22nov 12

Le moment Moody’s et Copé

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J'ai rencontré Oskar Lafontaine ce mardi 20 novembre à Sarrebruck pour faire le point politique. Ensemble nous avons rédigé une déclaration politique sur notre perception commune de la situation de l'Union européenne

J’étais fier d’eux. A l’annonce de la dégradation de la note de la France, mes camarades du Front de Gauche ont couru manifester devant le siège de l’agence voyou. En trois heures, de bouche à oreille, tweets et textos, ils n’ont rassemblé certes qu’une petite centaine de militants en début de soirée. Mais c’est l’impulsion qui compte. Je crois que tout est dans la capacité d’initiative et de résistance dans les temps qui courent. La déclaration de guerre de la finance contre la France ne devait pas être laissée sans réplique, même symbolique. Compte tenu de ces conséquences concrètes, c’est un coup rude qui est porté au pays. La réponse politicienne du nouveau gouvernement (« c’est pas moi, c’est l’autre ») n’est pas seulement peu honorable d’un point de vue national. C’est surtout une reddition particulièrement contre-productive. Le nouveau gouvernement accepte l’appréciation de cette agence et ses prémices. C’est-à-dire à la fois son autorité et ses critères d’évaluation. Il a mis le doigt dans un engrenage dont il ne sortira plus. C’est du Papandréou pur jus. La sortie de gauche de cette nouvelle phase de la crise est de notre côté. En rencontrant une fois de plus Oskar Lafontaine à Sarrebruck cette semaine c’est cela que j’avais à l’esprit.

Le moment Copé et le nôtre

A propos de l’anecdotique, je veux dire du ridicule et des rebonds, de la nouvelle grotesque faillite des sondeurs, tout est dit. Mais ça ne compte pas vraiment. Le PS triche autant et certains ont même un logiciel pour gérer ça. Mais ce genre d’épisode exprime toujours une tendance plus profonde que ne le laisse voir le jeu confus des circonstances. Ici c’est simple : la droite confirme la mue sarkoziste vers le libéralisme économique et vers l’ethnicisme. Cela renforce pour nous l’exigence de clarté pour être identifiés dans notre distance avec la droite, qui n’est bien sûr pas en cause en dépit de la propagande nauséabonde du PS. Mais il s’agit aussi d’une claire mise à distance d’avec le nouveau gouvernement.

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Le vote des motions à l’UMP confirme cette bascule culturelle. La motion la plus droite dure a été plébiscitée. Dès lors Copé a vraiment gagné de toutes les façons possibles. Il incarne la nouvelle droite qui ouvre les portes à coups de pied et anime son parti comme un club de gym. Fillon c’est le ramassis gélatineux de la droite aigrelette, celle de la bonne société des gros bourgs, gens en place, garçons bien coiffés et filles en jupes soleil qui boivent du lait en famille mais se déchirent en soirée. Cette droite-là essayait d’être gaulliste quand elle pouvait. Elle peut être encore la plus nombreuse dans la société, elle n’est plus la force allante. Son rôle est de faire l’appoint de la nouvelle droite comme Fillon l’a fait pendant cinq ans au service de Sarkozy. Celui-ci n’avait-il pas déjà battu la vieille droite ? Fillon a perdu. Sa façon de perdre est une signature supplémentaire de sa défaite. Geignard, besogneux, notarial. Copé peut lui sauter sur la tête à pieds joints et il ne s’en prive pas. Il va le finir à coups de pieds. Il tient le manche il ne le lâchera plus ! La force ira à la force, comme d’habitude. Surtout dans ce milieu-là.

La droitisation de la droite se lisait dans le résultat du deuxième tour de la présidentielle tellement plus serré que ce qui avait été annoncé ! La dédiabolisation des Le Pen a été celle de ses idées davantage que celle de sa personne. Dès lors, tout a poussé dans le même sens. Evidemment, les autres politiciens du système se frottent les mains. Socialistes, centristes, politologues à la papa continuent comme s’ils vivaient encore dans les années 90. C’est-à-dire avec les mêmes grilles d’analyse désuète : la clef des élections est au centre, le cœur du pays est dans la tisane. La bataille pour le contrôle du robinet d’eau tiède va faire rage entre eux. Déjà au PS s’explorent les entrées rebattues du sentier de l’alliance au centre avec la bénédiction du journal « Le Monde ». Mais la société, elle, continue sa pente hors du vieux décor, hors des règles du jeu formel, en se disloquant dans les précarités et la violence du quotidien. La droitisation de la droite dit comment se formule idéologiquement la radicalisation d’une bonne partie des catégories moyennes en perdition qui avaient adhéré au système et ne savent plus que faire. La dynamique est de leur côté pour l’instant. Il y a un moment Copé aussi longtemps que le Front national fait le chauffe-plats de ses banquets.

Notre problème est que nous ne sommes pas en situation pour l’instant de créer l’effet parallèle vers notre camp. Le pire vient évidemment de l’action délétère du Parti Socialiste. En validant les thèses de la droite, comme par exemple sur le coût du travail, ou en donnant raison aux mouvements corporatifs, comme par exemple celui de la médecine libérale, le nouveau gouvernement et son parti rétrécissent tout l’espace culturel où poussent les idées de gauche. Il atrophie le champ de conviction en quelque sorte. Le plus lamentable n’est pas tant sa façon de traiter par le mépris alliés et concurrents. C’est la coupure qu’il introduit dans les forces sociales de la gauche entre ceux qui sont poussés à la résignation par le comportement du parti dominant et ceux qui résistent. Le risque de la coupure de notre bloc social entre une fraction radicalisée et une fraction résignée est notre grand défi. Sans oublier le défi autrement plus angoissant de l’auto-isolement politique de ceux qui chôment de longue date ou sont dans l’hyper précarisation.

C’est dans ce contexte qu’est intervenue notre discussion au Front de Gauche à propos du vote sur le budget de l’Etat. Ce n’est pas un secret : le Parti de Gauche, comme la totalité des représentants des partis du Front de Gauche à la coordination, sauf ceux du PCF, étaient partisans de voter contre ce budget. Ce n’est pas une affaire de posture plus ou moins frontale vis-à-vis du PS et de son budget. C’est d’abord une appréciation sur le fond : c’est un mauvais budget pour le pays et dans le contexte de récession commencée. C’est le budget de la plus grande contraction de la dépense publique depuis plusieurs décennies. C’est aussi le budget d’une RGPP aggravée dans tous les ministères non sanctuarisés. Enfin parce que nos groupes parlementaires ont voté contre la loi de programmation budgétaire pluriannuelle. Dès lors il est normal d’en refuser la première application. Mais le fond est aussi politique : il s’agit de la mise à distance qu’il faut affirmer avec tout le système et la politique du nouveau gouvernement. Bien-sûr, aucune voix des nôtres n’a soutenu ce budget. Pas un parlementaire du Front de Gauche n’a voté le budget des socialistes. C’est le point clef. Il n’y a donc pas de fracture politique dans le Front de Gauche à propos de l’autonomie face au gouvernement et au parti qui le dirige.

Le groupe à l’Assemblée s’est donc abstenu. Mais pourquoi pas de vote contre ? Croyons-nous réellement qu’il peut se passer quoi que ce soit qui inverse la politique du nouveau gouvernement hors des clous de la loi de programmation budgétaire contre laquelle nous avons voté ? L’orientation n’est-elle pas affichée sans ambages ? Nos amendements n’ont-ils pas tous été rejetés ? Et cela alors même qu’ils étaient exactement rédigés comme ils l’étaient à l’époque où nous étions dans l’opposition et que les socialistes les avaient votés avec nous ? Cette ligne n’est-elle confirmée et approfondie depuis par le plan Gallois et la déclaration de la conférence de presse du président ? Je sais très bien que nous partageons tous cette appréciation. Que veut dire alors l’abstention dans ces conditions ? Selon nous c’est une source de confusion pour les nôtres et un signal de souplesse que la violence du gouvernement Ayrault interprète comme un aveu de faiblesse et l’affichage d’une divergence interne au Front de Gauche. Tout cela parce que les socialistes et leurs journalistes jouent le petit jeu de répéter que nous votons avec la droite ? Qui est-ce que cela trouble à part ceux qui sont déjà troublés de toute façon ? Le PS faisant la leçon sur les votes avec la droite après sa collusion avec le traité de Sarkozy ?

Au Parti de Gauche nous entendons autour de nous une exigence forte d’être clairs et nets, faciles à identifier. C’est la période politique qui l’exige. Cette attente doit-être entendue. C’est de cette manière de faire que dépend notre capacité à être entendus dans le pays profond. Pour l’avenir s’impose le débat sur la conception que nous avons de la façon dont doivent fonctionner ensemble les groupes parlementaires et le Front de Gauche. L’exigence du travail collectif entre le Front et les groupes doit s’imposer en dépit de toutes les difficultés pratiques que notre petit nombre d’élus soulève. D’autant plus que nous travaillons sous le double régime du groupe autonome et du vote autonome de chaque parlementaire. Il faut dire avec franchise que cette conception de la place, du rôle et du pouvoir solitaire des parlementaires ne correspond pas à l’idée que nous nous en faisons. Le Front de Gauche est une construction permanente. Il ne peut avancer sur le régime du fait accompli sur les décisions collectives. Je n’évoque toutes ces questions que pour deux raisons. D’abord en direction de ceux qui me demandent déjà des explications sur ce vote à l’Assemblée. Ensuite pour que chacun de mes lecteurs que cette question intéresse fasse le même effort que moi pour traiter les problèmes qui se présentent en prenant en compte toutes ses dimensions et avec la volonté de sortir par le haut de toutes les difficultés. Sans rien céder de ce qu’il croit juste.

Le mariage pour tous ? Pour tous ? Le mariage de qui ?

