29nov 12

De quoi Pascale est-elle le nom ?

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Des Socialistes (espagnols) demandent pardon

Militants socialistes vous savez dorénavant ce qui vous attend si le socialisme est pour vous un idéal et non une carrière. Voyez vos semblables en Espagne. Cette vidéo a été publiée au lendemain de la nouvelle défaite du PSOE, le Parti Socialiste Ouvrier Espagnol, en Catalogne. Elle a été enregistrée par d'authentiques militantes et militants du PSOE connus comme tels. Elle s'inscrit dans la continuité d'une tribune publiée le 25 Octobre dernier par le sociologue Ignacio Sánchez-Cuenca intitulée « et si le PSOE disait… ? »…

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Je bouclais ma valise pour le sud-ouest. Au programme une descente chez les Pilpa, une manifestation avec les Sanofi et le meeting en soirée à Toulouse contre l’austérité. Retour d’Auschwitz en délégation avec des lycéens de la région, Eric Coquerel me dit que la nouvelle du vote de notre groupe au Sénat tourne en boucle sur les chaînes d’info. L’abstention sur les recettes, comme à l’Assemblée, provoque le rejet du texte et son retour à l’Assemblée. Est confirmé que nous n’avons pas bougé de position puisque le Parti socialiste, lui non plus, ne bouge pas. Aucune intimidation n’a fonctionné. Aucune tentative de division du Front de Gauche n’a trouvé prise. Le plan de marche continue. Je ramasse mes affaires. Je trimballe davantage de papier que d’habits et commodités. Vendredi je rencontre Hollande avec Martine Billard, ma co-présidente. Il s’agit du rapport Jospin sur « la modernisation des institutions ». Ça va être rapide paraît-il. Harlem Désir aussi semble vouloir nous rencontrer sans que nous soyons obligés de solliciter un rendez-vous de sa splendeur. Nous examinerons avec bienveillance son éventuelle invitation. Demain je passe un coup de fil à Pascale Le Néouannic pour savoir où on en est sur place face à Devedjian et à Françoise Verchère pour qu’elle me dise où on en est à Notre Dame des Landes vu depuis le terrain qu’elle ne quitte pas. Tout semble figé mais pourtant tout bouge de tous côtés. Et partout les nôtres sont au travail. Samedi c’est le moment fort de la saison avec nos assises pour l’Eco-socialisme. On se réunit à guichet fermé : plus de place dans la salle. L'ensemble de la journée sera diffusée en direct sur ce blog. Le texte fondateur circule. Il sera remanié après le débat. C’est un document de longue portée pour nous. Une carte d’identité pour notre jeune parti.

Contre Plouf et Chocolat : résistance!

Rude besogne militante. Pascale Le Néouannic est en campagne législatives au nom du Front de Gauche. Car le 9 décembre prochain, les électeurs de la treizième circonscription des Hauts-de-Seine sont appelés aux urnes. Les élections partielles ne passionnent pas. Et leur représentation médiatique est un concentré des tares habituelles. Ici « les deux concurrents » sont les célèbres Plouf et Chocolat, les deux rois nus de l’UMP et du PS. Leur « match » est « arbitré par le FN » et commenté par l’inusable « Parisien » l’empereur des comptoirs. Civique et excitant, n’est-il pas ? Cette simplification aggrave le mépris et le désintérêt ordinaire d’une population écœurée par les facéties des partis dominants. Que cela ne serve à rien d’élire un UMP ou un socialiste de plus n’est pas difficile à démontrer quand monte cette marée irrépressible. Mais qu’on puisse compter sur nous pour les faire dégager quand les médias ont décidé que ce rôle est attribué au FN, voilà la gageure. N’empêche, on vote et c’est donc un moment précieux ! C’est de cet indéfectible esprit de résistance dont notre candidate est le nom.

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Le Conseil constitutionnel a annulé l'élection de juin dernier. L'UMP Patrick Devedjian avait été élu député de la treizième circonscription des Hauts-de-Seine. Mais, cinq mois avant le duel Copé-Fillon, l'UMP avait déjà des problèmes avec le respect des règles électorales élémentaires. En effet Devedjian avait choisi comme suppléant un homme qui était déjà le suppléant d'un sénateur. C'est formellement interdit par le code électoral et son article LO-134. L'élection a donc été logiquement annulée par le Conseil Constitutionnel. Nul n'est censé ignorer la loi, surtout un avocat chevronné comme Patrick Devedjian. Une partielle, même sur une terre très à droite, c’est un baromètre intéressant. Sitôt l'élection annulée, le Front de Gauche a désigné sa candidate, Pascale le Néouannic. C'est déjà elle qui était notre candidate en juin. Elle est une des fondatrices du Parti de Gauche et elle en est une dirigeante nationale. Je l’ai dit : si vous vous fiez aux médias, écrits ou audiovisuels, vous ne savez pas que le Front de Gauche a une candidate dans cette élection. Pourtant sur le terrain, quand quelque chose se fait, tout est de notre côté. Vendredi 23 novembre, je suis allé participer à une réunion de soutien. Autour de Pascale Le Néouannic et de son suppléant communiste, à Bourg-la-Reine, il y avait plus de 400 personnes !  Personne n'avait jamais rempli cette salle pour une réunion politique, même la droite qui est là-bas dans son nid le plus douillet. 400 personnes pour une élection législative partielle  ! Des personnalités de tous horizons de la gauche et des écologistes ont choisi de soutenir sa candidature. Plusieurs d’entre elles n’avaient jamais voté avec nous jusqu’à ce jour. Que se passe-t-il ?

Pour nous, cette élection a un sens national. C'est la première élection législative partielle depuis l'élection de François Hollande. Enfin parce que notre adversaire de droite est un symbole de ce qu'est devenu l'UMP. Patrick Devedjian a été ministre de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy. Il a même été secrétaire général de l'UMP en 2008, sous la présidence de Nicolas Sarkozy. C'est depuis des années un artisan de l'extrême-droitisation de la droite. Ancien membre du groupe d'extrême-droite Occident, c'est aussi un baron local qui cumule la présidence du département le plus riche de France, les Hauts-de-Seine, avec son mandat de député qu'il détient depuis 1986. Sa défaite serait une respiration démocratique !

Mais cette élection est aussi l'occasion d'envoyer un message pour les électeurs de gauche six mois après l'élection de François Hollande. En effet, le paysage est clair. Il y a une candidate du Front de Gauche, Pascale Le Néouannic. Et il y a un candidat unique pour le service de Jean-Marc Ayrault. A gauche, le message sera donc simple à lire. Il y a un bulletin pour valider tout ce que fait Ayrault. Et un pour dire son désaccord tout en restant fidèle à ses convictions de gauche. Etes-vous contents du refus de l’amnistie des syndicalistes, pensez-vous qu’on ne peut faire mieux que le projet de 1964 de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes, vous sentez-vous compris avec le tournant de l’austérité ? Les satisfaits et contents en redemanderont en votant pour le mannequin des socialistes. Sinon iront-ils user du bulletin de celle qui s’use la vie à tenir ouverte la porte du futur à gauche ? C’est une des leçons que nous attendons de la campagne, sans faute, que nous menons sur le terrain. Avec l’impression, bien des jours, que nous serions les seuls candidats. Les autres semblent attendre une rente de situation. Le « match » des « deux concurrents » épouse de si près la flemme des commentateurs professionnels ! Pascale ne ménage pas son engagement. J’admire son énergie. Comment tient-elle ? Ainsi sont les militantes de cet acabit. De tous côtés on lui susurre : « à quoi bon ? Devedjian n’a-t-il pas toujours gagné ? Et sinon une table ou une chaise, une chèvre ou un âne, estampillé PS n’est-il pas voué à gagner » ! Si notre idéal tient debout, c’est avec des jambes humaines, une tête dure et un cœur d’acier.

Le commerce de la crise de l’UMP et la crise

L'implosion de l'UMP est un pain quotidien abondant et quasi gratuit pour les médias dominants. Jusqu’à l’absurde ! Cette situation est un fait au moins aussi important que son objet ! Comme il est parlant le coup de sang de l’impassible Mazerolle ! Son cri du cœur exaspéré c’est l’aveu du rôle dégradé auquel sont condamnés les professionnels de l’information quand ils sont contraints de courir à côté du fourgon mortuaire comme les éboueurs derrière la benne à ordures. Depuis le vote, les chaînes d'information en continu sont en « émission spéciale » permanente si l'on peut dire. Cette transe est évidemment une composante de la crise elle-même en éclairant son moindre recoin et du coup en l’approfondissant, d’une déclaration à sa riposte obligée. Je me réjouis de la désintégration de la superstructure politique du système. Elle raccourcit les délais qui conduisent au « qu’ils s’en aillent tous ».

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Dans ces conditions, la politique est un spectacle peu coûteux pour les « producteurs » d’information. Cette dimension économique de la production de l’information n’est pas un à côté du phénomène d’hystérisation de l’information politique. C’en est la composante centrale. D’un point de vue médiatique dans six mois et peut-être moins il n’y paraîtra plus sur la même scène parce qu’un nouveau coup aura effacé celui-ci. Mais le dégoût réel provoqué sur la conscience des spectateurs, toutes tendances confondues ne sera pas réparé. Dans ces conditions, quoi qu’il arrive, si superficiel qu’ait été cet épisode, il entre en plein dans le processus de désintégration de la sphère politique qui est le propre des périodes « qu’ils s’en aillent tous ».

