07nov 12
Il aura suffi de dix jours à 98 grands patrons pour être entendu et leurs revendications satisfaites. « J’ai été entendue » plastronne madame Parisot, remerciement qu’elle ne fit jamais à Sarkozy ! Sous prétexte de compétitivité, une ponction de vingt milliards supplémentaires est faite sur la dépense publique, moitié en dépenses supprimées, moitié en prélèvements supplémentaires par le biais d’impôts indirects injustes et violents. J’écris sous le choc. J’ai réparti mon travail de cette note en trois thèmes qui me semblent utiles pour comprendre le point de vue que je développe avec non seulement tous mes amis du Front de Gauche mais un bon nombre d’économistes de tous bords que cette absurde saignée permanente alarme au plus haut point. D’abord je reprends mes arguments pour montrer que c’est le coût du capital et pas celui du travail qui est en cause en France. Ensuite je fais le point précis sur la ponction qui vient d’être décidée. Enfin je reviens sur l’absurde mythe du modèle allemand !
Et maintenant voici la consigne : le 14 novembre répliquez aux libéraux et aux sociaux-libéraux en répondant à l’appel de vos syndicats qui dans toute l’Europe appellent à des marches et mobilisations contre l’austérité. Surtout préoccupez-vous d’y rallier le plus grand nombre possible des nôtres. Le soir même, dans dix villes en France, le Parti de Gauche organise un meeting politique de protestation et de propositions. Quant à moi je m’exprimerai le 16 novembre le soir à Paris au gymnase Japy. Auparavant, le 12, Jacques Généreux et les camarades de la commission économique du Parti de Gauche proposeront un contre budget.
Ce qui coûte trop cher, c'est le capital
Si ce plan a un objectif de développement économique, il est bon à jeter intégralement à la poubelle. C’est une collection de préjugés idéologiques matraqués comme des lois de la nature elle-même. Le prétendu coût du travail est réputé excessif. Un point c’est tout. La démonstration n’est jamais faite. Dès lors pas une phrase, pas un argument donné qui ne soit un escamotage, un trucage. Loin de faire leur métier d’information, les médias ont bêlé en cadence tous les refrains libéraux sans aucun esprit critique. Une dépêche de l’AFP a même pu dire que la presse française « salue le plan Gallois et s’inquiète de sa mise en application réelle ». Tel quel. Le système médiatique entier se donne à voir selon le média central, sans se cacher, comme un parti politique qui défend une vision économique.
Escamotage ? « Le décrochage français » ! Voyez. « Le Monde » du 6 novembre donne cet extrait du rapport Gallois pour situer le problème que celui-ci prétend résoudre. « Trois chiffres illustrent le « décrochage français ». Le recul de la part de l’industrie dans la valeur ajoutée, de 18% en 2000 à 12,5 % en 2011. Les parts de marché des exportations françaises passées de 12,7 en 2000 à 9,3% en 2011. Et le solde de la balance commerciale (hors énergie) de +25 milliards en 2002 à -25 milliards en 2012 » Accablant, non ? Mais c’est un trucage ! Car pas une fois ne sera mentionné le fait que ces trois paramètres peuvent se ramener à un seul : l’impact de la délocalisation de la production et celui-ci comme conséquence du dumping social et fiscal. Pas une fois évoqué ! Que trois Renault sur cinq vendue en France viennent du Maghreb où les ouvriers sont payés au lance-pierre n’est pas seulement vaguement mentionné ! Pourquoi ? Cet exemple illustre pourtant parfaitement bien le mécanisme qui conduit au recul des parts de l’industrie dans la richesse produite en France, le recul des parts de marché par effet de substitution des sites de production et pour finir la dégradation de la balance du commerce extérieur. Non ? Et comment est-il imaginable d’évoquer ces trois « causes » du « décrochage » sans dire non plus un mot, ne serait-ce qu’un, du taux de change de l’euro maintenu si haut contre toute logique économique au moment même où les autres blocs économiques, USA et Chine jouent leur monnaie à la baisse ?
Escamotage : les marges des entreprises seraient trop faibles pour permettre le bon niveau d’investissement. Voyons cela ! « Les marges des entreprises après versement des dividendes représentent 6,8% du PIB contre 11,05% en Allemagne et 9,63 % en zone euro » Nous sommes censés paniquer à cette information tragique. Faute de marges suffisante les malheureuses entreprises ne pourraient donc pas investir suffisamment. Pourtant la lecture attentive de cette phrase contient son démenti. Elle l’efface habilement du fait même qu’elle le mentionne sans s’y arrêter. Les marges des entreprises « après versement des dividendes » sont en baisse. Si vous ne faites pas attention à ce petit bout de phrase vous ne comprenez pas l’arnaque. Car le calcul commence par sortir de l’observation un coût considérable : celui de la « rémunération » du capital, c’est-à-dire ce que l’on donne aux actionnaires, leurs dividendes. Et après ce tour de passe-passe on en vient à poser le problème du « coût excessif du travail » comme si l’évidence du problème était là ! Pourtant le coût du capital augmente deux fois plus vite que celui du travail. De 2007 à 2012, les dividendes ont augmenté de 27%. La masse salariale totale de 12%. Cette progression continue du coût du capital est le fait marquant de la période historique qui vient de s’écouler. La part de la richesse produite prélevée par le capital a triplé depuis trente ans. Elle était de 3,2 % du PIB en 1980, elle était déjà de 5,6 % en 1999, elle est passée à 9,3% du PIB en 2011. Ainsi, le prix du capital a coûté 120 milliards supplémentaires aux entreprises !
L’investissement n’est insuffisant que du fait de la rémunération excessive du capital. Pour le vérifier, cherchons à savoir quelle part de la richesse va à l’investissement productif et quelle part va au versement des dividendes des actionnaires. En 2010, les entreprises ont dépensé plus d'argent en dividendes qu'en investissement productif. C'est la CGT qui avait relevé ces chiffres et les avait publiés il y a un an sans être démentie. Et pour cause, ils viennent des comptes de la Nation. Les dividendes se sont élevés à 210 milliards d'euros. Mais il n’a été consacré que 182 milliards d'euros aux investissements. La marge de financement est large. Nul besoin de s’en prendre aux revenus du travail !
Le discours sur le « coût du travail » concentre les coups sur les « charges sociales ». Le montant de ce qu’il faut appeler des cotisations serait excessif. Bien sûr, le versement des dividendes serait de son côté aussi « naturel » que n’importe quel autre paramètre autonome comme le prix des matières premières ou celui des machines. En dehors même de la discussion de fond sur l’utilité sociale de la rémunération sans limite du capital de propriétaires oisifs, on peut d’abord demander des comparaisons entre ce que coûte la « rémunération » du capital et la part donnée aux travailleurs pour les fameuses « charges sociales ». Dans les entreprises non financières en 2011, le coût du capital est deux fois plus élevé que les cotisations patronales ! Il en aura coûté 307 milliards d'euros de dividendes et intérêts aux banques pour 154 milliards d'euros de cotisations sociales !
Tout le discours officiel est ainsi farci d’affirmations sans preuve que le moindre examen détricote en quelques instants. Ainsi quand ce cynique de Jean-Marc Ayrault proclame que les 20 milliards d’allégement du « coût du travail » vont permettre de dégager un bénéfice de 0,5% de la richesse totale du pays. En 2017, ce qui est bien loin ! Et reste à prouver que ce bénéfice ne sera pas intégralement récupéré en marges supplémentaires par les mêmes prédateurs qui ne se gênent pas aujourd’hui pour se gaver au détriment de l’investissement. Mais surtout ça ne dit pas que le même résultat s’obtiendrait tout de suite avec une baisse de 10% de la valeur de l’euro ce qui cette fois-ci par contre ne coûterait rien. Et cela ne dit rien de l’ampleur du prélèvement cumulé que va représenter pour la même période l’augmentation de TVA sur les revenus salariaux. Car sur ce point il n’y a pas de doute : ce sera autant de moins sur les salaires.
Jean-Marc Ayrault poursuit une politique qui ne marche pas. Depuis une vingtaine d'années, les entreprises bénéficient d'aides publiques considérables pour "baisser le coût du travail". En 2012, les exonérations de cotisations sociales patronales ont atteint 28 milliards d'euros. C'est vous qui les avez payées par vos impôts puisque l'Etat compense à la Sécurité sociale les cotisations non perçues. En 2002, les exonérations ne représentaient "que" 19 milliards d'euros. La hausse est de 50% en dix ans. Au total, en 10 ans, les exonérations de cotisations patronales ont représenté 215 milliards d'euros cumulés ! Pour quel résultat en matière d'emploi ? Aucun, le chômage ne cesse de grimper.
C'est normal. Le "prix" du travail n'est pas la cause des difficultés de l'économie française. Il n'y a pas de problème de "coût" du travail contrairement à ce que disent les porte-parole des actionnaires patrons. Que disent les chiffres ? Selon une enquête de l'INSEE publié au printemps 2012, une heure de travail industriel en général coûtait 33,37 euros en Allemagne et 33,16 euros en France. L'heure de travail coûte donc un peu moins cher en France qu'en Allemagne. Et la France est aussi moins chère que la Belgique, le Danemark et la Suède. Je le mentionne parce que Jean-Marc Ayrault a vanté les "pays scandinaves" dans son intervention de mardi. L'écart est encore plus frappant si on regarde uniquement l'industrie automobile, qui est souvent utilisée pour comparer la France et l'Allemagne. Toujours selon l'INSEE, « dans l’industrie automobile, le coût horaire allemand est le plus élevé d’Europe. Il est en particulier supérieur de 29% à celui observé en France ». Il est de 43,14 euros en Allemagne contre 33,38 euros en France.
