11déc 12

Xénophobe ?

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Connaissez-vous l'OPIAM ? « L'observatoire de la propagande et des inepties anti-mélenchon » exerce une vigilance précieuse pour répliquer aux mensonges des médiacrates.

Voir le communiqué de réplique du Parti de Gauche

Lu dans L’Humanité : « Pour le sensibiliser à leurs difficiles conditions de vie, d'anciens agriculteurs de l'Aisne ont envoyé des lettres accompagnées de miettes de pain à François Hollande. Une plainte a été déposée par l'Elysée pour outrage au président de la République »… On comprend mieux pourquoi François Hollande ne veut pas de l’amnistie des syndicalistes et associatifs. En effet, plusieurs sont et restent poursuivis pour « outrage au chef de l’Etat ». Je me demande si je vais faire acte d’outrage moi aussi, à présent. Car je dénonce l’abandon criminel aux mains de la finance de notre industrie aéronautique. EADS est en train d’être bradée. C’est Arcelor puissance dix comme scandale ! François Hollande chef des armées (mais oui !) ne fait rien, ne dit rien, et même se vante par son premier ministre de laisser faire « la logique d’entreprise » comme disent les gogos du baratin libéral ! Et Montebourg ? Pense-t-il que le redressement est compatible avec cette braderie ?

La paye des grands patrons continue de progresser. La récession va atteindre l’Allemagne. Ayrault donne trente centimes par jour aux RSA. La potion infernale mijote à feu continu. Pendant que je tape ces lignes j’apprends que le socialiste Michaël Moglia va former un groupe distinct au Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais par opposition à la politique d’austérité. Pendant ce temps dans la Meuse les socialistes se préparent à s’abstenir face au budget UMP du département. A l’Assemblée nationale, tous les socialistes, sans exception, ont voté le plan Gallois. Deux Verts sur seize se sont abstenus. Ce n’est pas un jour de fête !

La vague bleue marine fait pschitt !

Marine Le Pen et le Front national viennent de subir une série de revers. A Hénin-Beaumont et à Béziers. Mais aussi dans les Hauts-de-Seine et dans le Val-de-Marne. Bref : partout ! Il nous faut examiner en détail ces échecs. Et nous devons constater combien les médias sont beaucoup moins bruyants pour noter ces revers qu'ils ne l'avaient été depuis quinze jours pour souligner la prétendue dynamique du Front national. C’est une indication supplémentaire de la dérive lepéniste du traitement médiatique qu’il faut analyser comme une composante désormais confirmée du moment politique. « Libération » et « Le Monde » se sont encore distingués aux avant-postes de ce prosélytisme médiatique de plus en plus grossier. 

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Depuis le déclenchement de la crise à l'UMP, les médiacrates ont répété sur tous les tons que la situation allait profiter "mécaniquement" au FN. En consacrant sa une à la crise de l'UMP, « Marianne » titrait : « Et le vrai gagnant est Marine Le Pen ». « Les Echos » écrivaient eux-aussi que « le FN est ce mois-ci le seul parti dont l’image s’améliore ». Et ils prédisaient que « mécaniquement, l'abstention à droite profitera au Front national ». Mais la palme du lepénisme médiatique revient à « Libération ». Voyez ce que ce journal expert en manipulations expliquait de manière péremptoire vendredi à propos de l'élection partielle de Béziers. On y apprenait que « l'on retrouve au coude-à-coude le FN qui frétille, l'UMP qui déprime et le PS qui doute ». Experts en pronostic de PMU, le journal notait une « seule certitude : sur fond de crise à l'UMP et de déception d'une partie des électeurs après six mois de gouvernement de gauche, l'extrême-droite est en embuscade pour obtenir un troisième siège à l'Assemblée. » Et cet article faisait suite à d'autres, et en particulier à une enquête en forme de publi-reportage sur la campagne de la candidate FN à Béziers. Publiée le 22 novembre, cette "enquête" titrait de manière tout aussi péremptoire : « Béziers, le FN fait son beurre sur le dos de l'UMP ». Les résultats de l'élection de Béziers montrent à quel point « Libération » a une fois de plus manipulé la réalité. Le FN a été éliminé du second tour alors qu'il avait réussi à s'y maintenir en juin. Il stagne en pourcentage et perd 30 % de ses voix du mois de juin. Tandis que l'UMP gagne près de 10 points et se trouve 20 points devant le FN. Le plus grave dans cette affaire n'est pas tant que les médias se soient trompés. On est désormais habitués. Le plus grave c'est qu'ils ont accompagné et relayé la stratégie de communication de Marine Le Pen. C'est en effet elle qui annonçait que la candidate FN à Béziers allait « arriver devant le candidat de l'UMP ».

Du coup, à Béziers, il y avait même des « envoyés spéciaux » pour assister à la « percée annoncée » du Front national. De nombreux « coups de projecteurs » complaisant avaient été donnés au fil des jours ! Dans ces élections partielles c’était le sujet susceptible de créer de l’excitation entre les temps de cerveaux disponibles pour la publicité. Le résultat est à l’inverse des annonces ! S’indigner ? Pourquoi faire. Est-ce que nous ne sommes pas bien informés sur qui sont nos informateurs ? Une nouvelle fois ils se sont déshonorés. La percée de Le Pen n’était qu’un spasme de ce rêve de petit bourgeois médiatique émoustillé par la beauté du mal. Dans la réalité, à Béziers le Front national a perdu un terrain considérable. Non seulement il n’a pas percé, il est même arrivé derrière le député socialiste. Et celui-ci a été écrabouillé par la droite pourtant elle-même divisée. La percée ? Un naufrage ! Les envoyés spéciaux avaient l’air si visiblement déçus ! Quelle rigolade ! En revanche, dans les Hauts-de-Seine et dans le Val-de-Marne il n’y avait pas d’envoyés spéciaux. Pourtant là encore, depuis le début de la campagne, dans les rares articles et reportages qui se firent, il n’était question que de la percée ou non du Front National, « arbitre du match », comme le disait finement « Le Parisien ». Bonjour les connaisseurs de leur terrain ! Dans les deux cas, il n’y a eu aucune vague bleue marine. Même pas une vaguelette ! Au mieux un maintien laborieux. Ils s’étaient donné du mal pourtant ! Face à Pascale Le Néouannic, dans les Hauts-de-Seine, le Front national avait même fait du zèle dans les provocations. Des violences avaient eu lieu. Et les Lepénistes, sous l’œil complaisant de la droite et du PS en avaient accusé le Front de Gauche. Le grand jeu ! Résultat ? La « vague bleue marine » n’a pas fait cinq pour cent, loin derrière Pascale Le Néouannic et notre Front de Gauche ! Mais dans les deux cas, les campagnes épuisantes de nos candidats Front de Gauche ont été souverainement ignorées au profit de publi-reportage sur « la bête qui monte, qui monte… » Une obsession telle qu’il était encore également très difficile de connaître nos résultats après le dépouillement. Pourtant nos deux candidats ont progressé en pourcentage. D’un point. On aurait voulu beaucoup mieux, c’est certain. Surtout après tant d’effort.

Mais qui progresse, à part nous ? Surtout en terre de droite ! En tous cas certainement pas la majorité gouvernementale. Car les candidats cette fois-ci étaient des candidats communs PS–Verts. Ce qui est rarement souligné. Le recul ne s’estime donc pas par rapport au score du seul candidat PS en juin ! Mais pas rapport aux scores cumulés des candidats Vert et socialiste. C’est alors un recul tout à fait considérable ! Cet effondrement donne un effet d’optique : on a l’impression d’une « victoire écrasante » de la droite. En réalité, celle-ci ramasse poussivement la mise faute de combattant côté PS-Vert. D’autant que les trois circonscriptions en cause dimanche 9 novembre sont traditionnellement orientées à droite. Celle de Béziers n’était à gauche que depuis juin dernier.

Certes, il ne faut pas extrapoler ces trois résultats à la volée. Trois circonscriptions de droite, une élection partielle, une couverture médiatique absurde, ne permettent pas de dégager des tendances valables pour tout le pays. Mais les faits avérés ont une leçon. Face à la droite, le tandem PS-EELV ne contient aucune dynamique. Même pas un vote légitimiste de soutien. Six mois après l’arrivée au pouvoir de Hollande, au contraire, la base sociale qui a chassé Nicolas Sarkozy est profondément démotivée. Tout cela se combine à une abstention abyssale dans un paysage de dislocation des partis dits « de gouvernement ». Le processus de volatilisation du champ politique se poursuit. Nous ne parvenons pas encore à incarner politiquement l’alternative vers laquelle se tournent les désemparés. Il ne faut pas croire que ce soit faute de s’y être employés. J’ai vu la campagne des Hauts-de-Seine ! J’atteste que rien n’a été laissé de côté alors même qu’on aurait pu se désoler d’avance dans une telle circonscription de droite. J’ai participé à un meeting de quatre cent personnes, ce qui ne s’était jamais vu à Bourg-la-Reine, ville à droite depuis la révolution de 1789 ! Si nous ne parvenons pas encore à accrocher c’est qu’il n’y aura jamais de raccourci pour nous. Il faut s’accrocher et reprendre l’ouvrage sans jamais céder le pas. Nos difficultés ne doivent pas être le prétexte à l’une de ces auto-flagellations démoralisantes qui sont si souvent le réflexe de notre gauche. Il nous faut bien mesurer le chemin à parcourir. Et le commencer ! Pour cela nous avons le recours des moyens qui ont fait leurs preuves et le devoir de laisser de côté ceux qui n’ont rien donné. Le candidat PCF de Béziers a rejeté publiquement le Front de Gauche. Il est le seul à avoir reculé.

L'affaire de Béziers n'est pas isolée. En matière de lepénisme médiatique, « Libération » fait de la multi-récidive. J'ai déjà signalé le publi-reportage nauséabond publié par ce journal sur le FN à Hénin-Beaumont où Jean-Marie Le Pen était présenté comme « le grand père qu'on aimerait avoir ». Le sensationnalisme se doublait ici d'une solide haine de classe pour les habitants du Pas-de-Calais, tous assignés au lepénisme alors que justement ils sont nombreux à y résister. « Libération » a été suivi quelques jours plus tard par « Le Monde ». Le grand quotidien du centre droit libéral a en effet publié le 7 décembre un véritable publi-reportage sur le FN à Hénin-Beaumont. Tous les arguments du FN y sont en effet complaisamment relayés. Tout est fait pour présenter le FN comme étant « le seul présent sur le terrain ». Et de citer la présence de Marine Le Pen sur le marché d'Hénin-Beaumont et d’Oignies depuis la rentrée. Pour bien sûr passer sous silence, ma propre présence sur les marchés de la circonscription comme le 6 septembre à Libercourt ou le 7 novembre à Evin-Malmaison. Sur ces deux marchés, personne n'y a vu de militants FN depuis la rentrée. Sans parler des autres marchés du bassin minier où personne n'a jamais vu non plus un militant FN depuis les élections. Mais par contre les militants du Front de Gauche y sont présents, comme à Courrières, à Carvin ou à Courcelles-lès-Lens. Tout cela en supposant que la présence sur le terrain puisse se résumer aux marchés. Mais « Le Monde » ne le dira pas, lui qui suit le FN à la trace. C’est-à-dire ni dans les syndicats, ni dans les associations, ou sont par dizaines les militants du Front de Gauche. Ou alors ? Et comment ? Secret des sources, pas vrai les héros ? Pas difficile à percer. Notre présence sur le terrain nous permet de savoir comment tout ça s’organise.

