22nov 12

Le moment Moody’s et Copé

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J'ai rencontré Oskar Lafontaine ce mardi 20 novembre à Sarrebruck pour faire le point politique. Ensemble nous avons rédigé une déclaration politique sur notre perception commune de la situation de l'Union européenne

J’étais fier d’eux. A l’annonce de la dégradation de la note de la France, mes camarades du Front de Gauche ont couru manifester devant le siège de l’agence voyou. En trois heures, de bouche à oreille, tweets et textos, ils n’ont rassemblé certes qu’une petite centaine de militants en début de soirée. Mais c’est l’impulsion qui compte. Je crois que tout est dans la capacité d’initiative et de résistance dans les temps qui courent. La déclaration de guerre de la finance contre la France ne devait pas être laissée sans réplique, même symbolique. Compte tenu de ces conséquences concrètes, c’est un coup rude qui est porté au pays. La réponse politicienne du nouveau gouvernement (« c’est pas moi, c’est l’autre ») n’est pas seulement peu honorable d’un point de vue national. C’est surtout une reddition particulièrement contre-productive. Le nouveau gouvernement accepte l’appréciation de cette agence et ses prémices. C’est-à-dire à la fois son autorité et ses critères d’évaluation. Il a mis le doigt dans un engrenage dont il ne sortira plus. C’est du Papandréou pur jus. La sortie de gauche de cette nouvelle phase de la crise est de notre côté. En rencontrant une fois de plus Oskar Lafontaine à Sarrebruck cette semaine c’est cela que j’avais à l’esprit.

Le moment Copé et le nôtre

A propos de l’anecdotique, je veux dire du ridicule et des rebonds, de la nouvelle grotesque faillite des sondeurs, tout est dit. Mais ça ne compte pas vraiment. Le PS triche autant et certains ont même un logiciel pour gérer ça. Mais ce genre d’épisode exprime toujours une tendance plus profonde que ne le laisse voir le jeu confus des circonstances. Ici c’est simple : la droite confirme la mue sarkoziste vers le libéralisme économique et vers l’ethnicisme. Cela renforce pour nous l’exigence de clarté pour être identifiés dans notre distance avec la droite, qui n’est bien sûr pas en cause en dépit de la propagande nauséabonde du PS. Mais il s’agit aussi d’une claire mise à distance d’avec le nouveau gouvernement.

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Le vote des motions à l’UMP confirme cette bascule culturelle. La motion la plus droite dure a été plébiscitée. Dès lors Copé a vraiment gagné de toutes les façons possibles. Il incarne la nouvelle droite qui ouvre les portes à coups de pied et anime son parti comme un club de gym. Fillon c’est le ramassis gélatineux de la droite aigrelette, celle de la bonne société des gros bourgs, gens en place, garçons bien coiffés et filles en jupes soleil qui boivent du lait en famille mais se déchirent en soirée. Cette droite-là essayait d’être gaulliste quand elle pouvait. Elle peut être encore la plus nombreuse dans la société, elle n’est plus la force allante. Son rôle est de faire l’appoint de la nouvelle droite comme Fillon l’a fait pendant cinq ans au service de Sarkozy. Celui-ci n’avait-il pas déjà battu la vieille droite ? Fillon a perdu. Sa façon de perdre est une signature supplémentaire de sa défaite. Geignard, besogneux, notarial. Copé peut lui sauter sur la tête à pieds joints et il ne s’en prive pas. Il va le finir à coups de pieds. Il tient le manche il ne le lâchera plus ! La force ira à la force, comme d’habitude. Surtout dans ce milieu-là.

La droitisation de la droite se lisait dans le résultat du deuxième tour de la présidentielle tellement plus serré que ce qui avait été annoncé ! La dédiabolisation des Le Pen a été celle de ses idées davantage que celle de sa personne. Dès lors, tout a poussé dans le même sens. Evidemment, les autres politiciens du système se frottent les mains. Socialistes, centristes, politologues à la papa continuent comme s’ils vivaient encore dans les années 90. C’est-à-dire avec les mêmes grilles d’analyse désuète : la clef des élections est au centre, le cœur du pays est dans la tisane. La bataille pour le contrôle du robinet d’eau tiède va faire rage entre eux. Déjà au PS s’explorent les entrées rebattues du sentier de l’alliance au centre avec la bénédiction du journal « Le Monde ». Mais la société, elle, continue sa pente hors du vieux décor, hors des règles du jeu formel, en se disloquant dans les précarités et la violence du quotidien. La droitisation de la droite dit comment se formule idéologiquement la radicalisation d’une bonne partie des catégories moyennes en perdition qui avaient adhéré au système et ne savent plus que faire. La dynamique est de leur côté pour l’instant. Il y a un moment Copé aussi longtemps que le Front national fait le chauffe-plats de ses banquets.

Notre problème est que nous ne sommes pas en situation pour l’instant de créer l’effet parallèle vers notre camp. Le pire vient évidemment de l’action délétère du Parti Socialiste. En validant les thèses de la droite, comme par exemple sur le coût du travail, ou en donnant raison aux mouvements corporatifs, comme par exemple celui de la médecine libérale, le nouveau gouvernement et son parti rétrécissent tout l’espace culturel où poussent les idées de gauche. Il atrophie le champ de conviction en quelque sorte. Le plus lamentable n’est pas tant sa façon de traiter par le mépris alliés et concurrents. C’est la coupure qu’il introduit dans les forces sociales de la gauche entre ceux qui sont poussés à la résignation par le comportement du parti dominant et ceux qui résistent. Le risque de la coupure de notre bloc social entre une fraction radicalisée et une fraction résignée est notre grand défi. Sans oublier le défi autrement plus angoissant de l’auto-isolement politique de ceux qui chôment de longue date ou sont dans l’hyper précarisation.

C’est dans ce contexte qu’est intervenue notre discussion au Front de Gauche à propos du vote sur le budget de l’Etat. Ce n’est pas un secret : le Parti de Gauche, comme la totalité des représentants des partis du Front de Gauche à la coordination, sauf ceux du PCF, étaient partisans de voter contre ce budget. Ce n’est pas une affaire de posture plus ou moins frontale vis-à-vis du PS et de son budget. C’est d’abord une appréciation sur le fond : c’est un mauvais budget pour le pays et dans le contexte de récession commencée. C’est le budget de la plus grande contraction de la dépense publique depuis plusieurs décennies. C’est aussi le budget d’une RGPP aggravée dans tous les ministères non sanctuarisés. Enfin parce que nos groupes parlementaires ont voté contre la loi de programmation budgétaire pluriannuelle. Dès lors il est normal d’en refuser la première application. Mais le fond est aussi politique : il s’agit de la mise à distance qu’il faut affirmer avec tout le système et la politique du nouveau gouvernement. Bien-sûr, aucune voix des nôtres n’a soutenu ce budget. Pas un parlementaire du Front de Gauche n’a voté le budget des socialistes. C’est le point clef. Il n’y a donc pas de fracture politique dans le Front de Gauche à propos de l’autonomie face au gouvernement et au parti qui le dirige.

Le groupe à l’Assemblée s’est donc abstenu. Mais pourquoi pas de vote contre ? Croyons-nous réellement qu’il peut se passer quoi que ce soit qui inverse la politique du nouveau gouvernement hors des clous de la loi de programmation budgétaire contre laquelle nous avons voté ? L’orientation n’est-elle pas affichée sans ambages ? Nos amendements n’ont-ils pas tous été rejetés ? Et cela alors même qu’ils étaient exactement rédigés comme ils l’étaient à l’époque où nous étions dans l’opposition et que les socialistes les avaient votés avec nous ? Cette ligne n’est-elle confirmée et approfondie depuis par le plan Gallois et la déclaration de la conférence de presse du président ? Je sais très bien que nous partageons tous cette appréciation. Que veut dire alors l’abstention dans ces conditions ? Selon nous c’est une source de confusion pour les nôtres et un signal de souplesse que la violence du gouvernement Ayrault interprète comme un aveu de faiblesse et l’affichage d’une divergence interne au Front de Gauche. Tout cela parce que les socialistes et leurs journalistes jouent le petit jeu de répéter que nous votons avec la droite ? Qui est-ce que cela trouble à part ceux qui sont déjà troublés de toute façon ? Le PS faisant la leçon sur les votes avec la droite après sa collusion avec le traité de Sarkozy ?

Au Parti de Gauche nous entendons autour de nous une exigence forte d’être clairs et nets, faciles à identifier. C’est la période politique qui l’exige. Cette attente doit-être entendue. C’est de cette manière de faire que dépend notre capacité à être entendus dans le pays profond. Pour l’avenir s’impose le débat sur la conception que nous avons de la façon dont doivent fonctionner ensemble les groupes parlementaires et le Front de Gauche. L’exigence du travail collectif entre le Front et les groupes doit s’imposer en dépit de toutes les difficultés pratiques que notre petit nombre d’élus soulève. D’autant plus que nous travaillons sous le double régime du groupe autonome et du vote autonome de chaque parlementaire. Il faut dire avec franchise que cette conception de la place, du rôle et du pouvoir solitaire des parlementaires ne correspond pas à l’idée que nous nous en faisons. Le Front de Gauche est une construction permanente. Il ne peut avancer sur le régime du fait accompli sur les décisions collectives. Je n’évoque toutes ces questions que pour deux raisons. D’abord en direction de ceux qui me demandent déjà des explications sur ce vote à l’Assemblée. Ensuite pour que chacun de mes lecteurs que cette question intéresse fasse le même effort que moi pour traiter les problèmes qui se présentent en prenant en compte toutes ses dimensions et avec la volonté de sortir par le haut de toutes les difficultés. Sans rien céder de ce qu’il croit juste.

Le mariage pour tous ? Pour tous ? Le mariage de qui ?

Le droit au mariage pour tous, c’est-à-dire l’extension de ce droit au mariage aux homosexuels, est un utile ouvre-boite. Combien d’indifférents sont en train de découvrir l’intérêt qu’il y a se mêler des débats réputés abstraits ou philosophiques quand on essaie de les faire vivre. Je suis prêt à admettre que sur le moment la pleutrerie de Hollande l’ait poussé à marquer un recul pour se faire bien recevoir chez les maires où la droite est active. Mais sur un tel sujet tout fait sens avec une force que ne portent pas d’autres sujets. Pour moi ce n’est pas une reculade. C’est l’avancée d’une ligne cohérente avec une vision de ce qu’est la loi, la communauté légale et même la république. Il a juste oublié qu’il s’agissait de la dignité de personnes déjà beaucoup brutalisées.

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Mais comment oublier le pronostic que les stratèges me rabâchaient : « Hollande lâchera tout sur le social et l’économique. Mais il regroupera la gauche sur les thèmes de société. » C’était la stratégie Zapatero en Espagne. Pourtant, ici, il a cédé à la première escarmouche. C’est trop ! En trop peu de temps ! Qu’est-ce que ça montre ? Pour moi ce n’est pas une reculade. C’est la confirmation d’une vision globale. Je m’étais senti bien seul quand j’ai tiré la sonnette d’alarme sur les trouvailles de François Hollande discrètement glissées en cours de campagne à propos de l’introduction dans la Constitution d’un renversement de la hiérarchie des normes en plaçant le contrat au-dessus de la loi ! Et quand il a rappelé qu’il comptait introduire dans la réforme constitutionnelle « la démocratie sociale » j’ai noté dans ce blog combien j’étais étonné qu’aucun journaliste ne le relève. D’un autre côté, depuis plusieurs semaines, les responsables socialistes qui s’expriment sur la prochaine vague de décentralisation ne cessent de faire l’apologie d’un fumeux « droit d’expérimentation législatif local ». Tout cela forme un tout, une doctrine : c’est la république à la carte, la loi à géométrie variable. C’est-à-dire la fin du droit égal pour tous et partout. Appliqué au droit social c’est aussi terrifiant qu’appliqué aux droits de la personne.

