31déc 12
Je ne ferai pas de petit film. Je ne vais pas me la jouer. Je reste chez moi, parmi les miens comme tout le monde. Je pense à vous, mais pas comme vous croyez. Et je n’attends pas vingt heures dix pour me dépêcher d’oublier qui est censé s’occuper de tout. Voici mes anti-vœux pour tous ! Je vous souhaite la fin d’un monde. Le monde de l’argent roi, le monde des cupides qui pourrissent le ciel, la terre et la mer ! Le monde des lâches et des malins vautrés dans les connivences et les arrangements. Les mauvais jours finiront ! Vienne le temps de cerises et des jours heureux. Un matin se lèvera, couleur de rêves. Peut-être bien le jour même où tant de grands cœurs auront davantage confiance en eux-mêmes que dans les marionnettes à gros fils avec lesquels les puissants détournent leur attention.
J’ai pensé à vous. On connaît mes sentiments à l’égard de la corvée de vœux. C’est peu dire que ce soit un pesant abattage pour qui se trouve dans la vie publique. J’ai déjà raconté ces montagnes de cartes à trier, j’en ai reçu huit mille une année, parmi lesquelles de rares et émouvantes cartounettes écrites à la main par des cœurs bienveillants, noyées dans ces fleuves de trouvailles plus ou moins grotesques et rétribuées à grand coûts auprès des agences de communication. Mais cette année, il y a du neuf pour moi.
Maintenant il pleut aussi des mails et des sms envoyés à la chaîne par des machines sans âme. L’expéditeur sait-il seulement que je suis dans sa liste de diffusion ? Non. Je n’ai pas de doute à ce sujet. D’ailleurs plus des deux tiers sont des hypocrites et ne pensent pas un mot de ce qu’ils me souhaitent, j’en suis certain. Sans compter tous ceux qui achèvent de m’assassiner en se préoccupant de ma santé. Quoi qu’est-ce qu’elle a ma santé ? J’ai encore perdu un jeune camarade il y a quelque jours et aussi un proche familier, donc je suis bien au courant du sujet, de la loterie qu’est la mort. La mort fait du chiffre, un point c’est tout. Et nous, pauvre blé en herbe de tous âges, nous sommes immortels jusqu’à ce qu’elle vienne montrer sa face glacée au carreau. Deviendrais-je misanthrope chaque nouvel an ? Je me répète d’une année sur l’autre. Mais l’industrie des vœux aussi. J’ai voulu lutter contre cette terrible mise à distance qui me gagne quand je n’en peux plus de m’impliquer dans toutes les souffrances. Je me suis demandé de quel côté des vœux seraient autre chose qu’une comédie, un rite contraint. Je veux dire où les utiliser comme un prétexte pour prononcer les mots comme on n’ose pas le faire le reste du temps à des gens en particulier parce qu’on éprouve de la gratitude à leur égard, ou bien une très ardente communion d’esprit. Tout le monde connaît ce sentiment je crois bien. Je voudrais bien dire merci encore à ce jeune guide qui m’a fait visiter les ruines romaines de Saint-Rémy-de-Provence juste pour le son de sa voix accordé en basse aux stridences des cigales, son application à raconter avec justesse, sa volonté de bien faire après déjà quelques heures à se répéter d’un groupe à l’autre. Je suis rentré en moi-même et je me demandais à qui je voudrais dire des mots de cette sorte ? Des mots qui en les exprimant vous emplissent à nouveau d’une situation ou d’un sentiment qui rendent plus fort quand ils vous ont traversé. Ah ! Ça y est, je vous vois mes camarades. Je vous vois, chère Angélique la voix posée devant Sodimédical, votre fillette vous tenant la main, Yvon à Pétroplus qui semble porter la raffinerie sur son dos, Rachid devant les machines à protéger, Xavier Mathieu que les puissants du jour comme ceux de la veille ont laissé sur sa croix, Yves, Nathalie, Lionel, Gérard, Aurélie, Murielle. Je vous vois à mesure que je vous écris. C’est la lutte qui nous a fait nous rencontrer. J’aurais été plus pauvre sans cela, c’est sûr. Après chaque rencontre on discutait entre nous. Comment réglerions-nous le problème si nous étions au pouvoir ? Vous voyez le genre de question qu’on se posait ? Et on y répondait. Dans le wagon, dans la voiture, en cassant la croûte après les réunions c’est comme si le mur de la fatalité reculait. Et nous on devenait d’autres personnes. Le pays était à nous le temps de cette discussion, la vie se réglait, nous n’étions plus en exil ni sous occupation comme tant le ressentent. J’ai aimé ces moments qui sont le véritable sens de la radicalité concrète. C’est une chose d’avoir écrit des kilomètres de textes contre la mondialisation libérale, l’Europe de Merkel et ainsi de suite, et c’est une autre d’avoir vu les visages de la ligne de front mille fois décrite. Oui, voici devant moi vos visages mangés de l’angoisse d’une lutte que les autres croient seulement syndicale alors que c’est la lutte pour le droit de se regarder dans la glace et dans les yeux de ses mômes. J’ai demandé à Laurence Sauvage vos numéros de téléphone et un par un j’ai fait un message. Sous prétexte de vœux je vous ai dit ma gratitude. Depuis combien d’années n’avais-je pas fait de vœux dans ces conditions. Comme je ne peux m’en empêcher, quoi qu’on se moque de cela dans mon foyer, je théorise aussi ce que cet instant m’inspire. Je pense que la sincérité ne s’adresse pas seulement à ses interlocuteurs. Je crois qu’elle nous change nous même quand elle s’exprime. Ça me fait un sujet de gratitude supplémentaire à l’égard de mes destinataires de message.
Une semaine après la fin du monde, Hollande fait des vœux.
Alors comme ça, le président va nous parler pour nous édifier. Je vais écouter ça. Peut-être. Je ne voudrais pas trop lui en vouloir. C’est pourquoi je limite le temps que je passe à le regarder ou à l’écouter. Cet homme dit une chose comme il en dirait une autre. Comment le croire, quoi qu’il dise, même quand on aimerait bien.
