11déc 12
Xénophobe ?
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Connaissez-vous l'OPIAM ? « L'observatoire de la propagande et des inepties anti-mélenchon » exerce une vigilance précieuse pour répliquer aux mensonges des médiacrates.
Lu dans L’Humanité : « Pour le sensibiliser à leurs difficiles conditions de vie, d'anciens agriculteurs de l'Aisne ont envoyé des lettres accompagnées de miettes de pain à François Hollande. Une plainte a été déposée par l'Elysée pour outrage au président de la République »… On comprend mieux pourquoi François Hollande ne veut pas de l’amnistie des syndicalistes et associatifs. En effet, plusieurs sont et restent poursuivis pour « outrage au chef de l’Etat ». Je me demande si je vais faire acte d’outrage moi aussi, à présent. Car je dénonce l’abandon criminel aux mains de la finance de notre industrie aéronautique. EADS est en train d’être bradée. C’est Arcelor puissance dix comme scandale ! François Hollande chef des armées (mais oui !) ne fait rien, ne dit rien, et même se vante par son premier ministre de laisser faire « la logique d’entreprise » comme disent les gogos du baratin libéral ! Et Montebourg ? Pense-t-il que le redressement est compatible avec cette braderie ?
La paye des grands patrons continue de progresser. La récession va atteindre l’Allemagne. Ayrault donne trente centimes par jour aux RSA. La potion infernale mijote à feu continu. Pendant que je tape ces lignes j’apprends que le socialiste Michaël Moglia va former un groupe distinct au Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais par opposition à la politique d’austérité. Pendant ce temps dans la Meuse les socialistes se préparent à s’abstenir face au budget UMP du département. A l’Assemblée nationale, tous les socialistes, sans exception, ont voté le plan Gallois. Deux Verts sur seize se sont abstenus. Ce n’est pas un jour de fête !
La vague bleue marine fait pschitt !
Marine Le Pen et le Front national viennent de subir une série de revers. A Hénin-Beaumont et à Béziers. Mais aussi dans les Hauts-de-Seine et dans le Val-de-Marne. Bref : partout ! Il nous faut examiner en détail ces échecs. Et nous devons constater combien les médias sont beaucoup moins bruyants pour noter ces revers qu'ils ne l'avaient été depuis quinze jours pour souligner la prétendue dynamique du Front national. C’est une indication supplémentaire de la dérive lepéniste du traitement médiatique qu’il faut analyser comme une composante désormais confirmée du moment politique. « Libération » et « Le Monde » se sont encore distingués aux avant-postes de ce prosélytisme médiatique de plus en plus grossier.
Depuis le déclenchement de la crise à l'UMP, les médiacrates ont répété sur tous les tons que la situation allait profiter "mécaniquement" au FN. En consacrant sa une à la crise de l'UMP, « Marianne » titrait : « Et le vrai gagnant est Marine Le Pen ». « Les Echos » écrivaient eux-aussi que « le FN est ce mois-ci le seul parti dont l’image s’améliore ». Et ils prédisaient que « mécaniquement, l'abstention à droite profitera au Front national ». Mais la palme du lepénisme médiatique revient à « Libération ». Voyez ce que ce journal expert en manipulations expliquait de manière péremptoire vendredi à propos de l'élection partielle de Béziers. On y apprenait que « l'on retrouve au coude-à-coude le FN qui frétille, l'UMP qui déprime et le PS qui doute ». Experts en pronostic de PMU, le journal notait une « seule certitude : sur fond de crise à l'UMP et de déception d'une partie des électeurs après six mois de gouvernement de gauche, l'extrême-droite est en embuscade pour obtenir un troisième siège à l'Assemblée. » Et cet article faisait suite à d'autres, et en particulier à une enquête en forme de publi-reportage sur la campagne de la candidate FN à Béziers. Publiée le 22 novembre, cette "enquête" titrait de manière tout aussi péremptoire : « Béziers, le FN fait son beurre sur le dos de l'UMP ». Les résultats de l'élection de Béziers montrent à quel point « Libération » a une fois de plus manipulé la réalité. Le FN a été éliminé du second tour alors qu'il avait réussi à s'y maintenir en juin. Il stagne en pourcentage et perd 30 % de ses voix du mois de juin. Tandis que l'UMP gagne près de 10 points et se trouve 20 points devant le FN. Le plus grave dans cette affaire n'est pas tant que les médias se soient trompés. On est désormais habitués. Le plus grave c'est qu'ils ont accompagné et relayé la stratégie de communication de Marine Le Pen. C'est en effet elle qui annonçait que la candidate FN à Béziers allait « arriver devant le candidat de l'UMP ».
Du coup, à Béziers, il y avait même des « envoyés spéciaux » pour assister à la « percée annoncée » du Front national. De nombreux « coups de projecteurs » complaisant avaient été donnés au fil des jours ! Dans ces élections partielles c’était le sujet susceptible de créer de l’excitation entre les temps de cerveaux disponibles pour la publicité. Le résultat est à l’inverse des annonces ! S’indigner ? Pourquoi faire. Est-ce que nous ne sommes pas bien informés sur qui sont nos informateurs ? Une nouvelle fois ils se sont déshonorés. La percée de Le Pen n’était qu’un spasme de ce rêve de petit bourgeois médiatique émoustillé par la beauté du mal. Dans la réalité, à Béziers le Front national a perdu un terrain considérable. Non seulement il n’a pas percé, il est même arrivé derrière le député socialiste. Et celui-ci a été écrabouillé par la droite pourtant elle-même divisée. La percée ? Un naufrage ! Les envoyés spéciaux avaient l’air si visiblement déçus ! Quelle rigolade ! En revanche, dans les Hauts-de-Seine et dans le Val-de-Marne il n’y avait pas d’envoyés spéciaux. Pourtant là encore, depuis le début de la campagne, dans les rares articles et reportages qui se firent, il n’était question que de la percée ou non du Front National, « arbitre du match », comme le disait finement « Le Parisien ». Bonjour les connaisseurs de leur terrain ! Dans les deux cas, il n’y a eu aucune vague bleue marine. Même pas une vaguelette ! Au mieux un maintien laborieux. Ils s’étaient donné du mal pourtant ! Face à Pascale Le Néouannic, dans les Hauts-de-Seine, le Front national avait même fait du zèle dans les provocations. Des violences avaient eu lieu. Et les Lepénistes, sous l’œil complaisant de la droite et du PS en avaient accusé le Front de Gauche. Le grand jeu ! Résultat ? La « vague bleue marine » n’a pas fait cinq pour cent, loin derrière Pascale Le Néouannic et notre Front de Gauche ! Mais dans les deux cas, les campagnes épuisantes de nos candidats Front de Gauche ont été souverainement ignorées au profit de publi-reportage sur « la bête qui monte, qui monte… » Une obsession telle qu’il était encore également très difficile de connaître nos résultats après le dépouillement. Pourtant nos deux candidats ont progressé en pourcentage. D’un point. On aurait voulu beaucoup mieux, c’est certain. Surtout après tant d’effort.
Mais qui progresse, à part nous ? Surtout en terre de droite ! En tous cas certainement pas la majorité gouvernementale. Car les candidats cette fois-ci étaient des candidats communs PS–Verts. Ce qui est rarement souligné. Le recul ne s’estime donc pas par rapport au score du seul candidat PS en juin ! Mais pas rapport aux scores cumulés des candidats Vert et socialiste. C’est alors un recul tout à fait considérable ! Cet effondrement donne un effet d’optique : on a l’impression d’une « victoire écrasante » de la droite. En réalité, celle-ci ramasse poussivement la mise faute de combattant côté PS-Vert. D’autant que les trois circonscriptions en cause dimanche 9 novembre sont traditionnellement orientées à droite. Celle de Béziers n’était à gauche que depuis juin dernier.
Certes, il ne faut pas extrapoler ces trois résultats à la volée. Trois circonscriptions de droite, une élection partielle, une couverture médiatique absurde, ne permettent pas de dégager des tendances valables pour tout le pays. Mais les faits avérés ont une leçon. Face à la droite, le tandem PS-EELV ne contient aucune dynamique. Même pas un vote légitimiste de soutien. Six mois après l’arrivée au pouvoir de Hollande, au contraire, la base sociale qui a chassé Nicolas Sarkozy est profondément démotivée. Tout cela se combine à une abstention abyssale dans un paysage de dislocation des partis dits « de gouvernement ». Le processus de volatilisation du champ politique se poursuit. Nous ne parvenons pas encore à incarner politiquement l’alternative vers laquelle se tournent les désemparés. Il ne faut pas croire que ce soit faute de s’y être employés. J’ai vu la campagne des Hauts-de-Seine ! J’atteste que rien n’a été laissé de côté alors même qu’on aurait pu se désoler d’avance dans une telle circonscription de droite. J’ai participé à un meeting de quatre cent personnes, ce qui ne s’était jamais vu à Bourg-la-Reine, ville à droite depuis la révolution de 1789 ! Si nous ne parvenons pas encore à accrocher c’est qu’il n’y aura jamais de raccourci pour nous. Il faut s’accrocher et reprendre l’ouvrage sans jamais céder le pas. Nos difficultés ne doivent pas être le prétexte à l’une de ces auto-flagellations démoralisantes qui sont si souvent le réflexe de notre gauche. Il nous faut bien mesurer le chemin à parcourir. Et le commencer ! Pour cela nous avons le recours des moyens qui ont fait leurs preuves et le devoir de laisser de côté ceux qui n’ont rien donné. Le candidat PCF de Béziers a rejeté publiquement le Front de Gauche. Il est le seul à avoir reculé.
L'affaire de Béziers n'est pas isolée. En matière de lepénisme médiatique, « Libération » fait de la multi-récidive. J'ai déjà signalé le publi-reportage nauséabond publié par ce journal sur le FN à Hénin-Beaumont où Jean-Marie Le Pen était présenté comme « le grand père qu'on aimerait avoir ». Le sensationnalisme se doublait ici d'une solide haine de classe pour les habitants du Pas-de-Calais, tous assignés au lepénisme alors que justement ils sont nombreux à y résister. « Libération » a été suivi quelques jours plus tard par « Le Monde ». Le grand quotidien du centre droit libéral a en effet publié le 7 décembre un véritable publi-reportage sur le FN à Hénin-Beaumont. Tous les arguments du FN y sont en effet complaisamment relayés. Tout est fait pour présenter le FN comme étant « le seul présent sur le terrain ». Et de citer la présence de Marine Le Pen sur le marché d'Hénin-Beaumont et d’Oignies depuis la rentrée. Pour bien sûr passer sous silence, ma propre présence sur les marchés de la circonscription comme le 6 septembre à Libercourt ou le 7 novembre à Evin-Malmaison. Sur ces deux marchés, personne n'y a vu de militants FN depuis la rentrée. Sans parler des autres marchés du bassin minier où personne n'a jamais vu non plus un militant FN depuis les élections. Mais par contre les militants du Front de Gauche y sont présents, comme à Courrières, à Carvin ou à Courcelles-lès-Lens. Tout cela en supposant que la présence sur le terrain puisse se résumer aux marchés. Mais « Le Monde » ne le dira pas, lui qui suit le FN à la trace. C’est-à-dire ni dans les syndicats, ni dans les associations, ou sont par dizaines les militants du Front de Gauche. Ou alors ? Et comment ? Secret des sources, pas vrai les héros ? Pas difficile à percer. Notre présence sur le terrain nous permet de savoir comment tout ça s’organise.
