16nov 12
Attaque de Moody's :
il faut résister !
La dégradation de la note de la France est une agression sans fondement contre notre pays.
Bien sûr que cette conférence de presse est davantage un aveu qu’un tournant. Pas en raison de son contenu. Il était dans le programme de la campagne électorale de Hollande. Bien sûr, tout ce social libéralisme était dissimulé derrière les simagrées du discours du Bourget destiné exclusivement à mystifier les nôtres. Mais la mise en scène fonctionnait comme un message solennel. Dorénavant il assume ! Et le faisant, il « proclame ». Après Merkozy voici Merkhollande. Et comme l’a démontré Ayrault qui parle allemand, dans la langue de Merkel, à une lettre près on passe du « fécond » à « l’effroyable » ! En attendant l’odieux est servi : le catéchisme libéral dans la bouche d’un président élu par la gauche, assorti de propos de comptoir sur les dépenses excessives de l’Etat !
La capitulation sans condition est enrobée de bobards
Je vais revenir sur la conférence de presse de François Hollande mardi. J'ai dit dans plusieurs médias ma consternation de voir le Président de la République revendiquer l'austérité avec le sourire. Je veux dire ma gène devant le nombre des bobards qu’il a accumulés pour justifier sa conversion pleine et entière à la doctrine économique et sociale de madame Merkel.
Sur l'Europe, nous avons eu droit à la répétition des refrains récités depuis le mois de juin dernier. Répétition ne vaut pas démonstration. « La nouvelle orientation » et « la nouvelle donne » dont Hollande nous rebat les oreilles n’est démontrée d’aucune façon et c’est même le contraire qui est prouvé. Toutes les décisions importantes prises par le Conseil européen depuis juin sont dans la continuité parfaite avec les orientations fixées depuis 2010 sous l'égide de Merkel, Sarkozy et Barroso. Cela n'a pas empêché François Hollande de revendiquer à nouveau de soi-disant « victoires ». Il a évoqué son fameux et imaginaire "Pacte de croissance" financé avec des lignes budgétaires déjà existantes. Mais cette fois-ci il a carrément revendiqué de surcroît comme acquis du Conseil européen des 28-29 juin « la mise en place du mécanisme européen de stabilité ». Aucun démenti dans la presse nulle part ! Les désintoxiqueurs professionnels par leur silence complice cirent les pompes en cadence. Car il s’agit d’un pur énorme mensonge. En effet le MES a été décidé et voté plusieurs mois auparavant. La France a ratifié le Traité sur le MES le 21 février à l'Assemblée nationale et le 28 février au Sénat, à l'initiative de Nicolas Sarkozy. Comment Hollande a-t-il pu l’oublier ? Les socialistes s’étaient majoritairement abstenus, contre son avis !
Le bidonnage a ensuite continué de plus belle quand Hollande a affirmé : « J'ai pu faire adopter par onze pays européens la taxe sur les transactions financières ». Comme ce n’est pas la première fois qu’il fait ce numéro sans être démenti par les désintoxiqueurs de presse, il s’est senti autorisé à refaire le numéro dans le cadre solennel du palais de l’Elysée. Pourtant je rappelle que l'accord politique en faveur de cette taxe a été réalisé en février 2012 à l’initiative de Merkel et Sarkozy. Les 9 Etats nécessaires à la mise en place de la taxe avaient alors affirmé leur décision commune d'engager une coopération renforcée en la matière (France, Allemagne, Italie, Belgique, Autriche, Espagne, Finlande, Grèce, Portugal). Ils ont été rejoints depuis par la Slovaquie, l'Estonie et la Slovénie, tandis que la Finlande s'est retirée. François Hollande n'est strictement pour rien dans cette affaire !
Cette tirade sur la réorientation de l'Europe s'est terminée en forme de vœux pieux : « Je me suis fixé l'objectif de régler les questions lancinantes posées à la zone euro, d'ici la fin de l'année. » Avec une chute en forme d'injonction paradoxale : « C'est par la solidarité et non par une austérité sans fin que seront atteints les objectifs impérieux de réduction des déficits. » Paroles verbales, bobard de fin de banquet. Car d’ici la fin de l’année tous les Etats doivent avoir fini de transposer la règle d'or budgétaire qui installe l'austérité dans la durée.
François Hollande a ensuite exposé son « choix du désendettement du pays ». « A marche forcée » selon ses propres termes. Et il a confirmé que « l'équilibre des finances publiques sera principalement atteint par des économies ». Un chapitre de sacrifices conclu par un couplet d’un genre très nouveau à gauche : une diatribe contre l’Etat ! Il a recyclé les plus grossiers poncifs libéraux contre la dépense publique. Et pour appuyer ce reniement, il aura fallu un nouvel enfumage, une entourloupe. François Hollande a ainsi affirmé : « La dépense publique atteint aujourd'hui 57% de notre produit intérieur brut. C'est beaucoup. C'est un record. Elle n'atteignait que 52% il y a seulement 5 ans. Nous devons être capables de faire mieux en dépensant moins. » Voilà une véritable manipulation. Tout d'abord les chiffres sont faux. Ce que ne vous ont pas dit les désintoxiqueurs professionnels. Dans la dernière statistique publiée par l'INSEE, la dépense publique représentait 56% du PIB en 2011. Et elle était de 52,6% du PIB il y a 5 ans.
La comparaison choc de Hollande est donc fausse de 1,6 points de PIB. Soit une erreur de 32 milliards ! C'est ennuyeux pour un texte écrit à l'avance lu par le Président de la République. Il faut donc en conclure que cette présentation était délibérément alarmiste. Mais le plus honteux dans sa soi-disant démonstration c’est qu'elle passe sous silence le fait que c'est la crise financière de 2008 qui a mécaniquement augmenté les dépenses publiques. La charge de la dette s'est accrue à mesure que se creusaient les déficits. Et les dépenses sociales se sont mécaniquement envolées avec la progression de la pauvreté et du chômage. La contraction de l'activité entraîne par exemple mécaniquement le versement d'un plus grand nombre d'indemnités chômage et le basculement d'un nombre croissant de personnes dans le RSA. Cela n'a donc rien d'une hausse incontrôlée ou orgiaque des dépenses de l'Etat dans la gabegie et l’incontinence !
D'ailleurs le ratio qui présente la dépense publique comme un poids par rapport à la richesse créée est absurde. Car la moitié de la dépense publique est destinée à la protection sociale des travailleurs et de leurs familles. Veut-il la supprimer ? Même cela ne voudrait rien dire. Que cette couverture soit socialisée ou pas, elle représenterait de toute façon une dépense dans l'économie du pays. Les gens devraient quand même s’assurer ! Et la preuve est faite que là où cette dépense est publique, comme en France, cela coûte moins cher que là où elle est privée. En voulez-vous un exemple pour vos disputes des repas du dimanche quand votre beau-frère de droite Jean-Geoffroy ou votre cousine social-libérale Marie-Réglisse voudront faire les malins ? Prenons alors l’exemple des dépenses de santé qui sont inclues dans les dépenses excessives montrées du doigt par Hollande. La France, grâce à un système public, y consacre 11% de la richesse nationale. Les USA, grâce à un système privé, y consacrent 17% de la richesse nationale. Cet exemple montre à quel point est malhonnête le procès fait à la dépense publique par François Hollande dans son numéro de petit converti au catéchisme libéral.
Mais les bidonnages ne se sont pas arrêtés là. Le pire est venu à propos de la « compétitivité ». Hollande a alors essayé de maquiller la hausse de la TVA annoncée par Jean-Marc Ayrault comme « une restructuration des taux de TVA ». Il a d'abord prétendu que la hausse de TVA décidée par Sarkozy représentait 12 milliards d'euros. Chiffre faux, à nouveau. Il s’agit de 10,6 milliards, ce qui est déjà bien assez. Mais il s'est bien gardé de dire que la hausse des différents taux décidée par le gouvernement représente 7 milliards d'euros. Donc à peine un tiers de moins que la hausse Sarkozy. Et non pas « moitié moins » comme il l’a prétendu. Cela représentera une perte moyenne de 260 euros par an et par ménage. Pour un smicard ce sera un quart d'un mois de salaire perdu sur l'année. Et cela touchera de manière aveugle les pauvres comme les riches.
Mais la grosse ficelle c’est d’avoir totalement passé sous silence la hausse massive du taux « intermédiaire » de TVA en n'évoquant que la TVA dans la restauration passée à 10 %. Ce taux intermédiaire, est déjà passé de 5,5 % à 7 % sous Sarkozy en 2011 ! Il concerne pourtant des services vitaux pour l'économie : les travaux de construction ou de rénovation des logements, les transports, les loisirs cinéma, théâtre, concerts mais aussi matchs, et enfin les services touristiques comme les hôtels et les locations de vacances. Le plus indigne là-dedans c’est que ça concerne aussi les médicaments non remboursés, qui sont de plus en plus nombreux. En l'espace de 3 ans, tous ces biens et services qui concernent le grand nombre verront donc leur taxation quasiment doubler en passant de 5,5 % à 10 %. Cela va être d'autant plus difficile pour les ménages les plus pauvres que cela représente beaucoup de dépenses absolument obligatoires, comme les abonnements des transports. Telle est la réalité profondément anti-sociale de la hausse de la TVA que François Hollande a « revendiqué au nom de l'efficacité et de la justice ».
