02nov 12

Un novembre Moch

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J’écris ces lignes depuis mon séjour de repos, traditionnel à cette époque de l’année : la campagne. Je crois que j’ai raté le meilleur de l’automne. C’est-à-dire le moment où les feuillages virent au feu dans les forêts de feuillus. Ce que j’en vois à présent me semble plus piteux. Mais il pleut, c’est vrai. Le ciel est bas, la lumière pauvre, le ciel sale dégorge sans grâce. C’est le mois du ressac dans la nature. Je n’y ai jamais été à l’aise. C’est un temps de cimetière et programmé comme tel par les êtres humains depuis des millénaires. Prenons la vague comme elle est. Demain il fera beau de toute façon.

Je me mets en retrait de l’actualité et de son commentaire ces temps-ci. Il me faut rattraper les retards liés à mes voyages et préparer les suivants. Mais surtout il me faut écrire tout ce que je dois produire pour être dans le rythme de la vie du Parti de Gauche. C’est dense : il tient son congrès en mars prochain et des assises pour l’éco-socialisme dans un mois. Ce sont deux moments fondateurs pour nous compte tenu du fait, je le rappelle, que notre formation n’a que quatre ans ce mois-ci. Elle n’est pas achevée, loin de là. Et le Parti de Gauche n’est pas une fin en soi. Juste un outil, une étape dans la refondation de la grande force de gauche dont nous avons besoin pour changer le futur.

Le syndrome Jules Moch

Que se passe-t-il ? Je crois que les chefs socialistes se font un drôle d’idée du moment politique. Ils pensent que la société « penche à droite ». Ils s’expliquent de cette façon le succès de Valls qui rend tout le petit monde des importants malade de jalousie. En fait, la société réclame de la décision et de l’action. Ne pas confondre. A moins de considérer que savoir ce que l’on veut et le faire est une attitude de droite ! Ce n’est pas notre façon de voir, en tous cas.

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En attendant c’est surtout à la tête du dispositif gouvernemental que cette approche fait le plus de dégâts. Il y règne donc dorénavant un syndrome Jules Moch, du nom du ministre de l’intérieur socialiste qui, à la Libération, se fit une réputation en réprimant avec cruauté les grèves ouvrières comme garantie de l’appartenance au bon camp de l’ancienne SFIO. Nous y voilà. Avec l’affaire Notre-Dame-des-Landes et avec l’extradition d’Aurore Martin.

En témoigne l’incroyable déploiement de force contre les occupants de la zone réservée au prétendu futur aéroport Notre-Dame-des-Landes. Comment ont-ils pu croire que cela ne serait pas le point de départ d’un nouveau divorce à gauche ? D’abord au gouvernement. Le parti des Verts-Europe-Ecologie se met en mouvement. Qui peut croire que cela ne va pas ouvrir une contradiction dans le gouvernement d’autant plus crue que le responsable de tout ce gâchis est le premier ministre en personne. Ensuite sur le terrain. Pour des dizaines de milliers d’écologistes de toutes les organisations et associations, cette décision et sa mise en œuvre déclenchent un haut le cœur. L’onde de choc de ce mouvement de menton totalement contre performant va parcourir tout le pays. Déjà l’annonce de la manifestation citoyenne du 17 novembre engage un processus de mobilisation générale dans nos rangs. Je vois bien comment les comités de base du Parti de Gauche se sont déjà mis à l’œuvre, alors même qu’ils étaient sous pression pour répondre à l’appel des syndicats pour la journée d’action du 14 novembre.     

Mais le syndrome Jules Moch est dorénavant profondément engagé. En atteste l’expulsion honteuse d’Aurore Martin. Je sais que bien des lecteurs seront surpris de me voir en défense d’une militante du Parti indépendantiste basque Batasuna. Ceux-là vont apprendre à me connaître autrement que sous le jour des caricatures qui circulent à mon sujet. En toute circonstance je défends le droit pour chacun d’être traité à égalité de droit. Je sais parfaitement que ce Parti est interdit en Espagne. Mais il est légal en France. Et cela me suffit pour défendre le droit à la liberté d’Aurore Martin, citoyenne française. Et ce n’est pas un détail à mes yeux qu’elle soit française. Totalement. Avec la totalité des droits qui s’attachent à ce statut. Les républicains de mon acabit doivent donc mettre leur point d’honneur à défendre cette femme à qui d’aucuns nient ses droits d’une manière qui semble lui nier aussi sa carte d’identité. Pour le reste, toute indépendantiste basque qu’elle soit, je note qu’elle n’a jamais incité personne à la haine ethnique, ni fait aucune des mauvaises blagues sur Durafour ou les pains au chocolat volés. Elle n’a jamais menacé les porteurs de Kippas ni les femmes en foulards dans la rue. Tous ceux qui se sont abaissés à ces activités sont libres en France. Elle est poursuivie en Espagne pour avoir participé à des réunions publiques d’une organisation interdite. Ce qui provoque, en Espagne une inculpation de « faits de participation à une organisation terroriste, et terrorisme » ! L’Espagne fait bien ce qu’elle veut et je note que ce n’est pas toujours brillant. Tout cela à l’abri et sous le prétexte d’un mandat d’arrêt européen. Mais d’où vient qu’un mandat d’arrêt européen permette la déportation d’une citoyenne française qui n’est sous le coup d’aucun acte illégal dans son pays ni d’aucune activité que son pays condamne ? Elle vient d'être interpellée dans les Pyrénées Atlantiques à l’occasion d’un contrôle routier auquel elle n’a nullement cherché à se soustraire. Et la voilà immédiatement extradée en Espagne où elle est aujourd'hui passible d'une peine de 12 ans de prison. Elle sera traduite devant des juridictions d'exception, alors même que nous, Français, récusons les juridictions d’exception et les avons toutes supprimées, sous François Mitterrand ! Le plus choquant de cette affaire c’est de voir la différence de traitement du dossier entre hier et aujourd’hui.

En 2011, Guéant et Sarkozy avaient reculé devant la mobilisation des nombreux soutiens de gauche comme de droite en défense de la militante politique. Eux, Valls et Hollande n'ont pas hésité une seconde à livrer, sous couvert d'un mandat d’arrêt européen, une citoyenne française poursuivie pour des faits parfaitement légaux dans notre pays. C’est un nouveau seuil franchi contre l’identité traditionnelle du mouvement socialiste en France. Les désaccords politiques que nous avons avec Aurore Martin et son parti sont une chose bien connue. Mais ils ne constituent pas une raison pour accepter que le droit de tous soit bafoué à travers celui qui est dénié à Aurore Martin. Ni pour que nous acceptions maintenant la criminalisation des activités militantes, syndicales et associatives que nous combattions sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Autrefois le Parti socialiste était sur ce sujet extrêmement pointilleux. Il a changé de camp. Les dirigeants français viennent de remettre une pièce dans la machine à taper sur les indépendantistes basques espagnols. Alors qu’il s’agit d’une citoyenne française, c’est d’Espagne dont il est question ici. Il faut en mesurer toute la signification. En exécutant sans discuter une extradition de cette sorte les responsables français viennent de faire le jeu de ceux qui n’acceptent pas la trêve proclamée par ETA en Espagne. Ils refusent de donner une chance à sa décision de renoncer à la lutte armée. Ils vont contre le sens du vote récent au pays basque espagnol qui a validé cette démarche. C’est donc davantage qu’une démonstration de force à bon marché qu’ils font.

Des nouvelles de l'astre mort

Ces jours-ci, je me suis mis en retrait. Je ne veux pas que soit brouillé le message de ce qui se passe d’essentiel pour nous. Car pour tout le mois qui vient de s’écouler, l’essentiel de l’activité politique du Front de Gauche s’est joué dans les assemblées parlementaires. C’est peut-être pourquoi nous avons bénéficié de moins d’attention encore que d’habitude. Le gouvernement et ses groupes parlementaires reçoivent tous les feux de la rampe. Il n’empêche c’est là que ça se passe pour nous. Les votes sur les sujets essentiels se font à l’occasion de cette session. Ils vont définir notre profil politique. Pour l’instant nous marchons d’un bon pas, bien groupés sur l’essentiel. Mais il ne faut pas se cacher que le vote sur le budget est une épreuve compliquée. La pression qu’exercent sur nous les chefs socialistes est terrible.

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C’est leur façon de faire. Les dirigeants socialistes manient d’un même geste le fouet le plus outrageant et la pause unitaire. Ainsi de l’indépassable Bruno Le Roux, ci-devant président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale. Il dénonce mes « invectives » après mon passage à France inter. Mon diagnostic sur l’état du mouvement socialiste et le problème qui nous est posé de ce fait : invective. Il y oppose des considérations pontifiantes sur le nécessaire respect que l’on se devrait à gauche. Ceux qui se sont donnés le ridicule de ne pas inviter le Parti de Gauche à leur congrès par pur sectarisme, donnent des leçons de respect ! Tels sont les dirigeants socialistes d’aujourd’hui.

