31déc 12
Je ne ferai pas de petit film. Je ne vais pas me la jouer. Je reste chez moi, parmi les miens comme tout le monde. Je pense à vous, mais pas comme vous croyez. Et je n’attends pas vingt heures dix pour me dépêcher d’oublier qui est censé s’occuper de tout. Voici mes anti-vœux pour tous ! Je vous souhaite la fin d’un monde. Le monde de l’argent roi, le monde des cupides qui pourrissent le ciel, la terre et la mer ! Le monde des lâches et des malins vautrés dans les connivences et les arrangements. Les mauvais jours finiront ! Vienne le temps de cerises et des jours heureux. Un matin se lèvera, couleur de rêves. Peut-être bien le jour même où tant de grands cœurs auront davantage confiance en eux-mêmes que dans les marionnettes à gros fils avec lesquels les puissants détournent leur attention.
J’ai pensé à vous. On connaît mes sentiments à l’égard de la corvée de vœux. C’est peu dire que ce soit un pesant abattage pour qui se trouve dans la vie publique. J’ai déjà raconté ces montagnes de cartes à trier, j’en ai reçu huit mille une année, parmi lesquelles de rares et émouvantes cartounettes écrites à la main par des cœurs bienveillants, noyées dans ces fleuves de trouvailles plus ou moins grotesques et rétribuées à grand coûts auprès des agences de communication. Mais cette année, il y a du neuf pour moi.
Maintenant il pleut aussi des mails et des sms envoyés à la chaîne par des machines sans âme. L’expéditeur sait-il seulement que je suis dans sa liste de diffusion ? Non. Je n’ai pas de doute à ce sujet. D’ailleurs plus des deux tiers sont des hypocrites et ne pensent pas un mot de ce qu’ils me souhaitent, j’en suis certain. Sans compter tous ceux qui achèvent de m’assassiner en se préoccupant de ma santé. Quoi qu’est-ce qu’elle a ma santé ? J’ai encore perdu un jeune camarade il y a quelque jours et aussi un proche familier, donc je suis bien au courant du sujet, de la loterie qu’est la mort. La mort fait du chiffre, un point c’est tout. Et nous, pauvre blé en herbe de tous âges, nous sommes immortels jusqu’à ce qu’elle vienne montrer sa face glacée au carreau. Deviendrais-je misanthrope chaque nouvel an ? Je me répète d’une année sur l’autre. Mais l’industrie des vœux aussi. J’ai voulu lutter contre cette terrible mise à distance qui me gagne quand je n’en peux plus de m’impliquer dans toutes les souffrances. Je me suis demandé de quel côté des vœux seraient autre chose qu’une comédie, un rite contraint. Je veux dire où les utiliser comme un prétexte pour prononcer les mots comme on n’ose pas le faire le reste du temps à des gens en particulier parce qu’on éprouve de la gratitude à leur égard, ou bien une très ardente communion d’esprit. Tout le monde connaît ce sentiment je crois bien. Je voudrais bien dire merci encore à ce jeune guide qui m’a fait visiter les ruines romaines de Saint-Rémy-de-Provence juste pour le son de sa voix accordé en basse aux stridences des cigales, son application à raconter avec justesse, sa volonté de bien faire après déjà quelques heures à se répéter d’un groupe à l’autre. Je suis rentré en moi-même et je me demandais à qui je voudrais dire des mots de cette sorte ? Des mots qui en les exprimant vous emplissent à nouveau d’une situation ou d’un sentiment qui rendent plus fort quand ils vous ont traversé. Ah ! Ça y est, je vous vois mes camarades. Je vous vois, chère Angélique la voix posée devant Sodimédical, votre fillette vous tenant la main, Yvon à Pétroplus qui semble porter la raffinerie sur son dos, Rachid devant les machines à protéger, Xavier Mathieu que les puissants du jour comme ceux de la veille ont laissé sur sa croix, Yves, Nathalie, Lionel, Gérard, Aurélie, Murielle. Je vous vois à mesure que je vous écris. C’est la lutte qui nous a fait nous rencontrer. J’aurais été plus pauvre sans cela, c’est sûr. Après chaque rencontre on discutait entre nous. Comment réglerions-nous le problème si nous étions au pouvoir ? Vous voyez le genre de question qu’on se posait ? Et on y répondait. Dans le wagon, dans la voiture, en cassant la croûte après les réunions c’est comme si le mur de la fatalité reculait. Et nous on devenait d’autres personnes. Le pays était à nous le temps de cette discussion, la vie se réglait, nous n’étions plus en exil ni sous occupation comme tant le ressentent. J’ai aimé ces moments qui sont le véritable sens de la radicalité concrète. C’est une chose d’avoir écrit des kilomètres de textes contre la mondialisation libérale, l’Europe de Merkel et ainsi de suite, et c’est une autre d’avoir vu les visages de la ligne de front mille fois décrite. Oui, voici devant moi vos visages mangés de l’angoisse d’une lutte que les autres croient seulement syndicale alors que c’est la lutte pour le droit de se regarder dans la glace et dans les yeux de ses mômes. J’ai demandé à Laurence Sauvage vos numéros de téléphone et un par un j’ai fait un message. Sous prétexte de vœux je vous ai dit ma gratitude. Depuis combien d’années n’avais-je pas fait de vœux dans ces conditions. Comme je ne peux m’en empêcher, quoi qu’on se moque de cela dans mon foyer, je théorise aussi ce que cet instant m’inspire. Je pense que la sincérité ne s’adresse pas seulement à ses interlocuteurs. Je crois qu’elle nous change nous même quand elle s’exprime. Ça me fait un sujet de gratitude supplémentaire à l’égard de mes destinataires de message.