Comment peut-on, à ce point, passer professionnellement à côté de la réalité ? La direction du « Monde » est totalement partie en vrille sur le sujet. Elle fait tout son possible, depuis des mois, pour fabriquer une « actualité » au Front national. Souvenons-nous du ridicule des pages entières du mois de septembre, puis en octobre, à propos de la menace du FN aux municipales ! Habile contre-feu de propagande au moment où nous menions l’agitation contre le traité européen. Puis tous ces gens de peu se préparèrent à une élection partielle à Hénin-Beaumont. Tout s’est passé comme s’ils voulaient coûte que coûte en tirer une victoire Le Pen. Il est frappant de voir qu’alors, c’est contre moi que ce concentrèrent les commentaires ricanant du lepénisme médiatique au « Monde » et à « Libération ». Les petites mains envoyées sur le terrain ramènent ensuite ce que les chefs veulent entendre et lire. C’est d’ailleurs ce qui se ramasse le plus facilement. Le Front national fournit ce qu’on lui demande. Des anciens PC ou PS passés au Front national ? Des chauves passés à droite, des myopes qui étaient autrefois ouvriers, des boîteux que madame Le Pen a guéri par un toucher de main ? Le Front national fourni à la demande. Car c’est de cette façon que se font les « enquêtes de terrain ». L’enquête va du bistrot du FN à la permanence du parti et vice versa. Puis le face à face avec des clowns qui portent l’habit voulu. Personne ne vérifie rien, tout est cru sur parole. Sur le plan intellectuel ça ne vaut guère mieux, depuis des mois. La lepénisation des esprits est d’abord une névrose circulaire du milieu médiatique. Mais elle fonctionne aussi comme une stratégie politique de rideau de fumé bien pratique !

Le bruit médiatique dissimule la réalité du programme du FN. « Le Monde » a titré sur « l'offensive laïque de Marine Le Pen » la semaine où le Traité budgétaire européen était présenté en conseil des ministres. Un vrai chiffon rouge destiné à capter l’attention pendant que les messieurs dames s’agitaient dans les couloirs pour faire rentrer dans leur boîte les députés mal pensants prêts à voter contre le traité. « A peine quatre ou cinq selon des proches du premier ministre » avait servilement rapporté les divertisseurs professionnels. La laïcité ! Pensez donc. Voilà un sujet ! Surtout que pour ces drôles d’observateurs est considéré comme acte de laïcité toute prise à partie des musulmans. Là où ils devraient au contraire expliquer avec soin et précaution à quel point c’est là un honteux abus de langage, « Le Monde » jette de l’huile sur le feu avec méthode. Mais la réalité finira toujours par démentir des numéros d’enfumages aussi grossiers. Commencent alors de nouvelles manipulations pour cacher ce qu’on a refusé de voir. Ainsi la dernière « percée laïque » de Marine Le Pen n’a pas retenu l’attention de ses supporters au « Monde » et « Libération ». Elle est pourtant ostensiblement affirmée dans la Charte du « rassemblement bleu-marine », présentée le 4 décembre. En s'affirmant "laïque", la Charte en donne la définition. Elle affirme que « la République reconnaît le rôle du christianisme en général et du catholicisme en particulier dans l’histoire de France et la construction de la civilisation française. » Pour éclairer utilement cette affirmation, un compte rendu honnête aurait pu rappeler que l'article 2 de la loi de 1905 dispose, notamment, que « la République ne reconnaît aucun culte ». Exactement le contraire de ce que dit la Charte de Marine Le Pen.

Les mêmes enthousiastes qui « aimeraient avoir Le Pen pour grand-père » répètent aussi en boucle que le Front national est devenu « social ». Il concurrencerait, sur sa gauche, notre programme. Une belle contribution à la propagande lepéniste dont tout l’effort vise à nous disputer le terrain de la représentativité dans ce domaine. Pour cela il lui faut passer sous silence la convergence affichée qui existe entre le FN et les partisans de l'austérité. Début octobre dans le débat à l'Assemblée sur le Traité européen, Marion Maréchal-Le Pen affirmait ainsi, à l'unisson de l'UMP et du PS : « Il existe une véritable nécessité d’arrêter la folie du déficit. Je suis d’accord avec vous, il faut arrêter de subir le poids écrasant des intérêts de la dette. C’est ma génération qui paiera les errances et les folies des gouvernements successifs ». Ce n’est pourtant pas si nouveau ! Le programme de Marine Le Pen prévoyait un plan d'austérité pire encore que celui que Hollande et Ayrault appliquent. Comme eux, Marine Le Pen veut « réduire le déficit à zéro ». Mais elle propose d'aller encore plus loin et plus vite en voulant rembourser de manière anticipée la moitié du stock de dette d'ici 2025. Ce stock étant de 1 700 milliards, Marine Le Pen veut rembourser aux banques 850 milliards en 13 ans. Soit 65 milliards d'euros par an. Qui s'ajouteraient aux coupes déjà nécessaires pour réduire le déficit annuel à zéro. Le plan caché de Le Pen pour les finances publiques représenteraient donc plusieurs fois le plan d'austérité Hollande – Ayrault. Ne le dites pas au « Monde » et à « Libération » : ils en rêvent !

Les bradeurs d'EADS préparent un Florange puissance dix

La finance s'attaque à EADS. L’entreprise qui fabrique Airbus et dans laquelle se trouve l’essentiel de l’industrie aéronavale militaire de notre pays. Cette attaque prend la forme d'un changement de "gouvernance" acté mercredi 5 décembre. Pourquoi est-ce que je reste seul parmi les responsables politiques à m’exprimer contre ce qui est un crime majeur contre notre industrie, nos intérêts nationaux, et notre souveraineté. Cet accord est un pillage et un gaspillage. C’est Florange et Gandrange multiplié par cent !

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Le silence qui entoure cet accord est un signe des grosses masses d’argent qui embaument l’atmosphère et anesthésient maints grands esprits ! Cet accord est soutenu par le gouvernement Ayrault puisque l'Etat est actionnaire d'EADS. Le président de la République est directement impliqué. Quelqu’un peut l’en informer ?

Voyons d'abord, le gaspillage. Cet accord comprend une opération de rachat par EADS de ses propres actions. EADS va consacrer 3,3 milliards d'euros pour racheter 15% de ses actions actuelles. Pour quelle utilité sociale ? C'est autant d'argent qui n'est pas réinjecté dans la recherche, l'investissement, ou le progrès social pour les salariés. Cette somme est énorme : elle représente environ un tiers de la trésorerie du groupe. Cet argent part directement dans la poche des actionnaires privés actuels. Au premier rang de ceux-ci on trouve l'oligarque parasite Arnaud Lagardère. Il est le fils de Jean-Luc Lagardère. Arnaud Lagardère se moque éperdument de l'industrie. Tout ce qui l'intéresse, c'est son portefeuille. C'est lui le grand gagnant du rachat d'actions. Pour quitter le navire, Lagardère va vendre les 7,44% du capital d'EADS qu'il détient. L'entreprise va lui en racheter les trois quarts, c'est-à-dire 5,5% du capital. Dans l'opération, Arnaud Lagardère empochera à lui seul 1,2 milliards d'euros au titre du rachat d'actions ! Voilà pour le pillage !

La cause de tout ça est la décision de plusieurs actionnaires privés de sortir du capital EADS. Parmi ceux-ci on trouve donc le Français Lagardère mais aussi les Allemands Daimler et Dedalus, un consortium d'entreprises allemandes. Les parts de Dedalus et de Daimler seront rachetés par la banque publique allemande KfW, déjà actionnaire symbolique d'EADS. On savoure comment les arguments contre la présence de la puissance publique deviennent moins dérangeant quand cela convient au gouvernement allemand ! Pour les parts de Lagardère, c'est EADS qui payera l'essentiel comme on l'a vu. Le reste sera vendu au plus offrants sur les marchés. Le départ d'actionnaires privés importants et le rachat d'actions ont un effet cumulatif. Cet effet, c'est un recul de la stratégie industrielle au profit de la logique financière. Jusqu'à présent, tout ce petit monde de parasites participait à un pacte d'actionnaires aux côtés de l'Etat français et de l'Etat espagnol. Au total, cet attelage baroque possédait 45% du capital d'EADS dont près de 15% pour le seul Etat français. Dit autrement, jusqu'à présent 55% du capital d'EADS était librement achetable sur les marchés financiers. C'était déjà beaucoup. Mais les 45% restants permettaient de bloquer certaines décisions stratégiques. Et au sein de ces 45%, l'Etat français conservait un rôle central.

Avec le nouvel "accord de gouvernance", 72% du capital sera désormais « flottant », c’est-à-dire abandonné au vent des marchés financiers. C'est 17% de plus qu'actuellement. Avec le rachat d'actions, la part de l'Etat français recule automatiquement de 14,87% à 12% du capital. L'Etat espagnol voit lui sa part réduite de 5,44% à 4%. Les 12% de capital public restant reviennent aux autorités allemandes, grâce à leur rachat des parts de Daimler et du consortium Dedalus. Au final, même en cumulant les trois, les Etats ne pourront plus bloquer de décision. EADS est mis aux pas de la financiarisation de l'économie. Le directeur de la stratégie d'EADS ne s'en est d'ailleurs pas caché. Marwan Lahoud s'est ainsi félicité : « Nous avons un processus de décision normal, pas de véto et un flottant de plus de 70% ». Par normal, il faut comprendre dans la logique financière du capitalisme actuel. La bourse de Paris ne s'y est pas trompée puisque le titre EADS a bondi de 8% au lendemain de l'annonce de "l'accord de gouvernance !"

Le poids des Etats, dont celui de la France, sera réduit dans EADS. Voilà ce qui vient de se décider avec l'accord du gouvernement Ayrault et donc du président Hollande. C'est toute la politique industrielle d'aéronautique et de défense qui est ainsi compromise. C'est aussi un recul dangereux de la souveraineté et de l'indépendance nationale. L'humiliation pour notre pays risque de ne pas s'arrêter là. C'est une mauvaise habitude en ce qui concerne EADS. Déjà, en 1999, Lionel Jospin et Dominique Strauss-Kahn avait conclu un accord honteux avec le groupe Lagardère. J'en ai déjà parlé sur ce blog quand les financiers ont mis Airbus en difficulté en 2007.

Ce compromis pourri consistait en un pacte d'actionnaires entre l'Etat et Lagardère. Les deux participations étaient gérées par une société commune, Sogepa. DSK avait ainsi abandonné à une entreprise privée le soin de représenter l'Etat. Et c'est Lagardère qui représentait le tout au sein du conseil d'administration EADS. Depuis, Arnaud Lagardère est même devenu président de ce conseil d'administration. Un comble pour quelqu'un qui se désintéresse de l'industrie au point de manquer l'assemblée générale du groupe le 31 mai dernier à Amsterdam.