Il m’avait promis l’amnistie des syndicalistes et des associatifs. Il n’a rien fait. Rien. Pourtant qu’est-ce que ça lui coûtait ? Ces gens ne sont-ils pas ceux qui marchent sur la première ligne ? N’est-ce pas eux qui nous font et nous délèguent ? Il n’a rien fait parce que ses conseillers lui ont dit que ça obligerait parfois les patrons à réintégrer les personnes en cause. Quelle horreur ! Un gars qui revient au boulot la tête haute ! « Sire, nos amis ne le comprendraient pas » disent les grouillots du prince. Nos amis ? Les grands patrons chez qui l’on se rend au congrès d’été à dix ministres, les patrons avec qui l’on dîne, les patrons dont les soupirs de Parisot sont des ordres. Dis-leur bonne année, François, à nos camarades, c’est ton maximum pour eux ! Bonne année, les Sodimédical, ces femmes sans salaires, gagnantes de trente procédures à qui tu avais dit « on ne vous oublie pas ! » quand elles t’ont abordé sur le marché de Châlons. Leur boîte est liquidée. Seuls tes vœux, dans leur fraternelle sincérité, peuvent les réconforter. Dis aussi « meilleurs vœux pour l’année nouvelle » aux ouvriers de Florange, à ceux de Sanofi, à ceux de Thalès. Les vœux c’est ton maximum d’action possible. Dis des vœux à ceux de EADS que tu as abandonné à la finance, et aussi à ceux d’Alcatel livrés à Goldman Sachs, sans que l’Etat n'ait levé le petit doigt ! Dis des vœux pour qu’après ça on ait encore une aéronautique française, une téléphonie, une recherche pharmaceutique. Vas-y François, les vœux c’est ton excellence ! Voici des idées : « Qu’ils mangent de la brioche ! » « Qu’ils n’aillent pas en Belgique s’ils ne veulent pas se mettre minables ! » Qu’ils aillent à Rungis « pour savoir que le pays est gouverné » comme tu l’as proclamé à la face des caissons, des cageots et des carcasses qui semblaient en douter en te voyant faire l’important à quatre heures du matin dans un marché où ton cortège ralentissait le travail. Bref, une semaine après la fin du monde, François Hollande va nous annoncer que l’année prochaine sera pire. Dans un an il redressera la courbe du chômage qui va s’envoler. Moins pire que pire ce sera pire de toute façon. A vingt heures les masochistes seront à la fête !
Difficile exercice qu'est le débat TV pour Jean-Luc Mélenchon. Les interlocuteurs comme Cahuzac font tout pour éviter que le débat ne s'envole à la hauteur des idées que nous défendons, et pour enfermer notre porte parole dans un bourbier démagogique. De plus n'ayant pas de conviction réelle ou avouable, il est facile pour eux de rester froids et en contrôle, alors que pour Jean-Luc Mélenchon, qui est sincère, et pour qui l'injustice n'est pas supportable, la passion prend le dessus.
Monsieur Mélenchon, vos arguments ont infiniment plus de hauteur que toutes les médiocrités de Cahuzac et de ses amis, c'est pourquoi, modestement, il me semble fondamentale que vous puissiez rester serein en toute circonstance afin de conquérir la confiance du plus grand nombre. Dans ce monde, malheureusement, la forme prévaut trop souvent sur le fond.
Vive la révolution citoyenne, avec vous!
Salut à tous, et bien après avoir visionné l'émission, merci à toi Jean-Luc, c'était l'humain contre le technocrate. je me sens comme ça en ce moment, c'est le mois de janvier, juste crevé, sur les nerfs, entre les microbes et la révolte qui tarde, j'en peux plus de tout ça, je me suis complètement reconnu dans cet affrontement cru, comme entre un père de famille chômeur en fin de droit et harcelé de dettes, qui essaye juste d'en caser une à un banquier robot surréaliste formé aux pires écoles de la city. tu m'as arraché des larmes de compassion ce coup-ci, les gens du peuple sauront se reconnaître et trouver tout seul en effet l'adjectif qui convient à celui qui t'as traité de clown.
J'ai été touchée par la sidération de Jean Luc Mélenchon. "elle est faite"... C'est vrai qu'il faut un peu de culture politique pour la comprendre, mais cette déstabilisation témoigne de sa sincérité et de sa bonne foi. Non, il n'arrive pas à y croire, que le PS soit devenu ça. S'il n'avait pas été déstabilisé, il m'aurait moins convaincue de son honnêteté. L'autre, bien sûr qu'il a gagné le round, quand on ne croit à rien, c'est facile de garder le contrôle de son image et de son discours.
Je viens de regarder le débat Cahuzac-Mélenchon, et vraiment, j'ai trouvé M Mélenchon brillant comme d'habitude. Ca fait vraiment du bien d'entendre ses idées à la TV. Alors un grand merci à toute l'équipe, pour porter notre voix et un peu d'espoir.
Je ne parlerai pas de la forme, du débat ni des noms d’oiseaux, qui ont été lancés. Mais, plutôt que de commencer par dire que « la vraie gauche » est une erreur, plutôt que de dire que ce PS est de gauche. J’aurais aimé entendre « à la fin du débat on saura si nous sommes tous les deux de gauche ou pas » ce qui vous aurez donner raison avec la non « lutte des classes ».
