11déc 12
Xénophobe ?
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Connaissez-vous l'OPIAM ? « L'observatoire de la propagande et des inepties anti-mélenchon » exerce une vigilance précieuse pour répliquer aux mensonges des médiacrates.
Lu dans L’Humanité : « Pour le sensibiliser à leurs difficiles conditions de vie, d'anciens agriculteurs de l'Aisne ont envoyé des lettres accompagnées de miettes de pain à François Hollande. Une plainte a été déposée par l'Elysée pour outrage au président de la République »… On comprend mieux pourquoi François Hollande ne veut pas de l’amnistie des syndicalistes et associatifs. En effet, plusieurs sont et restent poursuivis pour « outrage au chef de l’Etat ». Je me demande si je vais faire acte d’outrage moi aussi, à présent. Car je dénonce l’abandon criminel aux mains de la finance de notre industrie aéronautique. EADS est en train d’être bradée. C’est Arcelor puissance dix comme scandale ! François Hollande chef des armées (mais oui !) ne fait rien, ne dit rien, et même se vante par son premier ministre de laisser faire « la logique d’entreprise » comme disent les gogos du baratin libéral ! Et Montebourg ? Pense-t-il que le redressement est compatible avec cette braderie ?
La paye des grands patrons continue de progresser. La récession va atteindre l’Allemagne. Ayrault donne trente centimes par jour aux RSA. La potion infernale mijote à feu continu. Pendant que je tape ces lignes j’apprends que le socialiste Michaël Moglia va former un groupe distinct au Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais par opposition à la politique d’austérité. Pendant ce temps dans la Meuse les socialistes se préparent à s’abstenir face au budget UMP du département. A l’Assemblée nationale, tous les socialistes, sans exception, ont voté le plan Gallois. Deux Verts sur seize se sont abstenus. Ce n’est pas un jour de fête !
La vague bleue marine fait pschitt !
Marine Le Pen et le Front national viennent de subir une série de revers. A Hénin-Beaumont et à Béziers. Mais aussi dans les Hauts-de-Seine et dans le Val-de-Marne. Bref : partout ! Il nous faut examiner en détail ces échecs. Et nous devons constater combien les médias sont beaucoup moins bruyants pour noter ces revers qu'ils ne l'avaient été depuis quinze jours pour souligner la prétendue dynamique du Front national. C’est une indication supplémentaire de la dérive lepéniste du traitement médiatique qu’il faut analyser comme une composante désormais confirmée du moment politique. « Libération » et « Le Monde » se sont encore distingués aux avant-postes de ce prosélytisme médiatique de plus en plus grossier.
Depuis le déclenchement de la crise à l'UMP, les médiacrates ont répété sur tous les tons que la situation allait profiter "mécaniquement" au FN. En consacrant sa une à la crise de l'UMP, « Marianne » titrait : « Et le vrai gagnant est Marine Le Pen ». « Les Echos » écrivaient eux-aussi que « le FN est ce mois-ci le seul parti dont l’image s’améliore ». Et ils prédisaient que « mécaniquement, l'abstention à droite profitera au Front national ». Mais la palme du lepénisme médiatique revient à « Libération ». Voyez ce que ce journal expert en manipulations expliquait de manière péremptoire vendredi à propos de l'élection partielle de Béziers. On y apprenait que « l'on retrouve au coude-à-coude le FN qui frétille, l'UMP qui déprime et le PS qui doute ». Experts en pronostic de PMU, le journal notait une « seule certitude : sur fond de crise à l'UMP et de déception d'une partie des électeurs après six mois de gouvernement de gauche, l'extrême-droite est en embuscade pour obtenir un troisième siège à l'Assemblée. » Et cet article faisait suite à d'autres, et en particulier à une enquête en forme de publi-reportage sur la campagne de la candidate FN à Béziers. Publiée le 22 novembre, cette "enquête" titrait de manière tout aussi péremptoire : « Béziers, le FN fait son beurre sur le dos de l'UMP ». Les résultats de l'élection de Béziers montrent à quel point « Libération » a une fois de plus manipulé la réalité. Le FN a été éliminé du second tour alors qu'il avait réussi à s'y maintenir en juin. Il stagne en pourcentage et perd 30 % de ses voix du mois de juin. Tandis que l'UMP gagne près de 10 points et se trouve 20 points devant le FN. Le plus grave dans cette affaire n'est pas tant que les médias se soient trompés. On est désormais habitués. Le plus grave c'est qu'ils ont accompagné et relayé la stratégie de communication de Marine Le Pen. C'est en effet elle qui annonçait que la candidate FN à Béziers allait « arriver devant le candidat de l'UMP ».
Du coup, à Béziers, il y avait même des « envoyés spéciaux » pour assister à la « percée annoncée » du Front national. De nombreux « coups de projecteurs » complaisant avaient été donnés au fil des jours ! Dans ces élections partielles c’était le sujet susceptible de créer de l’excitation entre les temps de cerveaux disponibles pour la publicité. Le résultat est à l’inverse des annonces ! S’indigner ? Pourquoi faire. Est-ce que nous ne sommes pas bien informés sur qui sont nos informateurs ? Une nouvelle fois ils se sont déshonorés. La percée de Le Pen n’était qu’un spasme de ce rêve de petit bourgeois médiatique émoustillé par la beauté du mal. Dans la réalité, à Béziers le Front national a perdu un terrain considérable. Non seulement il n’a pas percé, il est même arrivé derrière le député socialiste. Et celui-ci a été écrabouillé par la droite pourtant elle-même divisée. La percée ? Un naufrage ! Les envoyés spéciaux avaient l’air si visiblement déçus ! Quelle rigolade ! En revanche, dans les Hauts-de-Seine et dans le Val-de-Marne il n’y avait pas d’envoyés spéciaux. Pourtant là encore, depuis le début de la campagne, dans les rares articles et reportages qui se firent, il n’était question que de la percée ou non du Front National, « arbitre du match », comme le disait finement « Le Parisien ». Bonjour les connaisseurs de leur terrain ! Dans les deux cas, il n’y a eu aucune vague bleue marine. Même pas une vaguelette ! Au mieux un maintien laborieux. Ils s’étaient donné du mal pourtant ! Face à Pascale Le Néouannic, dans les Hauts-de-Seine, le Front national avait même fait du zèle dans les provocations. Des violences avaient eu lieu. Et les Lepénistes, sous l’œil complaisant de la droite et du PS en avaient accusé le Front de Gauche. Le grand jeu ! Résultat ? La « vague bleue marine » n’a pas fait cinq pour cent, loin derrière Pascale Le Néouannic et notre Front de Gauche ! Mais dans les deux cas, les campagnes épuisantes de nos candidats Front de Gauche ont été souverainement ignorées au profit de publi-reportage sur « la bête qui monte, qui monte… » Une obsession telle qu’il était encore également très difficile de connaître nos résultats après le dépouillement. Pourtant nos deux candidats ont progressé en pourcentage. D’un point. On aurait voulu beaucoup mieux, c’est certain. Surtout après tant d’effort.
Mais qui progresse, à part nous ? Surtout en terre de droite ! En tous cas certainement pas la majorité gouvernementale. Car les candidats cette fois-ci étaient des candidats communs PS–Verts. Ce qui est rarement souligné. Le recul ne s’estime donc pas par rapport au score du seul candidat PS en juin ! Mais pas rapport aux scores cumulés des candidats Vert et socialiste. C’est alors un recul tout à fait considérable ! Cet effondrement donne un effet d’optique : on a l’impression d’une « victoire écrasante » de la droite. En réalité, celle-ci ramasse poussivement la mise faute de combattant côté PS-Vert. D’autant que les trois circonscriptions en cause dimanche 9 novembre sont traditionnellement orientées à droite. Celle de Béziers n’était à gauche que depuis juin dernier.
Certes, il ne faut pas extrapoler ces trois résultats à la volée. Trois circonscriptions de droite, une élection partielle, une couverture médiatique absurde, ne permettent pas de dégager des tendances valables pour tout le pays. Mais les faits avérés ont une leçon. Face à la droite, le tandem PS-EELV ne contient aucune dynamique. Même pas un vote légitimiste de soutien. Six mois après l’arrivée au pouvoir de Hollande, au contraire, la base sociale qui a chassé Nicolas Sarkozy est profondément démotivée. Tout cela se combine à une abstention abyssale dans un paysage de dislocation des partis dits « de gouvernement ». Le processus de volatilisation du champ politique se poursuit. Nous ne parvenons pas encore à incarner politiquement l’alternative vers laquelle se tournent les désemparés. Il ne faut pas croire que ce soit faute de s’y être employés. J’ai vu la campagne des Hauts-de-Seine ! J’atteste que rien n’a été laissé de côté alors même qu’on aurait pu se désoler d’avance dans une telle circonscription de droite. J’ai participé à un meeting de quatre cent personnes, ce qui ne s’était jamais vu à Bourg-la-Reine, ville à droite depuis la révolution de 1789 ! Si nous ne parvenons pas encore à accrocher c’est qu’il n’y aura jamais de raccourci pour nous. Il faut s’accrocher et reprendre l’ouvrage sans jamais céder le pas. Nos difficultés ne doivent pas être le prétexte à l’une de ces auto-flagellations démoralisantes qui sont si souvent le réflexe de notre gauche. Il nous faut bien mesurer le chemin à parcourir. Et le commencer ! Pour cela nous avons le recours des moyens qui ont fait leurs preuves et le devoir de laisser de côté ceux qui n’ont rien donné. Le candidat PCF de Béziers a rejeté publiquement le Front de Gauche. Il est le seul à avoir reculé.
