17oct 12
Un agenda chargé m’attend à Montevideo où je me trouve dorénavant. J’y viens faire provision de savoir-faire auprès des dirigeants du « Frente Amplio ». Il est parvenu à faire élire deux fois de suite un président de la République issu de notre gauche ! Et, entre autre chose, à réduire de plus de moitié la pauvreté qui accablait ce pays. Je publie ce que j’ai écrit en Argentine par petits bouts quand j’ai eu le rare loisir de m’asseoir devant mon clavier ces derniers jours. La conflictualité est si grande là où je suis passé ! J’ai donc cru meilleur de ne rien raconter pour l’instant des rencontres que j’ai eues. Ainsi nul ne pourra abuser sur place de mes propos pour les batailles qui se mènent avec tant de férocité. Ainsi, par exemple, de mes entretiens avec la présidente de la Nation, Cristina Kirchner ou de son vice-président Amado Boudou, ou bien avec le très exposé Martin Sabatella, en première ligne pour la mise en place de la loi de libération des médias. Mais cette note traite aussi de l’incroyable abandon du gouvernement devant les liquidations des entreprises qui ont été les symboles de la campagne électorale à gauche. J’ai suivi ça chaque jour. Quand on m’a raconté le procès de Roanne, j’avoue que j’ai eu du mal à garder la distance. Au total, l’écœurement emporte tout. Et c’était avant que j’apprenne l’évacuation par la force des opposants à l’aéroport Notre-Dame-des-Landes.
A Buenos Aires, la presse en main
Les quelques jours que j'ai passé à Buenos Aires m’ont montré quelle ambiance de violence politique entoure l'action du gouvernement de Cristina Kirchner ! Ici la droite ne se contente pas de s'opposer. Elle articule des complots spécialement venimeux.
J'ai déjà évoqué la grève des gendarmes et des agents de la préfecture de marine qui sent si fort l'odeur dorénavant bien connue du complot politique qu'on a déjà vu se réaliser en Équateur, en Bolivie et au Paraguay. Ces jours derniers, une nouvelle affaire défraie la chronique. Une goélette de la marine nationale argentine faisait escale au Ghana. Aussitôt une décision du tribunal de commerce local en a ordonné la saisie. C'est à peine croyable, mais c'est ainsi. En effet, un fonds de pension possède des titres de dette que l’Argentine ne paiera pas. Il continue de réclamer son dû. Il y ajoute, en plus, le total des intérêts qu'il aurait dû toucher ! Le scandale est encore plus grand qu'il n'y paraît. En effet, ce fonds de pension a acheté ses « bons » au marché gris, c'est-à-dire pour quelques centimes. Il veut à présent se les faire payer à leur valeur faciale. C'est-à-dire à la valeur qu'ils avaient avant leur dévaluation et leur achat par ce fonds à un prix inférieur à celui d’un papier peint ! Cette requête a pourtant suffi à faire saisir le bateau ! Les élèves marins et officiers, les invités à bord, sont cloués sur place. Le ridicule et la provocation sont à leur comble ! Qu’un état souverain se fasse confisquer un navire de sa marine nationale est un fait sans précédent de toute l’histoire, je crois bien. Depuis deux jours la droite accable donc de sarcasmes le gouvernement. Le méga groupe de presse « Clarin » se déchaîne. Mais, rebondissement, un matin, le journal de gauche « Pagina 12 » fait une révélation. L'état-major de la marine aurait volontairement changé l'itinéraire de la goélette ! Celle-ci aurait dû faire escale au Nigéria. Pourquoi ce changement ? « Une décision aussi inexplicable que suspecte » affirme le quotidien qui publie un duplicata de l'ordre de changement d'itinéraire émanant du plus haut niveau de la hiérarchie de la marine argentine. Le soupçon est que l’événement ait été volontairement provoqué. Le chef d’Etat-major des armées, un amiral, démissionne. Il a tenu un an. Son prédécesseur avait été mis à la retraite d’office pour avoir organisé de l’espionnage politique. Ce n'est pas la seule provocation en cours.
Depuis quelques jours les membres du conseil de la magistrature qui appartiennent à l'opposition bloquent la nomination des titulaires des cinq postes vacants au tribunal civil fédéral. Sans entrer dans les détails sachons seulement ceci : dans ces conditions, la loi sur la libération de la presse ne peut entrer en pleine application le 7 décembre prochain. Martin Sabatella, le ministre en charge du dossier de la nouvelle loi dénonce « une nouvelle manœuvre contre la liberté d'expression et la démocratie. » Pour les commentateurs de gauche, c'est en effet clairement une manœuvre du méga groupe de presse « Clarin » pour se soustraire à l'obligation de démembrer son empire. Le journal « Tiempo argentino » de son côté révèle le lien qui unit ce méga groupe à l'un des juges impliqués dans ce blocage des nominations. Pendant ce temps, au Brésil se réunit la fameuse société de presse inter-américaine (SIP) dont j’ai déjà parlé dans ma précédente note. Je n’en ai que le compte rendu du méga groupe « Clarin ». Cela signifie que ce que j’en ai lu est peut-être tout à fait mensonger. Je le rapporte tout de même puisque cela occupe une pleine page du journal réactionnaire dont l’éditorial du jour, tout en nuance et sous le titre « une polémique qui ne respecte aucune règle », compare les kirchneristes à des nazis dont l’activité « ferait envie à Goebbels ». Le syndicat patronal de la presse américaine aurait condamné l’Argentine, mise au même plan que l’Equateur et le Vénézuela. Bien sûr ! Il a aussi décidé d’envoyer une commission d’enquête en Argentine pour demander des explications. Si cela est vrai, on mesurera toute l’arrogance d’une corporation d’entreprise qui se sent le droit d’une telle mission ! En notant que les mêmes n’ont pas un mot pour la situation des pays qui ont vécu un putsch comme le Paraguay et le Honduras. Bref, rien que du déjà-vu. Mais cela devrait servir d’avertissement aux naïfs toujours prêts à croire n’importe quelle calomnie du moment qu’elle est signée par de fumeux organismes auto proclamé « droits de l’homme », « liberté de la presse » et autre emprunts honteux à notre vocabulaire, repris pour justifier d’infectes activités de déstabilisation des gouvernements de notre gauche. En évoquant ces événements mon intention est d'attirer votre regard. Vous mesurez l'ampleur du silence qui entoure ce qui se passe ici par comparaison avec la multitude de ce qui s’est dit à propos du Vénézuela. Pourquoi ? Je pense que c’est en raison même de la charge d’exemplarité que contient l’histoire récente de l’Argentine. Depuis son refus de payer la dette, depuis sa renaissance, depuis ses politiques anti-libérales hautement assumées, le pays est contagieux. Bien plus proche des structures culturelles et sociales de l’Europe, il est par excellence le mauvais exemple qu’il est beaucoup plus difficile de caricaturer que le Vénézuela ou la Bolivie. Mais vous prenez aussi sans doute la mesure des résistances qu'une politique finalement assez raisonnable déclenche chez les possédants et spécialement dans la sphère médiatique. Au cours du symposium auquel j'ai participé, le philosophe Ernesto Laclau, sous les applaudissements de la salle, insista sur ce fait qu'en Argentine le méga groupe est à lui tout seul le plus grand parti d'opposition du pays, tout puissant et sans contre-pouvoir. Et nous ?
La loi sur la libération des médias qui va s’appliquer le 7 décembre prochain en Argentine nous donne une leçon de chose. Nous devrions commencer à travailler pour être prêts à faire nous aussi une proposition. Pour l’appliquer le moment venu. On gagnerait donc à préparer une proposition de loi. Il faudrait le faire dans la forme des « ateliers législatifs » dont j’ai proposé la formule pendant la campagne présidentielle. C’est à dire dans une forme ouverte à l’action de la société. C’est-à-dire non seulement en proposant aux professionnels de s’en mêler mais aussi aux citoyens qui le souhaitent de s’en mêler et de participer à la mise au point du dispositif à créer. En même temps, on devra faire de l’action de communication pour donner envie et montrer qu’un grand nombre de gens sont demandeurs. Je suis certain que le point de saturation et d’indignation n’est plus loin dans ce domaine aussi. Je note que nous pourrions recevoir une aide, même involontaire, d’une partie de la droite. En effet, j’ai lu que le sénateur Francis Delattre et vingt-six sénateurs du groupe UMP ont déposé une proposition de loi visant à « rétablir un pluralisme équilibré dans l'expression politique des médias ». À leurs yeux, le CSA est incapable de garantir l'expression de la pluralité des courants d'opinion. Disons que pour notre part nous n’avons pas été convaincus qu’il en ait même eu l’envie. On se souvient de ce que furent les grossiers abus impunis ni réprimandés en faveur des candidats de l’UMP et du PS qui bénéficièrent de 75 % du temps de parole dans la période dites de « l’équité ». Quoi que nous ayons dit, rien n’y fit. C’est à peine si l’on nous répondit. Et encore je ne dis rien ici de notre situation actuelle ! La répartition est monstrueusement monopolisée par le PS et son gouvernement !
Pour ces messieurs de l'UMP qui protestent à présent, la cause du mal est économique. Elle vient « par le jeu des groupes propriétaires des entreprises médiatiques, dont nombre d'entre eux prospèrent dans les contrats et commandes publiques. Ces relations économiques stratégiques, pour nombre d'entre elles, n'inclinent pas à l'indépendance, mais à l'anticipation de la victoire. » Je crois avoir lu tout ça déjà ailleurs, non ? Leur proposition de loi veut donc limiter le poids des industriels possédant une chaîne de télévision quand ceux-ci dépendent pour 40 % de marchés ou de contrats publics. Ah ! Ça y est, ça me revient ! C’était autrefois dans le programme du PS ! Dans ce cas, les sénateurs de droite proposent que ceux-ci ne puissent détenir plus de 10 % des capitaux ou des droits de vote de ladite chaîne de télévision si celle-ci fait de l'information générale et politique. Ne soyons pas dupes des intentions réelle de ce groupe de sénateurs UMP. Ils visent Martin Bouygues et son groupe. Si cette loi était appliquée, il devrait céder TF1 pour n'en garder que 10 % au maximum, ou bien il devrait retirer de TF1 toutes les émissions d'information et ne conserver que les divertissements. Mais l’initiative nous indique qu’un espace existe pour élargir le front du rejet du système actuel, en général et sans vengeance personnalisée comme c’est le cas avec cette proposition. Je donne donc cet exemple pour montrer comment une bataille commencée de façon assez isolée est en train de gagner de l’autorité et de l’audience dans tous les secteurs de la société. Je considère que c’est une opportunité à saisir.
