate ? Je crois qu'il faut mépriser les cupides et leur faire une contre-publicité. Tout le contraire du travail accompli par l'équipe Sarkozy, qui, je le répète, a fait beaucoup de mal. Ils ont détricoté. On doit retricoter !
    Le terrain était resté inoccupé trop longtemps. Quand je lis ici que des gens font des collages hebdomadaires et que cela rapporte à la fin, je ne suis pas surprise. Il fallait s'y mettre, c'est tout. Je trouve cela formidable. Admiration.
    Oui, il ne faut pas se décourager. Rien n'avance de façon spectaculaire, mais à la longue. Pierre par pierre. Il y a les petites pierres de tous les jours et les grosses pierres comme le 30 septembre ou le 9 octobre.
    Comme a dit Jean-Luc à Bastille : "Mais on était où ? On s'est retrouvé."

  34. j-jour dit :

    @David JV
    Il m'avait semblé que la phrase "il doit y avoir là comme un impossible et la cause des pathologies manifestes" de Michel Berdagué allait exactement dans le sens du développement très intéressant que vous nous livrez et des conclusions que vous en tirez.

  35. Michel Berdagué dit :

    DAVID JV
    C'est un impossible et la cause même des pathologies de mauvaise santé, de mettre en avant les contradictions ce n'est pas les approuver, bon avec qqs 2000 caractères et sachant que le décryptage et les analyses sont particulièrement complexes et malgré tout très simples à comprendre : c'est le système lui-même qui génère les difficultés pour continuer à engranger et dans un même temps nous aliéner, en travaillant plus pour certains tout en favorisant la précarité et l'insécurité flexible pour être abruti et surtout de n'avoir plus de sens critique donc de pensée. C'est très grave et tu as pointé la folie dans ce pathétique tragique. Donc Debout et résistons aux sacrifices programmés et institués dans cette orientation européenne.
    Nous avons avec l'Humain d'abord -en sachant que parfois les humains sont capables du pire- mis en marche un Programme a minima pour empêcher toute résurgence du pire destructeur. Il vient de passer 1 an et il marche assez et il a tout le potentiel pour grandir.

  36. DAVID JV dit :

    @ Michel et j-jour
    Autant pour moi, vous avez raison. Disons que mes 2000 caractères se sont ajoutés utilement aux tiens !
    Amitiés

  37. françois chaubet dit :

    Sur la loi organique: les 3 députés du groupe RSC ayant voté contre sont des députés MRC (Chevenement), a consulter avec attention les interventions de Marie Françoise Bechtel ici.

  38. jean ai marre dit :

    @ 312 Alain Doumenjou
    "Imaginez un instant que Sarkozy ait été réélu et ce que serait la situation aujourd'hui. Le TSCG aurait bien évidemment été voté"

    Imagez que DSK ne se soit pas crashé au Sofitel, le vote pour virer Sarko aurait été le même et que ferions nous aujourd'hui ?
    Pour faire court, vaut il mieux participer à une majorité de Gauche qui va faire les réformes que la droite n'ose pas ou ne pas participer à cette mascarade élective et contribuer à la mise en place d'un gouvernement de droite qui somme toute n'est pas pire ? Dans un cas comme dans l'autre, je vote pour quelqu'un dont je ne me sens pas représenté.
    "La droite en a rêvé, le gauche l'a fait".

  39. bernard hugo dit :

    Merci pour les liens à Emler et François Chaubet.
    Ainsi ce sont les trois députés "chevènementistes" du MRC qui ont voté avec conviction et cohérence contre le TSCG et contre la loi organique. Pas un seul socialiste n'a eu ce courage. Cela montre en tous cas qu'il ne faut plus compter sur la moindre défection à la gauche du parti. J'espérais qu'Henri Emmanuelli sauverait l'honneur. J'avoue ne pas comprendre : qu'avait-il à perdre ? Incohérence totale ? Qu'en sera-t-il des sénateurs ?

  40. Jean dit :

    Un traité pourri voté par les deux droites : celle qui ne s'en cache plus et l'autre qui en a encore honte ! Qui se ressemble s'assemble, quoi qu'on dise !