Le départ de Lagardère du capital d'EADS met fin à ce pacte. Il change donc la donne aussi pour la représentation de la France au sein du conseil d'administration. Le départ de Lagardère du capital d'EADS devrait être effectif en juin 2013. D'ici là, Arnaud Lagardère préparerait un ultime pied de nez à la France. Le Financial Times a en effet indiqué qu'il pourrait démissionner du conseil d'administration dès le mois de mars. Et pour le remplacer, Lagardère pousserait… Jean-Claude Trichet ! Ce serait une véritable provocation. Trichet a déjà gravement menacé EADS du temps où il dirigeait la Banque centrale européenne. En défendant coûte que coûte un euro fort, il a menacé la compétitivité d'Airbus. Sa nomination au conseil d'administration d'EADS serait un coup de poignard contre l'industrie.

Qu'en pense le ministre de l'économie Pierre Moscovici ? Et le premier ministre Jean-Marc Ayrault ? Et le président de la République François Hollande ? Apparemment rien puisqu'ils se taisent. Selon l'adage, qui ne dit mot consent. Mon hypothèse est que ces gens, atlantistes jusqu’à l’os, ne se soucient de rien et surtout pas d’indépendance nationale. Leur repère est la pérennité de l’Otan. Le reste ne les intéresse pas. Ils ont tort ! Le scandale finira par éclater. Et alors il leur sera demandé des comptes.

A Londres avec Assange et les nôtres

Je dois avouer que j’ai aimé Londres. Je ne sais pas dire pourquoi. Mais j’ai aimé. Il paraît que c’est une ville pour les riches et donc cela expliquerait qu’elle soit si coquette, finalement. Naturellement Paris est incomparablement plus suave de toutes les façons imaginables selon mon goût. Mais j’ai trouvé que Londres pulsait, voyez-vous ?

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Par exemple, j’ai adoré croiser une femme aux cheveux et maquillage bleu dans le métro et je suis plutôt impressionné par la propreté des lieux moi qui ai connu cette ville absolument répugnante dans les années soixante-dix. Le comité du Parti de Gauche de la capitale anglaise est une petite merveille, vraiment plutôt jeune. Il y a une quinzaine d’inscrits. Dorénavant il y a aussi une liste de plus de cent contacts sympathisants. Les militants du coin ont le profil type de nos amis à Paris. Ils n’ont peur de rien, sont très audacieux et ont le culte du travail militant bien fait. J’ai été accueilli et accompagné sur le mode de l’horloge Comtoise : paisible et implacable de précision. Je pense qu’on devrait bien recruter dans ce coin. De toute façon il y a trois cent mille français dans le secteur. Londres est aussi une grande ville française. On y connaît donc le Front de Gauche et je ne peux pas dire que je sois anonyme, ici non plus. Car en plus des français, il y a beaucoup d’anglais plus ou moins jeunes qui suivent la politique de l’autre gauche en France. J’ai donc fait plus d’une photo souvenir avec des jeunes gens du cru. Tant mieux ! A la prochaine révolution chez nous, nous aurons de bons relais sur place pour tenir les soutiens en éveil. Et aussi pour harceler la City et ses complots. Pas comme pendant la grande révolution où rien ne fut entrepris pour garder le contact et la sympathie des réseaux progressistes qui étaient pourtant très ardents dans la période précédente. Certes, Thomas Paine fut élu dans le Pas-de-Calais. Mais ça ne nous excuse pas pour le reste. Je m’égare. Trêve de digressions.

A peine arrivé me voilà en route pour un restaurant français juste en face de l’ambassade de l’Equateur où j’avais mon premier rendez-vous. Là on fit le point. Je découvre les mines de mes camarades qui m’enchantent par leur allant et humour « So british » ! J’ai toujours aimé l’ambiance des militants, mais elle prend une chaleur humaine particulière à l’étranger avec ceux que je perçois comme des avant-postes. Puis on se met en route. Il est convenu que notre escorte locale attende dehors. Helen Duclos, Christophe Ventura et moi, improvisons à la mode de notre compatriote Napoléon : « On avance et puis on voit » ! Tranquilles. Les anglais qui font le siège de l’ambassade travaillent à la bonne franquette mais de main ferme. Comme l’ambassade proprement dite est à l’intérieur d'un tout petit immeuble, ils occupent jusqu’au hall. Ils étaient bien informés de notre arrivée car on ne demanda aucun papier. C’est pourtant la coutume m’a-t-on dit. Puis on m’a prévenu que je pouvais refuser de présenter mes papiers. Mais je n’avais pourtant pas l’intention de le faire. Je ne m’imaginais pas refuser en Angleterre ce à quoi je suis obligé en France. A quoi bon une mauvaise manière et un incident avec le Royaume-Uni et sa maréchaussée. Je vois bien que les Anglais ont renoncé à l’idée d’aller chercher à l’intérieur Julian Assange et à toutes ces sortes de sottises violentes qui les eussent déshonorés. Sans compter que cela aurait commencé un cycle dangereux pour toutes les ambassades dans tous les pays du monde. Et qu’est-ce que je fais là ? D’abord un geste de soutien aux Equatoriens qui prennent sur leur dos la force d’un choc de première ampleur sans que bien des donneurs de leçon sur les droits de l’homme et la liberté de la presse bla bla bla ne s’émeuvent beaucoup. Les Equatoriens sont sur une « position raisonnable ». Ils ne font pas de la surenchère en cherchant le bras de fer verbal. Mais ils sont bien seuls ! On est frappé en effet par exemple du silence de « grand journaux » comme « Le Monde » qui ont pourtant fait du commerce de papier avec la publication des télégrammes de WikiLeaks et qui, depuis sont inscrits aux abonnés absents sur le sujet. La protection des sources dans ce genre d’organe de presse ! Tu parles ! Cela se résume à présenter de manière anonyme des citations de « proches », purement et simplement inventées le plus souvent, comme me l’a avoué une personnalité de la rédaction, pour jeter de l’huile sur le feu dans les familles politique et faire du « buzz ». Mais dans le cas d’Assange, il est possible aussi que l’oncle Sam leur ait soufflé dans le nez et les petits garçons ont miaulé de regret.

En tous cas Julian Assange doit savoir à quoi s’en tenir à leur sujet. Je ne crois pas qu’il ait été naïf quand il leur a donné ces télégrammes. Il sait bien qu’il n’y a rien à en attendre. Par exemple, il sait bien que ces amis d’hier ne feront pas d’enquête sur l’affaire du présumé « viol » qui a servi de déclencheur à toute cette affaire. Sur le sujet, les glorieux médias français se contentent de rappeler en boucle ce qui lui est imputé sans en dire davantage. On ne leur demande pourtant pas de donner un avis, ni même de mener une enquête du type de celle qu’a publié un journaliste australien et que l’on a pu regarder sur la cinq il y a quinze jours. On sait bien que ça demanderait du travail de la documentation et du sérieux. Oublions ! On leur demanderait cependant volontiers d’indiquer que Julian Assange n’est encore inculpé de rien. Qu’il a quitté la Suède après avoir demandé l’autorisation du procureur. Qu’il est prêt à aller répondre à toutes les questions de la justice suédoise quand elle le voudra. Mais qu’il demande un engagement de l’Etat suédois : qu'une fois en Suède il ne soit pas livré aux nord-Américains. Il a raison d’être méfiant, Julian Assange ! Parce que la Suède a déjà permis aux nord-Américains d’enlever un Egyptien et de le remettre aux autorités de ce pays qui l’ont torturé de belle manière ! Et comme l’Etat suédois refuse de dire un mot sur le sujet ce n’est vraiment pas rassurant ! Ça semble signé. De plus, les Etats-Unis pratiquent la torture et en particulier sur le numéro deux de WikiLeaks qu’ils ont capturé et gardé au secret de longs mois. Ceux qui doutent et qui croient aux belles histoires sur les héros des droits de l’homme nord-Américains devraient se demander pourquoi le centre de torture nord-Américain de Guantanamo est toujours en service. En tous cas Assange a toute les raisons de se méfier. Ce qui n’enlève rien à l’insupportable de la situation. Elle pourrait pourtant se débloquer en un instant si la Suède donnait la garantie de non extradition vers les USA. Elle ne le fait pas. Cela prouve que son problème ce n’est pas le présumé « viol » dont un procureur voudrait parler à Julian Assange. D’ailleurs ce procureur n’avait-il pas d’abord classé sans suite le dossier dans un pays pourtant particulièrement vigilant sur ce type d’affaire ? En fait tout se passe comme si le but de la Suède était juste d’avoir un prétexte pour attirer Assange dans un guet-apens. La Suède a toute la responsabilité de la situation.

Comment va-t-il ? On a lu dans les médias qu’il était gravement malade. Non. Ce n’est pas le cas. Julian Assange va aussi bien qu’on peut aller dans ce genre de situation. Il sait qu’il est prisonnier, en quelque sorte, mais il dit qu’il ne se plaint pas en pensant au sort de ses amis aux mains des sadiques nord-Américains. Toutefois je scrutais son visage si pâle. Je crois qu’il est de peau pâle naturellement. Ces cheveux sont blancs ou bien blonds, extraordinairement blonds. Même s’il est très paisible dans son expression et ses mouvements, il a un visage chargé d’empathie. Il pourrait être méditerranéen. Il nous dit que dans son esprit c’est toujours l’été, car la dernière fois qu’il a vu le dehors c’était l’été. Je m’aperçus que la pièce où nous nous trouvions ne comportait aucune ouverture sur le jour. Je le regardais intensément. Peut-être trop. Je ne voulais pas être indélicat. Mais comment manifester une solidarité humaine, sans les mots et sans mélodrame ? Ensuite je le regarde parce que je n’arrive pas à faire la part entre l’homme singulier qui est devant moi et l’énormité du défi qu’il a lancé par les actes qu’il a posé. Je crois que les USA ne le lâcheront jamais. Il a besoin qu’on l’aide à ne pas se faire oublier. L’oubli est l’antichambre de l’impunité pour ceux qui veulent en finir avec lui. Ma visite sur place c’était un geste dans ce sens. Devant la porte depuis des mois tous les jours des gens font le relais pour lui faire savoir qu’ils sont là. Il le sait. Il dit que cela le réconforte énormément. Mais cela ne suffira pas. La seule vraie protection qu’il pourra avoir, c’est du peuple qu’il faut qu’il l’ait. Il devrait être candidat aux élections législatives en Australie. A ce moment-là plus personne n’osera le toucher, je crois. Et s’il est élu, sa confrontation avec l’Empire prendrait un autre sens. Je pense que les Australiens sont capables d’accepter l’épreuve en votant pour lui.


410 commentaires à “Outrage ! En dépit des espérances médiatiques, Le Pen fait pschitt !”
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  1. mathias95 dit :

    A écouter et à faire passer partout ou cela est possible, c'est une action citoyenne : Conférence de Jean Luc Mélenchon à Londres sur Dailymotion. 51 minutes de grande pédagogie sur la machine infernale qui se met en place en Europe avec la complicité des sociaux libéraux au profit des US, des oligarchies financières, une machine à broyer. Clair, nette et sans appel !