Le droit au mariage pour tous, c’est-à-dire l’extension de ce droit au mariage aux homosexuels, est un utile ouvre-boite. Combien d’indifférents sont en train de découvrir l’intérêt qu’il y a se mêler des débats réputés abstraits ou philosophiques quand on essaie de les faire vivre. Je suis prêt à admettre que sur le moment la pleutrerie de Hollande l’ait poussé à marquer un recul pour se faire bien recevoir chez les maires où la droite est active. Mais sur un tel sujet tout fait sens avec une force que ne portent pas d’autres sujets. Pour moi ce n’est pas une reculade. C’est l’avancée d’une ligne cohérente avec une vision de ce qu’est la loi, la communauté légale et même la république. Il a juste oublié qu’il s’agissait de la dignité de personnes déjà beaucoup brutalisées.

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Mais comment oublier le pronostic que les stratèges me rabâchaient : « Hollande lâchera tout sur le social et l’économique. Mais il regroupera la gauche sur les thèmes de société. » C’était la stratégie Zapatero en Espagne. Pourtant, ici, il a cédé à la première escarmouche. C’est trop ! En trop peu de temps ! Qu’est-ce que ça montre ? Pour moi ce n’est pas une reculade. C’est la confirmation d’une vision globale. Je m’étais senti bien seul quand j’ai tiré la sonnette d’alarme sur les trouvailles de François Hollande discrètement glissées en cours de campagne à propos de l’introduction dans la Constitution d’un renversement de la hiérarchie des normes en plaçant le contrat au-dessus de la loi ! Et quand il a rappelé qu’il comptait introduire dans la réforme constitutionnelle « la démocratie sociale » j’ai noté dans ce blog combien j’étais étonné qu’aucun journaliste ne le relève. D’un autre côté, depuis plusieurs semaines, les responsables socialistes qui s’expriment sur la prochaine vague de décentralisation ne cessent de faire l’apologie d’un fumeux « droit d’expérimentation législatif local ». Tout cela forme un tout, une doctrine : c’est la république à la carte, la loi à géométrie variable. C’est-à-dire la fin du droit égal pour tous et partout. Appliqué au droit social c’est aussi terrifiant qu’appliqué aux droits de la personne.

Je trouve finalement assez significatif, et lamentable, que ce soit à propos du mariage pour tous que ce débat de fond affleure à la surface. Car dans le mariage pour tous il y a l’idée de la fin d’une disqualification. Le mariage pour tous affirme que tous les couples sont égaux en droit. Donc d’une façon ou d’une autre que les personnes qui les constituent sont elles aussi égales en droits à tous les autres. Mais ce n’est rien d’autre que la fin d’une discrimination. En effet, le mariage civil n’est pas un sacrement ! C’est un contrat de vie commune passé entre deux personnes devant la société toute entière représentée par l’officier d’état civil. A partir de cette conception classique, dès lors qu’un droit est reconnu, s’y opposer, c’est s’opposer à une liberté fondamentale. Y faire obstruction serait un abus de pouvoir. D’ailleurs, actuellement, le code pénal sanctionne cet acte. Raquel Garrido, mon avocate, m’indique que l'article 432-1 du Code pénal prévoit bel et bien le délit « d'obstruction à l'exécution de la loi par une personne dépositaire de l'autorité publique ». Le maire est dépositaire de l’autorité publique en tant qu’officier de l’état civil. Si les maires, pourtant officiers d’état civil, étaient autorisés à l’objection de conscience pour l’application de la loi chaque fonctionnaire pourrait alors légitimement prétendre à une telle objection dans l’exercice de son métier. C’est la logique d’une situation où la communauté légale ne serait plus une et indivisible. Un droit ne vaudrait que si je l’admets. Le fondement du régime républicain serait atteint.

L’intention discriminatoire dans le cas de Hollande prend la forme plus euphémique du différentialisme. La « liberté de conscience » à bon dos dans cette affaire. Sa seule évocation fonctionne comme une flétrissure. En quoi la « conscience », car bien sûr seule une conviction religieuse peut prononcer une telle injonction, pourrait-elle être offensée par un mariage civil ? Personne n’a l’intention d’obliger les religieux à célébrer des mariages homosexuels dans leurs temples ! En quoi un acte d’état civil à propos d’un contrat légal entre citoyens adultes consentants peut-il impliquer la conscience d’autrui jusqu’au point de lui enjoindre de s’y opposer? Evoquer la liberté de conscience c’est bel et bien sous-entendre un doute sur la valeur morale du mariage des homosexuels. Je ne m’épuise pas à démontrer le caractère infâme de l’insinuation implicite de la vision de François Hollande. Je me contente de demander : quel problème moral soulève le mariage de deux personnes homosexuelles ?  Quel tort est fait ? A qui ? Allons au bout de cette façon de voir.  

Personne n’est obligé d’être maire. Il faut quand même le rappeler ! Les maires qui voudraient réserver le mariage aux hétérosexuels parce que leurs convictions religieuses les y obligent doivent choisir entre les injonctions de leur conscience et les obligations de leur fonction. Ils ne sont obligés à rien contre leur « conscience » : ils peuvent démissionner. Accorder à chaque élu le privilège personnel de dire s’il veut bien ou non appliquer la loi est un abus qui a déjà été châtié. Raquel Garrido me dit que la Cour d'appel de Papeete a condamné, en septembre 2011, à 4190 euros d'amende, pour obstruction à l'exécution de la loi, un maire ayant refusé "en raison de ses convictions religieuses" de célébrer le mariage d'une personne transsexuelle !

C’est maintenant le moment de se mettre du côté du sens de l’acte que veut poser le refusant pour bien en mesurer la portée. Celui qui refuse de marier quelqu’un d’autre peut le faire tout à fait tranquillement. Chaque semaine des dizaines d’adjoints officient à la place du maire. C’est évidemment pour des raisons d’emploi du temps des uns et des autres. J’ai connu cet exercice. On se répartit les samedis après-midi et même les tranches horaires entre adjoints-au-maire pour ne pas y passer tout son temps. Parfois, on insiste pour marier tel ou tel couple, souvent à sa demande, parce qu’on connait les époux. D’autres fois on a l’élégance de se défausser sur un collègue quand on a un différend personnel avec tel ou tel qu’il faut marier. J’ai connu aussi un cas ou un copain s’est dédit pour ne pas avoir à (re)marier son ex-compagne ! On comprend ! Ces choses-là se font à la bonne franquette et sans déballage infamant. Dans le cas des maires qui ne veulent pas marier des homosexuels du « fait de leur conscience », c’est le contraire. Il s’agit d’une discrimination ostentatoire. Donc elle est stigmatisante par intention! L’indifférence à la dignité des uns au motif de la « conscience » des autres est tellement révélatrice ! Cet aspect du problème posé n’a pas l’air de déranger le Président Il n’y a pas meilleur indication des archétypes qui le structurent sur le sujet.

Pourtant cet épisode qui ressemble tellement à une reculade devant les groupes de pression religieux n’en est pas une. C’est l’affirmation d’une doctrine constante de François Hollande. Le différentialisme est un fond de référence très construit chez lui. Davantage sur un mode politique que philosophique car il n’a pas d’appétence à la philosophie ni aux constructions doctrinales explicites qui exposent ceux qui les portent à donner prise aux autres. S’il est quelque chose, c’est un sophiste. En tout cas il n’est que faiblement universaliste. La République chez lui est un impensé doctrinal. Ce qui ne veut pas dire, bien sûr, qu’il ne soit pas républicain. Pour résumer son rapport à cette idée je dirai qu’il pratique mais il ne croit pas. Comme beaucoup de technocrates de la deuxième gauche socialiste, rien de tout cela ne lui parait mériter passion ou systématisation. Ultra-sensible au rôle des « corps intermédiaires », ceux-ci lui paraissent plus proches de l’ordre spontané et durable des réalités humaines, plutôt que l’interminable tension qu’implique notre idéal républicain. La nouvelle doctrine a donc là aussi remplacé l’ancienne sans crier gare, de petit bougé en petit glissé. Comme la politique de l’offre est devenue la nouvelle doctrine à la place de l’ancienne politique de la demande, le « chacun sa vérité » devient vite une sorte de « chacun sa loi », remplace l’universalité du droit et des droits. A présent, c’est à bouche que veux-tu ! Tous les hiérarques socialistes qui courent la campagne pour vendre la troisième étape de la décentralisation se lâchent : expérimentation législative locale, exceptions et exemptions régionales, tout y est. Et cela fait doctrine où de l’intime à l’état tout est relatif et vrai en même temps. Tel est le soubassement idéologique qui fait ensuite du libéralisme économique le prolongement naturel du libéralisme « philosophique » de notre temps. Le blabla sur les « territoires » et leurs « identités » prépare le droit à géométrie variable, le code du travail à la carte et la loi « adaptée aux réalités du vécu ». Le social-libéralisme est un avachissement de la forme républicaine posé sur les cintres de l’ancien régime.   

L'Allemagne, c'est le problème

Dans cette partie je mets au clair mes idées à propos de la politique du gouvernement allemand actuel. Donc de l’Allemagne. C’est un résumé. Dans mon livre « Qu’ils s’en aillent tous ! » je suis déjà venu sur ce point. Très rapidement. Mais je l’ai fait. Je m’oppose à « l’irrealpolitik » qui consiste pour des dirigeants français hors du réel à ne pas être capable de voir la volonté de puissance quand elle se manifeste. Que ce que l’on nomme « la crise » ne cesse jamais d’être le cadre d’action d’une stratégie du capital contre le travail pour l’appropriation de la richesse ne doit pas faire oublier que les événements prennent toujours leur place dans des cadres qui leur préexistent : les nations, entendues comme espaces de normes, de règles et de culture politique, autant que les classes sociales. A la fin de cette partie, je publie une déclaration commune que nous avons rédigée, Oskar Lafontaine et moi, mardi de cette semaine à Sarrebruck où j’ai fait un saut depuis Strasbourg où je siège au Parlement européen cette semaine.

