24oct 12
Voici un événement sur ce blog. Ceci est une note brève. J’étais à Strasbourg lundi et mardi. J’y retourne jeudi et vendredi. Mais la session de novembre est annulée. Elle devait avoir lieu à Bruxelles. Malheureusement les piliers qui soutiennent l’hémicycle sont fissurés. Et tout menace de s’écrouler. Cette allégorie de l’Etat de l’Union fait évidemment les gorges chaudes des mauvais plaisants de la maison. Ils sont nombreux. J’ai une bonne nouvelle pour vous. L’armée de robots euro béats qui peuple le Parlement européen semble hésiter. D’habitude elle débite avec ferveur les mantras du néolibéralisme cuit dans la soupe de droite ou social-démocrate. Cette semaine au Parlement européen, il y a un écho du bruit des rats qui quittent le navire pourri de l’Europe austéritaire. J’en parle à propos du numéro que ces messieurs Barroso et Van Rompuy nous ont joué dans cette ambiance. Enfin je dis deux mots de nos discussions internes au Front de Gauche. Avec le vote contre la loi de programmation budgétaire nos groupes parlementaires tournent une page. Nous prenons acte de ce que nos demandes et attentes sont lettre morte pour trois ans de budget. Bien-sûr, la politique choisie mène aux plus grandes difficultés sociales et elle fait le lit de la droite. Elle finira mal. Elle a déjà mal tourné partout. La zapatérisation du nouveau gouvernement est fulgurante !
26 octobre
Préparez vos chaussures de marche ! Nos syndicats nous appellent à manifester le 14 novembre prochain comme dans tout le reste de l’Europe ! CGT, Solidaires, CFDT, UNSA, FSU se sont mis d’accord pour cet appel. Je crois qu’il s’agit de faire une démonstration de force dont la portée dépassera de loin le jour dit. Cet ajout à mon précédent post ne m’est venu sous le clavier que sur deux thèmes : un coup d’œil sur le congrès du PS et un autre à propos d’Hénin Beaumont.
Le parti quoi ?
Le Congrès du PS qui se tient à Toulouse est un seuil de plus qui se franchit vers la dilution définitive de ce parti dans le néant où règnent agence de communication et technocrates vaguement compassionnels. C’est le modèle "démocrate". Celui qui a anéanti la gauche italienne. Il accompagne une ligne politique. J'ai montré dans mon livre « En quête de Gauche » comment François Hollande en avait été le principal inspirateur depuis 1984. Ce que vous voyez, présidence, gouvernement et parti, confirme point par point ce que j’en disais.
Je reviens sur le vote du congrès socialiste car les commentateurs, souvent baignés jusqu’au cou dans les connivences, sont allés vite en besogne. Ils ont insisté sur le fait que la motion « conduite par Harlem Désir » a obtenu un résultat « inhabituellement » faible avec 68%. Pourtant François Mitterrand a gagné le congrès de Metz avec 40 % des voix. Mais 68 % c’est en effet un résultat très faible si l’on met de côté Harlem Désir et que l’on se souvient de l’essentiel de l’essentiel : c'était la motion soutenue par le président de la République, le premier ministre Ayrault, l'ensemble du gouvernement y compris Valls, Hamon et Montebourg, la première secrétaire sortante Aubry et l'ancienne candidate à la présidentielle Royal. Je mentionne tous ces noms pour que l’on ait bien conscience du caractère collectif de l’échec de Jean-Marc Ayrault, de ses ministres et de ses soutiens.
Mais Harlem Désir est déjà traité comme un fusible. Pourtant que valent les pleurnicheries de ceux qui ont protesté contre le caractère « arrangé d’avance » de l’élection de Harlem Désir ? Rien. Car qui peut dire quel « collectif » a désigné Lionel Jospin après François Mitterrand. Et François Hollande après Lionel Jospin ? Et Fabius après Mauroy ? Personne. C’était déjà le fait du prince ! D’ailleurs en ce qui concerne la première élection de Hollande, le vote était tellement bidonné qu’il a fallu s’entendre sur le résultat dans un bureau entre lui et moi. Bien sûr Hollande ne tint pas parole, comme d’habitude. Il n’y eut jamais qu’un vote contradictoire réel. Entre Aubry et Royal. Ce fut un incroyable concours de tricheurs. Mais cette année, pour la première fois depuis deux décennies, certains artistes de grands renoms ne se sont pas occupés « d’aider la nature » au PS. C’est peut-être la seule vraie clef de lecture du scrutin. Alors Emmanuel Maurel bénéficie d’un score à peu près réel, diminué cependant de la gonflette spontanée que pratiquent les poètes de certains départements où le niveau d’abstention pourrait nuire au prestige des chefs. Du coup aussi Harlem Désir est donc le seul qui ait jamais été réellement élu depuis Lionel Jospin en 1995. Et sans l’aide des artistes.
Mais l'échec des uns ne fait pas le succès des autres. Le score poussif de la motion de François Hollande et Jean Marc Ayrault, dont le premier signataire est Harlem Désir, ne renforce pas mécaniquement la motion de la gauche du PS. Certes il y a eu aussi la dispersion organisée avec la motion Hessel dont les deux premiers signataires ont en commun d’avoir été encore à Europe-Ecologie-les-Verts il y a à peine six mois. Il y a eu aussi la désertion des supposés porte-paroles de la gauche du parti : Emmanuelli, Hamon, Cherki et leurs amis ont signé la motion Aubry-Ayrault. Ils ont ainsi renoncé à défendre publiquement leurs idées dans leur parti. Ça n’aide pas à les faire progresser. Engloutis dans le cynisme d’appareil, ils ont à la fois voté contre le traité Merkozy au parlement, et voté pour le même traité dans le parti avec la motion Ayrault-Désir. On doit comprendre que cette désertion a un prix politique fort. S’ils avaient été visibles et s’ils avaient aidé à faire un score, la question d’une ligne alternative à gauche, peut-être même passant par eux, aurait été possible. Qu’on ne dise pas que ce n’est pas compatible avec la participation au gouvernement. Ni qu’un nouveau gouvernement de gauche a besoin d’être appuyé par une motion unique. La preuve ? La voici. J’ai déposé un texte de congrès en opposition à la majorité Jospin-Hollande au Congrès de Grenoble alors que j’étais ministre de Lionel Jospin ! Et d’ailleurs à cette époque Henri Emmanuelli aussi avait lui aussi un texte d’opposition. Mais pas de ministre.
Certes, encore une fois, Emmanuel Maurel et les siens ont bien travaillé. Car en 2008, toute la gauche pour une fois réunie obtenait 18 %. Il obtient 13,38 %. Certes c’est cinq points de moins mais que de changements depuis la dernière fois ! Nous avons quitté le parti, non seulement nous l’ancienne gauche socialiste mais aussi Marc dolez et son courant « force militante ». Et Hamon-Emmanuelli se sont couchés. Mais ce combat courageux n’a pas permis de redresser ces dégâts et encore moins d’inverser la tendance historique.
En effet, les 13,38 % de la motion de gauche ne doivent pas cacher la limite historique de ce score. Il marque un nouveau recul. A Reims en 2008, la gauche du PS représentait encore près de 20%. Ce résultat de 2008 avait déjà été présenté comme un succès. C'était en fait déjà un déclin historique. Il était d’autant plus cinglant pour nous que, pour la première fois, toutes les familles de la gauche traditionnelle du parti socialiste s’étaient regroupées dans un texte unique. La fonte des votes était consternante. En effet, au congrès précédent, en 2005, au congrès du Mans, les trois motions de la gauche du PS, se réclamant du "non" du 29 mai 2005, avaient obtenu au total 46%. Ainsi, entre 2005 et aujourd’hui, les suffrages de la gauche du PS ont donc été divisés par plus de trois.
Et si on raisonne en voix, le bilan est pire encore. En 2005, les trois motions issues de la gauche du PS avaient obtenu 48 000 voix. En 2008, au congrès de Reims, il n'y avait déjà plus que 26 000 voix pour la gauche du PS. Et cette année, la motion Maurel sort à… 11 283 voix. Les voix de la gauche du PS ont été divisées par plus de quatre en sept ans ! Ce déclin constant de la gauche officielle du parti s’inscrit dans un contexte de « droitisation » permanente et accélérée de la majorité du parti. Le recoupement de ces deux faits en aggrave le bilan. Jamais l’écart n’a été aussi grand dans les contenus qu’entre le texte de Maurel-Filoche et celui d’Ayrault-Désir. La pente prise ne se rattrapera pas.
Je le dis en étant conscient que la plupart des fondateurs et rédacteurs du courant Maurel ont été des amis très proches et pour beaucoup le restent. J’ai travaillé très directement dans le passé avec nombre d’entre eux. J’ai encore, avec maints d’entre eux, de nombreux contacts. Je sais que leur engagement a été total pour convaincre. Je regrette qu’ils soient toujours aussi aveuglés sur l’impasse dans laquelle leur parti est entré et sa signification irréversible. Je crains qu’ils n’aient pas compris qu’un seuil qualitatif fondamental vient d’être franchi avec l’épisode Papandréou, Zapatero, venant après la séquence Blair-Schroeder, après le soutien systématique dans tous les pays d’Amérique du sud aux adversaires de la révolution citoyenne. Du coup, en France, ils ne voient pas le changement de nature que ce gouvernement incarne. C’est notre divergence. Et je sais aussi que plus aucun d’entre eux ne croit leur courant en état de faire mieux que du témoignage. Pour autant ce n’est pas inutile. Ce sera, le moment venu, un point d’appui pour la grande recomposition qui suivra ou bien notre victoire sur les sociaux-libéraux ou bien l’entrée en scène massive du peuple. Il est donc confirmé que la pente n’est plus réversible. C’est la conclusion à laquelle nous étions arrivés en quittant le parti du « oui-oui-oui » en 2008.
Avec ce congrès fantôme, le PS a franchi un cran dans la coupure avec la société. Le 11 octobre dernier, à peine 88 000 adhérents ont voté pour choisir le texte d'orientation de ce parti. Gonflette comprise. C'est 44 000 de moins qu'il y a trois ans. Six mois après la victoire électorale, quel enthousiasme ! Comment pourrait-il en être autrement ? Le PS n'est plus un lieu d'élaboration collective depuis longtemps. Et depuis un an, il n'est même plus un lieu de désignation des candidats puisque n'importe quel passant dans la rue peut choisir avec les primaires celui qui fixe ensuite la ligne tout seul. L’astre mort tourne dans le vide. C’est pourquoi je parle de congrès fantôme. Congrès sans enjeux, sans débat, sans objet. En pleine montée de la tempête capitaliste, une assemblée de plagistes de la politique va s’entre-congratuler ou gémir à guichet fermé. De ce que fut le Parti socialiste, il ne reste qu’une illusion pour ses adhérents et ses dirigeants. Elle les conduit d’ailleurs aux pires erreurs d’évaluations. Eux croient que le parti c’est le monde en petit et donc que le monde c’est le parti en grand. Gouverner la société ce serait comme gouverner le Parti socialiste : en dire le moins possible et faire de beaux organigrammes. La méthode cafouilleuse du gouvernement Ayrault est la conséquence de cette illusion. Reste que c’est encore un bon bureau d’embauche. Mais la mobilité interne n’est plus si ample. Les petits bourgeois qui y trouvent un remède contre le déclassement social et symbolique y restent pourtant sensibles. Jusqu’aux municipales.