A la fin des fins, pourquoi faire tout ce mal aux gens ? Pour financer un nouveau cadeau fiscal aux entreprises. Cela sans aucune garantie qu’elles passent cette nouvelle marge de manœuvre en salaires ou en investissement et pas en dividendes supplémentaires ! Et alors qu’il était question d’aider la compétitivité des entreprises industrielles exposées à la concurrence internationale, Hollande a lui-même vanté son caractère aveugle, non ciblé et surtout sans contrepartie ! « Elle sera simple, sans formalités administratives. Elle sera générale, utilisable par toutes les entreprises ». Et précisons que là où Sarkozy avait prévu de baisser les cotisations sociales patronales de 13 milliards, Hollande accorde un cadeau fiscal aux entreprises de 20 milliards. Cela signifie que les entreprises sont servies de 35% de plus en cadeau fiscal sans contrepartie par Hollande que par Sarkozy. Le tout pour un bénéfice social escompté tout à fait ridicule. En effet, Jean-Marc Ayrault en espère la création de 300 000 emplois en 2017. Cela représenterait une dépense fiscale de 67 000 euros en moyenne par emploi créé. C'est-à-dire beaucoup plus cher par exemple que la création d'un poste d'enseignant dont l’Etat paie le recrutement autour de 40 000 euros par an.
Je veux alerter sur une dernière déclaration de François Hollande qui est passée inaperçue. C'est peut-être la seule véritable annonce nouvelle du Président lors de cette conférence de presse. Après avoir évoqué les réformes institutionnelles issues du rapport Jospin, le Président a ajouté que « le gouvernement présentera une révision constitutionnelle qui comprendra aussi la réforme du Conseil supérieur de la Magistrature et la réaffirmation des principes de la démocratie sociale ». Hollande veut donc réviser la constitution sur le principe de la « démocratie sociale ». Pourquoi faire si ce n'est appliquer sa proposition d'accorder au contrat une autorité supérieure à celle de la loi ? Un projet que Hollande avait mis en sourdine pendant la campagne après que je lui ai répliqué sur le sujet en juin 2011. Pour vous inciter à la vigilance et vous préparer à la bataille sur ce sujet épineux, je vous renvoie à ma tribune sur le sujet publiée sur ce blog.
Peut-on penser en Panurgie ?
Nous venons de subir le passage d’un rouleau compresseur. Le rapport Gallois a été une occasion de bourrage de crâne désormais en croissance permanente dans les grandes transes de panurgisme médiatique. Pourtant il y a eu des voix dissonantes et elles ont contesté les prémices et le raisonnement du rapport. Peine perdue ! Si illustres qu’elles aient été, elles ont été traitées comme d’habitude en pareille circonstance : mépris parfois embarrassé et silence toujours plein de bonne conscience. La « compétitivité » est paraît-il un sujet de débat ? Quel débat ? Le problème est évident, le diagnostic partagé, la solution simple comme le bon sens ! Encore une fois donc, les mêmes qui prétendent ouvrir « débat urgent » l’ont eux-mêmes enterré dans un consensus aussi militant qu’intolérant !
Dans une période comme celle-ci, le plus grand défi pour notre gauche est de vaincre la résignation. Mais soyons lucides : le moment est plus rude que jamais. Cette déferlante médiatique nous a porté un rude coup ! En répétant sur tous les tons la doxa libérale sur le « coût du travail »,« la compétitivité », la politique de « l’offre » a marqué des points. Son premier objectif est atteint : empêcher de penser, abasourdir. Dans ce contexte la plupart des bobards de la propagande officielle passent pour des faits objectifs. Ils affirment et nous devons démentir. Les médiacrates ont joué leur sale rôle de deuxième peau du système en injectant sans trêve le même discours et la même grille de lecture des événements. Dans la conférence de presse à l’Elysée, ce fut caricatural. Il faut bien l’admettre, le seul qui posa une question impertinente ce fut Laurent Joffrin puisqu’il voulut connaître la réponse du chef de l’Etat à la thèse économique contraire à la sienne. Il précisa même qu’il se référait à l’avis de plusieurs prix Nobel d’économie ce qui était moins provoquant que de mentionner que c’est aussi le point de vue du Front de Gauche. Ce fut la seule et unique ouverture sur un autre ordre de raisonnement que celui mis en circulation par le président et la grande armée des répétiteurs. Si Joffrin n’avait pas été là, c’est comme s'il n’y avait qu’un seul point de vue en économie dans le monde et en France. Tous ses autres confrères posèrent soit des questions intimiste sans intérêt (exemple : « Comment ressentez-vous les critiques ») soit d’accompagnement de sa logique (exemple : « En chantant la vie en rose le soir des résultats est-ce que vous ne regrettez pas d’avoir sous-estimé la gravité de la situation »).
Pour le reste, les commentateurs « indépendants » avaient déjà rivalisé dans la nuance la semaine précédente : est-ce assez, faut-il en faire davantage, ou bien plus vite ou bien plus fort ? Limité à la confrontation entre « L’Humanité » et « les Echos » l’espace du débat est réduit comme jamais. Après le numéro de la conférence de presse dont les trucs de communication étaient des ficelles grosses comme des câbles, ce fut un nouveau concert : a-t-il été « jugé convainquant », s’en est-il bien sorti ? Et ainsi de suite. La bande des prétendus décrypteurs et autres désintoxiqueurs à deux balles a sagement regardé ailleurs pendant que pleuvaient les chiffres faux et les présentations biaisées du nouvel emballage de la soi-disant « restructuration de la TVA », de la part du PIB dépensée par l’Etat et ainsi de suite. Le président manipule les chiffres ? Oui, peut-être, mais il est tellement présidentiel ! Le président tronque les présentations. En fait, pour l’essentiel, le pluralisme médiatique en France n’existe plus. La réforme la plus urgente à faire pour la démocratie française est celle de celle de son système médiatique unilatéral. L’exemple du courage des gouvernements argentin et équatorien en la matière prouve que c’est possible. La libération des médias, en vue de permettre le pluralisme politique doit, bien sûr, trouver son chemin dans chaque pays, selon ses propres conditions, mais tous doivent y pourvoir. En France cette question touche directement à la condition sociale des journalistes et à leur précarisation croissante, au statut et aux pouvoirs des usagers de chaque média. Cette dimension du problème est au moins aussi importante que celle de l’identité du propriétaire du média lui-même qui monopolise d’habitude l’attention des critiques de gauche. Au point où j’en suis parvenu en observant ce qui se passe en France et dans le monde, je considère que c’est une des premières tâches de la révolution citoyenne, avant même la convocation de la Constituante par laquelle nous commencerons notre processus.
Notre contre-budget : un seuil de crédibilité
Pour vaincre la résignation c’est tout un traitement qui doit être appliqué. Parmi les remèdes figure en bonne place la preuve à donner qu’on peut faire autrement, que d’autres choix sont possibles et qu’ils sont réalistes, c’est-à-dire applicables. C’est ce que nous avons appelé, pendant toute la campagne présidentielle « la radicalité concrète ». Elle permet de franchir le seuil de crédibilité à partir duquel des gens décident de se mettre en mouvement, d’adhérer et de prendre leur part personnelle dans le combat commun. Agir de cette façon c’est aussi se préparer nous-même à faire face si les circonstances l’exigent. C’est dans cet état d’esprit que nous avons demandé à notre « chef économiste », Jacques Généreux et à Guillaume Etiévant, le président de la commission économique du Parti de Gauche, de préparer un « contre-budget ».
Au moment où le budget de l’Etat se discute au parlement, il nous paraissait essentiel d’aller plus loin que l’opposition ligne à ligne face au budget d’austérité du nouveau gouvernement qui se décidait. C’est la meilleure façon de montrer très concrètement à la fois que l'austérité n'est pas une fatalité et que nous savons comment gouverner autrement. Le budget d'austérité de Hollande et Ayrault pour 2013 n'est donc plus la seule solution qui existe. Une autre proposition budgétaire est désormais sur la table. C'est d'ailleurs la seule à ce jour. Bien sûr, vous n'en avez pas entendu parler sur TF1 et France 2, chez lesquels nous sommes interdits de journaux télévisés depuis l'élection de Hollande. C’est donc entièrement sur nous même que repose l’effort d’information. Je vous invite ainsi à diffuser largement ce contre-budget. Dans la semaine nous avons tenu neuf meetings dans le pays pour présenter ce projet. Les responsables nationaux du parti sont disponibles pour en tenir autant qu’il faudra. L’important est que le texte circule et que le nombre de ceux qui en partagent le contenu de façon consciente et éclairée aille en augmentant autour de nous.
Vous pouvez retrouver l'intégralité des mesures chiffrées de ce contre-budget dans la brochure complète de présentation qui est diffusée.
Mais je vous en dis ici quelques mots de présentation. Ils peuvent d’ailleurs vous servir si vous prévoyez d’organiser une réunion avec des amis sur le sujet. Ce contre-budget décline concrètement notre programme « L'Humain d'abord ». Il s'appuie sur une solide analyse macro-économique que Jacques Généreux a rappelée pour l’occasion. Vous en aviez eu l’essentiel dans l'appel des 120 économistes contre le Traité TSCG et l'austérité. L'austérité mènera à la catastrophe en France comme elle y mène déjà en Grèce, en Espagne et au Portugal. Nous proposons au contraire un budget de relance de l'activité. Il s'appuie sur deux puissants moteurs : l'investissement public et le partage des richesses. Notre budget est robuste et réaliste. D'ailleurs il « rapporte » plus qu'il ne coûte. Il permettrait ainsi de stopper la spirale d’appauvrissement de l’Etat. Nous proposons d’ailleurs d’économiser 20 milliards d’euros dès 2013 sur les intérêts de la dette qui s'élèvent à 47 milliards d’euros au total. C’est possible en faisant acheter des obligations d’Etat à taux très réduits au Pôle financier public dont nous proposons la création. Les banques publiques du Pôle pouvant ensuite se refinancer autant que de besoin auprès de la BCE. Nous pourrions ainsi rompre concrètement et rapidement l’actuel circuit absurde de la dette publique payée au prix fort aux banques privées.