L'affaire de Béziers n'est pas isolée. En matière de lepénisme médiatique, « Libération » fait de la multi-récidive. J'ai déjà signalé le publi-reportage nauséabond publié par ce journal sur le FN à Hénin-Beaumont où Jean-Marie Le Pen était présenté comme « le grand père qu'on aimerait avoir ». Le sensationnalisme se doublait ici d'une solide haine de classe pour les habitants du Pas-de-Calais, tous assignés au lepénisme alors que justement ils sont nombreux à y résister. « Libération » a été suivi quelques jours plus tard par « Le Monde ». Le grand quotidien du centre droit libéral a en effet publié le 7 décembre un véritable publi-reportage sur le FN à Hénin-Beaumont. Tous les arguments du FN y sont en effet complaisamment relayés. Tout est fait pour présenter le FN comme étant « le seul présent sur le terrain ». Et de citer la présence de Marine Le Pen sur le marché d'Hénin-Beaumont et d’Oignies depuis la rentrée. Pour bien sûr passer sous silence, ma propre présence sur les marchés de la circonscription comme le 6 septembre à Libercourt ou le 7 novembre à Evin-Malmaison. Sur ces deux marchés, personne n'y a vu de militants FN depuis la rentrée. Sans parler des autres marchés du bassin minier où personne n'a jamais vu non plus un militant FN depuis les élections. Mais par contre les militants du Front de Gauche y sont présents, comme à Courrières, à Carvin ou à Courcelles-lès-Lens. Tout cela en supposant que la présence sur le terrain puisse se résumer aux marchés. Mais « Le Monde » ne le dira pas, lui qui suit le FN à la trace. C’est-à-dire ni dans les syndicats, ni dans les associations, ou sont par dizaines les militants du Front de Gauche. Ou alors ? Et comment ? Secret des sources, pas vrai les héros ? Pas difficile à percer. Notre présence sur le terrain nous permet de savoir comment tout ça s’organise.
Comment peut-on, à ce point, passer professionnellement à côté de la réalité ? La direction du « Monde » est totalement partie en vrille sur le sujet. Elle fait tout son possible, depuis des mois, pour fabriquer une « actualité » au Front national. Souvenons-nous du ridicule des pages entières du mois de septembre, puis en octobre, à propos de la menace du FN aux municipales ! Habile contre-feu de propagande au moment où nous menions l’agitation contre le traité européen. Puis tous ces gens de peu se préparèrent à une élection partielle à Hénin-Beaumont. Tout s’est passé comme s’ils voulaient coûte que coûte en tirer une victoire Le Pen. Il est frappant de voir qu’alors, c’est contre moi que ce concentrèrent les commentaires ricanant du lepénisme médiatique au « Monde » et à « Libération ». Les petites mains envoyées sur le terrain ramènent ensuite ce que les chefs veulent entendre et lire. C’est d’ailleurs ce qui se ramasse le plus facilement. Le Front national fournit ce qu’on lui demande. Des anciens PC ou PS passés au Front national ? Des chauves passés à droite, des myopes qui étaient autrefois ouvriers, des boîteux que madame Le Pen a guéri par un toucher de main ? Le Front national fourni à la demande. Car c’est de cette façon que se font les « enquêtes de terrain ». L’enquête va du bistrot du FN à la permanence du parti et vice versa. Puis le face à face avec des clowns qui portent l’habit voulu. Personne ne vérifie rien, tout est cru sur parole. Sur le plan intellectuel ça ne vaut guère mieux, depuis des mois. La lepénisation des esprits est d’abord une névrose circulaire du milieu médiatique. Mais elle fonctionne aussi comme une stratégie politique de rideau de fumé bien pratique !
Le bruit médiatique dissimule la réalité du programme du FN. « Le Monde » a titré sur « l'offensive laïque de Marine Le Pen » la semaine où le Traité budgétaire européen était présenté en conseil des ministres. Un vrai chiffon rouge destiné à capter l’attention pendant que les messieurs dames s’agitaient dans les couloirs pour faire rentrer dans leur boîte les députés mal pensants prêts à voter contre le traité. « A peine quatre ou cinq selon des proches du premier ministre » avait servilement rapporté les divertisseurs professionnels. La laïcité ! Pensez donc. Voilà un sujet ! Surtout que pour ces drôles d’observateurs est considéré comme acte de laïcité toute prise à partie des musulmans. Là où ils devraient au contraire expliquer avec soin et précaution à quel point c’est là un honteux abus de langage, « Le Monde » jette de l’huile sur le feu avec méthode. Mais la réalité finira toujours par démentir des numéros d’enfumages aussi grossiers. Commencent alors de nouvelles manipulations pour cacher ce qu’on a refusé de voir. Ainsi la dernière « percée laïque » de Marine Le Pen n’a pas retenu l’attention de ses supporters au « Monde » et « Libération ». Elle est pourtant ostensiblement affirmée dans la Charte du « rassemblement bleu-marine », présentée le 4 décembre. En s'affirmant "laïque", la Charte en donne la définition. Elle affirme que « la République reconnaît le rôle du christianisme en général et du catholicisme en particulier dans l’histoire de France et la construction de la civilisation française. » Pour éclairer utilement cette affirmation, un compte rendu honnête aurait pu rappeler que l'article 2 de la loi de 1905 dispose, notamment, que « la République ne reconnaît aucun culte ». Exactement le contraire de ce que dit la Charte de Marine Le Pen.
Les mêmes enthousiastes qui « aimeraient avoir Le Pen pour grand-père » répètent aussi en boucle que le Front national est devenu « social ». Il concurrencerait, sur sa gauche, notre programme. Une belle contribution à la propagande lepéniste dont tout l’effort vise à nous disputer le terrain de la représentativité dans ce domaine. Pour cela il lui faut passer sous silence la convergence affichée qui existe entre le FN et les partisans de l'austérité. Début octobre dans le débat à l'Assemblée sur le Traité européen, Marion Maréchal-Le Pen affirmait ainsi, à l'unisson de l'UMP et du PS : « Il existe une véritable nécessité d’arrêter la folie du déficit. Je suis d’accord avec vous, il faut arrêter de subir le poids écrasant des intérêts de la dette. C’est ma génération qui paiera les errances et les folies des gouvernements successifs ». Ce n’est pourtant pas si nouveau ! Le programme de Marine Le Pen prévoyait un plan d'austérité pire encore que celui que Hollande et Ayrault appliquent. Comme eux, Marine Le Pen veut « réduire le déficit à zéro ». Mais elle propose d'aller encore plus loin et plus vite en voulant rembourser de manière anticipée la moitié du stock de dette d'ici 2025. Ce stock étant de 1 700 milliards, Marine Le Pen veut rembourser aux banques 850 milliards en 13 ans. Soit 65 milliards d'euros par an. Qui s'ajouteraient aux coupes déjà nécessaires pour réduire le déficit annuel à zéro. Le plan caché de Le Pen pour les finances publiques représenteraient donc plusieurs fois le plan d'austérité Hollande – Ayrault. Ne le dites pas au « Monde » et à « Libération » : ils en rêvent !
Les bradeurs d'EADS préparent un Florange puissance dix
La finance s'attaque à EADS. L’entreprise qui fabrique Airbus et dans laquelle se trouve l’essentiel de l’industrie aéronavale militaire de notre pays. Cette attaque prend la forme d'un changement de "gouvernance" acté mercredi 5 décembre. Pourquoi est-ce que je reste seul parmi les responsables politiques à m’exprimer contre ce qui est un crime majeur contre notre industrie, nos intérêts nationaux, et notre souveraineté. Cet accord est un pillage et un gaspillage. C’est Florange et Gandrange multiplié par cent !
Le silence qui entoure cet accord est un signe des grosses masses d’argent qui embaument l’atmosphère et anesthésient maints grands esprits ! Cet accord est soutenu par le gouvernement Ayrault puisque l'Etat est actionnaire d'EADS. Le président de la République est directement impliqué. Quelqu’un peut l’en informer ?
Voyons d'abord, le gaspillage. Cet accord comprend une opération de rachat par EADS de ses propres actions. EADS va consacrer 3,3 milliards d'euros pour racheter 15% de ses actions actuelles. Pour quelle utilité sociale ? C'est autant d'argent qui n'est pas réinjecté dans la recherche, l'investissement, ou le progrès social pour les salariés. Cette somme est énorme : elle représente environ un tiers de la trésorerie du groupe. Cet argent part directement dans la poche des actionnaires privés actuels. Au premier rang de ceux-ci on trouve l'oligarque parasite Arnaud Lagardère. Il est le fils de Jean-Luc Lagardère. Arnaud Lagardère se moque éperdument de l'industrie. Tout ce qui l'intéresse, c'est son portefeuille. C'est lui le grand gagnant du rachat d'actions. Pour quitter le navire, Lagardère va vendre les 7,44% du capital d'EADS qu'il détient. L'entreprise va lui en racheter les trois quarts, c'est-à-dire 5,5% du capital. Dans l'opération, Arnaud Lagardère empochera à lui seul 1,2 milliards d'euros au titre du rachat d'actions ! Voilà pour le pillage !
La cause de tout ça est la décision de plusieurs actionnaires privés de sortir du capital EADS. Parmi ceux-ci on trouve donc le Français Lagardère mais aussi les Allemands Daimler et Dedalus, un consortium d'entreprises allemandes. Les parts de Dedalus et de Daimler seront rachetés par la banque publique allemande KfW, déjà actionnaire symbolique d'EADS. On savoure comment les arguments contre la présence de la puissance publique deviennent moins dérangeant quand cela convient au gouvernement allemand ! Pour les parts de Lagardère, c'est EADS qui payera l'essentiel comme on l'a vu. Le reste sera vendu au plus offrants sur les marchés. Le départ d'actionnaires privés importants et le rachat d'actions ont un effet cumulatif. Cet effet, c'est un recul de la stratégie industrielle au profit de la logique financière. Jusqu'à présent, tout ce petit monde de parasites participait à un pacte d'actionnaires aux côtés de l'Etat français et de l'Etat espagnol. Au total, cet attelage baroque possédait 45% du capital d'EADS dont près de 15% pour le seul Etat français. Dit autrement, jusqu'à présent 55% du capital d'EADS était librement achetable sur les marchés financiers. C'était déjà beaucoup. Mais les 45% restants permettaient de bloquer certaines décisions stratégiques. Et au sein de ces 45%, l'Etat français conservait un rôle central.