François Hollande et Jean-Marc Ayrault traitent comme une évidence universelle ce qui n’est qu’une hypothèse de travail dans un raisonnement bien particulier. A La conférence sociale de juillet dernier, Hollande avait déjà affirmé qu'après le désendettement, « le second défi auquel nous faisons face est la détérioration de notre compétitivité ». Pourtant la "compétitivité" est un concept qui peut recevoir bien des définitions et des contenus. Parle-t-on de la compétitivité de la valeur d’usage des marchandises, c’est-à-dire de leur utilité, de leur performances techniques, ou bien parle-t-on de la compétitivité de la valeur d’échange d’un produit c’est-à-dire de son prix ? Et si on parle de la compétitivité de la valeur d’échange il est évident que le problème se pose complètement différemment selon que l’on parle du marché intérieur ou du marché mondial. La compétitivité dont il est question depuis les premières préparations d’artillerie médiatique sur le sujet est celle des produits français mis en vente sur le marché mondial. Elle n'a d'importance que dans le but d'exporter nos produits. Or l'essentiel de l'activité économique de la France dépend de la consommation intérieure et non du commerce extérieur. Les exportations représentent moins de 20% de la richesse produite chaque année dans le pays. 80% de la richesse du pays n'est pas exportée. La priorité est donc de ne rien faire pour les 20 % qui nuise aux 80 %. C’est pourtant ce qui est fait dans l’aveuglement le plus total. Aujourd'hui, de nombreux secteurs liés à la consommation intérieure sont en difficulté du fait de l'austérité, du chômage, des salaires trop bas et des impôts indirects qui frappent la consommation populaire. C'est le cas du petit commerce. Mais le bâtiment et les travaux publics souffrent aussi. Les difficultés de ces secteurs n'ont rien à voir avec la compétitivité de leurs productions. Elles sont directement liées à l'austérité budgétaire que défendait Sarkozy et que défend maintenant Hollande. Le problème de ces entreprises est l'abandon de tous les projets d'investissements par les collectivités locales asphyxiées financièrement. Elles sont directement liées aux mesures qui sont prises pourtant au nom de la compétitivité. A quoi bon un allégement de cotisations sociales si le carnet de commande se vide faute de chantier, faute de client solvable, à cause d'une TVA excessive ?
L'erreur de diagnostic de Hollande et Ayrault est aussi un contresens écologique. Ils cherchent à lier encore avantage l'économie française à la mondialisation capitaliste, c’est-à-dire à l’actuel déménagement permanent du monde. Pourtant l'avenir c'est la relocalisation des productions. Relocalisation dans l’espace régional européen dont il faut filtrer les accès. Relocalisation invariante d’échelle au niveau compatible le plus proche. La fuite en avant permanente dans l’exportation condamne à une politique de l’offre dont la seule préoccupation ne peut être que d’atteindre le coût de production le plus bas au détriment de toutes les conquêtes sociales et humaines des producteurs. C’est ce que nous vivons. Mais il faut finir d’en faire le bilan. La logique de l’économie d’exportation pousse à la spécialisation des productions dans certaines niches de production. Cela s’opère donc au détriment d’une activité plus équilibrée et plus auto-suffisante. La suite se décline facilement. Tant qu’à être dans des niches autant être dans celles qui sont les plus profitables. C’est comme ça, par exemple, que commence la fascination pour la production des voitures haut de gamme qui rapportent gros à l’unité. Et ainsi de suite. Ainsi loin d’être consacrée aux besoins du grand nombre, l’activité la plus riche en contenu technique, à la valeur d’usage la plus élevée, se concentre sur les besoins du très petit nombre qui est en état de s’offrir le haut de gamme de tous les domaines. Une économie nationale dont le marché intérieur est étroit et qui a pour objectif sa seule insertion dans le marché mondial se déforme socialement et techniquement en s’éloignant de la souveraineté sur les produits de base dont a besoin sa population.
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Le bilan exact de la facture
Il faut faire un bilan précis de ce qui a été annoncé. Il le faut pour faire le compte exact du coup que vient de recevoir le peuple populaire. Moins de service public et plus d’impôts indirects. Le commun de mortels paiera deux fois pour compenser les 20 milliards offerts sans contrepartie aux actionnaires sous prétexte de compétitivité.
Jean-Marc Ayrault a accordé une baisse d'impôt de 20 milliards d'euros pour "toutes les entreprises". Elle prendra la forme d'un "crédit d'impôt". Ce crédit d'impôt équivaudra à une baisse des cotisations sociales de 6% sur les salaires compris entre 1 et 2,5 fois le SMIC. C’est d’abord une usine à gaz. Les entreprises payeront leurs cotisations à la Sécurité sociale. Celle-ci ne sera donc pas concernée directement par ces mesures. L'Etat compensera ces cotisations par un crédit d'impôt. Ce crédit d'impôt sera applicable à partir de 2014 sur les impôts au titre de 2013. Le cadeau s’élève à 10 milliards d'euros. Puis il montera en puissance de 5 milliards supplémentaires en 2015 et autant en 2016 où il atteindra un total de 20 milliards. Selon la forme juridique de l'entreprise, il sera appliqué à l'impôt sur les sociétés ou à l'impôt sur le revenu.
Le côté gothique du montage de ce dispositif montre que la "compétitivité" n'est qu'un prétexte pour faire un cadeau aux actionnaires. En effet, le crédit d'impôt Ayrault ne fera pas la distinction entre les secteurs soumis à concurrence internationale et les autres. Il ne fera pas non plus de différence entre les banques et l'industrie ni entre l'industrie et les services. Pas plus qu'il ne distinguera les grandes entreprises des petites. Cette mesure inutile et aveugle va coûter des milliards d'euros. Et les effets d'aubaine pour les trafiquants seront énormes. Les grandes entreprises se tailleront la part du lion puisque le crédit d'impôt dépendra du nombre de salariés. C'est aussi une incitation aux bas salaires puisque le bénéfice de ce dispositif concernera seulement les salaires inférieurs à 2,5 fois le SMIC. Louis Gallois lui-même a vendu la mèche. Il a expliqué que le crédit d'impôt Ayrault était "au moins aussi favorable aux entreprises sinon plus" que sa proposition de transfert de cotisations sociales.
Ce cadeau sera payé par le peuple. Pour compenser les 20 milliards, Ayrault a annoncé deux types de mesures. D’abord une baisse des dépenses publiques et une hausse des impôts frappant tous les ménages. La baisse des dépenses publiques sera de 10 milliards d'euros. Le document du gouvernement précise que « ces économies seront recherchées en n’excluant par principe aucun pan de la dépense publique : dépenses de l’État, de ses agences, des collectivités territoriales et de la protection sociale ». Vous êtes prévenus : ce sera du service public ou de la protection sociale en moins. Cette baisse s'ajoutera à celles déjà prévues par la loi de programmation budgétaire. Heureusement que nos parlementaires ont voté contre ! Le document du gouvernement rappelle sans honte que « le gouvernement s’est d’ores et déjà engagé, dans la loi de programmation des finances publiques en cours d’examen au Parlement, à réduire le poids de la dépense publique de 2,7 points de PIB sur la législature, ce qui représente environ 50 milliards d’euros d’économies ». Avec ces 10 milliards, on sera à 60 milliards au total. Soit 3% de la richesse totale du pays. La saignée ! La saignée !
Quand Ayrault annonce que son plan est une « étape majeure et décisive dans la sortie de crise de notre pays et de son économie », il nous (et se) trompe lourdement. Quand il annonce que son plan créera 300 à 400 000 emplois et 0,5% de croissance supplémentaires d'ici à 2017, il ment effrontément. C'est au contraire un tour de vis de plus dans l'austérité. Donc un pas de plus vers la récession. D'autant que les 10 autres milliards d'euros nécessaires pour financer ce plan viendront directement de votre poche sous la forme d’impôts indirects. Le choc contre la dépense publique va se doubler d'un choc négatif sur la consommation populaire. L'effet sur l'économie sera désastreux.
L'essentiel des recettes nouvelles viendront de la TVA. Sur les 10 milliards d'euros de recettes, Ayrault a prévu 3 milliards par la "fiscalité écologique" mais en renvoyant sa mise en place et ses modalités à 2016. L’écologie réduite au rôle de recettes de poche pour le futur, quel grand bond en avant idéologique ! Bien joué les ministres Verts ! Par contre, dès 2014, les 7 autres milliards viendront de la TVA ! Pour de vrai et tout de suite ! C'est l'essentiel. C'est un coup de poignard contre le pouvoir d'achat populaire. Hollande et Ayrault donnent raison à Sarkozy et sa funeste TVA sociale. Comme Sarkozy, ils décident d'augmenter le taux normal de TVA. Jospin l'avait baissé, Hollande, comme Sarkozy, le remonte. C’est tout un symbole lamentable. Avec Ayrault, la TVA passera de 19,6% à 20%. Et c'est pire pour le taux « intermédiaire ». Sarkozy l'avait relevé de 5,5% à 7%. Hollande et Ayrault vont encore plus loin et le relève à 10% ! Cette hausse concernera la vie quotidienne des citoyens. On entend beaucoup parler de la restauration et des travaux dans l'habitat. Mais elle frappera aussi les médicaments, les livres, le bois de chauffage, les abonnements aux transports en commun. Pour l'affichage compassionnel, le gouvernement annonce une baisse du taux réduit sur les produits de première nécessité de 5,5% à 5%. A supposer que vous puissiez le constater, cela devrait coûter moins d'un milliard d'euros. Mais les hausses sur tout le reste, que les mêmes personnes consomment aussi, leur prendront plus de 7 milliards d'euros !