Une semaine après la fin du monde, Hollande fait des vœux.
Alors comme ça, le président va nous parler pour nous édifier. Je vais écouter ça. Peut-être. Je ne voudrais pas trop lui en vouloir. C’est pourquoi je limite le temps que je passe à le regarder ou à l’écouter. Cet homme dit une chose comme il en dirait une autre. Comment le croire, quoi qu’il dise, même quand on aimerait bien.
Il m’avait promis l’amnistie des syndicalistes et des associatifs. Il n’a rien fait. Rien. Pourtant qu’est-ce que ça lui coûtait ? Ces gens ne sont-ils pas ceux qui marchent sur la première ligne ? N’est-ce pas eux qui nous font et nous délèguent ? Il n’a rien fait parce que ses conseillers lui ont dit que ça obligerait parfois les patrons à réintégrer les personnes en cause. Quelle horreur ! Un gars qui revient au boulot la tête haute ! « Sire, nos amis ne le comprendraient pas » disent les grouillots du prince. Nos amis ? Les grands patrons chez qui l’on se rend au congrès d’été à dix ministres, les patrons avec qui l’on dîne, les patrons dont les soupirs de Parisot sont des ordres. Dis-leur bonne année, François, à nos camarades, c’est ton maximum pour eux ! Bonne année, les Sodimédical, ces femmes sans salaires, gagnantes de trente procédures à qui tu avais dit « on ne vous oublie pas ! » quand elles t’ont abordé sur le marché de Châlons. Leur boîte est liquidée. Seuls tes vœux, dans leur fraternelle sincérité, peuvent les réconforter. Dis aussi « meilleurs vœux pour l’année nouvelle » aux ouvriers de Florange, à ceux de Sanofi, à ceux de Thalès. Les vœux c’est ton maximum d’action possible. Dis des vœux à ceux de EADS que tu as abandonné à la finance, et aussi à ceux d’Alcatel livrés à Goldman Sachs, sans que l’Etat n'ait levé le petit doigt ! Dis des vœux pour qu’après ça on ait encore une aéronautique française, une téléphonie, une recherche pharmaceutique. Vas-y François, les vœux c’est ton excellence ! Voici des idées : « Qu’ils mangent de la brioche ! » « Qu’ils n’aillent pas en Belgique s’ils ne veulent pas se mettre minables ! » Qu’ils aillent à Rungis « pour savoir que le pays est gouverné » comme tu l’as proclamé à la face des caissons, des cageots et des carcasses qui semblaient en douter en te voyant faire l’important à quatre heures du matin dans un marché où ton cortège ralentissait le travail. Bref, une semaine après la fin du monde, François Hollande va nous annoncer que l’année prochaine sera pire. Dans un an il redressera la courbe du chômage qui va s’envoler. Moins pire que pire ce sera pire de toute façon. A vingt heures les masochistes seront à la fête !
Je ne suis pas prêt de me recentrer vers le PS, dans les dix vingt ans qui viennent.
J'ai adoré la pub pour l'un des principaux syndicats français (plutôt proche du PS). On aurait dit le discours du Dalaï-lama. Étonnant non ?
Le masque tombe enfin !
C'est confirmé : Cahuzac comme certainement le PS entier n'a jamais cru à la lutte des classes. Ils ont osé et osent encore porter le vocable de socialisme. C'est la plus grande escroquerie politique enfin avouée. Des millions de gens ont donc été baladés pendant des décennies par ces menteurs. Merci Jean-Luc d'avoir fait accoucher cette vérité ce soir. Le Parti Socialiste s'appelle désormais le Parti Non Socialiste.
Fin de Mots Croisés. Mr Mélenchon vous avez été grandiose !
Et ce pauvre Cahuzac, souvent pitoyable, grotesque, arrogant (comme l'est toujours le PS), voire limite grossier et surtout riche en arguments: le "ne faites pas le clown" en montre l'étendue. Lamentable !
Mais je ne m'étendrai pas sur ce que je pense de lui (ou des autres de ses semblables) je risquerais de tomber moi aussi dans la grossièreté, voire dans la vulgarité. Et je m'estime bien au-dessus de cela. Merci pour ce débat, enfin, il était temps !
Pour ceux qui ne connaissait Cahuzac. Hautin, spécialiste de la langue de bois et libérale. Il a tout d'un grand...de l'UMP. Voilà à quoi ressemble le PS aujourdh'hui. Un ministre qui reconnaît ne pas croire à la lutte des classe. À quoi sert ce gouvernement si elle pense que rien n'est possible. A jouer l'alternance à l'américaine ou à l'anglaise entre une vraie gauche de reniement et une vraie droite libérale dont plus rien ne sépare si ce n'est des questions sociétales. Bravo JL pour ton panache et ta sincérité qui crevait l'écran.
Un débat d'assez mauvaise qualité malheureusement, où Cahuzac aura réussi quelques numéros de démagogies, notamment sur le financement public. Dommage que Jean-Luc Mélenchon n'ait pas pu parler du pôle bancaire public, solution d'interim (sur le plan du financement de l'Etat bien entendu) pour se procurer de l'argent indirectement auprès de la BCE, en attendant la révision des traités (sans parler de l'exemple argentin de répudiation de la dette). Je ne suis pas sûr que nos idées soient apparues suffisamment cohérentes. C'était l'objectif, en pourrissant la discussion, du contradicteur, le réaliste qui ne propose donc que de plonger dans les abysses provoquées par l'austérité, puisqu'apparemment c'est cela le réalisme. Cette émission sera vite oubliée, alors que les faits sauront malheureusement nous donner raison...