J’ai osé dire que la social-démocratie est un astre mort. Je persiste et signe. J’ai osé dire qu’il n’y avait plus de projet social-démocrate et montré à quels abimes conduit la politique des Papandréou, Zapatero et Socratès ! Je persiste et signe. Il n’a rien à répondre sur le fond du sujet. S’il y avait de quoi il le ferait en une phrase j’imagine ? Mais non. Juste des formules de convenances et l’agitation des vieux mantras du culte qui serait dû aux vieilles badernes parce qu’elles commandent. Que pouvait-il dire d’autre ? Quelqu’un pense-t-il que Bruno Le Roux a une idée sur quelque chose ? D’où cela lui viendrait-il ? De sa brillante trajectoire bureaucratique depuis Léo Lagrange jusqu’au meurtre du père Bonnemaison ? Ou bien des dons de prévoyance qu’il a manifesté avec son livre annonçant la grande crue de la Seine en 2010 sur le modèle de celle de 1910 ? Tout Bruno Le Roux est dans cette allure mi chair, mi poisson qui est le style du moment, à l’image des deux hommes forts de l’époque, Jean-Marc Ayrault et François Hollande. Bruno Le Roux prend donc son air de vieux fauteuil Louis XV outragé pour m’admonester. Les naïfs habituels n’ont pas eu le temps de me demander d’y « aller moins fort » avant de bénéficier du spectacle de la violence de leurs altesses les chefs socialistes. Ainsi quand nos sénateurs votent contre la prétendue loi de tarification « sociale » de l’énergie. Ils sont aussitôt accusés d’être les agents de l’UMP !

« Vous avez voté avec l’UMP » accusent les chefs socialistes, la lèvre vibrante d’indignation ! Sans oublier les lourdes insinuations sur le rôle mystérieux des privilèges des agents d’EDF dans la décision de nos sénateurs. Mille mercis d’avoir pris les choses sur ce ton, cher Bruno. Le sénateur du Front de Gauche le moins belliqueux vient de comprendre tout à fait qui vous êtes ! Car la réplique n’a pas tardé. Aucun(e) n’a supporté ce ton. « Ceux qui ont eu la majorité au Sénat sur le traité européen, la loi organique et compagnie avec la droite sont-ils bien placés pour faire ce reproche ? » ont-ils répliqué. Nous serions donc condamnés à voter tout et n’importe quoi du moment que les socialistes le décident et que leur commensaux le supportent ? J’ai bien écrit : « N’importe quoi ». Car c’est ce qu’ont voulu nous faire avaler les socialistes. Leur tarification n’a de sociale que le nom. Elle impose un malus, c’est-à-dire une punition par les coûts aux locataires dont les logements sont mal isolés. Mais sans prévoir la responsabilité des logeurs. Et sans prévoir non plus un bilan généralisé de la situation actuelle ni des travaux à faire pour l’avenir dans ce domaine. Ainsi la responsabilité des propriétaires n'est pas engagée pour améliorer l'isolation des logements. Les locataires restent démunis face à leur facture énergétique. En effet, à usage équivalent, les logements les moins bien isolés, souvent ceux des ménages les plus pauvres, se verraient appliquer un malus supérieur. Autrement dit la loi socialiste garantit l’impunité à long terme des bailleurs. Ce n’est pas tout. Le texte était enfin l'occasion pour le gouvernement de Jean-Marc Ayrault de faire passer des mesures de libéralisation du marché de l'énergie. Pourtant ils avaient combattus la loi "NOME" (Nouvelle Organisation du Marché de l’Energie) quand ils étaient dans l’opposition. Pour quelle raison aurions-nous du les suivre dans ce genre de reniement ? L'écologie ne peut être le faux nez de la libéralisation des marchés et du démantèlement de l'égalité républicaine. Comment un Bruno Le Roux a-t-il pu croire qu’il pouvait nous contraindre ? Je vais le dire.

Dans la haute hiérarchie socialiste, l’idée est de nier le Front de Gauche. Et bien sûr d’abord le PG puisqu’il a fourni le candidat qui a incarné cette formule politique à l’élection présidentielle. La hantise que le Front de Gauche représente a été bien résumée dans un article du « Monde » rapportant une remarque de François Hollande selon laquelle la nouveauté de la situation à gauche vient du fait que le Front de Gauche « cherche davantage à être une alternative qu’un aiguillon de la majorité socialiste ». Le but est donc de diviser cette nouvelle force. Comment ? En isolant les « méchants PG » des « gentils PC avec qui on peut parler ». A partir de là toutes sortes de « journalistes » passent leur temps à donner cette signification au moindre débat entre nous, à la moindre divergence. Peine perdue. Le principal résultat de cette trouvaille est de renforcer sans cesse les liens au sein du Front de Gauche où l’on a parfaitement identifié la manœuvre. Il y eut donc une certaine surprise quand nos groupes s’abstinrent dans le vote sur la confiance au gouvernement. Elle marqua le début de la nouvelle période politique au moment solennel où elle se mettait en place. Les chefs socialistes pensaient que « tout rentrerait dans l’ordre » ensuite. Le vote favorable de notre groupe sur le collectif budgétaire en juillet en donna l’illusion. Ce que nous en avions dit pour expliquer ce vote et mettre en garde ne fut pas pris au sérieux. Les chefs socialistes pensent que tout est une comédie dont ils tirent les ficelles en tenant les caisses par où ils pensent tenir les moyens de convaincre. Erreur qui n’a pas fini de nous ouvrir des brèches. Puis ce fut un échec complet quand les agents d’influence socialistes activèrent leurs réseaux syndicaux les plus coopératifs pour tenter de disloquer l’appel à la manifestation du 30 septembre contre le traité européen. Mais là encore les fils de la dépendance ont été repérés et nous gagnions du temps pour la suite.

Le but des chefs socialiste était que l’échec de la manifestation du 30 septembre permette de faire passer le vote du traité comme un événement sans importance, une formalité. Exactement comme ils y étaient parvenus pendant la campagne présidentielle en substituant le débat sur la viande hallal à celui sur le « mécanisme européen de stabilité ». Rééditer l’enterrement du sujet : c’était la ligne prescrite d’en haut. Là était alors le bras de fer ! Les fanfarons des sommets socialistes avaient déjà annoncé « à peine cinq dissidents » dans leurs rangs pour le vote. Plusieurs plumes complaisantes ou facilement intoxiquées avaient relayé « l’information ». Il s’agissait de briser le moral de ceux qui comptaient résister. Ce fut tout le contraire. Notre démonstration de force dans la rue a donné un autre contexte au vote à l’Assemblée. Il a renforcé le camp du refus ! Le vote à l’Assemblée permit de montrer les limites du contrôle de l’appareil politique socialiste. J’ai observé attentivement ce qui se passait et comment le dispositif se mettait en place contre nous pour bien en comprendre les rouages et les personnages clés. J’étais alors certain qu’ils n’anticiperaient pas la suite. Non seulement à cause de leur arrogance mais parce que progressivement ils perdent le contrôle de ce qu’ils font. Je ne suis plus sûr que quelqu’un contrôle vraiment ce qui se passe à l’heure qu’il est. Par conséquent nous avons l’opportunité de mettre davantage de coups au but. Et un Bruno Le Roux à la manœuvre au parlement n’est pas précisément ce que je peux considérer comme un problème angoissant. Tout le monde comprend je suppose ? Ce qui se joue en ce moment est décisif.

Notre groupe à l’Assemblée s’est abstenu sur la partie recette du budget. Puis il a voté contre la loi de programmation budgétaire. Et contre la loi de financement de la Sécurité sociale. Sans aucune réaction du côté des grands chefs socialistes. C’est un bon signal du fait qu’ils ne sont plus dans le rythme. La seule réaction observée est qu’ils ont durci le régime des mauvais traitements contre les initiatives de nos parlementaires. Excellente leçon de choses. Car ceux-ci ont durci en retour leur détermination à se faire respecter. L’épisode sur la prétendue tarification sociale de l’énergie va marquer le paysage.  Car à présent arrive le vote général sur le budget dans son ensemble.

Le grand jeu recommence. Avec en toile de fond les prochaines municipales, les chefs socialistes font la tournée des oreilles qui peuvent entendre. Douce musique. A condition d’être bien sages, il y aurait des récompenses en 2014. Selon moi c’est peine perdue. D’abord parce que en 2014 il n’est pas sûr du tout que les socialistes soient une fréquentation si populaire que ça. Souvenons-nous du sort qui fut fait aux listes unitaires en 2001, sous le gouvernement Jospin, alors même que tous les comptes publics étaient au vert. La conquête de Paris et Lyon fonctionna comme un écran masquant la débâcle dans des dizaines de communes populaires de toutes tailles. Ensuite parce que tout le monde sait que les socialistes ne tiennent aucune parole ni aucun accord, comme l’exemple leur en vient de haut. Ils ne connaissent que les rapports de force. Bien fou donc qui se fie à leurs caresses et promesses un an et demi avant l’heure. Le plus sage est de refuser la petite musique municipale et de s’en tenir à ce budget pour ce qu’il est : la plus grande restriction de finance publique depuis le milieu du siècle dernier.

Avec ce budget, un cercle vicieux infernal va être amorcé qui va enchaîner récession, endettement croissant et chômage aggravé. Selon moi on ne peut absolument pas laisser passer sans réagir avec une extrême fermeté. Il faut voter contre, résolument. Il s’agit de cette façon de poser un acte politique qui ait un sens clair et compréhensible par tous. Car ce budget va déclencher des luttes et des protestations sociales en chaînes dans tous les secteurs de la société. Nous nous préparons à être solidaire des luttes et non pas du budget qui les aura déclenchées. Pas question d’être pris en otage d’un vote qui liera tous ceux qui ne s’y seront pas opposés. On peut compter sur les chefs socialistes pour le rappeler à chaque occasion. Il n’y a qu’à voir comment est utilisé le vote positif de nos groupes sur le collectif budgétaire pour avoir une idée de ce qui attend ceux qui feront l’erreur de voter en pensant à autre chose. Voter contre le budget a un sens politique clair : un autre budget est possible. Et c’est exactement ce que nous voulons dire et signifier. Voilà pourquoi notre camarade Jacques Généreux et la commission économique du Parti de Gauche ont décidé de présenter un autre budget. Nous sommes capables de gouverner autrement le pays à gauche. Nous ne sommes pas l’aiguillon de l’actuel gouvernement. Nous sommes sa relève. Et d’ici la relève, les groupes se prononcent texte par texte, amendement par amendement pour améliorer tout ce qui peut l’être, comme c’est le rôle de tout parlementaire. C’est simple. 