Il faut sans cesse revenir au tableau d’ensemble pour ne pas perdre le fil de ce qui se passe réellement. Ce n’est que par un effet d’organisation de la prise de conscience que des évènements simultanés semblent totalement autonomes et disjoints. Et cet effet est lui-même une production sociale. Il résulte de la façon dont le système médiatique hiérarchise et organise ses productions, comme je viens de l’illustrer. Dans la réalité -attention la phrase va être presque aussi longue que son objet-  la crise de l’UMP éclate en même temps que la situation grecque se paralyse et que la conférence sur le climat s’embourbe, tandis que le gouvernement Ayrault joue son autorité à cache-cache dans les bocages et les bois de Notre Dame des Landes et que les sénateurs renvoient le budget à l’assemblée sans discuter le volet dépenses parce que le volet recette n’a pas été adopté, phénomène sans précédent, je crois, depuis le début de la cinquième république. Je mentionne tous ces faits parmi d’autres qui pourraient tout aussi bien y figurer parce qu’ils forment un continuum qui fait sens. La crise de l’UMP est une composante d’une désintégration globale qu’elle amplifie.

Ce premier aspect de ce qui nous est donné à voir ne doit pas, lui non plus, nous coller le nez sur la fenêtre. Un autre fait mérite attention, du point de vue du système lui-même. Les grands médias et les sondeurs n'ont rien vu venir à propos de cette crise ! Depuis la fin de l'été, ils répétaient en boucle, sondages à l'appui, que François Fillon allait écraser Jean-François Copé. Même si on ne connaît pas le résultat réel, tout indique que Copé n'a pas été si "écrasé" que ça. Selon les instances de l'UMP, c'est même lui qui a gagné ! Revenons à ce que les maîtres des cérémonies médiatiques en disaient avant que le résultat ne les démentent cruellement. Le 19 août, un sondage IFOP pour le Journal du Dimanche donnait Fillon avec le double de voix de Copé : 48% contre 24%. Quelques jours plus, tard, le même IFOP voyait même Fillon avec trois fois plus de voix que Copé dans un sondage pour Atlantico : 62% contre 21%.

Le même écart de un à trois était pronostiqué par Harris interactive le 24 septembre pour 20 minutes : 45% des sondés souhaitaient l'élection de Fillon contre seulement 13% pour Copé. Et chez les seuls sympathisants UMP sondés, c'est la même chose : 71% préféraient Fillon, 23% Copé. Un mois après, Harris interactive n'avait pratiquement pas changé d'avis : son sondage en ligne du 23 octobre pour 20 minutes et LCP donnait Fillon à 67% et Copé à 22%. L'institut BVA voyait pour sa part un écart de un à deux entre les deux hommes comme dans son sondage du 15 octobre pour Orange, l'Express et France Inter qui donnait Fillon à 66% de préférence chez les sympathisants UMP contre 33% pour Copé. Le mois suivant, BVA disait toujours la même chose pour Orange, l'Express et France-Inter. Quelques jours plus tard, le même BVA, dans un sondage pour un autre client, en l'occurrence I>Télé, confirmait l'écart : 67% pour Fillon, 32% pour Copé. Et BVA notait que "le rapport de force a plutôt tendance à se figer".

Les sondeurs se sont encore une fois « trompés ». Cela implique que les médias qui ont acheté et diffusé ces sondages nous ont donc trompés. Bien sûr, tous se protégeaient en répétant en préalable que les votants ne seraient pas les sondés. Car seuls les adhérents de l'UMP pouvaient voter alors que les sondages portaient sur les "sympathisants" de l'UMP. Mais ce n’était pas vraiment crié très fort ! Il fallait bien vendre quand même. Imagine-t-on un média publiant une enquête avec comme précision « ce résultat ne veut rien dire mais nous le commentons sur deux pages ? » Et puis les sondeurs ont tellement besoin d’une revanche depuis leurs échecs à répétition à propos de la présidentielle ou même d’Henin-Beaumont ! Les sondeurs espéraient donc bel et bien que les adhérents obéiraient à leurs injonctions. Ils ne s’en cachaient pas. C'était l'analyse de Cécile Bracq, de l'institut BVA, en novembre : "Nous sommes à 65% de sympathisants UMP qui souhaiteraient que François Fillon soit le président de l’UMP contre 33% pour Copé. Ça n’a plus beaucoup bougé ces dernières semaines alors évidemment c’est toujours la même chose : théoriquement les militants les adhérents peuvent complètement invalider le choix des sympathisants, mais ce serait tout de même extrêmement étonnant compte tenu des différences qui existent entre ces deux candidats". Fin août, Jérôme Fourquet de l'IFOP ne disait déjà pas autre chose : "On peut se demander aujourd’hui si la mesure auprès des sympathisants est conforme à l’avis des militants, et plus spécifiquement des plus actifs qui seront sans doute les seuls à voter (…) Pour Fillon, on pense que, comme cela avait été le cas lors de primaires socialistes, les sondages seront proches de la réalité. L’écart est très conséquent aujourd’hui. Il peut se resserrer mais la tendance aura du mal à totalement s’inverser".

Donc les sondeurs ont eu tout faux ! Mais le business a été rentable pour eux. En effet, les coûts ont été réduits au minimum. Je donne un seul exemple. Opinionway a ainsi réalisé le 8 octobre un sondage sur un échantillon de… seulement 523 personnes ! Sachant que 160 000 adhérents UMP ont voté sur plus de 40 millions d'électeurs en France, je laisse imaginer le nombre d'adhérents UMP qui étaient présents dans cet échantillon de 523 personnes. Et je pourrais aussi revenir sur la multiplication des sondages "en ligne" comme ceux d'Harris interactive. Il n'y a dans ce cas aucun moyen de savoir qui répond, si le répondant ne ment pas dans l'espoir de fournir ce qu'il croit être la "bonne réponse" pour empocher une hypothétique récompense, ni même s'il ne répond pas plusieurs fois sous une fausse identité. Qu'importe, pour les sondeurs, ça ne coûte pas cher. Et pour les médias, ça fait parler, donc vendre du papier ou des heures d'émission. Quelle conséquence ? Je viens de dire qu’elle importante contribution au mûrissement de « qu’ils s’en aillent tous » c’est là. Pour être franc, je m’en réjouis. Plus brève sera la séquence ! Mais si l’on examine la question sous l’angle de l’éthique républicaine en général, il n’y a vraiment pas lieu de pavoiser. La nocivité absolue du sondage politique est amplement confirmée. Ici ce furent des mois de pilonnage au profit d’une position contre une autre avec des apparences de vérités chiffrées. Du coup ce fut une incapacité à penser la situation sur des bases honnêtes pour les gens qui ont fait confiance aux chiffres et aux commentaires qui les accompagnaient. Quant au fonctionnement de la démocratie institutionnelle c’est une nouvelle déroute morale : celle de la prétendue commission des sondages, complice de cette manipulation par sa répugnante passivité. Naturellement ça ne servira de leçon à personne. Parce qu’aucune leçon de cette sorte ne peut avoir d’effet. Il est dans la nature du système. Ce n’est pas un complot, c’est un effet de système. Il résulte de la désinvolture des pratiques médiatiques, de la logique des économies d’échelle, et de la nécessité de cracher de l’info à une cadence incompatible avec le rythme de la réalité et des capacités humaines de traitement de la matière première !

Plan Gallois : chronique d’un gâchis assuré !

Hollande et Ayrault ont décidé de faire un cadeau de 20 milliards d'euros au patronat et aux actionnaires. Pour que vous ayez une idée, ces 20 milliards d'euros de "crédit d'impôt compétitivité emploi" correspondent à plus de la moitié des recettes d'impôts sur les sociétés, l'impôt sur les bénéfices payé chaque année par les entreprises. En 2011, l'impôt sur les sociétés a rapporté 39 milliards d'euros. Cette exonération d'impôt s'ajoutera aux 28 milliards d'euros d'exonération de cotisations sociales déjà accordés chaque année aux entreprises sans contrepartie.

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La compétitivité est un prétexte. J’ai dit que je ne lâcherai pas l’argumentation contre le plan Gallois et sa déclinaison en mesures gouvernementales. J'y reviens. Le nouveau crédit d'impôt ne défend pas la compétitivité mais la profitabilité des entreprises. L'argument de la compétitivité ne tient pas puisque le crédit d'impôt concernera "toutes les entreprises" comme l'a dit Ayrault lui-même. Il ne bénéficiera donc pas seulement aux entreprises qui sont confrontées à la concurrence internationale ou qui exportent. Ce point est dorénavant totalement avéré. L’institut patronal Rexecode lui-même en convient. Dans une note d'analyse du crédit d'impôt compétitivité emploi, Rexecode conclut que "les secteurs pour lesquels le Crédit d'impôt compétitivité emploi aurait l’impact le plus élevé en termes de réduction du coût salarial seraient les services aux particuliers puis le commerce et la construction". Rien à voir avec l’industrie, prétexte du départ !

De plus, il s'agit de trois secteurs qui dépendent quasi-uniquement de la consommation intérieure. Selon les calculs de ce centre d'études patronal, le "coût" du travail serait réduit de 4% dans les services aux particuliers et de 3,3% dans le commerce et la construction alors qu'il ne serait réduit que de 2,4% dans l'industrie ! De son côté, la banque Natixis arrive aux mêmes conclusions. Elle a calculé que les quatre plus gros bénéficiaires du crédit d'impôt Ayrault seraient dans l'ordre : GDF, EDF, Vinci et Carrefour. Là encore, ce sont des entreprises exerçant des activités non-délocalisables, notamment dans la construction et le commerce pour les deux dernières. On retrouve les mêmes secteurs que dans l'analyse de Rexecode. Selon Natixis, au total, ces quatre entreprises gagneraient à elles-seules au moins 386 millions d'euros ! Je dis "au moins" car les détails de calcul du crédit d'impôt ne sont pas tous connus. Ça pourrait donc être plus !