Ou sont passé les nationalisations des banques, de l’énergie, de l’eau, des autoroutes … la vraie banque publique de dépôt, la suppression des 170 Mds de niches fiscales, la lutte contre la fraude fiscal, la fuite des capitaux, la lutte contre les paradis fiscaux, il a fallu que ce soit eux qui parle du contre-projet et nous ne l’avons même pas défendu. à la question que vous allez prendre 130 Mds d’impôts de plus, plutôt que de dire : « oui c’est vrai ! » Expliquer de quoi sont fait ces 130Mds et en tout cas pas de la souffrance des travailleurs, (beaucoup ne liront jamais le contre-budget). Que si il y a un abattement de 40% sur les revenus du capital c’est à cause de la CSG, j’aurais aimé entendre « pourquoi les revenus du travail ne paient pas eux aussi la CSG ? » et surtout après la longue tirade de Cahuzac, quand Calvi vous à détourné de la réponse en vous parlant de Depardieu, j’aurais aimé que vous répondiez d’abord aux affirmation de Cahuzac. Surtout ne pas dire que l’on n’allait pas payer la dette sans quelques explications. Dire aussi que notre contre-budget lui n’était pas en déficit et qu’il rapportait plus qu’il ne coûtait. Enfin beaucoup de choses, qui, si tous ici le savent les téléspectateurs ne savent pas.
Néanmoins, j’espère que beaucoup ont compris la différence entre « notre » politique et leur « non politique » ou rien ne peut changer, en vous paraphrasant (de mémoire) « ils vont dans le mur en klaxonnant ». comme les autres pays, je pense que ça tout le monde l’aura compris.
Je suis sûr que malgré mes reproches beaucoup de ceux qui ont vu ce débat on compris ou découvert votre sincérité et que nous avons encore gagné des partisans.
Á demain sur RMC – BFM
Vive la VIè Vive la VIE
Bons voeux de luttes a tous ceux qui lâchent rien
@ Nicole Riou 13h 37 521
J'ai lu l'article. Il reflète bien ce que le PS tente de faire discréditer et isoler Jean-Luc Mélenchon et créer une division au sein même des organisations composant le Front de gauche en agitant les prochaines élections municipales comme sanction pour ceux qui ne choisiraient pas l'alliance avec le PS. Le mépris de M. CahuZac hier et les déclarations de la porte parole du gouvernement sur BFM-TV sur les positions prises par le PC ne laissent aucun doute. Ffranchement qu'auront a gagner les représentants de ces partis et les partis eux mêmes qui accepteraient un tel compromis.
@alain 555 14h38
Comme tu le dis si bien, les choses sont claires pas de compromis avec de telles politiques. Pour moi le Front de gauche ne doit pas tomber dans le piège d'une gestion commune de l’austérité programmée par la droite et votée par la grande de majorité des socialistes des 2 seule mains (traité Merkosy) des collectivités territoriales. Sinon donner un boulevard à la droite et a l’extrême droite. Et plus grave, ce serait à mon avis la fin de la belle aventure du Front de gauche.
Bravo Jean-Luc !
En voulant accéder au pouvoir dans une Europe pour laquelle le peuple Français avait initialement dit non au traité qui devait l'organiser, les socialistes se sont alliés avec le diable. Et à ce petit jeu on perd toujours. On perd ce à quoi l'on croyait. On perd son âme. Il faut qu'un homme se lève et dise non. Aussitôt il est traité de clown et les réalités qu'il décrit de la vie des gens embarrasse celui qui au pouvoir se dit réaliste et juste. Par trois fois employé, le mot malheureusement signe la soumission de celui qui se dit réaliste et juste au diable. Et le diable c'est l'argent quand il dirige l'homme politique qui se dit réaliste et juste.
Merci Monsieur le clown de votre humaine colère.
Je viens de visionner, à froid, le débat d'hier soir entre JL Mélenchon et J.Cahuzac. Je suis désolé d'être à contre courant des impressions dominantes sur ce blog. JL est pour moi vainqueur largement. Si on fait fi des quelques invectives de formes qui sont inhérentes à la personnalité de JL, J.C a fait fort dans celles qui sont inhérentes à la sienne (c'est à dire pédant, cuistre, démagogue embourgeoisé et sans vision politique). Donc égalité dans la forme. Quant à la fin de la lutte des classes, il va traîner longtemps cette phrase. Cet homme s'est présenté pendant 1h20 comme le gestionnaire d'une politique que les français ont rejeté. Sa métaphore du voisin prêteur doit être combattue car elle est fausse. voir le commentaire 530.
@Poncet 12h48 "Qu'une banque cesse de prêter de l'argent et elle n'existe plus, elle n'a plus aucune raison d'être, plus aucun pouvoir."
Une remarque sur les Tweets qui ponctuent toutes les trois minutes. Notamment à partir de la 35éme JL en prends une rafale qui ne sont pas piqués des hannetons. Exemples: vers la 35'après l'affaire du "toupet et de la faute avouée" : "JC prends la main; il étouffe Jean-Luc Mélenchon avec sa compétence courtoise. En face la révolution s'essouffle." En suivant: "Mélenchon ne répond pas aux arguments de JC" Puis: "Mélenchon gourou de Montebourg" etc... Qui choisit les Tweet ? Qui les écrits? Bientôt les permanents bien pensants qui s'expriment sur tous les plateaux de télé vont pouvoir commenter en direct les débats. Les débatteurs savent-ils que leurs propos sont soulignés et interprétés en même temps qu'ils parlent ?
Selon BFMTV, je cite Cahuzac aurait dit de la taxe à 75% "Les 75% ne sont qu'une publicité marginale".
Le Parquet vient d'ailleurs de lancer une enquête préliminaire le visant pour blanchiment d'argent
Ce mec sent la suffisance et le mépris à plein nez. J'ai bien aimé le débat d'hier
Bien sûr je ne regarde plus la télé depuis Georges Marchais ! Mais vu les commentaires ici, je ne suis pas près d'y revenir ! Ce qui est plus significatif, c'est que je me jure de ne plus mettre un bulletin "socialiste" lors d'une élection de portée nationale. Il ne m'est jamais arrivé jusqu'alors, de penser "la chose" ainsi : Cahuzac -Fillon, ce n'est pas blanc bonnet-bonnet blanc! Le pire c'est bien sûr le "socialiste" Cahuzac!
