11déc 12

Xénophobe ?

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Connaissez-vous l'OPIAM ? « L'observatoire de la propagande et des inepties anti-mélenchon » exerce une vigilance précieuse pour répliquer aux mensonges des médiacrates.

Voir le communiqué de réplique du Parti de Gauche

Lu dans L’Humanité : « Pour le sensibiliser à leurs difficiles conditions de vie, d'anciens agriculteurs de l'Aisne ont envoyé des lettres accompagnées de miettes de pain à François Hollande. Une plainte a été déposée par l'Elysée pour outrage au président de la République »… On comprend mieux pourquoi François Hollande ne veut pas de l’amnistie des syndicalistes et associatifs. En effet, plusieurs sont et restent poursuivis pour « outrage au chef de l’Etat ». Je me demande si je vais faire acte d’outrage moi aussi, à présent. Car je dénonce l’abandon criminel aux mains de la finance de notre industrie aéronautique. EADS est en train d’être bradée. C’est Arcelor puissance dix comme scandale ! François Hollande chef des armées (mais oui !) ne fait rien, ne dit rien, et même se vante par son premier ministre de laisser faire « la logique d’entreprise » comme disent les gogos du baratin libéral ! Et Montebourg ? Pense-t-il que le redressement est compatible avec cette braderie ?

La paye des grands patrons continue de progresser. La récession va atteindre l’Allemagne. Ayrault donne trente centimes par jour aux RSA. La potion infernale mijote à feu continu. Pendant que je tape ces lignes j’apprends que le socialiste Michaël Moglia va former un groupe distinct au Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais par opposition à la politique d’austérité. Pendant ce temps dans la Meuse les socialistes se préparent à s’abstenir face au budget UMP du département. A l’Assemblée nationale, tous les socialistes, sans exception, ont voté le plan Gallois. Deux Verts sur seize se sont abstenus. Ce n’est pas un jour de fête !

La vague bleue marine fait pschitt !

Marine Le Pen et le Front national viennent de subir une série de revers. A Hénin-Beaumont et à Béziers. Mais aussi dans les Hauts-de-Seine et dans le Val-de-Marne. Bref : partout ! Il nous faut examiner en détail ces échecs. Et nous devons constater combien les médias sont beaucoup moins bruyants pour noter ces revers qu'ils ne l'avaient été depuis quinze jours pour souligner la prétendue dynamique du Front national. C’est une indication supplémentaire de la dérive lepéniste du traitement médiatique qu’il faut analyser comme une composante désormais confirmée du moment politique. « Libération » et « Le Monde » se sont encore distingués aux avant-postes de ce prosélytisme médiatique de plus en plus grossier. 

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Depuis le déclenchement de la crise à l'UMP, les médiacrates ont répété sur tous les tons que la situation allait profiter "mécaniquement" au FN. En consacrant sa une à la crise de l'UMP, « Marianne » titrait : « Et le vrai gagnant est Marine Le Pen ». « Les Echos » écrivaient eux-aussi que « le FN est ce mois-ci le seul parti dont l’image s’améliore ». Et ils prédisaient que « mécaniquement, l'abstention à droite profitera au Front national ». Mais la palme du lepénisme médiatique revient à « Libération ». Voyez ce que ce journal expert en manipulations expliquait de manière péremptoire vendredi à propos de l'élection partielle de Béziers. On y apprenait que « l'on retrouve au coude-à-coude le FN qui frétille, l'UMP qui déprime et le PS qui doute ». Experts en pronostic de PMU, le journal notait une « seule certitude : sur fond de crise à l'UMP et de déception d'une partie des électeurs après six mois de gouvernement de gauche, l'extrême-droite est en embuscade pour obtenir un troisième siège à l'Assemblée. » Et cet article faisait suite à d'autres, et en particulier à une enquête en forme de publi-reportage sur la campagne de la candidate FN à Béziers. Publiée le 22 novembre, cette "enquête" titrait de manière tout aussi péremptoire : « Béziers, le FN fait son beurre sur le dos de l'UMP ». Les résultats de l'élection de Béziers montrent à quel point « Libération » a une fois de plus manipulé la réalité. Le FN a été éliminé du second tour alors qu'il avait réussi à s'y maintenir en juin. Il stagne en pourcentage et perd 30 % de ses voix du mois de juin. Tandis que l'UMP gagne près de 10 points et se trouve 20 points devant le FN. Le plus grave dans cette affaire n'est pas tant que les médias se soient trompés. On est désormais habitués. Le plus grave c'est qu'ils ont accompagné et relayé la stratégie de communication de Marine Le Pen. C'est en effet elle qui annonçait que la candidate FN à Béziers allait « arriver devant le candidat de l'UMP ».

Du coup, à Béziers, il y avait même des « envoyés spéciaux » pour assister à la « percée annoncée » du Front national. De nombreux « coups de projecteurs » complaisant avaient été donnés au fil des jours ! Dans ces élections partielles c’était le sujet susceptible de créer de l’excitation entre les temps de cerveaux disponibles pour la publicité. Le résultat est à l’inverse des annonces ! S’indigner ? Pourquoi faire. Est-ce que nous ne sommes pas bien informés sur qui sont nos informateurs ? Une nouvelle fois ils se sont déshonorés. La percée de Le Pen n’était qu’un spasme de ce rêve de petit bourgeois médiatique émoustillé par la beauté du mal. Dans la réalité, à Béziers le Front national a perdu un terrain considérable. Non seulement il n’a pas percé, il est même arrivé derrière le député socialiste. Et celui-ci a été écrabouillé par la droite pourtant elle-même divisée. La percée ? Un naufrage ! Les envoyés spéciaux avaient l’air si visiblement déçus ! Quelle rigolade ! En revanche, dans les Hauts-de-Seine et dans le Val-de-Marne il n’y avait pas d’envoyés spéciaux. Pourtant là encore, depuis le début de la campagne, dans les rares articles et reportages qui se firent, il n’était question que de la percée ou non du Front National, « arbitre du match », comme le disait finement « Le Parisien ». Bonjour les connaisseurs de leur terrain ! Dans les deux cas, il n’y a eu aucune vague bleue marine. Même pas une vaguelette ! Au mieux un maintien laborieux. Ils s’étaient donné du mal pourtant ! Face à Pascale Le Néouannic, dans les Hauts-de-Seine, le Front national avait même fait du zèle dans les provocations. Des violences avaient eu lieu. Et les Lepénistes, sous l’œil complaisant de la droite et du PS en avaient accusé le Front de Gauche. Le grand jeu ! Résultat ? La « vague bleue marine » n’a pas fait cinq pour cent, loin derrière Pascale Le Néouannic et notre Front de Gauche ! Mais dans les deux cas, les campagnes épuisantes de nos candidats Front de Gauche ont été souverainement ignorées au profit de publi-reportage sur « la bête qui monte, qui monte… » Une obsession telle qu’il était encore également très difficile de connaître nos résultats après le dépouillement. Pourtant nos deux candidats ont progressé en pourcentage. D’un point. On aurait voulu beaucoup mieux, c’est certain. Surtout après tant d’effort.

Mais qui progresse, à part nous ? Surtout en terre de droite ! En tous cas certainement pas la majorité gouvernementale. Car les candidats cette fois-ci étaient des candidats communs PS–Verts. Ce qui est rarement souligné. Le recul ne s’estime donc pas par rapport au score du seul candidat PS en juin ! Mais pas rapport aux scores cumulés des candidats Vert et socialiste. C’est alors un recul tout à fait considérable ! Cet effondrement donne un effet d’optique : on a l’impression d’une « victoire écrasante » de la droite. En réalité, celle-ci ramasse poussivement la mise faute de combattant côté PS-Vert. D’autant que les trois circonscriptions en cause dimanche 9 novembre sont traditionnellement orientées à droite. Celle de Béziers n’était à gauche que depuis juin dernier.

Certes, il ne faut pas extrapoler ces trois résultats à la volée. Trois circonscriptions de droite, une élection partielle, une couverture médiatique absurde, ne permettent pas de dégager des tendances valables pour tout le pays. Mais les faits avérés ont une leçon. Face à la droite, le tandem PS-EELV ne contient aucune dynamique. Même pas un vote légitimiste de soutien. Six mois après l’arrivée au pouvoir de Hollande, au contraire, la base sociale qui a chassé Nicolas Sarkozy est profondément démotivée. Tout cela se combine à une abstention abyssale dans un paysage de dislocation des partis dits « de gouvernement ». Le processus de volatilisation du champ politique se poursuit. Nous ne parvenons pas encore à incarner politiquement l’alternative vers laquelle se tournent les désemparés. Il ne faut pas croire que ce soit faute de s’y être employés. J’ai vu la campagne des Hauts-de-Seine ! J’atteste que rien n’a été laissé de côté alors même qu’on aurait pu se désoler d’avance dans une telle circonscription de droite. J’ai participé à un meeting de quatre cent personnes, ce qui ne s’était jamais vu à Bourg-la-Reine, ville à droite depuis la révolution de 1789 ! Si nous ne parvenons pas encore à accrocher c’est qu’il n’y aura jamais de raccourci pour nous. Il faut s’accrocher et reprendre l’ouvrage sans jamais céder le pas. Nos difficultés ne doivent pas être le prétexte à l’une de ces auto-flagellations démoralisantes qui sont si souvent le réflexe de notre gauche. Il nous faut bien mesurer le chemin à parcourir. Et le commencer ! Pour cela nous avons le recours des moyens qui ont fait leurs preuves et le devoir de laisser de côté ceux qui n’ont rien donné. Le candidat PCF de Béziers a rejeté publiquement le Front de Gauche. Il est le seul à avoir reculé.