Je trouve finalement assez significatif, et lamentable, que ce soit à propos du mariage pour tous que ce débat de fond affleure à la surface. Car dans le mariage pour tous il y a l’idée de la fin d’une disqualification. Le mariage pour tous affirme que tous les couples sont égaux en droit. Donc d’une façon ou d’une autre que les personnes qui les constituent sont elles aussi égales en droits à tous les autres. Mais ce n’est rien d’autre que la fin d’une discrimination. En effet, le mariage civil n’est pas un sacrement ! C’est un contrat de vie commune passé entre deux personnes devant la société toute entière représentée par l’officier d’état civil. A partir de cette conception classique, dès lors qu’un droit est reconnu, s’y opposer, c’est s’opposer à une liberté fondamentale. Y faire obstruction serait un abus de pouvoir. D’ailleurs, actuellement, le code pénal sanctionne cet acte. Raquel Garrido, mon avocate, m’indique que l'article 432-1 du Code pénal prévoit bel et bien le délit « d'obstruction à l'exécution de la loi par une personne dépositaire de l'autorité publique ». Le maire est dépositaire de l’autorité publique en tant qu’officier de l’état civil. Si les maires, pourtant officiers d’état civil, étaient autorisés à l’objection de conscience pour l’application de la loi chaque fonctionnaire pourrait alors légitimement prétendre à une telle objection dans l’exercice de son métier. C’est la logique d’une situation où la communauté légale ne serait plus une et indivisible. Un droit ne vaudrait que si je l’admets. Le fondement du régime républicain serait atteint.

L’intention discriminatoire dans le cas de Hollande prend la forme plus euphémique du différentialisme. La « liberté de conscience » à bon dos dans cette affaire. Sa seule évocation fonctionne comme une flétrissure. En quoi la « conscience », car bien sûr seule une conviction religieuse peut prononcer une telle injonction, pourrait-elle être offensée par un mariage civil ? Personne n’a l’intention d’obliger les religieux à célébrer des mariages homosexuels dans leurs temples ! En quoi un acte d’état civil à propos d’un contrat légal entre citoyens adultes consentants peut-il impliquer la conscience d’autrui jusqu’au point de lui enjoindre de s’y opposer? Evoquer la liberté de conscience c’est bel et bien sous-entendre un doute sur la valeur morale du mariage des homosexuels. Je ne m’épuise pas à démontrer le caractère infâme de l’insinuation implicite de la vision de François Hollande. Je me contente de demander : quel problème moral soulève le mariage de deux personnes homosexuelles ?  Quel tort est fait ? A qui ? Allons au bout de cette façon de voir.  

Personne n’est obligé d’être maire. Il faut quand même le rappeler ! Les maires qui voudraient réserver le mariage aux hétérosexuels parce que leurs convictions religieuses les y obligent doivent choisir entre les injonctions de leur conscience et les obligations de leur fonction. Ils ne sont obligés à rien contre leur « conscience » : ils peuvent démissionner. Accorder à chaque élu le privilège personnel de dire s’il veut bien ou non appliquer la loi est un abus qui a déjà été châtié. Raquel Garrido me dit que la Cour d'appel de Papeete a condamné, en septembre 2011, à 4190 euros d'amende, pour obstruction à l'exécution de la loi, un maire ayant refusé "en raison de ses convictions religieuses" de célébrer le mariage d'une personne transsexuelle !

C’est maintenant le moment de se mettre du côté du sens de l’acte que veut poser le refusant pour bien en mesurer la portée. Celui qui refuse de marier quelqu’un d’autre peut le faire tout à fait tranquillement. Chaque semaine des dizaines d’adjoints officient à la place du maire. C’est évidemment pour des raisons d’emploi du temps des uns et des autres. J’ai connu cet exercice. On se répartit les samedis après-midi et même les tranches horaires entre adjoints-au-maire pour ne pas y passer tout son temps. Parfois, on insiste pour marier tel ou tel couple, souvent à sa demande, parce qu’on connait les époux. D’autres fois on a l’élégance de se défausser sur un collègue quand on a un différend personnel avec tel ou tel qu’il faut marier. J’ai connu aussi un cas ou un copain s’est dédit pour ne pas avoir à (re)marier son ex-compagne ! On comprend ! Ces choses-là se font à la bonne franquette et sans déballage infamant. Dans le cas des maires qui ne veulent pas marier des homosexuels du « fait de leur conscience », c’est le contraire. Il s’agit d’une discrimination ostentatoire. Donc elle est stigmatisante par intention! L’indifférence à la dignité des uns au motif de la « conscience » des autres est tellement révélatrice ! Cet aspect du problème posé n’a pas l’air de déranger le Président Il n’y a pas meilleur indication des archétypes qui le structurent sur le sujet.

Pourtant cet épisode qui ressemble tellement à une reculade devant les groupes de pression religieux n’en est pas une. C’est l’affirmation d’une doctrine constante de François Hollande. Le différentialisme est un fond de référence très construit chez lui. Davantage sur un mode politique que philosophique car il n’a pas d’appétence à la philosophie ni aux constructions doctrinales explicites qui exposent ceux qui les portent à donner prise aux autres. S’il est quelque chose, c’est un sophiste. En tout cas il n’est que faiblement universaliste. La République chez lui est un impensé doctrinal. Ce qui ne veut pas dire, bien sûr, qu’il ne soit pas républicain. Pour résumer son rapport à cette idée je dirai qu’il pratique mais il ne croit pas. Comme beaucoup de technocrates de la deuxième gauche socialiste, rien de tout cela ne lui parait mériter passion ou systématisation. Ultra-sensible au rôle des « corps intermédiaires », ceux-ci lui paraissent plus proches de l’ordre spontané et durable des réalités humaines, plutôt que l’interminable tension qu’implique notre idéal républicain. La nouvelle doctrine a donc là aussi remplacé l’ancienne sans crier gare, de petit bougé en petit glissé. Comme la politique de l’offre est devenue la nouvelle doctrine à la place de l’ancienne politique de la demande, le « chacun sa vérité » devient vite une sorte de « chacun sa loi », remplace l’universalité du droit et des droits. A présent, c’est à bouche que veux-tu ! Tous les hiérarques socialistes qui courent la campagne pour vendre la troisième étape de la décentralisation se lâchent : expérimentation législative locale, exceptions et exemptions régionales, tout y est. Et cela fait doctrine où de l’intime à l’état tout est relatif et vrai en même temps. Tel est le soubassement idéologique qui fait ensuite du libéralisme économique le prolongement naturel du libéralisme « philosophique » de notre temps. Le blabla sur les « territoires » et leurs « identités » prépare le droit à géométrie variable, le code du travail à la carte et la loi « adaptée aux réalités du vécu ». Le social-libéralisme est un avachissement de la forme républicaine posé sur les cintres de l’ancien régime.   

L'Allemagne, c'est le problème

Dans cette partie je mets au clair mes idées à propos de la politique du gouvernement allemand actuel. Donc de l’Allemagne. C’est un résumé. Dans mon livre « Qu’ils s’en aillent tous ! » je suis déjà venu sur ce point. Très rapidement. Mais je l’ai fait. Je m’oppose à « l’irrealpolitik » qui consiste pour des dirigeants français hors du réel à ne pas être capable de voir la volonté de puissance quand elle se manifeste. Que ce que l’on nomme « la crise » ne cesse jamais d’être le cadre d’action d’une stratégie du capital contre le travail pour l’appropriation de la richesse ne doit pas faire oublier que les événements prennent toujours leur place dans des cadres qui leur préexistent : les nations, entendues comme espaces de normes, de règles et de culture politique, autant que les classes sociales. A la fin de cette partie, je publie une déclaration commune que nous avons rédigée, Oskar Lafontaine et moi, mardi de cette semaine à Sarrebruck où j’ai fait un saut depuis Strasbourg où je siège au Parlement européen cette semaine.

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Il y a une semaine, après une matinée à Hénin-Beaumont, je suis allé à Bruxelles où madame Merkel devait parler devant la conférence des présidents qui avait ouvert ses portes à tous les députés. J’avais été suffoqué par l’arrogance du ton et le caractère dominateur de son propos. Sa façon de parler des Grecs et des Portugais m’avait scandalisé. Cette semaine je suis allé faire le point avec Oskar Lafontaine à Sarrebruck, comme je le fais à intervalle régulier. Nous avons rédigé une déclaration pour conclure notre soirée d’échange dans son bureau au Land de Sarre, puis au restaurant français des lieux. Oskar a une bonne fourchette et le bec fin, croyez moi. Mais surtout il pense vite. Oskar est conscient des dégâts que provoque madame Merkel, pas seulement sur le plan économique mais aussi sur le plan de la perception négative que les autres peuples se font de son pays. Il pense qu’elle n’a pas de culture européenne, qu’elle est très marquée par son origine enfermée dans l’ancienne RDA. Cela me ramène à une réflexion plus générale sur l’Allemagne telle qu’elle est aujourd’hui et le problème qu’elle pose à toute l’Europe et à ce que l’on appelait il y a peu la construction européenne.

L’Allemagne c’est le problème en Europe. C’est sans doute même le problème fondateur. C’est pour contenir une propension allemande à toujours vouloir pousser les murs que les politiques européennes ont été construites. La première union européenne, n’en déplaise à la légende dorée, n’a pas d’autres but que d’empêcher une retour de l’antagonisme franco-allemand inacceptable dans le cadre de la confrontation avec le glacis soviétique dont la point avancée sur l’ouest était… l’autre Allemagne. Quand la réunification s’est faite, on a su immédiatement que l’histoire ne s’était pas effacée autant qu’on le croyait. Comme les Français l’exigeait, le gouvernement allemand mit un mois à reconnaitre la ligne Oder-Neisse comme frontière intangible à l’est. Mais il reconnut. Ce ne fut pas la même musique quand, sans attendre les garanties que les Français avaient demandées sur les droits de minorités, Berlin reconnu l’indépendance de la Croatie et de la Slovénie en quarante-huit heures, aggravant le sentiment d’impunité des dirigeants Croates d’alors. Ces souvenirs nous font rappel au réel. L’Allemagne est une puissance politique en premier lieu. Souvent les dirigeants français pratiquent un angélisme très bêta à ce sujet. Comme ils sont travaillés à mort par le déclinisme ambiant et très intrusif de la bonne presse des élites françaises, ils commettent deux erreurs. La première est de croire que les dirigeants allemands sont complexés comme eux. La seconde d’oublier que l’esprit de capitulation est une tradition des élites françaises. Comment oublier l’ampleur de la collaboration de celles-ci pendant l’occupation nazie ? Ni combien et quels journaux durent être confisqués à la Libération.

La réunification de l’Allemagne avait donné lieu à une première tension. L’ouest établit une parité de un pour un entre les marks des deux côtés. Une folie que Oskar Lafontaine à l’époque avait été un des rares à dénoncer. La droite douta de son patriotisme ! Cette accusation fonctionnait comme un aveu, en quelque sorte. Car alors on voyait bien qu’un tel taux de change aberrant ne pouvait avoir qu’un but : finir d’un coup la réunification. Dit autrement : empêcher que l’unification ne prenne du temps et de ce fait même soit contrariée ou utilisée par d’autres dans la durée. Un peu de temps, il est vrai, aurait permis à une classe politique de se reformer à l’est, de défendre une identité spécifique collective et ainsi de suite. La volonté de puissance est donc présente dans cette précipitation. Au plan économique, elle engendra une surchauffe liée à la mobilisation de milliards de marks pour remettre l’est aux normes productive de l’ouest. Les taux d’intérêts s’envolèrent pour contenir le risque de l’inflation. Toute l’Europe fut obligée de suivre. Il s’agissait d’éviter de se faire siphonner toute l’épargne par le mark. Et il fallait respecter le système de parité fixe entre monnaies européennes nommée à l’époque « serpent monétaire européen ». Cela fut fait au prix de taux d’intérêts grotesquement élevés. La croissance fut déjà mise en panne partout. Mais l’Allemagne avait le dernier mot. En ce sens nous avons tous payé pour la réunification. Seuls les naïfs jetaient de petits sanglots d’émotion sans tenir aucun compte du géant qui venait de surgir comme première conséquence peu favorable de la fin du bloc de l’Est. On échangea tant de bonne volonté contre la mise en place de l’euro. Je me souviens de l’argument du président Mitterrand aux jeunes sceptique de mon acabit. En substance : « Nous allons clouer la main des allemands sur la table et la finance ne pourra plus spéculer contre la monnaie de nos gouvernements ». Comme on avait connu quatre dévaluations, un contrôle des changes et un emprunt forcé après notre victoire de 1981, ce genre d’arguments ne laissait pas insensible. Je fus convaincu. Je votai donc le traité de Maastricht. On connaît la suite.