Hénin-Beaumont, les cauchemars et le reste
Voyons à présent l’appétit médiatique pour l’annulation possible du vote dans la circonscription d’Hénin-Beaumont. La danse a commencé avec « Libération » qui titre sur le « cauchemar… » de « Mélenchon ». Et voilà : c’est reparti ! Ce n’est pas un problème pour le PS qui a gagné le siège désormais suspect, ni pour Ayrault qui est venu personnellement sur place soutenir le grand vainqueur socialiste, ni pour les instituts de sondage qui avaient annoncé une large victoire de ce héros aux mains pures.
Certes l’article évoque le soupçon de tricherie, en recopiant sans autre enquête ce que le journal « Médiapart » avait déjà trouvé sur le sujet. Peu curieux et nullement dérangeant, le journal insinue mais sans s’interroger plus avant. Pourtant les pistes ne manquent pas et ne sont pas difficile à fouiller. Mais ce n’est pas leur sujet. Hénin-Beaumont, ce serait un problème surtout pour moi. J’aurai même « les miquettes » parait-il. En fait pour « Libération », et quelques autres, c’est moi le problème. Toute cette prose est en réalité consacrée à célébrer la victoire acquise d’avance de madame Le Pen.
Son chemin est déjà tout tracé entre un cauchemardeux et un tricheur. On connaît l’effet moutonnier de la profession et on est donc assuré d’avance de la répétition en boucle de ce tableau. Ainsi recommence ce qui a été mon seul véritable cauchemar à Hénin-Beaumont : la meute inculte et partisane de la presse parisienne. Ceux qui ont répété sur tous les tons que j’allais la bas pour ma gloriole, qui ont célébré la madame « à l’aise sur les marchés », l'ont montrée en photo toujours souriante, moi toujours épuisé ou vociférant. Eux qui ont guetté et célébré mes moindres signes de fatigue, ont formé un mur compact de voyeurs à chaque sortie publique avant de m’imputer le « cirque médiatique » que dénonçaient les gens excédés. Eux qui m’ont envoyé des provocateurs, que nous avons dû écarter, édité des communiqués sans prendre une seconde pour s’informer des faits et me traitant de stalinien comme l’a fait L’Express, en pleine campagne et en inventant même un « blog maçonnique de l’Express » pour me flétrir. Eux, qui se sont tus par confraternité quand la Le Pen passait à la télé quarante-huit heures avant le vote avec ses cartes postales anonymes où l’on me voyait en Hitler devant un camp de concentration. Et ainsi de suite, jusqu’à la nausée. Mon cauchemar c’est eux : ce journaliste glapissant de joie et hurlant de bonheur en direct sur BFM : « Vous êtes au tapis, vous êtes battu, Ko, fini » le soir du premier tour. Une bourrique qui ne trouva pas suspect un seul instant que les résultats de bureaux de vote fermés à dix-huit heures mettent cinq heures à être annoncés. Eux qui répétèrent en boucle que j’étais « battu » alors que je n’étais pas le sortant, eux qui ne firent ni une image ni un papier sur notre rassemblement de masse avec « la marche l’Emilienne », qui ne dirent rien des mille voix gagnées en trois semaines, ni des nazillons pris la main dans le sac en train de diffuser des tracts anonymes, eux qui rêvaient du spectacle d’une Le Pen gagnante si grossièrement visiblement qu’on put lire trois articles dans « Charlie Hebdo » décortiquant et dénonçant ce phénomène de lynchage sous le titre « plutôt Le Pen que Mélenchon ». Si j’ai un cauchemar, il a des noms et des visages : les leurs. Cette meute est prête à recommencer sa sale besogne. Ni par conviction ni par haine. Juste pour avoir du spectacle. « Libération » a ouvert le bal. Et en annonçant hier soir qu’ils ne voteraient jamais socialiste au deuxième tour, et en me mettant de manière infâme dans le même sac que l’extrême-droite, l’UMP a donné les éléments de langage.
La dernière fois, la nomenklature médiatico-politique socialiste et les « béni oui oui » aux traités européens ne voulaient surtout pas que je siège à Paris et encore moins que le Front de Gauche forme le groupe charnière de l’Assemblée. Ils craignaient tout ce qui de toute façon s’est fait quand même et sans moi ! Pas de vote de confiance au gouvernement, refus de vote du budget ! Et cela ne m’a empêché d’aucune façon de conserver assez d’écoute pour contribuer utilement au succès de la grande manifestation du 30 septembre contre l’austérité et le traité européen. Pourquoi auraient-ils changé d’avis ? Le prochain vote, s’il a lieu à Hénin-Beaumont donnera un incroyable effet de loupe sur le pays !
Je me sens donc tenu de vous dire ce que je crois pour ne pas vous abandonner aux interprétations des voyeurs. Si l’élection est annulée, le premier problème politique posé ce n’est pas moi, ni Zébulon ni Schmoll. C’est la raison de l’annulation. S’il y a eu tricherie, qui en est responsable ? Beaucoup penseront que c’est le vainqueur le bénéficiaire. Ça serait logique. En tous cas on peut compter sur Marine Le Pen pour le dire. Voilà qui n’est pas bon du tout, n’est-ce pas. J’avais eu l’occasion de dire, à l’époque déjà, que les socialistes du coin nous emmenaient au désastre. Mais les sondages affirmèrent au contraire que le candidat socialiste gagnerait largement, 57 % contre 43 % s’il était au deuxième tour. Tandis qu’avec moi ce serait beaucoup plus serré, selon eux. Il n’y avait pas meilleur encouragement au vote utile ! Malgré cela, au premier tour, il ne l’emporta sur moi que de deux points. Et au deuxième tour la réalité fut tout autre que celle prophétisée par ces opportuns sondages. Philippe Kemel ne l’emporta que de cent voix. Marine Le Pen perdit avec 49,9 %. Ce qui était conforme à ce que nous sentions et ne cessions d’expliquer. Mais que peut-on contre des articles écrits à l’avance ?
Dorénavant, les couches de difficultés s’accumulent. Certes, il y a la popularité du président et celle du premier ministre qui aideront beaucoup le candidat socialiste. De même que l’impact des premières mesures sociales qui mobilisent bien les électeurs socialistes et le peuple. Sans parler des décisions prises pour rendre justice aux ouvriers licenciés, aux amiantés et ainsi de suite. Les travailleurs et les chômeurs se sentent bien en phase avec la lutte de ce gouvernement qui tape du poing en face du grand patronat. Mais le contexte local pèse très lourd. Déjà bien montré du doigt à Liévin commune limitrophe dont le maire, une figure traditionnelle du PS, a été exclu de son parti pour son comportement, le PS est cloué au sol sans section locale à Hénin-Beaumont dont le maire, une autre figure du PS local fait l’objet lui aussi de poursuites judiciaires et régale tout le secteur de ses révélations. Les tricheries (déjà) dans le vote pour l’investiture du candidat socialiste racontées savoureusement par le seul « Canard Enchaîné » ont fini de séparer les socialistes en au moins deux camps qui ne se supportent pas. Car localement il faut aussi se rappeler qu’il y a beaucoup de socialistes qui n’aiment pas les tricheurs, les menteurs et les voyous. Tel est le tableau qui entoure le portrait du vainqueur de cette brillante élection. Les usines, les caisses de sécu et les centres de soin qui ferment, l’immobilier hors de prix, le chômage au maximum, tout cela malgré le changement de maintenant, voilà le contexte !
Dois-je retourner sur place s’il y a une élection ? Ce n’est pas davantage une affaire personnelle que cela le fut la première fois. Le fédéral du PCF avait parfaitement résumé le raisonnement qui avait convaincu ses camarades : « Notre choix c’est d’être à la hauteur de la situation dans notre contexte». La première question est donc posée aux camarades localement. C’est eux qui auront le dernier mot. Rien ne peut se faire sans eux et encore moins contre eux. Quant à moi, la question ne se pose pas. Je serai là où le devoir commande. Un point c’est tout. Ai-je jamais agi autrement ? N’y suis-je pas allé la dernière fois avec quinze points de retard sur le socialiste ? Etait-ce une circonscription gagnée d’avance ? Le seul sujet qui vaille c’est d’être efficace. Si ma présence le permet, il faut que j’y aille, sinon ce n’est pas la peine. Il ne faut donc tenir aucun compte des commentaires et des élégants de la presse parisienne. Quoi que je fasse il n’y a rien à attendre d’eux. Ce qui compte c’est ce que nous voulons dire et démontrer. Ce dont nous voulons convaincre. Je refuse d’être une icône en porcelaine qu’il faudrait ménager. Il faut montrer l’exemple. Je suis un citoyen engagé. Comme j’ai un rôle de premier rang, je dois aller au premier rang dans les batailles. Si c’est utile.
La panique gagne la tête
Je devais mentionner cette nouvelle ambiance au parlement européen. C’est tellement nouveau ! Après le dernier sommet européen, si creux et vain, plusieurs intervenants dans l’hémicycle ont commencé à s’interroger publiquement sur l’efficacité du prétendu remède que serait l’austérité. La panique commence à poindre.
