14jan 13
Je crois qu’ils ne sont pas arrivés au niveau qu'ils espéraient. Nous-mêmes, nous avions parfois fini par leur donner le point avant qu’ils ne l’aient disputé. Donc les adversaires du « mariage pour tous » disent avoir réuni 800 000 personnes. Ils disent : « comme en 1984 ». Sauf qu'en 1984 ils prétendaient, jusqu’à hier, avoir été un million. Et que comme la population a beaucoup augmenté depuis cette date, pour faire aussi bien, ils auraient du être plus nombreux qu’en 1984. Bonne nouvelle donc pour nous. La dynamique n’y est pas comme on avait pu le penser. Ce n’est pas une raison pour s’estimer tranquilles. Un débat fracassant a lieu. Nous devons l’assumer. Notre devoir est de convaincre parce que c’est un sujet qui demande un fort appui de consentement dans la société. Et c’est une question de fond. J’exprime dans mes vœux comment je pose le problème. Mes camarades de « la télé de gauche » en ont fait un petit extrait en vidéo. Utilisez-la si elle vous paraît utile.
Ce post est beaucoup tourné vers les questions sociales. J’espère vous être utile en vous proposant un premier décryptage politique de l’accord désastreux conclu entre le MEDEF et des organisations syndicales de salariés. Dans cette circonstance je me sens en phase avec les syndicats qui ont refusé de signer. Mes raisons politiques me semblent rejoindre leur raison syndicale. Cette osmose devrait s’exprimer dans la bataille d’opinion tout au long des mois qui nous séparent de la présentation du texte au parlement. Le donnant-donnant sous Hollande c’est « donne-moi ta montre, je te donnerai l’heure »
Jour sombre. Fête au MEDEF
C’est un jour sombre que celui de cet « accord » dit de « Wagram ». Le prétendu « compromis historique » annoncé avec emphase par François Hollande au cours de sa première conférence de presse de l’Elysée a fonctionné comme un traquenard. Il est quasiment hors sujet de la question de la fameuse « flexisecurité » et personne n’aura l’audace de prétendre qu’il soit de nature à faire créer un seul poste de travail dans le pays. Par contre c’est une nouvelle étape cruciale dans le démantèlement de l’ordre public social et le renversement de la hiérarchie des normes sociales. Mais les députés ont le dernier mot. C’est leur vote qui décide. Ceux de gauche sont mis au pied du mur. Ici je ne vais pas commenter tous les articles. A cette heure je n’en ai pas assez lu et je n’ai pas pu assez consulter pour le faire. Mais j’aborde à partir d’exemples pourquoi tout cela est condamnable.
Ce fut donc une séance de dépeçage d’acquis sociaux « en échange » d’espérances fumeuses. Le tout est absolument infesté de la doctrine de la politique de l’offre : il s’agit de produire à flux tendu et au moindre prix en n’assumant aucune des conséquences sociales de ce choix pour la société. Ainsi quand on apprend que le CDD de moins d’un mois sera taxé pour être moins avantageux et que ceci ou cela est donné « en échange » je suis dégouté deux fois. D’abord parce que le CDD de moins d’un mois était autrefois interdit. On aurait pu espérer d’un gouvernement de gauche qu’il rétablisse une telle interdiction. Ensuite parce que le CDD de moins d’un mois est une perturbation pour toute la société et pas seulement pour les salariés concernés. En effet un tel CDD génère des coûts particuliers sur les comptes sociaux. D’où tient-on que l’affaiblissement d’une nuisance s’échange contre une concession prise à ceux qui la subissent ? Cet exemple montre les pièges du vocabulaire et de la perte de vue de l’ensemble des questions posées si on se laisse aller. Il en va de même sur l’accès de tous les salariés à « une assurance complémentaire » qui nous est présenté comme une concession. Depuis quand le recours aux assurances privées est-il devenu une revendication salariale ? Les quatre milliards que cela « coûtera » vont aller dans les compagnies d’assurance. La revendication des fondateurs de la sécurité sociale c’était plutôt que son fonctionnement et ses prestations soient étendus. Là encore comme pour la taxation des CDD, ce n’est pas parce que le négociateur d’un syndicat a concentré toute l’attention sur ce point qu’il est central ou même que la notion si trompeuse de « donnant-donnant » doit s’appliquer.
J’ai pris la question de la précarité en commençant mon propos pour illustrer ce besoin de prise de hauteur sur l’ensemble de la discussion. Mais aussi pour rappeler que le programme « L’Humain d’abord » prévoyait un tout autre chemin à propos des emplois précaires. Car la précarité est une question politique. Parce que la précarité est d’abord et lourdement féminine dans sa composition genrée. A l’inégalité qui est ainsi soulignée s’ajoute l’impact social : les femmes concernées ont en charge des familles qui dépendent parfois entièrement d’elles. Ensuite les salariés précaires représentent une masse immense transversale à tous les niveaux de qualification et de salaires. Sa situation est un des facteurs les plus notoires de l’instabilité de la consommation qui est le moteur numéro un de l’activité du pays. Les précaires ne peuvent ni correctement ni responsablement consommer du fait de l’incertitude de leur revenu. Ils ne peuvent prétendre ni aux prêts ni parfois au logement. De plus quand le code du travail est respecté, il l’est des fois tout soudain, alors c’est l’objet du travail qui est précarisé. Car les précaires enchaînent dans un même poste et une même entreprise des dizaines de contrats successifs. On vient de voir ce que cela donne quand un chercheur est dans cette situation et qu’il est pour finir expulsé plutôt que reconduit. C’est pourquoi le programme du Front de Gauche prévoyait une limite au nombre de contrats précaires dans les entreprises privés : 5% dans les grands groupes, 10% dans les petites entreprises ! Et titularisation immédiate de tous les précaires de la fonction publique. Pour nous le précariat est une question politique. J’en reviens au point de vue global.
Compte tenu du bilan de cette « négociation », on est en droit de se dire que ce rendez-vous imposé par le gouvernement a fonctionné comme un traquenard pour les nôtres. Y venir était obligatoire. Le gouvernement avait dit que sinon il déciderait lui-même. Que ne l’a-t-il fait ! Là c’est le MEDEF qui amène le texte de départ sur lequel s’organise la discussion. Et il suffit qu’une partie des négociateurs de la partie salariée signe pour que l’affaire soit considérée comme acquise. Pourtant, le MEDEF est une ultra minorité sociale et, sans faire injure à quelque syndicat que ce soit, ceux qui ont signé, même additionnés, sont loin de représenter une majorité des salariés. Ajoutons que si les nouvelles normes de représentativité syndicale avaient été en vigueur, certains n’auraient pas pu signer ce soir-là ! Dès lors pourquoi cela devrait-il avoir force de loi ? Ce sera la question posée aux députés de gauche. Car quoi qu’en dise le nouveau gouvernement, le parlement a le dernier mot. Je l’ai toujours rappelé dans des dizaines de débats du temps où j’étais sénateur, quand on nous faisait déjà le chantage à la sacro-sainte négociation qui représente « un point d’équilibre » ! Les députés ont le dernier mot car c’est eux qui représentent la partie absente de la discussion, partie qui se confond avec le tout : la société. Les syndicats patronaux et salariés agissent sur la base et dans l’intérêt de leurs mandants. Les députés sont mandatés pour agir au nom de l’intérêt général. Raison de plus pour se méfier des expérimentations hasardeuses et contre-républicaines que François Hollande a annoncées et qui visent à mettre dans la constitution que les accords de cette sorte s’imposeraient au gouvernement et au parlement.
L’accord Wagram entre dans la série des dispositions prises pour inverser l’ordre public social républicain qui est déjà très abimé. En fait, il finit le travail. J’explique. En France, quand un accord de branche est signé, ses conclusions sont étendues à tous les travailleurs. Raison pour laquelle les salariés en France sont en Europe les mieux couverts par des conventions collectives. Cette transposition était d’autant plus facile à faire qu’aucun accord de branche ne pouvait avoir un contenu inférieur à ce que prévoyait avant sa signature la loi en vigueur. Sous Sarkozy, cet ordre fut inversé. Un accord d’entreprise pouvait prévaloir sur un accord de branche et l’accord de branche être en retrait sur le contenu de la loi. Mais au bout de la chaîne, il restait le verrou individuel : le salarié et son contrat de travail. Si l’accord d’entreprise changeait le contenu de son contrat de travail, il pouvait tout simplement refuser et il avait les tribunaux avec lui. Il fallait alors le licencier pour motif économique. Quant aux autres salariés, il leur fallait tous signer individuellement un avenant à leur contrat de travail pour que l’accord s’applique. C’est de cette façon que les Conti furent contraints un par un. En fin de la précédente mandature, Martine Billard alors députée PG de Paris avait fait partie du tout petit quarteron de députés de gauche qui avaient bataillé et gagné contre un amendement déposé par le député de droite Wasserman qui supprimait ce verrou. Ce que l’UMP et le MEDEF n’ont pas obtenu sous Sarkozy, ils viennent de l’obtenir sous Hollande. L’accord d’entreprise s’imposera au salarié, et s’il le refuse il sera licencié sans aucun des droits du licenciement économique. Le verrou a sauté.