Depuis, c’est l’Allemagne qui nous a cloué les mains sur la table et ce sont ses médiacrates, ses hommes de paille type Schroeder et les déclinistes de la cinquième colonne en France qui complotent contre nous comme l’a montré la séquence qui a précédé la parution du torchon anglais « The Economist ». Préparation d’artillerie magnifiquement synchrone avec la dégradation de la note française par une des agences voyous. A présent l’Allemagne s’est installée sans trop d’efforts au poste de commande. Nous vivons l’Europe allemande ! C’est-à-dire une Europe conforme aux intérêts des seuls rentiers allemands, retraités ou en passe de l’être, qui ont choisi la retraite par capitalisation. Il s’agit là de 15% de la population, la plus aisée, installée aux postes de commande et servant de caution aux intérêts parallèles des mêmes rentiers dans toute l’Europe qui aiment l’euro fort et les cours de bourse stables ou en hausse dont dépendent leur revenus présents ou futurs.

Pour l’instant qui est gagnant ? On nous le rabâche assez. L’Allemagne. Toute ses gesticulations austéritaires et sa propagande, dans et hors le pays, payent, au sens littéral. Elles compensent dans l’imaginaire débile des salles de marché et des transactions électroniques automatiques, les faiblesses de sa situation réelle. Car la situation de l’Allemagne n’est pas brillante. Le vieillissement de sa population n’est pas réversible, à court ni moyen terme, et il engendre une dépendance sociale que nous ne faisons que commencer à constater. Le modèle productif est exclusivement fondé sur l’export. Il fonctionne par niches. Il est donc presque exclusivement dépendant de la demande extérieure alors même que sa politique contribue à déprimer sévèrement. Sur le marché intérieur allemand, la consommation est frappée de plein fouet par la pauvreté croissante. Les engagements financiers du pays dans les systèmes de garanties financières européennes sont très lourds. Tout cela doit nous aider à évaluer correctement le rapport de force avec l’Allemagne au lieu de nous traîner à la remorque de la chancelière, des retraités et des trouillards.

Car une partie du tableau se dérobe. L’agitation du moment ne doit pas nous faire perdre de vue le sens général de la tendance. Tout le monde sait que la Grèce ne paiera pas. Tout le monde sait que la contagion de la récession par les politiques d’austérité va frapper à mort le système européen en le plongeant dans le cercle vicieux de la hausse du chômage, de l’aggravation des déficits, et donc de la hausse de la dette. Ne méprisons pas nos adversaires. Ils savent comme nous que le brasier est allumé. Donc ils anticipent. Quoi ? Le tableau du jour d’après. Le tableau conforme à la volonté de puissance des conservateurs allemands et de leurs auxiliaires est le suivant. L’Europe du sud expulsée de l’euro. La France au tapis politique. L’ancienne zone mark rétablie sous appellation d’euro maintenu. Mais, bien sûr, ce n’est qu’un scénario. Rien de plus. Le futur est si profondément probabiliste. En tous cas, je sais que si j’avais à en connaître, je placerais ce scénario comme une des grilles d’explications de comportements sinon inexplicables. Et plutôt que de m’y retrouver conduit par naïveté je me tiendrais à distance de tout ce qui pourrait y conduire, même par mégarde.

Pour éviter le fractionnement et l’explosion de la zone monétaire il faut éteindre la crise de la dette. Pour cela il faut éponger tous les titres de dette d’état qui traînent, quelle qu’en soit la forme, et les jeter au frigo de la BCE. Celle-ci doit être autorisée à assurer le financement direct des Etats par la Banque centrale et accepter une solide et entraînante dévaluation de l’euro qui ré-ouvre le marché mondial aux marchandises européennes. Naturellement ils ne feront rien de tout cela avant que le système craque. C’est-à-dire avant qu’un pays fasse défaut. Ou que l’Allemagne passe, elle aussi, dans la zone rouge. Si un pays fait défaut, soit la contagion disloque tous le système bancaire et donc tous les systèmes politiques, soit l’Allemagne parvient à se tirer de la fournaise et on arrive au scénario évoqué précédemment. Avant cela notre carte peut être jouée sans complexe. En ce qui concerne l’alternative de gauche que nous voulons incarner, le moment est à bien comprendre, bien mobiliser, bien se préparer, bien construire une force cohérente et qui sera notre point d’appui le moment venu. Dans ce registre il n’y a pas de petits progrès ni de petites tâches.

Déclaration Oskar Lafontaine et Jean Luc Mélenchon.
A Sarrebruck, le 20 novembre 2012.

« Nous constatons avec consternation l’usage qui est fait de l’Union Européenne comme outil d’une politique d’austérité généralisée. Elle ne mène nulle part sinon à un désastre auquel aucun pays ne pourra échapper. Cette politique discrédite l’idéal européen en conduisant nos peuples dans l’impasse de la destruction de l’Etat social, la récession économique et l’indifférence écologique. Nous mettons solennellement en garde contre l’incitation aux égoïsmes nationalistes que cette politique cruelle provoque. Nous savons qu’en brutalisant partout les procédures parlementaires pour imposer aux peuples des plans d’ajustement structurels néolibéraux la démocratie elle-même est mise en cause. Imprégnés des leçons de l’histoire de notre vieux continent, nous voulons alerter les consciences en rappelant que la misère sociale, la récession et la compétition généralisée entre les peuples sont toujours des terreaux de guerre et de violence. Cette menace commence en Europe !

Nous déplorons que la social-démocratie européenne n’oppose plus aucune résistance aux injonctions du capital financier, ses agences de notation, et ses marchés. Nous avons vu Georges Papandréou en Grèce, Zapatero et Socrates en Espagne et au Portugal capituler sans condition. Puis nous avons été stupéfaits de voir le nouveau gouvernement français s’aligner purement et simplement sur les directives du traité rédigé par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy. Dans ces conditions, pour affronter la destruction sociale de l’Europe et garantir la paix, les salariés doivent construire de nouvelles majorités politiques de gauche et augmenter leur capacité d’initiative citoyenne. Nous connaissons bien la difficulté de mobilisation dans un tel contexte ou la peur du lendemain et la pression du chômage et de la misère paralysent tant de forces ! Nous voyons l’extrême droite progresser partout en Europe. Mais nous voyons aussi nos forces émerger avec vigueur jusqu’au seuil du pouvoir comme en Grèce avec SYRISA. Nous affirmons notre certitude que la chaine austéritaire qui enserre les peuples européens va craquer quelque part dans l’un des pays aujourd’hui martyrisé, comme ce fut le cas après la décennie d’ajustement structurel en Amérique du sud. Une révolution citoyenne s’inscrit comme nécessité en Europe. Le peuple doit pouvoir fixer librement la politique qu’il pense bonne pour lui, sans être soumis à des procédures de contrôle préalable non démocratiques et des punitions, comme ceux qu’imposent les nouveaux traités européens. Cette exigence se vérifie dans bien des endroits dans le monde. Elle a donné lieu a des changements profonds en Amérique du sud et au Maghreb. Nulle part ils n’ont pris leur forme définitive. Mais partout ils expriment une puissante aspiration pour la démocratie sociale et politique. C’est pourquoi nous avons décidé d’unir notre action personnelle pour construire, avec les progressistes qui le veulent sur les cinq continents, un cadre commun de rencontre et de propositions, un Forum Mondial de la révolution citoyenne. Nous voyons avec espoir la Confédération Européenne des Syndicats (CES) organiser l’action de résistance des salariés. Nous saluons le travail du Parti de La Gauche européenne pour soutenir la coopération active des partis de la nouvelle gauche européenne dans la lutte des peuples. Nous affirmons notre confiance dans notre capacité, le moment venu à diriger les nouveaux gouvernements progressistes qui sont nécessaires pour changer le cours de l’histoire et éviter la catastrophe ! Nous appelons toutes les consciences progressistes à entrer dans ce combat. »


470 commentaires à “Le moment Moody’s et Copé”
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  1. carlo dit :

    @ PIF31
    "[Le mariage homosexuel], c'est la négation des lois naturelles et non pas religieuses."

    Le mariage est une institution. Il est régi par des lois purement humaines figurant, pour ce qui nous concerne, dans le Code civil. Le propre d'une loi humaine est qu'elle peut être changée, ce que les partisans du mariage homosexuel réclament, alors qu'une loi naturelle ne dépendant pas de la fantaisie humaine est immuable.

  2. pichenette dit :

    Concernant NDDL, la coordination des Associations Opposées à ce projet propose un 4 pages d'informations (acipa.info)... L'attitude du gouvernement face à ce projet est très révélatrice des choix politiques désastreux actuels.
    Intéressantes les remarques sur les positions entre militants et directions de parti, elles expliquent à la fois l'engagement lorsque les positions prises par "la Tête" sont bien comprises et admises par les militants et, l'hésitation voire le rejet lorsqu'il y a incompréhension voire non accord. Des explications sont toujours nécessaires mais pas toujours suffisantes, le côté "utile" toujours sous-jacent est à prendre en compte. Ainsi si les miltants flottent, que penser des citoyens non engagés? L'époque marchant sur une corde raide, il ne faut pas se laisser "distraire" par ce qui n'a qu'un impact relatif.
    Renvoyons aux électeurs la responsabilité d'avoir si peu "envoyé" de députés du Front de Gauche à l'Asemblée", le petit groupe si difficile à former a bien peu de pouvoir et il semble difficile aux membres du groupe de ne pas voter de la même façon. Le nombre est à l'extérieur entre le "bourbier" de NDDL, de la boue émerge la liberté résistante (gardons la conviction que ce projet indécent ne doit pas se faire, graine de Plogoff) et les solidarités contre les licenciements boursiers. Entretenir la flamme grâce aux échanges de paroles et d'énergies non fossiles reste un devoir.
    Période de mutation qui tend à transformer l'humain si riche et complexe en homme "simplifié", continuons à résister ensemble.

  3. jean ai marre dit :

    @ Jean-Luc Mélenchon
    Au Parti de Gauche nous entendons autour de nous une exigence forte d’être clairs et nets, faciles à identifier.C’est la période politique qui l’exige. Cette attente doit-être entendue. C’est de cette manière de faire que dépend notre capacité à être entendus dans le pays profond.

    Ce n'est pas seulement au parti de gauche que l'on entend cette exigence, c'est dans la rue, dans les discussions entre gens qui ne se connaissent pas mais qu'ils s'interrogent sur le futur politique. Notre environnement est fait d'interrogations. Vous croyez que...? Vous pensez qu'ils vont nous sortir de là...? Vous pensez que ça va s'arranger...?
    Les réponses sont toutes les mêmes. C'est la faute de l'autre ! L'autre étant les trente glorieuses, les 15 ans de droite, et maintenant le PS. Nous vivons une époque charnière ou nous sommes en capacité de dynamiser la politique de gauche, d'être innovants dans les structures et dans les actions économiques de fond, ou nous nous coulons dans le ronron des appareils, au risque de n'apporter aucune réponse satisfaisante. Le risque c'est de voir en 2017, l'inaction au pouvoir. Tout doucement sans rien faire le FN grappille.
    La droite est malade parce qu'elle n'a plus de chef. Nous à gauche, nous sommes étouffés par le nombre trop important de ceux qui veulent gouverner. Comment le militant de la Gauche radicale peut il apporter sa contribution ?
    Une solution existe qui consisterait à créer un parti unique de cette Gauche, qui regrouperait tous les partis existants aujourd'hui. Le Front de Gauche peut et doit répondre à cette exigence, salutaire pour ne pas se laisser emporter comme tout le reste.