Oncle Sam et Oncle Ben

Il faut le subir avec patience. Le récit de l’élection présidentielle nord-américaine déroule ses épisodes. Bien des médias suivent de près, comme le chien suit son maître. Le ton est le plus souvent enamouré, juste légèrement tinté d’interrogations bien dosées pour que la trace de la laisse mentale ne se voie pas trop. « I>Télé » se vante même d’être « la chaîne de l’élection américaine ». Rien de moins. Les autres ne le disent pas mais en font tout autant.

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Que voit-on ? La compétition entre un réactionnaire mormon aveuglé de nationalisme le plus obscurantiste et un démocrate à la ramasse qui n’a tenu parole sur presque aucune de ses promesses et rend le monde dans un état pire qu’il l’a trouvé en arrivant. Leur commune intention de maintenir le reste du monde à leur botte, le bilan épouvantable de leurs aventures militaires, l’incroyable dictature de leur monnaie qui déstabilise le monde entier, leurs prisons secrètes, les tortures qu’ils utilisent, l’affreux camp de torture de Guantanamo, leur 19 agences « d’intelligence », leur droit d’entrer dans les comptes en banques de chaque européen, leur droit de contrôle des embarquements à bord des avions qui survolent leur territoires et tous ces indices de la décadence paranoïaque de ce pays, ne seront pas évoqués. Un spectacle beaucoup plus simple a été sélectionné pour nous. Nous ne serons pas désorientés. On nous donnera nos points de repères habituels. Nous disposons donc du frisson convenu, chacun selon son camp. Un Disneyland pur et sans tache. Le grand classique qui nous permet d’être gratifié partout d’un Hollande ou d’un Sarkozy pour tout potage, et pour que rien ne change. Pour nous, à gauche, le « moins pire » est évidemment Obama et l’affreux réac est Mitt Romney. Facile à comprendre. Cinq autres candidats s’agitent en arrière-plan, soigneusement tenu à distance des lumières par la masse de fric qui gorge les deux premiers et la dictature du format médiatique qui ne saurait aller, même dans la « première démocratie du monde » au-delà de deux candidats. Deux candidat c’est le maximum de ce qui peut entrer dans le cerveau de la ménagère de moins de cinquante ans telle que se la figure les marchands de temps de cerveau disponible. Au moins ne font-ils pas semblant comme en France d’avoir des conseils supérieurs machin chose et autre « haute autorité » prétexte à bonne conscience et occasion de belles prébendes. Je crois que je préfère leur grossièreté à la sophistication de l’art de prendre les gens pour des imbéciles qui caractérise notre système.  

Pour le démontrer je fais un petit retour en arrière. Il s’agit des passages médias des candidats à l’élection présidentielle en France. La statistique officielle vient juste d’être donnée et un des commentateurs de ce blog nous l’a signalée très récemment. « En 2012, quatre candidats dépassent les 100 passages : Nicolas Sarkozy (290), François Hollande (246), Marine Le Pen (166) et François Bayrou (128). Ils comptabilisent 830 interventions contre seulement 108 pour les deux « petits », Philippe Poutou (49) et Jacques Cheminade (45). Entre les deux, un groupe intermédiaire où l’on retrouve Nathalie Arthaud (64), Nicolas Dupont-Aignan (68), Eva Joly (87) et Jean-Luc Mélenchon (95) qui se répartissent un total de 695 passages. » Ces chiffres montrent l’ampleur de la spoliation dont nous avons fait l’objet au profit d’un quatuor prévu de longue main et installé dans le paysage quoiqu’il soit advenu ensuite, c’est-à-dire même si la campagne électorale, les meetings et même les sondages disaient autre chose. Ces chiffres confirment bien la thèse sur l’origine préfabriquée de l’information politique. Et ceci jusqu’au détail. Ainsi de l’opération « dédiabolisation » de Marine le Pen, véritable promotion de la candidate d’extrême-droite. C’était avant qu’elle mette en cause les kippas et quand elle se contentait de montrer du doigt les musulmans. N’était-elle pas délicieuse ? Certains médias écrits n’avaient-ils pas même relevé son « érotisme » ? En tous cas les chiffres parlent. Elle a obtenu presque le double de mes passages à la télé. Mais surtout elle a eu droit à 166 passages quand son père en obtenait 94 à l’élection présidentielle précédente, en 2007… Pourquoi ? Pourquoi cette soudaine faveur ? Devinez.

J’en reviens à l’élection nord-américaine. J’ai trouvé un bon résumé de ce que je voudrais dire des débats entre l’oncle Sam et l’oncle Ben. Je l’ai lu dans  le supplément « New York Times (international weekly) » du Figaro, le 26 octobre dernier, sous la plume de monsieur Scott Shane.
« Imaginez un candidat à la présidentielle américaine abordant sans tabou le problèmes et insistant sur le retard des Etats-Unis par rapport à des puissances économiques comparables. Ce candidat hypothétique pourrait ainsi s’engager à inverser la situation calamiteuse de la pauvreté infantile en s’indignant que parmi les 35 pays les plus avancés l’Amérique occupe la 34ème place juste devant la Roumanie. Il pourrait s’attaquer à la politique éducative en observant que son pays ne se classe que 28ème pour le taux de scolarisation des enfants de quatre ans. Il pourrait encore évoquer la mortalité pour laquelle les Etats-Unis font pire que 48 autres pays et territoires ou signaler qu’en terme de mobilité sociale contrairement à une croyance fortement répandue, les Américains se trouvent à la remorque de la majorité des Européens, des Australiens et des Canadiens. Un tel candidat pourrait essayer d’enflammer son auditoire avec une figure de rhétorique bien connue en campagne : « America is indeed number one » (« l’Amérique est toujours la première ») serait-il en mesure de clamer : elle excelle à emprisonner ses citoyens forte d’un taux d’incarcération bien supérieur à celui de la Russie, de Cuba, de l’Iran ou de la Chine ; elle brille loin devant le Mexique, deuxième pays au monde touché par l’obésité ; et consomme deux fois plus d’énergie que l’Allemagne. Ce type de candidat est quasiment inimaginable au regard de la culture politique des Etats-Unis. Les américains exigent constamment d’être assurés que leur pays, leur réussite et leurs valeurs sont extraordinaires. Les candidats et les présidents obtempèrent généralement, MM Obama et Romney en tête. »
Quand vous verrez reprendre le spectacle des marionnettes nord-américaines pensez-y !


264 commentaires à “Un novembre Moch”
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  1. Denis F dit :

    Hors mis les considérations météorologiques, si nous parlions du taux de TVA qui va encore grever notre pouvoir d'achat. Parlons plus particulièrement du taux sur les produits de luxe de 33%, taux qui a disparu !… qu'en advient-il ?
    Mais suis-je bête, on ne peut pas la réintroduire, ça ne toucherait que les riches fortunés, et de plus, cela pourrais mettre en péril l'industrie de monsieur Arnault et Pinault celle du luxe, Les sociaux traites libéraux ne peuvent tout de même pas faire cela, voyons !…
    Voilà un sujet de débat un peu plus politique et corrosif, comment ce fait-il que vous n'en ayez jamais parlé Jean-Luc ?

  2. reneegate dit :

    Suite à l'intervention de JL à Francis Info ce matin il y a 2 points remarquables :
    Le matracage médiatique sur ce rapport qui est présenté comme une analyse impartiale du sujet alors qu'il n'est qu'une des solutions qui aurait pu être présenté si un débat avait eu lieu.
    Les raccourcis utilisés par les journalistes. Dans le cas présent JL insiste sur le déni de la vérité qui est induit par ce type de phrase lapidaire (le FG vote avec l'UMP).
    Sur ces 2 points on voit très bien que le journaliste ne capte absolument pas, il n'est pas conscient des contre vérités, des idées préconsues (qu'il a fait siennes) qu'il véhicule, des conséquences d'un tel discours approximatif.
    Alors maintenant imaginons que cet écrêmage pas le bas, qui est parfaitement abouti dans le milieu journalistique (seuls les imbéciles sont promus, Elise Lucet, Elkabach, Pugadas,...), serait aussi en vigueur dans les autres domaines. Je pense à la médecine (la psychologie a été décimée depuis les années 80), l'économie,.......
    Je souligne la justesse de l'intervention de JL et il faut vraiment insister sur le fait que les sociaux-démocrates nous privent des débats qui pourtant sont maintenant vitaux quand à notre avenir et que nous les tiendrons personnellement responsables. Je pense que nous devrions créer une Cour Pénale Nationale qui poursuivrait un politique prétendument démocrate qui contribue à occulter un débat, un journaliste qui diffuse un mensonge etc...

  3. carlo dit :

    @ Denis F
    Mais suis-je bête, on ne peut pas la réintroduire, ça ne toucherait que les riches fortunés, et de plus, cela pourrais mettre en péril l'industrie de monsieur Arnault et Pinault celle du luxe, Les sociaux traites libéraux ne peuvent tout de même pas faire cela, voyons !…

    C'est la réglementation européenne qui interdit de créer un taux majoré de TVA.
    Il nous faut enfin admettre qu'on ne peut pas à la fois combattre le libéralisme et défendre la construction européenne alors que c'est l'Europe qui nous impose:
    - de ne pas taxer les produits de luxe au taux majoré
    - d'extrader vers un autre pays européen des personnes qui n'ont commis aucun acte illégal au regard de la législation française
    - de soumettre les services publics à la concurrence etc.
    Il nous faut être désormais beaucoup plus critiques sur l'Europe. C'est d'ailleurs le seul moyen de reconquérir l'électorat populaire actuellement tenté par le vote FN.