Et maintenant un petit coin de ciel bleu dans le monde fermé et gris des médias d’opinion. « Tout n'est pas à jeter dans le modèle Chavez » ose déclarer sur « Le Point.fr », Hervé Gattegno, rédacteur en chef au « Point ». Pour lui, « la vérité, c'est que le régime vénézuélien est moins caricatural que son dirigeant Hugo Chavez ». Il aurait dû ajouter que cette caricature est celle qu’ont fait ses collègues. Et notamment son propre journal. N’empêche ! Gattegno fait partie de ces journalistes qui ont posé sac à terre après le résultat et qui par un clin d’œil, montrent qu’ils n’étaient pas dupes. A moins qu’il se soit, lui aussi, lassé des numéros d’enragés du type de ceux du journal « Le Monde ». Celui-ci continuait sa campagne politique le lundi encore en annonçant dans son titre que Chavez aurait fait le même résultat qu’en 2006. Une autre façon de souligner l’importance du score du candidat de la droite, de l’extrême-droite et des socialistes. La vérité c’est pourtant que Chavez a gagné cinq cent mille voix depuis la dernière fois. Il ne reste plus qu’à attendre le rectificatif ! Mais « Le Monde » n’est pas France 2 qui a accepté de présenter des excuses et de démentir que 80% de la population du Vénézuela soit en dessous du seuil de pauvreté comme l’avait affirmé son « reportage ».
Donc Hervé Gattegno réhabilite Chavez. Son confrère n’en revient pas. Il s’angoisse : « Le président vénézuélien Hugo Chavez a été réélu hier après 13 ans de pouvoir. C'est une figure pour la gauche de la gauche, mais on le présente souvent comme un dictateur. Vous voulez nuancer ce portrait. Votre parti pris : tout n'est pas à jeter dans le modèle Chavez. Êtes-vous sérieux ? ». Le pire survient alors : « Mais oui ! » affirme Hervé Gattegno. « On peut oser plaider la cause de Chavez contre la pensée automatique et les idées reçues sans être enrôlé d'office au Front de Gauche. La vérité, c'est que le régime vénézuélien est moins caricatural que son dirigeant. Vu d'Europe, on retient plus le culte de l'ego que les mesures sociales, et la pratique plébiscitaire que l'enracinement de la démocratie. Mais il faut passer outre le cliché du potentat sud-américain sorti de Tintin pour comprendre ce qui fait son succès dans son pays… et son rejet à l'extérieur. » Le confrère frise l’apoplexie. « Et alors ? couine-t-il. Qu'est-ce qui, d'après vous, explique des jugements si contrastés ? » La réponse semble sortir d’un autre univers médiatique : elle est nuancée ! « L'expérience chaveziste est unique : il n'y a pas de référence possible », ose déclarer Gattegno ! « Pour juger, on est plus dans l'intuition idéologique que dans le raisonnement politique. Mais le fait est qu'un pays où, sur 13 millions de votants à la présidentielle, le perdant recueille 6 millions de voix et admet sa défaite sans incident est plus démocratique que la Russie – où une autocratie capitaliste a remplacé la dictature communiste et où il y a toujours des opposants en prison. Or, curieusement, même dans la gauche européenne, on juge moins sévèrement Poutine que Chavez. Alors qu'on adore le Brésilien Lula… qui, lui, soutient Chavez ! » Je crois que là le confrère comprend que c’est grave. Aussitôt il récite un mantra salvateur : « On ne peut pas non plus taire que Chavez soutient des pays comme l'Iran, la Syrie et Cuba, qui ne sont pas franchement des modèles de démocratie… » Je suppose qu’après ça il comptait percer le cœur d’Hervé Gattegno avec un poinçon et l’asperger d’eau bénite. Peine perdue, le fautif allume la lumière de la raison et pulvérise d’un seul argument l’exorciste lui-même. « C’est exact, confirme-t-il, mais il faut faire la part de la provocation et de l'antiaméricanisme. Après tout, les USA ont longtemps soutenu (et installé) des dictatures militaires sans qu'on mette en cause leur attachement à la démocratie. Et la France a soutenu la Tunisie de Ben Ali et l'Irak de Saddam Hussein. Et Chavez continue par ailleurs de vendre son pétrole aux Américains – et il a même dit qu'il soutenait Obama ! Il ne s'agit pas de le défendre – surtout quand il est indéfendable -, mais de relativiser. Et d'admettre que, si le modèle vénézuélien nous met mal à l'aise, ce n'est pas parce que Chavez est un peu dérangé, mais parce que son parcours est dérangeant. » C’est dit !
Dur avec les nôtres, doux avec les autres
Pétroplus, aussi, est liquidé ! Après Sodimédical ! Après Florange ! Je ne commente même pas le dégoût que m’inspirent toutes ces capitulations du nouveau gouvernement. Et l’évacuation du site de Notre-Dame-des-Landes ! Et pendant ce temps, la répression contre les syndicalistes ne faiblit pas. Cinq mois après le changement de gouvernement, les procès sarkozistes continuent ou sont relancés contre de nombreux militants syndicaux, associatifs et politiques en raison d’actions collectives ou de mouvement sociaux. Mais les riches et les patrons eux entendent une musique bien plus prévenante !
Dans la répression anti-syndicale, les procureurs font même de la surenchère. Ils relancent régulièrement les poursuites. Et cela même quand des relaxes ont été prononcées en première instance. Et même encore quand les plaignants contre les syndicalistes ont eux-mêmes retiré leurs plaintes. C’était lundi à Lyon où 5 syndicalistes CGT de Roanne étaient poursuivis en appel pour avoir apposé une inscription « casse-toi pov’con » sur un mur lors du mouvement des retraites de 2010. Ils ont été condamnés en première instance à 2 000 euros d’amende pour « dégradation légère de biens » et à l’inscription de cette condamnation à leur casier judiciaire. Le procureur a requis la confirmation des condamnations ! Et cela alors même que les plaintes contre les syndicalistes ont été retirées par le sous-préfet de la Loire et un député UMP qui les avaient déposées. Le délibéré du jugement a été repoussé au 19 novembre. Une délégation du Front de Gauche était présente ce lundi devant le tribunal de Lyon. Il y avait là en particulier Pierre Laurent aux côtés d’Eric Coquerel. Leur présence voulait marquer l’importance que nous donnons au premier niveau de représentation de nos partis à cette cause. Evidemment ils ont renouvelé notre total soutien à ces syndicalistes harcelés. Mais surtout ils ont rappelé que les parlementaires du Front de Gauche ont déposé en juin une proposition de loi pour arrêter les poursuites contre des syndicalistes et amnistier les condamnations prononcées à l’occasion de mouvements sociaux.
Car les cinq de Roanne ne sont pas isolés. D’autres cas existent dans toute la France. Ainsi le 28 septembre dernier, un syndicaliste CGT d’Alès, Sébastien Migliore, était poursuivi en appel au Tribunal de Nîmes pour des faits liés au mouvement des retraites dans le Gard en 2010. Un grave crime : on le rend responsable des lancers d’œufs sur la sous-préfecture après que des manifestants aient été gazés par les forces de l’ordre. Bien sûr, sa responsabilité directe n’est pas établie. Les poursuites se sont tournées contre lui car il est le secrétaire de l’Union locale CGT de la ville. Devant l’absurdité de cette poursuite, le tribunal l’avait d’ailleurs relaxé en première instance. Mais, sous le gouvernement socialiste, le procureur a fait appel. Certes, lors de l’audience, le tribunal a requalifié les faits de « violence envers les forces de l’ordre » en « outrage envers les forces de l’ordre. ». Et le jugement a été reporté au 15 février 2013. Rien de tel que de faire mijoter longuement la trouille. Aller, hop on dit merci à qui ? D’autres poursuites continuent contre les mêmes syndicalistes. Ils ont en effet refusé de se soumettre à des prélèvements ADN. Un refus qui est passible de lourdes peines comme on le sait. Le détail de ces affaires montre que l’on est face à des poursuites purement politiques. Leur seul but est d’intimider les syndicalistes. Rien n’est trop cher alors ! En ces temps d’austérité, ces procédures judiciaires aussi lourdes et à rebondissements sont incongrues alors que la justice a autant de mal à fonctionner correctement faute de moyens. Peut-être reste-t-il quelqu’un de gauche parmi les têtes d’œufs et les ex-banquiers qui entourent les nouvelles excellences pour leur rappeler qui les a faits rois ! Au cas précis, l’amnistie et l’arrêt des poursuites contre les syndicalistes condamnés ou poursuivis pendant la période Sarkozy ne coûterait pas un euro ! Et cela soulagerait même la justice qui a autre chose à faire. Surtout cela aiderait des centaines de militants syndicaux et associatifs qui sont dévoués depuis des années pour défendre nos retraites et nos services publics. Pour sauver les emplois et les usines. Empêcher les fermetures de classes ou de services hospitaliers. Autant de luttes qui ont contribué à chasser Sarkozy du pouvoir. François Hollande m’avait promis de s’en occuper. Non seulement il ne fait rien mais les procureurs qui sont, eux, tenus de suivre les orientations générales données par le Garde des Sceaux continuent de poursuivre ou relancent les poursuites après les relaxes ! Pourquoi ce comportement ? Pour se faire bien voir du patronat, seul bénéficiaire de ces violences anti-syndicales ? Mendier la bienveillance du patronat est la spécialité du gouvernement Ayrault semble-t-il.