  4. vm dit :

    @ jean ai marre 304.
    Non ! Pas un parti unique, mais un Front d'action commune, concertée et décidée en commun, par toutes les composantes qui se reconnaissent dans notre programme (toujours à améliorer) et veulent mettre en oeuvre la même stratégie. Avec des entrevues régulières entre les responsables, et des discussions publiques et argumentées sur tous les problèmes en cours.
    Le FdG, c'est à la base d'abord qu'il doit se renforcer, croître et multiplier. Pour cela, il faut que les non-encartés puissent adhérer directement au comité FdG local, je dis bien : comité local, avec les amis et camarades des autres partis, et non adhérer à une super-struture nationale. C'est comme cela qu'on verra affluer les citoyens de bonne volonté !
    Il faut d'autre part, c'est vrai, que le FdG soit reconnu comme une formation une et autonome au niveau national, en vue des élections. Et que les candidats et élus FdG soient responsables devant l'ensemble des composantes, et non seulement devant celle à laquelle ils sont éventuellement affiliés.

  5. Menjine dit :

    Cette semaine le dix-neuf novembre les députés et le vingt-deux les sénateurs ont du voter "la règle d'or", dans la droite ligne du TSCG puisqu'elle en fixe d'une certaine façon l'application. Nos députés, nos sénateurs n'ont pas varié ils ont voté contre. Mais Placé, Lienemann... 45 parlementaires qui s'étaient abstenus ou avaient voté contre la ratification du TSCG ont voté pour la règle d'or.
    Je trouve que cela aurait du être au moins autant sinon plus relevé et commenté ici, sur ce site que l'abstention des députés FdG, dont on connait les contraintes d'élus, et qui encore une fois n'ont pas voté ce budget.

  6. ermler dit :

    @ vm (14h58)
    Non ! Pas un parti unique, mais un Front d'action commune [...] Pour cela, il faut que les non-encartés puissent adhérer directement au comité FdG local, je dis bien : comité local, avec les amis et camarades des autres partis, et non adhérer à une super-struture nationale.

    Ah bon ? Et pourquoi pas un parti unique ?...Et pourquoi une adhésion à un "comité local" et pas à une structure nationale ? Quels sont vos arguments pour justifier ce "localisme" de comités et refuser de faire du Front de Gauche le grand mouvement de masse dont nous avons tant besoin ?
    J'attends avec une curiosité toute fraternelle vos explications.

  7. Antraigues dit :

    Plein de choses à dire : D’abord bravo à Jean-Luc Mélenchon pour avoir correctement remis à sa place Aymeric Caron lors de l’émission "on n'est pas couché", qui s’imaginait, en bon chien de garde du social libéralisme, pouvoir se « payer » Jean-Luc Mélenchon en utilisant tous les poncifs rabâchés depuis des mois.
    Concernant NDDL, n’oublions pas que l’implantation d’énormes aéroports sert surtout de machine à délocaliser. Les travailleurs de la région Nantaise qui voient d’un bon œil la construction de NDDL feraient bien d’y réfléchir avant que leurs entreprises ne s’en aillent en Indonésie …

  8. Michel Matain dit :

    En Catalogne, l'argument des nationalistes de droite est qu'il est injuste que la Catalogne, la région la plus riche de l'Espagne, verse plus à l'Etat qu'elle n'en reçoit. Il y a quelques jours en France, avec la grève de la faim du Maire de Sevran, était mis en exergue exactement l'inverse : la nécessité d'une péréquation des ressources entres les communes riches et les communes pauvres. L'Europe que nous voulons ne peut pas être celle des nationalites catalans "nous sommes riches alors nous gardons tout". Dans notre France et notre Europe, oui les Hauts-de-Seine, département le plus riche doit aider la Seine-Saint-Denis, un des plus pauvres. Le risque avec l'idéologie des nationalistes catalans est une concurrence accrue entre les régions. Un jour, pour garder tout son fric pour lui, Neuilly demandera son indépendance !

  9. Rien de tel que quelques chiffres bien choisis pour remettre les idées en place et les pendules à l'heure. Concernant l'Allemagne, l'Humanité du 21 novembre dernier (page 3) nous en a fourni quelques uns qui en disent long sur le belle réussite universelle du système ultra libéral. Dans ce pays. Il y a 12 millions de pauvres. A Berlin, 1 enfant sur 3 vit en dessous du seuil de pauvreté et ils sont 1, 86 millions dans le pays. Dans cette ville, 125 000 personnes ne peuvent manger tous les jours que grâce à une association caritative. Les retraités et les étudiants sont toujours plus nombreux à dépendre de l'aide alimentaire.
    NB 1 : le Premier Ministre français voit dans les "réformes" à l'allemande un modèle à suivre. Il suffit, pense t-il, de persévérer, d'y aller progressivement et la réussite est au bout du chemin. Si on traduit en français cette feuille de route, rédigée en langue de bois ultra libérale, cela donne : grâce aux bonds en arrière et aux mesures réactionnaires successives que nous allons prendre, les quelques acquis sociaux qui restent seront enfin liquidés et tout espoir d'amélioration pour le peuple définitivement envolé. Petite info en passant : aux Etats-Unis 15% des ménages américains étaient en insécurité alimentaire en 2011 et 47 millions de personnes bénéficient d'une aide alimentaire en 2012;ce chiffre a quadruplé en 10 ans (souces: département US chargé de l'agriculture).C'est gens là ont une chance inouïe: ils ont un Président démocrate ! Que demande le peuple ? La clochardisation est en mache partout. Au moins, on ne sera pas les seuls et on aura l'immense satisfaction d'être comme tout le monde !
    NB : jeudi prochain, meeting du FdG contre l'austérité en Europe. Petite suggestion de ma part : il serait bien que notre porte parole commence à parler du contre budget 2013, à citer quelques chiffres et à montrer que "nous on peut" prendre de nombreuses mesures progressistes et trouver l'issue vers le haut au marasme actuel. Sinon à quoi ça sert que Jacques Généreux et son équipe se décarcassent ?

  10. Alain Tétart 60150 73 ans dit :

    @vm dit:
    Le FdG, c'est à la base d'abord qu'il doit se renforcer, croître et multiplier. Pour cela, il faut que les non-encartés puissent adhérer directement au comité FdG local, je dis bien : comité local, avec les amis et camarades des autres partis, et non adhérer à une super-struture nationale.

    Tu as certainement raison, et je te suis sur ta première phrase car je ne vois pas d'autres solutions pour faire grossir une assemblée ! toutefois il faut reconnaître que nous n'avons pas tous l'âme d'un général de brigade, et qu'heureusement il faille passer par la base avant de vouloir diriger, perso je n'ai plus l'âge d'entreprendre sinon il y a longtemps que je me serai jeté dans la création d'un comité local (si il y en a un dans la région de Compiègne qu'on me le fasse savoir) toujours est il que je m'accroche à quelques lignes des billets de Jean-Luc Mélenchon pour donner mon avis et quand je suis trop hors sujet le WM vire à juste raison mon commentaire du moment !
    Pour en revenir à la loi pour le mariage pour tous, je croyais que dans notre beau pays, tout ce qui n'était pas interdit,était autorisé, car c'est bien la philosophie de ce mot de "liberté" qui orne les frontons de nos mairies, donc si les goûts et moeurs de chacun ont évolué au point d'être protégés par une loi, je ne vois pas d'inconvénient à ce qu'une nouvelle loi encadre cette nouvelle union de façon que celle ci ne puisse pas être contestée par les autres, tout comme le permis de conduire est obligé par une loi, tout comme la dispersion des cendres de ma grand mère incinérée, tout comme l'endroit ou je me ferai enterrer, c'est une des bases de notre démocratie, on peut faire n'importe quoi jusqu'au moment ou notre acte peut être contesté par l'un de nos semblables, alors si des homos veulent se marier et que cet acte civil risque d'ennuyer l'un ou l'autre de nos concitoyens il est normal de légiférer ! demain ou dans cinquante ans il faudra peut être revenir sur cette loi ! comme on revient aujourd'hui sur celles qui sont devenues obsolètes du fait même de l'évolution de notre société ! pour info il y a peu nos femmes députées n'avez pas le droit de venir en pantalon à l'assemblée, à croire que les mâles de l'AN ne pensez qu'à se rincer l'oeil sur de belles jambes galbées plutôt que de faire nos lois plus intelligentes ! celle ci concernant ce mariage des homos vous paraîtra obsolète peut être plus vite que vous ne le soupçonnez !

  11. vm dit :

    @ermier 15h32
    Les raisons de ma proposition ?
    1) jusqu'ici le PCF a énergiquement refusé la formule d'une adhésion possible à un FdG national. Or le temps presse, et l'action renforcée des comités locaux, c'est urgent si on veut mobiliser davantage et faire du FdG un front du peuple.
    2) l'expérience montre qu'il est plus facile pour les citoyens encore peu politisés d'adhérer à une micro-organisation pluraliste, où ils sont sûrs d'être entendus et de pouvoir militer librement, plutôt que d'adhérer à un parti dans lequel ils craignent (à tort ou à raison) d'être plus contraints.

    Ceci dit, la première raison est la plus importante, et moi je veux bien... tout ce qui peut développer le FdG et hâter sa victoire !
    Bien amicalement.
    (Mon pseudo vm = vieille militante, et de toutes façons FdG).

  12. jpp2coutras dit :

    Bravo pour le punch à ONPC que certains invités ont visiblement apprécié comme nous, surtout au vu de l'heure tardive! Mais faut toujours le canidé de service qui ouvre sa boîte de croquettes néolibérale pour tenter de faire sortir Jean-Luc Mélenchon de ses gonds et bénéficier du buzz à sussucre auprès de ses maîtres; on a envie de crier couché! nous, on n'est pas couchés, mais debout.

    @203_Isabelle à 21h27
    "...pour s'emparer à prix dérisoire de tout le bien public et pour transformer la Grèce en colonie. Ici on étouffe ! La démocratie est entrain d'etre piétinée dans le pays ou elle est née"
    Paradoxalement peu de réactions ici à cet acte de guerre contre le peuple grec et contre les peuples européens, par extension, comme au Portugal évoqué à ONPC pour sa situation également calamiteuse. Et pourtant! cela signe l'évidence de l'aggression capitalismique des rentiers de la finance; première étape, on met à genoux (virtuellement) les finances de l'état; deuxième étape, on rachète tout ce que la communauté compte de biens et de pouvoirs avec les tas de fric au chaud au P.S.(paradis fiscaux); troisièmement on installe une dictature de genre big brother qu'on habille en démocratie et on pompe tout comme les shadocks.
    Urgent pour le FdG de croître en futur à gauche au sein d'un Ensemble Front du Peuple avec une sorte de hall où les citoyens curieux ou sympathisants peuvent participer utilement, localement et globalement.