Ce projet est finalement très mal ficelé. Du moins quand on fait le crédit de croire que le gouvernement est de bonne foi. C’est le cas du député PS Christian Eckert, rapporteur de la commission des finances, pourtant favorable au crédit d'impôt. Il a listé plusieurs points très problématiques. Lui aussi relève que "le futur CICE embrasse beaucoup de cibles : environ 20% des 20 Milliards du CICE iront à l'industrie. C'est peu pour doper la compétitivité". Il relève que "certains secteurs économiques sont néanmoins oubliés : le secteur associatif et le champ de l'économie sociale et solidaire pourraient ne pas être éligible. Une vraie difficulté en terme d'équité, surtout pour un secteur cher à la gauche". Il pointe aussi un danger majeur pour l'hôpital public : "le CICE pourra amplifier des différences dans des secteurs sensibles : l'exemple du secteur médical est emblématique. Les cliniques privées toucheraient le CICE. L'Hôpital public ou associatif n'en bénéficierait pas. C'est inacceptable" écrit ce député PS. Enfin, lui aussi relève l'absence de contrepartie : "le CICE pourra servir à tout : certes pour investir, embaucher, former des salariés, développer la recherche ou l'exportation. Mais aussi pour augmenter certaines rémunérations excessives ou des dividendes pas toujours décents".

Ce plan est une gabegie d'argent public. Ce crédit d'impôt Ayrault va fonctionner comme une prime aux licencieurs. Carrefour serait le quatrième bénéficiaire du crédit d'impôt avec 75 millions d'euros gagnés chaque année. Pourtant, le 12 octobre dernier, le groupe a annoncé 533 suppressions d'emplois. Après Carrefour, le cinquième bénéficiaire serait PSA-Peugeot-Citroën avec un gain de 72 millions d'euros annuel. Le groupe a annoncé le 12 juillet dernier, 8 000 suppressions d'emplois et la fermeture de l'usine d'Aulnay. Ce scandale met en lumière l'absence totale de contreparties exigées des entreprises pour bénéficier du crédit d'impôt. En effet, le gouvernement entend seulement introduire "au moins deux représentants des salariés au sein du conseil d'administration ou de surveillance comme membres délibérants dans les grandes entreprises". Le rapport Gallois propose d'appliquer cette mesure dans les entreprises de plus de 5000 salariés. Cela ne concernerait donc qu'une centaine d'entreprises. Et bien sûr, dans les conseils d'administration, les salariés seront toujours minoritaires : ils ne pourront jamais empêcher une décision. La deuxième "contrepartie" serait d'obliger les employeurs à présenter à leur comité d'entreprise un rapport sur "l'utilisation des marges ainsi créées par ce crédit d'impôt pour investir ou embaucher". Seules les entreprises de plus de 50 salariés sont concernées puisque les autres n'ont pas de comité d'entreprise. Au total, cela ne concernera que 31 000 entreprises sur les 2,6 millions existantes. Et là encore, les comités d'entreprise seront seulement informés. Ils n'auront pas de nouveaux pouvoirs. Enfin, le gouvernement entend instaurer au niveau national "un comité de suivi avec les partenaires sociaux chargé de dresser à intervalle régulier un constat partagé sur le bon fonctionnement du dispositif". Là encore, il n'y aucune contrainte pour le patronat sur l'utilisation de l'argent. Au final, les salariés et les syndicats n'auront aucun pouvoir de contrôle et encore moins de décision sur l'utilisation de l'argent donné aux entreprises. Aucune contrepartie n'est demandée en termes de création d'emplois, de lutte contre la précarité, de formation professionnelle, d'investissement productif.

Au-delà de ces effets d'aubaine incroyables, le crédit d'impôt Ayrault reflète une très mauvaise gestion de l'argent public. En effet, Ayrault espère la création de 300 000 emplois grâce à ce dispositif. Ce chiffre paraît très fantaisiste. Mais j'accepte de partir de l'hypothèse de Jean-Marc Ayrault. Si 300 000 emplois sont effectivement créés par ce crédit d'impôt de 20 milliards d'euros, cela signifie qu'un emploi coûtera 67 000 euros d'argent public ! C'est 50% de plus qu'un emploi de professeur payé sur une année. Il y a donc une possibilité de créer plus d'emplois avec autant d'argent.

L'objectif de Ayrault n’est pas crédible. Nous avons au contraire de bonnes raisons de croire que ce "pacte de compétitivité" va aggraver la crise. En effet, pour financer ce cadeau aux patrons, le "pacte de compétitivité" prévoit 10 milliards de baisses des dépenses publiques et 10 milliards de hausses d'impôts. Les 10 milliards de baisses des dépenses publiques vont s'ajouter aux 50 milliards d'euros de baisses déjà prévues dans la loi de programmation budgétaire 2012-2017. Au total, Hollande et Ayrault entendent retirer 60 milliards d'euros des budgets publics et sociaux d'ici 2017. C'est très injuste : ce sont des services publics et de la protection sociale en moins. Mais en plus, cela va aggraver la récession. Les baisses de dépenses publiques aggravent la crise en contractant l'activité. Ce cercle vicieux est à l'œuvre en Grèce, Espagne, Portugal etc. Le FMI et l'OFCE estiment que le retrait d'un euro des dépenses publiques peut entrainer un recul de l'activité allant jusqu'à 1,60 euro. C'est-à-dire que la contraction de l'activité est supérieure à l'économie espérée au départ. Les soixante milliards d'euros que Hollande veut "économiser" en cinq ans dans les budgets publics et sociaux pourraient donc se traduire par un recul de l'activité de l'ordre de 100 milliards d'euros !

Et c'est sans compter la chute de la consommation populaire que va produire la hausse de la TVA. C'est là, une deuxième bêtise de ce pauvre Ayrault. La TVA est l'impôt le plus injuste. Les 10% des ménages les plus pauvres consacrent 8,1% de leur revenu à la TVA contre seulement 3,4% pour les 10% les plus riches. En effet, les ménages les plus pauvres consomment tout leur revenu. Ils payent donc la TVA sur 100% de leur revenu. Alors que les ménages les plus riches ne consomment pas la totalité de leur revenu, ils en épargnent une grande partie. La part de TVA est donc moins grande. Pour présenter la hausse de la TVA comme "juste", le gouvernement baisse le taux réduit de 5,5% à 5% pendant que le taux intermédiaire passera de 7% à 10% et le taux normal de 19,6% à 20%. Mais cela ne trompe personne. La baisse du taux réduit ne devrait coûter que moins d'un milliard d'euros en perte de recettes pour l'Etat. Pendant ce temps, la hausse des taux intermédiaire et normal devrait rapporter plus de 7 milliards d'euros. Au total, les ménages, c'est-à-dire le peuple, payeront près de 7 milliards d'euros de TVA en plus !

Et ce n'est pas fini, le patronat gagne une deuxième fois. Les économistes s'accordent sur deux points. Premièrement, les petites baisses de TVA ne sont jamais répercutées pleinement sur les prix par les entreprises. Deuxièmement, les hausses de TVA sont systématiquement répercutées sur les prix par les entreprises. La combinaison des deux signifie que le grand gagnant de la hausse de la TVA sera encore le patronat. Il ne répercutera pas totalement la baisse de TVA sur les produits de première nécessité. Mais il répercutera totalement la hausse des deux autres taux de TVA. Dans les deux cas, les entreprises vont donc augmenter leur marge et donc le bénéfice reversé à leurs actionnaires-propriétaires.


234 commentaires à “De quoi Pascale est-elle le nom ?”
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  1. SALEM dit :

    Ce qui est dommage, c'est que ce blog si riche reste encore confidentiel. On devrait se décarcasser plus pour le faire connaître: acheter des encarts dans les journaux, créer un auto-collant qui renvoie au blog, en faire de temps en temps une version papier à distribuer dans la rue...
    En tout cas, nous disposons avec ce blog d'un média qui doit conquérir un lectorat de plus en plus large pour faire entendre enfin un autre son de cloche.

    [Edit webmestre : Confidentiel ? 12 à 20 000 visites par jour, 150 000 visiteurs uniques absolus par mois, 120 000 abonnés au Petit courrier, 25 à 60 000 lectures pour chacun des billets... Et souvent premier au classement des blogs politiques. Vous parlez de quel blog ?]

  2. Après avoir commenté en boucle toutes les péripéties du feuilleton Copé/Fillon, voilà que, (pour varier les plaisirs?), "nos" médias se mettent à inviter le FN partout. Ça fait deux fois que je "tombe" sur un de ces malfaisants en allumant télé ou radio.

  3. Tout en lisant le billet de Jean-Luc où la stupidité d'une économie basée sur la récession est disséquée de façon imparable, je me demandais comment il pourrait faire passer un tel message lors de ses interviews ? Quel journaliste lui laissera le temps et la sérénité suffisantes pour expliquer aux citoyens que ce genre de politique ne peut qu'échouer, que ce fut toujours le cas dans le passé, avec des conséquences parfois tragiques ?
    Quant aux caprices d'un patronat qui se considère chez lui dans la République et qui la squatte illégalement, voici la dernière injonction de Parisot au gouvernement : la nationalisation de Florange serait "scandaleuse, purement et simplement". Si le front de Gauche était au pouvoir il pourrait lui répondre : le fondement même d'une République démocratique est le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple, pas le pouvoir du fric, par le fric et pour le fric !.