Par contraste, je veux revenir aussi sur les développements de l'affaire des "pigeons". Après l’épisode lamentable du défilé des dix ministres socialistes à l’université du MEDEF, cela aura été un nouveau signal particulièrement nuisible donné aux milieux d’argent. Un signal de faiblesse qui est un encouragement à la rébellion permanente des gros portefeuilles. Jamais le mécontentement des puissants n'avait été aussi vite entendu sous un gouvernement de gauche. Le recul du gouvernement sur la taxation des plus-values de ventes d'actions est d'autant plus injustifié que la révolte des "pigeons"' semble bien avoir été en réalité un complot monté de toute pièce par la finance, la droite et le MEDEF. Voici les éléments que j’ai rassemblés au fil des informations publiées. Si j’en ai disposé, j’estime que le gouvernement les a eues autant que moi et, sans doute, avant, non ? Sa capitulation n’en est que davantage pitoyable ! En regardant de près le fameux collectif de soi-disant "jeunes entrepreneurs innovants" dit "pigeons", on découvre d'abord que le premier initiateur est un entrepreneur français installé à San Francisco ! Il est donc assez mal placé pour faire du chantage à l'évasion fiscale puisque son activité n'est déjà plus taxée en France. Autre découverte : cet initiateur de la pétition internet "foudroyante" des "pigeons" est le frère du responsable de la campagne internet de Sarkozy pendant la présidentielle. On comprend mieux pourquoi l'UMP était aux avant-postes de cette soi-disant "révolte". Enfin, il s'avère que les initiateurs n'ont réussi à faire augmenter leur nombre de soutiens sur internet qu'avec le parrainage personnel et logistique de grands patrons comme Xavier Niel de l'opérateur Free ou Geoffroy Roux de Brézieux de l'opérateur Virgin Mobile. On est donc à mille lieux de la défense des "petites entreprises innovantes". Dans cette histoire les vrais pigeons sont ceux qui y ont cru.
La suite de la polémique l'a confirmé. En effet, alors que la CGPME s'est retiré de la "fronde" après la première reculade du gouvernement, les "pigeons" ont reçu le soutien bruyant du MEDEF et de l'AFEP, organe qui regroupe les principaux patrons du CAC 40. Cette reculade devant les "pigeons" est d'autant plus grave qu'elle intervient après plusieurs autres reculs sur la taxation des revenus du capital. Désormais l'engagement n°14 du projet présidentiel de François Hollande est complètement enterré. Le candidat Hollande y avait repris la proposition du Front de Gauche d'« imposer les revenus du capital comme ceux du travail ». Une bataille que nous menons depuis des années et qui m'a valu d'innombrables polémiques avec les amis de l’argent roi dans les médias. Notamment lorsque j'avais relayé les propos du banquier de Natixis Patrick Artus qui affirmait dans le Monde du 15 mai 2011 : « Il faut aligner la taxation des revenus du capital sur celle du travail. Cela pourrait rapporter 100 milliards d'euros ». Par la suite, cette estimation a été révisée par différents économistes entre 42 et 113 milliards. Rien qu'en prenant la fourchette basse, cela aurait permis d'épargner au pays les coupes dans les dépenses publiques et dans les revenus des travailleurs qu'a prévu le gouvernement dans son plan d'austérité. Il n'en sera rien malheureusement. Car, par une série de reculades discrètes mais nettes, le gouvernement a rétabli la plupart des privilèges fiscaux qu’il fait mine de pourfendre. Voyons cela.
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Il y eut d'abord les avantages pour l'assurance vie. Il s'agit d'un véritable paradis fiscal pour les placements. Les revenus d'actions ou d'obligations qui y sont déposées ne sont en effet taxés qu'à 15% au-delà de 4 ans de détention et 8 % au-delà de 8 ans. De tels taux préférentiels expliquent qu'aujourd'hui les contrats d'assurance vie drainent 75% des flux de placements en France. Et derrière la masse des 17 millions de Français qui y ont souscrit se cachent les 1% les plus riches qui en détiennent à eux seuls le quart de l'encours total ! Un rapport de la cour des comptes présenté par son président Didier Migaud expliquait d'ailleurs que « l'incitation fiscale ne bénéficie véritablement qu'à une minorité d'épargnants détenteurs des contrats d'assurance-vie les plus importants. La très grande majorité des ménages – ceux imposés dans les trois premières tranches de l'impôt sur le revenu – ne retire qu'un faible intérêt des dispositions fiscales censées les inciter à détenir leur épargne au-delà de huit ans. » Un privilège que Hollande et son équipe s'étaient explicitement engagés à abolir. Ainsi, après une première déclaration en ce sens de Hollande lui-même le 27 février 2012 sur TF1, Michel Sapin avait affirmé le lendemain : « L'assurance-vie sera soumise au barème de l'impôt sur le revenu. Nous ne prévoyons pas de maintenir des abattements exonérant le fruit de ces placements. Par définition, les personnes disposant au total de faibles revenus (salaires ou pensions de retraites, plus fruit de l'épargne) continueront d'être non imposables. Les autres paieront comme tout le monde. » Un engagement qui n'a pourtant même pas tenu jusqu'à la fin de la campagne. Avant même d'arriver au pouvoir, Hollande et son équipe avaient en effet annoncé discrètement, via une déclaration de Michel Sapin à l'AFP, que les privilèges de l'assurance vie seraient maintenus. Entre temps, l'équipe de Hollande avait rencontré la Fédération française des sociétés d'assurance, deuxième grand lobby financier du pays après la Fédération française des banques. Ceux-là ont été plus vite et mieux entendus que de vulgaires Sodimédical et autres Pétroplus !
La deuxième reculade fut sur la taxation à 75 % des revenus de plus d'un million d'euro. Là encore les revenus du capital en sont exonérés. L'annonce a été faite par Hollande lui-même après que la première fortune de France, Bernard Arnault, a protesté contre cette taxation. Ceux qui gagnent plus d'un million en travaillant, façon de parler, seront donc taxés à 75 %. Mais ceux qui gagnent plus d'un million en dormant ne le seront qu'à 45 %. Voire moins compte tenu des autres reculs qui ont suivi.
Lors de la présentation du budget 2013, le gouvernement a continué à communiquer sur la fin des « prélèvements forfaitaires libératoires » qui permettent aux revenus du capital d'échapper à l'impôt sur le revenu. Beaucoup de mes lecteurs ignorent de quoi il s’agit. J’explique. Si vous avez un revenu quelconque, il s’ajoute sur votre déclaration de revenus pour les impôts. Mais si vous avez un revenu par vos actions, cela se passe autrement. Vos profits ne sont pas ajoutés sur votre déclaration d’impôt. Vous payez un pourcentage dessus : au revoir et merci. Pour le nouveau gouvernement, il s'agissait de maintenir un affichage qui sonne bien et qui puisse faire illusion. On apprit donc que ce « prélèvement forfaitaire libératoire » était abrogé. Le coup de communication marcha très bien compte tenu du niveau moyen de sous information des médias. Je me suis vu demander dix fois si j’étais satisfait que « François Hollande taxe le capital comme le travail ». Il suffisait de faire l’effort de demander les détails contenus dans le budget, pour découvrir la vérité. Petit malin ! Quelle que soit la somme que vous gagnez grâce à vos actions en bourse, celle-ci bénéficie d’un abattement spécial de 40 % ! La somme à inclure dans votre déclaration d’impôt est donc 60% seulement de ce que vous aurez gagné de cette façon. Rappelons que l'abattement appliqué aux salaires ne s'élève lui qu'à 10%. Le gouvernement a donc effacé un privilège des revenus du capital d'un côté pour le rétablir de l'autre à l'intérieur de l'impôt sur le revenu.
La dernière reculade sur les revenus du capital est enfin celle de l'affaire des "pigeons". Là, ce sont les plus-values de ventes d'action qui sont concernées, c’est-à-dire les gains obtenus entre la valeur d'achat d'une action et sa valeur à la revente. Pour une partie de ces plus-values, le gouvernement a carrément rétabli le prélèvement forfaitaire de 19 % qui les fait échapper à l'impôt sur le revenu. Et pour les autres, le gouvernement a aussi instauré un abattement de 40 %. Fromage et dessert !
Le FdG a appelé à voter FH pour sortir NS et parce qu'on ne peut pas vivre sans espoir mais le FdG n'est pas entré dans le gouvernement, n'a pas voté la confiance ni le TSCG et s'achemine vers l'opposition non pas décrétée mais pour sauver l'espoir face à la forfaiture du siècle et dont Jean-Luc nous distille l'explication à longueur de billets. Cette forfaiture est-elle une vraie capitulation face aux fameux "puissants" ou un scénario écrit à l'avance parfaitement interprété pour donner le change? De fait avec ce gouvernement le jeu avec les semblants chute dans un sordide abouti de la perversion avec une victime de choix, la démocratie.
C'est bien à cela n'est-ce pas que nous assistons: suite aux banderilles de la droite les socio-libéraux donnent en ce moment même l'estocade à la démocratie chassée comme un camp de Roms. C'est sans compter avec la pulsion de vie qui nous anime au FdG, propre à réveiller les morts telle notre Blanche neige Démocratie.
Même les bananes n'ont plus le goût de banane, alors ne vous étonnez pas que le ps ne soit plus de gauche ! Quand je vois que le ministre de l'intérieur lance une loi qui va permettre à nos frères Africains de demander et d'obtenir plus facilement la nationalité française, je me dis que si ce ministre avait voulu aider le FN à augmenter son audience, il n'aurait pas fait mieux ! certes de voir arriver des naturalisés sur notre territoire ne me gêne pas du tout, il suffit que je me souvienne qu'il y a quelques générations ma famille (comme 80 % d'entre nous) en est passée par là, mais en faire une victoire perso appuyée par une grosse publicité, ce n'est pas faire preuve d'intelligence ! rien de tel pour réveiller le FN qui n'en demandait pas tant ! Plus tôt que de supprimer le questionnaire sur l'histoire et la culture de notre pays (qui me paraît être d'importance pour un nouveau Français), il eut été préférable de leurs faire apprendre leurs droits dans l'entreprise, car au moins ces nouveaux arrivants ne se seraient pas fait embaucher à faire un travail d'esclave pour un salaire de misère, se trouvant ainsi en concurrence déloyale face à nos nombreux chômeurs ! il y a un temps pour tout et la naturalisation n'offrait pas un caractère d'urgence, renforcer la clientèle du FN aurait pu attendre un moment plus propice ! décidément ce ministre de droite du ps est bien une preuve que celui-ci en renforçant le FN est bien à l'opposé des idées défendues par Jean-Luc Mélenchon et l'ensemble de notre mouvement !
A Vince_B2Z (95)
"c'est intéréssant mais plutôt que de vous convaincre entre gens convaincus et si vous sortiez un peu des forums pour rendre abordables toutes ces idées à des gens normaux ?"
