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09jan 13
Cahuzac à #motscroisés, le zapping du naufrage
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Wah, quel numéro de « Mots Croisés ». Je crois qu’il fera date. J’ai aimé ce débat et je crois qu’il est fondateur d’une nouvelle époque à gauche. Enfin un dirigeant socialiste qui accepte le débat avec moi. Enfin un dirigeant socialiste qui ne biaise pas, assume son social libéralisme et ne commence pas par batailler sur le mot lui-même. Cahuzac assume. C’est sa principale force d’argumentation. Le débat fut passionné et je crois aussi qu’il était passionnant. Il fut entouré d’une magnifique bataille rangée de nos soutiens politiques. Sur twitter, facebook et dans les médias, chacun s’est mis en formation de combat. Tous voulaient participer et participèrent de cette façon. L’émission a battu son record historique d’audience et de part de marché. Et la conjonction des deux records est aussi une première. L’émission a explosé son record de tweets ! La furia était telle que des journalistes se sont lâché comme des groupies, contre moi bien sûr, en inondant l’émission de tweets qui furent passés à l’antenne, certes signés, mais sans mention du titre de l’expéditeur. Ainsi s’affichèrent à l’écran les messages de Lilian Alemagna, en charge de la gauche pour « Libération », Bruno Jeudy, rédacteur en chef du « Journal du Dimanche » et Bruno Dely, directeur adjoint de la rédaction du « Nouvel Observateur ». Tous signés mais sans mention de la fonction de journaliste ni du titre de presse où il officie. Ce n’est pas parce qu’ils m’étaient hostiles que je vais les montrer du doigt. Je trouve cette situation exemplaire. Je salue leur engagement politique de citoyen. Et j’en attribue tout le mérite à Cahuzac. Je ne plaisante pas. Je crois que quand la gauche sociale libérale s’assume, elle aussi trouve une capacité de mobilisation des siens.
« Vous êtes un homme seul… » J.C.
Je fais ce billet « à chaud » en quelque sorte. C’est la raison pour laquelle il est bien moins long que d’habitude. Aussi parce qu’il faut que je dorme un peu, non ? Je réagis à l’émission. Puis mon post sera complété au fil des jours par des chapitres supplémentaires sur les questions dans l’actualité. Ce post sera donc « évolutif ». Je commence par le fond de ce qui s’est donné à voir dans le débat et je poursuis, pour m’amuser, avec les erreurs et bobards de Jérome Cahuzac. Ils sont de bonne guerre de sa part. Mais ils ont l’avantage de rendre plus visible et ridicule les numéros d’adulation de commande sur « sa compétence », sa « précision technique » et ainsi de suite. Je savais que j’affrontais non seulement Jérôme Cahuzac mais son équipe de gestion de crise d’Euro-RSCG, dont le PDG Stéphane Fouks se vante d’être le conseiller direct du ministre. Son attaché de presse n’avait-elle pas été celle de madame Bettencourt pendant la crise qu’affronta la pauvre vieille dame. C’est eux qui inventèrent ce slogan « vous êtes un homme seul ». Certes cela aurait peut-être fonctionné, s’il avait été explicité auparavant. Mais il tomba comme un cheveu sur la soupe quand Cahuzac se souvint qu’il devait le placer et le balança tout soudain en fin de parcours. Il ralluma de cette façon la fierté militante des nôtres et déclencha un torrent de tweets avec les photos des meetings de masse de la campagne du Front de Gauche. Seul ! Depuis l’émission je suis plus nombreux que jamais à gauche.
Amis lecteurs, j’y reviendrai, mais je m’en voudrais si je ne vous alertais pas tout de suite. Dimanche la droite et les réactionnaires de tous bords vont faire la plus grosse manifestation de droite de l’histoire, nous dit-on ! Préparez vos chaussures de marche. De notre côté, le 27 janvier avec la manifestation pour le mariage pour tous, c’est à dire pour l’égalité des droits civiques, nous allons remuer les entrailles de la terre. La bataille pour l’égalité des droits sociaux et civiques à la même racine. Elle est une et indivisible.
Gauche contre gauche ?
Le titre de l’émission pouvait laisser prévoir un pugilat formel. Il n’en fut rien. Ni lui ni moi n’avions l’intention de rabaisser le sens de ce que nous faisions face à face. J’ai refusé d’entrée de jeu d’être celui qui décerne le brevet de gauche pour éviter tout le sempiternel débat métaphysique sur la question. Je persiste et signe : la question posée par la crise de la civilisation n’est ni de droite ni de gauche, c’est la réponse qui l’est. Si une émission est un exercice d’éducation populaire, il faut faire confiance à l’intelligence de ceux qui écoutent. Encore faut-il être audible. Pour cela il fallait absolument que ma parole ne s’enferme pas dans le débat de chiffrage auquel s’était préparé Jérôme Cahuzac quand il annonça qu’on allait comparer son budget à notre contre budget. Je sais bien que je me suis laissé entraîner plusieurs fois à le poursuivre dans la technique, mais je crois avoir tenu ma barre dans un juste cap. De son côté toute sa force est venue du fait qu’il assumait totalement sa ligne. On a vu alors des moments incroyables : l’annonce de ce que la réforme fiscale était faite, la défense des dividendes, le « je n’accuse pas le capital », la défense de Jean Arthuis, ministre de divers gouvernements de droite, « centriste que vous classez peut-être à droite », pour terminer par le fameux « la lutte des classes, je n’y crois pas et je n’y ai jamais cru » sorte de point d’orgue. Parfois j’étais ébahi par l’audace : ainsi quand j’évoque la place de la mer dans l’avenir de l’humanité et qu’il me répond qu’il ne doutait pas de « l’importance du commerce maritime ». Je pourrais faire des dizaines de commentaires sur chacune de ces sorties et sur toutes celles que je ne relève pas ici. Déjà de nombreux blogueurs et journalistes ont commencé à réaliser l’énormité de ce qui s’est donné a voir. Pour moi, l’essentiel ce n’est pas son audace, c’est le nombre de ceux qui sont stupéfaits par ce qu’elle contient.
Jérôme Cahuzac a repris absolument tous les éléments de la ligne « démocrate » décrite dans mon livre « En quête de gauche ». Il n’est absolument pas hors normes. Au contraire il est totalement dans la norme de la gauche social-démocrate européenne devenue économiquement social-libérale et politiquement « démocrate », comme c’est le cas du Labour en Angleterre, du parti allemand qui fait des grandes coalitions avec la droite plutôt qu’avec « Die Linke », le parti italien qui a changé de nom, le PSOE en Espagne ou le Pasok en Grèce. Il n’y a aucune raison de jubiler de cela. Le PS de Cahuzac nous lance un nouveau défi dont nous aurions tort de croire que nous sortirons mécaniquement vainqueurs à gauche. En s’alignant sur les poncifs de la pensée dominante, elle offre une variante qui se donne à voir comme « à visage humain » par rapport aux libéraux en paille de fer ou à l’extrême-droite : Les catégories sociales au delà du revenu médian peuvent entendre cette musique. Leur adhésion est un enjeu au moins aussi décisif que l’est celle des milieux plus populaires de l’autre côté de la ligne du revenu médian. Dans le déclenchement des événements c’est décisif. Mais il est vrai aussi que nous, qui sommes à visage découvert, nous pouvons alors lutter, nous aussi, dans d’autres conditions plus claires sur ce qui est en cause. Ce que Jérôme Cahuzac a osé, c’est d’assumer. C’est à ce point surprenant que c’est du niveau de ce que fit Michel Rocard en son temps face à François Mitterrand contre la stratégie de l’union de la gauche et du programme commun. A mon avis il va avoir un retour de bâton à la maison. Car c’est cette confrontation que la rue de Solferino a toujours voulu éviter, car elle se sent incapable d’en assumer la conséquence interne et dans la gauche sociale. Elle est à présent sur la scène publique sans fard. C’est cette nouvelle situation qu’il faut gérer.