Sous couvert de « protection de l’emploi », de compétitivité, le droit va varier au gré des signatures « d’accords » le pistolet sur la tempe des salariés. La rédaction du passage concerné est un petit chef d’œuvre d’arrogance. Pour les accords "de maintien dans l'emploi", en contrepartie de l'engagement de ne pas licencier, une entreprise en difficulté peut conclure un accord majoritaire pour "ajuster" temps de travail et rémunérations, sans passer par un plan social si elle licencie au moins 10 salariés refusant ces changements. La durée de cet état d’exception dans l’entreprise est de 2 ans maximum. Quand l'entreprise va mieux, elle doit "partager le bénéfice économique" de l'accord avec les salariés. Le nouveau salaire ne peut être inférieur au SMIC (merci patrons ! mais c'est la loi), il ne pourra déroger à la durée légale, à la durée maximale du travail, aux repos quotidiens et hebdomadaires, aux congés payés et au 1er mai. Trop bons ! Merci patron ! En bref on reçoit en contrepartie de s’être fait dépouillé le droit de se garder ce qui reste. C’est le vieil adage "donne moi ta montre je te donnerai l’heure". Qui douterait que cette inversion de la hiérarchie des normes soit la gourmandise de l’accord liront encore cet article du texte qui a été signé : « Un accord collectif puisse fixer, par dérogation aux dispositions concernées du chapitre III du Titre III du Livre II du code du travail, des procédures applicables à un licenciement collectif pour motif économique ». L'accord d'entreprise sera donc supérieur au code du travail dans le cas d’un licenciement pour motif économique et il s'imposera aux salariés ! Pas moins que ça ! Et sous un gouvernement de gauche. Certes les minimums légaux de SMIC, jours fériés, etc. survivent encore à ce séisme. Mais on peut quand même considérer qu'il ne reste quasiment plus rien de la hiérarchie des normes et du principe de faveur.
Finance : Virgin est aussi un cas d'école.
Les magasins de disques et livres « Virgin » sont en difficulté, on le sait. 26 magasins sont touchés dans toute la France et 1 000 salariés sont menacés de licenciement. La mise en scène veut que ce soit l’exemple de l’affaire qui meurt faute « d’avoir pris le tournant à temps ». Certes cette affirmation a sa part de vérité. Mais le fond de scène ne doit pas être perdu de vue. Une nouvelle fois c’est une conséquence de la financiarisation de l’économie.
Que la stratégie de l’entreprise ait été calamiteuse, les syndicats de l’entreprise ont fait assez de mises en garde sur le sujet pour que nous ayons le devoir de nous en souvenir. Cela ne fait que rendre plus inacceptable le commentaire de Jérôme Cahuzac à leur propos sur Europe 1 : « Je ne sais pas quoi dire aux salariés. Etre membre du gouvernement, ce n’est pas avoir une réponse à tout. Les syndicats doivent comprendre qu’une gestion d’entreprise, c’est tous les jours, et pas seulement se mobiliser quand il est déjà trop tard ».
Si le gouvernement ne sait pas quoi dire qu’il le demande aux salariés. Ils ont alerté à temps et pas seulement en dernière minute. Mais le gouvernement ne leur a donné aucun droit nouveau pour contrôler la gestion des entreprises. Humour noir. Le même Cahuzac avait vu comme solution, la « réforme du marché du travail pour éviter les licenciements ». Ayons la cruauté de demander ce que « l’accord historique » que vient d’imposer le MEDEF et voulu par François Hollande aurait apporté dans cette situation. Mais il faut aller plus loin. La mise en dépôt de bilan a été décidée par leur actionnaire, le fonds Butler Capital. Ce désastre fournit un nouvel exemple emblématique de la destruction d’entreprises organisée par la finance. Je l’ai travaillé avec mon équipe parce que je n’aimais pas l’ambiance des commentaires à ce propos. Et je n’aime pas qu’il y ait d’angle mort à nos analyses contre la financiarisation de l’économie. Ici c’est un cas très significatif. Tous campent « Virgin » et l’état de ses comptes. Mais qui pointe la responsabilité de son propriétaire le fond Butler ? Le faire ne sert pas seulement à comprendre la genèse d’une catastrophe. Il nous aide à signaler des voies de recours immédiat. L’enseigne Virgin a été mise à genoux, certes. Mais le fond qui la possède ne l’est pas, lui, de son côté, et il dispose donc des moyens financiers du redressement.
Contrairement aux apparences anglo-saxonnes de son nom, le fonds Butler Capital est un fonds d’investissement français. Il a été fondé par l’oligarque Walter Butler, enfant chéri des privatisations successives des gouvernements de droite depuis les années 1980. Enarque, Butler n’a servi que 3 ans l’Etat avant de passer le reste de sa carrière à utiliser sa connaissance de l’appareil d’Etat pour faire des affaires aussi juteuses qu’entourées d’échos sulfureux. Il a pu explorer toutes les opportunités de profit des privatisations en pilotant en 1986 au cabinet de François Léotard la privatisation de TF1 au bénéfice du groupe Bouygues. Il travaillait à l’époque en binôme avec un autre grand vampire de la finance, Jean-Marie Messier, qui officiait au cabinet du ministre de l’économie Edouard Balladur. Butler est ensuite passé par la plus réputée des formations des voyous de la finance : la banque Goldman Sachs. Toujours elle. La même qui organise le pillage des brevets d’Alcatel et qui a spéculé sur la Grèce en trafiquant ses comptes. Butler rend lui-même hommage à cette école du vice : « Goldman, c’est là que j’ai appris à lire, à écrire et à compter dans les affaires. »
Fort de cette formation, Butler a ensuite entamé une brillante carrière de charognard. Il s’est spécialisé dans les entreprises malades mais proches de la sphère publique. De manière à pouvoir obtenir des renflouements par les fonds publics. Son coup de maître en la matière fut la privatisation de la compagnie maritime SNCM. Proche de Dominique de Villepin, Butler obtient en 2006 d’être le repreneur privilégié de la SNCM que l’Etat privatise. Il obtient préalablement son renflouement à hauteur de 150 millions d’euros sur fonds publics. Puis il devient l’actionnaire principal de l’entreprise en raflant 38% du capital pour moins de 15 millions d’euros. Ce prix est fixé très bas officiellement parce que les comptes de l’entreprise sont dans le rouge. Mais les aides publiques aidant, l’entreprise se redresse. Et Butler la revend à peine deux ans plus tard, en 2008, au groupe Véolia, pour la somme de 73 millions d’euros ! Sur le dos du contribuable, Butler a ainsi multiplié sa mise par cinq. Mais quand il ne parvient pas à faire payer ses investissements par l’Etat puis à rapidement revendre, Butler a une autre méthode pour maximiser ses gains : il dépèce les entreprises. Une spécialité des fonds d’investissement. C’est ce qui est arrivé au leader français de la fabrication de costumes, César. Promise à un redressement rapide grâce à Butler, cette entreprise a vu tous ses sites français disparaître et sa production délocaliser en Chine. Butler a lui-même expliqué cette méthode meurtrière au Figaro : « Quand le malade arrive au bloc en piteux état, il ne faut pas en vouloir au chirurgien si cela se passe mal. » Butler a une autre règle, affichée sur son site internet. Il prétend obtenir « le meilleur d’une entreprise » en effectuant des investissements d’une « durée moyenne de 5 ans ». Bingo ! C’est exactement la durée actuelle de l’investissement dans Virgin ! L’heure du dépeçage planifié sur 5 ans a donc sonné pour Virgin. Grâce à des artifices comptables cette fois-ci. Mais toujours avec la même logique meurtrière.
Chez Virgin, Butler a été appâté par la bonne santé de l’enseigne qu’il a rachetée début 2008 au groupe Lagardère, via Hachette. Pendant 5 ans Butler a fait cracher les magasins sans planifier les investissements nécessaires à leur évolution et donc à leur pérennité. Tout en tenant secret le prix d’achat de départ de l’enseigne, Butler prétend qu’il y a investi 15 millions d’euros en 5 ans. Pour une enseigne de cette envergure, c’est le montant d’une aumône. Cela représente à peine 570 000 euros d’investissements par magasin en 5 ans, soit à peine 100 000 euros par magasin et par an. Des investissements d’autant plus ridicules comparés aux 400 millions d’euros annuels de chiffres d’affaires que rapportait Virgin quand Butler l’a racheté. Fidèle à sa logique de vampire se débarrassant de ses victimes au bout de 5 ans, Butler a commencé en 2012 à liquider discrètement l’enseigne en fermant des magasins de manière isolée. Il a ainsi commencé par fermer les magasins de Metz et de Toulouse. Il a alors été pris la main dans le sac par la justice, qui a contesté le motif économique de ces fermetures isolées. Les juges ont exigé que Butler assume un plan social au niveau de l’ensemble de Virgin et que la situation économique de l’enseigne soit appréciée par rapport à la santé financière du groupe Butler. Cette première condamnation n’a pas empêché Butler de continuer son plan pour se débarrasser des magasins à moindres frais. Ces fermetures par étape lui ont notamment permis d’afficher une baisse, logique, de chiffre d’affaires lui permettant de justifier fictivement des difficultés économiques. Avançant toujours masqué mais bien décidé à en finir, Butler a ensuite organisé et médiatisé la cessation de paiement de Virgin à la fin de l’année 2012. Là aussi les apparentes difficultés comptables servent à masquer le désengagement programmé de l’investisseur. L’étape suivante fut l’annonce du dépôt de bilan. Avec une caractéristique habituelle chez Butler : le refus de prendre en charge financièrement l’accompagnement social des salariés licenciés. Officiellement parce que l’enseigne n’a plus d’argent ! Alors que les caisses de Butler sont pleines après avoir vidé celles de Virgin.