La nature est ainsi faite quelle nous donne la possibilité : de lire, d'écrire, d'observer, d'écouter, de débattre et d'agir. Certains préfèrent se spécialiser dans un mode d'expression ou d'action, d'autre en revanche d'en utiliser plusieurs. Ne soyez pas dédaigneux de la façon de vive, de penser ou d'agir des gens. Arrêtez de regarder votre nombril ou celui du voisin pour savoir quel est le plus beau.
Vous agissez à votre façon certes mais laissez-nous lutter, nous informer et nous instruire comme nous l'entendons. Chacun ses armes. Cela s'appelle la tolérance. Merci.
D'autre part, Je ne sais si vous condamnez la "pensée unique" mais attention de ne pas vous l'appliquer à vous-même.
Concentrons-nous sur notre objectif "l'humain d'abord" et que toutes les bonnes volontés soient les bienvenues, ici et ailleurs.
Salut à tous.
Les oligarques font tout pour nous contraindre aux affrontements qui leur permettront par la violence et la peur de se passer de notre accord pour imposer leur domination et agir à leur guise.
Les décisions ouvertement contre productives sont aussi prises que pour nous pousser à bout et nous emmener sur leur terrain de prédilection qu'est la répression.
Dans un contexte révolutionnaire, l'Etat peut enfin justifier de l'emploi de la force brutale, se débarrasser des meneurs et réduire notre nombre. Lorsque contraint, le peuple aura recours à la violence, leur victoire sera totale.
IlLS doivent s'impatienter et s'étonner de notre passivité. ILS nous dépouillent ouvertement en toute impunité, et nous n'avons d'autre choix que de palabrer alors qu'ILS méritent d'être physiquement tenus à l'écart de tous pouvoirs tant leurs actions pour notre espèce sont nuisibles et leur déviance profonde.Notre justice LEUR appartient. Elle s'emploie à donner le change en emprisonnant des délinquants conduits à tenir ce rôle pour dégager la voie aux véritables prédateurs, et tient toujours lieu d'arbitre en nous obligeant à respecter un ordre qui conduit à notre perte. La mascarade des élections desquelles ne sortent gagnants que des gens de leur bord, est un système dépassé qui a conduit un informaticien américain à inventer un logiciel qui fait élire qui ILS veulent !Aux premiers temps de la démocratie, il convenait de ne jamais donner le pouvoir à celui qui le réclamait ! Nos pratiques sont encore empreintes de pulsions grégaires. Nous avons pérennisé au fil du temps grâce à notre capacité à repérer la faiblesse et à en tirer notre nourriture. Nous nous sommes nourris avec ce que nous attrapions et il est plus facile de chasser un gibier faible voir mort, que vivace et fort. Aussi, la faiblesse d'autrui fait davantage se réveiller nos instincts prédateurs que la compassion, ce nouveau sentiment du vivant dont nous sommes les seuls dépositaires ici bas et que nous ne faisons que balbutier. Un effort total, librement consenti, à la poursuite d'un grand idéal apporte une satisfaction plus addictive que les drogues les plus fortes. Etre utile à une noble cause est l'oeuvre la plus exaltante pour l'humain qui a l'air d'être façonné afin de jouer ce rôle.Ne nous sommes-nous pas racontés que ce que dieu pouvait faire nous le pouvions aussi et davantage, que nous étions à son image munis des semences de la grandeur ?
Je viens de lire le grand discours de Jean-Luc prononçé en Argentine et accessible en français sur ce blog (Rubrique : Voyage en Argentine et en Uruguay). C'est un texte de haut niveau et exprimant une hauteur de vue dont je me demande, sans aucunement en rajouter, combien d'hommes politiques en sont capables. C'est un discours décloisonné puisqu'on y parle de politique et d'économie, mais aussi d'écologie, d'histoire, de philosophie, du passé, du présent et de l'avenir.Il ne concerne pas uniquement l'Amérique Latine, mais l'Humanité toute entière, dans une perspective universaliste qui est celle, idéale et utopique (au bon sens du terme) de la République Française. Impossible que Jean-Luc n'ait pas pensé à Jaurès qui a fait au début du siècle dernier, lui aussi, un grand voyage en Amérique Latine, resté dans les mémoires. En lisant ce texte, on peut par ailleurs mesurer les années lumières qui séparent ce qu'est réellement notre porte parole, et l'image complètement déformée qu'en ont donné sciemment les médias. On butera sans cesse sur le mur de la désinformation, tant qu'une loi de libération des médias n'aura pas été votée, ce qui n'est pas pour la semaine prochaine, hélas. Dans l'attente, il faut faire avec, c'est à dire contre, la pensée unique dominante, avec nos moyens, sans jamais rien lâcher.
Le 14 novembre, grève en Grèce, en Espagne et au Portugal. J'espère que le mouvement va s'étendre et qu'il y aura un maximum de monde dans les rues partout en Europe.Impossible que les médias passent sous silence une condamnation populaire massive de l'austérité.
Le 10 décembre, remise du prix Nobel de la paix au caniche des marchés et des USA. Là encore j'espère qu'il y aura beaucoup de monde pour manifester une colère légitime à l'encontre des chefs d'Etat venus recevoir la récompense de leur trahison et de leur lâche soumission.
Je voudrais parler de quelque chose que j'ai remarqué. Vous parlez, Jean-Luc, des campagnes idéologiques des droites du monde entier. Ce que j'ai remarqué c'est un véhicule de cette idéologie soigneusement et abondamment entretenu : la grosse blague et le diaporama. Qui d'entre nous n'a pas reçu de la part de quelques uns de ses "amis" ces blagues bien grasses à consonance raciste, sexiste, homophobe ainsi que des diaporamas bêtisiers où sont collectés des fautes d'orthographes sur des étals de marchés au Maghreb, ou toute scène de foule ou de risque au travail de ces "peuples" sous-développés ? On y trouve aussi beaucoup de blagues stéréotypées sur les relations hommes-femmes, déprimantes.
Moi-même, je me suis fait "couillonner" par une blague sur les jeunes qui semblait anodine. Cela les fait beaucoup rire, de bon cœur et ils se dédouanent avec cette petite phrase : c'est bien un peu vrai ?
Voilà comment se constitue à la longue une forme de pensée, un référentiel commun, une sorte d'endoctrinement par le non-débat. Les certitudes s'établissent sans nécessité d'argumentation.
Cela me fait penser à un mécanisme de secte : un courant de sympathie s'établit entre les membres (gros rire décontractant) et les mantras sont intégrés à la pensée courante, insensiblement, par une addiction à la rigolade.
Hier, c'est Daniel Mermet qui m'a fourni le nom de la chose : l'essentialisme. On part d'une caractéristique observée plusieurs fois pour en faire l'essence du groupe (les Roms, dans le cas des reportages de Mermet.)
Je crois qu'au Front de Gauche, on pourrait s'emparer de ce sujet et le porter à la lumière. C'est un virus à débusquer.
L'austérité est une guerre qui ne dit pas son nom, une guerre silencieuse mais une guerre tout de même. Les "socialistes" désapprouvent cette guerre tout trouillards qu'ils sont, et n'entendent pas qu'elle continue. Ils se bouchent les oreilles. Ils ne veulent ni la voir en face ni aller là contre. Le déni les arrangent, les rassurent, les divisent (ce qui est très bien !). En ne se dressant pas contre l'ennemi du peuple, c'est à dire contre la spéculation financière, ils ont décidé d'être des carpettes. Qui s'en étonne ici n'a pas compris que dans ce combat politique qui est un combat de chien, le Front de gauche a bien l’intention de s'essuyer les pieds sur ces carpettes frileuses. Qui n'a pas compris cela n'est pas digne de parler de politique ici. A moins d'avoir une solutions concrète à proposer pour écraser l'ennemi, ennemi qui est je le répète la spéculation financière menée contre le jus de coude des peuples, spéculation financière menée par l'oligarchie financière et leur têtes couronnées d'un prix Nobel. La belle affaire...
C'est aux peuple européens de faire l'Histoire et de décider si ce prix doit exploser à la figure des têtes couronnées... ou non...
C'est aux peuples européens de décider si les banques privées doivent ou non conserver le droit de posséder des titres de dettes d’état... ou non...
C'est aux peuples européen de décider si les dirigeants de la commission européenne doivent conserver tel un droit de cuissage leur privilège d'être nommés plutôt que d'être élus démocratiquement... ou non...
Si pour aller là contre quelqu'un a mieux à proposer que les solutions de l'humain d'abord (en ce qui concerne la France) qu'il le dise ou qu'il se taise.
Si pour gagner une guerre, quelqu'un a mieux à proposer que de choisir le terrain ou livrer bataille qu'il le dise ou qu'il se taise.
Les Tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux
La Boétie
Bonjour à tous,
@JL Charpal
Merci pour la pédagogie de vos très pertinentes réactions sur ce blog (et sur d'autres) qui amplifient les propos riches de sens de notre figure de proue Jean-Luc Mélenchon.
Dans ce discours en Argentine il y a en effet une hauteur de vue qui donne le vertige et nous montre les enjeux pour l'humanité sur son unique planète; à côté les babillages de la plupart des politiques et autres experts à qui on tend les micros à longueur de journées sont des piaillements à peine humains. Bravo à celui qui éclaire!
Quant aux prix Nobel et autres légion d'honneur, palmarès et podiums divers ils ne sont que les oxydes de la compétition capitaliste qui excitent les individus à se toiser et se battre les uns contre les autres, aux antipodes d'une vraie société humaine fraternelle et coopérative. Où prédomine l'Humain d'Abord sur une Terre respectée! Il serait sain de supprimer toutes ces breloques qui abaissent l'humanité au point que ceux qui méritent réellement notre reconnaissance les refusent fort justement... S'il est bon de mettre en lumière les mérites de quelques uns, qu'ils soient votés par les citoyens pour inscription à la mémoire des peuples!
Mais restons zen: après l'orage de la rigueur l'éclaircie arrive avec le retour du soleil, foi de FH!