  13. Louis31 dit :

    @vm @ ermler
    Les uns veulent regrouper les partis qui composent le front de Gauche en un parti unique. Les autres veulent garder leur parti et ne veulent en aucun cas dissoudre dans la masse du FdG leur parti. Une troisième population voudrait elle, rejoindre le front de gauche, mais en aucun cas appartenir à un des partis qui le compose. Soit.
    Supposant que l’on définisse une «entité» (cela pourrait être un nouveau parti ou autre chose, aux choix) représentant le Front de Gauche, et que tous les adhérents des partis qui composent aujourd’hui le FdG soient de fait adhérents à cette entité «Front de Gauche» (double appartenance en quelques sortes).
    Ex : Toutes personnes appartenant au PG ou au PC … seront automatiquement considérées comme faisant parti à ce «FdG» avec à la clé une preuve (carte ? ou Doc ou badge…) qui montre son appartenance.
    Puis pour toutes personnes voulant adhérer au FdG, et seulement au FgG, comme pour les autres, une carte ? … du FdG (moyennant une somme modique pour compenser les dépenses administratives).
    Alors chaque parti garderait son autonomie, et le FdG regrouperait tous les adhérents, ce qui donnerait une légitimité à tout le monde qu’il soit ou non dans un parti déjà existant.
    A méditer.
    Louis

  14. pepino dit :

    @308 Antraigues
    Personnellement, j'ai trouvé Jean-Luc Mélenchon excellent jusqu'à la dernière intervention d'Aymeric Caron. Il me semblait assez facile d'expliquer sereinement son comportement à l'égard des journalistes au regard des défaillances du sytème médiatique actuel. Au lieu de quoi, il s'est énervé perdant ainsi la lisibilité et la clarté habituelles de son discours. Réagissant ainsi, je pense qu'ils rebutent quelques électeurs, moins politisés, qui veulent mettre au pouvoir un homme serein, qui développe ses arguments en toute courtoisie. D'ailleurs A. Caron n'a été vraiment véhément qu'à la suite de Jean-Luc Mélenchon. Pas vraiment avant. Seule fausse note selon moi car le reste était vraiment parfait. Dommage quand même!

  15. Glières dit :

    @304 jean ai marre @305 vm @307 ermler
    Attendre des partis existants qu’ils se regroupent en un parti unique n’est peut-être pas la solution la plus adaptée à la situation actuelle, ni même la plus souhaitable. Imaginons plutôt un Front de gauche autonome et indépendant auquel chaque citoyen(ne), encarté(e) ou non, pourrait adhérer.
    Son bureau politique serait composé d’une part par les partis se réclamant de ses valeurs à raison d’un représentant choisi par chaque parti, d’autre part par des membres élus et non encartés, à concurrence d’autant de représentants que de partis plus un. De telle façon que les partis puissent se sentir complètement intégrés dans ce nouveau Front mais que les adhérents qui ne se réclament d’aucun d’entre eux puissent également s’y sentir chez eux et majoritaires si besoin est.
    Son président, serait directement élu par les adhérents après avoir recueilli le soutien d’un tiers au moins des membres du bureau politique - chacun de ses membres ne pouvant parrainer qu’un seul candidat. Le président et les membres qu’il aurait choisis pour l’assister dans sa mission devraient se défaire obligatoirement et sans exception de toute responsabilité dans un parti politique quel qu’il soit.
    La durée des mandats du président et des membres élus du bureau politique, renouvelables une fois, serait de quatre ans ; le renouvellement des élus du bureau politique se faisant par moitié tous les deux ans, leur première mandature ne durerait que deux ans.
    Enfin, en cas de désaccord sur la politique menée par le président, les adhérents à partir d’un certain nombre (par exemple 1/4), pourraient exiger la consultation de la base et si nécessaire (avec les 2/3) la tenue de nouvelles élections.
    Il ne s’agit là que d’une proposition, juste pour susciter une réflexion approfondie et monter que c’est possible. Le Front de gauche n’est pas une masse de manœuvre disponible à qui mieux mieux. Encore moins un moyen ou un outil ; cette réduction porte atteinte à la dignité de ses militants. Le Front de gauche est une force politique en gestation, qui plonge ses racines dans les partis traditionnels mais dont le dynamisme dépend de la volonté d’implication et d’action de tous les citoyens qui veulent se rassembler dans une structure nouvelle.
    Le Front de gauche a besoin d’un cadre juridique et opérationnel pour se développer, d’un ancrage pour se fortifier et aller de l’avant. La victoire de la gauche passe par l’émancipation du Front de gauche.

  16. marc2 dit :

    @ ceux réagissent sur l'organisation du Front de Gauche.
    D'abord, il ne semble pas que la fusion en un seul parti serait une bonne chose. L'intérêt du FdG c'est précisément sa diversité : on peut avoir des désaccords et lutter ensemble. C'est la lutte réelle qui nous départage. La fusion n'a pas beaucoup réussi à Die Linke.
    En revanche nous pourrions imaginer une association de financement commune aux partis composant le FdG. Une association commune mais pas unique, limitée au fonctionnement, hors patrimoine. Cette association pourrait très bien être le réceptacle pour des adhésions directes au FdG : n'étant à personne elles seraient à tout le monde.
    Ensuite, il faut faire cesser un anachronisme : les militants du FdG ne sauraient être simultanément, en solidarité politique et en concurrence financière. Il faut avancer.
    A mon avis rien ne se fera avant le congrès du PCF de février 2013. Je suis optimiste car les militants communistes, à la base, le souhaitent majoritairement.

  17. lilou 45 dit :

    @ pepino 17h20
    Cher pepino, nous avons mis au pouvoir "un homme serein, qui développe ses arguments en toute courtoisie". Inutile de demander où lui nous l'a mis. Au pouvoir il faut un homme de caractère, pas d'une serpillère, surtout devant la finance et la mère Merkel.

  18. durluche dit :

    Aujourd'hui, j'ai entendu dire que Montebourg envisage un nationalisation temporaire de Florange. Il regarde "On est pas couché" cet homme là. Pourvu que les deux autres boss du gouvernement ne viennent pas tout gacher en lui faisant fermer son bec. J'étais au bord des larmes de joie pour les gens de la bas en entendant ça, enfin une volonté d'action efficace.

  19. bernard hugo dit :

    @ pepino
    Pas du tout d'accord. Le véhément, l'agressif, le roquet de service c'était l'ignoble Caron. On l'a vu venir de loin celui-là, le chien de garde du social-libéralisme qui était là pour provoquer Mélenchon dès qu'il s'est adressé à lui en essayant vainement de lui tendre un piège, grossier d'ailleurs, toujours le même. Mélenchon n'a rien concédé à la médiacratie dont il a démonté la dictature derrière le jeu libéral des apparences. L'autre riait jaune, vert de rage à l'intérieur. Il a raté son coup. Mais quel hommage à Jean Luc de la part de Carole Bouquet et de Marcel Ruffo et de tous les autres protagonistes de cette émission !

  20. Mycroft dit :

    Bon billet. Mais je n'arrive pas à comprendre l'absence sur l'abstention de notre camarade Marc Dolez. Chaque député de la GDR est autonome. Ceux du FdG, les dix, ont entendu l'avis des partis. Mais, ils étudient les textes et certaines parties du budget ont été voté, notamment celui de la justice par Marc Dolez, notre uniquement pgiste. Nous devons le soutenir. Marc Dolez explique ses interventions sur son blog. Il n'est pas un bleu à l'Assemblée et n'est pas un opportuniste, comme d'autres. Les remarques "critiques", sans fondement, contre les communistes ne sont pas à la hauteur, surtout si c'est pour applaudir les EELV. Ces derniers ne sont pas clairs sur NDDL. Ne pas oublier que les élus PCF ont donné les signatures à Jean-Luc pour la présidentielle. Le PG a lui aussi des maires. Heureusement! Et il n'est pas question de les abandonner ou d'exiger d'eux l'exclusion de leur majorité municipale des élus EELV ou PS. J'ai confiance dans nos maires, ils sont courageux comme Jean-Luc et nos amis communistes. Il est plus chaud d'être au PS et dans la collusion comme EELV, quitte a faire croire qu'ils sont contre alors qu'ils soutiennent toutes les politiques. Dans des municipalités, il a aussi des adjoints et même des conseillers municipaux du PG. Il ne faut pas alimenter la zizanie, qui plaît à une certaine presse. C'est plus facile que d'évoquer et débattre du contre-budget présenté par le PG! Joly devrait promouvoir la règle verte proposée par le PG au lieu de faire joujou à NDDL. Ce projet devrait être un cassus belli entre le PS et EELV, ces derniers font semblant d'être contre alors qu'ils avalent TOUT! C'est ça le scandale! Il y a bien à dire sur les EELV, notamment dans les conseils municipaux. Je préfère l'action écologique de Chassainge (PCF) que celle de De Rugy (EELV du 44), lequel a acté un désaccord pour être député. Je préfère Seaussau (PCF 44), même si nous avons des différences, à Magnen (EELV 44 copain comme cochon de Ayraut à la mairie de Nantes) etc. Nous verrons bien ou seront les EELV en 2014, à Nantes et ailleurs, et sur quel programme municipal. Certainement dans la roue austéritaire du PS!
    Menjine (@306) a raison de rappeler que les députés et sénateurs EELV voteront tous pour la mise en oeuvre de la règle d'or! Ensemble le front de gauche est la famille politique la plus écologique en promouvant la règle verte.

  21. educpop dit :

    Je pense ne pas être le seul a avoir remarqué l'évolution des critiques de plus en plus radicales à l'égard de l'Allemagne. La mise en garde solennelle de Jean-Luc Mélenchon à l'émission de Ruquier m'a vraiment impressionné. Soit on sait depuis longtemps que l'Allemagne est le noeud du problème et dans ce cas pourquoi on ne l'a pas dit comme ça ? Les militants recherchent dans la contestation d'un processus libéral global les raisons et les moyens pour en sortir, ils ne recherchaient pas jusqu'à maintenant à identifier un pays ennemi. Si les Allemands cherchent à racheter à bas prix des entreprises ruinées par le système auquel ils adhèrent, c'est ce système qui est responsable et coupable et il y a beaucoup de monde qui agit conformément à ce dogme. Cependant, si la politique Allemande est hégémonique au point d'essayer de tout modéliser au prix d'une guerre économique qui pourrait devenir une guerre tout court, la responsabilité des politiques est de la dénoncer.
    De même que le respect des procédures démocratiques s'impose, tant qu'on est dans la 5ème république, pour faire de la politique, de même la diplomatie reste le moyen d'éviter l'escalade de la violence. On sait les résultats obtenus par l'une et l'autre face à des adversaires résolus à en découdre... J'aimerais beaucoup savoir quelle est l'analyse des dirigeants du FG concernant la définition de la diplomatie dans cette situation. Il ne faut pas prendre les militants pour une foule qu'on pousse.

  22. Eric RAVEN dit :

    @Poncet - 300
    C'est précisément le sort de l'humanité que passer son temps et son énergie à nier les lois naturelles. Si nous ne faisons pas cela, nous ne sommes que des bêtes. Et pourquoi faire de la politique, alors ?

    Le monde à commencé sans l'homme et il s'achèvera sans lui. Souviens toi que né mortel avec une vie limitée, tu es monté, grâce à la science de la nature qui t'a laissé prendre l'espace et le temps. Dans notre programme "l'humain d'abord" je trouve plus que de la politique, on y vois aussi la critique du monde contemporain et la dérive de notre espèce caractérisée non pas par sa supériorité sur tout le reste, mais par sa forme inachevée, sa faiblesse "naturelle". Ce manque de nature, la culture permettait de le compenser et d'agir sur le monde pour mieux l'habiter. En tout cas, jusqu'à ce que le rêve des puissants compromette aujourd'hui la survie de l'espèce. C'est notre lutte de nous en libérer et mérite, plus que jamais, d'être menée sans renier notre nature et ses lois pour s'y relier encore d'avantage.