C’est au point que nombre des orateurs harcelaient la Commission et même ce malheureux Van Rompuy. « Il faut agir ! Il faut agir ! » ont-ils pleurniché. « Mais nous agissons ! » ont répliqué Barroso et Van Rompuy. Justement ça ne donne rien et c’est le problème que semblent découvrir toutes sortes de gens. Barroso, l’homme qui parle huit langues pour ne rien dire, a fini par sortir de ses gonds ! Malin comme un singe il s’en est pris au caricatural nationaliste anglais pour lui jeter à la figure que l’Angleterre n’est pas malade à cause de la monnaie unique puisqu’elle n’est pas dans la zone euro. Si donc elle subit une cure d’austérité comme les autres c’est donc parce que comme les autres elle paie pour les politiques du passé. Mange mon gars ! Au passage il a aussi tapé le FMI qui s’est risqué lui aussi à crier à la catastrophe si l’Union européenne continue à serrer tous les budgets. Il n’est pas faux de dire que dans le bal des faux culs, le FMI bat des records de double langage. Donc Barroso fait des révélations : « La proposition de donner un an de plus à l’Espagne et au Portugal, c’est nous qui l’avons fait ! Pas le FMI », jure-t-il, au bord de l’apoplexie. Mais telle est dorénavant la situation, que Barroso lui-même doit mettre sac à terre et ne pas en faire de trop, contre les faits. Aussi le vit-on, beaucoup plus modestement, se réjouir que ce sommet ait été un moment important « en ceci qu’il a confirmé les décisions des précédents » ! Tu parles d’un exploit ! Avant de conclure dans le style admirable de la novlangue des eurocrâtes : « Le sommet a été un moment charnière pour accepter de discuter des difficultés que nous voulons surmonter ». Ce qui ne veut rien dire, comme on s’en rend compte si l’on s’y intéresse ; mais cela fait riche. Quand ce fut le tour de Van Rompuy, la malheureuse créature, président de je ne sais plus quoi, paraissait si désemparée qu’on lui aurait volontiers donné immédiatement son quatre heures pour qu’il ne pleure pas. « Nous avons sous-estimé l’ampleur et la profondeur de la crise dans nos pays », a-t-il gémi. Mais ce sera le seul aveu de faiblesse. Car, pour la suite, l’arrogance libéralo eurocratique est vite revenue. « L’austérité n’est pas venue d’en haut, de l’Union européenne, mais par les pays eux même, par la mal gouvernance, le mal governo » « Qui pouvait croire qu’avec une aussi mauvaise gestion cela pouvait continuer ? » « A partir du mal governo, l’austérité est une politique inévitable ». Passons. Il est compréhensible que, pour de tel personnages, le respect dû aux états souverains et à leur parlement ne soit déjà plus rien. Sinon un encombrement permanent. D’ailleurs, ce sera, à la fin du propos, le cœur de ce qu’il a annoncé pour la suite. « Pour aller plus loin, dorénavant on touche au noyau dur de la souveraineté. On le fera, pas à pas. » « On va atteindre des tabous ». Au moins vous êtes prévenus.
N’empêche que dorénavant les analyses que nous avons été tous seuls à tenir pendant si longtemps se répandent. De plus en plus de gens mettent en cause une politique qui aggrave le mal qu’elle prétend combattre. Il est vrai que leur foi naïve butte sur de troublants mystères. Comment expliquer qu’après tant de sacrifices, l’Espagne ne soit passée qu’à 8% de déficit venant de 9% tandis que la dette s’est creusée, que le chômage a explosé et que l’unité du pays est dorénavant mise en cause ? Rien de ce qui est annoncé par le dogme ne semble fonctionner. Même en ce qui concerne les bienfaits de la vertu. Comment expliquer que la Slovénie qui a un déficit public conforme, de 3%, et une dette pile poil dans les clous ne puisse emprunter à moins de 6% ? Comment expliquer qu’avec une politique monétaire non restrictive qui a conduit à distribuer 1000 milliards de prêts aux banques privée européennes il ne se passe rien dans l’économie ? Ce pauvre Van Rompuy aggrave les doutes en croyant culpabiliser les amis de la dépense publique. Il a démontré en effet que les taux d’intérêts payés par les Etats sont en baisse relative si on les compare à ceux que paye l’Allemagne pour se refinancer. Alors d’où viennent nos malheurs ? Le discours officiel ne permet pas de répondre à ces énigmes. « La dette, la dette », disent les grands pontifes de l’austérité. Impossible de discuter avec ces gens, ils sont hallucinés. Ils iront au désastre avec la bonne conscience implacable des doctrinaires.
Le Front de Gauche avance
Ça bouge dans le Front de Gauche, en ce moment. Je veux dire qu’on y parle d’avenir et de forme d’organisation. Je ne vais pas me livrer ici à des bavardages qui gâcheraient tout en disant ce qui n’est pas encore conclu. De toute façon nous aurons très bientôt l’occasion de dire d’une façon collective ce qui est proposé. Je vais donner un point de vue sur quelques évolutions, de mon propre point de vue.
En prenant nos marques dans la durée, en élargissant notre cercle initial, nous sommes sans cesse conduits à établir des règles de fonctionnement. Le processus n’a rien d’une démarche scientifique ni d’un calcul théorique. Le plus souvent il s’agit de répondre à des situations concrètes. Elles conduisent progressivement à dessiner plus nettement le profil politique dont nous avons besoin pour agir. J’ai déjà eu l’occasion d’aborder ce sujet dans mes posts. Je vais d’ailleurs en faciliter la (re ?) lecture en les groupant et en les éditant en document électronique d’ici une quinzaine de jours. Pour l’heure je veux signaler deux points qui me paraissent importants, parmi d’autres qui mûrissent eux aussi.
Le premier concerne notre élargissement. Comme on s’en souvient, l’une après l’autre, à partir de « Gauche unitaire » la première autour de Christian Piquet, trois scissions du NPA ont rejoint à tour de rôle le Front de Gauche. Ce fut tout simplement décisif pour conforter la dynamique que notre Front avait engagée. A présent le groupe Gauche Anticapitaliste (GA) vient d’intégrer la coordination politique hebdomadaire du Front. Ce processus d’élargissement, selon moi, ne doit pas connaître de limite à gauche dans le camp du « non » aux traités européens. Pour autant le processus d’élargissement du Front de Gauche ne doit pas être considéré comme clos. C’est bien pourquoi la porte doit rester ouverte au NPA « maintenu » autour de Philippe Poutou et Olivier Besancenot. Mais pas seulement. De nombreux camarades ont été impressionnés par la force des cortèges du POI dans la manifestation du 30 septembre. Et aussi par l’esprit de coopération tranquille qui a régné partout dans sa préparation avec les militants de ce parti. Dans ces conditions on a le devoir d’y lire une intention. A notre tour peut-être de faire un pas aussi. D’un autre côté ce n’est pas un secret que le parti des Alternatifs discute aussi très sérieusement de sa demande d’intégration au Front de Gauche. Sans doute va-t-il trancher la question lors de son prochain congrès en Novembre. Dès lors pour moi c’est clair : notre travail de rassemblement doit viser à occuper tout l’espace du « non » de gauche. Rassembler tout ce qui politiquement peut l’être est la condition d’une cohérence et d’une crédibilité qui ait clairement une ambition majoritaire.
Cette ambition est à portée de main. Car le « non » aux traités européens délimite un espace politique commun. C’est l’alignement ou non sur le respect des traités et les institutions européennes qui est la pierre d’angle du débat et de la divergence fondamentale à gauche. Pour résumer, le « oui » et le « non » définissent deux politiques totalement contradictoires dans les domaines essentiels de la vie du pays et face à l’exigence démocratique. Le disant je ne me cache pas qu’il existe plusieurs politiques dans notre gauche à la suite du « non ». Elles se définissent depuis la nuance jusqu’à la franche divergence. Mais l’observation montre que devant les pas concrets à faire dans chaque circonstance, nous faisons tous les mêmes choix d’action. J’estime que c’est le plus important à cette heure-ci. Le Front de Gauche a défini une méthode de travail qui a fait ses preuves je crois. Nous nous en tenons au programme partagé et à l’action commune. Le programme partagé est un programme avancé. Mais il ne contient pas tout le programme de chacun d’entre nous. Sur les sujets litigieux il s’efforce de proposer un angle qui sans annuler la contradiction éventuelle permet de la dépasser positivement, tout en reconnaissant à chacun le pouvoir de continuer à faire valoir sa propre option. Le cas emblématique du paquet « référendum sur le nucléaire – sortie des énergies carbonées » est un bon exemple de cette méthode. Partant de là j’estime que la main tendue doit l’être sans a priori des disputes du passé, si sévères qu’elles aient été, ni des désaccords du présent, si nets qu’ils soient. Je le dis à cet instant pour l’élargissement du Front. Mais ce n’est pas tout.
Il me semble évident qu’après le vote sur le traité, les contacts et dialogues doivent avoir lieu, sans complexe ni cachotteries, avec les socialistes et les Verts qui ont voté comme nous contre le texte. Naturellement, dans ce cas, il n’est pas question de proposer l’adhésion au Front de Gauche. D’ailleurs, ni ces socialistes ni ces Verts n’en voudraient. Ce serait même reçu comme un préalable bloquant ce qui n’est évidemment pas le but recherché par cette main tendue. Et disons que nous, non plus, n’en voudrions pas dans la mesure où ils ont adopté le reste du dispositif lié au traité comme la loi organique ce qui n’est guère cohérent avec le refus du traité. Nous avons bien compris cependant le sens de ce vote d’allégeance : ces socialistes et ces Verts se situent dans la majorité et en soutien au gouvernement. Ce qui n’est bien sûr pas notre position. Il me semble que cela suffit pour fixer un second critère délimitant notre Front de Gauche : l’indépendance et l’autonomie par rapport à tout gouvernement qui applique la politique du traité. Je crois que c’est là une définition concrète et pragmatique qui n’encombre pas la discussion avec des questions doctrinales insolubles. Ce clivage inclut dans son champ évidemment l’opposition à toute politique qui s’en déduit. Pour autant cela ne doit rien enlever à la nécessité de préparer l’avenir avec ceux qui à nos yeux en seront des constructeurs. Le dire ce n’est pas « miser sur l’échec » comme je l’entends ou que je le lis parfois. L’expression est assez cocasse et très idéologiquement orientée. Car voyons cela : qui croit que la politique du traité conduise à quoi que ce soit d’autre qu’un échec programmé ? Quelqu’un peut-il donner un exemple du contraire en Europe ? Donc soyons sérieux : il faut préparer sérieusement l’alternative gouvernementale que nous voulons incarner. Qui peut croire qu’elle se fera sans ces secteurs des socialistes et des écologistes qui d’ores et déjà ont le même degré de conscience que nous à propos de l’impasse qui se dessine !
