09jan 13
Cahuzac à #motscroisés, le zapping du naufrage
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Wah, quel numéro de « Mots Croisés ». Je crois qu’il fera date. J’ai aimé ce débat et je crois qu’il est fondateur d’une nouvelle époque à gauche. Enfin un dirigeant socialiste qui accepte le débat avec moi. Enfin un dirigeant socialiste qui ne biaise pas, assume son social libéralisme et ne commence pas par batailler sur le mot lui-même. Cahuzac assume. C’est sa principale force d’argumentation. Le débat fut passionné et je crois aussi qu’il était passionnant. Il fut entouré d’une magnifique bataille rangée de nos soutiens politiques. Sur twitter, facebook et dans les médias, chacun s’est mis en formation de combat. Tous voulaient participer et participèrent de cette façon. L’émission a battu son record historique d’audience et de part de marché. Et la conjonction des deux records est aussi une première. L’émission a explosé son record de tweets ! La furia était telle que des journalistes se sont lâché comme des groupies, contre moi bien sûr, en inondant l’émission de tweets qui furent passés à l’antenne, certes signés, mais sans mention du titre de l’expéditeur. Ainsi s’affichèrent à l’écran les messages de Lilian Alemagna, en charge de la gauche pour « Libération », Bruno Jeudy, rédacteur en chef du « Journal du Dimanche » et Bruno Dely, directeur adjoint de la rédaction du « Nouvel Observateur ». Tous signés mais sans mention de la fonction de journaliste ni du titre de presse où il officie. Ce n’est pas parce qu’ils m’étaient hostiles que je vais les montrer du doigt. Je trouve cette situation exemplaire. Je salue leur engagement politique de citoyen. Et j’en attribue tout le mérite à Cahuzac. Je ne plaisante pas. Je crois que quand la gauche sociale libérale s’assume, elle aussi trouve une capacité de mobilisation des siens.
Je fais ce billet « à chaud » en quelque sorte. C’est la raison pour laquelle il est bien moins long que d’habitude. Aussi parce qu’il faut que je dorme un peu, non ? Je réagis à l’émission. Puis mon post sera complété au fil des jours par des chapitres supplémentaires sur les questions dans l’actualité. Ce post sera donc « évolutif ». Je commence par le fond de ce qui s’est donné à voir dans le débat et je poursuis, pour m’amuser, avec les erreurs et bobards de Jérome Cahuzac. Ils sont de bonne guerre de sa part. Mais ils ont l’avantage de rendre plus visible et ridicule les numéros d’adulation de commande sur « sa compétence », sa « précision technique » et ainsi de suite. Je savais que j’affrontais non seulement Jérôme Cahuzac mais son équipe de gestion de crise d’Euro-RSCG, dont le PDG Stéphane Fouks se vante d’être le conseiller direct du ministre. Son attaché de presse n’avait-elle pas été celle de madame Bettencourt pendant la crise qu’affronta la pauvre vieille dame. C’est eux qui inventèrent ce slogan « vous êtes un homme seul ». Certes cela aurait peut-être fonctionné, s’il avait été explicité auparavant. Mais il tomba comme un cheveu sur la soupe quand Cahuzac se souvint qu’il devait le placer et le balança tout soudain en fin de parcours. Il ralluma de cette façon la fierté militante des nôtres et déclencha un torrent de tweets avec les photos des meetings de masse de la campagne du Front de Gauche. Seul ! Depuis l’émission je suis plus nombreux que jamais à gauche.
Amis lecteurs, j’y reviendrai, mais je m’en voudrais si je ne vous alertais pas tout de suite. Dimanche la droite et les réactionnaires de tous bords vont faire la plus grosse manifestation de droite de l’histoire, nous dit-on ! Préparez vos chaussures de marche. De notre côté, le 27 janvier avec la manifestation pour le mariage pour tous, c’est à dire pour l’égalité des droits civiques, nous allons remuer les entrailles de la terre. La bataille pour l’égalité des droits sociaux et civiques à la même racine. Elle est une et indivisible.
Gauche contre gauche ?
Le titre de l’émission pouvait laisser prévoir un pugilat formel. Il n’en fut rien. Ni lui ni moi n’avions l’intention de rabaisser le sens de ce que nous faisions face à face. J’ai refusé d’entrée de jeu d’être celui qui décerne le brevet de gauche pour éviter tout le sempiternel débat métaphysique sur la question. Je persiste et signe : la question posée par la crise de la civilisation n’est ni de droite ni de gauche, c’est la réponse qui l’est. Si une émission est un exercice d’éducation populaire, il faut faire confiance à l’intelligence de ceux qui écoutent. Encore faut-il être audible. Pour cela il fallait absolument que ma parole ne s’enferme pas dans le débat de chiffrage auquel s’était préparé Jérôme Cahuzac quand il annonça qu’on allait comparer son budget à notre contre budget. Je sais bien que je me suis laissé entraîner plusieurs fois à le poursuivre dans la technique, mais je crois avoir tenu ma barre dans un juste cap. De son côté toute sa force est venue du fait qu’il assumait totalement sa ligne. On a vu alors des moments incroyables : l’annonce de ce que la réforme fiscale était faite, la défense des dividendes, le « je n’accuse pas le capital », la défense de Jean Arthuis, ministre de divers gouvernements de droite, « centriste que vous classez peut-être à droite », pour terminer par le fameux « la lutte des classes, je n’y crois pas et je n’y ai jamais cru » sorte de point d’orgue. Parfois j’étais ébahi par l’audace : ainsi quand j’évoque la place de la mer dans l’avenir de l’humanité et qu’il me répond qu’il ne doutait pas de « l’importance du commerce maritime ». Je pourrais faire des dizaines de commentaires sur chacune de ces sorties et sur toutes celles que je ne relève pas ici. Déjà de nombreux blogueurs et journalistes ont commencé à réaliser l’énormité de ce qui s’est donné a voir. Pour moi, l’essentiel ce n’est pas son audace, c’est le nombre de ceux qui sont stupéfaits par ce qu’elle contient.