L'affaire de Béziers n'est pas isolée. En matière de lepénisme médiatique, « Libération » fait de la multi-récidive. J'ai déjà signalé le publi-reportage nauséabond publié par ce journal sur le FN à Hénin-Beaumont où Jean-Marie Le Pen était présenté comme « le grand père qu'on aimerait avoir ». Le sensationnalisme se doublait ici d'une solide haine de classe pour les habitants du Pas-de-Calais, tous assignés au lepénisme alors que justement ils sont nombreux à y résister. « Libération » a été suivi quelques jours plus tard par « Le Monde ». Le grand quotidien du centre droit libéral a en effet publié le 7 décembre un véritable publi-reportage sur le FN à Hénin-Beaumont. Tous les arguments du FN y sont en effet complaisamment relayés. Tout est fait pour présenter le FN comme étant « le seul présent sur le terrain ». Et de citer la présence de Marine Le Pen sur le marché d'Hénin-Beaumont et d’Oignies depuis la rentrée. Pour bien sûr passer sous silence, ma propre présence sur les marchés de la circonscription comme le 6 septembre à Libercourt ou le 7 novembre à Evin-Malmaison. Sur ces deux marchés, personne n'y a vu de militants FN depuis la rentrée. Sans parler des autres marchés du bassin minier où personne n'a jamais vu non plus un militant FN depuis les élections. Mais par contre les militants du Front de Gauche y sont présents, comme à Courrières, à Carvin ou à Courcelles-lès-Lens. Tout cela en supposant que la présence sur le terrain puisse se résumer aux marchés. Mais « Le Monde » ne le dira pas, lui qui suit le FN à la trace. C’est-à-dire ni dans les syndicats, ni dans les associations, ou sont par dizaines les militants du Front de Gauche. Ou alors ? Et comment ? Secret des sources, pas vrai les héros ? Pas difficile à percer. Notre présence sur le terrain nous permet de savoir comment tout ça s’organise.

Comment peut-on, à ce point, passer professionnellement à côté de la réalité ? La direction du « Monde » est totalement partie en vrille sur le sujet. Elle fait tout son possible, depuis des mois, pour fabriquer une « actualité » au Front national. Souvenons-nous du ridicule des pages entières du mois de septembre, puis en octobre, à propos de la menace du FN aux municipales ! Habile contre-feu de propagande au moment où nous menions l’agitation contre le traité européen. Puis tous ces gens de peu se préparèrent à une élection partielle à Hénin-Beaumont. Tout s’est passé comme s’ils voulaient coûte que coûte en tirer une victoire Le Pen. Il est frappant de voir qu’alors, c’est contre moi que ce concentrèrent les commentaires ricanant du lepénisme médiatique au « Monde » et à « Libération ». Les petites mains envoyées sur le terrain ramènent ensuite ce que les chefs veulent entendre et lire. C’est d’ailleurs ce qui se ramasse le plus facilement. Le Front national fournit ce qu’on lui demande. Des anciens PC ou PS passés au Front national ? Des chauves passés à droite, des myopes qui étaient autrefois ouvriers, des boîteux que madame Le Pen a guéri par un toucher de main ? Le Front national fourni à la demande. Car c’est de cette façon que se font les « enquêtes de terrain ». L’enquête va du bistrot du FN à la permanence du parti et vice versa. Puis le face à face avec des clowns qui portent l’habit voulu. Personne ne vérifie rien, tout est cru sur parole. Sur le plan intellectuel ça ne vaut guère mieux, depuis des mois. La lepénisation des esprits est d’abord une névrose circulaire du milieu médiatique. Mais elle fonctionne aussi comme une stratégie politique de rideau de fumé bien pratique !

Le bruit médiatique dissimule la réalité du programme du FN. « Le Monde » a titré sur « l'offensive laïque de Marine Le Pen » la semaine où le Traité budgétaire européen était présenté en conseil des ministres. Un vrai chiffon rouge destiné à capter l’attention pendant que les messieurs dames s’agitaient dans les couloirs pour faire rentrer dans leur boîte les députés mal pensants prêts à voter contre le traité. « A peine quatre ou cinq selon des proches du premier ministre » avait servilement rapporté les divertisseurs professionnels. La laïcité ! Pensez donc. Voilà un sujet ! Surtout que pour ces drôles d’observateurs est considéré comme acte de laïcité toute prise à partie des musulmans. Là où ils devraient au contraire expliquer avec soin et précaution à quel point c’est là un honteux abus de langage, « Le Monde » jette de l’huile sur le feu avec méthode. Mais la réalité finira toujours par démentir des numéros d’enfumages aussi grossiers. Commencent alors de nouvelles manipulations pour cacher ce qu’on a refusé de voir. Ainsi la dernière « percée laïque » de Marine Le Pen n’a pas retenu l’attention de ses supporters au « Monde » et « Libération ». Elle est pourtant ostensiblement affirmée dans la Charte du « rassemblement bleu-marine », présentée le 4 décembre. En s'affirmant "laïque", la Charte en donne la définition. Elle affirme que « la République reconnaît le rôle du christianisme en général et du catholicisme en particulier dans l’histoire de France et la construction de la civilisation française. » Pour éclairer utilement cette affirmation, un compte rendu honnête aurait pu rappeler que l'article 2 de la loi de 1905 dispose, notamment, que « la République ne reconnaît aucun culte ». Exactement le contraire de ce que dit la Charte de Marine Le Pen.

Les mêmes enthousiastes qui « aimeraient avoir Le Pen pour grand-père » répètent aussi en boucle que le Front national est devenu « social ». Il concurrencerait, sur sa gauche, notre programme. Une belle contribution à la propagande lepéniste dont tout l’effort vise à nous disputer le terrain de la représentativité dans ce domaine. Pour cela il lui faut passer sous silence la convergence affichée qui existe entre le FN et les partisans de l'austérité. Début octobre dans le débat à l'Assemblée sur le Traité européen, Marion Maréchal-Le Pen affirmait ainsi, à l'unisson de l'UMP et du PS : « Il existe une véritable nécessité d’arrêter la folie du déficit. Je suis d’accord avec vous, il faut arrêter de subir le poids écrasant des intérêts de la dette. C’est ma génération qui paiera les errances et les folies des gouvernements successifs ». Ce n’est pourtant pas si nouveau ! Le programme de Marine Le Pen prévoyait un plan d'austérité pire encore que celui que Hollande et Ayrault appliquent. Comme eux, Marine Le Pen veut « réduire le déficit à zéro ». Mais elle propose d'aller encore plus loin et plus vite en voulant rembourser de manière anticipée la moitié du stock de dette d'ici 2025. Ce stock étant de 1 700 milliards, Marine Le Pen veut rembourser aux banques 850 milliards en 13 ans. Soit 65 milliards d'euros par an. Qui s'ajouteraient aux coupes déjà nécessaires pour réduire le déficit annuel à zéro. Le plan caché de Le Pen pour les finances publiques représenteraient donc plusieurs fois le plan d'austérité Hollande – Ayrault. Ne le dites pas au « Monde » et à « Libération » : ils en rêvent !

Les bradeurs d'EADS préparent un Florange puissance dix

La finance s'attaque à EADS. L’entreprise qui fabrique Airbus et dans laquelle se trouve l’essentiel de l’industrie aéronavale militaire de notre pays. Cette attaque prend la forme d'un changement de "gouvernance" acté mercredi 5 décembre. Pourquoi est-ce que je reste seul parmi les responsables politiques à m’exprimer contre ce qui est un crime majeur contre notre industrie, nos intérêts nationaux, et notre souveraineté. Cet accord est un pillage et un gaspillage. C’est Florange et Gandrange multiplié par cent !

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Le silence qui entoure cet accord est un signe des grosses masses d’argent qui embaument l’atmosphère et anesthésient maints grands esprits ! Cet accord est soutenu par le gouvernement Ayrault puisque l'Etat est actionnaire d'EADS. Le président de la République est directement impliqué. Quelqu’un peut l’en informer ?

Voyons d'abord, le gaspillage. Cet accord comprend une opération de rachat par EADS de ses propres actions. EADS va consacrer 3,3 milliards d'euros pour racheter 15% de ses actions actuelles. Pour quelle utilité sociale ? C'est autant d'argent qui n'est pas réinjecté dans la recherche, l'investissement, ou le progrès social pour les salariés. Cette somme est énorme : elle représente environ un tiers de la trésorerie du groupe. Cet argent part directement dans la poche des actionnaires privés actuels. Au premier rang de ceux-ci on trouve l'oligarque parasite Arnaud Lagardère. Il est le fils de Jean-Luc Lagardère. Arnaud Lagardère se moque éperdument de l'industrie. Tout ce qui l'intéresse, c'est son portefeuille. C'est lui le grand gagnant du rachat d'actions. Pour quitter le navire, Lagardère va vendre les 7,44% du capital d'EADS qu'il détient. L'entreprise va lui en racheter les trois quarts, c'est-à-dire 5,5% du capital. Dans l'opération, Arnaud Lagardère empochera à lui seul 1,2 milliards d'euros au titre du rachat d'actions ! Voilà pour le pillage !

La cause de tout ça est la décision de plusieurs actionnaires privés de sortir du capital EADS. Parmi ceux-ci on trouve donc le Français Lagardère mais aussi les Allemands Daimler et Dedalus, un consortium d'entreprises allemandes. Les parts de Dedalus et de Daimler seront rachetés par la banque publique allemande KfW, déjà actionnaire symbolique d'EADS. On savoure comment les arguments contre la présence de la puissance publique deviennent moins dérangeant quand cela convient au gouvernement allemand ! Pour les parts de Lagardère, c'est EADS qui payera l'essentiel comme on l'a vu. Le reste sera vendu au plus offrants sur les marchés. Le départ d'actionnaires privés importants et le rachat d'actions ont un effet cumulatif. Cet effet, c'est un recul de la stratégie industrielle au profit de la logique financière. Jusqu'à présent, tout ce petit monde de parasites participait à un pacte d'actionnaires aux côtés de l'Etat français et de l'Etat espagnol. Au total, cet attelage baroque possédait 45% du capital d'EADS dont près de 15% pour le seul Etat français. Dit autrement, jusqu'à présent 55% du capital d'EADS était librement achetable sur les marchés financiers. C'était déjà beaucoup. Mais les 45% restants permettaient de bloquer certaines décisions stratégiques. Et au sein de ces 45%, l'Etat français conservait un rôle central.