Ces décisions sont écœurantes. En les faisant, Ayrault y a ajouté des provocations cyniques. Il a essayé de faire croire qu'il s'agissait de « mesures ambitieuses, résolument de gauche ». Le mot « gauche » résistera-t-il à ce traitement ? En réalité, il a validé tous les discours libéraux sur le "coût du travail", le "déclin" et le "décrochage" de l'économie française. Et il a choisi d'augmenter l'impôt le plus injuste : la TVA. La TVA frappe tous les ménages quels que soient leurs revenus. Donc il n’y a pas besoin de beaucoup de calculs pour comprendre que les ménages à bas revenus payent une part de leurs revenus plus importante en TVA que les ménages riches.
La TVA est un classique des plans d'austérité européens. En France, Fillon avait déjà relevé le taux réduit en créant un taux intermédiaire à 7% en novembre 2011. Avant lui, en Allemagne, Angela Merkel avait augmenté le taux principal de trois points. Je le mentionne car le ministre en charge des finances était alors un social-démocrate. C'était en 2007, au temps du gouvernement de grande coalition CDU-SPD. Il s'appelait Peer Steinbrück. Celui-là est à présent le candidat socialiste du SPD au poste de chancelier pour les législatives de l'an prochain. Hollande a des alliés qui lui ressemblent. Le ralliement des sociaux-libéraux à la TVA est un cas généralisé en Europe. En Espagne, Zapatero l'avait augmentée aussi en 2010. Depuis, la droite espagnole l'a encore augmentée. La France n'échappe pas à la règle, les sociaux-libéraux et les libéraux marchent main dans la main pour taxer la consommation populaire.
Sur ce point donc François Hollande s'est rallié à la logique de l'UMP. En campagne, il avait critiqué la TVA sociale Sarkozyste. C'était à Brest, le 30 janvier dernier. Voici ce qu'en disait celui qui était alors le candidat du PS : « Je la considère inopportune, injuste, infondée et improvisée. C'est inopportun d'augmenter la TVA au moment même où la croissance se ralentit, de l'aveu même du premier ministre. C'est infondé : la compétitivité n'est qu'un faux prétexte. Ce n'est pas en baissant les cotisations patronales de quelques points qu'il y aura quelque progrès que ce soit dans notre commerce extérieur. Il y a là un mauvais prétexte pour une mauvaise cause ». Je ne cite ces phrases que pour permettre de mesurer l’ampleur du virage sur l’aile.
Enfin, voici encore un sujet d’écœurement pour moi. Il concerne la formation professionnelle des jeunes de notre pays. Jean-Marc Ayrault a indiqué qu'il reprenait « la quasi-totalité des préconisations » du rapport de Louis Gallois. Il annonce sa volonté de développer l'apprentissage pour porter le nombre d'apprentis à 500 000 en 2017. Ce n’est pas malin ! Le gouvernement Jean-Marc Ayrault reprend un mot d’ordre du début de l’ère Sarkozy. Le chiffre de 500 000 apprentis est d’ailleurs exactement celui annoncé en son temps par Xavier Bertrand alors tout nouveau ministre du travail. Cinq ans après est repris mot pour mot un objectif que nous avions tous combattu à l’époque ! Qu’est-ce qui justifie le changement de bord ? Pourquoi l’objectif du précédent gouvernement n’a pas été atteint ? Quelle réponse fait-on au fait que 25% des contrats d’apprentissage sont rompus au bout de trois mois ? Que fera-t-on des 70 établissements d’enseignement professionnels publics fermés sous Sarkozy. Jean-Marc Ayrault à vrai dire n’en sait rien. Il sait juste, sans doute, que pour la première fois depuis très longtemps il a retiré l’apprentissage des compétences du ministère de l’éducation pour l’agglomérer avec la formation professionnelle et placer le tout au ministère du travail. Le développement du tout apprentissage au détriment de l'enseignement professionnel public était un marqueur de l'action de l'UMP. Sur ce sujet, comme sur la TVA, après six mois de Hollande, c’est le « changement dans la continuité » comme disait l’autre. Le plus consternant est presque passé inaperçu. C’est dans une interview au « Parisien » : Ayrault a dit qu’il voulait que les enfants « dès le CP (cours préparatoire) découvrent l’entreprise ». Faire découvrir l’entreprise à des enfants de six ans… Misérable !
Hollande et Ayrault préfèrent la ligne Siegfried
Quand il leur faut trouver une référence pour leur politique, Hollande et Ayrault finissent dorénavant par se réclamer du soi-disant "modèle allemand". Un mantra efficace pour se gagner l’affection des médiacrâtes sans imagination qui règnent sur le tout Paris médiatique. Leur jubilation faisait plaisir à voir à l’annonce du plan Gallois dans son emballage communicationnel de « pacte » je ne sais quoi. Pourtant, le modèle allemand, quelle pantalonnade ! Qui va se charger de dire à Hollande et Ayrault que la ligne Maginot et la ligne Siegfried sont deux erreurs parallèles ?
Fin septembre, dans l'émission « Des paroles et des actes » sur France 2, Jean-Marc Ayrault s'était même vanté d'aller « plus vite que Schröder ». Plus vite dans le mur ? Et François Hollande, dans un lourd clin d’œil de communicant en panne avait parlé de son « agenda 2014 » pour faire écho à « l’agenda 2010 » du cher Gerhard. La plupart des téléspectateurs n’ont pas dû mesurer quelle décadence morale et intellectuelle un tel projet représente dans le mouvement socialiste français. La ligne « Blair-Schröder », du nom des deux grands liquidateurs de la social-démocratie européenne, a été pendant au moins une décennie ce dont le socialisme français se tenait publiquement à distance et dont il voulait incarner la négation positive. Mais j’admets que cet aspect du drame politique que nous sommes en train de vivre ne puisse intéresser que ceux qui connaissent le prix dans l’histoire des grands glissements de terrain idéologique. Ici je vais donc en rester à des considérations concrètes, il en faut pour soutenir un point de vue engagé qui veut faire appel à la raison de ceux qu’il veut convaincre.
Il suffit de faire le bilan social de la situation allemande pour comprendre qu'une politique de gauche n'a rien à voir avec ce qui a été entrepris là-bas quand bien même c’est le chancelier « social-démocrate » Gerhard Schröder qui l’a mise en place. En Allemagne, la situation des travailleurs et des chômeurs est pire qu'en France. Les réformes des sociaux-libéraux, poursuivies par les libéraux de Merkel ont précarisé l'ensemble des classes populaires. C'est ce que dit le Bureau international du travail. Dans ce rapport, le Bureau international du travail explique clairement les données du problème posé : « Le gouvernement Schröder a engagé une série de réformes du marché du travail à compter de 2003. [...] Cependant, la plupart des réformes ont principalement entraîné une déflation salariale dans les secteurs des services, où de nouveaux emplois, pour la plupart à bas salaires, sont apparus. Ces politiques de déflation salariale ont non seulement eu des conséquences sur la consommation des ménages, qui est restée à la traîne par rapport aux autres pays de la zone euro [...] mais elles ont aussi provoqué une accentuation des inégalités de revenu, à un rythme jamais vu. Au niveau européen, les autres pays membres estiment de plus en plus que seules des politiques de déflation salariale encore plus strictes résoudront leur problème de compétitivité, ce qui est d’autant plus décourageant qu’on voit mal dans quelle mesure ces politiques de déflation salariale en Allemagne ont contribué à une hausse de l’emploi, qui était à peine plus élevé en 2006 qu’en 1991 ».
Tel est, au-delà des mots d’allégresse et des recommandations des médiacrates, la réalité du modèle proposé en exemple et le bilan social de l’Allemagne. Pourquoi n’est-il jamais évoqué ? Si le témoignage du BIT peut être déclaré suspect dans la mesure où son nom pourrait suggérer une tendresse excessive pour les salariés, voyons chez les libéraux eux-mêmes. Il s’agit de la fondation IFRAP. Très libérale. Que dit-elle ? « En mars 2012, près de 7,29 millions de personnes bénéficiaient d’un contrat à salaire modéré (« mini-job »). Parmi eux, seuls 4,76 millions n’avaient pas d’autre salaire que ce mini-job. Près d’un million de jeunes vivent avec ce revenu, qui est généralement majoré de l’allocation « Hartz IV » de 375 euros. En Allemagne, la libéralisation du marché du travail s’est faite au détriment du bas salaire individuel et des parents isolés. En effet, les statistiques de l’Union européenne sur le revenu et le niveau de vie (EU-SILC) le montrent très clairement : le risque de pauvreté des travailleurs seuls allemands est de 14% et de près de 30% pour des parents isolés. Il l’est de 40% si on y inclut les chômeurs. Ces chiffres sont nettement inférieurs en France. » Je précise que sur les 5 millions de mini-jobbers, 3,5 millions sont des femmes. Evidemment.
Au-delà du coût social, cette politique est un désastre économique. Le Bureau international du travail insiste aussi sur le fait que les "réformes" allemandes ne peuvent pas être généralisées à toute l'Europe. Il explique que l'Allemagne est même en grande partie responsable de la crise actuelle dans la zone euro ! « Comme les coûts unitaires de main-d’oeuvre en Allemagne ont baissé par rapport à ceux des concurrents durant la décennie écoulée, il en est résulté des pressions sur la croissance dans ces économies, avec des conséquences néfastes pour la viabilité des finances publiques. Et, surtout, les pays en crise ne pouvaient pas recourir aux exportations pour pallier l’insuffisance de la demande intérieure car leur secteur manufacturier ne pouvait pas bénéficier de la hausse de la demande globale en Allemagne ».