  4. Poncet dit :

    Il y a un très bon article dans Mediapart sur le "making of" de la synthèse des rapports de l'Institut de l'entreprise et de l'Institut Montaigne, dite "rapport Gallois"...

  5. Alain Tétart 60150 73 Ans dit :

    155 Patrice C.
    Vous pouvez allez ici

    Merci pour ce lien l'ami, enfin pour une fois l'adresse d'un semblant de forum, que je vais me faire un plaisir à aller titiller, et notre cher WM n'aura plus à me signaler comme parfois, que je suis hors sujet, rassurez vous WM je suis amoureux de ce blog, et je n'en partirai pas ! à moins que vous ne sortiez les baïonnettes !

  6. Eric ROUSSEL dit :

    J'ai envoyé une rafale de mails à tous ceux de mon entourage qui, heureux, se sont précipités à participer aux primaires socialistes (comme acte politique réfléchi et conscient) et par suite jubilaient ou se contraignaient à voter Hollande par toutes sortes d'arguties. Avec une seule question: "Etes vous cocus ou de droite?". J'attends encore les réponses, y compris des plus ardents du clavier!

  7. Michel Berdagué dit :

    Comme @ Invisible les couleurs cet automne restent persistantes en froides répressions multi-formes : impôts insupportables pour tout le monde du travail, la célèbre T.V.A. giscardiste en variable soulageante pour les dividendes, nous sommes servis dans la prise des pouvoirs financiers sur toutes les prérogatives régaliennes de notre République fusse-t-elle la Cinquième en militant pour la suivante beaucoup plus riche d'Humanités. Vive le FdG rouge des triangles pour les visibles et tant pis pour les droitiers des Solférino mutants.
    Ce qui ressort de Gallois si bien mis en évidence et articulé par Jean-Luc c'est que le monde du travail va un max payer et pas seulement la classe ouvrière en première ligne mais tout le monde du travail, cadres, ingénieurs, artisans commerçans et entrepreneurs, les gros dividendes eux soulagés des cotisations et impôts, d'où l'exaltation des Copé et consorts que l'Elyséen applique les directives des Medef et Commission /B.C.E., qu'ils respectent leur ligne en changeant maintenant de nom de leur parti pris mains dans le sac des droites.
    Donc toutes et tous à la Manif le 14 et à Japy contre l'austérité le 16 novembre.
    Car nous avons les solutions ; le budget présenté par Jacques Généreux et la commission économique du PG qui est en phase avec le choix des 8 autres composantes du FdG dont tous les économistes du Parti Communiste en particulier Yves Dimicoli qui confirme et analyse à la page 4 de l'Humanité de ce jour toutes les grandes valeurs de nos solutions pour un devenir.
    Oui le luxe a de beaux dividendes à engranger, c'était vrai depuis ces 10 denières années ça va profiter à qui ? avec ce qu'informe @ Denis F. Nous ne nous faisions aucune illusion de faire pencher en gîte à gauche l'embarcation éphémère pour couler avec accompagnement et faire toute la place aux nostalgiques 33/45, seul le Front de Gauche fait face. Le reste : collabos au Medef, BC.E. et impérialismes multi-formes. Alors pas de consignes mais une obligation révolutionnaire de s'organiser dans le FdG et avec tous les Partis le rejoignant en choix de classe et prêts aux luttes urgentes à entreprendre en toute compétivité. Il n'y a pas de rejet à faire valoir pour tous les organisés y compris P.O.I. ex O.C.I.ou P.T. nous ne sommes plus aux empêchements sectaires à l'Union des années 70/80 mais au mouvement pour une Alternative reconnue même par le pouvoir actuel élyséen de cette Cinquième anormale.

  8. rayana dit :

    @glières 12h06
    Un journal de gauche existe (en dehors de Politis et du Diplo, un peu chers pour certains). Il s'agit d'un hebdomadaire qui s'appelle "à gauche", fondé par Jean-Luc Mélenchon, directeur de publication François Delapierre qui signe de très bons éditos. Il ne coûte que 0,90 euros (29 euros pour l'abonnement annuel), et est envoyé gratuitement aux membres du PG. Personnellement, je le fais circuler autant que possible. Mes chaussures de marche sont prêtes pour le 14.
    On lâche rien !

  9. jacquelin dit :

    Deux bonnes nouvelles du rapport Gallois:
    La fiscalité de l'assurance-vie serait aménagée pour allonger la durée de détention et favoriser les placements en actions, au détriment des fonds obligataires.
    La Banque publique d'investissement (BPI) pourrait investir dans les entreprises avec des actions sans droits de vote, mais offrant une rémunération privilégiée.

    Ou exactement le contraire de la voie du socialisme.
    Et cette BPI, c'est une blague ? Elle va investir par actionnariat sans droit de parole ? je rêve. On est cons mais on est cons d'une force !

  10. B.BALLESTER dit :

    Je suis employé d'un commerce et ce qui cause problème, c'est les ventes sur internet et les délocalisations qui ont fait que les prix ont été tirés vers le bas(à qualité moindre bien sur). Donc les marges baissent pour s'aligner sur les prix. Le coût de "l'état" n'y est pour rien dans ce changement. En achetant des produit chinois, permet de ne pas augmenter nos salaires, il faut donc taxer ces 2 points: internet et les importations à bas coûts.

  11. Michel Berdagué dit :

    Quelle leçon de journalisme ce matin aux infos enfin libérées par de la parole pleine. C'est sûr ils ont une peur folle de notre Alternative et les v'là qui nous assimilent aux pires religieux lefebristes/islamo fascistes et en prime avec toutes les mafias ayant choisies les pires ultra-libéraux et contre toute République d'Egalité, ce Valls est digne de ces 3 ou 4 prédécesseurs mais à n'en pas douter le Château est derrière et lui devant comme la chanson malgré qu'il vise la rue St Honoré voisin de Beauveau et très proche. Je ne sais si son miroir lui renvoie toujours une image pas très claire mais dans cette Cinquième toujours réformée vers les pires, ça sent pas bon.
    Ultra ? évident pour cette gouvernance très droitière avec félicitations multiples des possédants tout, y a de quoi être à Gauche non pas toute mais tout en vérité, à Gauche, l'espace est dégagé et le champ est immense.

  12. 22 novembre dit :

    Je pense que quitte à augmenter la TVA et la rendre sociale, autant remettre le taux à 33% sur les produits de luxe et les autos de plus de 30 000 euros.
    Sur la politique de Valls, je suis d'accord à 100% avec sa notion d'ordre républicain, en revanche je regrette l'extradition d'Aurore Martin car un citoyen français doit toujours être préservé même s'il est dans l'erreur.
    Enfin je souhaite la victoire d'Obama, même si tout n'est pas parfait, je le remercie de nous avoir débarassés de Ben Laden.
    Tout ça pour dire que je ne partage pas toutes les positions de Jean-Luc Mélenchon, mais que je le considère quand même comme le meilleur défenseur des intérêts du peuple et je souscris à 100% aux propositions de Jacques Généreux.

  13. Nuno dit :

    D'accord à 100% avec les propos de Jean-Luc à France Info ce matin. Et notre gouvernement avant d'ajouter des allègements de charges, et autres exonération fiscales ne devrait il pas plutôt faire un audit pour remettre le système à plat et savoir combien coûtent celles qui existent déjà et qu'elle utilité ont elles pour la nation. Dans l'hypothèse peut probable ou elles sont toutes nécessaires, plus nouvelles aides sans contre partie coercitive.

  14. passant dit :

    Maintenant que les socialistes ont été élus, puisque c'était malheureusement ceux qui avaient le plus de chances de gagner, il faut les forcer à donner des coups de barre à gauche ou dénoncer leurs enfumages du moment. Vous avez raison de dire que tout est à jeter dans le rapport Gallois qui n'est qu'un recyclage des propositions du Medef par un patron qui n'a jamais été de gauche. Ses centaines de milliers de salariés et ses collaborateurs dans les directions peuvent en témoigner. N'oublions pas l'arrestation d'Aurore Martin qui portera tort à Valls à terme (quel dommage qu'il n'ait pas rejoint Sarkozy en son temps, lui, nous en serions débarrassés...) le traité européen, Notre Dame des Landes etc. etc. Si les gens ne sont pas contents (pas déçus,hein) de ce gouvernement, c'est qu'ils voient bien que trop peu de choses (et trop peu de dirigeants aux postes clés et trop peu de médiatiques aussi) changent et qu'ils se demandent pour qui ils ont voté, in fine.

  15. Glières dit :

    @rayana 16h56
    Le problème et surtout sa dimension n'est pas de s'adresser à des citoyens concernés qui achètent encore des journaux d'information; des lecteurs qui sont d'ailleurs de jour en jour de moins en moins nombreux. L'enjeu est de toucher une majorité de personnes qui n'achèteront jamais un canard et/ou que le mot de gauche effraie ou rebute, et cela en allant au devant eux par le biais d'un mode de diffusion grand public qui a fait ses preuves, un gratuit.
    L’important c’est son contenu qui, par sa pédagogie et sa pertinence, doit convaincre le lecteur de la justesse de nos vues et emporter son adhésion. Et tant mieux s’il ne s’aperçoit qu’après coup que ce sont des valeurs de gauche. Car ça signifie que nous aurons franchi avec succès ses à-priori et ses barrières idéologiques.