Avec le nouvel "accord de gouvernance", 72% du capital sera désormais « flottant », c’est-à-dire abandonné au vent des marchés financiers. C'est 17% de plus qu'actuellement. Avec le rachat d'actions, la part de l'Etat français recule automatiquement de 14,87% à 12% du capital. L'Etat espagnol voit lui sa part réduite de 5,44% à 4%. Les 12% de capital public restant reviennent aux autorités allemandes, grâce à leur rachat des parts de Daimler et du consortium Dedalus. Au final, même en cumulant les trois, les Etats ne pourront plus bloquer de décision. EADS est mis aux pas de la financiarisation de l'économie. Le directeur de la stratégie d'EADS ne s'en est d'ailleurs pas caché. Marwan Lahoud s'est ainsi félicité : « Nous avons un processus de décision normal, pas de véto et un flottant de plus de 70% ». Par normal, il faut comprendre dans la logique financière du capitalisme actuel. La bourse de Paris ne s'y est pas trompée puisque le titre EADS a bondi de 8% au lendemain de l'annonce de "l'accord de gouvernance !"

Le poids des Etats, dont celui de la France, sera réduit dans EADS. Voilà ce qui vient de se décider avec l'accord du gouvernement Ayrault et donc du président Hollande. C'est toute la politique industrielle d'aéronautique et de défense qui est ainsi compromise. C'est aussi un recul dangereux de la souveraineté et de l'indépendance nationale. L'humiliation pour notre pays risque de ne pas s'arrêter là. C'est une mauvaise habitude en ce qui concerne EADS. Déjà, en 1999, Lionel Jospin et Dominique Strauss-Kahn avait conclu un accord honteux avec le groupe Lagardère. J'en ai déjà parlé sur ce blog quand les financiers ont mis Airbus en difficulté en 2007.

Ce compromis pourri consistait en un pacte d'actionnaires entre l'Etat et Lagardère. Les deux participations étaient gérées par une société commune, Sogepa. DSK avait ainsi abandonné à une entreprise privée le soin de représenter l'Etat. Et c'est Lagardère qui représentait le tout au sein du conseil d'administration EADS. Depuis, Arnaud Lagardère est même devenu président de ce conseil d'administration. Un comble pour quelqu'un qui se désintéresse de l'industrie au point de manquer l'assemblée générale du groupe le 31 mai dernier à Amsterdam.

Le départ de Lagardère du capital d'EADS met fin à ce pacte. Il change donc la donne aussi pour la représentation de la France au sein du conseil d'administration. Le départ de Lagardère du capital d'EADS devrait être effectif en juin 2013. D'ici là, Arnaud Lagardère préparerait un ultime pied de nez à la France. Le Financial Times a en effet indiqué qu'il pourrait démissionner du conseil d'administration dès le mois de mars. Et pour le remplacer, Lagardère pousserait… Jean-Claude Trichet ! Ce serait une véritable provocation. Trichet a déjà gravement menacé EADS du temps où il dirigeait la Banque centrale européenne. En défendant coûte que coûte un euro fort, il a menacé la compétitivité d'Airbus. Sa nomination au conseil d'administration d'EADS serait un coup de poignard contre l'industrie.

Qu'en pense le ministre de l'économie Pierre Moscovici ? Et le premier ministre Jean-Marc Ayrault ? Et le président de la République François Hollande ? Apparemment rien puisqu'ils se taisent. Selon l'adage, qui ne dit mot consent. Mon hypothèse est que ces gens, atlantistes jusqu’à l’os, ne se soucient de rien et surtout pas d’indépendance nationale. Leur repère est la pérennité de l’Otan. Le reste ne les intéresse pas. Ils ont tort ! Le scandale finira par éclater. Et alors il leur sera demandé des comptes.

A Londres avec Assange et les nôtres

Je dois avouer que j’ai aimé Londres. Je ne sais pas dire pourquoi. Mais j’ai aimé. Il paraît que c’est une ville pour les riches et donc cela expliquerait qu’elle soit si coquette, finalement. Naturellement Paris est incomparablement plus suave de toutes les façons imaginables selon mon goût. Mais j’ai trouvé que Londres pulsait, voyez-vous ?

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Par exemple, j’ai adoré croiser une femme aux cheveux et maquillage bleu dans le métro et je suis plutôt impressionné par la propreté des lieux moi qui ai connu cette ville absolument répugnante dans les années soixante-dix. Le comité du Parti de Gauche de la capitale anglaise est une petite merveille, vraiment plutôt jeune. Il y a une quinzaine d’inscrits. Dorénavant il y a aussi une liste de plus de cent contacts sympathisants. Les militants du coin ont le profil type de nos amis à Paris. Ils n’ont peur de rien, sont très audacieux et ont le culte du travail militant bien fait. J’ai été accueilli et accompagné sur le mode de l’horloge Comtoise : paisible et implacable de précision. Je pense qu’on devrait bien recruter dans ce coin. De toute façon il y a trois cent mille français dans le secteur. Londres est aussi une grande ville française. On y connaît donc le Front de Gauche et je ne peux pas dire que je sois anonyme, ici non plus. Car en plus des français, il y a beaucoup d’anglais plus ou moins jeunes qui suivent la politique de l’autre gauche en France. J’ai donc fait plus d’une photo souvenir avec des jeunes gens du cru. Tant mieux ! A la prochaine révolution chez nous, nous aurons de bons relais sur place pour tenir les soutiens en éveil. Et aussi pour harceler la City et ses complots. Pas comme pendant la grande révolution où rien ne fut entrepris pour garder le contact et la sympathie des réseaux progressistes qui étaient pourtant très ardents dans la période précédente. Certes, Thomas Paine fut élu dans le Pas-de-Calais. Mais ça ne nous excuse pas pour le reste. Je m’égare. Trêve de digressions.

A peine arrivé me voilà en route pour un restaurant français juste en face de l’ambassade de l’Equateur où j’avais mon premier rendez-vous. Là on fit le point. Je découvre les mines de mes camarades qui m’enchantent par leur allant et humour « So british » ! J’ai toujours aimé l’ambiance des militants, mais elle prend une chaleur humaine particulière à l’étranger avec ceux que je perçois comme des avant-postes. Puis on se met en route. Il est convenu que notre escorte locale attende dehors. Helen Duclos, Christophe Ventura et moi, improvisons à la mode de notre compatriote Napoléon : « On avance et puis on voit » ! Tranquilles. Les anglais qui font le siège de l’ambassade travaillent à la bonne franquette mais de main ferme. Comme l’ambassade proprement dite est à l’intérieur d'un tout petit immeuble, ils occupent jusqu’au hall. Ils étaient bien informés de notre arrivée car on ne demanda aucun papier. C’est pourtant la coutume m’a-t-on dit. Puis on m’a prévenu que je pouvais refuser de présenter mes papiers. Mais je n’avais pourtant pas l’intention de le faire. Je ne m’imaginais pas refuser en Angleterre ce à quoi je suis obligé en France. A quoi bon une mauvaise manière et un incident avec le Royaume-Uni et sa maréchaussée. Je vois bien que les Anglais ont renoncé à l’idée d’aller chercher à l’intérieur Julian Assange et à toutes ces sortes de sottises violentes qui les eussent déshonorés. Sans compter que cela aurait commencé un cycle dangereux pour toutes les ambassades dans tous les pays du monde. Et qu’est-ce que je fais là ? D’abord un geste de soutien aux Equatoriens qui prennent sur leur dos la force d’un choc de première ampleur sans que bien des donneurs de leçon sur les droits de l’homme et la liberté de la presse bla bla bla ne s’émeuvent beaucoup. Les Equatoriens sont sur une « position raisonnable ». Ils ne font pas de la surenchère en cherchant le bras de fer verbal. Mais ils sont bien seuls ! On est frappé en effet par exemple du silence de « grand journaux » comme « Le Monde » qui ont pourtant fait du commerce de papier avec la publication des télégrammes de WikiLeaks et qui, depuis sont inscrits aux abonnés absents sur le sujet. La protection des sources dans ce genre d’organe de presse ! Tu parles ! Cela se résume à présenter de manière anonyme des citations de « proches », purement et simplement inventées le plus souvent, comme me l’a avoué une personnalité de la rédaction, pour jeter de l’huile sur le feu dans les familles politique et faire du « buzz ». Mais dans le cas d’Assange, il est possible aussi que l’oncle Sam leur ait soufflé dans le nez et les petits garçons ont miaulé de regret.

En tous cas Julian Assange doit savoir à quoi s’en tenir à leur sujet. Je ne crois pas qu’il ait été naïf quand il leur a donné ces télégrammes. Il sait bien qu’il n’y a rien à en attendre. Par exemple, il sait bien que ces amis d’hier ne feront pas d’enquête sur l’affaire du présumé « viol » qui a servi de déclencheur à toute cette affaire. Sur le sujet, les glorieux médias français se contentent de rappeler en boucle ce qui lui est imputé sans en dire davantage. On ne leur demande pourtant pas de donner un avis, ni même de mener une enquête du type de celle qu’a publié un journaliste australien et que l’on a pu regarder sur la cinq il y a quinze jours. On sait bien que ça demanderait du travail de la documentation et du sérieux. Oublions ! On leur demanderait cependant volontiers d’indiquer que Julian Assange n’est encore inculpé de rien. Qu’il a quitté la Suède après avoir demandé l’autorisation du procureur. Qu’il est prêt à aller répondre à toutes les questions de la justice suédoise quand elle le voudra. Mais qu’il demande un engagement de l’Etat suédois : qu'une fois en Suède il ne soit pas livré aux nord-Américains. Il a raison d’être méfiant, Julian Assange ! Parce que la Suède a déjà permis aux nord-Américains d’enlever un Egyptien et de le remettre aux autorités de ce pays qui l’ont torturé de belle manière ! Et comme l’Etat suédois refuse de dire un mot sur le sujet ce n’est vraiment pas rassurant ! Ça semble signé. De plus, les Etats-Unis pratiquent la torture et en particulier sur le numéro deux de WikiLeaks qu’ils ont capturé et gardé au secret de longs mois. Ceux qui doutent et qui croient aux belles histoires sur les héros des droits de l’homme nord-Américains devraient se demander pourquoi le centre de torture nord-Américain de Guantanamo est toujours en service. En tous cas Assange a toute les raisons de se méfier. Ce qui n’enlève rien à l’insupportable de la situation. Elle pourrait pourtant se débloquer en un instant si la Suède donnait la garantie de non extradition vers les USA. Elle ne le fait pas. Cela prouve que son problème ce n’est pas le présumé « viol » dont un procureur voudrait parler à Julian Assange. D’ailleurs ce procureur n’avait-il pas d’abord classé sans suite le dossier dans un pays pourtant particulièrement vigilant sur ce type d’affaire ? En fait tout se passe comme si le but de la Suède était juste d’avoir un prétexte pour attirer Assange dans un guet-apens. La Suède a toute la responsabilité de la situation.