Ce scénario de pillage financier va se reproduire de plus en plus souvent si la loi n’intervient pas. Des solutions concrètes existent pour empêcher de tels pillages. J’ai notamment proposé pendant la campagne présidentielle de moduler les pouvoirs de vote, et donc de décision, des actionnaires en fonction de la durée de leur investissement. Ainsi un actionnaire qui n’est là que depuis 5 ans ne pourrait plus décider seul de fermer l’entreprise. Autre piste pour prévenir de tels saccages : donner aux représentants des salariés un droit de véto sur les décisions stratégiques de l’entreprise. C’est certes une limitation du pouvoir que l’actionnaire tire du droit de propriété sur l’entreprise. Mais comment justifier que le droit de propriété donne aux actionnaires un pouvoir de vie et de mort sur le tissu économique du pays et des travailleurs eux-mêmes. Le droit de propriété est par définition relatif. Il doit être compatible avec les droits des travailleurs à vivre dignement de leur travail. Et avec les intérêts économiques fondamentaux de la Nation.
Pour en terminer avec le débat face à Jérôme Cahuzac
Je ne veux rien perdre de l’émotion et du fait politique qui résulte du débat avec Jérôme Cahuzac. Bien sûr, sa perception est encombrée des commentaires qui se font dans la bonne presse à son sujet. Le premier inconvénient de cette présence partisane est qu’elle fausse la compréhension de départ de la scène. Non un débat n’est pas un match ! C’est un donné à voir d’idées. Par conséquent Cahuzac n’a pas « perdu le match » quand bien même a-t-il fini en débandade psychologique comme le montrent ses innombrables erreurs et le fait que dans la déroute nerveuse, il se soit mis à compter en francs. Laisser réduire un débat à un match ne peut avoir qu’un résultat : désigner un vainqueur et un vaincu. Mais qui les désigne alors ?
L’arbitre ce serait alors bien sur la meute des esprits « indépendants, éthiques et bla, bla » qui a déferlé contre moi en tweets qui défilaient sur l’écran pendant le débat sans mention de leur qualité de journaliste. A la fin c’est se mettre dans la main de gens aveuglés de préjugés hostiles et même parfois haineux. Quand on lit dans « Le Figaro » que j’ai été « malmené sur le fond et sur la forme » dans ce débat, on comprend que le journalisme n’est plus dans ce cas qu’un prétexte pour la haine de classe et de caste. Pourquoi donner à cette sorte de gens le pouvoir d’être des arbitres quand ils ne se cachent même pas d’être des tireurs dans le dos ? Qu’aurait-on écrit si je m’étais mis à parler en francs dans le débat après avoir été président de la commission des finances six ans et ministre en exercice du budget ! Et si je m’étais trompé sur la date de création de la CSG en zappant François Mitterrand ? Et si j’avais confondu les ressources de la mer avec le commerce maritime ! Et si j’avais additionné des taux de barèmes d’impôts avec des taux de CSG et ainsi de suite. Avec de tels préjugés, je ne peux « gagner le match » que si mon vis-à-vis ressort avec le nez en sang. Et encore ! Ma violence serait stigmatisée. Je le vois bien puisque les injures de Cahuzac me traitant de « clown » sont complaisamment mises sur le même plan que « Hollandréou » et « Cahusacandréou » dont tout le monde comprend pourtant qu’il s’agit d’une caractérisation politique. L’après débat est devenu un enjeu politique de réseaux d’influence. Elle ne concerne que peu de monde mais aucun enjeu ne doit être négligé par notre mouvement.
Cette leçon ne doit jamais être perdue de vue. Car c’est un effet constant. Vous souvenez vous de mon premier débat avec Marine Le Pen en février 2011 ? Elle venait d’être élue présidente du FN. Nous étions alors en pleine période de dédiabolisation de l’extrême-droite, opération qui a pour corollaire ma propre diabolisation. Le journal « Libération » s’était déjà illustré. On se souvient qu’il titrait récemment sur « Le Pen que tout le monde voudrait comme grand-père » pour aider la campagne que préparait Marine Le Pen à Hénin-Beaumont en cas d’annulation de l’élection. A l’époque, en 2011, il avait déjà titré à mon sujet, peu avant ce débat avec Marine Le Pen, avec l’habituelle photo répulsive de moi : « L’homme qui veut faire perdre Strauss-Kahn ». On voit le cheminement qui sert à mettre en scène la thèse du vote utile en toute circonstance. Là, après le débat, le titre de « Libération » fut « match nul ». Terrible jeu de mots. Mais il remplissait sa fonction politique. Ce retour sur le passé ne me sert qu’à bien illustrer ce que charrient et impliquent des mots apparemment innocents comme « match » à propos d’un débat d’idées. Cela souligne une fois de plus que le système médiatique en tant que système est la deuxième peau du système politique dominant. C’est une arène et non un miroir. Plus d’une fois le système médiatique est le seul en lice face à nous et d’une façon générale comme protagoniste de la situation politique. Voyez aujourd’hui. Est-ce l’activité politique des socialistes ou de l’UMP qui fait la réalité ? Non, bien sûr, il n’y en a pas. Aucun thème de débat ne vient d’eux. D’eux ne sortent que des histoires qui ne concernent que leur fonctionnement. Pas leur idée. Cahuzac fait exception dans ce paysage vide. Voila pourquoi il fait relief.
Car Jérôme Cahuzac a marqué le point qu’il voulait atteindre en préemptant le terrain qu’il voulait s’approprier, contre vents et marées, quand bien même devait-il pour cela me céder en route des marqueurs de légitimité à gauche qu’aucun autre solférinien n’aurait lâché si peu que ce soit. Il s’est positionné comme la figure du social-libéralisme assumé et cela modifie le paysage des forces socialistes. C’est pour cela que j’ai comparé ce débat au débat entre les deux gauches, entre Mitterrand et Rocard. Si Jérôme Cahuzac ressort blanchi de l’enquête préliminaire, il aura fait la démonstration dans son milieu qu’il fonctionne politiquement face à l’antipode que je suis et qui annonce la concurrence à la domination social-libérale. Il assume cette concurrence. Et surtout il montre qu’il vaut mieux que la plupart des autres prétendants au rôle, les Moscovici, Sapin, et ainsi de suite qui se sont tous défilés face à moi en décembre. En ce sens, l’émission a permis que l’on découvre un « nouveau Cahuzac », candidat à être chef de file au PS. Ça c’est bon. Il était inéluctable, et sain à mes yeux, que soit assumée l’orientation qui dans les faits structure l’ère Hollande. Car c’est ce qui rend possible le débat. Nous y avons intérêt car c’est ce qui permet la compréhension de ce que nous sommes nous de notre côté. Sans cette mise en place du paysage, le choix à gauche est indiscernable. Sans repères stables et nets, impossible de s’orienter.
Sinon nous restons enfermés dans le jeu de rôle et la langue de bois des solfériniens. Ceux-là essaient de scotcher toute la gauche dans le paysage préfabriqué et stérile d’une alternative infernale : ou bien « nous », quoi que « nous » fassions, ou ne fassions pas, soit la droite et l’extrême-droite. Dans ce monde-là il ne saurait y avoir jamais d’alternative à gauche. Par conséquent, pour eux, le Front de Gauche n’existe pas, du fait de l’insupportable Mélenchon et de son PG. Comme l’a dit Harlem Désir à propos de la composition de son comité de liaison des commensaux du gouvernement : « En ce qui concerne le PC, la porte est ouverte ». Toute cette rhétorique repose sur un chantage qui tourne en rond sur des appels à l’unité qui sont en fait une injonction au silence dans les rangs et à la division du Front de Gauche. Sa force d’impact est évidente et d’ailleurs les solfériniens ne se privent pas de rappeler leur principal argument idéologique : les listes aux municipales et ce qui va avec. La schlague et les punitions à vocation éducative n’ont pas manqué ces temps derniers. Ainsi quand Pierre Cohen, maire de Toulouse, président de l’association des élus socialistes décide de retirer sa délégation à notre camarade Jean-Christophe Sellin pour s’être abstenu sur les recettes du budget de la ville. Cette façon de faire revenir plus vite à la niche tous ceux que l’air du large asphyxie a son impact. Ainsi quand le secrétaire aux relations extérieures de la rue de Solférino compare le PCF au Front National à propos de sa vidéo de vœux. Bref on trouve toujours des faibles ou des malins pour gémir, à chaque coup de fouet, et couiner leur refus de « faire le pari de l’échec », d’avoir « la posture du recours » et ainsi de suite dans l’art de payer sa cotisation d’entrée au club des gens dignes de la répartition des faveurs du maître. En vain. Le cœur du dispositif du Front de Gauche a tenu dans les épreuves les plus compliquées et il tiendra encore. Qui en sort est mort. Les divergences ne font sortir personne du cadre du Front de Gauche quand bien même les mouvements d’adhésion d’un parti vers l’autre se font en cas de divergences ou de convergences. Et ces mouvements sont utiles et féconds car ils facilitent une clarification de chaque composante, donc une meilleure cohésion du tout, comme on le dirait de pièces dont les formes en se précisant permettent l’effet tenon-mortaise.
Alors il faudrait aller défiler le doigt sur la couture du pantalon?
Il me semble que le débat sur le mariage est enfin lançé dans ces colonnes et j'ose espérer que c'est une bonne chose. Par exemple, pour sortir du cadre du droit à l'égalité des homos, on peut parler de ce qui existe déjà. Je veux parler de l'adoption plenière, qui efface de l'acte de naissance toute référence à la filiation biologique. Eh bien, intimement, je suis contre, quand bien même l'enfant devrait admettre qu'il a été abandonné par ses vrais parents. Il me semble que c'est le secret et non la vérité qui peut perturber.