Bravo Mélenchon. L'enfumage du PS mise à jour. Je ne mettrai plus jamais un bulletin PS dans une urne même au deuxième tour. Qu'ils dégagent le plus vite possible !
Débat technique, viril et musclé, d'où il ressort que vous aviez souvent raison. Je retiens cependant un argument de Cahuzac. La BCE est rendue indépendante par le traité de Maastricht. Il faut donc modifier son statut. Comment ? ça n'était pas clair dans le débat.
Cahuzac est vraiment un personnage infect qui n'a rien à envier à un Copé pour l'arrogance et la malveillance. Il est sidérant de voir l'aveuglement de ceux qui nous gouvernent, enfermés dans leur carcan idéologique et technocratique, incapables d'entendre le discours rationnel de Jean-Luc Mélenchon et qui nous conduisent tout droit dans le mur. Un spectacle effrayant quand on connaît les conséquences humaines de cette politique social-libérale.
Cahuzac totalement déloyal et fau. J'espère que les gens lucides auront vu de quel côté opérait la supercherie et ses petits sous-entendus moqueurs destinés à décontenancer son interlocuteur, très petit, minable (si vous me permettez de reprendre ce terme si cher aux socialistes). Monsieur Mélenchon, continuez sur votre registre. Ces gens ne sont même pas conscients même pas de leur manque d'envergure et ne doutent de rien. Amateurs ils sont et dans le mur, ils nous conduiront, assurément ! Et quand ça arrivera, la relève sera là !
Bravo à vous
Je vous félicite, Monsieur Mélenchon, d'avoir trouvé la force de brosser et de défendre clairement l'essentiel face à ce sinistre personnage. Vous aviez visiblement la grippe. Mais vous avez tenu fortement la position. Vous ne pouviez pas vous excuser - vous êtes venu. Une prestation que personne n'oubliera.
Un Cahuzac hautain, provocateur, qui fait ressortir en filigrane la digestion difficile de la présence de deux gauches, mais à travers ceci un fond d'inquiétude sur la suite de leur politique malgré ses rodomontades style "professeur", lorsqu'il commence à rendre responsable l'autre gauche de leur échec. J.L. Mélenchon à bien éclairci l'avenir en précisant que leur politique était vouée à l'échec comme partout où cette gauche libérale a eu le pouvoir. Par combien de misères faudra-t-il passer ? Bravo Jean-Luc pour tous ces arguments convaincants qui ressortiront dans les mois qui vont suivre le déroulement de l'austérité à la Cahuzac !
Vous n'êtes pas seul, nous ne sommes pas seuls car nous la luttes des classes on y croit. Merci de vous
L'aveu de Cahuzac est exceptionnel. Il a dit qu'il n'a jamais cru à la lutte des classes. Pas qu'il n'y croyait plus, non, qu'il n'y a jamais cru. Il n'a donc jamais été socialiste. Et je suis persuadé que dans ce gouvernement, il est loin d'être le seul.
Il n'y a pas de lutte des classes ? Il est proche de l'UMP ce technocrate qui était face à vous Jean Luc ? Sa rhétorique était au point ses "mediatraining" ont bosser,là ou ça pèche c'est que ça reposait sur des affirmations fausses, tronquées, pacte de croissance, compétitivité, etc. enfin, le social libéralisme de ce gouvernement est aujourd'hui bien criant. A mon sens la pique final de "l'homme seul" trahi la panique de ce PSolférinien.
Merci Jean Luc un des 11%.
Cahuzac a voulu noyer le vide intersidéral de la politique économique gouvernementale en montrant les muscles, et va y que je pinaille sur les chiffres, que j'essaie de déstabiliser mon adversaire en jouant sur les mots, que je technicise un débat pour éviter de montrer qu'il est avant tout idéologique. Au final, même s'il a réussi par moment son entreprise de déstabilisation, il en ressort l'essentiel : Cahuzac ne croit pas à l'existence de la "lutte des classes", vous avez réussi à aller là ou il ne voulait pas et il a dû se positionner. C'est cela le social libéralisme. On vit dans le monde de oui oui, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil et on s'assoit autour d'une table, le MEDEF et les autres et oups! La solution sort du chapeau comme par magie ! Pas de vision, pas d'imagination, juste s'adapter à la "réalité" qui marche pas pour toujours descendre plus bas !
Bravo pour ta prestation ce soir sur France 2 face à ce pitt-bull Cahuzac. Comment ce politicard peut-il être dans un Gouvernement qui se dit de gauche ? Il n'a rien à faire dans la gauche, lui qui déclare - entres autres - ne pas croire à la lutte des classe ? Je suis très en colère. Je cherche mes mots, je vois rouge face à ce bipède aussi hargneux qu'incorrecte. Cahuzac n'est pas digne de son poste de ministre. Sa place est dans le caniveau. Si Hollande le garde, il fera la preuve formelle que son Gouvernement est bel et bien de droite, de la droite agressive qui n'a rien à envier à celle de Sarkozy. Point Barre.
Il y a bien deux gauches. Doit-ont remercier Jérome Cahuzac? On le savait, mais la reconnaitre qu'il "n'a jammais cru" à la lutte des classes trop fort le Jérome. Désolé pour lui.
Les medias "normeaux" ne retiendront que les moments ou Mr Mélenchon est telement surpris de la violence des propos de Cahuzac, qu'il ne peut que ne pas comprendre sur l'instant le piege visuel que nous, les partisans de la gauche, nous voyons, comme si les propos insidueux et presque revelateur de l'aveuglement de cette prétendu gauche la. En tous cas ce moment politique etait vraiment bien défendu par notre gauche non?
[...]
