11déc 12

Xénophobe ?

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Connaissez-vous l'OPIAM ? « L'observatoire de la propagande et des inepties anti-mélenchon » exerce une vigilance précieuse pour répliquer aux mensonges des médiacrates.

Voir le communiqué de réplique du Parti de Gauche

Lu dans L’Humanité : « Pour le sensibiliser à leurs difficiles conditions de vie, d'anciens agriculteurs de l'Aisne ont envoyé des lettres accompagnées de miettes de pain à François Hollande. Une plainte a été déposée par l'Elysée pour outrage au président de la République »… On comprend mieux pourquoi François Hollande ne veut pas de l’amnistie des syndicalistes et associatifs. En effet, plusieurs sont et restent poursuivis pour « outrage au chef de l’Etat ». Je me demande si je vais faire acte d’outrage moi aussi, à présent. Car je dénonce l’abandon criminel aux mains de la finance de notre industrie aéronautique. EADS est en train d’être bradée. C’est Arcelor puissance dix comme scandale ! François Hollande chef des armées (mais oui !) ne fait rien, ne dit rien, et même se vante par son premier ministre de laisser faire « la logique d’entreprise » comme disent les gogos du baratin libéral ! Et Montebourg ? Pense-t-il que le redressement est compatible avec cette braderie ?

La paye des grands patrons continue de progresser. La récession va atteindre l’Allemagne. Ayrault donne trente centimes par jour aux RSA. La potion infernale mijote à feu continu. Pendant que je tape ces lignes j’apprends que le socialiste Michaël Moglia va former un groupe distinct au Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais par opposition à la politique d’austérité. Pendant ce temps dans la Meuse les socialistes se préparent à s’abstenir face au budget UMP du département. A l’Assemblée nationale, tous les socialistes, sans exception, ont voté le plan Gallois. Deux Verts sur seize se sont abstenus. Ce n’est pas un jour de fête !

La vague bleue marine fait pschitt !

Marine Le Pen et le Front national viennent de subir une série de revers. A Hénin-Beaumont et à Béziers. Mais aussi dans les Hauts-de-Seine et dans le Val-de-Marne. Bref : partout ! Il nous faut examiner en détail ces échecs. Et nous devons constater combien les médias sont beaucoup moins bruyants pour noter ces revers qu'ils ne l'avaient été depuis quinze jours pour souligner la prétendue dynamique du Front national. C’est une indication supplémentaire de la dérive lepéniste du traitement médiatique qu’il faut analyser comme une composante désormais confirmée du moment politique. « Libération » et « Le Monde » se sont encore distingués aux avant-postes de ce prosélytisme médiatique de plus en plus grossier. 

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Depuis le déclenchement de la crise à l'UMP, les médiacrates ont répété sur tous les tons que la situation allait profiter "mécaniquement" au FN. En consacrant sa une à la crise de l'UMP, « Marianne » titrait : « Et le vrai gagnant est Marine Le Pen ». « Les Echos » écrivaient eux-aussi que « le FN est ce mois-ci le seul parti dont l’image s’améliore ». Et ils prédisaient que « mécaniquement, l'abstention à droite profitera au Front national ». Mais la palme du lepénisme médiatique revient à « Libération ». Voyez ce que ce journal expert en manipulations expliquait de manière péremptoire vendredi à propos de l'élection partielle de Béziers. On y apprenait que « l'on retrouve au coude-à-coude le FN qui frétille, l'UMP qui déprime et le PS qui doute ». Experts en pronostic de PMU, le journal notait une « seule certitude : sur fond de crise à l'UMP et de déception d'une partie des électeurs après six mois de gouvernement de gauche, l'extrême-droite est en embuscade pour obtenir un troisième siège à l'Assemblée. » Et cet article faisait suite à d'autres, et en particulier à une enquête en forme de publi-reportage sur la campagne de la candidate FN à Béziers. Publiée le 22 novembre, cette "enquête" titrait de manière tout aussi péremptoire : « Béziers, le FN fait son beurre sur le dos de l'UMP ». Les résultats de l'élection de Béziers montrent à quel point « Libération » a une fois de plus manipulé la réalité. Le FN a été éliminé du second tour alors qu'il avait réussi à s'y maintenir en juin. Il stagne en pourcentage et perd 30 % de ses voix du mois de juin. Tandis que l'UMP gagne près de 10 points et se trouve 20 points devant le FN. Le plus grave dans cette affaire n'est pas tant que les médias se soient trompés. On est désormais habitués. Le plus grave c'est qu'ils ont accompagné et relayé la stratégie de communication de Marine Le Pen. C'est en effet elle qui annonçait que la candidate FN à Béziers allait « arriver devant le candidat de l'UMP ».

Du coup, à Béziers, il y avait même des « envoyés spéciaux » pour assister à la « percée annoncée » du Front national. De nombreux « coups de projecteurs » complaisant avaient été donnés au fil des jours ! Dans ces élections partielles c’était le sujet susceptible de créer de l’excitation entre les temps de cerveaux disponibles pour la publicité. Le résultat est à l’inverse des annonces ! S’indigner ? Pourquoi faire. Est-ce que nous ne sommes pas bien informés sur qui sont nos informateurs ? Une nouvelle fois ils se sont déshonorés. La percée de Le Pen n’était qu’un spasme de ce rêve de petit bourgeois médiatique émoustillé par la beauté du mal. Dans la réalité, à Béziers le Front national a perdu un terrain considérable. Non seulement il n’a pas percé, il est même arrivé derrière le député socialiste. Et celui-ci a été écrabouillé par la droite pourtant elle-même divisée. La percée ? Un naufrage ! Les envoyés spéciaux avaient l’air si visiblement déçus ! Quelle rigolade ! En revanche, dans les Hauts-de-Seine et dans le Val-de-Marne il n’y avait pas d’envoyés spéciaux. Pourtant là encore, depuis le début de la campagne, dans les rares articles et reportages qui se firent, il n’était question que de la percée ou non du Front National, « arbitre du match », comme le disait finement « Le Parisien ». Bonjour les connaisseurs de leur terrain ! Dans les deux cas, il n’y a eu aucune vague bleue marine. Même pas une vaguelette ! Au mieux un maintien laborieux. Ils s’étaient donné du mal pourtant ! Face à Pascale Le Néouannic, dans les Hauts-de-Seine, le Front national avait même fait du zèle dans les provocations. Des violences avaient eu lieu. Et les Lepénistes, sous l’œil complaisant de la droite et du PS en avaient accusé le Front de Gauche. Le grand jeu ! Résultat ? La « vague bleue marine » n’a pas fait cinq pour cent, loin derrière Pascale Le Néouannic et notre Front de Gauche ! Mais dans les deux cas, les campagnes épuisantes de nos candidats Front de Gauche ont été souverainement ignorées au profit de publi-reportage sur « la bête qui monte, qui monte… » Une obsession telle qu’il était encore également très difficile de connaître nos résultats après le dépouillement. Pourtant nos deux candidats ont progressé en pourcentage. D’un point. On aurait voulu beaucoup mieux, c’est certain. Surtout après tant d’effort.

Mais qui progresse, à part nous ? Surtout en terre de droite ! En tous cas certainement pas la majorité gouvernementale. Car les candidats cette fois-ci étaient des candidats communs PS–Verts. Ce qui est rarement souligné. Le recul ne s’estime donc pas par rapport au score du seul candidat PS en juin ! Mais pas rapport aux scores cumulés des candidats Vert et socialiste. C’est alors un recul tout à fait considérable ! Cet effondrement donne un effet d’optique : on a l’impression d’une « victoire écrasante » de la droite. En réalité, celle-ci ramasse poussivement la mise faute de combattant côté PS-Vert. D’autant que les trois circonscriptions en cause dimanche 9 novembre sont traditionnellement orientées à droite. Celle de Béziers n’était à gauche que depuis juin dernier.

Certes, il ne faut pas extrapoler ces trois résultats à la volée. Trois circonscriptions de droite, une élection partielle, une couverture médiatique absurde, ne permettent pas de dégager des tendances valables pour tout le pays. Mais les faits avérés ont une leçon. Face à la droite, le tandem PS-EELV ne contient aucune dynamique. Même pas un vote légitimiste de soutien. Six mois après l’arrivée au pouvoir de Hollande, au contraire, la base sociale qui a chassé Nicolas Sarkozy est profondément démotivée. Tout cela se combine à une abstention abyssale dans un paysage de dislocation des partis dits « de gouvernement ». Le processus de volatilisation du champ politique se poursuit. Nous ne parvenons pas encore à incarner politiquement l’alternative vers laquelle se tournent les désemparés. Il ne faut pas croire que ce soit faute de s’y être employés. J’ai vu la campagne des Hauts-de-Seine ! J’atteste que rien n’a été laissé de côté alors même qu’on aurait pu se désoler d’avance dans une telle circonscription de droite. J’ai participé à un meeting de quatre cent personnes, ce qui ne s’était jamais vu à Bourg-la-Reine, ville à droite depuis la révolution de 1789 ! Si nous ne parvenons pas encore à accrocher c’est qu’il n’y aura jamais de raccourci pour nous. Il faut s’accrocher et reprendre l’ouvrage sans jamais céder le pas. Nos difficultés ne doivent pas être le prétexte à l’une de ces auto-flagellations démoralisantes qui sont si souvent le réflexe de notre gauche. Il nous faut bien mesurer le chemin à parcourir. Et le commencer ! Pour cela nous avons le recours des moyens qui ont fait leurs preuves et le devoir de laisser de côté ceux qui n’ont rien donné. Le candidat PCF de Béziers a rejeté publiquement le Front de Gauche. Il est le seul à avoir reculé.

L'affaire de Béziers n'est pas isolée. En matière de lepénisme médiatique, « Libération » fait de la multi-récidive. J'ai déjà signalé le publi-reportage nauséabond publié par ce journal sur le FN à Hénin-Beaumont où Jean-Marie Le Pen était présenté comme « le grand père qu'on aimerait avoir ». Le sensationnalisme se doublait ici d'une solide haine de classe pour les habitants du Pas-de-Calais, tous assignés au lepénisme alors que justement ils sont nombreux à y résister. « Libération » a été suivi quelques jours plus tard par « Le Monde ». Le grand quotidien du centre droit libéral a en effet publié le 7 décembre un véritable publi-reportage sur le FN à Hénin-Beaumont. Tous les arguments du FN y sont en effet complaisamment relayés. Tout est fait pour présenter le FN comme étant « le seul présent sur le terrain ». Et de citer la présence de Marine Le Pen sur le marché d'Hénin-Beaumont et d’Oignies depuis la rentrée. Pour bien sûr passer sous silence, ma propre présence sur les marchés de la circonscription comme le 6 septembre à Libercourt ou le 7 novembre à Evin-Malmaison. Sur ces deux marchés, personne n'y a vu de militants FN depuis la rentrée. Sans parler des autres marchés du bassin minier où personne n'a jamais vu non plus un militant FN depuis les élections. Mais par contre les militants du Front de Gauche y sont présents, comme à Courrières, à Carvin ou à Courcelles-lès-Lens. Tout cela en supposant que la présence sur le terrain puisse se résumer aux marchés. Mais « Le Monde » ne le dira pas, lui qui suit le FN à la trace. C’est-à-dire ni dans les syndicats, ni dans les associations, ou sont par dizaines les militants du Front de Gauche. Ou alors ? Et comment ? Secret des sources, pas vrai les héros ? Pas difficile à percer. Notre présence sur le terrain nous permet de savoir comment tout ça s’organise.