Le message ne se limite pas aux seuls socialistes désemparés par cette mise en lumière. Il s’adresse aussi au Front de Gauche qui a vécu un dernier trimestre de l’année 2012 sous la pression d’une offensive contre la ligne de l’autonomie conquérante que j’ai assumée, qui s’est affirmée avec force le 30 septembre dans la manifestation politico-syndicale contre le traité européen. D’octobre à décembre, si l’on en croit la presse et les campagnes à peine cachées pour m’accabler à tous propos, nous avons subi la pression de la tentation du retour à la gauche plurielle sous la posture convenue et pontifiante du « refus de faire le pari sur l’échec » qui est la cotisation d’entrée au club des « petits déjeuners de la majorité ». J’estime qu’avec la vidéo des vœux pour la nouvelle année, et le refus de participer au comité de liaison mis en place par le PS, les dirigeants du PCF ont clairement mis un terme à la danse du ventre qui leur était faite et que « Le Nouvel Observateur » avait cru victorieuse quand il annonça mensongèrement qu’André Chassaigne participerait au fameux petit déjeuner. Le début d’année avec ce débat et le lancement de la campagne commune contre l’austérité, c’est-à-dire contre la politique gouvernementale, lance une nouvelle étape de la vie du Front de Gauche. La manifestation du 27 janvier, en soutien au « mariage pour tous », c’est-à-dire pour l’égalité des droits humains sera le véritable lancement de la dynamique dont nous avons besoin. La bataille pour l’égalité sociale et celle pour l’égalité des droits civiques comme je vous l'ai dit, est une et indivisible.
Ne cherchez pas l'erreur. Il est parfait !
Comme on pouvait le prévoir, le refrain de sortie d’émission était prêt à l’avance, Euro-RSCG merci ! Nous avions fait des paris sur le sujet. Il y aurait la « sincérité » d’un côté et "la compétence" de l’autre. Une façon polie et apparemment bienveillante de prolonger la disqualification de mon point de vue. Les communicants ne sont pas les brutes primaires de la rue de Solférino. A la sortie, quoique Jérôme Cahuzac se soit lourdement arrangé avec les faits à de nombreuses et importantes reprises, et quoique que je lui aie toujours répliqué et ne me sois jamais trompé, ni sur un chiffre ni sur une loi, le refrain se répandit miraculeusement comme une évidence dans tous les réseaux sociaux libéraux. Pourtant que de bourdes, que d’erreurs chez le prodige de la technique budgétaire ! Je ne m’y suis jamais laissé prendre. Voici les morceaux les plus cruels. Mais bien sûr, les petits génies de la désintox à « Libération » et au « Monde » avaient tout vu pas vrai ?
Dans la rubrique fiscale, censée être le domaine de compétence absolue de Jérôme Cahuzac, ce fut pourtant le moment où il commit le plus d’erreurs de chiffres, d’analyse et d’histoire. Cela n’a eu aucun impact sur les admirateurs médiatiques de son omniscience. Mais il est vrai que la plupart du temps ils se sont laissés berner par les airs de certitude que se donnait l’artiste ! Le plus gros bobard de l’émission concerne la fiscalité des revenus du capital. Hollande promettait que "les revenus du capital seront imposés comme ceux du travail". Cahuzac a affirmé que cela avait été fait. C'est faux. D'abord la taxe à 75% ne concernait que les revenus "d'activité". C’est-à-dire les « salaires ». Mais il exonérait complètement les revenus du capital comme les loyers ou les dividendes. Curieusement ma mise au point sur ce sujet n’a pas ébranlé les récitants de la « précision technique de Jérome Cahuzac ». C’est d’ailleurs moi qui indique que ces revenus-là sont réintégrés dans l’impôt sur le revenu. Et c’est moi qui demande pourquoi ils bénéficent d’un abattement de 40%, ce qui semble bien pointu et précis pour un homme qui, paraît-il, n’aurait que sa sensibilité à porter en bandoulière face au grand technicien qu’est le ministre du budget réputé omniscient. Comme c’est technique, précisons pour que tout un chacun suive bien. Comme je l'ai dit, les dividendes des actionnaires continuent à bénéficier d'un avantage fiscal considérable par rapport aux salaires. Les dividendes bénéficient de ce qu'on appelle un abattement fiscal de 40%. Cela signifie que pour 10 000 euros de dividendes perçus, seulement 6 000 sont imposables à l'impôt sur le revenu. Si cette somme correspondait à un salaire déclaré elle ne serait « abattue » que de 10%. 9 000 euros seraient alors imposables ! C’est donc bien un privilège lié a l’origine de l’argent reçu.
Quand j’ai demandé ce que cet argent pouvait bien avoir de si particulier pour mériter cette cajolerie Cahuzac a répliqué : "Sur les revenus du capital, la CSG est le double de la CSG sur les revenus du travail". Donc l'abattement fiscal est là pour éviter une "double imposition", c’est-à-dire que le même revenu soit imposé deux fois, une fois par la CSG et une fois par l'impôt sur le revenu. Grandiose ! Certes, la CSG est effectivement plus élevée sur les dividendes que sur les salaires. Mais M. Cahuzac oublie un point décisif. C'est que les salaires sont soumis à des cotisations sociales obligatoires et pas les dividendes. Le taux plus élevé de CSG sur les revenus du capital vise à compenser cette injustice. Or, si vous ajoutez les cotisations salariales vieillesse, maladie et chômage à la CSG vous arrivez à la conclusion suivante : les salaires sont soumis à plus de "prélèvements sociaux" que les dividendes ! Les dividendes sont soumis à des prélèvements sociaux de 15,5% quand les salaires sont soumis à des prélèvements sociaux de 17,9%. Et pourtant, les salaires ne bénéficient que d'un abattement de 10% et pas de 40% comme les dividendes. N'en déplaise à M. Cahuzac. S'il y a une "double imposition", c'est donc sur les salaires et non sur les dividendes, contrairement au tour de passe-passe de M. Cahuzac pour défendre les rentiers et les actionnaires. C’est donc moi qui avais raison. Fallait-il abasourdir les téléspectateurs de cette démonstration de détail ? Calvi ne l’a pas permis. Je ne crois pas qu’il ait eu tort ! Mais entre deux affirmations, la mienne et la sienne, les chers admirateurs de la précision technique du ministre, eux-mêmes sans doute bénéficiaires de revenus de dividendes « trop lourdement taxés » ont choisi d’instinct en quelque sorte…
Ah oui ! Il y a aussi ça: Jérôme Cahuzac a utilisé l'existence de cette Cotisation sociale généralisée, la CSG, pour justifier que François Hollande n'ait pas rétabli les taux de l'impôt sur le revenu qui était en vigueur sous François Mitterrand et Lionel Jospin. Au passage, Jérôme Cahuzac a menti en affirmant que "du temps de François Mitterrand, il n'y avait pas la CSG" alors qu'elle a été inventée par Michel Rocard, premier Ministre de François Mitterrand. Je dis « a menti » car si quelqu’un le savait bien, c’est lui ! En effet Jérôme Cahuzac était alors au cabinet de Claude Evin et il a été directement associé à cette réforme. Sur le plateau je l’ai immédiatement repris. Qu’en disent les admirateurs de la mémoire de l’omniscient ?