Avec le nouvel "accord de gouvernance", 72% du capital sera désormais « flottant », c’est-à-dire abandonné au vent des marchés financiers. C'est 17% de plus qu'actuellement. Avec le rachat d'actions, la part de l'Etat français recule automatiquement de 14,87% à 12% du capital. L'Etat espagnol voit lui sa part réduite de 5,44% à 4%. Les 12% de capital public restant reviennent aux autorités allemandes, grâce à leur rachat des parts de Daimler et du consortium Dedalus. Au final, même en cumulant les trois, les Etats ne pourront plus bloquer de décision. EADS est mis aux pas de la financiarisation de l'économie. Le directeur de la stratégie d'EADS ne s'en est d'ailleurs pas caché. Marwan Lahoud s'est ainsi félicité : « Nous avons un processus de décision normal, pas de véto et un flottant de plus de 70% ». Par normal, il faut comprendre dans la logique financière du capitalisme actuel. La bourse de Paris ne s'y est pas trompée puisque le titre EADS a bondi de 8% au lendemain de l'annonce de "l'accord de gouvernance !"
Le poids des Etats, dont celui de la France, sera réduit dans EADS. Voilà ce qui vient de se décider avec l'accord du gouvernement Ayrault et donc du président Hollande. C'est toute la politique industrielle d'aéronautique et de défense qui est ainsi compromise. C'est aussi un recul dangereux de la souveraineté et de l'indépendance nationale. L'humiliation pour notre pays risque de ne pas s'arrêter là. C'est une mauvaise habitude en ce qui concerne EADS. Déjà, en 1999, Lionel Jospin et Dominique Strauss-Kahn avait conclu un accord honteux avec le groupe Lagardère. J'en ai déjà parlé sur ce blog quand les financiers ont mis Airbus en difficulté en 2007.
Ce compromis pourri consistait en un pacte d'actionnaires entre l'Etat et Lagardère. Les deux participations étaient gérées par une société commune, Sogepa. DSK avait ainsi abandonné à une entreprise privée le soin de représenter l'Etat. Et c'est Lagardère qui représentait le tout au sein du conseil d'administration EADS. Depuis, Arnaud Lagardère est même devenu président de ce conseil d'administration. Un comble pour quelqu'un qui se désintéresse de l'industrie au point de manquer l'assemblée générale du groupe le 31 mai dernier à Amsterdam.
Le départ de Lagardère du capital d'EADS met fin à ce pacte. Il change donc la donne aussi pour la représentation de la France au sein du conseil d'administration. Le départ de Lagardère du capital d'EADS devrait être effectif en juin 2013. D'ici là, Arnaud Lagardère préparerait un ultime pied de nez à la France. Le Financial Times a en effet indiqué qu'il pourrait démissionner du conseil d'administration dès le mois de mars. Et pour le remplacer, Lagardère pousserait… Jean-Claude Trichet ! Ce serait une véritable provocation. Trichet a déjà gravement menacé EADS du temps où il dirigeait la Banque centrale européenne. En défendant coûte que coûte un euro fort, il a menacé la compétitivité d'Airbus. Sa nomination au conseil d'administration d'EADS serait un coup de poignard contre l'industrie.
Qu'en pense le ministre de l'économie Pierre Moscovici ? Et le premier ministre Jean-Marc Ayrault ? Et le président de la République François Hollande ? Apparemment rien puisqu'ils se taisent. Selon l'adage, qui ne dit mot consent. Mon hypothèse est que ces gens, atlantistes jusqu’à l’os, ne se soucient de rien et surtout pas d’indépendance nationale. Leur repère est la pérennité de l’Otan. Le reste ne les intéresse pas. Ils ont tort ! Le scandale finira par éclater. Et alors il leur sera demandé des comptes.
A Londres avec Assange et les nôtres
Je dois avouer que j’ai aimé Londres. Je ne sais pas dire pourquoi. Mais j’ai aimé. Il paraît que c’est une ville pour les riches et donc cela expliquerait qu’elle soit si coquette, finalement. Naturellement Paris est incomparablement plus suave de toutes les façons imaginables selon mon goût. Mais j’ai trouvé que Londres pulsait, voyez-vous ?
Par exemple, j’ai adoré croiser une femme aux cheveux et maquillage bleu dans le métro et je suis plutôt impressionné par la propreté des lieux moi qui ai connu cette ville absolument répugnante dans les années soixante-dix. Le comité du Parti de Gauche de la capitale anglaise est une petite merveille, vraiment plutôt jeune. Il y a une quinzaine d’inscrits. Dorénavant il y a aussi une liste de plus de cent contacts sympathisants. Les militants du coin ont le profil type de nos amis à Paris. Ils n’ont peur de rien, sont très audacieux et ont le culte du travail militant bien fait. J’ai été accueilli et accompagné sur le mode de l’horloge Comtoise : paisible et implacable de précision. Je pense qu’on devrait bien recruter dans ce coin. De toute façon il y a trois cent mille français dans le secteur. Londres est aussi une grande ville française. On y connaît donc le Front de Gauche et je ne peux pas dire que je sois anonyme, ici non plus. Car en plus des français, il y a beaucoup d’anglais plus ou moins jeunes qui suivent la politique de l’autre gauche en France. J’ai donc fait plus d’une photo souvenir avec des jeunes gens du cru. Tant mieux ! A la prochaine révolution chez nous, nous aurons de bons relais sur place pour tenir les soutiens en éveil. Et aussi pour harceler la City et ses complots. Pas comme pendant la grande révolution où rien ne fut entrepris pour garder le contact et la sympathie des réseaux progressistes qui étaient pourtant très ardents dans la période précédente. Certes, Thomas Paine fut élu dans le Pas-de-Calais. Mais ça ne nous excuse pas pour le reste. Je m’égare. Trêve de digressions.
A peine arrivé me voilà en route pour un restaurant français juste en face de l’ambassade de l’Equateur où j’avais mon premier rendez-vous. Là on fit le point. Je découvre les mines de mes camarades qui m’enchantent par leur allant et humour « So british » ! J’ai toujours aimé l’ambiance des militants, mais elle prend une chaleur humaine particulière à l’étranger avec ceux que je perçois comme des avant-postes. Puis on se met en route. Il est convenu que notre escorte locale attende dehors. Helen Duclos, Christophe Ventura et moi, improvisons à la mode de notre compatriote Napoléon : « On avance et puis on voit » ! Tranquilles. Les anglais qui font le siège de l’ambassade travaillent à la bonne franquette mais de main ferme. Comme l’ambassade proprement dite est à l’intérieur d'un tout petit immeuble, ils occupent jusqu’au hall. Ils étaient bien informés de notre arrivée car on ne demanda aucun papier. C’est pourtant la coutume m’a-t-on dit. Puis on m’a prévenu que je pouvais refuser de présenter mes papiers. Mais je n’avais pourtant pas l’intention de le faire. Je ne m’imaginais pas refuser en Angleterre ce à quoi je suis obligé en France. A quoi bon une mauvaise manière et un incident avec le Royaume-Uni et sa maréchaussée. Je vois bien que les Anglais ont renoncé à l’idée d’aller chercher à l’intérieur Julian Assange et à toutes ces sortes de sottises violentes qui les eussent déshonorés. Sans compter que cela aurait commencé un cycle dangereux pour toutes les ambassades dans tous les pays du monde. Et qu’est-ce que je fais là ? D’abord un geste de soutien aux Equatoriens qui prennent sur leur dos la force d’un choc de première ampleur sans que bien des donneurs de leçon sur les droits de l’homme et la liberté de la presse bla bla bla ne s’émeuvent beaucoup. Les Equatoriens sont sur une « position raisonnable ». Ils ne font pas de la surenchère en cherchant le bras de fer verbal. Mais ils sont bien seuls ! On est frappé en effet par exemple du silence de « grand journaux » comme « Le Monde » qui ont pourtant fait du commerce de papier avec la publication des télégrammes de WikiLeaks et qui, depuis sont inscrits aux abonnés absents sur le sujet. La protection des sources dans ce genre d’organe de presse ! Tu parles ! Cela se résume à présenter de manière anonyme des citations de « proches », purement et simplement inventées le plus souvent, comme me l’a avoué une personnalité de la rédaction, pour jeter de l’huile sur le feu dans les familles politique et faire du « buzz ». Mais dans le cas d’Assange, il est possible aussi que l’oncle Sam leur ait soufflé dans le nez et les petits garçons ont miaulé de regret.