Jérôme Cahuzac a repris absolument tous les éléments de la ligne « démocrate » décrite dans mon livre « En quête de gauche ». Il n’est absolument pas hors normes. Au contraire il est totalement dans la norme de la gauche social-démocrate européenne devenue économiquement social-libérale et politiquement « démocrate », comme c’est le cas du Labour en Angleterre, du parti allemand qui fait des grandes coalitions avec la droite plutôt qu’avec « Die Linke », le parti italien qui a changé de nom, le PSOE en Espagne ou le Pasok en Grèce. Il n’y a aucune raison de jubiler de cela. Le PS de Cahuzac nous lance un nouveau défi dont nous aurions tort de croire que nous sortirons mécaniquement vainqueurs à gauche. En s’alignant sur les poncifs de la pensée dominante, elle offre une variante qui se donne à voir comme « à visage humain » par rapport aux libéraux en paille de fer ou à l’extrême-droite : Les catégories sociales au delà du revenu médian peuvent entendre cette musique. Leur adhésion est un enjeu au moins aussi décisif que l’est celle des milieux plus populaires de l’autre côté de la ligne du revenu médian. Dans le déclenchement des événements c’est décisif. Mais il est vrai aussi que nous, qui sommes à visage découvert, nous pouvons alors lutter, nous aussi, dans d’autres conditions plus claires sur ce qui est en cause. Ce que Jérôme Cahuzac a osé, c’est d’assumer. C’est à ce point surprenant que c’est du niveau de ce que fit Michel Rocard en son temps face à François Mitterrand contre la stratégie de l’union de la gauche et du programme commun. A mon avis il va avoir un retour de bâton à la maison. Car c’est cette confrontation que la rue de Solferino a toujours voulu éviter, car elle se sent incapable d’en assumer la conséquence interne et dans la gauche sociale. Elle est à présent sur la scène publique sans fard. C’est cette nouvelle situation qu’il faut gérer.
Le message ne se limite pas aux seuls socialistes désemparés par cette mise en lumière. Il s’adresse aussi au Front de Gauche qui a vécu un dernier trimestre de l’année 2012 sous la pression d’une offensive contre la ligne de l’autonomie conquérante que j’ai assumée, qui s’est affirmée avec force le 30 septembre dans la manifestation politico-syndicale contre le traité européen. D’octobre à décembre, si l’on en croit la presse et les campagnes à peine cachées pour m’accabler à tous propos, nous avons subi la pression de la tentation du retour à la gauche plurielle sous la posture convenue et pontifiante du « refus de faire le pari sur l’échec » qui est la cotisation d’entrée au club des « petits déjeuners de la majorité ». J’estime qu’avec la vidéo des vœux pour la nouvelle année, et le refus de participer au comité de liaison mis en place par le PS, les dirigeants du PCF ont clairement mis un terme à la danse du ventre qui leur était faite et que « Le Nouvel Observateur » avait cru victorieuse quand il annonça mensongèrement qu’André Chassaigne participerait au fameux petit déjeuner. Le début d’année avec ce débat et le lancement de la campagne commune contre l’austérité, c’est-à-dire contre la politique gouvernementale, lance une nouvelle étape de la vie du Front de Gauche. La manifestation du 27 janvier, en soutien au « mariage pour tous », c’est-à-dire pour l’égalité des droits humains sera le véritable lancement de la dynamique dont nous avons besoin. La bataille pour l’égalité sociale et celle pour l’égalité des droits civiques comme je vous l'ai dit, est une et indivisible.
Ne cherchez pas l'erreur. Il est parfait !
Comme on pouvait le prévoir, le refrain de sortie d’émission était prêt à l’avance, Euro-RSCG merci ! Nous avions fait des paris sur le sujet. Il y aurait la « sincérité » d’un côté et "la compétence" de l’autre. Une façon polie et apparemment bienveillante de prolonger la disqualification de mon point de vue. Les communicants ne sont pas les brutes primaires de la rue de Solférino. A la sortie, quoique Jérôme Cahuzac se soit lourdement arrangé avec les faits à de nombreuses et importantes reprises, et quoique que je lui aie toujours répliqué et ne me sois jamais trompé, ni sur un chiffre ni sur une loi, le refrain se répandit miraculeusement comme une évidence dans tous les réseaux sociaux libéraux. Pourtant que de bourdes, que d’erreurs chez le prodige de la technique budgétaire ! Je ne m’y suis jamais laissé prendre. Voici les morceaux les plus cruels. Mais bien sûr, les petits génies de la désintox à « Libération » et au « Monde » avaient tout vu pas vrai ?