Un détail, tout cela? Certes, si l'on considère que ce n'est pas à l'enfant de décider ce genre de chose. Alors, défiler pour le droit à l'adoption ? Eh bien je préfere encore qu'un petit indien vive sa destinée chez lui plutôt que de devenir un singe savant dans une de nos écoles où on en fera un champion des maths et de tennis, pour la fierté de "parents" sauveurs d'un petit arraché à la crasse et l'ignorance des... siens.
Encore une affaire de nantis.
@ 140 jean ai marre
"Puisque vous citez un évènement religieux en voici un autre : Le christ avait deux papa, Joseph et dieu et une maman.."
Il me semble que c'était plutôt le Saint Esprit. Ceci dit je confirme la double paternité, ou maternité, après tout, rien ne prouve que dieu ou le saint esprit soient de sexe masculin. Je laisse le soin aux églises et au gouvernement "Ayraulhollandreou" de légiférer en la matière, puisque, manifestement, il n'a rien de mieux à faire, que de disserter sans fin sur le sexe des anges.
Il est vrai qu'après avoir réglé de main de maître la situation des exilés fiscaux millionnaires (au fait, il paraît que les paradis fiscaux du grand capital n'existent plus si j'ai bien compris les déclarations de notre précédent monarque, jamais démenties par l'actuel), après avoir garanti l'avenir des travailleurs de Mittal ou de Pétroplus, tout en confirmant la soumission de l'Etat aux multinationales, aux affameurs du FMI et de la commission de Bruxelles, en refusant les nationalisations, après avoir, tout seul comme un grand, réformé l'impôt grâce à l'intervention énergique de ses innombrables ministres comptables (voir à ce sujet les déclarations du ci-devant Cahuzac lors de son débat avec le citoyen Mélenchon), après avoir renoncé au droit de vote aux élections locales des étrangers (mais c'est pas grave, on a l'habitude après tout), après avoir confirmé la saignée de ses services publics au profit de services d'audit privés grassement rémunérés, après avoir pris le soin de consulter les organisations professionnelles patronales et d'autres, non représentatives mais à sa solde, après n'avoir, somme toute, absolument rien changé au sort de la majorité qui l'a élu, le bilan du changement annoncé est plus que contrasté. Et si peu de Gauche.
Tous les droits des Citoyens "homos" (puisque c'est comme ça que l'on les appelle) nécessitent d'être garantis par l'Etat, aussi : Non au mariage tout court ! Oui aux mêmes droits pour tous !
"J'ai l'honneur de ne pas de demander ta main, ne gravons pas nos noms au bas d'un parchemin" (Georges Brassens).
100% d'accord avec Antoine Berrit juste au dessus. Le coeur du problème est l'effacement de la référence à la filiation biologique en cas d'adoption plénière actuellement. Si cela était remis en question, tous les arguments des opposants au mariage pour tous s'effondreraient comme un château de cartes. Ils pourraient alors laisser librement leur homophilie qu'ils sont si malheureux de mettre entre parenthèse pour la bonne cause...
L'humain d'abord, François, l'humain toujours. Notre président interrogé sur le sort réservé aux combattants islamistes au Mali, appelés systématiquement par les communicants socialistes "terroristes", dit "les détruire" ou si possible les capturer. Aucune sympathie pour ces individus, mais juste une attention à l'humain. Ne jamais employer ce mot terrible "détruire" même si c'est pour faire le malin, le chef, jamais car il faut rester dans le camp de l'humanité en toutes circonstances.
@ 140 jean ai marre dit :
"Puisque vous citez un évènement religieux en voici un autre : Le christ avait deux papa, Joseph et dieu et une maman."
L'Eglise parle à la fois de "conception virginale", et d'"Immaculée Conception" (dogme établi en 1854, c'est du sérieux). Bref, difficile avec ça de parler du père biologique de Jésus. Mais ça reste à mon sens anecdotique par rapport aux réalités du débat actuel.
Je pense que Carlos Gohn et les dirigeants de Renault, eux, n'ont pas perdu de temps et ont tout de suite compris l'intérêt que représentaient les "accords" léonins intervenus Vendredi dernier sur la "fexibilité". 7500 postes supprimés et des fermetures de site(s?) si les travailleurs ne souscrivent pas aux baisses de salaires ou aux augmentations d'heures sans compensation, ni possible recours.
Je trouve en revanche, cher M.Mélenchon, que dans ce billet vous êtes en deçà de ce que l'on attend de vous: porter la réaction, l'analyse, la riposte clairement et distinctement par votre parole attendue. La phrase: " A cette heure je n’en ai pas assez lu et je n’ai pas pu assez consulter pour le faire. Mais j’aborde à partir d’exemples pourquoi tout cela est condamnable." est bien timorée, d'autant que le texte des accords se trouvait dès le soir de la réunion sur le net aisément accessible et que par exemple des gens comme Filoche sur leur site avaient déjà produit des alertes et des analyses quand votre post est paru.
Je ne sais si c'est le fait que la CFDT promeuve cet accord qui freine, ou si on continue à mettre en avant l'unité syndicale au détriment de la défense des droits comme pour les retraites à l'automne 2010, en tous cas je suis déçue que vous JL Mélenchon n'ayez toujours pas été réactif sur ce coup là. Un homme politique efficace c'est celui qui saisit le "Kairos" comme disait les grecs, le moment opportun, vous ne l'avez pas fait à mon avis. Cette question de l'accord liquidant le code du travail,ce "véritable état de guerre déclaré" comme vous même vous le qualifiiez par avance dans votre entrevue télévisée, devrait être au centre de vos préoccupations tout comme la mobilisation du Front de gauche tout entier, manifestation comprise devrait se porter là-dessus et non sur une loi qui, comme le dit Ch.Duplaissy à 22 h passera de toute façon que nous descendions dans la rue ou non. Recentrons nous sur la lutte de classe, cela urge,et marchons pour ce qui est nécessaire. On attend votre position, et des propositions d'action. Pour cela je marcherai.
Bonjour à Tous
@145 carole de Lille à 20h41
"Je pense à tous les amis homos qui ont des enfants et à qui ça pose problème en cas de décès ou de séparation..."
Effectivement, cela pose de gros problèmes humains. C'est normal de régulariser ces situations désastreuses. Les mentalités changent très, très lentement, que le monde est cruel. Dur, dur les droits nouveaux avec le pacs, dur, dur sur le droit à l'avortement, à chaque changement, dur, dur, actuellement droit au mariage du même sexe, A chaque fois c'est si difficile à devenir humain. Ceux qui protestent prennent toujours le problème à l'envers. Alors que l'avortement clandestin mettaient les femmes en danger de mort, autant le faire dans de bonne condition. Il faut toujours chercher pourquoi il faut changer la loi. Quant a ce mariage il permettra aux enfants d'avoir 2 personnes qui ont les droits égaux et cela s'appelle une famille.
Bientôt on parlera du droit d'éteindre la bougie en cas de souffrance et de mort éminente. Là je m'adresse à toi Jean Luc, je n'appelle pas cela un suicide, juste une aide à mourir dignement sur la demande du malade, devant un témoin. Les mots sont importants. Bref, permettre au médecin d'abréger les souffrances inutiles. Bien peser la nuance. Une loi devra considérer »les aides à mourir» avec les mêmes droits juridiques pour les familles que la mort naturelle.
Quant à Jérôme Cahuzac, dans tous ceux qui l'on vu, il n'a pas gagné à se faire connaître, mais on aimé ta prestation.
Tu dis : " l’accord désastreux conclu entre le MEDEF et des organisations syndicales de salariés. "
Oui, tout à fait d'accord mais je garde espoir que cela soit contré. Ces syndicats là ne sont pas en nombre suffisant, cela n'est pas fait pour le moment, et a priori en étant minoritaire ce ne devrait pas compter. Je souhaite fortement un mouvement social autour de la CGT, FO et le soutien du peuple, des politiques, bien sur du Front de Gauche et plus, comme des PS comme Filoche et d'autres, oui, parce qu'il y a encore des sincères heureusement, minoritaires malheureusement. En ce moment, cela bouge, chacun de leur côté, vivement l'union dans l'action pour combattre ce médef méprisant et ce gouvernement "le changement c'est maintenant ?"
Je n'ai jamais fait confiance à Hollande, mais c'est de pire en pire.
Bonjour Amis,
Comme tous les matins je viens aux nouvelles sur le blog de Jean-Luc. Je suis quelque peu étonnée aujourd'hui. Il y a la guerre, il y a Renault, il y a l'accord scélérat qui va démultiplier les plans de licenciements et en vous lisant j'ai l'impression d'écouter France Inter ou France Info. Vous en êtes encore au mariage pour tous. J'ai envie de dire : fermez le ban. Passons à autre chose. Bonne journée.
Tu as raison Lilly, je fais une overdose du mariage pour tous et pour moi même, Vive la liberté,
Vous êtes au courant qu'il y a des choses (genre guerre) qui se passent ailleurs ? on peut chanter :"les dimanches a Bamako c'est le jour du mariage (pour tous?) " 2 en 1, (humour)
Courage.
"Parce que c'est bien joli de vouloir implanter dans tous les ventres des bébés qui nous ont rien demandé, mais encore faudrait-il leur léguer quelques ressources pour se nourrir, s'abriter, s'éclairer, se chauffer, non ?", nous dit Christine (150).