Bon et bien nous y sommes, de trahisons politiques en trahisons envers le peuple Français, nous avons le sentiment en France d'être abandonné par notre classe politique. Je croyais vivre en démocratie et j'ai été élevé dans le respect des autres et de la lois et aujourd'hui combien d'élus ont été justiciable et le sont encore ? Je me sens lésé, le sentiment que l'on a kidnappé mon pays et que pour retrouver mes droits et ceux de mes enfants, de mes compatriotes il va falloir payer la " rançon ". Nous avons désespérément besoin d'une nouvelle élite politique, de gens qui ont le sens du devoir envers leur peuple. L'histoire m'a appris que les grandes crises laissent apparaitre les grands hommes, les grands chefs. Nous en avons besoin, car aujourd'hui plus de grands hommes, a part vous monsieur Mélenchon, juste des carriériste qui a la première salve, si malheureusement elle a lieu nous abandonneront à notre sort. Beaucoup de gens croient en vous monsieur Mélenchon et si le pire devait arriver soyez présent, nous vous suivrons et obéirons car nous aurons besoin de vous et je vous sais bien entouré par des gens qui révèleront tous leur talent à ce moment. Merci.
Personnellement toutes ces grosses blagues de bas degré je les mets en spam et ne les ouvre même pas et surtout pas transmises à d'autres. Jamais ! Elles ne sont pas innocentes et entretiennent un climat pollué dans la pensée nauséabonde et idéologique de la droite puante. Merci à Invisible !
Cher Alain Tétart ,
Je ne fais pas la même analyse que vous. Je pense qu'il s'agit plutôt de peser sur les élections de L'UMP (c'est toujours du billard a plusieurs bandes).
Par contre, personne ne s'est indigné de l'article du monde qui parle d'acquérir la nationalités française (qui sous entend acheter donc) il aurait été plus juste de dire obtenir (qui est gratuit donc).
Bonne continuation de pérégrination en Amérique latine ! La partie "Dur avec les nôtres et doux avec les autres" est particulièrement efficace pour les argumentaires et les discussions, en ce temps de "compromis" du gouvernement avec les "pigeons". Il faut tirer de leurs torpeurs les électeurs ayant voté "utile" soit pour Fanfan à la présidentielle et ses godillots aux législatives. Avec le TSCG et la loi organique puis bientôt la loi de finance 2014, ils casqueront durs !
Oui pour l'atelier sur la presse et oui pour rappeler et continuer l'élaboration des propositions concrètes et humanistes du programme partagé L'Humain d'Abord!
Il faut impérativement réveiller les nôtres, sinon les flûtes gouvernementales fermeront les usines et les bureaux dans un esprit de résignation et de soumission à la "pensée unique". Je te remercie à ce titre de ton action persévérante et de ton combat en France et dans le monde pour la démocratie! Le renoncement de l'actuel gouvernement ne peut conduire une France sans repère, dépolitisée et sans mémoire à provoquer la montée d'une coalition bleu-noir. Hollande me fait penser à Ebert et Ayrault à Scheidemann, et Valls pourrait tenir le rôle de Noske. Pauvre pays confrontée à tant d'impuissance. Résistance !
Ps: pour Le Monde, je pense qu'ils ont passé l'arme à droite. Comme L'Express de Barbier etc. et bien à droite vu que même Le Point (magasine de la Droite Libérale) doit faire les mises au point qui s'imposent!
@ 95 Vince_BZH
"Alors c'est intéréssant mais plutôt que de vous convaincre entre gens convaincus et si vous sortiez un peu des forums pour rendre abordables toutes ces idées à des gens normaux ? Celui que l'on défend tant mais qui n'a pas les outils pour comprendre tout ce qu'on lui dit ? Un électeur du FN par exemple, ça c'est un beau challenge."
Je reprends à mon compte votre procès d'intention. Les gens normaux se trouvent tout autour de moi, et ce n'est pas par ce qu'ils m'opposent des idées contraires aux miennes que ces personnages se trouvent être des anormaux. Avouez que vous avez une curieusement façon d'aborder les débats. Que savez vous de mon engagement ? Que connaissez vous de mes activités ?
Lorsque je débats avec quelqu'un qui partage des idées du FN, je le considère comme un citoyen et non comme un inconditionnel du FN. Je considère qu'il possède tous les outils pour comprendre, puisque c'est mon semblable. La pensée unique, je vous la laisse, et mon challenge c'est de faire un bout de chemin avec mon interlocuteur, et bien sur, lui dire qu'il a raison n'enlève rien à mon égo.
Croyez vous que le débat qu'a mené J L Mélenchon dans le nord n'était pas un challenge ? C'est la démocratie qui est sortie vainqueur, pas l'élu.
@lou passejaïre
il faut aborder tous les débats "sans se soumettre aux positions d'un leader, fut il éclairé", ça vaut pour le nucléaire, l'éolien, la géothermie profonde et pourquoi pas aussi les économies d’énergie etc.
On ne peut pas s'en remettre systématique aux opposants car il y aura toujours des opposants à tout.
Si des riches font le siège de Bercy pour refuser de payer des impôts, vous dites "c'est normal, ils luttent, ils ont raison", ou bien sous un gouvernement front de gauche démocratiquement élu, vous faites respecter l'autorité et la volonté démocratique ? En quoi va consister la "transition écologique" sans grand projet ? Que ferez vous si la population accepte majoritairement les éoliennes (je dis pas que c'est mon cas), mais que quelques riverains s'y opposent par la force ? Que ferez-vous si une minorité d'individu refusent volontairement toute économie d'énergie, et pollue obstinément : aucune sanction ?
Ce n'est donc pas à la raison de l'opposant qu'il faut se plier, c'est à la démocratie. Et ça sera l'honneur du front de gauche que de faire en sorte que toutes ces questions soient réglées démocratiquement. Et quand la décision est prise, ça ne veut pas dire que la minorité a tort ou qu'il lui est interdit de s'opposer, manifester etc. Mais cela ne doit pas aller jusqu’à empêcher l'application de mesures prises démocratiquement. Sans quoi c'est le modèle ultra libéral actuel où la raison est donner au plus fort, souvent contre l’intérêt général.
Sachons discuter sereinement de tous les sujets, surtout quand au sein du front de gauche, il y a des positions divergentes, qui ne peuvent être tranché par la prestance d'un leader, fut-il éclairé. Sachons surtout mettre en place les mécanismes démocratiques qui permettront de trancher.
Le 14 novembre, grève générale en Grèce, en Espagne et au Portugal. Que vont faire la CGT, SUD, FO...mais aussi le Front de gauche et toutes les orga qui avaient appelé le 30 septembre contre le traité austéritaire ? Cette initiative européenne est à la dimension de la guerre cynique que mènent le capital financier, la social-technocratie et leurs larbins médiatiques contre les populations prolétarisées du continent. Grecs et Espagnols crient leur désespoir. Les fascistes rappliquent en Grèce avec leurs méthodes barbares. Faisons monter la pression et la solidarité de classe !
Bonjour les Ami(e)s!
Comme Bernard Hugo (post 114), je crois que cette journée d'action du 14 novembre prochain représente une chance inespérée d'enflammer le débat. Il faut nous déployer dans toute notre force à cette occasion et ainsi démontrer que les peuples solidaires ne se laisseront pas faire. Avec nos camarades grecs, espagnols et portugais, pour ne parler que d'eux, nous avons l'opportunité formidable de montrer qu'il existe une résistance internationale structurée face à la finance mondialisée en même temps que nous pouvons marquer les esprits en semant les ferments de l'Europe sociale que nous appelons de nos vœux. Il est temps que la peur change de camp. J'espère que le Front de Gauche prendra rapidement des dispositions en ce sens.
Vive la Sociale!
Dans l'hebdo du PG "A Gauche" de cette semaine, un article intéressant en lui même, mais bien triste sur le fond, concernant la retombée en pluie fine de l'austérité sur les collectivités locales.Les dotations de l'Etat sont en chute libre dès 2013 et continueront leur descente aux enfers en 2014 et 2015. Les tarifs vont augmenter, les investissements diminuer, les embauches aussi.La traduction économique concrète est évidemment la même qu'au niveau national : moins de pouvoir d'achat, moins d'activité, plus de chômage, des servcies publics dégradés, moins de solidarité. Quand les ultra libéraux comprendront ils (à moins qu'ils ne le fassent exprès, ce qui est tout à fait possible) que quand on supprime 10 emplois, on ne supprime pas seulement ces emplois là, mais que suite à ce manque de demande dans le circuit, d'autres emplois vont être supprimés ce qui entrainera d'autres suppressions d'emplois et ainsi de suite. Cela s'appelle un cercle vicieux qui se traduit par de la récession qui fait croître et embellir le chômage de masse. Le chômage et la dette bidon voilà des drogues dont nos maîtres ne sauraient se passer ! Alors que si on injecte du pouvoir d'achat, cela crée des emplois qui vont à leur tour entrainer la création d'autres emplois qui vont eux mêmes en entrainer d'autres. Cela s'appelle un cercle vertueux et économiquement la relance. Les Diafoirus qui appliquent une médecine aussi stupide que les saignées austéritaires devraient automatiquement être rayés du Conseil de l'Ordre et interdits d'exercer. C'est précisément un des objectifs de toute Révolution citoyenne.
Décidement ce gouvernement n'a rien de gauche, et il le démontre chaque jour.
Que pensent les salariès de Florange à qui Hollande avait promis de les aider ? L'affaire est d'importance. J P Jouyet vient de jeter un pavé pas dans la marre mais au visage des sidérurgistes. Pour le sieur Jouyet, Florange est un canard boiteux ! Circulez ami Lorrain il y a plus rien à espérer.
JP Jouyet est l'ami de F Hollande qui a été placé en juillet à la tête de la Caisse des Dépôts et consignations et qui va être nommé Président de la nouvelle Banque Publique d'Investissement.
Mais finalement, quoi de plus naturel pour cet ex-secrétaire d'Etat Sarkoziste de culture fortement libérale qui a rejoint le clan DSK et la social-démocratie Hollandaise ?
La coupe est pleine, plus rien a attendre de ce gouvernement, ami socialiste, quittez ce pédalo, avant qu'il ne soit renversé par les citoyens
Pendant ce temps l'armée, la police déploient leurs forces avec une violence inouïe contre des jeunes qui ne demandent qu'à vivre dans la non violence, du fruit du travail de la terre, de l’élevage, selon un vie choisie par eux, simple telle une cabane dans un arbre, bien loin de la corruption et du fric. Demain la police va s'attaquer aux quelques paysans du bocage qui refusent de quitter leur maison et leur exploitation. Tout ça pour qu'un gouvernement de gauche puisse privilégier Vinci qui va toucher des subventions d'état et faire de gros bénéfices. Les jeunes installés à Notre Dame des Landes, les paysans vont-ils rejoindre les quartiers favelas, les camps de roms et poursuivre une vie d'expulsés dans un France où les riches sont de plus en plus riches, la bourse explose, les actionnaires se frottent les mains. Et l'état de la planète dans tout ça ? Oubliée ! Le Grenelle est loin. Les promesses d'une politique de gauche envolées. Tu vois Jean Luc, beaucoup de gens ayant hésité avant de voter utile doivent regretter aujourd'hui le programme du Front de Gauche. Pratiquement pas d'info sur la violence à NDdL orchestrée par le ministère de l'interieur ! Pourtant Valls assiste aux béatification, canonisation, sans pour autant adhérer à la morale chrétienne ! Parait qu'il va aussi récupérer les cendres de Bigeard. Plus fort que Sarko !