Au total notre budget prévoit 130 milliards de ressources nouvelles. Cela représente une hausse du taux de prélèvement obligatoires de 5 points de la richesse nationale. Ce taux passerait à 49% de la richesse. Comme au Danemark. Nous l'assumons. Cette hausse serait bénéfique à l'économie car elle est concentrée sur les montagnes d'argent qui dort aujourd'hui dans le pays. Alors que les banques sont gorgées d'argent par la BCE et les Etats et que les actionnaires font exploser leurs dividendes, cet argent ne se retrouve nulle part dans l'économie réelle. Ni dans les poches des ménages, via les salaires, ni dans l'investissement productif qui est au point mort. Notre budget prend cet argent qui dort pour le réinjecter utilement dans l'économie. Je vous en donne quelques exemples. Nous proposons de supprimer les niches fiscales sans utilité économique, sociale ou écologique pour 42 milliards sur 62 milliards de niches au total. Seraient également supprimées les exonérations de cotisations sociales qui ont montré leur inefficacité, à hauteur de 20 milliards sur la trentaine de milliards d'exonérations. Nous proposons un véritable impôt sur le revenu à 14 tranches et un revenu maximum avec tranche à 100 % au-delà de 20 fois le revenu médian. Nous considérons qu'au-delà de 20 fois ce que gagnent la moitié des Français, l'accumulation de revenus par une même personne n'a plus d'utilité sociale et économique. Notre impôt sur le revenu taxerait effectivement les revenus du capital comme ceux du travail. Au total, il rapporterait 20 milliards d'euros supplémentaires. Nous proposons aussi une TVA à 33% sur les produis de luxe et une surtaxe des hautes transactions immobilières qui rapporteraient 9 milliards au total. Autre mesure importante, elle concerne la lutte renforcée contre la fraude et l'évasion fiscale. Cela permettrait de récupérer 7 milliards d'euros dés 2013 sur les 25 milliards de fraude actuellement estimés.
Ces recettes permettraient de financer 100 milliards d’euros de dépenses nouvelles dés 2013 au service du progrès social et écologique. Nous proposons d'augmenter de 20% les investissements publics pour enclencher la planification écologique. Cela serait possible en doublant les dotations d’investissements aux collectivités locales. Car ce moteur principal de l'investissement public est aujourd'hui mis à l'arrêt par le gouvernement. Ces moyens nouveaux permettraient aux collectivités d'agir dans le plan massif d’investissement pour les énergies renouvelables que nous voulons doter de 9 milliards d'euros de moyens nouveaux de l'Etat. Nous voulons également affecter 2,5 milliards pour permettre la mise aux normes énergétiques de 700 000 logements et bâtiments publics. Et investir 1,9 milliards d'euros dans le développement des transports ferroviaires, fluviaux et côtiers. L'autre grand axe de notre plan d'investissement public concerne le logement. Le but est de financer la construction de 200 000 logements sociaux par an, comme dit et répété pendant la campagne électorale.
Notre contre-budget place aussi l'éducation et la culture en tête. 14,9 milliards sont mobilisés au total dès 2013. Nous pourrions ainsi financer la scolarité obligatoire de 3 à 18 ans, la relance de l'enseignement professionnel public et la hausse des bourses. Nous créerions aussi 5 000 postes pour l'enseignement supérieur et la recherche en réalisant la première tranche d'un plan de doublement de ce budget en 5 ans. Nous financerions aussi la mise en place d'un véritable service public de la petite enfance avec la création de 100 000 places en crèches. Enfin nous porterions le budget de la culture à hauteur de 1,5 % du budget de l'Etat, là où il est redescendu aujourd'hui en dessous du fameux seuil de 1 % qu'il avait atteint sous Lionel Jospin.
Comme le but économique de ce contre-budget est la relance de l'activité, il prévoit de soutenir aussi fortement le pouvoir d'achat populaire. Grâce au Pôle financier public, la hausse du SMIC à 1 700 euros bruts ne mettrait pas en péril les entreprises. Notamment les plus petites qui retrouveraient des marges de manœuvre en trésorerie qui leur font aujourd'hui cruellement défaut. Nous augmenterions fortement les minimas sociaux pour les relever au dessus du seuil de pauvreté et les indexer à l'avenir sur le SMIC. Enfin nous revaloriserions le point d’indice des fonctionnaires pour rattraper la perte de pouvoir d'achat accumulée depuis 2000. Et nous titulariserions les 800 000 précaires de la fonction publique. Une mesure qui ne coûte rien la première année. Cela permettrait même d'économiser dans un premier temps les dépenses récurrentes de gestion et recrutement de non titulaires ainsi que la couverture chômage que l'Etat paye quand il se débarrasse périodiquement des précaires.
Ça sent le gaz !
Le lobby du pétrole tourne à plein régime en faveur du gaz de schiste ! Tout le monde est contacté et les amis anciens ou nouveaux se mettent en mouvement. D’où le retour de Rocard déclarant la France « bénie des dieux » du fait des miracles que le schiste fera pour elle ! Ce n’est donc pas une surprise que le bottin du lobby patronal en fasse autant. Voilà pourquoi dans son rapport remis à Jean-Marc Ayrault lundi 5 novembre, Louis Gallois appelle à poursuivre les recherche pour « l'exploitation » du gaz de schiste.
Gallois écrit que « l’exploitation du gaz de schiste soutient l’amorce de réindustrialisation constatée aux États-Unis et réduit la pression sur sa balance commerciale de manière très significative ». Brave soldat Louis Gallois ! Il ajoute la fuite en avant productiviste à la fuite en avant libérale contre le soi-disant "coût" du travail. C’est la ligne du MEDEF et de l'UMP. Mais des socialistes comme Montebourg ne sont pas en reste. J’ai déjà mentionné Michel Rocard. Celui-là a carrément humé un grand coup de gaz avant de déclarer au journal Le Monde : « La France est bénie des dieux. Pour l'Europe, elle serait au gaz de schiste ce que le Qatar est au pétrole ». C’est Plantu, lauréat du prix de la liberté de la presse au Qatar, qui va être content !
Comme vous le savez tous, le Front de Gauche s'oppose à l’exploitation des gaz de schiste. Nos camarades sont très mobilisés sur le sujet à travers tout le pays. Nous partons d’un constat : à ce jour, les techniques d'exploration et d'exploitation du gaz de schiste sont absolument anti-écologiques. La fracturation hydraulique est la seule méthode connue. Elle consiste à injecter d'immenses quantités d'eau mélangée à des produits chimiques pour fracturer le sous-sol et libérer les gaz ou les pétroles de schistes. C'est un désastre environnemental comme le démontre l'expérience en Amérique du Nord. Cela provoque une pollution des sols et nappes phréatiques absolument inadmissible. Ces dégâts écologiques sont désormais bien compris par la population et les élus locaux. L'opposition est donc très large. Cette mobilisation a permis d'engranger de premier succès. Ainsi, François Hollande a été contraint de s'opposer à la fracturation hydraulique. Il l'a dit lors de la conférence environnementale 14 septembre dernier : « Dans l’état actuel de nos connaissances, personne ne peut affirmer que l’exploitation des gaz et huiles de schiste par fracturation hydraulique, seule technique aujourd’hui connue, est exempte de risques lourds pour la santé et l’environnement ». En conséquence, il a demandé à la ministre de l'écologie de « prononcer sans attendre le rejet des sept demandes de permis déposés auprès de l’Etat ». C'est une première victoire à mettre au crédit de la mobilisation écologiste et citoyenne. Mais elle est insuffisante. Car le rejet des sept demandes de permis ne règle absolument pas la question des dizaines d'autres permis déjà accordés par le gouvernement Fillon. Ceux-là aussi doivent être annulés.
Mais au-delà des problèmes que soulève la technique d'exploration ou d'exploitation, nous rejetons le recours au gaz et pétroles de schiste. Défendre le recours à ces ressources est un archaïsme. Je m'explique. Le gaz et le pétrole, même de schiste, sont des énergies carbonées. Leur utilisation émet des gaz à effet de serre. Or l'impératif écologique est de réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre. C'est absolument indispensable pour ne pas aggraver le réchauffement climatique. Bien sûr la France n'y parviendra pas seule. Mais elle doit montrer l'exemple. L'accent doit donc être mis sur les économies d'énergie. Par exemple, le gaz est beaucoup utilisé pour le chauffage. Le meilleur moyen de réduire la facture de gaz n'est pas de recourir au gaz de schiste. C'est de mieux isoler les bâtiments et de développer d'autres systèmes de chauffage, notamment par la géothermie. Ce qui permettrait aussi de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Et donc de joindre la réponse écologique à la réponse sociale. Quant à la production d'électricité, mieux vaut se passer des centrales au gaz, comme de celles au fuel, et se tourner vers d'autres énergies, non émettrices de gaz à effet de serre. Plusieurs sont à notre portée, qu'il s'agisse de l'éolien ou du solaire mais aussi de la géothermie ou de l'utilisation des énergies de la mer. Bref, l’exploitation des gaz de schiste c’est à la fois un crime écologique, un archaïsme énergétique et une paresse intellectuelle et technique.
Bonjour, j'ai malheureusement raté le discours de hier soir. Quelqu'un sait il si il existe un lien pour le revisionner?