Ce n’est pas tout ! L'argumentaire de Cahuzac consiste à dire que si on cumule la CSG et l'impôt sur le revenu, alors les taux d'imposition sont comparables. C'est malhonnête car la CSG n'est pas un impôt progressif contrairement à l'impôt sur le revenu. Mais surtout c'est faux. Avec François Hollande, le taux maximum de l'impôt sur le revenu est de 45%. Si on accepte le raisonnement spécieux de Cahuzac et qu'on y ajoute la CSG qui est de 8%, on aboutit à un total de 53% d'impôt pour les plus riches. Lors de sa création, par Michel Rocard, la CSG était de 1,1% mais le taux maximum de l'impôt sur le revenu était de 56,8% soit un total de… 57,9%. C'est plus que sous Hollande. Quant à la période Jospin, la CSG était de 8% et le taux supérieur de l'impôt sur le revenu de 52,75% en 2002, soit un total de 60,75%. C'est plus que sous Hollande. Et même si on regarde la fin de la période Chirac, on note une CSG de 8% et un taux maximum d'impôt sur le revenu de 48,09% soit un total de 54,09%. C'est là encore plus que sous Hollande. Que l'on prenne le seul impôt sur le revenu ou qu'on additionne l'impôt sur le revenu et la CSG, comme le fait Cahuzac, Hollande fait moins bien que Mitterrand, Rocard, Jospin et même Jacques Chirac ! J’ai hâte de lire les merveilleuses investigations et mises au point chiffrées des chroniqueurs de la désintox de « Libération » et du journal « Le Monde », dès qu’ils auront fini de démasquer mes « gros mensonges » sur le nombre des poils sur la tête des mouches !
Cahuzac a aussi tordu les faits concernant la dette pour faire du pathos a bon marché. Il a affirmé que les 1 800 milliards de dette de la France constituait un "impôt à la naissance" pour les futures générations. Monsieur Cahuzac devrait consulter plus souvent le site des services de son propre ministère. Il apprendrait ainsi sur le site de l'Agence France Trésor que la durée moyenne de la dette publique de l'Etat est de 7 ans et 59 jours. On est loin de peser sur "les générations futures". Mais comme j’ai déjà présenté cet argument des dizaines de fois pendant la campagne présidentielle je me suis gardé d’en gaver de nouveau tout le monde. Et il faut dire que je sais bien que les « désintoxiqueurs » vont s’y mettre.
Je m’étais juré de ne pas trop en servir, mais je n’y résiste pas. Je reviens sur le soi-disant « plan de croissance européen » qu'aurait négocié Hollande. Comme j’y suis déjà venu des dizaines de fois aussi en débat j’avoue avoir été stupéfait par sa sortie. J’ai rappelé que ce soi-disant plan de relance était de 120 milliard. Chiffre officiel. J’ai dit (vous vérifiez, les desintoxiqueurs, hein ?) que 60 milliards étaient déjà dans le budget européen. Et que les 60 suivants étaient de l’emprunt par la Banque européenne d’investissement. Jérôme Cahuzac a alors affirmé "la banque européenne d'investissement, c'est 120 milliards, doublés c'est 240 milliards". Pourquoi "doublés" ? Vous n'en saurez rien, Jérôme Cahuzac n'en a rien dit. De toute façon, ce n’est pas vrai. L'accord du 21 juin 2012 signé par François Hollande prévoit une augmentation de capital de la BEI de … 10 milliards d'euros. 24 fois moins. Alors mesdames et messieurs les observateurs « objectifs, éthiques et indépendants », et vous tous chers twitters anonymes des rédactions sociales libérales ?
Manifestement, Jérôme Cahuzac n'avait pas bien révisé ses fiches sur l'Union européenne. En début d'émission, il a ainsi affirmé "il ne me semble pas que ce soit la gauche qui ait mis ni la Grèce, ni l'Espagne, ni le Portugal dans la situation que nous connaissons". Il lui reste à apprendre que les premiers plans d'austérité dans ces pays ont été mis en place par des premiers ministres membres du Parti socialiste européen : Socrates au Portugal, Zapatero en Espagne. Et bien sûr, en Grèce, par Georges Papandréou, réélu président de l'Internationale socialiste en septembre 2012. Celui-là est le pire de tous car l’Etat grec avait été ruiné par le Pasok autant que par la droite. Mais c’est bien lui qui de sang-froid a utilisé sa position pour faire passer en force sept plans d’austérité.
433 commentaires à “Seul ? Je suis plus nombreux que jamais !”
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@ Camarades prolétaires hommes et femmes,
C'est une grande défaite. Mais là ça fait mal. Nous savons ce nous devons faire de pleins droits, une seule consigne et un seul mot d'ordre toutes et tous au rassemblement à Metz le 23 avec la classe ouvrière et le prolétariat en luttes.
"C'est la fin de la république. C'est la guerre. je suis dans l'opposition " si Hollande inscrit dans la constitution que l'accord par branche est supérieur à la loi. (Jean-Luc Mélenchon Chez Bourdin.)
C'est fait. Les syndicats traîtres ont signé sauf GCT et FO. Un deuil immense. Inimaginable. Que vont faire les travailleurs de France? Vont-ils accepter d'être ainsi précarisé?. Tout ce que nous perdons! Toutes nos grandes victoires populaires!
Vendredi noir, oui. Oui, c'est la guerre.
Et voilà. Un accord dont se félicite le medef comme pour la compétitivité, ce qui veut tout dire. Et pas le temps de l'analyser puisque dimanche, le sort de l'univers est en jeu. La manif pour sauver le monde sera en une. Rondement mené une nouvelle fois.
Ce qui est étonnant c'est l'étonnement provoqué par l'affirmation de J. Cahuzac concernant la lutte des classes car un autre ministre avait déjà usé de la même affirmation.
Ces belles personnes pourraient d'ailleurs faire douter des effets bénéfiques de l'intelligence et de la culture sauf si on finit de croire naïvement que ces qualités sont forcément au service du bien général. Les conséquences sociales de leur politique sont donc délibérées : ils ont choisi et leur modèle et leur camp.
Accord pour le "maintien dans l'emploi". Ils vont signer que si à l'intérieur d'une entreprise un accord est conclu qui fasse passer à plus d'heures de travail pour le même salaire ou à une baisse de salaire, le travailleur qui refuserait de voir modifier son contrat de travail antérieur serait licencié et "ne pourra contester" son licenciement qui sera alors considéré comme un licenciement économique, et si le nombre de travailleurs refuzniks est très important malgré la signature syndicale, ils n'auront pas droit à un plan social même si le nombre de licencié atteint le seuil légal de déclenchement d'un tel plan. Un "accès direct" sans accord de branche actuellement imposé va pouvoir être mis en place pour les contrats de travail des intermittents, comme les moniteurs de ski. Ce qui veut dire que cette "expérimentation" sera en fait une généralisation de la précarisation. Les jeunes seront plus nombreux à pouvoir brûler vifs sur un parking pendant les fêtes! Comment peuvent-ils signer cela ?
Oui, ils nous faut des trains, des cars, des débats dans les écoles pour manifester notre refus de cet accord et des lois qui en découleront.
Vendredi noir en effet, comme le dit si justement Ariane Walter, mais ô combien prévisible.