  2. Michel Berdagué dit :

    Que ce soit contre la bureaucratie et contre l'opportunisme, il faut lutter et c'est une partie non négligeable de ces plus de 76% d'abstentionnistes qui ne votent pas pour des bureaucrates, experts, technocrates et des opportunistes, carriéristes, individualistes qui font tout pour imposer la pensée unique, le TINA, et l'histoire finie puisque le capitalisme a gagné et s'étend dans le meilleur des mondes sur notre belle petite planète ravagée par son impérialisme de suprême stade. Or ce qui empêche ce basculement, cet engagement, de l'"indignation", de l'écoeurement, à s'investir dans l'alternative du Front de Gauche c'est aussi la crainte que cette bureaucratie et cet opportunisme perdurent et remplacent la révolution en dérives bureaucratiques ou/et sociétales. Et là nous voyons tout l'apport, le passage culturel, de notre volonté et choix que le peuple, les forces vives et populaires s'impliquent pour la révolution citoyenne, une garantie contre les deux fléaux décrits plus haut. Il y a aussi d'autres empêchements en particulier la prise de conscience de la nécessité à dépasser ce capitalisme qui ne peut l'être que par la mise en cause de ce patriarcat lié au religieux où la place des femmes n'est pas considérée ou n'est pas reconnue en égalité, et c'est bien au-delà de la parité, donc que celle que les hommes ont prise doit être mise en cause. La réalité signifiante est telle que plus de 25% de salaires en moins, plus de diplômées et moins de postes ayant-droits, travail partiel et répétitif non choisi. Là y a un sacré boulot de rattrapage et attention au MEDEF qui vont te faire l'égalité salariale en baissant les salaires avec la bénédiction de ce gouvernement à la botte et nous enfumant avec du sociétal à la sauce libérale pour mieux cacher son augmentation des coups de pouce du SMIC de quelques cts tout en te saignant avec les TVA et impôts pour tous, sauf pour les exilés fiscaux et les dividendes et produits spéculatifs. Pour les luttes des travailleurs et travailleuses et avec les syndicats de lutte de classes, les résultats s'obtiennent en grande victoire par les luttes revendicatives et offensives en se renseignant sur les stratégies des actionnaires et de tous leurs collaborateurs très zélés car ils touchent un max pour faire le sale boulot, et dès qu'il y a projet de casse : actions avec solidarités totales.
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  3. La lutte contre l'austérité et pour la relance (cf le budget 2013 du Parti de Gauche), le partage des richesses, les nationalisations si nécessaires, permettent d'éviter la désindustrialisation et la suppression continuelle des emplois qui créent,entretiennent et aggravent le chômage de masse. J'ai toujours considéré comme ridicule et parfaitement erronné, au plan économique, social et humain, de claironner comme une victoire de soi disant recaser tous les travailleurs dont les emplois sont supprimés. A supposer qu'ils soient tous effectivement recasés, ce qui est rarement le cas, il s'agit toujours d'une catastrophe pour le pays, à chaque fois que ces suppressions ont répondu à des impératifs purement financiers et spéculatifs et pouvaient donc être pafaitement évitées. Sur la planète ultra libérale, ces emplois sont considérés comme supprimés définitivement et les savoir faire qui vont avec. Au plan économique c'est une catastrophe, car si ces emplois avaient été pérennisés, à chaque départ à la retraite, un jeune aurait pris la relève. Quant on supprime ces emplois, on supprime automatiquement la demande correspondante, qui fait vivre d'autres salariés et la réaction en chaine du chômage de masse s'amorce. Les travailleurs recasés qui auraient dû conserver leur emploi, vont occuper des postes qui auraient été occupés par d'autres qui resteront au chômage. Conclusion : les travailleurs qui se battent pour conserver leur outil de travail lorsque celui-ci est viable (par un repreneur, ou au besoin par la nationalisation ou la création d'une coopérative ouvrière) ont parfaitement raison. Ils ne se battent pas seulement pour eux, mais aussi pour la collectivité nationale et ont droit à notre soutien et à notre respect. Ceux qui au contraire, acceptent de se soumettre au système, dans une perspective individualiste, égoïste et à court terme, confortent la démarche ultra libérale, mortifère pour le pays et se résignent à voir prospérer le gâchis de la désindustrialisation, du massacre des savoirs faire, de la récession économique et du chômage de masse.
    NB : @ 249 Alain Doumenjou-14h25. Merci pour ces bonnes nouvelles d'Argentine. Là encore, ceux qui se battent ont raison.

  4. Lilly54 dit :

    Bonsoir Amis,
    Mais quelle est donc cette saga de l'émission Mots Croisés de ce soir ? Quel était donc le thème prévu pour le débat de Jean-Luc avec Cahuzac ? Nous avons appris par la rédactrice en chef que Cahuzac s'est désisté et que le débat a été reporté au 7 janvier. Puis elle informe que le thème de ce soir porte sur France/Algérie (voyage du capitaine oblige). Et ce soir re-changement de programme. Thème de l'émission : l'exil fiscal. Tiens tiens. Invité : Woerth ! Mais où est donc la vérité ? Peut-être Jean-Luc nous informera-t-il. Car la rédactrice en Chef ne répond plus.

  5. jorie dit :

    Je ne comprends rien à "mots croisés". Tout le monde attendait l'intervention de Mélenchon et on se retrouve avec un Woerth compromis dans l'affaire Bettencourt pour une histoire de gros sous venir discuter de l'exil fiscal. Décidément, c'est comme parler des végétariens avec un boucher!
    Parce qu'en finale, on s'en fout de Cahuzac, puisque personne ne veut discuter avec Jean-Luc Mélenchon, il peut discuter tout seul, ya pas de problème,on s'ennuie jamais et on apprend toujours quelque chose. Avec les autres, au bout de leur raisonnement pure langue de bois, on ne sait meme plus la question que l'on a posée. Si c'est pour parler encore des heures de Depardieu, ce génie, ce grand talent sacrifié par les soviets, comme je l'entends toute la journée sur tous les plateaux, on a vraiment la nausée ! L'Europe s'effondre et on pleurniche sur le sort de ce voyou dont les films souvent nuls ont été financés par des subventions publiques. Comme Obélix, on aurait pu trouver mieux que ce faux gaulois.

  6. JONATHAN dit :

    Bonsoir les ami(e)s!

    D'autres bonnes nouvelles nous sont arrivées depuis l'autre rivage de l'Atlantique. Hier, malgré une participation en net recul par rapport à la présidentielle (54% environ contre près de 80%), les citoyens vénézuéliens ont accordé un large soutien à nos camarades du PSUV lors des élections régionales. On espère y voir comme un signe de l'irréversibilité de la révolution bolivarienne que tant de médias considèrent comme une aventure personnelle de Chavez.
    Pour le reste, j'espère que le débat prévu dans l'émission "Mots croisés" n'est que partie remise tellement le dossier de la fraude fiscale est lourd et savamment éludé par l'oligarchie qui n'a pas tardé à instrumentaliser les frasques lamentables de Depardieu pour cacher l'essentiel. Du reste, étant donné les éléments à charge contre le ministre actuel du Budget, comment est-il possible que ce dernier continue à diriger comme si de rien n'était la lutte contre la fraude fiscale? Le plus terrible, par-delà la continuité des politiques dévastatrices d'austérité, serait bien de montrer le visage d'une classe politique unanimement corrompue et d'une République incapable d'instruire le procès des errements, réels ou supposés, des serviteurs du peuple français.

  7. Menjine dit :

    0,3% d'augmentation du SMIC, un cachou par jour, le carembart c'est trop gros. Et pendant ce temps-là à Saint Nazaire aujourd'hui, procès aux prudhommes de la société des chantiers navals qui de montages en montages juridico-financiers surexploitait des ouvriers étrangers. Affaire d'il y a quatre ans, trois peintres grecs avaient à l'époque fait une grève de la faim pour exposer leurs conditions d'exploitation (57 à 63 heures de travail par semaine,logés à 15, par chambre, 5km à faire à pieds pour se rendre au boulot etc.), l'un est mort des suites de cette action, les deux autres réclament leur dû et accusent les chantiers navals: réponse le 4 février. Bientôt va venir aussi le procès des intérimaires de Flammanville : ouvriers polonais travaillant en France, pour une société Atlanto basée en Irlande avec un contrat d'intérim chypriote sur lequel la société irlandaise prélevait de 300 à 400 euros d'impôts fictifs, quand d'autres cherchent à se rendre fictifs pour ne pas payer ce qu'ils doivent. Lorsque nos journalistes des chaînes nationales ne savent que pleurer sur les vedettes, que le gouvernement passe le TSCG sans référendum, que la "gauche socialiste" Lienemann en tête vote la règle d'or le coup d'après, on voit les ravages de cette Europe du capital sur la vie, sur la mort des individus. Oui. La lutte offensive et revendicative dans la solidarité totale.

  8. Claude Andrée dit :

    Il y avait quelques demandeurs pour des vidéos des interventions de Jean-Luc Mélenchon à Londres. La vidéo de sa conférence à l'Institut européen de l'University College London : Pour une Alternative à l'austérité a été publiée.

  9. Alain Tétart 60150 73 ans dit :

    Je suis toujours étonné de voir sur ce blog de Jean-Luc Mélenchon des acharnés qui seraient désireux de foutre tout de suite en l'air les entreprises capitalistes que nous détestons tous ! Certes ils ont raison sur le fond mais ils ont torts sur la forme, un peu comme au présidentielle, dont la seule forme possible était de virer Sarko, alors que le fond était bien de voir la création de la VI ème et l'arrivée triomphante de Jean-Luc Mélenchon et du Front de Gauche !
    Nous avons gagné sur la forme à nous maintenant de gagner sur le fond et là c'est pas gagné d'avance, vous vous en rendez compte tous les jours chez les autres et même chez nous, car il y a une chose qui est bien difficile c'est celui de savoir quel chemin prendre pour arriver au but final que nous nous sommes fixé !
    Les capitalistes qui ne vivent que pour le pognon ont toujours un métro d'avance, et je m'explique, actuellement les agriculteurs produisent assez pour nourrir tous les habitants de la planète, donc le marché est complet, donc il est inutile de vouloir s'installer à vouloir faire comme eux puisque le marché est complet et qu'il n'est pas extensible, donc pour se mettre agriculteur aujourd'hui il faut faire autre chose de la terre et cette autre chose n'agrandira pas le gâteau existant, mais il en commencera un autre c'est à dire qu'il y aura un nouveau marché, et il n'y a que sur ce nouveau marché que les nouveaux créateurs en l'occurrence ces nouveaux agriculteurs pourront se développer en gagnant bien leur vie et en donnant du travail à ceux qui voudront les aider ! En industrie c'est pareil le marché des voitures pour prendre cet exemple est arrivé à saturation et croyez moi les capitalistes ont de quoi faire augmenter leurs production à la vitesse grand V, alors si vous voulez rester à travailler dans ce milieu et rester sur ce marché c'est foutu ! pour rester dans ce milieu il faut faire un autre gâteau avec des nouvelles voitures qui ne pollueront plus qui se conduiront toutes seules ou qui seront devenues assez grandes pour se faire transports en commun, donc un nouveau marché, et ici comme ailleurs les capitalistes auront vite fait de vous rattraper et de vous dépasser quand le nouveau marché que vous aurez crée sera rentable, c'est leur maladie ils ne savent pas faire autrement, et nous pauvre d'entre les pauvres nous ne pouvons qu'innover pour survivre ! mais là sur de nouveaux créneaux nous aurons durant un certain temps de quoi manger ! faîtes chauffer vos neurones au lieu...