Merci d'avance
Magnifique meeting hier soir, émouvant et drôle par moment. Dommage du peu de vues sur le net, pourtant il mériterait d'être beaucoup plus entendu, car Jean-Luc Mélenchon nous offre une vrai stratégie pour l'avenir. Chacun d'entre nous est impatient de voir la révolution citoyenne en marche, pourtant il semble malheureusement que nous devrons attendre encore un peu (et notamment l'élargissement de la base FdG aux socialo-déçus et aux verts). " qu'il est cruel le temps de l'histoire...". A nous de ne rien lâcher, que ce soit sur l'ineptie de l'ayrauport NDDL, les luttes sociales, le budget, les médias, la démocratie, le gaz de schiste où les 2 poids 2 mesures dans le conflit israelo-palestinien (liste non exhaustive). Personnellement, quand je suis en colère (contre un journal, un vote du député PS local, un dysfonctionnement aux urgences de l’hôpital faute de moyens) je prends ma plume et le fait savoir !
Juste avant de partir pour la manif de Notre-Dame-des-Landes, une petite remarque sur les médias. Ils en parlent bcp, ça les intéresse mais un copieux silence sur la participation du PG et d'autres forces du FdG et sur la présence de Mélenchon. Pourquoi, pourquoi? ça devrait pourtant les passionner en pointant la division au sein du FdG entre les communistes et les autres. Et bien rien.
Pourquoi? Parce que cette action est perçue de façon positive par une partie de l'opinion et montre les engagements écologistes profonds du PG. Il est donc hors de question d'associer Mélenchon à ce combat. Les Médias ont décidé, chacun son rôle, NNDL, c'est pour les pontes d'EELV, c'est même réservé à eux, eux qui participent au gouvernement qui veut construire cet aéroport. La démocratie réduite à une mascarade, et du fait des médias et aussi des politiques comme ceux d'EELV qui devraient se féliciter de la participation d'autres forces politiques. Non comme des gamins à faire les marioles devant les caméras. Il va s'en dire que ce soir on aura un autre point de vue, celui de ceux qui dénoncent la récupération du mouvement par les politiques et voilà le tour sera joué.
@ 98 Sophie dit:
"Ah, si, d'un coté vous parlez des seules dépenses de santé alors que mes chiffres concernent l'ensemble des dépenses SS. Bon, j'envoie quand même."
Non Sophie, on n'envoie pas des conneries, si un chiffre est donné par Jean-Luc Mélenchon, croyez le, il est très bien informé, les chiffres que nous donnons chez nous sont justes et vérifiables au contraire des autres qui mentent comme ils respirent.
La sécurité sociale c'est aussi les retraites des vieux travailleurs, les caisses d'allocations familiales, les indemnités journalières de maladie, les accidents du travail et maladies professionnelles, et enfin la santé les médicaments, les consultations, les hospitalisations, etc…
D'autre part, j'ai fait un rêve, j'ai rêvé que je gagnais le gros lot à l'euro million, j'ai rêvé qu'avec ce gain nous créions un journal, j'ai rêvé que ce journal de gauche attirait les meilleurs plumes, il était gratuit et tirait à 3 000 000 d'exemplaires, j'ai rêvé que c'était les jeunes de nos cités qui le distribuaient partout en France au lieu de dealer la drogue et qu'il gagnait autant d'argent de cette manière là, j'ai rêvé que le peuple des travailleuses et travailleurs de France le lisait tous et que de ce fait ils ne regardaient plus la télévision.
Enfin ce n'était qu'un rêve, je ne crois pas en vous "mon dieu" mais faites que je gagne, je vous le promets, je créerais ce journal si indispensable à notre cause.
@98 Sophie
La Sécurité Sociale comporte trois branches : la branche famille, la branche maladie et la branche retraite. Les cotisations portent sur les trois branches, mais seule la deuxième branche est consacrée exclusivement à la santé.
Bonjour Amis,
Extraordinaire meeting hier soir du PG. Jean-Luc vous nous redonnez une pêche d'enfer en ces temps si difficiles pour notre gauche. Votre discours était époustouflant de combativité et de réalisme ! Bravo à tous les participants !
C'est bien gentil de dire la vérité sur le PS, mais il faut assumer. J'ai entendu dire que pour les municipales, la discussion est encore en cours au sein du FdG, mais que pour l'instant, seule dans les communes de plus de 100.000 habitants, une liste FdG serait faites et que pour les autres, il y aurait des listes d'union avec les PS. Non, non et non ! Au premier tour, pas de liste d'union avec le PS, il doit y avoir des listes FdG partout en France. Le FdG n'est pas la voiture balai du PS ! Les communistes doivent le comprendre et l'admettre. Où ils sont véritablement avec le FdG ou ils disent clairement qu'ils veulent garder leurs postes d'élus pour garder leurs pépètes. C'est pas la peine que le militant de base rame et perde son temps de loisirs à militer pour le FdG en expliquant toujours en encore pourquoi on ne peut pas faire confiance à la politique sociale-libérale du parti dit "socialiste" pour faire ensuite campagne pour que le PS soit élu !
Bonjour,
C'est toujours avec impatience que j'attends le billet de Jean-Luc !
PME (et toutes les entreprises) et le SMIC à 1700 euros. Ne pourrait-on pas imaginer un système de calcul des cotisations sociales de chaque entreprise qui relie le bénéfice de l'entreprise à chaque employé qu'elle fait vivre ? Relier la valeur ajoutée crée par l'entreprise aux nombre d'êtres humains qui y travaillent et y corréler les cotisation sociales serait ainsi plus juste (peu de valeurs ajoutée et beaucoup d'employés = peu de cotisation, voir exonération etc.)
Est-ce techniquement possible ? Jacques Généreux ?
Quand au PS, j'ai voté Hollande comme nous l'a demandé Jean-Luc, et je n'ai aucun regret. Je n'avais alors aucune illusion sur le PS, mais stratégiquement, on s'est débarrassé de Sarkozy mais le PS est mis devant ses contradictions, ce qui devrait faire réfléchir aujourd'hui une bonne partie de l'électorat de Hollande qui doit décidément se dire qu'il n'a pas voté PS pour ça. ça craque déjà avec les verts !
Liberté, égalité, fraternité !
Quousque tandem Socio-liberali abutere patientiam nostram ?! Non je ne me prends pas pour Cicéron mais ma citation, modifiée pour l'occasion, correspond à l'exaspération que nous pouvons ressentir devant la mauvaise foi caractéristique des sociaux-liberaux et de leurs porte-parole. La médiacratie comme se plait à le dire Jean-Luc Mélenchon fabrique un brouillard qui fait passer des sornettes pour une vérité objective. Comme je l'ai vu dans certains commentaires, certains d'entre nous regrettent d'avoir suivi voté Hollande. En fait nous savions ce qui allait se produire, aucun d'entre nous n'y croyait et je pense que certains ont pensé que la politique néolibérale de Hollande mettrait un certain temps à se mettre en route alors que celle de Sarkozy avait été déjà organisée de longue date. Retarder la mise en oeuvre ? Bon certains points, comme le gaz de schiste, par exemple auraient été à coup sûr passés à la trappe (en exploitation) sous Sarko, c'est toujours ça de gagné.
Mais il va bien falloir se fâcher pour de bon. Quand j'entends (et je lis) nos journalistes : "la mobilisation du 14 Novembre était moins importante en France qu'ailleurs", la réponse est toute trouvée. Il y a encore des Français qui ont du travail et qui craignent pour ce travail, qui ne descendront pas dans la rue de peur des représailles toujours possibles de la part de certains patrons. Avec 25% de chômeurs l'Espagne a plus de facilité pour mobiliser car la crise est vraiment présente et tous voient bien que le chômage leur pend au bout du nez ! Faudra-t-il qu'on en arrive à cette situation pour que nos concitoyens en aient vraiment assez ? Quand je vois que certains, sur certains sites en cours de fermeture ont l'air de croire encore que le gouvernement de Ayrault va faire quelque chose pour eux, cela fait mal.
La CICE ne pourra pas être modifiée de façon à en faire profiter les PME qui ont besoin d'investir et les plus grosses entreprises n'y verrons qu'un moyen d'augmenter leur capital et de la redistribuer à leurs actionnaires, pas directement, à la vue de tous, mais cela se fera car ce n'est pas l'assemblée de gaudillots du pouvoir qui aura le courage d'exiger sa bonne utilisation.
Camarades, le contre-budget du Front de Gauche tombe à point est c'est un outil que nous pouvons utiliser pour expliquer et pour convaincre. La pédagogie est indispensable : c'est le moteur de la lutte contre l'infâme bourrage de crâne de la Droite, dont...
jeannine de sete - 80 :
"c'est exprès que les sujets sensibles tels que mariage pour tous et vote des étrangers n'ont pas été votés sitôt après l'élection. Pendant que les discussions portaient sur ces questions de société, le gouvernement se dépêchait de passer tout sur l'économie"
Tout à fait. Cependant, aucun parti à gauche ne mène aucun débat sur ces questions de société. Malheureusement, ces points sont donnés pour naturellement acquis à gauche. Ceux qui émettent le moindre doute là-dessus sont immédiatement traités de fachos ou de réacs.
Bonjour,
C'est gentil d'insister sur la caractère exceptionnel du meeting de J-L Mélenchon, façon d'exciter encore plus notre déception à nous les empêchés, les éloignés....Je ne peux penser un seul instant que tout ne sera pas fait pour nous permettre de le visionner sur la Télé de gauche, ou sur le site du PG national, ou ici même...Soyons patients et attendons!