Comment va-t-il ? On a lu dans les médias qu’il était gravement malade. Non. Ce n’est pas le cas. Julian Assange va aussi bien qu’on peut aller dans ce genre de situation. Il sait qu’il est prisonnier, en quelque sorte, mais il dit qu’il ne se plaint pas en pensant au sort de ses amis aux mains des sadiques nord-Américains. Toutefois je scrutais son visage si pâle. Je crois qu’il est de peau pâle naturellement. Ces cheveux sont blancs ou bien blonds, extraordinairement blonds. Même s’il est très paisible dans son expression et ses mouvements, il a un visage chargé d’empathie. Il pourrait être méditerranéen. Il nous dit que dans son esprit c’est toujours l’été, car la dernière fois qu’il a vu le dehors c’était l’été. Je m’aperçus que la pièce où nous nous trouvions ne comportait aucune ouverture sur le jour. Je le regardais intensément. Peut-être trop. Je ne voulais pas être indélicat. Mais comment manifester une solidarité humaine, sans les mots et sans mélodrame ? Ensuite je le regarde parce que je n’arrive pas à faire la part entre l’homme singulier qui est devant moi et l’énormité du défi qu’il a lancé par les actes qu’il a posé. Je crois que les USA ne le lâcheront jamais. Il a besoin qu’on l’aide à ne pas se faire oublier. L’oubli est l’antichambre de l’impunité pour ceux qui veulent en finir avec lui. Ma visite sur place c’était un geste dans ce sens. Devant la porte depuis des mois tous les jours des gens font le relais pour lui faire savoir qu’ils sont là. Il le sait. Il dit que cela le réconforte énormément. Mais cela ne suffira pas. La seule vraie protection qu’il pourra avoir, c’est du peuple qu’il faut qu’il l’ait. Il devrait être candidat aux élections législatives en Australie. A ce moment-là plus personne n’osera le toucher, je crois. Et s’il est élu, sa confrontation avec l’Empire prendrait un autre sens. Je pense que les Australiens sont capables d’accepter l’épreuve en votant pour lui.


410 commentaires à “Outrage ! En dépit des espérances médiatiques, Le Pen fait pschitt !”
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  1. Que certains relisent attentivement les propos de Marc Dolez dans Libé et appelons un chat un chat ! Ce qu'il vient de faire à Jean-Luc et au PG, et du même coup au FdG en entier, ce n'est pas le coup de pied de l'âne, mais un véritable coup de dague dans le dos. Qu'on n'essaie pas de me faire croire que c'est de la maladresse, en choisissant de se comporter de cette manière il sait parfaitement ce qu'il fait et l'intention de nuire est ici manifeste. La plupart des poncifs des chiens de garde médiatiques contre Lean-Luc sont au rendez-vous. Où se trouve la moindre critique de fond, si ce n'est qu'il faudrait selon lui ménager le gouvernement pour éviter l'effondrement de la social-démocratie ? La question n'est pas de savoir pourquoi il quitte le PG,c'est son problème, mais pourquoi il agit comme il a délibérément choisi de le faire,c'est à dire de la façon la plus agressive et la plus nuisible possible. La meute est lâchée et s'en donne à coeur joie dans les éditoriaux. Qu'on ne me dise pas qu'il n'en avait pas conscience alors qu'il est flagrant que tel était bien le but recherché. Il ne s'agit pas de lui faire un procès d'intention (j'ignore à ce jour quelles sont ses motivations) mais de juger uniquement sa façon d'agir aujourd'hui. Or, celle-ci est inexcusable politiquement, et humainement détestable. Alors, que ceux qui évoquent les procès de Prague et le vocabulaire stalinien, prennent le temps de réfléchir avant de s'emballer et de hurler au sectarisme comme des pucelles qui crient au loup !
    C'est un coup dur pour Jean-Luc et nous tous, mais on s'en remettra bien vite. Il faudra bien toutefois qu'on finisse par connaître le fin mot de ce sac de noeuds, car en politique, ce qui se passe à un moment précis est rarement le pur fruit du hasard.

  2. Jean Jolly dit :

    @ Citoyen93.
    Le problème n'est pas que Marc Dolez quitte le Parti de Gauche, il est libre comme notre devise républicaine le précise, le problème est qu'il évoque des raisons diffamatoires pour justifier son geste équivoque en le balançant sur l'un des média le moins favorable au Front de Gauche, qu'il dit vouloir continuer à contribuer.
    Excuse-moi de m'excuser mais la couleuvre me semble trop énorme, ça ressemble plutôt à un python selon la forme et la grosseur.

  3. albireve dit :

    Le supplice de J.L.Mélenchon chez les bobos de france 5 est comme d'hab tout bénèf. On cogite, on cogite, c'est la seule solution.

  4. Denis F dit :

    @ 352 Alain Doumenjou
    Merci, merci encore, je commençais à me sentir seul.
    Les ventres mous ne sont pas nécessairement où l'on pense qu'ils puissent être !…

  5. Doukkali dit :

    351 Alain Doumenjou
    "Il faudra bien toutefois qu'on finisse par connaître le fin mot de ce sac de noeuds, car en politique, ce qui se passe à un moment précis est rarement le pur fruit du hasard."

    En effet, le départ de Dolez du PG n'est pas le fruit du hasard. Le vote de la motion du Groupe Communiste Républicain et Citoyen et son départ du PG sont à mettre en relation (18 et 19 décembre). Dolez connaît le timing du temps politique. Dolez exprime politiquement, stratégiquement, le recentrage-vote du GCRD au Sénat.
    Dolez :"Je ne me résoudrai jamais à considérer que le gouvernement va échouer et que nous serons là à ramasser les morceaux", "Si la social-démocratie devait s'effondrer, je crains que ce ne soit au profit de la droite extrême."
    C'est ce qu'a fait exactement le GCRD, ou comme tu le dis "Où se trouve la moindre critique de fond, si ce n'est qu'il faudrait selon lui ménager le gouvernement pour éviter l'effondrement de la social-démocratie ?" Ou dire, ménager le PS au Sénat pour éviter "l'effondrement" du gouvernement.
    En échos, sur une perspective identique, la Base commune proposée par le Conseil National du PCF, Préparer les prochaines échéances électoions municipales : "La force du Front de gauche sera un atout important, pour aller vers les assemblements les plus larges possibles à gauche, avec la volonté de faire échec aux appétits de la droite et de l’extrême droite."
    Le travail de Dolez pour les mois à venir au sein du FdG qu'il ne quitte pas.

  6. Colette dit :

    Ce n'est pas la 1ère ni la dernière qu'un membre du FG part, chacun fait comme il veut, c'est leur choix. Maintenant sans Jean Luc, où en serait le FG, c'est un signe, au PC, au PG, les adhérents ont augmenté. Et si Jean Luc ne parlait pas de cette façon, il serait pas audible du tout. Combien, j'entends de gens prononcer ses phrases, il marque les esprits, et pas en négatif. C'est normal que le FG, se batte, lorsque le peuple est maltraité, là c'est le PS, qui fait le "changement dans la continuité du précédent gouvernement", donc. Maintenant, entre la guerre des chefs à droite, Depardieu qui est le nouveau sujet de conversation, alors que des gens ont faim, froid, dorment dehors, que le SMIC, les retraites, la sécu, les impôts, les licenciement, la finance, sont des sujets douloureux, les enjeux sont trop graves en ce moment. L'union fait la force, au FG, et il continuera de grandir. On en oubli même le petit courrier de Jean Luc, et pourtant, nous l'attendons toujours avec impatience. Jean Luc en attendant ton nouveau billet, félicitation pour tout ton immense travail et ton talent.

  7. maris dit :

    Marc Dolez nous quitte. C'est dommage mais c'était hélas à prévoir. Oui, nous sommes de cette extrême gauche et nous y tiendrons. Ce n'est pas parce que nous avons étés battus que nous avons tort. Que MD trouve un certain charme à FH est la preuve qu'il n'a pas complètement rompu avec le parti socialiste, qu'il n'a pas assimilé que le FdG est autre chose qu'un parti tremplin pour se faire élire et que Robespierre ne doit pas vraiment l'inspirer.
    Alors restons unis : le parti socialiste nous montré qu'il était bien un parti de droite.... oui, oui, oui, j'insiste et qu'il n'y a rien a attendre de sa direction pas plus que du Président actuel. La reculade sur les banques en est une dernière preuve, et encore en faut-il une ? que la parti socialiste ne respecte pas ses engagements de campagne, sauf ce qui sert à remplir le paysage médiatique pour "flouter" un peu plus ?
    Nous avons du boulot sur la planche et ce n'est pas cet incident qui doit nous faire dévier, il y en plein d'autres, pensez aux écolos pur jus qui nous ont rejoints à l'occasion de la campagne présidentielle.
    Avanti popolo !