JM Ayrault n'avait-il pas annoncé, voici une dizaine de jours, que le "modèle français" devait être modifié ("sans le renier") "pour l'adapter aux temps actuels" ! Tout ce dont l'UMP a rêvé pour écraser les travailleurs, Hollande et son gouvernement le font. A ce train là, le code du travail ne sera bientôt plus qu'un document historique bon pour les Archives Nationales. Et tout cela (avec le reste) en à peine huit mois de pouvoir du PS.
Alors à présent contre ce pouvoir là, la guerre ? La mobilisation générale ?
Espérons le.
Comme les commentaires ne sont pas un forum, ce serait abuser de répondre à nouveau aux commentaires de mes commentaires. Mais je pense franchement qu'on n'est pas rendu, et que l'Humain d'abord a du souci à se faire.
Cela m'inspire toujours ce vieil adage chinois que l'on peut méditer pour retrouver ses esprits : « Quand le sage montre la lune, le sot regarde le doigt. Ceci est ma réponse définitive pour ce thème.
Mr Mélenchon.
Je ne m'exprime plus sur ce blog depuis longtemps, pour des raisons personnelles, mais en ce qui concerne votre réaction vis à vis de l'attitude de François Hollande par rapport à ce qu'il se passe au Mali, je suis désolé, mais je pense que le Président de la République Française, agit dans le bon sens, et qu'il n'a pas besoin d'attendre une décision du parlement pour agir.
Je m'explique : Autant je pense que ce président est un opportuniste, complètement opposé à bien des choses qui font la force, et la qualité de vos idées, dont j'en partage un très grand nombre, autant je déteste cette 5éme République notamment pour ce qu'elle permet à son chef, une toute puissance digne de celle d'un chef d'état de n'importe qu'elle république bananière, voire cryto-soviétique, autant je déteste la violence les armes de destruction aveugles ainsi que toute guerre, autant je trouve parfaitement détestable que le gouvernement profite de cet élément plutôt actif pour cacher sa grande incompétence ou lâcheté dans la quasi totalité des domaines qui lui sont dévolus, autant je pense qu'il est parfaitement utile que des instances militaires unies puissent agir en bloc contre ce qui est une invasion parfaitement ignoble de la part d'une des pires force extrémiste que le Sahel n'ait jamais rencontré sur son sol.
Vous avez gagné plein de points contre Mr Cahuzac. Car vous étiez seul, et quelquefois un peu malhabile contre un technocrate, et beaucoup de gens se sont reconnus en vous. Car nous sommes pareils. Que nous soyons ouvriers ou petits patrons, nous ne sommes jamais à l'aise devant ces belles personnes qui ont été formés depuis leur plus jeune âge à nous faire manger notre chapeau. Par contre, à vous faire le héraut de la contradiction vis à vis d'une action militaire contre des zombis assoiffés de pouvoir et qui risquent de déstabiliser toute cette partie du monde, action qui parait juste à énormément de gens, et pas simplement les yankees, vous risquez de perdre plein de points d'un seul coup. Le Mali, n'est pas la Libye, ni l'Irak. C'est un désert. Sans villes ou presque. Mais parfaitement géostratégique. Car en autres choses, il suffit d'y gratter le sable pour y cacher n'importe qu'elle arme. Et y construire un enfer qui servira pendant 50 ans à tous les extrémistes.
La guerre ? ça fait longtemps qu'elle a commencé, guerre de classe de la bourgeoisie qui a pris des multipleformes, idéologique, pensée unique, médiatique, guerres obscurantistes, religieuses, contre le matérialisme dialectique et historique, la financière, celle des communautarismes contre l'universalisme, la guerre des patrons du CAC 40 contre les salariées et salariés, la guerre des intérêts privés contre l'intérêt général et de tout ce qui est publique, et la guerre psychologique comme moyen de manipuler et d'intoxiquer pour adapter, la guerre des dévitalisations des savoirs, la guerre des mots vidés de leur sens voire détournés, la surconsommation suscitée et promue par le capitalisme en crise de folie impactant l'écosystème, la littérature détrônée par l'image, la mise en charpie du Code du travail et l'argent comme valeur étalon avec toutes les marchandisations du corps. En effet il y a de quoi se mobiliser en résistances actives.
Nous sommes simplement recadrés pour répondre à la colonisation de l'Europe par les USA ! Le fameux grand marché transatlantique dont personne ne parle sauf Jean-Luc. Qu'attendons-nous pour intervenir et faire circuler cette menace ? Je ne parle pas de Jean-Luc qui lui est sur tous les fronts, mais des front-de-gauchistes et de leurs sympathisants.
Parce que ce sera une colonisation !
Quelle horreur! Quoiqu'il en soit je ne peux m'empêcher de penser que la CFDT qui a signé afin que le gouvernement n'ait pas à prendre cette même décision. Il aurait pourtant fallu laisser le gouvernement prendre cette responsabilité. Il atteint son but et va pouvoir encore se décharger en disant "nous respectons le dialogue social, la parole des représentants syndicaux". Reste qu'il doit promulguer le texte mais vu la satisfaction affichée c'est perdu pour les salariés. Que devons-nous faire maintenant dans ce cauchemar mis en place par ce gouvernement? Attendre que tout s'écroule tout seul?
Car les gens ne sont pas au courant de tout cela, ne se rendent pas compte (du moins mon entourage, mes amis) et ils tombent des nues quand je leur explique avec toujours la même réponse: "mais c'est un gouvernement de gauche, c'est impossible". Il reste du chemin à faire.
En avril dernier, un ami portugais en visite m'avait dit "attention à FH, au Portugal, ceux qui ont détruit le pays sont les socialistes pas la droite, ils sont pire que la droite chez nous car couverts par l'étiquette de gauche" et il avait dit "vote Mélenchon". Je l'avais rassuré mais que cette impuissance actuelle m'enrage.
Merci Mr Mélenchon.
Roro le petit prolo et comme d'hab je reste fidèle à l'esprit de la commune.
Au millimètre, l'opération insupportable Mali tombe à pic pour oublier le crapuleux accord contre les salariés signé par les syndicalistes socialistes, qui organisent leur pantouflage d’après leur lâche besogne, à l'image de Chérèque et compagnie. L'emploi foutaise, Parisot est satisfaite, nous sommes au niveau des pays du nord de l'Europe. Il n'est plus temps de s'indigner mais de se révolter. En 6 mois Hollande a totalement mis ses propositions à la poubelle, record absolu. Ceux qui ont été piégé par la démocratie mode PS doivent exiger le remboursement de l’impôt d'un euro.
Bonjour
Retrait par le maire de Toulouse de la delégation à l’élu Front de gauche. Motif, a refusé de voter la totalité du budget municipal notamment la partie entérinant la baisse des dotations de l’État, donc refus de l’austérité par cet élu sanctionnée.
Les syndicats réformistes en majorité signent les accords accroissant la précarité et la casse sociale.
le président de la république envoie l'armée au Mali sans avis de la représentation nationale élue (parlement). Que faut il faire ? La seule solution est la mobilisation consciente du peuple dans la rue. Il y a du boulot.
Les djihadistes au Mali sont pervers et dangereux (voir déjà en France le FN). Si Dioncounda Traoré demande de l'aide à la France, ce n'est pas par intérêt personnel. Aider le Mali c'est nous aider aussi à refuser le diktat des Islamistes qui étoufferont de plus en plus l'Islam et nous autres. FH de ce coté y répond, dans le cadre aussi de l'ONU, pas de l'OTAN.
Maintenant nous y sommes, en guerre. Comme vous l'avez si bien et nettement dit, ce mercredi chez Bourdin, Monsieur Mélenchon, au vu de la trahison absolue du PS, nous pouvons donc, sans complexe aucun, considéré que nous sommes désormais dans l'opposition. Le deuil d'un quelconque changement de cap de ce gouvernement doit être fait et la position du Front de Gauche doit se durcir vis à vis de ceux qu'on peut qualifier d'ennemi !