Calvi est un perfide, sur la plupart des sujets pour ne pas dire tous, c'est J-L qui devait s'exprimer en premier, très facile pour Cahuzac de répondre et dire souvent des contre vérités sachant que tout de suite dérriere un autre thème serait abordé. Malgré cela et a force de ténacité J-L a réussi a dévoiler l'homme froid, prétentieux et hautain que peut être un Cahuzac soumis est couché devant la politique austèritaire de l'Europe. Finalement le PS dans son ensemble est a l'image de cet homme ou la nature humaine n'a plus beaucoup de sens.
En face un ministre dit de gauche répète au moins 4 fois : malheureusement avec le Marché élevé en divinité dirigeant tout, nous, la République et la démocratie, on ne peut rien faire, cela rejoint tout ce qu'on entend sur le terrain ; ils sont trop forts, et la B.C.E. indépendante et la complicité avec les banques privées qui spéculent sur notre dos et mettent nos vies en danger, une seule réponse révolution bien sûr citoyenne car la République n'est plus. Et ça a voté non à Masstrich, donc il le sait ce danger monétaire que représente le pouvoir absolu de cette B.C.E., quel parcours, tu t'adaptes au pire, de l'opportunisme et du carriérisme. Oui Monsieur Cahuzac la France avec votre politique va dans le mur et ne comptez pas sur nous pour vous accompagner.
Oui c'est bien au delà de la fracture, ce n'est même pas du réformisme mais une soumission totale au Marché divin, les marchés ont parlé et décidé que c'était comme ça, je me demande jusqu'à quel point les abstentionnistes ont compris cette "fatalité" présentée comme incontournable. Offrandes jusqu'au sacrifice au veau d'or. Or l'argent sacralisé accaparé par une poignée reste le marqueur de la bourgeoisie pour se reconnaître en classe qui pour des milliardaires comme W. Buffet est d'ores et déjà en dominance presque absolue. Union plus que jamais pour construire une société respirable et vivable.
Emission trop courte avec trop de thème pour pouvoir creuser plus profondément en détail. Cahuzac entre le "clown" ou le "toi t'as pas été élu", etc c'est cru dans une cour de récréation. Il n'a fait que répéter en boucle les mêmes phrases et a bien confirmé que pour lui, en période de crise, c’est bien la politique molle du cul entre 2 chaises qu'il faut appliquer, ne surtout jamais rien tenter, suivre le troupeau libéral et considérer que la lutte des classes n'existe pas. Je trouve non seulement que cela est une erreur, mais aussi que c’est très dangereux. Sinon il y a eu un passage mémorable et très drôle, façon de parler car en soit c'est là aussi grave, lorsque Cahuzac a dit "la grande réforme fiscale est faite", il y a eu une sorte de gros blanc juste après, j'ai même cru voir dans le regard de Calvi un "Hein ?".
Plus ça va, plus j'ai l'impression que cela ne sert plus a rien de vouloir dialoguer avec le PS, du moins son gouvernement, ils sont dans un autre monde, n'ont pas les mêmes visions. La seule chose intéressante là dedans c’est de rappeler aux gens pas très intéressé par la politique qu'il y a une gauche qui n'a strictement rien a voir avec le PS.
Écoeuré par le numéro fataliste-méprisant de Cahuzac ce soir. "Certes, les États-Unis, le Japon, le Royaume Uni empruntent directement à leur banque centrale, mais la BCE, elle, ne voudra jamais, et on n'y peut rien, c'est de la faute à Maastrich". Le lymphatisme intellectuel du P.S. devient insupportable. Il faudrait dès maintenant initier un rapport de force dans la durée en Europe pour arracher cette refonte du statut de la BCE, qui n'est pas gravé dans le marbre bon sang. Mais ces gens là capitulent avant même de commencer à réfléchir, hélas. Jean-Luc, tiens bon, on est avec toi pour mener ces combats ("un homme seul" qu'il a dit l'autre, haha). Résistance !
Enfin quelqu'un qui a du courage et qui est sincère dans son argumentation. Et bientôt nous pourrons prouver l'efficacité de cette politique aux arrogants, aux belles personnes, patience et ténacité. Mais à l'écoute contrairement à eux. Mr Cahuzac en est le parfait exemple. Monsieur je sais tout va bientôt avaler son budget par la racine et la soi disant réforme fiscale qui va avec ! C'est pire que du vent, c'est une pluie acide pour le pays ! Merci Mr Mélenchon avec tout mon respect et admiration. Vous avez raison le monde devient fou : Copé devrait prendre sa carte au FN et Cahuzac sa carte à l'UMP çà devient n'importe quoi. Je sais c'est dans l'air du temps. J'espère juste que tous ceux qui ont voté Hollande au 1er tour le regrettent sinon c'est à n'y rien comprendre. Mille merci pour la suite et prenez soin de vous ! Résistance !
Jean-Luc a bien essayé de mettre de l'humanité dans ce flot de chiffres et d'explications technocrates dont l'a submergé Cahuzac. Devant tant d'arrogance, de remarques fielleuses, Jean-Luc n'a finalement pas pu passer efficacement ses messages et son argumentation, sans cesse hâchés par cette machine à broyer de Cahuzac. Quelle honte pour quelqu'un qui se revendique de Gauche de faire fi de la lutte des classes et de confisquer les 4 millions de voix du Front de Gauche au mépris des règles élémentaires de démocratie ! Et quel démagogue doublé d'un monstre calculateur. Aucune once d'humanité chez Cahuzac qui a voulu nous la jouer "vous n'avez pas le monopole du coeur". En tout cas, môssieur, vous n'en avez aucun ! Nous on est très heureux d'être derrière Jean-Luc qui en a énome.
