29nov 12

De quoi Pascale est-elle le nom ?

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Des Socialistes (espagnols) demandent pardon

Militants socialistes vous savez dorénavant ce qui vous attend si le socialisme est pour vous un idéal et non une carrière. Voyez vos semblables en Espagne. Cette vidéo a été publiée au lendemain de la nouvelle défaite du PSOE, le Parti Socialiste Ouvrier Espagnol, en Catalogne. Elle a été enregistrée par d'authentiques militantes et militants du PSOE connus comme tels. Elle s'inscrit dans la continuité d'une tribune publiée le 25 Octobre dernier par le sociologue Ignacio Sánchez-Cuenca intitulée « et si le PSOE disait… ? »…

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Je bouclais ma valise pour le sud-ouest. Au programme une descente chez les Pilpa, une manifestation avec les Sanofi et le meeting en soirée à Toulouse contre l’austérité. Retour d’Auschwitz en délégation avec des lycéens de la région, Eric Coquerel me dit que la nouvelle du vote de notre groupe au Sénat tourne en boucle sur les chaînes d’info. L’abstention sur les recettes, comme à l’Assemblée, provoque le rejet du texte et son retour à l’Assemblée. Est confirmé que nous n’avons pas bougé de position puisque le Parti socialiste, lui non plus, ne bouge pas. Aucune intimidation n’a fonctionné. Aucune tentative de division du Front de Gauche n’a trouvé prise. Le plan de marche continue. Je ramasse mes affaires. Je trimballe davantage de papier que d’habits et commodités. Vendredi je rencontre Hollande avec Martine Billard, ma co-présidente. Il s’agit du rapport Jospin sur « la modernisation des institutions ». Ça va être rapide paraît-il. Harlem Désir aussi semble vouloir nous rencontrer sans que nous soyons obligés de solliciter un rendez-vous de sa splendeur. Nous examinerons avec bienveillance son éventuelle invitation. Demain je passe un coup de fil à Pascale Le Néouannic pour savoir où on en est sur place face à Devedjian et à Françoise Verchère pour qu’elle me dise où on en est à Notre Dame des Landes vu depuis le terrain qu’elle ne quitte pas. Tout semble figé mais pourtant tout bouge de tous côtés. Et partout les nôtres sont au travail. Samedi c’est le moment fort de la saison avec nos assises pour l’Eco-socialisme. On se réunit à guichet fermé : plus de place dans la salle. L'ensemble de la journée sera diffusée en direct sur ce blog. Le texte fondateur circule. Il sera remanié après le débat. C’est un document de longue portée pour nous. Une carte d’identité pour notre jeune parti.

Contre Plouf et Chocolat : résistance!

Rude besogne militante. Pascale Le Néouannic est en campagne législatives au nom du Front de Gauche. Car le 9 décembre prochain, les électeurs de la treizième circonscription des Hauts-de-Seine sont appelés aux urnes. Les élections partielles ne passionnent pas. Et leur représentation médiatique est un concentré des tares habituelles. Ici « les deux concurrents » sont les célèbres Plouf et Chocolat, les deux rois nus de l’UMP et du PS. Leur « match » est « arbitré par le FN » et commenté par l’inusable « Parisien » l’empereur des comptoirs. Civique et excitant, n’est-il pas ? Cette simplification aggrave le mépris et le désintérêt ordinaire d’une population écœurée par les facéties des partis dominants. Que cela ne serve à rien d’élire un UMP ou un socialiste de plus n’est pas difficile à démontrer quand monte cette marée irrépressible. Mais qu’on puisse compter sur nous pour les faire dégager quand les médias ont décidé que ce rôle est attribué au FN, voilà la gageure. N’empêche, on vote et c’est donc un moment précieux ! C’est de cet indéfectible esprit de résistance dont notre candidate est le nom.

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Le Conseil constitutionnel a annulé l'élection de juin dernier. L'UMP Patrick Devedjian avait été élu député de la treizième circonscription des Hauts-de-Seine. Mais, cinq mois avant le duel Copé-Fillon, l'UMP avait déjà des problèmes avec le respect des règles électorales élémentaires. En effet Devedjian avait choisi comme suppléant un homme qui était déjà le suppléant d'un sénateur. C'est formellement interdit par le code électoral et son article LO-134. L'élection a donc été logiquement annulée par le Conseil Constitutionnel. Nul n'est censé ignorer la loi, surtout un avocat chevronné comme Patrick Devedjian. Une partielle, même sur une terre très à droite, c’est un baromètre intéressant. Sitôt l'élection annulée, le Front de Gauche a désigné sa candidate, Pascale le Néouannic. C'est déjà elle qui était notre candidate en juin. Elle est une des fondatrices du Parti de Gauche et elle en est une dirigeante nationale. Je l’ai dit : si vous vous fiez aux médias, écrits ou audiovisuels, vous ne savez pas que le Front de Gauche a une candidate dans cette élection. Pourtant sur le terrain, quand quelque chose se fait, tout est de notre côté. Vendredi 23 novembre, je suis allé participer à une réunion de soutien. Autour de Pascale Le Néouannic et de son suppléant communiste, à Bourg-la-Reine, il y avait plus de 400 personnes !  Personne n'avait jamais rempli cette salle pour une réunion politique, même la droite qui est là-bas dans son nid le plus douillet. 400 personnes pour une élection législative partielle  ! Des personnalités de tous horizons de la gauche et des écologistes ont choisi de soutenir sa candidature. Plusieurs d’entre elles n’avaient jamais voté avec nous jusqu’à ce jour. Que se passe-t-il ?

Pour nous, cette élection a un sens national. C'est la première élection législative partielle depuis l'élection de François Hollande. Enfin parce que notre adversaire de droite est un symbole de ce qu'est devenu l'UMP. Patrick Devedjian a été ministre de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy. Il a même été secrétaire général de l'UMP en 2008, sous la présidence de Nicolas Sarkozy. C'est depuis des années un artisan de l'extrême-droitisation de la droite. Ancien membre du groupe d'extrême-droite Occident, c'est aussi un baron local qui cumule la présidence du département le plus riche de France, les Hauts-de-Seine, avec son mandat de député qu'il détient depuis 1986. Sa défaite serait une respiration démocratique !

Mais cette élection est aussi l'occasion d'envoyer un message pour les électeurs de gauche six mois après l'élection de François Hollande. En effet, le paysage est clair. Il y a une candidate du Front de Gauche, Pascale Le Néouannic. Et il y a un candidat unique pour le service de Jean-Marc Ayrault. A gauche, le message sera donc simple à lire. Il y a un bulletin pour valider tout ce que fait Ayrault. Et un pour dire son désaccord tout en restant fidèle à ses convictions de gauche. Etes-vous contents du refus de l’amnistie des syndicalistes, pensez-vous qu’on ne peut faire mieux que le projet de 1964 de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes, vous sentez-vous compris avec le tournant de l’austérité ? Les satisfaits et contents en redemanderont en votant pour le mannequin des socialistes. Sinon iront-ils user du bulletin de celle qui s’use la vie à tenir ouverte la porte du futur à gauche ? C’est une des leçons que nous attendons de la campagne, sans faute, que nous menons sur le terrain. Avec l’impression, bien des jours, que nous serions les seuls candidats. Les autres semblent attendre une rente de situation. Le « match » des « deux concurrents » épouse de si près la flemme des commentateurs professionnels ! Pascale ne ménage pas son engagement. J’admire son énergie. Comment tient-elle ? Ainsi sont les militantes de cet acabit. De tous côtés on lui susurre : « à quoi bon ? Devedjian n’a-t-il pas toujours gagné ? Et sinon une table ou une chaise, une chèvre ou un âne, estampillé PS n’est-il pas voué à gagner » ! Si notre idéal tient debout, c’est avec des jambes humaines, une tête dure et un cœur d’acier.