  8. jeanmarc dit :

    Une branche de plus au front de gauche?
    Il y a déjà 3 branches issues du NPA. Il y a en plus du PCF, un autre PC et la FASE qui vient en partie du PCF. Le PG qui vient du PS, des verts et des divers.
    Bientôt une deuxième branche venant du PS, avec forte implantation dans le département du Nord ?
    Sans compter ceux qui, venant du PS ou d'ailleurs, voudront rester en dehors du FdG, mais iront dans le Front du peuple.

  9. citoyenne21 dit :

    Le salaire minimum augmentera de 3 centimes l'heure au 1er janvier à 9,43 euros (+0,3%), soit 1430,22 euros bruts mensuels pour 35 heures et personne ne bronche, pas même les bénéficiaires de cette fabuleuse augmentation, donc tout va bien. Et que claquent les portes...

  10. octobre dit :

    Il y a l´art et la manière. C´est peut être ce que Dolez a oublié mais en politique, il n´y a pas d´oubli "innocent".
    PS, nous en connaissons les méthodes et les dessous de table. Nommons les tout simplement aile gauche du Medef. Où situer dès lors l´aile gauche du PS ?

    .

  11. gerlub dit :

    @ 358 jeanmarc 20 décembre 2012 à 7h17

    Le "péché originel " vient d'avoir voulu aller trop vite en besogne. Avant de se lancer dans le Front de Gauche il aurait mieux valu fortifier le Parti de Gauche. Et non créer les 2 entités, quasiment, en même temps ! Maintenant nous en sommes où nous en sommes et il faut continuer d'avancer. Evidemment pour des raisons diverses, personnelles trop souvent, certains voudraient peut-être changer de stratégie, mais ce n'est pas très facile à faire et à expliquer.

  12. citoyenne21 dit :

    Notez braves gens que : "suite à la défection de Cahuzac à venir débattre avec Jean-Luc Mélenchon, pas moins de quatre ministres ont été approchés pour venir soutenir la position du gouvernement, mais tous ont refusé. Il y a deux semaines pourtant, Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, acceptait de débattre face à Marine Le Pen dans Des paroles et des actes..."
    Cherchez l'erreur.

  13. JM77FDG dit :

    Concernant le départ de Marc Dolez, cofondateur du PG, s'il est regrettable et criticable sur la forme (n'y avait-il pas un CN le week end dernier?), il était néanmoins prévisible. Alors que le PG était sur une ligne de vote contre à l'assemblée sur le budget, notre unique député s'abstenait comme ses camarades PCF et FASE du groupe. Clairement, Marc Dolez est sur une autre ligne stratégique et idéologique du FdG, c'est son droit mais ce n'est pas celle du PG.

  14. faut-il encore rêver? dit :

    Quitte à déplaire et à voir ce message supprimé, comme ceux qui ne sont pas dans la louange, les critiques de Dolez (du moins certaines), je les ai faites depuis longtemps, et nombre de mes amis ayant voté FdG aussi.
    C'était une erreur que d'aller à Hénin-Beaumont, pour contrer MLP. Cela me rappelle fâcheusement la LCR, n'existant plus que pour manifester contre la venue de Le Pen dans les villes. Dans le Nord, il fallait laisser se présenter le candidat local (PC je crois) et venir le soutenir. Là, toutes les caméras du monde sont venues braquer leurs objectifs, et les législatives se sont réduites à un duel MLP/Jean-Luc Mélenchon, au détriment des idées et du programme.
    Quant aux médias, ils sont ce qu'ils sont (acquis au libéralisme), nous le savons. Il est bon de leur rabattre leur caquet à l'occasion, et je suis la première à jubiler quand on claque le clapet de certains plein de morgue, mais ensuite, il peuvent à nouveau exploiter et manipuler l'opinion en sortant les phrases de leur contexte et en les commentant. On perd doublement.

  15. Louis31 dit :

    On nous rabâche tous les jours que nous avons voté avec la droite, mais que font les députés du gouvernement, ils ont voté avec la droite une N-ième loi antiterroriste sans se poser de question. Mais là (à part le GS) pas de critique dans la Médiocratie. Seul le Front de Gauche c’est abstenu. (j’aurais préféré qu’ils votent contre).
    Pour M. Dolez, son excuse de départ du PG ne suffit pas, et il a certainement quelque chose derrière la tête qui lui a fait prendre cette décision. Je pense que nous allons le retrouver dans le courant « gauche du PS » avec la « bande » (excuser du mot je ne trouve rien d’autre) à Maurel ou ils veulent rassembler à Gauche même hors PS, mais surtout pas avec Jean-Luc Mélenchon (il leurs ferait trop d’ombre), et donc M. Dolez va leur apporter l’étiquette du PG sans être obligé d’accepter JL.
    À suivre.
    Vie la VIè – Vive la VIE

  16. Michel Berdagué dit :

    @ jeanmarc à 7 h 17
    Oui et tu pointes la réalité et ce n'est pas simple. C'est pour cela que nous devons partir des courants de pensée. 2 existent le communiste et le socialiste, là c'est simple et tout de suite ça se corse en un incroyable sac de noeuds entremêmés chevauchés fixés voire soudés, de telles complexités qu'une chatte ne retrouverait pas ses petits. Et pendant ce temps perdu la bourgeoisie achète tout, même les instances de la république de nos Liberté, Egalité, Fraternité. Que ces 2 pensées réelles se soient réunies il y a 4 ans en créant le FdG, c'était historique et beaucoup considéraient comme mission impossible alors que tout de suite après 2005 des militantes et militants se rattachant à ces deux courants voyaient l'urgence de l'Union. Surtout que la bourgeoisie allait tout prendre des instances républicaines et avait en réserve leur extrême droite comme toujours. Donc c'était du sérieux malgré l'impossible sachant que sur le texte religieux du traité Giscard c'était facile et toutes les intelligences et collectives ont éclairé notre Peuple qui a pu avec sa force choisir la lumière et la raison. Les forces du capital et les Partis qui en sont issues étaient folles de rage de voir l'audace et le courage de notre vivacité libre et non soumise aux diktats. Quelle joie, fierté, enfin nous leur donnions des limites et depuis ils nous le font payer et cher. Mais dès que nous allions construire Pour en effet prendre le pouvoir toutes les divisions, d'idées, de courants multiples, où se mêlent l'Histoire et les caractères allaient apparaître au grand jour. Communiste, aucun problème en ce qui concerne le matérialisme dialectique et l'historique, les contradictions doivent être pointées mais les problèmes de la personne humaine dans sa subjectivité et agissant dans un groupe qui lui est aussi est complexe c'est duraille, sont beaucoup plus complexes et pas simples du tout, d'où l'"impossible". Alors il faudrait le rendre possible et là nous sommes tous 100% d'accord : quel boulot !

  17. Etienne dit :

    J'attends (j'espère en tout cas) avec impatience une réaction de Jean Luc sur la pseudo réforme bancaire que vient de nous concocter Mosco ! Par ailleurs, comment le Parti de gauche s'organise pour se mobiliser contre le projet de flexibilisation du marché du travail qui s'annonce, c'est vraiment flippant je trouve.
    Pour le départ de Dolez, c'est la vie d'un parti il me semble, il y a des départs, mais avec la politique libérale actuelle, il y aura sans doute des arrivées aussi.

  18. pichenette dit :

    Les "assises de l'écosocialisme" organisées par le PG sont un socle sur lequel le futur du pays peut se construire, de même que le contre budget, les réalités sont prises en compte, le vivant respecté et la dignité rendue à l'homme. Ainsi le PG assume son identité, il ne doit pas se renier dans ses fondamentaux, c'est ce qu'attendent les individus qui avaient placé leur confiance dans Jean Luc Mélenchon à la Présidentielle. C'est le rétablissement d'une cohésion sociale garantie par des services publiques adaptés, la sécurité sociale, le partage des richesses et l'émancipation des individus..Bien sûr au sein même du parti PG et des composantes du Front de Gauche existent des divergences, des contradictions, des luttes de pouvoir qui ne sont pas assez abordées et qui reviennent en pleine figure car on leur a tourné le dos.
    Aborder maintenant les élections futures c'est inévitablement se casser la figure. Et toujours, les mots sont des embûches : êttre de gauche, de droite, être dans l'opposition, ne pas y être mais s'opposer, faire peur, faire gentil, secouer, caresser, dire, mentir..
    En fait les gens veulent être heureux: heureux, souriants, recette pour bien se porter ("si les organismes ne savaient pas, ils résisteraient à la radioactivité"), donc d'abord dire ce que les gens veulent entendre, les amener à trouver les réponses, prendre le temps..Dire du positif...surprendre...
    Où est la place de ce peuple, somme de groupes de populations, quelle place veut-il et qu'est-il prêt à faire pour la prendre, cette place?
    Je trouve quand même assez sidérant de quitter un parti alors que l'on vient d'en être élu député! Qu'un quidam encarté quitte un parti, soit, mais là, c'est sans doute le début de la fin d'un monde où la parole avait un sens, mais alors commence un autre monde à créer sans parti pris.
    Puissent toutes les bonnes intelligences s'allier, sans lutte de pouvoir qui rétrécit au lavage, et s'ouvrir sur des possibles harmonieux!

  19. thersite69400 dit :

    Dans le Beaujolais, fief traditionnel de la droite, véritable friche industrielle, et où l’on subventionne l’arrachage de vignes, les militants du Parti de Gauche connus se comptent sur les doigts d’une seule main. Isolé dans mon secteur, en tant que PG, âgé de 75 ans, nourri d’espoir après la campagne superbe de Jean Luc pour le Front de gauche, militant auprès du PCF local seule force locale résistante, Je trouve nos positions propres les plus lucides ,dans le FdG. Et il est normal, si nous tenons à nos convictions, adaptées aux réalités sous le paradigme d’écosocialisme aux drames que prépare la situation dont nous héritons après deux siècles d’idéologie capitaliste, que certains, encore accaparés aux vieilles routines et combines politiciennes impuissantes depuis 50 ans, quittent ce parti effectivement novateur auquel j’ai pour ma part adhéré. Restons fermes, déterminés, et dans le Front de Gauche!