La « stratégie allemande » arrive à sa limite. Ces dernières années, l'Allemagne s'est comportée comme le passager clandestin de l'Union européenne. Elle profitait de la demande de ses voisins pour exporter. Et pour leur faire la leçon. Mais pendant ce temps la contraction des salaires allemands empêchaient les autres pays de faire de même. La farce s’épuise. L’Allemagne s'est prise à son propre piège. A force de vouloir imposer l'austérité salariale et budgétaire à toute l'Europe, elle a scié la branche sur laquelle elle est assise. L'austérité généralisée plonge l'Europe dans la récession. L'austérité française, italienne, grecque, espagnole ou portugaise prive les entreprises allemandes de clients. Et comme les salaires allemands sont trop bas pour compenser, l'Allemagne s'enfonce à son tour dans le marasme économique. Le mois dernier, le chômage a progressé en Allemagne pour le septième mois consécutifs. La hausse du nombre de chômeurs a même été deux fois plus forte que ce qu'attendaient les principaux économistes. Quelqu’un a prévenu Ayrault ? Et Hollande ?
Le mirage du modèle allemand commence à se disperser. Même dans le sacro-saint registre financier où parait-il rien n’est plus sûr et fiable que le coupon allemand ! Mais oui : ces derniers mois, l'Allemagne a aussi rencontré des difficultés sur les marchés financiers. Le 5 septembre dernier, l'Etat allemand a cherché à placer 5 milliards d'euros de titres de dette. A longue échéance : septembre 2022. Il n'a pas trouvé preneur pour la totalité. Il n'a reçu des offres qu'à hauteur de 3,93 milliards d'euros. Ainsi donc à horizon de dix ans, l'Allemagne inquiète les financiers ! C'est normal, elle vieillit et repose sur un modèle archaïque. Quelqu’un prévient Hollande et Ayrault que la ligne Maginot et la ligne Siegfried sont dépassées ?
@ jean ai marre (12h56)
Je comprends P Laurent qui veut placer ses copains maires et qui a besoin du PS. Si c'est cela, je me désabonne, car le Front de Gauche doit revendiquer son autonomie. Faire des propositions bien sûr, mais faut il qu'on nous écoute. Rien ne permet de dire que ceux qui sont au gouvernement (surtout le clan DSK) veulent faire une politique de Gauche
Ca c'est bien vrai ! Et tout permet même de dire le contraire ! la question n'est pas là. Rien, par ailleurs, ne te permets de dire que "pour placer ses copains maires" P.Laurent serait prêt à vendre son âme et à s'aligner sur le PS. C'est du procès d'intention. Pour l'instant l'attitude des parlementaires du PC est irréprochable. Je persiste à penser, comme d'autres sur ce blog, que se déclarer de façon officielle "dans l'opposition" ne ferait rien avancer du tout. L'essentiel est de s'opposer dans les actes à tout ce qui est néfaste et d'être autant qu'on peut dans la contre-proposition. Rassure-toi, camarade, je ne suis pas plus naïf que toi et je suis sans illusion aucune sur la capacité du PS à faire une vraie politique de gauche. Reste que c'est Hollande que les électeurs de gauche ont choisi et que nous avons contribué à le faire élire. Alors ont est bien obligé de la jouer fine - pour ne pas se trouver marginalisés par ceux-là même que nous avons encore à convaincre (je parle des électeurs bien sûr), mais pas question de lâcher quoi que ce soit !
Je suis comme cet ailier, démarqué, prêt à recevoir ce ballon qui n'arrive pas !
Et là tu fais quoi ? Tu quittes le terrain en crachant par terre ou tu vas te le chercher toi même, le ballon ?
@Antoine Berrit
Comme vous, l'utilisation du "je" me dérange fortement....d'autant que ce n'est pas la première fois...
A titre personnel, comme je suis contre cette institution qu'est le mariage, celui des homosexuels me laisse de marbre. Par contre, là ou je bondis d'indignation et de colère c'est quand j'entend parler de "droit à l'enfant" (et c'est loin de n'être qu'une revendication des gays) L'enfant un droit? Avec, au nom de la discrimination des couples masculins, le recours aux mères porteuses? Parce que c'est bien à celà qu'il faut s'attendre. Le discours se profile dejà... Pourtant ce ne sera, une fois de plus que l'exploitation de la misère des plus faibles. Et, moi qui ai longtemps milité pour les droits des femmes, je suis consternée du silence des féministes qui s'indignent en ce moment de la place du 1 ou du 2 sur notre n° de sécurité sociale!
@Sonia Bastille (12h55)
"Soyons constructifs [...] ne remplaçons pas le peuple citoyen par le peuple militant, la République n'y survivrait pas !"
Et alors? Un peuple militant serait-il une mauvaise chose? N'est-ce pas l'objectif de tous les membres du FdG de militer, d'accroître le nombre des militants, ceci pour mettre en place une 6ème République?
"N'est-ce pas l'objectif de tous les membres du FdG de militer, d'accroître le nombre des militants, ceci pour mettre en place une 6ème République?"
Pour cela, c'est pourtant simple car il y à une immense demande: Adhérer directement au FdG pour en faire un Front du peuple. Mais voila....la susceptibilité de certain au fdg freine des 4 fers. Il ne veulent apparemment pas d'un front trés large. C'est un comportement sectaire qui empêche la monté en puissance d'un front du peuple.
Les débats au sein du Front de Gauche au sujet de l'attitude à adopter à l'égard du PS, parfois très musclés, sont inévitables, même si on s'en passerait bien car il consomment trop de temps et d'énergie. Mais il ne peut y avoir de réponse simple et évidente, faisant rapidement consensus, à une question compliquée. Je me souviens avoir dit que la vie serait belle si le PS n'existait pas. Le FdG serait la gauche, point final et en occuperait tout l'espace idéologique et stratégique. Une gauche dure en face d'une droite dure : de la bonne dialectique démocratique et nous aurions tous à y gagner, car cette gauche là se ferait respecter.Elle prendrait des coups et connaîtrait des échecs, mais en donnerait aussi et remporterait des victoires.Malheureusement, c'est la gauche molle qui est sur le ring. Elle ne risque pas de gagner puisqu'elle refuse de se battre. Elle prend des coups mais n'en donne aucun. Les commentateurs, en riant dans leurs barbes, saluent son courage ! Ils ont évidemment intérêt à ce que ce boxeur à la ramasse reste le plus longtemps possible, car ils n'ont aucune envie de voir le FdG à sa place. Dans ce contexte de combat truqué, enquiquinnant au possible, nos responsables font au mieux et s'exposent à nos critiques, parfois injustes, car on leur demande de résoudre l'impossible quadrature du cercle. C'est tout le drame de la pensée unique qui frappe toutes les démocraties et qui explique, au fond, la situation lamentable des peuples : pas de luttes, pas de progrès social et même liquidation des droits acquis en deux siècles de combats acharnés. Et au final, un recul tragique de civilisation.
NB : @ " ne remplaçons pas le peuple citoyen par le peuple militant, la République n'y survivrait pas !".
Il faut se réveiller et ouvrir les yeux. La République "démocratique, laïque et sociale" de notre Constituion, depuis le triomphe de l'ultra libéralisme, est dans le caniveau. Et l'enjeu des alternances bidons consiste à désigner celui qui aura le privilège (le "courage" ?) de lui mettre une balle dans la nuque. C'est au contraire si le peuple ne se soulève pas, ne s'insurge pas, que la République risque de disparaître pour longtemps. Seule une Révolution citoyenne peut sauver la République. Elle ne se fera pas avec des bisounours ou des gnans- gnans soumis, mais avec des citoyens montrant leur colère légitime et leur détermination ! Que se vayan todos !
Mr Mélenchon, votre constat d'échec que mène le parti socialiste et ses sbires ne font que consolider les propos de nombreux commentateurs sur ce blog. Je sais bien qu'il fallait (qu'il faut) démontrer au plus grand nombre que la politique appliquée n'est pas une politique de gauche encore que je ne sait pas si cela est vraiment démontré. Je propose que au même titre que vous avez démonté pièces par pièces le mouvement FN pour montrer aux gens qui ils étaient réellement,de procéder de même avec ce parti.
Autre chose, je pense que nous avons un problème de dialectique dans les propos tenus à destination des gens (je ne parle pas des convaincus) je ressens dans les propos des gens une sorte de défiance malgré qu'il soient de gauche. Malgré le discours que d'aucuns apprécient car par moments il aborde leurs vies de façon concrète mais le front de gauche évolue dans la sphère politique-médias alors donc tous les mots, les paroles fortes s'oublient dans l'enfumage permanent des médias libéraux. Je pense que écrire "nous allons nous mobiliser nos forces présentes..." aurait moins de force que "bon écoutez les gens,nous on fait des constats,nous on voit que ça marche pas et vous aussi...". Il faut sortir des postures traditionnelles, croyez moi monsieur Mélenchon vous n'avez jamais attiré autant de jeunes que quand vos verbes et mots sans verbiages exprimaient la réalité concrète. De ça il ne faut pas abandonner le fil en gros ce que disent les médias : du populisme... on s'en fout, on est du peuple.
Le contre-budget du Parti de Gauche est déjà lisible ici.
Entendu sur F1, les recettes conséquentes pour le budget avec qqs 70 milliards alloués au Pôle Public financier et bancaire, en passant par les nationalisations des banques privées. Voilà le budget proposé par le P.G. et affirmons que tout le FdG sera satisfait de ce travail et il a fallu que la journaliste fasse propos d'une rumeur d'un inconnu du PC qui aurait parait-il dit que ça engageait le PG et bien sûr sans nommer l'invisible. Ah, rumeur il en restera toujours quelque chose.