  16. Hold-up dit :

    Les moutons que nous sommes vont continuer à payer pour engraisser les actionnaires, les financiers, les assureurs et les entreprises. Les moutons que nous sommes aimons nous faire tondre même si certains ici ou là refusent encore de courber l'échine. Ce gouvernement "post - PS " et véritablement de Centre-Droit, continue à tondre les gentils français qui ne comprennent rien ou pas grand chose aux affaires politiques. Voyez ce que ne dit pas M. Ayrault qui vient encore de donner un coup de matraque sur la tête des ménages tout en faisant diversion sur les problématiques sociétales : " Réforme de la taxe professionnelle : les ménages payent pour les entreprises : La réforme des finances locales s'est traduite en 2011 par une économie pour les entreprises de 7,5 milliards d'euros financée en grande partie par les ménages, et a "creusé" les inégalités entre collectivités, selon un rapport gouvernemental dévoilé mardi 6 novembre par des élus locaux".

  17. jean ai marre dit :

    Bonjour à tous,
    Le plan Gallois est de sorti, comme le beaujolais nouveau, il était attendu par le Medef, pour s'enivrer de mesures arbitraires et surtout demander que les marges augmentent. La bêtise, pour ne pas dire autre chose, faut la chercher du coté de Hollande qui n'avait aucune raison de demander un rapport et surtout le confier à cet ancien PdG de l'aéronautique, qui lui, connait bien le décrochage. Ce patronat qui a vite fait de décoder compétitivité en coût du travail. Le coût du travail est il le seul critère de la compétitivité ? Bien sûr que non.
    Par exemple SANOFI, si cette entreprise avait investi au lieu de distribuer le bénéfice, les salariés ne connaitraient pas la menace de licenciements ! En fait, c'est le système social, qu'ils veulent mettre à mal. Ce système est un système solidaire, qui est combattu au profit d'un système privé. Les masses financières dans le système de prestations sociales s'élevaient en 2010 à 538 Milliards d'€, soit 32 % de la richesse nationale. Les cotisations sociales à la charge des entrepreneurs sont de 222,4 Milliards d'€. Les cotisations sociales à la charge de salariés sont de 104,2 Milliards d'€ et si on y ajoute la CSG, 84 Mds d'€, les salariés participent à hauteur de 188 Mds d'€ ! Pourquoi, les revenus du Capital ne contribuent qu'à hauteur de 2 % ? Pourquoi le revenu de l'Epargne n'est pas frappé ? Le culot est de demander le relèvement de la CSG et de la TVA. Impôt trop inégalitaire. Je propose que les retraités, qui donnent dans le bénévolat, fassent grève. Que nous demandions la hausse de TVA sur les bagnoles à plus de 30000 €, et la suppression de la CSG.

  18. Denis F dit :

    @ carlo 205 à 15h33
    C'est la réglementation européenne qui interdit de créer un taux majoré de TVA. Il nous faut enfin admettre qu'on ne peut pas à la fois combattre le libéralisme et défendre la construction européenne alors que c'est l'Europe qui nous impose de ne pas taxer les produits de luxe au taux majoré, d'extrader vers un autre pays européen des personnes qui n'ont commis aucun acte illégal au regard de la législation française, de soumettre les services publics à la concurrence etc.

    Merci camarade, c'est le sens dans lequel je souhaitais faire dévier la lecture de ce qui se passe en ce moment, je vois aussi avec grande satisfaction que nos amis commentateurs ne sont pas dupes du rapport Gallois, ni de l'échos que celui-ci projette dans la sphère de la médiacrotique absconse et bornée (excellente prestation de JL Mélenchon ce matin).
    En effet tant que les fonctionnaires de Bruxelles ayant pour fonction l'administration de la ploutocratie européenne, pondront des textes et des directives aussi totalitaires, à l'égale de l'administration north'américaine, et surtout tant que nous admettrons que cela est maintenant entériné et incontournable, nous ne sortirons pas du m*****r immense dans lequel nous ont mis nos chers élus, et ceci depuis maintenant plus de 30 ans, je veux citer par là messieurs Delors, Mitterrant, Giscard d'Estaing et bien d'autres… que n'avons nous élus des gens plus honnêtes et plus convaincus de la valeur de la démocratie ; démocratie, vocable qui a perdu tout sens, en tous cas le sien.
    Oui, ils nous faut, ou plus exactement, il faut que nos leaders politiques dont fait parti JL Mélenchon clame haut et fort que cela suffit dorénavant, et qu'il est temps que tous ces vampires de Bruxelles et d'ailleurs rendent gorge.
    Malheureusement, nous vivons parmi un peuple de veaux qui se complaisent dans leur fange, et quelques affairistes politicards les flattent suffisamment bien pour qu'ils y restent encore un certain temps, dans leur fange, un peu de monnaie de singe, ça leur va bien, des jeux abrutissants à souhait à la télé, et le tour est joué, un petit Pernod dans un verre à ballon ou une bonne Kronenbourg et qu'est ce que tu veux que cela leur fasse, hein !… tu veux me dire ? Voilà où nous en sommes exactement camarade, si nous ne voulons pas nous voiler la face.

  19. dedifun29 dit :

    Bonsoir Jean Luc,
    Lorsque j'entends, la patronne du Médef se réjouir du "plan compétitivité" et Ayrault annoncé que la rigueur en profondeur s'installant allait créer entre 300 et 400 mille emplois, je pense que c'est continuer à prendre les citoyens pour ce qu'ils ne sont pas.
    Le Parti Socialiste va beaucoup plus loin que Sarkzozy dans la rigueur, les riches resteront toujours plus nantis, et le peuple va souffrir encore plus avec les mesures annoncées.
    Il est temps que le peuple se réveille, se bouge et manifeste sa colère au lieu de se diviser public, privé, comme j'ai encore pu le constater récemment.
    Le risque de cette politique risque de favoriser le parti de la haine, de l'extrême droite, car UMP/PS n'est plus un slogan mais une réalité, et comme les médias font tout pour occulter les forces du Front de Gauche, et mettre en avant le FN, cela risque de faire très mal en 2017, si Hollande et sa clique poursuivent sur cette voie.
    [...]
    On ne lâche rien !

  20. Jean Jolly dit :

    Quel suspens ce soir, nos cousins d'Amérique du nord vont choisir entre un pourri désigné par Wall Street et un pourri désigné par Wall Street. La démocratie US fait rêver le monde entier ainsi que notre République qui se lance aussi dans les primaires binaires. En gros, tu as le choix entre un pourri et son clone.
    Le rapport Le Gallois fait les gorges chaudes dans le monde médiacratique, ils ont enfin trouvé la pierre philosophale qui changera le coût du travail en dividendes. Recyclons nous en capitaine de yacht, il va y avoir pénurie d'ici peu de temps. Ce rapport n'est qu'une fumisterie qui plombe toujours la grande majorité des Français et çaises tout en enrichissant celles et ceux qui ne savent plus quoi faire de leur pognon, si ce n'est que le faire fructifier sur des comptes plus ou moins légaux. Elle est belle la démocratie actuelle.

  21. Victor dit :

    La reddition en rase campagne de Hollande sur le traité européen, les cadeaux faits aux patrons, me rappellent que je suis un naïf qui croit souvent, le temps d'une élection que le PS va changer les choses. Votre clarté, Jean-Luc, votre contagieuse lucidité me redonnent espoir. Ré-sis-tan-ce !

  22. jihel dit :

    Plus j'écoute ou je lis les médiacrates, plus je pense que ce sont des médiocrates. À nous de transformer le monde plutôt que l'interpréter (Karl Marx)

  23. jihel dit :

    Ce matin, sur France info J.Luc disait qu'aux U.S.A,on doit choisir entre le très pire et le moins pire. Ce qui fut le cas pour nous au deuxième tour. Sauf que Valls est le très pire.

  24. Superbo dit :

    A tous ceux qui se demandent pourquoi l'élection du club Hollande était indispensable.
    Bien sûr que c'était avec très peu d'espoir d'une meilleure politique. Mais, réfléchissez : si Sarko avait été réélu, le PS demeurait dans l'opposition et le cirque continuait. Il occupait tout l'espace et passait pour l'alternative, la force d'opposition à gauche, mieux placée que notre Front. A présent, les choses sont claires : Ayrault et consorts cumulent tous les pouvoirs, leur politique libérale est un succès total dans son renoncement à affronter les puissances de la finance et du grand capital et leur côte de popularité bat des records abyssaux dans la dégringolade. Il n'y avait qu'une seule solution pour mettre cela en lumière : les porter au pouvoir. Seulement, cet unique choix présente un danger monstrueux. En faisant la démonstration de son incapacité à sortir le pays de la crise, le PS prouve du même coup l'incompétence de la gauche. En dévissant, ils risquent donc de condamner en même temps les vraies forces de gauche - nous. D'où, effectivement, le devoir que nous avons à nous démarquer totalement d'eux. Mais il y a là un enseignement. A tous ceux qui pensaient (ou pensent encore) que plus le pays sera dans la misère, plus le peuple se bougera ou sera tenté de nous rejoindre spontanément, force est de constater que, pour l'instant, nous ne tirons pas bénéfice de la dégringolade du PS. Leur échec à résoudre les problèmes posés au pays ne nous profitent pas. Le danger est donc là. C'est bien la droite, et son pendant le plus abject, qui risquent de raffler la mise. C'est tout l'enjeu de notre travail, démontrer, au-delà de la critique, pourquoi c'est nous qui avons raison.
    Bon courage à nous tous.