  20. HYBRIS dit :

    Marc Dolez ne croit pas à une majorité alternative à gauche, c’est ça le point fondamental de sa position. Après dans le détail, il bâtit un contestable argumentaire critique à géométrie variable voire contradictoire.
    "La stratégie Front contre Front nous a cornerisés à l'extrême gauche".
    C’est confondre la propagande de nos adversaires et le sentiment populaire.
    "L'acquis de la belle campagne présidentielle a été dilapidé dès les législatives, avec la catastrophique campagne d'Hénin-Baumont".
    La lutte engagée contre le FN est partie intégrante de « la belle campagne présidentielle ». La courte campagne de Jean-Luc Mélenchon à Hénin-Baumont a simplement empêché Marine Le Pen d’être élue. Excusez-le du peu. Et il s’en est fallu d’un poil pour qu’il soit au second tour.
    "Si la social-démocratie devait s'effondrer, je crains que ce ne soit au profit de la droite extrême".
    Hors la social-démocratie point de salut ? Et il faudrait par avance renoncer à affronter le FN ? Et pour ne pas écorner leur image, éviter aussi d’élever la voix contre Hollande et le gouvernement dans leurs débordements libéraux? La gauche du PS – instrumentalisée et minoritaire jusqu’à la fin des temps - fait ça très bien. Pourquoi l’avoir quittée s’il en est là ?
    "Je déplore aussi l'expression médiatique de Jean-Luc Mélenchon.(…) Nos propositions sont rendues souvent inaudibles à cause de l'outrance du verbe"
    Chacun son style. Traiter Marine Le Pen de « démente » était maladroit. A cette exception près, l’expression de Jean-Luc Mélenchon ne dépasse jamais les limites de la bienséance et facilite au contraire le passage des idées. Dans la tradition politique, l’humour corrosif a une longue histoire. (Churchill disait de Chamberlain par exemple, que c’était un « mouton déguisé en mouton » ce qui avait l’avantage de bien imager la réalité. Et c’était bien plus cruel que Hollande portraitisé en « capitaine de pédalo » ou en « Louis XVI ».)

  21. breteau jean claude dit :

    Je m’inquiète de l'outrance de certains propos. M Dolez quitte le P G, il ne passe pas chez nos ennemis et continue le combat au sein du FdG, le traitement qui lui est infligé ici manque de sérénité, ne fait il pas plus de mal que la péripétie démocratique de son départ en donnant du grain à moudre à ceux qui voudraient envoyer J L Mélenchon à l'extréme gauche et le marginaliser. Qui en profiterait ? la bourgeoisie et sa politique dévastatrice. Acceptons les différences, elles sont notre richesse. Devrions nous prendre en exemple la caporalisation des députés PS desservant la démocratie ou conduire le débat jusqu'au bout pour convaincre sur le sens d'une position. Certes la seconde solution est plus compliquée mais l'adhésion devient la force du projet, c'est le pari du FdG, convaincre plutôt qu'imposer. Le résultat de la présidentielle valide cette idée. Cherchons à comprendre pour avancer.
    En haute Normandie les maires PS sont confrontés au refus des élus communistes qui dénoncent le relais de la politique d'austérité du gouvernement, défendant ainsi l’intérêt des populations, voilà du concret sur le terrain. Ils refusent la mise en place de la politique initiée par Sarkozy en démontrant qu'une autre voie est possible et nécessaire, représentée par le FdG. Dans la difficulté des craquements significatifs se font entendre chez les socialistes. Est c'est le début du doute conduisant à un élargissement nécessaire du FdG, ne gâchons rien, c'est nous qui tenons le changement dans nos mains.

  22. Antraigues dit :

    @Pierre korzec 312
    « …Le rôle du FdG, ce n'est pas de mettre un trait d'égalité entre le PS et la droite, c'est de montrer que cette politique est néfaste pour le peuple et le pays et favorable aux classes aisées et au patronat (pour aller vite). »
    Mais c’est ce que Jean-Luc Mélenchon fait en permanence !

    « Le terrain gauchiste est occupé par LO et le NPA. C'est sans issue, c'est stérile. »
    Archi-faux. La fraction importante du NPA qui est partie pour créer la Gauche Anticapitaliste, membre du Front de Gauche, prouve exactement le contraire. Ce qui compte à l’heure actuelle, c’est de fédérer les efforts des grands courants de la vraie gauche, quels que soient leurs tendances. C’est ce à quoi s’emploie Jean-Luc Mélenchon. Est-ce la démarche de Marc Dolez ? L’être idéal n’existe pas. Nous ne sommes pas tous des idolâtres, Jean-Luc Mélenchon n’est pas parfait, et comme c’est un être humain, il commet parfois des erreurs. Son caractère trempé, que nous connaissons tous, s’est formé avec son expérience politique, son enfance, etc … En attendant, qui empêche aux autres leaders du front de gauche de prendre la place médiatique de Jean-Luc Mélenchon ? Comme le dit très justement Jean-François91, « On peut certes déplorer cette configuration, mais il faudrait pour le moins en proposer une autre, qui serait tout aussi audible. A l'heure qu'il est je n'en vois pas. »
    Reprocher à Jean-Luc Mélenchon son engagement à Hénin–Beaumont, avec lequel nous n’étions en effet pas tous d’accord, est un argument de mauvaise foi quand on sait qu’il y a été appelé par les camarades du PCF. Quand à lui reprocher de taper sur le PS, chacun sera juge … Plus que sa démission, tout à fait légitime, se sont les arguments de Marc Dolez qui sont critiquables.

  23. Denis F dit :

    @ 374 thersite69400
    Bonjour camarade, ton lien ne marchand pas bien, je me permet de poster celui-ci qui j'espère fonctionnera mieux, il faut être un peu patient il est long a s'afficher, je suis à peu prés dans le même cas que toi sur le plan de l'implantation politique, courage, la révolution aura bien lieue, le seul problème est quand ?

  24. lilou 45 dit :

    @ HYBRIS. 11h31.

    100% d'accord avec tes propos. N'oublions pas les crachats des dirigeants sociflards pendant les campagnes électorales déversés sur Jean-Luc. Je rigole bien quand ils prennent leurs airs de vierge effarouchée quand Jean-Luc leur dit leurs quatre vérités. En attendant ces sans c.....e n'ont pas voulu l'affronter sur un plateau tv, comment voulez vous qu'ils ne s'aplatissent pas devant Merkel ou la finance.

  25. Michel Berdagué dit :

    Enfin du politique et qui se veut dans la construction. Partir du concret. Devant les offensives magistrales du capital il ne suffit pas d'être anti pour construire. Oui pour moi Marc Dolez est un vrai camarade et je dis bien camarade socialiste et de lire ici des insultes incroyables ça fait sens dans le boulot à faire. Pour ma part, communiste, je reste sur le superbe discours de Marc Dolez lors de la création du P.G.

  26. Roro 19 dit :

    La question du départ de Dolez du Parti de gauche relance le débat sur la stratégie et les objectifs politiques. D’abord l’accusation de gauchi sassions n’est absolument pas juste, la position du Parti de Gauche n’a en rien changé depuis, sa création.
    Nous sommes au cœur du débat sur la stratégie et les objectifs politiques en vue des changements de société. Les changements se feront avec le rassemblement le plus large sur la base d’un programme alternatif au capitalisme. Ce qui implique la diversité des apports mais aussi l’unité sur un programme clair ! Les changements politiques ne se font que grâce à des rapports de forces et à gauche si le courant alternatif n’est pas en mesure de marcher en tête, il n’y aura pas de changements. C’est pourquoi l’idée qui consiste à prétendre qu’il suffit de titiller le gouvernement en place pour le faire changer de politique n’est que contrevérité. L’évolution de le gauche du parti socialiste est intéressante et montre qu’il est possible de se retrouver avec eux sur certains sujets, mais se serait une tromperie de croire que cette opération conduit à autre chose qu’a happer les mécontents pour mieux les ramener dans un soutien, critique, mais soutien tout de même à la politique poursuivie. Il n’y a pas de frontière étanche entre les individus en ce qui concerne leur vision politique et culturelle, mais il y a une incompatibilité entre la gestion loyale du capital et les changements nécessaires. La notion de deux gauches est donc quelque peut caricaturale mais il y a deux orientations politiques inconciliables sur les aspects structurants de la politique. En France aujourd’hui. À partir du moment où on veut réaliser les changements, le nécessaire doit être mis en œuvre pour le réussir tout simplement. J’ajoute que le fait d’affirmer la validité de cette véritable alternative démocratique est le meilleur moyen pour éviter l’aventure de l’extrême droite. Sans perceptive de véritables changements, la porte serait ouverte à la recherche de solutions aventureuses. Il ne s’agit pas de jeter l’opprobre mais de constater que les forces du changement ne peuvent pas apporter leur caution à une politique qui ne va pas dans le bon sens. Si nos positions sont différentes au niveau de l’Europe et de la conduite des affaires de l’état, bien entendu il est possible de se retrouver dans la gestion des collectivités locales, mais encore faut il le faire sur la base d’un programme qui se prononce pour une gestion...

  27. Menjine dit :

    "Rendre possible l'union et il y a du boulot", remarque juste de Berdagué.
    Que Dolez quitte le PG au lendemain des "assises de l'écosocialisme" je pense que cela doit interroger les membres du PG en priorité. Je ne suis pas d'accord avec les gens ici qui disent que l'"écosocialisme" est le "socle "sur lequel doit se fonder le fdg. Non, ce concept, ces analyses, font problème, si j'ai bien compris ils font problème pour Dolez, et ce n'est pas à coup d'invectives qu'on va résoudre cette difficulté, ils font problème en dehors du PG à d'autres composantes et partisans loyaux du front de gauche. Je veux dire par là que la construction d'une "union" ne peut se faire non plus sans marquer les divergences, les éclairer. Dolez a quitté le Pg, il n'a pas quitté le groupe à l'Assemblée dont il fait partie. Il est et reste un des acteurs majeurs du front de gauche. Il marque ses divergences et incompatibilité avec une évolution "spécifique" d'une des composantes de ce fdg, je trouve cela honnête envers les électeurs et envers les exigences de construction de ce front de gauche. Après que les oppositions de lignes et de pratiques, d'analyse et de mise en oeuvre de l'action soient rendues visibles au sein du PG, qu'il y ait des problème de personnes et de clans c'est une des parties de "l'énorme boulot" dont parlait le commentaire 368 de MB.
    Car, tout de même,moi ce concept d'écosocialisme" cela ne me convient pas comme référence et comme socle, même si le concept de "planification écologique " du programme me paraissait rigoureux et à développer. j'y vois un glissement, injustifié pour l'instant, mal ficelé et ambigu, je comprends Dolez de ne pas le recevoir, et j'aimerai qu'il ne soit pas subrepticement, sans discussion imposé à tous les militants. Oui, l'union cela se construit, ne s'impose pas et il y a du boulot.