En tous cas Julian Assange doit savoir à quoi s’en tenir à leur sujet. Je ne crois pas qu’il ait été naïf quand il leur a donné ces télégrammes. Il sait bien qu’il n’y a rien à en attendre. Par exemple, il sait bien que ces amis d’hier ne feront pas d’enquête sur l’affaire du présumé « viol » qui a servi de déclencheur à toute cette affaire. Sur le sujet, les glorieux médias français se contentent de rappeler en boucle ce qui lui est imputé sans en dire davantage. On ne leur demande pourtant pas de donner un avis, ni même de mener une enquête du type de celle qu’a publié un journaliste australien et que l’on a pu regarder sur la cinq il y a quinze jours. On sait bien que ça demanderait du travail de la documentation et du sérieux. Oublions ! On leur demanderait cependant volontiers d’indiquer que Julian Assange n’est encore inculpé de rien. Qu’il a quitté la Suède après avoir demandé l’autorisation du procureur. Qu’il est prêt à aller répondre à toutes les questions de la justice suédoise quand elle le voudra. Mais qu’il demande un engagement de l’Etat suédois : qu'une fois en Suède il ne soit pas livré aux nord-Américains. Il a raison d’être méfiant, Julian Assange ! Parce que la Suède a déjà permis aux nord-Américains d’enlever un Egyptien et de le remettre aux autorités de ce pays qui l’ont torturé de belle manière ! Et comme l’Etat suédois refuse de dire un mot sur le sujet ce n’est vraiment pas rassurant ! Ça semble signé. De plus, les Etats-Unis pratiquent la torture et en particulier sur le numéro deux de WikiLeaks qu’ils ont capturé et gardé au secret de longs mois. Ceux qui doutent et qui croient aux belles histoires sur les héros des droits de l’homme nord-Américains devraient se demander pourquoi le centre de torture nord-Américain de Guantanamo est toujours en service. En tous cas Assange a toute les raisons de se méfier. Ce qui n’enlève rien à l’insupportable de la situation. Elle pourrait pourtant se débloquer en un instant si la Suède donnait la garantie de non extradition vers les USA. Elle ne le fait pas. Cela prouve que son problème ce n’est pas le présumé « viol » dont un procureur voudrait parler à Julian Assange. D’ailleurs ce procureur n’avait-il pas d’abord classé sans suite le dossier dans un pays pourtant particulièrement vigilant sur ce type d’affaire ? En fait tout se passe comme si le but de la Suède était juste d’avoir un prétexte pour attirer Assange dans un guet-apens. La Suède a toute la responsabilité de la situation.
Comment va-t-il ? On a lu dans les médias qu’il était gravement malade. Non. Ce n’est pas le cas. Julian Assange va aussi bien qu’on peut aller dans ce genre de situation. Il sait qu’il est prisonnier, en quelque sorte, mais il dit qu’il ne se plaint pas en pensant au sort de ses amis aux mains des sadiques nord-Américains. Toutefois je scrutais son visage si pâle. Je crois qu’il est de peau pâle naturellement. Ces cheveux sont blancs ou bien blonds, extraordinairement blonds. Même s’il est très paisible dans son expression et ses mouvements, il a un visage chargé d’empathie. Il pourrait être méditerranéen. Il nous dit que dans son esprit c’est toujours l’été, car la dernière fois qu’il a vu le dehors c’était l’été. Je m’aperçus que la pièce où nous nous trouvions ne comportait aucune ouverture sur le jour. Je le regardais intensément. Peut-être trop. Je ne voulais pas être indélicat. Mais comment manifester une solidarité humaine, sans les mots et sans mélodrame ? Ensuite je le regarde parce que je n’arrive pas à faire la part entre l’homme singulier qui est devant moi et l’énormité du défi qu’il a lancé par les actes qu’il a posé. Je crois que les USA ne le lâcheront jamais. Il a besoin qu’on l’aide à ne pas se faire oublier. L’oubli est l’antichambre de l’impunité pour ceux qui veulent en finir avec lui. Ma visite sur place c’était un geste dans ce sens. Devant la porte depuis des mois tous les jours des gens font le relais pour lui faire savoir qu’ils sont là. Il le sait. Il dit que cela le réconforte énormément. Mais cela ne suffira pas. La seule vraie protection qu’il pourra avoir, c’est du peuple qu’il faut qu’il l’ait. Il devrait être candidat aux élections législatives en Australie. A ce moment-là plus personne n’osera le toucher, je crois. Et s’il est élu, sa confrontation avec l’Empire prendrait un autre sens. Je pense que les Australiens sont capables d’accepter l’épreuve en votant pour lui.
@praxagora
Qui répond à Alain Tétard. C'est vrai que je me suis posée les mêmes questions sur l'action de nos camarades du livre, je ne sais pas si c'est le lieu, mais si tu as des liens pour comprendre pourquoi il semblerait ne rien se passer syndicalement, je suis preneuse. Au webmestre (merci pour votre travail et aucun souci si mon mail est supprimé) de voir s'il peut y avoir une suite...
Citoyennement
[Edit webmestre : Ce genre d'interrogation n'est pas hors-sujet et peut intéresser tout le monde dès l'instant où il ne s'ensuit pas un débat stérile sur le syndicalisme en général, comme c'est hélas souvent le cas...]
la 1ère partie du billet au sujet des partielles me laisse dubitatif. Le front de gauche ne progresse pas (ou à la marge et dans des étiages très bas), il n'y a donc aucune dynamique. Plutôt que de taper sur le FN (je persiste à penser que c'est pas nos idées que nous progresserons et pas par la dénonciation des autres), il me semblerait plus intéressant d'analyser le pourquoi de cette absence de dynamique alors que la mobilisation militante à l'air plutôt positive. Les candidats du PS ne s'écroulent pas, en tout cas pas plus que n'importe quel candidat de la majorité du moment et la droite est forte. Nous avons tout à gagner de sortir des réflexes convenus des analyses politiciennes des résultats d'élection qui donnent à voir la caricature de l'action politique et qui contribuent à éloigner le peuple de la politique.
Enfin, il me semble que nous perdons une énergie considérable à taper sur les médias (il y en a qui font ça très bien, cf le doc "les nouveaux chiens de garde". La presse de la gauche libérale ne nous est pas favorable? Ce n'est pas une nouveauté, elle ne l'a jamais été. Après, je regarde toutes les interventions de Jean-Luc Mélenchon dans les médias audio visuels: le ton a changé (il est vrai qu'il n'y a plus d'enjeu électoral à court terme), je ne ressens plus la condescendance de la plupart des journalistes et le temps est laissé à l'argumentation. Je crois que ceci est dû à la pertinence des analyses du front de gauche, de ses prévisions quant aux résultats des politiques d'austérité: c'est notre positionnement politique qui nous donne de la crédibilité, pas la victimisation de je ne sais quel complot de la presse. Le comportement de la presse est par bien des égards critiquable: être dans l'excès permanent à son égard interdit un vrai travail de critique.
Je n’achète plus Libé, Le Monde, Le Nouvel Obs, Marianne. Il reste encore Le Monde Diplo, Politis, Le Canard, entre autres. Et bien sur s'abonner a Médiapart est la moindre des choses. Avec l'Huma bien sûr !
Allez un député socialiste emploi nos mots, il veut taxer les exilés fiscaux, comme la proposé Jean Luc pendant la campagne. Il se fait un peu mousser en s'octroyant l'idée et la proposition. Il est vrai que pas un journaliste en face n'est capable de le lui dire.
Comme Jacques Bounoume et mon amie Jeanine, je suis scandalisée par l'outrecuidance de notre premier ministre faisant part de ses "largesses" à venir, car pour l'instant les quelques centimes restent dans la poche des banquiers qui se prennent pour des kangourous. Comment réagir devant la détresse de tous ces pauvres gens trainant leur misère et leur désespoir, nuit et jour dans les rues par ces temps de froid intense ?
Tous les parvenus qui filent en douce vers telle ou telle destination paradisiaque fiscalement devraient être noyés dans un bénitier pour leur apprendre ce qu'est la fraternité !
Et voilà pour les étrennes 6 nouvelles chaînes télé à se mettre sous la dent et si vous mirez les budgets c'est de l'ordre de 16 millions en 2013 et 70 en 2018 du prévsionnel. Il faut dire que c'est une création de BFM, les autres celles de Arnault LVMH et de Pinaut PPR c'est du 30 à 35 millions. Si le copain Belge de l'Obélix n'a pas tout mis au chaud dans le paradis Belge, ah y a aussi Amaury le Parisien, Aujourd'hui, ASO... lui c'est 35 patates.
Bon du beau linge tous patriotes à nous offrir en plus des miettes du sport et de la fiction à ne plus en savoir quoi faire ni surtout penser pour cacher toutes les richesses de notre pauvreté. Pour nous endormir et croire au Père Noël. Bonne nuit les petits.
A quand une Télé du FdG avec disons une souscription de 7 euros et si nous sommes 5 millions ça fait le compte pour démarrer une œuvre de salut Public. Gageons que le Livre CGT, les Filpac moderne qui n'ont pas arrêté de taper des grèves avec occupations des locaux seront partie prenante.
Un ex-CGT du Livre au journal Le Monde.
Calculette, il faut changer de pseudonyme.
Pour arriver à 10% d'augmentation en 5 ans, il faut 1,9% d'augmentation par an. Je suppose qu'on parle d'une augmentation en glissement. Donc, l'évolution sera (je laisse de côté les centimes) :
417 euros la première année, 425 l'année suivante, 433 l'année suivante, 441 l'année suivante, 450 l'année suivante, 458 la cinquième année d'augmentation.
On tourne autours de 8 euros d'augmentation chaque année. J'ose espérer que c'est en plus de l'inflation ! Sinon, c'est en réalité une perte de niveau de vie (je parle en tenant compte de l'inflation réellement subie par les ménages, pas de l'indice artificiel construit par l'Insee sur d'hypothétiques ménages qui intégreraient leur baisse de niveau de vie en changeant de mode de consommation afin de garder un niveau de vie "comparable"...)
Quoiqu'il en soit, et quel que soit le mode de calcul, ça ne fera jamais un caddie de supermarché (150 € quand il est plein) pas même au bout de 5 ans.