Dans la rubrique fiscale, censée être le domaine de compétence absolue de Jérôme Cahuzac, ce fut pourtant le moment où il commit le plus d’erreurs de chiffres, d’analyse et d’histoire. Cela n’a eu aucun impact sur les admirateurs médiatiques de son omniscience. Mais il est vrai que la plupart du temps ils se sont laissés berner par les airs de certitude que se donnait l’artiste ! Le plus gros bobard de l’émission concerne la fiscalité des revenus du capital. Hollande promettait que "les revenus du capital seront imposés comme ceux du travail". Cahuzac a affirmé que cela avait été fait. C'est faux. D'abord la taxe à 75% ne concernait que les revenus "d'activité". C’est-à-dire les « salaires ». Mais il exonérait complètement les revenus du capital comme les loyers ou les dividendes. Curieusement ma mise au point sur ce sujet n’a pas ébranlé les récitants de la « précision technique de Jérome Cahuzac ». C’est d’ailleurs moi qui indique que ces revenus-là sont réintégrés dans l’impôt sur le revenu. Et c’est moi qui demande pourquoi ils bénéficent d’un abattement de 40%, ce qui semble bien pointu et précis pour un homme qui, paraît-il, n’aurait que sa sensibilité à porter en bandoulière face au grand technicien qu’est le ministre du budget réputé omniscient. Comme c’est technique, précisons pour que tout un chacun suive bien. Comme je l'ai dit, les dividendes des actionnaires continuent à bénéficier d'un avantage fiscal considérable par rapport aux salaires. Les dividendes bénéficient de ce qu'on appelle un abattement fiscal de 40%. Cela signifie que pour 10 000 euros de dividendes perçus, seulement 6 000 sont imposables à l'impôt sur le revenu. Si cette somme correspondait à un salaire déclaré elle ne serait « abattue » que de 10%. 9 000 euros seraient alors imposables ! C’est donc bien un privilège lié a l’origine de l’argent reçu.
Quand j’ai demandé ce que cet argent pouvait bien avoir de si particulier pour mériter cette cajolerie Cahuzac a répliqué : "Sur les revenus du capital, la CSG est le double de la CSG sur les revenus du travail". Donc l'abattement fiscal est là pour éviter une "double imposition", c’est-à-dire que le même revenu soit imposé deux fois, une fois par la CSG et une fois par l'impôt sur le revenu. Grandiose ! Certes, la CSG est effectivement plus élevée sur les dividendes que sur les salaires. Mais M. Cahuzac oublie un point décisif. C'est que les salaires sont soumis à des cotisations sociales obligatoires et pas les dividendes. Le taux plus élevé de CSG sur les revenus du capital vise à compenser cette injustice. Or, si vous ajoutez les cotisations salariales vieillesse, maladie et chômage à la CSG vous arrivez à la conclusion suivante : les salaires sont soumis à plus de "prélèvements sociaux" que les dividendes ! Les dividendes sont soumis à des prélèvements sociaux de 15,5% quand les salaires sont soumis à des prélèvements sociaux de 17,9%. Et pourtant, les salaires ne bénéficient que d'un abattement de 10% et pas de 40% comme les dividendes. N'en déplaise à M. Cahuzac. S'il y a une "double imposition", c'est donc sur les salaires et non sur les dividendes, contrairement au tour de passe-passe de M. Cahuzac pour défendre les rentiers et les actionnaires. C’est donc moi qui avais raison. Fallait-il abasourdir les téléspectateurs de cette démonstration de détail ? Calvi ne l’a pas permis. Je ne crois pas qu’il ait eu tort ! Mais entre deux affirmations, la mienne et la sienne, les chers admirateurs de la précision technique du ministre, eux-mêmes sans doute bénéficiaires de revenus de dividendes « trop lourdement taxés » ont choisi d’instinct en quelque sorte…
Ah oui ! Il y a aussi ça: Jérôme Cahuzac a utilisé l'existence de cette Cotisation sociale généralisée, la CSG, pour justifier que François Hollande n'ait pas rétabli les taux de l'impôt sur le revenu qui était en vigueur sous François Mitterrand et Lionel Jospin. Au passage, Jérôme Cahuzac a menti en affirmant que "du temps de François Mitterrand, il n'y avait pas la CSG" alors qu'elle a été inventée par Michel Rocard, premier Ministre de François Mitterrand. Je dis « a menti » car si quelqu’un le savait bien, c’est lui ! En effet Jérôme Cahuzac était alors au cabinet de Claude Evin et il a été directement associé à cette réforme. Sur le plateau je l’ai immédiatement repris. Qu’en disent les admirateurs de la mémoire de l’omniscient ?