Le commerce de la crise de l’UMP et la crise

L'implosion de l'UMP est un pain quotidien abondant et quasi gratuit pour les médias dominants. Jusqu’à l’absurde ! Cette situation est un fait au moins aussi important que son objet ! Comme il est parlant le coup de sang de l’impassible Mazerolle ! Son cri du cœur exaspéré c’est l’aveu du rôle dégradé auquel sont condamnés les professionnels de l’information quand ils sont contraints de courir à côté du fourgon mortuaire comme les éboueurs derrière la benne à ordures. Depuis le vote, les chaînes d'information en continu sont en « émission spéciale » permanente si l'on peut dire. Cette transe est évidemment une composante de la crise elle-même en éclairant son moindre recoin et du coup en l’approfondissant, d’une déclaration à sa riposte obligée. Je me réjouis de la désintégration de la superstructure politique du système. Elle raccourcit les délais qui conduisent au « qu’ils s’en aillent tous ».

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Dans ces conditions, la politique est un spectacle peu coûteux pour les « producteurs » d’information. Cette dimension économique de la production de l’information n’est pas un à côté du phénomène d’hystérisation de l’information politique. C’en est la composante centrale. D’un point de vue médiatique dans six mois et peut-être moins il n’y paraîtra plus sur la même scène parce qu’un nouveau coup aura effacé celui-ci. Mais le dégoût réel provoqué sur la conscience des spectateurs, toutes tendances confondues ne sera pas réparé. Dans ces conditions, quoi qu’il arrive, si superficiel qu’ait été cet épisode, il entre en plein dans le processus de désintégration de la sphère politique qui est le propre des périodes « qu’ils s’en aillent tous ».

Il faut sans cesse revenir au tableau d’ensemble pour ne pas perdre le fil de ce qui se passe réellement. Ce n’est que par un effet d’organisation de la prise de conscience que des évènements simultanés semblent totalement autonomes et disjoints. Et cet effet est lui-même une production sociale. Il résulte de la façon dont le système médiatique hiérarchise et organise ses productions, comme je viens de l’illustrer. Dans la réalité -attention la phrase va être presque aussi longue que son objet-  la crise de l’UMP éclate en même temps que la situation grecque se paralyse et que la conférence sur le climat s’embourbe, tandis que le gouvernement Ayrault joue son autorité à cache-cache dans les bocages et les bois de Notre Dame des Landes et que les sénateurs renvoient le budget à l’assemblée sans discuter le volet dépenses parce que le volet recette n’a pas été adopté, phénomène sans précédent, je crois, depuis le début de la cinquième république. Je mentionne tous ces faits parmi d’autres qui pourraient tout aussi bien y figurer parce qu’ils forment un continuum qui fait sens. La crise de l’UMP est une composante d’une désintégration globale qu’elle amplifie.

Ce premier aspect de ce qui nous est donné à voir ne doit pas, lui non plus, nous coller le nez sur la fenêtre. Un autre fait mérite attention, du point de vue du système lui-même. Les grands médias et les sondeurs n'ont rien vu venir à propos de cette crise ! Depuis la fin de l'été, ils répétaient en boucle, sondages à l'appui, que François Fillon allait écraser Jean-François Copé. Même si on ne connaît pas le résultat réel, tout indique que Copé n'a pas été si "écrasé" que ça. Selon les instances de l'UMP, c'est même lui qui a gagné ! Revenons à ce que les maîtres des cérémonies médiatiques en disaient avant que le résultat ne les démentent cruellement. Le 19 août, un sondage IFOP pour le Journal du Dimanche donnait Fillon avec le double de voix de Copé : 48% contre 24%. Quelques jours plus, tard, le même IFOP voyait même Fillon avec trois fois plus de voix que Copé dans un sondage pour Atlantico : 62% contre 21%.

Le même écart de un à trois était pronostiqué par Harris interactive le 24 septembre pour 20 minutes : 45% des sondés souhaitaient l'élection de Fillon contre seulement 13% pour Copé. Et chez les seuls sympathisants UMP sondés, c'est la même chose : 71% préféraient Fillon, 23% Copé. Un mois après, Harris interactive n'avait pratiquement pas changé d'avis : son sondage en ligne du 23 octobre pour 20 minutes et LCP donnait Fillon à 67% et Copé à 22%. L'institut BVA voyait pour sa part un écart de un à deux entre les deux hommes comme dans son sondage du 15 octobre pour Orange, l'Express et France Inter qui donnait Fillon à 66% de préférence chez les sympathisants UMP contre 33% pour Copé. Le mois suivant, BVA disait toujours la même chose pour Orange, l'Express et France-Inter. Quelques jours plus tard, le même BVA, dans un sondage pour un autre client, en l'occurrence I>Télé, confirmait l'écart : 67% pour Fillon, 32% pour Copé. Et BVA notait que "le rapport de force a plutôt tendance à se figer".

Les sondeurs se sont encore une fois « trompés ». Cela implique que les médias qui ont acheté et diffusé ces sondages nous ont donc trompés. Bien sûr, tous se protégeaient en répétant en préalable que les votants ne seraient pas les sondés. Car seuls les adhérents de l'UMP pouvaient voter alors que les sondages portaient sur les "sympathisants" de l'UMP. Mais ce n’était pas vraiment crié très fort ! Il fallait bien vendre quand même. Imagine-t-on un média publiant une enquête avec comme précision « ce résultat ne veut rien dire mais nous le commentons sur deux pages ? » Et puis les sondeurs ont tellement besoin d’une revanche depuis leurs échecs à répétition à propos de la présidentielle ou même d’Henin-Beaumont ! Les sondeurs espéraient donc bel et bien que les adhérents obéiraient à leurs injonctions. Ils ne s’en cachaient pas. C'était l'analyse de Cécile Bracq, de l'institut BVA, en novembre : "Nous sommes à 65% de sympathisants UMP qui souhaiteraient que François Fillon soit le président de l’UMP contre 33% pour Copé. Ça n’a plus beaucoup bougé ces dernières semaines alors évidemment c’est toujours la même chose : théoriquement les militants les adhérents peuvent complètement invalider le choix des sympathisants, mais ce serait tout de même extrêmement étonnant compte tenu des différences qui existent entre ces deux candidats". Fin août, Jérôme Fourquet de l'IFOP ne disait déjà pas autre chose : "On peut se demander aujourd’hui si la mesure auprès des sympathisants est conforme à l’avis des militants, et plus spécifiquement des plus actifs qui seront sans doute les seuls à voter (…) Pour Fillon, on pense que, comme cela avait été le cas lors de primaires socialistes, les sondages seront proches de la réalité. L’écart est très conséquent aujourd’hui. Il peut se resserrer mais la tendance aura du mal à totalement s’inverser".