  4. Diogene dit :

    Bonne chance a notre candidate, les bastions finissent tous par tomber un jour.
    Entre l'UMP décapitée et le PS discrédite, cette élection sera un instantané pour nous.
    Notre socle s'agrandit vers EELV par ses militants sincères.
    Chaque élection est une mise a l'épreuve de notre programme, mais celle-ci, dans ces circonstances inédites, va beaucoup peser sur l'avenir.
    Bravo JL pour tes dernières interventions, la triste situation du pays offre de moins en moins de prises aux mediacrates qui t'invitent, nos propositions n'en paraissent que plus crédibles.
    En route pour la 6 eme !

  5. Sylvain dit :

    T'as vu? Bourdin il l'a posé ta question à Sapin au sujet des creation de postes à 60k Euro. La réponse fut fumeuse...

  6. Catelain dit :

    Bonjour Mr Mélenchon,
    Merci pour vos interventions médiatiques toujours aussi pertinente. J'aimerai attirer votre attention sur la précarité dans la recherche française. Sylvestre Huet de Libération fait souvent des articles qui, je trouve, mettent bien en évidence la situation. Elle est urgente ! Par application de la loi Sauvadet de mars 2012, les organismes de recherche ne renouvellent plus les CDD des techniciens, ingénieurs et chercheurs. Ceci conduit au plus grand plan social de licenciement dans la fonction publique que je connaisse. Et pour cause, cela concerne à peu près 50 000 personnes dans l'enseignement supérieur et la recherche. Au sein de mon laboratoire (publique) dans un grand hôpital parisien, 52 personnes sur 110 sont en CDD. A terme, c'est-à-dire moins de deux ans, suivant les durées des CDD, c'est presque la moitié de mon laboratoire qui part au pole emploi. Cette situation est plus que catastrophique ! Il faudrait en parler plus dans les médias. Plusieurs collectifs de précaires ont organisé avec les syndicats de nombreuses manifestations dans de grandes villes en France. Mais les médias s'intéressent très peu à cette situation.

  7. Posta 56 dit :

    Bonne idée que d'éditer ce blog pour le distribuer en gratuit sur les marchés, aux entrées de métro, de gares. Qu'on puisse faire connaître la vision (une des) du Front de Gauche, comme le contre-budget dont on ne parle nulle part. Que les écolos dégoutés par les ambigüités de leurs élus, et les militants socialistes écoeurés par les décisions prises par le gouvernement Ayrault (petit, pas Tapault!), rejoignent le Front de Gauche sans tarder, pour former ce grand rassemblement écosocialiste dont nous avons tous besoin.
    J'étais à Notre Dame des Landes le 17 novembre, et c'était un vrai plaisir de voir ces 40000 manifestants, venus de toute la venus de toute la France et de l'étranger, affirmer haut et fort (malgré les conditions météo), dans la bonne humeur leur opposition à un projet représentatif d'un monde que nous ne voulons pas, et assurer de leur soutien les courageux qui affrontent depuis le début les assauts de la répression des gendarmes playmobiles du pouvoir (de gôche?) élyséen. Nous (ils) partîmes 500 et nous nous vîmes 40000 en arrivant à l'Ayraultport! Ce projet ne se fera pas parce qu'ils ont toujours été là, en première ligne. Chapeau!
    En lien un dossier complet avec plein de morceaux d'humour dedans sur la "véritable histoire" du projet de NDDL. Où on apprend, entre autres, que la présidente de la commission TP du Conseil d'Etat, chargée d'étudier la validité du décret d'application de la DUP (63% de remarques opposées au projet) instruit donc par le préfet (qui se retrouve être conseiller chez Vinci Autoroutes) était la compagne de ce même préfet! Heureux hasard!

  8. jacques G. dit :

    Merci pour ces leçons d'économie, je n'y entends pas grand chose, mais a chaque lecture,ça devient un peu plus clair. Une arnaque parfaitement huilée, travestie en redressement économique. Concernant les medias, c'est assez affligeant, apres le bourrage des urnes, on a eu droit au bourrage de crane. 5 émissions consécutives de "c dans l'air" sur l'UMP avec les mêmes corbeaux distillant leur analyses d'expert. Franchement on paie une redevance pour ça, pour entendre ces arguments, cette agitation relayée par tous les médias sans exception, toujours les mêmes têtes de pseudos journalistes qui viennent nous vendre leur soupe. Sur TF1, je comprendrais, mais sur les chaines publiques, je n'arrive pas a comprendre. Il y a des baffes qui se perdent.

  9. Salem dit :

    @webmestre
    Confidentiel est une notion relative. Notre défi est de faire pièce à l'info "officielle", donc je veux dire bien sûr confidentiel par rapport aux 6,3 millions de Français qui s'informent "grâce" au journal de TF1. Cela dit, ce blog est évidemment une réussite, mais si on avait 1 million de lecteurs, ça ne serait pas plus mal, non ?

  10. Carol D. dit :

    @ Mr Mélenchon. A propos du « pacte de compétitivité ».
    Un nouvel élément vient compléter le cercle vicieux de l’austérité. C’est le « Guardian » du 18 novembre 2012 qui nous le découvre. Voici la traduction des principaux passages de l’article concerné.
    « L’ Angleterre entre en récession nutritionnelle suite à la montée des prix de la nourriture.
    Le peuple doit se priver de légumes et de fruits,ce qui conduit à des régimes riches en graisses
    (et en hydrates de carbone, pauvres en éléments dits essentiels: note personnelle) malsains.
    Il s’agit d’une vraie crise de malnutrition due à la pauvreté.
    «…health problems that threaten to widen inequalities between rich and poor households. » (…des problèmes de santé qui menacent d’élargir les inégalités entre les familles riches et pauvres).
    Le sud de l’Angleterre est particulèrement touché, ainsi que le Nord-Ouest du Royaume –Uni.
    L’alimentation est la première victime de la pauvreté engendrée par l’austérité. Elle diminue les capacités physiques des travailleurs, tant manuels qu’intellectuels.
    La pauvreté est là dans nombre de pays d’Europe occidentale, et promet d’être meurtrière, car les problèmes d’alimentation altèrent l’état de santé des populations. S'ensuivra une augmentation des soins de santé. Or, ceux-ci se détériorent en fonction des restrictions mises en place, et deviennent de plus en plus difficiles d’accès et de moins bonne qualité. Ces facteurs affectent la santé physique des travailleurs, provoquant de l’absentéisme avec conséquences fâcheuses sur la productivité. les travailleurs en activité perdent de leur efficacité de par l’altération de leur santé, d’où chute de leur productivité et de leur compétitivité, tant sur le plan manuel qu’intellectuel. Adieu la compétitivité !
    Le cercle vicieux de l’aggravation de l’appauvrissement national par l'austérité est bouclé. Cela est applicable à tous les pays, affectant dans l’immédiat la Grèce, l’Espagne et le Portugal.

  11. Thierry dit :

    Merci pour cette nouvelle analyse très précise de ce scandale du CICE, absolument pas calibré pour avoir un impact sur la désindustrialisation, et qui va juste regonfler les marges des entreprises et les poches des actionnaires.
    La fin de votre analyse sur le lien avec le reste de la zone euro est fondamental, parce qu'il faut sans cesse rappeler la logique absurde de cette course conjointe à la compétitivité, qui tire tout le monde vers le bas puisque plus personne ne peut consommer ce qui est exporté, et qui nous entraîne soit vers une lente agonie à la japonaise pour 10 ans, comme le craint par exemple l'économiste Gaël Giraud, soit vers une explosion de l'euro annoncée de longue date par Todd ou Sapir. C'est doublement absurde parce que si on voulait vraiment que l'espagne ou le portugal s'en sortent en étant plus compétitifs, il faudrait que ceux qui le sont plus qu'eux pour l'instant, comme l'Allemagne et la France, ne fassent pas en même temps qu'eux des efforts de compétitivité, sinon on tue leur seul espoir dans l'oeuf. Bref, tout cela est complétement fou, comme expliqué par Généreux et Jean Luc depuis le début de la crise, et on a du mal à en voir la sortie. Merci encore pour vos analyses et critiques, et je serai aux Assises samedi !

  12. Antraigues dit :

    Merci pour ce nouveau billet. La baisse du taux de TVA de 5,5 à 5 ne sera absolument pas répercutée sur les prix, le consommateur sera donc le grand perdant de cette modification des taux. Illustration immédiate, la TVA sur le livre qui était passée de 5,5 à 7 sous Fillon (avec augmentation des prix correspondante) doit redescendre à 5,5 au 1er janvier. D’ores et déjà, les éditeurs en accord avec les libraires ont décidé de ne pas répercuter cette baisse sur les prix. La différence représentera une augmentation de la marge pour les professionnels, mais le consommateur ne gagnera pas un centime.
    Si Pascale a besoin d’un coup de main dans les hauts de Seine, peut être pouvez vous nous le faire savoir par ce blog ? On peut se déplacer nombreux en Ile de France.