Comment peut-on, à ce point, passer professionnellement à côté de la réalité ? La direction du « Monde » est totalement partie en vrille sur le sujet. Elle fait tout son possible, depuis des mois, pour fabriquer une « actualité » au Front national. Souvenons-nous du ridicule des pages entières du mois de septembre, puis en octobre, à propos de la menace du FN aux municipales ! Habile contre-feu de propagande au moment où nous menions l’agitation contre le traité européen. Puis tous ces gens de peu se préparèrent à une élection partielle à Hénin-Beaumont. Tout s’est passé comme s’ils voulaient coûte que coûte en tirer une victoire Le Pen. Il est frappant de voir qu’alors, c’est contre moi que ce concentrèrent les commentaires ricanant du lepénisme médiatique au « Monde » et à « Libération ». Les petites mains envoyées sur le terrain ramènent ensuite ce que les chefs veulent entendre et lire. C’est d’ailleurs ce qui se ramasse le plus facilement. Le Front national fournit ce qu’on lui demande. Des anciens PC ou PS passés au Front national ? Des chauves passés à droite, des myopes qui étaient autrefois ouvriers, des boîteux que madame Le Pen a guéri par un toucher de main ? Le Front national fourni à la demande. Car c’est de cette façon que se font les « enquêtes de terrain ». L’enquête va du bistrot du FN à la permanence du parti et vice versa. Puis le face à face avec des clowns qui portent l’habit voulu. Personne ne vérifie rien, tout est cru sur parole. Sur le plan intellectuel ça ne vaut guère mieux, depuis des mois. La lepénisation des esprits est d’abord une névrose circulaire du milieu médiatique. Mais elle fonctionne aussi comme une stratégie politique de rideau de fumé bien pratique !
Le bruit médiatique dissimule la réalité du programme du FN. « Le Monde » a titré sur « l'offensive laïque de Marine Le Pen » la semaine où le Traité budgétaire européen était présenté en conseil des ministres. Un vrai chiffon rouge destiné à capter l’attention pendant que les messieurs dames s’agitaient dans les couloirs pour faire rentrer dans leur boîte les députés mal pensants prêts à voter contre le traité. « A peine quatre ou cinq selon des proches du premier ministre » avait servilement rapporté les divertisseurs professionnels. La laïcité ! Pensez donc. Voilà un sujet ! Surtout que pour ces drôles d’observateurs est considéré comme acte de laïcité toute prise à partie des musulmans. Là où ils devraient au contraire expliquer avec soin et précaution à quel point c’est là un honteux abus de langage, « Le Monde » jette de l’huile sur le feu avec méthode. Mais la réalité finira toujours par démentir des numéros d’enfumages aussi grossiers. Commencent alors de nouvelles manipulations pour cacher ce qu’on a refusé de voir. Ainsi la dernière « percée laïque » de Marine Le Pen n’a pas retenu l’attention de ses supporters au « Monde » et « Libération ». Elle est pourtant ostensiblement affirmée dans la Charte du « rassemblement bleu-marine », présentée le 4 décembre. En s'affirmant "laïque", la Charte en donne la définition. Elle affirme que « la République reconnaît le rôle du christianisme en général et du catholicisme en particulier dans l’histoire de France et la construction de la civilisation française. » Pour éclairer utilement cette affirmation, un compte rendu honnête aurait pu rappeler que l'article 2 de la loi de 1905 dispose, notamment, que « la République ne reconnaît aucun culte ». Exactement le contraire de ce que dit la Charte de Marine Le Pen.
Les mêmes enthousiastes qui « aimeraient avoir Le Pen pour grand-père » répètent aussi en boucle que le Front national est devenu « social ». Il concurrencerait, sur sa gauche, notre programme. Une belle contribution à la propagande lepéniste dont tout l’effort vise à nous disputer le terrain de la représentativité dans ce domaine. Pour cela il lui faut passer sous silence la convergence affichée qui existe entre le FN et les partisans de l'austérité. Début octobre dans le débat à l'Assemblée sur le Traité européen, Marion Maréchal-Le Pen affirmait ainsi, à l'unisson de l'UMP et du PS : « Il existe une véritable nécessité d’arrêter la folie du déficit. Je suis d’accord avec vous, il faut arrêter de subir le poids écrasant des intérêts de la dette. C’est ma génération qui paiera les errances et les folies des gouvernements successifs ». Ce n’est pourtant pas si nouveau ! Le programme de Marine Le Pen prévoyait un plan d'austérité pire encore que celui que Hollande et Ayrault appliquent. Comme eux, Marine Le Pen veut « réduire le déficit à zéro ». Mais elle propose d'aller encore plus loin et plus vite en voulant rembourser de manière anticipée la moitié du stock de dette d'ici 2025. Ce stock étant de 1 700 milliards, Marine Le Pen veut rembourser aux banques 850 milliards en 13 ans. Soit 65 milliards d'euros par an. Qui s'ajouteraient aux coupes déjà nécessaires pour réduire le déficit annuel à zéro. Le plan caché de Le Pen pour les finances publiques représenteraient donc plusieurs fois le plan d'austérité Hollande – Ayrault. Ne le dites pas au « Monde » et à « Libération » : ils en rêvent !
Les bradeurs d'EADS préparent un Florange puissance dix
La finance s'attaque à EADS. L’entreprise qui fabrique Airbus et dans laquelle se trouve l’essentiel de l’industrie aéronavale militaire de notre pays. Cette attaque prend la forme d'un changement de "gouvernance" acté mercredi 5 décembre. Pourquoi est-ce que je reste seul parmi les responsables politiques à m’exprimer contre ce qui est un crime majeur contre notre industrie, nos intérêts nationaux, et notre souveraineté. Cet accord est un pillage et un gaspillage. C’est Florange et Gandrange multiplié par cent !
Le silence qui entoure cet accord est un signe des grosses masses d’argent qui embaument l’atmosphère et anesthésient maints grands esprits ! Cet accord est soutenu par le gouvernement Ayrault puisque l'Etat est actionnaire d'EADS. Le président de la République est directement impliqué. Quelqu’un peut l’en informer ?
Voyons d'abord, le gaspillage. Cet accord comprend une opération de rachat par EADS de ses propres actions. EADS va consacrer 3,3 milliards d'euros pour racheter 15% de ses actions actuelles. Pour quelle utilité sociale ? C'est autant d'argent qui n'est pas réinjecté dans la recherche, l'investissement, ou le progrès social pour les salariés. Cette somme est énorme : elle représente environ un tiers de la trésorerie du groupe. Cet argent part directement dans la poche des actionnaires privés actuels. Au premier rang de ceux-ci on trouve l'oligarque parasite Arnaud Lagardère. Il est le fils de Jean-Luc Lagardère. Arnaud Lagardère se moque éperdument de l'industrie. Tout ce qui l'intéresse, c'est son portefeuille. C'est lui le grand gagnant du rachat d'actions. Pour quitter le navire, Lagardère va vendre les 7,44% du capital d'EADS qu'il détient. L'entreprise va lui en racheter les trois quarts, c'est-à-dire 5,5% du capital. Dans l'opération, Arnaud Lagardère empochera à lui seul 1,2 milliards d'euros au titre du rachat d'actions ! Voilà pour le pillage !
La cause de tout ça est la décision de plusieurs actionnaires privés de sortir du capital EADS. Parmi ceux-ci on trouve donc le Français Lagardère mais aussi les Allemands Daimler et Dedalus, un consortium d'entreprises allemandes. Les parts de Dedalus et de Daimler seront rachetés par la banque publique allemande KfW, déjà actionnaire symbolique d'EADS. On savoure comment les arguments contre la présence de la puissance publique deviennent moins dérangeant quand cela convient au gouvernement allemand ! Pour les parts de Lagardère, c'est EADS qui payera l'essentiel comme on l'a vu. Le reste sera vendu au plus offrants sur les marchés. Le départ d'actionnaires privés importants et le rachat d'actions ont un effet cumulatif. Cet effet, c'est un recul de la stratégie industrielle au profit de la logique financière. Jusqu'à présent, tout ce petit monde de parasites participait à un pacte d'actionnaires aux côtés de l'Etat français et de l'Etat espagnol. Au total, cet attelage baroque possédait 45% du capital d'EADS dont près de 15% pour le seul Etat français. Dit autrement, jusqu'à présent 55% du capital d'EADS était librement achetable sur les marchés financiers. C'était déjà beaucoup. Mais les 45% restants permettaient de bloquer certaines décisions stratégiques. Et au sein de ces 45%, l'Etat français conservait un rôle central.
Avec le nouvel "accord de gouvernance", 72% du capital sera désormais « flottant », c’est-à-dire abandonné au vent des marchés financiers. C'est 17% de plus qu'actuellement. Avec le rachat d'actions, la part de l'Etat français recule automatiquement de 14,87% à 12% du capital. L'Etat espagnol voit lui sa part réduite de 5,44% à 4%. Les 12% de capital public restant reviennent aux autorités allemandes, grâce à leur rachat des parts de Daimler et du consortium Dedalus. Au final, même en cumulant les trois, les Etats ne pourront plus bloquer de décision. EADS est mis aux pas de la financiarisation de l'économie. Le directeur de la stratégie d'EADS ne s'en est d'ailleurs pas caché. Marwan Lahoud s'est ainsi félicité : « Nous avons un processus de décision normal, pas de véto et un flottant de plus de 70% ». Par normal, il faut comprendre dans la logique financière du capitalisme actuel. La bourse de Paris ne s'y est pas trompée puisque le titre EADS a bondi de 8% au lendemain de l'annonce de "l'accord de gouvernance !"