Le vif du sujet, n'est nullement le fait d'avoir un statut de mariés mais de garantir à l'enfant qu'en cas du décès de l'un de ses deux parents de même sexe, ce dernier ne soit pas privé de pouvoir continuer à être élevé par le parent restant. Donc il s'agit avant tout de parler des mêmes droits pour tous, dans ce genre de situation, notamment. L'emballage façon PS, du mariage pour tous est on ne peut plus criard, à mon goût. Et ceux qui ont le pèze passent généralement outre les formalités très lourdes en ce qui concerne l'adoption d'un enfant (de pauvres) ! Déjà à ce niveau là, il y a maldonne !
Chers Camarades,
Heureux d'avoir été parmi les premiers à faire entendre une voix discordante dans l’unanimisme de façade concernant le mariage entre personnes de même sexe, de, l'adoption et de la PAM. Avant l'intérêt discutable des homos adultes vivants, la vraie question à se poser est celle de l’intérêt de l’enfant adopté ou conçu hors couple pour sa vie future dans un couple homoparental, et là, n'en déplaise aux défenseurs de cette union, la neutralité des conséquences n'est pas si clairement établie.
Par ailleurs, ce sujet est bien décalé par rapport à la gravité de toutes les atteintes portées à la démocratie et à la destruction du code du travail, avec complicité active du PS et de la CFDT. La manifestation de fin janvier se doit d'abord d’être celle de la défense des dernières protections du tissu social. Car lorsque celui-ci aura totalement disparu, quel sera notre avenir, hétéros comme homos et celui de nos enfants, de tous nos enfants ?
Ces mesures sont une déclaration de guerre et doivent être traitées comme telles et là, cher Jean-Luc, notre réaction est pour le moins timorée et décevante pour ceux qui n'ont plus aucun espoir que celui que tu as la grave responsabilité de porter. Ne nous laissons pas enfumer par ce gouvernement social traître qui dicte comme l'autre le rythme de l'information !
Dans la lignée des sujets discutables et porteurs de fracture dans la société et entre les adhérents du PG, je tire la sonnette d'alarme sur le droit de vote que l'on souhaite accorder aux étrangers !
Rien ne justifie une telle mesure. Soit le résident n'est pas ressortissant européen ou d'un état ayant négocié un accord de réciprocité et conserve son statut d'étranger, il se plie au respect des lois de notre république qui l'accueille, soit son amour pour cette même République le conduit à demander et obtenir la nationalité Française, et dès lors, devenant citoyen français, il en assume les devoirs et en bénéficie des droits, y compris celui de voter à toutes les consultations sans limitations. L'argument selon lequel la portée d'un vote à une élection locale est limitée à l'échelle locale est fallacieux. En effet, ce que beaucoup de nos concitoyens ignorent, c'est que nos sénateurs, membres d'une des deux représentations nationales sont élus, dans chaque département, par les députés, les conseillers régionaux, les conseillers généraux et des délégués des conseils municipaux.
[Edit webmestre : Vous tentez d'introduire, parfaitement en dehors des nombreux sujets traités dans ce billet et dans le fil de ses commentaires, un débat sur le vote des étrangers. Je vous rappelle que vous n'êtes pas ici sur un forum et que par conséquent il ne vous appartient pas d'introduire ce type de débat. Vous n'êtes d'ailleurs pas non plus un exemple de cohérence. Après avoir affirmé de façon péremptoire que la question du mariage pour tous est "décalée" par rapport à l'actualité sociale, vous initiez un sujet qui l'est encore plus. Les éventuels développements faisant suite à votre interpellation seront par conséquent modérés.]
@ Christine Duplaissy
"Je n'irai pas gaspiller mon temps, mes godasses et mon énergie à défiler nationalement sous les bannières à la rose du Parti Solférino, pour soutenir une loi que ce parti majoritaire au Parlement a de toutes façons décidé de voter, donc revendiquer quoi, au juste ? Une loi que le parti au pouvoir ne nous conteste pas..."
Mon message dans le même esprit ayant été effacé, puis-je me permettre de dire mon total accord avec celui-ci afin que les voix qui pensent la même chose soient entendues. Comme disait l'autre "La maison brûle (chômage, austérité, droits du travail, flexibilité, bientôt retraites...) et on regarde ailleurs". Est-ce que le mariage pour tous est devenu la vitrine du PG ?
[Edit webmestre : Votre message modéré n'était pas du tout dans le même esprit, contrairement à ce que vous affirmez, mais consistait essentiellement en un copier/coller d'une critique du NPA sans rapport avec ce sujet et portant de façon très critique sur une déclaration de Jean-Luc Mélenchon en octobre 2010... "Comme disait l'autre", je ne suis pas certain que vous ayez une bonne appréciation de "l'esprit" de vos propres commentaires.]
Chers amis, chers camarades gérant ce site,
Les vidéos disponibles sur ce site sont infestées par de la publicité (toute les 4-5 minutes). Elles vont finir par en devenir indigestes !
Que pouvez-vous faire ?
Fraternellement.
Albert
Un petit rappel de cette vidéo qui avant les présidentielles était considérée comme faisant le jeu de la droite, sauf pour nous citoyens de gauche du FdG.
Aujourd'hui avec le pillage des droits du travail elle devient actualité. A rediffuser très largement pour rafraîchir les mémoires.
Puisqu'il est question du temps et de temps il est grand temps que la force politique du Front des luttes du FdG se mette en branle avec une efficacité accrue. Car en face c'est du lourd, très performant, offensif en guerre éclair, saignieurs avec des panzer divisions de collabos, le dégraissage des humains est à l'oeuvre, la riposte de la Résistance tarde, on encaisse et décaisse nos quelques centimes restants, et pourtant nos revendications syndicales et politiques sont immenses.
Bonne journée camarades les mauvais jours finiront car debout nous luttons.
@David n°136
"Vidéo pour découvrir la plupart des arguments juridiques sérieux contre ce projet de loi"
Il est dommage de retrouver ici la conférence d'une experte qui a chaussé des lunettes autres que les nôtres. On retrouve cette vidéo sur tous les sites cathos, intégristes ou non, ainsi que ceux de l'extrême droite.
Six autres juristes aussi sérieux mais qui regardent à travers un autre prisme ont été entendus en audition par la Commission de l'Assemblée Nationale chargée du dossier. L'honnêteté veut que l'on regarde aussi de leur côté.
@Xavier n° 154
Le coeur du problème est l'effacement de la référence biologique
J'aimerais qu'on m'explique comment on s'y prendrait si cela était vrai. Elle ne peut qu'être "inconnue" mais ce n'est pas la faire disparaître. C'est une stupidité de le croire.
@Lilly54
Ce qui semble insignifiant pour vous peut ne pas l'être pour d'autres. Et, je me fais l'avocat du diable car il m'arrive je le reconnais d'être teigne, en terme de nombre il est plus urgent de régler le problème (et en plus c'est possible) des enfants d'homos existants (20 000 à 40 000) et à venir, que de pleurer (car régler est loin d'être acquis) sur le sort des 7 500 salariés de Renault. Voyez où peut mener la hiérarchisation des choses dites urgentes !
Et s'il faut que je le précise, ex secrétaire CGT, je ne me désintéresse en aucun cas des travailleurs de Renault. Comme Napoléon, je peux faire plusieurs choses à la fois, pas vous ?
Enfin, beaucoup ici se sont laissés tromper par la propagande mensongère des anti-mariage gay. Une mise au point s'impose sur les contre-vérités entendues à propos de : "Père et Mère", code civil, référendum.
Pour ce qui est de la publicité sur les vidéos, je me suis chargé un module de mozilla firefox "adblock plus" et oust la pub !
Le droit et le code du travail est fondamental et doit être "démoli" dans les politiques capitalistes. C'est le fondement même de leur cynisme et pour cela ils sont prêts à tout.
Je vais peut-être en choquer quelques-uns mais actuellement, il faut une très grande diversion pour détourner les esprits et oublier tout ce qui touche au code du travail pour que les accords de "Wagram" qui sonnent comme "Waterloo" puissent s’appliquer en arrière plan.
Le mariage pour tous en est un élément mais un autre qui va occuper les médias pendant longtemps est la guerre du Mali occultant le temps nécessaire le débat sur le code du travail. La guerre un excellent moyen pour détourner les grands enjeux futurs d’une société conditionner par le droit du travail. Ce retard à intervenir au Mali permet de durer dans le temps, alors que le combat de l’intégrisme commence par dénoncer et prendre les mesures auprès de Etats qui financent ces groupes, notamment les pays du Moyen Orient, mais on ne peut pas accepter leur argent pour financer le sauvetage des banlieues et des clubs de foot et ensuite les interpeler sur leur collusion avec ces intégristes !
Machiavel disait : "Divise et tu régneras". C'est ce qu'est en train de faire ce gouvernement avec ses thèmes séparateurs à grands coups de média. Nous devons être unis pour résister.
Ci-dessous un lien pour connaitre les propositions du MEDEF pour les retraites complémentaires. C'est vraiment la guerre.
Pour le MEDEF, c'est "donne-moi ta montre, je te vendrai l'heure".
Plutôt que revendiquer, dans le cadre des institutions bourgeoises, le droit au mariage pour tous (n’oublions pas, quand même, que l’institution du mariage est fonctionnellement identique au patriarcat), pourquoi ne pas revendiquer bêtement le droit au bonheur pour tous (aux Etats-Unis, ce droit est inscrit dans la constitution) ?
Et le droit au bonheur inclut, bien évidemment, le droit au bonheur sexuel pour tous.
J'irais manifester contre l'homophobie au mois de mai, mais le mariage pour tous et encore plus la PMA, on ne m'y verra pas. Je ne l'ai pas vu dans le programme du FdG. Pourquoi n'a t'on pas proposé de fondre le mariage et le PACS en une seule structure après un réel débat national. Le mariage civil aujourd'hui est vidé de sa substance, il le sera pareillement avec les homos. Laissons les églises conserver les rituels et les contraintes si elles le souhaitent.