  13. pichenette dit :

    Instiller un peu de courage désembourgeoisant l'électeur frileux de cette circonscription, oui bravo à la ténacité active de Pascale, puisse un sursaut significatif éclore! Cette population a les moyens de commencer à comprendre.
    A ceux qui regrettent que dans chaque foyer ne brûle pas la flamme de ce billet, je l'imprime à chaque parution (la trace soumise au bon vouloir de la fée électrique ne me satisfait pas) et il est au moins multiplié par deux. Libre à chacun d'en faire autant, de les relier cinq par cinq et d'en faire des cadeaux de fin d'année ou de les offrir lorsque invités chez des amis.
    Dans un petit livret offert par un ami, vaillant combattant, je viens de lire: "C'est à Kalandia que j'ai pu constater que ceux qui ont du pouvoir sont tentés d'en abuser" (c'est à propos des déplacements dans les territoires occupés)! Ce qui importe alors c'est sa propre capacité à résister à l'abus de pouvoir, limites plus ou moins bien définies.
    Comment sanctionner les abus de pouvoir consistant à ôter la dignité à des millions de Français et de personnes vivant en France (licenciements, harcèlements divers, chantages, privations de conditions de vie décente par ces cascades de jeux avec des milliards d'euros cédés à ceux qui ne manquent de rien, si ce n'est de limites humaines, au détriment de biens collectifs, de la paix sociale..) ? Que madame Parisot soit scandalisée, habitude bourgeoise, elle devrait plutôt éprouver de la honte, mais ce n'est pas dans les rites bourgeois, chez eux tout est gestion, calcul!
    Ainsi de la Lande bretonne à l'Afrique en passant par la Palestine, l'Asie, la grande valse qui déracine les arbres qu'ils soient pommiers, oliviers centenaires ou arbres millénaires à l'âme rouge, entraîne la déshumanisation des êtres qui deviennent serfs sans cors.
    Lueur,! Les idées véhiculées par le Front de Gauche tissent un maillage qui peut empêcher de ressentir le froid glacial des choix de la "gauche archaïque"qui suit la politique précédente, entre bourgeois se tenir chaud!
    Texte intéressant du discours de P Laurent ce 24/11 à Lille: "Industrie et écologie sont solidaires, l'une ne progresse plus sans l'autre". Des pas se font vraiment, reste parfois à bien choisir le point de départ, noyau qui éclaire le système.
    Parfois je me dis, des petites claques pour favoriser la circulation du sang entre le coeur et la tête plutôt que des tracts!

  14. Nico dit :

    Je partage complètement votre critique sur le CICE sur le fond, parce qu'il entérine la course à la compétitivité avec nos voisins qui conduit la zone euro à sa perte, et sur la forme parce que la façon dont cette mesure a été conçue sous pression du MEDEFet son absence absolue de contreparties est scandaleuse pour un gouvernement dit de gauche. Malgré tout, il faut bien admettre que cette course aux dévaluations internes soit par baisse des salaires soit par baisses des impots des entreprises, se fait d'une part sous la pression du patronat et des instances ultralibérales de la zone, qui en profitent pour faire avancer leur agenda, mais aussi parce que de toute façon, nous ne pouvons pas dévaluer nos monnaies les uns vis à vis des autres à cause de l'euro. Alors je sais que vous avez beaucoup écrit sur la nécessaire dévaluation de l'euro vis à vis de l'extérieur de la zone, ce qui donnerait un bol d'air à nos pays dans la concurrence internationale...mais qui n'est absolument pas à l'ordre du jour de la BCE. Mais ça ne résoudrait pas de toute façon les énormes différentiels de compétitivité créés depuis 2002 au sein de la zone. Quelles sont vos pistes actuelles de réflexion sur cette question fondamentale de l'euro ? Scission de la zone en deux avec deux sous monnaies, passage à une monnaie commune vis à vis de l'extérieur mais avec des monnaies nationales dans la zone, sortie à terme de l'euro si rien de toute cela n'est possible ? Ou bien pensez vous que l'on puisse régler ces questions de divergence internes à la zone en maintenant l'euro tel qu'il est et en jouant sur d'autres paramètres ? Je pose aussi la question aux gens de ce blog, et je reconnais que je suis peut être passé à côté d'un billet ou d'interventions récentes où vous auriez précisé votre point de vue sur ce sujet.

  15. Courrierlecteur dit :

    Bon, puisqu'il est question de sondage dans ce billet, même s'il est bidonné, en voici un qui peut, peut-être, faire plaisir (à télécharger en bas de page du lien proposé). Cote d'avenir des personnalités politiques (parmi les votants à gauche) Jean-Luc Mélenchon 3ème personnalité politique de gauche avec 49 pts (en progression de + 2pt) juste derrière Manuel Valls 50pts (en chute de 11pts). En tête Martine Aubry 55pt (en chute de 2pt). Même si au FdG, on prend les sondages avec une certaine circonspection, ce qui est rigolo c'est qu'ailleurs, au PS, les sondages, ils y font très attention. Est-ce pour cela, au PS, qu'ils commencent à amorcer, comme signalé en début du billet, ou a donner l'illusion, de faire quelques approches avec le FdG?

  16. vert pomme dit :

    Je connais Pascale pour l'avoir vu et entendu dans une reunion sur la laicite (plus video et livre).C'est une fille super et une super battante.Je lui dis M....e et j'espere qu'on va faire exploser les urnes dans un fief de droite.J'y crois!

  17. Sylvie dit :

    En réponse à 13. Blogdenico (très bon blog d'ailleurs que je viens de découvrir, pas ouvertement Mélenchoniste mais très proche me semble t-il dans les idées), j'avoue que j'ai le même questionnement sur l'euro. J'y ai beaucoup cru à sa naissance, je constate qu'il n'a pas eu les effets attendus et qu'il crée effectivement des déséquilibres au sein de la zone, mais je ne suis pas convaincu pour le moment par les solutions que vous évoquez. Et puis, comme le dit Jean Luc, derrière cette excuse de la compétitivité, il y a quand même surtout une volonté des entreprises de faire toujours plus de profit, l'emploi étant pour les plus grandes d'entre elles la variable d'ajustement. Bref, je n'ai pas d'avis affirmé sur l'euro, je pense juste que la solution prise par le gouvernement est lamentable, puisqu'elle entérine l'idée que seule la baisse du coût du travail nous sortira du pétrin, n'évoque pas le coût du capital, et se fait sans conditions. En regardant les calculs cités par Jean Luc sur qui en bénéficiera, ça me faisait penser aux discussions identiques sur le bouclier fiscal de Sarko, soit-disant pour tout le monde, et qui bénéficiait en fait surtout à Bettencourt et aux multi-milliardaires qui pratiquaient pourtant l'optimisation et l'évasion fiscale à outrance. Est ce que ce CICE ne serait pas au final l'exact équivalent pour les entreprises du bouclier fiscal de Sarko ? Il aura donc sans doute le même impact sur notre économie, c'est à dire nul.

  18. bataille dit :

    Je m'adresse à Jean-Luc Mélenchon
    J'ai voté pour vous car lors des élections présidentielles vous rappeliez certains principes de 1789. Or, des voix mal intentionnées les ont déportées comme s'il s'agissait de de 1792, vous faisant passer pour un Robespierre pour que vous fassiez peur. Je suis d'accord avec vous sur l'opinion que vous avez des médias.
    Si je peux me permettre de vous donner un conseil, continuez sur cette ligne. La majorité des citoyens a besoin de vous pour développer une maturité politique issue de ces beaux principes (en incluant cette fois la femme à part entière).
    Soyez beau ! Soyez noble ! Et rappelez sans cesse ces beaux principes de 89 (mais pas de révolution, nous n'en sommes plus là !)
    Claire, qui n'est pourtant en ce moment d'aucun bord politique et qui désespère de ne pas entendre de propos "éclairant" pour tous. Il n'y a que vous !

  19. airuztavo dit :

    Bonne chance à Pascale! C'est un signe que plus de "bonnes personnes" se sentent secouées et inquiètes de la situation créée par les bras cassés qui se trouvent "aux manettes".Ceci par la vertu perverse de l'anti-démocratique Vème république.Merci de rappeler l'imposture du mécanisme médiatique. C'est un témoignage du mépris dans lequel sont tenus les citoyens,par les valets du tout-fric. Cela n'est que l'épilogue de décennies de saccage systématique de l'Ecole républicaine,qui n'a pu forger des esprits rationnels et critiques. La plus grande pente est alors passée du bistrot à la télé!
    Pour le tableau d'ensemble,je suggère d'ajouter un sujet à travailler : c'est le rapport savoir-compétence-dignité. Les tenants de la marchandisation de la formation en ont fait un champ d'affrontement, non sans succès sous le Sarkozysme.
    Dans la dernière période, l'Université et la Recherche réapparaissent au tableau des "chantiers en cours". Le risque est grand de voir les mêmes "pilotes de l'enfumage" finir par dénaturer le travail des acteurs de terrain. Verra-t-on à'issue des assises en cours, l'eau de boudin habituelle, relayée par les "apathistes-bourdinesques",tenir lieu de projet soumis à l'assemblée. Quid de l'abrogation de la LRU? Pendant le battage sur NDDL,ou Copé-Fillon,les affaires continuent. Eveillez-vous, cocus du "votutile",grave est la menace de l'endormissement par délégation. Sortez des labos, sortez des amphis, qu'ils vous voient et se souviennent qu'un étudiant,un chercheur ou un prof, cela vote, même loin des cameras!