  10. breteau jean claude dit :

    Opération réussie. Des millions de salariés vont débuter l'année 2013 avec les voeux méprisant du pouvoir, 3 centimes. Qu'en pensent les syndicats, l'actualité chargée, avec le mélodrame Depardieu n'a pas permis de leur demander leur avis. Pas de chance. L'aubaine fait coup double, car bien sur tous les Français vont faire des efforts et pourquoi pas Depardieu. Sauf que mes efforts, comme pour une grande majorité sont un calvaire quotidien, pour certain c'est méme une condamnation à mort. Exit les voyous Arnaud, Mulliez et compagnie. Plus fort encore, plutot qu'une proposition rapide pour rattraper les malfaiteurs en les imposant de toute façon en France un député PS (niveau idiot du village) propose l'impossible destitution de la nationalité et sort l'arme fatale : harmoniser au niveau européen les impôts. Trop malin, l'enterrement de premiere classe du sujet. Il mériterait l'astuce d'or 2012 méme s'il y a beaucoup de prétendant !

  11. Michel dit :

    Bonjour Jean Luc
    Avec les copains de notre Section du parti communiste d'Annay sous Lens nous t'avions accueilli à bras ouvert et les jeunes de notre village avait fabriqué une banderole "Jean Luc Bienvenue chez les cht'is". Nous avons participé activement a la campagne des présidentielles et à ta campagne des législatives sur Hénin Beaumont. Une dynamique de rassemblement et d'amitié s'était créer entre les militants de base. Et hier nous avons appris que les élus du Parti de gauche soutenus par toi ont quitté le groupe du front de gauche afin de créer un nouveau groupe avec des socialistes dissidents mais toujours proches de Daniel Percheron président socialiste de la région Nord-Pas de Calais. Jean-Luc, nous avions confiance en toi mais cette confiance est aujourd'hui perdu.

  12. Gilbert Delbrayelle dit :

    Alain Tétart 60150 73 ans dit:
    les agriculteurs produisent assez pour nourrir tous les habitants de la planète, donc le marché est complet, donc il est inutile de vouloir s'installer à vouloir faire comme eux puisque le marché est complet et qu'il n'est pas extensible, donc pour se mettre agriculteur aujourd'hui il faut faire autre chose de la terre et cette autre chose n'agrandira pas le gâteau existant, mais il en commencera un autre

    Le gâteau "foncier" ne peut pas s'agrandir donc il faut partager. Une des plate-formes du dernier CN proposait de limiter la surface cultivée par exploitation. Le surfaces récupérées étant redistribuées pour des créer de nouvelles exploitations ayant une pratique saine (bio mais pas obligatoirement, marchés courts, créations d'emplois...). Evidemment, c'est un cas de casus belli avec la FNSEA qu'il sera difficile de gérer. Encore qu'il ne serait pas nécessairement obligatoire d'exproprier puisque les gros agriculteurs exploitent aussi des terres qu'ils louent. Le problème actuellement, c'est que le propriétaire bailleur ne peut pas reprendre ses terres pour les louer à un autre exploitant. Il faudra aussi changer par la loi.

  13. Antraigues dit :

    @Glières 15/12 à 21h06.
    Je voudrais revenir sur le message n°212. Il n’y a que par les urnes et la mobilisation populaire quotidienne que la révolution citoyenne pourra s’effectuer. S’imaginer qu’elle pourrait se produire par la force est une erreur profonde. C’est ignorer totalement la puissance des forces de répressions en France, dont les équipements sophistiqués permettraient le cas échéant de maintenir l’ordre coûte que coûte. Nous ne sommes plus en mai 68, la répression a évolué depuis. D’autre part, à l’instar de Ferrat et Brassens, je me méfie toujours de ceux qui prônent l’action violente.

    @ Michel 263
    Quelqu'un peut nous expliquer ce qui se passe là bas ?

  14. Glières dit :

    @artisan 213
    Mon grand-père aussi m’a raconté les horreurs des tranchées, les corps démenbrés, déchiquetés par les obus, il ne souhaitait ça à personne. D’où la Der des der, le « Plus jamais ça », les mouvements pacifistes... et la deuxième guerre mondiale ! Et mon arrière grand-père maternel était espagnol. Tout ça pour te dire que comparaison n’est pas raison.
    La force de la rue, c’est d’abord le nombre et sa détermination au changement. Par exemple « Nous sommes le peuple » en RDA en 1989 pour ne citer qu’elle. Comme quoi la révolution ce n’est pas forcément la violence même si c’est trop souvent le cas. Mais à qui la faute, aux manifestants sans armes ou aux forces de « l’ordre » et de la répression ?
    Notre société est complètement bloquée et le système électoral totalement verrouillé. Les élections locales sont le terrain d’une lutte d’intérêts et d’influence qui culmine au Sénat. Les Législatives ont été confisquées par les Présidentielles phagocytée par une oligarchie qui n’a rien à envier à l’aristocratie de l’Ancien régime. Tous les dés sont pipés. Je ne vois pas comment faire, sans une révolution, pour rétablir la Démocratie en tous lieux et que les élections notamment retrouvent un sens et une légitimité.
    Je vois bien que tu es pétri de bons sentiments, que comme nous tous tu crains la violence mais je ne pense pas que ce soit une raison suffisante pour ne pas y faire face et y répondre en cas de légitime défense. Si justement nous voulons éviter à nos enfants des lendemains qui déchantent dans la misère et la violence, il est grand temps de ne plus faire le jeu d’un système qui nous mène au pire.
    Un bon programme, de la bonne volonté et des années ne suffiront pas, ni pour gagner les élections et encore moins pour pour changer de régime. Cela se fera par la rue ou ne se fera pas.
    Vive la Constituante, vive la VIème République. Et toujours l’Humain d’abord.
    Fraternellement.

  15. Espéranza dit :

    Je viens de lire le post de Michel 263, j'ai eu un haut coeur. Dites moi que l'on va pas retomber dans la magouille et les manoeuvres politiciennes.

  16. @ 261 Alain Tétart- 8h44
    Je suis désolé de te dire, camarade ancien, que je ne comprends pas très bien ton message, qui comporte bien des inexactitudes, ni où tu veux en venir quand tu stigmatises les " acharnés qui seraient désireux de foutre tout de suite en l'air les entreprises capitalistes". A part ceux qui viennent dire ici qu'ils ne partagent pas nos analyses critiques et nos propositions, ce qui est leur droit, les partisans du Front de Gauche défendent un programme, " L'Humain d'abord " qui est le seul actuellement dans notre pays qui permette une issue vers le haut au marasme de l'ultra libéralisme déchainé. Notre cible n'est pas l'entreprise en tant que telle, mais la dictature des spéculateurs, des banquiers et des rentiers qui a transformé le fric en arme de destruction massive de la planète et de l'Humanité. Il faut mettre hors d'état de nuire ces gens là. Ce que tu dis de l'agriculture est tragiquement faux. L'ONU et les ONG compétentes prévoient une crise alimentaire mondiale sans précédent en 2013 du fait de la sécheresse qui a sévi notemment aux USA et en Russie. Un enfant meurt de faim toutes les 5 secondes et 57 000 personnes meurent de sous alimentation chaque jour, et ce bilan va s'aggraver encore. En France il est suicidaire de bétonner chaque années tant de terres agricoles alors que notre démographie est dynamique. Pour favoriser une agriculture paysanne de proximité et de qualité il faut des paysans et des terres. Ce que tu dis de l'automobile est faux.Le marché est très loin d'être saturé. Je ne dis pas qu'il faut tout miser sur la bagnole, certes, mais que tous ceux qui ont une vieille guimbarde, dangereuse, ne demanderaient qu'à la remplacer par une neuve, plus sûre et moins polluante. Il est évident que si les profits n'étaient pas vampirisés par les profiteurs, les investissements iraient vers la recherche d'automobiles beaucoup moins polluantes. C'est pourquoi, en mettant le curseur au bon endroit, la mise au pas sévère de la finance par des réglementations draconiennes et, au besoin, l'appropriation collective de certains moyens de production, sont incontournables et seules de nature précisément, à sauver maintes entreprises et à leur permettre d'innover et de prendre le virage écologique qui s'impose. Une entreprise comme EDF/GDF (je laisse de côté la polémique sur le nucléaire) a été une des plus belles entreprises du monde.

  17. Denis F dit :

    @ 263 Michel dit: 18 décembre 2012 à 9h31
    Dis nous camarade, tu ne peux pas nous amener cela sans être plus précis, nous avons besoin de référence, texte et lien confirmant tes propos, merci de faire le nécessaire !

  18. Antraigues dit :

    Un entretien très intéressant de Jean-Luc Mélenchon sur le site "Le grand soir" aujourd'hui.

  19. çA vA pAs dit :

    @243 Michel
    Et hier nous avons appris que lés élus du parti de gauche soutenus par toi ont quitter le groupe du front de gauche afin de créer un nouveau groupe avec des socialistes dissidents mais toujours proches de Daniel Percheron président socialiste de la région Nord-Pas de Calais

    1. Est-ce vrai? Donnez des éléments d'information, svp. Déjà, j'ai des doutes sérieux.
    2. Si c'est vrai - ce qui reste à démontrer - l'histoire est peut-être un peu plus compliquée que les conclusions que vous en tirez.
    3. Si c'est vraiment vrai, en quoi JL Mélenchon est-il responsable des décisions d'un groupe d'élus régionaux?
    4. Je ne vois pas en quoi cette supposée affaire diminue la confiance en Jean-Luc Mélenchon et en le projet d'écosocialisme qu'il porte.
    5. Peut-être êtes vous le complice - volontaire ou non - d'une opération d'enfumage - à qui profite le crime? - qui vise à semer le doute et diviser les sympathisants…
    Toujours être vigilants, les amis, devant les petites infos et les rumeurs. On en aura bien plus que notre part.

  20. Michel Berdagué dit :

    Nous sommes tous imbibés par la propagande que seule la propriétée et privée est la seule pour entreprendre que c'est les propriétaires actionnaires l'entreprise c'est eux et les banques dans le paquet cadeau aussi et que le marché ne peut qu'être privé que tout ce qui est collectif c'est dépassé et ringard voire vieilles méthodes, que les Plans et planifiés c'est l'abomination en oubliant que il y avait un 5ième Plan donc que des objectifs étaient évoqués et mis en route pour le moyen et long terme. Nous sommes tous nourris au petit lait de tous les livres noirs et que seule la liberté c'est la concurence, de produire en offre, d'inonder la planête entière de produits par les mêmes marques qui nous font tous porter des uniformes conforment. Tiens, j'entends que Montebourg sur France Inter qui précise au journal Le Monde que la nationalisation temporaire est la solution et en plus elle ne coûte rien, il a dû relire son petit livre issu de sa poche en se mouchant. Ce gouvernement est de la vraie guimauve alors que le MEDEF, la Troïka se déploient et nous inondent de leurs dettes à payer, ah les dépenses publiques : la plaie et les recettes à diminuer pour les lus riches pour faire payer les pauvres qui travaillent : ils sont plus nombreux, les Tva et taxes c'est indolore et ça passe plus ou moins inaperçus, pas de révolte, la soumission totale.