Donc les sondeurs ont eu tout faux ! Mais le business a été rentable pour eux. En effet, les coûts ont été réduits au minimum. Je donne un seul exemple. Opinionway a ainsi réalisé le 8 octobre un sondage sur un échantillon de… seulement 523 personnes ! Sachant que 160 000 adhérents UMP ont voté sur plus de 40 millions d'électeurs en France, je laisse imaginer le nombre d'adhérents UMP qui étaient présents dans cet échantillon de 523 personnes. Et je pourrais aussi revenir sur la multiplication des sondages "en ligne" comme ceux d'Harris interactive. Il n'y a dans ce cas aucun moyen de savoir qui répond, si le répondant ne ment pas dans l'espoir de fournir ce qu'il croit être la "bonne réponse" pour empocher une hypothétique récompense, ni même s'il ne répond pas plusieurs fois sous une fausse identité. Qu'importe, pour les sondeurs, ça ne coûte pas cher. Et pour les médias, ça fait parler, donc vendre du papier ou des heures d'émission. Quelle conséquence ? Je viens de dire qu’elle importante contribution au mûrissement de « qu’ils s’en aillent tous » c’est là. Pour être franc, je m’en réjouis. Plus brève sera la séquence ! Mais si l’on examine la question sous l’angle de l’éthique républicaine en général, il n’y a vraiment pas lieu de pavoiser. La nocivité absolue du sondage politique est amplement confirmée. Ici ce furent des mois de pilonnage au profit d’une position contre une autre avec des apparences de vérités chiffrées. Du coup ce fut une incapacité à penser la situation sur des bases honnêtes pour les gens qui ont fait confiance aux chiffres et aux commentaires qui les accompagnaient. Quant au fonctionnement de la démocratie institutionnelle c’est une nouvelle déroute morale : celle de la prétendue commission des sondages, complice de cette manipulation par sa répugnante passivité. Naturellement ça ne servira de leçon à personne. Parce qu’aucune leçon de cette sorte ne peut avoir d’effet. Il est dans la nature du système. Ce n’est pas un complot, c’est un effet de système. Il résulte de la désinvolture des pratiques médiatiques, de la logique des économies d’échelle, et de la nécessité de cracher de l’info à une cadence incompatible avec le rythme de la réalité et des capacités humaines de traitement de la matière première !

Plan Gallois : chronique d’un gâchis assuré !

Hollande et Ayrault ont décidé de faire un cadeau de 20 milliards d'euros au patronat et aux actionnaires. Pour que vous ayez une idée, ces 20 milliards d'euros de "crédit d'impôt compétitivité emploi" correspondent à plus de la moitié des recettes d'impôts sur les sociétés, l'impôt sur les bénéfices payé chaque année par les entreprises. En 2011, l'impôt sur les sociétés a rapporté 39 milliards d'euros. Cette exonération d'impôt s'ajoutera aux 28 milliards d'euros d'exonération de cotisations sociales déjà accordés chaque année aux entreprises sans contrepartie.

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La compétitivité est un prétexte. J’ai dit que je ne lâcherai pas l’argumentation contre le plan Gallois et sa déclinaison en mesures gouvernementales. J'y reviens. Le nouveau crédit d'impôt ne défend pas la compétitivité mais la profitabilité des entreprises. L'argument de la compétitivité ne tient pas puisque le crédit d'impôt concernera "toutes les entreprises" comme l'a dit Ayrault lui-même. Il ne bénéficiera donc pas seulement aux entreprises qui sont confrontées à la concurrence internationale ou qui exportent. Ce point est dorénavant totalement avéré. L’institut patronal Rexecode lui-même en convient. Dans une note d'analyse du crédit d'impôt compétitivité emploi, Rexecode conclut que "les secteurs pour lesquels le Crédit d'impôt compétitivité emploi aurait l’impact le plus élevé en termes de réduction du coût salarial seraient les services aux particuliers puis le commerce et la construction". Rien à voir avec l’industrie, prétexte du départ !

De plus, il s'agit de trois secteurs qui dépendent quasi-uniquement de la consommation intérieure. Selon les calculs de ce centre d'études patronal, le "coût" du travail serait réduit de 4% dans les services aux particuliers et de 3,3% dans le commerce et la construction alors qu'il ne serait réduit que de 2,4% dans l'industrie ! De son côté, la banque Natixis arrive aux mêmes conclusions. Elle a calculé que les quatre plus gros bénéficiaires du crédit d'impôt Ayrault seraient dans l'ordre : GDF, EDF, Vinci et Carrefour. Là encore, ce sont des entreprises exerçant des activités non-délocalisables, notamment dans la construction et le commerce pour les deux dernières. On retrouve les mêmes secteurs que dans l'analyse de Rexecode. Selon Natixis, au total, ces quatre entreprises gagneraient à elles-seules au moins 386 millions d'euros ! Je dis "au moins" car les détails de calcul du crédit d'impôt ne sont pas tous connus. Ça pourrait donc être plus !

Ce projet est finalement très mal ficelé. Du moins quand on fait le crédit de croire que le gouvernement est de bonne foi. C’est le cas du député PS Christian Eckert, rapporteur de la commission des finances, pourtant favorable au crédit d'impôt. Il a listé plusieurs points très problématiques. Lui aussi relève que "le futur CICE embrasse beaucoup de cibles : environ 20% des 20 Milliards du CICE iront à l'industrie. C'est peu pour doper la compétitivité". Il relève que "certains secteurs économiques sont néanmoins oubliés : le secteur associatif et le champ de l'économie sociale et solidaire pourraient ne pas être éligible. Une vraie difficulté en terme d'équité, surtout pour un secteur cher à la gauche". Il pointe aussi un danger majeur pour l'hôpital public : "le CICE pourra amplifier des différences dans des secteurs sensibles : l'exemple du secteur médical est emblématique. Les cliniques privées toucheraient le CICE. L'Hôpital public ou associatif n'en bénéficierait pas. C'est inacceptable" écrit ce député PS. Enfin, lui aussi relève l'absence de contrepartie : "le CICE pourra servir à tout : certes pour investir, embaucher, former des salariés, développer la recherche ou l'exportation. Mais aussi pour augmenter certaines rémunérations excessives ou des dividendes pas toujours décents".

Ce plan est une gabegie d'argent public. Ce crédit d'impôt Ayrault va fonctionner comme une prime aux licencieurs. Carrefour serait le quatrième bénéficiaire du crédit d'impôt avec 75 millions d'euros gagnés chaque année. Pourtant, le 12 octobre dernier, le groupe a annoncé 533 suppressions d'emplois. Après Carrefour, le cinquième bénéficiaire serait PSA-Peugeot-Citroën avec un gain de 72 millions d'euros annuel. Le groupe a annoncé le 12 juillet dernier, 8 000 suppressions d'emplois et la fermeture de l'usine d'Aulnay. Ce scandale met en lumière l'absence totale de contreparties exigées des entreprises pour bénéficier du crédit d'impôt. En effet, le gouvernement entend seulement introduire "au moins deux représentants des salariés au sein du conseil d'administration ou de surveillance comme membres délibérants dans les grandes entreprises". Le rapport Gallois propose d'appliquer cette mesure dans les entreprises de plus de 5000 salariés. Cela ne concernerait donc qu'une centaine d'entreprises. Et bien sûr, dans les conseils d'administration, les salariés seront toujours minoritaires : ils ne pourront jamais empêcher une décision. La deuxième "contrepartie" serait d'obliger les employeurs à présenter à leur comité d'entreprise un rapport sur "l'utilisation des marges ainsi créées par ce crédit d'impôt pour investir ou embaucher". Seules les entreprises de plus de 50 salariés sont concernées puisque les autres n'ont pas de comité d'entreprise. Au total, cela ne concernera que 31 000 entreprises sur les 2,6 millions existantes. Et là encore, les comités d'entreprise seront seulement informés. Ils n'auront pas de nouveaux pouvoirs. Enfin, le gouvernement entend instaurer au niveau national "un comité de suivi avec les partenaires sociaux chargé de dresser à intervalle régulier un constat partagé sur le bon fonctionnement du dispositif". Là encore, il n'y aucune contrainte pour le patronat sur l'utilisation de l'argent. Au final, les salariés et les syndicats n'auront aucun pouvoir de contrôle et encore moins de décision sur l'utilisation de l'argent donné aux entreprises. Aucune contrepartie n'est demandée en termes de création d'emplois, de lutte contre la précarité, de formation professionnelle, d'investissement productif.