  23. jean ai marre dit :

    @316 Glières
    Imaginons plutôt un Front de gauche autonome et indépendant auquel chaque citoyen(ne), encarté(e) ou non, pourrait adhérer. Son bureau politique serait composé d’une part
    Je pense qu'avant d'aborder le comment nous devons parler du pourquoi

    @ 312 vm
    "...jusqu'ici le PCF a énergiquement refusé la formule d'une adhésion possible à un FdG national...
    Voila un élément de réponse très important. Je ne savais pas le PC aussi catégorique. Je comprends parfaitement son opposition, mais je ne l'accepte pas. Au nom de quoi peut on dire non ? De l'idéologie ? Laquelle, puisque ce nouveau parti est construit sur les mêmes fondamentaux ? Je ne veux pas être désagréable, en rappelant le passé. Marchais, c'est fini. Si nous restons figés, nos drapeaux à la main en défense de nos près carrés et bien c'est cuit. Désolés mais ne verra le jour et nous serons condamnés à battre le pavé pour revenir le soir dans nos foyers et recommencer le lendemain. Tel la vague sur le rocher. Je pense que tu fais erreur, ce n'est pas la masse des adhérents qui importe, c'est la masse des citoyens capable d'identifier le Front de Gauche qui dans un premier temps s'impose.Avec un parti unique, les choses sont claires et précises

    @ 311 Alain Tétart
    Tu as certainement raison, et je te suis sur ta première phrase car je ne vois pas d'autres solutions pour faire grossir une assemblée !
    Cher Alain (je suis ton ainé) Comme toi, j'ai voté communiste, comme toi, j'ai en mémoire des stratégies qui nous ont amené dans le mur. Alors, stop. J'ai donné et que cette tranche de vie serve à la réflexion ! La base, celle des militants est certes nécessaire, mais elle grossira au prorata du nombre de voix des électeurs,Moins de voix, moins de militants, cet axiome sait vérifié avec le PC, le NPA. C'est une règle, pas l'inverse.

    @307 ermler dit:
    ...Et pourquoi une adhésion à un "comité local" et pas à une structure nationale ?
    Tu résumes parfaitement la démarche du citoyen qui veut s'engager. La première réflexion c'est de choisir son camp Gauche radicale et ensuite il affine et adhère. Le parti unique permet de choisir son camp et de militer pour un même programme unique du camp. Je reste persuadé que nous avons besoin d'un grand unique pour en faire un grand mouvement de masse. Nous devons offrir une autre dynamique.

  24. Nicolas G30 dit :

    @un révolté 319
    Pour se faire une idée de l'historique de NDDL, pour voir ce qui poussent les gens à se révolter, c'est une résumé facile à lire depuis 1967. D'autre part des militants du Parti de Gauche y sont présents depuis le début de la résistance, si la participation de Jean Luc permet de médiatiser au niveau national cette lutte, c'est un bienfait. Chez Calvi et consorts, je serais rassuré quand au lieu d'attaquer la personne, le débat d'idée pourra avoir lieu. Si seulement ils connaissait un peu le programme du Front de Gauche, le positionnement du Parti de Gauche, l'écosocialisme et la VIe république que nous souhaitons, au lieu d'en faire un lynchage médiatique. J'en viens à regretter l'ORTF de ma jeunesse, c'est pour dire.

  25. j84 dit :

    Bonjour,
    J'ai 33 ans et ingénieure en environnement. Merci pour ces informations et ces analyses que je partageaient sans pouvoir y mettre les mots. Lire vos propos sur l'Allemagne m'a dérangé car je me suis fait les mêmes réflexions, aprés la lecture de "la chute des géants" de Ken Follet, réflexions que je trouvaient simplistes. Puis j'ai découvert votre analyse. Simplement cela ne me rassure pas, mais pas du tout.
    Je suis française et j'habite en Bolivie. Depuis que je suis ici je m'intéresse à la politique. M Mélenchon, vos réflexions sont les seules que j'arrive à écouter jusqu'au bout, à comprendre, et à partager. Ici, il y a beaucoup d'inégalités, certes. Nous sommes pauvres, certes (je m'inclue car mon salaire est de 800 dollards alors que vous savez qu'il y a une minorité de gens qui a fait fortune, plus ou moins légalement d'ailleurs). Mais les gens, ici à Santa Cruz, peuvent bien vivre avec 2000 bol soit 200 euros (foyer de 4 personnes), ont une maison (petite), ont un téléphone portable, ont une télé, des café-internet, de la nourriture et font beaucoup de fêtes (c'est l'amérique du sud...). La majorité des personnes que je connais, dans ma rue, mon quartier, ne changerait sa vie pour rien au monde. Beaucoup étaient partis en Espagne et sont revenus. Tout cela me semble tellement éloigné de la société retraitée allemande, tellement éloigné des considérations capitalistes. Je suis bien ici. Hier j'ai fait du porte à porte volontairement pour organiser le tri sélectif de mon quartier, chose que je trouvait profondément compliquée en France. Peut être quelques ombres au tableau ? Oui, le commerce de la drogue, la corruption, la disparition ou le blocage de certains opposants politiques.
    Mais vous savez ici le gouvernement a peur du peuple ! Imaginez lorsque des milliers de cholitas del Alto foncent énervées vers le palais du gouvernement. Les rapports de force ne sont pas du tout les mêmes qu'en Europe. Enfin, ici les gens me semblent heureux. Connaissez vous la Bolivie ? Qu'en pensez vous ? Connaissez vous Evo Morales ? Quand venez vous ?
    Cordialement.

  26. tchoo dit :

    Il y a un problème pour l'Ayroport de NDL, nos cher politique ont oublié l'usine Airbus, qui se trouve sur l'aéroport actuel et qui produit un certains nombre d'élément majeur de la gamme Airbus, notamment les nez des avions, tout cela transporté par les Beluga, jusqu'a Toulouse, à raison de plusieurs rotations par semaine, ce qui assure une partie du trafic de cet aéroport (ainsi loin d'être saturé). Veulent-ils obliger Airbus à déplacer leur usine, à moins que ceux-ci en profite pour aller l'implanter ailleurs.

  27. Hervé Hum dit :

    En fait dans la situation actuelle il faut comprendre une seule chose, tout le monde attend le choc... Et en attendant, fait comme si rien ne se passait, parce que personne ne peut ou veut prendre l'initiative de prendre la 1ere vague du choc à venir. Y a rien d'autre à comprendre.

  28. pepino dit :

    @ lilou 45 et bernard hugo
    Il me semble que vous vous fourvoyez. Pour une fois, le contexte du plateau était favorable et il me paraît naturel qu'un journaliste pose une question qui dérange à l'égard d'un comportement de Jean-Luc Mélenchon vis-à-vis des journalistes qui, que vous le vouliez ou non, interroge beaucoup de Français. Dans ce contexte favorable, c'était l'occasion ou jamais pour expliquer très sereinement cette attitude qui est liée au comportement anti-démocratique du monde médiatique actuel.
    Je tiens à ici à préciser que je suis fortement attaché à la personnalité de Jean-Luc Mélenchon et que, grâce à lui, mes idées se retrouvent représenter dans le monde politique. En outre, il m'ouvre l'esprit sur nombre de sujets et je lui en suis vivement reconnaissant. Cela dit, je m'efforce à dépassionner mon "attirance politique" pour lui afin d'évaluer ces interventions le plus objectivement possible.

  29. Christian B dit :

    Il faut que le FdG soit clair.
    On ne peut prôner la sixième République et avoir des élus décalés de ces idées, dans leurs actes.
    On ne peut plus permettre un fonctionnement politicard, et défendre l'idée de révolution citoyenne.
    Ou alors, nous perdrons notre crédibilité, et le danger sera un recours à la droite extrême, ou au mieux (si l'on peut dire), à l'alternance molle pour encore un petit temps.
    Alors, du nerf. Aux militants, notamment communistes de faire entendre leur voix, sur NDL, sur le vote des députés et sénateurs et autres sujets à trancher.
    Il a souhaiter que le PCF réussisse sa révolution, mais de toute manière, je ne vois pas une majorité des militants du PCF abandonner le FdG, et c'est cela qui compte.
    Le reste est déjà mort, depuis longtemps, tant mieux. Vive la Vie, défendons la, le temps est compté.

  30. Luis Losa dit :

    Excellente analyse, monsieur. Quelques remarques cependant. Au moment de la réunification allemande, effectivement, on a entendu des propos grossiers de la part des dirigeant allemands à propos de la frontière Oder-Neisse, mais aussi à propos des Allemands des Sudètes. Ne pas oublier. Il est juste de rappeler que cette réunification a pesé lourdement sur l'économie européenne. Il faudrait aussi rappeler que la Treuhandanstalt, l'organisme chargé d'en gérer les aspects économiques ne s'est pas distinguée par son efficacité et a été sévèrement critiquée. Nos amis allemands, si prompts à mettre en avant le sérieux de leur organisation peuvent se montrer aussi bordéliques à l'occasion.
    Concernant le drame de l'ex-Yougoslavie, oui, l'Allemagne s'est montrée coupable de précipitation dans la reconnaissance de la Croatie. Pour les moins avouables des raisons. On a vu ressurgir des spectres historiques angoissants. Mais la France n'a pas été blanche blanche non plus en s'obstinant à soutenir une Serbie ouvertement raciste et finalement criminelle. Toujours pour les mêmes arrière pensées historiques que l'on aurait pu croire dépassées. De manière générale, l'Europe à démontré, dans cette affaire sa désastreuse incompétence. Dire qu'elle a pu être distinguée par un prix Nobel pour "cinquante ans de paix sur le continent", c'est d'une amère ironie. Sans parler de la véritable guerre économique qui s'y déroule aujourd'hui.
    J'étais un européiste convaincu, j'avoue avoir voté pour le traité constitutionnel. Je n'en finis pas de le regretter. Je considère l'Europe comme morte. Et l'Euro comme le noeud coulant qui nous étrangle tous. De fait, toute solidarité européenne a disparu. La nouvelle arrogance allemande est consternante. Pas seulement celle de Mme Merkel et de son entourage. Lorsqu'on lit des articles de la presse allemande, on est stupéfait de leur incroyable agressivité envers la France. Ce ton de donneurs de leçons est totalement inacceptable. Les propos sur les Grecs, les Portugais, les Espagnols, révèlent un racisme à peine masqué. Pourquoi n'entent-on rien sur les Irlandais qui on au moins autant "fauté" ? Parce qu'ils sont au Nord ! Et parce qu'ils ont pratiqué un dumping fiscal très acceptable aux yeux de tous ces ultra-libéraux.
    L'Allemagne ultra-libérale impose sa politique à l'Europe à travers le l'Euro, une politique désastreuse qui détruit les peuples. La seule issue semble être de reprendre l'initiative...

  31. un révolté dit :

    @nicolas g30
    Je te remercie du lien fourni, par contre je ne comprends pas trés bien pourquoi mon message 319 a disparu. Je veux bien croire qu'il n'est pas nouveau que des journalistes salissent notre ami Jean-Luc, qu'il ne faudrait plus suivre "c dans l air", je leur ai quand meme écrit et dit ma révulsion face à ces méthodes (à la cinq et au journal du dimanche). Mais je pense qu'ils doivent même s'en amuser. Il y a dés fois je me demande si il n'existe pas des gens chez qui juste à voir leur bobine et puis tel chien tel maitre. Tout ceci m'empêche de dormir.

  32. Araine Walter dit :

    Au sujet de ONPC,
    Regardant cette émission, j'ai été frappée par une écoute particulière qui prouve que les temps ont changé.
    Pendant la campagne électorale, certes, tous prêtaient grande attention à vos discours, mais on sentait que vous leur paraissiez trop extrémiste et qu'ils pensaient plus prudent de voter Hollande.
    Mais aujourd'hui cette illusion n'est plus et votre parole, toujours la même, qui est la seule à donner du courage et à indiquer une sortie, s'entend d'une manière très différente.
    Pour traduire mon ressenti, j'ai écrit un article "Mélenchon: un trésor national chez Ruquier." (Le Grand soir). J'ai repris la belle expression de Carole Bouquet, qui, je le sais vous a touché car vous êtes l'objet de tant d'attaques. Or cet article, sur un autre media, a battu tous les records de lecture: 12000 lecteurs en deux jours, plus mille like sur facebook. Pour ceux qui ignorent tout des chiffres de fréquentation des medias citoyens, sachez qu'ils sont très haut et rejoignent ceux de la campagne présidentielle. Je le ressens comme une super nouvelle.
    Par ailleurs, deux nouveaux rendez-vous continuent un agenda bien composé.
    Retrouver Toulouse, la ville rose qui va rougir de colère en évoquant les politiques d'austérité, réunissant vous, et Siriza,et EElV, Et NPA et d'autres syndicats, quelle belle union! Et ensuite le début des assises de l'éco-socialisme qui est le cœur du programme du FdG.
    Camarade, voici revenu le temps du "Kairos"!