Comment peut-on, à ce point, passer professionnellement à côté de la réalité ? La direction du « Monde » est totalement partie en vrille sur le sujet. Elle fait tout son possible, depuis des mois, pour fabriquer une « actualité » au Front national. Souvenons-nous du ridicule des pages entières du mois de septembre, puis en octobre, à propos de la menace du FN aux municipales ! Habile contre-feu de propagande au moment où nous menions l’agitation contre le traité européen. Puis tous ces gens de peu se préparèrent à une élection partielle à Hénin-Beaumont. Tout s’est passé comme s’ils voulaient coûte que coûte en tirer une victoire Le Pen. Il est frappant de voir qu’alors, c’est contre moi que ce concentrèrent les commentaires ricanant du lepénisme médiatique au « Monde » et à « Libération ». Les petites mains envoyées sur le terrain ramènent ensuite ce que les chefs veulent entendre et lire. C’est d’ailleurs ce qui se ramasse le plus facilement. Le Front national fournit ce qu’on lui demande. Des anciens PC ou PS passés au Front national ? Des chauves passés à droite, des myopes qui étaient autrefois ouvriers, des boîteux que madame Le Pen a guéri par un toucher de main ? Le Front national fourni à la demande. Car c’est de cette façon que se font les « enquêtes de terrain ». L’enquête va du bistrot du FN à la permanence du parti et vice versa. Puis le face à face avec des clowns qui portent l’habit voulu. Personne ne vérifie rien, tout est cru sur parole. Sur le plan intellectuel ça ne vaut guère mieux, depuis des mois. La lepénisation des esprits est d’abord une névrose circulaire du milieu médiatique. Mais elle fonctionne aussi comme une stratégie politique de rideau de fumé bien pratique !

Le bruit médiatique dissimule la réalité du programme du FN. « Le Monde » a titré sur « l'offensive laïque de Marine Le Pen » la semaine où le Traité budgétaire européen était présenté en conseil des ministres. Un vrai chiffon rouge destiné à capter l’attention pendant que les messieurs dames s’agitaient dans les couloirs pour faire rentrer dans leur boîte les députés mal pensants prêts à voter contre le traité. « A peine quatre ou cinq selon des proches du premier ministre » avait servilement rapporté les divertisseurs professionnels. La laïcité ! Pensez donc. Voilà un sujet ! Surtout que pour ces drôles d’observateurs est considéré comme acte de laïcité toute prise à partie des musulmans. Là où ils devraient au contraire expliquer avec soin et précaution à quel point c’est là un honteux abus de langage, « Le Monde » jette de l’huile sur le feu avec méthode. Mais la réalité finira toujours par démentir des numéros d’enfumages aussi grossiers. Commencent alors de nouvelles manipulations pour cacher ce qu’on a refusé de voir. Ainsi la dernière « percée laïque » de Marine Le Pen n’a pas retenu l’attention de ses supporters au « Monde » et « Libération ». Elle est pourtant ostensiblement affirmée dans la Charte du « rassemblement bleu-marine », présentée le 4 décembre. En s'affirmant "laïque", la Charte en donne la définition. Elle affirme que « la République reconnaît le rôle du christianisme en général et du catholicisme en particulier dans l’histoire de France et la construction de la civilisation française. » Pour éclairer utilement cette affirmation, un compte rendu honnête aurait pu rappeler que l'article 2 de la loi de 1905 dispose, notamment, que « la République ne reconnaît aucun culte ». Exactement le contraire de ce que dit la Charte de Marine Le Pen.

Les mêmes enthousiastes qui « aimeraient avoir Le Pen pour grand-père » répètent aussi en boucle que le Front national est devenu « social ». Il concurrencerait, sur sa gauche, notre programme. Une belle contribution à la propagande lepéniste dont tout l’effort vise à nous disputer le terrain de la représentativité dans ce domaine. Pour cela il lui faut passer sous silence la convergence affichée qui existe entre le FN et les partisans de l'austérité. Début octobre dans le débat à l'Assemblée sur le Traité européen, Marion Maréchal-Le Pen affirmait ainsi, à l'unisson de l'UMP et du PS : « Il existe une véritable nécessité d’arrêter la folie du déficit. Je suis d’accord avec vous, il faut arrêter de subir le poids écrasant des intérêts de la dette. C’est ma génération qui paiera les errances et les folies des gouvernements successifs ». Ce n’est pourtant pas si nouveau ! Le programme de Marine Le Pen prévoyait un plan d'austérité pire encore que celui que Hollande et Ayrault appliquent. Comme eux, Marine Le Pen veut « réduire le déficit à zéro ». Mais elle propose d'aller encore plus loin et plus vite en voulant rembourser de manière anticipée la moitié du stock de dette d'ici 2025. Ce stock étant de 1 700 milliards, Marine Le Pen veut rembourser aux banques 850 milliards en 13 ans. Soit 65 milliards d'euros par an. Qui s'ajouteraient aux coupes déjà nécessaires pour réduire le déficit annuel à zéro. Le plan caché de Le Pen pour les finances publiques représenteraient donc plusieurs fois le plan d'austérité Hollande – Ayrault. Ne le dites pas au « Monde » et à « Libération » : ils en rêvent !

Les bradeurs d'EADS préparent un Florange puissance dix

La finance s'attaque à EADS. L’entreprise qui fabrique Airbus et dans laquelle se trouve l’essentiel de l’industrie aéronavale militaire de notre pays. Cette attaque prend la forme d'un changement de "gouvernance" acté mercredi 5 décembre. Pourquoi est-ce que je reste seul parmi les responsables politiques à m’exprimer contre ce qui est un crime majeur contre notre industrie, nos intérêts nationaux, et notre souveraineté. Cet accord est un pillage et un gaspillage. C’est Florange et Gandrange multiplié par cent !

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Le silence qui entoure cet accord est un signe des grosses masses d’argent qui embaument l’atmosphère et anesthésient maints grands esprits ! Cet accord est soutenu par le gouvernement Ayrault puisque l'Etat est actionnaire d'EADS. Le président de la République est directement impliqué. Quelqu’un peut l’en informer ?

Voyons d'abord, le gaspillage. Cet accord comprend une opération de rachat par EADS de ses propres actions. EADS va consacrer 3,3 milliards d'euros pour racheter 15% de ses actions actuelles. Pour quelle utilité sociale ? C'est autant d'argent qui n'est pas réinjecté dans la recherche, l'investissement, ou le progrès social pour les salariés. Cette somme est énorme : elle représente environ un tiers de la trésorerie du groupe. Cet argent part directement dans la poche des actionnaires privés actuels. Au premier rang de ceux-ci on trouve l'oligarque parasite Arnaud Lagardère. Il est le fils de Jean-Luc Lagardère. Arnaud Lagardère se moque éperdument de l'industrie. Tout ce qui l'intéresse, c'est son portefeuille. C'est lui le grand gagnant du rachat d'actions. Pour quitter le navire, Lagardère va vendre les 7,44% du capital d'EADS qu'il détient. L'entreprise va lui en racheter les trois quarts, c'est-à-dire 5,5% du capital. Dans l'opération, Arnaud Lagardère empochera à lui seul 1,2 milliards d'euros au titre du rachat d'actions ! Voilà pour le pillage !

La cause de tout ça est la décision de plusieurs actionnaires privés de sortir du capital EADS. Parmi ceux-ci on trouve donc le Français Lagardère mais aussi les Allemands Daimler et Dedalus, un consortium d'entreprises allemandes. Les parts de Dedalus et de Daimler seront rachetés par la banque publique allemande KfW, déjà actionnaire symbolique d'EADS. On savoure comment les arguments contre la présence de la puissance publique deviennent moins dérangeant quand cela convient au gouvernement allemand ! Pour les parts de Lagardère, c'est EADS qui payera l'essentiel comme on l'a vu. Le reste sera vendu au plus offrants sur les marchés. Le départ d'actionnaires privés importants et le rachat d'actions ont un effet cumulatif. Cet effet, c'est un recul de la stratégie industrielle au profit de la logique financière. Jusqu'à présent, tout ce petit monde de parasites participait à un pacte d'actionnaires aux côtés de l'Etat français et de l'Etat espagnol. Au total, cet attelage baroque possédait 45% du capital d'EADS dont près de 15% pour le seul Etat français. Dit autrement, jusqu'à présent 55% du capital d'EADS était librement achetable sur les marchés financiers. C'était déjà beaucoup. Mais les 45% restants permettaient de bloquer certaines décisions stratégiques. Et au sein de ces 45%, l'Etat français conservait un rôle central.

Avec le nouvel "accord de gouvernance", 72% du capital sera désormais « flottant », c’est-à-dire abandonné au vent des marchés financiers. C'est 17% de plus qu'actuellement. Avec le rachat d'actions, la part de l'Etat français recule automatiquement de 14,87% à 12% du capital. L'Etat espagnol voit lui sa part réduite de 5,44% à 4%. Les 12% de capital public restant reviennent aux autorités allemandes, grâce à leur rachat des parts de Daimler et du consortium Dedalus. Au final, même en cumulant les trois, les Etats ne pourront plus bloquer de décision. EADS est mis aux pas de la financiarisation de l'économie. Le directeur de la stratégie d'EADS ne s'en est d'ailleurs pas caché. Marwan Lahoud s'est ainsi félicité : « Nous avons un processus de décision normal, pas de véto et un flottant de plus de 70% ». Par normal, il faut comprendre dans la logique financière du capitalisme actuel. La bourse de Paris ne s'y est pas trompée puisque le titre EADS a bondi de 8% au lendemain de l'annonce de "l'accord de gouvernance !"

Le poids des Etats, dont celui de la France, sera réduit dans EADS. Voilà ce qui vient de se décider avec l'accord du gouvernement Ayrault et donc du président Hollande. C'est toute la politique industrielle d'aéronautique et de défense qui est ainsi compromise. C'est aussi un recul dangereux de la souveraineté et de l'indépendance nationale. L'humiliation pour notre pays risque de ne pas s'arrêter là. C'est une mauvaise habitude en ce qui concerne EADS. Déjà, en 1999, Lionel Jospin et Dominique Strauss-Kahn avait conclu un accord honteux avec le groupe Lagardère. J'en ai déjà parlé sur ce blog quand les financiers ont mis Airbus en difficulté en 2007.

Ce compromis pourri consistait en un pacte d'actionnaires entre l'Etat et Lagardère. Les deux participations étaient gérées par une société commune, Sogepa. DSK avait ainsi abandonné à une entreprise privée le soin de représenter l'Etat. Et c'est Lagardère qui représentait le tout au sein du conseil d'administration EADS. Depuis, Arnaud Lagardère est même devenu président de ce conseil d'administration. Un comble pour quelqu'un qui se désintéresse de l'industrie au point de manquer l'assemblée générale du groupe le 31 mai dernier à Amsterdam.

Le départ de Lagardère du capital d'EADS met fin à ce pacte. Il change donc la donne aussi pour la représentation de la France au sein du conseil d'administration. Le départ de Lagardère du capital d'EADS devrait être effectif en juin 2013. D'ici là, Arnaud Lagardère préparerait un ultime pied de nez à la France. Le Financial Times a en effet indiqué qu'il pourrait démissionner du conseil d'administration dès le mois de mars. Et pour le remplacer, Lagardère pousserait… Jean-Claude Trichet ! Ce serait une véritable provocation. Trichet a déjà gravement menacé EADS du temps où il dirigeait la Banque centrale européenne. En défendant coûte que coûte un euro fort, il a menacé la compétitivité d'Airbus. Sa nomination au conseil d'administration d'EADS serait un coup de poignard contre l'industrie.