Certes, les changements que nous défendons sont indissociables de certaines évolutions dans la société. Ainsi en 1981, les réformes « sociétales » ont accompagné les réformes sociales et politiques, formant un ensemble cohérent, et on ne peut nier qu’à cette époque la société a changé, même si on peut considérer que c’était insuffisant. Le problème est qu’à l’heure actuelle, le changement sociétal ne s’accompagne pas d’un changement social, au contraire même, la politique actuellement engagée par le gouvernement va totalement dans le mauvais sens. Dans ce contexte, on ne peut s’empêcher de penser que les réformes « sociétales » ont pour but de faire écran et de légitimer une politique qui se prétend de gauche et ne l’est pas. D’autre part, à l’heure ou les protections sociales et démocratiques sont sans cesse menacées, n’y a t’il pas plus urgent à faire que de s’occuper des questions sociétales, même si elles sont importantes ? Seront nous satisfaits de pouvoir nous marier entre personnes du même sexe et adopter des enfants quand nous n’aurons ni travail, ni logement et rien à manger ?
Si je puis me permettre d’utiliser une métaphore, lorsqu’il y a le feu dans un immeuble, il faut gérer les priorités, on commence par sauver les vies avant de s’occuper du relogement des personnes.
Alors oui à l’égalité des droits pour tous, commençons par les droits vitaux qui sont partout menacés.
Je pense que nous mélangeons tout les registre et faisons une soupe de ce qu'on peut appeler les droits civiques.
Je ne suis pas d'accord de reconnaître la comparaison du droit de vote des femmes avec le mariage, l'adoption ou la in vitro, comme valable ! Comme le dit souvent Jean Luc, ce n'est pas avec des vérités révélé que nous allons avancer mais avec des arguments et il y en a pour ne pas être pour une relativisation du genre humain : tous identique, tous pareil. En matière de droit féminin il y a des aberrations observable. Dans certaines entreprise (Bel, dans le Jura) les femmes et les hommes partagent les mêmes activités, auparavant il y avait une réglementation qui interdisait d'imposer aux femmes de porter un certain poids, reconnaissant les prédisposition physique biologique moins conséquente que les hommes qui sont capable de porter de plus grosse charge (cela dépendra bien sur également de la carrure de l'homme). Et pour une histoire d'égalité des sexes on peut maintenant demander à une femme de porter le même poids qu'un homme. Cette extrémité me semble absurde ! On mélange l'idée d'être égaux (idée essentielle pour une vie en société paisible) à l'idée d'être identiques.
Pour sûr, les personnes qui ont une orientation sexuel homosexuel ou qui décide même de changer de sexe doivent être impérativement égaux aux autres, aux yeux de la loi. Ce qui interdit bien évidement l'homophobie tout comme l'est le racisme. Mais les faire bénéficier des mêmes institutions comme s'ils étaient identiques aux personnes ayant une autres orientation est discutable et non une évidence, comme cela à pu l'être pour le droit de vote des femmes ou encore l'abolition de l'esclavage. Le droit à l'enfant n'existe pas. L'enfant n'est pas un bien de consommation !
Il y a donc trois idées qui me semble essentielles à mes yeux. Trois idées, je n'ai pas envie de dire qui m'opposent, mais que je souhaite qu'elle soit discuter au sein de la gauche (FdG). Je ne suis pas d'accord que la gauche soit un pack ou il faut tout prendre ou ne rien prendre !
Ces trois idées donc :
Je ne suis pas d'accord que le droit au mariage pour tous change la constitution de mon mariage.
Je suis d'accord pour l'adoption (même si cela reste discutable) je trouve qu'il n'y a pas assez d'amour dans ce monde pour en refuser. Mais je suis réellement opposé à la fécondation in vitro qui fera naître des enfants sans père, mais issus d'éprouvette.
Merci a wackes pour ces éclairages sur les retraites, ça nous change de tous les blablas inutiles de ce projet de loi qui aura réussit son coup, semer le doute dans les esprits et réveiller quelques mauvais démons dans le coeur de certains. Les enfants a venir vont surtout avoir besoin d'une planète et non pas d'un désert pollué, d'un océan vide dont on se sert de poubelle et d'un air respirable, avant de savoir d’où on vient, il conviendrait de savoir ou on va ? Quelle sera la priorité des générations futures, de savoir qui est leur père ou leur mère, ou de savoir comment il vont survivre sur les lambeaux de ce monde en décomposition ?
"Un mal qui répand la terreur, Mal que le Ciel en sa fureur…"
La terreur ! Je suis atterré par cette manif de dimanche dernier dans laquelle les bienpensants ont jugé de leur devoir de parents d'entrainer leur progéniture dans ce déferlement de haine, possiblement parfois à corps défendant ceux-ci, et en tout cas à grand renfort de pub télévisuelle, peut-être pour tenter d'exorciser leurs peurs - les leurs - de voir leurs chérubins sortir à leur tour, un jour ou l'autre, du placard dans lequel ils avaient imaginé pouvoir les confiner.
"Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés…"
Je suis frappé moi aussi, frappé de constater qu'au moment même, à peu de chose près, où cette manif hétéroclite déferlait, Jodie Foster officialisait quant à elle, et de quelle manière, son coming-out. Les uns vitupéraient, elle était éclatante!
"Chez ces gens-là, on ne boit pas… l'eau de cette fontaine"
Non Jef, t'es pas tout seul ! Subsidiairement je l'ai déjà écrit, je suis pour la PMA pour les couples de femmes.
@ Tonya, n°167
La référence à la parenté biologique n'est pas indiquée dans le livret de famille en cas d'adoption plénière (mais je me trompe peut-être). Si on l'indiquait, l'argument principal de la juriste conférencière anti mariage homo (Aude Markovic) s'effondrerait, qui consiste à dire qu'une parenté symbolique ne peut se développer sans le socle d'une parenté biologique effective (en cas de parents hétéro procréateurs) ou potentielle (en cas de parents hétéros adopteurs). Cet argument est de toute façon très étrange, mis il ne tiendrait plus si l'on inscrivait systématiquement la mention de l'adoption dans le livret de famille (même chose pour l'indication d'une PMA lorsqu'elle a lieu), puisque le fameux "germe" d'une identification (même si elle n'est pas nominale) d'une parenté biologique serait présent. et plus rien ne s'opposerait au développement d'une parenté symbolique. Le reste du baratin d'Aude Markovic me semble ensuite très simple à démonter...
Thomas @ 176
Et moi je suis farouchement contre l'institution du mariage ! En matière d'impôts et de retraite de réversion entre autre, le législateur me le fait durement payer. Plus tard il le fera payer également à deux mamans de mes enfants (j'ai 4 enfants avec 3 compagnes, et une seule fois marié). A moins que la loi change, mais eu égard ou en sont les mentalités sur la question du mariage en règle général et malheureusement y compris dans nos rangs, ce n'est pas pour demain la veille.
naif dit: 15 janvier 2013 à 19h24
« FH a négocié avec les USA lors de sa visite avec Obama. FH a négocié avec la GB lors de sa visite avec le 1er ministre anglais. FH a brillamment négocié avec le président de l'Algérie lors de sa visite récente. FH a négocié avec A.Merkel. FH a négocié avec les Émirats. »
Mais il n’a pas daigné en parler avec les députés ni les sénateurs. On voit là l’importance que le monarque a de la démocratie à travers les deux chambres que sont l’assemblé et le sénat. Je n’ose même pas parler du peuple.
Louis
Vive la VIè Vive la VIE
Je reprends les propos de Menjine (157), effectivement les accords de Wagram sont léonins, un des syndicats n'a pas le quantum nécessaire pour être signataire, le conseil d'état doit absolument débouté cet accord qui devient par ce fait caduque.
Que le service juridique du PG et du PCF prennent à bras le corps cet élément pour faire capoter ces accords, immédiatement.
Que les directions politiques des partis du Front de Gauche et des associations parties prenantes se fassent entendre par convocation de la presse et conférences multiples, cela fait longtemps que vous êtes inaudibles camarades responsables du PCF, du PG, de la GU, de la FASE, du PCOI, des Alternatifs et aussi du NPA, c'est votre boulot, on attend de vous entendre !…
Bonjour à tous et @ gerlub à 5h50
"N'oublions pas que d'une manière générale une loi ne fait qu'entériner et encadrer ce qui existe déjà et vise à ce qu'il n'y ait pas rupture d'égalité entre les citoyens!"
C'est essentiel en effet. En fait il s'agit seulement d'élargir un cadre juridique pour deux "citoyens en couple civil" sans liens de parenté directe pour créer un foyer animé par l'amour. Donc il suffit de refonder le pacs pour le faire progresser dans le sens de l'intérêt de la société des citoyens de France. L'appeler autrement, "couple civil déclaré" par exemple et tirer le rideau de fumée et éteindre le brouillage en bruit de fond motorisé qui masque le boucan que font les cambrioleurs pour défoncer le coffre fort de notre communauté nationale. Car nous voyons bien tous qu'on nous refile un os à ronger afin d'éluder les questions importantes sur les trahisons dans notre dos vite fait.
Résistance aux rétrogradations néolibérales pour qui le retour au moyen-âge est moderne et l'âge du bronze l'eldorado du capitalisme triomphant! Révolution citoyenne maintenant et plus que jamais!
@ 144 Ydaho, El-Che 59, Vetea :
" Tu as oublié le St-Esprit".