Le poids des Etats, dont celui de la France, sera réduit dans EADS. Voilà ce qui vient de se décider avec l'accord du gouvernement Ayrault et donc du président Hollande. C'est toute la politique industrielle d'aéronautique et de défense qui est ainsi compromise. C'est aussi un recul dangereux de la souveraineté et de l'indépendance nationale. L'humiliation pour notre pays risque de ne pas s'arrêter là. C'est une mauvaise habitude en ce qui concerne EADS. Déjà, en 1999, Lionel Jospin et Dominique Strauss-Kahn avait conclu un accord honteux avec le groupe Lagardère. J'en ai déjà parlé sur ce blog quand les financiers ont mis Airbus en difficulté en 2007.
Ce compromis pourri consistait en un pacte d'actionnaires entre l'Etat et Lagardère. Les deux participations étaient gérées par une société commune, Sogepa. DSK avait ainsi abandonné à une entreprise privée le soin de représenter l'Etat. Et c'est Lagardère qui représentait le tout au sein du conseil d'administration EADS. Depuis, Arnaud Lagardère est même devenu président de ce conseil d'administration. Un comble pour quelqu'un qui se désintéresse de l'industrie au point de manquer l'assemblée générale du groupe le 31 mai dernier à Amsterdam.
Le départ de Lagardère du capital d'EADS met fin à ce pacte. Il change donc la donne aussi pour la représentation de la France au sein du conseil d'administration. Le départ de Lagardère du capital d'EADS devrait être effectif en juin 2013. D'ici là, Arnaud Lagardère préparerait un ultime pied de nez à la France. Le Financial Times a en effet indiqué qu'il pourrait démissionner du conseil d'administration dès le mois de mars. Et pour le remplacer, Lagardère pousserait… Jean-Claude Trichet ! Ce serait une véritable provocation. Trichet a déjà gravement menacé EADS du temps où il dirigeait la Banque centrale européenne. En défendant coûte que coûte un euro fort, il a menacé la compétitivité d'Airbus. Sa nomination au conseil d'administration d'EADS serait un coup de poignard contre l'industrie.
Qu'en pense le ministre de l'économie Pierre Moscovici ? Et le premier ministre Jean-Marc Ayrault ? Et le président de la République François Hollande ? Apparemment rien puisqu'ils se taisent. Selon l'adage, qui ne dit mot consent. Mon hypothèse est que ces gens, atlantistes jusqu’à l’os, ne se soucient de rien et surtout pas d’indépendance nationale. Leur repère est la pérennité de l’Otan. Le reste ne les intéresse pas. Ils ont tort ! Le scandale finira par éclater. Et alors il leur sera demandé des comptes.
A Londres avec Assange et les nôtres
Je dois avouer que j’ai aimé Londres. Je ne sais pas dire pourquoi. Mais j’ai aimé. Il paraît que c’est une ville pour les riches et donc cela expliquerait qu’elle soit si coquette, finalement. Naturellement Paris est incomparablement plus suave de toutes les façons imaginables selon mon goût. Mais j’ai trouvé que Londres pulsait, voyez-vous ?
Par exemple, j’ai adoré croiser une femme aux cheveux et maquillage bleu dans le métro et je suis plutôt impressionné par la propreté des lieux moi qui ai connu cette ville absolument répugnante dans les années soixante-dix. Le comité du Parti de Gauche de la capitale anglaise est une petite merveille, vraiment plutôt jeune. Il y a une quinzaine d’inscrits. Dorénavant il y a aussi une liste de plus de cent contacts sympathisants. Les militants du coin ont le profil type de nos amis à Paris. Ils n’ont peur de rien, sont très audacieux et ont le culte du travail militant bien fait. J’ai été accueilli et accompagné sur le mode de l’horloge Comtoise : paisible et implacable de précision. Je pense qu’on devrait bien recruter dans ce coin. De toute façon il y a trois cent mille français dans le secteur. Londres est aussi une grande ville française. On y connaît donc le Front de Gauche et je ne peux pas dire que je sois anonyme, ici non plus. Car en plus des français, il y a beaucoup d’anglais plus ou moins jeunes qui suivent la politique de l’autre gauche en France. J’ai donc fait plus d’une photo souvenir avec des jeunes gens du cru. Tant mieux ! A la prochaine révolution chez nous, nous aurons de bons relais sur place pour tenir les soutiens en éveil. Et aussi pour harceler la City et ses complots. Pas comme pendant la grande révolution où rien ne fut entrepris pour garder le contact et la sympathie des réseaux progressistes qui étaient pourtant très ardents dans la période précédente. Certes, Thomas Paine fut élu dans le Pas-de-Calais. Mais ça ne nous excuse pas pour le reste. Je m’égare. Trêve de digressions.
A peine arrivé me voilà en route pour un restaurant français juste en face de l’ambassade de l’Equateur où j’avais mon premier rendez-vous. Là on fit le point. Je découvre les mines de mes camarades qui m’enchantent par leur allant et humour « So british » ! J’ai toujours aimé l’ambiance des militants, mais elle prend une chaleur humaine particulière à l’étranger avec ceux que je perçois comme des avant-postes. Puis on se met en route. Il est convenu que notre escorte locale attende dehors. Helen Duclos, Christophe Ventura et moi, improvisons à la mode de notre compatriote Napoléon : « On avance et puis on voit » ! Tranquilles. Les anglais qui font le siège de l’ambassade travaillent à la bonne franquette mais de main ferme. Comme l’ambassade proprement dite est à l’intérieur d'un tout petit immeuble, ils occupent jusqu’au hall. Ils étaient bien informés de notre arrivée car on ne demanda aucun papier. C’est pourtant la coutume m’a-t-on dit. Puis on m’a prévenu que je pouvais refuser de présenter mes papiers. Mais je n’avais pourtant pas l’intention de le faire. Je ne m’imaginais pas refuser en Angleterre ce à quoi je suis obligé en France. A quoi bon une mauvaise manière et un incident avec le Royaume-Uni et sa maréchaussée. Je vois bien que les Anglais ont renoncé à l’idée d’aller chercher à l’intérieur Julian Assange et à toutes ces sortes de sottises violentes qui les eussent déshonorés. Sans compter que cela aurait commencé un cycle dangereux pour toutes les ambassades dans tous les pays du monde. Et qu’est-ce que je fais là ? D’abord un geste de soutien aux Equatoriens qui prennent sur leur dos la force d’un choc de première ampleur sans que bien des donneurs de leçon sur les droits de l’homme et la liberté de la presse bla bla bla ne s’émeuvent beaucoup. Les Equatoriens sont sur une « position raisonnable ». Ils ne font pas de la surenchère en cherchant le bras de fer verbal. Mais ils sont bien seuls ! On est frappé en effet par exemple du silence de « grand journaux » comme « Le Monde » qui ont pourtant fait du commerce de papier avec la publication des télégrammes de WikiLeaks et qui, depuis sont inscrits aux abonnés absents sur le sujet. La protection des sources dans ce genre d’organe de presse ! Tu parles ! Cela se résume à présenter de manière anonyme des citations de « proches », purement et simplement inventées le plus souvent, comme me l’a avoué une personnalité de la rédaction, pour jeter de l’huile sur le feu dans les familles politique et faire du « buzz ». Mais dans le cas d’Assange, il est possible aussi que l’oncle Sam leur ait soufflé dans le nez et les petits garçons ont miaulé de regret.
En tous cas Julian Assange doit savoir à quoi s’en tenir à leur sujet. Je ne crois pas qu’il ait été naïf quand il leur a donné ces télégrammes. Il sait bien qu’il n’y a rien à en attendre. Par exemple, il sait bien que ces amis d’hier ne feront pas d’enquête sur l’affaire du présumé « viol » qui a servi de déclencheur à toute cette affaire. Sur le sujet, les glorieux médias français se contentent de rappeler en boucle ce qui lui est imputé sans en dire davantage. On ne leur demande pourtant pas de donner un avis, ni même de mener une enquête du type de celle qu’a publié un journaliste australien et que l’on a pu regarder sur la cinq il y a quinze jours. On sait bien que ça demanderait du travail de la documentation et du sérieux. Oublions ! On leur demanderait cependant volontiers d’indiquer que Julian Assange n’est encore inculpé de rien. Qu’il a quitté la Suède après avoir demandé l’autorisation du procureur. Qu’il est prêt à aller répondre à toutes les questions de la justice suédoise quand elle le voudra. Mais qu’il demande un engagement de l’Etat suédois : qu'une fois en Suède il ne soit pas livré aux nord-Américains. Il a raison d’être méfiant, Julian Assange ! Parce que la Suède a déjà permis aux nord-Américains d’enlever un Egyptien et de le remettre aux autorités de ce pays qui l’ont torturé de belle manière ! Et comme l’Etat suédois refuse de dire un mot sur le sujet ce n’est vraiment pas rassurant ! Ça semble signé. De plus, les Etats-Unis pratiquent la torture et en particulier sur le numéro deux de WikiLeaks qu’ils ont capturé et gardé au secret de longs mois. Ceux qui doutent et qui croient aux belles histoires sur les héros des droits de l’homme nord-Américains devraient se demander pourquoi le centre de torture nord-Américain de Guantanamo est toujours en service. En tous cas Assange a toute les raisons de se méfier. Ce qui n’enlève rien à l’insupportable de la situation. Elle pourrait pourtant se débloquer en un instant si la Suède donnait la garantie de non extradition vers les USA. Elle ne le fait pas. Cela prouve que son problème ce n’est pas le présumé « viol » dont un procureur voudrait parler à Julian Assange. D’ailleurs ce procureur n’avait-il pas d’abord classé sans suite le dossier dans un pays pourtant particulièrement vigilant sur ce type d’affaire ? En fait tout se passe comme si le but de la Suède était juste d’avoir un prétexte pour attirer Assange dans un guet-apens. La Suède a toute la responsabilité de la situation.