Qu'en pense le ministre de l'économie Pierre Moscovici ? Et le premier ministre Jean-Marc Ayrault ? Et le président de la République François Hollande ? Apparemment rien puisqu'ils se taisent. Selon l'adage, qui ne dit mot consent. Mon hypothèse est que ces gens, atlantistes jusqu’à l’os, ne se soucient de rien et surtout pas d’indépendance nationale. Leur repère est la pérennité de l’Otan. Le reste ne les intéresse pas. Ils ont tort ! Le scandale finira par éclater. Et alors il leur sera demandé des comptes.

A Londres avec Assange et les nôtres

Je dois avouer que j’ai aimé Londres. Je ne sais pas dire pourquoi. Mais j’ai aimé. Il paraît que c’est une ville pour les riches et donc cela expliquerait qu’elle soit si coquette, finalement. Naturellement Paris est incomparablement plus suave de toutes les façons imaginables selon mon goût. Mais j’ai trouvé que Londres pulsait, voyez-vous ?

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Par exemple, j’ai adoré croiser une femme aux cheveux et maquillage bleu dans le métro et je suis plutôt impressionné par la propreté des lieux moi qui ai connu cette ville absolument répugnante dans les années soixante-dix. Le comité du Parti de Gauche de la capitale anglaise est une petite merveille, vraiment plutôt jeune. Il y a une quinzaine d’inscrits. Dorénavant il y a aussi une liste de plus de cent contacts sympathisants. Les militants du coin ont le profil type de nos amis à Paris. Ils n’ont peur de rien, sont très audacieux et ont le culte du travail militant bien fait. J’ai été accueilli et accompagné sur le mode de l’horloge Comtoise : paisible et implacable de précision. Je pense qu’on devrait bien recruter dans ce coin. De toute façon il y a trois cent mille français dans le secteur. Londres est aussi une grande ville française. On y connaît donc le Front de Gauche et je ne peux pas dire que je sois anonyme, ici non plus. Car en plus des français, il y a beaucoup d’anglais plus ou moins jeunes qui suivent la politique de l’autre gauche en France. J’ai donc fait plus d’une photo souvenir avec des jeunes gens du cru. Tant mieux ! A la prochaine révolution chez nous, nous aurons de bons relais sur place pour tenir les soutiens en éveil. Et aussi pour harceler la City et ses complots. Pas comme pendant la grande révolution où rien ne fut entrepris pour garder le contact et la sympathie des réseaux progressistes qui étaient pourtant très ardents dans la période précédente. Certes, Thomas Paine fut élu dans le Pas-de-Calais. Mais ça ne nous excuse pas pour le reste. Je m’égare. Trêve de digressions.

A peine arrivé me voilà en route pour un restaurant français juste en face de l’ambassade de l’Equateur où j’avais mon premier rendez-vous. Là on fit le point. Je découvre les mines de mes camarades qui m’enchantent par leur allant et humour « So british » ! J’ai toujours aimé l’ambiance des militants, mais elle prend une chaleur humaine particulière à l’étranger avec ceux que je perçois comme des avant-postes. Puis on se met en route. Il est convenu que notre escorte locale attende dehors. Helen Duclos, Christophe Ventura et moi, improvisons à la mode de notre compatriote Napoléon : « On avance et puis on voit » ! Tranquilles. Les anglais qui font le siège de l’ambassade travaillent à la bonne franquette mais de main ferme. Comme l’ambassade proprement dite est à l’intérieur d'un tout petit immeuble, ils occupent jusqu’au hall. Ils étaient bien informés de notre arrivée car on ne demanda aucun papier. C’est pourtant la coutume m’a-t-on dit. Puis on m’a prévenu que je pouvais refuser de présenter mes papiers. Mais je n’avais pourtant pas l’intention de le faire. Je ne m’imaginais pas refuser en Angleterre ce à quoi je suis obligé en France. A quoi bon une mauvaise manière et un incident avec le Royaume-Uni et sa maréchaussée. Je vois bien que les Anglais ont renoncé à l’idée d’aller chercher à l’intérieur Julian Assange et à toutes ces sortes de sottises violentes qui les eussent déshonorés. Sans compter que cela aurait commencé un cycle dangereux pour toutes les ambassades dans tous les pays du monde. Et qu’est-ce que je fais là ? D’abord un geste de soutien aux Equatoriens qui prennent sur leur dos la force d’un choc de première ampleur sans que bien des donneurs de leçon sur les droits de l’homme et la liberté de la presse bla bla bla ne s’émeuvent beaucoup. Les Equatoriens sont sur une « position raisonnable ». Ils ne font pas de la surenchère en cherchant le bras de fer verbal. Mais ils sont bien seuls ! On est frappé en effet par exemple du silence de « grand journaux » comme « Le Monde » qui ont pourtant fait du commerce de papier avec la publication des télégrammes de WikiLeaks et qui, depuis sont inscrits aux abonnés absents sur le sujet. La protection des sources dans ce genre d’organe de presse ! Tu parles ! Cela se résume à présenter de manière anonyme des citations de « proches », purement et simplement inventées le plus souvent, comme me l’a avoué une personnalité de la rédaction, pour jeter de l’huile sur le feu dans les familles politique et faire du « buzz ». Mais dans le cas d’Assange, il est possible aussi que l’oncle Sam leur ait soufflé dans le nez et les petits garçons ont miaulé de regret.

En tous cas Julian Assange doit savoir à quoi s’en tenir à leur sujet. Je ne crois pas qu’il ait été naïf quand il leur a donné ces télégrammes. Il sait bien qu’il n’y a rien à en attendre. Par exemple, il sait bien que ces amis d’hier ne feront pas d’enquête sur l’affaire du présumé « viol » qui a servi de déclencheur à toute cette affaire. Sur le sujet, les glorieux médias français se contentent de rappeler en boucle ce qui lui est imputé sans en dire davantage. On ne leur demande pourtant pas de donner un avis, ni même de mener une enquête du type de celle qu’a publié un journaliste australien et que l’on a pu regarder sur la cinq il y a quinze jours. On sait bien que ça demanderait du travail de la documentation et du sérieux. Oublions ! On leur demanderait cependant volontiers d’indiquer que Julian Assange n’est encore inculpé de rien. Qu’il a quitté la Suède après avoir demandé l’autorisation du procureur. Qu’il est prêt à aller répondre à toutes les questions de la justice suédoise quand elle le voudra. Mais qu’il demande un engagement de l’Etat suédois : qu'une fois en Suède il ne soit pas livré aux nord-Américains. Il a raison d’être méfiant, Julian Assange ! Parce que la Suède a déjà permis aux nord-Américains d’enlever un Egyptien et de le remettre aux autorités de ce pays qui l’ont torturé de belle manière ! Et comme l’Etat suédois refuse de dire un mot sur le sujet ce n’est vraiment pas rassurant ! Ça semble signé. De plus, les Etats-Unis pratiquent la torture et en particulier sur le numéro deux de WikiLeaks qu’ils ont capturé et gardé au secret de longs mois. Ceux qui doutent et qui croient aux belles histoires sur les héros des droits de l’homme nord-Américains devraient se demander pourquoi le centre de torture nord-Américain de Guantanamo est toujours en service. En tous cas Assange a toute les raisons de se méfier. Ce qui n’enlève rien à l’insupportable de la situation. Elle pourrait pourtant se débloquer en un instant si la Suède donnait la garantie de non extradition vers les USA. Elle ne le fait pas. Cela prouve que son problème ce n’est pas le présumé « viol » dont un procureur voudrait parler à Julian Assange. D’ailleurs ce procureur n’avait-il pas d’abord classé sans suite le dossier dans un pays pourtant particulièrement vigilant sur ce type d’affaire ? En fait tout se passe comme si le but de la Suède était juste d’avoir un prétexte pour attirer Assange dans un guet-apens. La Suède a toute la responsabilité de la situation.

Comment va-t-il ? On a lu dans les médias qu’il était gravement malade. Non. Ce n’est pas le cas. Julian Assange va aussi bien qu’on peut aller dans ce genre de situation. Il sait qu’il est prisonnier, en quelque sorte, mais il dit qu’il ne se plaint pas en pensant au sort de ses amis aux mains des sadiques nord-Américains. Toutefois je scrutais son visage si pâle. Je crois qu’il est de peau pâle naturellement. Ces cheveux sont blancs ou bien blonds, extraordinairement blonds. Même s’il est très paisible dans son expression et ses mouvements, il a un visage chargé d’empathie. Il pourrait être méditerranéen. Il nous dit que dans son esprit c’est toujours l’été, car la dernière fois qu’il a vu le dehors c’était l’été. Je m’aperçus que la pièce où nous nous trouvions ne comportait aucune ouverture sur le jour. Je le regardais intensément. Peut-être trop. Je ne voulais pas être indélicat. Mais comment manifester une solidarité humaine, sans les mots et sans mélodrame ? Ensuite je le regarde parce que je n’arrive pas à faire la part entre l’homme singulier qui est devant moi et l’énormité du défi qu’il a lancé par les actes qu’il a posé. Je crois que les USA ne le lâcheront jamais. Il a besoin qu’on l’aide à ne pas se faire oublier. L’oubli est l’antichambre de l’impunité pour ceux qui veulent en finir avec lui. Ma visite sur place c’était un geste dans ce sens. Devant la porte depuis des mois tous les jours des gens font le relais pour lui faire savoir qu’ils sont là. Il le sait. Il dit que cela le réconforte énormément. Mais cela ne suffira pas. La seule vraie protection qu’il pourra avoir, c’est du peuple qu’il faut qu’il l’ait. Il devrait être candidat aux élections législatives en Australie. A ce moment-là plus personne n’osera le toucher, je crois. Et s’il est élu, sa confrontation avec l’Empire prendrait un autre sens. Je pense que les Australiens sont capables d’accepter l’épreuve en votant pour lui.


410 commentaires à “Outrage ! En dépit des espérances médiatiques, Le Pen fait pschitt !”
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  1. SL ? dit :

    @ Louis31
    Vive la VIe - Vive le VIE... Très joli !
    Je vous rejoins dans votre analyse et le peuple n'attendra pas 2017. La colère gonfle. Si ce n'est le programme, au moins les mots portés par le Front de Gauche font leur chemin et commencent à être audibles même dans les médias les plus récalcitrants. Reste encore fortement ancrée la peur du rouge (ses bolcheviques, staliniens ou autres "very dangerous"). Il y a là un énorme travail d'éducation à faire : déconstruire les représentations, redonner leur sens aux mots (coût/prix, social/sociétal, démocratie/oligarchie, citoyen/consommateur...), pointer les oxymores (capitalisme écologique, social libéralisme, publicité déontologiques...), rétablir la possibilité du désir ("Un autre monde est possible, il est dans celui-là"), opposer à la trsite N et au pragmatisme de l'impuissance, les propositions concrètes du FdeG et leur ancrage Généreux (Jacques de son prénom...)
    A propos de nationalisation, d'après la dame Parisot même le débat est inconvenant : il est vraiment temps de remettre les poings sur les trois i de nationalisation.
    Il serait aussi temps que les élus PS encore à gauche quittent en bloc ce parti, traître à sa parole et même aux siens, pour rejoindre les forces de l'écosocialisme, à l'instar de Monsieur Moglia. Imaginez !
    En attendant l'i vert... trois poings de suspension !

  2. Pierre34 dit :

    142 turmel jm à 10h01
    Je suis d'accord avec toi sur la situation de Béziers, le travail en commun devrait permettre de mieux se connaitre et se respecter. Faisons confiance à la réflexion des militants locaux pour remettre sur les rails un vrai Front de Gauche de combat sans exclusive.