Sur une base de 417 euros par mois, une augmentation de 8 euros chaque année représente 26 centimes de plus par jour (8/30) après l'augmentation.
Bonjour à tous, comme vous tous, tous ces rebondissements de plus en plus écoeurants m'exaspèrent.., mais le comble est atteint aujourd'hui ! un groupe de "travail " nommé par FH, propose de "libéralliser" le SMIC ! Je ne sais si vous avez vu la vidéo de Paul Jorion, en Mars de cet année, qui expliquait les projets de Bruxelles et du Medef.. et bien, nous y sommes !
A côté, ce qui nous a été servi depuis Mai n'était qu'une mise en bouche !
Je rejoins Denise : c'est quand le prochain rendez-vous à la Bastille....
Je ne sais plus dans quelle intervention de Mr Mélenchon c'était mais peut-on m'expliquer pourquoi il ne faut pas proposer de motion de censure contre ce gouvernement de "gauche"? Elle serait rejetée à coup sur mais au moins, on briserait enfin les chaînes avec le PS et serions enfin libres à gauche. Car il faudrait le justifier à l'Assemblée (diffusé en plus) et cela ferait un coup médiatique. Mais peut-être y a t il d'excellentes raisons de ne pas le faire: les ménager tout de même pour les prochaines élections? Ne pas recevoir les voix du centre de l'ump et du FN contre l'alliance PS/verts? Ménager la base socialiste susceptible de rejoindre le fdg (et qui ne franchit toujours pas le pas)?
Vraiment, qu'on m'explique car je suis nul en stratégie politique et qu'on ne me dise que rien n'est fait car ils sont à gauche!
Quant à l'analyse des résultats, je suis sceptique. Je vois une grosse abstention donc un désintérêt, mais le PS et l'UMP restent à des niveaux élevés (et ce malgré la politique du gouvernement et les problèmes de l'UMP.) Et pas grand monde n'est finalement venu vers nous. Le point positif restant la "défaite" du FN.
Mais on continue pas de problème car il n'y a que notre combat comme solution au problème.
Sinon, je vous invite à aller sur le site de l'association colibris où nous pouvons lire un sondage très intéressant qui montre qu'une grande majorité aspire à une société basée sur l'écologie, le social où l'économie n'est qu'un outil et plus une fin, en fait, une société évoquée en grande partie durant la journée sur l'éco-socialisme (enfin je pense).
la 1ère partie du billet au sujet des partielles me laisse dubitatif. Le front de gauche ne progresse pas (ou à la marge et dans des étiages très bas), il n'y a donc aucune dynamique. Plutôt que de taper sur le FN (je persiste à penser que c'est pas nos idées que nous progresserons et pas par la dénonciation des autres), il me semblerait plus intéressant d'analyser le pourquoi de cette absence de dynamique alors que la mobilisation militante à l'air plutôt positive.
Je partage ce point de vue. Si tous ceux qui avaient voté FdG aux précédentes élections avaient à nouveau voté dimanche dernier, on pourrait être contents. Ce n'est pas le cas, et on ne saurait comparer une élection à laquelle se présentaient une quinzaine de candidats avec les partielles, où ils étaient moins nombreux.
L'exemple du NPA montre qu'on ne se définit pas contre (pour le FdG, le FN, à qui on assure une pub bien inutile) mais uniquement pour, en martelant sans cesse un autre projet de société, en mettant davantage l'accent sur les propositions économiques et sociales. C'est ce qu'attendent les gens aujourd'hui : des perspectives d'avenir.
Et, je viens de le lire, le projet de nationalisation de Florange était viable, et ne coûtait que 500 millions, moins que les miettes concédées aux pauvres.
Sans vouloir polémiquer sur ce blog que j'apprécie trop pour en faire un mauvais forum, j'ose quand même redire mon étonnement de voir les ouvriers des médias, ne pas nous donner un coup de mains quand des idées du FdG et de Jean-Luc Mélenchon sont ignorées ou au pire dénaturées pour faire du mal volontairement ! et naïvement en proposant une métaphore, je me dis que si le mitron ne fait pas cuire le pain je me demande bien ce que la boulangère pourra nous proposer ? et j'arrête ici cette polémique ! ma vision est peut être mauvaise !
Pour @58sebidf je suppose que la raison de notre non dépôt de motion de censure (si elle est possible ?) est la même que celle de l'élection présidentielle qui avait pour premier objectif, celui de virer Sarko, donc notre raison de ne pas taper sur le gouvernement en place aujourd'hui, est d'éviter de favoriser la droite ! comme lui j'ai mal au ventre de supporter ceci mais malheureusement il sera encore long le temps, avant que le FdG puisse se présenter seul et d'avoir une chance de l'emporter ! la démocratie est une politique difficile à soutenir car il faut qu'une majorité se dessine seule pour qu'elle puisse prétendre représenter l'ensemble ! et avant de se grouper il faut en premier lieu éviter de s'éclater davantage, alors continuons à diffuser nos idées partout ou nous le pouvons, et assurément un jour nous pourrons la faire notre sixième République ! on ne lâche rien camarades et amis
On ne peut pas dire que Depardieu soit l'arbitre des élégances, mais l'arrogance d'Ayrault à son égard me laisse pantois! que n'a t-il pas réservé ses sarcasmes et son agressivité pour aller mordre les mollets de Mittal ? Alors que tout lui ouvrait un boulevard pour faire un symbole, très faible risque juridique, improbable opposition de la commission Européenne, bas cout de reprise (la moitié de son prétendu milliard selon les experts), très large soutien politique et populaire, il a préféré le déshonneur, la capitulation totale, la reddition sans combat, le mensonge au peuple, bien sur rebaptisés de qualificatifs prestigieux: "décision courageuse", "réalisme économique", "politique de l'efficacité" etc. Ce courage n'est que celui du bourreau, ce réalisme n'est que du défaitisme, cette efficacité n'est que celle des collabos. Et maintenant les sarcasmes en plus ! Décidément ce gouvernement est encore pire que le précédent.
Lisant ce blog, 2 questions centrales s'imposent à moi.
A. Quel est aujourd’hui l’ennemi principal, c’est-à-dire quelle est la politique du capital : Le libéralisme imposé par l’UE, le FMI, la BCE, prôné le MEDEF, relayé fidèlement par les partis de la pensée unique (les UMP, UDI, Modem, le PS tel qu’il gouverne), ou le Front National ? Je penche pour le libéralisme comme danger principal. Le FN a un programme coûteux pour le profit, un programme qui ne devient intéressant que si le Capital craint de perdre le pouvoir, alors la perte de profit immédiat est évidemment compensée par la capacité du Front à diviser les couches populaires, à les détourner de la cible (le capital). Alors on se retrouverait dans le cas de figure des années trente : “Plutôt Hitler que le Front Populaire”. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. A ce propos, remarquons que l’extrême droitisation de la droite se fait sur l’immigration, les questions sociétales et la sécurité mais pas sur l’économie où la droite reste libérale, pro UE, donc très clairement à l’opposé du FN.
B. Le gouvernement étant, parce qu’il ne croit pas à autre chose ou parce qu’il ne se croit pas en mesure de résister à” la Finance”, en charge de la mise en œuvre de la politique libérale, doit-on, quand on est “de gauche”, le mettre dans la cible, au risque de ne pas être compris de tous ceux qui ont encore quelqu’espoir ou qui craignent par dessus tout le retour de la droite ou l’arrivée de l’extrême droite, ou doit-on continuer dans le mythe de “la gauche” au sein de laquelle il y aurait un débat entre ceux qui font trop de concession (le gouvernement) et ceux qui proposent la rupture, avec le risque pour la vraie gauche de masquer ainsi la possibilité d’une réelle alternative (libéralisme ou éco socialisme) ?
Dans la problématique posée par ces deux questions, on rappelle quelquefois que les communistes avaient, jusqu’au milieu des années trente, avec la ligne dite “classe contre classe”, traité les socio-démocrates en ennemis, ce qui aurait (thèse majoritaire chez les historiens) favorisé la montée de l’extrême droite. Sans discuter de la réalité des conséquences de cette ligne antérieure à celle des Fronts Populaires, je note que nous ne sommes pas dans la même situation. Dans les années trente, le mouvement ouvrier était si fort que le capital s’était résolu à soutenir l’extrême droite. Aujourd’hui la situation est bien différente, même si les choses pourraient changer avec une forte montée du mouvement...
"Plutôt que de taper sur le FN", faut-il suivre les prescriptions du Monde et de Libération ? Je lis attentivement les billets de Jean-Luc Mélenchon, et je ne l'ai jamais vu "taper sur le FN" sinon pour rendre des coups (parce qu'il faudrait prendre les coups sans riposter ? vous pensez que c'est ainsi qu'on fait de la politique ?).
Mais peut-être ai-je tort de lire attentivement les billets de Jean-Luc Mélenchon. Après tout, il suffit d'allumer son téléviseur en rentrant chez soi, et de l'éteindre avant de se coucher, pour savoir que Jean-Luc Mélenchon est agressif, qu'il passe son temps à taper sur le FN mais que la progression de celui-ci se poursuit cependant, de percée en percée.