C'est une réflexion faite à la volée, la religion, il y a longtemps que je l'a laisse à ceux qui en ont besoin. La mienne c'est la laïcité et la tolérance.
Sans objection, je partage la volonté de ceux qui veulent ou non se marier, de même sexe ou de sexe opposé. J'aime les femmes, et je comprends que d'autres peuvent avoir des sentiments différents des miens.
L’ambiguïté réside dan l'adoption. A mon avis, il faut encadrer par des lois. Peut on laisser les géniteurs enfanter des mères porteuses, libre de toutes actions et conséquences ? Que fera t on des enfants nés handicapés ? L'enfant sera t'il marchandise ? Sur l'adoption, certaines attitudes doivent nous faire réfléchir. Rappelons nous ce qui c'est passé à Haïti, où l'on a vidé ce pays de sa jeunesse, et de la Roumanie sous le régime du tyran. Comme toujours, et nous y sommes habitués, ce gouvernement fait dans la précipitation, sans prendre l'avis de la population, eux ont la science infuse !
C'est hors sujet par rapport au billet, mais pas par rapport à l'actualité politique. Si nous parlions des bombardements au Mali ?
Je connais mal le sujet, et je me sens bien incapable de juger sur le fond (fallait il intervenir ou non?). Toutefois, les moyens mis en oeuvre sont aussi un choix politique. L'intervention militaire de la France en Afrique pose problème, c'est certain ; et ceci expliquerait le choix de s'en tenir au soutien aérien des troupes africaines au sol. Est-ce militairement crédible ? A-t-on jamais vu gagner une guerre avec l'aviation ? Les bombardements terrorisent la population, détruisent ses moyens de vie, et c'est à peu près tout... or ce n'est (évidemment) pas cela qu'il faut au Mali ! Un bon soutien logistique (et discret) des troupes au sol est certainement plus efficace que des bombardements. Si ceux-ci ne sont pas coordonnés avec les interventions à terre, ils ne servent à peu près à rien. Bref : le choix de l'aviation est d'abord le choix du spectaculaire et du commercial. Montrons au bon peuple de France qu'on n'a pas la main qui tremble quand il faut tuer, et si possible vendons du Mirage (le Rafale n'est pas dans les moyens de nos clients potentiels).
Je ne sais pas ce qu'il faut penser d'une participation militaire française au Mali, mais je sais au moins ce qu'il faut penser des bombardements par nos Mirage.
Pourquoi les négociations ont été boostées? Tout simplement car en mars ne restera en France (loi sur la représentativité syndicale) que trois syndicats: la CGT, environ 30%, la CFDT, environ 30%, et FO, environ 15%, de la représentation actuelle. La CFTC ne sera plus présente de la scène syndicale (7%) mais a signé cet accord de m..... Tous les syndicats en dessous de 8% n'existeront plus.
Aller Vive le Medef 4% de la représentation syndicale patronale !
Cette guerre soi disant contre le terrorisme, semble bien être juste la manière de s’octroyer les richesses minières du Mali, dont le fameux uranium. il s’agit, plus exactement, de protéger les intérêts français, notamment d'Areva.
Par ailleurs, l’intervention au Mali répond pour Hollande à un important objectif sur le plan intérieur : celui de détourner l’attention des attaques brutales perpétrées contre la classe ouvrière française. Ce n’est pas par hasard que quelques heures après l’attaque lancée contre le Mali, le gouvernement Hollande a annoncé une réforme du marché du travail, la plus profonde à ce jour.
Elle a bon dos la menace terroriste !
[Edit webmestre : Les italiques semblent indiquer une citation, dont il aurait été correct de donner la source...]
Montebourg salue la politique de Renault. Pas de licenciement, ni fermeture de site. Plus de 8000 emplois à la trappe. Chapeau l'artiste. Les ardeurs de certains, ici, l’appelant à nous rejoindre, lui, Filoche et compagnie vont peut être se calmer. Qu'attendre de tels individus. Le vote de 2011 pour choisir le candidat socialiste c'était bien sur la couleur de la cravate. Avec des sujets de gauche comme ceux la, la droite à du souci à se faire pour retrouver sa place dans le cœur de la bourgeoisie.
Tout à fait d’accord avec jacques G. (176). D’autre part, voilà un gouvernement qui prône l’égalité des droits en matière sociétale tout en faisant exactement l’inverse dans le domaine social. Devons nous nous compromettre dans cette incohérence ?
Je n'arrive pas à remettre la main sur le commentaire de quelqu'un sur ce blog qui renvoyait à une vidéo édifiante, celle d'une spécialiste, enseignante de droit qui expliquait en long et en large comment le projet de loi était inapplicable car mal ficelé. Cela j'en suis assez convaincu et peut-être si le PS ne l'avait pas, comme d'habitude, joué perso on aurait un texte qui tiendrait mieux la route. Mais cette démonstration technique n'avait qu'un but qui est le suivant, montrer que devant la déliquescence des moeurs la valeur de la famille est en train de se perdre, et que le mariage est un contrat social pour asseoir une famille. Cet enchérissement autour de la famille façon XIXème siècle est bien la preuve que même avec des arguments de type légaux, l'idée qui est en fond est que les gens qui se marient s'engagent dans la société pour faire une famille, c'est à dire procréer. Cet argument rappelle tristement les arguments de la droite traditionnelle où le mariage institution était la seule qui vaille. Un des arguments en faveur du refus du mariage civil aux homosexuel cette dame opposait le mariage engagement qui méritait bien qu'on ait quelques avantages fiscaux. Et comme ces avantages ont presque tous disparu en raison des pacs et consort. Tout se perd.
Tout ça pour dire que nous avons affaire avec des gens qui camouflent leur véritable pensée sous des arguments apparemment de bonne foi et un aspect technique, qui mieux est, mais n'en demeurent pas moins des suppôts de la droite la plus rétrograde même si leurs grands airs de techniciens leur donne un accent de véracité. Non, notre argument c'est égalité des droits pour tous même si la famille héritée des temps archaïques doit disparaître telle quelle. Car, bien que salement écornée par l'évolution naturelle de la société, cette notion rétrograde est toujours défendue par une bande étonnamment vivace, qui sentant que les outils de manipulation des masses qu'il avaient sont en train de leur échapper, sont encore plus retors et cherchent à ne céder aucun pouce de terrain. Comme l'a redit Jean-Luc, notre seule raison de soutenir le mariage des homosexuels est écrite au fronton des mairies, Liberté, égalité, Fraternité. Un point c'est tout.
Que les camarades et amis qui en doutaient encore se rendent sur le site où cette vidéo tourne (je vais essayer de la retrouver) et ils verront comme moi que les calotins et leurs ministres se portent garants du message envoyé.
Citoyenne21, il serait d'autant plus judicieux de citer la source de la citation, qu'elle semble bien approximative : "Cette guerre(...) semble bien être juste la manière de s’octroyer les richesses minières du Mali, dont le fameux uranium."
L'article sur le Mali dans Wikipedia ne dit pas un mot sur l'uranium, et d'après ce que j'ai lu sur Rue89, Areva exploite des gisements d'uranium au Niger, et non au Mali où elle n'est pas implantée.
Le Niger est voisin. L'hypothèse que cette guerre soit motivée pour sécuriser la région est donc plausible. Et après ? L'intérêt de la population locale est aussi la sécurité. A la limite, peu importe pour elle que leur défenseur ait d'autres intérêts, peu avouables.
Je reste cependant perplexe quant à la façon, finalement très "sarkozyenne", de le faire. Il suffisait de voir la une de Libération avant-hier. C'est vraiment du "m'as-tu-vu faire la guerre ?". Et c'est dramatique.
Le retrait de l’Afghanistan avait rendu morose les actionnaires des marchands d'armes, vendredi soir les bouchons de champagne sautaient. Chaque rafale en l'air, chaque hélicoptère écrasé, chaque bombe larguée, chaque balle tirée, chaque casque troué rend les actionnaires heureux. Vive la guerre, crient-ils en se gavant de petits fours.
Les soldats morts pour la France, non par la France ne seront même pas remerciés par le capitalisme, seul profiteur de leur intervention extérieure. J'ai vérifié Bamako ne figure pas sur la carte de France et une nouvelle fois une histoire nous est racontée, en fait c'est un nouvel épisode de celle écrite par Buch, ou plutôt son entourage, sans nouveauté, le terrorisme, encore et toujours ! Quelle connerie la guerre, est toujours d'actualité. Cela dit Hollande a du chemin à faire pour rattraper les milliers de morts à l'actif de Sarkozy.
L'espérance de vie des femmes a baissé pour la première fois depuis dix ans de deux mois en France. Explication des journalistes qui donnent l'information sur la 5. Le climat et le froid hivernal (bien tardif et très court d'ailleurs) de l'hiver dernier. Et si c'était l'allongement de la possibilité de partir à la retraite à 60 ans avec 37, 5 annuités, depuis les réformes 2003 et 2010 ?
[Edit webmestre : Hors sujet. Ce blog ne vit pas au rythme des sujets (mal)traités dans les JT sur lesquels vous tombez...]
La signature par le patronat et trois syndicats de salariés est un véritable dépeçage des acquis sociaux,la formule est très juste.
Le gouvernement est soulagé,sans ce rendez vous forcé il aurait dû prendre ses responsabilités,tandis qu'à présent il peut se réfugier derrière le "respect des signataires" pour ne rien améliorer à l'Assemblée Nationale puisque tout lui convient sur le fond. Et comme la majorité des députés PS est aux ordres,ce n'est pas notre groupe et une infime minorité d'élus socialistes en quête de bonne bonne conscience qui vont pouvoir améliorer cet accord. Si le peuple ne s'en mêle pas,pour l'instant malheureusement l'affaire est réglée. D'ou l'importance d'une grande bataille d'information.