  41. Glières dit :

    Nous devons cesser de nous morfondre au sujet des médias qui parlent en mal ou en pire, ou pas du tout, du Front de gauche. C’est tourner en rond, gaspiller de l’énergie et du moral alors que nous devrions retourner ces comportements à notre avantage puisque c’est la preuve que nous représentons pour eux la seule menace crédible.
    S’il s’agit, comme on l’entend souvent dire, d’une guerre économique et sociale, alors ce sont des ennemis qu’il faut traiter comme tels mais avec intelligence pour qu’on puisse éventuellement les retourner à notre avantage le moment venu.
    Le combat difficile et indispensable que nous menons ponctuellement sur le terrain au moyen de tracts, de grèves, de meetings et de rassemblements de dizaines de milliers de manifestants qui ne font pas l’information, et pour cause, doit être porté directement sur le front des médias.
    La majorité des citoyens gobe tout cru et tout mâché, à la radio et à la télévision surtout, l’information qui leur est distillée. C’est un fait qui n’est pas nouveau mais qui est amplifié par la concentration des médias, leur absence de pluralité, et leur dépendance quasiment exclusive aux deux forces politiques alternativement au pouvoir et aux puissances permanentes de l’argent.
    Il faut donc aller systématiquement au devant des citoyens, leur apporter régulièrement une autre information, une information libre de toute polémiques et de tout préjugés, au moyen du média le plus facile à mettre en œuvre et qui a fait ses preuves, un petit journal gratuit - tout petit, il se lira d’autant plus facilement - dans la forme et l’esprit que j’ai proposés dans mon message n°208 du 9 octobre.
    Ainsi, des milliers et des milliers de citoyens pourraient y lire, par exemple, l’appel de Jean-Luc Mélenchon ce 9 octobre 2012. Ce gratuit pourrait être au Front de gauche ce qu’était au général de Gaulle Radio Londres, à cette exception près mais de taille, que les lecteurs ne risqueraient pas leur liberté en le lisant mais la préserverait, ce qui déjà n’est pas rien.

  42. pichenette dit :

    Bienvenue à "Fred" n°319, "maintenant tu n'auras plus le cul entre deux chaises", tu vas être obligé de rester debout pour maintenir une vigilance constante...
    C'est quand même assez extraordinaire que la Sécu sans cesse traînant un trou, selon la belle expression consacrée, si déficitaire donc qu'Elle intéresse tant le Privé alors que la doctrine unique de ce dernier est de faire du fric!
    Il serait bon de détricoter les manipulations ourdies par les capitalistes autour de la santé. Déjà dénoncer les scandales des partenariats public privé lors de la construction d'hôpitaux, les prescriptions honteuses de flopées de médicaments sensés soignés des gens que nombre de médicaments rendent malades, les médecins traitants contraints de fonctionner selon des diktats que certains ont la grandeur de refuser...
    La Sécu est malade des exonérations des cotisations, du chômage..Les recettes font défaut et des dépenses sont injustifiées.
    Les dossiers, livres existent pour montrer ces scandales mais les capitalistes du toujours plus agissent en bandes organisées, à nous d'en faire autant, soutenons les personnels soignants en lutte dans cette société qui cultive les pollutions physiques, psychiques, chimiques, intellectuelles. Optons pour une alimentation saine, une vie plus simple..De toute façon ce que l'on ne veut pas s'imposer va nous tomber dessus.
    Soutenons et développons l'économie sociale et solidaire, glissons entre les doigts des rapaces prédateurs de chair humaine soutenus par des traites au pays.
    C'est la qualité de vie qu'il faut soutenir, accepter d'être mortel et que la Constitution Française ne soit pas mise à la poubelle par des Zélus qui initient des Grands Projets Inutiles Imposés qui devraient au minimum être abandonnés vu l'austérité qu'ils imposent comme l'aéroport de NDame des Landes, l'EPR, les lignes THT...Fée lectricité du lave linge que nous avons réussi à transformer en sorcière délivrant des philtres empoisonnés.
    Faisons tanguer le bateau