Comment va-t-il ? On a lu dans les médias qu’il était gravement malade. Non. Ce n’est pas le cas. Julian Assange va aussi bien qu’on peut aller dans ce genre de situation. Il sait qu’il est prisonnier, en quelque sorte, mais il dit qu’il ne se plaint pas en pensant au sort de ses amis aux mains des sadiques nord-Américains. Toutefois je scrutais son visage si pâle. Je crois qu’il est de peau pâle naturellement. Ces cheveux sont blancs ou bien blonds, extraordinairement blonds. Même s’il est très paisible dans son expression et ses mouvements, il a un visage chargé d’empathie. Il pourrait être méditerranéen. Il nous dit que dans son esprit c’est toujours l’été, car la dernière fois qu’il a vu le dehors c’était l’été. Je m’aperçus que la pièce où nous nous trouvions ne comportait aucune ouverture sur le jour. Je le regardais intensément. Peut-être trop. Je ne voulais pas être indélicat. Mais comment manifester une solidarité humaine, sans les mots et sans mélodrame ? Ensuite je le regarde parce que je n’arrive pas à faire la part entre l’homme singulier qui est devant moi et l’énormité du défi qu’il a lancé par les actes qu’il a posé. Je crois que les USA ne le lâcheront jamais. Il a besoin qu’on l’aide à ne pas se faire oublier. L’oubli est l’antichambre de l’impunité pour ceux qui veulent en finir avec lui. Ma visite sur place c’était un geste dans ce sens. Devant la porte depuis des mois tous les jours des gens font le relais pour lui faire savoir qu’ils sont là. Il le sait. Il dit que cela le réconforte énormément. Mais cela ne suffira pas. La seule vraie protection qu’il pourra avoir, c’est du peuple qu’il faut qu’il l’ait. Il devrait être candidat aux élections législatives en Australie. A ce moment-là plus personne n’osera le toucher, je crois. Et s’il est élu, sa confrontation avec l’Empire prendrait un autre sens. Je pense que les Australiens sont capables d’accepter l’épreuve en votant pour lui.
A force non seulement c'est ridicule mais c'est voulu pour te faire dégouter des politiques et du politique et te mettre dans un rejet tel que le réflexe est de machinalement de prendre " ta " presse gratuite concoctée par les puissants et d'allumer la télé où tu as la liberté de croire qu'avec les 6 chaînes supplémentaires ajoutées aux centaines qui disent toute la même chose, tu es libre de choisir, et tu as les jeux avec des miettes de pain rassis comme leurs infos. Donc je me couvre et vais me réchauffer avec les camarades de la C.G.T. devant le Medef pour stopper toute la main mise sur la République par leurs directives de classe bourgeoise. Car Matignon et Elysée siègent en strapontin au Medef maître à l'oeuvre et chef d'orchestre.
Merci à @ aaa à 22 h 04 du 12/12/12;
@ Webmestre votre edit :
[Edit webmestre : Hors-sujet récurrent. Denis F va vous expliquer que lui peut créer ce journal, qu'il n'en coutera pas grand chose, et vous répondrez que... Non. Vous ne répondrez rien. Cette conversation a déjà eu lieu cinquante fois sur ce blog ! Elle n'aura pas lieu une fois de plus, parce que ce n'est pas le lieu.]
Monsieur Mélenchon est bien un homme politique, n'est ce pas ? Il co-dirige bien un parti du nom de Parti de Gauche dont je fais parti d'ailleurs, il a bien une équipe autour de lui qui est censé faire la communication (propagande) du parti politique qu'il préside, et il ne faudrait pas suggérer à Monsieur Mélenchon ou aux membres de son équipe qui je suppose lisent ce blog, de prendre en considération qu'il serait peut-être utile de penser à réaliser un journal propre au parti pour que la communication réelle de ce parti puisse se réaliser à l'encontre de la presse nationale ou régionale qui je ne vous l'apprendrez pas ostracise le Parti de Gauche son Co-président et ses militant(e)s. J'admets volontiers que ce blog est la propriété de Monsieur Mélenchon et qu'il n'est en aucune façon un forum d'échange, aussi n'est-il pas un lieu de suggestion ? Ou doit-on se limiter à un encensement permanent des dires et réflexions du maître de céans ?
D'autre part je n'ai jamais prétendu pouvoir créer ce journal papier, seulement y participer, ou conseiller car ce fut mon travail pendant quelques dizaines d'années, et croyez moi monsieur le webmestre, si j'en avais eu les moyens il serait depuis bien longtemps en kiosque, la seule chose que j'ai pu réaliser est un webjournal du nom de "le nouveau Combat" parce que le web ne demande que de l'investissement temps, ce dont je dispose à foison, webjournal que j'ai cessé de faire paraître pour les raisons que vous connaissez.
Et pour finir, êtes vous de Marseille, monsieur le webmestre ? Cinquante fois ! Pourquoi pas mille ? Peut-être cela adviendra si je reste en vie assez longtemps, et ce blog aussi. Il est dommage que les "têtes dures" de mon engeance aient disparu de ce blog, pourtant je les croyais du goût de Jean-Luc Mélenchon, oui cela est vraiment dommage !
@Courrierlecteur(0h35)
"Quel est l'intérêt de ce lien proposé (émission)?" "Est-ce pour nous faire constater le niveau consternant de médiocrité, de cette émission de Radio sciences po?"
Je suis d'accord que cette émission est nulle. Je ne pensais pas qu'elle serait comme ça, ayant gardé le lien pour l'écouter à un moment. En même temps ça montre que Mélenchon et le Front de gauche sont considérés comme si menaçants pour l'élite qu'elle préfère que les gens voient le moins possible ses interventions où il peut parler librement. Donc, au lieu de laisser les gens juger par eux-mêmes, l'élite essaie de se faire passer pour leur interprète.
L'utilité de cette émission me semble être qu'elle donne une indication de comment l'élite va essayer de faire plomber Mélenchon et le Front de gauche avec. Il faut être préparé à ce que les "arguments" utilisés dans l'émission vont être utilisés pour faire baisser la popularité de Mélenchon (dans l'émission on dit notamment que Mélenchon va voir sa popularité baisser et est mal parti pour reproduire sa prestation des présidentielles) et le Front de gauche. Il semble que l'élite est décidée à soutenir la stratégie FN en présentant Mélenchon comme quelqu'un qui n'est pas sincère et crédible comme représentant pour le Front de gauche.
Il me semble que cette résistance de la part de l'élite était prévisible, après tout on voit bien comment elle a été plus ou moins la même en Venezuela par exemple. Elle faisait la même chose avec Chávez avant son arrivée au pouvoir, puis maintenant elle dit et reconnait qu'il a fait des choses bien mais a fait son temps...
Une chose à faire : laisser les gens entrer le plus possible en contact direct avec Mélenchon et le Front de gauche. Par exemple, effectivement ça aurait été pas mal d'avoir plus des sources directes des interventions de Mélenchon à Londres etc.
Donc, un conseil: enregistre tout (que ce soit audio, vidéo...) ! Certes, c'est difficile, mais je pense que c'est la bonne attitude à avoir, parce que comme ça les gens vont pouvoir voir le plus possible et se former une opinion par eux-mêmes (ce qui est de plus en plus à la mode dans ces temps digitales). Tous les sympathisants du Front de gauche avec des caméras etc. ont ici un rôle à jouer !
Ce n'est pas suffisant que les gens voient Mélenchon dire "I am very dangerous" sans le reste du discours ou les clips courts sur sa rencontre avec Assange en plus des "interprétations" plus...
Surpris je suis.
Je vois, en Une de ce blog, un billet de promotion pour l'Opiam et un lien vers ce site. J'y vais, je lis. Intéressant et plutôt pas mal, au début.
Puis je tombe sur cette phrase : "Pour brosser dans le sens du poil certains antisémites, Le Hyaric, directeur du journal l'Humanité, est allé jusqu'à vociférer dans son discours de clôture de la fête de l'Humanité,..."
Hum, hum...
Qui "tient" l'Opiam ? Doit-on vraiment en faire la promotion ?
Paul Barbazange était bien le candidat du Front de Gauche à Béziers. Comme la camarade des Hauts de Seine, il l'était déjà en juin dernier. Sa reconduction pour cette élection partielle n'aurait pas du poser de problème si ce n'est que certains ont une drôle de conception du Front de Gauche: ils soutiennent ses candidats quand ils ne sont pas communistes et ne le font pas quand ils le sont.
Quant au faible score de notre camarade il est essentiellement du à l'abstention massive des couches populaires, particulièrement mal menées à Béziers, qui n'attendaient rien de cette élection partielle.
Puisque nous sommes dans le cadre de la protection de nos industries contre le libéralisme, un petit mot sur le dépenser responsable, et sur le fait que notre pouvoir d'achat est une arme bien efficace en ce moment pour soutenir les petits artisans et producteurs locaux. On trouve de biens jolies choses sur le marché de Noël plutôt que les produits de la dictature chinoise dans les magasins uniques des ultralibéraux (les grandes enseignes commerciales). le capitalisme pouvait se fiche de l'Allemagne de l'est et du modèle soviétique avec des magasins uniques, si l'on fait un petit tour en France en voiture, on se rends vite compte que c'est exactement la même chose aujourd'hui avec les mêmes enseignes uniques parsèment nos paysages. Mouarph. Et les gens aussi ne peuvent acheter ce qu'ils veulent, par manque d'argent. Ironie de la chose.
Si nous sommes 1 millions du Front de gauche à converger 100 euros de dépense pour des cadeaux vers des entreprises locales, du style petit producteur, nous pourrons injecter 100 millions d'euros supplémentaire dans l'économie locale.
"La France qui va de l'avant, la gauche de la gauche aimable et efficace qui soutient le pays et les ouvriers."
Fraternelllement. Artisan.
@benjamin le 11 décembre 2012 à 23h42
"Est ce que quelqu'un a un lien vers les vidéos des autres intervention de Jean-Luc Mélenchon a Londres?"
Finalement j'ai trouvé un lien vers une vidéo et un entretien avec Mélenchon (qui a dû être fait à Londres je me dis).
Ça aurait été mieux de le voir s'exprimer plus librement à UCL, mais - hélas - je n'ai rien trouvé pour l'instant. Mais au moins c'est avec des sous-titres anglais, ce qui est peut-être intéressant pour les américains et anglais (vu que c'est un journal anglais assez connu, certains d'entre-eux doivent déjà être au courant).
Qu'il est bon d'entendre l'ire responsable libérée dénoncer l'irresponsabilité libérale !
"Le changement c'est maintenant !" Effectivement ! Notre gouvernement nous démontre bien comment la "sociale démocratie" assume son essorage sémantique. Social s'assèche en socialerie et démocratie en fricocratie.
On assiste (sans réelle surprise mais écoeurement quand même) à l'adoubement des politiques oligarchiques et menteuses, où, sans scrupule :
- les évadés fiscaux, grand donneur de leçons légitimé, osent le "Faites ce que je dis" et dans un murmure "pas ce que je fais !" (qui a dit que je parlais du ministre du budget ? ou de l'Obélix Mammuth ? tsss, tsss, mauvaise langue ;-)
- les pseudos-experts (toujours les mêmes) alimentent la médiacrétinerie et incrustent leurs vérités consommables (souvent démenties par les faits mais rarement remises en question : date de péremption à très court terme !). Au fait, Thréard est-il poursuivi pour diffamation ? A moins que, là aussi, "xénophobie" a perdu son sens premier car, selon Thréard, "peut-être pas de xénophobie dans la presse mais Mélenchon..."