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Il y a une semaine, après une matinée à Hénin-Beaumont, je suis allé à Bruxelles où madame Merkel devait parler devant la conférence des présidents qui avait ouvert ses portes à tous les députés. J’avais été suffoqué par l’arrogance du ton et le caractère dominateur de son propos. Sa façon de parler des Grecs et des Portugais m’avait scandalisé. Cette semaine je suis allé faire le point avec Oskar Lafontaine à Sarrebruck, comme je le fais à intervalle régulier. Nous avons rédigé une déclaration pour conclure notre soirée d’échange dans son bureau au Land de Sarre, puis au restaurant français des lieux. Oskar a une bonne fourchette et le bec fin, croyez moi. Mais surtout il pense vite. Oskar est conscient des dégâts que provoque madame Merkel, pas seulement sur le plan économique mais aussi sur le plan de la perception négative que les autres peuples se font de son pays. Il pense qu’elle n’a pas de culture européenne, qu’elle est très marquée par son origine enfermée dans l’ancienne RDA. Cela me ramène à une réflexion plus générale sur l’Allemagne telle qu’elle est aujourd’hui et le problème qu’elle pose à toute l’Europe et à ce que l’on appelait il y a peu la construction européenne.

L’Allemagne c’est le problème en Europe. C’est sans doute même le problème fondateur. C’est pour contenir une propension allemande à toujours vouloir pousser les murs que les politiques européennes ont été construites. La première union européenne, n’en déplaise à la légende dorée, n’a pas d’autres but que d’empêcher une retour de l’antagonisme franco-allemand inacceptable dans le cadre de la confrontation avec le glacis soviétique dont la point avancée sur l’ouest était… l’autre Allemagne. Quand la réunification s’est faite, on a su immédiatement que l’histoire ne s’était pas effacée autant qu’on le croyait. Comme les Français l’exigeait, le gouvernement allemand mit un mois à reconnaitre la ligne Oder-Neisse comme frontière intangible à l’est. Mais il reconnut. Ce ne fut pas la même musique quand, sans attendre les garanties que les Français avaient demandées sur les droits de minorités, Berlin reconnu l’indépendance de la Croatie et de la Slovénie en quarante-huit heures, aggravant le sentiment d’impunité des dirigeants Croates d’alors. Ces souvenirs nous font rappel au réel. L’Allemagne est une puissance politique en premier lieu. Souvent les dirigeants français pratiquent un angélisme très bêta à ce sujet. Comme ils sont travaillés à mort par le déclinisme ambiant et très intrusif de la bonne presse des élites françaises, ils commettent deux erreurs. La première est de croire que les dirigeants allemands sont complexés comme eux. La seconde d’oublier que l’esprit de capitulation est une tradition des élites françaises. Comment oublier l’ampleur de la collaboration de celles-ci pendant l’occupation nazie ? Ni combien et quels journaux durent être confisqués à la Libération.

La réunification de l’Allemagne avait donné lieu à une première tension. L’ouest établit une parité de un pour un entre les marks des deux côtés. Une folie que Oskar Lafontaine à l’époque avait été un des rares à dénoncer. La droite douta de son patriotisme ! Cette accusation fonctionnait comme un aveu, en quelque sorte. Car alors on voyait bien qu’un tel taux de change aberrant ne pouvait avoir qu’un but : finir d’un coup la réunification. Dit autrement : empêcher que l’unification ne prenne du temps et de ce fait même soit contrariée ou utilisée par d’autres dans la durée. Un peu de temps, il est vrai, aurait permis à une classe politique de se reformer à l’est, de défendre une identité spécifique collective et ainsi de suite. La volonté de puissance est donc présente dans cette précipitation. Au plan économique, elle engendra une surchauffe liée à la mobilisation de milliards de marks pour remettre l’est aux normes productive de l’ouest. Les taux d’intérêts s’envolèrent pour contenir le risque de l’inflation. Toute l’Europe fut obligée de suivre. Il s’agissait d’éviter de se faire siphonner toute l’épargne par le mark. Et il fallait respecter le système de parité fixe entre monnaies européennes nommée à l’époque « serpent monétaire européen ». Cela fut fait au prix de taux d’intérêts grotesquement élevés. La croissance fut déjà mise en panne partout. Mais l’Allemagne avait le dernier mot. En ce sens nous avons tous payé pour la réunification. Seuls les naïfs jetaient de petits sanglots d’émotion sans tenir aucun compte du géant qui venait de surgir comme première conséquence peu favorable de la fin du bloc de l’Est. On échangea tant de bonne volonté contre la mise en place de l’euro. Je me souviens de l’argument du président Mitterrand aux jeunes sceptique de mon acabit. En substance : « Nous allons clouer la main des allemands sur la table et la finance ne pourra plus spéculer contre la monnaie de nos gouvernements ». Comme on avait connu quatre dévaluations, un contrôle des changes et un emprunt forcé après notre victoire de 1981, ce genre d’arguments ne laissait pas insensible. Je fus convaincu. Je votai donc le traité de Maastricht. On connaît la suite.

Depuis, c’est l’Allemagne qui nous a cloué les mains sur la table et ce sont ses médiacrates, ses hommes de paille type Schroeder et les déclinistes de la cinquième colonne en France qui complotent contre nous comme l’a montré la séquence qui a précédé la parution du torchon anglais « The Economist ». Préparation d’artillerie magnifiquement synchrone avec la dégradation de la note française par une des agences voyous. A présent l’Allemagne s’est installée sans trop d’efforts au poste de commande. Nous vivons l’Europe allemande ! C’est-à-dire une Europe conforme aux intérêts des seuls rentiers allemands, retraités ou en passe de l’être, qui ont choisi la retraite par capitalisation. Il s’agit là de 15% de la population, la plus aisée, installée aux postes de commande et servant de caution aux intérêts parallèles des mêmes rentiers dans toute l’Europe qui aiment l’euro fort et les cours de bourse stables ou en hausse dont dépendent leur revenus présents ou futurs.

Pour l’instant qui est gagnant ? On nous le rabâche assez. L’Allemagne. Toute ses gesticulations austéritaires et sa propagande, dans et hors le pays, payent, au sens littéral. Elles compensent dans l’imaginaire débile des salles de marché et des transactions électroniques automatiques, les faiblesses de sa situation réelle. Car la situation de l’Allemagne n’est pas brillante. Le vieillissement de sa population n’est pas réversible, à court ni moyen terme, et il engendre une dépendance sociale que nous ne faisons que commencer à constater. Le modèle productif est exclusivement fondé sur l’export. Il fonctionne par niches. Il est donc presque exclusivement dépendant de la demande extérieure alors même que sa politique contribue à déprimer sévèrement. Sur le marché intérieur allemand, la consommation est frappée de plein fouet par la pauvreté croissante. Les engagements financiers du pays dans les systèmes de garanties financières européennes sont très lourds. Tout cela doit nous aider à évaluer correctement le rapport de force avec l’Allemagne au lieu de nous traîner à la remorque de la chancelière, des retraités et des trouillards.

Car une partie du tableau se dérobe. L’agitation du moment ne doit pas nous faire perdre de vue le sens général de la tendance. Tout le monde sait que la Grèce ne paiera pas. Tout le monde sait que la contagion de la récession par les politiques d’austérité va frapper à mort le système européen en le plongeant dans le cercle vicieux de la hausse du chômage, de l’aggravation des déficits, et donc de la hausse de la dette. Ne méprisons pas nos adversaires. Ils savent comme nous que le brasier est allumé. Donc ils anticipent. Quoi ? Le tableau du jour d’après. Le tableau conforme à la volonté de puissance des conservateurs allemands et de leurs auxiliaires est le suivant. L’Europe du sud expulsée de l’euro. La France au tapis politique. L’ancienne zone mark rétablie sous appellation d’euro maintenu. Mais, bien sûr, ce n’est qu’un scénario. Rien de plus. Le futur est si profondément probabiliste. En tous cas, je sais que si j’avais à en connaître, je placerais ce scénario comme une des grilles d’explications de comportements sinon inexplicables. Et plutôt que de m’y retrouver conduit par naïveté je me tiendrais à distance de tout ce qui pourrait y conduire, même par mégarde.

Pour éviter le fractionnement et l’explosion de la zone monétaire il faut éteindre la crise de la dette. Pour cela il faut éponger tous les titres de dette d’état qui traînent, quelle qu’en soit la forme, et les jeter au frigo de la BCE. Celle-ci doit être autorisée à assurer le financement direct des Etats par la Banque centrale et accepter une solide et entraînante dévaluation de l’euro qui ré-ouvre le marché mondial aux marchandises européennes. Naturellement ils ne feront rien de tout cela avant que le système craque. C’est-à-dire avant qu’un pays fasse défaut. Ou que l’Allemagne passe, elle aussi, dans la zone rouge. Si un pays fait défaut, soit la contagion disloque tous le système bancaire et donc tous les systèmes politiques, soit l’Allemagne parvient à se tirer de la fournaise et on arrive au scénario évoqué précédemment. Avant cela notre carte peut être jouée sans complexe. En ce qui concerne l’alternative de gauche que nous voulons incarner, le moment est à bien comprendre, bien mobiliser, bien se préparer, bien construire une force cohérente et qui sera notre point d’appui le moment venu. Dans ce registre il n’y a pas de petits progrès ni de petites tâches.

Déclaration Oskar Lafontaine et Jean Luc Mélenchon.
A Sarrebruck, le 20 novembre 2012.