Nous pouvons observer également qu'une fois de plus le Médef a trouvé sur qui compter pour que sa "passonaria" dame Parisot puisse exulter en déclarant : C'est la fin d'une philosophie de l'antagonisme social!
.Faisons en sorte que la dame en rabatte le plus vite possible.
Pour info (citoyenne 21-186, Poncet - 190, et WM - 186) La citation en italique provient de ce site, ou apparemment le FdG, le PC, et le NPA, ne sont pas particulièrement en odeur de sainteté.
[Edit webmestre : Pourquoi ne suis-je pas surpris ?]
J'ai un ami qui bosse à MBDA Bourges filiale de EADS, usine spécialisée dans l'armement, il vient de me dire que le carnet de commandes à explosé, que le cahier des charges de travail est plein sur les 8 prochains mois. Les mauvais esprits qui y verraient une cause et ses effets sont priés de garder leur calme (rires et sourires, pleurs aussi).
Le cours de bourse d'EADS a pris 9% depuis le 1/01/2013, quel heureux hasard !…
Filoche et la bande à Maurel crient au scandale sur les accords de Wagram comme étant régressif, alors que leurs amis trouvent cet accord super, pourtant nous les avions avertis, mais non, nous étions des « irresponsables » de dire qu’avec cette gauche nous allions dans le mur. En grands seigneurs, ils veulent s’opposer à cet accord régressif.
Messieurs, Mesdames du courant « Maintenant de Gauche » vous ne croyez pas qu’il est trop tard et que cette nouvelle loi (ou plutôt ce coût de couteau dans le dos des travailleurs par votre gôôche) sera voté et en plus, haut la main, par vos chers amis Fausialistes aidés par la droite qui va jouir en faisant ce que Sarko rêvait mais n’avait pas osé faire. Je suis sûr que l’on va les retrouver tous ensemble au pot que ne va pas tarder de donner le Médef, devant une coupe de champagne. Déjà Cahuzac se prépare pour une nouvelle régression sur les retraites.
Filoche est dans sa bulle et y restera, nous n’y pouvons rien, il continuera pendant toute la mandature, à longueur de blog, à dire qu’il n’est pas d’accord, mais bon, ce n’est pas un élu. Mais vous, les députés de cette gauche qui n’avaient pas le courage de dire NON, et qui êtes complices de ce qui nous arrive, j’espère que les travailleurs se souviendront de vos choix lors des prochaines élections et nous ne manquerons pas avec un grand plaisir de leurs rafraîchir la mémoire en temps voulu.
Louis
Vive la VIè Vive la VIE
@ Webmestre,
Suite à mon message 186 : c'est effectivement sur l'article d'Olivier Cabanel intitulé "Des maliens aux malins" (Agoravox et les habitués connaissent le chemin par coeur) que j'ai pioché cela en effet dans les commentaires et non dans le texte lui-même ! Il me semblait qu'un lien à destination d'un article du site agoravox, était automatiquement pro-modéré et donc jeté aux orties. Voilà la raison pour laquelle je n'ai pas mis le lien mais ayant les mêmes convictions que celui qui s'est exprimé à ce sujet et pas le temps de mettre ça à ma sauce, j'ai copié-collé mais en italique pour bien montrer que cela n'émanait pas directement de moi. Après, ceux qui pensent que Hollande, tout comme Sarko en Lybie, du temps où il portait la couronne, sont de parfaits humanistes et agissent pour le bien des peuples en question, libres à eux... de croire les versions officielles.
[Edit webmestre : Qui vous parle de faire un lien ? Il suffisait de citer votre source et de préciser comme vous venez de le faire, qu'il s'agissait d'un commentaire, c'est à dire peut-être de n'importe quoi. D'ailleurs Ydaho vient de faire la preuve qu'une de phrases provient textuellement de Radio Iran, un site qui tape volontiers sur tout ce qui est occidental et qui tape encore plus fort quand c'est la gauche... Ce qui fait qu'à défaut d'être une "version officielle", ce n'est pas non plus une vision objective.]
Je suis d'accord avec certains ici, qui place l'adoption plénière comme le véritable problème de la filiation, et je suis bien placé pour cela, le vivant de près.
Donc cela n'a rien à voir avec le mariage entre personnes de même sexe, le problème est plus général.
Il reste aussi, celui des dons de sperme et d'ovules qui engendre une PMA, et qui efface la filiation biologique.
Donc toute une problématique qui existe déjà, et que certain, pour masquer leur opposition farouche sans raison apparente au mariage entre homo, voudrait faire porter à cette avancée.
Mon pauvre Louis31 (saint orens ?)
Comme tu parles vrai. C'est du vrai pain béni, comme tu as raison jusqu'au moment ou...
Jusqu'au moment ou tu souhaites que tous ces députés godillots reçoivent en retour une bonne claque au prochaine législative, claque administrée par les travailleuses et travailleurs de ce pays.
Là vois-tu, tu déraisonnes, les Français ont beaucoup de qualité, mais ils ont un grave défaut, ils n'ont pas de mémoire, sinon comment expliques tu que le Parti "Fausialiste" comme tu le nommes si bien soit encore existant, que ses caciques et barons soient réélus depuis, pour certains, plus de 30 ans, que ce personnage falot et glauque qu'est Hollande soit Président, vraiment camarade Louis tu déraisonnes, et j'en suis aussi triste que toi.
@ Tonya 167
"Il est dommage de retrouver ici la conférence d'une experte qui a chaussé des lunettes autres que les nôtres. On retrouve cette vidéo sur tous les sites cathos, intégristes ou non, ainsi que ceux de l'extrême droite."
Peu m'importe l'identité de celui qui avance des arguments si ceux-ci sont logiques et solides. Comme dirait l'ancien président de la République "ce n'est pas parce que Le Pen dit que le soleil est jaune que je dois dire qu'il est bleu" (désolé pour cette référence, mais j'illustre ainsi, à double titre mon propos). Que l'extrême droite s'empare d'arguments solides et logiques ne disqualifie pas ces arguments. Et cela ne m'oblige pas (loin de là) à adhérer aux idées de ces partis.
"Six autres juristes aussi sérieux mais qui regardent à travers un autre prisme ont été entendus en audition par la Commission de l'Assemblée Nationale chargée du dossier. L'honnêteté veut que l'on regarde aussi de leur côté."
Je n'ai jamais dit le contraire. Mettez nous les liens de ces juristes pour que nous puissions découvrir leurs arguments. Mais souffrez, qu'en tant qu'opposant au mariage pour personnes de même sexe, je n'expose que les arguments que je partage. Je ne vais tout de même pas avancer d'arguments avec lesquels je suis en désaccord : à vous de le faire. Qui plus est, à part tenter de disqualifier les propos de l'autre et l'amalgamant à l'extrême droite vous pourriez évoquer le fond des arguments développés. On est pas loin du point godwin et de l'accusation d'homophobie.
Pour ma part je pense qu'un homme et une femme sont des êtres suffisamment différents pour justifier une différence de traitement entre les couples hétéros et la couples homos. Je parle bien de différence et pas d'infériorité. Je regrette que les couples homos aient cette demande d'identité (comme le dit Mme Agasinski) puisque cette demande est illégitime. Un couple homo ce n'est pas la même chose qu'un couple hétéro. Les premiers peuvent enfanter naturellement et pas les seconds. La spécificité des couples homos devrait conduire à un contrat spécifique tenant compte de leur caractéristiques propres (au regard de l'aspect fondamental du mariage : la procréation). C'est une erreur de faire "comme si" nous étions tous pareils, sans identité sexuelle, sans différence.
C'est étrange que cette volonté d'indifférenciation soit prônée par des personnes se disant de gauche alors que cela va dans le sens du...
Je ne me sentais que moyennement motivé par le débat sur le mariage homosexuel, mais plus j'écoute les arguments des "contre" - y compris sur ce blog - plus je me sens "pour". Quel fatras de mauvaise foi, d'incohérences et d'obscurantisme.
Chers amis de gauche et même "Front de Gauche" : quant on refuse aux homosexuels les mêmes droits que les autres couples, ça s'appelle, que ça vous plaise ou non, de l'homophobie. Faudra faire avec ça et nous aussi. Ceci dit, si le mariage et l'adoption ne posent aucun problème, je reconnais que la PMA et plus encore la GPA méritent débat mais pas seulement pour les couples homosexuels. C'est donc une autre affaire.
Par ailleurs, je m'interroge comme d'autres sur l'opportunité de la "grande manifestation" du 27. Pourquoi manifester pour un droit déjà acquis ? (Puisque - apparemment - c'est la seule promesses électorale que Hollande tiendra). Pour faire pièce à la manif de dimanche dernier ? Pour engager avec ces gens-là un bras de fer symbolique ? Avec le risque de se retrouver deux ou trois fois moins nombreux qu'eux ce que ne manquera pas faire valoir la cohorte des homophobes qui exploitera cette "victoire" pour relancer sa campagne ? Peut-être suis-je trop pessimiste, mais si j'en juge par le peu d'enthousiasme suscité sur ce blog par la manif du 27 (même chez les pour), il y a, en effet, de quoi douter.
Laissons-donc les homophobes de tous poils finir de s'égosiller, votons cette loi et passons à autre chose. Il y a tant d'autres sujets qui nous appellent à mobiliser nos énergies. Je veux dire des combats qui, eux, restent encore à gagner !