Au-delà de ces effets d'aubaine incroyables, le crédit d'impôt Ayrault reflète une très mauvaise gestion de l'argent public. En effet, Ayrault espère la création de 300 000 emplois grâce à ce dispositif. Ce chiffre paraît très fantaisiste. Mais j'accepte de partir de l'hypothèse de Jean-Marc Ayrault. Si 300 000 emplois sont effectivement créés par ce crédit d'impôt de 20 milliards d'euros, cela signifie qu'un emploi coûtera 67 000 euros d'argent public ! C'est 50% de plus qu'un emploi de professeur payé sur une année. Il y a donc une possibilité de créer plus d'emplois avec autant d'argent.

L'objectif de Ayrault n’est pas crédible. Nous avons au contraire de bonnes raisons de croire que ce "pacte de compétitivité" va aggraver la crise. En effet, pour financer ce cadeau aux patrons, le "pacte de compétitivité" prévoit 10 milliards de baisses des dépenses publiques et 10 milliards de hausses d'impôts. Les 10 milliards de baisses des dépenses publiques vont s'ajouter aux 50 milliards d'euros de baisses déjà prévues dans la loi de programmation budgétaire 2012-2017. Au total, Hollande et Ayrault entendent retirer 60 milliards d'euros des budgets publics et sociaux d'ici 2017. C'est très injuste : ce sont des services publics et de la protection sociale en moins. Mais en plus, cela va aggraver la récession. Les baisses de dépenses publiques aggravent la crise en contractant l'activité. Ce cercle vicieux est à l'œuvre en Grèce, Espagne, Portugal etc. Le FMI et l'OFCE estiment que le retrait d'un euro des dépenses publiques peut entrainer un recul de l'activité allant jusqu'à 1,60 euro. C'est-à-dire que la contraction de l'activité est supérieure à l'économie espérée au départ. Les soixante milliards d'euros que Hollande veut "économiser" en cinq ans dans les budgets publics et sociaux pourraient donc se traduire par un recul de l'activité de l'ordre de 100 milliards d'euros !

Et c'est sans compter la chute de la consommation populaire que va produire la hausse de la TVA. C'est là, une deuxième bêtise de ce pauvre Ayrault. La TVA est l'impôt le plus injuste. Les 10% des ménages les plus pauvres consacrent 8,1% de leur revenu à la TVA contre seulement 3,4% pour les 10% les plus riches. En effet, les ménages les plus pauvres consomment tout leur revenu. Ils payent donc la TVA sur 100% de leur revenu. Alors que les ménages les plus riches ne consomment pas la totalité de leur revenu, ils en épargnent une grande partie. La part de TVA est donc moins grande. Pour présenter la hausse de la TVA comme "juste", le gouvernement baisse le taux réduit de 5,5% à 5% pendant que le taux intermédiaire passera de 7% à 10% et le taux normal de 19,6% à 20%. Mais cela ne trompe personne. La baisse du taux réduit ne devrait coûter que moins d'un milliard d'euros en perte de recettes pour l'Etat. Pendant ce temps, la hausse des taux intermédiaire et normal devrait rapporter plus de 7 milliards d'euros. Au total, les ménages, c'est-à-dire le peuple, payeront près de 7 milliards d'euros de TVA en plus !

Et ce n'est pas fini, le patronat gagne une deuxième fois. Les économistes s'accordent sur deux points. Premièrement, les petites baisses de TVA ne sont jamais répercutées pleinement sur les prix par les entreprises. Deuxièmement, les hausses de TVA sont systématiquement répercutées sur les prix par les entreprises. La combinaison des deux signifie que le grand gagnant de la hausse de la TVA sera encore le patronat. Il ne répercutera pas totalement la baisse de TVA sur les produits de première nécessité. Mais il répercutera totalement la hausse des deux autres taux de TVA. Dans les deux cas, les entreprises vont donc augmenter leur marge et donc le bénéfice reversé à leurs actionnaires-propriétaires.


234 commentaires à “De quoi Pascale est-elle le nom ?”
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  1. JULES IMPRÉCATEUR dit :

    Ne serait-il pas temps que la seule structure unitaire de la gauche, le Front de Gauche, mette en route la préparation de la VI° République en des «Ateliers unitaires de réflexion pour une VI° République Sociale et Solidaire» dans la perspective d'une Europe Sociale et Solidaire ? La réflexion entreprise sur l'Écosocialisme par le Parti de Gauche ainsi que les débat sur la Révolution de 89-93, Robespierre, la propriété, le partage des richesses, et la démocratie pourraient en donner les bases.
    Ça permettrait à la gauche de déblayer le terrain dans la perspective de la Constituante.

  2. Odile dit :

    L'exercice très délicat et périlleux qu'est l'interview audiovisuel, Jean-Luc, tu le pratique avec de plus en plus d'aisance (concentration, calme, pertinence, synthèse et efficacité) et d'esthétique (souriant, tonique, redressé ). C'est un plaisir de voir un tel progrès (humain..). Bref, tu " crève " l'écran ! Les équipes de télé, sur le plateau et les journalistes constatent cela sans aucun doute et j'imagine l'effet à venir. Prends soin de toi ami. Fraternellement.

  3. Leila dit :

    Bonjour à tous,
    Ermler et Pierre de Marseille, je suis d'origine algérienne et en parfait accord avec vous.
    Je pense que la gestion des flux migratoires dans un esprit républicain, humain est tout à fait envisageable sans que cela ne relève de la xénophobie. En plus, cela permet de faciliter l'intégration des personnes qui sont déjà là en maintenant la cohésion sociale et culturelle entre les différentes communautés. Je pense que les flux migratoires devraient être adaptés à la situation économique du pays. Aborder l'immigration uniquement sous l'angle de la xénophobie renforce le FN et sa démagogie haineuse.
    Salutations républicaines.

  4. Nuno dit :

    Certains trouvent les propos de Jean-Luc sur Hollande trop durs. Ses critiques sont pourtant bien mesurés quand on voit l'étendu du désastre qui se prépare, alors que le chômage devient un drame national, l'obsession du gouvernement à respecter les critères des infâmes traités fait pitié. Tout les jours dans les médias on voit que le rapport de force capital/travail nous devient de plus en plus défavorable, que le MEDEF et Parisot mènent la danse, choc de compétivité par ici (cadeau de 50milliards sans contre partie), flexibilité par là (mort du CDI). Les nationalisations sont maintenant considérées comme un acte terroriste, en effet on parle d'armes de destruction massives, armes que par ailleurs nos bon maîtres n'ont pas hésité une seule seconde à appliquer pour sauver la finance dé-régulé, les banques et autres DEXIA à coups de milliards.
    Plus que jamais les différences UMP/PS s'estompent (peut être une des causes de la crise à l'UMP) à part sur les questions de société et autres mariages.
    Objectivement il y a de quoi frémir pour la suite, avec une monnaie surévaluée, au service de la rente, des instances supranationales antidémocratiques (la gouvernance des experts) BCE et commission, soumises au lobbys des firmes transnationales, libre échange intégral avec des pays ou le dumping social, fiscal et écologique domine.
    En voyant le PS au pouvoir je n'attendais pas grand chose, mais là sidéré par son esprit capitulard faces aux forces de l'argent, ils n'ont même pas fait semblant d'essayer de résister.