« Nous constatons avec consternation l’usage qui est fait de l’Union Européenne comme outil d’une politique d’austérité généralisée. Elle ne mène nulle part sinon à un désastre auquel aucun pays ne pourra échapper. Cette politique discrédite l’idéal européen en conduisant nos peuples dans l’impasse de la destruction de l’Etat social, la récession économique et l’indifférence écologique. Nous mettons solennellement en garde contre l’incitation aux égoïsmes nationalistes que cette politique cruelle provoque. Nous savons qu’en brutalisant partout les procédures parlementaires pour imposer aux peuples des plans d’ajustement structurels néolibéraux la démocratie elle-même est mise en cause. Imprégnés des leçons de l’histoire de notre vieux continent, nous voulons alerter les consciences en rappelant que la misère sociale, la récession et la compétition généralisée entre les peuples sont toujours des terreaux de guerre et de violence. Cette menace commence en Europe !

Nous déplorons que la social-démocratie européenne n’oppose plus aucune résistance aux injonctions du capital financier, ses agences de notation, et ses marchés. Nous avons vu Georges Papandréou en Grèce, Zapatero et Socrates en Espagne et au Portugal capituler sans condition. Puis nous avons été stupéfaits de voir le nouveau gouvernement français s’aligner purement et simplement sur les directives du traité rédigé par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy. Dans ces conditions, pour affronter la destruction sociale de l’Europe et garantir la paix, les salariés doivent construire de nouvelles majorités politiques de gauche et augmenter leur capacité d’initiative citoyenne. Nous connaissons bien la difficulté de mobilisation dans un tel contexte ou la peur du lendemain et la pression du chômage et de la misère paralysent tant de forces ! Nous voyons l’extrême droite progresser partout en Europe. Mais nous voyons aussi nos forces émerger avec vigueur jusqu’au seuil du pouvoir comme en Grèce avec SYRISA. Nous affirmons notre certitude que la chaine austéritaire qui enserre les peuples européens va craquer quelque part dans l’un des pays aujourd’hui martyrisé, comme ce fut le cas après la décennie d’ajustement structurel en Amérique du sud. Une révolution citoyenne s’inscrit comme nécessité en Europe. Le peuple doit pouvoir fixer librement la politique qu’il pense bonne pour lui, sans être soumis à des procédures de contrôle préalable non démocratiques et des punitions, comme ceux qu’imposent les nouveaux traités européens. Cette exigence se vérifie dans bien des endroits dans le monde. Elle a donné lieu a des changements profonds en Amérique du sud et au Maghreb. Nulle part ils n’ont pris leur forme définitive. Mais partout ils expriment une puissante aspiration pour la démocratie sociale et politique. C’est pourquoi nous avons décidé d’unir notre action personnelle pour construire, avec les progressistes qui le veulent sur les cinq continents, un cadre commun de rencontre et de propositions, un Forum Mondial de la révolution citoyenne. Nous voyons avec espoir la Confédération Européenne des Syndicats (CES) organiser l’action de résistance des salariés. Nous saluons le travail du Parti de La Gauche européenne pour soutenir la coopération active des partis de la nouvelle gauche européenne dans la lutte des peuples. Nous affirmons notre confiance dans notre capacité, le moment venu à diriger les nouveaux gouvernements progressistes qui sont nécessaires pour changer le cours de l’histoire et éviter la catastrophe ! Nous appelons toutes les consciences progressistes à entrer dans ce combat. »


470 commentaires à “Le moment Moody’s et Copé”
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  1. ermler dit :

    Il semblerait donc que le "dernier" message de Michel Berdagué parlant de "survie" et de "réanimation" était... une allégorie politique. Soit. Si c'est le cas, et sans préjuger du sens de l'humour du WM, je lui renouvelle néanmoins mes encouragements et lui dit plus que jamais :" on lâche rien !"

  2. Courrierlecteur dit :

    Le ton de Jean-Luc est bon (selon moi), comme d'habitude bien sûr, mais encore mieux, aussi bien à ONPC qu'avec Bourdin. Ne rien lâcher avec les journalistes et faire la démonstration de leurs manipulations plus ou moins perverses. A ONPC, il n'y a aucun doute: les expressions qui conviennent parfaitement (selon moi) pour la remise à sa place ce pseudo polémiste sont: "moucher quelqu'un" et "mettre les rieurs de son côté". C'était en effet très comique (selon moi) de voir sa fureur, ses cris de vaincu (de mémoire: "mais c'est moi qui pose les questions" ou "c'est hors sujet") alors qu'effectivement, les répliques étaient si implacables, si justes dans le sujet, qu'il ne voulait pas les entendre. (A noter aussi, à ce moment, durant la sortie d'inepties de ce journaliste, Caroline Bouquet est intervenue pour protester. Malheureusement on l'entend mal)

    @ Michel
    Quel bonheur d'avoir des nouvelles de Michel... Dans le Nord, en Picardie, on dirait: "il force au respect "Ch'camarade"". Jusqu'à son dernier souffle (qui fort heureusement n'était pas le dernier): dans le militantisme! A peine réveillé de son opération, encore dans le coaltar après anesthésie (je suppose), les propos encore confus, il s'adresse à nous sur ce blog, toujours dans le militantisme. Bon rétablissement, respect à lui, salut fraternel.

  3. tilk dit :

    Re bravo pour les bonnes bonnes interventions de JLuc avé la téloche ou la radio
    Pour ce mardi matin avé Bourdin, nous voulions entendre comment va le tribun apres ces qq jours mouvementés, il nous rassure il est energique, il a la peche, il a la gnaque, il fait passer tous les rivaux dans les memes emissions pour des fades des tiedes des pleutres des tritus, JLuc est dix fois plus presentable a la presidence que celui actuel, personnalité et grandeur et psy et tout...
    Bon, mais est ce que la cuisine sud americaine est impliquée dans cette energie communicante de JLuc? ou quoi?

  4. Nuno dit :

    Toujours les mêmes sophismes chez les journalistes (dernier exemple chez Bourdin et encore lui n'est pas le pire) avec le FN en diable de confort. Vous êtes contre telle et telle mesure du gouvernement, mais le saviez vous Marine elle aussi est contre, sous entendu vous dites n'importe quoi, même l'extrême droite reprend vos propositions.
    Ainsi le raisonnement juste "tous les hommes sont mortels, Socrate est un homme, donc Socrate est mortel" devient chez les journalistes le sophisme "tous les FN sont contre le TSCG, vous êtes contre le TSCG, donc vous êtes FN".

  5. turmel jm dit :

    Michel Matin @338
    C'est le militant communiste que je suis qui répond. Mélenchon rend service au PG c'est une évidence,mais il rend également service,et quel service au PCF. Nous aussi,ne nous racontons pas d'histoires..

  6. jean ai marre dit :

    @ Webmestre

    C'est désolant tout ça et en plus c'est chez nous ! Quelle crédibilité faut il donner ?

  7. Empathie dit :

    @ ventdebout-38
    Voici un lien pour l'émission de ce matin chez Bourdin

  8. Superbo dit :

    Sur le mariage-adoption des homosexuels.
    Lois de la nature... pas lois de la nature... Le débat va bon train sur ce blog !
    Eh bien ! Voici deux axes de réflexion :
    - à tous ceux qui soutiennent que les lois des Hommes et les institutions ne sont faites que pour être changées, je vous propose de fêter les anniversaires non plus chaque année mais tous les 7 mois 1/2 ; permettre aux enfants d'appeler "papa" ou "maman" n'importe quel inconnu croisé dans la rue ; ne pas transmettre notre langue ni nos valeurs à nos enfants puisque c'est ringard et que c'est fait pour évoluer ; militer pour la pratique sexuelle au sein de la famille ; autoriser le mariage à 3, 4 ou 5 personnes ; l'autoriser aussi avec un objet auquel on tient plus que tout, voire avec soi-même... il est grand temps de bousculer toutes les institutions tellement ridicules !
    - à ceux qui soutiennent que les lois de la Nature c'est de la gnognotte et qu'il faut s'en affranchir au plus vite, je vous propose de respirer uniquement avec bonbonne externe et masque à oxygène, de vous alimenter seulement avec des pilules vitaminées et protéinées, d'échanger vos excursions contre un branchement d'une console numérique sur votre système nerveux afin de vivre "virtuellement" ce que vos sens pourraient goûter en vrai... C'est si ringard les choses naturelles.

  9. Michel Matain dit :

    @ 356 turmel jm
    C'est le militant communiste que je suis qui répond. Mélenchon rend service au PG c'est une évidence,mais il rend également service,et quel service au PCF. Nous aussi,ne nous racontons pas d'histoires.

    Totalement d'accord ! Sans le Front de Gauche et Jean-Luc Mélenchon, le PCF n'aurait pas repris des couleurs, de la vitalité, il serait toujours dans la spirale descendante. Je crois d'ailleurs que le PCF est encore un peu convalescent.

  10. jacques bounoume dit :

    Michel Berdagué
    Les " perfusions" qui nous ont fait craindre pour ta survie ne contenaient-elle pas des liquides produits par la macération du jus de raisin, ou sortis des alambics les plus réputés ? Enfin t'as l'air en forme, c'est ce qui compte, mais quand même.