  20. jean ai marre dit :

    @ Jean-Luc Mélenchon
    "Ce plan est une gabegie d'argent public. "

    Pas mieux à moins de dire que c'est une dilapidation Relancer l'économie, c'est développer les technopoles, donner plus de moyens pour la recherche, qui aurait le privilège d'attirer les investisseurs, de garder nos ingénieurs et développer les emplois.
    La présence des salariés au sein du conseil d'administration ou de surveillance comme membres délibérants dans les grandes entreprises", c'est du faire croire. Nous savons comment se passe les réunions des actionnaires. Il y a une première réunion où le PDG, face aux gros porteurs défini la stratégie de l'entreprise et ensuite il y a une autre réunion où sont conviés tous les porteurs. Circulez, rien à voir puisque tout a été discuté dans la première réunion. Faudrait peut être un jour élire ceux qui ont travaillé et qui connaissent le milieu de l'entreprise...

  21. Fabien dit :

    Ce blog est décidément une mine, source d'analyses aussi rigoureuses sur le fond que claires sur la forme!
    Deux points de détail m'ont toutefois intrigué. Qualifier la 13eme circonscription des Hauts-de-Seine de terre "très à droite" n'est-il pas un peu excessif, ou un peu daté? La circonscription avait voté Hollande à 52,65%, et Devedjian ne l'avait emporté que de 191 voix en juin dernier. Et le Front de Gauche y avait fait presque aussi bien qu'au niveau national à la présidentielle (10,33% contre 11,10%) comme aux législatives (5,91% contre 6,91%)! Ce sera donc effectivement un bon test, même si Antony n'est pas la France (beaucoup moins pour Le Pen, 7, 89% contre 17,9%, nettement plus pour Sarkozy, Hollande, et Bayrou, on devine la sociologie de la circonscription qui ne doit guère être une terre ouvrière...).
    Par ailleurs, vous nous dîtes que " les sénateurs renvoient le budget à l’assemblée sans discuter le volet dépenses parce que le volet recette n’a pas été adopté, phénomène sans précédent, je crois, depuis le début de la cinquième république." Comment se comportait alors la majorité sénatoriale lorsqu'elle n'était pas du même bord que le gouvernement et la majorité de l'Assemblée? Ce qui est évident pour vous mériterait un petit effort de pédagogie!
    Ce n'est évidemment pas l'essentiel du propos de ce billet, mais comme on vous sait attentif à chaque détail...

  22. JM77FDG dit :

    Une fois de plus un billet dense et éclairant.
    Juste une petite remarque, surement insignifiante, le mot gabegie me pose toujours le même problème : il me renvoie toujours à Le Pen père. Pourquoi ce dernier l'utilisait-il toujours ? Peut-on se réapproprier ce mot?
    Sinon encore merci et bravo pour le passage à F2 : tardif mais jouissif.

  23. tchoo dit :

    Je constate que les ficelles employées par les gouvernants sont de plus en plus grosses, voire grossières, et que l'éclairage que nous en donne Jean Luc et le FdG est de plus en plus éclairant, et interpellant, d'autant plus que quelques organismes, dont on ne peut pas souligner la collusion avec nos idées,bien au contraire, en atteste la véracité.
    Ainsi apparait aux yeux de plus en plus de personnes, y compris des zélites médiacrates que Mélénchon, ma foi, s'approche de la vérité (peinant encore à accepter que son constat soit totalement juste). Nos idées avancent, et nos chers pseudo-socialistes y concourent

  24. Vernon Latham dit :

    Aujourd'hui le PG a 4 ans. Je suis hors sujet si je lui souhaite un bon anniversaire ?

  25. jorie dit :

    Paul Jorion sur son blog confirme les affirmations de J.L.M. sur les dividendes en contestant le plan Gallois. Or,ça fait 2 fois que l'émission "28 minutes" sur la 5 s'attaque aux "mensonges" de Mélenchon dans une rubrique appelée Désintox. Il serait intéressant que l'on fasse circuler cette info pour contester 28 mn, (grande audience).
    Seconde remarque qui va dans le sens de ce billet: En ce moment, tous s'entendent (nos zélites comprises) à démolir la France dans tous ses aspects.C'est un jeu international. Le Spiegel, le financ ial Times, the Economist, les kapos du marché, quitte à froler l'incident diplomatique. Il serait temps que le gvt actuel réagisse et défende son pays. Il serait temps que les colporteurs médiatiques se secouent la pulpe du fond pour défendre leur pays au lieu de le dénigrer sans arret. A leurs yeux, rien n'est bon, tout est à jeter, et ils bavent d'admiration devant les performances de la Suisse,de la Suède,de l'Allemagne, après avoir tant encensé l'Irlande,l'Espagne. On sait ce qu'il en est. Mais c'est + fort que moi, cette complaisance médiatique à taper sur ce qu'on a fait de mieux m'horripile sérieusement. Pas vous ? Mme Parisot et à quel titre, compte tenu du comportement apatride de ses copains du business, se permet de nous demander "d'honorer M.Mittal" au lieu de le conspuer, ce qui est scandaleux à ses yeux. Ces abrutis ont fait de moi une patriote acharnée alors que je voulais etre une citoyenne du monde. Mais je n'en peux plus, c'est à longueur de temps le meme dénigrement par des journalistes payés par nos impots et redevances.

  26. Citoyen93 dit :

    J'allume LCP à l'instant et qu'est-ce qu'on voit : un archevêque, un rabbin, un imam, un représentant des protestants, confortablement installés à l'Assemblée Nationale et déblatérant leurs vérités révélées à une vingtaine de députés qui prennent des notes religieusement. j'ignorais totalement qu'un tel spectacle fût possible en République. Et devinez de quoi discourent ces 4 sorciers? ni des sans abris, ni des suicides, ni de la violence sociale... quel malaise, quel abîme.

  27. mercure40 dit :

    Bonjour à toutes et à tous et à toi Camarade Jean Luc merci pour ce nouveau billet.
    Mais quel peut être le but ultime du PS ? À part la destruction de la Gauche, la dislocation d’un système social que notre peuple a mis des décennies à construire et à développer sous l’impulsion du CNR et déjà bien mal en point après les attaques des néolibéraux de la finance. Franchement si les français ne se réveillent pas cette fois ci c’est à douter de l’humanité. Les exemples Grecs, Portugais, Espagnols sont pourtant criants.
    Les Parisot, les Pigeons, les patrons du CAC 40, sont choqués, se rebellent, manifestent, et avec notre « not dangerous » président, ils obtiennent gain de cause mieux que sous Sarko. Alors que les Restau du cœur, la banque alimentaire, le secours populaire et toutes ces Associations devenues vitales à toujours plus de démunis, tirent la sonnette d’alarme. Ce n’est pas une nationalisation partielle et temporaire pour une entreprise, mais des nationalisations globales des entreprises qui ont été bradées au privé et qui aujourd’hui prive la nation des fruits qu’elle était en droit de récolter des recettes qu’elle était en droit de percevoir pour le bien commun. Et recréer un service public digne de ce nom.
    Vive la VIème et vive la Sociale.

  28. jeanne dit :

    Entièrement d'accord avec "cultive ton jardin" : depuis 1 semaine tous les medias invitent le FN,comme si leur expertise était indispensable et leur avis transcendental ; ce matin au petit dej sur FRinter,c'était Marine ; on pourrait parler de "propagande", et c'est inadmissible en plus d'être indigeste.

  29. Lilly54 dit :

    Bonsoir Amis ! Et en effet, bon anniversaire au Parti de Gauche ! Je souhaite engager un pari. Le programme médiatique sera dans les prochains jours (et il a commencé) : LEPEN, CFDT, UMP. LePen d'abord car il faut la promouvoir encore. Elle est plus vendable que Borloo et le roitelet de Meaux pourrait être son premier ministre. La CFDT ensuite, élections syndicales dans les TPE obligent. Ce matin, D. Seux sur France Inter a dressé un portrait élogieux de Chérèque. Il est le chouchou du patronat, des médias et du gouvernement; La CFDT pourra donc bénéficier de la publicité médiatique, la CGT étant présentée comme "le casseur de l'outil de travail et l'empêcheur de création d'emplois. A ce propos, un député copéiste a présenté Fillon comme "un gréviste dont le but est la mort de son outil de travail". Tout ceci se rejoint. Les nombreux salariés en grève pour sauvegarder leur entreprise et leur emploi apprécieront. Enfin et en dernière position l'UMP. Les journalistes sont peut être fatigués mais peut-être aussi ressentent-ils tout le ridicule de leur travail. Donc, on en revient toujours au même problème : les médias, la seconde peau du système. C'est dire l'importance que revêt chacun des passages télévisés ou audios de Jean-Luc. Autrefois, on s'asseyait en famille devant le petit écran pour voir un bon film, une bonne pièce de théâtre, un bon débat politique. Ca c'était avant. Les plus jeunes d'entre vous n'ont pas connu ces soirées de débats intenses. Je leur conseille de les revoir sur le site de l'INA. Aujourd'hui, je n'allume mon téléviseur que le jour où la participation de Jean-Luc Mélenchon est programmée. Il faut investir les médias dans tous les sens du terme. Ce soir je suis à une réunion pour la défense d'un hôpital en danger. Nous sommes sur tous les fronts et nous finirons bien par convaincre. Hauts les coeurs !