Le pire c'est bien de croire qu'un Cahuzac contienne un seul nano-élément de gauche ou de socialisme dans sa structure globale, ni même dans le rayonnement infra-mental de ses ses rejets recyclés. Il est le stéréotype du dominant assuré par la lourdeur de sa suffisance. On parlait dans la guerre froide des "dynausores soviétiques", eh bien aujourd'hui la modernité a produit les "dynausores sociaux-libéraux" ! Je ne peux pas dire à Jean-Luc "fallait pas y aller", car je suis sûr qu'en perdant au jeu de cons, il a gagné la sympathie d'une masse supplémentaire de citoyens qui, selon les sondages, "constatent la lutte de classe" ! C'est donc sans doute Jean-Luc qui a gagné la sympathie et encore un peu plus de confiance chez le peuple. Il est bien temps de rallumer les étoiles. Le peuple ne se laissera pas faire. Il n'a plus le choix !
Bravo camarade Mélenchon pour avoir mis Cahuzac sur le piloris hier soir dans "Mots Croisés", quand à ce minable de Yves Calvi il croit que tu est "seul" avec 4 000 000 de voix. Mort de rire ce pathétique journaliste.
Maintenant devant Cahuzac ou Woerth, au prochain débat envoyons le camarade Généreux pour répondre à ces "Suisses". Si t'est d'accord !
Je ne crois pas du tout que Mélenchon n'ait pas été bon, et surtout les réactions de ce blog traduisent trop un surinvestissement du rôle que peut jouer Mélenchon (fût-il important en effet) et dans les effets d'un débat comme celui-ci.
Ayez confiance en vous et dans les idées que vous portez et n'ajoutez pas de comédie au spectacle médiatique.
Merci Jean-Luc pour l'honnêteté et la sincérité qui se dégageaient de tes propos hier soir. N'est-ce pas un exercice difficile que d'exprimer des connaissances dans tout domaine face à un expert dont son seul souci était de sauver ses apparences et d'en profiter pour te marginaliser, n'ayant que faire de l'intérêt du peuple et de ses souffrances. Je préfère et de loin, ta modestie touchante, humaine, largement accessible et compréhensible par tous. Tes paroles et ta crédibilité nous vont droit au cœur et c'est cela l'essentiel.
Tu n'étais pas dans cette émission pour convaincre Cahuzac mais bien d'être notre porte-parole, celui qui nous ressemble et qui parle "juste et vrai" au peuple de gauche, au peuple de France.
Jean-Luc, tu as toute notre confiance, tes arguments pèsent y compris chez les cadres supérieurs qui en ont marre de toute cette hypocrisie, de se déficit chronique de solidarité, de cette course sans fin vers notre destruction morale et peut-être physique à terme. Jean-Luc, tu as toute notre confiance aussi, ton expérience et ton intelligence agrégées à notre vécu et notre volonté collective font notre force commune qui permettra de construire la France de demain, la France que l'on veut, la France que l'on aime. Et c'est tant mieux qu'il en soit ainsi, je ne veux pas t'apprécier et te regarder comme un sur-homme au dessus de tout, mais comme un copain avec ton équipe à nos côtés qui alimentent et irriguent notre idéal de vie jusqu'à son application... ensemble. Convivialité en mouvement, respect de soi et des autres, valorisation d'autrui.
Avec toute ma solidarité pour ton courage et ta volonté.
Ne négligeons pas non plus le caractère réducteur de tout ce genre de débats, ou l'on demande aux politiques de tout expliquer en une phrase, alors que parfois, souvent même, les idées, surtout celles qui sortent du moule de la pensée unique, demandent un peu plus qu'une phrase pour être expliquées.
Bien des idées portées par le FdG sont contre-intuitives à première vue. On ne s'aperçoit de leur justesse qu'après réflexion ou après un argumentaire clair, ce qui nécessite néanmoins de ne pas être interrompu tous les trois mots, un voeu pieu en télévision. Voila pourquoi la pensée unique qui n'a qu'a ressortir les slogans faciles du genre "Il n'y a pas d'alternative" aura toujours l'avantage dans ce genre de "débats". Ce format est fondamentalement en contradiction avec la complexité du monde réel.
Comment contrer cet état de fait ? Difficile question. Renvoyer les auditeurs à des sources en ligne peut-être, mais combien iront faire l'effort ? J'avoue ne pas avoir la réponse, mais nous devons y penser.
Je vois en lisant tous les commentaires ici et ailleurs, que le réalisme n'a pas la même signification pour tout le monde. Il faut avoir été confronté soi-même à la difficulté d'un débat polémique pour comprendre à quel point le jeu est à plusieurs bandes. Surtout si les adversaires sont plusieurs, c'est diabolique. Les meilleures résolutions du monde s'effacent devant un dialecticien sans scrupules et on se trouve confronté à d'inextricables contradictions qui peuvent créer de grandes frustrations. Jean-Luc Mélenchon maîtrise tout cela sans avoir perdu de sa sincérité ni de son enthousiasme, il faut comprendre quelle compétence est ainsi vérifiée. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas des détails qui clochent ou qui flottent, mais ce n'est pas grave! A ceux qui pensent être assez déterminés ou assez lucides pour dire froidement je suis déçu, je suis mécontent etc...il faut répondre toujours que la critique est facile mais que l'art est difficile. Jean-Luc Mélenchon est un artiste, il joue pour nous tous les jours. Il n'a pas dit cette fois à l'autre qu'il n'était pas de gauche, et alors?! Ce qui compte c'est de préparer le terrain pour que la gauche,quand elle s'avancera,ne soit confondue avec rien. Moi je vois une étape réussie de ce chemin difficile, parce que le moteur marche, et il faut tout faire pour l'entretenir le mieux possible parce qu'il n'y aura pas d'échange standard.
"La lutte des classes...je n'y ai jamais cru".
Merci Mr Mélenchon encore une fois d'avoir fait la démonstration devant des millions de français de votre grand talent. Vous avez livré sans complaisance aucune un débat-combat dont le résultat est sans appel : la "gaucherie" qui nous gouverne n'est qu'un simulacre du capital aveugle et arrogant.