  11. Michel Berdagué dit :

    Salut fraternel au modérateur.
    Jean-Luc Mélenchon est remarquable de ténacité et met au service pour l'Alternative et encore une fois nous sommes les seuls à la porter avec l'Humain d'abord, tout son savoir, sa culture, son honnêteté, et son incroyable sens du dialogue à ne pas se laisser faire et a été de loin le meilleur candidat de la vraie Gauche et de plus le meilleur candidat tout court.
    Et c'est à en pleurer de hargne et de rage de voir que nous n'avons fait que 11% et une chute vertigineuse en nombre de voix et des sièges pour l'AN. Et je me souviens d'André Chassaigne à la Mutualité pendu au téléphone pour constituer un groupe, donc ayant les relations "diplomatiques" et très politiques pour constituer ce groupe, sans ça pas de parole ni d'actions politiques du Front de Gauche, donc c'était pas rien, à la fin du meeting André nous annonça que c'était possible.
    Or depuis ce vote d'abstention, en oubliant tous les autres votes et qui se discute en donnant son avis, un déferlement insoutenable et visant le Parti Communiste s'est manifesté sur ce blog par des commentaires qui sont en effet une expression de toute la lutte sentant les pires moments d'après 1945 à savoir celle de l'anti-communisme. Après une attaque en règle à propos de la survie du P.C. et en faisant le rappel des même pas les 2% de Marie-George en oubliant au passage les quelques 7% des législatives de 2007 qui était la comparaison à faire pour 2012, et allant jusqu'à la lancinante création du Parti unique ? De quoi et de qui et aussi du démarchage et jusqu'à la base m'a dit -en vrai sondage de base ? Et que sic! Les dirigeants et que les communistes devaient faire leur révolution ! Je décidais de me retirer de tout commentaire et politique de ce blog, enfin presque.
    Bien sûr je remercie tous et toutes les Camarades mais comme ils le savent quand un tombe d'autres prennent la relève comme pour le 1er décembre à 14 h à Stalingrad, nous sommes tous et toutes concernés.

    [Edit webmestre : N'en faites pas des tonnes ! Les commentaires sont modérés et vous le savez. Tous les commentaire trop violemment anti-communistes sont modérés par mes soins, ce qui me vaut en général des volées d'insultes. Alors pour le "déferlement insoutenable", vous repasserez. Quant à votre façon de vous exprimer si particulière et combien absconse, qui à provoqué ce quiproquo sur votre état de santé, elle masque parfois de votre part des propos à la limite du soutenable. Votre décision était sage... Pourquoi ne pas vous y tenir ?]

  12. Odile dit :

    @ M. Berdagué, ce jour, 12h39. Ca va ? Dis-moi, que t'inspirent tous nos messages d'affection, de réconfort et de fraternité que ce blog t'as permis de recevoir ? Quand la lumière sera, de nouveau, allumée, à tous les étages dans ton cerveau, fais-le nous savoir car à cet instant il semble que ta mise en scène vaseuse à l'humour glauque est d'une incorrection totale de ta part vis à vis de l'hôte de ce blog et de son webmestre. Je te souhaite malgré tout le meilleur, ainsi qu'à toutes et tous. Fraternellement.

  13. Denis F dit :

    @ 356 turmel jm dit @ Michel Matin 338
    C'est le militant communiste que je suis qui répond. Mélenchon rend service au PG c'est une évidence,mais il rend également service,et quel service au PCF. Nous aussi,ne nous racontons pas d'histoires..

    C'est le militant PéGiste qui répond, dîtes moi camarades communistes, auriez vous la mémoire courte, il fût un temps pas si lointain que cela, où JL Mélenchon n'était pas autant en odeur de sainteté parmi vous.
    Faut-il vous rappeler qu'ils vous a fallut plus de six mois à vous communistes pour vous prononcer sur son nom comme représentant du FdeG, en l'occurrence 6 mois de campagne présidentielle perdue, à l'avantage de qui à votre avis ?
    Oh oui, vous avez raison !… Vous êtes les plus nombreux !… 130 000 communistes contre 12 000 PéGistes, il fût un temps où vous vous comptiez par millions, laissez nous le temps d'arriver, messieurs, et à votre place je ne fanfaronnerais pas trop.
    Il est particulier, aussi, de constater, à tort ou à raison, que vous n'êtes pas les plus féroces défenseurs du Front de Gauche, loin s'en faut ; par contre il faut reconnaître que vous avez l'échine particulièrement souple, et que votre longévité est certainement l'illustration de cette souplesse devant plus fort que vous, c'est le triste constat que l'on peut faire au moins depuis 30 ans.
    Alors permettez quand même que Jean-Luc Mélenchon, qui avant d'être le représentant du Front de Gauche est le co-président du Parti de Gauche, puisse représenter prioritairement le Parti de Gauche.
    [...]

  14. ventdebout-38 dit :

    Pas trés sérieux tout ça Mr Berdagué.
    @ Empathie, un grand merci.

  15. Anny Paule dit :

    Après un immense merci à notre "mentor" bien sûr, un grand merci aussi pour tous ces commentaires "explosés" qui démontrent l'immensité de l'effort collectif et solidaire qu'il nous faut déployer.
    Pour ceux qui demandent comment revoir ou voir une émission à laquelle on n'a pu assister, il suffit de chercher pluzz sur google. C'est comme cela que j'ai pu, dimanche matin, suivre ONPC entre autres.
    Ce matin, excellente intervention face à Bourdin dont j'ai trouvé le ton plus dur que d'ordinaire (jusqu'ici, il restait relativement "potable")... Certaines de ses questions biaisées et de ses insistances tordues avaient visiblement le but de nuire, de faire dire la phrase dont les vautours auraient pu se repaître ensuite... et il a échoué dans ses tentatives. Bravo !
    A quatre reprises, aujourd'hui, de la part d'auteurs différents, j'ai lu qu'à NDDL s'organisait une forme inédite de solidarité.
    Dans ce monde où l'individualisme est devenu la règle, cela vaut d'être noté et d'envisager qu'à travers cet épisode diabolique certains sont encore capables d'allier leurs forces, de réfléchir et d'agir ensemble, de crééer le lien qui fait cruellement défaut. Ce pourrait être un bon "laboratoire" pour faire avancer nos idéaux.

  16. SL ? dit :

    A propos de l'émotion sincère et revendiquée par Jean-Luc Mélenchon, notamment dans lors de son incroyable prestation chez Ruquiez :
    "Sans émotions, il est impossible de transformer les ténèbres en lumière et l'apathie en mouvement." Jung

  17. Oh…lala quel bonheur !
    A ce jour et à ma connaissance, 9 organisations et/ou partis sont membres du Front de Gauche ; de quoi recouvrir me semble-t-il une belle panoplie de sensibilités ; d'autant plus, que rien n'empêche ceux qui seraient malgré tout en manque « de parti »d'en créer un dixième qui pourrait adhérer au Front de Gauche. Il resterait encore - les plus nombreux - tous ceux qui se reconnaissent dans le Front de Gauche et qui ne veulent pas de carte. Cela signifie que ce qui structure le Front de Gauche est de l’ordre de la conscience de classe, c’est à dire d ‘une adhésion à une analyse et à des objectifs partagés dont notre programme  l’humain d’abord   est la synthèse actuelle.
    Cette forme d’adhésion ne s’intéresse pas ou peu à la structuration « bureaucratique » des organisations ; bureaucratique entre guillemet parce que le fonctionnement des organisations qui composent le Front de Gauche est « démocratique» ; démocratique entre guillemet parce que chacun c’est bien que nous sommes incérés dans des institutions politiques (assemblées, partis, mode de représentation etc..) de la Vème républiques qui font elles-mêmes débat ; et que d’autre part le mouvement ouvrier, en ce domaine, n’a pas encore produit l’institution autogestionnaire, voire l’institution biodégradable, qui pourrait répondre à nos aspirations.  La conscience de cet enjeu est au cœur de la révolution citoyenne que nous appelons de nos vœux.
    En résumé, notre force tient de cette conscience de classe en première instance qui est d’ordre pédagogique et non pas d'ordre organisationnelle. C'est à dire que les partis du Front de Gauche n'ont de crédit que pour autant qu'ils mettent en oeuvre une stratégie de Front. Tous ensemble !
    Bien à vous.

  18. Bonjour à tous !
    On parle (on écrit) sur la pertinence des analyses de Jean Luc Mélenchon et de ses équipes du Front de gauche sur le blog de Paul Jorion. Un article intitulé de FOD (?) du 27/11/2012 : "compétitivité et coût du travail : le mauvais débat" (je sais, on devrait dire le prix du travail). Je vous encourage à aller y voir.
    Liberté, égalité, fraternité !

  19. Clarke dit :

    Mais... c'est la curée sur ce blog, enfin ça défouraille ! Un Michel B. aviné qui virerait de lacanien à pochetron, un PC tant caressé qui virerait à un pourcentage évaluatif "minable", etc. Je veux garder les messages de solidarité du FdG car ce sont ceux-là qui font l'histoire jalonnée des contradictions qui ont peine à se déclarer tant on peut être en "fascinum" dans le culte d'une seule voix, mais avançons vers la voiE du mettre à bas la capitalisme qui nous suicide c'est plus finaud que de nous tuer comme de bien entendu. Prenons notre programme comme une réalité à faire exister, y compris sous Hollande qui s'est assis sur notre NON au traité, reprenons la politique, le débat, la culture, oui refondons des théories, quitte à se tromper, on avance pas à pas, avec quelques certitudes qui ont des siècles, fraternité, lutte des classes, égalité citoyennes et citoyens, avanti au quotidien, pour le collectif, on est prêt.

  20. Michel Matain dit :

    @ 365 Denis F
    C'est le militant PéGiste qui répond, dîtes moi camarades communistes, auriez vous la mémoire courte, il fût un temps pas si lointain que cela, où JL Mélenchon n'était pas autant en odeur de sainteté parmi vous.

    Je crois que nous n'oublions pas. Il y a les pour et les contre. Et le mouvement et la dynamique du Front de Gauche font que rien n'est figé. Rappelle toi 17 régions sur 22 au sein du PCF avaient choisi la stratégie du Front de Gauche. Je serai prêt à parier qu'aujourd'hui le Front de Gauche l'emporterait partout. Et pourtant ça a été un choix difficile : en PACA par exemple avec la stratégie Front de Gauche nous n'étions même pas sur d'avoir un seul élu. C'est un véritable choix stratégique qui a été fait par les militants communistes en sachant parfaitement qu'il allait y avoir de la casse au niveau du nombre d'élus. Et il y a eu de la casse : le nombre d'élus a considérablement diminué dans les régions avec cette stratégie autonome. Et pourtant qui aujourd'hui le regrette au PCF ? Les choses avancent et avec le Front de Gauche les militants communistes ont retrouvé le sourire.