- la parole est détournée : les mots sont édulcorés et la pratique de l'oxymore à son paroxysme (j'entendais ce matin sur France-inter que l'amour était un objet de consommation et qu'il fallait bien cibler son produit pour trouver ce que j'appelle (sans doute dans un esprit par trop romantique, et donc rétrograde au vu de notre société) une âme-soeur ou un compagnon de route, ou plus simplement un amoureux. Alors prix ou coût du travail ? assisté, le financier ou le travailleur ? socialisme, libéral ou écologique ?
Trop de choses à dire, à dénoncer... alors un grand merci à vous tous d'exister et de nous faire part de votre ire responsable (et non moins contrôlée). Avec une pensée particulière pour notre ambassadeur de talent Jean-Luc Mélenchon.
Analogie: "la radioactivité n'affecte pas les gens souriants mais seulement les gens soucieux. Ceci a été prouvé par des expérimentations animales", c'est ce qu'affirme le docteur Shunichi Yamashita membre de l'institut de recherche sur la bombe atomique. "S'accomoder de l'ignorance et de l'incertitude". Voilà la haute philosophie qui guide il me semble les décideurs actuels et leurs scribouillards médiatiques et qui se transmet aisément. Ainsi plus facile de ne pas aller voter que de chercher à savoir et choisir. Souriez à en plisser les yeux pour ne rien voir, un baladeur dans les zoreilles, voilà le secret du bonheur! Alors bien sûr celui, celle, ceux qui tentent d'expliquer, de révéler, sont coupables, ils portent atteintes à l'ordre social. Pour éviter leur prolifération, il est interdit de donner des miettes aux pigeons. Pigeons! Pige, piger. Rêvons et bataillons.
Dès qu'un "problème" se pose, des débats s'engagent, pas le temps d'émerger qu'une autre question prend le dessus. Tout semble s'entremêler, une usine, une autre, une élection, le budget, l'adoption, le mariage. Etourdissement voulu qui déposséde le citoyen de son libre arbitre, alors que la stratégie est claire. Casser la souveraineté du pays par le peuple et la remplacer par celle des financiers, familles possédantes réelles et puantes, mais bulles financières virtuelles. Le combat est déloyal, abandonnons le en poursuivant notre idéal, méprisons tous ces politicards claniques, communautaristes qui n'idolâtrent que le monde de l'argent déshumanisé et glissent dans un gouffre.
EADS, 10 puissance 2 Florange, c'est l'enjeu de la vitalité du Pays.
Seule la planification écologique peut entraîner le pays sur une voie d'avenir et non de garage. Martelons les projets, sortons de l'ère du feu allons vers l'ère de l'eau, plus en harmonie avec le vivant. Des mini centrales hydrauliques sur des cours d'eaux (sans barrages), en mer sont possibles... avec bien sûr comme point de départ la non consommation idiote, gaspillage voulu pour rendre nécessaire toutes ces centrales impactant le futur et gros risques pour les soucieux conscients car avertis.
C'est quand même rigolo d'être traité de xénophobe quand On (Jean Luc Mélenchon) parle de colonisation du pays par la finance. La finance devenue être humain, les humains, marchandises résistantes. De Nice à Nantes, une marche contre la gabegie est lancée.
@Lilly 54
J'ai regardé aussi cette intervention et j'en ai été ému jusqu'aux larmes. En effet, mon âge avancé (54 ans quand même) ne me permet plus de me souvenir quand, pour la dernière fois, j'ai vu et entendu un homme politique de dimension nationale pour ne pas dire internationale, s'est mis aux côtés des travailleurs et de syndicats de salariés pour les défendre. Avec la foi et la pertinence avec laquelle Jean-Luc a fait cette intervention. Aujourd'hui, en tout cas, c'est le seul homme politique qui défend les travailleurs, c'est-à-dire nous.
Réponse à Pichenette : la finance devenue être Humain...
Quelqu'un a dit : "On gère les enfants, mais on rassure les marchés". C'est moderne non ?
@100 Invisible :
Il y a fort longtemps que j'ai cessé de croire que tous les journalistes étaient dans le respect d'un code de déontologie, et encore moins que cette profession, qui compte quelques privilégiés et beaucoup de précaires affamés, soit une corporation au sens noble du terme. Remarquez que je ne généralise pas.
Je suis 1 militante et adhérente du PG. Partout sur tous les réseaux sociaux, je défends les orientations politiques du PG auxquelles j'ai adhéré dès le début. Depuis 1998, je suis à l'écoute des propositions de Mélenchon dont j'approuve intégralement la ligne et je le défends partout où je peux ds les média du net. Par contre, j'apprécie peu d’être "squeezee du blog" quand j'essaie d'apporter des infos qui vont dans le sens de cette politique. Qui se charge de faire le tri ? Ce matin, j'ai parlé de la réforme du Smic que le PS veut "régionaliser, désindexer, ou assouplir selon l'age", une véritable trahison des travailleurs. Merkel et Barroso veulent imposer des contrats inter européens pour forcer les états à appliquer les réformes structurelles libérales, sinon ils coupent les vivres. Enfin, je parlais de notre désindustrialisation provoquée par la rapacité des actionnaires. Pour la culture de nous tous, sachez qu'on a ainsi perdu Yoplait, Kronenbourg, Pechiney, Teisseire, Maille, Arcelor, Alcatel Lucent, sdmo, Marionnaud, Price Minister etc. et 350 entreprises en 2011 rachetées par les USA, la GB et l'Allemagne. Sans oublier le scandale EADS, comme le dit Jean-Luc Mélenchon. Je pense qu'on doit tous être au courant de ça. Je ne me sens pas "en trop" sur ce blog. Ni hors sujet.
[Edit webmestre : "Qui fait le tri ?" Moi! Et accessoirement un logiciel d'antispam. Je vous ai déjà mise en garde à plusieurs reprises sur le fait que votre manière d'utiliser à tout va des abréviations inutiles (ns, ds, gvt, pr,...) risquait de faire rejeter vos commentaires par l'antispam. Vous n'en avez tenu aucun compte. J'ai "récupéré" certains de vos messages et la dernière fois, je vous ai indiqué que je ne le ferais plus. Alors vous pouvez me déballer votre pedigrée, faire comme si seulement ce que vous écrivez à de l'importance, et ne pas apprécier d'être "squeezee" (?), cela ne change rien... Tenez-compte de mes observations, surtout lorsqu'elles sont techniques.]
Je voudrais signaler a notre très cher Web. la pub mensongère qui sort quand vous cliquez sur Front de gauche.
Oui j'ai voulu lire le texte de Jean-Luc Mélenchon, en haut à droite, sur "exil fiscal" et hoppp une dame de 55 ans me disait :"avec telle
crème elle paraissait 35.. voyons... je n'ai pas dit mon âge.
Bon courage à tous.
[Edit webmestre : Je suis navré mais je ne comprends pas du tout de quoi vous parlez. Pouvez-vous être plus précise ? Sur quoi avez vous cliqué ? Ou avez vous trouvé un lien "Front de Gauche" ?]
"Le candidat PCF de Béziers a rejeté publiquement le Front de Gauche. Il est le seul à avoir reculé."
Voilà une phrase qui attire mon attention. Ici ou là, j'en ai déjà entendu de similaires. Le PC a ses incohérences mais après tout, ce n'est pas interdit ! Néanmoins, j'aimerais bien faire le point sur de telles attitudes. Tout comme celle de Fédérations du pc en Morbihan et en Vendée, contradictoires avec celle de la Loire-Atlantique concernant Notre-Dame des Landes. J"ai trop souvent le sentiment que le Front de Gauche sert de marche-pieds à nos camarades communistes.
Le Front de Gauche n'apparaît pas comme la force bien nommée de résistance pour une révolution citoyenne, tout ceci m'apparaît boiteux. Devant tout ce fatras de politique de plus en plus droitière du PS, quelle force opposer sinon celle du FdG ? la force des partis qui la compose est éparpillée, voire informe, les médias en profitent et n'hésitent pas à glisser coins dans la brêche et autres peaux de bananses. La voix des composantes du Front de Gauche n'existe que lorsque Jean-Luc Mélenchon en parle (c'est d'ailleurs le seul). Mon sentiment est que nous reculons ou au mieux faisons du sur place depuis les élections. Et pourtant, il n'est pas de jour ou le PS et l'UE par leurs actes et leurs décisions arbitraires remettent en cause la démocratie, la souveraineté des peuples et occultent toute autre idée qui viendrait à les contredire.Le contre-budget du PG est la réponse, mais comment se fait-il que ce ne soit que le PG ? et non une expression de tout le FdG ?
En haut a droite, sur ce blog, il y a "Exil fiscal" j'ai cliqué pour ouvrir et lire le texte, et a la fin il y a cette phrase : Encore une fois, la preuve est faite que le Front de Gauche était mieux préparé à gouverner le pays que le PS.
Je suis d'accord, mais si vous cliquiez sur Front de Gauche un mauvais plaisantin avait laissé une pub débile ! Je voulais vous en faire part. Point. Elle est partie. Merci.
[Edit webmestre : Alors vous avez bien fait de le signaler. On ne sais jamais. Malheureusement, j'ai une mauvaise nouvelle pour vous. Ce blog est très bien protégé, et je viens de vérifier à nouveau que le code source n'avait pas été altéré d'une façon ou une autre. Il n'en est rien. "Front de Gauche" n'a jamais été cliquable. Ce qui ne laisse qu'une seule solution : votre navigateur est victime d'un "adware", c'est à dire un virus qui occasionne ce genre de troubles. Il s'agit probablement de "Text enhance" qui est assez facile à éliminer. Vous devriez le vérifier.]
@Michel E. (12h03)
"L'utilité de cette émission me semble être qu'elle donne une indication de comment l'élite va essayer de faire plomber Mélenchon et le Front de gauche avec."
Tout à fait d'accord! Ce que je voulais dire, c'est que j'ai été plus que surpris par la virulence et la bêtise de cette émission, sur "Radio Sciences Po", alors que je m'attendais à quelque chose de positif ou d'objectif. Une mise en garde était nécessaire, d'où ma réaction (le réflexe de proposer le lien, avant écoute, est compréhensible, mais il peut réserver de mauvaises surprises) Ceci dit, c'est tellement consternant de médiocrité, je suis content d'avoir eu l'occasion d'écouter cette émission sur "Radio Sciences Po". Alors c'est ça la formation à Sciences Po! Ainsi sont formées les "élites" qui vont occuper les plus hautes fonctions de la politique et de l'administration! C'est d'un tel niveau de bêtise, d'une telle niaiserie de raisonnement, que je me suis demandé si ce n'était pas une satire. Après avoir entendu ce ramassis de stupidités, on ne se sens vraiment pas plus bête que "l'élite", de ne pas avoir fait "Sciences Po". Dire qu'il y en a qui en sont si fiers!