Une deuxième question se posait et nous avons commencé à y trouver une réponse commune. Il s’agit de la nature de la relation des groupes parlementaires avec le Front de Gauche. Telle qu’est la situation, aucune relation d’autorité n’aurait de sens. En général. Et en particulier parce que les parlementaires sont tous, sauf un, Marc Dolez, membre du Parti communiste. Celui-ci reconnaît l’autonomie de ses groupes parlementaires. Dès lors, pour quelle raison ceux-ci accepteraient-ils une discipline venue d’ailleurs ? Le problème est donc réglé de ce côté-ci. Mais pas dans l’autre sens. Si les parlementaires votent chacun individuellement comme ils le croient juste, nous respectons de fait cette liberté de conscience. Mais nos partis de leurs côtés ne peuvent se contenter de suivre les décisions prises ainsi en dehors d’eux. Il faut donc qu’il y ait donc une mutuelle autonomie. En tous cas, le Parti de Gauche a tranché la question de cette façon au cours de son dernier conseil national. Le cas le plus probable est que dans presque tous les cas, les groupes parlementaires et les partis seront homogène politiquement. D’autant que de nombreux dispositifs sont en train de se mettre en place pour fluidifier les échanges et harmoniser les décisions. Mais mieux vaut poser la règle bien en amont pour s’éviter une dramatisation médiatique soudaine et forcément exagérée en cas de différence d’approche et de choix de vote.
Au cas présent, tout est pour le mieux. Nos deux groupes parlementaires n’ont pas l’intention de voter le budget tel qu’il se présente. Non seulement parce qu’il est la déclinaison de la politique du traité européen. Ce qui serait déjà suffisant. Mais parce que les chefs socialistes ont donné l’ordre de ne rien prendre des amendements et propositions de nos députés et sénateurs. Le débat parlementaire est ainsi ramené à une pantomime entre socialistes qui se marchent sur les pieds, multiplient les couacs, gèrent en dépit du bons sens le calendrier des débats et des votes et bâclent le travail parlementaire. Le secrétaire national d'Europe-Ecologie-les-Verts dénonce à ce sujet l’« arrogance » de ses alliés qui ne traitent pas mieux ses parlementaires que les nôtres. Nos députés se sont donc abstenus sur le vote des recettes. Juste pour ne pas s’opposer aux efforts, même forts chétifs et souvent en trompe l’œil pour faire payer le capital. Ils ont ensuite voté contre la loi de programmation budgétaire pour les trois ans à venir ce qui me paraît conforme en tous points à ce qu’il faut faire, compte tenu du fait que c’est une loi merkoziste. Ils voteront selon les budgets particuliers en fonction de ce qui aura été entendu de leurs amendements. A mon avis ils ne voteront rien et ce sera très bien. Enfin quand le vote général sur le budget interviendra ce sera un vote solennel. Pour ma part j’aurai voté contre si j’avais été élu député du Pas-de-Calais. Je pense que ce sera aussi le choix de nos groupes. Le temps de la suspension du jugement qu’a été notre vote d’abstention lors de la motion de confiance au gouvernement est clos. Les options sont prises. Nous n’en sommes nullement solidaires. Nous sommes partisans d’une autre politique et donc d’un autre budget qui l’incarne, à l’opposé de l’austérité à perpétuité voulue par le nouveau gouvernement. Et ce sera un nouveau pas, décisif, dans l’autonomisation politique du Front de Gauche.
Enfin, un mot d’un autre événement dans le Front de Gauche. Il s’y produit des regroupements dans les partis et groupes membres du Front de Gauche. Selon moi, ils sont positifs. Ils devraient simplifier le fonctionnement et solidifier la cohérence politique du Front. Je ne partage donc pas l’émoi de ceux de mes amis qui se sentent heurtés de voir les uns se rapprocher des autres sans solliciter tout le monde. Tout ici est dans l’ordre des choses. Que les trois groupes issus du NPA se regroupent, cela ne me semble pas déraisonnable bien au contraire, c’est logique ! C’est là une culture et une histoire commune qui veut se prolonger. C’est sans doute un moyen important d’élargir l’écoute du Front dans des secteurs nouveaux de l’opinion. Que d’autres organisations du Front de Gauche comme la Fase et « les communistes unitaires » s’impliquent dans ce nouveau rassemblement, voilà qui est de nature à stabiliser la nouvelle entité, le cas échéant. C’est pourquoi le PG avait fait le pari de proposer, au fur et à mesure que le Front s’élargissait, soit la fusion de tous soit de ceux qui le voudraient. Ce qui fut parfois suivi d’effet, comme avec l’arrivée des écologistes de Martine Billard, ou les responsables du NPA comme Leila Chaibi, Mael Goepfert ou Catherine Jouanneau et leurs camarades. Mais d’autres fois cela ne se produisit pas comme avec la Gauche Unitaire ou Socialisme et République. Que cela se fasse ou non, l’élément fondamental à nos yeux est le contenu. Et sur ce point, tout est pour le mieux. Le texte qui circule entre les anciens du NPA est situé sur les mêmes bases d’analyses et les mêmes mots que les nôtres pour désigner les choses, pour l’essentiel, en ce qui concerne les grands choix idéologiques et stratégiques. Si dans le même temps on veut bien observer les évolutions du vocabulaire dans le projet de plateforme commune proposée par la direction du Parti communiste à l’occasion du congrès qui est en cours, on voit tout de suite que ça bouge de tous les côtés. Incontestablement les communistes sont en mouvement. En recevant de l’air sur le plan électoral et militant avec la percée du Front de Gauche, leurs priorité ne sont plus les mêmes. Comme pour nous tous, ce n’est plus la survie l’enjeu ! C’est le rayonnement dans la société toute entière ! Et c’est la préparation intellectuelle et matérielle aux grands changements qu’appelle notre temps, pour parler communiste ! Au total, l’affirmation de l’identité des composantes du Front de Gauche n’est jamais un problème pour sa dynamique. Tout le contraire ! La preuve est faite que toute force qui sort du repli et se déploie dans l’action commune, en ayant le souci de son temps, converge avec les autres sur la seule chose qui compte en définitive : les idées et les mots. Laissons ricaner ceux que nos laborieuses discussions amusent. Il n’y a pas de bons banquets sans bonne cuisine. Et pas de bonne cuisine sans bon produits. C’est par ce chemin patient et méticuleux que nous sommes en train de construire un grande, très grande force alternative à gauche. C’est avec cette méthode, cette patience et cet optimisme de principe que nous avons fait renaître notre courant politique dans un score à deux chiffres à l'élection présidentielle.
Vous avez entendu ce fou de Copé? Il appelle rien de moins qu'a une manifestation politique contre le gouvernement démocratiquement élu il y a moins de 6 mois!
on se croirait revenu au bon vieux temps de l'action Française et de camelot du rois...
Que le PS arrête une bonne foi pour toute les sujets de diversion qui divisent les français sur des détails (mariage Homo, droit de vote des étrangers ou autres...) et s'attaque réellement à la crise économique et a l’oligarchie ultralibérale, sinon on court a la catastrophe et à la guerre civile.
Bonjour Amis, D'accord avec red2. Copé est dangereux. Son appel à la manifestation de la rue contre le gouvernement 6 mois après les élections est un appel au coup d'état. Il relaie ainsi les pressions des patrons du CAC 40 sur Hollande. Ceci est un avertissement aux socios libéraux qui nous gouvernent. Il est urgent qu'ils marquent le territoire à gauche en s'attaquant aux problèmes de fond et en cessant d'agiter les questions de société pour faire diversion. Qu'ils cessent de caresser le patronat dans le sens du poil et de plier devant leurs exigences. Sinon qu'ils se préparent à gérer la guerre que vient d'ouvrir Copé.. Mais qu'ils se le disent : nous ne laisserons pas faire cette droite extrême et extrêmement dangereuse. Ceci dit la provocation de Copé doit nous rendre prudents et nous devons garder notre sang froid. Jean-Luc l'a fait comprendre sur FInter. Et il a raison. Ce roitelet de Meaux n'aura de cesse de provoquer pour se démarquer de Fillon jusqu'à la date de leur investiture à la tête de l'UMP.
@ vous tous Par pitié ne recommencez pas les discussions sur Henin Beaumont. Ce n'est vraiment pas le moment.
Bonjour à tous
J'ai écouté M. Maurel sur BFM, émission de M. Bourdin, ce matin, je croyais entendre les idées de Jean Luc Mélenchon, mais lui est un fervent de François Hollande, ce que Jean Luc n'a jamais été, ils ont tous les deux des points communs importants, mais pour l'instant M. Maurel, aime son parti, (cela me rappelle quelque chose,) et espère pouvoir de l'intérieur, changer les choses, La preuve a été faite qu'il ne pourra rien faire... [...]
Pour Hénin-Beaumont Beaumont, finalement, ma pensée perso, au cas peut probable que ces élections soient annulées, le mieux c'est que Jean Luc soit uniquement suppléant, ce qui serait plus logique vu que maintenant son rôle le plus important et de continuer se qu'il a entrepris, observer, être à l'écoute, analyser, avec nos camarades d'autres pays, ce qui se fait chez eux, et de prendre le meilleurs ou le mieux adapter pour notre pays. Je félicite le PG pour leurs initiatives d'envoyer plusieurs observateurs, car tous doivent être au même niveau de connaissance. L'important à Hénin, c'est le soutien de Jean Luc pour le PC, et non pas de s'épuiser, dans une nouvelle campagne, même si sa voix porterait fort à l'AN, il est temps de passer la main à Hervé Poly.
Bien à vous
Colette
@red2 et Lilly54
Depuis quand manifester est-il interdit ou réservé à la gauche ? Au contraire, laissons le faire et si manifestation il y a, regardons combien peut mobiliser la droite. Ca ne devrait pas faire lourd...S'il y a une chose à retenir de l'actualité politique, c'est que ce gouvernement fait beaucoup pour libérer et légitimer la parole des neolibs décomplexés. Il n'y a plus qu'une seule gauche dans ce pays et elle est au Front de Gauche.
A M. Charpal 12:53
Votre très juste analyse m'inspire deux remarques. L'une au sujet de la technique de communication elle-même, l'autre sur les raisons qui incitent les "chiens de garde" à agir comme ils le font.
1) Vous dites " Le journaliste écoute les réponses pour que le citoyen tout bêtement puisse en prendre connaissance et se faire son opinion. " J'ajouterais : "Le journaliste écoute les réponses et... confirme !, non pas nécessairement qu'il est d'accord, mais qu'il a entendu et compris ce qui vient d'être dit - avant que de lancer la question suivante dans le débat". Cet élément de la confirmation manque partout. On reste quelque part suspendu à ce qui vient d'être affirmé, sans recul, sans pouvoir fermer notre réflexion, puis il nous manque pour la suite des unités d'attention. Très désagréable. Cette absence de confirmation est fatigante pour l'auditeur. Elle l'empêche de digérer solidement l'information.
2)L'information est une arme, je dirais-même l'arme majeure. La fournir, ou la retenir, la brouiller, la dissimuler, l'empêcher, la refuser, la déformer... c'est l'arme qu'ils utilisent délibérément pour tromper et diriger le peuple. Le grand défi consiste à connaître et maîtriser les règles de la bonne communication pour que l'information circule et soit enregistrée, stockée, digérée. C'est ce qu'ils cherchent à empêcher, et c'est ce qu'il faut obtenir. Pour que la politique menée repose sur un fond d'information claire et assurée. La communication: un art aux règles précises.