  5. Christian B dit :

    Aux fans de Montebourg, il faut rappeler que ce Monsieur a approuvé le TSCG, le budget, et cerise sur le gâteau
    le Nucléaire comme énergie d'avenir.
    Bref, il est un carriériste de la politique comme la plupart de ses collègues usurpateurs du PS, et je me réjouis de ne pas m'être déplacé aux primaires des Barons.
    Je sais que beaucoup d'entre nous l'ont fait, ce qui explique les 17% recueillis en grande partie.
    Si ce Monsieur qui a prouvé que son intérêt passait avant toute chose, et que par une farce du destin, il soit accueilli au PG, je n'aurai plus rien à y faire.
    Il faut arrêter cette attitude servile, d'accorder du crédit à des belles personnes qui ont démontré dans leurs actes qu'elles ne l'étaient pas.

  6. Bonjour à tous !
    Je viens d'écouter Jena Luc Mélenchon sur son intervention sur BFM TV : (encore) bravo Jean Luc !
    Juste une petite suggestion (pas du tout une critique car tu fais un bouleau formidable). Quand le jeune électeur du FdG au présidentielle dit "qu'avez vous fait de vos 11 % à la présidentielle ?, en plus de la réponse que vous lui avez faites, si vous pouviez ajouter (à son attention, mais aussi aux téléspectateurs de cette émission) allez voir sur mon blog, allez y lire régulièrement ce qu'il s"y écrit, s'y échange, allez voir la télé de gauche sur internet et si vous n'avez pas inerrnet, demandez à vos amis de vous laisser un accès, pour vous informer. Quand à mr Olivier Mazerole, effectivement, je l'ai trouvé différent, je dirais plus à l'écoute. Est-il en train de se rendre compte que l'on va dans le mur ? Est-il en train de se se rendre compte qu'il n'y a plus beaucoup d'hommes capables de relever le défis d'une autre façon de gouverner ? ou donne-t-il dans une autre stratégie ?
    J'ai été également très (agréablement) surpris l'ors de vôtre passage à l'émission de Ruquier (" on n'est pas couché"). Les girouettes tournent parce que le vent tourne, ou ces journalistes essayent-il une autre stratégie ? Encore bravo Jean Luc et le FdG, et à toutes les équipes qui travaillent pour nos objectifs communs.
    Liberté, égalité, fraternité !
    PS : à 59 ans, je n'ai jamais été encarté, mai là je pense que ça va bientôt changer !

  7. Jean Jolly dit :

    @ ermler.
    Je comprends ta frustration vis à vis de la position du Front du Gauche en général et particulièrement à celle du Parti de Gauche concernant l’immigration. Nous avons tous parmi nos proches ou pour le moins dans notre entourage des personnes favorables ou défavorables à ce dilemme, nous n’avons objectivement aucune réponse « béton » si ce n’est que patati dans telle circonstance et patata dans telle autre… c’est maigre en effet.
    Le Parti de Gauche (dont j’adhère avec fierté) aura organisé des assises de l’écosocialisme afin de mieux faire connaître notre approche du socialisme selon l’écosystème qui touche le monde entier.
    Il serait donc envisageable d’organiser des assises de l’immigration ayant pour but d’expliquer que notre vision de la société pourrait éventuellement résoudre les problèmes de l’immigration, du moment qu’on s’y intéresse.
    J’imagine déjà Jacques Généreux qui pourrait enfoncer le clou de l’antrophologie pour dénoncer l’arnaque de cette stupidité chronique. Il est logique de raisonner normalement.

  8. educpop dit :

    La discussion peut-être passionnée mais doit rester tolérante et respectueuse. Vous savez ce qui va se passer si des gens s'autorisent à s'invectiver sur ce blog, il finira par être supprimé.

    [Edit webmestre : N'importe quoi ! Voila bientôt 4 ans qui je modère les commentaires de ce blog, chaque jour sans interruption, que je suis obligé de lire tout et n'importe quoi, et il n'a jamais été question de fermer quoi que ce soit. Pourquoi utiliser ces menaces puériles dignes du père Fouettard, au lieu rappeler simplement qu'il y a ici une modération efficace, que les insulteurs récidivistes sont rapidement blacklistés...]

  9. Régine dit :

    Hier soir sur France Inter, dans l'émission le téléphone sonne, nous avons eu une grande séance de formatage des esprits, pour compléter sans doute le travail de la commission de dialogue mise en place dans le cadre de la justification du projet d'aéroport de Notre Dame des Landes. La plupart des interlocuteurs ne posaient pas de question mais reprenaient des arguments déjà mis sur la place publique par les décideurs. On a ainsi entendu un auditeur, pilote militaire, affirmer que l'aéroport de Nantes Atlantique est dangereux, un autre parler de la création de milliers d'emplois induit par cette réalisation, l'élu local déclarer que le petit nombre de résistants sur place ne représentait pas la population agricole concernée, mais étaient surtout des squatteurs marginaux qui s'étaient trouvé là un combat à mener. Bref une grande opération de communication. Je ne sais pas si je suis hors sujet par rapport au billet de Jean-Luc, mais je crois utile de vous redonner ce lien pour rétablir un peu les choses et je vous invite, si vous trouvez cela utile, à le faire circuler.

  10. educpop dit :

    Webmestre, si mon propos 208 est inutilement dramatique et même assez ridicule, il y a quand même un haussement de ton de la part de certains ici (très peu) que je trouve inquiétant. Je viens de vivre une expérience de forum qui a été fermé pour des raisons similaires. Pardon de prendre les choses trop à coeur.

    [Edit webmestre : Vous confondez, une fois de plus, blog et forum. Lorsqu'il y a dérapage sur un forum "gratuit", l'hébergeur du forum qui ne veut pas le moindre ennui, le ferme. Ici, il n'y a rien de comparable. Vous êtes sur le blog personnel de Jean-Luc Mélenchon. Les commentaires sont une commodité qui vous est offerte pour réagir aux billets de Jean-Luc Mélenchon, mais ils ne constituent en rien le fond éditorial de ce site. Ils sont d'ailleurs assez peu lus, comparativement aux billets. Par ailleurs, je suis seul responsable de l'hébergement. L'improbable décision de fermer le blog n'appartient qu'à Jean-Luc Mélenchon et à moi même dans une moindre mesure, mais ne saurait être motivé par une dérive des commentaires.]