  33. Roger Duval dit :

    Bien chers amis
    Tous les dictionnaires que j'ai à ma disposition disent que le mariage est l'union d'un homme et d'une femme. On ne chamboule pas la nature sans qu´il n´y résulte de graves conséquences! Vous n'ignorez pas que les mariés homo veulent adopter des enfants. Que pensez-vous du droit des enfants à avoir un père et une mère? et aux conséquences psychologiques d´avoir 2 papas ou 3 mamans? Si les homos veulent d'unirent entre eux devant le maire, c´est leur affaire, mais ne parlons pas de mariage et encore moins d´enfants ! Le bon sens est la chose la moins partagée dans le monde.

  34. citoyenne21 dit :

    Oui Ariane Walter est dans le vrai ! Il y a comme une ébullition dans l'air ! Et la participation très remarquée et remarquable de notre porte-parole à ONPC va nous être très profitable !
    Mettre bien en avant le contre-budget à présent !

  35. marcopolo dit :

    à Jean ai marre 304 et à ceux qui pensent que le parti unique est la solution.
    Je dis avec d'autres non à un parti unique, ce serait une erreur. Avez-vous bien suivi ce qui se produit chez nos camarades Allemands de Die Linke ? ils se crêpent le chignon et finalement ils ne progressent plus, voire sont en recul.
    Mais c'est certain qu'une force représentant le Front de gauche aurait plus de poids politiquement, y compris dans les médias et aurait une représentation plus visible vis-à-vis des gens qui cherchent une issue à la crise. Mais le PCF, le PG et GU, fondateurs de ce Front sont bien des partis distincts avec des avis différents (Notre Dame des Landes, le nucléaire...etc). C'est vrai que le PCF pèse aussi d'un poids très fort (ce n'est pas un reproche mais un constat) et que les autres composantes sont en comparaison plutôt groupusculaires (sans faire injure).
    Alors comment en sortir ? Une possibilité serait à examiner de près : celle de la double appartenance. Exemple : un membre du PCF aurait sur sa carte d'adhésion un signe distinctif qui indiquerait son adhésion au Front de Gauche, idem pour chacune des composantes du Front de Gauche et pour celles et ceux qui ne sont pas encartés à un parti (comme moi), la possibilité d'adhérer et d'avoir "sa" carte du Front de Gauche. Mieux que cela, une participation financière, même modeste, permettrait de financer une partie des action communes, de la gestion du mouvement. La base d'adhésion serait le programme "l'humain d'abord", avec ses évolutions et son actualisation. des statuts, ou une charte, élaborés en commun fixerait le cadre de l'existence, de l'action, des choix fondamentaux, etc., du mouvement. Ainsi la représentation avec la double appartenance permettrait d'avoir son opinion personnelle représentative du parti auquel on adhère mais surtout donnerait au Front de Gauche un statut audible, visible de tout le monde.Et, ce qui est loin d'être négligeable n'est-ce pas, permettrait au Front de Gauche d'être un grand mouvement de masse. Ce qui nous manque énormément en ce moment !

  36. Alain Tétart 60150 73 ans dit :

    @334Roger Duval
    Ne vous fiez pas trop aux dictionnaires,et regardons par l'autre bout de la lorgnette ! le mariage (pour ne parler ici que celui que l'on nomme civil) n'est qu'un acte officiel qui réunit deux personnes pour n'en faire aux yeux de la loi qu'une seule et même entité ! et avoir ainsi (au passage) un commun qui sert de garanties à la communauté en cas de besoin ! mais il a été conçu voici longtemps par les hommes comme la seule sécurité qui prouvait que deux personnes s'appartenaient à elles mêmes, A Maslow ce grand psy a étudié les besoins de l'être humain, manger, boire, dormir, chaleur et sexe ! et il a constaté que l'homme a un besoin de sécurité pour conserver la réponse à ses besoins, une fois qu'il les a acquit, et dans ces besoins de sécurité on trouve pour le manger les capacités de l'homme pour la chasse, la pêche, et la culture, pour boire l'homme sait conserver son eau indispensable en inventant la distribution de celle ci tout comme les bouteilles et réservoirs quelconques, pour dormir l'homme a apprit à faire en dehors des grottes des cabanes puis des maisons et il sait se protéger en se calfeutrant dans un chez lui, pour la chaleur il a commencé par se les geler avant de se battre et d'apprendre à faire du feu, et le chauffage central, et pour le sexe car c'est là que je voulais vous emmener il n'y a qu'une seule solution qui est celle du mariage, quand l'homme (ou la femme évidemment) veut faire l'amour sans se battre pour voler une partenaire dans la grotte voisine et en la ramenant tirée par les cheveux, la société à trouvé plus naturel de faire ce fameux papier officiel qui met fin pour tous et même si ce n'est que provisoirement à la recherche perpétuelle de l'être aimé, donc si aujourd'hui des hommes et des femmes s’aiment entr'elles et entr'eux il est normal que la société fasse un certificat qui aura la valeur de celui du mariage, autre temps autre moeurs ! Pour les gosses rassurez vous il y en a déjà tout plein qui ont plusieurs papas et plusieurs mamans, comme il y en a aussi beaucoup qui n'ont qu'un papa ou qu'une maman ! et notre société se développe avec ces nouveaux paramètres, la vie comme un rouleau compresseur avance, avance, et avance, et elle sait faire les lois qui lui conviennent ! ce n'est pas le mariage pour tous qui fera naître plus d'homos, mais ça facilitera grandement la vie de ces gens là qui sont plus à plaindre qu'à blamer du moins c'est ce que j'en pense !

  37. Michel Matain dit :

    @ Glieres
    Imaginons plutôt un Front de gauche autonome et indépendant

    Finalement, ça revient à créer un nouveau parti, celui des sans-cartes. et dans ce cas le Nouveau Parti des Sans-cartes ne devrait pas avoir ni plus ni moins de place que les autres partis ou associations. Par ailleurs, je ne crois qu'on puisse tirer un trait d'égalité entre toutes les composantes du Front de Gauche. Il ne me parait pas réaliste ni souhaitable démocratiquement parlant qu'un parti qui pèse 130.000 adhérents et une association qui en regroupe quelques centaines aient les mêmes degrés de pouvoirs. Le moteur du FdG aujourd'hui c'est essentiellement l'alliance entre Jean-Luc Mélenchon et le PCF. C'est cette alliance qui a recréer l'espoir, qui nous a permis de nous retrouver, qui a lancé une formidable dynamique dans ce pays. J'ai bien dit Jean-Luc Mélenchon et pas le PG : il ne faut pas se raconter d'histoires, si Jean-Luc quittait le PG, le PG n'existerait plus.

  38. marcopolo dit :

    @Michel Matain 338 à 9h04
    Ce que tu dis concernant le PG est de moins en moins vrai. C'est ne pas avoir écouté ni entendu les autres responsables du PG, la qualité de leurs analyses n'a rien à envier à Jean-Luc Mélenchon, et ce n'est faire injure à personne. Tu confonds sans doute et je le comprends parfaitement visibilité médiatique et autorité politique. Les interventions de Jean-Luc Mélenchon n'auraient pas l'impact que tu crois (en dehors de la personnalité) sans les autres que je ne nomme pas parce qu'ils sont nombreux. Je précise que je ne suis encarté nulle part et que j'apprécie tout autant les intervenants des autres partis composant le FdG.

  39. Courrierlecteur dit :

    Bonjour,
    Jean-Luc Mélenchon en grande forme ce matin, grand gagnant* (*voir ci après) chez Bourdin. Heureusement, car l'interview a tourné un peu au jeu de patience du "ni oui, ni non", sauf que là, il ne fallait pas dire (ou ne pas endosser ce que Bourdin cherchait à faire dire): "je suis pour l'échec du gouvernement!"
    Excellents arguments développés au sujet de la sidérurgie avec un rappel historique des conditions consternantes dans lesquelles s'est déroulée la privatisation de la sidérurgie, au profit d'Arcelor Mittal, il y a quelques années.
    (Petit détail sans grande importance, à la fin de l'interview, je n'ai pas du tout compris le développement au sujet du projet Jospin, dans une réponse en quelques infimes secondes, de l'histoire de désistement au deuxième tour pour les prochaines présidentielles.)

    @ Araine Walter(1h07)
    Pour rejoindre et confirmer, chiffres à l'appui (médiamétrie) ce que dit plus haut Araine Walter, voici une excellente nouvelle. Débuté à 23:45 (débordement de l'émission précédente de 45 mn) "“On n'est pas couché” a rassemblé en moyenne 1,6 million de téléspectateurs, soit une part d'audience de 28,1% auprès de l'ensemble du public. Ces excellents scores permettent à “On n'est pas couché” d'enregistrer sa deuxième meilleure performance en part d’audience de la saison." (source)

    @WM à juste titre, une réaction postée un peu précipitamment avant la diffusion de ONPC (avec une radicalisation excessive contre les compromis) a été supprimée. En fait, pour être plus clair, c'est très maladroitement que voulais exprimer ma crispation, au plus haut point, contre les contradictions d'une personne qui revendique appartenir au FdG et qui pourtant a milité dans la presse, de façon très virulente, contre le candidat FdG, lors de la présidentielle. Vie privée qui implique une "modération" ou vie publique? A vous de voir.

  40. jacques chanéac dit :

    Monsieur le premier ministre parle d'un dialogue pour "exposer le projet NDDL". Quand on entame un dialogue on n'en annonce pas l'issue à l'avance comme le font la plupart de ses ministres à l'image par exemple de la porte-parole Najat Vallaud-Belkacem qui réaffirme que "l'aéroport se fera." S'il s'agit vraiment de faire de la "démocratie participative", alors, nous vous prenons au mot. A l'issue d'une débat, large, ouvert, donnant lieu à un vrai échange d'arguments, de réalités chiffrées, de visions de l'avenir "nous ne nous laisserons pas dicter un choix de société qui n'est pas le nôtre", dites-vous (nous avons exactement le même avis), le tout accessible au plus grand nombre notamment à travers tous les médias, nationaux et locaux, invitons au bout du processus le peuple à trancher sur un sujet effectivement majeur à travers le verdict démocratique d'un référendum qui serait proposé aux habitants de Loire-Atlantique ou plus largement (nous sommes de vrais démocrates et il s'agit bien d'un choix de société allant au delà des limites du 44).
    L'argument consistant à dire que la population a validé NDDL en élisant les représentants PS dans les élections locales est plus que spécieux. Combien d'entre eux se sont penchés sur le sujet ou en avaient simplement connaissance avant ces dernières semaines ? Une fois pleinement et équitablement informés, les citoyens pourront effectivement trancher, en toute connaissance de cause cette fois. Et comme nous sommes démocrates, nous nous inclinerons devant leur verdict. Chiche ? Car si ce qui nous est proposé dans les mois à venir est, au bout du "dialogue", de se mettre d'accord sur la dimension d'un plan d'eau, la couleur des fleurs qui l'entoureront et d'être conviés à l'inauguration de ces espaces préservant la symbolique environnementale autour d'un nouvel aéroport, comprenez que notre motivation à contribuer à ce qui serait alors un simulacre et une opération de com serait proche de zéro.
    Je propose en tout cas au PG et à ses co-présidents, Jean-Luc Mélenchon le premier puisque nous sommes sur son blog, de réfléchir à cette proposition qui aurait l'avantage de clarifier les choses, de mettre chacun, parti ou simple citoyen, devant ses responsabilités. De la vraie démocratie, quoi.