J'entends dans les propos des "journalistes" réactionnaires d'ici, Eric Brunet par exemple, qui expliquent que les journalistes, chez nous, sont tous de "gauche" et en vertu de quoi l'expression de droite dans les médias n'existe pas ou n'apparaît pas, comme un écho de cette furieuse bataille argentine. Est-ce un hasard, ou pas ?
@Bernard Hugo
La CGT y prendra toute sa place et fera de cette journée une belle journée d'action à n'en as douter.
Il suffit pour le savoir d'aller sur le site avant de douter.
Cela vient doucement de loin et se précipite. Loi organique, restrictions budgétaires, privatisations (dont la sécurité sociale!), chômage de masse, pauvreté, dignité perdue. C'est délibéré. Certains voudraient refonder la république avec une constitution qui protège le peuple mais d'autres veulent refonder la société à partir d'un modèle féodal. Ils haïssent la république, ou alors ça leur est bien égal. Ils font tout pour que le peuple puisse être reconduit et maintenu dans la servitude. Ça leur paraît plus commode, plus conforme avec des certitudes conservatrices qui évitent aux nantis de se faire du soucis. Et pendant qu'on parle, la routine continue pour tous ceux qui appliquent des règles. Même si elles sont stupides, même si elles sont injustes. La machine tourne, avec ses immenses gaspillages et son inertie hallucinante. C'est là qu'il faudrait réaliser des économies, des habitudes se sont installées quand il semblait superflu de songer à la sobriété. Des fiertés légitimes, des savoirs faire courrent sur leur élan. Des certitudes s'accrochent et ne veulent pas entendre parler de conscience,de doute. C'est pour ça que la citoyenneté est dérangeante si elle ne consiste pas uniquement à obéir aux lois. Les hommes veulent continuer, c'est tout, même s'ils ne savent pas bien en quoi consiste le mouvement. Tout va continuer si on n'arrête pas la machine. Les opportunistes le savent, ils n'ont rien à faire que de mettre de l'huile. C'est pour ça qu'internationalement les différents appareils de pouvoir alimentent tranquillement l'incendie. Là où la vraie gauche veut éteindre ce feu, repartir sur d'autres bases, là est le lieu historique de la lutte. Elle n'a peut-être pas arrêté la machine mais elle l'a bien ralentie. C'est parce que le peuple était allé jusqu'à la pauvreté et voyait la servitude de très près. La question est de savoir si les moyens que l'on prend sont de nature à éviter d'aller jusque là. Il faut faire plus de bruit parce que le bruit ça dérange les habitudes et que le pouvoir en est déstabilisé. C'est son apparente stabilité qui le maintien. On est lancé sur une ligne droite, il va y avoir un virage, on freine ?
C'est bon notre base appelle un chat un chat,nous pouvons affirmer que le PS est semblable à la droite "douce des étatsuniens, on y arrive, oui le PS est l'ennemi à combattre, quand je pense que dans nos rangs beaucoup ont préféré leur vote utile. Nous avons viré Sarko, mais il ne faut pas rêver nous ne virerons pas Hollande, le risque est encore plus grand de voir la fille Le Pen gagner encore plus de points, nous sommes des anges et cela va nous couter cher, néanmoins nous occupons le terrain au quotidien les manifs n'ont pas cessé bien au contraire les leçons du passé nous ont été bénéfiques mais cela n'est pas encore suffisant, le problème vient de la désinformation une fois encore Jean Luc vous êtes là ou il faut être, que les grincheux se calment un peu et qu'ils fassent le quart du travail que vous effectuer ensuite ils pourront parler, les luttes menées par les syndicats ne suffisent plus, notre FdG doit mener les actions, du rouge du rouge et encore du rouge, à présent il nous faut montrer notre force pour faire reculer ce gouvernement menteur tricheur nous en avons les moyens alors y'apluska.
Mbretagne22
Comme pour les retraites !
Cela dit je posais seulement la question. Les arrières pensées c'est toi qui les formules, "avant de douter " comme si tu savais à quoi s'en tenir sur la duplicité des dirigeants des centrales. Mais je ne met pas tout le monde dans le même sac. La CGT ce n'est pas la CFDT et je fais la différence entre la combativité des bases syndicales notamment à la CGT et les capitulations salariales négociées au sommet qui perdurent depuis trente ans au moins !
Quand la Radio est bonne, bonne, bonne... ici
Ce soir je viens d'écouter sur France Inter l'émission "nous autres" de 20h10 à 21h00 sur la Grèce. Une émission pédagogique et factuelle qui à l'aide d'interviews retrace la souffrance de la Grèce. Une émission comme on les aime ! Si les médias était dans cette vérité, la révolution serait faite depuis longtemps et démocartiquement. A diffuser sans modération.
Maintenant que nous en sommes à plusieurs trahisons de la part du PS (je ne les compte plus, ça serait trop long !) et afin d'apporter de la clarté à une partie de nos concitoyens, il faut que le FdG se positionne définitivement face au PS et qu'il n'hésite plus à dire qu'il est le vrai défenseur de l'éco-socialisme et que le PS est maintenant dans la mise en application d'un programme libérale et donc de droite ! Car aux détours des conversations dans la rue, nombre de concitoyens nous reprochent maintenant d'avoir fait élire FH et donc de ne pas valoir mieux que lui ! L'histoire de dire qu'il nous fallait éliminer Sarkozy ne tient pas vraiment la route et n'arrive pas à convaincre une partie de nos concitoyens.
Quant au mouvement social du 14 novembre en Grèce, Portugal et Espagne, je rêve que nos syndicats s'unissent pour porter un coup dur à ces libéraux de tout poil. Pourquoi ne pourrions- nous pas envisager de déclencher pour cette date un mouvement de grève générale au niveau de la SNCF, RATP, Air France, les dockers, les raffineries, brefs tout ce qui pourrait bloquer le pays de façon radicale. Un gouvernement quelqu'il soit, serait obligé au bout de quelques jours de passer à la table de négociations et le rapport de force serait en faveur du peuple !
Elections à suivre au Pays Basque chez nos plus proches voisins d'Euskadi.
D'après la température politique, les choses vont se jouer entre la droite abertzale le vieux parti PNB au pouvoir pendant plus de 20 ans,qui aurait d'ores et déjà un programme d'austérité négocié avec le PSE, et entre la coalition basque de gauche, celle que le Figaro continue de référer à ETA. En fait, c'est un programme de vraie gauche contre un programme de centre droit déguisé en nationalisme pépère mais sournois.
On se trouve, il me semble devant une nouvelle configuration en Europe, puisque l'Autonomia d'Euskadi pose très clairement la question politique, des programmes d'austérité, de leur refus, des possibilités de dépasser cette crise du capitalisme, bien plus que la question du nationalisme figé, car le PNV est nationaliste, il est le gouvernement nationaliste historique, mais il est de droite,disons de centre droit. Je trouve que cela bouge, le renoncement à la lutte armée a libéré la vision, que nos plus proches voisins ont du monde, du capitalisme et des enjeux politiques. Dimanche, pour beaucoup, plus de 35% selon les sondages, la question n'est plus indépendance, ou autonomie ? mais austérité ou refus de l'austérité ? Quid du chomage ? dans cette région industrielle et industrieuse, riche parmi toutes les Autonomies.
Cela va valoir le coup de regarder finement ce que cela va donner en terme de voix et de votes.
L'Europe se fait aussi ailleurs qu'à Bruxelles et Berlin.
La violence des puissants n'est rien au regard de notre force. La force du peuple est considérable. La révolution citoyenne est en marche. Unis nous le seront. Le débat est en marche, unis autour d'un programme définis par le front de gauche. Le PC, le Parti De Gauche, la Fase et l'ensemble des isolés (PS, Verts) et aussi les organisation unis contre le capitalisme POI, NPA et les associations Droit au logement, Résistance Républicaine, ATTAC. En marche pour la Révolution, chaque jour, dans les entreprises, les écoles, les mairies, et même l'assemblée Nationale, provoquons le débat partout ! Ainsi les impuissants ravaleront leur violence. Mordre les bourses immonde.
No Passarem. Asta la victoria
Bonjour à Tous
Je suis peut-être hors sujet mais arrêt sur image parle de la présidente d'Argentine et la presse.
Gazette d'@rGazette d'@rrêt sur images, n°252
Un gouvernement aux prises avec un empire de presse tentaculaire, et qui tente d'établir davantage de pluralisme par la force de la loi. Une bataille à coups de subventions publiques et de spots de pub: cela se passe en Argentine, où la présidente Cristina Kirchner s'est attaquée au groupe Clarin (deux quotidiens nationaux, deux quotidiens régionaux, dix radios, quatre chaînes de télévision, six chaînes du câble, huit magazines, et un fournisseur d'accès Internet).
Personne n'en parle en France. Craindrait-on que cela donne des idées à certains ?
Merci de m'avoir lu et merci au webmestre pour la bonne tenue de ce blog (et si je suis pas au bon endroit, je m'en excuse).
Certains en sont déjà aux municipales. Mais qui est capable de dire aujourd'hui où nous en serons dans 18 mois ?
Seuls ceux qui attendaient quelque chose de Hollande sont déçus, pour ma part je ne le suis pas ! Nous avons 18 mois sans campagne pour nous mettre en ordre de marche. Les choses avancent lentement mais il y a de l espoir.
Un parti de gauche qui monte au canada, un autre en Belgique, en Espagne on verra. Je suis plus inquiet pour Die Linke.
On entend même la troïka se poser des petites questions sur les politiques d'austérité.
En France, la base des verts se pose des questions, Montebourg et Hamon montrent leur limite et pendant ce temps, le patronat avance. Avec 90% des vedettes derrières lui, Désir n'est élu qu avec 70% des voix.