Les mantras de Cahuzac ne changeront pas la réalité : ce monde fou est fini. Nous avons vu ce soir un mur froid et suffisant, bouffit de certitudes, déclarant avec morgue n'avoir jamais cru a la lutte des classes. Dit par un socialiste français, ministre de surcroit, ça lève les derniers doutes de ceux qui en avaient encore non ?
Le PS est devenu une machine a pouvoir, une fois celui-ci obtenu grâce a quelques effets de langages, ils ont plutôt l'air d'une poule qui a trouve un couteau. Immense gâchis, énorme reniement. Un énorme boulevard pour le FdG. De cette direction du PS, il ne faut rien espérer. De leurs électeurs cocufiés, peut être un sursaut qu'ils devront aller chercher dans leurs tripes, leur raison et leur cœur.
Bravo JL, car avec des Cahuzac, jamais la Révolution n'aurait été possible, trop dans le rêve peut-être.
Vive la VIe et vive la VIE !
Bonsoir Jean-Luc ! Bien sûr que non, vous n'êtes pas seul. Et ce Cahuzac risque lui de se sentir bien seul un jour prochain. Bravo pour votre prestation face à ce sinistre personnage de la galaxie socialiste. Ils vont dans le mur. Et on se souviendra de vos paroles emplies d'humanité et de bon sens. Permettez-moi de décerner à Cahuzac la médaille du cynisme, de la déloyauté, de l'irrespect, du mépris, de l'arrogance et j'en oublie. Mais ce que vous avez réussi à lui faire avouer en conclusion est monumental. Il n'a jamais cru à la lutte des classes. Et bien nous allons lui rappeler que notre classe y croit plus que jamais ! Prenez soin de vous Jean-Luc ! A bientôt à Metz.
Déçu d'un débat dont j'attendais qu'il montre enfin la droitisation du PS en opposition avec la pertinence du programme l'Humain d'Abord. Jean-Luc ne m'a pas paru en grande forme, et a peiné à souligner la continuité de cette fausse gauche de droite, qui chaque jour poursuit les reniements des pauvres promesses de campagne. Le changement, c'est pour quand ? aurait-il pu asséner, au lieu de s'embourber dans la défense du mitterandisme. "L'équipe Ayrault est bien plus proche de la haute finance que des associations solidaires" aurait-il pu démontrer en prenant l'exemple de son interlocuteur si prisé par ses collègues UMP. Heureusement que Cahuzac est antipathique, et que Jean-Luc a parlé de pauvreté et dénoncé les conséquences de l'austérité. Dommage pour ce débat essentiel à gauche, et dont nous avions été privé pendant la campagne. Mais, pour la première fois en deux années de débats publics, je n'ai pas trouvé Jean-Luc assez convaincant.
Je suis d'accord avec beaucoup d'entre vous sur Cahuzac mais malheureusement l'émission me laisse un peu amer, je trouve que JL ne l'a pas du tout emporter haut la main et beaucoup de sympathisants socialiste y auront trouvé leur compte avec Cahuzac, et si JL ne gagne pas par KO, ne rêver pas il faudra une grande catastrophe pour que le FdG gouverne et il suffirait que le PS limite la casse pour que rien ne change jamais, j'espère me tromper mais je ne suis pas rassuré par cette émission.
Une grande souffrance pour moi que ce débat. Les explosions de colère des deux ont été dramatiques, et si mon coeur penche sans équivoque en faveur de Jean-Luc Mélenchon, reconnaissons qu'il s'est laissé emporter d'une manière coupable (je sais, en réponse à son jeu de mot sur le nom de Cahuzac, ce dernier l'a traité de clown). Or, il a réellement commis une erreur capitale en jouant sur le nom de Cahuzac-andréou. Je me souviens de sa colère contre une personne qui avait plaisanté en interview sur son nom (genre ne mélanchons pas tout) : sa charge contre Cahuzac était bien plus sévère. Enfin j'ai souffert car la question fondamentale sera toujours de se faire entendre et de gagner des coeurs. Or, Cahuzac a été en moyenne médiocre, souvent exécrable, ayant la plus grande peine à trouver ses marques au début, empêtré dans des circonlocutions vaseuses. Mais il a aussi par instants (plus que rares certes) donné une image crédible et des arguments propres à la discussion. J'ai trouvé trop peu de respect entre ces deux (Jean-Luc dirait peut-être que le feu de l’affrontement travestit sa réalité), ce qui signifie que le spectateur va se trouver pris dans un conflit purement affectif ou idéologique dans lequel il prendra un parti contre l'autre, avant toute autre réflexion. Je ne me fais pas d’illusions hélas sur les critiques acerbes qui vont tomber sur Jean-Luc concernant son attitude et son expression. Sinon, j’ai apprécié Calvi, dont on avait dit bien du mal par avance. Bref, un débat assez désolant en fait, de nature à dresser les uns contre les autres. Non, Jean-Luc n’a pas « fait qu’une bouchée de », comme se délectaient par avance nombre de sabreurs, ce qui était en soi une perspective sans objet ni intérêt ; j’espère infiniment qu’il aura trouvé le chemin du cœur de milliers de spectateurs, car je l’ai tout de même entendu tel qu’en lui-même, humain d’abord. Reste que dans ce combat de politiciens irréductibles, il (me) fut très difficile de retenir des idées, tant la tension fut souvent violente, ou certaine sournoiserie inacceptable. Alors, le sourire de Jacques Généreux faisait du bien.