Je viens de voir la vidéo " Xénophobe ? " en tête de ce billet et de lire la cinglante réponse du Parti de Gauche aux propos inadmissibles et insultants d'un écrivaillon de Dassault- journal. Il n'est pas anodin, de plus, de relever que lorsque quelqu'un insulte une autre pesrsonne, qui plus est absente et ne pouvant se défendre, dans une émission de télé, le journaliste responsable de l'émission le laisse dire et ne le rappelle pas à l'ordre. C'est un scandale dans le scandale. J'invite pascal (@ 52-13h25) à méditer cet exemple. Je maintiens pour ce qui me concerne, que le rôle des médias dans le triomphe momentané de l'ultra libéralisme le plus sauvage n'est pas un problème parmi d'autres, mais LE problème de toutes les démocraties actuelles. Jamais le système ne se serait mis en place si les médias n'avaient seriné le même dogme pendant plus de 30 ans, 24heures sur 24, sans aucune contradiction sérieuse. Il suffit de voir à qui appartiennent les médias pour comprendre que le pluralisme médiatique a fait place à une véritable dictature médiatique. Le fait que l'audio visuel public singe ces pratiques est un autre scandale. Il ne s'agit pas de dénoncer un complot, mais de voir en face une réalité qu'il est ridicule de nier. Ce n'est pas en jouant les autruches que nous ferons avancer les choses. J'observe en passant que le PSL (parti sociétal libéral) qui aime tant les questions de société qui ne coûtent rien et qui amuse le bon peuple, n'a absolument rien changé à ces pratiques dans l'audio visuel public. Toujours les mêmes têtes, les mêmes ultra réacs, les mêmes perroquets du dogme. Toujours aucun pluralisme au plan des choix économiques possibles. Le changement il est où camarade Hollande ? Calvi est-il indépassble et a t-il à vie le monopole du culte de TINA ? A t-il acheté sa charge comme sous l'Ancien Régime ?
Ce n'est pas un hasard si l'Argentine, qui se bat héroïquement contre l'Internationale des accumulateurs de fric, a préparé une Loi pour le pluralisme médiatique, ce qui lui vaut la haine et la hargne de la dite organisation internationale pour qui la possession des médias est le fer de lance de sa stratégie. S'il s'agissait juste d'un complot, elle ne se démènerait pas ainsi pour rester maître de cette arme de destruction massive de la liberté d'opinion et d'expression.
Jean-Luc Mélenchon écrit " Ce stock étant de 1 700 milliards, Marine Le Pen veut rembourser aux banques 850 milliards en 13 ans"
Pourquoi "les banques" ?
Les banques (françaises et étrangères) ne détiennent guère plus de 30% de la dette la grosse partie étant détenue par les fonds de pension (des retraités) et des assurances vie (beaucoup de petits épargnants)
Pour les deux ou trois intervenants sur les ouvriers du livre, je suis estomaqué des réflexions. Avez-vous milité syndicalement dans votre taule ? Etes-vous restés quarante ans sans aucune promotion du fait de votre activité syndicale ? Que savez-vous du milieu du livre ? Aristocratie ouvrière, la CGT controle l'embauche etc. C'était dans l'ancien temps, la préhistoire. Une grève ne se décrète pas, elle est là, tu fait avec. Ne culpabilisez pas les camarades qui défendent leur peau, défendez la votre ! Au besoin, si vous ne l'avez déjà fait, syndiquez vous et prenez des responsabilités, vous ne verrez plus les choses comme avant.
Dans la lignée de la chronique de M.Mélenchon, il est bon de lire complémentairement l'article de Jean-Marie Harribey sur le premier semestre du quinquennat Hollande : "Bilan : premier semestre désastreux mais cohérent".
[Edit webmestre : Je ne trouve pas votre commentaire sur le blog de Harribey où vous expliquez que "dans la lignée de son article", "il est bon" de lire "complémentairement" le billet de Jean-Luc Mélenchon ! Cela ne marche que dans un sens ?]
Bravo encore pour tes blogs que nous attendons chaque semaine avec impatience. Pour le prochain un petit mot sur la victoire des salariés de MREA.
Il est toujours intéressant de rappeler que Monsieur Lakshmi Mittal est au Conseil d'Administration d'EADS...
@poncet
"il suffit d'allumer son téléviseur.. pour savoir que Jean-Luc Mélenchon est agressif"
Ce n'est pas dans ce sens que plusieurs commentaires posent la même question (bien sur que nous lisons et écoutons JL attentivement). Il s'agirait d'oublier le FN pour utiliser au mieux les temps de paroles pour expliquer nos positions qui sont fédératrices et enthousiasmantes pour beaucoup. Notre différence est magnifiquement soulignée dès que JL prône la régularisation immédiate des étrangers prêts à se joindre à notre république. Laisser les chiens se battre entre eux et miser sur notre pouvoir de séduction/conviction.
@benjamin le 11 décembre 2012 à 23h42
"Est ce que quelqu'un a un lien vers les vidéos des autres intervention de Jean-Luc Mélenchon a Londres? r"
J'ai un lien vers une vidéo de courte durée.
Ensuite un lien vers une émission radio où "la venue de Jean-Luc Mélenchon à UCL le jeudi 6 décembre 2012" est traitée.
Bonsoir Amis, Je reviens vers vous ce soir pour féliciter chaleureusement Jean-Luc de l'excellente prestation qu'il vient de faire en duplex de Florange sur Itélé. En quelques phrases il a tout dit, embrassé tous les problèmes et scandé les solutions sans oublier NDDL cernée par les brigades d'Ayrautl/Valls, EADS, etc.. Une véritable performance très vivifiante et saluée par de nombreux twitters ! A revoir si possible ! Ah on a bien envie de rêver à notre alternative à gauche !
@ 61 Alain Tétart 60150 73 ans dit le 12 décembre 2012 à 15h56
"Sans vouloir polémiquer sur ce blog…"
Il n'y a pas polémique à dénoncer l'inactivité des syndicats du livre que ce soit le Filpac-CGT ou la SGLCE-CGT, ils n'interviendront pas ! Pourquoi me direz-vous ? Parce qu'ils sont noyautés pas le PS et le PCF ! Tout simplement.
Il y en a marre de fermer sa gueule sous prétexte qu'il ne faut pas froisser les susceptibilités des partenaires du Front de Gauche. Le PS bouffe à la table des capitalistes, le PCF bouffe à la table du PS, il a besoin de ses élus locaux pour survivre sinon il crève. C'est vrai ou c'est pas vrai ?
Les Bouygues, Bolloré, Dassault, Rotschild, Lagardère, Arnault et consorts rigolent comme des fous, ils se marrent tant qu'ils se pissent dessus, ils sont dépourvus de honte et d'humanité ces gens là, le comprendrez vous un jour ou l'autre ?
Qui peut encore croire ou espérer que la presse nationale ou régionale fasse honnêtement son travail, il n'y a plus de presse, il n'y a que des organes de propagande de la ploutocratie et du capital financier. Les quelques journaux ayant encore un soupçon de professionnalisme sont désespérément confidentiels, ils n'ont aucun impact sur le public dit prolétaire et laborieux, ils sont l'apanage de quelques dizaines de milliers de bobo's qui les lisent tous, eux par miracle ont le temps, un Fakir qui traîne sur une table basse du Marais, ça pose, ça fait in...
Il n'existe plus de service public de la télévision française, personne ne pourra me citer une seule émission d'information digne de ce nom sur la multitude de chaînes émettant, et comme cela ne suffit pas encore le sieur Bolloré va nous en remettre une couche dans l'abrutissement de masse avec 6 nouvelles chaînes en début d'année.
Comment faut-il expliquer que nous devons créer notre propre organe de propagande (journal), n'ayons pas peur des mots, si nous voulons être lu, connu et compris, et qu'on me foute la paix avec le web, il faut un journal dans les kiosques et par abonnement, nous les militant(e)s pouvons le financer au même titre qu'un siège social (euh pardon... je veux dire d'un local de parti), on se contrefout qu'il soit rentable et même qu'il soit en équilibre, ce doit être notre outil de propagande au même titre que les meeting qui coûtent des fortunes, il faut sortir de la clandestinité où il voudraient nous maintenir, si nous nous aidons pas, personne ne le fera pour...
L'annonce RSA a certainement pour but de continuer à entretenir l'illusion, pour que les gens pensent que le gouvernement fait ce qu'il peut malgré la situation désastreuse des finances publiques. Ce qui aurait pour conséquence de discréditer ceux qui le critiquent sytématiquement et de les faire passer pour des extrémistes. Malheureusement il est bien possible que ça marche. C'est certainement une des raisons pour lesquelles les citoyens ne peuvent pas renoncer au vote utile, jusqu'à preuve évidente du contraire. Jusqu'à maintenant les analyses des militants de gauche ne constituent pas des preuves pour une majorité de la population, elles semblent juste alimenter des polémiques. Il faut trouver la faille, le détail qui frappe afin que l'idée reçue puisse marcher aussi dans le sens de la vérité et pas seulement dans le sens du travestissement de celle ci.
D'autre part j'aimerais bien comprendre comment un candidat aux législatives peut aller contre la stratégie d'unité de son parti concernant le front de la gauche ? On pourrait croire que cette stratégie est une façade et qu'elle n'est activée que si elle peut être utile, en tous cas c'est ce que la population va probablement penser. Il n'y a pas que les militants de base qui ne doivent rien lâcher, les responsables aussi. J'aimerais donc bien savoir aussi comment ils s'expriment à ce sujet. Faudrait-il comprendre que si on n'est pas galvanisé par l'attitude exemplaire d'un dirigeant, on peut orienter les conviction dans le sens de compromis plus ou moins favorables?
Bonjour,
cette théorie comme quoi le FN allait tout casser suite aux problemes internes à l'UMP me semble être juste une invention de quelques journalistes voulant continuant à surfer le plus possible sur le "sensationnel" provoqué par cette querelle copé Fillon. Parce que à bien y réfléchir le FN est un parti qui existe veritablement dans les urnes qu'au moment des présidentielles.
Quant à savoir si les querelles UMP peuvent profiter au FN pour les prochaines élections présidentielles c'est bien trop tôt pour le savoir. D'ici là de nombreuses choses vont se passer...