Nicks, qui a parlé d'interdire la manifestation ? Et d'ailleurs comment pourrions nous nous y opposer ? Mais il ne faut pas sous-estimer la capacité de l'UMP a mobiliser une très grosse manifestation. D'une part, s'ils le font, ce ne sera pas sur un mot d'ordre précis mais pour un ensemble d'idées réactionnaires, donc ça peut faire du monde, même sans unité voire avec de franches divergences.
La meilleure façon de riposter aux élucubrations de Copé, c'est qu'il y ait un maximum de monde dans les rues de toutes les villes de France le 14 novembre, pour manifester contre l'austérité en Europe. Il me semble que pour l'instant la mobilisation est bien timide, alors que tous les peuples d'Europe ont intérêt à ce que cette journée soit un succès. Ce serait une erreur de considérer que cette manifestation est uniquement à caractère syndical. Tant mieux si les syndicats se mobilisent et mobilisent contre l'austérité, mais il serait dommage d'occulter, du fait de l'extraordinaire gravité de la situation, l'aspect éminnement politique du problème. Il ne s'agit pas de récupérer un mouvement social, mais de montrer que nous somme là et de ne pas mettre nos drapeaux dans nos poches, surtout au moment où la droite dure qui a pris la mesure de la mollesse sociale libérale, est de ce fait, de plus en plus arrogante et sûre d'elle même. Je ne veux pas abuser des comparaisons historiques mais souvenons nous que le Front Populaire n'est pas né en 1936, mais en 1934 lors de manifestations de la gauche contre les menées factieuses de la droite extrême et de l'extrême droite. Les initiatives hyper réacs et dangereuses de Copé doivent être pour nous une source de motivation.
@ 209 Sophie Clerc - 11h13
D'accord avec les précisions apportées par votre messsage.
Copé, le petit baigneur, en eau trouble, est en campagne électorale,ses états de service en font un guide idéal pour poursuivre l'extréme droitisation de la droite,pour l'étape d'aprés.Le coup d'état contre le peuple de Hollande doit aller plus loin, sinon à quoi aurait-il servit.Mettre le (les) peuples à genoux est le réve des banksters et leurs complices.Les résistances en Gréce en Espagne,Portugal Italie France vont nécessiter des coups de forces de plus en plus violents et Hollande est un maillon faible pour tenir les objectifs.Partout,sauf en France les sociales mous ont été virés,ils n'ont gagné ici qu'à cause du F D G,sans nous ils auraient perdu.Qui peut mieux que copé peut tenter de régler le probléme,s'il le faut par la chienlit
@red2 10h12
Que le PS arrête une bonne fois pour toute les sujets de diversion qui divisent les Français sur des détails (mariage Homo, droit de vote des étrangers ou autres...)
Ben voyons ne parlons pas de ce qui fâche... c'est ça ?
Et il ne s'agit pas de sujets de diversion. Mais de questions que, chacun en ce qui le ou la concerne, les ministres sont appelés à examiner. C'est tout bête mais c'est logique.
Quant à ces sujets de société qui vous dérangent, peut-être, il se trouve qu'ils font partie de l'humanisme qui m'a conduite à accepter de voter Hollande au 2ème tour. Pour le reste je ne me faisais pas d'illusion. Pourquoi donc devrions nous attendre que les problèmes économiques soient réglés puisque nous savons bien qu'ils ne le seront pas avec Hollande.
Quel plaisir en écoutant l’émission sur France Inter de t'entendre enfin parler de notre politique étrangère qui me fait honte. Et en plus tu n'oublies pas de revenir sur la Cote d'Ivoire. Alors dernière question : pourquoi es tu si craintif à aborder ces sujets. Nous étions nombreux j'en suis sur à attendre ces paroles. Merci
@ 213 Tonya -12h19
Il ne s'agit pas de dire que les sujets de société n'ont pas d'importance, mais de dire que les sociaux libéraux les utilisent pour faire oublier aux gens qu'ils ont accepté l'essentiel du dogme ultra libéral et donc les ravages qui vont avec. Et ça, c'est inacceptable. En ce sens, je suis d'accord avec red2.
Bonjours à tous les camarades,
Oui, que le FdG s'agrandisse des militants NPA, POI, Lutte ouvrière, M'PEP, je ne vois aucun inconvénient, au contraire !
Dans notre région les militants du POI et du M'PEP, à l'occasion de la manifestation parisienne contre le TSCG ont eu un comportement unitaire fort intéressant, et nous avons pu unir nos forces ne fût-ce que pour pouvoir monter à Paris.
Oui la classe ouvrière de France a besoin d'unité pour mener le combat pour la république, le socialisme et l'internationalisme !
Copé ? Une manif ? Et alors. Il cherche à occuper le terrain de la contestation tout simplement, Sarko s'est bien prétendu le défenseur du peuple pendant la campagne. Copé il joue tout court une carte de notoriété.
On le sait que c'est a nous d'occuper le terrain. On le sait. Mener le combat.
Le seul problème est que l'ennemi est diffus, caché derrière des écrans d'ordinateur, faisant fructifier les flux monétaires hors de toute réalité économique. On veut s'attaquer a la finance. Mais la finance, c'est qui ? Où habite-t-elle? Les armes du 19 et 20eme siècles sont elles toujours adaptées pour mener la lutte des classes ? On manquerait un peu d'imagination dans le domaine que ça ne m'étonnerait pas. Faire une manif, sortir les drapeaux, ça gêne qui ? Une grève locale, des manifs locales, voyons seulement ce qui se passe pour Notre Dame des Landes.
Il faudra attendre bien au delà de la situation espagnole pour que le peuple se remue. A moins qu'on préfère se contenter de notre conviction d'appartenir a une mouvance qui clame une autre vision d'avenir. Mais la je ne suis pas certain du tout que cette vision soit suffisamment claire et affirmée pour être appréhendée par le plus grand nombre. Nous risquons fort d'être et de rester une petite frange "d'extrémistes" au sens ou la culture globale l'entend. On tire des sonnettes comme pour le TSCG, mais combien autour de vous ont compris de quoi il s'agissait ?
Copé parle de manifester si le gouvernement prenait des mesures propres "a porter atteinte à l'intérêt supérieur de notre pays ou de porter atteinte aux piliers qui assurent la cohésion sociale de notre pays"...
Des mots on le voit, comme d'hab., mais qui résonnent et sont relayés par les médias. Alors qu'ils n'ont cessé au pouvoir de se conduire comme tel. Et le péquin moyen qui n'y voit que du feu. On dit la même chose par la voix de Jean Luc et ça passe inaperçu. Parce que dans les mêmes propos nous n'avançons aucune menace, aucune suite, aucun risque de soulèvement. Et pourtant il faudra bien en passer par là.
Imaginons comment nous devons être menaçants, exigeants, si tant est que nos exigences sont communes a l’ensemble de nos concitoyens.
@Poncet
Une grosse manif avec qui ? Les pigeons et les opposants au mariage gay ? Quand bien même, que cela changerait-il de la politique du gouvernement, déjà on ne peut plus conforme avec la doxa néolibérale ? Copé juge, avec pertinence d'ailleurs, qu'il y a un boulevard pour la parole décomplexée, avec un gouvernement totalement otage du désert idéologique qu'est devenu le Ps, qui se contente de courir après les néolibéraux. Quand vous faites tourner la roue dans le sens des adversaires, il ne faut pas s'étonner de les voir tenter d'accélérer...Par conséquent Copé fait ce qu'il veut et appelle à manifester s'il veut comme la gauche peut le faire quand la droite est au pouvoir. Notre rôle est simplement de bien faire comprendre que nous sommes désormais la seule possibilité d'infléchir la politique à gauche.
Ca y est, c’est reparti ! « Jean-Luc Mélenchon doit retourner à Hénin Beaumont ; non, il ne doit pas y aller, etc… ». J’en connais un qui va être content.
@jacquesG. (149)
« … il manque cruellement de lieutenant, c’est un ressenti général, l’homme est souvent seul face à la mitraille. » (à propos de Jean-Luc Mélenchon)
Tout à fait d’accord, c’est en tous cas l’impression qu’on a. Pourtant les personnes existent bel et bien, mais on les entend peu, peut être la faute aux médias ?
"Rolala Monsieur Mélenchon, vous avez voulu voter pour Hollande alors maintenant ne venez pas vous plaindre !"
Que ne l'a-t-on entendue, cette antienne, depuis le 6 mai dernier ! Jean-Luc est un vilain garnement qui n'assume pas les conséquences de ses actes, capricieux comme pas deux et irresponsable, forcément... Il est si stupide qu'il a voté à l'aveugle pour Hollande en croyant religieusement que ce dernier changerait la face du pays, voire de l'Europe... Allons, allons, Mesdames et Messieurs les détracteurs du Front de Gauche, il va falloir penser à changer de refrain, d'argument et reconsidérer la question sous un angle nouveau pour vous: une fois de plus, nous avons à repréciser une réalité évidente et simple mais apparemment trop complexe pour certains esprits étriqués: M.Mélenchon n'a ni voté ni appelé à voter pour Hollande mais à virer le nain de jardin, est-ce difficile à comprendre ? Pour ce faire, quelle était la solution: mettre le feu au jardin, ou glisser le bulletin de l'adversaire du nain en question ? Par ailleurs, M.Mélenchon et le Front de Gauche ne sont pas dans une logique de plainte, mais de lutte et de lucidité: en faisant sortir l'UMP (laquelle se voudrait incarner un espoir après quelques mois de PS au pouvoir, on y crôa!), ils ne sont pas dupes pour autant des limites de ce nouveau gouvernement qui a bataillé dur pour tenter de discréditer la gauche, le Front de Gauche, y compris aux législatives, et ce avec une aide tout à fait objective de certains "grands" médias...
Aujourd'hui, le pays, dans tous ses composantes sociales, se retrouve confronté aux conséquences de dix ans de droite et droite-extrême au pouvoir, et du manque de volontarisme de la "gauche" officielle qui pense pouvoir remédier à la crise européenne en se déguisant en marinière ou en offrant des carambars... L'obscurantisme de l'extrême-droite poursuit ses (im)postures par le biais des plateaux télé, et on voudrait faire passer les citoyens de gauche, la vraie, pour d'affreux maoïstes avec une bombe dans le fond de la (sans-)culotte.