Cahuzac a rassuré le bourgeois. C'est son rôle, précisément rassurer la classe des dominants, il était là pour ça. Il ne croit pas et n'a jamais cru (c'est vraisemblable !) à la lutte des classes. Bel aveu. Les socialistes (de gouvernement en économie de marché mondialisé) ont un désir refoulé. Ils cherchent désespérément à obtenir la reconnaissance de la bourgeoisie, "voyez, nous sommes capables de faire comme vous !"
Bravo Jean Luc,
Ce fut dur avec Cahuzac, qui s'est cru intelligent, en sortant des arguments du PS habituels, petits, petits contre Jean Luc, et des insultes, triste sire. Je n'ai pas du tout aimé ce personnage, arrogant. Je suis contente que l’émission ait eu lieu. J'espère qu'elle ouvrira les yeux aux citoyens sur ce personnage qui n'a jamais cru à la lutte des classes. Nous verrons demain, le ton dans les journaux. En attendant, beaucoup de blogs insisteront sur les paroles dédaigneuses de Cahuzac, vis à vis du peuple et de toi, Jean Luc et sur notre programme. Bien à toi. Prends soin de toi.
Magouille blues, ce soir à la télé, le numéro était bien préparé, les mot crottés à souhaits, le "Père" Jean-Luc a bien fait front, bravo, cela ne suffira pas pour éveiller les consciences. Quelle horreur cette politique, amis chômeurs, nous pouvons chômer, aux autres, bonne chance. Dans ma cité de plus en plus d'enfants crèvent la dalle. Eux aussi ils chôment.
Jean-Luc, tu n'es pas tout seul !
Eux, par contre, au PS, ils sont de moins en moins nombreux.
Les conditions étaient difficiles et il est vrai que Cahuzac s'en est mieux tiré qu'on aurait plus croire, jusqu'à 5 minutes de la fin. Même si il a été parfois minable déjà avant ça, je pense que ce qu'on retiendra sera son "vous, la lutte des classes, vous y croyez, moi, je vais vous faire une confidence: je n'y ai jamais cru!". Rien que pour ça le débat de ce soir aura été utile.
Je tiens à préciser que j'ai une divergence profonde avec toi, Jean-Luc. Ça fait longtemps que je ne crois plus que le PS soit un parti de gauche et cette déclaration sur la lutte des classes me donne raison. A part ça, je pense que le Front de gauche est l'unique espoir de toute la gauche, et je prends toujours plaisir à écouter aussi bien Jacques Généreux, François Delapierre, Martine Billard, Eric coquerel, etc. pour le Parti de gauche, mais également Pierre Laurent ou Marie-Georges Buffet ou bien encore Clémentine Autain. Non seulement tu es loin d'être seul, mais tu es si bien entouré Jean-Luc. Ok ce soir tu n'étais sans doute pas au top de ta forme, mais malgré ça on a pu voir le vrai visage du PS, et je pense que les syndicalistes apprécieront de savoir que la lutte des classes n'existe pas pour ce gouvernement!
Pas aimé ce débat. Sur chaque sujet Cahuzac a clos le débat. Du coup, il nous reste à chaque fois son argument non démenti dont le spectateur moyen ne peut vérifier la véracité: rôle de la BCE, rôle de la CSG sur l'abattement de 40% (j'ai pas compris et Jean-Luc Mélenchon fut en difficulté), les services en Allemagne concernant la compétitivité dans l'industrie et enfin les emprunts sur les marchés ou on ne prêterait pas à un voisin mauvais payeur...
Ouf, enfin une émission dans laquelle tu n'étais pas excellent. Ça ne fait que renforcer mon estime pour toi et ton combat. Pour ce duel, tu n'avais peut être pas mesuré le point de décomposition idéologique auquel est arrivé le PS. Tu avais en face de toi une sorte de technocrate extra-terrestre, avec pour cerveau qu'une malheureuse calculette. Aucune place pour la pensée politique. Pour l'Humain d'abord, vive l'écosocialisme.
D'un coté un chirurgien qui opère sans espoir, en sachant que les coups de bistouris ne serviront a rien, de l'autre un homme réaliste qui comprend l'état du corps et qui souhaite un don d'organe. Bref rien de neuf, sinon que Jean-Luc porte un nez rouge et qu'il est seul. Parfois on entend des sacrées conneries a la télé. Un homme chargé du budget qui a fait travailler du personnel de maison sans le déclarer. On rêve non? Non, on est en France.
Depuis le début de décembre, je ne reçois plus le Courrier de Jean-Luc Mélenchon. Faut-il que je me réinscrive ?
Amour-désamour, a-t-il dit à Alexandra qui n'en perdait pas une miette. Comment cela arrive-t-il ?
Un livre, puisque Jean-Luc Mélenchon sait lire: "Le jeu des ombres" de Louise Erdrich, chez Albin Michel. Il ne fallait surtout pas accoucher le 11 septembre...
N'ayant pas la télé, j'ai dû attendre pour regarder cette confrontation en streaming.
Mes impressions à chaud :
Cahuzac très agressif n'a pas cessé de dire qu'il ne voulait pas "fâcher" ou mettre en colère Jean-Luc, sous-entendant qu'il était une bête sauvage incapable de réflexions cohérentes. Il a tant insisté sur ce point qu'il en est devenu non crédible surtout face à Jean-Luc calme et carré qui ne s'est pas laissé piégé.