Continuons l'Union, ça les dérange tellement que nous attaquions la haute finance la plus opaque pour faire croire que nous coûtons trop cher. C'est très compétitf de trouver les finances pour l'investissement écologique planifiée.
Marchons le 14 d'un coeur léger nous sommes riches, ensemble, basta la TVA anti-sociale.
@ 353 ermler
Et là tu fais quoi ? Tu quittes le terrain en crachant par terre ou tu vas te le chercher toi même, le ballon ?
Rassures toi, cher camarade, je ne quitte pas le terrain, je vais le chercher ce ballon avec l'appui de mes autres équipiers. Et celui qui la joue perso, se prend une branlée.
Pas question de faire un procès d'intention à mes camarades communistes, mais il faut bien appeler un chat un chat. "Nous sommes dans la majorité présidentielle" dit P Laurent, et alors ? J'aurais préféré qu'il dise " nous sommes dans la majorité de gauche de ce pays qui a mis Hollande au pouvoir". Peut être que tout est dans la nuance, mais il faut commencer par afficher notre autonomie. Celle du Front de Gauche s'entend.
On reconnait bien dans Guantanamo et les Etats unis d'Amérique, toute l'ignominie d'un système qui ne marche pas et qui au nom de ses fausses valeurs de liberté pratique encore la torture dans ses bases militaires, mais puisqu'on parle de ces gens dans des camps qui connaissent la souffrance, n'oublions pas non plus les 200 000 prisonniers torturés de la Corée du nord, dont certains ne sont là pour le simple fait de n'appartenir qu'à des familles d'opposants, ou de gens ayant critiqué le regime et qui ont besoin de notre aide à gauche de la gauche pour ne pas être oubliés. Sur ce, Bravo Jean Luc pour tout. Fraternellement.
Chers amis et camarades
Je sais bien que Notre Dame des Landes n'est pas le centre du monde ni même celui de notre beau pays si mal en point. Mais, je voudrais (nous voudrions) vraiment que tous les amis de la mouvance du Front de Gauche soient bien conscients que le combat qui s'y joue depuis des années, avec une accélération depuis trois semaines du fait de l'intervention des forces de l'ordre est absolument essentiel car symbolique des valeurs pour lesquelles nous nous battons. Et assumons notre regrettable car fondamentale divergence avec le PCF qui ne soutient pas ce combat même si individuellement ou plus collectivement (PCF de Vendée) bon nombre de ses membres sont opposés à cet aéroport. La venue de Jean-Luc Mélenchon annoncée samedi 17 lors de la grande manifestation de soutien à NDDL est, surtout dans un tel contexte, un geste politique fort et responsable, qui ne nous surprend pas et nous réjouit. On attend avec impatience de voir qui, parmi les chefs de file d'EELV, officiellement opposé à ce projet, aura l'honnêteté et le courage d'être présent à NDDL comme Jean-Vincent Placé a su l'être samedi dernier à Paris où avait lieu une manifestation contre ce projet. Certes Notre Dame des Landes est un long déplacement pour beaucoup d'entre vous qui avez tant donné depuis des mois et des mois. Mais, si vous ne pouvez être des nôtres, on compte sur vous pour informer autour de vous de l'opposition irréductible et grandissante à ce projet, opposition que ses instigateurs finissent par ne plus supporter tant ils pensaient en venir à bout en deux temps trois mouvements. On compte aussi sûr vous dans les jours à venir pour quelques mots de soutien, ici ou ailleurs, qui font toujours du bien et entretiennent notre certitude partagée que nous défendons de justes causes.
@ Paul.
Entièrement d'accord en ce qui concerne la Corée du nord ou tout autre pays qui pratiquent la torture, sauf que ces pays ne se disent pas être la "première démocratie du monde'" et n'inondent pas la planète de leurs monnaies pourries ni de leurs cultures nauséabondes. Les USA sont passés maîtres dans l'art d'endormir le citoyen mondial lambda pour l'enrôler à ses faveurs.
Bonsoir Amis ! Félicitations à Jean-Luc pour sa place de 1er au Top des blogs politiques. C'est amplement mérité !
Aprés les pigeons,les médecins manifestent leur crainte de perdre de leur revenus et je suis prêt à parier qu'on les écoutera. Le souci c'est que de ce temps là les petits regardent "plus belle la vie" et ne manifestent pas donc ce qu'ils ne pourront pas prendre à ceux qui se sentent méprisés, ils le prendront à ceux qui rêvent. Il y a vraiment du souci à se faire'
"On n'attendait rien mais surtout pas ça."
Mais si, on s'y attendait bien au fond. Pas si vite, pas si énorme, mais on s'y attendait : rien n'est jamais trop moche pour le Parti Socialiste. Bah. Au fond, la situation plutôt favorable (du seul point de vue du rapport de forces politiques) :
1. Nous sommes durablement débarrassés de Sarkozy, de sa prodigieuse habileté manoeuvrière et de son habileté à utiliser les médias généralistes, qu'il tenait tous à sa botte.
2. Hollande a déjà clairement amorcé son virage néo-libéral, jouant ainsi d'emblée toutes ses cartes (sauf changement de majorité gouvernementale). Or il sait fort bien que la reprise espéré en 2013 ne se produira pas. Il est clair que la crise, bien au contraire, va peser de plus en plus durement sur les catégories les moins favorisées (dont une bonne partie a pourtant voté Hollande, du moins au second tour.) Bref, Hollande, Ayrault et consorts vont se retrouver "dans la seringue". De fait, ils y sont même déjà. Les sondages les localisent à des profondeurs abyssales.
3. Or leur marge de manoeuvre est à peu près nulle : s'ils maintiennent leur cap néo-libéral, ils sombrent définitivement. S'ils l'abandonnent, ils perdent toute crédibilité.
4. À un moment ou à un autre (le plus tôt sera le mieux), il est inévitable que la rue se fasse entendre. Encore faut-il que ce soit de façon convaincante. Nous avons tous ici le triste souvenir de l'automne 2010 et de la mobilisation massive qui se déploya alors en pure perte. Espérons donc que les changements actuellement en cours à la tête de certaines centrales syndicales permettront l'apparition d'une autre approche, plus offensive et surtout plus efficace.
5. Enfin, sur le plan (essentiel) de l'offensive médiatique, il faudrait si possible généraliser l'heureuse initiative du contre-budget et créer, comme les Britanniques le font depuis toujours, un shadow cabinet évaluant et critiquant l'action gouvernementale dans tous les domaines et préconisant des mesures alternatives. Un tel dispositif présenterait un triple avantage. a) Montrer à chaque instant que le FdG est techniquement capable de gouverner. b) Montrer en permanence qu'il est prêt à le faire. c) Mettre régulièrement, voire chaque jour, la pression sur le gouvernement.
La Une de l'Huma de ce jour "Le secrétaire national du PCF va proposer une campagne de grande ampleur pour contrer la pression des forces de l'argent sur le gouvernement". Mais les forces de l'argent n'ont pas besoin de faire pression sur le gouvernement pour que ce dernier envoie dix ministres à l'université du Medef. Les forces de l'argent n'ont pas besoin de faire pression sur le gouvernement pour faire adopter le TSCG. C'est le gouvernement prétendûment socialiste qui le propose et le fait voter. Les forces de l'argent n'ont pas à faire pression sur le gouvernement au sujet du pacte de compétitivité. C'est le pacte proposé et défendu par le gouvernement Ayrault. On poursuit la liste ? Quand on admettra que la politique mise en oeuvre aujourd'hui par la majorité n'est pas une erreur de diagnostic de la dite majorité et encore moins une politique contrainte et forcée mais bien le visage mis à nu de ce social opportunisme qui déshonore la Gauche, de cette Gauche qui écoeure (Tosel bis). Peut-être aurons-nous fait faire quelques pas à l'alternative de Gauche que nous souhaitons.
@jacques chanéac 363.
De coeur et d'esprit avec vous contre l'ayraultport NDDL !
Tenez bon, votre combat est une cause nationale. Il s'agit de savoir quel développement économique nous voulons. Des projets démesurés au service des riches hommes d'affaires européens, qui rempliront les poches des actionnaires, mais non celles des salariés, ou une économie écologique respectant la terre et le territoire, et profitant à tous les citoyens. L'argument des emplois à créer est trompeur et opportuniste. Ce ne sont pas des emplois en général et n'importe lesquels qu'il faut créer, mais des emplois utiles et durables permettant un développement local équilibré. Les adversaires de NDDL ont d'autres propositions pour leur région, il faut les écouter !
Les décisions prises par ce gouvernement sont celles d'un parti libéral bourgeois, comment le FdG peut-il dire qu'il en fait partie ? De plus jusqu'à présent aucun membre du FdG n'est dans ce gouvernement. Quelle nécessité y-a-t-il à dire que "nous sommes dans la majorité"? c'est un piège. En attendant des décisions en rapport avec celles que peut et doit prendre un vrai parti de gauche, la proposition d'un contre-budget pour 2013 est un acte clair, mais la température du bain monte tout doucement mais sûrement et peu à peu les corps ramollisssent ainsi que les cervelles, très vite les grenouilles seront cuites à point pour que le MEDEF pioche des esclaves dociles. Quelle régression! Courir après la croissance dans le contexte actuel, c'est chercher à attraper son image derrière un miroir. Comment peut-on voir l'enseignement technique ainsi déclassé en ne lui faisant jouer qu'un rôle utilitaire, vite employable, alors que la philo par exemple et les autres disciplines allaient vers une ouverture de connaissances élargissant les potentialités des jeunes, donc une meilleure formation profitable au pays ? Même de nombreux enseignants semblent résignés et ne saisissent pas les enjeux, il faut dire qu'il est courant de les voir jongler entre plusieurs établissements non proches l'un de l'autre. Qui va transmettre le goût de se battre pour des convictions?