Amicalement.
Merci Michel E.
Voilà 10 mn que l'on savoure et que l'on doit absolument partager avec ceux qui subissent l'acharnement, l'enfumage et les mensonges perpétuels que certains médiacrates vendus nous imposent avec la complicité de la plupart des moyens d'information du service public, ce qui est encore plus révoltant. Après tout ce que l'on a pu dire et lire, voilà la force du Front de Gauche qui est en marche.
Je n'ai pas compris (et c'est un peu dommage) les questions du journaliste Anglais, mais les réponses de Jean-Luc Mélenchon m'ont suffi et cette poignée de main pour conclure l'interview montre à quel point la force de "L'humain d'abord" est la solution incontournable pour sortir de l'enfer que cette oligarchie dévastatrice nous fait subir. C'est tout simplement superbe.
les Thréard et compagnie peuvent prendre là, une exemplaire leçon de journalisme.
"Des anciens PC ou PS passés au Front national ? Des chauves passés droite, des myopes qui étaient autrefois ouvriers, des boiteux que madame Le Pen a guéri par un toucher de main ? L’enquête va du bistrot du FN à la permanence du parti et vice versa. Puis le face à face avec des clowns qui portent l’habit voulu. Personne ne vérifie rien, tout est cru sur parole. Sur le plan intellectuel ça ne vaut guère mieux, depuis des mois. La lepénisation des esprits est d’abord une névrose circulaire du milieu médiatique. Mais elle fonctionne aussi comme une stratégie politique de rideau de fumé bien pratique !"
"l'article 2 de la loi de 1905 dispose, notamment, que "la République ne reconnaît aucun culte". Exactement le contraire de ce que dit la Charte de Marine Le Pen."
Monsieur Mélenchon, vous rendez vous compte de la portée de vos propos ? Vous vouez aux gémonies des millions de Français(e)s car elles/ils ne sont pas en accord avec vos convictions ?
La séparation des églises et de l'état ? jamais le discours politique ne fût tant axé sur les religions. Plus grand monde ne semble être en accord avec quelque idéologie de parti que ce soit. Le peuple Français à bien intégré que les solutions proposées sont identiques et dépendent, par nature, du capital. Le FN et son discours redondant, la blague qu'est l'UMP/RUMP, l'enfumage PS et la démagogie PC/PG ne font plus recette. Les ouvriers votent FN, c'est un fait, et pourquoi à votre avis ?
Le peuple, celui qui fait tourner la machine, se sent insulté par les dérives d'un système à l'agonie qui ne sait que toujours plus le harceler, le taxer et lui rendre la vie plus difficile et l'emploi incertain. Je crois savoir que le Français ne demande qu'un salaire décent, un avenir pour ses gosses et un minimum de temps libre, rien de plus, mais même vous, au Parti de Gauche vous validez les vieux schémas Franco-Européens et ne proposez rien de nouveau.
Une 6eme république ? J'adhère. Une constituante ? J'adhère aussi à la différence qu'elle ne doit pas être rédigée par des élus mais par le peuple souverain.
Sommes nous condamnés à l'aristocratie de caste et au règne des énarques ?
La demande avec un désir de choisir du beau, du bon, et du meilleur qui tient compte de l'intérêt général humain et de notre si belle planète abimée par la machine du toujours plus capitaliste. Et tout ça suivant les besoins ! Oui mais quels besoins ? Instruction / informations / documentations / réflexions / critiques, alimentations non chimiques artificielles et à terme dangereuses, en contradictions avec les objets les plus gros possibles 70 m de long pour les yachts avec hélico perso, voitures de luxe et montres also, jets privés, on voit bien qu'un écosocialisme du fait même qu'il faudrait changer la demande et quelle demande de l'Homme ? ça me semble poser en effet problème. Le 24 novembre à Lille sur l'industrie et l'écologie en symbiose, un discours de Pierre Laurent a eu si peu de relais que ça pose problème car de le mettre en regard avec les discours du 1er décembre sur l'écosocialisme avec la 4ième voie proposée par Jacques Généreux aurait fait avancer notre FdG. De même les études et les recherches de la Gauche Unitaire et du PCOF devraient être plus connues pour que le FdG avance. Ces échanges de la force du partage manquent, c'est vrai qu'il manque une radio et une télé de vrais débats, nous avons peu de moyens, et là il y a un gouffre entre ce qui est réfléchi, pensé, et proposé avec le peu d'espace pour le faire savoir.
Ce blog est d'une importance capitale pour comprendre le pourquoi nous ne pouvons pas être tout de suite majoritaire, à nous tous de faire avancer ce Front de Gauche pour être demain le Front du peuple qui doit passer par le Front des Luttes pour l'année 2013. Sans ça c'est que de l'électoralisme et vu le système électoral imposé le FdG sera perdant.
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Bonjour tout le monde,
Sur les rapports compliqués entre partis politiques membres du Front de gauche, j'ai lu les interprétations hâtives sur les résultats des candidats FdG et notamment que le résultat à Béziers qui serait dû au sectarisme du PC local et du candidat. Ca me semble un peu superficiel ou comment prendre ses désirs pour des réalités. Trouver du positif dans les résultats de 2 scrutins sur 3 avec un % d'abstention de 60%, c'est un peu léger comme réflexion. La vérité c'est que pour l'instant, le FdG n'apparait pas (encore ?) comme une alternative au PS. Quand vous discutez avec les salariés ou habitants, c'est une évidence.
D'autre part, sur le terrain, dans les villes, ce n'est pas toujours simple de travailler tous ensemble et ce n'est pas toujours de la responsabilité des camarades communistes. Les habitudes, les histoires et cultures sont tellement différentes.
Je finis par un souhait puisque c'est Noël. Au Conseil régional d'Ile-de-France, il y a 2 groupes Front de gauche ! Ou comment faciliter la tâche de l'Exécutif PS ! Si les 2 groupes pouvaient fusionner, ce serait bien pour tout le monde.
Allez, prenez pas froid.
@ 107 Michel E. -12h53
Merci pour le lien. Je recommande à tous ceux qui ont le moral dans les chaussettes (aux autres aussi) de regarder cette interview sur le site du Guardian. Jean-Luc est excellent sur le fond, mais c'est un régal également de voir quelqu'un qui apparaîtrait pour un martien en France. Il est poli. Il respecte son interlocuteur et donc les citoyens qui écoutent et qui peuvent ainsi se faire leur opinion en toute sérénité. Il pose une question et ensuite écoute la réponse avec attention sans jamais couper la parole à son interlocuteur. Ca s'appelle un journaliste. En France, l'espèce est en voie de disparition.
105 Christian de Béziers à 12h39
Les autres circonscriptions ont subit la même érosion dans l'électorat populaire mais ont réussi à se maintenir et même progresser, ce qui n'est pas le cas à Béziers. Cela ne sert à rien de marteler que Paul Barbezange était le candidat du Front de Gauche, comme en juin, ce n'est pas ce qui pose problème. Arrêtez de vous voiler la face, ce sont certaines pratiques identitaires qui nuisent à l'efficacité du Front de Gauche à Béziers, enfin ! Nous proposons de mettre en avant "l'humain d'abord", le respect des partenaires est une condition sinéquanone pour créer la dynamique nécessaire. Si le plus grand nombre est associé à l'élaboration de l'action locale, il n'y a pas de problème. Chacun doit réfléchir à sa propre attitude pour ne pas renouveler les échecs.
Merci pour nous tous !
A propos des camarades du PG qui nous reprochent notre "productivisme" : il est plus facile d'y renoncer quand on est enseignant, que quand on dépend soi-même du productivisme pour son pain quotidien.
Je suis opposé au chauffage électrique (Négawatt a produit une excellente note qui explique pourquoi c'est une aberration énergétique) mais, si j'étais ouvrier dans une usine qui fabrique des radiateurs électriques, que dirais-je ?
Je suis contre le nucléaire, mais si je travaillais dans une centrale nucléaire, que dirais-je ?
Il y a cependant une "tache aveugle" commune à presque tous les écologistes, quelle que soit leur profession (et leur parti). Je vous invite à en pendre connaissance ici cet argumentaire... et à reconsidérer les jugements sur l'attitude des uns et des autres par rapport à l'écologie.
@ 121 Jean-Louis CHARPAL
Non jean-Louis, elle a totalement disparu ! Le nom de journaliste ne se conjugue plus en français, il faut se le dire. Il faut de même cesser de les ménager ces enc...., misérables !
"Le candidat PCF de Béziers a rejeté publiquement le Front de Gauche."
Pourquoi dites vous çà, puisque je lis partout qu'il était le candidat du Front de Gauche ?!
Extrait de presse (midi libre) : "C'est Paul Barbazange qui portera cette candidature "communiste dans le cadre du Front de gauche", a-t-il précisé."... plus loin..."les instances nationales du PCF et du Front de gauche, ont validé cette décision."
J'ai omis de préciser dans quel article de l'Opiam se trouve la phrase sur Patrick Le Hyaric. Il s'intitule "La Révolution traînée dans la boue par des journalistes".
Qu'il ait dit des choses erronées, c'est possible. Le dénoncer est tout à fait recevable. En profiter pour affirmer qu'il voulait délibérément flatter des antisémites, c'est autre chose.
@ 107 Michel E. -12h53
L'entretien vidéo avec Jean-luc Mélenchon sur le site guardian.co.uk : 175 commentaires en 4h30 de temps !
Dommage, je ne maîtrise pas assez l'anglais pour savoir si c'est plutôt positif ou non.
Le Front de Gauche existe bel et bien et n'a pas fait pschitt après les élections, voilà pour le positif. Certes nous devons affronter les tonneaux de déjections de ceux qui ne veulent rien changer (et qui donc redoutent tout de même notre élargissement, tant la probabilité de nous voir gouverner un jour n'est pas si exclue que cela à leurs yeux) et pour cause mais pas un article où ne s'exprime notre porte parole qui ne laisse indifférent et même les critiques à notre encontre, sont le reflet de notre bonne santé. Si nous comptions pour du beurre, on ne prendrait même pas la peine de nous cracher dessus !
@langoureau à 17h04
"Pourquoi dites vous çà, puisque je lis partout qu'il était le candidat du Front de Gauche ?!"