  11. DAVID JV dit :

    Bonjour à tous,
    @ Jean-Luc
    J'ai écouté avec beaucoup d'intérêt le formidable discours que tu as donné en cloture des assises de l'écosocialisme. Merci pour cette lucidité et bravo pour la finesse et la grande cohérence stratégique dans cette approche des enjeux de demain. Personnellement, et après avoir moi même participé ici, sur ce blog, à des interrogations (euphémisme) sur l'attitude de nos parlementaires, PC notamment, si je devais retenir de ton intervention un passage, ce serait ton envolée lyrique et ô combien utile sur la chance que nous avons en France d'avoir le Front de Gauche et comme il était crucial d'y veiller, d'en prendre soin comme d'un trésor. Je pense que je n'en avais pas assez conscience et tes propos m'ont bien remis les pendules à l'heure !
    La division Gauche radicale / PC à laquelle nous avons assistée en Grèce (Syriza/KKE) les a empêché de disposer d'une majorité au Parlement et aujourd'hui, c'est Samaras qui fait appliqué "avec sérieux" le mémorandum et ses petits frères au peuple Grec avec les conséquences que nous connaissons.
    Bref, le PC ou certains de ses membres, doit certainement évoluer sur certaines positions mais néanmoins, nous nous sommes tous retrouvés derrière l'humain d'abord ! et finalement, c'est ce qui compte. Rien n'est parfait mais nous sommes en marche et la dynamique se ressent car les lignes bougent dans la tête des gens, du moins c'est ce que je ressens.@ Leila et ermler
    A propos de l'immigration, il faut je pense opérer certaines distinctions car c'est un sujet qui englobe des réalités bien différentes.
    Si l'on parle des sans papier, je crois que la première chose à dire est que ces flux sont la conséquence directe du capitalisme néo libéral qui appauvri les pays du Sud et contraint des personnes à partir en exil loin de leur famille (subvention de l'UE dans l'exportation de produits agricole qui inondent à bas coût les marchés locaux, corruption par les multinationales et connivence avec le pouvoir en place, expropriations, spéculation sur les denrées agricoles, politique d'ajustements du FMI...etc).
    Les flux sont une conséquence de ce modèle mortifère auquel la relocalisation de l'économie dans un modèle agrobiologique permettrait de répondre. Il faut prendre les problèmes à leur source.
    Quand au sans papier, ils ne prennent nullement le travail des français...ceci est un mensonge...

  12. Courrierlecteur dit :

    Bonjour,
    Aïe! Difficile de s'entendre dire que l'on écrit, ici, sur ce blog, "un peu de tout et n'importe quoi". Il faut bien reconnaître cependant, qu'hier, par exemple, je me demandais si un intervenant sur ce blog, n'allait pas proposer une ristourne sur les cartes UMP, tant il en faisait la promotion (sondages détaillés). Alors là, pour du "n'importe quoi", c'était vraiment du "n'importe quoi".

    Bon, ce que je vais écrire ensuite, n'est pas très important, c'est peut-être même, "n'importe quoi" mais, j'ai envie de le dire. J'ai éclaté de rire quand Jean-Luc Mélenchon a employé l'expression "tous ces faces de pierre" sur BFM, en parlant de certains politiciens. Je l'avais remarqué, moi aussi, mais je pensais à des visages de cire, rigides, inexpressifs, figés par le botox (produit qui lisse les rides). Il paraîtrait, d'après un article lu je ne sais plus où, que le fait de figer les expressions par ce type de produit, influencerait sur le caractère, les sentiments, et que cela rendrait froid et cynique. Ainsi, peut-être (sans prendre cette étude au sérieux, on peut la considérer comme une nouvelle de science fiction) cela expliquerait-il le cynisme, la froideur, l'incohérence de ceux qui nous gouvernent? Voilà une raison de plus pour apprécier un porte parole qui se déride, et qui nous déride. C'est vraiment rassurant de voir qu'il reste encore des personnes humaines: "L'Humain d'abord!"

  13. reneegate dit :

    Il est a noter que dans la "parole libérée" (dixit libération) de Michel Rocard tu es l'homme politique le plus cité (2 fois). Et c'est loin d'être à ton désavantage excepté la dernière de pure mauvaise fois où il insinue que tu ne te soucierais pas de macro économie. Mais bon à 82 ans on a aussi quelques abscences....
    Donc à le lire on sent grandir ta crédibilité et ton audience et de plus je me pose de sérieuses questions sur les intentions d'un gouvernement ouvertement favorable à une politique de soutient de l'offre à l'opposé de tous les économistes de renom (et même des caciques de la social démocracie tels que Rocard), et ce après 10 ans de restriction des salaires. Ce gouvernement est à "flinguer" comme Sarkozy.
    Courage, tes interventions qui sont dans tous les cas parfaites, commencent à payer.

  14. Nicolas G30 dit :

    @209 régine
    Moi aussi j'ai ressenti cela, digne d'une propagande sans nom. J'ai envoyé un mail de protestation, après avoir entendu dans la présentation du débat, l'anathème habituel des ces journaleux : le Front de Gauche et le FN. Que venait faire le FN dans ce débat là. Du coup j'en ai perdu mon latin. Dans les soit disant débatteurs, il n'y avait bien sûr que le PS et EELV, nouvel version du débat sur FI : le monologue comme chez Calvi and Co. En tout cas du coté de la ZAD, ça sent le rousti, la préfecture organise le siège, il coupe les vivres (carburants, chauffage, fouille des véhicules,...) et le 5 il serait question d'une grande opération de nettoyage, écœurant la politique du bâton de ce gouvernement. Résistance plus que jamais, courage aux zadistes.

  15. Une info pour la route, à l'attention de Jean-luc qui assiste jeudi prochain à une conférence à Londres sur l'austérité en Europe. Un journal bien connu pour ses prises de position courageusement progressistes (L'Express), annonce les merveilleux résultats de la récession organisée. Je cite : " Depuis un an, l'Espagne génère en moyenne 40 000 chômeurs de plus chaque mois. Mais elle a battu un record en novembre avec 74 296 chômeurs de plus." Les bras vous en tombent.
    N'importe quel individu qui dans son travail obtiendrait de tels résultats, serait viré sur le champ pour faute lourde. Et qui peut croire, à part des ultra libéraux fanatiques, qu'une telle politique donnera d'autres résultats dans un autre pays d'Europe ?

  16. Denis F dit :

    Camarades voici un lien qu'il est nécessaire de faire circuler car si les hèbergeurs commencent à censurer les courriel émis par leurs clients, surtout quand il en va de la santé publique, cela est très grave.

    Merci au webmestre de laisser passer ce message et lien, bien qu'il soit hors sujet, merci par avance.

  17. Michel Berdagué dit :

    Pour l'anthropologie et comme ce blog est visité, lu, avec les écrits vrais de Jean-Luc et les commentaires permis et avec bonheur modérés ou mis de côté hors sujet ou trop pertinents et "stratégiques" qui pourraient être exploités par nos ennemis de classe au pouvoir ayant ou en passe de gagner leur guerre déclarée, une mine d'une richesse incroyable se trouve dans ces commentaires non publiés. Là un ensemble d'études de non pas seulement une photographie à l'instant T, mais l'expression du réel et de la réalité de ce malaise qu'analysait Freud et à sa suite Lacan en indiquant un avenir que l'on vit actuellement et qui va de plus en plus s'assombrir.
    Alors ? La création du Front de Gauche avec les communistes et les socialistes républicains pour un rassemblement et construire par un tel bouillonnement d'idées de confrontations et amicales ou plutôt fraternelles- en sachant l'existence de ce meurtre qui peut à chaque instant ressurgir - cette création a été décidée, voulue, organisée, désirée, par les militants, dits de "base"ou de hauteur à sommrets variables, communistes et de vrais socialistes jusqu'à créer un nouveau Parti de Gauche. Ce n'est donc pas rien, c'est historique car dans chaque composante les contradictions internes existent et sont tranchées et résolues par les votes démocratiques après exposées des différentes propositions. Cela n'empêche pas leur existence et les prochains Congrès des différents Partis les feront apparaître, rien de plus normal.
    Ce qui est sûr c'est qu'il faut renforcer ces Partis, le P.C.F., le P.G., la G.U. les 3 historiques, pourquoi ? à l'évidence pour l'unité dans le FdG qui correspondent à différentes approches et objectifs, pour un communiste l'objectif n'est pas le socialisme, et il y a assez de livres pour y voir très clair, là.
    Donc un Front de Gauche renforcé répond à l'urgence.