Bonne récupération. Pansez vos écorchures. Nous avons besoin de vous pour le jour "J". On lâche rien.
J'ai assisté à un spectacle désolant, mais de plus en plus courant aux dires des employés de ce supermarché dans lequel je faisais quelques courses ce matin. Une jeune femme obligée d'abandonner toute la marchandise (produits de première nécessité je précise), sur le tapis de caisse, parce que sa carte bancaire n'en pouvait plus. Et je l'ai vue repartir tête baissée et bras ballants. De quelle classe fait-elle partie cette jeune femme ? Quels sont ses moyens de lutter pour assurer sa survie et celle des siens ? Les Cahuzac et consort flottant sur leur planète extra-terrestre ne croient pas en fait que "ces-gens-là" sont capables de s'organiser pour la lutte ? Vous n'êtes pas seul Mr Mélenchon, vous êtes de plus en plus accompagné, et je peux même vous dire que j'ai passé la nuit du 31 décembre en compagnie de militants (voire même d'élus) du PS et que ces militants de base sont totalement désorientés (j'en ai même profité pour leur glisser la sulfureuse idée de venir de temps en temps sur votre blog pour s'éclaircir les idées). Nous sommes avec vous et de plus en plus nombreux!
Bonsoir tout le monde,
J'ai tout lu, et bien sûr, lu la plupart des commentaires de ce blog concernant l'émission d'hier soir que j'ai regardée de bout en bout malgré l'heure tardive (et la cruauté de mon réveil au petit matin !).
J'ai trouvé très habile, justement, de ne pas rentrer bille en tête dans tous les vrais-faux-"débats" dans lesquels, à l'évidence et en connivence, Yves Calvi et Jérôme Cahuzac ont tenté de vous entraîner. L'affaire judiciaire en cours (beaucoup de dignité et d'élégance), l'"exilé russe" (ça n'est pas une personne, le problème !) et surtout "qui est de vraie gauche" et qui ne l'est pas. Puisque les Solférino's s'enorgueillissent encore de cette "valeur", sans même connaitre l'Histoire, notamment celle du socialisme, ni le marxisme, c'était bien de pousser dans ses retranchements le froid technocrate qui les représentait hier soir. Du coup, il a révélé son/leur vrai visage et son/leur inhumanité. Donc la prochaine fois, vous n'aurez plus à faire semblant de croire qu'il y a deux gauches. Il n'y en a qu'une, une seule alternative pour la VIE, et c'est nous, car "nous on peut" quand, en face, ils "ne peuvent rien", puisqu'en fait, ils ne veulent rien (d'autre que continuer à nous mener dans le mur !) pour protéger leur classe (qui soi-disant, n'existe pas", oh ! L'"aveu qui "tue").
Camarade Jean-Luc, je tiens à vous assurer du soutien total d'une femme de gauche, qui, depuis 2005, et grâce à vos nombreux discours et écrits, ainsi que ceux de tous les porte-paroles du Front de Gauche, comme vous, comme nous tous, ne se sent plus jamais seule devant les combats à mener. Ayez tous soin de vous, camarades, et ne (nous) lâchons pas ! Tous leurs faux-semblants et leur "gouvernement du non-projet" sans imagination, sans perspective et sans espoir d'amélioration, vont s'écrouler les uns après les autres. En fraternité.
Cher Jean-Luc Mélenchon
Je tiens à vous adresser pour la nouvelle année en mon nom et en celui de mes enfants, dans les yeux desquels vous faites briller les étoiles d'un espoir retrouvé, tous mes vœux pour 2013.
J'ai assisté à votre face à face avec Monsieur Cahuzac et je l'ai commenté de cette façon : "Une corrida opposant à la force de Mélenchon les effets de cape de Cahuzac"
Ayant toujours préféré les taureaux aux toréadors, j'ai été outré (comme vous même d'ailleurs) par ses propos de la fin du débat qu'il lançait, telle une estocade, et où il vous reproche d'être seul.
Qu'est ce à dire ? Electron libre ou Electre ? Quoiqu'il en soit votre cause et parce qu'elle est aussi la nôtre ne peut être perdue. C'est ainsi que de belles et reposantes prairies récompenseront les vainqueurs.
Non, Jean-Luc Mélenchon, comme vous le savez, vous n'êtes pas seul même si l'arène peut vous apparaître parfois déserte.
A eux les dorures, à vous, plus que de l'admiration, une profonde amitié provenant de toute part et avec laquelle, pour ce qui me concerne, je vous demande de bien vouloir recevoir ces vœux.
555 @Alain 567 @Jean Emmanuel
« Blanchiment de fraude fiscale » Je n’y connais rien en Justice, mais pour moi, le parquet ouvre une enquête sur le « blanchiment de fraude fiscale » donc c’est la banque qui blanchie de l’argent. Est-ce que l’on ouvre une enquête sur la Banque ou sur Cahuzac qui à détourné de l’argent ? Parce que si c’est sur la banque, c’est perdu d’avance, ou il faudra attendre 10 ou 15 ans pour dire que l’enquête est close.
Pour en revenir au débat, après l’avoir revu, on voit qu’avec son air de neutralité, c’est quand même Calvi qui lance les polémiques avec « La vraie gauche » sur twitter etc.. Ou qui détourne le débat avec Depardieu … qui empêche Jean-Luc de répondre, toujours en faveur de Cahuzac.
Jean-Luc, nous qui sommes seuls, nous sommes plus que jamais avec vous.
Vive la VIè Vive la VIE
Le contre budget est largement bénéficiaire. Pourquoi donc alors expliquer que la France ne paiera pas ses dettes (ou alors quand elle le pourra). Il y a pour moi une contradiction importante.
Jean Luc croit-il au contre projet ?
Si oui, pas besoin de changer le statut de la BCE (nous n'emprunterions pas).