  21. ventdebout-38 dit :

    Je suis de ceux qui croient que le FdG se prive (volontairement? pour des raisons qui m'échappent totalement, ou bien involontairement? oh! la bourde) de la plus large base de ses adhérents en ne se constituant pas en Front Du Peuple. Que pourrait représenter le socle d'un front du peuple me direz-vous? Et bien, environs 3.850.000 adhérents dont je fais partie, et qui ne sont actuellement pas encartés dans une des quelconques composantes du FdG. Ca donne le vertige, non?
    Je regrette tous les jours que cette composante ne soit pas entendue et si quelqu'un ici, sur ce blog, avait la capacité de créer ce courant Front Du Peuple, alors qu'il sache que j'en serais le premier encarté et que j'ai tout le temps nécessaire pour l'y aider selon mes capacités.
    Juste une derniére chose pour dire que je m'associe au poste 365 de Denis F, et que je le remercie d'avoir remis les choses à leur place.

  22. pascal dit :

    J'ai un peu de mal à suivre les commentaires récurrents contre le PC. Il n'y a pas de Front de Gauche sans le PC et nous le savons bien. Il y a des positions parfois divergentes entre les composantes du Front de Gauche? Et alors! Tant mieux, qu'elles s'expriment.
    Je ne suis pas adhérent du PC, juste militant du Front de Gauche et lorsque je me pose la question de l'adhésion, je penche plutôt du côté du Parti de Gauche, dont certains militants, dans ce blog, ont l'air nostalgique du centralisme démocratique. et ça gonfle! Je milite par chez moi avec des cocos qui sont tous à fond dans la dynamique Front de Gauche, élus compris et on passe de bon moments de discussions et de fraternité.
    On se plaint que les médias font tout pour ne pas parler du Front de Gauche afin de minimiser son action politique. Ils essaient de diviser les composantes en opposant le PC au Parti de Gauche (en niant les autres au passage). De quoi se plaint-on au juste: il leur suffit de lire les commentaires de ce blog pour y trouver l'inspiration.
    Voilà, c'était juste un coup de gueule.

  23. cording dit :

    Le problème c'est aussi la conception de l'euro selon le modèle du DM fort. Pour enchaîner l'Allemagne les socialistes français se sont crus plus fort que Kohl en réclamant une monnaie commune qui devait d'appeler l'écu mais ce dernier a posé ses conditions que Mitterrand et le PS ont accepté et ce fût, c'est toujours le dogme allemand de la monnaie forte et avec pour nom d'euro. Déjà les socialistes se couchaient devant les volontés allemandes et donc Hollande en faisant ratifier le traité libéral Merkozy est bien dans la continuité, rien de neuf à cet égard depuis 20 ans parce que pour le PS il s'agit de faire l'Europe à tout prix, même libérale comme la droite. D'ailleurs depuis toujours l'UE est cogérée par la droite et le PS sur une ligne libérale comme tous les traités européens le sont. Tout le reste n'est que littérature! de la mauvaise littérature.
    Pour en sortir de ce carcan euro qui opprime et martyrise les peuples européens il faut un bras de fer avec Madame Merkel sans attendre une hypothétique victoire du SPD qui sera illusoire, comme toujours. J'invite tout le monde à lire les analyses fondées et approfondies de Jacques Sapir sur son blog RussEurope.

  24. clarke dit :

    Mariage homo, oui bien que je le ressente comme une normalisation. Le mariage serait-il si exemplaire, si modélisateur ? Les homosexuels, sont-ce bien 5% de la population ou bien davantage mais non comptabilisés, peu importe, faut-il faire une loi pour une minorité ? Les homos que je côtoie ne souhaitent pas ce mariage d'ailleurs. Mais allons pour ce mariage. Alors de quoi parle t-on vraiment ? De l'adoption je crois, des mères porteuses. Se pose la question de l'altérité pour les enfants et la question de classe pour les femmes. Donner un seul exemple de mère porteuse n'ayant pas de problème financier et la discussion sera ouverte. Il est important qu'il y ait débat pour que chacun entende les arguments, un débat parlant du corps, marchandisé ou pas, de l'altérité dans ce contexte. C'est un bouleversement qui mérite un débat argumenté, pas juste de se dire contre les cons d'en face.

  25. Odile dit :

    @ Pascal, bien d'accord avec toi. Résistons uni-e-s et nos différences individuelles sont normales. Résistance. C'est pas le moment de se chercher des poux dans la tête et nous sommes égaux.

  26. Denis F dit :

    Dans un post précédant (265) je donne l'exemple du PG66 qui à créé "le Front des Peuples Européens" qui est un bon exemple de dynamique appliquée, mettant l'action au plus fort en rapport du verbe.

    Pour répondre à une demande qui ce fait de plus en plus précise et fréquente, nous pourrions dans chaque comité PG départementaux, dans chaque cellule du PCF créer un cahier d'adhésion " Front du Peuple, Front de Gauche", ce cahier ferait parti du matériel de propagande que nous amenons sur les marchés quand nous tractons, il servirait à prendre les adresses et contacts des personnes sympathisantes qui désirent apporter leur soutien au "Front de Gauche, Front du Peuple", sans qu'elles n'aient besoin de s'encarter dans un des partis ou associations qui le compose, pour se faire un panneau simple d'informations signalerait cette possibilité. Ne serait-ce pas une bonne manière de se créer un carnet d'adresse des sympathisants auxquels nous pouvons envoyer des tracts, un journal régulièrement, des lettres d'infos et de demande de soutien etc… etc… et comme le dit si justement notre camarade "Ventdebout-38" cela nous permettrait de nous compter.

    Par contre je reste persuadé que nous devons, chacune des composantes du Front, garder nos identités respectives, et ne pas se fondre en un seul parti, les exemples négatifs que nos adversaires de droite nous montrent en ce moment sont suffisamment explicites pour que nous ne tombions pas dans ce piège.

  27. 22 novembre dit :

    Il faut élargir l'assise politique du FdG, je propose Front de Gauche Socialiste et Républicain,
    c'est le seul moyen de devenir, à terme, majoritaire, et d'imposer des solutions innovantes !
    Ensuite je félicite Jean-Luc Mélenchon pour ses brillantes prestations chez Ruquier et ce matin chez Bourdin, ça requinque !

  28. Jean Jolly dit :

    Jean-Luc écrit :
    A propos de l’anecdotique, je veux dire du ridicule et des rebonds, de la nouvelle grotesque faillite des sondeurs, tout est dit. Mais ça ne compte pas vraiment. Le PS triche autant et certains ont même un logiciel pour gérer ça.

    Et nous en sommes au énième plan de sauvetage de l'UMP, Juppé incapable de régler le problème "on" fait appel à celui qui s'est fait jeter comme un malpropre grâce à nous, nous allons aussi découvrir si les moulinets de Montebourg seront soutenus par son capitaine. L'insistance qu'ils ont tous à vouloir sauver leur modèle (la mafia financière) devient de plus en plus caricaturale du peu de pouvoir qu'il leur reste puisqu'ils ont volontairement et méthodiquement abandonné l’État et la démocratie à la pègre mondialisée.
    Ces plans de "sauvetage" à répétition devraient entrouvrir les œillères des "veaux" que nous sommes (français) sur la politique exercée à travers l'Europe qui nous mène tout droit vers l'abattoir... C'est le but non avoué de cette ploutacratie guignolesque, se débarrasser de l'avis du peuple souverain.

  29. Régine Barraud dit :

    Je suis une fidèle lectrice des billets de Jean-Luc Mélenchon. A chaque fois c'est une bouffée d'air frais et d'énergie, un savoir partagé. Tous vos commentaires donnent aussi des pistes de réflexion. Pour ceux que cela intéresserait vous trouverez en cliquant sur le lien une expression de Françoise Verchère qui date de la période pré-électorale. C'est toujours d'actualité et ça peut vous donner, si besoin était, quelques arguments.

  30. Nicks dit :

    @Michel Berdagué
    Je ne me suis bien entendu pas fait prendre à votre petit jeu bien peu délicat et j'ai eu raison manifestement. Bien heureusement, les militants du PC qui s'expriment ici, dans leur majorité, comme vous avez pu le voir dans les commentaires, sont conscients des enjeux et de la nécessité d'adopter une nouvelle éthique politique. C'est à cette condition que la sixième république pourra émerger.

  31. pmousque - pg82 dit :

    @ Michel Matain
    C'est un véritable choix stratégique qui a été fait par les militants communistes en sachant parfaitement qu'il allait y avoir de la casse au niveau du nombre d'élus. Et il y a eu de la casse

    Dommage que la stratégie demandée par le PC était circonscription par circonscription, une poursuite de la campagne "Place au peuple" nationale aurait été, sans doute, plus payante.

  32. carlo dit :

    @ Superbo
    à tous ceux qui soutiennent que les lois des Hommes et les institutions ne sont faites que pour être changées
    Les lois humaines ne sont pas faites pour être changées mais elles peuvent'être changées, contrairement aux loi de la nature dont on ne peut pas davantage s'affranchir. Les premières sont prescriptives: elles énoncent ce qui doit être; les secondes sont descriptives: elles énoncent ce qui est. Le mariage est une institution sociale non un fait naturel.