  30. mercure40 dit :

    Extrait de la réponse de A. Montebourg à André Chassaigne lors de la 1ère séance des Questions au gouvernement du mercredi 29 novembre 2012: « C’est en ce sens que la nationalisation temporaire permet une alliance entre l’État et un industriel privé, car l’État ne sait pas, malheureusement, produire et vendre de l’acier, mais il peut soutenir, aider un opérateur privé qui, lui, peut sauver des outils industriels qui, pour des raisons que vous connaissez dans l’affaire lorraine, sont menacés de disparition. »
    Oui bien sûr, on sait bien que M. Mittal est venu faire du social avec son OPA sur l’acier français parce lui sait produire et vendre de l’acier ! Il voulait juste à mon humble avis acheter pour mieux démanteler et produire ailleurs sous des cieux plus propices et en se débarrassant de la concurrence. Depuis plus de trente ans on connait la musique de la concurrence non faussée à a sauce capitaliste.

  31. sebidf dit :

    C'est assez inquiétant comment les médias ressortent le FN et le présentent différemment. Ainsi, sur France Info, internet, dans l'article "à qui profite la longue crise de l'UMP?", on évoque le PS, l'UDI et la droite de la droite pour le FN. Donc ce n'est plus l'extrême droite mais la droite de la droite. Cela sent de plus en plus mauvais...

  32. Michael dit :

    L'UMP a décidement beaucoup de soucis avec les élections et leur mode de fonctionnement. Dans ma circonscription, c'est H. Plagnol qui s'est fait élire. Puis invalider. Sauf erreur, pour la même raison que P. Devedjan (a ce propos, je m'interroge : manquerai-t-on de cadres a l'UMP?). Conclusion : tous ceux qui le peuvent, votent FdG le 09/12 !

  33. Magda Corelli dit :

    Un très bon documentaire sur la France vue de l'Amérique Latine et dans lequel Jean Luc Mélenchon s'exprime.
    En faisant ce lien je ne pense pas être hors sujet car le plan Gallois analysé par Jean-Luc Mélenchon nous précipite encore plus loin.
    Gens de gauche réveillez-vous.

  34. Martine dit :

    Je viens de regarder le Bourdin direct du 27/11.
    Pour ne retenir de cette riche passe d'armes que l'affaire de l'aéroport de NDDL, outre que je suis une tenante de l'éco-socialisme depuis 40 ans (si si ! bien avant l'invention de ce génial concept par Jean-Luc Mélenchon) il me sied de narrer ici un petit bout de lorgnette. Devant me rendre pour agrément, une semaine fin juin 2012, à Nantes, pour la première fois j'y suis allée en avion ! C'était moins cher que le train et incommensurablement plus rapide. Enchantée cette fois-ci de passer moins de deux heures en transport au lieu de sept. Que ce soit le jour de l'arrivée ou celui du départ, le présent aéroport était relativement "pépère" et nullement saturé. Presque vide le dimanche soir du retour. Et pourtant, fin juin, il y a des gens qui bossent et d'autres qui se baladent et donc se croisent dans ces étranges lieux. Lorsque j'ai appris, peu après, qu'il y avait un type qui, de maire de Nantes était "passé" à premier ministre (en cumulant peut-être ?) et qu'il voulait construire un autre aéroport, les bras m'en sont tombés. C'est une aberration non seulement écologique mais aussi du point de vue de l'aménagement du territoire (vous savez, cette vieille chose que l'on a oubliée) et donc un aberration économique.
    Je suis pour le développement et la promotion de la pensée écosocialiste telle que développée ici, mais aussi des décisions et mesures qui en découlent.
    Merci et bravo.

  35. Denis F dit :

    @ Carol D -10-
    Merci pour l'information, décidément le Guardian va devenir le journal de référence pour ses observations et analyses, il prouve en tous cas qu'il est possible de faire un journalisme digne de ce nom, merci à toi et merci à lui (eux les journalistes), nos médiacrates devraient en prendre de la graine, mais faut pas rêver !…

    @ Jorie -25-
    L'émission que tu cites "28 minutes " est une émisson d'Arte et non de la 5, et effectivement c'est un quarteron de médiacrates de droite qui y siège chaque jour cette émission est un pastiche d'information et non pas une émission de desintox mais bien le contraire, son animatrice Elisabeth Quin qui en est aussi sa rédactrice en chef, fut et est encore critique de cinéma sur une chaîne peu connue en province et pour cause, Paris première, chaine particulièrement "prout prout ma chère" enfin passer de la critique de cinéma à l'information politique derrière le masque de la culture, faut le faire quand même, quelqu'un qui l'aime particulièrement dit d'elle : "Elle n'est surtout pas blonde, elle préfère faire sale. Elle est très très maigre,ça prouve qu'à l'intérieur elle est propre. C'est ce qu'on appelle le snobisme parisien. Si tu vis au-delà du 8ème arrondissement, tu n'as pas le droit de penser, et si tu n'es pas célèbre ou journaliste, tu peux zapper sur TF1.C'est forcément ce que chacun fait en l'apercevant, raison supplémentaire pour la détester. Pour l'anecdote elle fut mariée au scénariste de "tatie Danielle".On devine aisément qui a inspiré le pauvre homme et d'où vient la haine d'Élisabeth".
    L'État peut produire tout et n'importe quoi et même le vendre, puisque l'État est aussi apte que les capitalistes à nommer des dirigeants d'entreprises.
    Nationalisons ou plutôt réquisitionnons tous les secteurs d'entreprises à caractère vital pour l'économie et la survie nationale (Attention cela n'est pas du nationalisme !) c'est de la simple jugeote, pourquoi voulez vous que des capitaux privés prennent soudainement conscience qu'ils sont intégrés dans une économie nationale, ils pensent et continuerons de penser global et mondial, Mittal en est la quintescence même !…

  36. jacques bounoume dit :

    Citoyen 93
    J'ignorais moi aussi qu'une telle volée de corbeaux puisse accéder à l'Assemblée Nationale pour y déblatérer leurs vérités révélées, comme tu le dis très justement. La faune de politiciens à qui nous avons confié la garde de notre République est tombée bien bas. Qu'ils s'en aillent tous !

  37. @ 14 Blogdenico -12h38 @ 17 Sylvie -13h56
    Si je peux me permettre, l'euro n'est pas le bon angle pour aborder les possibilités de sortir du marasme actuel. Le bon angle à mon avis, c'est ce qu'un Gouvernemnt progressiste et volontaire peut faire, tout de suite, dans l'Europe telle qu'elle est. Il faut donc partir de "Nous on peut" de Jacques Généreux et du programme du Front de Gauche. Mais on peut partir directement du budget du FdG, dont je me désole qu'il ne fasse pas plus parler de lui. Ce document est pour moi d'une extrême importance car il démontre de façon incontestable ce qu'un Gouvernement digne de ce nom peut et doit faire tout de suite et qu'une politique de relance finançant la justice sociale, le bien public, la reconversion écologique, est parfaitement réalisable. De plus, amorçant un cercle vertueux, il permet de commencer un recul du chômage important qui pourrait être éradiqué en quelques années. Une telle politique serait enviée par tous les peuple d'Europe qui crèvent de misère. C'est alors, forte de ses succès, que la France aurait tout le poids nécessaire pour s'imposer avec de nouveaux alliés et mettre au service des peuples l'Union européenne et l'euro : un euro non surévalué, un peu sous évalué en tant que de besoin, une BCE au service de l'emploi et prêtant à taux nul ou très faible directement aux Etats. Ce que Jacques Généreux appelle lui même " la bonne nouvelle", c'est qu'un pays qui en a la volonté peut sans aucun préalable trouver l'issue vers le haut. Je trouve un peu fatiguant, alors qu'on a la solution pour démarrer le processus salvateur, qu'on s'enquiquine à vouloir résoudre le problème de l'euro, impossible d'emblée à régler, mais facile à solutionner dans une seconde étape, avec des discussion oiseuses à la clef sur le sexe des anges.

    @ 6 Catelain - 11h03.
    Terrifiant ce témoignage ! Il montre combien l'austérité est destructrice et lamentable. C'est la double peine : elle démolit un service public de santé et c'est un non sens économique. Tous ceux qui hélas, vont se retrouver avec moins de revenus, vont encore ralentir l'activité, ce qui fera plus de chômage. Si on additionne à l'échelle du pays, puis de l'Europe, toutes ces catastrophes ponctuelles, on aboutit à une récession terrible, à une misère galopante,terreau de tous les dangers.

  38. Denis F dit :

    Devinez qui était l'invité de monsieur Cohen ce matin sur France-Inter à 8h21, pour faire l'analyse de la situation actuelle de l'UMP et de son devenir, ne cherchez pas c'était madame Le Pen. Décidément ce cher Cohen a bien compris la leçon de ses maîtres et tel le caniche moyen lèche, et re-lèche à merveille, un espèce de fou violent (auditeur) est venu expliquer à l'antenne toutes les contradictions et les mensonges du "clan de Montretout", je dis fou, car c'est à peu près la réponse que ce cher monsieur Cohen a laissé débiter par la dame Le Pen en intervenant très très mollement. Ceci dit la "palote" parle clair, fort et haut, le gentil peuple de France la reçoit 5 sur 5, de ça j'en suis certain, car elle lui dit textuellement ce qu'il a envie d'entendre, et, je peux aussi vous dire que, pour moi, ce qui se passe à l'UMP ne me fait pas sourire, mais pas sourire du tout, car elle va faire le plein sans coup férir et pas seulement de militants mais de caciques et de barons régionaux, car il faut pas se leurrer ces gens là sont aussi vérolés que ceux du camp d'en face, les places dans les succursales de l'État sont bonnes, conseils généraux, conseils régionaux, grandes mairies de province et je vous parle pas des comités de ceci et de cela ou les tunes coulent à foison car dans ces lieux privilégiés ont ne connaît pas la crise mon petit monsieur, personne n'a réduit ses émoluments, il semblerait même que certain se sont augmentés, péréquations obliges !