    @ Jean-Louis
    Tu oublies les terres en jachère mises par injonction de cette U.E., sans ça bâton et répression et amendes, qui régit tout pour nous asservir.Oui l'alimentation et la production agricole sont très stratégiques et vive les graines produites par nos paysans comme pour les ouvriers à la merci des monopoles privés.
    L'union est une priorité c'est pour cela qu'il fauit réunir tous les communistes dans un Parti et tous les socialistes dans un Parti qui échangent réunis pour un objectif discuté et pour mettre en oeuvre notre programme. Toute division favorise, et nous le savons tous et si ça perdure Warren Buffet a gagné et toute sa classe.
    Lutte de classes reconnue + Révolution et citoyenne s'entend, ça ne nous empêche pas en aucune façon de lutter au quotidien pendant toute cette année 2013.

  21. Fred dit :

    A propos de l'emmission Mots Croisés. J'ai été surpris de voir Eric Worth invité à cette émmission. C'est incroyable que cet homme qui si je ne me trompe pas n'en a pas encore fini avec la justice, soit invité pour venir faire la leçon. Respecter la presomption d'innocence, c'est tout à fait normal, mais par contre être invité pour parler fiscalité avant que le jugement n'ai été rendu, là c'est incompréhensible. Encore une anomalie sur le choix des invités de Calvi. En plus j'imagine que trouver une personne de droite autre que Worth pour venir defendre les riches exilés, cela doit pas être difficile à trouver tout de même.
    A noter l'absence de Barnier et de Thréard pour une fois. Qu'allons nous donc devenir sans leurs éclairages!
    Sinon on peut voir à quel point Jean-Luc Mélenchon manque dans un tel débat. Poutou est très sympatique mais n'a pas le niveau.

  22. ermler dit :

    Voici donc l'explication à la "déprogrammation" de Jean-Luc Mélenchon hier soir à "Mots croisés". Aucun ministre socialiste n'a accepté de débattre face à lui ! Le titre de l'article est justifié. Il leur fait peur. Mettez-leur qui vous voulez, un NPA ou un FN, un LO ou même un Paul Laurent, pas de problême ! Rien ne les dérange. On est "démocrates", après tout. Mais face à un JL M qui a pourtant réuni 4 millions d'électeurs, là c'est "courage fuyons!". Mélenchon c'est le cauchemar du PS, de Hollande, de Ayrault. Le seul capable, dans un débat, de les foutre à poil et de les détruire. Quel aveu que cette dérobade !

    Je commence à être saturé du feuilleton Depardieu. Ce tir groupé des socialistes est grotesque. Ils se sont couchés devant le traité Merkozy, devant le MEDEF, devant "les pigeons", devant Mittal et voilà qu'ils occupent leur temps à canarder un acteur pour faire oublier leurs propres capitulations face aux pouvoirs de l'argent. C'est plus facile de trainer dans la boue un bouc émissaire un peu trop visiblement repu que de faire voter une loi qui règlerait définitivement le problême de l'évasion fiscale !
    Au fait qu'attendent les députés du Front de Gauche pour faire voter la taxation différentielle ? On verrait bien qui - à part l'UMP - oserait voter contre !

  23. tilk dit :

    J'admire J-Luc pour son aisance à dire tout haut ce que je pense mais il se trompe, survivant il n'y aura pas, instant et tané sont ensemble, de meme quand la pensée fusa à l'annonce que Cahu n'irait pas au rdv de JL, penser qu'il a peur, instantanée elle fu
    Merci aux camarades qui causent de l'acier, toujours interessant, foin des jeteurs de doutes, la gauche est unie et qui veut dire à ses mômes que nous ne pouvons rien sans se sentir chiédessu.
    Vite le prochain billet!

  24. turmel jm dit :

    Michel 263@
    Etant comme toi communiste mais plus au sud à Bordeaux, je ressens dans ton commentaire une très grande déception ce qui peut se comprendre eu égard aux informations que tu donnes. Mais fait quand même attention de ne pas tirer trop rapidement des plans sur la comète. Dans tous les cas,je ne vois pas Jean-Luc Mélenchon soutenir une minable opération de division. Prends du recul et surtout fais toi une opinion sans esprit partisan ce qui, je le sais n'est pas toujours très facile au milieux d'un collectif.

  25. jean ai marre dit :

    @ 263 Michel dit:
    Et hier nous avons appris que lés élus du parti de gauche soutenus par toi ont quitter le groupe du front de gauche afin de créer un nouveau groupe avec des socialistes dissidents

    Cette info mérite une confirmation et des précisions :
    Est ce que les élus du parti de gauche soutenus par toi sont ils toujours au PG ?
    Est ce que les élus du parti de gauche soutenus par toi avec les dissidents PS ont ils créé un nouveau groupe ?

  26. Colette dit :

    @Michel 263 à 9 h 31
    «des élus du parti de gauche soutenus par toi... créer un nouveau groupe avec des socialistes dissidents ... Nous avions confiance en toi mais cette confiance est aujourd'hui perdu. »

    Voici le lien sur le PS agir pour l'union de gauche. C'est pas la 1ère fois ni la dernière, que des militants quittent un parti pour un autre.
    Maintenant, dire, je n'ai plus confiance en toi à Jean Luc, est aller un peu vite. Jean-Luc a prouvé qu'on pouvait lui faire confiance. Sachant que Jean Luc et le Front de Gauche en son entier, plaident pour une formation d'une majorité alternative autour de l'aile gauche du PS, les verts et la vraie gauche, et que l'aile gauche du PS veulent être le Centre du mouvement et de ne pas se ranger derrière Jean Luc, donc avec le Front de Gauche. Dans une coalition de majorité alternative, seul l'union fait la force, personne ne doit être au centre, juste une union pour redresser la barre car on est entrain de couler. L'esprit PS, ils ont, PS ils resteront. Quoi qu'ils en soient, je présume qu'ils veulent créer une espèce de PSU, sauf, qu'ils veulent avaler le Front de Gauche. D'autres du PS, viendront au FG. Et ne pas oublier que le PS, aime tendre la main au centre. Donc union oui, mais certainement pas en adhérant à un PS bis.
    Il suffit de s'unir pour voter, c'est le Front du peuple qui est la solution

  27. vert pomme dit :

    Revue de presse. "Tonitruant" commence à me lasser. Je suggere à quelques journalistes impenitents quelques autres epithetes disponibles. Le tonnant, le Balzacien, le puissant, la forteresse, le fortifiant, le stimulant, le pétulant, le brillant, l'impétueux, l'énergique, le ruse, l'industrieux, l'efficace, l'ingénieux, l'inébranlable, l'impavide Mélenchon ! Un timide bouillant a été tente. Attention ! N'est pas Homere qui veut!

  28. phiphi the biker dit :

    @ Magistral Jean Luc !
    je ne fais pas de personnalisation, mais quand même, à idées égales, qui mieux que lui peut faire passer ces messages auxquels nous adhérons tous ? Ce talent n'est pas donné à tout le monde !
    Pour la première fois de ma vie (depuis 2 an environ) je souscris intégralement au discours du front de gauche car pour la première fois (j'ai un peu plus de 59 ans) j'entends un discours vrai et qui n'occulte pas la réalité ! Et qui dit ce que je pense depuis longtemps, sans oser le dire, tant la pression extérieure était forte ! Et puis, l'outil informatique n'existe que depuis peu, et en lui, je crois beaucoup !
    Pour bien faire comprendre à tous ceux qui lisent ce blog, et certainement pas pour me gonfler sur ma condition d'être lambda du peuple de France, je résume ceci. J'ai 59 ans, technicien supérieur (ou cadre inférieur : choisissez ce qu'il vous convient le mieux, peu m'importe de votre définition) dans une multinationale américaine de 2ème rang mondial dans sa catégorie, parlant anglais, confronté à la mondialisation, arrière petit fils d'ouvrier mineur, ayant choisi en son temps de quitter la mine et de créer une ferme, petit fils d'agriculteur, fils d'agriculteur, vivant depuis sa plus tendre enfance dans un milieu d'agriculteurs et de commerçants, moi même donc, technicien supérieur (avec un salaire et des avantages salariaux substantiels), je suis incapable de prévoir à quelle sauce sera mangé mon propre fils dans sa vie future (étudiant en licence en informatique). Et cela m'est insupportable !
    Et la projection que je fais, quand j'analyse, avec la tête froide, m'est également insupportable (comptez bien : je parle d'une analyse lucide sur 5 générations dans ma propre famille, et ce n'est pas rien). Si je prends la peine et le temps d'écrire tout ceci, ce n'est certainement pas pour me donner une importance que je n'ai pas, mais pour offrir un témoignage et un bilan personnel sur 5 générations. J'espère que beaucoup de jeunes et de chefs de PME vont lire ce témoignage et qu'ils comprendrons que je me considère dans la même barque qu'eux. Pour compléter le tableau, sachez que je suis propriétaire d'un beau pavillon.
    J'ajoute que, n'ayant jamais été encarté (je n'aime pas ce mot !), je vais rejoindre le front de gauche.

  29. Denis F dit :

    @ Colette 283
    Cela fait plus de 30 ans que l'aile gauche du PS essaie désespérément de créer une gauche alternative au sein même du Parti socialiste, j'en parle à l'aise, ayant fait parti durant de nombreuses années de ce groupe, j'ai quitté le PS en 1994 en grande partie pour cette raison.

    Aussi il faut savoir que vouloir faire sécession au sein du PS tient de la gageure, cela est carrément impossible, l'inertie y est tellement énorme, et les petits intérêts minables tellement nombreux, car s'il existe une baronnie politique en France, elle est bien celle de la gauche caviar au sein du PS, elle occupe quasiment tous les sièges importants en province.

    Seuls quelques personnes ont su s'extirper du PS, c'est comme cela que le Parti de Gauche existe, et j'ose espérer que JL Mélenchon ne va pas se laisser embrigader dans cette aventure d'alliance avec le PS même si celui-ci est de gauche, c'est à eux de quitter ce parti félon. Dans le sens contraire je rends ma carte d'adhérent et je suppose que je ne serais pas le seul.

  30. Serge Palestine dit :

    Autre bonne nouvelle sur le front électoral internationaliste, en plus des 20 états sur 23 passés au chavisme au Vénézuela, en Autriche dans la deuxième ville du pays (+ de 250000 hab.) le parti communiste autrichien (KPÖ) fait un score de 19,8% aux élections municipales ce dimanche, devenant ainsi la deuxième force électorale de la ville. Courage à tous. Haut les coeurs! Avante camarada.