  3. Louis31 dit :

    147 Philippe B à 11h32
    « Ces gens là n'ont pas du tout la même conception de la politique. Leur carrière passe avant tout et ils sont prêts à avaler »

    Dans ta phrase tu vas dans mon sens, parce que si « leur carrière passe avant tout » comme tu dis, il ne sont pas plus bêtes que ce que l’on croit, et il vont vite se rendre compte que la politique du gouvernement va les entraîner dans un gouffre sans fin. D’ailleurs, beaucoup commencent à se poser des questions, quand on les entend à la télé ou quand on les lit dans les journaux.
    EELV et la gauche du PS sont au bord de la rupture. Comme je disait au commentaire précédent, trop c’est trop, Il suffirait que un ou deux aient le courage de dire non ça suffit pour qu’une « majorité », ou en tout cas, beaucoup d’entre eux décident de suivre. On le voit tous les jours, ce gouvernement nous donne la preuve qu’il est incapable de gouverner face à la finance et au dictat de l’Europe.
    Et si j’ai bien compris, c’est ce que nous voulions démontrer au FdG et JL en particulier pour créer une nouvelle majorité.
    Vie la VIè – Vive la VIE

  4. Je viens de recevoir de mon organisation Gauche Unitaire, le compte-rendu de la réunion du CN Front de Gauche de samedi dernier. Deux textes sont en train d'être élaborés par la coordination qui se réunit tous les lundis. "Les premières versions des textes « stratégie » et « développement » sont soumis aux exécutifs des composantes du FdG et doivent être adoptés définitivement début janvier".
    Concernant la formule qui suscite un débat ici comme au CN je lis dans le CR : "Un accord général semble se faire sur la formule qu’à présent nous devons être « dans l’opposition à la politique du gouvernement. », sans pour autant se considérer dans l’opposition car nous sommes partie prenante de la victoire contre la droite".
    La coordination du 17 décembre mettra en forme la campagne nationale "alternative à l'austérité" et le 18 décembre un groupe de travail va travailler à "la mutualisation et la remise en mouvement du site internet « Place au Peuple »"
    En somme que de bonnes nouvelles.

  5. Michel Berdagué dit :

    Sûr que ce type de risque a été identifié par nos gouvernants mais du fait de leur maintien dans l'OTAN, de leur choix de cette orientation de cette U.E., de nos pertes de souveraineté et de contrôle du budget, du refus de nationaliser avec des nouveaux pouvoirs pour les producteurs de richesse : les travailleuses et travailleurs, de se coucher et d'avaler tout des diktats de la B.C.E et FMI, les finances du tout pouvoir, et du choix de l'atlantisme, ces gouvernants actuels bradent tout de notre France, de nos savoirs faire, de nos écoles qui avec la culture du tout argent et par surcoît étalé et dit facile et comme seul objectif de richesse future alors que le précariat est la règle et est organisé pour une instabilité de vie qui devient anxiogène, ces gouvernants ont choisi avec leurs cercles de pensée unique une dépendance complète aux U.S.A.. C'est pour cela qu'ils nous enfument à longueur d'antennes privées et publiques avec du sociétal et que ça. (le mariage pour tous en fait partie, nous qui défendions les unions libres et la faicilté pour divorcer). EADS fait partie et c'est un gros morceau de toute cette stratégie projetée pour nous mettre au pas et d'accepter une dépendance totale. Par là on voit que pour ces stratèges le Programme du CNR est dépassé car il constitue un très mauvais exemple au cas où les peuples l'appliqueraient et l'amélioreraient. L'épisode pour appliquer une sécurité sociale aux U.S.A. est signifiante, un peu mais pas tout, au cas où les dieux obscurs constitutionnels ruaient dans les brancards il faut y aller mollo avec la solidarité car la charité fait jouir le riche et le renforce.
    " Terre de Gauche" et @ Michel Matain indiquent la voie à suivre : pour les élections une seule liste FdG qui est soutenue par tous les camarades, lutteurs, au combat pour l'année 2013 pour faire gagner les revendications du monde du travail atteint comme jamais par les casses du capital et des financiers mondialisés et qui font la loi, la leur.

  6. jean ai marre dit :

    @ 143 jacquelin
    EADS...représentation grandeur nature de ce qui gouverne nos économies. La finance, la dette ?
    @ 146 kerie
    lA propos d'EADS Plus de droit de veto. Les mains libres pour délocaliser, là où se trouvent les marchés, c'est à dire en Inde et en Chine.

    Berlin tout comme Londres souhaiterait que Paris sorte du capital d'EADS. Encore une fois, c'est la finance qui au travers des sociaux -libéraux ordonne et Merkel exécute entrainant avec elle Hollande. Et l'Europe dans tour ça ? Cette fusion entre le British BAE et EADS, laisse présager que la défense Européenne sera commandée par l'OTAN. BAE qui travaille essentiellement avec la défense de l'armée américaine (ils fournissent chars et missiles etc.) est soumise aux ordres du Pentagone. Le fait de fusionner avec BAE laisse présager que les Etats-Unis imposeront leur vision de la défense Européenne. En Europe, il y a trois avions de combat en concurrence : Eurofighter construit par EADS et BAE, le Rafale construit par Dassault et Thales, le Gripen construit par le suédois SAAB.
    J'ai de la peine pour nos citoyens qui vont être privés d'emplois, et de la colère de voir que notre excellence est bradée, que notre souveraineté est piétinée.
    Quand je pense que nous avons un ministre du redressement productif !

  7. Ce que nous dit Michel E (147 -11h23) au sujet de l'interview de Jean-Luc au Gardian est intéressant. Ce journal est libéral. Lorsqu'on voit, comme nous l'avons souligné hier, avec quel politesse et respect non seulement de son interlocuteur, mais de ses auditeurs, le journaliste s'est comporté, on se prend à rêver. Il faudrait pouvoir envoyer cette vidéo aux télés et radios francaises, sans oublier les écoles de journalisme.
    Dans notre beau pays, les choses ne s'arrangent pas médiatiquement. Une dépêche AFP (6h31) nous apprend que la redevance TV va passer à 131 euros, soit 6 euros de plus au lieu de 4 prévus (austérité oblige), ce qui va amener 49 millions d'euros dans les caisses de France Télévision. Payer toujours plus pour entendre à longueur de journée qu'il n'y a pas d'autres politiques possibles et qu'on est tous une bande de fainéants, ça commence à bien faire. Je veux bien payer si à chaque fois qu'un perroquet du dogme débite ses salades, on donne le même temps de parole à une personne qualifiée qui donnera un point de vue contraire, sans être interrompue, ni insultée. C'est ce qui aurait dû être la règle depuis 30 ans et ça s'appelle la démocratie ! Faudra t-il une occupation des locaux médiatiques et une grève de la redevance pour que le B A-BA des règles élémentaires du pluralisme démocratique soient respectées ?

  8. Philippe B dit :

    Louis31 dit: 14 décembre 2012 à 12h10
    «Comme je disait au commentaire précédent, trop c’est trop, Il suffirait que un ou deux aient le courage de dire non ça suffit pour qu’une « majorité », ou en tout cas, beaucoup d’entre eux décident de suivre. »

    C'est une hypothèse très probable. Cela signifie que pour sauver leurs postes, ces gens là feront preuve d'opportunisme mais pas de courage. Triste conception de la politique, néanmoins! Les voir être entraînés dans un gouffre est donc souhaitable. Que vaudra leur vote à l’AN ? Seront-ils fiables ? Cette nouvelle majorité autour de JL avec de tels personnages la desservirait elle ?
    Révolution citoyenne oui! Recyclage des post néo-libéraux en force du FdG non!
    Je pense que l'offre politique du FdG n'est pas un tiédissement de la social démocratie.
    Osons la VIè, osons la Vie, je suis totalement d'accord avec toi et le programme de l'humain d'abord.

  9. Michel Berdagué dit :

    @ jean ai marre à 12 h 34
    Oui notre défense stratégique est donnée clé en mains à l'OTAN. Avant des tentatives montraient le bout de nez pour intégrer ce pacte atlantiste. Mais là ils passent à une des pires violentes attaques contre ce que nous sommes avec notre Histoire la France et les Françaises et Français si particulier avec leurs Révolutions 89/93, celles du 19 ième avec notre Commune, les grandes grèves minières et autres, celles de 36, la Résistance et le C.N.R., les grèves des "30 glorieuses", celles de 68, et maintenant le Front de Gauche qui est dans la continuité de notre Histoire et universaliste par les coopérations et solidarités.
    Pour la Défense stratégique, de revisionner le discours de Jean-Luc au Cercle Républicain, cf Archives de la vidéothèque du blog, fait un bien fou, de relire aussi les passages de notre programme FdG, et de réfléchir, de penser les problématiques nouvelles dans chaque Parti et composantes du FdG et de les mettre au collectif pour les actions à entreprendre face à toutes ces attaques des casseurs de vie.
    Et puis @ Gérard Blanchet nous apporte de bonnes nouvelles.

  10. jean ai marre dit :

    Florange.
    Il faudra bien que le mouvement syndical coordonne ses actions. Mais comment vont opérer les confédérations ? Pour ma part, je l'ai déjà dit, va falloir que la CFDT s'explique. Martin pourra t il avaler lui aussi les couleuvres de sa centrale ? Je ne pense pas que cet homme va abonder les raisonnements pragmatiques du successeur de F Chérèque. On se rappelle de Jacques Chérèque et du rôle qu'il a joué dans l'abandon de la sidérurgie française, comme syndicaliste, comme Préfet pour le redéploiement industriel, comme Ministre de l'aménagement du territoire etc, pour ce qui est de son reclassement personnel, pas de problème.
    Je ne retiendrais qu'une déclaration: « il faut retirer les hauts fourneaux de la tête des sidérurgiques lorrains »
    Hollande qui a le sens du compromis, va cette fois être confronté à un sérieux problème. Comment va t il faire face à la CGT et FO et en face la CFDT et la CGC ?

  11. Invisible dit :

    Cette histoire de xénophobie, c'est ni plus ni moins que leur technique habituelle. Par exemple, si on accuse Merkel et son traité, on nous déclare anti Allemand. Donc, si on on dénonce l'émir, le fric et le Qatar, la conclusion c'est qu'on est xénophobe. C'est nul, intellectuellement, mais ils se font un devoir d'y essayer, en vertu de la maxime bien connue : calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose. Ils ont raison. Beaucoup de gens n'essaient même pas de soulever ce voile pour voir derrière et s'en tiennent cette suspicion.
    Ce matin, à la télé très matinale, j'ai entendu que l'opération de Chavez s'était mal passée et que les Venezueliens priaient (Oui ! Dans toutes les religions). Mais aucun journal télé ni radio n'a repris cette nouvelle depuis 7h du matin.
    J'espère que Chavez va réussir à s'en sortir.

  12. Gilbert Delbrayelle dit :

    @Gérard Blanchet
    En somme que de bonnes nouvelles.

    Oui, de bonnes nouvelles.
    Par contre, je me pose beaucoup de questions sur la réunion qui a eu lieu mercredi entre "les gauches", ça ressemble à une vieille union de la gauche sans le PG (Martine Billard était présente mais semble t-il un peu sur la défensive).