  39. Nicks dit :

    @Bataille (18)
    La comparaison avec Robespierre était pertinente et bien au contraire de ce que pensent la plupart des faiseurs d'opinion, c'est une analogie flatteuse. Relisez Robespierre et vous verrez que les principes qu'il a toujours défendus nous seraient d'un grand secours aujourd'hui, adaptés à l'époque bien entendu. Ne retenez pas de la Révolution ce qu'en ont écrit les descendants de Thermidor. Quoiqu'il en soit la révolution citoyenne est le moyen de nous éviter la violence que la chute de ce système nous promet. Mais nous n'en éviterons pas moins le rapport de force.Ceux qui n'y ont aucun intérêt, car il menacerait leur pouvoir, sont ceux qui essaient de salir nos idéaux et ceux qui les ont inspiré. Il ne faut pas tomber dans ce piège.

  40. Denis L. dit :

    Il n'y a pas que Jean-Luc qui apporte une critique ardente au Crédit d'impôt compétitivité emploi. Entendu en début de semaine sur Inter de la bouche du sympathique Dominique Seux : l'Afep (association française des entreprises privées) sollicite un arrêté du gouvernement pour corriger un effet pervers du CICE. Lequel ? Pour les entreprises qui pratiquent l'intéressement, le CICE viendra abonder ce dernier au profit des salariés et au détriment de l'amélioration des marges des entreprises. Il est donc demandé de pouvoir exclure le CICE du calcul de l'intéressement.
    Comme disait un autre chroniqueur d'Inter, "Je vous souhaite le bonjour, nous vivons une époque moderne".

  41. jerome v dit :

    Bravo pour la clarté de vos interventions chez Ruquier, Bourdin. C'est le signe de la clarté du programme et de la vision du front de gauche. L'alternative, c'est nous!

  42. madovsky dit :

    Allez Jean-Luc, rentre lui dans le lard a Hollande a ton RDV, referme le piège sur lui et sa horde de menteurs au cerveau mou.

  43. SL ? dit :

    Diable ! Que j'aimerais aujourd'hui être inscrite sur les listes électorales de la 13ème des Hauts-de-Seine. Espérons que les électeurs de droite, dégoutés par le duel malsain de leurs leaders, s'abstiendront de se déplacer et que ceux de gauche voteront plus éco-socialisme que libéral-socialisme. Tous nos encouragements à Pascale Le Néouannic pour garder son énergie et sa conviction. Seul le travail sur le terrain peut palier au manque d'échos médiatiques.
    Ceci-dit, les dernières interventions chez Ruquiez ou Bourdin, sont exemplaires et j'ai l'impression que les journalistes les plus intelligents commencent vraiment à prendre le Front de Gauche au sérieux. On avance, sans aucun doute. Et les assises de l'éco-socialisme seront aussi un grand pas rassembleur et fondateur de notre moment inéluctable de Révolution Citoyenne.

  44. proletaire dit :

    L'UMP va perdre des plumes! Plus cette histoire dure et plus il se déplume. Et malheureusement, c'est le FN qui a tout à gagner dans cette affaire. On assiste à la continuité du déplacement de la droite vers l'extrême. D'ailleurs les médias l'ont bien compris, ils déroulent le tapis rouge (ou plutôt bleu profond) à la MLP.

  45. tasquin dit :

    Délectable. Allons-y gaiement, les chronique de Jean-Luc Mélenchon, vendus en kiosque, hebdomadaire ? Il faut une présence physique à ces papiers, dans la rue.
    Salutations.

  46. Jean Jolly dit :

    En toute bonne foi, les sondeurs ou leurs clients sont bien ceux qui choisissent le mode opératoire puis demandent ensuite aux sondés leurs ressentiments, nous en avons discuté des centaines de fois. Un questionnaire dirigé vers un sens voulu amène forcément la majorité des sondés à se rendre vers ce sens. C’est exactement la même procédure employée par les agences de notation, il suffit ensuite que la volière des perruches et autres perroquets le répètent autant de fois que nécessaire pour que les Français, occupés à des tâches de plus en plus préoccupantes, se laissent bernés par le flot monotone de la compétitivité, que les Chinois ou les Tchèques produisent de la qualité allemande à pas cher, que nous autres latins, sommes tous justes bons à gaspiller l’euro sur les plages de la Médittérannée, enfin bref tous les clichés habituels pour nous culpabiliser toujours plus (il serait même intéressant de recenser les habituels de ces plages). Dans la loi de cette jungle moderne, non seulement les volatiles répétitifs ne se lassent pas de rabâcher le TINA, mais ils partagent aussi le monde des éléphants du PS ainsi que celui des requins de l’UMP (ou assimilé) depuis près de trente années, disputé par les hyènes de l’UDF nouvellement renommée UDI… Le tout surveillé par les chiens de garde de la mafia financière. Entre la théorie de Darwin et celle des religieux je me pose toujours la question de savoir qui force les ânes à conserver leurs œillères et les moutons à se faire tondre… De Gaulle ne se mouillait pas, il disait que nous étions des veaux. Peut être que la Grèce et ses mythes pourront départager ce dilemme.

  47. mbretagne22 dit :

    Lu sur agora : L’Allemagne se prépare à l’implosion économique française.
    La Grèce à détourné l'attention des marchés pendant que la France, l'autre pilier principal de l'Union Européenne, connaît actuellement une contraction économique comparable à celle de 2008-2009. A présent que les Grecs ont reçu un nouveau tour de vis pour rassurer les banques créancières du pays, l’hexagone est la prochaine cible… Deux responsables, s'exprimant sous couvert d’anonymat, ont déclaré à Reuters que Schäuble a fait une demande aux conseillers économiques du gouvernement allemand, plus connus sous le nom des « sages », d’envisager l’élaboration d’un rapport sur ce que la France doit faire...

  48. Menjine dit :

    La Palestine est devenue Etat observateur à l'ONU. Ce petit strapontin ne lui a pas été proposé ni par les Etats-Unis, ni par l'Allemagne, ni les pays baltes. La France,elle, a son honneur, a voté pour. Espérons que la petite avancée diplomatique va permettre d'établir enfin une paix juste.

  49. colonel vabien dit :

    La vidéo des socialistes espagnols demandant pardon est sidérante, surtout la fin. le but de ces militants n'est pas d'inciter les gens à se rebeller et prendre leurs affaires en main, mais que le peuple espagnol leur fasse à nouveau confiance et les réélisent aux prochaines élections. Pour faire quoi? Mystère! C'est l'archétype du discours politicard dont nous avons marre. Au moins, le Front de gauche en France incite les gens à s'occuper de leurs affaires et lutter. Je serais Espagnol, ce n'est surement pas pour ces gens qui m'ont trahi à la puissance mille que je voterai, malgré leurs larmes (de crocodile) de contritions.

  50. Alain Tétart 60150 73 ans dit :

    Je vais vous surprendre, mais Mittal fait bien son travail de capitaliste ! Mittal est au monde ce que Tapi l'a été pour la France à une certaine époque ! il a la confiance des banques et il investit dans des entreprises en difficulté avec la ferme intention de se faire de l'argent avec. Bien-sur ce monsieur s'est spécialisé dans les métaux, ainsi son rôle est de diminuer la production pour faire monter les prix, comme en plus le marché mondial a perdu 25 % de son chiffre d'affaires,il est bien obligé d'aller plus vite que la musique puisque le marché va plus vite que sa stratégie à lui qui prenait son temps pour fermer usine après usine, et c'est comme cela que ses dettes arrivent aujourd'hui à 14 milliards, il a beau avoir les reins solides il y a quand même des chiffres qui font peur à ses banquiers, voici pourquoi il est aussi dur en affaire en ce moment ! le gouvernement semble avoir la solution dans l'immédiat qui est celle de nationaliser temporairement les filières chaude et froide puisque la froide rapporte de l'argent, il suffira donc à l'état de développer la filière froide pour avoir l'espoir de pouvoir recaser les employés de la filière chaude même si le destin des hauts fourneaux paraît scellé, laissons donc Mittal diminuer la production mondial et en prendre les risques puisque c'est son métier et profitons de la hausse de l'acier pour gagner davantage avec la filière froide et garder ainsi l'emploi dans la région,et rassurez vous l'affaire dans son ensemble trouvera acquéreur dès que l'ensemble aura trouvé son équilibre financier ! D'autre part comme l'a déjà noté ici Jean-Luc Mélenchon si le gouvernement prend l'option de la géothermie pour le chauffage urbain il va bien en falloir de l'acier pour fabriquer ces milliers de tonnes transformées en tuyaux !
    Le monde capitaliste inexorablement arrivera à son terme quand il n'y aura plus de placements suffisants pour faire des crédits mais ce n'est pas avant au moins deux générations, alors nos illusions de l'humain dabord devront se contenter chez nous que de garder le social gagné à la sueur de leurs fronts par nos anciens, en attendant que le monde ne se rende compte que le pognon c'est de la m...e, alors seulement oui les terriens du futur pourront envisager un autre développement que celui du capitalisme ! ce système n'est pas de notre philosophie mais il faut faire avec au moins encore le temps que la planète compte son nombre maximum d'habitants ! et...... heureusement...


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