La droite reprend du poil de la bête et Marine est aux aguets.
La réponse viendra de nous en étant présents dans les quartiers populaires, marchés et devant les entreprises. Cela demande des bras et des moyens donc de nouveaux adhérents. Donc on se bouge !
Camarades, si on réagis pas tout de suite par le l'action concrète, des blocages, des sittings, des occupations d'entreprises véreuses, on va se faire coiffer sur le poteau : l'action, c'est bientôt ou jamais, les néocapitalistes remportent actuellement la bataille morale.
Mélenchon, très bon orateur, mais très mauvais superviseur. Comme à la suite du 18 mars, comme à la manifestation du 30 septembre, il y beaucoup de paroles, très peu d'actes, et tout est classé sans suite. (rarement j'avais pu assister à tant de gens pour si peu de bruit : même ceux qui montent à Paris n'ont plus la force de crier).
Il faudrait prendre nos responsabilités : qu'est-ce qu'on risque ? Y-a-t-il vraiment quelque chose à perdre dans la lutte ?
Camarades, à la vie à la mort pour la révolution citoyenne, mais nous risquons tous d'imploser avant son commencement.
Bonjour à tous, vous pensiez vraiment qu'ils allaient être amniestiés ? Dans la logique de ces pourris il n'en était pas question, comment voulez-vous imposer l'austérité, les privilèges des nantis dont ils font partis sans casser du syndicaliste ? Si vous voulez qu'un arbre ne fasse plus de repousse, il faut le déraciner. Je pense sincèrement qu'il est temps pour nous de passer à la vitesse supérieure. Terminé la contestation bon enfant avec bignou, accordéon, flûte enchantée. La bastonnade bien ciblée. Malheureusement notre révolution que nous voulions citoyenne n'est plus d'actualité. Mr Mélenchon, je crains que nous ne puissions contenir la colère plus longtemps.
La priorité (virons Sarkozy) avez-vous dit ! Il est toujours là, il a juste changé de faciès, il est même plus répugnant.
Guérilla anti-capital ? Frappons leur source de pouvoir : ne touchons pas au vivant, mais aux machines. La résistance est depuis longtemps passé comme devoir : les légalistes semblent croire encore aux bienfaits de l'Etat dans sa forme actuelle.
@educpop
C'est parce que le peuple était allé jusqu'à la pauvreté et voyait la servitude de très près. La question est de savoir si les moyens que l'on prend sont de nature à éviter d'aller jusque là.
J'ai lu et relu ce commentaire et je le fais mien, mais au présent ! La lutte des classes semblait être disparue de notre politique nationale, mais la pauvreté de plus de 8 millions d'habitants, relance obligatoirement cette lutte et comme un élastique le retour à la réalité risque de faire beaucoup de mal en descendant plus bas que nous étions à la fin de cette lutte des classes. Avez vous pris le temps de regarder autour de vous pour constater que les pauvres sont de plus en plus pauvres et que les gens aisés le sont de plus en plus ?
Je vais prendre un exemple simple qui est celui du monde de la santé, pensez vous pouvoir aller chez votre docteur sans avoir pris un rdv, parce que la crève vous est tombée dessus en moins de temps que celui de le dire ? avez vous essayé de faire examiner votre vue rapidement parce que celle ci vous paraît s'être bien abaissée ces derniers jours, alors comme moi vous constatez que pour certains spécialistes se sont plusieurs mois d'attente, et que pour une immense majorité de ces gens du monde médical, les suppléments d'honoraires sont monnaie courante et dans pas mal de cas en liquide de préférence ce qui peut vous faire gagner de nombreux jours dans cette attente inconsidérée ! il est où ce serment d'Hippocrate qui promet le soin à quiconque sans tenir compte de la couleur de peau, et encore moins sans tenir compte du contenu du porte monnaie. Nous devons tous refuser ces rendez vous à trois mois et parfois un an, nous devons tous refuser ces augmentations d'honoraires, nos communes doivent rouvrir ces dispensaires communaux. Ce monde médical vit avec ses moyens mais ses moyens le met dans un monde qui n'est pas le nôtre et qui malheureusement le coupe de la réalité de ces 8 millions de pauvres, et vous vous étonnez que notre sécurité soit en déficit permanent ? la lutte des classes commence ici, mais c'est pareil dans des tas de situations ! notre monde ouvrier se retrouve chez les artisans qui travaillent seuls, chez les petits agriculteurs qui sont obligés d'être en cuma pour utiliser un bon matériel, chez les petits commerçants qui sont encore en vie parce que leur zone géographique n'est pas sous la dominance des supers marchés etc etc etc oui relançons la lutte des classes !
Rien qu'en prenant la fourchette basse, cela aurait permis d'épargner au pays les coupes dans les dépenses publiques et dans les revenus des travailleurs qu'a prévu le gouvernement dans son plan d'austérité.
Nous pouvons dès maintenant constater les effets de ces coupes dans les dépenses publiques, par exemple dans cet article écrit sur le Figaro.fr, ça ne s'invente pas. Le Front de Gauche avait prévenu depuis longtemps des conséquences d'une telle politique visant à réduire les services publics et ça ne fait que commencer, malheureusement nous avions raison une fois de plus.
Une dépêche AFP de ce matin est intitulée : " Un drame des déserts médicaux". Elle nous apprend qu'" une mère a perdu vendredi son enfant en le mettant au monde dans sa voiture sur l'autoroute A-20 alors qu'elle faisait route vers une maternité de Brive, faute de maternité dans le nord du département du Lot où elle réside". J'ai déjà dit ici et ailleurs que d'après des études très sérieuses, on dénombrait 1,4 millions de morts par an du fait des inégalités et de la misère dans les 30 pays les plus développés. Comme si l'ultra libéralisme, en vitesse de croisière, n'était pas assez meurtrier, le Veau d'or symbole du système, réclame encore plus de sacrifices. Il va être comblé ! Tous les caniches qui grouillent à ses pieds ont la réponse, à commencer par le caniche en chef, prix Nobel de la paix (sic) : l'austérité ! Peu importe si les morts augmentent, y compris les enfants. Désolé, mais je ne peux m'empêcher de penser, la bête immonde étant toujours bien vivante, même si son apparence change,à ce collabo déclarant : " N'oubliez pas les enfants ! ".
Dans le même moment, le journal d'Arnault le belge relaie, avec une gourmandise non dissimulée, une info de Dassault journal : Monsieur Gallois réclame du Gouvernement une mesure choc (re-sic).Une baisse des charges de 30 milliards d'euros pour diminuer le prétendu coût du travail ! Ces deux exemples concrets montrent comme la machine est bien huilée : on baisse les charges ou les impôts, les états ou la sécu s'endettent auprès des banksters, étranglés ils diminuent leurs capacités d'intervention, et des gens, enfants compris, meurent au bord des routes ou au coin de la rue. A noter que lorsque l'oligarchie fait part de ses caprices et qu'elle s'adresse à la droite dure, "elle souhaite", mais lorsqu'elle s'adresse à la gauche molle, "elle exige".
NB: il serait logique que toutes les organisations (et plus si affinités) qui ont appelé à la manifestation du 30 septembre contre le TSCG appellent à des manifs le 14 novembre prochain, et cette fois dans toutes les villes de France.
@ 132 Jack*
Tes propos, injustes et pessimistes, ne servent pas notre cause. Sans l'espoir, on est plus rien !
@ 133 gariguette
" Malheureusement notre révolution que nous voulions citoyenne n'est plus d'actualité."
Je crois au contraire qu'elle l'est plus que jamais ! Dans un continent, l'Amérique Latine, c'est fait. Et l'Europe commence à bouger.
les "ateliers législatifs" c'est une très bonne idée, on peut même tirer au sort parmi des volontaires une "commission législative préparatoire", et surtout, soumettre le tout à référendum. on peut faire ça tout de suite avec un site web comme support. on devrait même considérer que le "pouvoir médiatique" entre dans le régime de la séparation des pouvoirs, ce qui mérite un chapitre constitutionnel. et comme pour l'école, j'imagine des hussards de la république délivrant une information de qualité,libre et gratuite.
C'est aussi un choix de civilisation, protéger nos consciences de la "fabrique du consentement", de la "société du spectacle", du bombardement consumériste. Il n'y a pas que l'information qui est un enjeu politique, bien plus loin que "l'espace public" (habermas), il y a l'enjeu "métapolitique" (gramsci) du divertissement et de la publicité, espace privilégié des vecteurs culturels de l'hégémonie idéologique du capitalisme hédoniste et individualiste...sachez qu'au Venezuela, bien des casquettes rouges cachent des rêves de dollars, de 4x4, de femmes siliconées.
Jack 132 et 134
Complet d'accord avec toi, il va falloir trouver autre chose que le combat des claviers, les révolutionnaires de la virgule ont certes, leur utilité mais le temps ne travaille pas pour nous, grossière erreur de se dire que l'on a raison, que nos idées arrivent enfin. Faut faire du bruit, du bordel, remuer dans les brancards et ne pas aller a l'échafaud sans rien dire, ni rien faire. Dans résistance, il y a guérilla et sabotage, alors puisque ce que nous avions a perdre, nous l'avons déja perdu. Que pourrais t il nous arriver de pire que d'avoir subi une vie que nous voulions pas. Vive la sociale.
Jean Louis, nous étions 15 front de gauche à l'élection parmi mon entourage, aujourd'hui nous ne sommes plus que 3 ou 4, car chacun vit sa vie : métro, boulot, dodo, et que ce carcan reprend vite le dessus sur qui n'a pas la force de l'espoir. Nous avons pas tous le temps d’espérer : des gens souffrent depuis trop longtemps et cette souffrance les enferme dans l'immuable. Envoyer un signe qui dépasserait le cadre légal imposé par l'ordre (occupations, etc) serait le meilleurs moyen de re-mobiliser toutes ces personnes qui se sont retrouvé, après l’élection, projetés de nouveau dans la même réalité quotidienne qu'avant : nous tuons l'espoir en n'agissant pas et en respectant les règles imposées par un ordre illégitime.
L'espoir est la clé Jean Louis, mais nous ne devons jamais oublier qu'il existe des situations sociales si intenables que même l'espoir ne touche plus les hommes : quand nous sommes fragmentés, isolés, seuls face à la pression du quotidien, taxés de folies par les défenseurs de l'ordre, du réalisme.