M'a bien énervée Jérome Cahuzac avec sa tête de "gendre idéal" et son sourire carnassier et suffisant ! Même Calvi a "haussé le sourcil", c'est dire ! Comme ça, monsieur ne croit pas à la lutte des classes ? A voir ! Je crois plutôt qu'il en est un féroce partisan et participant qui défend les intérêts de l'oligarchie à laquelle il appartient, il n'y croit pas si ce sont les autres, en face, qui la font. Là il faut du consensus, les gentils pauvres qui acceptent les dictats des gentils riches, que rien ne bouge surtout, ou plutôt que l'on revienne sur les acquis obtenus de haute lutte. Avec ses casseroles, je lui trouve beaucoup de suffisance et d'arrogance, espérons qu'il "la ramènera moins" dans quelques temps. C'était dur, merci Jean-Luc d'avoir,une fois de plus, était en première ligne.
Gagnant tu le seras toujours car tu es resté honnête, tu n'étais pas en forme et ne l'a pas caché. Ce débat nous sera utile car il a mis encore une fois en évidence le danger de ton approche humaine (comment te reprocher cela?) face à ceux qui ont été aussi des compagnons de lutte. Ton souci d'être gentleman t'a mis en difficulté, tu as même fait du Besancenot (placer le maximum d'info dans un minimum de temps). Ce duel ne permettait pas d'aborder des questions de fond, seuls les coups qui font mal étaient comptabilisés. C'est la première fois ou je te vois fragilisé et c'est donc peu souvent. J'espère donc que ton positionnement par rapport aux socialistes sera désormais plus tranché, sans pitié et d'une certaine façon plus serein.
Enfin il faut le reconnaitre c'est vrai que tu es seul devant les médias alors pourquoi ne pas présenter un autre républicain charismatique prêt à demander à Cahuzac s'il se référait toujours au Franc suisse et si ne pas déclarer son personnel était compatible avec le socialisme. C'est à dire prêt à frapper au dessous de la ceinture.
Je suis abasourdi par la brutalité du PS à travers ce Cahuzac, en mettant mon bulletin Hollande dans l'urne je pensais que c'était toujours mieux que Sarkozy. Je ne pensais vraiment pas qu'ils en étaient arrivé là, cette inhumanité affichée de façon si décomplexée est écoeurante. Ce débat m'aura définitivement convaincu de votre sincérité, j'en ai été profondément touché.
Je dirais juste Merci.
PS : en regardant à nouveau le débat je remarque que Cahuzac commence par parler de Jaurés. Quelle honte.
Comme médecin et prescrivant en souhaits de débuts d'année tout le malheur actuel et à venir signant par là en pronostic son impuissance à changer ici et maintenant devant la divinité de cette sainte Europe qui protège toutes les finances ayant pris le pouvoir en Grèce et ailleurs, Jean-Luc Mélenchon a affronté un sacré Diafoirus. C'est on n'y peut rien malheureusement, ça c'est le discours tout en tenant tout ce qu'il y a plus de modernes les seringues à saigner dans ces mains opératoires de haute technicité. Du ravalement et de l'esthétisme à gogos et très profitables. Décomplexés les tenants de ce poste très stratégique au cœur des finances avec d'illustres prédécesseurs, le budget.
Esseulé je compte prendre l'air vivifiant en Moselle à Metz et de retrouver tous les révolutionnaires en résistance. Camarades de l'Est prévoyez grand ça va chauffer.
Dés notre arrivée au pouvoir, créons la "banque du peuple", nous y mettrons notre épargne sans hésiter. Une masse d'argent largement capable d'irriger notre économie et de faciliter le crédit à nos entreprises pour leur développement et l'emploi.
Pourquoi, c'est compliqué de décider de celà?
Je reviens sur la phrase de clôture de Cahuzac, Monsieur Mélenchon vous êtes un homme seul, ce pédant prend-il les membres du Front de Gauche pour nuls et non avenus ? 4.000.000 de voix ne représentent rien ? Les membres de ce gouvernement ne le sont que par défaut. Il me semble important de le souligner.
Je crois qu'en parlant d'homme seul, il voulait souligner perfidement que le PC abandonnerait le PdG à l'occasion des municipales pour sauver quelques élus. Ils tentent depuis des mois et des mois de faire croire à la naissance d'une zizanie avec le PC pour diviser la force du FdG et l'anéantir.
Vu en décalé, le débat montre qu'il est plus difficile de débattre avec un ancien "camarade" qu'avec un type de droite, d'autant plus quand l'ex se révèle être finalement tout aussi... à droite. Le mode d'intervention de Cahuzac, très "moi je suis compétent" avec forces explications, a été souvent efficace bien qu'on ne puisse que détester son arrogance.
Face à cela il me semble qu'il faut encore plus travailler notre projet, le présenter, le rendre crédible, mais aussi confronter les Cahuzac aux effets de leurs politiques ce qui a été bien fait par Jean-Luc Mélenchon. La question n'est d'ailleurs pas le sieur Cahuzac mais les électeurs qui sont pétris de la même idéologie et suivent les Cahuzac et consort : comment ne pas les braquer tout en les amenant à réfléchir.
Sinon, JC s'est montré être capable de bassesse et n'avoir guère de scrupules dans ses attaques, cela est forcément déstabilisant, mais montre aussi le danger que le Front de gauche représente pour le gouvernement. JC a été envoyé en "tueur", car ils ont peur de ce qui s'annonce.
Je ne serais pas fier d'appartenir au PS aujourd'hui!
Je partage pleinement le commentaire de Vince_BZH 582.
Cahuzac n'avait rien à perdre dans ce combat et il y a mis toutes ses forces et nous a montré sa vraie nature personnelle. Quelle arrogance, cela ne m'inspire que dégoût.
Des masochistes sur ce blog ?
Cahuzac n’est pas un enfant de chœur mais un politicien retors. N’en faire qu’une bouchée, n’est à la portée de personne. J’invite cependant ceux qui expriment des doutes sur la valeur globale de la prestation de Jean-Luc Mélenchon, à revisiter à froid le débat (Disponible sur ce blog) comme je viens de le faire moi-même. Je n’ajoute rien de plus.