Cahuzac fait mine de ne rien comprendre des propos de Jean-Luc et Calvi de lui en faire, à plusieurs reprises, le résumé, l'air de dire que le tribun n'est pas si audible qu'on le dit ; moi, je me suis dit "il est con ou quoi ce Cahuzac ?". Cette technique m'a parue contre-productive pour Cahuzac qui, de son côté, tenait des propos d'une technicité affligente et répétitive de ceux qui nous font décrocher. Jean-Luc a encaissé calmement et dignement ces affronts imbéciles. A mon humble avis, Cahuzac est jaloux des qualités de Jean-Luc, c'était évident. Il a eu le culot de prétendre que Jean-Luc n'entendait pas bien et qu'il devait forcer la voix ! Devant le calme de Jean-Luc, il s'est mis à commenter les expressions de son adversaire, style " inutile de lever un sourcil", etc. Il lui fallait absolument montrer aux français combien Mélenchon pouvait être brutal voire dangereux avec des réactions violentes. Cahuzac n'est venu que pour "casser" du Mélenchon.
Calvi a fait en sorte que Jean-Luc ne puisse répondre, il est évident que la préparation de l'émission a été bien étudiée pour obtenir le moins d'effets possibles des interventions de Jean-Luc. Calvi s'est prêté au jeu de Cahuzac avec une telle complaisance que s'en était écoeurant. C'est à croire qu'ils s'étaient mis d'accord avec Cahuzac notamment sur les résumés presque systématiques des interventions de Jean-Luc. Réglée comme du papier à musique cette émission.
Si de prime abord Jean-Luc n'a pas fait "d'étincelles", il a fait bien mieux en forçant cet imbécile de Cahuzak, "fier comme une crotte", à se dévoiler, à se montrer agressif, insultant, méchant, antipathique et le plus drôle, pour moi, a été de voir le regard plein de satisfaction et d'arrogance de Cahuzac en toute fin d'émission, persuadé d'avoir gagné la partie alors qu'il a avoué publiquement n'avoir jamais cru à la lutte des classes donc de n'avoir jamais été socialiste.
Oui je rejoins pas mal de réactions: le point positif c'est qu'il est ressorti de Cahuzac un manque d'humanité, beaucoup de technocratie censée montrer la compétence mais en fait destinée à fermer le débat et masquer l'absence totale de vision globale. En gros, je gère en naviguant à vue pour limiter les dégâts sans que personne n'y croie vraiment (d'après un sondage, seuls 25% des Français pensent, comme le gouvernement, que le chômage va baisser). D'autre part, tous les syndicalistes et salariés en lutte de Florange, Pilpa, Sanofi etc. sans compter tous les sous traitants seront contents d'apprendre que la Lutte des classes n'existe pas et qu'ils ont dû faire un mauvais rêve!
Après, le point négatif c'est la forme: je savais que Cahuzac était dangereux et prêt à tout (il n'y a qu'à suivre les débats à l'assemblée pour voir que l'homme est retord et pugnace), je pense aussi qu'il avait préparé le débat et que le décalage dans le temps de l'émission lui a servi à ça. N'oublions pas qu'il est dans une situation délicate et qu'il jouait un peu sa survie. Il a donc appuyé sur la forme (faute de fond) et cherché à décrédibiliser Jean-Luc Mélenchon, à le déstabiliser en jouant la provocation, en coupant la parole, en noyant le téléspectateur. Malheureusement, il a par moment réussi son entreprise (Jean-Luc bascule parfois dans l'émotion et se laisse entraîner au lieu de laisser dire et de tracer), cela a donné un débat pas très agréable, tendu et haché avec des digressions sans intérêt.
Avec ce Cahuzac laet ces socialistes la, Woert et l'ump n'ont plus d'utilité.Le titre de l'émission permet-il de mieux comprendre la situation politique, je n'en suis pas sur. ;En choisissant Hollande,la bourgeoisie a réussi son coup et brouillé un peu plus les cartes.En affirmant sans démonstration que notre programme serait voué à l'échec,Cahuzac a "oublié "les pays d'amérique du sud faisant reculer la misére.Il fallait étre trés averti des questions politiques pour repérer les approximations ou "erreurs"du "socialiste".Quand à la réforme des impots "réalisée" il fallait oser.Mélenchon vous étes seul,c'est vrai que nous n'avons pas le soutien de Berger de la cfdt pour combettre la politique ultra libérale qui est mise en place.Mais ou cette politique a -t-elle réussi,?Engréce,au portugal, en espagne et bientot en France ou l'argent rentre à flots dansles coffres des banques,c'est méme un triomphe,si l'on oubli la situation des peuples qui chez Cahuzac passent par pertes et profits.Gardons le cap face à la gauche bourgeoise soyons la gauche du peuple,seule alternative crédible et disponible pour gouverner; à commencer par les municipales
Fillon ou Cahuzac ? Mon esprit confond. Enfin, c'est clair à présent pour tous. La position du PS. Les citoyens choisiront ! Je savais que ce déballage en ferait l'arbitre. Bravo Jean-Luc Mélanchon. Le contraste était si frappant que les choix se feront naturellement ! Merci aussi à ceux qui étaient présents. Vous ne serez jamais seul !
Tout à fait d'accord avec Ouilya je pense que Cahuzac venait pour "casser" du Mélenchon. Je me suis couchée avec un sentiment de colère. Colère devant l'attitude de Cahuzac et colère d'avoir voté Hollande au 2ème tour. Le gouvernement va bientôt voir dans la rue si Jean-Luc est un homme seul. Par contre j'ai trouvé Jean-Luc fatigué. Prenez soin de vous ns avons besoin de vous mais sachez que nous sommes avec vous sans relâche. Merci
A Bertrand, 7 h 29
Par exemple. Je répète ce que je disais à 1 heure du matin : Mélenchon a visiblement la grippe. "Tu n'étais pas excellent...". Du fond de mon lit où je soigne le même mal, très passager mais qui vous scie sans appel, je peux vous dire que vous feriez mieux de remercier votre représentant de ne pas vous lâcher quoi qu'il arrive ! Moi, je serais restée sous ma couette. Mélenchon n'avait bien entendu pas cette liberté. Quels auraient été vos commentaires ! Ce Cahuzac ne perd rien pour attendre.