  25. Denis F dit :

    @ Superbo

    Oui effectivement "Bon courage" les amis, mais sans moi ; les conneries genre faire élire les sociaux libéraux pour prouver que la gauche c'est pas eux, ça suffit, vous n'avez as encore compris ? Que vous faut-il donc pour se faire ? et méfiez-vous de vous même, cela commence par là.

    C'est loin, très loin d'être mûre pour nous, va falloir passer par la case "fascisme" et haineuse avant que la populace n'ouvre les yeux et sorte de son hébétude vineuse et téléfuneste, si jamais cela est possible, et sans eux, sans cette masse informe que certain appelle encore peuple, sans savoir ce dont il retourne car n'ayant jamais eu eux-mêmes la morve au nez, croyez moi ce sera dur, très très dur, c'est un ancien "morpion" de la cité Lessieur de Calais qui vous le dit ; il faut arrêter de rêver les amis, si vous souhaitez vraiment que cela bouge il va falloir prendre des risques autres qu'oratoires, il va falloir se bouger le cul et montrer nos muscles, et pas seulement dans les manifs pèpères, il va falloir casser et faire saigner ces pourris de nantis de la ploutocratie qui se foutent ouvertement de notre gueule par l'intermédiaire de politicards véreux, regardez comment Monseigneur de Montebourg se fout de nous avec l'affaire PSA notamment, l'état, c'est à dire nous, va filer du fric à la banque de Monsieur Peugeot pour les aider à mieux licencier, je peux vous dire qu'ils en pissent de rire en suisse, et cela n'est pas la pire des magouilles puisqu'elle est sur la place publique, derrière les rideaux du théâtre politique actuel il y a bien des choses qui se passent dont on ne saura le fin mot que bien plus-tard, quand une intervention quelconque,ne pourra plus être mise en place, et la bouche en cœur on nous dira qu'il n'y a malheureusement plus rien à faire ; nous nous seront une fois de plus fait baiser en beauté.

    Et quand je dis que c'est loin d'être mûre pour nous, c'est que j'aurais certainement mieux fait de pisser dans un violon que de vous tenir ce genre de discours qui ne mène pas très loin dans la mesure où l'on peut se poser la question de qui a vraiment envie que cela change, et oui voilà le triste constat qu'un mec un peu sensé peut faire aujourd'hui, et j'interdis à qui que se soit de me traiter de désabusé ou de fouteur de …… ! Je sais toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, il y en a même qui passe leur temps à les maquiller, c'est devenu une profession : journaliste, à ce qu'il parait !

  26. jnsp dit :

    Pour ce qui concerne un journal gratuit, ce qui pourrait être une bonne idée, je suis un peu inquiet de la vision de certains qui y voient un journal pour "éduquer le peuple" parce qu'alors là c'est mal barré, je me vois bien aborder quelqu'un en lui disant, lisez le, ça vous éduquera et d'ailleurs même si je ne le disais pas je suis convaincu que ça se sentirait. 
    - Éviter de faire un journal pour les déjà convaincus et pour cela il faut qu'il y ait une présentation ouverte des débats donnant aussi la parole à "l'adversaire" sans craindre qu'il s'exprime.
    De toute façon si notre position est juste et argumentée elle convaincra. 
    - Traiter aussi des mêmes thèmes que les media dominants en donnant un éclairage complet.
    - Accepter que certaines idées justes n'arrivent pas à s'imposer à un certain moment et qu'il vaut mieux les mettre en retrait quelques temps. 
    - Accepter de reconnaître que l'on se trompe comme a su le faire JL Mélenchon à propos de son vote OUI à Maastricht.

     

  27. Adrien dit :

    Super prestation de Jean-Luc Mélenchon sur France Inter. Quel bol d'air frais ! Ca vous redonne du punch un tel débat. Les journaleux restent scotchés et le badent tellement ils ne réussissent pas à le pièger, même sur la politique internationale. Super morceau sur les "pigeons" et la comparaison avec les USA !
    Du grand Mélenchon à la stature d'homme d'Etat.

  28. Superbo dit :

    à Denis F
    Au second tour de l'élection présidentielle (et nous n'y sommes pour rien, nous qui étions 120.000 à marcher pour la 6e République !) nous avions le choix de laisser élire la droite ultra de Sarko ou de nous mettre en travers de sa route. Voyais-tu une autre alternative ?
    Aujourd'hui, nous avons réussi à la fois à chasser cette droite arrogante et à mettre le PS face à son propre discours. Et, en effet, les masques tombent.
    Cependant, l'objectif n'est pas de faire une quelconque démonstration : nous n'avions, de toute façon, aucun autre choix que de trancher (à contre-coeur et à contre-raison) dans le cirque Sarkollande. Le résultat, pour contradictoire qu'il soit (la droite incarnée par ceux qui se disent de gauche !) permet au moins de clarifier les projets politiques et nous ouvre un espace. Le nies-tu ?
    Si le travail que nous avons à mener (qui d'autre que nous, sinon ?) te semble, pour reprendre ton mot, "des conneries" qui se feront "sans toi", tant pis. Ai-je écrit que le but était de passer par la case socio-libérale puis par le fascisme pour arriver au pouvoir ? Rien, absolument rien, n'indique qu'après un tel périple, le régime politique qui émergera ensuite sera teinté de progressisme ! L'histoire regorge d'exemples contraires.
    Alors "que faire ?" comme disait l'autre... Tu proposes de "se bouger le cul et montrer nos muscles, et pas seulement dans les manifs pèpères, il va falloir casser et faire saigner ces pourris". Très bien. A coups de revolver ou de batte de base-ball ? En incendiant des écoles ou des voitures ? En cassant les vitrines des banques ? Bravo ! Le cocktail idéal dont ont besoin les tenants du tout-sécuritaire ! Et c'est le bon peuple lui-même qui réclamera la politique musclée qui protègera la France de la chienlit !
    En revanche, tu as raison sur un point : la société française n'est pas encore mûre pour choisir l'orientation politique que nous défendons au Front de Gauche... Remarque, ni la Grèce, ni l'Espagne, ni le Portugal - qui vivent pourtant un calcaire autrement plus dramatique que nous - ne font ce choix non plus ! Il ne suffit donc pas que ça aille encore plus mal pour que la situation nous soit automatiquement favorable.
    Notre travail, avec ou sans toi, c'est de montrer en quoi notre programme est une réponse adaptée au moment. Ni les médias ni nos adversaires politiques (parmi lesquels je n'ai aucun mal à ranger l'état-major PS) ne nous aciliteront la tâche. Au boulot, donc !

  29. Denis F dit :

    @ Superbo

    Je n'aurais pas la suffisance de penser que nous sommes incontournables, allons un peu de mesure, nous sommes si peu et si jeunes (PG) et surtout sans structures, je ne mêle pas nos vieux camarades du PCF ou de la GU dans ce débat, ils sont trop blasés des déconvenues successives pour qu'ils puissent avoir pour autre objectif que de préserver le peu qu'il leur reste (nous en reparlerons très bientôt pour les municipales). Nous n'avions aucun choix, nous avions un devoir, mettre N. Sarkozy dehors, cela est fait, mais ce fût de justesse. Nous n'avons pas mis le PS au pouvoir, il l'a confisqué.

    Les masques tombent dis-tu, mais qui s'en aperçoit, la majeur parti des françaises et français pensent que ce qui se passe est inéluctable, puisque cela se passe partout ailleurs, pourquoi y échapperions-nous ?

    Pour clarifier les projets politiques encore faudrait-il qu'il y en est, ce n'est pas le cas du gouvernement actuel qui ne fait que prolonger ceux du gouvernement et de la présidence précédente c'est à dire de la droite, mais saches que pour nos compatriotes se sont bien les socialistes de gauche qui nous gouvernent, là est l'arnaque et la "connerie" de leur avoir ouvert la porte en grand, et effectivement maintenant se sera "sans moi" pour m'identifier à cette gauche caviar ; tu dois avoir de bons yeux pour y voir une ouverture possible à nos idées et à notre programme "l'humain d'abord", ne fantasmes pas trop tout de même, car tu déchanteras vite lorsqu'il te faudra expliqué aux grand nombre (comme dit Jean-Luc Mélenchon) que la gauche socialiste ce n'est pas ta gauche à toi.

    Ne jamais prendre son cas particulier pour une généralité, qui parle de casser des vitrines de banques, de revolver ou de batte de base-ball, ou de guérilla de rue ? pas moi !… Il y a bien d'autres méthodes et manières de faire trembler les importants de les faire douter de leurs investissements dans les hommes politiques plus vérolés qu'eux encore. Ensuite il y a les politiques dont c'est le travail que de faire durer les choses, ils en vivent et bien, crois moi ils ne sont pas particulièrement pressés que cela change, bien sûr ils clament tous le contraire, mais tant que leur statut ne change pas, cela leur va bien ; l'un des plus malin d'entre eux n'avait-il pas dit "laissons le temps au temps".

    Ok, au boulot, on commence par quoi ? Je propose qu'on fasse élire Marine Le Pen pour gagner un peu de temps, soit un 1/4 de siécle par...

  30. rayana dit :

    il n'est nul besoin de battes de base ball pour prendre le pouvoir. Une longue grève générale qui bloque le pays (dépôts d'essence, transports, fonction publique et boites privées), l'occupation des lieux de pouvoir (banques, bourse, parlement) et des places publiques devrait suffire à faire plier le gouvernement. Il nous faut continuer la lutte, rester visible, divulguer nos idées et rester vigilant à la grosse traitrise qui mettra le feu aux poudres. Vu la vitesse de la dégringolade des socio-traitres dans l'opinion, des colères qu'on entend de partout, de la dégradation à venir des conditions de vie, on peut penser que ça ne tardera pas trop. A nous de convaincre que nous sommes la seule alternative.
    On lâche rien !