Ce n’est pas tout ! L'argumentaire de Cahuzac consiste à dire que si on cumule la CSG et l'impôt sur le revenu, alors les taux d'imposition sont comparables. C'est malhonnête car la CSG n'est pas un impôt progressif contrairement à l'impôt sur le revenu. Mais surtout c'est faux. Avec François Hollande, le taux maximum de l'impôt sur le revenu est de 45%. Si on accepte le raisonnement spécieux de Cahuzac et qu'on y ajoute la CSG qui est de 8%, on aboutit à un total de 53% d'impôt pour les plus riches. Lors de sa création, par Michel Rocard, la CSG était de 1,1% mais le taux maximum de l'impôt sur le revenu était de 56,8% soit un total de… 57,9%. C'est plus que sous Hollande. Quant à la période Jospin, la CSG était de 8% et le taux supérieur de l'impôt sur le revenu de 52,75% en 2002, soit un total de 60,75%. C'est plus que sous Hollande. Et même si on regarde la fin de la période Chirac, on note une CSG de 8% et un taux maximum d'impôt sur le revenu de 48,09% soit un total de 54,09%. C'est là encore plus que sous Hollande. Que l'on prenne le seul impôt sur le revenu ou qu'on additionne l'impôt sur le revenu et la CSG, comme le fait Cahuzac, Hollande fait moins bien que Mitterrand, Rocard, Jospin et même Jacques Chirac ! J’ai hâte de lire les merveilleuses investigations et mises au point chiffrées des chroniqueurs de la désintox de « Libération » et du journal « Le Monde », dès qu’ils auront fini de démasquer mes « gros mensonges » sur le nombre des poils sur la tête des mouches !
Cahuzac a aussi tordu les faits concernant la dette pour faire du pathos a bon marché. Il a affirmé que les 1 800 milliards de dette de la France constituait un "impôt à la naissance" pour les futures générations. Monsieur Cahuzac devrait consulter plus souvent le site des services de son propre ministère. Il apprendrait ainsi sur le site de l'Agence France Trésor que la durée moyenne de la dette publique de l'Etat est de 7 ans et 59 jours. On est loin de peser sur "les générations futures". Mais comme j’ai déjà présenté cet argument des dizaines de fois pendant la campagne présidentielle je me suis gardé d’en gaver de nouveau tout le monde. Et il faut dire que je sais bien que les « désintoxiqueurs » vont s’y mettre.
Je m’étais juré de ne pas trop en servir, mais je n’y résiste pas. Je reviens sur le soi-disant « plan de croissance européen » qu'aurait négocié Hollande. Comme j’y suis déjà venu des dizaines de fois aussi en débat j’avoue avoir été stupéfait par sa sortie. J’ai rappelé que ce soi-disant plan de relance était de 120 milliard. Chiffre officiel. J’ai dit (vous vérifiez, les desintoxiqueurs, hein ?) que 60 milliards étaient déjà dans le budget européen. Et que les 60 suivants étaient de l’emprunt par la Banque européenne d’investissement. Jérôme Cahuzac a alors affirmé "la banque européenne d'investissement, c'est 120 milliards, doublés c'est 240 milliards". Pourquoi "doublés" ? Vous n'en saurez rien, Jérôme Cahuzac n'en a rien dit. De toute façon, ce n’est pas vrai. L'accord du 21 juin 2012 signé par François Hollande prévoit une augmentation de capital de la BEI de … 10 milliards d'euros. 24 fois moins. Alors mesdames et messieurs les observateurs « objectifs, éthiques et indépendants », et vous tous chers twitters anonymes des rédactions sociales libérales ?
Manifestement, Jérôme Cahuzac n'avait pas bien révisé ses fiches sur l'Union européenne. En début d'émission, il a ainsi affirmé "il ne me semble pas que ce soit la gauche qui ait mis ni la Grèce, ni l'Espagne, ni le Portugal dans la situation que nous connaissons". Il lui reste à apprendre que les premiers plans d'austérité dans ces pays ont été mis en place par des premiers ministres membres du Parti socialiste européen : Socrates au Portugal, Zapatero en Espagne. Et bien sûr, en Grèce, par Georges Papandréou, réélu président de l'Internationale socialiste en septembre 2012. Celui-là est le pire de tous car l’Etat grec avait été ruiné par le Pasok autant que par la droite. Mais c’est bien lui qui de sang-froid a utilisé sa position pour faire passer en force sept plans d’austérité.
Cahuzac sait pas compter JL Mélenchon, entouré de 4 millions d’électeurs ! Pour un ministre du budget, il ne risque pas de trouver (les milliards) d’évasions fiscales, de toutes façons il n'en a pas l'intention !
Bonne année à tous les camarades!
Bien sur que M. Cahuzac croit en la lutte des classes. Ce qu'il veut c'est que nous travailleurs n'y croyons plus. "L'émancipation des travailleurs sera l'oeuvre des travailleurs eux-memes".
@Jacques
"La stratégie de la CFDT est incompréhensible."
Ils obtiennent des droits nouveaux pour tous les salariés. Une nouvelle couverture santé, préservation des indemnités chômage acquises, meilleure représentation au CA. C'est plus efficace que ce que fait la CGT. J'arrête là puisque le webmestre trouve le sujet hors sujet.
Non camarade, tu est pas seul, moi vieux coco te le dis. Car quand j'entend les socialistes nous dire qu'il va falloir faire des sacrifices, encore et encore, vont ils baisser leurs salaire d'élus pour montrer l'exemple.
La manif de ce dimanche,toute la presse écrite, orale télévisée l'a préparée. C'est honteux car pour les retraites, on etait 10 fois plus et les médias aux ordres de Sarkozy et Fillon faisait tout pour décourager les ouvriers et employes a manifester. Vive le Front de gauche !
On gagnera un jour avec tous ceux qui ont le coeur à gauche, plus de place pour les opportunistes de tout bord à gauche !