  33. Antigone 34 dit :

    @ tous les soutiens de M.Berdagué.
    L'épisode de M Berdagué est révélateur de la maladie "infantile" de la culture PC et du chemin que nous avons tous à faire pour espérer faire émerger ensemble nos idées. Les militants, tous sincères, manquent bien souvent d'esprit critique et débordent d'un affectif de bon aloi au premier abord et qui pourtant se révèle nuisible pour s'orienter à l'heure des choix, ce qui peut donner l'impression parfois d'un certain marasme intellectuel qui prête à sourire et en même temps nous émeut au plus haut point. JL Mélenchon sait d'ailleurs très bien révéler et honorer ce sentiment-là, tout en n'étant pas du tout formaté sur ce modèle de pensée de par sa formation militante avant le PS.
    Pour ma part, je n'avais pas cru à la survie ni à la réanimation car en ayant eu récemment dans ma famille très proche, je sais qu'à ce moment là, on ne peut, ni ne veut, réagir ou écrire de cette façon, donc la déclaration de M Berdagué était forcément du second degré.
    Alors... et si on passait du militantisme affectif et moutonnier à l'esprit critique éclairé, pour ça et pour le reste?

  34. Christine Duplaissy dit :

    Etonnée. S'interroger sur l'abstention passe pour de l'anti-PC ? Un vote super important, quand même, juste la semaine où les économistes PG faisaient paraître le contre-budget, si utile pour étayer nos arguments du programme partagé, fédérateur de tout FdG (ou alors j'ai loupé un épisode ?). Poser des questions, développer ses arguments, exprimer un désaccord, n'est-ce pas notre façon de faire vivre le débat démocratique (dans les limites définies par notre hôte, et une expression respectueuse des autres, bien sûr !).
    Merci pour la qualité (l'humour aussi, et la tendresse, ressentis très fortement) dans l'émission de Ruquier. Quand on vous laisse parler librement au peuple à travers ce media-TV (qui pourrait être si formidable !), quelque chose passe entre vous et votre auditoire, un courant de compréhension très puissant, au-delà des mots : c'est bien que vous le sachiez, pour que cela vous porte, quand vous retrouvez, parfois, seul dans un studio, "jeté aux chiens". Vous portez notre souffle, nos voix de sans-voix, et nos espoirs, nos luttes, nous sommes avec vous, juste de l'autre côté de la vitre, et d'autres, toujours plus nombreux, qui vous découvrent au fur et à mesure, nous rejoignent, pas seulement de façon raisonnée (ce qui est déjà énorme!), mais avec leur cœur ("le seul homme politique qui nous parle d'amour", moi aussi, ça m'avait frappée !).
    Merci de toutes ces précisions - peu rassurantes - sur l'Allemagne. Je fais partie des naïfs qui n'avaient pas compris la réunification sous cet angle. Encore de nouvelles pistes de réflexion et de documentation. Aurai-je assez du reste de ma vie ? La 2de moitié est déjà bien entamée.
    Concernant l'égalité devant le mariage républicain, ça fait partie, à mon avis, d'une avancée sociétale qui correspond à la lutte contre les discriminations, car oui, les homos sont discriminés sur ce point et celui de l'adoption. Je suis beaucoup plus réservée quant aux risques de marchandisation/ domination des corps (mères porteuses, "banques" de sperme), donc de l'embryon, et je crains pour l'équilibre futur d'un petit humain conçut dans l'anonymat et le secret d'un-e donneur-se.
    Je suis heureuse de constater qu'un puissant souffle militant (dont nos messages, qu'ils émanent d'un PC, PG, autres) a ramené à la vie M. Berdagué, à qui je souhaite, comme à nous tous, le meilleur sur la route des combats et de la connaissance. Justement, pour moi, 1er décembre = Assises de...

  35. Eric dit :

    @Surperbo
    Bien sûr que les institutions sont faites pour changer. Elles n’arrêtent pas, ne serait-ce que pour coller aux changements sociétaires et de civilisation. Par exemple on a changé de calendrier pour refléter le fait qu’un an c’est 365 jours ¼. Et un mari n’a plus droit vie ou de mort sur sa femme, et il n’a plus le droit de jeter sur le fumier un bébé qui ne lui ressemble pas… Dans certains pays d’Afrique, on appelle tous les hommes Papa, et les femmes Mamans. Ça fait un peu drôle au début… Une étude de la langue française vous ferait voir que la langue change aussi. Le Français de Villon et de Du Bellay nous est obscure de nos jour. Les valeurs aussi changent : on n’applique plus les principes de St Augustin (les 3 ordres, ceux qui prient, ceux qui combattent et ceux qui travaillent). Vos autres remarques sont dénuées de sens…
    Les lois de la nature n’existent pas. Chaque espèces a des instincts et des comportements liés à son propre intérêt génétique, raison pour laquelle les lions vont tuer les petits issus d’un autre male, et les ours vont tuer tout autres oursons pour avoir la femelle plus vite. Dire que l’homosexualité est non naturel (culturelle) est un non-sens. On ne choisit pas d’être homosexuel, comme on ne choisit pas sa couleur de peau. Une étude d’autres sociétés vous permettrait de découvrir que le modèle monoparentale n’est pas universelle, et donc pas naturelle.
    Et enfin, depuis la nuit des temps l’Homme cherche à s’affranchir de la nature. Sinon, on serait encore dans les abris sous roches, mâchouillant de la viande crue, à gelotter de froid en espérant que les ours des cavernes ou autres prédateurs ne viennent pas s’inviter à souper.
    Je ne sais pas si c'est bien dans le sujet du mariage pour tous ou non mais certains arguments doivent être contrés.

  36. girard dit :

    @365 denis F
    Totalement consternant votre commentaire. Est-on bien dans la même coalition ? Comment peut-on reprocher aux communistes d'avoir pris leur temps pour décider du candidat à l'élection presidentielle. Nous avions dans nos rangs un candidat : André Chassaigne. Le débat devait être mené jusqu'au bout. Il l'a été avec le résultat que l'on sait. Comment pouvez vous nous insulter en nous trouvant l'échine assez souple pour permettre de durer. Oui pendant pas 30 ans mais bien plus nous avons tout faire pour faire réussir la gauche et travailler à l'union des forces des forces progressistes sur une politique de prgrès social. Oui nous avons pris des coups souvent venant du PS ou beaucoup des membres actuels du PG en étaient membres. Est-ce que des communistes reprochent cela aux membres du PG ?
    Construire le Front de Gauche c'est d'abord le respect des partenaires de ce qu'ils sont, de ce qu'ils ont été. Votre commentaire est loin d'aller dans ce sens. Je ne vous ai pas tutoyer car je doute de votre engagement à la cause du FdG.

  37. Odile dit :

    Le Front de Gauche n'est pas un Parti. Il est bien plus beau que ça, plus intéressant, plus riche que tout, et c'est pour cela que nous y sommes les fervents militant-e-s. Ce n'est pas un parti en tant que tel. Et après ? Il est ainsi. Et force est de constater qu'il prend de l'ampleur, tel qu'il est et c'est très bien ainsi. Pourquoi est-ce si problématique pour beaucoup d'adhérer à telle ou telle composante ? L'adhésion à un parti est un acte militant, c'est un acte citoyen. Le choix est là, disponible, en aucun cas tragique. Bien au contraire. Fraternellement.

  38. @ 378 Denis F- 19h47
    Ce que tu suggères est peut-être à généraliser, mais existe déjà, ici et là. Personnellement, en tant que sympathisant, je suis sur le carnet d'adresse du PC et du PG local, je suis informé de tout ce qui est fait localement, assiste aux réunions des uns et des autres et aux réunions communes. Je ne veux pas idéaliser, mais lors de la manifestation à Paris contre l'austérité, j'ai fait tout le parcours avec un drapeau rouge du PC à la main et à côté d'un militant du PG. Ca ne m'aurait pas gêné d'avoir un drapeau du PG dans l'autre main, non parce que je suis plus bisounours que de raison, mais parce que l'unité du Front de Gauche me paraît indispensable. L'unité est un combat, dit-on, mais parfois sur le blog, tourne au pugilat.Ces "explications de gravures" peut-être saines dans leur franchise, sont de toute façon humainement inévitables et relèvent de nos traditions gauloises (lol). Cela dit, je pense que rien de fondamental ne divise vraiment les partisans du Front de Gauche.Mais les composantes du FdG ne le savent pas encore et n'en prendront conscience qu'avec le temps. Les différents partis constituent en fait le nouveau Parti Socialiste de demain, vraiment à gauche et ayant synthétisé les libertés démocratiques, la justice sociale et les impératifs écologiques. La pente naturelle ira vers une unification des sigles et de l'image qu'on veut donner de nous mêmes à l'opinion. La meilleure façon de faire échouer cette unification, souhaitable à terme, est de vouloir la brusquer en brûlant les étapes.

  39. Citoyen93 dit :

    Discussion sur le Front de Gauche. Au fond, à une échelle continentale, une bonne comparaison à faire sur ce qu'est le Front de Gauche : le projet de Forum Mondial de la Révolution Citoyenne. D'un côté, quoi de plus différent qu'un Chavez, qu'un Morales et qu'une Kirchner quand on pinaille sur les étiquettes, le décorum et le références historiques, bref, sur le nom des partis? D'un autre côté, quoi de plus semblable que ces gouvernements dans leur action unitaire et solidaire pour changer les rapports de force et agir pour le peuple. En gros, c'est un Front de (Gouvernements de) Gauche
    Et pareil, leurs ennemis qui passent leur temps à essayer de les diviser, instiller de la méfiance, "pointer des divergences". Et pareil, une base militante politique et aguerrie qui se contrefout de ces intrigues médiatiques si prévisibles et répétitives. Qui ne se lance pas pour autant dans l'aventure incertaine et précipitée de fonder une sorte de Pays Unique d'Amérique du Sud. Non, nul besoin. De toute façon ce militant garde toujours en tête que le camarade vénézuelien, bolivien ou argentin, tout étranger qu'il est, marche à ses côtés.