Un monde où on peut tabasser un jeune dans une cite parce qu'il est homo me fait horreur. Ou un juif, ou un arabe, ou un noir, ou une femme, ou un gros ou un petit ou un vieux. Que ce soit Mr Sarkozy qui envoie les cognes ou Mr Valls ne fait pas grande différence pour les cognés.
"Quand on rétablira l'esclavage, la CFDT négociera le poids des chaines !". (citation dont l'auteur m'échappe ce matin mais qui me semble terriblement d'actualité).
Problème alors qu'un accord, plus que contestable est signé hier soir, que nos troupes s'engagent au Mali (intervention sans doute légitime mais qui mériterait peut-être un débat au parlement) nous passerons le week-end à discuter des intégristes cathos et autres réactionnaires qui défileront dimanche à Paris faisant d'ailleurs que même des personnes, non homophobes, plutôt sceptiques face à ce projet resteront silencieuses afin d'éviter les amalgames. (j'écris cela en étant plutôt favorable au mariage pour tous mais surtout assez indifférent et plus qu'agacé de l'ampleur que ce débat va prendre dans les semaines à venir).
Comment lutter afin que l'essentiel (ce qui concerne tout le monde) redevienne la priorité de nos combats ?
Attention, le concurrent (gouvernement social libéral et son parti) est habile et le MEDEF et la CFDT ses alliés objectifs ne le sont pas moins.
Et que pensse EELV de ces huit mois de co-présidence, de ces huit mois de trahisons envers le Peuple, de ce carnage pourtant annoncé et maintes et maintes fois dénnoncé. Honte à EELV. Je leur jete la première pierre et je souhaite qu'elle ne soit pas la seule. De la même façon que je jete la première pierre à la CFDT qui, comme à l'accoutumé, ont une fois de plus signé des deux mains un "accord" ignoble et trahissant tous les travailleurs. Franchement, je les gerbe!
@Thomas Giry 294 et Nicks 299
Toute la difficulté du militantisme politique, c’est la difficulté de débattre, de prendre en compte la complexité des questions, alors que nous sommes entrainés par les échéances de l’actualité, ce qui conduit à la nécessité de participer à des décisions partisanes avant d’en avoir compris tout le fondement. Qui est toujours contradictoire. J’ai eu ici une position critique sur la reprise par Jean Luc du slogan « mariage pour tous », alors que je n’ai aucun problème à condamner les conséquences d’un « accord » syndicats- patronat, qui sera repris par le pouvoir PS, lequel s’appuie sur le fait qu’un tout petit syndicat CFTC vaut autantque la CGT pour définir une majorité. D’ une part, concernant le sociétal, je refuse que pour l’égalité des droits d’une minorité homo on modifie la législation concernant la grande majorité hétéro. D’autre part sur le plan des luttes sociales il convient de modifier un mode de représentation tronqué des forces syndicales.
Cependant, pour un jour avoir une majorité vraiment de gauche au pouvoir, il faut obtenir une large unité entre toutes ces revendications contradictoires. Comme j’ai vécu 1968, j’ai vécu la contradiction entre une critique « artiste », sociétale, et une critique « sociale », ouvrière, du libéralisme. La lutte légitime pour l’égalité des droits des homo (il faut avoir entendu ce qui se disait à l’époque) est un bon exemple de la manière pour le capitalisme de récupérer la revendication « artiste » dans sa lutte pour segmenter, éclater, atomiser l’organisation des travailleurs, déclasser justement sa classe d'identification. Bon exemple car les »gays » étaient autrefois réfugiés, par l’ ostracisme, dans les couches moyennes supérieures artistiques, intellectuelles, politiques de gauche (bourgeoisie bohème), pas toujours d’ailleurs plus favorisés (artistes, danseurs, médiats, publicité, spectacle, etc) Nous ressentions ainsi comment les revendications d’autonomie et de liberté individuelle entraient en contradiction avec le ressenti d’une récupération par le capitalisme pour accompagner leur politique de casse des identités, de cloisonnement, de mise en concurrence des travailleurs.
Mais désormais il faut rassembler toutes ces luttes contradictoires, avec prudence sur le fond. Ce que fait inlassablement Jean Luc. Merci à lui. Et merci au webmestre qui permet la discussion entre nous.
Monsieur Mélenchon
Merci pour l'extraordinaire outil pédagogique jamais austère ni ennuyeux, que constitue votre blog, avec l'accès aux vidéos, (j'ai jeté ma télé il y a des années) vos articles et les centaines de commentaires permettant de rentrer dans les détails, d'éclaircir les points obscurs qu'on peut encore avoir... Et chapeau au modérateur! Les bons ouvriers ont toujours de bons outils!
Je suis syndiqué à la CFDT depuis 2002 et ce matin j'ai honte. Aussi lundi à la première heure je vais écrire à la direction de mon syndicat pour lui donner les raisons de ma rupture. Comme le dit Julien (318 -11h01), ce syndicat, avec la CFTC, autre traitre à la classe ouvrière, vient de négocier le poids des chaines qui vont entraver les salariés de notre pays et faire faire un bond de plus de cent ans en arrière à la condition sociale des salariés. Je pense que l'histoire retiendra cette trahison de la même manière qu'elle a retenu la trahison de la bourgeoisie en 1940. Chaque abandon de la moindre parcelle des droits des salariés au patronat va demander encore plus d'efforts pour regagner le terrain perdu, ces syndicats félons le savent. Mais je vais continuer la lutte au sein du FdG, encore plus motivé au fur et à mesure que le nombre d'ennemis augmente. Après la droite, le PS et maintenant les syndicats alliés du patronat.
Les masques sont définitivement tombés, nous pouvons crier haut et fort que nous sommes dans l'opposition. En ce qui concerne l'intervention militaire au Mali, aucune surprise. Cette partie de l'Afrique regorge de ressources minières, en bon larbin du grand patronat et de la finance, notre gouvernement entend bien protéger leurs intérêts.
Quelle légitimité a un accord signé entre la CFDT et le Médef, deux petits syndicats qui représentent un dixième de l'ensemble? C'est pas une majorité si je comprends bien, en gros? Où est la démocratie là-dedans? Le ménage de printemps va être épuisant.
Vivement que nous passions la VIème pour recycler cette quincaille aristocratique payée en dollars!
@ julien_M77
"Quand on rétablira l'esclavage, la CFDT négociera le poids des chaines !". (citation dont l'auteur m'échappe ce matin mais qui me semble terriblement d'actualité)."
Très pertinent, hélas. Quelle gigantesque corruption intellectuelle (pour le moins) ! Résistance.
Quant au PS et ses dirigeants: rien de nouveau, une ignoble bande de néo-libs masqués, démasqués (peut-etre après 8 mois d'actions félonnes sans interruption, sans contrainte que leur vrai vouloir). Je plains les militants sincères qui y essaient d'y croire encore.
La classe de tous les travailleurs (ceux qui ne spéculent pas) qui s'unit progressivement sous le Front de Gauche, doit se rassembler. C'est la guerre (eux l'ont commencée il y a bien longtemps ! 1973). L'union fait la force !
Camarades et amis, tout comme vous je suis déçu par la CFDT. Déçu, mais pas surpris. Rappelons nous de Notta, et Chérèque. Ils marchaient pour Delors, ils marchent pour Hollande.