@ Ifig 403- 18h28.
OK le poids des chaines négocié par la CFDT est moins lourd. La CGT elle, veut mettre des chaines aux mains et aux pieds des patrons du MEDEF. C'est ça la luttes des classes. Le capitalisme est nuisible à la classe ouvrière, à la paix, à l'écologie, à toutes les espèces vivantes de la planète. Ce système basé sur la cupidité n'apporte que du malheur. Nous, nous disons "l'humain d'abord", la CFDT et le MEDEF c'est "le fric d'abord". Si ce système de société ne parvient pas à faire vivre correctement les humains dont il a la charge il faut le changer. L'accord signé avec le MEDEF ne fait qu'adapter les humains au système et non adapter le système au bien être des humains. C'est ce qui différencie un mouvement réformiste, d'un mouvement révolutionnaire.
Ifig (403)
Le MEDEF ne s'y est trompé et applaudit à deux mains ce recul historique pour les salariés. La CFDT a négocié des miettes et il faudrait en être satisfait. Voici ce que déclare Gérard Filoche sur son blog : "Il n’y a rien de « gagnant-gagnant » là dedans ! Une taxe pour les contrats courts, qu’est-ce à côté du droit fondamental de licencier sans motif ? Qu’est ce qu’une « complémentaire » santé à charge des salariés, à coté de l’acceptation de pactes de compétitivité baissant les salaires, allongeant les durées du travail et augmentant le nombre de chômeurs ?"...La CFDT permet au MEDEF d'avoir une caution syndicale pour avancer ses idées. La CFDT est au syndicalisme ce que le PS est en politique : un leurre.
Je voudrais rappeler que le mariage est une union civile. Il y a un autre mariage, je le sais bien, mais c'est une option !
Ifig dit à 18h28
"La CFDT obtient des droits nouveaux pour tous les salariés. Une nouvelle couverture santé, préservation des indemnités chômage acquises, meilleure représentation au CA. C'est plus efficace que ce que fait la CGT."
Non elle n'obtient rien. Les fausses miettes, qui dans la réalité n'apporteront absolument rien aux salariés visés, ne sont que des élément de langage que le MEDEF à introduit dans la négociation pour que la CFDT puisse signer. Ces mesures ne coûtent rien et ça permet à ce syndicat de finaliser un objectif qu'il s'était fixé en amont c'est à dire signer un accord "historique" que réclamait le gouvernement. L'objectif est atteint. Si on pousse le bouchon plus loin, imaginez que la CGT n'existe pas, Cet accord aurait été signé sans miettes et sans fanfare. C'est une parodie d'accord. Vous m'expliquerez comment vous faites pour arracher des droits nouveaux pour les salariés avec les seuls syndicats signataires minoritaires autour d'une table quand des millions sont dans la rue et n'obtiennent rien si ce n'est un rapport de force à leur crédit qui vous permet de négocier sans vous battre.Demandez à votre syndicat à Florange et la SNCM. Quand vous menacez seul le patronat croyez vous qu'il tremble de trouille. Peut-être parce qu'il sait que la CGT qui mobilise le plus grand nombre sera là à vos cotés. Sinon il ne vous utiliserait même pas. Le pragmatisme du MEDEF est aussi simple qu'un patron devant son bilan financier. Le MEDEF lui au moins fait son boulot; il défend les intérêts de ces mandants.
Bonsoir à toutes et à tous.
Il me parait somme toute évident que monsieur Cahuzac confond être un homme seul avec être un homme libre afin de qualifier monsieur Mélenchon.
Bien à vous et solidarité.
Seul. Oui, comme nous tous qui nous sentions abandonnés par les socialistes depuis de nombreuses années, guettés par l'abstention, ou pire. Si c'est comme cela qu'il faut l'entendre, surtout continuons, avec nos amis du FdG, honnetes et responsables, face à la sournoiserie et aux mensonges de tel contradicteur. A jamais, seuls tous ensemble.
@382 Sophie, @400 Fred A.
La BCE prête aux banques à des taux préférentiels.
Un pôle bancaire public EST une banque (ou un groupe bancaire). Donc un VRAI pôle bancaire public, en France, ou dans un autre pays européen, pourrait parfaitement emprunter à la BCE aux taux préférentiels des banques et reprêter à prix coûtant à l'économie réelle en fonction des choix politiques du pays. J'ose espérer que Jacques Généreux n'a pas écrit en vain "Nous, on peut".
C'est en tant qu'adhérent et militant CFDT très en colère et particulièrement dépité que je me permets d'intervenir. A la CFDT, se côtoient des personnalités très différentes. Sur le terrain, beaucoup de militants s'engagent sincèrement et défendent leurs collègues jusqu'à l'épuisement. D'autres acceptent l'étiquette syndicale que le patron leur a un jour proposée et signent sans discuter là ou il faut quand il faut. Plus on grimpe dans les échelons de la hiérarchie, plus l'engagement laisse la place au cynisme, à la défense de ses avantages personnels et à la course au pouvoir. Mais est-ce tellement différent dans d'autres syndicats ? J'aimerais donc ici exprimer mon profond soutien à tous les délégués syndicaux et élus du personnel CFDT qui ne ménagent pas leur peine pour plus de justice et de progrès dans leur entreprise ou leur administration et qui -les premiers- doivent se sentir très profondément trahis par l'accord que vient de soutenir leur direction syndicale. On leur avait pourtant expliqué que celui sur les retraites de 2003 avait été une erreur qui ne se renouvellerait pas...