Aux élections de juin par un accord national, les candidats ont été répartis entre les organisations, dans le département de l'Hérault. Dans le cadre de cet accord la circonscription de Béziers a été attribuée au PCF. C'est Paul Barbazange qui a été désigné candidat. Pour les partielles, un accord national du Front de Gauche a décidé de représenter les mêmes candidats qu'en juin dans toutes les circonscriptions. La vérité c'est que par certains discours et certaines pratiques, le candidat ne semble pas être un fervent défenseur de ce Front de Gauche. Les autres composantes ne sont pas respectées et sont exclues du travail collectif, pourtant nécessaire. J'espère que ce résultat en repli incitera chaque militant à comprendre que l'intérêt de tous n'est pas de se replier sur soi-même mais de s'ouvrir aux autres pour réellement construire ensemble l'alternative.
Je suis un simple militant du Front de Gauche, je dis cela très tranquillement et en toute indépendance car je n’ai pas d’appartenance partidaire.
J'avais exprimé jadis une idée sur le combat contre le FN. Recenser les textes qu'il soutien et ceux qu'il combat aussi bien à Paris, à Bruxelles, dans les régions, départements, communes, où il a des élus. Je suis sur qu'on apprendrait des choses intéressantes et des arguments pour notre combat !
@ Jean-Luc Mélenchon:
Les bradeurs d'EADS préparent un Florange puissance dix
Jean-Luc est le seul politique qui ose poser le problème de notre indépendance industrielle et notre alignement sur l'OTAN. Le président de EADS, Tom Enders, a les coudées franches depuis qu'il a écarté Stefan Zoller. Ce patron ne supporte pas les interventions des Etats dans la conduite du groupe, surtout lorsque ces Etats réclament la défense des emplois ou les impératifs stratégiques. En ne respectant pas la parité en fonctions des valeurs respectives des deux entreprises EADS et BAE, qui serait respectivement de 70 % et 30 %, l'Etat Français voit son actionnariat passer de 15 à à 9 %. et à terme, sortir du pacte. C'est ce qui Jean-Luc,, ainsi les Etats sortant de l'actionnariat ils perdent tout droit de regard sur les décisions stratégiques. Pour la France, c'est perdre AIRBUS, Astrium, et Eurocopter, pour les confier aux intérêts privés, c'est faire la part belle à la finance.
Que se passerait il si AIRBUS était fabriqué aux Etats Unis ? Que va t il se passer si le groupe industriel se délocalise au Maroc ou en Tunisie ? Que va devenir l'emploi et la sous traitance ? Que va devenir le groupe Dassault-Thales-Safran ?
Au moment où le gouvernement français prône le redressement de l'industrie, pourquoi capituler et laisser filer un des secteurs d'excellence ?
Oui Jean-Luc a raison de crier sa colère, après Florange, c'est une autre désindustrialisation qui va se faire. Stop, arrêtez le massacre. Ce gouvernement est il devenu fou ?
Retour en arrière, juste avant le lancement de la campagne, Jean-Luc Mélenchon se défendait face à l'arrogance des "journaleux», jouant sans cesse sur la phrase et non sur l'argumentation. Ils nous voilent la vérité, se l'approprient et la modifient à leur guise. D'extrême gauche, nous voilà passé dans la vraie opposition, professant des attaques face au président en nous repeignant en anti-patrons. Mais lorsque votre cher président lance : "Le changement c'est maintenant" beaucoup se demandent quand cela commence? Tout cela se résume en un seul mot: menteur. Où le traité européen a-t-il était renégocié? y-a-t ’on intégré une dimension de croissance? Bla Bla. Il a été ratifié.
Maintenant que vous avez avalé la pilule, il ose affirmer qu'il ne divisera plus les français sur les questions européennes.
Hollande est une joueur qui éprouve la peur face notamment à Mme Merkel, mais vous avez un battant qui se défend et ne lâche rien mais surtout qui voit juste.
De toute évidence ce Thréard ne « brille » que par sa grossièreté. L’absence d’argument démontre sa malhonnêteté intellectuelle, ce qui sort complètement du code de déontologie qui devrait s’appliquer chez les journalistes. Il n’était pas dans une caricature et une dérision, il parlait très sérieusement, ce qui fait que ses propos devraient être condamnés. Personnellement, je suis profondément choquée. Courage Jean-Luc, je suis de tout cœur avec toi.
Les commentaires qui suivent l'interview de Jean-Luc par le journaliste du Guardian tiennent surtout à un échange sur capitalisme versus communisme. Peu de commentaires sur ce que Jean-Luc Mélenchon apporte de nouveau au débat politique … sauf de la part de trois intervenants probablement du PG anglais qui essayent de redresser la barre de la discussion, évoquent l'éco-socialisme. Il y a du boulot outre-Manche, TINA y a fait des ravages, semble-t-il. En tout cas, il faut passer par l'Angleterre pour entendre un journaliste laisser parler M.Mélenchon !
Bravo pour l'intervention sur tf1 car si cette fenêtre médiatique est grande, elle n'est pas longtemps grande ouverte pour nous. Votre efficacité est impressionnante.
Jean-Luc fait référence dans son billet à la "vague bleue marine", puis expose les résultats de cette vaguelette qui suit son cours comme étant devenue l’alpha et l’oméga des horaires de marée de la classe politique depuis 40 ans chez la médiacratie, sur un chèque on l’inscrit en toutes lettres « 40 balais »… C’est très loin des trois ans du Front de Gauche qui progresse malgré les crocs en jambes et autres bâtons jetés dans les roues par l’ensemble de la classe politique. Le Front de Gauche dérange l‘oligarchie, c’est fait pour en même temps. Le calendrier Maya s’arrête le 21 de ce mois ci, il est dommage que ce calendrier n’ait précisé le début effectif du mensonge du Parti Socialiste pour les générations futures. Personne n’est parfait, en gros ils mentent depuis qu’ils ont abandonné les plus démunis pour s’inviter dans les dîners de la fine-fleur du CAC40.
Sans vouloir minimiser la portée politique des déclarations de ceux qui rompent aujourd'hui avec un PS artisan de l'austérité, un bémol sur l'enthousiasme autour de Michael Moglia, qui est loin d'être un perdreau de l'année.
Celui -ci après avoir quitté le groupe socialiste au conseil régional du Nord pas de calais, est pourtant maintenu dans ses fonctions de la commission des finances par le président de région Daniel Percheron, qui n'est autre que le grand ordonnateur des magouilles, retournements d'alliances et coups de Jarnac à répétition de la tristement célèbre fédération socialiste du pas de calais au cours des 30 dernières années. Un homme qui sait ce que "diviser pour mieux régner" veux dire...
Dans une interview dans l'hebdomadaire nordiste "Liberté" vendredi dernier, le journal (proche du Front de gauche) l'interroge sur le président de région dont le groupe Front de gauche dénonce depuis des années le manque de combativité vis à vis de l'état qui assèche les moyens des politiques publiques locales. Michael Moglia rappelle alors sa proximité avec Daniel Percheron en expliquant que celui ci doit "faire avec" une majorité très diverse, et réclame que celui-ci aille jusqu'au bout d'un mandat qu'il devait abandonner en septembre dernier. Même son de cloche aujourd'hui dans la Voix du Nord de l'avesnois. Il y a quelque chose qui cloche.
Autrement plus sérieuse est la position du groupe Front de gauche en Nord pas de Calais, fort de 15 élus, qui a une ligne claire sur la question dans une région où on sait de quoi on parle quand on évoque les effets de l'austérité. (et avec un PC sans doute plus combatif qu'à d'autres endroits, qui a quitté l'exécutif régional depuis 2004 en protestation contre l'application de la décentralisation impulsée par la droite).
Alors valorisons d'abord notre unité et notre détermination, qui sont aujourd'hui notre plus grande richesse et notre plus grand espoir, avant de valoriser trop hâtivement des gens dont on peut penser qu'ils ne sont pas exempts d'arrières pensées...
Nous convaincrons par l'humour et le rire
Ou nous ne convaincrons pas..
@138 chavista dit: 13 décembre 2012 à 23h04
Ton commentaire en appelle un autre qui est celui de l'ancrage et le développement du FdG, et qui à l'évidence devra passer pour prendre de l'ampleur dans et depuis ces fameux bastions dits rouges que sont les fédés du Nord, celle de Marseille et celle de Clermont-Ferrand, sans oublier le nord est parisien évidemment, et c'est là que notre action se doit de porter tous nos efforts ! il vaut mieux et c'est plus facile de convaincre chez nous que chez les autres !
@ 140 Alain Tétart
Pas d'accord, dans nos Alpes de Haute-Provence qui n'est pas un bastion rouge, loin de là, à la présidentielle, nous avons réalisé le 4ème meilleur score pour Jean-Luc Mélenchon. Mais ici ça a été super unitaire. Et aux cantonales précédentes, le FdG et le NPA avaient même présenté des candidatures communes.
Si j'en crois ce qu'écrit JL Mélenchon dans ce billet concernant la déclaration publique du candidat FdG à Béziers, ce qu'en disent les amis(e) de ce blog apparemment du coin, selon qu'ils soient plutôt du coté PG ou bien de celui du PCF, il y a réellement un gros soucis qui, de mon point de vue, est peut être consécutif à une ancienne culture politique. En effet, une région autant marquée par des pointures de la vieille gauche plurielle comme le "parrain "Frèche et son supplétif l'amateur de corrida Gayssot, cela doit laisser quelques traces qu'il est absolument nécessaire de faire disparaître.
Camarades, ressaisissez vous! Ce n'est pas parce que l'on est les plus nombreux que l'on doit en imposer, à contrario, l'étiquette du candidat doit être aussi respectable qu'elle soit estampillée d'un coté comme de l'autre, et tout le monde doit aller au "charbon". Du respect de chaque coté bord..! Sans quoi, inévitablement le FdG n'aura aucune influence et c'est bien triste.
@ JLM
EADS...
Triste représentation grandeur nature de ce qui gouverne nos économies. La finance, la dette ?
Je me demande si cette dernière, orchestrée par la finance n'est pas le plus simple moyen que celle ci a mis en œuvre pour gouverner le monde depuis près de 50 ans.
Parfois j'aimerais être visionnaire et entre-apercevoir comment toute cette mascarade, cette guerre de classe va se terminer.
Par ou refuser cette dette ? En la rayant d'un trait de crayon serait le plus simple, mais il faudrait un peuple déterminé à le faire, éduqué aux modes de fonctionnement, aux ressorts du capital. Et refusant le capital bien évidement.
Peut être bien pour ça que l'Islande est passée plus ou moins inaperçue du public, médias obligent en bons chiens de garde.