Parmi tous ces beaux esprits concentrés à tirer à boulets bleus sur le Front de Gauche, y'en a-t-il au moins un qui se soit penché avec sérieux sur le programme "L'humain d'abord", à le discuter avec sérieux, à engager un débat sur la base de ses propositions ? Même Arte a succombé à la dégringolade intellectuelle, s'affublant d'un Renaud Dély en perdition pour dire aux...
@217jacquelin dit:
29 octobre 2012 à 15h07 On dit la même chose par la voix de Jean Luc et ça passe inaperçu. Parce que dans les mêmes propos nous n'avançons aucune menace, aucune suite, aucun risque de soulèvement.
Et pourtant il faudra bien en passer par là.
Imaginons comment nous devons être menaçants, exigeants, si tant est que nos exigences sont communes a l’ensemble de nos concitoyens.
Les Français s'en foutent,et je suis bien d'accord avec ton commentaire !
Cela me fait penser à nos gosses quand tu leur apprends à ne pas mettre les mains sur le feu parce qu'ils pourraient se brûler ! et aussi bête que cela puisse nous consterner, ils finissent par se brûler ! l'expérience des uns ne sert pas souvent pour les autres, pour eux apprendre il faut qu'ils se brûlent !
Nos concitoyens crèvent de faim, ils manquent de travail, et quand ils en ont, ils sont payés avec des clopinettes, ils dépendent du bon vouloir des banques pour investir dans une maison, ou pire pour investir dans une petite entreprise pour enfin se sortir de la M... dans laquelle ils sont, etc etc etc et pourtant ils ne font rien ils continuent de croire que ça va s'arranger, qu'enfin le monde politique va réagir dans le bon sens,et même que le gouvernement en place en votant pour ce traité économique et en resserrant les dépenses, va par l'opération du saint esprit redresser l'économie du pays et de l'Europe toute entière ! nous n'avons que des naïfs autour de nous, ils ne se sont pas encore brûler donc ils écoutent d'une oreille distraite et ils attendent un miracle ! et ce miracle n'arrivera pas ! et pourtant le FdG et Jean-Luc Mélenchon ne cessent de répéter que ça ne peut plus durer ! qu'il faut réagir sinon on va tous se brûler !
Hé bien l'ami en vérité je te le dis,(là on sent bien mes huit ans de séminaire chez les jésuites !) il va falloir que toi et moi nous fassions preuve de patience ! tant que les Français ne se seront pas brûler avec cette action économique programmée par le bon Hollande, et sa copine Merkel, ils ne feront rien !
je crois qu'il nous reste qu'à prier pour ceux qui croient ! ce n'est pas mon cas alors je vais attendre en diffusant la parole de Jean-Luc Mélenchon en espérant qu'elle finisse par convaincre !
Tous les membres du fdg,dont je suis, ne sont pas d'accord avec l'octroi du droit de vote aux étrangers, non plus qu'avec l’institutionnalisation du mariage homosexuel puis de l'adoption par ces nouveaux couples. D'abord l’intérêt de telles mesures nécessiterait un débat national. Je ne suis pas le seul a penser qu'il y a aujourd'hui des débats et décisions plus cruciaux que ceux-ci, qui doivent être approfondis.
Les homosexuels, que je sache, ne sont pas poursuivis en France pour leur sexualité qu'ils peuvent vive en liberté et c'est bien ainsi.
Avant de faire voter des étrangers dans notre pays, je ne vois toujours pas au nom de quelle raison intelligente, il serait primordial d'amener ceux qui jouissent déjà (ou encore...) de leurs droits de citoyens français a l'exercer avec plus de justesse et a ressusciter un mot aujourd'hui bafoue quotidiennement : le civisme!
Toutes les institutions qui font le ciment de notre république s'effondrent sous les coups de boutoir de l’intégrisme libéral. Ne perdons pas de vue qu'ils sont (la sante, l’éducation, la justice, la sante,..) ce qui est indispensable aux hommes et aux femmes pour vivre heureux ensemble.
L'Humain d'abord!
"Avant de faire voter des etrangers dans notre pays, je ne vois toujours pas au nom de quelle raison intelligente, "
...
Peut-être parce qu'ils sont soumis aux lois qui sont votées, aux règlements qui sont adoptés, aux dépenses publiques qui sont décidées, dans ce pays ?
@ 217 jacquelin- 15h07
" On veut s'attaquer a la finance. Mais la finance, c'est qui ? Où habite-t-elle? "
Il suffit de prendre les 30 plus importants fonds de spéculation, les 30 plus grosses banques et les 30 plus grosses multinationales (avec 20 ça doit marcher aussi) et on a l'Etat Major de l'Internationale des accumulateurs de fric qui dirige le monde. Les vraix économistes, ceux qui ont signé le manifeste contre le TSCG, les connaissent parfaitement bien, savent qui ils sont et où ils habitent. Ils représentent 0,01% de l'Humanité. Je ne pense pas que le fatalisme et le défaitisme soient la bonne réponse. L'islande, l'Argentine, l'Equateur et d'autres pays ne se sont pas posés de questions : ils se sont battus et ils ont gagné. Comme dans d'autres pays c'est l'oligarchie qui s'est battue et qui a gagné. Il ne faut pas à mon sens perdre de vue trois petites vérités : la vie n'est rien d'autre que des rapports de force, ce sont les minorités qui font l'Histoire, et rien ne peut résister à une volonté politique qui s'affirme. Maintenant il faut faire avec ça. Une chose est sûre : si on part battu d'avance, autant renoncer tout de suite. Un remède au blues: lire ou relire "Nous on peut". Tous les outils existent pour s'en sortir par le haut. Il manque juste la volonté politique de les ultiliser. Encore une fois tous ceux qui ont eu cette volonté s'en sont sortis sans exception (exemple l'Islande) et ceux qui ont renoncé sont au fond du trou (exemple la Grèce). Résister consiste à y croire quoiqu'il arrive.
Sur l'élection d'Hénin Beaumont il me semble que tout est dit : "La (...) question est (...) posée aux camarades localement. C’est eux qui auront le dernier mot. (...). Quant à moi, la question ne se pose pas. Je serai là où le devoir commande.(...) Il ne faut donc tenir aucun compte des commentaires et des élégants de la presse parisienne. Quoi que je fasse il n’y a rien à attendre d’eux.". (notez l'importance du dernier point, qui nous demandera des nerfs solides dans tous les cas).
Mon avis, moi qui ne suis pas militant à Hénin-Beaumont, n'a aucune importance. Je propose que nous nous abstenions tous de le donner.
Je viens de voir l'émission 28 minutes sur Arte, ce qui me révolte c'est de constater à chaque fois des journalistes médiocres, qui n'y connaissent rien, qui sont arrogants, qui ne font rien avancer du tout car ils n'écoutent même pas leur interlocuteur, leur seul désir étant de faire de l'audience. Seuls ils font de la désinformation, face à des personnes brillantes qui connaissent bien les dossiers dont ils parlent leur seul préoccupation c'est d'essayer de les descendre mais jamais d'informer le citoyen.
Cher Jean-Luc Mélenchon,
Je partage votre analyse et prospective sur la construction du Front de gauche, en particulier quand vous reconnaissez aux mouvements qui se sont scindés des anciens Partis comme le PCF et le NPA de travailler à des collaborations voire regroupements au sein du Front de Gauche : la FASE et Gauche Unitaire et Gauche alternative. Pour aller au bout de cette reconnaissance, n'omettez l'appartenance de Jacqueline Fraysse Cazalis et de François Asensi à la FASE aalors que vous semblez les "assimiler" à des élus PCF.
cordialement
RK
Bonsoir à tous, il ne faut pas se voiler la face, que la droite veuille séduire l’extrême droite n’a rien de bien choquant, mais qu’un parti issu de la gauche se mette à faire et à reproduire le modèle « droitier » est bien plus malveillant qu’il n’y parait. En effet, ce parti que je préfère nommer actuellement de « seconde droite » est à l’origine de bien des abandons face au seul problème qui va nous enfoncer dans un marasme économique et social tel que de nombreuses générations seront dans l’obligation de se soumettre et d’abandonner leur libre arbitre face à la finance, science et représentation qui n’a que faire du bien être humain.
N’oublions pas que face à nos idées, ce parti a préféré collaborer avec la droite et l’extrême droite en Grèce ! L’évolution logique de cette politique, inéluctable, qui se produira d’ici peu, sera la réalisation de compromis entre ceux qui feront tout, pour que les intérêts particuliers soient protégés et que le plus grand nombre sombre dans l’ignorance et la soumission.
Il est vrai qu’un véritable changement peut faire peur, mais les remèdes de la « Troïka » sont encore plus tragiques lorsque la finance provoque une diminution de l’espérance de vie au sein même de pays de l’UE.
Nous ne sommes plus réellement représentés dans les instances dirigeantes, seuls des « initiés » savent ce qui est bon pour nous et là, je m’insurge, car nous ne voulons pas, comme en 1830 en Belgique, que les acquis de la grande révolution soient accaparés par ces nouveaux bourgeois !
La dignité humaine est bafouée de toute part et l’ordre établi se soumet à des organismes financiers, donc nous ne pouvons croire qu’une embellie se profilera d’ici deux ans, alors nous devons convaincre et ne plus baisser les bras car les mensonges ça suffit !
Merci à vous, Mr Mélenchon, de votre courage et de votre lucidité.
Très bonne intervention sur FI. Après aller jusqu'à décerner des lauriers aux journalistes... Ils n'ont fait que leur boulot. Lordon dit le métier de banquier doit redevenir un métier ennuyeux, et bien le métier de journaliste politique doit redevenir impartial, par la même sans doute un peu terne, mais ne doit plus être un faire falloir pour ces journalistes. Je rêve d'entendre un jour monsieur Cohen (et quasiment tous les autres) recevoir Jean Luc avec autant de professionnalisme que dans l'émission d'hier. C'est une des clefs qui permettra la compréhension du plus grand nombre et on sait bien que c'est pour cela que beaucoup de ces valets biaisent et font partir les interviews en vrille. En tout cas c'est un bon point de marquer.
J'en reviens à mon idée qui n'est pas fixe mais à laquelle je tiens : la clé de la réussite se situe au seul niveau de la communication. Au niveau de l'information reproduite par millions. C'est sur ce thème que doivent porter les recherches et tous les efforts. Les drapeaux et casseroles dans la rue ne leur font peut-être plus peur comme autrefois - sauf s'ils s'accompagnent de messages innombrables et bien coordonnés par le web, les tweeter, les blogs, les nouveaux médias de toutes sortes, ça oui, ils craignent, surtout si c'est clair et coordonné. C'est par ces canaux-là qu'on informe aujourd'hui la foule. Alors elle comprend la signification des casseroles et drapeaux, et elle vient. Voilà pourquoi "ils" font tout pour polluer la communication, et délèguent p. ex. des têtes à claques genre Nouvel Observateur pour brouiller les discussions.