@Jean Francois91:
D'abord Jacques Généreux n'a certainement pas écrit son livre en vain, par contre pas tout le monde l'a lu. Ensuite, si je suis votre raisonnement, qu'est ce qui garanti que la BCE acceptera de prêter à un pôle bancaire public d'un état qui souhaitera repreter à prix coutant. Il ne faut pas être naif, si la BCE aujourd'hui ne veut pas prêter directement malgré la situation économique actuelle, je ne pense pas que le petit subterfuge dont vous parlez sera accepté par les dirigeants de la BCE, d'où la nécessité de se preparer au pire, et donc de se preparer à quitter cette europe et revenir au franc en attendant une europe meilleure. En même temps je ne suis pas un expert et ne demande qu'à être éclairé.
Tout se met en place. Une guerre lointaine contre le terrorisme, des lois restrictives, des manifs d'extrême droite, des divisions syndicales, une presse muselée.
Le gouvernement berne le peuple pour d'obscurs intérêts, la pauvreté s'élance à l'assaut de la société. Les citoyens en grand nombre s'accrochent à ce qu'ils ont et ne voient pas le glissement de l'ensemble, ils sont prêts à suivre ceux qui vont vouloir faire des lois d'exeption. La préparation des élections municipales et Européennes ne va pas continuer au rythme prévu, le volcan pourrait se réveiller bientôt. De toutes façons, le poids du fonctionnement institutionnel actuel empêcherait toute avancée significative dans les urnes. Il faut commencer à répéter la marseillaise et autres chants des partisans.
En face ils n'hésiteront pas, ils croient depuis toujours au maintien d'un ordre autoritariste qui nous paraît infiniment stupide et qui leur paraît infiniment légitime.
J'avais en sciences politiques un professeur pessimiste qui nous rappelait à chaque occasion la nécessité d'opérer en toutes circonstances une distinction claire et nette : la société, disait-il, et toute organisation comme elle, en particulier les syndicats, comporte trois catégories de personnes : à la pointe, quelques malfaisants avides de pouvoir et rompus à toutes les perfidies. Autour d'eux, deuxième catégorie, un groupe de lèche-bottes prêt à toutes les compromissions pour se hisser au plus près de la pointe. Et troisième catégorie : les quatre-vingts ou quatre-vingt-dix pour cent de braves gens malmenés.
Quand vous parlez d'un syndicat - disait-il - précisez toujours de quelle catégorie vous parlez : des malfaisants, des semi-malfaisants ou des malmenés... A 20 ans, je trouvais ce professeur odieux, aujourd'hui je lui trouve malheureusement une certaine clairvoyance...
@ Sophie Clerc. 415
Quelqu'un a dit "Les gens qui sont bons ne veulent pas le pouvoir".
A mon avis il va avoir un retour de bâton à la maison. Car c’est cette confrontation que la rue de Solferino a toujours voulu éviter, car elle se sent incapable d’en assumer la conséquence interne et dans la gauche sociale
J'ai l'impression que FH assume la même ligne: cf. l'accord signé entre le MEDEF et la CFDT, la baisse des charges des entreprises compensée par une hausse de la TVA.
J'ai entendu hier Michel Sapin dire qu'une nouvelle réforme des retraites sera nécessaire. Après avoir cautionné les réformes Fillon de 2003 et 2010, le PS s'apprête à finir le travail. Le moment de se déclarer dans l'opposition approche...
En ces temps où les pauvres Depardieu et Bardot crient leur misère et où on vous explique que c'est un drame d'être riche en France, il serait temps de faire une campagne nationale pour démonter ces âneries. Un mot sur l'actualité homo-ras-le-bol du moment. Sarkozy avait réussi à dévier le mécontentement en lançant son absurde et abominable débat sur l'identité nationale. Hollande fait de même en mettant en priorité une question qui n'est évidemment pas le souci premier des Français. Que nous ayons plongé dedans m'attriste. Les homosexuels ne sont en France ni exclus, ni maltraités.
Manifestation d'ampleur hier (Hollande a su mobiliser les forces vives du pays, reconnaissons-lui ce mérite). Espérons que les prochaines manifs prévues contre la casse des droits des travailleurs connaitront le même succès mais j'ai comme l'impression que les têtes vont se rentrer dans les épaules, les dos vont devenir de plus en plus ronds et la vie continuera avec son lot de désillusions, imperturbablement, jusqu'au point de non retour.
415 Sophie Clerc, 416 lilou 45
Ce que vous exprimez est pile dans l'idéologie dominante : Tous les représentants syndicaux et politiques seraient corrompus par le pouvoir. Cela conduit inévitablement à une impasse et favorise l'oligarchie financière toute puissante en créant une division supplémentaire entre mandants et mandatés.
Je pense que ceux que vous appelez les malmenés ont le tort de ne pas prendre les choses en main, c'est une partie de l'explication des dérives existantes. La délégation de pouvoir est formellement inévitable, mais elle devient une erreur dans l'action. C'est, actuellement, ce qui freine un développement plus rapide vers un changement radical. Beaucoup de gens sentent que nous avons raison, mais ne prennent pas l'initiative et se reposent sur les plus actifs. Il en est de même dans les organisations politiques ou syndicales.