  43. @ 323- 23h50 Alain Doumenjou
    Entièrement d'accord avec ton analyse. Les choses d'ailleurs iront d'autant plus vite (sans vouloir souhaiter la politique du pire) que les sociaux libéraux appliqueront à la lettre le dogme ultra libéral de façon générale et le TSCG en particulier. Chaque recul, mécaniquement engendré, en appelera un autre pire que le précedent. A chaque fois, nos analyses critiques et nos propositions gagneront du terrain. Ce que nous dit @ j-jour 10h03- confirme ce point de vue. Il faudrait tout se suite une Loi réformant totalement le financement et le fonctionnement des médias, mais dans cette attente des victoires sont possibles.France 2 a reconnu ses mensonge sur Chavez " suite à des protestations de téléspectateurs attentifs ". C'est la preuve que ne rien lâcher paie. Il faut donc à chaque fois que c'est possible protester contre les médias qui désinforment. Ce principe est transposable évidemment aux autres domaines où les choses vont mal, c'est à dire à tous, finalement.
    Il en est de même vis à vis du PS. Certains voudraient une rupture dramatique et théatrale. Les médias, encore trrop puissants, même s'ils commencent à reculer un peu, nous assassineraient littéralement ! Nous serions aussitôt au terme d'une campagne de presse de rouleau compresseur, classés ennemis de la "gôche", encore plus catalogués d'extrême gauche, poussés "vers la sortie" puisque réduits au statut d'officine gauchiste sans intérêt et sans avenir. Alors que sur le fond une rupture serait tout à fait justifiée. Bien plus efficace à mon avis, est cette prise de distance sur le fond des questions "aujourd'hui plus qu'hier, et bien moins que demain" à chaque reculade, renoncement, décision stupide des sociaux libéraux. Progressivement, la gauche de salon, comme des centristes (ça n'est pas un compliment !) se réfugie sur les terres idéologiques de la droite. Elle libère du terrain par cette politique de la "terre brûlée". Mais nous ne sommes pas encore assez nombreux, aujourd'hui, pour occuper tout cet espace libéré. Grâce à nos avancées progressives, un jour, nous apparaîtront comme la seule formation authentiquement de gauche, capable de gouverner. Je considère bien plus efficace
    l'excellente déclaration de Pierre Laurent qui dit à propos du TSCG: "Ne comptez pas sur nous. Cette ratification est une faute politique" que de fulminer : " le PS est un parti de droite, nous sommes fâchés avec lui ".

  44. Menjine dit :

    @David, 10h14
    A propos de l'attention que j'attirais par le post 324 sur les effets catastrophiques que peuvent avoir la "directive européenne sur les Marchés publics et son annexe 16", c'est la lecture d'un article que m'a imprimé un copain sur Médiapart pour me le faire lire, article du 10 Octobre, de Ludovic Lavant, intitulé "Bruxelles veut ouvrir la Sécurité sociale au privé".
    Cela m'a paru grave et digne d'attirer notre vigilance. Je n'avais pas mis de lien car je ne suis pas abonnée à Médiapart et je n'avais pas moyen d'envoyer, j'ai essayé de faire un résumé "honnête? " de mon point de vue du moins.

  45. DAVID JV dit :

    @ Menjine
    Oui, oui, pas de soucis, c'est juste que le sujet m'intéresse et qu'en général, j'essaye de remonter à l'info pour me forger mon opinion même si ce que tu décrit est, de toute façon et à l'évidence, un processus rampant.
    Fraternellement

  46. JM77FDG dit :

    @Gilbert La Porte
    La coalition extrêmedroite-droite-centre incluant le PS n'existe pas dans ce cas présent car l'extrême droite, la droite populaire,les chevênementistes et Jean Lassalle (!) n'ont pas voté ce texte. Pour autant, je n'apprécierait pas qu'on nous associe à eux (notamment les deux premiers cités).
    Sur ces deux textes - en occultant les contorsions des "bébés" Emmanuelistes et de deux trois écolos - je résumerais: les libéraux (sociaux ou pas) ont voté pour, les autres (Nationalistes, Gaullistes tendance poujadistes, souverainistes de gauche et socialistes/ communistes internationalistes) contre.

    C'est malheureusement plus compliqué que nous contre les autres.