Cher Jean-luc,
Toujours de beaux moments à vous écouter et vous lire. Courage. Et il faut encore plus désormais. Une belle sauce en préparation pour nous manger en ce début d'année. Merci pour votre passage hier soir à "Gauche contre gauche " que j'aurais titré personnellement: droite complexée contre gauche. Pauvres de nous. Bonne continuation et tout notre soutien pour l'année 2013 !
@louis31
C'est vrai c'est encore Calvi qui coupe Jean Luc, c'est un coutumier du fait. Il n'est pas le seul, l'homme" au pupitre" nous a encore fait une démonstration de la "tournante" des caméras, quand celui s'exprimait. On a également constaté que le plus souvent, les plans fixes étaient réservés pour l'ami Cahuzac.
Pourquoi le son était-il meilleur pour l'un, plutôt que pour l'autre ? Toutes ces petites choses préméditées, mises bout à bout, donnent un avantage au contradicteur choisit, ce sont de vieilles ficelles qui sont toujours utilisées...
Nous avons assisté à un débat ou le sieur Cahuzac nous l'a servi à la sauce Copé ; essayer de tourner son interlocuteur en dérision, répondre par des faux fuyants, par la godriole, éluder les questions de fonds, réciter le catéchisme néo-libéral, le tout servi avec suffisance et un grand mépris pour l'homme face à lui.
Paraitrait que ce triste sire soit un "humaniste", franchement on est heureux de ne pas faire parti de cet "humanisme" qui méprise autant les individus, qui sert et protège les puissants, les riches et laisse le peuple et ses pauvres sur le carreau. C'est homme est p...nt. !
Bravo à Jean Luc, car cela cela n'était pas facile de garder son calme face à une personne prête à utiliser tous les coups bas, les bobarts pour ne pas perdre la face. L'histoire ne retiendra pas le nom de cet olibrius peu enclin, avec son compère Moscovici, à faire la chasse à la fraude/'évasion fiscale annuelle de 250 milliards, qui concerne les 200 000 hypers riches du pays ! On se demande bien pourquoi ? Cet homme ne cherche-t-il pas à protéger sa classe ?
Question : Si une âme charitable pouvait faire une explication succincte du plan de croissance européen je serais preneur.
120 240 -15 Milliards. Je n'ai pas tout compris mais j'avoue ma curiosité de savoir qui de Mélenchon ou Cahuzac a raison sur ce point ? Parce que au final le Cahuzac il fait son effet avec tout ses chiffres, les gens aiment les chiffres ça fait bien, mais l'assurance voir la suffisance dont il fait preuve fait elle lieu de vérité ?
Merci par avance.
Cette émission n'a fait que confirmer ce que l'on savait déjà, que PS et gauche est devenu un oxymore. Ils ne croient plus à la lutte des classes alors qu'elle se déroule sous leurs yeux et de quelle manière féroce. Ils n'y croient, plus alors que dans ce nouvelle âge du capitalisme le cancer de l'expansion de la finance atteint son apogée et broie tout ce qui s'oppose à son passage. Les socialistes sont convaincues que l'état ne peut plus rien faire, Cahuzac l'a rappelé hier la BCE est indépendante et les traités nous empêche de faire quoi que ce soit, il croit au vertu des divins marché qu'il ne faut pas mécontenter. Ils apparaissent telles qu'ils sont capitaines de pédalo dans la tempête essayant d'adapté à la marge l'individu à cette nouvelle loi de la jungle (la liberté du renard libre dans le poulailler libre) en lui fournissant un pistolet à eau contre les requins blancs de la finance.
Bonsoir Amis, La meilleure réponse à faire à ce ministre du Budget, c'est notre présence très nombreuse au meeting de Metz le 23 janvier autour de Jean-Luc et de P. Laurent contre l'austérité. Nous allons montrer à cette oligarchie que ceux de la Bastille savent prendre aussi la Lorraine !
Que Cahuzac soit apparu tel qu'il est : technocrate, applati devant la finance, tentant de maintenir un bâteau qui chancelle et sans vision globale de la situation, c'est évident. Mais comme il ne pouvait s'appuyer sur le fond, il a joué la carte de la forme en bluffant.
C'est là que JL Mélenchon aurait dû rester droit dans ses bottes et balayer les polémiques stériles : les Français (qui ds leur immense majorité ne paient pas l'impôt sur la fortune eux) ne sont pas intéressés par les joutes politiciennes et les diversions de cour de récréation, ils ont bien d'autres préoccupations quotidiennes et attendent des réponses concrètes. C'est tout, il faut éviter de foncer sur le chiffon rouge et passer son chemin, le mépris et l'humour sont les armes les plus efficaces. C'est la seule petite remarque que je vous fais sur le débat d'hier soir (tranquillement installée dans mon fauteuil biensûr).
@Vince_BZH (19h04)
Sur le plan de croissance européen, voici ce que j'en disais en juin dernier.
L'arrogant "Suisse" de Cahuzac est vraiment indigne de sa fonction de ministre. Rassure-toi, camarade, tu n'est plus seul avec 4 000 000 de citoyen(ne) (au dernier relevé "Présidentielle") derrière toi et d'autre arriverons encore dans les années à venir pour mettre en marche la VIème République. C'est de inéductable et le plus tôt sera le mieux.
En attendant camarades de France et de Navarre et camarade Mélenchon on lâche(ra) rien.
@589 HYBRIS
Je confirme qu'une seconde scéance s'impose pour certains, dont moi qui ait oublié au fur et à mesure de la journée le pouvoir de persuasions des médias. Après ce second visionnage je vois à nouveau un Jean Luc qui fait de la politique et un Cahuzac qui fait de la comptabilité libérale genre "nous on peut rien". Pathétique que le PS soit tombé si bas ! pauvres militants ils seraient temps qu'ils fassent le point avec leurs valeurs. La lutte des classes n'a jamais été autant impérative !