  28. Michel Matain dit :

    Avant d'en venir au fond, encore un point sur la forme. Si hier on était tendance régression années 50, ce matin on fait dans le "viril" : on va régler ça entre hommes et on se moque des cris de pucelle... oui oui,nous sommes bien sur le site de Jean-Luc Mélenchon en 2012 ! Passons.
    Venons en au fond.
    Je suis en profond désaccord avec Marc Dolez sur la question de la venue à Hénin. Jean-Luc Mélenchon a très bien fait d'y aller. La circonscription était offerte, il n'y a pas d'autres mots, sur un plateau au Front National. Les candidats de droite inexistant et le socialiste particulièrement palôt. Le PCF dans le le Pas-de-Calais a accepté totalement la venue de Jean-Luc Mélenchon. C'est bien qu'il avait senti l'ampleur du danger. Le PCF 62 était plutot très identitaire. Il y a deux ou trois ans, il y avait même eu un clash avec le PG 62 lors d'une cantonale partielle : le PCF avait préféré se présenter sous son propre et unique drapeau sans le PG ni le Front de Gauche (et avait battu le PS). La magnifique campagne de Jean-Luc a permis au Front de Gauche de s'implanter solidement dans une région historiquement difficile. Et d'y conquérir des coeurs nouveaux chez les communistes. Et sa candidature a permis de battre Le Pen. Rappelez-vous le second tour s'est joué à quelques voix. Si Jean-Luc Mélenchon n'avait pas été là, le socialiste était battu. S'il avait du y avoir une seconde élection, avec tous les risques qu'il y avait, j'aurai été partisan que Jean-luc Mélenchon y retourne. Même s'il était loin, très loin, d'être assuré de l'emporter. C'est d'ailleurs une qualité que j'apprécie beaucoup chez Jean-Luc Mélenchon: sa capacité à accepter de combattre sur des terrains non gagnés d'avance.

  29. En tant que citoyen, sans expérience et compétences en stratégie politique (et tout en respectant ceux qui ont des lumières en ce domaine), je trouve navrant sur le fond, que Marc Dolez ait déclaré : " Si la social-démocratie devait s'effondrer etc...". Comme disent certains maintenant : j'hallucine ! Ca doit faire au moins 20 ans que la sociale démocratie a complètement échoué partout en Europe, puisqu'elle s'est ralliée à l'ultra libéralisme intégral, menant les mêmes politiques en faveur des privilégiés en tout genre et contre les peuples. Craindre qu'un évènement arrive, alors qu'il est déjà observable sous nos yeux depuis si longtemps, me ferait éclater de rire si ce n'était pas si triste. Avons nous vraiment besoin d'un tel ami au front de Gauche ?

  30. citoyenne21 dit :

    Et pour aller dans le sens de Jean-Louis Charpal (382), j'ajouterai qu'avec de tels amis, point n'est besoin d'ennemis.
    Pour ma part (mais sans doute que d'un point purement stratégique, ce ne serait pas jouable), je préfèrerais que l'on puisse s'imposer, sans l'aide, même obligé d'un PS à l'agonie. Je souhaite donc voir ce PS échouer et que le Front de Gauche soit le pur héritier, sans contestation aucune, de la vraie gauche ressuscitée (celle de Jaurès) !

  31. carlo dit :

    @ Michel Matain
    Cessez de vous raconter des histoires. En faisant de MLP sa principale adversaire, Jean-Luc Mélenchon a semblé donner rétrospectivement raison à Plantu et il a paru accréditer l'idée qu'il existe actuellement en France un péril fasciste, ce à quoi personne ne croit sérieusement. De plus, cette initiative l'a coupé d'une fraction de l'électorat populaire composée d'électeurs égarés qu'il convient au contraire de reconquérir en priorité.
    Ceci ne remet évidemment pas en cause l'action de Jean-Luc Mélenchon depuis la campagne des législatives et on ne peut que se féliciter, contrairement à ce que pense M. Dolez, de la combativité dont il fait preuve vis-à-vis d'un pouvoir qui a désormais décidé de faire la politique voulue par le MEDEF.

  32. Nicks dit :

    La social-démocratie est déjà morte. Rester à côté de son corps sans vie, c'est s'empêcher de vivre. Poursuivons notre route sans nous retourner. Nous nous apercevrons très vite que nous sommes suivis...

  33. Pierre de Marseille dit :

    Bonjour,
    Quelques remarques suite au départ de Marc Dolez
    1) S'il ne se retrouve pas dans le PG à cette heure le regarde, mais à mon avis les choix du PG n'ont pas changés depuis longtemps, excepté l'orientation prise sur l'Eco-socialisme défendu aux dernières assises.
    2) Je ne vois pas en quoi l'Eco-Soscialisme serait réducteur pour la défense du droit des travailleurs, ou bien ne serait pas favorable à un développement d'une industrie Verte éco-responsable.
    3) Quel intérêt il y a soutenir un PS plus soucieux de conforter industrie peu respectueuse du bien collectif, plutôt que de respecter les engagement d'un candidat à la présidentielles. Notre ennemi est la finance disait FH, qu'en reste t'il aujourd'hui. Change t'on d'objectif comme de chemise?
    4) Quid de sa présence à l'assemblée, n'est-il pas député du Parti de gauche? Ne se sent-il pas comme une obligation? Le contraire me semblerais dérangeant, sa démission me semblerais logique. Ou bien alors, seul son avenir politique l'intéresse et ses alliances dans le Nord son t'elle plus évidentes pour lui? Mais je dois me tromper dans mon approche et je le préférerais.
    Vive l'Eco-Sociale!

  34. olmaca dit :

    Marc Dolez : "Jean-Luc Mélenchon critique le plus souvent le président de la République et le gouvernement plutôt que de s'attaquer à la droite".
    Qui est au gouvernement en ce moment ?

  35. citoyenne21 dit :

    @ Olmaca (384)
    Moi j'irai encore plus loin, car à mes yeux le PS est l'incarnation de la droite, donc en s'attaquant à la politique de Hollande, on s'oppose, de fait, aux idées de la droite. Conclusion : Jean-Luc Mélenchon est tout à fait dans son rôle et bientôt, je l'espère, il aura le costume taillé sur mesure qui va avec, sinon on n'a plus qu'à espérer que la fin du monde arrive bien demain, ça nous évitera une très longue agonie !

  36. vert pomme dit :

    JL n'a pas été à Hénin-Beaumont lutter contre MLP. Il a été mener la lutte idéologique: "Travailleur émigré, tu es mon frère et non pas mon ennemi. Mon ennemi,c'est le capital et tous ses chiens de garde!" Il n'est pas "gauchiste". Il soutient ceux qui sont aux avant-postes des luttes pour dénoncer l’inhumanité de la voracité du capital financier, à NDDL et qui ferment des usines soit-disant plus rentables. Il n'est pas écolo. Il est eco-socialiste. Il ne défend pas les "petites fleurs et les petits oiseaux". Il défend le capital humain de l'environnement. Il lutte contre l'exploitation inhumaine des ressources naturelles au détriment de ceux qui y travaillent et y vivent. Pour que le capital financier nous rende ce dont il nous a dépossédé. Bref,il est seulement de gauche. De la gauche normale, celle que le PS n'aurait jamais du abandonner.

  37. Claude Andrée dit :

    @Michel Berdagué
    Superbe discours de Marc Dolez lors de la création du P.G.
    Oui, c'est vrai, c'était un superbe discours. Et depuis ce discours ?....Rien !
    @Tous
    La vidéo de Jean-Luc Mélnchon à C à vous

  38. Thierry_M dit :

    Cher Jean-luc, électeur du Front de gauche je tiens à te témoigner tout mon soutien dans la manière de répondre aux interviews.
    Sache que pour moi, tu es le plus audible dans le cirque médiatique.

  39. Michel Berdagué dit :

    @ Claude Andrée à 15 h 11
    Sachant que le rien est d'importance, je pense au contraire que d'être député FdG venant du PG et bien seul est d'une importance capitale et en grandes interrogations du fait des manques rien que de plus de 2 millions de voix, ce qui n'est pas rien pour être le Front du Peuple et que l'analyse n'a jamais été faite et que pourtant tout le monde sait : à savoir un anti-PCF à nous rendre tous malades. Sur le blog de Marc Dolez, tu t'apercevras que ses interventions sont vraies et FdG avec du PG. Vu qu'ils, nos députées et députés, sont très peu, pas rien mais pas beaucoup, nous pouvions compter entre 50 à 60 FdG mais nous avons fait pschiit !