  40. Jean Jolly dit :

    Le Front de Gauche n'est pas une fin en soi, il n'est qu'un outil qui permettra ou permettrait aux français de prendre conscience qu'il existe une vision économique alternative au TINA que l'on nous rabâche depuis trente ans, nous devrions logiquement être mûres pour comprendre l'aberration de ce système mortifère qui a prouvé ses limites, et bien non, il faudra malheureusement passer par toutes les étapes de la déchéance pour espérer voir poindre à l'horizon une conscience sociale.
    L'outil Front de Gauche est donc perfectible par définition, ce serait cracher sur nos ancêtres de l'âge de la pierre ou du bronze que de penser que nous avons enfin découvert l'ultime outil ou autrement dit la "pierre philosophale".
    Il n'en est rien, nous sommes et resterons des poules sidérées devant la découverte d'un couteau à nous demander l'utilité de cet objet insolite... et c'est tant mieux car c'est la destinée de l'être humain que de découvrir son univers environnant.

  41. jacques bounoume dit :

    @Vendebout
    Complètement d'accord avec toi, le "Front du Peuple" à 3 850 000 adherents (ils ont adhéré le bulletin de vote à la main !) est la vraie force de notre mouvement politique et si tu prends la première carte, la seconde sera pour moi. Notre victoire viendra quand tout le monde aura compris que nos idées (et notre programme évidement) rassemblent bien au delà des partis et de la gauche traditionnelle. Nos amis d'Amérique du sud l'ont fait et ils sont au pouvoir !

  42. Diogene dit :

    @Jean Jolly 392
    Tout a fait d'accord avec toi, faire adopter cet outil pour faire le travail nécessaire est le but. Les partis, quels qu'ils soient, ne doivent rester que des outils au service de l'humain, pas le contraire. La méfiance constatée envers la "chose politique" exprimée par l'abstention entre autre me rend optimiste pour nous. Notre cohérence nous différencie des autres partis, l'humain d'abord, bien que jeune et sans relais médiatique fait son chemin.
    On ne lâche rien, c'est pas le moment ! Gardons notre diversité et notre unité.

  43. teresa dit :

    Michel.B@
    Ok ! J'avais bien compris votre absence donc. Elle se justifiait à mon avis vu la fragilité de certains propos qui me commençaient à moi aussi à me "bassiner", mais bon, chacun a le droit de s"exprimer. Vos actions énumérées sont certainement plus représentatives que des paroles et vous avez eu un échantillon de la solidarité qui anime ce blog. Merci aussi au WM; l'ange gardien. Nous voulons tous un monde meilleur en passant par l'Humain d'abord. En fraternité !

  44. Jack* dit :

    On pourrait balancer une grosse vague d'actions quotidienne histoire de redonner courage aux gens qui sont battus par la crise ? Dans toutes les villes de France un espoir diffusé : groupes musicaux, manifs, sittings, affiches, banderolles...
    Jean Jolly je suis d'accord avec toi. Les gens doivent se libérer du TINA. N'est-ce pas le moment de l'histoire ou il faudrait particulièrement agir ? En lien avec ça, la lutte a NDDL qui constitue un premier exemple de ce qu'on pourrait créer. Les bras de fers sont nombreux (ne serait-ce que les vagues successives de licenciements) ou l'on pourrait reporter la bataille morale.

  45. Michel Matain dit :

    @ 393 jacques bounoume
    le "Front du Peuple" à 3 850 000 adherents (ils ont adhéré le bulletin de vote à la main !)

    Je ne suis pas si optimiste. Autour de moi, plusieurs que j'avais réussi à faire voter Mélenchon à la présidentielle sont retourné au PS aux législatives et font aujourd'hui partie de ceux qui me demandent de ne pas être aussi critique, de laisser un peu de temps au gouvernement socialiste, le povre il a hérité d'une situation si difficile etc etc... On a encore beaucoup de travail. Les 3.850.000 sont une bonne base mais même cette base est à consolider sérieusement. Et surtout il ne faut pas se couper d'eux, de ceux qui ont voté pour nous à la présidentielle mais pas aux législatives et nous reprochent d'être par trop dans l'opposition maintenant. Expliquer expliquer expliquer... Rien n'est acquis.

  46. Mycroft dit :

    Oui, le débat sur le mariage pour tous est un un utile ouvre-boite. Pour moi, mariage pour tous ou union civile est un sujet ne faisant guère débat au rapport Gallois ou au TSCG. Là, Hollande a fait adopté vite ces textes en évitant tout débat. Inadmissible! Mais en plus, il met de la clause de conscience à tout va ! Cette clause est déjà inadmissible pour les médecins refusant, par fait religieux, d'appliquer la loi sur l'IVG. Cette négociation permanente avec la loi est liberticide des droits républicains collectifs et individuels. La liberté des uns s'arrête où celle des autres commence. Celle des Maires et adjoints ainsi que des conseillers délégués ne peut primer la loi républicaine. Comment l'ex-Maire de Tulle découvre que le Maire peut déléguer à des adjoints la cérémonie du mariage? Il découvre l'eau froide ou quoi ?! "L'amour est enfant de bohème" ! Le concubinage est déjà défini comme "l'union de fait, caractérisée par une vie commune présentant un caractère de stabilité et de continuité, entre deux personnes, de sexe différents ou de même sexe, qui vivent en couple (L. 515-8 du code civil)" et le PACS comme "un pacte civil de solidarité est un contrat conclu par deux personnes physiques majeures, de sexe différents ou de même sexe, pour organiser leur vie commune". 6% des PACS sont des couples homo. La société n'est pas en danger, sauf de l'austérité. Mais l'égalité des droits, nota des enfants oui! Certains sont stériles, d'autres ne veulent pas d'enfant : on les démarie pas d'office. De nombreux couples homosexuels arrivent déjà à procréer (PMA à l'étranger, insémination naturelle, adoption comme célibataire hétéro déclaré, enfant d'un mariage hétéro etc.). Il faut penser à l'intérêt de l'enfant, indépendamment de la forme de sa famille. L'enfant ne décide pas le concubinage, le pacs ou le mariage. L'enfant n'a parfois qu'un parent, i.d. une mère célibataire (hétéro). Doit on lui retirer l'enfant jusqu'à ce qu'elle se remarie pour absence de papa ou de référence paternelle ? Inadmissible! Le mariage est une garantie pour l'enfant car il y a des cas de nullités, cela interdit l'inceste par exemple et confère des garanties au titre de l'obligation de fidélité et de succession. Loysel disait "Manger, boire, coucher ensemble, c'est mariage ce me semble" (complété ensuite par "il faut que l'église y passe"). Cet ajout ultramontain doit disparaître de notre droit civil.

  47. Poncet dit :

    Superbo, puisque tu n'aimes pas les choses difficiles, retourne dans ta caverne et garde tes sarcasmes pour le jour ou tu sauras allumer un feu.
    Pour ta gouverne, je pratique le planeur. Il n'est pas dans les lois de la nature que l'homme puisse voler, j'espère que tu es d'accord avec cette affirmation ? Et sache que pour piloter un planeur, il faut accepter l'existence de certaine lois de la nature -la gravité, entre autres- pour parvenir à s'en affranchir. Celui qui refuse la gravité a toutes les chances de finir au sol plus vite qu'il ne l'aurait voulu. Mais l'on peut aussi ne pas chercher à s'en affranchir, et rester sur le plancher des vaches, bien entendu. Compris ?
    Sinon, laisse tomber.

  48. Chacmol dit :

    Allons tous voir le film Article 23 le 12 décembre de Jean Pierre Delépine.
    Je ne suis pas un professionnel du cinéma, je suis juste un salarié qui en a eu marre de voir des gens poussés au suicides par des entreprises qui violent en permanence et en toute impunité l'article 23 des droits de l'homme qui prévoit que tout être humain a le droit de travailler dans des conditions équitables.
    J'accuse toutes ces entreprises FT, La poste, Renault, Areva, etc. de violation de l'article 23 des droits de l'homme et demande au TPI de convoquer immédiatement tous ces dirigeants de toutes ces entreprises a comparaître sous le chef d'accusation de crime contre l'humanité, et de violation de l’article 23 des droits de l’homme. L'opinion publique a le droit d'être informé sur l'engagement social des entreprises en matières de recrutement, tout comme par la qualité de son management humain et également de politique salarial, de licenciement, etc. et ainsi de décider librement de boycotté toutes entreprises ayant des agissements contre sociale.
    Ceci permettant à contrario aux entreprises ayant éthique et responsabilisation sociale, d'être valorisé à leur juste mesure au regard de l'opinion public.
    Lire son manifeste.

  49. turmel jm dit :

    Antigone 34 @ 385
    Eu égard aux informations que nous avait transmis M Berdagué, j'avais jugé inutile d'intervenir, ce n'est donc pas aujourd'hui que j'en rajouterai sur le sujet. Par contre,que vient faire dans cette histoire votre réflexion sur la maladie infantile de la culture PC ?

  50. Lilly54 dit :

    Bonjour Amis, Le Figaro titre "Tensions au sein du Front de Gauche". Allez-vous continuer à alimenter sur le blog de notre hôte ces allusions qui ne cherchent qu'à nous diviser ? Laissez donc les communistes régler leurs problèmes avec leur direction s'il y en a. Faites-leur confiance. Leur immense majorité est attachée au Front de Gauche et le defendra bec et ongle contre vents et marées. Navrant tout de même de lire ici pour la enième fois tous ces reproches faits au PC alors que Jean-Luc s'échine à consolider notre rassemblement. Un peu de respect tout de même ! D'autres se chargent de nous abîmer. Résistance à tout décidément ! Félicitations Jean-Luc pour vos prestations, vraiment.


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