Pour l'heure, rares sont les médias qui annoncent la présence de J-L Mélenchon à NDDL!
@ 73 Denis F
Merci à Sophie 64 d'apporter de l'eau à mon moulin, je me tue à dire, depuis maintenant trop longtemps, que le maintien dans la zone euro est une camisole de force pour la France,
Je ne souhaite pas ton décès, mais cette camisole pour l'enlever il faudrait un projet sur l'Europe. Quelle europe, celle des marchands ou celle sociale, avec autant de lois qui régissent les conditions des salariés que celles qui structurent l'économie.? Qui va avoir la bravoure ou le courage de s'opposer pas à Merkel, qui une commise d'office, mais au libéralisme et à la social-démocratie ?
Il ne t'a pas échappé, que pour garder leur suprématie, les Allemands ont intérêt à garder la monnaie unique, ils ne veulent pas que la Grèce, l'Espagne, l'Italie, le Portugal,la France sorte de cette monnaie ; Sortir ces pays aurait la conséquence de réévaluer le Mark et de dévaluer les autres monnaies. Dans ce cas, la compétitivité allemande serait mise à rude épreuve, et on verrait alors Merkel obliger de prendre des mesures drastiques similaires aux plans d'austérité quelle impose ailleurs. Reste pour nous à faire face alors aux prix des matières premières payées en dollars qui auraient augmenté au prorata de notre dévaluation.
Bravo à l’équipe économique du Parti de Gauche pour l’élaboration de ce contre-budget et bravo à tout l’ensemble du Front de Gauche pour le faire circuler et le rendre logique et nécessaire dans cette crise causée par la mafia financière.
Jean-Luc dit avec raison qu’il faudra commencer par réformer la médiacratie composée majoritairement de chiens de garde de cette mafia susnommée. En effet, les français sont matraqués quotidiennement par le TINA libéral et mortifère alors qu’ils devraient tous réagir par le bon sens de la même manière que le cuistot malien cité par Jacques Généreux lors de la conférence de presse organisée pour expliquer notre contre-budget.
Je ne me fais aucune illusion de la manière dont sera traité cette étude de budget dans les chenils des banksters. Au mieux ils n’en parleront pas ou peu, au pire ils vont tout faire pour le ridiculiser et le rendre utopique chez nos concitoyens lobotomisés.
Entièrement d'accord avec Nicole RIOU (107). Perso pour les municipales, je compte bien faire gicler le maire socialiste en place dans ma commune alors il y a intérêt à ce qu'il y ait des candidats labellisés 100 % FdG sinon terminus je ne marche plus dans la combine. On a fait l'effort au deuxième tour d'aller voter Hollande tout en sachant que cela ne nous serait pas profitables (dans l'immédiat mais à long terme, on prendra notre revanche). Maintenant au FdG de se démarquer très franchement vis à vis du PS comme il se doit pour apparaitre aux yeux des citoyens (surtout ceux les plus exposés aux traitements indignes) comme les seuls ayant un programme viable, applicable de suite et avec comme résultat l'amélioration immédiatement visible des conditions de vie des gens !
Le FdG, c'est nous, à peu de chose près : que tous qui sont plus ou moins dans les idées du FdG y adhèrent : cela permettrait de peser sur les médias qui nous considèrent comme des empêcheurs de magouiller en rond. Après nous disposons d'outiles comme le contre-budget pour expliquer à tous les socialistes décus par le programmme Hollande-Ayrault qu'il y a une autre alternative. Ce ne sera pas facile car PS et médias conjugués ont un poids qu'il v aêtre difficile à repousser. Aussi, retroussons nos manches et avanti popolo !
Dans l'interview d'André Chassaigne à FR3 Auvergne (à 5'58"), André indique que mardi le groupe qu'il préside à l'assemblée décidera vraisemblablement de l'abstention sur la loi de finances 2013 (le budget). Il reste donc quelques jours pour faire savoir à nos élu-e-s que ce n'est pas possible. Cela nous assimilera aux yeux de la population au PS et ne fera qu'augmenter auprès de celle-ci l'idée que décidément il n'y a plus que le FN comme recours. De plus nous avons suffisamment dit que le vote du PS, sur le MES, en abstention au printemps dernier était un vote manque de courage, pour que nous donnions cette image désastreuse de notre front de gauche, obérant du même coup, le rassemblement populaire qu'appelle de ses voeux Pierre Laurent pour les propositions du front de gauche.
Bonjour à tous les ami(e)s!
Un grand merci à Pascale le Néouannic, à Jean-Luc Mélenchon et à tous ceux qui travaillent à la réalisation de la Télé de Gauche pour ce brillant meeting hier dans le gymnase bondé de Japy. Grâce à l'indispensable outil de communication qu'est internet des centaines de militants ont pu faire une riche provision d'arguments tout en emmagasinant l'incroyable énergie qui se dégage de ce genre de rassemblement. Le discours de Jean-Luc était d'une telle richesse et d'une telle profondeur qu'il faudra le réentendre au moins une fois pour bien s'approprier les thèmes qu'il a évoqués tout au long de la soirée.
Etant donné l'omerta médiatique dont est victime le Front de Gauche, l'organisation de réunions publiques aux quatre coins de la France ne serait-elle pas l'un des meilleurs moyens de diffuser nos idées tout en galvanisant nos concitoyens? Tous les ingrédients de la mobilisation citoyenne sont là, mais je pense que les militants, et à plus forte raison les sympathisants, ont besoin de ce genre d'événement pour déployer toute l'activité dont ils sont capables. Que cela serait grandiose d'organiser un peu partout dans l'hexagone des marches citoyennes contre l'austérité suivies de meeting sur les places publiques, comme autant de reproductions plus modestes de l'incroyable réussite de notre marche du 18 mars dernier. Il faudrait y réfléchir d'ici le printemps prochain d'autant plus que la situation risque alors d'être explosive puisque une nouvelle attaque des spéculateurs sur l'euro et sur les dettes souveraines ne fait aucun doute (dixit l'économiste Jacques Sapir).
En forme de clin d’œil à Léon Trotsky et au camarade Jean-Luc qui pensent, non sans raison, que "l'histoire est lente et cruelle", je viens de lire cette phrase formidable de Jean Jaurès qui semble nous être destinée : "L'histoire enseigne aux hommes la difficulté des grandes tâches et la lenteur des accomplissements, mais elle justifie l'invincible espoir" (Discours à la Jeunesse, Albi, 30 juillet 1903). Que personne ne perde espoir, le meilleur reste à venir.
Vive la Sociale!
@114 citoyenne21
Au sujet des votes socialistes ou abstention. Comment va- t-on faire quand des candidats Fdg ou PC vont nous demander nos suffrages, puis entreront dans la majorité municipale, comme à Montpellier par exemple? Il faut absolument et résolument sur le plan local agir comme au national : pas de présence de FdG à un exécutif local qui ne soit pas dirigé par un Fdg.
@ 112 jean ai marre dit:
Je ne souhaite pas ton décès,
Merci jeune homme !…
mais cette camisole pour l'enlever il faudrait un projet sur l'Europe.
Il ne s'agit pas de l'Europe mais des identités qui la compose, et en particulier la France !… Ressortons le marteau à enfoncé les clous : nous devons battre notre monnaie chez nous, puisque nous ne pourrons pas à nous seul faire changer ni le traité de Maastrich qui défini les statuts de la BCE, ni encore moins celui de Lisbonne qui vient le conforter,ne comptons pas sur le "Goldman-chief" de la BCE pour y changer quoique ce soit, et nous serons bien aise de l'avoir fait antérieurement, car à n'en pas douter l'euro s'écroulera tel un château de carte qu'il est devenu dés la sortie des PIGS de la zone euro ; et comme il n'est jamais bon d'être à la remorque des autres, soyons les précurseurs.
Quelle europe, celle des marchands ou celle sociale, … ?
Voir l'humain d'abord chapitre 7 page 67 !…
Il ne t'a pas échappé, que pour garder leur suprématie, les Allemands ont intérêt à garder la monnaie unique,
C'est la base de toute ma réflexion …
ils ne veulent pas que la Grèce, l'Espagne, l'Italie, le Portugal,la France sorte de cette monnaie ;
Non seulement les Allemands ne veulent surtout pas que nous sortions de la zone euro, mais il le craignent, car à l'évidence si cela arrivait, ce qu'il n'est pas interdit de croire, ils se retrouveraient dans une situation bien pire que celle des PIGS, les relents de 1930 expliqués par notre camarade CHARPAL-65- sont bien en gestation.
… Reste pour nous à faire face alors aux prix des matières premières payées en dollars qui auraient augmenté au prorata de notre dévaluation.
De quelle dévaluation parles tu camarade ? je crois que tu inverses le processus, c'est l'Allemagne qui se retrouvera dans l'obligation de dévaluer son Deutchmark si nous sortons de l'euro afin de ne pas s'écrouler en perdant sa capacité à exporter, et vu l'état de misère du petit peuple allemand je n'ose à peine imaginer ce qu'il se passera pour la grande bourgeoisie de la Rhur et de Bavière.
Et pour finir, je suis viscéralement anti fédéraliste, pour l'être il suffit de regarder ce qu'il se passe et ce que sont les USA, pour ne parler que d'eux, je suis pour une alliance des nations au sein d'une Europe unie autour de principes tels que Liberté-Égalité-Fraternité.