Dans un guide sur le Portugal: "après les oeillères de la discorde, les oeillets de la concorde". Espérons ne pas avoir à subir ce qu'ont subi les Portugais avant d'avoir un peu de répit. Mais en ce moment ils trinquent pas mal et Angela est venu leur porter la bonne parole, cette visite a été relatée un peu sur Arte ce soir, ailleurs, les faits divers nauséabonds c'est mieux. Les Français ne prennent pas la mesure de ce qui se passe, ils trempent, leurs chairs se ramollissent.
Bravo l'Espagne et ses expulsions suicidantes, en fait ce ne sont pas des suicides mais des assassinats. Les décideurs politiques sont responsables de leur idolâtrie envers des banques et des fonds de pensions bâtis sur du vent, vents dévastateurs. Bon en fait tout ce qui se passe est normal, c'est à dire que l'ordre naturel reprend le dessus, les riches doivent devenir de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres. Vive les 32h et la planification écologique!
Et encore une belle prestation de Jacques Généreux dans une émission de F3 ce soir à 20h30, exercice trop rapide, trop court pour développer, mais l'essentiel est bien passé. J'espère que le PSolférinien neo libéral a pris des notes.
A pichenette 370
Première réunion dans le comité. Génial. Si je pouvais reprendre un vieux slogan éculé, je dirais "la force tranquille". J'ai rencontré des gens heureux, imaginatifs, respectueux, intelligents.
Pichenette. Je me lance à fond. On y arrivera.
A vous tous.
Moi j'ai bossé à Aulnay PSA, c'était la galère déjà début 2010...
Je fier qu'un homme politique comme Mélenchon défende les petits face aux grands alors qu'il aurait pu rester au chaud au PS qui n'a plus rien de socialiste. Et je me marre bien de leur motion "l'aile gauche" avec Hamon ou Maurel. Ils vont faire quoi à part négocier des postes et se taire dans 2-3 ans.
Sauvons notre souveraineté nationale pour l'internationalisme !
Je viens de regarder le 12-13 de dimanche sur FR3. J'ai beaucoup apprécié.
Bravo pour votre sourire et votre bonne humeur, Jean-Luc Mélenchon. Et pour votre combativité souriante !...
Ces jours-ci, l'on sent toutes les composantes du Front de Gauche s'affirmer plus unies. Et vu leurs tentatives de nous diviser entre nous ou de nous présenter comme divisés, c'est donc excellent. J'apprécie beaucoup cette façon de communiquer et de représenter le Front de Gauche. Tout comme de défendre une vraie réussite de la Gauche dans son ensemble, dans une vraie politique de gauche qui tienne ses engagements et respecte les aspirations du Peuple, et non celles des financiers et banquiers parasites...
Pédagogue, concret et logique dans ses convictions, et je trouve également que de mettre les journalistes en face de leurs déclarations et de les reprendre ne pas les lâchez sur la vérité est vraiment très bien vu ! Bravo Jean luc, ils faut que tous les responsables du front de gauche est cette stratégie en face de ceux qui déforment et mentent le plus souvent sur nos propos.
Ils ne font pas bien leur travail et effectivement c'est pas la première fois qu'en j'en vois mal à l'aise et décontenancé.
Courage ! continuons à résister !
@ 359Nicks- 18h21
Merci pour le lien. Je viens de faire une première lecture du budget 2013 élaboré par le Parti de Gauche. C'est la traduction au niveau budgétaire du livre "Nous on peut" de Jacques Généreux et du programme du Front de Gauche, "L'humain d'abord". Je me permets de conseiller à tous la lecture de ce document absolument remarquable et qui a dû donner beaucoup de travail à ses rédacteurs. Il faut le lire, le relire et le communiquer autour de nous à un maximum de gens. C'est un document de référence qui nous permettra de clouer le bec de tous les ultra libéraux qui nous bassinent avec leur dogme austéritaire archi nul intellectuellement, politiquement et économiquement. Il permet de mettre en lumière de façon concrète et chiffrée que l'issue vers le haut au marasme est à portée de main. Sa mise en oeuvre immédiate permetttrait de sortir un grand nombre de gens de la misère. L'équation de base est simple: justice sociale = relance. Elle peut se lire dans les deux sens. La justice sociale par la relance, la relance par la justice sociale. Etant précisé qu'il ne s'agit pas d'une relance brouillonne, mais d'une relance intégrant la reconversion écologique.
NB : petite satisfaction, marginale financièrement, mais d'une importance politique non négligeable, l'ENA dans ce projet est supprimée. Il est absolument nécessaire, comme l'a été à titre de sanction la nationalisation en 44 de Renault ayant collaboré avec l'ennemi, de supprimer une école qui n'est plus capable de former des fonctionnaires au sevice du pays et de son peuple. Elle ne forme plus des serviteurs de l'Etat, mais des laquets de l'ultra libéralisme, destructeur de l'intérêt général et de la démocratie.
Je suis en train de comprendre que les élections municipales de 2014 vont être un tournant historique. A cette occasion c'est un choix de politique générale qui sera fait par un grand nombre de citoyens, ceux qui se sentent au moins un peu concernés par les enjeux de société. Soit le modèle ultra libéral ira jusqu'à son terme c'est à dire la troisième guerre mondiale, soit un sursaut du peuple qui sait à quel point c'est lui qui souffre de la guerre, tentera d'empêcher que cela n'arrive.
L'optimisme mesuré de Jean-Luc Mélenchon est un "garde fou" pour tenter d'empêcher l'inertie des uns et l'yperactivité psychotique des autres de faire basculer le système dans le précipice. Cette protection nous rassure, parce- que la peur du vide n'est pas loin, mais ne nous donne pas pour autant un plus grand sens de l'équilibre.
Il faudrait mettre le paquet pour cette échéance électorale, il me semble qu'après ça sera plus difficile d'y croire.
J'ai l'impression que les personnes qui se retrouvent sur ce blog se comportent un peu comme une assemblée, est-ce que la logique ne voudrait pas que de ce débat sortent quelques résolutions ?
Je sens que la photocopieuse couleur va chauffer un max avec ce contre-budget tout frais à faire partager (sourire), sans complexes et sans retenue (rire). Supression de l'ENA : j'approuve totalement.
@educpop
Il nous semble extrêmement important qu'avant l'échéance des municipales, un travail de fond soit envisagé sur le terrain et plus précisément dans chacune de nos communes: il faut dès maintenant montrer la présence du Front de gauche et pour cela nous organiser.
Tracter bien sûr, mais aussi prévoir à un bon rythme (une fois par mois?) une rencontre citoyenne dans nos communes de type chef-lieu de canton (ou autres), pour orienter les gens intéressés ensuite vers nos collectifs FdG. Plus nous montrons que nous sommes à leur service, celui de l'intérêt général, et non à celui de notre ambition personnelle, plus les gens estimeront le Front de Gauche.
C'est apparemment cette estime qui manque à bon nombre de responsables de partis politiques, peu modestes, rencontrés chez nous, même dans le FdG: les ambitions personnelles, l'intérêt particulier (ça suffit!) rongent le sens du mot "politique" qui ne devrait être autre chose que "l'implication populaire"! Tous ensemble...et à égalité.
Nous avons un handicap terrible, et l'UMP et le PS un avantage considérable. C'est que toutes les bonnes intentions, toutes les bonnes idées, ainsi que toutes les personnes qui les représentent sont invisibles aux yeux de la plupart de nos concitoyens à la télévision. Ils ont la partie trop facile. Il suffit de ne parler à la télé que de leur projet (même s'il est mauvais) et le tour est joué. La grève générale européenne de demain n'a été abordé sérieusement par aucun média, par exemple. Il ne nous reste plus qu'a redoubler d'efforts pour faire passer nos idées.
@371 - pit
Jacques Généreux a donné un autre son de cloche face notamment à l'enfumeur Dessertine qui, hors de toute différence de classe, demande implicitement aux couches défavorisées de se serrer la ceinture. Un regret pourtant. A aucun moment Généreux n'a dit (ou n'a pu dire car systématiquement Giesberg lui coupait la parole) que l'austérité ne frappait pas de la manière les riches et les pauvres, les classes moyennes supérieures et les classes populaires. A trop entrer dans le débat économique et les mesures techniques, (Généreux a quand même souligné l'importance des choix politiques face aux marchés financiers) on finit par oublier l'essentiel, l'humain d'abord !
C'est pas gagné ! Sur BFM l'économiste attitré nous annonce qu'en 2020 ou 2030 les USA seront les premiers producteurs de pétrole, grâce à l'exploitation des gaz de schistes. vous vous rendez compte, devant l'Arabie Saoudite ! Grâce à l'indépendance énergétique, plus de guerre, plus de crise, ce sera merveilleux et en France bien sûr, qu'attend-t-on ? Il s'agirait de croyance et de religion, comme pour le nucléaire, pour effacer tout risque de contestation.
Écœurant cette propagande, le front des combats n'est pas près de se réduire.
Merci Nicks @359 pour le lien sur le Contre budget du PG, à diffuser sans modération, j'espère qu'il sera envoyé à chaque député PS et EELV et remis au gouvernement, au moins ils pourront plus faire la posture du TINA.
Reste à le faire connaître autour de nous, semons les graines de la Vie République, ce sera bien mieux que le sermon du jour sur BFM.