  31. Michel Berdagué dit :

    Avec l'acier Lorrain en sursis et en mettant en danger toute notre preoduction industrielle, est-ce le grain de sable qui va faire stopper cette casse programmée et d'attaques cinglantes : à Villeneuve Loubet près de Nice toute la recherche en micro-processeurs est mise aux oubliettes, jetée par le retrait de Texas Instrument "rapatriant" tout aux States ; Les grandes manoeuvres s'amplifienrt. Nous disons stop, ça suffit.
    Formidable et exceptionnel discours de Jean-Luc Mélenchon à London à deux pas de la City. Personne ne doute du talent de Jean-Luc et de sa faculté d'orateur et d'explications concrêtes de la réalité et de ses analyses qui sont en phase avec tout le FdG et de ses connaissances et réflexions dans le matérialisme historique, personne ne s'est trompé en votant pour lui pour nous représenter comme candidat et pour la Sixième. Tous les discours des responsables des autres formations composant le FdG sont également extrêmement importants pour s'apercevoir concrêtement que nous sommes unis et très proches. Personne ne peut avoir des a priori quant au matérialisme dialectique qui doit être toujours en éveil et qui ne suffit pas pour comprendre et parer et lutter contre tout ce qui se passe comme folie destructrice.

  32. educpop dit :

    Je trouve que "glières " pose bien le problème en répondant à "artisan". Une inertie terrible vient du fait que les postes clé dans l'organisation actuelle de l'administration sont détenus par une majorité. Cette administration ne régit pas seulement la puissance publique, elle régit aussi la vitalité économique des territoires. La majorité incriminée représente à la fois la cause et les effets d'un conservatisme qui lui est indispensable pour garder le pouvoir, rien ne peut la détourner de ce but parce qu'elle sait qu'elle ne reprendrait jamais le terrain perdu. Les socialistes sont réalistes parce qu'ils pensent à leurs intérêts d'abord, pas à l'humain. Reste à savoir ce qu'on ferait à leur place, mais c'est une autre histoire. En tous cas, cette inertie voulue résiste évidement à toute tentative de la mettre en mouvement parce que cela voudrait dire en fait de remplacer les gens qui tiennent les postes. Chaque personne concernée fait corps avec son organisation par intérêt, et n'est-il pas probable que cette cohésion par l'intérêt est matériellement plus forte que la cohésion par la conviction ? C'est plus facile d'être idéaliste quand on est pauvre que quand on est riche et c'est peut-être simplement pour ça que les conservateurs de tous bords attirent contradictoirement les suffrages d'une grande partie du peuple. Donc, la révolution se heurte à la réaction de telles forces qu'elle paraît entraîner automatiquement le déchaînement d'une violence démesurée pour prendre le pouvoir. Mais ça, c'est ce que les conservateurs veulent faire croire, y compris en se faisant peur à eux-même avec des scénarios catastrophe où ils se voient commander à l'apocalypse. C'est du cinéma. Si on observe ce qui se passe en Egypte par exemple, on voit bien qu'un pouvoir totalitaire n'est pas en mesure de faire taire l'opposition, ou qu'en Amérique du Sud le peuple a élu ses représentants et pas ceux de l'impérialisme Américain. La révolution ne serait pas une boucherie, Les citoyens sont capables d'initiatives qui n'étaient pas possibles avant, malgré la main mise de la pensée dominante. On voit bien qu'on est à la fois libres et contraints et c'est à nous de choisir, soit la peur d'une répression organisée par l'aristocratie des châteaux de cartes qui nous enchaîne à l'inertie, ou soit l'ambition humaine de contester cette dernière partout. Pas seulement où c'est facile.

  33. Michèle dit :

    A Jean-Luc et ceux qui s'interrogent sur une démission du PG annoncée dans la presse, "patience et longueur de temps font plus que force ou que rage", si la chose est confirmée il y aura vraisemblablement un communiqué du BN à ce sujet car pour le coup les interprétations et attitudes réactionnelles sont contre productives. Comme tout revers il importe d'en tirer parti au-delà de la déception immédiate afin d'avancer compte tenu des critiques, des divergences voire des erreurs.

  34. Courrierlecteur dit :

    Bonjour,
    "Le Sénat rejette en dernière lecture le budget 2013" (source)

    Le FdG, EEVL et les Sénateurs, tous les Sénateurs de la "gauche" (PS...) ont rejeté ce budget 2013 !
    "Le groupe PS a donc préféré, sachant que l'Assemblée nationale aura le dernier mot et votera finalement le texte, faire rejeter le texte." C'est très clair comme position, non?
    Un petit peu bizarre quand même... En fait, il s'agirait d'une histoire "d'éviter que la droite ne fasse de l'obstruction et empêche le vote de ce texte dans les temps impartis par la Constitution." Des subtilités constitutionnelles, qui dépassent mon entendement de simple citoyen. Je ne sais pas quoi en déduire ci ce n'est que pour être bizarre, c'est vraiment très bizarre, voir cocasse.

  35. Chantal Catherine dit :

    bonjour,
    Moi aussi j'ai été surprise par le rejet du texte au sénat. D'après ce que j'ai compris à la TV, c'est un vote "stratégique" du PS.
    Stratégique de quoi ? C'est possible ça de passer au vote directement sans discussion ?
    D'après ce que j'en pense, rejeter ce texte tout de suite permet d'éviter que tous les commentaires, toutes les motions proposées, toutes les explications de vote soient inscrits dans les rapports du Sénat. Ni vu, ni connu, je t'embrouille...
    Un camarade de ce blog aurait-il une explication ?
    Bonne journée à tous et à ce soir sur "C à vous" avec cette animatrice qui rit tout le temps de tout et de rien et en plus son rire vrille les oreilles.... Ah ! Jean Luc, que ne ferait-on pas pour profiter des miettes que vous donne la TV. J'espère que cette fois-ci vous êtes invité au repas...
    @ webmestre, vous aviez raison, je n'ai pas eu les liens que je cherchais, mais l'action des syndicats TV montre bien qu'il se passe quelque chose là aussi.

  36. Michel matain dit :

    @ 261 Michel

    Partageant tes options, je crois qu'il faut faire très attention à toutes les situations locales qu'il n'est pas forcément possible de généraliser nationalement. Il en a été ainsi de la candidature PCF à Béziers qui a posé problème. Globalement, au sein du Front de Gauche, il y a deux courants, un socialiste et vert autour du PG et un communiste autour du PCF. Si le courant socialiste du FdG se renforce avec l'appoint de nouveaux dissidents PS de gauche, il aura tendance à la jouer plus autonome. Normal. Si les députés PG et PCF étaient chacun assez nombreux à l'Assemblée Nationale pour former un groupe PG d'une part et un groupe PCF d'autre part, croyez-vous qu'ils se priveraient de cette possibilité ? Certainement pas. Est-ce que ça remettrait en cause l'existence du Front de Gauche pour autant ? Non, L'élargissement du Front de Gauche en Front du Peuple amènera encore plus de diversité. Dans le cas du Nord, il manque beaucoup d'informations : comment se passaient localement les relations au sein du groupe Front de Gauche entre PG et PCF ? Est-ce que la création de ce groupe correspond à une exigence tactique locale qui permet de faire basculer des socialistes de gauche pas encore prêts à rejoindre le FdG en tant que tel ?... Des histoires telles que Béziers ou maintenant le Nord, nous allons en connaitre d'autres et peut être des bien plus graves. Alors il faut garder beaucoup de respect entre nous lorsque nous devrons examiner et résoudre ces problèmes.

  37. Roro 19 dit :

    @261
    Il faut dire que le Ch Nord c'est particulier, nous avons le cas du député communiste Alain Boquet qui n'a pas soutenu Jean Luc dont il m'avait dit "ce n'est pas ma tasse de thé". Si nous voulions citer des situations particulières qui nous ont heurté, nous passerions le temps à s'invectiver mutuellement Mais malgré tout, je trouve que nous avons passé beaucoup d'obstacles grâce à la dynamique unitaire. Les élections municipales ne vont pas être simple non plus ! et pourtant il y aura une vie après. C'est vers l'horizon qu'il faut regarder !

  38. rodfab dit :

    Marc Dolez quitte le PG. C'est dommage. Mais il reste au FdG c'est important. Je suis assez d'accord avec lui sur le Front contre Front, par contre sur le, Jean-luc tape sur le PS et pas sur la droite, c'est quand même Hollande le président c'est normal de taper sur sa mauvaise politique.

  39. tchoo dit :

    Je voudrais savoir en quoi taper sur la droite aujourd'hui apporterait quelque chose, à part leurs problèmes d'égo, ils sont absolument absent du débat politique. Parler d'eux les remettrait en selle.
    Et c'est la politique de Hollande qu'il fait infléchir ou même dévier.
    Dolez se trompe

  40. Jean-François91 dit :

    Selon certains, il faudrait ménager un gouvernement qui, tout en se proclamant "de gauche", continue de plus belle la voie du libéralisme eurocrate. C'est oublier qu'à chaque fois que les "socialistes" (depuis au moins Blair et Schroeder, jusqu'à Papandréou, Socrates ou Zapatero) vont vers la droite, cela permet toujours à la vraie droite, quand elle revient au pouvoir après la déception de la fausse gauche, cela permet à cette vraie droite d'aller encore plus loin à droite. Cela contribue un peu plus à renforcer la pensée unique libérale, à brouiller les cartes politiques et à désespérer le peuple (avec toutes les conséquences que l'on sait).
    Il est donc d'autant plus impératif de critiquer sévèrement toutes les mesures de droite prises par un gouvernement, qui se dit ""de gauche"". En 2012 (peut-être à la différence des années 80/90), la naïveté n'est plus de mise. Les risettes au MEDEF et à la finance pendant que progressent la précarisation et la désindustrialisation, ce n'est plus de mise.
    Le FdG n'a pas vocation à protéger un gouvernement social-libéral des conséquences de ses dérives et des reniements de ses promesses électorales.
    Il nous reste à expliquer tout cela aux militants de base (s'il en reste) du PS et à tous ceux qui ont crû malin de voter "utile" aux législatives.
    Lourde tâche, mais incontournable.

  41. Antoine Berrit dit :

    M. Dolez considère que les "outrances médiatiques de M. Mélenchon" rendent inaudibles le message du PG.
    En réalité, au moment où monte du peuple un grondement de plus en plus fort, annonciateur d'un futur inconnu et certes inquiétant qu'ose encore exprimer M. Mélenchon.
    M. Dolez prend peur, et préférerait qu'on s'en tienne à des discours politiques bien policés pour se convaincre entre gens de bonnes manières.

  42. Lilly54 dit :

    Bonjour Amis,
    Je n'apprécie pas la façon avec laquelle Dolez annonce son retrait du PG. Je suppose qu'il va faire le tour des médias qui par l'odeur alléchés ne manqueront pas de l'inviter. Quant à ses arguments chaque militant du Front de Gauche se fera une idée. La mienne est que Dolez se trompe de combat. Ce qui me préoccupe le plus ce sont les intentions de Dolez : rester au Front de Gauche en expliquant dans les journaux son désaccord avec JL Mélenchon. Je ne vois pas bien le but. Enfin, au PC nous avons eu un Robert Hue ! Un Dolez ne changera rien, je l'espère, à la ligne fixée par le Front de Gauche et approuvée par 75 % des communistes à travers la motion de la DN en vue de leur congrès. Toute ma confiance et ma fidélité restent acquises à Jean-Luc dont la parole puissante et sincère est porteuse de tous nos combats !