Bonjour Camarade, Ton billet fait plaisir et est une belle synthèse de désintoxication et de proposition. Ce travail ainsi que tout ce qui a déjà été fait (contre-budget) et reste à faire car en cours (travaux sur l'écosocialisme) ou à venir (votre congrès) vont dans le bon sens. Toutefois, les récentes mobilisations démontrent à mon sens une "atonie" des nôtres. Il n'y a pas eu "prenez le pouvoir", mais "déléguez le pouvoir" ce printemps. Aux législatives, le peuple (notamment celui se revendiquant de gauche) n'a pas pris des garanties et des bastions ont été préservés de la vague rose palote et consorts avec 7%. Il faut malgré la belle campagne présidentielle et les près de 4 millions de voix conserver ce fait en tête. Nous devrions, et toi le premier comme porte parole et co-président du PG, soutenir, de manière disciplinée, l'action des groupes parlementaires pour l’actuelle période 2012/2013. En effet, le groupe CRC au sénat défend des positions votées notamment avec le PS et EELV (et avant septembre 2011 avec les sénateurs PG) ou encore proposées. Pierre Laurent a raison avec nos parlementaires d'avoir une "soutien critique" à l'actuelle majorité politique puis que nous sommes les "ayants droit" de la victoire contre le Sarkozysme. Les travaux en cours par les formations du FdG et la réalité à venir de la politique de la majorité gouvernementale doit permettre de rallier les électeurs déçus de l'hollandisme. En effet, nombreux sont ceux qui encore font confiance ou "délèguent" encore à ce "nouveau" gouvernement. L'échec fin 2013 de cette politique, laquelle ne pourra être considérée comme un legs du Sarkozysme, permettra de cliver d'avantage ; la dynamique sera fin 2013/2014. Travaillons en ce moment à nos propositions d’alternative politique et laissons nos parlementaires prendre date des renoncements en votant contre (ex. TSCG) ou en s'abstenant s'ils ne sont pas entendus. Il faudra qu'à compter 2014, le FdG en ordre, après les différents congrès, les parlementaires soient à l'entour disciplinés à défendre une alternative politique. Rêvons après avoir dépassé le PS aux européennes de 2014, à une victoire aux régionales provoquant un appel au FdG, une dissolution anticipée et une majorité parlementaire FdG en 2016 (pour la loi sur la presse et notre premier budget), en 2017 la Présidentielle puis la Constituante : La Révolution en marche!
J'entends que certains ici ou là regrettent d'avoir voté PS, mais avions nous le choix ? Est ce qu'on vote pour se faire plaisir ?
Je vous rappelle qu'en face de Hollande il y avait Sarkozy et que l'objectif de celui-ci, lors d'un second quinquennat, c'était la destruction pure et simple de la sécurité sociale, pour l'école c'était la diminution constante des personnels et le retour de l'apprentissage à 14 ans etc etc. Même si nous n'avions pas d'illusions sur Hollande, au moins nous savions que le rapport de force pouvait limiter les dégâts, encore faut-il que ce rapport de forces existe et pour l'instant c'est le MEDEF, les pigeons, les mèdecins libéraux qu'on entend. Rappelez qu'un gouvernement PS(et encore moins celui ci) ne fait rien sans un mouvement social puissant qui pousse derrière. D'autre part, je ne mélange pas la politique locale (et sa faiblesse de marges de manoeuvre) et ce qui se passe au plan national. Au plan local, je considère qu'il peut y avoir accords avec le PS sur des projets concrets, ce qui n'empêche pas d'ouvrir sa gueule si nécessaire. Tout cela dépend du positionnement des élus locaux sur des sujets locaux! Désolée mais je préfère une région à gauche qui propose par exemple la gratuité des transports pour les chômeurs qu'une région à droite.
Concernant la panurgie médiatique organisée, imaginons qu'ait existé depuis le début des années 80 un réel pluralisme démocratique ; à quoi aurions nous assisté sur les plateaux de TV, rien que pour les questions économiques ? Eh bien nous aurions eu, à chaque fois, quatre personnes, de niveau de compétences et avec un temps de parole strictement indentiques, et interdiction absolue d'interrompre celui qui parle, de façon que le citoyen puisse en toute sérénité intellectuelle se faire son opinion, en toute connaissance de cause. Pourquoi 4 personnes ? Parce qu'il y a en économie politique 4 écoles principales différentes. Un représentant du dogme ultra libéral (inutile de faire un dessin), un représentant du libéralisme classique (là une petite explication : il s'agit de gens comme Jean-François Kahn, farouchement opposés à la dictature des marchés, à l'économie de casino et aux inégalités abyssales du capitalisme sauvage. Ils sont de droite ou centristes, mais on le droit de vivre et sont bien moins obtus que les ultras), un représentant du keynésianisme (déjà beaucoup plus progressistes, ils sont pour les politiques de relance, de dépenses publiques et ennemis des rentiers. "Il faut euthanasier la rente" a dit Keynes) et enfin un économiste marxiste. Je suis absolument convaincu que si ce pluralisme avait été mis en pratique, on en serait pas où nous en sommes, car le lavage de cerveau qui a mis par terre la démocratie, aurait été ipso facto impossible. Il faut se rendre compte que pendant des décennies une seule école sur 4 a monopolisé la parole. Quel supplice d'entendre ces margoulins débiter leurs sornettes, sans que personne ne leur cloue le bec ! Imaginez, par exemple, tous ces C dans l'air où les experts en mensonges auraient continuellement été contredits, faits et chiffres à l'appu,i par les 3 autres (ces 3 courants qui, unis dans la Résistance, ont élaboré le programme du CNR). Vous me direz certes que tous ne régardent pas ces émissions, mais tous les citoyens qui auraient compris l'imbécilité et la nocivité de l'ultra libéralisme auraient eu tous les arguments pour, dans leurs contacts quotidiens, faire oeuvre utile de pédagogie citoyenne.
NB : cela étant, il faut faire connaître par tous moyens (à commencer par internet) notre contre budget, qui montre qu'un autre monde est possible, bien meilleur que l'horrible monstre choyé par la droite dure et la gauche molle !
@ Armand Barbentane
Ton analyse est en phase avec le souffle d'hier soir. En effet ton énonciation de la feuille de route est beaucoup plus constructive que de faire croire qu'une des composantes du FdG, le P.C. ne pense qu'aux élections de 2014, pour projeter qu'ils feront tout pour sauver qqs élus de s'allier avec les Solférinos, de Maastricht au TSCG, ces derniers ont choisi et depuis longtemps..
Tu parles d'une certaine " atonie " des nôtres et comme beaucoup ont pu le constater le 14, la mobilisation n'a pas été à la hauteur des enjeux : contre l'austérité et surtout avec le Budget du P.G.aurait dû mobiliser Pour construire une alternative par les luttes telles que le mouvement politique pouvait s'étendre. " Vaincre la résignation"'dur dur surtout quand certains ne pensent qu'aux élections futures et que Parisot en tête devient de plus en plus Hollandiste et ne tarit pas d'éloge le plan Gallois qu'à très bien dénoncé, analysé Jean-Luc hier soir;
Oui, la Révolution est en marche, dans qqs mois et aussi avant 2014, alors là les certitudes futiles et projections diverses seront obsolètes. Renforçons toutes les composantes du FdG, ce sera déjà un engagement des plus utiles pour le mouvement car :" le moment est plus rude que jamais. "
@Antigone 34 et citoyenne 21
La meilleur réponse à la politique du gouvernement est que nous fassions de l'information et de la pédagogie sur nos propositions. Des congrès vont intervenir pour déterminer les directions et les lignes programmatiques dans les prochains mois, chaque formation ayant en perspective de se renforcer et de renforcer le FdG.
Pour les municipales, vous pourrez rayer les noms des adhérents PS si vous le voulez. Chacun est libre de ses choix. Mais, si des militants PS faisait de même pour la liste FdG dirigée par Garbiel Amard (PG) ou celle dirigée par Marie-France Beaufils (PCF), je les considérerai sectaire. Pour déterminer la tête de liste de ces élections, nous sommes bien trop tôt. Et toutes les listes n'auront pas un PG ou un PCF en tête. L'enjeu local est la politique municipale est de gauche (par ex. municipalisation de la gestion publique de l'eau, contrôle démocratique, transparence...). Ce sera à la démocratie de base de déterminer s'il faut une liste autonome ou pas, en ayant une cohérence stratégique au niveau de l'intercommunalité pour les alliances (car ensuite qui du projet politique de la communauté de communes, d'agglomération et urbaine). Le scrutin à enjeu national (et européen avec nos amis du PGE) sera d'avoir des listes autonomes à l'actuelle majorité gouvernementale dans toutes les circonscriptions européennes de 2014 (y compris les DOM-TOM). Ensuite, en 2015, il y aura les régionales (élection locale à enjeux et à choix national, plus que pour les cantonales d'ailleurs). La Région est chef de file de la politique de développement économique et pour l'aménagement du territoire! Nous devrons partout être indépendant au premier tour avec l'ambition de dépasser les listes de la gauche opportuniste afin de pouvoir prétendre à la présidence de région (cf. Limousin par exemple). Il faut oeuvrer pour que le PS se désiste à notre profit, pas l'inverse! Là est l'enjeu militant, pas à critique nos maires sortants PCF ou PG. Il faut donc gagner des coeurs et des esprits à notre programme et pas faire un complexe face au PS ou s'isoler dans l'anti-ps primaire. Nous avons sur le fond suffisamment de billes et de propositions à faire valoir auprès des nôtres et de nos concitoyens! On lâche rien et on crée tous ensembles du possible pour un avenir meilleur ! "L'avenir est à nous"!