@juju 380
Si ça peut te réconforter ou te rassurer, sache que beaucoup d'artistes : groupes ou chanteurs, ne passent ni à la télé, ni à la radio mais leurs concerts sont remplit et ils sont connus et reconnus. Cela s'appelle le bouche à oreille et bien sûr les voir en concert ça renforce le lien affectif qu'on a pour eux, sorte de cohésion physique avec leur art qui nous font vibrer. Mais pour ça, ils leur a fallu de la tenacité et les moyens de convaincre, ce qu'il faut savoir c'est que c'est plus long mais qu'une fois convaincu, on les suit. Nous avons tout cela et les concerts pour nous sont les meetings qui je l'espère seront réguliers (quand je dis régulier, je ne pense pas souvent mais comme les artistes qui ont fini un album "créons un certains nombres de propositions ou expliquons ce qui existe déjà que l'on pourrait élargir ou montrer qu'on est contre un projet concret, qu'on explique pourquoi et qu'on soutient les opposants et participons à cette lutte". Là je parle par exemple de l'Ayéroport de notre Dame des Landes car les personnes ont besoin de fait concret aussi. Pour l'ensemble "l'austérité", ce n'est pas concret même s'ils savent ce que cela implique par contre une opposition a un projet qui détruit quelque chose sous leur yeux, ça leur pose question, puis quand ils savent de quoi, il retourne se lancent dans la bataille car c'est concret. Pour conclure, les gens veulent s'investir, s'impliquer lorsqu'ils savent alors continuons à apprendre et à transmettre par nos propres moyens et ça portera ses fruits. Cordialement.
hopfrog dit à 20h59
"On n'attendait rien mais surtout pas ça."
Mais si, on s'y attendait bien au fond. Pas si vite, pas si énorme, mais on s'y attendait... Nous sommes durablement débarrassés de Sarkozy, de sa prodigieuse habileté manoeuvrière et de son habileté à utiliser les médias généralistes, qu'il tenait tous à sa botte."
Si vous voulez un exemple de plus démontrant que les médias généralistes sont toujours les mêmes que Sarkozy tenait à sa botte, écoutez F.Inter de ce matin de 8h20 à 9h00 concernant les médias et F.Hollande. Les médias (C-à-D les mêmes journalistes) ont continué à matraquer le discours libéral accréditant l'idée qu'ils avaient raison avant l'arrivée de F.Hollande président et que l'opinion devait se faire à l'idée que le PS ne pourrait pas faire mieux que l'UMP.
Un autre message devient de plus en plus lancinant c'est que F.Hollande est une erreur de casting. Normalement il aurait du être battu puisque c'est la droite qui aurait choisit, par le truchement des sondages, le candidat du PS (le plus facile à battre, et il s'en est fallu de peu). Comme ils l'avaient fait avec S.Royale. Aujourd'hui les libéraux et les médias préparent le terrain pour F.Fillon en gonflant sa capacité à battre F.Hollande en 2017. Alors que la martingale envisagée est que Fillon prépare le terrain pour le retour de N.Sarkozy. Il pourrait ainsi rêver 2 mandats supplémentaires de président. Devenant ainsi le 1er président ayant présidé 15ans. Politique fiction? Il nous faut renverser ce jeu de quille ! Manifestons devant le siège des médias !
A lire ici l'interview de JL Mélenchon qui résume toute notre action du moment !
educpop propose de privilégier les Municipales. Libre62 lui répond en partie en proposant de faire vivre sur le terrain le débat citoyen, en fait la VIe République sans attendre celle-ci. Mais il faut aussi de mon point de vue deux autres choses :
1) les luttes sociales contre l'austérité, avec une vision claire de l'Alternative politique possible. Le 14 novembre en sera l'étape suivante après le 30 Septembre. Jean-Luc explique bien tout cela dans l'interview à La Riposte dont vm nous a donné le lien.
2) mais il faut aussi un instrument de mesure "électoral" de l'état de l'opinion sur ce rejet de l'austérité et d'une autre politique possible. Je m'étonne que la proposition de Pierre Laurent hier d'une "votation citoyenne" ne recueille pas plus d'écho. C'est selon moi une excellente idée car cela donne du corps à la campagne politique qu'il faut dorénavant relancer dans tout le pays. Le conseil national du Front de Gauche se réunit le 6 décembre. Il devrait organiser tout cela :
1) contenu des mesures que nous proposons (le tract du 14 novembre ou/et le contre projet de budget s'il devient celui du front de gauche) et que nous appelons le peuple à soutenir dans la votation citoyenne.
2) organisation sur le terrain de meetings comme pour la campagne présidentielle. Sur ce terrain de la mobilisation populaire les assemblées citoyennes du Front de Gauche (ACFG) ont un rôle essentiel à jouer. A ce propos il faut être clair : les acfg sont des assemblées de militant-e-s encartés ou non. A ne pas confondre avec les meetings (où le plus souvent il n'y a pas débat) ou les "rencontres citoyennes" (telles que les définit libre62) où sont conviés dans chaque village ou au niveau du canton l'ensemble des citoyens.
@ vm
Merci pour ce lien, et j'aurais voulu pouvoir faire une remarque, apporter mon grain de sel, mais quelle analyse de la réalité de notre société et de la perspective pour l'Alternative. Cela montre le travail de fond de l'ensemble élaboré sur l'expérience ,le vécu, et l'honnêteté intellectuelle, d'articuler ses idées et l'agir et surtout de modifier,ajuster si le réel cet impossible se manifeste. C'est vrai que si nous apparaissioins comme les complices, les accompagnateurs de ce gouv. actuel, nous serions morts et un boulevard offert au pire qui doit jouir que ce gouv. lui ouvre un espace par l'échec garanti véritable pur jus.
Pour :" Mais l'expérience montre que la question de la gestion et de la stratégie industrielle ne s'arrête pas à la question de la propriété. Elle doit intégrer le pouvoir des salariés." Deux choses la propriété collective sous différentes formes et la gestion du nombre et qualité des salariés. Pour la seconde qui est essentielle l'on voit tout l'inscription dans l'investissement écologique et cela doit bêtre planifié, non pas rigide ni bureaucratique et obtus, mais dynamique par l'intervention citoyenne et tous les représentants politiques élus.
Ce n'est pas 4 millions que nous aurions du être mais l'immense majorité du Peuple pour faire Front ;
En tous les cas, continuons FdG et militons pour son élargissement à des forces de Gauche qui ne l'ont pas rejoints, car avec de telles bases très claires, il faudrait être borné, sectaire en déni de réalité pour ne pas faire une marche de concert avec le FdG pour qu'il soit le FdP.
A demain debout contre le fouet austère et pour l'Alternative du Peuple riche, car libéré.
Bonjour à tous,
Outre le côté insupportable d’Yves Calvi, l’affichage des tweets sans intérêt qui entravent le suivi des débats et le manque de capacité d’entrainement et de conviction de Pierre Laurent, j’ai été vraiment déçu par l’attitude du Front de gauche lors du débat télévisé sur Mots croisés hier soir.
Dès le début du débat, Harlem Désir a été malmené par le reniement présidentiel sur le TVA sociale. La proximité des idées gouvernementales avec l’UMP est parue si flagrante que Valérie Pécresse s’est vite retrouvée dans la même panade que le nouveau premier secrétaire du PS, débattant ensemble dans ce sable mouvant qui ne cessait de les enfoncer vers le bas.
Devant cette indigence, il suffisait à Marine Le Pen et à Pierre Laurent de dévoiler la supercherie de la posture libérale (social-démocrate ?) pour basculer dans le vide de leurs idées les débatteurs UMP/PS. Cela leur aurait permis de sortir par le haut et de s’affronter ensuite sur les solutions.
Au lieu de ça, Pierre Laurent s’est opposé vivement à Marine Le Pen même, comme elle aime bien le faire, quand elle reprenait des arguments du Front de gauche, plongeant ainsi le débat en pleine cacophonie où personne ne sort gagnant.
Cette attitude du Front de gauche qui diabolise tellement Marine Le Pen qu’il devient impossible de lui concéder les idées qu’elle lui reprend me paraît complètement contre-productif. A tel point qu’il favorise les tenants du libéralisme.
Il me semble qu’une personne sûre de ses convictions et de son combat contre le fascisme ne peut s’estimer salie par une convergence de diagnostic sur un point avec le FN. La peur de l’amalgame risquerait d’apparaître comme un doute sur ses convictions et sur la nature étanche de la frontière avec le FN. Ce que je ne pense pas.
Bien à vous
@ vert pomme
11 novembre 2012 à 11h04
Vraiment Jacquelin ? Les gens ne sont pas conscients de la valeur de leur argent ?
Il ne s'agit pas d'une conscience de la valeur de l'argent. Celle ci d'ailleurs n'existe que par les échanges de marché. Prenons l'exemple lorsque tu vas faire les courses: le prix affiché correspond pour toi a la possibilité d'acheter ou non.
L'argent que tu dépense est en principe la rémunération de ton travail, qui lui même a un prix sur le marché, un cours au sens global de la société.
Ce que je veux dire par la "connaissance populaire" concerne le phénomène de la création monétaire.
D'ou vient la masse monétaire qui circule, qu'elle qu'en soit la finalité, achats, spéculations, thésaurisation ?
Le raisonnement le plus simple pour tenter de répondre a cette question est de se demander quelle était la masse monétaire il y 50 ans. D'ou vient cet argent ? Quand est il créé ? Comment ? Par qui ? Pour quoi faire ?