  13. pichenette dit :

    Si la défense de son travail, de son emploi empêche le salarié de s'ouvrir à la réflexion vers d'autres choix possibles, c'est parce il n'y a pas de planification organisée. Passer de la fabrication de lave-linge à celle de petites automobiles semble acceptable aux salariés lorsqu'il y a eu des formations auparavant (je ne sais pas si des personnes se sont retrouvées sans travail, sans revenus, info télé). Les revenus des salariés sont leurs salaires, pas de rentes, donc évidemment on ne peut être que tendus lorsqu'il est question de perdre son "job", comme disent si bien ceux qui bossent pour le "fun", ayant un gros patrimoine.
    Certains emplois sont remis en question, d'autres se créent, les "responsables" d'entreprises, l'Etat doivent le prévoir de façon à organiser une formation vers des secteurs porteurs d'avenir. Gouverner c'est prévoir! Fermer les yeux c'est tomber dans des trous. La formation continue porteuse d'espoir doit être régulière, adaptée et pour tous.
    Produire en France c'est assurer une indépendance pour le pays et assurer une cohésion sociale. La faiblesse d'autonomie financière pour une personne engendre un état physique, psychique dégradé, scandaleux face au luxe arrogant et aux miettes jetées.
    Tenir à son emploi mais aussi voir plus loin: le déni terrifiant concernant l'épuisement des ressources naturelles, la production mortifère des déchets, la centralisation des productions énergétiques, les GPII (grands projets inutiles imposés), l'aspect sacrificiel de certaines tâches méritent réflexion, source de visions différentes dans les partis FdG.
    Le rapport au temps, hier, aujourd'hui, demains et la qualité de la vie ne sont pas discutés. " Ne pas perdre sa vie à vouloir la gagner". Qui gagne? En tout cas l'imagination manque en France, c'est le rabougrissement qui pointe!

  14. Poncet dit :

    Les débats d'esthètes sur le thème "être ou ne pas être dans l'opposition" me laissent perplexe. Je suis sans doute un peu abrupt, mais il me semble que la question ne se pose pas quand on l'envisage en termes concrets. J'applaudis des deux mains quand Montebourg parle de nationaliser Florange. Et de même quand nos députés votent contre, voire s'abstiennent, et remettent ainsi en cause des choix budgétaires qui programment de l'austérité pour les moins riches. Suis-je dans l'opposition, n'y suis-je pas ? Je suis imprévisible, si l'on pose le problème en ces termes d'appartenance. Quelle position confortable ! De quoi nous plaignons nous ?

  15. turmel jm dit :

    Michel Matain @ 149
    Merci mon camarade pour tes précisions. Maintenant que je sais tout cela, 4,48% c'est même un excellent score. A celles et ceux de Béziers partisans du FdG,encartés ou pas,courage et toute mon amitié.

  16. gerlub dit :

    Tous ces « exilés fiscaux », qu’ils soient vedettes du showbiz ou sportives ou grands patrons, tirent la plus grande partie de leurs revenus de France. C'est-à-dire captent une partie, importante, de notre PIB. Ce Produit Intérieur Brut, c’est vous, c’est moi, bref c’est nous qui vivons en France et acquittons l’impôt en France !
    Alors on pourrait, si le courage politique était là, leur appliquer une taxation différentielle telle que celle proposée par Jean-Luc Mélenchon pendant la campagne présidentielle. Idée à laquelle F. Hollande et N. Sarkozy s’étaient ralliées. Mais le courage politique n’est pas là ! Que nous reste-t-il, à nous citoyens de base, comme moyens d’actions ? Et bien par exemple ne pas aller voir les films de tel de ou tel exilé, ou bien les concerts de tel ou tel autre, voire ignorer les compétitions sportives auxquels participent une autre catégorie d’exilés et bien entendu ne rien acheter comme produits dérivés. Est-ce suffisant, oui pour ces catégories là, vous verriez qu’ils seraient obligés de modifier leurs comportements « fiscaux ». Il y a une catégorie que je ne souhaite pas oublier. Les patrons de la grande distribution. Tels supermarchés ou enseignes d’articles de sports, voir de chaine de magasins vêtements ou de pièces détachées autos. Boycottons aussi tous ces distributeurs et je vous assure que ce sera beaucoup plus efficace que le « bankrun » que proposait Eric Cantona. Et en tout état de cause tarira leurs revenus ! allez on s’y met !
    [...]

  17. HYBRIS dit :

    Regarder ailleurs ?
    Jean-Luc Mélenchon nous offre une bonne description des relations incestueuses entre le FN et la grande presse écrite ou audiovisuelle. Cette dénonciation n’est pas seulement pertinente, utile, opportune, elle est indispensable. Partout dans cette Europe socialement ravagée par le libéralisme, les partis d’extrême-droite tentent d’égarer la réaction des peuples vers la fantasmagorie nationaliste et xénophobe. Trouvant souvent des relais auprès des politiciens les plus cyniques de la droite ultralibérale. Chez nous, les grands médias sont tous aux mains ou sous l’influence du CAC 40. Carriérisme oblige, privés ou publics, on y retrouve partout les mêmes médiacrates. Ceux qui depuis son intronisation à la tête de son parti, ont fait la promotion de la fille à papa, en assurant qu’elle était bien différente de papa. Nul besoin de consignes, face aux « rouges », leur inconscient de classe suffit.
    Pourtant ça ne marche pas. Aux partielles, pour le FN « Ç’a eu payé… ». Dans un contexte a priori très favorable, les candidats adoubés par Marine Le Pen font du surplace. (En fait ce n’est pas une nouveauté) Et cela est d’autant plus significatif, que prudence oblige, dans les 3 circonscriptions - si j’en crois certains commentaires - l’UMP (son réservoir de voix), s’est bien gardée d’emprunter la ligne droitière Buisson-Sarkozy-Copé. Beaucoup de Français, des classes populaires et moyennes sont inquiets par les dégâts des politiques libérales poursuivies en continuité. Et si la logorrhée crypto-pétainiste du FN glisse sur eux sans les atteindre, c’est peut-être aussi parce que certains ne se sont pas contentés de regarder ailleurs…
    On me dira que le FG aussi fait du surplace. C’est vrai, mais les partielles confirment que le PS subit un très lourd décrochage de popularité. C’est la première étape d’un possible rééquilibrage en faveur de la gauche authentique. Reste à transformer le virtuel en réel. Il faudra s’interroger sur les postures de Montebourg visiblement instrumentalisé par Hollande. Accroît-il notre « espace culturel » ou préserve-t-il l’espace d’influence politique du P.S. ?

  18. sebidf dit :

    Quelqu'un évoquait le vocabulaire employé pour tromper la masse populaire. Il y a un mot qui trompe beaucoup: "opposition" systématiquement accordé à l'UMP (en ce moment) ou le PS quand la droite gouverne. Bref, grâce à cela, à chaque élection on a UMP gagnant contre le PS (après une gouvernance PS) ou PS gagnant contre l'UMP (quand l'UMP est au pouvoir), et rien pour les autres.
    Au final nous avons une fausse alternance permanente et rien ne change puisqu'ils ont exactement la même vision économique. C'est pourquoi il faut dénoncer cela (et ça me fait mal de le dire mais le FN avec son fameux UMP/PS a fait mouche pour se placer come opposition dans la tête des gens, et ce même s'ils sont pour la même doctrine économique, voire pire trompant une bonne partie des électeurs), dire que le PS est avec l'UMP (traité européen par exemple) et que nous sommes la gauche d'opposition la vraie. Les partis sont dépassés, la seule question qui reste est : êtes-vous pour ou contre le néolibéralisme, ce système économique pourri? si oui, vous pouvez voter PS, UMP, Centre, FN, si non, votez FdG. Je reste persuadé au vu de nombreux sondages que nos idées sont majoritaires, reste le déclic pour que les gens enfin basculent vers nous...

  19. Denis F dit :

    @ Jean-Luc Mélenchon et à ses lecteurs

    Bon si on faisait un peu de politique, car on commence sérieusement à bailler sur ce blog, et après tout cela va nous changer des jérémiades qui ne servent à rien.

    Monsieur Mélenchon, puisque vous avez pris conscience, enfin, de l'énormité qui se passe dans notre industrie aéronautique et d'armement (EADS), cœur stratégique de toute nation, qui n'est pas un phénomène récent mais plutôt récurrent, souvenez vous d'"Aérospatiale".

    Au lieu de geindre, vous devriez prendre vous même des positions fermes et d'envergures digne de la Gauche française, que nous représentons, concernant nos patrimoines industriels, à contrario d'un pseudo ministre du redressement, monsieur Montebourg et à travers lui le gouvernement de pantins animé par cet âne d'Ayrault qui a reculé devant la nationalisation des hauts-fourneaux de Florange, ce en quoi je lui donne totalement raison car nationaliser un outil obsolète et sans avenir probant (filière chaude) est de la pure connerie Montebourg !

    Par contre nationaliser l'ensemble de la filière sidérurgique française de la vallée des "anges" (anciennement SOLAC) voilà ce qu'il faut faire, voilà ce que vous devriez dire Jean-Luc Mélenchon, et ceci quel qu'en soit le prix. Notre sidérurgie est un fleuron national, nous sommes qualifié à la troisième place mondiale pour la qualité de nos aciers, ainsi que pour notre capacité de production, pourquoi croyez vous que Mittal a acquis à prix d'or (OPA hostile) ce fleuron mondial ? Nous devons le lui reprendre !

    Pourquoi nous devons le lui reprendre ? Non pas parce que c'est un vilain capitaliste, mais parce que nous, nous avons la faculté de gérer la fin des hauts fourneaux de manière industrielle et non financière, à savoir que les centaines de travailleurs actuellement au service de ces hauts fourneaux passeront progressivement sur les autres postes de la chaîne sidérurgique et cela dans la vallée même, nous pouvons avoir une gestion sociale de l'emploi et de la stratégie industrielle que ne pourra jamais avoir le capitaliste financier qu'est monsieur Mittal, tout comme ne pouvait pas l'avoir des de Wendel ou autres barons.

    Voilà ce que vous devriez dire à ce gouvernement de pleutres et de nervis du capital que sont les Socialistes, si la France à les moyens de faire cadeau de 60 milliards au MEDEF, elle devrait plutôt les utiliser à nationaliser nos industries stratégiques, la sidérurgie, l'aéronautique etc…

  20. jpp2coutras dit :

    Merci pour ce récit humaniste de votre rencontre avec J.Assange, d'abord humain!
    Quant aux extrémistes de droite nous voyons tous qu'ils doivent servir de contre-feu à une réelle alternative de gauche; j'ajouterai que l'éventualité que le FN se retrouve en pool position n'est pas pour leur déplaire, puisque de toutes façons, même s'il leur était possible de l'emporter, ils devraient gouverner avec l'UMP et le PS, car ce ne sont qu'une troupe de Marion-nettes travaillant pour la partie réactionnaire de la caste! Donc on nous fabrique de l'information "arrangée" à la sauce néolibérale concoctée entre autres dans les "grandes écoles" de la bien-pensance bourgeoise, réaliste de naissance comme chacun sait.

    @michel Berdagué
    "...instabilité de vie qui devient anxiogène, ces gouvernants ont choisi avec leurs cercles de pensée unique une dépendance complète aux U.S.A.. C'est pour cela qu'ils nous enfument."
    C'est exactement ce qui se trame derrière les rideaux de fumée, tant qu'il est difficile aujourd'hui d'exclure un complot généralisé de la caste perchée tout en haut du gigantesque château de cartes- qu'ils ont empilées, collées avec toutes sortes de fictions, relayées urbi et orbi par les aboyeurs médiatiques! Mais tout ce tintoin néolibéral mortifère est très fragile comme de défendre un géant aux pieds d'argile. Un tigre de papier comme aime à le dire Jean-Luc Mélenchon fort justement; car toute cette construction est en papier mâché par une foule de néo-esclaves. En face il y a des hommes déterminés à bien vivre, les plus nombreux, et sans tous ces tiques parasites s'il le faut! Vive la VIE avec la VIe sociale!