Jean Louis CHARPAL dit à 15h55
"Imaginons qu'ait existé depuis le début des années 80 un réel pluralisme démocratique. A quoi aurions nous assisté sur les plateaux de TV, rien que pour les questions économiques ? Eh bien nous aurions eu, à chaque fois, quatre personnes, de niveau de compétences..."
Tout à fait d'accord. La démocratie y gagnerait mille fois. Les masques tomberaient et le capitalisme avancerait à découvert. Ce serait plus clair. Le problème, c'est que même aujourd'hui, l'économie se résume pour la plupart des citoyens à de la gestion, à de l'arithmétique, à une vision quantifiée des flux, à des institutions statufiées (entreprises, banques...), à une réaction comptable des comportements. Trop peu de gens ont une culture de l'histoire, de la philosophie et des références en économie. Les courants de pensées en économie sont complètement occultés. Le peuple dans sa grande majorité pense que l'économie est une science exacte hors du champ d'appréhension des citoyens. Il faut voir les formations à "l'économie" en entreprise, il n'y a qu'un seul courant de pensée. Alors si Keynes est un libéral classique, il n'est connu que par les élites et n'effraie personne. Quant à Marx personne ne connait ses théories mais tout le monde sait que c'est un rouge avec une grosse barbe et couteau entre les dents. D'aucuns ne lui reconnaissent pas le titre d'économiste, mais plutôt l'étiquette d'un philosophe ou d'un politique. Il y a du boulot ! Même et surtout en économie politique ! Car c'est la clé du véritable changement.
@ Michel Berdagué
Cher camarade, oui, nous sommes toujours dans la "nasse" d'après présidentielle. Du "Votez utile" d'avril les médiacrates au "donnez une majorité au président" de juin, ces injonctions (des médias dominants) sont malheureusement toujours présentes dans la tête de nombreux électeurs. Comme l'écrit dans ce billet Jean-Luc, la seule question critique fut celle de Joffrin... Un vrai étouffoir des consciences et des engagements est en œuvre. Nous devons éviter que les "solférinos" soient les "victimes" de cette fin d'année alors que les victimes pigeons sont ceux de nôtre classe et ceci dès 2013! L'an prochain nous pourrons leur demander des comptes quand ils prépareront un nouveau plan de rigueur pour 2014 ! A chaque moment suffit sa peine. L'entourloupe de l’abstention dynamique du PS sur le MES, désormais revendiqué par Hollande dans l'indifférence quasi-générale, comme le retournement du PS sur le TSCG, passent "comme une enveloppe par La Poste". Beaucoup des nôtres (notre classe) estiment qu'il est trop tôt pour juger, qu'il faut laisser le gouvernement agir, etc. Toutefois, la mobilisation du 14 était cruciale pour affirmer qu'il existe dès à présent une résistance politique unitaire et consciente. Les évènements, parfois dur que vivront certains dans les prochains mois, réveilleront les consciences... L'opportunisme gouvernemental se dévoilera au fur et à mesure de la mise en œuvre concrète de sa politique. Nous pouvons dès à présent faire de la maïeutique (l'art de faire accoucher les réflexions). Les cours d'eau crée les rivières et ces dernières les fleuves ! Gardons le cap !
Fraternellement,
Je pense que la seule façon de pouvoir prendre le pouvoir et de proposer une sortie de l'UE et de se rappocher de tous les partis patriotes et qui veulent conserver le modèle social issu du CNR. Aujourd'hui on voit bien qu'il y a une gauche libéral et une droite liberal quasi allié et en face une gauche et une droite anti libérale. Il faut que chacune de ses sensibilités se rapprochent pour prendre le pouvoir au libero-libertaire.
Je ne puis m'empêcher de continuer à penser que les journalistes, les médias, ne sont pas tous à jeter. Ils sont avant tout des individus, comme chacun-ne d'entre nous. Le respect s'applique pour tous et partout. Ils ne sont pas nos ennemis. Les spéculateurs avides le sont. L'austérité aussi. Fraternellement.
Reste pour nous à faire face alors aux prix des matières premières payées en dollars qui auraient augmenté au prorata de notre dévaluation.
@119 Denis F
De quelle dévaluation parles tu camarade ? je crois que tu inverses le processus, c'est l'Allemagne qui se retrouvera dans l'obligation de dévaluer son Deutchmark
Si nous sortons de la monnaie européenne, nous allons dévaluer. Le coût des premières seront automatiquement plus cher. L'Allemagne sera obligée de réévaluer sa monnaie. Ils seraient dans une situation bien délicate. La situation sera bien plus complexe que la logique du raisonnement le présente, car nous importons beaucoup de produits allemands. Ce qui serait envisageable, serait que l'europe du sud se groupe laissant l'Allemagne seule et isolée.
28 à 30 000 personnes à NDDL (40 000 pour les organisateurs). Ca n'a pas l'air de bouleverser beaucoup d'entre vous? Dites moi que je me trompe...
À plusieurs reprises Jean-Luc Mélenchon mentionne les « désintoxiqueurs de la presse ». Il veut dire les "intoxiqueurs" !
jean ai marre dit à 18h12
"Reste pour nous à faire face alors aux prix des matières premières payées en dollars qui auraient augmenté au prorata de notre dévaluation."
...et notamment du pétrole que nous payons en dollars. EX: sans sortir de l'Euro, si l1 euro = 1 dollars, le litre d'essence 95 passera à 2 euros comme une fleur ! Si on dévalue notre monnaie par rapport à un euro équivalent dollars on passe le litre d'essence 95 à 2,5 euro... Et alors, les lobby du "pétrole de schiste" mettent le porte voix à fond! quant à Jean Jouzel je ne sais pas. Je ne parle que du pétrole... Je pense que cette sortie de l'euro devrait être très dure à gérer ! et surtout à faire comprendre à nos concitoyens. De plus elle va nous rapprocher de notre adversaire de l'extrême droite qui l'a déjà proposé pendant la campagne présidentielle.
@ 133 jacques chanéac
28 à 30 000 personnes à NDDL
C'est conforme au rejet de ce projet. Et maintenant, que vont faire les EELV face au mépris du gouvernement ? C'est la déclaration de Placé et celle de C Duflot que j'attends. Vont ils continuer à se coucher ? Vont ils enfin rejoindre la Fronde de Gauche ?
Aexandria 34 dit à 18h48
"À plusieurs reprises Jean-Luc Mélenchon mentionne les « désintoxiqueurs de la presse ». Il veut dire les "intoxiqueurs" !"
Non, ce n'est pas une erreur, c'est ainsi que ces journalistes, qui scrutent les propos des politiques, s'identifient. Le journal "le Monde" ainsi que "Libération" et d'autres en partenariat, ont installé dans le paysage médiatique cette rubrique, avec tout le pouvoir de manipulation associé à ce concept.
Quand Hollande nous dit dans sa conférence de presse qu'il n'a pas changé, qu'il applique bien ce qu'il a toujours dit , on peut se demander, ment-il ? Et les exemples de ses reniements sont nombreux ("guerre à la finance", tu parles) donc colère compréhensible de la part des floués! Mais s'il est cohérent pendant et depuis de campagne (ex son vote Oui du 29 mai 2005), on peut se demander comment des électeurs de gauche sachant cela ont quand même voté pour lui au second tour. D'accord, les 60% des bien à gauche qui ont voté contre Sarko, en utilisant le bulletin Hollande, peuvent ne pas se sentir trahis. Ils n'ont pas voté pour le candidat du PS.Pour ma part votant contre Hollande et contre Sarkozy, cohérent j'ai donc voté blanc, comme j'ai voté blanc contre Chorac et Le Pen, à côté d'un Jospin Hors course. Et ce geste citoyen (où je me suis déplacé pour voter) n'est toujours pas reconnu comme exprimé par la droite comme par la gauche ?
Le rapport Gallois n'est que le début du politique en faveur des entreprises. D'ailleurs monsieur Ghosn, patron de Renault la bien compris. Pour les contreparties, monsieur Ghosn les négocie déjà. En effet, sa contrepartie est une baisse des salaires pour accepter de continuer a fabriquer en France. Courage nous serons bientöt tous dans la rue amis cette fois pour y vivre.
De retour de NDDL, et bien du haut de mes petites 30 piges, jamais vu ça : imaginez plus de 200 tracteurs en file indienne, la plupart arborant pancartes et autocollants, quelques-uns tractant des remorques pleines de manifestant. et que dire de la foule immense, je n'ai même pas réussi à rejoindre la tête du cortège pour assister à la construction. Des discussions enflammées et collectives tout le long du trajet, c'est un demi-siècle de productivisme aveugle qui trouve ici son point d'arrêt. Dans le meilleur des cas, la lutte sera victorieuse à coup sûr. Dans le pire des cas, et à en croire les militants verts rencontrés, aucune chance que la coalition verts-PS résiste à cette situation. Détail troublant, absolument zéro présence policière, hormis un ou 2 civils de loin en loin et à bonne distance, et un olibrius qui survolait sans arrêt le parcours en ULM. D'aucuns ont pu croire qu'il s'agissait d'un des nôtres. Non, l'armée avait bien compris qu'un hélico aurait suscité un hurlement apocalyptique ou pire, ç'aurait été ridicule. César a préféré se cacher aujourd'hui mais l'impact psychologique est certain, la troupe a bel et bien été forcée de se disperser devant un tel déferlement populaire et paysan. Ahh les amis, que du bon aujourd'hui, mais où est donc cette vidéo du meeting de Japy ?