@ 218 Nicks
Une grosse manif avec qui ?
La stratégie de P M U n'est pas de faire grossir le cortège, c'est d'entretenir un fond sonore de protestations. Ils ne sont pas dans la même démarche que nous lorsque nous formons des manifs en expliquant pourquoi nous ne sommes pas d'accord et disons ce que nous voulons. Ils veulent lancer une grande vague, comme une houle, en pensant que le temps fera son oeuvre. D'ailleurs, une réflexion de Barbier sur un plateau de télé : " nous en avons peut être pour cinq ans". Le peut être a une drôle de résonance, ne trouvez vous pas ?
Je vous rejoins sur le fait que nous avons cure des ressentis de Copé, il faut que nous nous placions en solution alternante face à la social-démocratie. Le problème c'est eux, la solution c'est nous.
Très utiles et opportunes les flêches vers ces patrons qui veulent encore réduire le niveau de vie de la population tout en ayant la bouche pleine, comme le dit N Arthaud. Ils sont sortis du bois de façon indécente.
A mes camarades. Si, Jean-Luc Mélenchon a protesté contre la répression à NDL. Je vous renvoie aussi à "Tous politiques" sur France inter de dimanche soir. Brillante intervention.
@Jacquelin
Oui, beaucoup de gens ici ne sont pas sdf, et nous rencontrons bien des gens en détournant le regard et le coeur s'assèche, parce qu'à force, on sait plus quoi faire. Alors chacun fait ce qu'il peut dans son coin pour garder le coeur vivant malgré tout et au fond, réfléchir à une autre organisation sociale fait partie de ce combat. Le pauvre et le riche ne vivent pas dans le même monde,sauf que le "riche" a la capacité, par son libre arbitre s'il en a un, de se battre pour un monde plus juste, alors que quand on crève de faim, on n'a plus le temps de penser, il faut survivre avant tout et garder la tête hors de l'eau. De même aux 30 glorieuses, qui s'occupait des millions de morts par famine dans les pays du sud? Qui s'occupe aujourd'hui des milliers de vieux qui se suicident chaque année par solitude dans ces maisons froides "institutionnelles" ? Tout est à reconstruire, le système de valeurs, le partage des richesses, la justice, la pseudo croissance, bref, une révolution, donc on se bat, on réfléchit,on pense, on prend le contrôle, on le perd, etc. L'éternelle lutte des humains. Bon courage à tous.
@ red2 (205) @Lilly54 (206)
Il vous a peut-être échappé que Jean-François Copé est en campagne contre François Fillon pour le leadership de l'UMP.
Il est donc dans la pure pratique des postures et des provocations et il utilise le large râteau pour attirer la sympathie des adhérents de l'UMP mais surtout pour faire le buzz dans les médias. Sa campagne piétinant, Copé ne prépare nul coup d’État mais par contre essaie de se montrer le plus opposant possible au gouvernement socialiste afin de récupérer la frange de la droite de l'UMP la plus dure telle que la droite populaire voire de draguer en terres d'extrême-droite. Ne lui prêtons pas autant de pouvoir de nuisance ou de mobilisation, cela lui ferait trop plaisir et offusquerait Fillon son adversaire réversible de l'UMP ! Jean-François Copé ne va donc pas se lancer à l'assaut du Palais Bourbon ou du Palais de l'Elysée. Il ne vise que la prise du "palais" de l'UMP et ne fait que de la politique politicienne à usage interne !
Suite à l'émission de France inter "Tous politiques", les décodeurs du Monde on fait leurs vérifications. Presque à chaque ligne on ressent l'enfumage, l'embrouille, la mauvaise foi, ou la nullité intellectuelle de ces gens vêtus de probité candide et de lin blanc, qui n'ont même pas pris la peine de venir sur ce blog, où ils auraient pu lire ceci, publié avant l'émission : "En 2005, les trois motions issues de la gauche du PS avaient obtenu 48 000 voix. En 2008, au congrès de Reims, il n'y avait déjà plus que 26 000 voix pour la gauche du PS. Et cette année, la motion Maurel sort à… 11 283 voix. Les voix de la gauche du PS ont été divisées par plus de quatre en sept ans !". Voilà ce qu'ils avaient à vérifier, mais quand on lit leur tambouille.
Dans le genre vigilance-médias j'ai aussi ceci, de ce soir sur Europe 1 vers 19h 30. Si je n'ai pas rêvé j'ai entendu Jean-Michel Ribes (débattant avec Jean-Luc Mano et Brice Teinturier) évoquer en incise, totalement hors de propos, Jean-Luc Mélenchon qu'il a qualifié de "Chavez d'opérette". Ca m'a rappelé l'attitude du bonhomme -et de Balasko- le 9 janvier 2012 dans son théâtre lors de l'intervention de Jean-Luc au meeting contre le logement cher (voir archives de la vidéothèque, vers la fin du document, ainsi que le commentaire n° 500 du billet "au pas de marche" du 12 janvier, posté par moi -ce blog est décidément fabuleux !). A l'heure où Cécile Duflot évoque l'éventualité de réquisitionner des logements, on pouvait attendre mieux de Monsieur Ribes, peu transcendant dans une émission que je ne réécouterai pas. Tant pis si j'ai rêvé.
Bravo Mr Mélenchon pour votre intervention sur France Inter dimanche. Comme toujours, très clair, franc du collier, mais toujours pédagogique. J'ai retenu un fait important. Votre voyage en Angleterre et votre intention de rencontrer Assange. Alors là moi je dis : chapeau ! Vous êtes pratiquement le seul politique à soutenir ouvertement Assange ici en France. C'est d'ailleurs assez assourdissant le silence politique à propos de cette affaire. On peut reprocher à Assange un gros ego ou je ne sais quoi, mais il est quand même le symbole d'une certaine liberté qui prône la transparence, notamment concernant les différences entre déclarations officielles et actes réels.
Sachez qu'il est un homme qui fédère énormément chez les jeunes, les Occupy ou les Indignés. Ces jeunes seront nos élites de demain et ils croient en la transparence et en l'honnêteté. Il est aussi celui qui a un peu contribué à une certaine résistance contre l'avidité. Je rappelle simplement que les Occupy et Indignés agissent quotidiennement, sans que cela soit repris par les médias, pour agir contre les expulsions, ou pour occuper des banques, des logements vides, ou pour faire des villages alternatifs et ils ne reçoivent que des coups de matraque.
Merci Mr Mélenchon, vous nous faites rêver, mais le rêve va vite se transformer en réalité. Il ne peut en être autrement.
Copé est pour copier le soit-disant modèle allemand.
Hollande suit la même pente savonnée que l'Espagne.
Mélenchon, c'est la France !
"Le prochain vote, s’il a lieu à Hénin-Beaumont donnera un incroyable effet de loupe sur le pays !"
Et oui, nous pourrons découvrir les magouilleurs expérimentés du PS ainsi que les faussaires en tous genres de "l'aube dorée française" se crêper le chignon. Nous, nous compterons les points et les additionnerons à notre palmarès des vérités qui ne cesse de s'accroître.
Le TSCG est passé comme une lettre à la poste de la même manière que le TCE en 2008. Le gouvernement actuel est même devenu écologiste grâce à ses ministres d'EELV, car il a préféré éviter le referendum qui ne menait qu'à gaspiller des milliers tonnes de papier alors que la décision était déjà prise, et puis le peuple n'a pas pas son mot à dire dans une dictature financière, il paie pour engraisser des ordures. Un point c'est tout !
La poudrière est bien installée, il suffit d'attendre l'étincelle, d'assister et de participer au feu d'artifice. Peut être que la prochaine fête nationale sera fêtée en hiver, qui sait ?
Bonjour Amis. Mon coup de gueule à moi. D. Seux vient d'insulter copieusement Jean-Luc sur France Inter pour prendre la défense du grand patronat. Je dis : Ya basta ! Exigeons immédiatement un droit de réponse. Ils usent et abusent de leur présence médiatique. Ce n'est pas nouveau mais maintenant ça suffit. J'espère une vive réaction du Front de Gauche.
Hénin Beaumont:
Certes, en cas d'annulation des élections à Hénin Beaumont, la question de votre candidature appartient en premier lieu aux militants locaux. Mais pas seulement. Comme le Front de Gauche l'a toujours dit à très juste titre: les problèmes économiques et sociaux dont souffrent les citoyens au plan local ne sont que les symptômes de politiques débattues (mais si peu), votées, et mises en œuvre au plan national. L'enjeu à Hénin Beaumont est de disposer d'un député Front de Gauche à l'Assemblée Nationale qui œuvre au service de l'intérêt national des citoyens et par voie de conséquence, de celui des habitants de la circonscription d'Hénin Beaumont.
Dans ces conditions, la question d'une nouvelle candidature de votre part nous concerne tous. C'est pourquoi je me permet de dire que vous devriez y retourner pour deux raisons essentielles:
- quoiqu'il arrive, vous êtes le seul rempart contre l'extrême droite - et à travers vous, tous les militants et sympathisants du Front de Gauche - qui partout en France et en Europe est engagée dans un chemin de victoire grâce à la puissance absolue des médias et de la finance. Quelque soit le résultat de cette nouvelle élection, vous la mènerez avec la dignité et le courage que vous savez rendre aux citoyens. Si cette élections est perdue, le Front de Gauche aura la dignité d'avoir été le seul à mener réellement la bataille. Pour certains, la dignité est une bien piètre valeur, non médiatisable ni monétisable; pas pour les citoyens de gauche.
- Vous avez été le candidat du Front de Gauche à l'élection présidentielle. Ce mandat vous a été donné pour la mise en œuvre du programme du Front de Gauche. Cet objectif demeure. La France n'a pas de Président Front de Gauche ? Qu'à cela ne tienne: envoyons le candidat Front de Gauche à l'assemblée nationale.
En quelque sorte, vous n'avez pas bien le choix. Mais c'est un peu le juste retour de la dignité et de la fierté que vous incarnez si bien et que vous savez rendre au peuple de gauche - écrasé, méprisé par les valets de la bien-pensance.
Ayrault maintenant parle d'un retour au 39h (avec une soi-disant "discussion" en préalable) - le PS s'auto-enterre! N'y aurait-il pas un trou noir pour happer cette astre mort au plus vite?
Les Copé Fillon osent tout. Ils parlent de violence du Front de gauche, des militants, ils ne manquent pas de culot ceux la ! Ils défendent un système qui leur permet de s'en mettre plein les poches contre des millions de gens qui tombent dans la précarité et ça, pour eux, ce n'est pas violent ! C'est vrai que "L'humain D'abord " ça doit leur faire peur.