Je me suis fait ici reprendre de volées, car je disais que sur Florange, la CFDT devait rendre des comptes. Pauvre E Martin, qui doit être bien seul.
J'entends les voix qui s'élèvent dans les rangs de la CFDT. Certaines évoquent clairement la rupture d'avec leur syndicat, celui en qui ils avaient cru. J'ai moi-même quitté l'UNSA lors de sa prise de position favorable au TSCG.
"Nous arrivons dans la saison des tempêtes" avait prévenu Jean-Luc Mélenchon. Le grand mérite (si tant est qu'il y en ait un...) à cette période troublée, c'est que les choses se clarifient : entre les jaunes qui signent l'accord fatal avec le Medef et le PS qui avoue, par la bouche d'un de ses ministres, n'avoir rien à faire de la lutte des classes, chacun peut désormais sereinement observer les forces en présence et les enjeux défendus. Voilà de bons points d'appui.
Bonjour à tous !
J'étais syndiqué CGC, j'ai rompu il y a 6 mois environ, sentant le vent venir depuis longtemps. Je pense vraiment que l'on n'est plus dans un cadre de consensus depuis bien plus longtemps que ça, mais enfin les masques sont vraiment tombés !
Moi aussi, j'ai fait "le mouton" pendant un temps et comme le dit Jean Luc : "si tu fais le mouton, tu sera tondu ! "
Mais c'est fini ! Pour moi, la CGC, CFTC et CFDT ont ouvert "l a boite de pandore ". Ils s'assoient auprès de MEDEF et ne comprennent pas que sur le long terme ils vont aussi se faire bouffer, quand à leurs enfants...Ils ne s'en rendent même pas compte !
Je ne comprendrais jamais pourquoi des organisations sensées représenter des salariés (ingénieurs, techniciens et ouvrier) ne défendent pas les acquis sociaux que les propres grands parents ou parents de ces mêmes salariés ont acquis de très dure lutte par le passé (sécurité sociale, congé payés etc etc) Et pourtant, ils en profitent tous.
Pourquoi ils ne comprennent pas que la machine ultra libérale est telle un trou noir, elle est insatiable, et absorbe tout et toujours plus. Jamais assez ! Toujours plus !
Mais c'est fait de telle façon que tous, salariés, agriculteurs et PME y compris, sont ou seront absorbés par les ultra libéraux, dont le MEDEF est la main armée.
Mais enfin, pourquoi ils ne voient pas ce qui se passe sous nos yeux ? La finance internationale (les banksters) est en pleine déconfiture,et pourtant, il gardent leur pouvoir de nuisance et en remettent tous les jours une couche ! (Naomi Klein décrit très bien ce processus dans son excellentissime livre "la stratégie du choc, ou la montée d'un capitalisme du désastre ", livre dont on devrait introduire la lecture dans le cursus scolaire, classe de terminale ou université par exemple)
Henri Sterdyniak, membre des économistes atterrés, membre de l'observatoire français des conjonctures , a écrit en substance : " si Bruxelles a fait le choix d'une austérité qui aggrave la récession, ce n'est pas par hasard, il s'agit d'imposer le modèle anglo-saxon à la hussarde ! ".
L'ouverture du marché transatlantique avec les USA en 2015 en est un des aboutissements.
Oui nous sommes en guerre, une guerre larvée de longue halène dont le processus a, pour moi, été lancé après 1945.
J'ai pris ma carte au PG.
Liberté, égalité, fraternté !
J'avais déjà dans le billet précédent, lors du passage de L.Berger à France Inter avant la grève, que les lapsus de son secrétaire général laisser présager une signature. Mon post était certainement hors sujet. Aujourd'hui, après avoir accompagné la casse de la sidérurgie, la création de la CSG, soutenu le plan Juppé en 1995, casser la lutte engagée contre la réforme des retraites en 2003, signer le nouveau statut des intermittents, la rupture conventionnelle, refuser l'augmentation du SMIC dans la campagne électorale de 2012, etc... Depuis que la politique de recentrage de la CFDT conduit depuis 1978 par E.Maire, puis J.Kaspard, N.Notat (présidente actuelle du club le siècle) et F.Chérèque futur président annoncé du club de réflexion Terra-Nova, cette centrale syndicale qui se veut indépendante politiquement montre sa parfaite adéquation idéologique avec la classe dominante. Le syndicalisme rêvé par les libéraux et les socio-démocrates. Le syndicalisme à l'allemande. Beaucoup de syndiqués et beaucoup d'exploités. Que disent les aboyeurs permanents d'un syndicalisme moribond et non représentatif, quand moins de 30% des fameux 8% de syndiqués en France signent un accord pourri pour les salariés. C'est Historique clament-ils ! Aprés ils diront que c'est la faute de la CGT. Oui "Quand on rétablira l'esclavage, la CFDT négociera le poids des chaines !". Puis elle proposera des chaines en aluminium pour améliorer la compétitivité des esclaves ! Parce que la CFDT est un syndicat qui fait des propositions pour améliorer les conditions de travail. Sinon il faudra en tenir compte pour les pensions de retraite ! Sinon...!
Le 5 janvier 2013, en Conseil des ministres François Chérèque est nommé inspecteur des affaires sociales (haut fonctionnaire à l'IGAS) (comme l'avait été, on s'en souvient, Fadela Amara après son départ du gouvernement Fillon) : salaire compris entre 7 000 et 10 000 par mois.
Le 11 janvier 2013, Laurent Berger son successeur à la tête de la CFDT approuve l'accord sur la flexibilité du travail, contrairement la CGT et à FO qui dénoncent une importante régression des droits des salariés.
Le 12 janvier 2013, le conseil d'administration de Terra Nova, le principal think tank du parti socialiste, choisit son nouveau président : François Chérèque. Extrait du communiqué de de Terra Nova : "François Chérèque, ancien dirigeant syndical, est reconnu pour son indépendance d’esprit vis-à-vis des partis politiques et clairement réformiste de gauche. Cela doit confirmer Terra Nova dans un engagement non partisan, dont la vocation est de réaliser des analyses, d’interpeller le gouvernement et les partis politiques et de proposer les changements et réformes utiles pour une société plus efficace et plus juste."
L'auteur je pense est Susan George, vice-présidente d'Attac, sur le réformisme de la CFDT : "Quand on rétablira l'esclavage, la CFDT négociera le poids des chaînes..."
Et dire qu'à une époque, on accusait la CGT d'être la courroie de transmission syndicale du PCF ! Maintenant, je n'hésiterai pas à dire que la CFDT est celle non seulement du PS, mais aussi le VRP du MEDEF auprès des salariés... Misère !
Mon mari et moi étions syndiqués à la CFDT et en 2003, nous avions rendu nos cartes suite au désastreux accord sur les retraites. Je crois que la CFDT doit s'attendre à une nouvelle saignée au sein de ses rangs. Ca me peine pour les syndicalistes et militants "de base" de cette organisation, lesquels sont souvent des gens intègres, décents et sincères. Comme par exemple Edouard Martin de Florange. Comment ces gens vont-ils faire face aux conséquences de cette signature par leur direction ?
Je suppose que cet accord vient en contre-partie de la nomination de Chérèque au poste d'Inspecteur des Affaires Sociales ? Lui, il donne carrément dans le pitoyable et le pathétique.
Ce qui est sûr, c'est que désormais, les manifs intersyndicales vont être fort joyeuses... Quand il faudra se mobiliser contre les conséquences de cet accord scélérat, ce sera difficile de le faire avec la CFDT. Imaginez un peu le truc... les gars en orange (qui devraient se rhabiller en jaune, pour le coup), se battre avec nous autres de la CGT et les gens de FO et SUD, contre cet accord ? Contre leur propre direction nationale ? Ca risque de faire désordre et c'est un euphémisme.