  40. Jean-François91 dit :

    Dans la plupart des pays d'Europe de l'ouest (et ça va loin) les politiques libérales sont poussées par deux types de partis, les vraies droites, et aussi hélas des partis qui revendiquent électoralement une étiquette «de gauche». Puissamment aidés par l'oligarchie et ses médias, ces derniers sont hégémoniques comme prétendue «opposition» à la droite qui se revendique comme telle. Dans tous nos pays ce bipartisme de façade est mortel pour la démocratie.
    Mais, médias aidants, c'est le paysage carcéral dans lequel nous vivons. Les voteurs'utiles'ne veulent rien voir.
    En Grèce il a fallu une catastrophe colossale et un mouvement de gauche intelligemment préparé (Syriza), pour que le PASOK soit enfin jugé sur ses actes.
    Ailleurs le social-libéralisme continue la destruction sociale. Voilà la situation où nous nous trouvons.
    Ici aussi nous avons besoin d'un mouvement de gauche fort qui porte les vraies valeurs de gauche et surtout qui ne se confonde pas avec, c'est notre FdG. Et notre FdG ne doit en aucun cas être confondu avec les politiques de renoncement, qui mentent en prétendant nous faire croire qu'il n'y aurait pas d'alternative (c'est ce que disait Thatcher). Nous devons ouvrir les yeux à tous ceux qui ont crû voter utile, en leur expliquant inlassablement qu'une autre politique est possible, c'est celle de L'Humain d'abord et de Nous, on peut. En 2012 cette autre politique prend nécessairement en compte notre écosystème.

    Et cette autre politique, possible, et cruellement nécessaire, est aux antipodes des politiques menées en Europe de l'ouest, y compris aujourd'hui dans notre pays par le gouvernement réellement gouvernant. C'est juste factuel.

  41. Antraigues dit :

    Hier, avant le 6 mai 2012, le Parti de Gauche s’opposait à la règle d’or. Hier, avant le 6 mai 2012, le Parti de Gauche s’opposait au TSCG. Hier, avant le 6 mai 2012, le Parti de Gauche s’opposait à toutes formes de TVA anti sociale. Alors, au lendemain du 6 mai 2012, le Parti de Gauche défend ses convictions contre une politique soumise à quelques oligarques financiers qui imposent et obtiennent de François Hollande ce qu’ils obtenaient déjà de Nicolas Sarkozy. Voilà pourquoi il faut continuer à "taper" sur le PS. Le reste n'est que posture.

  42. Daneel dit :

    L'épisode Dolez me rappelle beaucoup ce qu'a fait Hervé Morin à Bayrou quelques temps après les élections de 2007. Les similitudes sont assez nombreuses au niveau de la trahison politicienne. Je m'attends pour les prochains mois à un renforcement d'un groupe au sein (ou hors) du PS qui se réclame plus à gauche mais qui coopère pleinement avec le PS comme ce qui s'appelle le Nouveau Centre avec Sarkozy (Montebourg y jouant un rôle important). Tout ceci me pousse à me demander, depuis quand Dolez a été "convaincu" par le PS de poignarder Jean-Luc et le PG dans le dos. En ayant connaissance de cette possibilité, j'espère que le PG va faire une autocritique (pas nécessairement publique) des choix qui nous ont mené à être si vulnérables, et à prendre les décisions nécessaires au niveau de la communication et des choix de tactique politique qui sont vitaux pour sauver nos espoirs d'un vrai changement. Tâche très difficile car elle requiert une analyse objective et précise. N'oublions pas que les français ont un quand même peur des changements importants en politique.

  43. Courrierlecteur dit :

    Libre à chacun d'avoir ses opinions, des points de désaccords, et de quitter un parti. Il y a la manière de le faire. En relisant les arguments contradictoires, inaudibles, développés par Marc Dolez dans un interview de rupture à Libération, on a l'impression d'avoir affaire à un témoignage d'allégeance au parti concurrent en place au gouvernement. Ceci, accompagné, pour confirmer cet acte d'allégeance, d'un travail de sape et de dénigrement de l'action, et de la façon de parler, d'un des "porte paroles", ancien candidat à la présidentielle, du parti quitté.
    Rejoindre, quitter un parti, cela fait partie de la vie d'un parti. Le problème, c'est lorsque l'on quitte un parti en affirmant vouloir rester dans le mouvement, la coalition de partis dont fait partie ce parti délaissé. Sous quelle forme? Pour développer quelle politique? Celle de faire allégeance au parti gouvernemental quelques soient ses orientations austéritaires, en contradiction avec le programme, la ligne de conduite développée par le FdG lors de la campagne présidentielle?

    Jean-Luc Mélenchon bénéficie d'une grande crédibilité auprès des militants et sympathisants, car il a toujours été clair, cohérent, rigoureux dans ses propos, dans son action politique. C'est pourquoi, comme dit Marc Dolez:" Jean-Luc Mélenchon nous a permis d’atteindre un score à la présidentielle - 11% - que je n’aurai jamais imaginé." Le message est donc "audible", contrairement à ce qu'affirme ailleurs, dans un entretien à Libération, Marc Dollez.
    Croit-il vraiment, Marc Dolez, que par ses propos, son action politique qu'il est en train de mener en ce moment, et qu'il envisage de poursuivre, qu'il va rendre le FdG plus "audible"? N'est pas le contraire qu'il est en train de faire?
    Le gouvernement actuel ne correspond pas au programme, à la ligne politique développée par le FdG durant la campagne. Il n'est pas possible, il ne sera jamais audible de vouloir le défendre même lorsqu'il dérive, sous prétexte que c'est un gouvernement de "gauche". Ce seul argument ne veut rien dire... Reste à savoir, quand Marc Dolez parle d'être audible, c'est par qui? Par les électeurs ou par le bon vouloir du Prince?

  44. mercure40 dit :

    Bonjour à toutes et à tous et à toi Camarade Jean Luc
    Je suis déçu, il y a déjà quelque temps, j’avais eu l’occasion de discuter politique avec M Dolez qui était alors à la tête de la Fédération Socialiste du Nord, il m’avait paru être fortement ancré à gauche au point que je m’étais demandé ce qu’il faisait au PS. Je pense qu’il doit subir des pressions parce que ses explications, ses motivations me semblent sonner faux. C’est le PS qui est au pouvoir et qui tient les rênes à tous les niveaux des institutions. La droite est pour quelque temps disqualifiée, alors pour quelles raisons devrions nous nous en prendre à ceux qui n’ont plus le pouvoir. Si le PS est devenu ce qu’il est ce n’est pas la faute au PG, c’est ce parti et ses alliés qui sont les seuls responsables des mesures, qui nous plongent dans l’austérité, qui ressemblent comme deux gouttes d'eau au programme que Sarkozy aurais pu appliquer s'il était resté au pouvoir, qui prend les décisions qui vont à l’encontre du programme que nous avons défendu lors des élections. Alors pour quelles obscures raisons M Dolez tourne-t-il le dos au parti dont il est le cofondateur, Je suis déçu et je ne comprends pas. J'espère qu'un prochain billet de Jean Luc nous apportera quelques piste pour comprendre cette "trahison".
    Quant à nous au Front de Gauche
    On lâche rien, Vive La VIéme, Vive la Sociale

  45. Vassivière dit :

    Depuis des années les analystes pointent du doigt le fossé grandissant entre les élus (politiques notamment) et la population. Ne risque-t-on pas d'assister au même phénomène de divorce entre les électeurs du FdG (PCF, Fase, PG) et leur représentation au Parlement, lorsque face aux capitulations inacceptables du gouvernement PS-EELV face à la finance et au Medef celle-ci n'oppose le plus souvent qu'une abstention honteuse ?

  46. Ydaho dit :

    Puisque tout le monde en parle et bien que ce ne soit pas trop le sujet, vous pouvez toujours écouter l'avis de Jean-Luc Mélenchon ici : Jean-Michel Blier reçoit Jean-Luc Mélenchon. C'était aujourd'hui, vers 17 heures.

  47. Lilly54 dit :

    Bonsoir Amis, Une émission sur RCT comme on les aime. Un Jean-Luc comme on l'aime : magistral ! A réécouter absolument.

  48. jpp2coutras dit :

    @mercure40
    "il doit subir des pressions parce que ses explications, ses motivations me semblent sonner faux."

    C'est le genre de réaction que beaucoup ont à l'encontre de ce choix contre-nature semble-t-il. Il est vrai que l'aristocratie PS aime jouer au billard multibande et à la bataille navale, sans doute pour se déstresser de s'être applatis lamentablement tout en se félicitant des avancées coperniciennes, voire révolutionnaires que vont nous procurer leurs trahisons de grands bourgeois auto-satisfaits d'eux-mêmes. C'est pas le même monde, c'est sûr; le leur est sans limites et baigne dans le luxe et les gris-gris d'honneurs chantés par des choeurs de bisounours en tutus. Comprends pas vraiment pourquoi au juste il est sorti de ses gonds Dolez, l'ami Marc... après les pédalos, du cuirassier PG il saute dans un canot de sauvetage /gondole. Ou alors peut-être pour récupérer les cabossés Pseudo Socios écoeurés et les acceuillir dans une nouvelle chaloupe, le PSG (le parti socialiste de Gauche, sur l'aile droite du FdG? ça me plairait bien. Vivement que s'ajoute au dessus du FdG une "coupole" étendue de niveau supérieur pour constituer le front du Peuple auquel des millions de citoyens aspirent et adhèreront, en dehors des vibrionages politiciens, pour renouer avec la démocratie d'intérêt général. L'espoir est chevillé au corps et dans les âmes, plus que jamais en ce 20 12 2012, hauts les coeurs!

  49. dedifun29 dit :

    Bonsoir, Jean-Luc Mélenchon était l'invité de "Face au Chrétiens" sur RCF, il était interrogé par Corinne Laurent La Croix, Louis Daufrenne Radio Notre Dame, Romain Maserot et Jean Michel Bliez RCF.

  50. Michel Matain dit :

    Ce qui arrive au PG avec Marc Dolez est arrivé au PCF il y a peu de temps quand plusieurs de ses élus dont des députés l'ont quitté tout en restant au Front de Gauche par l'intermédiaire de la FASE. Ca a été un moment dur. Le PCF a trainé la patte pendant des mois pour complètement accepter la FASE au sein du FdG. J'espère qu'au PG vous serez plus rapide à faire votre deuil du départ de Marc. Il faut voir ce qui nous rapproche plutot que ce qui nous sépare pour réunir ce qui épars et continuer à travailler ensemble. Siryza en Grèce c'est 17 mouvements différents. Au FdG en France nous n'en sommes qu'à une petite dizaine.


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