  18. pichenette dit :

    La croissance régulière du nombre de chômeurs dans les pays soumis aux cadeaux empoisonnés européens, c'est le but recherché par les soigneurs saigneurs, ce n'est pas un échec pour eux, ils ne recherchent que la satisfaction des grands groupes financiers déjantés et la soumission du plus grand nombre d'individus, main d'oeuvre d'esclaves, chairs à canons ou autres armes à sortir des remises ou à refabriquer. Nous croyons trop que les décideurs recherchent l'harmonie, pourquoi y-a-t-il tant de conflits atroces pour des bouts de dignité réclamés? Vous avez vu ces images de femmes dans un univers métallique sinistre fabriquer des pièces de kalachni ?
    Important de continuer à travailler, à rassembler autour de grands axes comme "l'écosocialisme", seule issue. Oui l'immigration est un sujet très intéressant, mais qui pourrait s'appeler plutôt, "les déplacements de groupes d'individus", car tous les pays sont touchés, les causes, les conséquences..Un documentaire très "fort" a montré comment un jeune garçon handicapé a été arraché à son hôpital en France grâce au ministre Besson, parce que ses parents avaient choisi de tout abandonner au Kosovo pour qu'il soit soigné. Sa pédiatre l'a retrouvé mourant sur une paillasse, dorloté par les siens impuissants !
    Où est le progrès humain? plus difficile à faire que d'augmenter la vitesse d'un train ou de jouer avec l'instabilité irradiante de la matière! Seule la recherche de l'immortalité fascine tous ces cumulards brisant les espoirs de la vraie jeunesse!
    En tête du billet, la démission argumentée de Michaël Moglia du PS, Pas de Calais. Hier sur France Culture, Françoise Vernay résistante en pleine jeunesse, si digne et pourtant si meurtrie.
    Le Channel va vibrer, Big Ben ne va pas oser sonner, ici Londres, en écho à la Bastille! Un bon brasero..

  19. Citoyen93 dit :

    Bravo et bon courage à cet élu régional qui a pris une lourde décision. Nul doute qu'il va devoir affronter les plus terribles représailles de la machine à broyer les consciences politiques de la rue de Solférino. Se voir repeindre en menteur invétéré ou en poivrot agressif, par feuille de choux interposée, c'est bien le moins qu'il va subir, on en connaît un rayon par ici. Oser critiquer Sa Majesté ! Mais comme l'a dit une fois un autre démissionnaire : c'est l'heure des caractères !

  20. DAVID JV dit :

    @ Denis F
    Merci pour ton lien. En espérant que Jean-Luc Mélenchon s'y rendra afin qu'il évolue sur la question de la vaccination en général et de masse en particulier qui constitue l'un des plus grands mythe du 20ème siècle, lui qui déclarait sur ce sujet "qu'il fallait vacciner d'abord, discuter ensuite". Comme quoi on a tous à évoluer. Jean-Luc, si tu m'entends...
    (@WB : je ne souhaite pas lancer un débat mais interpeller Jean-Luc Mélenchon puisque ses positions sur ce sujets me semblent en décalage "radical" si j'ose dire avec l'écosocialisme défendue par le PG et dont je suis membre et lutter contre le pouvoirs des lobbies puisque c'est précisément de cela qu'il s'agit au delà de la mystification des trouvailles de Pasteur, donc merci de laisser ce commentaire).

  21. dedifun29 dit :

    Un socialiste a le courage de quitter ce parti qui ne connait plus que l'austérité et la rigeur comme maitre mots, il s'agit de Michaël Moglia, conseiller régional du Pas de Calais.
    Bravo pour son courage et sa détermination à dénoncer ce que beaucoup n'osent de peur de perdre leur place.

  22. Je viens d'entendre Michaël Moglia démissionnant du groupe et du parti socialistes. C'est très courageux de sa part. J'espère qu'il adhérera à un des partis du Front de Gauche. Cela dit, il fallait être bien naÏf pour ne pas voir, alors que c'était gros comme une montagne, que l'austérité concoctée à Bruxelles retomberait en pluie fine sur toutes les collectiviés : Régions, départements, groupements de communes, communes. Les ultra libéraux ne font jamais de cadeaux autrement qu'aux rentiers. Pour les autres, c'est la peine maximum et rien ni personne ne doit être épargné. Cela étant, l'erreur est humaine et mieux vaut tard que jamais. Espérons que d'autres suivront et ne constitueront pas un groupuscule dans leur coin.L'union fait la force et le Front de Gauche doit préfigurer un nouveau Front Populaire, seul à même de tenir en échec l'extrême droite. Si nous ne nous unissons pas, la droite extrême et l'extrême droite, elles, le feront soyons en sûrs, lorsque l'aristocratie du fric commencera à paniquer devant le fiasco pour les 99% de ses saignées absurdes.

  23. Bertrand dit :

    Notre Dame des Landes, un projet aberrant parmi d'autre, je viens de découvrir celui du nouveau stade Lyonnais. Encore la folie des grandeurs de quelques personnes qui va impacter sur le bien commun que sont les terres agricoles.

  24. discrète dit :

    Je ne peux m’empêcher de partager ma joie, et de saluer le courage de ce militant socialiste. Cela confirme ce que tu avais dit Jean-Luc le 11 novembre sur France 3, bien vu ! L’énormité des reculs du gouvernement par rapport aux promesses est si évidente, qu’elle ne peut que décevoir les plus sincères. Il est fortement probable que les pressions de la haute finance et du Medef sur le gouvernement qui n’affronte rien, permettront de poursuivre le phénomène amorcé. Il n‘est pas trop tard pour bien faire, il n’est jamais trop tard. En tout cas cette démarche donne de l’espoir.

  25. Nicks dit :

    Je salue également la courage de cet élu Ps qui je l'espère, va faire des émules.