    @poncet
    "Je suis imprévisible, si l'on pose le problème en ces termes d'appartenance. Quelle position confortable ! De quoi nous plaignons nous ?"
    Très juste on demande toujours aux uns et aux autres de "se situer" et en particuliers de façon binaire à Jean-Luc Mélenchon, pour ou contre? opposition, majorité? en fait ça fait partie de la régression culturelle organisée plus ou moins volontairement; quand un homme de la trempe de Jean-Luc Mélenchon, ou d'autres comme J.Généreux, exprime clairement des idées de haute tenue et d'intérêt général, c'est tout juste si ils n'hésitent pas de les ramener au niveau zéro de la pensée jugé bon pour la "populace". Ils ajoutent la suffisance à leur insuffisance chronique.

  21. citoyenne21 dit :

    @Gerlub (166)
    Pour ma part, je m'y suis déjà mise, au niveau culturel du moins (pour la bouffe, ça demande une autre organisation et pas toujours évident en ville de ne pas aller dans les grandes enseignes, les prix chez les petits épiciers étant encore plus explosés) ! On est encore bien trop minoritaires à boycotter les parasites en tout genre. Dommage, ça leur servirait de leçon à tous ces égoïstes. Qu'ils n'oublient pas qu'ils ne se sont pas fait tout seuls et jamais personne, quelque soit ses mérites propres, ne se fait tout seul (subvention par ci, infrastructure utilisée par là...) !

  22. xuxu dit :

    Denis F
    Sans oublier le textile et plus particulièrement la filière habillement. Nous pourrions produire les plus beaux jean's en chanvre et nous n'en faisons que de l'isolant de toiture. Les métiers à tisser ne sont plus là. Il nous faut fonder la société post individuelle où les besoins de tous sont assumés par tous, qui sont rémunérés par tous pour cela. C'est si simple quand on ne vous dis pas dès la maternelle que les autres sont des concurrents.

  23. educpop dit :

    Depuis bien longtemps on essaye de maintenir intacte une disponibilité pour des combats difficiles, tout en satisfaisant aux exigences de la réalité quotidienne. Celle ci nous commande de ne pas nous fâcher parce que dans toute escalade de la violence on perd la maîtrise de ce qu'on avait voulu exprimer. On sait mieux ce qu'on veut gagner que ce qu'on ne veut pas perdre, non ?... Ce sont les provocateurs stupides ou vénaux qui tirent leur épingle du jeu quand on avance masqué, et chacun sait qu'il est démuni pour se faire entendre, face à des opportunistes dépourvus de générosité et de sincérité. On proteste mais pas trop fort, on garde donc le sens de la mesure face à ceux qui n'en sont pas capables, cela pourrait ressembler à un jeu de dupes.
    Il faudra se décider à sortir de la réserve mes frères, sinon c'est toujours la même cavalerie qui va attribuer nos territoires aux mêmes colons qui les souillent. Ils se retranchent derrière une exigence matérialiste qui considère le besoin de liberté comme une forme de déviance, ils poursuivent par les loi de l'oppression une politique d'éradication de l'intégrité de la personne humaine, mais ils font ça habilement.
    Jean-Luc Mélenchon poursuit avec constance son projet de créer les conditions d'une administration plus juste de la société, et pour cela dénonce encore et toujours les mensonges et les iniquités. Il arrive à pousser à la formulation de contre propositions au grand marchandage. Si nous concevons bien le problème et si nous sommes capables de l'énoncer clairement, qu'est-ce qui nous empêche vraiment d'appeler des chats des chats, des vauriens des vauriens, etc... Et de leur dire Niet ?

  24. Denis F dit :

    @ 172 xuxu à 19h34
    Sans oublier le textile et plus particulièrement la filière habillement.

    Le etc… de fin (2500 signes) comprend non seulement le textile mais toutes ces industries et manufactures qui ont fait la richesse de la France, il y en a des centaines, que dis-je des milliers, que n'avons nous inventé ? Tout, je dis bien Tout !
    Les télécommunications nous étions les premiers avec les PT&T, aujourd'hui premier marché mondial !
    Le Spatial nous étions les premiers avec Ariane, nous le sommes toujours mais maintenant c'est privé !
    Le Nucléaire nous étions les premiers avec le CEA, nous sommes toujours le n°1 mondial !
    Dois-je continuer la liste ? Non bien sûr ! Qui est déclinistes en France, pas nous !

  25. jean ai marre dit :

    @ 169 Denis F dit :
    Bon si on faisait un peu de politique, car on commence sérieusement à bailler sur ce blog, et après tout cela va nous changer des jérémiades qui ne servent à rien... Monsieur Mélenchon, Au lieu de geindre, vous devriez prendre vous même des positions fermes et d'envergures digne de la Gauche française,

    Et bien camarade tu n'y vas pas avec le dos de la cuillère, tu rentre dans le dur ! Bravo. Où tu te plantes, c'est que nous avons pas attendu David F pour commenter ce point du billet. Puisque tu t'adresses aux lecteurs, c'est fort dommage que tu ne lises pas ce qu'ils écrivent.
    Concernant EADS, il faudrait suivre, car Jean-Luc en a parlé plusieurs fois, et ses déclarations ont ébranlé les opinions. Il a déjà écrit sur ce sujet. Mais il est vrai qu'il faut sans cesse remettre l'ouvrage sur le métier.
    Jean-Luc est allé à Florange et je te propose de prendre connaissance de son discours. Quant à ton appréciation: cet âne d'Ayrault qui a reculé devant la nationalisation des hauts-fourneaux de Florange, ce en quoi je lui donne totalement raison car nationaliser un outil obsolète et sans avenir probant (filière chaude) est de la pure connerie Montebourg ! je t'en laisse l'originalité. Je t'assure que ton point de vue est caduc tant sur le plan politique que sur le plan technique. Sur le plan politique, je te donnerais que cet argument : contre la finance nous ne disposons que de cette arme, la nationalisation. Lis le commentaire du sioux Mittal et tu comprendra.
    Sur le plan technique, le rapport Faure atteste que ce site est rentable, qu'il n'est pas obsolète. Il faut commencer par mettre en route les hauts fourneaux dont toute la chaine cinématique de l'acier dépend. C'est un tout, et saucissonner le site industriel, c'est faire le jeu de Mittal. Ce financier ne veut pas investir dans le "chaud" car il doit 6 Mds à Sach, qu'il doit rendre dans 3 ans ! Le fait de nationaliser les hauts-fourneaux c'est le contraindre à nous acheter des brames. Tenir l'amont c'est l'obliger. C'est cela que tu n'as pas compris, mais que Ayrault lui a compris.

  26. Ouilya dit :

    @166 gerlub à 17h03
    Bonjour à tous et bravo à Gerlub pour son texte. Oui, c'est vrai, nous autres peuples ne représentons rien ou si peu dans un monde voulu par des libéraux, nous n'avons pas droit au respect en tant qu'individu lambda mais, celui qui crée, qui est mal payé, dépouillé peu à peu et qui est méprisé parce que devant travailler pour manger est aussi et surtout un client. Boycottons avec joie et avec délectation. Mais si, "Nous, on peut". Résister ça commence par chacun d'entre nous et ne pas attendre que ce soit le voisin qui le fasse, du genre : "vas-y commence le premier, moi je regarde".

  27. Harry dit :

    Trés belle intervention de Jean Luc auprés des ouvriers CGT de Florange.
    Et comme d'habitude, pas un mot d'information de la part des médias "libre". Et oui, ici au moins, c'est pas comme la dictature de cuba. Ici bas, la situation du monde du travail est catastrophique. Des patrons qui n’obéissent qu'à des logiques de soumission et de dominations, qui ont été formés et intégralement formatés pour n'obéir qu'à des logiques financieres, qui ne sont même plus capables de comprendre les tâches techniques basiques assignés aux ouvriers traités comme de simples faire valoir pour la promotion de carrières faites de postures, d'allures, de vent. Une comédie, un gag. La classe capitaliste est en déclin définitif, ce qui ouvre des perspectives importantes à la condition d'assumer pleinement la lutte des classes qui est à présent totalement ouverte.

  28. Colette dit :

    @Gilbert Delbrayelle 162 à 14 h 54
    Je comprend Martine Billard qui était sur la défensive, vendredi 14, j'ai entendu Marie Noëlle Liemann à la télé, et j'ai mal ressenti ce quelle disait. (même si elle disait clairement son désaccord avec le PS). C'est eux qui veulent mener la danse, et mon impression, leur désir est de briser le front de gauche, la preuve, pas question de ne pas en être le centre et de se ranger derrière M. Mélenchon.
    C'est le Front du peuple qui devient urgent, a priori, des pas ont été faits,

  29. SoResistance dit :

    Interview vidéo dans The Guardian, à l'occasion du passage de Jean-Luc Mélenchon à Londres!
    "Le socialisme est une réponse concrète à des questions concrètes"

  30. marechal dit :

    @ jean ai marre
    Il faut commencer par mettre en route les hauts fourneaux dont toute la chaine cinématique de l'acier dépend. C'est un tout, et saucissonner le site industriel, c'est faire le jeu de Mittal.

    Je ne comprend pas en quoi une nationalisation de toute la sidérurgie serait un saucissonnage qui profiterait à mittal. Au contraire, cela ne permettrait-il pas d'appliquer la planification ecologique à l'acier ? ou du moins cela donnerait les conditions nécessaires à ladite planification. Non?
    Si Ayrault a vraiment compris que nationaliser les hauts fourneaux mettrait Mittal dans la contrainte, comme tu le dis, alors pourquoi cette discorde entre Montebourg et son premier ministre à ce sujet ? Cela est plutôt le révélateur d'un manque de vision politique des socialistes et d'une trouille d'affronter Mittal les yeux dans les yeux, il me semble, non ?
    Y a des jours comme ça, camarade, où j'ai l'impression que la contradiction systématique nous ferait oublier nos objectifs et mène à un dénuement intellectuel. Or, affronter l'oligarchie financière avec une cohérence productive est bien une des armes que l'on veut braquer sur la tempe desdits oligarques. Ce n'est pas dans le cheminement intellectuel du premier ministre autant que je sache.

  31. catdest62 dit :

    Extrait du journal "Nord éclair" du 14/12
    Le tribunal de commerce d'Arras a mis sa décision en délibéré a mercredi matin concernant la forge Méca Stamp International basée à Hénin, et en redressement judiciaire depuis juillet dernier.
    Le patron de l'entreprise doit en effet boucler le financement du plan de reprise de la société. Sur 4,5 millions d'euros nécessaires (dont une partie a été apportée par les collectivités publiques et les fonds personnels du gérant), 150 000 euros manquent encore à l'entreprise pour ne pas être placée en liquidation judiciaire.
    C'est un délai supplémentaire d'attente pour les 136 salariées de la forge, dont seuls 46 doivent être repris. Malgré tout, les salariés restent mobilisés. Basée à Hénin-Beaumont, Méca Stamp International est une forge centenaire. Si elle est liquidée mercredi prochain, c'est tout un savoir français qui pourrait disparaitre.