  31. el jefe dit :

    salut
    Excellent JL Mélenchon sur TV5 Monde ici

  32. Michèle dit :

    Merci el jefe 233 et bravo Jean-Luc Mélenchon pour cet interview sur TV5 Monde admirable par sa "qualité de communication" pour le dire en termes consacrés.

  33. Merci @ el jefe- 233 pour le lien. A ceux qui doutent et pensent à tort que tout est foutu, je conseille de regarder cette intervention de Jean-Luc. Que faire ? Eh bien, tout simplement faire à notre niveau, modestement mais résolument,ce que Jean-luc fait au sien.Il s'agit en fait de faire son métier de citoyen : observer, critiquer, proposer. Ce qui n'empêche pas de joindre le geste à la parole, l'action à la réflexion. Le 14 prochain manifester avec tous les autres peuples d'Europe qui seront dans la rue. Le salut ne viendra pas du défaitisme et des invectives stériles entre partisans du Front de Gauche, gagnés à la même cause. Il me parait curieux de partir du point de vue que nous échouerons. Ya t-il parmi nous des voyants ou voyantes qui savent déjà de quoi demain sera fait ? Personne ne sait ce qui ve se passer dans 6 mois,2 ou 5 ans, ce que l'avenir nous réserve et de quoi demain sera fait. Alors pourquoi parirt d'une hypothèse d'échec ? Ne tombons pas dans le panneau ultra libéral très sot consistant à proclamer la fin de l'Histoire. L'Histoire est cyclique et ne s'arrête jamais. Ce système qui est actuellement au zénith, forcément un jour se retrouvera en bas. L'objectif du Front de Gauche et de tous les progressistes du monde est justement de précipiter la chute de "la bête immonde".
    Je le dis sans aucune flagornerie, Jean-luc a été excellent sur TV5 monde. Ecoutez le car vous trouverez, si vous en manquez, tous les arguments pour répondre autour de vous à tous ceux qui ne comprennent pas la situation, ni ses causes, ni ses (vrais) remèdes. Je me permets (très humblement !) une petite suggestion: on lui demande à chaque interview "Etes vous dans l'opposition ?". Je propose qu'il réponde : je suis en opposition déterminée à l'ultra libéralisme, par conséquent je suis en oposition à toute mesure allant dans ce sens quelqu'en soient les auteurs. Les formules peuvent varier, il peut remplacer au gré des circonstances, le mot "ultra libéralisme" par austérité, dictature des marchés, capitalisme de casino, sauvagerie économique ou tout autre mot lui paraissant plus approprié. Il s'agit de faire comprendre, dans la situation gravissime où nous sommes, que le fond est plus important que la politicaillerie qui seule intéresse les médias, par paresse ou par calcul.

  34. Poncet dit :

    ça y est, la capitulation est officielle : du Figaro à Libération, la presse est unanime. "Nous le savons déjà !" me direz-vous ?
    Oui, mais nous n'avons pas tant d'influence que ça. La parole des médiacrates pèse plus que la nôtre. Donc, cette unanimité à saluer, avec plus ou moins d'engouement selon les tendances, ce que nous appelons une capitulation, est un évènement politique important.
    Le peuple de gauche le pressentait certainement, maintenant l'Eglise moderne le lui confirme.

  35. Michel Berdagué dit :

    Après les congés payés, la rentrèe est toujours dite très chaude, c'est tellement bouillant que l'éruption des mesures est d'un tel degré que personne ne pouvait s'attendre à ça. Cette majorité issue du vote du TSCG et des mesures à la trique de se servir de cette TVA font que le Médef est satisfait ainsi que cette droite. Le choc dit de compétitivité est d'une telle violence que la Résistance ne doit pas faillir une seule seconde pour notre union vers une Alternative. Les tragiques mesures visant à toutes nous soumettre font que notre opposition est totale et sans faiblesse. Alors l'outil FdG, tardif à réunir ce Non majoritaire de 2005, doit être développé,renforcé, et ne plus se poser la question êtes -vous dans l'opposition à ce gouvernement libéral,nous sommes totalement opposé à cette politique réactionnaire , la réalité le réel des faits et des mesures prises ne peuvent faire douter une seule seconde notre choix : nous n'approuverons jamais l'austérité, les sacrifices, avec les atteintes très graves pour l'Humain au bénéfice des plus de jouir des maîtres capitalistes fussent-ils éléphants roses.

    @ Poncet :
    " Le peuple de gauche le pressentait certainement, maintenant l'Eglise moderne le lui confirme. "

    En effet, c'est du très religieux tout ça, dogmatique et après tout le catéchisme vomit sur toutes les ondes, l'institution a un tel pouvoir que l'injonction est telle qu'il faut se prosterner et apporter ce qui reste, pas grand chose, à ce monstre insatiable. Après le travaillez plus, le changement c'est pas de travail mais payer toujours plus, y a comme un malaise dans cette culture et civilisation mais plus moderne dans l'abject.

  36. Nicks dit :

    La résistance n'est pas chose facile. Elle repose sur la conviction, sur la ténacité, quelle que soit l'adversité, quel que soit le rapport de force. L'inertie du pouvoir fait qu'aujourd'hui une idéologie faillie progresse encore dans les esprits, portée par ceux qui en ont intérêt. Mais sous la gangue des dogmes, de l'ignorance et de la résignation, nos idées sont prêtes à surgir de la glace quand les faits l'auront suffisamment fragilisée. Patience et inflexibilité.

  37. Obama est donc élu. Romney en aurait sans doute rajouté à l'horreur économique du système, encore qu'il aurait dû faire preuve d'une certaine imagination pour faire pire dans un pays où le sadisme social est érigé en valeur culturelle et considéré comme un monument historique. La Chambre des Représentants reste républicaine. Même si le Sénat sera démocrate, Obama va donc continuer à être paralysé par cette situation auto bloquante. De toute façon, il l'est déjà par ses conseillers-banqiers-donateurs veillant à ce que le statu quo continue. Ce qui n'a pas empêché Obama de recourir à cette bonne vieille langue de bois qui consiste à ultiliser des mots en contradiction avec la réalité. Il a déclaré "le meilleur est à venir" (sic). Tout le monde l'a compris qu'il faut entendre "le pire est à venir" puisque le logiciel de partage des richesses s'appelant le pâté d'alouette- un cheval pour les rentiers-actionnaires et une alouette pour les travailleurs de l'économie réelle- la pauvreté ne reculera pas d'un pouce et même s'aggravera. Mais Obama a réussi une belle performance. C'est la première fois qu'un démocrate est élu avec un taux de chômage aussi élevé. Tout va très bien Madame la Marquise et on applaudit bien fort. Puisqu'il a déjà eu le prix Nobel de la Paix, peut-être pourrait -on lui donner celui de l'économie après avoir réussi un si bel exploit ?

  38. vm dit :

    Je continue à être le plus souvent d'accord avec JL Charpal, donc je n'ai pas grand'chose à ajouter, si ce n'est qu'en effet l'intervention de JL Mélenchon sur TV5Monde est particulièrement opportune et bien ciblée politiquement, alors oui, ne nous contentons pas d'écouter, faisons la même chose ! Voir aussi la fin de son allocution argentine : "Le futur n’est pas ce qui va se passer mais ce que nous allons faire".
    J'ai passé trois mois en Grèce, j'ai parlé avec les gens, j'ai vu de près ce qui s'y passe. Hier dans les medias, tout sur une élection USA qui n'est qu'une foire à grand spectacle sans la moindre idée politique (on est quand même contents que l'obscurantisme absolu de Romney ne l'ait pas emporté), mais rien sur la grève générale en Grèce, particulièrement réussie cette fois, car le secteur public et le secteur privé se trouvaient réunis, ce qui a demandé de gros efforts d'explication aux partisans de Syriza. En effet le problème de la gauche radicale en Grèce, c'est encore (comme chez nous, mais encore plus) le morcèlement des diverses tendances et revendications. Donc on ne lâche rien ! Tous en soutien aux peuples d'Europe contre l'austérité le 14 novembre.

  39. Glières dit :

    @jnsp228
    D’accord avec toi. Ce gratuit traiterait de l’actualité présentée sous d’autres jours et d’autres perspectives que ceux véhiculés par la pensée dominante, dans un style et un vocabulaire accessibles à tous, sans polémique, avec pour objectif de susciter la curiosité des lecteurs (trices), de les faire réfléchir et de faire en sorte qu’ils s’interrogent et qu’ils s’interpellent.
    Il s’agirait, non pas d’un journal de propagande et de parti pris, mais d’une démarche pédagogique pour amener les lecteurs à découvrir les faces cachées de l’actualité, à appréhender la réalité des faits, à entrevoir la possibilité d’un autre monde et d’une autre société. Autrement dit, à ressentir et à défendre les bienfaits d’un véritable projet d’égalité, de liberté et de fraternité, celui de L’Humain d’abord. A porter et à partager de fait le programme du Front de gauche.
    Un comité de rédaction à l’échelon national suffirait. Sa maquette serait mise en ligne de telle manière que tous les internautes concernés puissent en assurer l’impression et la distribution avec les moyens du bord. Des dizaines de milliers d’imprimantes personnelles, ce n’est quand même pas rien. Et puis parmi nous tous il y a des professionnels de l’édition et notamment de l’impression. Faisons confiance aux militants et aux sympathisants du FdG pour faire imprimer et diffuser en quantité un véritable petit journal de la Résistance.
    Une information libre diffusée régulièrement et relayée en même temps sur tout le territoire par les résistants eux-mêmes. Un véritable pied de nez aux médias en place. Et puisqu’elle doit être nationale qui donc en prendra l’initiative au Front de Gauche ? Pourquoi pas Jean-Luc Mélenchon ?