Le gouvernement peut se targuer d'avoir bien semé la zizanie entre les salariés. Il aura ainsi obtenu une cerise sur le gâteau qui n'est pas négligeable : la fin de l'unité syndicale - certes fragile - mais qui avait prévalu lors des manifs de 2010 contre la réforme des retraites. Là, on pourra rire... jaune. Bravo, y'a pas à dire, on n'est pas aidé. Je crois qu'à partir de maintenant, on ne pourra compter que sur nous-mêmes.
Comme j'aime l'humour noir, j'ajouterai à l'excellente citation "Quand on rétablira l'esclavage, la CFDT négociera le poids des chaines !", qu'elle négociera aussi la taille des boulets.
L'auteur de la phrase : ""Quand on rétablira l'esclavage, la CFDT négociera le poids des chaines !", c'est Susan George, militante altermondialiste et présidente d’honneur d'ATTAC. Elle a la double nationalité Franco-américaine.
Il me semble avoir lu dans un bouquin de Marc Dugain, sur Edgar Hoover, que la CFDT a été financée par les Américains pour contrer l'influence soviétique en France. Est-ce que quelqu'un sur ce blog aurait l'amabilité de le confirmer ou de l'infirmer s'il vous plaît? Ce livre m'a été prêté et je l'ai rendu mais je suis presque sûr de moi.
Ce que je n'ai pas accepté de la part de cet homme ridicule, il me fait penser aux Précieuses Ridicules de Molières, c'est qu'il vous traîte de "clown". Il est tellement minable ! Mais comme vous le dites maintenant, grâce à cet entretien, tout le monde, tout le peuple, peut constater ce que signifie être de gauche pour ce gouvernement social libéral ! J'espère que personne ne l'oubliera lors des prochaines élections ! Merci et Bon courage à nous tous !
Les preuves sont faites aujourd'hui que ce système et son gouvernement sont pourris jusqu'à la racine. Pas plus que l'on ne peut plus appeler syndicat une organisation collaborationniste avec le MEDEF comme la CFDT, la CGC, on ne peut plus faire semblant de croire que le PS et ses représentants sont de Gauche ! A part le dandy aux positions ambiguës Montebourg, qui nous joue les danseuses mondaines, il n'y en a pas un pour porter haut et fort les valeurs humaines qui fondent la Gauche contre le culte du mérite et du Fric défendus par les ultralibéraux UMP ou PS !
Deux forfaitures aujourd'hui : la signature de la remise en cause des dernières protections du travail, et la décision univoque d'engager la France dans la guerre en Afrique sans consultation de la représentation démocratique !
Plus que jamais Hollande = Sarkozy.
Maintenant qu'on l'a aidé à devenir Dictateur à la place de l'autre, on fait quoi ?
Ainsi donc sous l'égide d'un des pires gouvernements de droite que ce pays ait connu, des organisations que l'on ose qualifier encore de "syndicales" ont osé signer un accord qui crée une catégorie (large) de sous-citoyens, les salariés.
Ainsi donc, entre autres concessions passées sous silence par la quasi intégralité de nos journalistes, en tout cas tous ceux de la gauche libérale (on peut lire la nouvelle droite), figure le passage de la prescription quinquennale (garantie à tous les autres contrats) à une prescription de deux ans pour la contestation d'un licenciement et à une prescription de trois ans pour les salaires.
Ainsi donc, alors que toutes les créances à échéances successives peuvent être réclamées dans ce pays pendant cinq ans(par exp le propriétaire qui réclame des loyers), le salaire lui se voit appliquer lui tout seul, une prescription réduite à trois ans. Ainsi donc un salarié qui se sera fait exploiter pendant des années ne pourra réclamer de rappel de salaires que sur trois années le jour il le pourra (génralement uniquement à la rupture du contrat). Quelle belle économie pour les patrons qui n'entendent pas appliquer correctement les salaires conventionnels, par exemple.
Ainsi donc avec cet exemple de rupture d'égalité mais aussi, avec le chantage au licenciement institutionnalisé et sans recours, la ruine définitive d'un équilibre dans la conciliation prud'homale, la généralisation de'l'intermittence, la taxation du CDD qui vaudra blans seing en réalité à la précarité généralisée dans les entreprises en ayant les moyens, et une "sécurisation" des plans sociaux au profit des patrons, nous avons sous les yeux une régression d'une ampleur phénoménale.
Le gouvernement de la nouvelle droite de gauche, avec ses complices syndicaux vient se féliciter de plusieurs violations gravissimes du principe d'égalité des citoyens et de l'ultra fragilisation d'un droit de "protection" du salarié, déjà très difficile à faire respecter, en livrant ainsi le plus grand nombre à la merci absolue de la puissance financière avec des recours réduits, difficiles toujours, impossibles parfois désormais.
La droite (de droite) avait diminué le nombre des Conseils de Prud'hommes, la nouvelle droite vient compliquer définitivement à l'excés, ce qui restait souvent le seul espoir d'un minimum de justice et d'équilibre.
Il faut se mobiliser pour empêcher toute validation de "l'accord historique" des lâches et des traîtres. Il faut appeler un chat un chat.
J'en profite pour ajouter que j'espère que les militants de la CFDT - je sais qu'il y en a de très nombreux qui sont sincèrement de gauche et engagés dans des luttes difficiles pour les droits des salariés - vont se mobiliser dans les toutes prochaines heures pour implorer leur direction de ne pas signer cet accord catastrophique !
Samedi 13h00 : Les Infos, une guerre est ouverte en Afrique ! Samedi 13h15 Infos suite : Le Medef et la CFDT ont trouvé un accord pour permettre la baisse des salaires pendant 2 ans en échange de CDD >= 1 mois et d'une augmentation de la part patronale dans les cotisations de mutuelles (merci pour les malades mais nous sommes en majorité des travailleurs pour la plupart heureusement en bonne santé).
Cette fois ci je pense que c clair pour tous, ces socialistes là n'ont rien de social dans leurs idees et encore moins dans leurs actes ! Rien qu'a voir la tête déconfite de Ayrault devant les journalistes tout a l'heure a l'annonce de la trahison on voit bien qu'ils savent eux mêmes qu'ils sont en train de nous trahir ! Quelle force les y a contraint ? Ou bien sont ils simplement lâches et peureux a ce point, c'est a dire indigne de nous gouverner ? Ils vont nous dire que les syndicats sont d'accords et que donc ils ne peuvent rien y faire. Scandaleux ! La preuve est faite que la loi républicaine doit être supérieure aux accords en ce qui concerne le contrat de travail. La CFDT nous trahit et le gouvernement ferme les yeux !
[...]
Il m'est devenu insupportable d'entendre l'appellation "gauche" ou "de gauche" pour tout ce qui traite du PS et du gouvernement. peut-être que Jean-Luc Mélenchon a du mal à couper le cordon, mais il serait temps de le faire et il est temps d'appeler un chat un chat. Le Front de Gauche n'est pas la gauche de la gauche ou l'extrême gauche, c'est tout simplement la gauche. Et le PS ne fait plus partie de ce que l'on appelle communément la gauche, d'ailleurs les médias ont déjà commencé leur propagande droitière avec le front national qui n'est plus l'extrême droite, mais la droite de la droite. Et le terme d'extrême droite pourrait très bien être utilisé pour certains membre de l'UMP.