Et pour répondre a ta phrase, "les gens" ne peuvent absolument pas être conscient de la valeur de l'argent puisque celui ci n'a de valeur que celle accordée par les lois du marché. Non ils ne peuvent pas et ce n'est pas l'enjeu monétaire que de connaitre la valeur de notre argent.
Pas de marché, pas de valeur. L'argent ne mesure encore une fois que l'adéquation entre une offre et une demande.
La politique d'austérité a en elle un non sens que nos politiciens ne savent pas regarder : en réduisant les flux de dépense publique, on réduit les fonctionnements de marché, et tout en voulant restaurer une valeur a la monnaie en favorisant la non-dépense publique on créé tout a l'inverse sa dépréciation du fait de son arrêt de circulation.
Je parlais d'endettement économique: nous sommes dans le plus cinglant paradoxe historique : plus nos sociétés se développent, innovent, gagnent en productivité pour un même temps de travail, et plus elles s’endettent.
Prouvant par la même que le capital ne produit aucune richesse mais puise dans les ressources humaines pour fonctionner.
Il y a une raison très simple, mais qui déplait de mettre a jour au monde de la finance.
A chaque prêt accordé, il se créé une dette au niveau global de la société. Cette dette permet de conserver le leadership sur l'économie. Un prêt accordé ne l'est que pour la partie « principal », et les « intérêts » sont puisés sur le fonctionnement économique global.
Se replonger dans des considérations électorales est un piège, il oblige à penser chapelles, cloisons, intérêts personnels, intérêts partisans alors qu'il est indispensable d'aborder des enjeux transversaux, des questions de survie sur la terre. Il y a urgence à ne pas laisser se dégrader la vie de la majorité des Français, des Européens. Regardons de près ce qui se passe en Grèce, en Espagne, au Portugal! Qu'une femme se jette du 8°étage de son appartement pour ne pas en être expulsée n'est pas un fait divers, c'est l'assassinat d'une personne par le système libéral qui nie la dignité humaine lorsqu'elle n'est pas portée par un "Haut personnage", la hauteur se mesurant à l'emprise sur la finance.
Plus que jamais la résistance doit se propager, il faut des actes avec bien sûr un accompagnement explicatif, comme le veut l'esprit de la "Maison" FdG. Etre partie prenante dans le combat contre cet aéroport qui ne respecte rien, y compris la zone humide source du vivant et qui donne au privé ce qui est du domaine du bien commun, est la véritable résistance. Ceux qui sont sur le terrain sont rès courageux, ils fédèrent de plus en plus de prises de conscience... des tracteurs plutôt que des tracts. Que Notre Dame des Landes retrouve le sourire pas celui de la joconde, mais celui du rayonnement du juste combat. Accompagner ceux qui luttent lorsque leurs causes s'accordent avec nos convictions, oui, mais faire à la place de... maintient les gens dans le rôle passif d'absorbeurs, de consommateurs ne cherchant pas à comprendre.
Cette semaine sur France Culture à 9h: "le réel" dans les chemins de la connaissance, et l'heure d'avant "la photographie"...quelques pas de côté pour donner de l'air (lundi R Castel et ce matin un p'ti coup de filo).
Vive les 32h et la planification écologique!
@ pepino
La difficulté de ce genre de "débat" c'est qu'il est orienté pour faire apparaître,(comme le dessin de ce Plantu ainsi que des insultes d'" éléphants "), que les fafs et nous c'est la même chose après des années où tous les intellos, certains "historiens" très politiques et anti-communistes,ont tout fait pour nous assimiler au pire. Le" mal absolu" d'Elie Weisel, qui a reconnu après son dit que quand même il y avait un mal entre 33/45 qui avait des racines très anciennes, le Vatican ne se sentant plus avec la chute du mur se déclarant comme les vainqueurs du matérialismes dialectique, les complicités et soutiens de tous les services pour les pires religieux les armant avec du matos sophistiqué lors de la première guerre d'Afghanistan de même pour faire imploser la Yougoslavie où le rôle de l'Allemagne sentait le renfermé, de même là en 2012 pour faire payer le Peuple Grec.
Ce qui est sûr comme en 14, non comme en 33/39 le capital avec leurs propagandes totalitaires préfèreront toujours les valseuses de Vienne avec les nationaux -socialistes du cru à ceux qui élaborent un contre-budget les obligeant à, enfin travailler comme nous tous.On ne mesurera jamais assez la portée de ce triangle que porte souvent Jean-Luc, triangle rouge et sa phrase à la Bastille : " Nous nous sommes retrouvés..."
Je pense que le contre-budget devrait être édité et que nous puissions le diffuser à grande échelle.
On doit pouvoir le réduire à quelques pages.
C'est bien, la question du front du peuple ne peut pas être déliée de l'extrême droite... Je pense qu'actuellement nous sommes encore très proches du FN dans l'impensé politique. Pas de mouvement sérieux avant d'être généralement vu comme un parti de vrai gauche et non comme un simple parti de gueulards humanistes/
Jacques Généreux, respect pour hier soir ;) vous inquiétez pas, le message est passé (Education populaire !)
@ "Sonia Bastille" : Un "peuple militant "est un peuple citoyen ! En ce moment, les peuples en crèvent, de leur dépolitisation !
Merci pour le contre-budget, ça donne de quoi répliquer à tous ceux qui essayent de nous faire croire que la seule politique possible est l'austérité... cf. visite d'A. Merkel au Portugal pour admirer les méfaits de son autorité tout à fait justifiée sur le peuple portugais....
Quelqu'un a-t-il y lien pour voir la conférence de presse donnée pour présenter le contre-budget ? pa trouvé sur le site du PG. j'ai lu - rapidement - les commentaires précédents, mais je n'en ai pas vu Je comptais vaguement, naïve que je suis, sur les médias nationaux pour nous en donner au moins les extraits les plus représentatifs, eh bien, que couic ! rien sur Fr2, ni France Inter ce matin, heureusement quelques secondes sur le journal de France Culture m'ont convaincue que je n'avais pas rêvé. je vais poursuivre ma revue de presse, mais bon, si on comptait se faire entendre avec de vraies propositions, c'est rapé. j'espère vaguement que la manifestation syndicale et les meetings se feront plus entendre, et encore, j'en doute. Non que je pense qu'il faille chercher à faire du bruit à tout prix, mais si nous ne parvenons pas à passer par le prisme des médias, tout ce que l'opinion publique va retenir de notre action est que les communistes se sont alliés à l'UMP au Sénat ! j'ai entendu sur inter un commentaire disant qu'on n'avait pas entendu beaucoup le FdG ces temps-ci, bah, c'est bien vrai, mais à qui la faute ?
Bon, nos médias semblent plus intéressés par la conférence de presse de F. Hollande qui n'a pas encore eu lieu. Je ne dénie pas l'intérêt de la parole du chef de l'état, simplement, il me semble que faire les gros titres sur une absence de parole et de passer sous silence ce qui a déjà été prononcé, c'est inquiétant. On n'est pas encore sortis du rythme Sarkozyste !
Je pense comme Gilbert (391) que le contre-budget en version plus condensée pourrait ainsi être diffusé plus facilement et largement ! là je viens d'en imprimer un exemplaire, super pour mes yeux, caractères suffisamment amples mais 24 pages en tout ! même recto-verso, dur dur pour en imprimer des quantités industrielles !
Sinon, que tous l'envoient à leurs députés PS ou EELV, par mail ! Yes !
Page 17 du contre-budget on peut trouver ceci : "3. Engagement de la sortie du nucléaire (arrêt de l’EPR et fermeture de Fessenheim)"
Ca me gêne car comme je l'ai lu sur d'autres sujets, les avis au sein de notre famille sont variés. Dans le programme on trouvera p19 ceci qui me parle plus : "Nous proposerons un débat public national immédiat sur la politique énergétique en France. [...] Il se déroulera sous contrôle citoyen de l’information jusqu’à la prise de décision et se terminera par un référendum."
Pour le reste je plussoie !
@seb
Le contreprojet est fait par le PG qui c'est toujours déclaré contre le nucléaire et pour la transition écologique. C'est le PC qui est plus réservé et donc le Front de gauche, mais il est bon aussi de respecter les différences entre les deux partis, ça enrichi le débat et sur ce point le PG a toujours été très clair.
Merci @ Antraigues pour le retour sur l'exemple des métiers inutiles qu'utilise Jean Luc dans le 12/13 de dimanche FR3, pris dans le flot des paroles, j'avais compris "... de distribuer des chiffres aux journalistes".
Je préfère de loin la version originale, avec les giffles et du coup moins d'accord sur leur inutilité !
Bon c'est fait, Hollande qui semblait hésiter entre ses convictions libérales et une posture socialiste (Cf. le discours du Bouget durant la campagne présidentielle) a donc décidé de revenir à ses premières amours libérales. Merci Jean-Luc pour ton analyse et les chiffres contenus dans ton billet. Tout cela est éclairant à plus d'un titre. La vigilance et la resistance s'imposent plus que jamais. Ne lachons rien !
A Sevran, le Front de Gauche dénonce la gestion municipale de Monsieur Gatignon.
Il n'y a rien a attendre d'une émission comme celle que fait le médiocrates Yves Calvi, ce guignol au nez de Pinochio. Il ne sert à rien de se lamenter, il faut les ignorer, le problème est qu'il ne reste plus beaucoup d'émissions qui ne fasse pas la promotion permanente du fric et du système, même sur Arte la neutralité a disparue, alors !
Je crois qu'il faudrait dénoncer ce racket qu'est la redevance télé, qui maintenant est due d'office et intégrée à la taxe d'habitation, j'en ai plein le dos de nourrir tous ces empaffés du PAF qui se foutent au propre comme au figuré de notre gueule.