C'est infiniment révoltant d'entendre leurs mensonges permanents. On va finir par devenir vraiment violents pour répondre a leur violence. Ce n'est plus possible.
@ marianne 31 (9h04).
Les Copé Fillon osent tout."
"Les cons ça ose tout, c'est à ça qu'on les reconnait" (Michel Audiart).
Il devient urgent de s'attaquer de front au médias. Les radios et télés publiques nous appartiennent, elles doivent être
au service du peuple pour une véritable information. Les dirigeant nommés par Sarko sont toujours en place, le "président normal" s'en accommode bien, cherchez l'erreur.
En effet, qui va faire fermer sa boîte à D Seux, ce chien de garde des Echos (groupe LVMH) qui monologue sur France Inter presque tous les matins en tanant les salariés et en volant au secours des grands groupes ?
Je n'ai jamais entendu ce monsieur pleurer sur le sort des SDF morts de froid ou des salariés poussés au suicide, par contre il est toujours là pour aboyer dès qu'on touche au système qui le nourrit.
A quand un vrai pluralisme sur les radios publiques aujourd'hui trustées par la pensée unique libérale ?
La violente tempête fait vaciller les Tout Puissants, mais les catastrophes étant dans le PIB, grand fourre-tout indescriptible, les tenants du Big Capital vont encore probablement se frotter les mains.
Changer les "instruments" de mesure pour décrire l'état réel d'un pays pourrait changer la donne. PIB et croissance aux orties, en faire du purin. Les Financiers, ceux qui ne peuvent que gagner gros quand ils jouent, ne peuvent se remettre et encore moins être remis en question par des gens qui ne sont pas de leur clan, de leur monde, auréolés avec leurs costards noirs ils sont au-dessus de toute mêlée et se posent en bons apôtres ou divinités, gardiens du trésor.
Parlons d'indices définissant la qualité de vie...
Et pour que les plus vulnérables, de plus en plus nombreux tiennent, tenons debout dans cette période de mutations gigantesques, à côté de l'euro multiplions les utlisations de monnaies complémentaires, de nombreuses expériences en France et ailleurs dont nous sommes tous existent.
Entre empathie appliquée pour les proches, associations diverses et parti politique, les résistances peuvent s'étoffer.
Une centrale nucléaire menacée par la montée des eaux, gros risque pour le refroidissement du réacteur..Vous avez dit "progrés"?
On ne dénoncera jamais assez le caractère putchiste de l'ultimatum des grands patrons: 60 milliards de réduction de charges salariales sur 2 années de PIB à 1800 milliards chacune, c'est 1,8% de baisse des coûts de production, ce n'est pas un choc de compétitivité, c'est juste inaudible (sauf pour ceux qui vont payer). Imaginez votre tête, le jour des soldes, si on vous annonçait des rabais de 1,8% ! Une dévaluation pourrait apporter instantanément une baisse de nos prix d'export de 30% sans remettre en cause notre organisation sociale. Sous Jospin, Van Duisemberg avait laissé filer l'Euro jusqu'à 0,8 Dollar et l'emploi repartait fort. Des taxes douanières sur les différentiels sociaux, environnementaux et qualitatifs aurraient aussi un effet dix fois supérieur. Maurice Allais proposait même de vendre aux enchères des quota d'importation. Non, la vérité c'est que le seul choc que cherchent ces grands patrons, c'est le choc social, c'est une mesure symbole de destruction du droit du travail, ces mecs ne font que de la politique, surement pas de l'économie, Comme dit l'autre, "ils pleurnichent la bouche pleine"...de truffes et de caviar. Il est à craindre que la gauche molle ne les écoute car elle ne veut pas réformer l'économie libérale.
"Des bons a rien", voila tout est dit et apparemment ça ne leur plait pas et bien tant pis. Ils préféreraient sans doute que nous les respections,que nous ayons quelques égards pour eux, mais pour être respecté il faut être respectable. Tout commence ainsi messieurs les grands patrons du CAC 40, vous qui nous répétez sans cesse vos difficultés financières a grands coups d'experts grassement payés, vous qui nous raconter ce que pensent les français a grands coups de sondages, vos économistes, vos valets, vos sbires sont a des années lumière de ce que nous pouvons ressentir. Un haut le coeur généralisé pour ce que vous avez construit en 40 ans de mensonges, de parjures et de magouilles. Les miettes que vous nous laissez ne suffiront pas a nourrir les gens que vous mettez sur la pavé, combien vont ils mourir de froid cet hiver, combien de soupes distribuées, combien d'errance, combien de malheur allez vous encore semer. L'état aux abois vend tous les biens du peuple français, vous les rachetez sans scrupules, vous dépossédez les français de tous leurs acquis, vous rêvez d'un monde que nous voulons pas, votre monde est un désert ou rien ne pousse sinon des dividendes, oui vous êtes des bons a rien. A vouloir étouffer une révolution citoyenne, vous hériterez d'une révolution violente.
Pour réagir sur un point abordé par quelques uns précédemment, je confirme : être de gauche ne signifie pas, a priori, être nécessairement favorable au vote des étrangers, au cannabis en libre accès, ou au mariage des homosexuels.
Militant du Front de Gauche et encarté moi-même, je suis totalement contre ! Le mariage homo étant, d'ailleurs, le seul point de désaccord (profond, certes) que j'ai avec ma formation politique.
N'allez pas croire qu'il n'y a que dans les rangs d'une droite ultra-conservatrice ou chez les réacs que se manifestent ces prises de positions !
Bonjour, Jl Mélenchon, bonjours à toutes et tous
Concernant l'émission "c politique"ou Jl Mélenchon était l'invité Dimanche et la réaction ce matin de Dominique Seux, venant au secours des patrons qui veulent passer "un pacte" (en leur faveur) avec le gouvernement. Il faut évidemment relever la grosseur de la charge de ce Mr Seux comparant le Front de gauche au Front national, mais il faut remarquer surtout, que ce Monsieur, s'insurge sur la formule employée par J luc Mélenchon, mais il ne répond surtout pas sur la démonstration que fait Jean Luc sur le coût d'un ingénieur en France comparé aux Etats Unis. Cette démonstration est dailleurs confirmée sur le site France Inter, "emission c politique".
Ce Monsieur Seux préfère les insultes à la vérité.
Seux nous fait de la pub en faisant l'écho. On va donc éviter de dire qu'un bon chien de garde défend son patron. Il faut rester fair-play.
Ah ! Jean-Luc, vous faites un drôle de métier où il faut aussi user de roublardise et les mots outranciers sont des grosses berta pour franchir la barrière médiatique.
Vous auriez la carrure pour diriger le pays, probablement...
Ne nous-y trompons pas! Les tours de passe-passe médiatiques UMP/FN et FN/UMP ne sont là que pour faire un passage en force. La semi démente n'a cessé de se ridiculiser depuis le début de sa campagne présidentielle et si son discours haineux a achalandé les désenchantés ou désabusés, il n'en reste pas moins, maintenant qu'apparaît comme lointaine sa ligne de départ, que le FN n'a rien à proposer si ce n'est de lécher toujours plus assidûment les bottes crottées de ses patrons du capital en faisant semblant de s'insurger de la mauvaise odeur. Si bien qu'on peut désormais admettre sans sourciller qu'il n'a jamais, d'ailleurs, rien eu à dire. Laissant derrière lui le grand vide soufflé du moulin à vent qui fait beaucoup de bruit pour rien et qui s'affiche comme un bonimenteur de foire tentant de nous refourguer sa verroterie de bazar sanguinaire. Or, il est tout de même fâcheux, au pays de l'argumentaire pertinent, d'être désigné comme celui qui n'a rien à dire si ce n'est pour attiser les haines! Oui, les amis, le parti des haineux a explosé en vol face à la réthorique du Front de Gauche et, croyez-le ou non, ça s'est vu! D'où cette tentative de putsch des droites qui se voient pprivées de toute autorité et qui n'entendent pas se laisser passer devant. Sauf que ces gens-là ne sont que des médiocres parce qu'ils n'ont qu'une vue partielle de la France. Celui de leur égoïsme acharné. Et ils le paieront cher tôt ou tard quand ils comprendront que l'intérêt général vaut plus pour les Français que leurs mensonges continuels. Il va être intéressant, cependant, de voir si les socialistes iront dans leur sens pour préserver leur rente ou s'ils ont plus de courage que ce qu'ils démontrent quotidiennement...Rien n'est moins sûr!
Resdressons la tête, nous allons gagner!
Vive la Révolution Citoyenne et Vive le Front de Gauche!
Bonjour à tous,
Alors nous avons un premier ministre qui ne sait pas que la parole peut avoir un sens. Il n'est pas sectaire au sujet de la réflexion sur les 39h...suggérons lui 32h, sera t'il tout aussi peu sectaire?
Je le redis il n'a pas le sens de la parole d'un premier ministre.
Vive la 6ème République! Vive la Sociale
@superbo
Bien sûr on peut être militant et même très engagé dans le FdG sans aligner au carré son opinion personnelle le long des critères qui servent de plots de repérage du collectif dont la dynamique n'est pas "l'alignement", mais la convergence sur "l'essentiel". Chacun a le droit de penser ses propres conflits à sa guise, car y aurait-il "pensée" sans conflit d'idées ? Pour moi par exemple, l'aéroport de NDL se discute encore "dans mon for intérieur", mais je suis solidaire de ceux qui refusent le dictat d'une firme comme DE VINCI, et je m'insurge moi-même contre l'argument disant "ça fait quarante ans qu'on en débat", car justement le débat démocratique en France cela fait bien plus de quarante ans qu'il n'a plus lieu ! Le programme "L'Humain d'abord" n'est pas un catalogue de décisions à prendre sans débat démocratique, il est au contraire un appel à "la Résistance créative", celle qui confronte des propositions parfois "contradictoires", mais dont les "contradictions" sont dépassables, chose qui n'est pas vraie en ce qui concerne la contradiction principale du capitalisme en oeuvre dans sa version "financiarisée" : la contradiction en l'Humain et "le fric-roi": là nous nous alignons selon la ligne de front qui dessine le "Front de Gauche"!...Et vive la révolution citoyenne !
Alors Jean-Marc, et si on rediscutait de l'aéroport ? "pourquoi pas, il n'y a pas de sujet tabou". Pour chaque point perdu dans les sondages, 100 gardes mobiles de plus, et un petit amendement au budget façon "pigeons" pour finir. Il y a bien une chaîne qui va finir par craquer dans cette majorité ultra-tendue.