Les mots sont importants et je pense à mes parents qui votent PS depuis les années 70, il est temps de leur dire que le PS a changé depuis et que les frontières des idées bougent.
Non, bien sur que non, tu n'es pas seul Camarade, tu es 1, tu es 10, tu es 100, tu es 1000, tu es des millions ! Ils ont raison d'avoir peur.
Leur système sent la mort et nous sommes bien vivants ! Reprenons des forces, serrons les rangs, la bataille commence à peine.
Bruno, Patriote Communiste "C'est la canaille ! Et bien, j'en suis !"
Le gouvernement Hollande / Ayrault veut jouer la force en s'impliquant dans une guerre qui, nous le savons tous ne règlera aucun des problèmes posés au Mali. Le peuple Malien fait les frais de cette attitude irresponsable, Les Français doivent exiger que l'Assemblée Nationale décide et contrôle le président de la République, ce dernier n'a pas à prendre de décision seul, c'est un déni de démocratie ! La guerre en Irak et an Afganistan, comme bien d'autres, n'auront apporté aucune leçon. L'ensemble des conflits en Afrique s'explique pour des raisons qui restent dans l'ombre volontairement : le capitalisme pour le nommer d'un mot. Les islamistes sont, eux aussi, les diables de confort et n'ont rien à voir avec la religion musulmane. A qui servent-ils ?
Tout ceci fait bien les affaires de ces soi-disant socialistes qui s'apprêtent à faire avaler de force toute leur politique antisociale, traité Merkozy-Hollande, le plan de compétitivité, à 30 mds€, la casse du code su travail, leur lâcheté devant les agressions du medef, la casse de la République par le truchement d'une pesudo-régionalisation.
L'année 2013 sera difficile a annoncé Jean-Luc. C'est le moment de réveiller tout le monde pour se battre !
JE CROIS AVOIR TROUVÉ:
c'est parce que je caractérisais Hollande: chef d'une Monarchie, héritier de NICOLAS 1° sous le sobriquet de FRANÇOIS IV [voir le bouquin de Rambaud "Tombeau de Nicolas I°...].
Si je remplace par Hollande, est-ce que mon texte serait passé ?
[Edit webmestre : En dehors du fait que votre "commentaire" précédent était parfaitement hors sujet et ne contenait que des "imprécations" (!) sans aucun intérêt, il était en grande partie rédigé en lettres capitales (comme celui-ci), ce que la charte déconseille. Quant à vos explications, elles sont aussi inutiles que votre commentaire. C'est un blog politique ici, pas votre cour de récréation pour les samedis pluvieux.]
Du grand Mélenchon ce lundi soir !
Je viens de voir ce débat, en craignant que, appuyé par toute la machine médiatique comme il l'est, l'arrogance et la morgue de J.Cahuzac fonctionne. On a envie de prendre le contrepied à phrase phrase, tellement les présupposés de l'analyse libérale ont contaminé son discours (ce n'est pas nouveau, mais la répétition...). Et ce qui me rassure finalement, c'est que le moment politique comme dit Jean-Luc, fait que de plus en plus de gens commencent à comprendre. On ne sortira pas de l'impasse avec le cadre de pensée qui nous y a menés.
Alors, là-dessus, Cahuzac essaie de mettre "les gens raisonnables" de son côté (pas les gens sincères, hein) et de faire passer le FdG pour le traître qui souhaite l'échec de ce gouvernement. Que ne lui répond-on pas que personne ne le souhaite, mais que simplement nous déplorons, nous sommes navrés, non de l'échec du gouvernement, mais de sa capitulation au regard de ce que ses électeurs de gauche attendent. C'est pire qu'un échec, ils n'essaient même pas ! Ils prétendent essayer, avec les oripeaux d'un PS qui n'a plus que la communication pour faire croire qu'il mène une politique socialiste.
La stratégie du FdG est la bonne. Les faits économiques sont tellement violents, et l'humain pas si manipulable, s'il voit de la lumière quelquepart. Le FdG allume enfin la lumière.
En appelant à la rescousse la pensée de Henri P.R. dans "Marx quand meme" "On ne juge bien une société qu'au sort qu'elle réserve aux plus démunis. Le socialisme ne peut pas transiger avec les principes éthiques où le respect de l'humain renforce la critique de l'exploitation capitaliste qui réifie les personnes et les réduit en objets sexuels." Le socialisme est d'abord une philosophie d’émancipation, politique, économique, sociale, culturelle et sexuelle. Tous à la manif des mêmes droits pour tous ! Pour des lois républicaines qui s'appliquent à tous même aux patrons !
Yves Gerech dit à 14h41
"La CFDT nous trahit et le gouvernement ferme les yeux !"
Ah non ! c'est bien d'un concert qu'il s'agit. Le gouvernement ne ferme pas les yeux il cligne d'un oeil et la CFDT cligne de l'autre. C'est de bonne guerre, dans la bataille pour maintenir le capital et son taux de profit il faut placer ses pions. Ils ont placé les leurs !
De nouveau une belle histoire nous est racontée pour justifier l'injustifiable. Après l'Iraq, l’Afghanistan, la Libye, au tour du Mali, les mêmes méthodes de voyou hier et aujourd’hui. Rien ne justifie une guerre. Entre parenthèse il y a de l'argent pour tuer alors que nous sommes dans l'austérité, un mensonge de plus.
Les militants de la courroie de transmission du PS, ne sont pas obligés de dire amen à leur drôle de berger. Ne serait-il pas temps d'entreprendre une réunification syndicale à l'image du FdG afin d'avoir une force de combat à hauteur de l'enjeu et de répondre à l’agression sans précédent de la coalition Medef droite sociale démocrate et CFDT. Rien ne sert de se lamenter il faut agir, et vite.
C'est tout et n'importe quoi. Les syndicats et le Medef, une guerre en Afrique, le mariage pour tous (avec maman ou papa?) les impôts, et quoi encore ? On se croit sous Sarko 1er. C'est un cauchemar. Nous ne pourrons pas attendre cinq de plus. Allez vite le printemps et la VIème.
Que dire ! Énervée par l'arrogance de M Cahuzac soit. Mais M Mélenchon je me suis sentie hors jeu. Vous partez dans des points techniques. Mais moi simple personne je ne comprenais pas grand chose à tous ces points. Il est temps de penser à nous autres. Ce que j'ai apprécié le plus c'est votre coup de gueule sur la pauvreté. Oui on a des dettes mais pensez vous que dire que nous voulons la rembourser à notre rythme cela semble crédible aux yeux des gens. Ceux qui ont regardé ce sont des personnes déjà conquises par votre programme. Je suis militante et j'aimerai aller voir les personnes et leur dire que leur vie pourra s'améliorer lorsque le PG sera au pouvoir. Mais par quel biais concrètement. En tout cas merci de défendre une autre façon de voir la société. Celle du partage, de la solidarité, de l'égalité. Continuez mais aidez nous à rentrer par la petite porte dans la vie des gens. Que les gens n'aient plus peur de vivre. Je pense qu'il faut les rassurer soyez ce messager.
J'ai apprécié le débat et ce qui est sûr, je ne voterais plus pour ces socialistes qui n'ont que le titre en fait mais continuent à faire une politique de droite.
Bonjour,
"la période Chirac, on note une CSG de 8% et un taux maximum d'impôt sur le revenu de 48,09% soit un total de 54,09%"
Ce n'est pas plutôt 56,09%?
Mes amis, Si le wm le permet je vous mets le lien du blog d'un camarade du Parti de Gauche dont les écrits presque quotidiens sont des merveilles. Rien à ajouter à sa dernière analyse de cet accord meurtrier !