Comme certain je suis aussi déçue et un peu amère car Jean-Luc Mélenchon, ce n'était pas les exemples qui manquaient pour répondre au fait de refuser de payer la dette. L'Islande, l'Argentine etc.
"La grande réforme fiscale est faite", a dit Cahuzac. Ah bon ? Les réponses étaient trop techniques !
Cahuzac ne croit pas à la lutte des classes! Ah bon ? Alors qu'est ce un socialiste: un social libéral.
De ce débat, Cahuzac reste dans la ligne. Il faut accepter la crise on n'y peut rien c'est la faute à Maastrich que j'ai pas voté mais vous oui ! Des gosses dans une cour de récréation. Démago, langue de bois et qui met en touche avec un calme feint. Jean-Luc Mélenchon, difficile de contenir sa colère et il faut assumer les Cahuzacdréou si on ne veut pas se faire traiter de clown.
En résumé décevant
Dites vous bien que quand le but ultime d'un homme politique (comme ce fut visiblement le cas pour Cahuzac) à venir participer à un débat, est dans l'intention évidente de casser son interlocuteur (vu qu'aucun argument du PS n'est en mesure de rassurer les français sur leur déclin), c'est bien que ce quelqu'un dérange, au point de vouloir profiter du fait, qu'à l'inverse de tous ces magouilleurs, il ne soit pas un monstre d'insensibilité, pour tenter le faire discréditer aux yeux de gens, pas assez au fait de leurs perversité, pour se faire une idée saine de ce rapport de force tronqué. Si Jean-Luc ne peut évidemment pas souhaiter l'échec du PS (sauf à se mettre les potentiels électeurs PS, en voie de reconversion à dos), certains de ses partisans, peuvent eux, le souhaiter, très fort. Il n'y aura rien à attendre du PS, il faut se préparer à des actions moins pacifiques que celles que nous aurions souhaité mener, idéalement !
Mr Cahuzac ne croit pas à la lutte des classes, parce qu'il croit peut être qu'il n'y a pas de classe, c'est un discours typiquement de droite. Pauvre PS, comment peut-on encore militer dans ce parti en entendant de telles affirmations et se dire de gauche. C'est lamentable. Gauche caviar, gauche blairiste, gauche" réaliste "qui fait tant de mal à l'immense majorité des français, classe populaire, classe moyenne ou simplement humanistes et le mépris, la suffisance et l'incorrection de Cahuzac est insupportable simplement pour tout citoyen qui l'écoute.
On ne lâche rien.
L'événement était dans le fait,que les socialistes acceptent de débattre avec le FdG. Malgré de nombreuses propositions, ils nous snobaient. Donc le fait qu'ils y "mordent" signifie qu'ils ne peuvent plus ignorer nos idées qui gagnent du terrain. Ils ont donc décidé contre mauvaise fortune de nous affronter. Avec la difficulté de ne pas se couper de leur base de gauche.
Tous ces politiciens enfermés dans leurs certitudes sont puant d'arrogance et de mépris pour tous ceux qui ne pensent pas comme eux. Il m'a fait penser à Eric Woert, qui malgré ses casseroles reste droit dans ces bottes, et ne comprend même pas ce qu'on lui reproche ! Cette état d'esprit est plus dur à combattre que les idées, car c'est une pathologique qui survient avec l'ivresse du pouvoir.
Donc c'est à un rapport de force qu'il nous continuer de travailler. Mr Mélenchon envoyez lui le livre de la campagne électorale signé "un homme loin d'être seul".
Quel courage M. Mélenchon. Vous m'avez ému hier de par votre self contrôle et la manière donc vous avez réussi à tenir tête à ce metteur en scène. Bravo pour avoir réussi à canaliser cette énergie lorsqu'il s'est mis à vous cracher de manière incessante son venin sans même vous laissez le temps de répondre.
Mais je devine que vous avez besoin de penser à autre chose. Vous tourner vers la suite. Demain, RMC. Nous avons du travail, il n'est pas nécessaire qu'il soit désagréable! Je pense que pour militer efficacement dans les médias et sur le terrain il nous faudrait un coup de force nous permettant d'affirmer l'infamie de celui qui oserait ainsi brouiller notre parole. Cela nous permettrait de concentrer notre énergie.
En tout cas, merci, merci mille fois!
Cahuzac adopté la technique Le Pen, mais sans journal. Et si chaque collectif Front de gauche de France envoyait à Cahuzac et son patron un courrier officiel, sorte de compte rendu argumenté de chacun des sujets abordés et à la presse francaise locale et nationale en copie, de façon à poursuivre le débat en quelque sorte. Action et vérité.
J'ai beaucoup aime un petit fascicule Ju Jitsu Politique, édité par le collectif La Rotative ou comment se servir de la force de l'adversaire pour le combattre.
Vite la 6ieme et vive nous.
Vous n'avez sans doute pas été dupe concernant les reparties cinglantes de Cahuzac en bon socialiste avec ses arguments de droite voilà pourquoi nous avons a subir une politique en continuité de celle de l'UMP, hélas au gouvernement européen c'est pire ! En faite Jean-Luc a eu en face de lui un adversaire bien plus dangereux qu'il n'y parait et il va falloir ce préparer a un combat bien plus dur pour faire avancer notre mouvement ! Ne lâchons rien, révolution citoyenne. Car rien d'autre ne les feront lâcher prise !