Une nouvelle théorie possible pour les journalistes en manque de sensation: Fort de son experience, Copé pourrait prendre Matignon de force, se bariquader et ne plus vouloir en sortir avant de nouvelles élections en 2020.
En attendant, il est vrai que le front de gauche doit continuer sereinement à travailler, à grandir... courage donc.
Ayrault doit avoir des actions chez Carambar après le SMIC le RSA
Jean-Luc écrit :
Qu'en pense le ministre de l'économie Pierre Moscovici ? Et le premier ministre Jean-Marc Ayrault ? Et le président de la République François Hollande ?
A priori ils n'ont pas l'air perturbé par la situation alarmante. Après avoir boudé la fête de l'Huma, après avoir ignoré la venue de Alexis Tsipras et déclaré à la Grèce qu'il fallait voter pour la droite, après avoir envoyé dix fayots du PS lécher les pompes du MEDEF (pour être poli) et après toutes les horreurs qu'ils ont promis pour le futur, ils vont se remplir la panse chez leurs amis naturels.
Ce n'est plus un outrage, c'est carrément de la provocation envers l'électorat qui espérait le changement imprimé sur les affiches propagandistes de la campagne présidentielle (sauf nous, n'est-ce pas Artisan ?).
Bon appétit à tous malgré tout (si vous avez encore de quoi manger).
@ Jean Jolly
Je vois mon camarade que tu as de saines lectures et de bonnes informations (rire), merci en tous cas pour ce lien qui s'il ne décile pas les yeux clos des socialistes sûr d'eux et fiers de se faire mettre, nous confirme dans l'ignominie de l'individu en question.
Oui il y a encore quelques boites de caviar, quelques bons fois gras du Périgord au frais, et ma foi ce soir ce sera saumon fumé sauvage blinis et crème fraîche pour patienter jusqu'aux fêtes.
Je viens de prendre connaissance de la vidéo. Mais c'est hallucinant ! Je suis dans une colère ! On voit partout ce journaliste et depuis quelques temps, je ne regarde plus Calvi, LCP, chaines où il sévit tout le temps (avec d'autres d'ailleurs, on y entend toujours les memes). Et personne ne réagit dans cette émission. Que cela finit par être grave. Il faut continuer, ne pas se décourager en parlant autour de soi, en transmettant des articles et pleins d'autres choses que nous savons faire, nous, avec respect et humanité, bref, avec intelligence. Ce blog est toujours très enrichissant.
Blog toujours passionnant. Heureuse que Julian Assange soit en bonne santé et que Outre-Manche nous ayons de jeunes adeptes.
Au risque de me répéter, je suis persuadée que la télé "fait la politique". Il faut voir les inepties qu'on entend dans la rue. Nos efforts méritoires sur le terrain, nos actions originales ont un impact, certes, mais si mince en regard de ce qui est asséné tous les jours dans la lucarne. Comment s'y prendre ? Comment casser le silence et le mensonge ? Tous les jours je cherche des solutions, des idées. En plus, on est pas riche et nous sommes un parti de pauvres essentiellement !
Autre point : je suis convaincue que nous devons nous démarquer clairement de ces sociaux-démocrates et cesser de faire du pied à sa pseudo aile gauche qui est tellement dépourvue de courage, de cohérence et d'honnêteté intellectuelle. Nous n'avons rien à faire avec ses politiciens. A moins de tout sacrifier pour gagner des élections ? Dans ce cas, je n'en serai plus.
Il ne suffit de déclarer, bille en tête que Jean-Luc Mélenchon soit xénophobe ; C'est un peu court jeune homme. Je nous trouve bien gentils. Pourquoi ne pas mettre au défi cet individu de le démontrer publiquement ? Car y en a marre de se faire taper dessus sans jamais en faire un "petit scandale". Le Front de Gauche devrait montrer les dents dès qu'un mensonge, une insulte est proférée parce que là on ne risque pas d'être pris au sérieux concernant la défense de la République si nous ne sommes pas capables de nous défendre. Voilà mon sentiment. Il ne faut rien laisser passer !
Bonsoir à tous.
@ denis f
Je pense effectivement qu'il y a urgence à faire connaitre les propositions du Front de gauche à travers un journal. On a compris qu il n'y a rien à attendre de nos médias si ce n'est du silence ou de la mauvaise foi. Perso je n'ai aucune idée du cout de la chose. Je suis certain qu'il y a en notre sein des gens capables d'imaginer un journal que je verrais bien quotidien, léger (en feuilles) mais il doit être attirant, c'est l'évidence, susciter l'envie par un maximun de citoyens. Bref je ne dis pas grand chose de neuf surement, mais je tenais à vous dire que de toutes façons il faut avancer.
Amités
[Edit webmestre : Hors-sujet récurrent. Denis F va vous expliquer que lui peut créer ce journal, qu'il n'en coutera pas grand chose, et vous répondrez que... Non. Vous ne répondrez rien. Cette conversation a déjà eu lieu cinquante fois sur ce blog ! Elle n'aura pas lieu une fois de plus, parce que ce n'est pas le lieu.]
Je reviens encore sur Florange, décidément la pilule ne passe pas. Ayrault se targue d'avoir sauvé 160 emplois, bon, c'est bien, encore que le mot sauvé reste à discuter. Mais ce qu'on attend de ce gouvernement ce n'est pas qu'il sauve 160 emplois, c'est qu'il ait une politique industrielle, qu'il nous dise quelles en sont les orientations, comment il va la financer, par quelles lois il va protéger ces secteurs, comment il va négocier à Bruxelles pour imposer ces lois, jusqu'où il est capable d'aller, en termes de ruptures, pour imposer son plan et obtenir le consentement de l'Europe, quels peuvent être nos alliés ayant communauté d'intérêts plutôt que de s'aligner bêtement sur les intérêts exclusifs des Allemands. Bref ce gouvernement est inepte, capitulard, sans projet et sans fierté. il croit que l'art de ménager la chèvre et le chou va lui tenir lieu de gouvernance. Il n'aime pas la France qu'il dénigre et déshonore. [...]
Mr Mélenchon,
Face à cette insulte de ce pseudo-journaliste du Figaro et devant la passivité complice des autres protagonistes de cette farce d'émission "sérieuse", j'espère que vous allez l'attaquer en justice pour propos injurieux ! Il est temps que ces bouffons médiacrates comprennent que l'on ne peut plus accepter ce genre de propos alors que dans le même temps, on caresse dans le sens du poil la représentante de l'extrème-droite française. C'est le monde à l'envers et cela suffit !
La CGT appelle a manifester demain dans toute la France a propos des négociations en cours avec le Medef sur la "securisation de l'emploi" et sur les retraites. Plus d'infos ici.
A Denise Marsetti (50)
Très bonne idée! A quand une re-prise de la Bastille ? Le 18 mars 2013 ? Bon on va dire le 17 pour que ce soit un an après mais un dimanche histoire de se re-dynamiser et de retrouver tous les sourires de ce jour là !
Merci d'avoir éclairé ce nouveau "compromis pourri" et pacte d'actionnaires que sont les dernières manoeuvres chez EADS.
Je sentais, mais n'avais pas compris le détail, que c'était grave, je crois que nous devons tous nous y intéresser fortement. Un pan complet de l'indépendance nationale, de la valeur de notre science, de notre recherche, de notre industrie, des connaissances techniques et ouvrières des travailleurs va disparaître si nous ne résistons pas, sans parler des emplois.
Il faut mettre le paquet là dessus à mon avis, ce n'est pas que des jeux de bourse, mais nous allons voir partir ailleurs le fin du fin des compétences de notre peuple. Des régions entières vont dépérir si on ne prend garde à ce qui est en cause.
Dans planification écologique, il y a planification, n'oublions pas ce mot. L'industrie aéronautique c'est central, la science physique, le développement énergétique s'ils doivent être soumis à la règle de l'optimisation de la préservation des ressources naturelles doivent être défendus et développées.
J'approuve que vous disiez :"C'est toute la politique industrielle d'aéronautique et de défense qui est ainsi compromise. C'est aussi un recul dangereux de la souveraineté et de l'indépendance nationale.", j'aimerais bien que des perspectives de luttes pour contrecarrer cette entreprise soient aussi indiquées prenant en compte une "planification" non bureaucratique.
Les questions financières et boursières ramènent toujours aux questions de production et de développement, je suis tout à fait en accord lorsque vous présentez cette histoire, en revanche je suis bien plus sceptique sur vos perspectives "non productivistes" du raout "éco-socialiste" de dimanche dernier, je vois en ces deux discours une contradiction, et pour une fois je ne crois pas possible de "tenir ensemble les deux bouts de la chaîne". Difficile à exposer en quelques lignes mais je dois dire que cela me pose réellement problème. J'ai l'impression d'une "dérive" écologique en contradiction avec vos autres dénonciations, j'ai du mal à suivre...
Monsieur Mélenchon,
Je suis un lecteur de longue date de votre blog et une seule chose me choque: votre discrétion à propos du conflit israélo-palestinien. Ayant été impliqué pendant la campagne et ayant discuté avec beaucoup de monde, je peux vous assurer que vous avez perdu des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers de voix parce que vous n'étiez pas assez virulents contre ce qui se passait au Proche-Orient. Auprès de beaucoup de mes proches, le fait que vous n'évoquiez pas les massacres de Gaza ces dernières semaines est très mal passé, massacres qui sont autrement importants que le mariage homosexuel par exemple, réforme qui passera de toute façon.
J'en profite aussi pour vous signaler que la phrase que vous avez attribué à Ahmadinejad ("détruire Israël à coups de bombe atomique") est fausse, elle résulte d'une "erreur" de traduction par les médias israéliens. Par de si simples détails se perdent des cascades d'adhésions.