    Travaux pratiques : Sauver une usine à Hénin beaumont...tout un symbole non ?
    @+

  32. Alain Tétart 60150 73 ans dit :

    Je vais bien aussi dans le sens de nationaliser toute la filière sidérurgique de France, alors les gros yeux de Mittal sur le manque de délicatesse d'une nationalisation me fait marrer car à l'évidence un pays dit de gauche qui jouerait au capitalisme à de quoi estomaquer les capitalistes du monde entier ! Rassurez vous la demande d'acier peut faire tourner nos hauts fourneaux et même si le marché actuel a perdu environ 20 % en tonnage du fait de la baisse généralisée des demandes il repartira à la hausse à la seconde ou la consommation mondiale repartira. Et acheter en nationalisant dans un creux de marché est une excellente affaire au plan de l'investissement, ce placement serait des plus rentables à terme et c'est surtout cela que Mittal regarde. Être viré avec 20 % de moins en chèque c'est d'autant plus qu'il devra trouver pour rembourser ses dettes importantes. C'est surtout cela que regarde ce brave monsieur. Par ailleurs et jusqu'à preuve du contraire c'est pas Mittal qui fait tourner l'usine ce sont bien les employés cadres et ouvriers !
    Mais ce qui est vrai pour la sidérurgie l'est aussi assurément pour d'autres secteurs économiques, et une nation qui veut distribuer un minimum à son peuple est bien dans l'obligation de faire tourner ses propres machines et faire des bénéfices plutôt que de taxer un peu plus tout le monde pour répartir d'avantage ! si l'on veut distribuer plus de gâteau il faut le faire plus grand car garder le même gâteau c'est obligatoirement faire des parts de plus en plus petites ! A la fin de la guerre De Gaulle avait nationalisé une grande part de ce qui nous restait comme industrie, aujourd'hui nous sommes comme dans une guerre il faut donc faire de même pour relancer la machine, enfin il faut créer de nouveaux pôles économiques qui justement devront remplacer cette cochonnerie de pétrole nous n'avons toujours pas de trop mais nous avons encore des idées la période ou les gouvernements taxaient davantage pour distribuer davantage est terminée, le gouvernement actuel doit se mettre les mains dans le cambouis parce que toutes les poches sont vides si on supprimait une partie des intellos qui dirigent et qu'on les remplace par des gens issus du monde ouvrier ou industriel les actions en seraient assurément modifiées. Le gaulois n'a pas peur de créer son entreprise et comme il est intelligent et travailleur c'est toutes les petites entreprises qu'il faut aider dans l'urgence car il est là le...

  33. breteau jean claude dit :

    C'est un constat, que beaucoup ici relèvent, nous sommes inaudibles. La raison est la puissance médiatique, souvent un véritable rouleau compresseur. Un fait anodin devient l'événement qui meuble la journée et occupe le temps de cerveau disponible. Nous courrons après, noyés dans la masse d'info, ce que nous disons passe inaperçu, pire nous donnons l'impression de participer au schéma voulu par nos adversaires, ainsi en nous exprimant sur le cas Depardieu, servant à masquer l'attitude honteuse de Arnaud, c'est le crétinisme d'un député PS aux idées courtes qui remporta la palme, permettant de faire oublier la seule solution construite du FdG proposée par le candidat Mélenchon. Nous devons faire l'info, par exemple le prix du carburant est stable, mais cher, cela pose problème pour des millions de Français. Personne n'en parle, alors parlons en, développons nos propositions et ainsi de suite chaque semaine. Prenons le pouvoir d'informer. Soyons la locomotive plutôt que le wagon, voire celui de queue, et chaque fois que possible relayons localement.

  34. En haut à droite de la page d'accueil, je ne saurais trop vous recommander le communiqué : " Exil fiscal : Assez pleurniché, il faut agir ! " Lisez le, il concerne les "déserteurs fiscaux ". Un vrai bijou, tout est dit et fort bien. Et puisque les médias refusent de faire leur boulot, répercutons le autour de nous.

  35. Michel Berdagué dit :

    Nous faisons avec nos forces, nous sommes tous pour grandir à la merci de ce basculement d'engagement vers " l'Humain d'abord" de la part de la majorité de notre peuple , Est-il si ignorant de nos propositions ? Je ne pense pas, je crois au contraire que cette majorité de non actionnaires de salariés sont très au fait de la problématique : soit tu collabores et dit amen et cires les pompes des maîtres, soit tu les remplaces non pas pour devenir maître et exploiter le semblable mais de construire avec lui et elle un avenir comme au lendemain de 1945. On peut ? Oui, et ça demande d'être actif et surtout de lire a minima notre programme disponible, de regarder les vidéos et les interventions et si vous aimez les BD d'apprécier les séries de notre dessein : " on va leur faire un dessin ", remarquable d'explications, nous en sommes à 14, la dernière époque : la Santé avec notre sécu et ses 4 branches.
    A force de préparer la terre en respectant la vie organique et de semer des graines non modifiées mutées ultra cochonneries, les récoltes ne tarderont pas malgré certaines froidures.
    Continuons et préparons - nous...

  36. catdest62 dit :

    @ tétard, bedargué, charpal et tous ceux qui interviennent sur ce blog
    @ responsables du FdG

    Il manque 150 000 Euros à Méca Stamp sté situé à Henin-Beaumont pour poursuivre son activité.
    L'industrie métallurgique + Hénin-Beaumont. Comme symbole on peut difficilement trouver mieux !
    ça serait-y pas un bon coup politique et médiatique (en plus d'une bonne action) que d'aider cette boite ?
    En quelque sorte, comme je le dis plus haut, des travaux pratiques pour une prise de participation dans un savoir-faire à préserver en France, au lieu de (ou en plus de) discuter jusqu'à plus d'heure sur l'avenir de Florange ?

  37. Denis F dit :

    @ 175 jean ai marre

    Vous par contre vous ne manquez pas de toupet, vous m'apostrophez sur le fait que je ne lise pas les commentaires des intervenants de ce blog, ce qui est faux, et en même temps vous n'êtes pas capable de me lire entièrement ; ou alors, soit vous ne comprenez pas le français, car j'estime l'écrire correctement et lisiblement, soit vous désirez passé pour ce que vous n'êtes certainement pas.

    La contradiction systématique comme le dis mon camarade Maréchal, que je salue au passage, n'apporte rien au débat, si vous n'êtes pas trop stupide, ce que je crois volontiers, vous vous êtes certainement aperçu que je parle de nationaliser toutes les industries stratégiques de France, car au contraire des capitalistes nous avons prouvé pendant plus de 30 ans (après-guerre) que nous savions gérer les entreprises industrielles, les banques et la recherche afin de créer de nouvelles voies de développement, ce que les capitalistes financiers ne savent pas faire car leur seule préoccupation et de faire du fric avec le fric et ils ont systématiquement asséché et pillé toutes nos industries.

    Et maintenant, ils souhaiteraient terminer le travail avec notre industrie de l'armement et de l'aéronautique (EADS), vous êtes certainement trop jeune pour connaître l'histoire de l'Aérospatiale de Toulouse qui fut avec la Snecma le fleuron mondial de la recherche et du développement en aéronautique.

    Ma vision des choses et loin d'être utopiste, bien au contraire elle est très cartésienne, car plutôt que de consentir un cadeau de 60 milliards au MEDEF (20 milliards d'avoir fiscal + 40 milliards de détournement fiscal), j'utilise cet argent que je prends bien sûr où il se trouve pour re-nationaliser ce qui doit l'être, ceci afin de pouvoir appliquer la politique éco-socialiste à savoir la planification écologique. En bref je me donne les moyens de ma politique, c'est le message, plus que virtuel, que je souhaite faire passer à Jean-Luc Mélenchon.

    Alors camarade, la contradiction d'accord mais quelle soit positive et non négative, et penses à croire un peu plus les gens de ton camp plutôt que ceux d'en face, des rapports tel celui dit "Faure" je t'en pond tous les jours. Et saches que sur le plan technique je ne suis que le reflet (la plume) d'un ex patron de la sidérurgie française, donc tu repasseras, le jour où j'aurais besoin de parler de sylvicultrure je viendrais te consulter camarade, moi je ne suis qu'un pauvre politique.

  38. Nicolas G30 dit :

    Nouvelle tendance, la loi à géométrie variable du gouvernement, pour NDDL on s'assoit allègrement sur la loi sur l'eau, en 2006 elle existait pas ! CQFD. Et en plus la ministre de l'écologie vient de signer un décret ne rendant pas obligatoire la production de ce rapport dans la procédure. Je les traiterais bien de Démocratophobes, d'Egalitophobes, Républiquophobes, si je me retenais pas. Font pas tant de zèle pour les camarades syndiqués. Vivement la VIe !

  39. jean ai marre dit :

    @ 180 marechal dit
    Je ne comprend pas en quoi une nationalisation de toute la sidérurgie serait un saucissonnage qui profiterait à Mittal

    Peut être me suis je mal fait comprendre. Il n'est pas question dans mon esprit de saucissonner le site industriel de Florange, bien au contraire. Ce site est compact, pas question de faire d'en faire deux parties, de dissocier le chaud du froid. Celui qui prône cette solution a manifestement le désir de "profiter" de la partie juteuse, et de laisser l'autre partie. Donc, tout nationaliser.

    "Si Ayrault a vraiment compris que nationaliser les hauts fourneaux mettrait Mittal dans la contrainte, comme tu le dis, alors pourquoi cette discorde entre Montebourg et son premier ministre à ce sujet"
    Il ne t'as échappé que ce gouvernement à forte densité DSK, fait dans l'économie libérale. Ayrault, a donné, cadeau 20 Mds aux entreprise, sans contre partie, dans cette même cohérence, il signe un accord avec les avocats de Mittal et cet accord est sans contre partie. Cet accord aurait dû être plus explicite, avec dans la négociation, prendre l'avis des ingénieurs, et le faire valider par un acte juridique. Montebourg, avant de prendre sa décision s'est entouré d'experts, il connaissait parfaitement les enjeux industriels, c'est pourquoi, il a proposé la nationalisation. De ce fait l'Etat possédait l'amont de la fabrication et rendait Mittal tributaire, c'est à dire dépendant du chaud pour fabriquer la partie juteuse de l'acier. Pourquoi crois tu que les salariés de Florange dénigrent l'accord qui pourtant sauvent le plan social ? Parce que, eux ils savent qu'il faut tout lier. Que c'est à partir de la fonte qu'on fabrique l'acier, tous les aciers. Le fait d'avoir saucissonné, laisse à Mittal les possibilités d'arrêter les hauts fourneaux, et à terme d'arrêter le froid.

    "Y a des jours comme ça, camarade, où j'ai l'impression que la contradiction systématique nous ferait oublier nos objectifs et mène à un dénuement intellectuel."
    Je suis un cadre technique qui a fait carrière dans une grande entreprise multinationale, j'ai été mêlé à des décisions stratégiques de fermeture de sites et je retrouve dans le contexte de Florange le même processus, tout le baratin.
    Donc pour ma part l'analyse de la valeur, n'a rien de "contradiction systématique".