Camarade, je le rappelle : la manifestation du 30 septembre m'a largement déçu, et toutes les bonnes gens n'auront pas toujours la force et les moyens de monter à Paris, et peut être même ne le voudront-t-il plus par peur de la déception.
Camarade Jean Louis, la situation actuelle résulte de longues années de politiques infamantes : alors certains, qui pendant des années se sont accrochés à la morale et sont battus jusqu'à "mourir pour des idées"(Brassens), s'abandonnent finalement au rythme quotidien et au discours d'un monde fini : et je les comprend.
Il faut réunir ces milliers de potentiels perdus soit dans la tristesse, soit dans le déni; ces gens n'attendent qu'un geste qui dépasse le cadre.
Bon courage à tous, qui souffrez certainement quotidiennement de l'injustice généralisée, car nul besoin de croiser le sans-abri tous les matins en bas de chez soi pour savoir qu'il existe.
Comme vous parlez de violence depuis l'Amérique latine, il serait bon ici de parler de l'enterrement dans l'indifférence générale de l'Union Latine qui regroupait pays américains de langue hispanophone et Brésil plus les pays européens de langue latine (Portugal, Espagne, France, Italie, Roumanie...).
Cette organisme visait à favoriser l'inter-compréhension entre les locuteurs des langues latine. C'était, outre un moyen de favoriser l'entente entre les peuple, un moyen de contrer le "tout-anglais". Est-il besoin de rappeler que le "tout-anglais" menace non seulement le français en Afrique (Madagascar, Ruanda, Burundi, Gabon,...), mais aussi en Europe et en France même. L'Union Européenne ne respecte pas les langues nationales et la langue officieuse de l'Europe est l'anglais. En France même, l'anglais, comme langue qui s'attire les faveurs de l'élite est visuellement de plus en plus présente dans les rues, au travail, à la télé, etc... Il s'agit bien là d'une violence faite à ceux dont l'anglais n'est pas la langue maternelle, soit une large partie de ce bas-monde!
Il semblerait que l'attitude la gauche soit le plus souvent l'indifférence face à cette question. Je ne peux ici qu'inciter le Front de Gauche à prendre en main cette question qui est bel et bien une question de violence de classe, favorisée par le libéralisme à l'encontre des peuples. Et une des plus radicale car elle touche aux représentations même du monde qui sont véhiculées par les langues.
Pour lutter contre le tout-anglais (et j'insiste, non contre l'anglais), il y a plusieurs moyen: 1) la re-formation d'un bloc mondial latin, qui serait un formidable contre poids au globish (cela passerait, dans les programmes scolaires des pays latin à mettre en place des heures d'écoute et de familiarisation avec les différentes langues latine), 2) Une promotion de l'Espéranto au niveau européen. Langue égalitaire s'il en ait car tout le monde doit faire l'effort de l'apprendre (contrairement au jeunes britannique à qui on ne demande même plus d'apprendre une quelconque langue avant la fin du lycée, et on vient seriner les jeunes français du fait qu'il ne seraient pas bon "en langues", comprendre: en anglais....). 3) Défendre les positions du français et des autres langues dans les institutions internationales.
Les progressiste doivent cesser d'imaginer que la défense du français est une lubie réactionnaire...
@ 140 Jack*
Désolé, camarade, d'avoir été un peu trop lapidaire dans mon message. Je comprends ton point de vue. Personnellement les ravages du système me rendent dingue. Tout ce qu'il peut y avoir de sevitude volontaire dans toutes les victimes du système me sidère encore plus. Je persiste à croire qu'il n'est pas possible, devant les drames que l'austérité va multiplier, que la prise de conscience populaire ne se fasse pas. Il ne faut pas oublier que les grèves, et les manifestations font partie de la légalité républicaine et que les occupations diverses et variées sont tolérées en fonction du rapport de force (exemple occupations des usines,comme on disait alors, en 1936). On peut évacuer manu militari une ou deux entreprises, mais pas 5000 ! Mais, nous en avons ici débattu souvent, un soulèvement généralisé ne peut pas être décrété par une formation politique. Cela étant, bien qu'il ne m'appartienne pas d'en décider n'étant en charge d'aucune responsabilité stratégique, je souhaite que le 14 novembre dans toutes les villes de France, aient lieu des manifestations. Il y aurait un saut qualitatif de taille : de telles manifestations pour la première fois auraient lieu le même jour dans toutes les villes d'Europe. Il est erroné à mon sens de penser que ce pas en avant supplémentaire ne serait pas utile. De même, si le 10 décembre, lors de la remise du prix Nobel de la paix au caniche des marchés, une immense foule empêchait sous les huées, les chefs d'Etat d'arriver dans le bâtiment idoine, cela aurait un impact médiatique énorme. Si j'en avais les moyens je ferais le voyage de Stockholm, sans oublier une casserole sur laquelle je taperais comme un malade !
Le titre de Jean-Luc nous interpelle toutes et tous car que faire face : "à la violence des puissants, là-bas et en France.", notre réponse ne peut-être que par des actions multiples, et union sur un programme de prise de pouvoir dans le pays certes mais comme les puissants sont d'une telle violence ici et partout, une responsabilité de savoir et de mettre en lumière les alternatives démocratiques des autres continents. Nous sommes sûrs que ces puissants ultra-violents n'attendent qu'une réponse réactive violente pour avec leurs forces de frappe idéologique, goupillons et matraques nous massacrer non pas à petit feu mais de manière expéditive. Seules les mobilisations basées sur des rapports de force et de luttes sont gagnantes, y compris dans les instances républicaines et là il nous manque un max du monde dans ces chambres et parlements. Par contre, étant prolétaires, nous avons le champ d'actions immense dans les entreprises et sièges des C.A.où les décisions mortifères et très violentes sont prises. Les luttes sont multiples et nous ne tendrons pas l'autre joue et certainement pas une seule, debout et ensemble et déterminés non pas qu'à s'opposer mais à "prenons le pouvoir". Sûr le temps est bien long alors que l'urgence est patente et hurle partout.
Jean Luc parle des socialistes dans son post.
Voir le "parti (dit) socialiste" m'énerve au plus haut point.
Lors de notre dernier Conseil National, toutes les références à "socialiste" ont été remplacées par PS dans notre résolution politique.
Si on est poli et réaliste, on peut les qualifier de socio-libéraux, si on est moins poli, PSopportunistes, PSocrasseux, centristo-droitiers, mais socialistes, non, ils ne le sont plus depuis longtemps ! On y gagnera en clarté...
Entendu aux infos de 13h : Hollande “s'engage” à ce que des drames comme celui de cette femme qui vient de perdre son bébé faute de maternité suffisamment proche, ne puisse se reproduire. Eh bien, pauvre Hollande (qui déplore, dans ce même discours que le tissu social se déchire), il faut commencer par déchirer le traité ! Ignoble hypocrite. Sur l'état sanitaire en Grèce (c'est ce qui nous attend si l'Europe des peuples ne parvient pas à se soulever en masse), écouter l'émission sur FI signalée sur ce blog hier soir. Merci pour le lien.
@lionel-pg44
Merci à toi d'avoir rappelé l'importance du sens de socialiste. Dire en effet, à propos de Hollande ou du gouvernement PS au lieu de socialiste est bien plus exact! Une pensée pour Jaurès (le socialisme, la "lumière de sa vie") qui aurait apprécié, c'est certain!
Je voudrais souligner aussi l'importance du juste mot social-démocratie dans l'article de Pajina12 "la réforme de la banque centrale..." (voir revue de presse dans "Voyage en Argentine et en Uruguay) où Jean-Luc déclare: "Notre nouveau président est un social-démocrate qui n'a en réalité pas grand-chose à voir ni avec la social-démocratie, ni avec l'Etat social, qu'il a l'intention de démanteler. C'est un social-libéral."
Bonjour,
@lionel-pg44 à 13h16
"Si on est poli et réaliste, on peut les qualifier de socio-libéraux"
Pourquoi "socio"? Pseudo-Sociaux (ou Pseudo-Socio) Pseudo-Socialistes (PS) ne conviendrait-il pas mieux ? En utilisant les termes comme Sociaux, Socialistes et même social libéral pour définir le PS, ne sommes nous pas les victimes et les propagateurs, les complices, de cette grossière imposture. Voir le parti socialiste m'énerve au plus haut point. Je partage pleinement ce point de vue et, quand j'entends social démocrate, cela m'énerve encore plus. J'ai envie de crier "halte à l'imposture!" "Halte à la propagande!"
@Flo (146)
Il ne faut pas oublier non plus le mal que la décentralisation a causé à l'idée de continuité territoriale, qui sous-entend l'accès égal pour tous à tous les services de l'Etat, quelque soit son lieu de résidence. Les néolibéraux s'en sont servi de marche pied pour instiller leurs politiques de destruction des services publics et mettre les territoires en concurrence. Le TSCG n'en est qu'un nouvel accélérateur, destiné à priver toujours plus l'Etat des moyens financiers nécessaires pour assurer ses missions...
Et pendant ce temps en France, les médias s'extasient devant Montebourg, réduit à jouer les hommes-sandwich. Il nous promettait la démondialisation, le protectionnisme européen et au final nous vend des marinières et des robots mixeurs. Suite à la mort idéologique et morale d'un grand homme, observons une minute de silence.
Repose en paix, Arnaud.
Vous êtes dur pour Montebourg, revêtu de la tenue du radeau médisant plutôt que pédalo monté en marche avec son programme dans les poches lestant la frêle embarcation il va et vient au gré des vents humant la marée qui va se déchaîner et retourner tout ça comme des crêpes. Ils sont d'une inconsistance crasse. Au temps des tempêtes il faut du solide et du courage.
Hold up dit à 16h49
Quand le journal "Le Monde" annonce en titre: des milliers de manifestants potestent à Londres contre l'austérité, le "Times" lui ose 100 000 personnes dans les rues...ici
La nuance et l'intox est bien dans le détail. Je vous fou mon billet que si il y avait 1000 personnes dans la rue contre Poutine le monde titrerait un milion de Russes dans la rue...
Vous verrez que 100 000 personnes à Londres dans la rue ne feront pas le buzz aux 20h de TF1 et de FR2 ce soir... Il y aura bien un fait divers pour parler d'autre chose. Les directeurs et redacteurs en chefs de l'info doivent tenir leur ligne éditoriale, comme on dit dans la définition du poste.