Nous devons d'une part, prendre garde à associer le plus grand nombre à nos initiatives, d'autre part ne pas se reposer aveuglément sur les mandatés de toutes sortes.
La 6 ème république que nous envisageons devra tenir compte de cela et mettre en place à tous les niveaux le contrôle populaire indispensable.
Cela dit j'espère que les adhérents à la CFDT vont faire leur propre révolution citoyenne !
La question du droit au mariage pour les couples homosexuels permet l'extension d'un droit visant à l'égalité , ce qui va dans le sens du progrès.D'autres droits,avant, ont abouti à ce genre de fractures entre réactionnaires (alimentés essentiellement par l'église) et progressistes. Je pense au droit à l'avortement, au droit de vote pour les femmes etc Pourtant, à l'époque certains hommes de gauche étaient aussi contre la mise en place de ces droits jugés secondaires parce que ça ne les concernait pas et que la situation les arrangeait même.Même chose aujourd'hui, les homosexuels représentent une minorité donc je ne suis pas concerné et je me contrefiche de leurs droits qui ne me semblent pas prioritaires. La même chose pourrait être dite sur la situation du vote des étrangers.Or, il me semble qu'un homme ou une femme de gauche ne doit pas penser qu'à sa petite personne mais à celle des populations les plus fragilisées de la société (sur le plan social mais aussi moral) qui appartiennent souvent à des minorités. Tous ce qui fait avancer la société est important.
Ensuite, je ne vois pas en quoi cette loi empêche le gouvernement de s'attaquer aussi aux inégalités sociales, le fait que les médias fassent diversion sur ces sujets économiques et sociaux n'est pas nouveau, c'est une habitude qui n'a rien à voir avec la question du mariage homosexuel. De toute façon, ils auraient trouvé autre chose pour évacuer le débat sur l'accord qui vient d'avoir lieu concernant la flexibilité, rappelez vous le non débat sur le vote du dernier traité européen malgré tous nos efforts !
Alain Verce @ 417
Homos ni exclus ni maltraités dites vous?
Dans le Marais peut être,mais à la campagne pour deux ouvriers qui vivent ensemble je suppose que cela ne doit pas être aussi simple....Et que penser de tous ces jeunes homosexuels qui se suicident ?
Alors après,se fourvoyer dans la revendication du mariage institution que tout le monde ne chéri pas pour obtenir des droits légitimes,cela me laisse interrogatif.. J'aurai préféré une évolution du pacs ou des personnes comme moi par exemple, puissent bénéficier des mêmes droits que les gens mariés surtout en matière de retraite de réversion.(j'ai 4 enfants avec 3 mamans, qu'une seule fois mariés, et tout ce joli monde s'entend très bien)
Libre à chacun par la suite d'utiliser le folklore et les serments judéo -chrétien du mariage. Le pacs n'empêchant pas à ce que je sache l'adoption d'enfants.
« Vous êtes un homme seul.. »
Attention Jérome le parquet a ouvert une enquête pour « blanchiment de fraude fiscale » peut-être que c'est toi qui vas te retrouver tout seul parce que dis toi bien que tous tes amis d’aujourd’hui n’hésiteront pas à te renier à la moindre preuve.
Bonjour turmel jm
« J'aurai préféré une évolution du pacs »
Aujourd’hui dans le Pacs l’adoption d’un enfant n’est reconnue que par un seul des parents et donc en cas de décès de celui-ci, l’autre perd tous ses droits … ça, tout le monde le sait.
Si demain il y avait une évolution du Pacs, que fait-on, tous les gens pacsés seront automatiquement parents de l’enfant déjà adopté par l’un des parents, même si il ne le désire pas, ou doivent-il se re-pacser pour officialiser cette adoption ? Tu sais que lorsqu’un homme et une femme même non marié ont un enfant, si l’un des deux décède l’autre ne perd pas sa parentalité, alors que pour deux hommes ou deux femmes ce n’est pas le cas.
Je ne le dis pas pour toi, mais pour certains ici qui sont contre, enfin, tout de même, en quoi cela nous gène que dans l’acte de mariage civil il y est couple ou époux au lieu de homme et femme ou mari et épouse. Est-ce que ça change quelque chose à notre propre mariage, non alors foutez leurs la paie et laissez les vivre leurs amours ou être papas ou mamans comme tout le monde, mais surtout en règle avec la société sans peur de perdre son enfant ou le voir partir dans un orphelinat.
Pour finir, juste un mot. Je connais des « homos » qui donnent plus d’amour à leurs enfants et s’en occupent mieux que beaucoup d’ « étéros ».
Louis
Vive la VIè Vive la VIE
Bonjour,
A propos de la CSG quand je regarde ma fiche de paie il y a deux lignes : le CSG déductible et la CSG tout court, sous entendu non déductible !
Qu'est-ce que ça veut dire ? Et bien tout simplement que je paye des impôts sur le revenu sur de l'argent que je ne peux pas utiliser puisque retiré à la source mais par contre parfaitement imposable.
Si ça ce n'est pas de la double imposition sur le dos des travailleurs !