  41. pichenette dit :

    D'abord surprise la première fois que j'ai lu NDDL, j'ai décodé cependant rapidement en Notre Dame des Landes, l'aéroport qui bat de l'aile, puis quelque temps après je réagis, ce codage, ce "sigle" comment est-il perçu, que devient-il, n'est-ce pas une dénaturation de l'énorme problème réel posé, ne suit-il pas cette simplification ambiante voulue qui casse le langage chargé de l'humain, se lit-t-il "ennedédéèle" par certains ? C'est un lieu, un morceau de terre, d'air, d'eaux, des êtres vivants, du temps passé, présent, à venir qui sont inclus dans ces lettres, et mis en danger par une alliance "diabolique" d'intérêts mercantiles de domination aveuglés par la puissance infinie de la technique.
    Un article du télégramme du 10 novembre 2012 : "Air France et d'autres opérateurs aériens n'ont pas l'intention d'investir et Airbus a annoncé qu'il continuerait à faire atterrir ses avions sur l'actuel aéroport", selon Martine Petit d'EELV.
    Quant au journaliste d'"onpc", ah! beau jeune homme, il voulait qu'on le regarde, c'est vrai qu'il a des chances au cinéma, à chacun de bien trouver sa place. Porter ses convictions le plus loin possible, avec la plus grande cohérence et efficacité, créer la grande armée pacifique des convaincus avec une énorme énergie renouvelable, sans gaspillage! Donner du sens à la vie!
    Vive l'éco(socialisme revisité), les 32h,et l'implication de citoyens en bonne santé!

  42. OPTIMIST dit :

    Dans tout parti politique, autour de centaines de militants gravitent de milliers de sympatisants qui font leur apprentissage et un jour ou l'autre, un déclic, ils adhèrent ou pas. Je crois qu'il est utile de respecter leur choix, de porter nos explications nécessaires avec patience. Là, tout l'intérêt du Blog de Jean-Luc, du PG, et des autres. A nous, convaincus, d'accélérer le processus de prise de conscience, car si elle s'est atténuée cette prise de conscience, nous la devons à nos politiques qui n'attendaient de nous qu'un chèque en blanc et rien d'autre, une affaire de spécialiste disaient-ils qui explique aujourd'hui le cumul des mandats et une forme de professionnalisation de la politique.
    Pour moi, le FdG est cette anti-chambre du militantisme, la première marche qui permet de s'expérimenter à la chose politique et tant mieux si dans la composante des différents partis, l'expression est différente, les appréciations divergent certes sur certains sujets mais le socle commun est bien là "l'Humain d'abord". N'est-ce pas l'essentiel et mieux encore, soyons capable d'affuter nos arguments, d'être dans une saine émulation....... et que les meilleurs d'entre nous gagnent et surtout leur parti qu'ils représentent. C'est de cette dialectique que nous sécuriserons nos convictions, pas de parti unique à gauche, merci nous avons donné..... et vive le débat.....
    je serais au colloque de l'éco-citoyenneté à Paris le 1er décembe pour écouter et apprendre encore et encore.
    Merci au PG et à Jean-Luc de nous éclairer de leur savoir et de leur expérience, c'est notre richesse et celle-là ils ne pourrons pas nous la prendre.

  43. Eric dit :

    @ Roger Duval
    Et donc, que fait-on des enfants de lesbiennes? S’il est dangereux pour les enfants d’avoir 2 parents du même sexe, prendra-t-on les enfants de ma belle-fille pour les confier à leur père(s), un délinquant qui fut mis en prison pour attaque de banque et trafic de drogue, et un autre que n’a jamais manifesté le moindre intérêt pour sa fille… Ce bien évidemment sans aucun respect pour les sentiments des deux gamines qui adorent leur autre maman…
    Et pourquoi ? Pour respecter une loi qui n’a d’ailleurs rien de naturelle à la vue du nombre de « pères » refusant toutes responsabilités. Ils invoquent pour ce faire une autre loi « naturelle » qui dit que les males doit avoir le maximum de compagnes pour assurer à ses gènes un maximum de chances de survie. Alors, laquelle de ces lois « naturelles » chamboule la nature ? D’ailleurs, dans la nature, les males tuent le plus souvent leur propre progéniture s’ils en ont l’occasion.
    Le mariage des homosexuels résoudra certains problèmes et bien sûr en créera d’autres. Comme lorsque la femme a acquis les mêmes droits que les hommes, cessant d’être une mineure à vie… Rappelez-vous, pour ouvrir un compte en banque, il n’y a pas si longtemps que ça, une femme devait avoir l’autorisation de son mari… Il y a probablement des gens qui avaient dit que c’était la fin de l’autorité parentale et de la société… Et que la loi « naturelle » est que la femme est soumise au mari (renforcée par la loi de l’Eglise et de la Société de l’époque).

  44. OPTIMIST dit :

    Un peuple doté d'une forte conscience politique est un peuple majeur, invincible. La puissance de la conviction est bien meilleure que toutes les armes. Nos adversaires l'ont compris depuis longtemps au point où l'on peut en mesurer aujourd'hui tous les dégâts avec cette intelligence sournoise qu'ils ont, de diffuser le venin de la crise et nous convaincre d'inertie. Ils ont acquis cette expérience digne d'un laboratoire social au fil du temps. Leurs outils: leurs médias omni présents si chèrement entretenus à leur unique solde. Nous, nous savions faire, aujourd'hui nous avons compris qu'il fallait aller sur leur terrain médiatique et défendre pieds à pieds nos convictions, sans concessions. Comme de l'ombre à la lumière, nous sommes passés de l’ère du savoir-faire à l’ère du faire savoir.
    Quel beau programme passionnant proposé à tous.

  45. jpp2coutras dit :

    @Alain Tétart à 8h53 et à tous_
    "le mariage (...civil) n'est qu'un acte officiel qui réunit deux personnes pour n'en faire aux yeux de la loi qu'une seule et même entité ! et avoir ainsi (au passage) un commun qui sert de garanties à la communauté en cas de besoin...conçu voici longtemps par les hommes comme la seule sécurité qui prouvait que deux personnes s'appartenaient à elles mêmes"

    Exact! C'est ce cadre juridique hérité du passé qui compte, les néoconservateurs de tous poils s'accrochent à ce terme de mariage sous sa forme traditionnelle, c'est acceptable. Pour clore ce débat secondaire face aux enjeux, le politique peut voter un pacs étendu, un "X-Pacs.1" (ou couple civil ou accouplage civil ou...) protégeant le lien entre 2 êtres humains avec les devoirs et les droits liés à cette déclaration, lien qui peut se nouer et se dénouer simplement. Point-barre, on n'en parle plus, si ce n'est pour améliorer des détails et on se concentre sur les sujets fondamentaux! Y'en a assez de suivre les figures imposées par le marketing-système! La 6 ème sociale dans la révolution citoyenne vite! Vive le Front du Peuple qui vient.

  46. Michel Matain dit :

    Les résultats des élections catalanes ne sont pas simples à lire suivant que l'on prenne une grille de lecture catalan versus espagnol ou une grille de lecture droite versus gauche. C'est mon approche et ça donne les éléments suivants : la droite (CIU catalan et PP espagnol) recule de 80 sièges à 69 mais restent majoritaires (la majorité est à 68 députés). Les socialistes (ERC catalan et PSC espagnol) progresse légèrement de 38 à 41 députés avec une redistribution des cartes en faveur des catalans. Nos amis verts et rouges (ICV-EUIA) passent de 10 à 13 députés. C'est le meilleur score qu'ils aient réalisé depuis de très nombreuses années. Ils sont renforcé par une nouvelle formation de gauche (CUP) qui obtient 3 députés. Soit un total de 16 députés pour la vraie gauche. Le point important est que la droite nationaliste catalane ait été mis en échec. La très faible majorité de droite amènera probablement des élections plus tôt que prévu. Le second point est qu'en Catalogne aussi commence à émerger une nouvelle gauche pour qui plus de 13 % des électeurs ont voté.

  47. Michel Berdagué dit :

    En survie totale et avec les perfusions intégrales des camarades du Parti avec le discours de son secrétaire national à Lille le 24 novembre, exceptionnel pour le 21ième et pour continuer l'émancipation, je suis allé sur le terrain voir si je pouvais m’intégrer aux dites "nouvelles méthodes" de la résistance.
    Donc marches de santé en convalescence et perspective de guérison avec manifestation pour l'arrêt des massacres et pour la reconnaissance de la Palestine à l'ONU, départ Barbès-Rochechouard, là ou le Colonel Fabien a agi en grand Résistant et avec tout le respect que ma génération lui doit direction Opéra, salué dès le départ les Camarades Lutte Ouvrière, salué Alain Krivine et contacts divers comme depuis une cinquantaine d'années que ça perdure, et mise hors champ d'action les religieux communautaristes et autres, mais là rien de nouveau comme méthode. ça c'était samedi.
    Dimanche Manifestation contre les violences qui là aussi perdurent contre les femmes avec des résurgences obscurantistes, marqueurs humiliants et charia instituée dans des pays libérés du petit satan, les Rouges Afghans, Iraniens et contre les réseaux mafieux criminels mettant en esclavage des femmes qui ces réseaux à X puissance 9 d'argent se complaisent particulièrement dans ce capitalisme impérialisé, départ Bastille, République, Opéra pour arriver rue Danièlle Casanova près de la place Vendôme. Présence active et militante de Lutte Ouvrière du FdG et du N.P.A. protégée par des services d'ordre conséquent avec des camarades avec Parti Communiste Français visible très vigilants, mobiles là aussi la routine, rien de nouveau sous le soleil.
    Par contre hier mise en pratique de nouvelles méthodes : chapeau ! Une grande partie de la recherche universitaire et publique qui manifestait contre le précariat de 50 000 à bac plus X exigeant d'être reconnus à part entière dans le statut de la fonction publique et dans sa recherche s'est trouvée piégée suite à une dislocation de la manifestation où un énergumène a arraché le mégaphone en méthode nouvelle pour manifester vers une autre issue du Collège de France où se tient les Assises nationales du supérieur. Résultat, par les forces de police et de gendarmerie, encadrée la manifestation spontanée nouvelle a été raccompagnée au départ de Jussieu prise dans la nasse au Panthéon et impossible de sortir et rentrée à la maison sage. Ridicule et humiliant. Là je suis en vrai malade.

    [Edit webmestre : On peut savoir à quoi vous jouez ? Après avoir annoncé votre départ, recueilli des wagons de messages de sympathie et de prompt rétablissement (apparemment immérités) vous revenez aussitôt avec un commentaire hors-sujet, complètement incompréhensible, sans un mot pour tous ceux qui vous ont laissé des messages personnels. Vous n'êtes pas en train de vous foutre du monde par hasard ? Croyez-vous que ce blog soit dédié au récit alambiqué de vos journées ?]

  48. Antraigues dit :

    Chère Ariane Walter, comme je vous le disais l'autre soir à Japy, vous êtes indispensabe.

    @pepino : Lors de l'émission ONPC de samedi dernier, A. Caron s'est montré largement aussi véhément que Jean Luc (ou bien nous n'avons pas regardé la même émission ?). Ses provocations permanentes (vous vous êtes repeint en vert récemment, vous avez voté Maastricht, etc...) n'avaient pour but que de l'amener à un nouveau "dérapage", qui n'a pas eu lieu. D'autre part, j'ignore comment est choisi le public, mais j'ai été (agréablement) surpris de la "standing ovation" à l'apparition de Jean Luc...

  49. Guerrillero31 dit :

    Merci camarade pour cette belle prestation chez Ruquier je me suis délecté de votre intervention et elle a fait mouche...
    Bravo et RDV jeudi à Toulouse.

  50. j.lou dit :

    @Michel Berdagué
    Il semblerait que ta santé physique se soit améliorée très rapidement pour pouvoir sortir dans la rue et y faire un pareil chemin, à moins que la survie ressentie ne soit que d'ordre psychologique.


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