Conserver nos productions nationales ne tient pas seulement de l'affirmation de notre souveraineté, par fierté ou intérêt, (le FN en toute beauté) mais surtout d'une politique qui refuserait la primauté de la finance sur les choix économiques. Notre monde d'une façon mondiale n'en prend pas le sens, à de rares exceptions près. La compétitivité masque le réel problème puisqu'elle se situe actuellement dans la logique du profit. Il faut absolument la remplacer par l'utilité. Et œuvrer sans relâche pour que le souci du collectif, dans ce sens, prime sur l'intérêt individuel. Associer à ce terme d'utilité collective l'épanouissement de chacun qui devrait en découler.
chavista dit: 13 décembre 2012 à 23h04
« Sans vouloir minimiser la portée politique des déclarations de ceux qui rompent aujourd'hui avec un PS artisan de l'austérité, un bémol sur l'enthousiasme autour de Michael Moglia, qui est loin d'être un perdreau de l'année. »
Quelles solutions avons-nous aujourd’hui pour faire appliquer nos propositions ?
2017 et les nouvelles élection ?
J’élimine celle d’attendre 2017 et de nouvelles élections, je pense que tout le monde aura compris que si nous attendions cette date les bras croisés, nous risquons de nous retrouver comme les grecs ou au moins les espagnols d’ici 2017
La révolution ? Je crois que même parmi nos 4 M de voix, il n’y en aurait pas beaucoup qui dirait OK on prend les fourches.
La dissolution de l’AN ?
Je ne crois pas que FH se risquerait dans cette éventualité, parce qu’il sait qu’il perdrait aujourd’hui sa majorité et de plus, dans l’état actuel des choses, nous aurions de grandes chances de les perdre aussi. À moins que FH et son proche entourage (ceux qui ont été aussi au service de NS et qui sont redevenu conseiller FH) décident qu’ils préfèrent que ce soit la droite qui dirige le pays (ils ont bien voté avec la droite pour le TSCG et le MES)
En fin il reste une dernière solution c’est de faire comprendre ou d’attendre que certains députés du PS et de gauche refuse la politique d’austérité et de renoncement mis en œuvre par ce gouvernement.
Déjà, si ils ne votent pas contre, certains s’abstiennent au parlement, d’autres comme Michael Moglia décident de ce désolidariser du gouvernement, enfin nos idées (qui sont souvent majoritaire – voir les sondages) font leur chemin on a vu la papeterie de l’Eure « départementalisée » par le Conseil général. Donc il ne faut pas faire la fine bouche avec ceux qui ont le courage de sortir de ce carcan, et qui donnent, par là même, le chemin à suivre aux autres et si ils ne nous rejoignent pas (de suite) temps pis, laissons les prendre le temps de leurs décisions.
Amicalement
Vive la VIe – Vive la VIE
Il faut gagner la bataille culturelle et libérer les médias, a rappelé Jean-Luc Mélenchon lors de son discours aux assises de l'écosocialisme.
Il faudrait profiter de l'invitation chez Calvi pour lui demander des explications sur la composition de ses plateaux de C dans l'air qui sont tout à fait inéquitables. On trouve facilement sur le net les statistiques qui le prouvent.
A propos d'EADS
Donc à partir d'aujourd'hui, la part des Etats dans le capital représentera 28% du total dont 12% à la France. Plus de droit de veto. Les mains libres pour délocaliser, là où se trouvent les marchés, c'est à dire en Inde et en Chine. Concernant l'Inde, EADS Airbus s'y prépare depuis de nombreuses années puisque des développements de systèmes aéronautiques y sont déjà à l'oeuvre. Cette stratégie peut avoir du sens pour capter les nouveaux marchés à la condition de s'assurer qu'au bilan c'est créateur d'emplois en France. Un cercle vertueux en quelque sorte. Mais avec aujourd'hui tous les pouvoirs aux mains de la finance, on peut craindre qu'une vision courtermiste associée à la maximisation des profits et de la création de valeur pour les actionnaires conduise aussi à brève échéance à la délocalisation de la Recherche. on aura alors atteint l'os de cette industrie.
Il faut savoir que EADS c'est aussi Ariane 5 et les missiles de la force stratégique. La nouvelle situation ainsi créée amène un risque de perte de souveraineté. On m'objectera que aux USA leurs missiles sont conçus et fabriqués par des sociétés entièrement privées et que ce n'est donc pas un problème. Sauf que les USA pourraient reprendre le contrôle de cette industrie américano américaine à tout moment si les circonstances l'exigeaient (on l'a vu récemment avec l'automobile) tandis qu'EADS étant une société européenne l'affaire serait beaucoup plus complexe. J'ose espérer que ce type de risque a bien été identifié par nos chers gouvernants; la solution pour couvrir ce type de risque serait de sortir la filiale Astrium (en charge de ces missiles stratégiques) de EADS pour la raccrocher par exemple à Thalès. Reste que cette activité missilière apporte beaucoup de trésorerie, ce qui arrange bien les comptes de EADS qui de ce fait ne voudra pas lacher facilement cette activité. Il faut donc s'attendre dans les prochains mois à de nouveaux rebondissements.
A l'avènement dans un futur proche de la VIième république!
flo le 13 décembre à 22h18
"Les commentaires qui suivent l'interview de Jean-Luc par le journaliste du Guardian tiennent surtout à un échange sur capitalisme versus communisme. Peu de commentaires sur ce que Jean-Luc Mélenchon apporte de nouveau au débat politique"
En plus, ils portent aussi sur la crise économique actuelle, et pas mal de gens sont d'accord pour dire que le système capitaliste a fait faillite. Evidemment il y a la cohorte obligatoire des défenseurs néolibéraux qui essaient désespérément de combattre l'arrivée de quelque chose de nouveau, mais elle n'est pas majoritaire et il me semble qu'il y a une tendance générale qu'elle a de plus en plus de mal à s'imposer dans les champs de commentaires sur Internet. C'est vrai qu'il y a peu d'information sur ce qu'apporte le Front de gauche concrètement, mais elle existe et pas mal de gens sont encouragés par les propos de Mélenchon et c'est clair qu'il a suscité pas mal de curiosité.
Donc, plutôt encourageant pour être le site d'un journal "mainstream" qui fait partie des médias dominants avec un profil libéral, style Le Monde. Quand au gens qui aillent sur le site, ils viennent un peu de tout l'échiquier politique, vu que c'est le journal parmi les médias dominants là-bas qui est le moins répressif vis-à-vis des gens de gauche (là-bas il faut payer pour avoir accès au contenu plus qu'en France, ce qui n'est pas le cas avec Guardian et en plus les gens peuvent commenter gratuitement).
Louis31 dit:
Enfin il reste une dernière solution c’est de faire comprendre ou d’attendre que certains députés du PS et de gauche refuse la politique d’austérité et de renoncement mis en œuvre par ce gouvernement.
Ces gens là n'ont pas du tout la même conception de la politique. Leur carrière passe avant tout et ils sont prêts à avaler, pour certains, toutes les couleuvres que la "social démocratie" leur soumettra. Pour les autres, sans citer de noms, ils se sont inscrits au parti solférinien comme ils l'auraient fait à l'UDF ou au Modem. Au risque d'être violent mais ces gens là ne vivent plus sur la même planète et c'est faire preuve de beaucoup de naïveté que de croire que ces barons abandonneront leurs privilèges. Regardez comment ils considèrent le suffrage universel, comment ils bafouent le vote du peuple (TSCG).
Prendre les fourches, probablement, mais malheureusement il faudra bien du malheur accumulé encore.
Mr Moglia est bien seul, il est la bonne conscience des sociaux démocrates.
@ 142 turmel jm
il y a réellement un gros soucis qui, de mon point de vue, est peut être consécutif à une ancienne culture politique.
Le candidat du Front de Gauche-PCF, Barbazange, est membre du CN du PCF, élu sur une des motions identitaires minoritaires. Sur son blog, on y reproche à l'Huma et à la direction du PCF des relations avec d'autres que le KKE de Grèce, etc etc... C'est certain qu'il ne fait pas partie du fan club des amoureux du FdG au sein du PCF ! Mais, malheureusement, le PCF c'est aussi ces courants minoritaires (dont on mesurera précisément l'influence au prochain Congrès). Et, à Béziers, il y a peut être eu une réaction locale forte anti-Gayssot qui se traduit par un repli sur soi particulièrement dommageable. Mais c'est notre histoire, il faut faire avec, il n'y a pas le choix, et il faut se respecter malgré tout.
@ 49 brandon -12h10
Le FN fait partie des 4 formations politiques sur 5 qui, dans notre pays, ne veulent pas vraiment et fondamentalement remettre en cause le dogme ultra libéral. Sinon par des mesures à la marge et des concessions verbales. Pas de relance possible sans une remise en cause du partage des richesses produites. Il ne suffit pas pour éviter l'austérité, de dire que la banque de France pourra détenir des titres de la dette publique. Il faut pour relancer la machine et faire reculer toujours plus le chômage de masse, refonder les politiques fiscales, taxer plus les revenus du capital, supprimer les niches fiscales, lutter contre la fraude et l'évasion fiscales, nationaliser les banques, l'énergie, l'industrie lourde etc... Bref, une politique d'ensemble que le FN n'est pas prête à mettre en oeuvre. Si celui-ci devait contrarier les 1%, rentiers, aristocrates du fric et parasites en tout genre du gand casino de l'économie virtuelle, les médias qui sont à leurs ordres, ne lui feraient pas des risettes en permanence.
@ 143 jacquelin- 10h11.
A mon avis la question ne se pose pas. La dette à des banques privées a été inventée pour soumettre les peuples, en leur faisant peur. Le 2è outil a été la soi disant libre circulation, sans plus aucun contrôle, des capitaux et des marchandises. Les deux associés, ont cassé toute dynamique de justice sociale en Europe, ce qui était l'objectif. Quant au refus de la dette, si j'ai bien compris Jacques Généreux, il faut distinguer 2 cas de figure. Si la situation est grave, mais pas désespérée, afin de ne pas spolier les simples citoyens qui " à l'insu de leur plein gré " ont par le biais de leurs assurances ou petis placements divers une partie de leur épargne chez les spéculateurs, il convient de faire un audit de la dette, pour en isoler la partie illégitime qui ne sera pas remboursée et la partie qui le sera pour ne pas appauvrir encore plus les gens modestes. Par contre, en cas de situation catastrophique, comme la Grèce ou l'Argentine il y a 10 ans, ou si la France arrive à cette situation, il faut agir avec la même brutalité que les banksters en face et ne pas faire de quartier. Refuser de façon unilatérale et sans discussion possible de payer une partie importante de la dette.