Non seulement Cahuzac est à côté de la plaque concernant la CSG mais quand il parle de double imposition des revenus du capital il faudrait qu'il sache qu'une partie des revenus du travail est bien soumis à cette double imposition.
Il y a deux questions qui ne sont jamais évoquées:
La CSG telle qu'elle est pratiquée aboutit à faire payer un impôt sur l'impôt ("la déclaration des revenus" n'en retenant qu'une partie)
Les retraités vont se voir supprimer la déduction des 10 % quand les dividendes auront un abattement de 40 %
Quant à la proposition du PS de faire une imposition unique retenue à la source. Elle revient à faire de l'employeur un collecteur d'impôt et que rien ne permet de penser que celui-ci sera reversé, si l'on retient que les cotisations sociales prélevées par l'employeur sont souvent l'objet de réduction en cas de "difficultés" de trésorerie invoquées par le patron. Et sont souvent abandonnées lors des liquidations de société !
Qui peut répondre ?
La "manif pour tous" a rassemblé entre "340 et 800 mille personnes". Certains d'entre vous peuvent-ils comparer leurs souvenirs vécus de la manif du FdG à Bastille pendant la campagne électorale? A l'époque, on ne parlait "que" de 100 mille manifestant, mais le cortège s'étendait sans interruption de Nation à Bastille... Merci pour vos témoignages.
Grosse erreur que de dire la droite était dans la rue contre le mariage gay. Vu le nombre et les témoignages (étouffés), c'est bien au delà du clivage droite/gauche que des Français ont manifesté. La gauche a abandonnée ses idées fondatrices et cède face au communautarisme et aux lobbies, du moins la gauche qu'on nous présente car j'ai assez d'expérience pour dire que surtout coté communiste on est pas d'accord avec cette lois qui va faire tomber un des pilier de notre société. Un de plus. Il n'était pas urgent de faire passer un texte aussi important alors qu'on en est encore à constater que des gens vivent dans la rue et n'ont pas assez pour se nourrir.
Bravo Jean Luc,
Tu l'as mouché ce social démocrate assumé, chirurgien du budget, employeur au noir de domestique, ou d'infirmière. Il faudra qu'on fasse les comptes un jour. Dans cette attente, je soutiens à fond tes prises de parole, structurées, lucides et cultivées qui m'aident à gagner à notre cause mon environnement social et à convaincre les paysans et petits entrepreneurs qui m'entourent ici dans le Perche, de la grande supercherie des TF1, France 2 et autres BFMTV qui continuent de distiller le poison dominant.
Amitiés fraternelles d'un camarade.
C.Gr.
"La lutte des classes" si je me souviens bien c'est Louis Veuillot qui a inventé cette formule, reconnaissant que "la bourgeoisie" devait lutter contre le peuple pour maintenir sa mainmise. La gauche et Marx n'ont fait qu'admettre cette lutte. Louis Veuillot personnage qui avait le sens de la formule et un rare franc-parlé... c'est aussi lui qui disait "Le sacrement de mariage est un désinfectant." ou "Quand je suis le plus faible, je vous demande la liberté, parce que tel est votre principe ; mais quand je suis le plus fort, je vous l'ôte, parce que tel est le mien"
Une dernière "Le poignard le plus aigu, le poison le plus actif et le plus durable, c’est la plume dans les mains sales."
Il connaissait déjà la médiocratie !
Merci ami et camarade Mélenchon,
Spartacus avant sa mise à mort aurait dit "Je reviendra et je serai des millions", vous n'êtes pas seul vous avez quatre millions de citoyens derrière vous et attendons encore un peu nous serons le double.
Bon courage, "à la fin c'est nous qu'on va gagner".
Cordialement Jean Claude Guillemet
Je suis donc "membre étranger" du PG24...Je vis à Bruxelles et passe de paresseuses vacances en gîte -une à deux fois l'an,chez les Gaudin à Badefols s: Dordogne, membres eux aussi du PG local. J'admire la faconde de Mélenchon. J'apprécie les écrits fondamentaux de Généreux. J'ai déjà posé la question de nouvelles alliances larges et pragmatiques. Nous pouvons camper sur la terre idéologique d'un marxisme pur et dur séduisant les "purs et durs" (j'ai connu cela au Parti Communiste Belge il y a trente ans). C'est totalement contre-productif. Mais, au niveau européen par exemple, imaginons le dialogue ouvert avec un Verofstadt-ex premier belge, président des libéraux au PE (un libéral plutôt "libertaire") et un Cohn-Bendit (un vert de gauche, expérience de gestion à Hambourg) lesquels ont publié ensemble ce bouquin "Europe debout" qui est une chouette gifle à l'etablishement européen de droite. J'ai une longue et fructueuse carrière médicale-pédiatrique, derrière moi. Militante aussi. L'art des alliances et des compromis pour le bien commun est fondamentalement de mes options. Mais bien entendu Marx demeure ma référence princeps.
En route vers de nouvelles alliances?
Trois commentaires sur trois jours. Nous sommes sidérés. Cette guerre bouleverse tout. Ce sont déjà des bains de sangs. Combien de morts. On ne sait rien encore. Pouvait-on rester impassibles devant la provocation de la colonne de "pick-up" ? L'avenir vacille.
Bonjour
Cahuzac est un ignorant, et s'il se présentait pour se faire élire ministre, je doute que 4 millions de voix lui soient attribuées.