  43. Michel Matain dit :

    @ 289 tchoo
    Je voudrais savoir en quoi taper sur la droite aujourd'hui apporterait quelque chose, à part leurs problèmes d'égo, ils sont absolument absent du débat politique. Parler d'eux les remettrait en selle.

    Vu les résultats des législatives partielles, ils n'ont pas besoin d'être remis en selle : ils sont très bien sur leurs chevaux ! Le MEDEF n'a jamais été autant à l'offensive avec succès. Ils ne sont pas du tout absents du débat politique : c'est leur ligne politique et leur idéologie qui font la loi aujourd'hui. Le PS ne fait que suivre.

  44. pit dit :

    Bonne route M Dolez, tapez sur la droite autant qu'il vous plaira, mais pour l'instant le pb c'est les sociaux libéraux du gouvernement....

  45. thersite69 dit :

    Je ne suis pas intervenu depuis longtemps sur ce blog, mais je tiens à dire que contrairement à Marc Dolez plus Jean Luc Mélenchon et le PG précisent nos objectifs propres notamment avec le paradigme d’ « écosocialisme » moins il est légitime de qualifier Jean Luc de gauchisme : comme porte- parole de notre PG il ne prône pas la révolution, il est conscient de la nécessité d’être en capacité de répondre concrètement aux désordres très graves que ne peut de manquer de déclencher la situation actuelle tant au plans écologique que social.
    La seule chose qui fait problème pour moi c’est que nous nous croyons tenus de suivre le PS dans sa politique d’écran de fumée par des réformes sociétales, qui ajoutent encore au désordre : je pense que gommer dans la loi les différences, les marginalités, le droit à la transgression, c’est du totalitarisme, propre à exaspérer les différentes phobies envers tout ce qui sort du conforme compris comme le sans-forme (tout se vaut…dans l’insignifiant !). Sans interdits, sans des lois indiquant des limites au lieu de les gommer, plus de transgression, plus de création, plus de liberté possibles.

  46. @264 Glières @ 282 educpop.
    Le Front de Gauche propose une Révolution citoyenne, par les urnes et sans actions violentes, ce qui n'exclut pas beaucoup de détermination et d'esprit de résistance. Sur bien des sujets, notamment les injustices sociales, nous sommes favorables à la grève, y compris générale dans toute l'Europe, et aux manifestations diverses. Même si cela entraine une blessure narcissique aux européens que nous sommes, qui donnent habituellement le ton en matière idéologique, cette proposition d'une Révolution qui ne fait pas couler le sang, vient d'Amérique du Sud. Encore que sur ce continent, la violence des réactionnaires de tous bords n'est jamais loin, et le peuple se trouve alors en état de légitime défense.Cela dit, il ne faut pas perdre de vue certains faits ou vérités d'évidence. Ici et ailleurs, il peut se trouver des intervenants de mauvaise foi, qui en fait ne partagent pas nos objectifs (qu'ils fassent partie de la gauche molle ou de la droite dure) tiennent des propos "gnan-gnan", se pincent le nez au mot de Révolution, en oubliant que la notre est citoyenne. Je trouve incroyable qu'on stigmatise les violences de la Révolution de 89, qui furent regrettables, mais jamais la violence et les injustices insupportables de l'Ancien Régime. C'est la caste au pouvoir, par sa bêtise et son égoïsme, qui a poussé le peuple à se révolter.Pour instaurer la République et lui instiller un peu de justice sociale, il a fallu 1789, 1830,1848, 1871, 1936. Rien n'est jamais tombé du ciel sans se battre.N'oublions pas que le monde actuel est d'une violence invraisemblable. Dans les 30 pays les plus industrialisés, la dureté du système entraine tous les 10 ans, autant de morts que la 1ère guerre mondiale, et dans les pays pauvres autant que la seconde tous les 3 ou 4 ans. C'est une vraie violence qu'il y ait 40% de chômeurs dans ce qu'on a tort d'appeler des banlieues populaires alors que ce ne sont plus que des ghettos. Tout cela pour dire qu'il peut y avoir une volonté manipulatrice chez ceux qui voudraient qu'on ait honte des luttes passées, en sous entendant qu'il faut être de gentils petits moutons de Panurge et avoir honte par avance des luttes à venir. Ce sont les faux nez (pour ne pas dire autre chose) de la résignation qui voudraient ne plus voir qu'une tête et que le FdG rentre dans les rangs où 4 formations politiques sur 5 acceptent le système.

  47. dedifun29 dit :

    L'attitude de M. Dolez d'aller verser une espèce de rancoeur incompréhensible à Libération, puis aller faire le tour de la "mediacratie" ne va pas faciliter les actions de Jean-Luc Mélenchon, du PG et plus globalement du FdG.
    M. Dolez estiment que Jean Luc est trop virulent avec le PS et pas suffisamment avec la droite, à quoi bon, ce ne sont pas eux qui sont aux affaires, et faut-il être "plan plan" et ne pas faire de vague : la réponse est non !
    Le FdG survivra de ce mouvement individuel, même avec les "diarrhées" que les "observateur" "analystes" du système mediacratique nous serviront.

  48. vm dit :

    Michel Matain écrit (9h02) : " Globalement, au sein du Front de Gauche, il y a deux courants, un socialiste et vert autour du PG et un communiste autour du PCF".

    Cette affirmation me paraît fausse parce qu'outrageusement simpliste, et dangereuse pour l'avenir, à cause du fixisme des dénominations et surtout de son optique politicienne. Que signifient dans ce contexte les étiquettes de "communiste", "socialiste" ou "vert" ?
    J. Généreux et JL Mélenchon ont très bien développé et fait comprendre l'idée, lors des assises de l'écosocialisme, que cette nouvelle appellation, loin d'être une troisième voie ou un compromis rose-verdâtre, est la forme que prend une perspective communiste qui aurait complètement intégré l'urgence de la protection des ressources naturelles (voir Notre dame des landes, tout un symbole !) L'écosocialisme, c'est le marxisme du siècle qui vient ; il suppose une lutte des classes à la fois plus énergique et plus consciente, et une prise en compte de l'intérêt général humain, qui dépasse tous les clivages de politicaillerie dans lesquels veut nous embourber le discours dominant. Notre programme l'Humain d'abord, - et le contre-budget qui en prouve le réalisme -, englobe et dépasse tous les courants politiques appelés à s'y reconnaître. C'est pourquoi d'ailleurs je suis partisan(e) de la double appartenance au sein d'un Front de Gauche auquel on pourrait aussi adhérer directement. Il s'agit bien de refonder la République, et donc de repenser les rapports entre toutes les forces qui peuvent converger, pour aboutir à gouverner par et pour le peuple, à toutes les étapes des lutte ou des votations.
    Je renvoie les amis à l'article de Lucien Sève paru dans le Monde diplomatique de novembre 2011 : "Sauver le genre humain et pas seulement la planète", ici.

  49. Discrète dit :

    Cher Jean-Luc,
    Réellement, je pense que Marc Dolez se trompe de discours. Il semble empreint de vieilles réactions PS. Je vois plus dans cette démarche une attitude politicarde, peut-être ne sait –il plus où se situer, rejoindra-t-il les quelques députés socialistes qui commencent à comprendre qu’ils sont en décalage avec la politique menée par le gouvernement ? Tant mieux pour lui, si c’est ce qu’il préfère, mais en faire une histoire de personne, c’est déloyal. En quoi le parti de gauche serait –il plus gauchisant ?
    Il a des propositions concrètes et réalistes. J’ai toujours conçu l’extrême gauche comme une force de non proposition, ce qui n’est pas le cas de ton parti Jean-Luc.
    Le parti de gauche critique une politique de centre droite menée par l’actuel gouvernement, qui n’aborde pas les questions de fond par la racine, c'est-à-dire la haute finance. Jean-Luc, tu dénonces cela régulièrement avec beaucoup de panache, et de clarté. Un discours suave et ampoulé ne passerait pas les médias, le carnet médiatique de Marc Dolez est-il aussi rempli que le tien ? Il fait une erreur de parcours, en prétextant les contextes et résultats électoraux passés de manière négative, ces arguments-là ne tiennent pas debout ! Il vaut mieux lui souhaiter bon vent…ce n’est pas la fin du monde !
    Quant au PS je voudrais bien voir l’état des troupes dans deux mois…ce qui s’amorce en ce moment fera, j’espère, boule de neige, c’est la saison ! Cependant il ne faut pas croire qu’ils se rallieront tous au front de gauche…
    Courage et résistance Jean-Luc ! Puis-je me permettre ceci ?: « You are realy very dangerous! ».

  50. Glières dit :

    @ 263 Entraigues 18/12 10H29
    « C’est ignorer totalement la puissance des forces de répression en France, dont les équipements sophistiqués permettraient le cas échéant de maintenir l’ordre coûte que coûte. Nous ne sommes plus en 1968, la répression a évolué depuis. »

    L’évolution des techniques et des armes s’est toujours perfectionnée dans le temps. Pour autant la répression était-elle moins violente et moins insupportable autrefois qu’aujourd’hui ? Ta référence à 1968 est un peu condescendante ; tu y étais probablement toi aussi. Peut-être as-tu vécu les grandes manifestations des années 50. Pour ma part en 1956, j’ai vu un de mes oncles débarquer chez ma mère, en sang après avoir été tabassé par les CRS place de la République à Paris. En 1962 il paraît même qu’on jetait certains manifestants dans la Seine. Je te l’accorde, ce n’était pas très sophistiqué, du Papon pur jus. Il paraît même qu’en 1921/22 la troupe tirait sur les mineurs en grève par milliers dans le Nord/Pas-de-Calais. Tu vois, pas besoin de remonter jusqu’à la Commune et plus loin encore. Que du primaire, que du sommaire en somme pour nos Anciens. Mais quel exemple !
    Tout ça pour te dire que je ne prône pas l’action violente. Que si Révolution est souvent associée à violence, ce n’est pas le fait des manifestants mais des pouvoirs en place. Par ailleurs, tout comme toi j’aime beaucoup Brassens le poète et chanteur mais mon cœur et mes tripes vont à Ferrat, l’homme engagé à nos côtés. L’humain d’abord en chansons, c’était déjà lui.
    La révolution, c’est l’exigence d’un changement de régime, et pour ce qui nous concerne d’un retour à la démocratie. Invoquer le risque de violence, de répression, de détournement…et s’en remettre à des élections quant le système électoral est verrouillé dans une société phagocytée par l’oligarchie au pouvoir, ce serait pour moi une sorte de défilement, de soumission, de renoncement au changement.
    Le changement à présent passe par une révolution - que je souhaite ardemment pacifique - l’instauration d’une VIème République et des élections enfin démocratiques. Alors là, oui, vivent les élections.
    Fraternellement. Etant précisé bien entendu et malgré tout que je n’ai jamais loupé une élection.


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