  47. Antraigues dit :

    @françois chaubet (306)
    L’idée d’un journal gratuit est peut être à creuser. La diffusion d’un journal gratuit (quotidien) et des tracts (ponctuels) n’a rien à voir en termes de proportion. Et d’abord, est ce que les journaux gratuits actuels ne sont pas des tracts ? Ils sont distribués aux passants, aux sorties de métro ou tramway, et ils reflètent souvent une opinion politique (c’est surtout flagrant dans le cas « direct matin » qui appartient à Bolloré et a toujours soutenu ouvertement Sarkozy.) Pourquoi ne pourrions-nous pas en faire autant ? Concernant le mode de financement, je vais sans doute me faire incendier mais ne serait il pas envisageable d’accepter des ressources publicitaires d’annonceur ciblés correspondant à des critères sélectifs (environnementaux, sociaux), par exemple des coopératives, des mutuelles, des assoc. ? Ce journal s’adresserait en priorité au public qui n’achète pas de journaux, avec des articles courts et synthétiques, en fait sur le modèle de ce qui existe déjà mais avec des infos soigneusement sélectionnées.
    Le tractage, indispensable, atteint rapidement ses limites en milieu « hyper » urbain. Lors de mes trajets domicile – travail, je ne reçois que rarement des tracts, en revanche des journaux gratuits j’en récolte tous les jours. L’autre avantage d’un journal gratuit, c’est qu’il est lu par pratiquement tout ceux qui le reçoivent quelques soient leurs opinions.

  48. DAVID JV dit :

    @ tous !

    le lien pour lire l'article mentionné par Menjine.

  49. Gilbert La Porte dit :

    @ JM77FdG
    Je sais bien que les deux frontistes ont voté contre le TSCG. Mais je ne dirais pas, comme Ariane Walter, dans un papier que j'ai lu sur Le Grand Soir, pour autant, que j'embrasserais la nièce à Marine Le Pen et le Gilbert Collard pour leurs votes. Leurs motivations sont à l'opposé du sens du NON du FdG, me semble-t-il : nationalistes vs universalistes.
    Pourquoi j'introduirais un trait d'union entre extrême-droite, droite et centre droit dont le PS : c'est parce qu'il existe très clairement des passerelles entre ces trois blocs symbolisés par :
    - la haine raciale ("Le Pen au chocolat") entre l'extrême droite et la droite ;
    - la politique sécuritaire et austéritaire entre la droite et le centre droit.
    Au point qu'à mes yeux, ils ne forment plus qu'un bloc : eux contre nous. Comme au Venezuela. C'est à mon avis la seule façon de nous extirper de la lente glissade de la social-démocratie à l'européenne vers le socio-libéralisme atlantiste.
    Donc de mon point de vue, et pour évacuer le nuage de fumée pour nos concitoyens peu politisés, ou formatés par les médias "classiques", il devient urgent et nécessaire de se démarquer de la "majorité présidentielle", ce qui veut dire tout simplement s'inscrire dans une alternative visible et forte par rapport à l'alternance à la papa pour paraphraser Jean-Luc Mélenchon.

  50. Bonjour Jean Luc, Bonjour à tous
    Oui, la tranchée a été tenue, Très bonne prestation de nos orateurs à l'Assemblée Nationale et au Sénat,
    Jean Luc a du avoir les oreilles qui ont sifflé aujourd'hui, les perroquets du PS, ont rappelé que Jean Luc Mélenchon a voté pour Maastricht, on voit bien dans quel but ils le disent. Pour nous au PC, où à l'époque, j'en faisais parti, avons grandement lutter contre, et nous sommes et serons toujours contre, pour autant, vouloir toujours discréditer Jean Luc Mélenchon, pour ses erreurs passés est vraiment bas de leurs parts, mais comment s'en étonner, avec Ce Président, qui bassement, lors de sa candidature aux Présidentielles a promis de renégocier le TSCG (et non renégocier) et qui avec force et vigueur, son gouvernement a soutenu le traité Merkel-Sarko-Hollande – c'est qui les traites ! Traites aux peuples Français, en toute connaissance de cause, avant mai 2012, ce traité n'était pas bon, et maintenant ? oui au fait maintenant quoi ? Rien n'a changé, si, si, si, son seul but était d'être Président . Je me souviens lors qu’Alexis Tsipras (Front de Gauche Grecque) a demandé d'être reçu par le Président de la République François Hollande, et bien, personne du gouvernement n'est venu le saluer, honte à eux !
    Thierry Foucaud Vice Président, groupe communiste, sénateur a eu droit à la parole en dernier, après le départ massif des Sénateurs, honte à ce Gouvernement pour autant de mépris,
    J'avoue que la vidéo de Jean Luc, donne la chair de poule, mais, plus que jamais le Front de Gauche doit se renforcer avec d'autres militants (es) et d'autres partis de gauche, et d'être à Gauche toute, je pense que maintenant le moment est venu.
    Fraternellement à Tous les Camarades
    Et bonne continuation à Jean Luc


Blog basé sur Wordpress © 2009/2015 INFO Service - V3 Archive