  40. Simon Bolivar dit :

    @jean ai marre
    Je ne mets pas en doute votre motivation, mais il me semble que vous ne possédez pas toutes les informations techniques sur le site de Florange, ce qui vous conduit à une analyse erronée. Il se trouve que pour des raisons professionnelles, je dispose de ces informations.
    La présence de hauts-fourneaux dans la vallée de la Fensch est historiquement liée à la présence d'un gisement de minerai de fer, très pauvre en fer et très phosphaté, la fameuse "minette Lorraine". L'invention du convertisseur Thomas dans la première moitié du siècle dernier avait rendu son exploitation viable, quoi que coûteuse. Le dernier puits à fermé en 1997. Depuis lors, l'intégralité du minerai, et accessoirement de la houille nécessaire à la fabrication de la fonte, sont importés. Cela place des sites installés en bord de mer comme Fos ou Dunkerque dans de bien meilleures conditions. Il faut se rendre à l'évidence, les hauts fourneaux lorrains sont condamnés. D'ailleurs, lors du rachat du site, Mittal avait déjà planifié cet arrêt. Ce n'est qu'un sursaut temporaire du marché de l'acier plat qui l'a conduit à prolonger (peut-être à tort) leur activité.
    En revanche, les laminoirs de Florange sont un magnifique outil dont la qualité et la rentabilité ne sont plus à démontrer.
    Pour ce qui est de la "compacité" que vous évoquez, vous faites erreur. La capacité annuelle des deux HF et de l'aciérie de Florange n'est que de 2,4MT, alors que le laminoir demande 3,2MT pour fonctionner dans des conditions optimales. Ils traitent donc déjà annuellement près d'un million de tonnes de brames en provenance des autres sites.
    Mittal n'a aucunement l'intention de fermer les laminoirs de Florange, que ce soit aujourd'hui, ou demain.
    Mais il n'a pas non plus l'intention d'accompagner "socialement" la fermeture inévitable des HF et de l'aciérie. Ce n'est pas son rôle. Il est dans une logique de profit à court terme, pas de l'utilité sociale de l'industrie.
    En revanche, c'est le nôtre ! Et c'est pourquoi je rejoins Denis F dans l'idée qu'une nationalisation de l'ensemble du site (et de ses annexes) permettrait d'accompagner les nécessaires mutations techniques de notre industrie dans le respect de l'intérêt des travailleurs et du patrimoine national. C'est ce que je comprends de l'éco-socialisme.
    Le gouvernement Ayrault a manqué de la plus élémentaire clairvoyance, et du minimum de courage politique que l'on était en droit d'attendre.

  41. Bélatar dit :

    Je signale à tous un très bon débat en accès libre sur Médiapart à propos de Florange en présence du représentant de la CGT qui raconte comment s'est passée la rencontre avec Ayrault : c'est hallucinant.
    Et plein d'éléments de compréhension de la situation et de la politique de Mittal.

  42. jean ai marre dit :

    @187 Denis F
    vous n'êtes pas capable de me lire entièrement
    Camarade, je t’appelle ainsi et je te tutoie car nous sommes malgré nos divergences d’appréciations de la même famille politique.
    La contradiction systématique n'apporte rien au débat, si vous n'êtes pas trop stupide, ce que je crois volontiers, vous vous êtes certainement aperçu que je parle de nationaliser toutes les industries stratégiques de France,
    Je t’ai interpellé pour deux raisons : la première c’est que tu dis des choses fausses à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon et la seconde c’est parce que t’adressais à tous les commentateurs du billet. J’ai relu ton @ 169 et tu écris : Par contre nationaliser l'ensemisble de la filière sidérurgique française de la vallée des "anges" (anciennement SOLAC) voilà ce qu'il faut faire,
    Je n’ai pas lu autre chose, je n’ai pas lu que tu voulais nationaliser toutes les industries stratégiques de France. Ce qui est un autre débat, à commencer par définir ce qui est stratégique et définir la part de l’Etat.
    Quant à la contradiction, elle fait partie du débat démocratique. J’ai expliqué @189 mon appréciation sur l’analyse de la valeur du contexte Florange. C’est pourquoi, il faudra que la Confédération CFDT s’explique sur l’acceptation de l’accord, alors que la CFDT locale est contre.
    Je te remercie de me rajeunir, moi aussi j’ai participé dans l’entreprise multinationale où j’ai travaillé comme cadre technique, à ces trente glorieuses mais je n’ai pas le souvenir que nous ayons "prouvé pendant plus de 30 ans (après-guerre) que nous savions gérer les entreprises industrielles, les banques et la recherche afin de créer de nouvelles voies de développement, ce que les capitalistes financiers ne savent pas faire.
    Toutes les boites étaient gérées par des PdG choisis par des actionnaires. Le capital était présent. Ce qui a changé c’est la finance qui à pris le pas sur la gouvernance des boites. Les décisions stratégiques ne sont plus prises en fonction du résultat purement industriel, mais en fonction du profit que génère la stratégie industrielle.
    Tu suis ? D’un cas comme dans l’autre, le capital est présent. Pendant 30 ans tu as participé à produire du profit capitaliste. Tu n’as rien géré. Ce qui a changé c’est que la part du capital flottant a considérablement augmenté. La rentrée des institutionnels (banques, Gds entreprises) dans le capital des entreprises a changé la donne.

  43. tilk dit :

    Jean-Luc nous ecrira surement dans son prochain billet ce qui se joue pour notre FdG avec les manoeuvres des camarades du parti Commun d'où il semblerait que cette fois encore des parisiens nous enquiquinent et les égos se revelent et les mines du PS se positionnent. JL est le candidat commun qui a l'envergure loin devant n'importe quel autre éventuel porte parole qui serait concurrent au poste, nous sommes aware, vrai?
    J'l'avais (le lien) depuis deux jours mais pas voulu vous le donner sans une rançon. soresistance vous la donné pour combien?

  44. Michel Berdagué dit :

    @ cadnest62 à 9 h 15 et à 10 h 28
    Vous me demandez de vous aider et je suis prèt à manifester avec vous et de signer (encore une pèt) et à militer pour que l'on soit majoritaire et là en regard des dernières élections ça semble ne pas se passer tout de suite. Si vous me demandez quelques euros ça me semble difficile vu que je n'ai à la poste qu'un seul petit euro pour ne pas fermer le compte "épargne". Comme le Parti sociétal-libéral celui qui est à la rue Solférino contrôle toutes les régions sauf une ou deux et que ce gouvernement avec des verts gèrent vous pourriez demander une audience rue Matignon et à l'Elysée et aussi aux Conseils généraux et régionaux.Sans ça vous occupez l'outil de travail et faîtes avec votre savoir-faire la mise en route des richesses que vous produisez. Là tout le Front de Gauche ne pourra concrètement que vous appuyer et faire la promo de vos produits créés collectivement pour l'intérêt général. Montebourg avec son programme dans la poche avec un mouchoir dessus et Ministre du Redressement productif et MInistre de la République doit avec votre reprise sous le bras en faire un en honneur à Ayrault et de le défendre bec et ongle,avec ténacité, courage et réussite et non comme avec l'acier Lorrain.

  45. kalamar31 dit :

    Aue devient le site Place au peuple? Il est indisponible en ce moment.

  46. ANSART GUSTAVE dit :

    A revoir sur le site de FR3 nord-pas de calais, le documentaire présenté ce samedi 15 à 15h25 dans le cadre de l'émission "samedi avec vous", "on lâche rien" : Steve et ses camarades PCF de la petite ville ouvrière de Waziers (59) en campagne pour J-L Mélenchon. Beau portrait de militant, belle histoire de lutte, beau message d'espoir.

  47. Courrierlecteur dit :

    Grande nouvelle! Les "écolo" commencent à voter indépendemment du PS (au Sénat).
    "Le Sénat a supprimé samedi 15 décembre le crédit d'impôt compétitivité et emploi (CICE), une des principales mesures prévues par le projet de loi de finances rectificative (PLFR) pour 2012, les sénateurs communistes mais aussi écologistes y étant opposés, comme la droite. Trois amendements identiques de suppression de l'article instaurant ce crédit d'impôt de 20 milliards, présentés par le groupe CRC (communiste), le groupe écologiste et le groupe UDI-UC (centriste) ont été adoptés par 202 voix contre 143. L'UMP a voté pour. Seuls les socialistes et le RDSE (à majorité prg) ont voté contre. (Source)
    Je ne me souviens plus, est-ce que le PS est majoritaire à l'AN sans les EEVL?

  48. bertgil dit :

    169 Denis F
    Il n'y a pas trente six solutions pour Arcelor Florange.
    Nationalisation de l'ensemble Arcelor Mittal français (Dunkerque, Florange, Fos et les filiales). Si pas de nationalisation, vous fermez l'usine à chaud de Florange, vous ne pourrez plus approvisionner en coils les usines à froid de Florange. Votre fournisseur serait Arcelor Mittal, de Fos et Dunkerque. Le prix dans ce cas serait le prix du marché, et pas le prix de cessions.

  49. Denis F dit :

    Je viens d'écouter le live de Médiapart d'hier pendant plus de 2 heures, d'abord sur Cahuzac et ensuite sur l'évasion fiscale, je sors de cette écoute totalement vidé et écœuré.

    La situation est totalement bloquée, il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais rien de fait contre l'évasion fiscale, que se soit sous un gouvernement de droite comme sous un gouvernement de gauche, malgré les promesses électorales de ce fieffé menteur qu'est F.Hollande. Comme le dit très justement Thomas Courtot économiste et membre d'Attac, je le cite : "il n'y a qu'un soulèvement populaire qui pourra faire bouger les choses sur le plan politique".

    Durant cette émission il est confirmé que les acteurs maffieux de la finance internationale, les banksters, sont en collusion totale avec les politiques de tous bords en Europe, et l'on peut le croire facilement partout dans le monde, à tel point que même Mme Lagarde commence à s'inquiéter sérieusement pas au point de remettre le libéralisme en question malheureusement.

    Aussi je me demande avec angoisse quelle est l'action radicale que nous pouvons mener à notre petite échelle pour faire bouger les choses, l'appel est lancé à ceux qui ont une idée pour nous sortir de ce marasme, ne serait-ce que de faire comprendre aux tartuffes qui nous dirigent qu'il faudrait penser au peuple plutôt qu'aux oligarches nantis et bouffis par trop de fric.

    @ 192 jean ai marre
    Oui, oui camarade, tu as comme d'habitude toujours raison, fin de la polémique.
    Lis bien le post de Simon Bolivar qui a mon avis en sais un peu plus que toi et que moi bien sûr.

  50. Artisan dit :

    Les nationalisations sont une solution efficace à condition évidement de reformer les échanges commerciaux avec des pays qui produisent et nous vendent des produits dont nous ne pourrons jamais concurrencer de par le faible coût du travail du à une certaine forme d'esclavagisme. On aura beau produire et nationaliser, s'il n'y personne pour acheter,ces entreprises fermeront de toute facon. Je pense à la chine. Aurons nous le courage de l'affronter commercialement ou continuerons nous dans nos relations avec elle, sous pretexte qu'il pourait y avoir des accointances historiques dans nos programmes (attention à ne pas extrapoler mes propos). Ne ferons nous la guerre commerciale qu'aux Etats unis ? La chine qui est une des causes principales de la fermeture de nos usines et bizarement jamais mis en avant par nos partis politiques, Pourquoi ?
    Je pense qu'il est bon de regarder les choses en face et en amont plutôt que de se concentrer sur les conséquences et les pansements que nous pourrions appliquer à cette economie sur le declin. Que l'on nationalise, qu'on injecte du pouvoir d'achat, ou autre, si on laisse la maladie en place, cà recommencera.

    Une des mesures du Front de Gauche est d'appliquer des taxes aux frontières sur les produits de ces pays, donc de la Chine, je suppose, mais quand je vois l'aveuglement idéologique de certain des commentateurs sur les Etats unis, je commence à avoir des doutes sur la réalité de l'application de la mesure dans la mesure où la Chine est son principal concurrent. J'aimerai être rassuré. On est copain en affaire avec la Chine ou pas ? Parce que si oui, je ne vois pas comment nous pourrons nous en sortir. (Puisqu'on parle du textile, 70 % du textile italien est passé aux mains chinoises)
    Et puis moralement, de par son soutien à la Corée du Nord, cà me dérange, plus de 200 000 personnes politiques sont en train de mourir dans des camps de concentrations, là bàs. Jean Luc, peut être l'occasion d'un prochain billet là dessus ;) Fraternellement. Artisan.


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