  40. christine dit :

    Mes amis, en écoutant le rapport Gallois pour la première fois j'ai perdu ma voix ! Je crois qu'il n'y a plus d'espoir de vivre en France, pour les classes laborieuses, il va falloir prendre une petite valise et traverser les frontière, pour aller où ? je ne sais pas, je ne sais plus. Les laisser avec leur pognon, leurs usines, leurs discussions entre eux. Mais qui fera fonctionner leurs usines ? qui achètera leurs voitures ? tant pis ils se mettront aux manettes, boufferons leurs malbouffes, se mettrons aux caisses pour s'encaisser leur pognon, jouerons à la marchande, à la couturière, à la pute, à ce qu'ils veulent. Ce pays est devenu trop absurde. Et où fuir ? où se réfugier ? ils sont sur toute la planète. Partir sur la lune ? sur Mars ? Ils arriveront. Alors imaginons : ils sont moins nombreux que ceux qui travaillent, sans nous ils ne peuvent rien : " ils sont quelques uns qui possèdent l'argent " Alors c'est à eux de partir, une mai... ce texte est de la soeur de Mireille Riva

  41. sergio dit :

    Merci à el jefe- 8h21
    Pour le lien de l'interview correctement mené par TV 5 avec Jean-Luc.
    Celui de France-info a permis magistralement de montrer la manip depuis des jours entiers des médias, Medef et gouvernement solférinien qui consistaient à préparer l'opinion aux mesures austéritaires. Ce deuxième interview montre aussi une autre manip en flagrant délit, si je puis dire, la grossière manip du journaliste visant à faire passer les élus FdG pour des suplétifs de l'UMP alors que lorsque l'UMP a voté avec le PS le TSCG, les infos taisaient l'accord idéologique et parlementaire sur le contenu réac entre 99 % du PS et l'UMP. Il n'y a plus qu'à espérer que tant de bourrage de crâne aussi forcené et d'unisson aussi visible entre droite et pseudo-gauche créent un électrochoc non pas FN, ni de résignation, mais FdG parmi les millions de victimes écrasées par les mesures et des choix libéraux d'Ayrault - Hollande.

  42. Catherine Melin dit :

    Bonjour à tous et à toutes et merci d'exister !
    Lundi prochain, le FdG va donc présenter un contre- projet de budget. C'est déjà un pas énorme. Ce que je souhaiterais personnellement, c'est qu'il arrive à faire effectuer par "Les économistes atterrés" (par exemple) un audit de la dette française et faire ensuite des propositions en conséquence... Est ce que je rêve ?

  43. Respect dit :

    @ Denis F
    Qui a dit en juin dernier dans un commentaire s'adressant à Jean-Luc Mélénchon: "Ne faites pas comme moi, ne pétez pas les plombs, on ne vous le pardonnerait pas..." ? C'est Denis F!
    En 1988, un mois avant les grandes manifestations des infirmières, je dressais un tableau très négatif d'elles: très peu politisées, trop soumises, trop désenchantées. Je me trompais ! Je parie que toi aussi tu te trompes ! Tu n'es pas le seul a avoir des moments de doute.
    Quel conseil te donner? Peut-être: lève le poing gauche et crie "Résistance" !

  44. jean ai marre dit :

    @ 244 christine dit
    "Mes amis, en écoutant le rapport Gallois pour la première fois j'ai perdu ma voix !"

    Si vous permettez je vous appellerez camarade, tant votre ressenti est de gauche.
    Néanmoins, je ne partagerais pas votre colère sur l'ancien patron. Lui il est dans sa cohérence, tout en se démarquant des appuis politiques. D'ailleurs, Dassault et P Marini le lui ont fait savoir, tout comme Marie-France Beaufils (communiste).
    J'ai écouté L Gallois dans la présentation de son rapport au Sénat. Il a dit des réalités: par exemple qu'en 2009 les investissements ont décru de 14 %, ce qui a un impact sur le PIB, ou encore qu'en Allemagne le M2 immobilier coûte 1500 € alors qu'en France il vaut 3500 € ce qui impacte le pouvoir d'achat. Que les CDI sont contournés, que Pôle Emploi est submergé par la masse des chômeurs et qu'il n'y a pas d'accompagnement, que l'épargne ne va pas à l'investissement industriel. En des termes plus nuancés il a dit que la finance avait pris le pas sur l'industriel. Je n'abonde pas dans son sens, mais ce rapport a l'avantage de mettre des comportements en lumière. Reste à nous, Gauche radicale, de se servir de cet élan qui va avoir un impact sur tous les publics, pour faire avancer nos idées, pour mettre les Industriels face à leur responsabilité, tant sur l'Emploi que sur les ressources des salariés et de l'impact du Capital sur les prestations sociales (elles sont nulles = 2 %)
    Jacques Généreux et nos Camarades du Front de Gauche doivent se saisir de cela et porter à la connaissance de nos compatriotes qu'une autre politique économique et sociale est possible. Formidable contre pied que l'on pourra faire.
    Oui, nous on peut !

  45. Denis F dit :

    @ Respect
    Tout à fait exact l'ami, c'était même le 8 juin, date anniversaire s'il en est, je conseiller même de brosser la bête dans le bon sens du poil comme sait si bien le faire une des égéries de ce blog, SB pour ne pas la citer, elle a tout de même eu le culot de dire qu'il vallait mieux une politique social démocrate assumée plutôt que l'utopie du FdeG, voici exactement son texte : "il vaut mieux un pas en avant social-démocrate qui s’applique que mille programmes révolutionnaires restant dans de beaux cartons ou tiroirs car n’ayant pas de majorité pour le mettre en oeuvre !", j'aimerais que quelqu'un m'explique un jour qui est cette demoiselle aussi ouverte au injonction libérale que réfractaire à l'Europe ce en quoi je lui donne raison.
    Peut-être que je me trompe, tu dois certainement avoir raison, mais mon environnement et les zombis que je croise quotidiennement ne m'encourage pas vraiment à espèrer quoique ce soit venant de leur part.
    Quant à mon poing gauche, crois moi il est mieux au fond de ma poche, c'est plus prudent par les temps qui courent.

  46. Alice M. dit :

    Rien ne vaut un excellent Jean Luc Mélenchon sur france Info pour secouer la torpeur désespérante dans laquelle veut nous plonger une fois de plus l'annonce de la feuille de route gouvernementale des socialistes, laquelle reprend l'essentiel du rapport Gallois.Il est en effet nécessaire de passer immédiatement à la contre offensive politique et sociale en démontrant comment on peut soritr de la crise actuelle et en finir avec la fameuse" compétitivité"... tous sur le pont !

  47. Kat dit :

    Je vois dans votre agenda une manifestation contre l'austérité. Arrêtez de manifester contre quelque chose : vous concentrez l'énergie des gens qui se mobilisent justement sur ce que vous ne voulez pas. Je vous propose de toujours manifester pour quelque chose, par exemple dans le cas présent pour plus de prospérité!

  48. Odile dit :

    C'est exact d'écrire que la tâche est difficile et que souvent nous (commentateurs, militants, impliqué-e-s dans cette action de résistance) sommes en colère lorsque nous ne trouvons pas d'écho à nos alertes politiques. Pour autant, est-il raisonnable, est-il efficace, de se laisser aller à la résignation ou à l'invective ? Chacun a droit au respect, aucun être humain n'est un veau ou un mouton, par définition même. Nous, ici, sommes éduqués et conscients : c'est une très bonne chose et il faut tenir bon, poursuivre la discussion, les arguments, les démonstrations concrètes... Quel autre choix avons nous ? Les masques des chefs du PS tombent. Mes collègues (hôpital public) ne comprennent pas les décision politiques injustes et indignes du gouvernement. On transmet les explications, avec patience. Les infos nous les avons via internet et on les fait passer. Merci Nicks pour ton commentaire du 7/11 à 12h25. Fraternellement.

  49. alinber dit :

    Ma lecture du rapport Gallois
    Faiblesses:
    Un tissu industriel qui manque fortement d’Entreprise de Taille Intermédiaire.
    Un manque de coopération au sein des filières.
    Un positionnement qualitatif milieu de gamme.
    Une sur-réglementation instable.
    Non développement et perte des entreprises innovantes.
    Une parité de l’€ trop élevée.
    Une ouverture de marché non équitable.
    Forces:
    Des grands groupes internationaux puissants et nombreux.
    Un prix de l’énergie bas.
    Une productivité horaire parmi les plus élevées.
    Des ingénieurs et techniciens bien formés.
    Une recherche de haut niveau.
    Forte création d’entreprises innovantes.
    Les mesures Ayrault n'ont aucun rapport avec le diagnostic et contribuent à la lourdeur administrative en plus d'être néfastes.

  50. Denis F dit :

    @ jean ai marre

    Tu as bien écouté camarade, Gallois n'est pas la moitié d'un …, mais c'est aussi un grand industriel, il l'a prouvé, et son analyse est juste et implacable, c'est bien pour cela que la Solférinesque gouvernance à déjà mis son rapport à la poubelle, ces abrutis ont, nous le savons bien, la science de la connerie infuse, le gros problème est que c'est nous qui payons et payerons encore demain, quand je pense qu'on nourrit grassement ces infâmes, ça me chiffonne complètement.


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