  26. Denise Marsetti dit :

    Cher camarade,
    Juste un peu d’Histoire concernant Devedjian. Pour nous, rien de nouveau sur le fond, mais c’est du concret, surtout à l’intention de Pascale qui peut, éventuellement, l’utiliser comme argument dans sa campagne.
    C’était dans les années 81 et plus... Un ministre communiste avait mis en place des stages d’insertion professionnelle et sociale pour les jeunes les plus en difficultés, qui sortaient de l’école sans diplôme, sans formation… Très vite, la municipalité d’Antony (union de la Gauche, maire communiste) a mis en place une PAIO (permanence d’accueil, d’insertion, d’orientation) pour organiser la formation en alternance. Très vite, la PAIO s’est développée : stages avec un suivi individualisé, tuteurs en entreprise… Bref, nous avons vu des jeunes reprendre espoir et confiance en eux, trouver «une place» dans la société…
    Puis, changement de municipalité. A droite toute. Avec pour maire Devedjian, un avocat bien propre sur lui mais au passé trouble, et certains conseillers municipaux (plus ou moins) ouvertement d’extrême droite. C’est alors qu’a commencé la casse de tous les acquis sociaux de la précédente municipalité. A la hussarde, systématiquement. La PAIO fut vite dans la ligne de mire. Parce que, pour les Devedjian et compagnie, les jeunes qui sortent de l’école sans diplôme et sans formation ne sont que de futurs voyous, délinquants, drogués…, qu’il convient d’abandonner à leur destin tracé d’avance… Une espèce de «réservoir» humain de la misère dans lequel, le moment venu, l’extrême droite pourrait puiser…
    Il y avait alors plus de 400 jeunes inscrits, une équipe d’une dizaine de formateurs, une secrétaire comptable, et une responsable. Mais, les mois passant, Devedjian avait beau être à l’affût, guetter un signe négatif. Pas le moindre argument pour disqualifier la PAIO et justifier sa fermeture : pas de drogue, pas de vols, pas de violences… mais des résultats !
    Alors, avec le courage qui le caractérise, Devedjian a opté pour un travail de sape sournois, hypocrite. Les formateurs ont dû quitter leur poste les uns après les autres, quand il aurait fallu renouveler leur contrat en fonction de l’évolution de la PAIO qui avait, ne l’oublions pas, un caractère expérimental. L’autre objectif de Devedjian était aussi de déquiller la responsable de la PAIO, mais de préférence sans faire de vagues, sans licenciement… Car il se trouve qu’elle avait gagné la confiance des voyous et autres drogués qui fréquentaient ce lieu : il fallait donc l’obliger à démissionner. C’est comme cela qu’elle s’est retrouvée, un beau matin, sans secrétaire. Puis sans machine à écrire... Puis sans téléphone…
    Mais elle n’a pas démissionné ! Alors, prenant toujours son courage à deux mains, Devedjian lui a envoyé une lettre de licenciement. Mais pas n’importe quand : en plein mois d’août, quand elle était absente pour cause de congés annuels…
    Nul doute que ce que je viens d’écrire est encore dans la mémoire de bien des camarades. Comme tu dis, Devedjian est bien « un artisan de l'extrême-droitisation de la droite, » mais qu’en savent, aujourd’hui, certains jeunes et d’autres qui pourraient se laisser berner par la soi-disant «dédiabolisation» de la bête.
    Bien fraternellement,
    Denise Marsetti (ex responsable de la PAIO d’Antony)

  27. Empathie dit :


    L'intervention
    de Jean Luc à Toulouse le 29 11 2012 lors du meeting unitaire "Non à l’austérité en Europe" est disponible sur la toile.

  28. Michel Berdagué dit :

    @Denise Marsetti à 15 h 53
    Ton témoignage représente tout le réel et la réalité de 10 longues années de casse de tout lien que cette cinquième pouvait encore se prévaloir. Or de croire que ce gouvernement actuel d'une manière douce va sursoir à toutes ces dérives mortifères c'est a minima faire l'autruche ou après moi le déluge. La situation est d'une extrême gravité. Avec bonheur dans le camp socialiste des consciences se réveillent mais que c'est long alors que toutes sirènes déployées: ça hurle. Dès septembre nous nous sommes mobilisés, nous le sommes encore, la réponse doit-être adéquate, d'urgence de pousser à un nouveau Grenelle (68) avec les voix de la classe ouvrière pour des droits de décision et de gestion pour les choix stratégiques et industriels de notre pays.

  29. Pierre Pifpoche dit :

    1 000 Merci d'avoir mis en "vedette" de ce blog ce "socialiste qui dit non", président de la commission des finances au Conseil Régional Nord-Pas-de-Calais, et qui assume ses convictions en donnant sa démission du groupe socialiste et du parti socialiste afin de ne pas relayer le virage à droite austéritaire et budgétaire du Parti Socialiste contre les intérêts de la population.
    Voilà une bonne nouvelle qui en appellera d'autres, après la menace de démission du ministre Montebourg de Samedi, retenu par la manche par Hollande. Menaces qu'il ne faut pas non plus prendre comme une simple péripétie mais comme une avancée de nos explications face aux reculs de la mise en oeuvre du plan Gallois et le pilotage du gouvernement et de l'Etat par le Medef.
    Voilà de quoi préparer dans la rue dès à présent les batailles des orientations Municipales et des élections Européennes.
    Salutations fraternelles.
    Pierre (Meudon 92)

  30. Michel Matain dit :

    Si Montebourg, Hamon, Peillon, Lienemann, Emmanuelli et quelques autres autres avaient le courage de suivre ce socialiste et de rejoindre le PG, ou de fonder la dixième ou la onzième composante du FdG, je leur dirai bienvenu, il n'est jamais trop tard.

  31. libre62 dit :

    La nouvelle vidéo en haut de ce billet nous permet d'espérer que certains du PS préfèreront garder leurs convictions et refuser la politique sociale-libérale et l'austérité qu'elle entraîne!
    Bravo à Michaël Moglia d'avoir eu le courage d'annoncer, après 23 ans d'engagement, sa démission du PS... En espérant que d'autres suivront, tout aussi sincères, clairvoyants et fidèles aux valeurs du vrai socialisme: oui, une autre politique est possible!

  32. ermler dit :

    Oui. Coup de chapeau à l'élu socialiste Michaël Moglia ! Il a mis 23 ans à comprendre qu'à l'intérieur du PS, plus rien n'était possible. Jean-Luc, lui, avait mis 30 ans. Moglia est donc un "précoce" ! :)
    Je pense à ce pauvre Montebourg qui mouline comme il peut avec son sabre de bois avant de rentrer dans le rang....Et Hamon, planqué sous la carpette !
    Eh au fait, les amis ! Où sont-ils tous ces "militants PS sincèrement de gauche qu'il faut, paraît-il, distinguer des cadres" ? Qu'attendent-ils pour quitter le pédalo et venir en masse mettre du vent frais dans les voiles du Front de Gauche ? Pour tempérer mon ironie : une amie proche, militante PS, vient de déchirer sa carte. Elle adhérera peut-être au PG, mais elle aurait préféré adhérer directement au Front de Gauche. (Bon, je ne relance pas le débat pour ne pas irriter le WM ou me fâcher avec nos amis "identitaires" qui sont nombreux sur ce blog).
    Question technique d'un "nul" : peut-on installer un correcteur d'orthographe sur ce blog ? Comment faire ? Merci à ceux qui voudront bien me renseigner !

  33. jean ai marre dit :

    En regardant de plus près la décision de Michaël Moglia de quitter le PS on s'aperçoit que les conséquences engendrées par ce choix sont lourdes de suites. Ce départ, c'est la continuation des deux précédentes défections. Celle de Marie-Claude Marchand, qui a rejoint le groupe communiste et Rachida Sahraoui qui elle à versé dans l'UDI.
    Cette décision fait vaciller la majorité PS-EELV qui n'a plus que 56 sièges au Conseil Régional, alors qu'il en faut 57 pour voter le budget.
    Quand je disais que les mouches vont changer d'âne !

  34. pit dit :

    Bravo Monsieur Moglia, un socialiste de gauche (pour paraphraser Jean Luc) qui prend conscience...


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