J'avais peur de regarder la vidéo du débat d'hier soir compte tenu de certains commentaires parus sur ce blog, j'avais tort ! Aucune déception ou sentiment d'amertume, mais plutôt le sentiment qu'une fois encore, JL Mélenchon a porté la parole de tous face à un Jérôme Cahuzac dont le discours semblait borné à la seule défense de sa légitimité en tant que ministre. Si nous autres, déjà convaincus par les idées du FdG, avons ressentie cette prétention et cet orgueil qui crevaient l'écran, alors il y a fort à parier que nous ne sommes pas les seuls.
Jean-Luc, prenez soin de vous
La personne de votre contradicteur laisse un goût nauséeux, vos paroles embaument, les pauvres gens et tous ceux qui croient en la dignité humaine savent bien ce que veut dire le mot solidarité et vous en êtes l'illustration. Vous nous avez touchés par votre délicatesse et votre élégance intérieure.
J'ai du mal à croire que les sympathisants d'un parti que ce "Mr le Ministre" représentait hier puissent revendiquer à présent une quelconque forme d'allégeance avec de telles instances.
Vous êtes, nous sommes les héritiers des Lumières, comment toucher le coeur de ces gens-là, ils ont des yeux mais ne voient pas !
Je viens de réécouter l'émission et j'ai trouvé Jean-Luc Mélenchon très bon et Cahuzac tres arrogant, mais il ne m'a pas du tout convaincue. JL Mélenchon a l'envergure d'un homme d'état, pas le petit comptable Cahuzac.
"On n’a recours aux invectives que quand on manque de preuves. Entre deux controversistes, il y a cent à parier contre un, que celui qui aura tort se fâchera." (Denis Diderot, Pensées philosophiques.
"Homme seul"? "Clown"...? Où sont les arguments?
A défaut d'avoir pu présenter des arguments convaincants pour défendre l'austérité, la rigueur, la dette, et ses couacs sur l'imposition des fortunés à 75%, le Ministre du Budget a perdu la face en ayant recours à l'invective. Et ceci, lâchement, en fin d'émission, pour tenter d'éviter la contradiction.
Voici un lien qui va remettre du baume au coeur à tous ceux qui sont décus par le débat d'hier soir. Car la démonstration est brillante. Et l'homme a cherché à camoufler son impuissance, qu'il accepte comme tout bon socio-libéral à la condition qu'on ne la critique pas, surtout pas, sinon il pique comme une vipère. Et par-dessus le marché il a menti.
@597 SimplyLeft
Merci pour le lien. Donc Cahuzac ment vraiment avec beaucoup d'applomb si j'ai bien tout saisi.
Sur le débat je crois que le passage ou Cahuzac dit plus ou moins que toute la planête emprunte à taux zéro auprès de leurs Banques centrales mais que nous on Europe on peut pas parce qu'on est trop stupides, est mon préferé. Définitivement Jean Luc a été très bon et encore Merci.
Jean-Luc Mélenchon : vous au moins et je le sais depuis longtemps, vous avez un esprit créatif. Vous êtes tonique (comme l'air marin est tonique !), tonitruant mais pas cassant, généreux, désintéressé... Tout le contraire de M. Cahuzac me semble-t-il ! Bref, je pense que vous êtes un homme politique en qui l'on peut avoir confiance.
A l'heure où les banksters raflent la mise en pompant les derniers subsides du précariat national et international, il est assez humoristique finalement d'entendre M. Cahuzac avouer comme un seul homme qu'il "n'a jamais cru à la lutte des classes" (!) C'est sans doute aussi qu'il est l'un des valets parmi d'autres qui est chargé de la nier quotidiennement pour qu'elle opère parfaitement et hélas, si fatalement. A l'heure où la popularité du gouvernement en place chute encore dramatiquement, il est décidément poilant d'écouter M.Cahuzac nous assurer qu'il ne peut rien faire, puisque tout d'après lui, est déjà accompli. A l'heure où la Justice se penche sur le berceau douteux de M. Cahuzac, on sourie décidément lorsque dans un terrible effet " miroir ", la méduse se voit telle qu'en elle-même : toute à fait seule et bientôt largement abandonnée par sa troupe de saltimbanques dont elle avait hier encore connaissance. Ce que M. Cahuzac a tenté hier soir, c'était bien un baroud d'honneur et il a jeté son va-tout dans l'arène pour faire une énième diversion. Nous retiendrons cependant dans quelques jours - largement au dessus de l'écume des mots et des passes d'armes - l'incroyable et coupable aveu du bonhomme : celui " qui n'a jamais cru à la lutte des classes " (!) mais qui en a jouit visiblement si confortablement. M. Jérôme Cahuzac n'était peut-être pas seul hier soir, mais il était assurément grillé politiquement et même si sa dépouille politique parlait encore de façon vindicative ou technocratique, tel un automate ventriloque, l'ombre de son absence prochaine brillait déjà comme un grand astre mort. Bravo, M. Mélenchon et Merci !
Plus que de l'orgueil, il s'agissait de morgue. Dès le début Jean-Luc a planté le décor, et donné (pour faire court) à l'humain la priorité, ce qui a immédiatement suscité le sourire suffisant et ironique de Mr Cahuzac. Son système de défense c'était la condescendance et la la froide dérision. Bien sûr, on peut reconnaître que ce Monsieur connaît probablement mieux le droit fiscal et le montant de la CSG de Rocard à Sarkozy que le droit du travail applicable au personnel de maison. Si on devait ne garder que deux phrases de cette émission ce serait pour Jean-Luc Mélenchon : et à un autre moment en face une réponse qui vaut argument sans doute. Voilà, parler avec son coeur et ses tripes n'est que pitrerie pour le très sérieux Mr Cahuzac.
Les phrases à retenir. Pour Jean-luc Mélenchon "ce qui compte c'est la vie" Pour Sieur Cahuzac "arrêtez-de faire le clown Mr Mélenchon". Quand on rapproche les deux c'est parlant non ?