Je ne doute pas de votre bonne foi, aussi je vous souhaite bonne chance dans votre combat contre la caste politique au pouvoir et l'oligarchie financière
@Michel E.(18h39)
Quel est l'intérêt de ce lien proposé (émission)? Environ à la moitié de l'enregistrement proposé: deux sbires déblatèrent Jean-Luc Mélenchon, sur radio sciences po, à qui mieux mieux, avec le ramassis de clichés habituels: comparaison des extrêmes, "Jean-Luc Mélenchon ne pense pas un mot de ce qu'il dit dans ses discours", etc. tout en louant ses qualités de communicant? Le tout sans argumentations, sans exemples précis. Est-ce pour nous faire constater le niveau consternant de médiocrité, de cette émission de Radio sciences po?
Jean Luc à Florange sur I télé
http://www.itele.fr/emissions/chronique/linvite-du-18-22
pour numéro 43:
Oui, merci, j'ai appris à compter tout de même, 30 centimes d'euros, ca fait bien 2% d'augmentation, nous sommes d'accord, mais personne n'a dit que l'augmentation allait être de 2% par an, Ayrault à annoncé 10% au minimum en 5 ans.
Reprenons, le parti socialiste a créé le RMI (qui devint plus tard RSA) pour les plus démunis qui n'avaient pas de ressources, à la hauteur de la moitié du Smic, la droite au pouvoir en a changé le nom et l'a baissé de 17%. ZAurault veut le faire revenir à la moitié du smic, Soit 10%, qui est annoncé et 7% espéré (sic)[...]
Donc résumer le plan social de Ayrault, qui comprends l'acséssion à plus de 600 000 nouveaux bénéficiaire du rsa, pour un public sans revenu entre 18 et 25 ans qui n'avaient rien, un retour à la moitié du smic pour le RSA en 5 ans, et tout le reste sur une simple phrase "Ayrault augmente le rsa de 30 centimes par jour" ne reflete pas du tout la réalité de la chose, mais en plus est faux.
L'augmentation, qui n'est qu'un point du plan social est à peu prés un repas par jour pour un bénéficiaire du RSA. (et oui, c'est dans ses ordres là)
Pas de quoi se rouler par terre, sur ce point là nous serons d'accord, mais c'est du concret, vous comprenez, et la bonne nouvelle, c'est que 100 000 personnes sans revenus de 18 à 25 vont avoir un rsa, aussi, et cà c'est une bonne mesure de gauche.
Jean Louis Charpal à raison: "L'urgence actuelle c'est que des millions de gens aient trois repas par jour, se soignent et se logent correctement." Et la gauche (nous et le PS) serà là avec eux et contre le front national qui essaiera de récupérer leur misère.
Sans humour, il me semble aux élections partielles dernières, c'est plutôt la gauche qui a fait pschitt ! Il devient évident qu'elle perd très rapidement tout crédit d'autant plus que personne ne peut ignorer l'existence d'alliances au sein des collectivités entre les partis de gauche étant précisé qu'il convient de souligner que le PS s'est converti depuis longtemps à la doctrine libérale. et ne peut donc être considéré à gauche.
Cette étiquette est donnée par ses partenaires en raison des alliances existantes. Nous avons contribué en appelant à voter pour François Hollande à tromper les électeurs sur la réalité véritable du Parti Socialiste et principalement dans l'adhésion de celui-ci à la doctrine économique libérale que développe régulièrement le ministre des finances sans oublier le Président.
Le tsunami qui emporte le PS nous emportera également en 2014 si nous clarifions pas immédiatement notre position au sein des collectivités cogérées avec les "socialistes".
Sur la question de Florange, personne ne peut oublier que la gauche des années 80 avait déjà contribué à cautionner la liquidation de la sidérurgie lorraine à l'époque des Usinor,, Sacilor et Sollac. sur directive européenne (directive du commissaire européen Etienne DAVIGnON).
Alors être surpris aujourd'hui. Les électeurs sont loin d'avoir aucune mémoire politique.
Ces électeurs dont certains auront regardé l'émission politique de ce soir sur D8 sur les pratiques d'élus ainsi du Député-Président du Conseil Général de l'Ardèche, ainsi du Sénateur-Président du Conseil Général des B du Rhône, élus au sein de collectivités où la majorité est composée avec des représentants du Front de Gauche.
Avec cette réalité, être surpris du pschitt de la gauche?
Très cordialement
Ils sont plutot bien les deux journalistes d'i-tele, Léa Salamé et Marc Fauvelle, correcte.
PS: sinon oui, la tambouille local et les menottes que se passent certains, il va falloir faire sauter tout ca, de grès ou de force, ca a assez duré.
Sinon on va se le remanger dans les dents a la moindre occasion et tout aura été fait pour rien.
Ça bouge à la gauche de la gauche. Hier les composantes principales de la Gauche de la Gauche se sont réunis pour débattre sur le thème "Compétitivité, Emploi, Redressement Industriel : Quelles Alternatives ?". Suite à cette rencontre, Public Sénat a organisé, hier soir dans son journal de 22h00, un reportage puis un débat intitulé "PS, Verts, Front de Gauche, La majorité se fissure" (6 min après le début du journal).
@PONTUS à 1h46
C'est une interprétation très personnelle mais fausse !
D'abord je veux vous faire remarquer que les circonscriptions en question, sont depuis longtemps tenues par la droite. Ce sont donc des circonscriptions à priori difficiles pour le Front de Gauche. Dire que le Front de Gauche à fait pschitt est une extrapolation bien hasardeuse ou manipulatrice en raisonnant sur ces seules circonscriptions. D'autre part ce sont des élections partielles et l'on sait que dans ce genre de vote on enregistre malheureusement de nombreuses abstentions (aucune campagne nationale, des médias qui ne parlent que de l'UMP et le PS etc.....).
La réalité des deux résultats de la région parisienne c'est que la coalition PS-EELV perd beaucoup en pourcentage par rapport à juin. Le Front de Gauche gagne, ce n'est pas miraculeux mais dans le contexte que j'ai évoqué c'est encourageant. Le résultat de Béziers par contre nous montre une perte en pourcentage, cela doit interpelé le Front de gauche à tous les niveaux, la désunion est souvent synonyme d'échec.
Nous n'avons pas appelé à voter Hollande, nous avons choisi en Sarkozy et Hollande, sans grande illusion. L'avantage que l'on peut y trouver c'est que le PS dévoile jour après jour sa vraie nature libérale assumée. Là ou je suis d'accord avec vous c'est que nous avons besoin de marquer plus nettement notre différence avec le PS, par exemple en préparant des programmes municipaux et régionaux autonomes et conquérants qui puissent être une base de rassemblement du peuple de gauche par le refus des petits seigneurs locaux de toutes tendances qui bafouent en permanence la démocratie et méprisent les citoyens.
c'est à nous tous de prendre les choses en main et de travailler à la dynamique !
Jean-Luc, vous parlez des médias, mais je pense qu'il faudrait aussi se pencher sur la suprématie de la justice. En effet, la justice est aussi un pilier fort contre la démocratie. Qui sont ces juges qui défendent des intérêts plutôt favorables aux puissants (politiques ou financiers). Il me semble qui serait nécessaire d'enquêter sur les conflits d'influences ou d'intérêt. Car pour défendre des causes injustes, on met toujours en avant la "vérité" tranchée de la suprématie de la "justice". Nous savons qu'il n'en est rien mais un documentaire bien poussé pourrait mettre en évidence ce que l'on perçoit en tant que simple citoyen. Merci à vous de tout ce qu'on peut apprendre. Bonne continuation.
Concernant la politique de désindustrialisation, deux nouvelles explosives, le mot n'est pas trop fort, ce matin. Une dépêche AFP (6h43) nous apprend que les syndicats ont découvert une note d'Arcelor-Mittal indiquant que le site mosellan est l'un des plus rentables du groupe ArcelorMittal dans le nord de l'Europe, si l'on compare les coûts de production de l'acier produit à Florange, Gand, Dunkerque, Liège et Brême. Embarras de la direction ! D'autre part, l'Humanité nous informe que la nationalisation du site sidérurgique de Florange était viable économiquement et juridiquement, selon une note de Bercy au gouvernement révélée par le Canard Enchaîné. L'abandon de cette option par le gouvernement Ayrault est donc le fruit d'une volonté politique délibérée. Comme dirait Attali, il faut prendre le monde comme il est ! Appliquer ce principe c'est du libéralisme (le fameux laisser faire, laisser passer). En rajouter, comme dans le cas de Mittal, c'est de l'ultra libéralisme. Attali nous rassure, il est "toujours" de gauche. Hollande et Ayrault aussi ?
Y.Thréard tout le monde le connait, c'est le monsieur incontournable des médias français. Siège permanent le matin sur LCP, ne laisse même pas parler ses contradicteurs ou bien les en empêche, remplacé par J.Weintraub du Figaro tout aussi réac et de mauvaise foi. Ce monsieur est invité plus que de raison à "C dans l'air" et parfois même avec son ami C.Barbier, on ne se gêne même plus pour mettre ces 2 réacs ensemble, au nom de l'information, ou dirons nous de la désinformation. Les agressions permanentes de ce triste sire sur JL, sont l'hommage que le vice rend à la vertu. La justesse de nos arguments factuels sont à la hauteur de la hargne, du fiel déversé par ce séide qui a décidé de mettre sa plume au service des plus riches et des oligarchies financières, contre la République et son peuple, l'histoire le jugera. Pauvre type !
Le fait de prélever une phrase et de la sortir du contexte n'est-il pas un crime dans l'ordre du journalisme ? Ces types ne devraient-il pas être poursuivis par leur propre corporation et radiés ?