Complètement d'accord avec vous les amis, cette stratégie floue et ce refus de se positionner clairement contre et en dehors du PS et de sa politique, est ravageuse à la base. Si je pouvais écrire ici tout ce que me disent (avec raison) tous ceux que j'ai (selon leurs mots) bassinés pour voter Fdg. L'étiquette PS où l'alliance avec le PS ne seront pas, mais alors pas du tout des aides à la victoire aux prochaines élections, mais des boulets qui entraineront au fond lors du naufrage, déjà bien amorçé, de la galère Hollande and co. Amis PC, barrez vous de cette galère avant qu'elle ne vire radeau de la méduse !
Qui n'est pas avec nous est contre nous. Hollande et le parti solférinien ne sont pas avec le travail mais avec le capital. Ce n'est pas une surprise pour moi. Je suis dans l'opposition de gauche et le revendique haut et fort. Les échéances électorales ne sont pas une fin en soi, mais un moment de la lutte de classes.
Merci à J.Luc de mener en tête notre combat commun !
On peut s'indigner de la capitulation de F Hollande devant la finance et ses multiples renoncements et enfumage concernant le TSCG et l'austérité qui s'en suit largement développé par Jean-Luc Mélenchon dans ce blog.
Mais il me semble que le FdG en appelant a battre Sarko au deuxieme tour, avait les moyens de mettre F.Hollande au pied du mur, en conditionnant notre report de voix au deuxieme tour à un engagement formel de sa part de ne pas ratifier ce traité, et à convoquer en début de mandat une assemblée constituante pour une 6ieme république, on aurait eu c'est certain le soutien d'une partie du PS, n'etait-ce d'ailleurs pas l'un des thêmes de campagne de Montebourg lors de la primaire socialiste ?
Notre autonomie conquérante en aurait été renforcée et l'horizon institutionnel plus dégagée pour l'alternative que nous incarnons.
Les dernières décisions prises par les socialistes sonnent le glas, à moyen et long terme, de la présence de la gauche au pouvoir. A moins que la vraie gauche n'arrive aux affaires, je prédis que, lors des futures élections, la droite l'emportera, et cela pendant longtemps. Pas la peine de voter socialiste pour voir ces gens mettre en oeuvre une politique droitière. Autant voter directement pour ceux pour qui cette politique est naturelle. Désormais, les socialistes ne pourront plus compter, à l'occasion des deuxièmes tours, sur des reports de voix de ceux qui se trouvent à leur gauche. Marre d'être bernés. Pour ma part, c'est décidé, même s'il s'agit de se débarrasser d'un Sarko, ils n'auront plus jamais ma voix. Je suis membre d'une famille très nombreuse ancrée à gauche, nous sommes presque tous d'accord, les socialistes n'auront plus nos suffrages. Voir les socialos faire des risettes au MEDEF et faire la sourde oreille aux demandes légitimes du peuple, ça me débecte. A bon entendeur, salut.
En attendant, Résistance.
Le gaz et pétrole de schiste sont des solutions alléchantes d'un point de vue de l'indépendance énergétique de notre pays. Rocard examine d'un point de vue stratégique et économique cette éventualité "bénie des dieux". Sans manquer de respect, quel âge a Michel Rocard ?
Pour BFM il n'y aurait pratiquement que des écolos à cette manif de NDDL, ce qui est un peu vrai, mais cela aurait mérité plus de profondeur d'analyse. Mais l'info était tellement chargée ce week, entre le duel Copé-Fillon, la manif anti mariage pour tous. Heureusement que NDDL fut un réel succès, pour avoir quelques images en direct, pour les analyses et explications on attendra. En écoutant la radio klaxon squat, on se serait cru trente en arrière avec la vague de radio libre, cet amateurisme criant de vérité. Ce qui me chagrine c'est de ne pas accepter les drapeaux des partis politiques ou autres qui sont venus participer à cette journée, par deux fois il est demandé de les descendre, comme si c'était une maladie honteuse de s'engager et de montrer son choix politique. Peur de la récupération, manipulation, mise en porte en faux, refus du politique, ménager les susceptibilités de chacun, je ne crois pas que ce soit une bonne façon de faire. J'espère qu'on aura un bon reportage de cette journée, en attendant la contre attaque malheureusement, car je ne vois pas ce gouvernent faiblir, pour montrer des signes de fermeté à la finance et qu'ils en ont. J'espère me tromper, en tout cas courage à ceux qui résistent, de la ZAD et d'ailleurs.
Qui s'approche trop du PS s'y brûle. Je garde un souvenir assez amer des dernières législatives, ou les électeurs ne savaient pas si le FdG allait participer au gouvernement ou pas pour cause de vote du PC après les élections. On savait nous qu'il n'y aurait pas de participation parce que les conditions politiques n'étaient pas réunies et surtout que le PS ne voulaient absolument pas de nous. Mais ça a été une excellence occasion donnée au PS pour essayer de nous diviser, de jouer le PC contre le PG, et de mon point de vue si cette stratégie n'a pas réussi a nous diviser, elle a néanmoins eu un effet démobilisateur certain auprès de nos électeurs qui ne savaient absolument pas (et ne pouvaient pas savoir) ce qu'il en serait après les élections. A ce jeu là, les socialistes ont été largement gagnants malheureusement. Et je dois dire que la perspective des régionales de 2014 (qui en passant auront lieu juste avant les élections européennes) m'inquiète un peu. Si chacun fait ce qu'il veut dans son petit coin sans aucune cohérence nationale, avec des listes indépendantes par-ci, par-là, et des listes avec le PS dans d'autres endroit parce ce que quelques-uns préféreront garder leur poste avec le PS plutôt que de prendre le risque de l'indépendance, il y a le danger que là encore se soient les socialistes qui tirent les marrons du feu.
Et d'autres part, je suis assez ébahie d'entendre que nos députés envisagent de s'abstenir sur le budget 2013. C'est l'argument manipulateur, « le FdG vote avec la droite » qui a fait effet ou quoi ? Ou les menaces des socialistes qui jouent encore la division Mélenchon PC? Quelques jours après la conversion du gouvernement à la TVA sociale sarkoziste, le seul message politique qu'on ferait passer serait celui de l’abstention ?
Bonjour,
je reste convaincu que le front de gauche doit dès aujourd'hui faire un travail de conquête voir de reconquête de l'electorat qui devrait être le sien, à savoir des agriculteurs, des ouvriers, les patrons de PME, de tous ceux qui devraient comprendre que leur avenir est avec le front de gauche et non avec le FN. Comment? En commançant dès maintenant à faire des meetings dans toute la France. En allant à la reconcontre des ouvriers, des patrons de PME lors des réunions des ces corps de métiers, aller à la rencontre lorsque c'est possible afin de montrer en quoi le front de gauche peut concretement les aider. Cela signifie faire un planning dès maintenant en vue des prochaines présidentielles, en faisant en sorte de rencontrer le mieux et le plus possibles de corps de métiers. Je pense que commenter et analyser ce que fait le gouvernement actuel est interessant, mais je pense qu'il faut aussi privilégier la rencontre avec les Français.
Aussi je pense qu'il est inutile de faire toutes les emissions Tv. Privilégier la qualité à la quantité. Garder celles où il est possible de s'exprimer clairement sans avoir en face des "opposants" à toute forme de penser autre et utiliser le temps économisé pour aller à la rencontre des Français (eh oui, j'y reviens mais cela me semble important). Gagner les élections en faisant un travail de terrain dans la longueur. Voilà ce qui me semble important, car comme je le disais lors d'un post précédent les manifs c'est sympa mais c'est assez improductif (cf manif contre les retraites, ou manif contre le traité pas médiatisé).
Voilà comment je pense l'avenir du front de gauche.
Camarade Zapping, je vais te coiffer sur le poteau : la vidéo du meeting À bas l'austérité a été publiée.
Attention tous, vous êtes prévenus dés le départ : Jean-Luc Mélenchon dit que ça ne va pas être bref !
Bonjour
A ce que dit Médiapart, il semblerait que la gauche du PS ait été écartée de la direction de ce parti. Normal le S n'est plus de mise chez ses dirigeants.
Cette gauche du parti qui clamait partout qu'ils agiraient de l'intérieur avec plus d'efficacité, et bien les voilà le bec dans l'eau.
@ 129 jean ai marre
Si nous sortons de la monnaie européenne, nous allons dévaluer. Le coût des premières seront automatiquement plus cher.
Dites moi qu'allons nous dévaluer ? Le Franc ? L'euro ? ou quoi ? Soyez précis, avant de lancer des imprécations. Merci !
Ce qui risque d'être évalué à sa juste valeur cette fois c'est bel et bien la monnaie commune qu'on va instaurer muhahah ! L'Europe est la force du front de gauche, elle empêchera aux pays ultralibéraux de nous faire la guerre jusqu'à ce qu'on se relève de la crise. Sans l'Europe, on pourrait toujours se débrouiller, mais ce serait 100 fois plus complexe.
(Denis F à raison, sauf à convaincre l'ensemble des gouvernements européens, une dévaluation de l'Euro semble impossible. Tant que la règle qui s'applique en Europe est celle des monétaristes autrichiens alors pas de dévaluation.)
Les dernières interventions TV de Jean-Luc Mélenchon diffusées sur ce site sont très réussies. Quand je parlais d'éviter certaines émissions, je faisais reference par exemple au passage chez Arte à l'emission 28mn où j'ai trouvé Jean-Luc pas respecté du tout. Autant eviter cette émission là à l'avenir. Idem Jean Michel Aphatie qui m'énerve au grand, avec son humour arrogant et peu pertinent. Et je le rappelle, conquerir les voix sur le terrain.
En avant le Front de gauche!